Les Environnements Mixtes - Marins l3 Présentation [PDF]

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Zitiervorschau

LES ENVIRONNEMENTS MIXTES ❑ DELTAS ❑ ESTUAIRES ❑ LAGUNES

Ce sont des milieux de transition entre la terre et la mer

Définition: un delta est une zone où s’accumulent des alluvions ramenés par le fleuve. C’est l’embouchure que le cours d’eau forme à l’endroit où il se jette( dans la mer, un lac ou l’océan). Il se sépare en plusieurs bras.

Morphologie d’un delta

Il s'y dépose des sédiments fins généralement bioturbés car très riches en matière organique d'origine continentale.

Les différents types de delta: La forme du delta dépend ✓ du transport sédimentaire du cours d’eau; ✓ de l’action des vagues ✓ Des courants des marées.

A RETENIR

L'accumulation deltaïque progresse sur la plate-forme et présente une forte épaisseur si la marge est subsidente (si elle s'enfonce) ou lorsque la progradation atteint la bordure de la plate-forme et se poursuit sur le talus.

Progradation des faciès deltaïques sur une plate-forme

Les lagunes se situent aux points bas des continents. Ce sont des bassins transitoires qui marquent des stades de déséquilibre temporaire dans la morphogenèse globale.

LES ENVIRONNEMENT MARINS

I. Le littoral: Zone sinueuse où s'établit le contact entre la mer ou un lac et la terre. (Le terme a un sens plus large que rivage et côte, qui désignent respectivement les domaines du littoral soumis directement ou indirectement à l'action de la mer.) II. FORMATION DES LITTORAUX ce sont des côtes d'émersion. Mais c'est surtout la nature du continent qui conditionne celle du littoral, car la lenteur de son évolution le rend pratiquement invariant face à la grande instabilité de l'océan et de l'atmosphère. Ainsi, on observera des côtes hautes ou basses, selon la topographie acquise à la fin des glaciations : une plaine submergée donnera une côte basse, un relief aux pentes fortes une côte rocheuse élevée.

III. TYPOLOGIE DES LITTORAUX Selon la nature géologique du continent et l'action que l'océan exerce sur lui, les littoraux peuvent être classés en deux grandes familles : les côtes rocheuses (qui sont le plus fréquemment des côtes dites d'ablation) et les côtes meubles (qui sont le plus souvent des côtes dites d'accumulation). A.LES CÔTES ROCHEUSES

1. LES PLAGES

2. LES RECIFS

B. LES CÔTES MEUBLES Les littoraux meubles sont constitués par l'accumulation de matériel non consolidé (galets, sables, vases). On distingue trois types essentiels de côtes meubles : ➢ les plages; ➢ les lagunes; ➢ les estuaires (ou les deltas). Remarque: (Ils sont souvent associés, un grand estuaire comprenant, par exemple, toujours des plages). 1.Les plages: Ce sont des accumulations en bord de mer de sable ou de galets, produites par l'effet des houles et des courants. Une plage comprend une partie basse constamment immergée, appelée « avant-plage », sur laquelle la houle se brise en ressac. Plus haut, dans la partie de l'estran découverte à marée basse, se situe le bas de plage, parsemé de rides, les ripple-marks. La partie émergée de la plage, au-dessus du trait de côte, s'appelle « cordon littoral ». Si la plage ne s'adosse pas à un soutien rocheux ou à une dune, elle est bordée sur sa face interne par une pente douce, le revers, descendant vers un marais ou une lagune. Lorsque le cordon littoral, rattaché au continent par une seule de ses extrémités, s'avance dans la mer parallèlement au rivage, on parle de « flèche littorale ».

2. La Lagune: Lorsqu'un cordon littoral (ou plusieurs cordons s'appuyant sur des îles) parvient à fermer l'ouverture sur la mer d'une baie ou d'un estuaire, il se forme une lagune.(Voir plus haut Milieux intermédiaires) C’est une vaste étendue d'eau calme, peu profonde, généralement faite de plans d'eau allongés parallèlement au rivage. Le cordon littoral s'appelle alors un lido, es lagunes s'étendent parfois sur des dizaines de kilomètres (Languedoc, Frise), voire des centaines . EXEMPLE: dans le golfe du Mexique, le golfe de Guinée ou encore en Sibérie).

