Leve Facade v2020 [PDF]

Zitiervorschau

CONNAISSANCES TOPOGRAPHIQUES

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LE LEVE D'INTERIEUR ET FACADES 1. BUTS DES LEVES D'INTERIEUR ET DE FACADE • Réaménagement d’immeubles anciens.

Il faut établir des plans planimétriques et altimétriques des abords extérieurs et des intérieurs des bâtiments, des coupes verticales des intérieurs et éventuellement des plans des façades. Ces plans sont établis à des échelles assez grandes (1/100, 1/50, 1/20) pour représenter tous les détails utiles avec une précision suffisante pour permettre à l’architecte d’étudier le réaménagement de l’immeuble. • Établissement de dossiers de copropriété ou plan de vente et application de la loi Carrez.

Des plans planimétriques d’intérieurs sont souvent suffisants. Ils sont destinés soit à situer les parties privatives et les parties communes d’un immeuble en copropriété et/ou à calculer les superficies nécessaires à l’établissement du dossier, avec la précision requise par celui-ci. • Conservation du patrimoine historique.

Des plans planimétriques et altimétriques d’intérieurs, des coupes et des plans des façades permettent de créer des archives qui décrivent de façon précise et aussi complète que possible les monuments historiques. Ils peuvent permettre de reconstruire à l’identique des monuments qui se dégradent au cours du temps. 2. LES LEVES DE FACADES DE BATIMENTS

Vue planimétrique (projection sur le plan horizontal (O, X, Y)

2.1. DEFINITION

Y

C’est la projection orthogonale de la construction sur un plan vertical (O, X, Z) extérieur au bâtiment et parallèle à la partie principale de la façade à relever.

Z O

X

Y Plan de la façade (projection sur le plan vertical (O, X, Z)

O X

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Z

2.2. METHODES DES LEVES DE FACADES

O

X

2.2.1. Méthodes topographiques • Levé par mesures de distance au ruban ou au lasermètre.

Tous les points de détails doivent être facilement accessibles. Cette méthode est surtout applicable à des bâtiments peu élevés dont les façades sont planes et présentent peu de détails. • Levé par rayonnement au tachéomètre (mesure de Az, V et Di)

On utilise les mêmes tachéomètres que pour les levés d’intérieurs par rayonnement. Cependant, le tachéomètre sans réflecteur est mieux adapté au Z levé des façades peu accessibles, car il n’est pas nécessaire de placer un prisme sur les détails à lever. P Pour définir le plan vertical de projection, on choisit 2 points A et B situés sur la partie principale de la façade ou situés sur Y une droite parallèle à cette partie principale (voir la fig. ciA contre). On leur attribue les coordonnées : (XA, YA, ZA) et (YB = B YA) O S Dans ce repère, on calcule les coordonnées de la station S et l’orientation du zéro du limbe. La mesure de la distance horizontale AB peut servir de contrôle. Les points de détail sont calculés en coordonnées par X rayonnement depuis S. Méthode simplifiée applicable à une façade plane et verticale.

Si la façade peut être considérée plane et verticale, il n’est plus nécessaire de placer un prisme sur les points de détails P pour mesurer les distances S-P.

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Les points de détails sont calculés en coordonnées par O intersection des visées S-P (Az, V) avec le plan vertical de la façade. S1 Néanmoins, pour conserver une précision homogène sur tout le levé, il ne faut pas que l’intersection de la visée avec le plan se fasse sous un angle trop aigu. Planimétrie : calcul dans le plan horizontal de S Altimétrie: Calcul dans le plan vertical de la visée. • Levé par intersections au théodolite Chaque détail P est à l’intersection de 2 visées (mesure de Az et V) issues de 2 stations S1 et S2. Avec un seul théodolite, il est nécessaire de bien identifier les points de détails visés depuis S1, afin de viser exactement les mêmes points et dans le même ordre depuis S2.

