Le Subjonctif [PDF]

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Zitiervorschau

LE SUBJONCTIF I. Généralités Le subjonctif est un mode utilisé pour exprimer un doute, un fait souhaité, une action incertaine qui n'a donc pas été réalisée au moment où nous nous exprimons. Le subjonctif s'emploie avec des verbes exprimant l'envie, le souhait, le désir, l'émotion, l'obligation, le doute ou l'incertitude. Les principaux temps du subjonctif sont : o

le subjonctif présent « Je ne pense pas qu'il puisse arriver à l'heure. »

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le subjonctif passé composé Formation : le subjonctif de l'auxiliaire être ou avoir + le participe passé du verbe à conjuguer « Il faut qu'ils soient partis avant midi. » « Je doute qu'ils aient écrit ces lettres. »

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le subjonctif imparfait surtout employé en littérature « Il fallait qu'il chantât une nouvelle chanson. » « Je ne pensais pas qu'il fût aussi désagréable. »

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le subjonctif plus-que-parfait surtout employé en littérature Formation : le subjonctif imparfait des auxiliaires être ou avoir + le participe passé du verbe à conjuguer « Il fallait qu'ils fussent partis avant midi. » « Je doutais qu'ils eussent écrit ces lettres. »

Le subjonctif génétiquement exprime quelque chose qui va se produire au futur, donc on n’a pas besoin du « subjonctif futur ». On utilise le subjonctif surtout dans les propositions subordonnées, mais il y a quelques rares emplois dans les propositions indépendantes aussi. II. L’emploi du subjonctif dans les propositions idépendantes ou principales 1. Il y a un certain nombre d’expression où le subjonctif est employé sans que : « Dieu m’en garde ! » « Sauve qui peut ! » « Vive la France ! »

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Le verbe pouvoir peut s’employer également sans que : « Puissiez-vous arriver à temps ! » Quant au verbe savoir, il s’emploie soit sans que, soit avec que, et indique une affirmation atténuée ou l’ignorance d’un fait ; le premier cas est purement littéraire. « Il n’est venu personne, que je sache. » 2. Dans la phrase simple, le subjonctif par que exprime un ordre, une défense ou, avec une nuance affective, un désir, un souhait : « Qu’il vienne. » « Qu’il arrête enfin de m’embêter. » 3. Dans une phrase exclamative ou interrogative, le subjonctif peut indiquer une hypthèse repoussée avec indignation : « Moi ? Que je lui dise la vérité ? » « Qu’il vienne avec nous ? Non, jamais. » III. L’emploi du subjonctif dans les propositions subordonnées III/1. Subordonnée complétive Il s’emploie en général après les verbes, lex expressions verbales (les noms, les adjectifs) exprimant : 1. l’ordre, la volonté, le désir, la préférance, la permission etc. « Je veux que tu partes. » « Mes parent ont permis que nous partions ensemble. » « Dites-lui qu’il revienne au plus vite. » 2. une tendance, un but à réaliser dans la complétive, souvent introduite par le groupe subordonnant à ce que : attendre, empêcher, prendre garde, éviter, se garder, s’attendre à ce que, concentir à ce que, contribuer à ce que, tenir à ce que, etc. « J’attends qu’il ait fini de téléphoner. » « Prenez garde qu’on vne vous surprenne. » « Travaillez à ce qu’il réussisse. » 3. un sentiment, un mouvement de l’âme, tel que joie, douleur, surprise, crainte, regret, etc. : se réjouir, regretter, craindra, s’indigner, avoir peur, être content, heuruex, triste, désolé, étonné, surpris, fâché, etc. « J’ai peur qu’il ne soit malade. » 2

« Je suis conten que tu aies réussi. » mais ! : Certains de ces verbes (dits affectifs) peuvent être suivis indifféremment de que ou de ce que. Dans le premier cas on emploie plutôt le subjonctif, dans le second l’indicatif, surtout en français parlé. (De tout manière , la langue parlée préfère l’indicatif si elle a le choix.) « J’ai peur qu’il me dise... »  « J’ai peur de ce qu’il va me dire. » « Je m’étonne de ce que tu n’as eu aucun complexe dans cette affaire. » 4. le doute, l’incertitude, particulièrement avec les verbes déclaratifs, les verbes d’opinion et de perception en construction négative, interrogative, hypothétique : contester, nier, douter, démentir, ne pas croire, ne pas affirmer, etc. « Je ne crois pas/ je doute que vous arriviez à temps. » « Je ne pense pas qu’il vienne. » mais ! « Je pense qu’il vient/viendra. » Certains verbes de ce groupe présentent des oppositions de sens objectif-subjectif selon qu’il sont à l’indicatif ou au subjonctif. « Il ne croit pas que tu sois malade. »  la personne qui énonce la phrase a aussi des doutes « Il ne croit pas que tu es malade. »  on sait que la personne est malade Le verbe espérer est presque toujours suivi de l’indicatif lorsqu’il est employé affirmativement ; le subjonctif est possible lorsqu’il est employé négativement. En construction interrogative, il demande l’un ou l’autre mode, selon le sens : « J’espère que tu pourras partir pour Paris. » « Je n’espère plus qu’il puisse partir. » « Espérez-vous qu’il revienne un jour ? » 5. un jugement portant sur une nécessité, une possibilité, un sentiment, exprimé par une construction attributive du type il est, c’est + Adj ou trouver, juger +Adj ou simplement par un verbe ou une locution impersonnelle : il est possible, impossible, douteux, nécessaire, important, heureux, juste ; trouver naturel, bon, agréable ; c’est dommage, il est temps, il vaut mieux, il importe, etc. « Il est important que nous participions à cette réunion. » « Il est normal que vous soyez venu. » « C’est dommage qu’il pleuve aujourd’hui. » Lorsque ces verbes ou locutions verbales expriment la certitude, l’affirmation, ou lorsqu’on insiste sur la réalité du fait exprimé dans la compétive, il faut employer l’indicatif : « Il est sûr qu’il viendra. » III/2. Subordonnée relative 3

