49 0 533KB
Les différentes formes de pollution On distingue la pollution de l’air, de l’eau, du sol et la pollution radioactive. : I) La pollution de l’air Définition : il s’agit d’un type de pollution caractérisée par une altération des niveaux de qualité et de pureté de l’air. La pollution de l'air est provoquée par des polluants dits atmosphériques comme les gaz et particules rejetés dans l’air par les voitures ou les installations de chauffage et les installations industrielles : dioxydes de carbone, poussières, etc. La pollution aussi peut être causer par des sources naturelles comme la volcanisme et émissions naturelles de méthane.
L’activité et les besoins d’une population mondiale en constante croissance conduisent à l’intensification des rejets de gaz polluants issus des véhicules à moteur, des installations de chauffage, des centrales thermiques et des installations industrielles (dioxydes de carbone, de soufre et d’azote, particules radioactives, produits chimiques) Causes Elles sont multiples. Elles peuvent être d’origine naturelle (ex : cendres rejetée par une éruption volcaniques), ou d’origine humaine. Et c’est à ces pollutions d’origine humaine que l’écologie s’intéresse principalement. L’activité et les besoins d’une population mondiale en constante croissance conduisent à l’intensification des rejets de gaz polluants issus des véhicules à moteur, des installations de chauffage, des centrales thermiques et des installations industrielles (dioxydes de carbone, de soufre et d’azote, particules radioactives, produits chimiques). Les principales conséquences Quotidiennement suivie par des organismes de surveillance spécialisé comme AIRPARIF (Ile de France) elle présente un danger pour les personnes à risques comme les jeunes enfants, les personnes asthmatiques ou allergiques, les insuffisants respiratoires chroniques, les personnes âgées etc. La pollution atmosphérique a aussi un impact sur les végétaux (pluies acides) et les animaux (problèmes respiratoires et diminution de l’immunité). Et enfin, comme tout le monde le sait, elle a un impact sur le climat qui ne cesse de se réchauffer.
Comment limiter la pollution de l’air? L’air ne connaît pas de frontière. Les polluants circulent avec les courants atmosphériques, retombent au sol, sont pris en charge par les rivières jusqu’aux mers. Ainsi, certaines régions arctiques, pourtant peu habitées sont presque aussi polluées que
des villes ! Une fois émis, les polluants sont difficiles à arrêter. Aussi la précaution consiste à surveiller la pollution de l’air et à limiter les émissions à la source. •
L'action des pouvoirs publics
Les pouvoirs publics agissent à différents niveaux pour améliorer la qualité de l’air : - au niveau régional : dans chaque région, un Plan régional pour la qualité de l’air définit les grandes orientations pour améliorer la qualité de l’air en la surveillant et en maîtrisant les émissions polluantes ; - au niveau national, le Plan National Santé Environnement 2 (PNSE2) a été renforcé par le Grenelle de l’Environnement, dont l’objectif est de réduire de 30 % les particules nocives dans l’air d’ici 2015. Le programme national de réduction des émissions polluantes a pour objectif d’établir les mesures pour atteindre les objectifs d’émission fixés par la Communauté Européenne ; - au niveau européen, des plafonds annuels d’émission sont fixés pour chaque pays, qui sont tenus de mettre en place des mesures sur leur territoire pour les respecter. La directive REACH permet quant à elle de protéger les populations et l’environnement face à l’utilisation de produits chimiques. •
L'action des industriels
Côté industriels, ils sont tenus de respecter certaines réglementations et de développer des technologies qui limitent la pollution de l’air. C’est notamment ce qu’il se passe avec les moteurs de voitures, qui au fil de l’histoire, ont évolué pour améliorer les pots catalytiques et ainsi rejeter de moins en moins de polluants. Certains exploitants d’installations polluantes paient la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Introduite en 1999, elle a pour but de dissuader les industriels de polluer car plus leur activité pollue, plus le montant de la taxe à payer sera élevée (principe du pollueur-payeur). •
L'action des citoyens
Enfin, nous, les citoyens, pouvons également agir pour limiter la pollution de l’air. Nous pouvons par exemple éviter d’avoir recours à des transports motorisés quand on peut se déplacer en vélo ou à pied. Les mesures mises en place ont permis de diminuer certaines pollutions (les rejets de dioxyde de soufre ont chuté de 85 % depuis 1980). Cependant, il est nécessaire de continuer ces efforts car la pollution atmosphérique est toujours présente.