2.2.2. Méthode photogrammétrique ou lasergrammétrie

Ces méthodes sont adaptées au levé des façades qui présentent de nombreux détails peu accessibles. 2.3. REPORT DES LEVES DE FACADES La présentation des plans de façade est identique à celle des plans d’intérieurs. Les hauteurs sont rapportées à une ligne horizontale dont on inscrit l’altitude. 3. LES COUPES VERTICALES DE BATIMENTS Elles sont destinées à faire connaître les hauteurs des planchers, des plafonds, des ouvertures, les décrochements des murs, la forme des combles et du toit, éventuellement les détails de la charpente, ...

La méthode de levé et la présentation des coupes verticales sont identiques aux plans d’intérieurs. On utilise les relevés du plan masse et des relevés des intérieurs pour leur réalisation. On doit également les compléter des relevés des détails tels que hauteurs d'allèges ou linteaux qui traversent la coupe. Il peut arriver que l'on complète ces relevés manuels de relevés à l'aide de relever avec la station totale. Pour le traitements des données sous DAO-Covadis il faut : - Projeter et aligner les points relevés sur la droite représentant la coupe - Faire un changement de base pour avoir tous les points avec une même ordonnée Y. - Réaliser un fichier de points N,X,Y,Z (tous les Y seront identiques) - Insérer ce même fichier en remplaçant les ordonnées Y par les altitudes : On se retrouve dans un plan XOZ Les niveaux et points singuliers sont cotés en altitudes (IGN 69 ou local) et référencés par rapport à un plan de comparaison (à la manière des profils en long).

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4. LES LEVES DES HEBERGES 5.1. DEFINITION Une héberge est la ligne sur un mur qui sert de séparation entre deux bâtiments de hauteurs différentes. Le code civil présume mitoyen tout mur séparant des bâtiments jusqu’à l’héberge. La partie supérieure est privative, elle appartient au propriétaire du bâtiment le plus élevé. Un propriétaire peut toujours acquérir la mitoyenneté, en totalité ou en partie, d’un mur appartenant à son voisin (art. 661 du code civil). Un propriétaire peut exhausser un mur mitoyen dans le but de surélever une construction par exemple (art. 658 du code civil); Dans le but de déterminer la somme due par un propriétaire au propriétaire voisin, pour l’acquisition de la demi-épaisseur du mur dans sa partie comprise entre l’ancienne et la nouvelle héberge, il peut être fait un « compte de mitoyenneté ». 5.2. ELEMENTS A RELEVER ET A FIGURER SUR LE PLAN Le report fait au 1/100 ou au 1/50 comporte : - une coupe horizontale du mur au niveau du rez de chaussée,- une élévation verticale

du mur avec les héberges. La coupe horizontale du mur présente : -

les coudes, les décrochements (y compris la valeur de ce décrochement) les changements d’épaisseur, les amorces des bâtiments et des parties non bâties attenant à ce mur.

Les longueurs sont calculées dans l’axe du mur et sont inscrites sur le plan. Cette coupe est complétée par des écritures : nom de la rue en façade, noms des propriétaires voisins, ... L’élévation verticale présente : - la silhouette générale du mur avec ses détails (cheminées, jours de souffrance, ...), - la silhouette (héberges) des bâtiments adossés de chaque côté du mur, les traces des

anciennes héberges, - le sol des caves de chaque côté du mur, considéré comme le bas des héberges (en réalité, le bas des héberges est la fondation du mur), - les diverses épaisseurs du mur avec les lignes de changement d’épaisseur,- la nature des matériaux. Les hauteurs sont rapportées à une ligne horizontale dont on inscrit l’altitude. Le levé est fait en utilisant l’une des méthodes topographiques décrites pour lever une façade.

Sur le report : - les traits continus représentent la silhouette du mur et les détails situés sur le côté vu

du mur,- les traits tiretés représentent les détails cachés situés derrière le mur, - le trait tiretés mixtes représentent la ligne horizontale de référence. Le plan est coté. LEVE DE FACADES

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