Dans la relative déterminative, la langue littéraire ou la langue parlée soutenue emploie le subjonctif dans les cas suivants : 1. Lorsque la relative marque un but à atteindre, une intention, une conséquence « Trouvez moi un compagnon qui me convienne. » « Je voudrais une voiture qui soit rélativement neuve. » 2. Quand le fait énoncé dans la relative est présenté comme improbable. Ce cas se rencontre lorsque la principale est interrogative, négative, dubitative ou si c’est une conditionnelle introduite par si : « Y a-t-il une ville qui vous plaise autant que celle-ci ? » Ces relatives peuvent être à l’indicatif si l’on insiste sur la réalité du fait qu’elles expriment. « Y a-t-il quelqu’un qui puisse me répondre ? »  je doute que qqn peut me répondre vs. « Y a-t-il quelqu’un qui peut me répondre ? »  j’attends la réponse de qqn. 3. Quand la prinicipale comporte une restriction, exprimée soit à l’aide d’une expression comme il n’y a que, il n’est que, etc., soit au moyen d’un superlatif ou d’un des adjectifs seul, premier, dernier, unique, principal, suprême, rare : « Il n’y a que toi qui puisse m’aider. » « Il n’y a que vous qui puissiez me comprendre. » « Vous êtes le meilleur homme que je connaisse. » III/3. Subordonnée circonstancielle 1. Subordonnées temporelles Le subjonctif s’emploie après les locutions conjonctives avant que, jusqu’ à ce que, en attendant que, sans attendre que et après le simple que remplaçant avant que. Cet emploi du subjonctif est dû à ce que le fait exprimé par la subordonnée désigne un futur par rapport au verbe de la principale, donc un fait simplement conçu par l’esprit, comme incertain : « Rangez vos affaires avant que votre chef ne revienne. » « Fais ton devoir en attendant que le film commence. » 2. Subordonnées causales Le subjonctif s’emploie après les locutions conjonctives indiquant la négation de la cause dans la langue littéraire ou la langue parlée soutenue : non (pas) que, ce n’est pas que, ainsi qu’après soit que (exprimant aussi une concession) : « Non que je sois fatiguée. » 4

« Il se taisait. Non qu’il n’eût rien à dire, mais la conversation ne l’intéressait pas. » 3. Subordonnées finales Dans la subordonnée finale le subjonctif est obligatoire. (Exemple : après pour que, de crainte que, afin que etc.) « Il a sauvegardé son fichier de crainte que son ordinateur s’éteigne. » « Il parle hongrois pour que vous le compreniez mieux. » 4. Subordonnées consécutives Le subjonctif est utilisé lorsque c’est l’idée de finalité et non de manière qui domine après de (telle) manière, de (telle) façon que, au point que. (Mais quand c’est l’idéede manière qui prévaut, ou quand la conséquence est présenté comme un fait réel on emploie l’indicatif.) « Il m’a regardé de telle façon que je rougisse. » (c’était son but – Úgy nézett rám, hogy elpiruljak.) vs. « Il m’a regadé de telle façon que j’ai rougi. » (Úgy nézett rám, hogy elpirultam) 5. Subordonnées concessives Le subjonctif est de règle dans la grande majorité des subordonnées concessives, mais la langue relâchée emploie souvent l’indicatif. « L’idée que je vais te revoir me désespère, malgré que j’en vive. » Les concessives introduites par soit que...soit que, que...que, que... (ou) que exprimant une alternative sont toujours au subjonctif : « Que tu partes ou que tu restes, cela m’est égal. » 6. Subordonnées conditionnelles Le subjonctif est utilisé si le conjonction nous oblige de l’utiliser : après supposé que, à supposé que, en admettant que, à la condition que, sous (la) condition que, pour peu que, à moins que (hacsak nem), si tant est que (ha ugyan), pour autant que (amennyire), pourvu que, suivant que...ou que, selon que... ou que. « Pour autant que je sache, personne n’a parlé de cette affaire. » « Nous cueillerons vos cerises, à moins qu’il ne pleuve. » 7. Subordonnées de manière Le subjonctif est de règle après sans que. « Tu ne peux pas utiliser le vidéo, sans que je sois là. » 5