3.LES MARAIS MARITIMES Lagunes, estuaires et deltas comprennent généralement, sur d'importantes parties de leur étendue, des zones basses, plates et marécageuses appelées marais maritimes. Ceux-ci se forment grâce au dépôt des sédiments fins et à l'action des courants de marée dans les domaines de faible profondeur protégés de la houle. Ils sont caractérisés par Trois(3) zones distinctes, correspondant à des durées d'immersion différentes sur l'année: ❖ La partie inférieure, appelée slikke, est inondée à chaque marée haute, mais découverte à marée basse. Constituée de vases et de sables fins, en pente très faible (moins de 0,3 %), elle est sillonnée de chenaux souvent instables ; ❖ La haute slikke n'est recouverte que par les marées les plus importantes, et présente une pente plus forte (1 à 2 %) ; lieu de la sédimentation maximale, comportant peu de chenaux, elle est partiellement recouverte par une végétation pionnière amphibie. ❖ La haute slikke est parfois absente lorsque les conditions locales permettent à de petites vagues de l'attaquer, par exemple le long d'un chenal ; elle est alors remplacée par une microfalaise (quelques dizaines de centimètres) . ❖ – Enfin, couvrant entre le tiers et la moitié du marais, le schorre (Partie haute d'un marais littoral, constituée de vase solide, couverte d'herbe et submergée aux grandes marées. n'est recouvert que par les marées les plus fortes.

Dépôts de marées ou dépôts tidaux: Dépôts remaniés par la marée

Pendant la montée de la mer, l’énergie est alors suffisante (forte) pour transporter du sable en grande quantité ainsi se forment les Méga-rides.

Lorsque la marée remonte un estuaire le flot voit sa vitesse remonter de zéro(0) à basse eau, à une valeur pouvant atteindre plusieurs mètres par seconde. La courbe sinusoïdale est au maximum les grains de sables se déplacent pour former des méga-rides

Au moment de l’inversion du courant, la vitesse du courant devient nulle, l’énergie est nulle , pas de transport de sédiment. A marée descendante le courant de Jusant on créant des rides selon le mécanisme suivant: Voir diapo suivante;

Comme les courant du flot et du jusant n’empruntent pas les mêmes chenaux, localement à l’endroit où le courant de flot était au maximum, le courant de jusant peut être plus faible; Le seuil de formation de Mégaride n’est pas atteint il ne se forment alors que de petites rides sur les Mégarides précédentes.

Au cycle suivant le courant de Flot revient et érode partiellement les dépôts antérieurs

C. LES FACTEURS D'ÉVOLUTION: Quatre (4) paramètres essentiels conditionnent l'état d'équilibre ou de déséquilibre, le tracé et la physionomie des littoraux : l'isostasie, le climat, la mer et les formes de vie. ✓ L'ISOSTASIE: sont les phénomènes de compensation isostatique, mouvements verticaux de l'écorce terrestre. Les plus fréquents résultent de la fonte des glaciers quaternaires (phénomène de glacio-isostasie) : LE CLIMAT ✓ Le climat joue également un rôle décisif, et a des conséquences au niveau régional sur des durées de l'ordre du millier d'années, plus rarement sur des centaines d'années. Au niveau local, le climat est également un paramètre très important, et des événements météorologiques de courte ou moyenne durée jouent un grand rôle, notamment dans la modification du paysage ✓ LA MER Les oscillations du niveau marin en fonction du volume des calottes glaciaires sont la manifestation la plus évidente de l'influence du climat ; ces oscillations s'appellent des transgressions lorsqu'elles sont positives par rapport au niveau actuel, et des régressions quand elles sont négatives. ✓ LES FORMES DE VIE Le dernier paramètre qui contribue à l'équilibre des formes littorales est l'ensemble des formes de vie, végétales et animales. S'il est déterminant dans certains cas – les marais maritimes, les mangroves et les dunes littorales doivent en partie leur existence aux végétaux qui les couvrent, qui piègent et retiennent les sédiments fins les constituant, et le plus bel exemple est celui des côtes coralliennes, entièrement construites par des animaux.