II) La pollution de l’eau Définition : La pollution de l’eau est une altération qui rend son utilisation dangereuse et (ou) perturbe l’écosystème aquatique. Elle peut concerner les eaux superficielles (rivières, plans d’eau) et/ou les eaux souterraines. Causes : - Pollutions par produits phytosanitaires : on en entend par produits phytosanitaires les produits chimiques qui ont pour but de protéger les végétaux contres les insectes, les parasites etc. Cependant ceux-ci contiennent des éléments chimiques qui polluent les nappes phréatiques par infiltration dans le sol. - La pollution par les phosphates entraine une eutrophisation d’un milieu aquatique. Un milieu aquatique eutrophe présente un excès de substances nutritives, ce qui a pour conséquences la surproduction d’algues et d’espèces aquatiques. - La pollution par métaux lourd (plomb, mercure) issus d’une activité métallurgique ou industrielle. - La pollution par les liquides qui sont beaucoup utilisés par l’industrie pour ses propriétés ininflammables - La pollution par hydrocarbures (ex : marée noire). - La pollution par déchets plastiques.
Conséquences : Toutes ses pollutions ont des conséquences sur la santé des espèces marines animales et végétales qui absorbent ces polluants. Elles menacent indirectement la santé de l’Homme qui se nourrit d’espèces animales aquatiques (poissons, crustacées etc.)
Measure à prendre :
Comme le dit si bien le dicton : « Mieux vaut prévenir que guérir ». Ainsi, à l'évidence, mieux vaut ne pas polluer que de chercher à réparer les effets de la pollution. Il convient donc de lutter de manière individuelle mais aussi collective, dans la mesure du possible, à la source même de celle-ci: Diminuer les sources de pollution (= les polluants). - Diminuer notre consommation (= diminuer les traitements chimiques et les infrastructures nécessaires). Réduire la dose de détergents (vaisselle, carrelage, agriculture). - Utiliser des détergents qui respectent l’environnement (sans phosphates ni décolorants). - Eviter les engrais chimiques (nitrates), utiliser des engrais biologiques. Ne pas jeter des déchets dans l’eau (les trier). - Ne pas jeter les huiles de vidange, huiles ménagères, herbicides et autres rejets de produits polluants dans le réseau d'eaux usées (évier), une fosse sceptique (toilettes) ou une rivière !
Pollution de sol Pollution de la terre : La pollution du sol est diffuse ou locale. Elle est souvent d'origine industrielle et agricole : pollution liée a l’utilisation d’engrais qui affecte aussi les nappes phréatiques. utilisation d'engrais chimiques, de pesticides ... Définition : Un sol est dit pollué quand il contient un ou plusieurs polluant(s) ou contaminant(s) susceptibles de causer des altérations biologiques, physiques et chimiques de l’écosystème constitué par le sol. Causes : Les hydrocarbures, les phénols, les liquides qui sont beaucoup utilisés par l’industrie pour ses propriétés ininflammables, les métaux lourds font parties des principaux polluants. De même que les objets laissés au sol qui ne sont pas biodégradables (comme le plastiques) pour la plupart. : La pollution est aussi liée a l’utilisation d’engrais qui affecte aussi les nappes phréatiques. utilisation d'engrais chimiques et de pesticides ...
Conséquences : La pollution des sols entraîne une pollution des nappes souterraines par infiltration. Elle a des répercussion plus ou moins graves sur la santé des êtres vivants (animaux ou humains) par l’eau, par l’alimentation ou par une pollution secondaire de l’air due aux émanations toxiques entre autres. Evidemment elle a aussi des répercussions sur les invertébrés en contact avec le sol. Voilà un petit tour d’horizon simple sur les différents types de pollution. Maintenant que nous connaissons les différentes pollutions et leurs menaces pour l’écosystème il convient de se demander ce que l’on peut faire pour limiter l’impact négatif de notre consommation sur l’environnement. Comment à le reduire? - Protéger de la pollution : assainir (= diminuer la concentration en matières organiques). - Faire une ACV (Analyse du Cycle de Vie) qui est une méthodologie qui permet d’évaluer les impacts environnementaux d’un produit sur l’ensemble de son cycle de vie. D’un côté, cette analyse permettra de prévenir les impacts qui seront produits par toutes les opérations et installations nécessaires à la bonne gestion du déchet (collecte, transport, traitement, recyclage,…) et d’un autre côté elle permettra d’éviter, dans la mesure du possible, certains impacts. - Utiliser de nouveaux procédés de traitement de l’eau plus « sain » comme l’ultrafiltration et la nanofiltration (filtres constitués d’une membrane permettant d’extraire physiquement les micropolluants).
Pollution sonore On appelle pollution sonore, des nuisances sonores provoquées par les activités humaines lorsqu'elles dépassent des seuils de nocivité pour l'acuité auditive, la santé ou l'équilibre des écosystèmes. Causes :-Bruit du trafic routier
-Bruit des chemins de fer -Bruit des avions et autres automobiles - Bruits des industries (causés par les machines) -BRUITS FAITS PAR LES MACHINES DANNS LA CONTRUCTION UN BATIMENT)
Pollution spatiale L'expression "pollution spatiale" désigne les dégradations occasionnées à l'environnement par les activités humaines liées à l'exploration de l'espace. Elle touche : • l'espace (débris de vaisseaux spatiaux, de lanceurs), • les planètes et satellites (sondes robots, bactéries.), • la Terre elle-même (carburant des lanceurs, débris de satellites).
Conséquences Les nuisances sonores peuvent affecter la santé et la qualité de vie, avec des conséquences physiques et/ou psychologiques pour les hommes et les femmes qui les subissent, et affecter également la biodiversité. Le bruit a des effets nocifs sur la santé humaine : stress, troubles du sommeil, effets sur le système cardio-vasculaire, immunitaire et endocrinien, conséquences sur la santé mentale... Selon une étude réalisée auprès de 4391 personnes vivant en Ile-de-France, la prise de médicaments contre l'hypertension est 5,6 fois plus fréquente chez les hommes de 40 à 69 ans dont le domicile est survolé par des avions. La prise d'anxiolytiques et d'antidépresseurs est multipliée par 10 chez les femmes de 40 à 69 ans habitant dans un endroit très bruyant. Pour les femmes de 15 à 39 ans dont le domicile est survolé par des avions, la fréquence d'une hospitalisation est 5 fois plus importante que la normale. Les nuisances sonores peuvent avoir des impacts très nocifs pour l'audition, et peuvent aboutir dans les cas les plus graves à la surdité, qui est définitive. Les surdités d’origine
professionnelle constituent une des premières causes de maladie professionnelle en France, selon l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset). Selon une étude de l'INSEE parue en 2002, ce sont le bruit, la sécurité et la pollution qui caractérisent le cadre de vie des ménages. 54 % des personnes interrogées se déclarent gênées par le bruit lorsqu’elles sont chez elles, 28 % le sont souvent et 26 % de temps en temps. Les transports sont la première source de bruit gênant. "Plus du tiers des ménages urbains qui habitent près d’une rue où le trafic est dense, d’une voie de chemin de fer ou d’un aéroport déclarent être souvent gênés par le bruit" explique l'INSEE.
Des mesures de lutte contre le bruit: l’isolation acoustique des logements soumis à un bruit excessif (50 000 logements sont concernés). • •
l’amélioration du dispositif de lutte contre le bruit au quotidien, notamment en termes de répression, de sensibilisation et de réglementation. le développement de la cartographie du bruit.
Le bruit affecte également les espèces animales : les baleines et dauphins sont notamment menacés par la pollution sonore sous-marine : elle peut provoquer des modifications de comportements, et dans certains cas, l'échouage et la mort de certains cétacés.