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Filière : Technicien Spécialisé Génie Civil Groupe: 203 Niveau: 2eme année
Rapport réalisé par :
FARIS YOUSSEF OUAZA AYOUB
La confiance en soi (Avenir, Réussite, Anxiété, Timidité)
Introduction Le manque de confiance : causes, conséquences et solutions Définition de la confiance en soi, ses origines et ses mécanismes Les clés de la confiance en soi Résumé
Introduction Comment expliquer que certaines personnes relèvent des défis incroyables alors que d’autres préfèrent prendre un minimum de risques, que certains persévèrent avec acharnement face à de grandes difficultés tandis que d’autres abandonnent au moindre obstacle, que certains manifestent des signes de stress et d’anxiété pendant que d’autres restent sereins et concentrés ? Le sens commun laisse à penser que la confiance en soi pourrait être un facteur explicatif important. Une longue tradition de recherche rejoint le sens commun à cet égard, même si la manière dont ces recherches nous amènent à concevoir la confiance en soi diffère quelque peu du sens commun. Sous des appellations assez variées, la confiance en soi est un élément commun à la quasitotalité des théories actuelles de la motivation. Sentiment de compétence, compétence perçue, concept de soi, estime de soi, contrôle perçu, attentes de succès, sentiment d’efficacité personnelle, … chacune de ces notions recouvre une conceptualisation légèrement différente de la confiance en soi. L’idée centrale commune à ces notions est que la confiance d’un individu en sa capacité à réaliser une tâche donnée détermine en partie la façon dont il va faire face à cette tâche et le niveau de performance qu’il va effectivement atteindre, pour peu que celle-ci dépende au moins en partie des actions de l’individu. La plupart des conceptions actuelles de la motivation partagent ainsi l’idée que les croyances qu’a une personne en ses capacités à réussir jouent un rôle crucial dans son engagement et ses performances, autrement dit que la confiance en soi est un facteur clé de la dynamique motivationnelle des individus… L’idée s’est progressivement affirmée depuis les années 1980, notamment dans une certaine littérature managériale, que la « confiance en soi » est une sorte de clé de voûte du développement non seulement personnel, mais aussi social (2) Dès lors que l’on s’accorde de la confiance, on peut en donner aux autres : la relation aux autres, en effet, n’est que le miroir du rapport que nous entretenons avec nous-mêmes. « Chaque point d’accroissement de votre sentiment personnel de bien-être accroît votre performance extérieure de manière exponentielle », affirme par exemple un manager lors d’une formation continue pour cadres (3) Les règles pour survivre et s’affirmer dans le monde contemporain paressent ainsi simples : contrôle de son image, maîtrise de ses émotions, vérification précise de son langage, etc. Pour arriver à convaincre, il faut une pensée qui « accroche » et « interpelle » les autres ; il faut utiliser un langage qui surprend, rebondit, accélère ou ralentit selon les réactions qu’on
perçoit autour de soi, sans pour autant jamais perdre de vue le fil conducteur de son discours et les objectifs envisagés (4) Pour être capable de négocier avec les autres il convient de repérer le plus rapidement possible les éléments en jeu dans la situation qui se présente, créer les conditions les plus appropriées pour déboucher sur un résultat « gagnant/gagnant », et susciter ainsi une « adhésion authentique » à ce résultat : « De nos jours, il faut posséder la capacité de filtrer le monde. Il faut pouvoir aller au-delà du tumulte et mettre le doigt sur les émotions, les faits ou les événements qui comptent réellement. Il faut apprendre à distinguer entre ce qui est simplement important et ce qui est impératif » (Buckingham, 2007, p.38). Le but paraît simple : pour survivre dans un monde instable, je dois apprendre à sortir de mes « pensées toxiques » et transformer mes schémas de vie. Même si je peux parfois avoir l’impression que confiance et certitude sont un cadeau du destin, le résultat d’une chance que je n’ai pas eue, en réalité elles apparaissent nécessairement dès lors que j’apprends à devenir l’acteur de ma propre vie et à gérer mes actions. Il suffit que j’arrive à me confronter avec mes fragilités : à travers un travail cognitif sur mon système de pensée, je peux arriver à faire le tri entre ce qui est utile et ce qui est, au contraire, toxique. Avoir confiance en moi signifie apprendre à vivre dans l’instant présent, en accumulant une série d’expériences, en évaluant les résultats de mes actions, en prenant des risques calculés et, surtout, en changeant de façon volontaire les traits les moins agréables de mon caractère. Si je n’y arrive pas, c’est probablement que je n’ai pas encore appris à me maîtriser, car le seul responsable de mon succès c’est moi : « Vous devez reconnaître que vous seul êtes responsable de la vie que vous vous êtes faite. Vous devez reconnaître que c’est à vous seul que vous devez d’être dans un monde comme celui dans lequel vous vous trouvez. Votre état de santé, vos finances, votre vie amoureuse, votre vie professionnelle, tout cela est votre œuvre, et celle de personne d’autre » (Hernacki, 2001, p.47). Avec des telles positions toutefois, les individus se trouvent souvent confrontés à une double contrainte : d’une part, on les incite à avoir confiance en eux-mêmes et à ne pas se laisser influencer par les autres ; d’autre part, ils sont systématiquement soumis aux jugements d’une société qui ne supporte pas les défaillances, qui les juge constamment à l’aune de leur réussite, qui leur renvoie le succès comme critère unique de valeur. Le modèle humain véhiculé par cette idéologie est celui d’un individu idéalisé qui se dérobe à toute dépendance : il n’a plus besoin des autres et ne s’y accroche pas. C’est pourquoi il ne doit jamais donner le sentiment d’être dépendant, la dépendance étant qualifiée comme le signe d’une incapacité à être maître de soi. En revanche, en se déclarant maître de lui, l’individu croit que tout est
possible. Il n’est pas complètement dénué d’illusions. Mais celles-ci ne portent plus désormais sur ses sentiments (amitié, amour). Il est convaincu que toutes ces relations interpersonnelles sont factices. Ses illusions se concentrent sur lui-même. Il est persuadé que, si les autres n’ont pas une bonne image de lui, c’est qu’il y a quelque chose « qui ne va pas dans sa tête » : il faut « devenir un autre », une personne radicalement différente, capable d’imposer son style et ses idées (Marzano, 2008). En réalité, tout se joue sur une confusion conceptuelle qui mélange la confiance, en tant qu’expression d’une certaine fiabilité, et la confiance en tant qu’assurance. Certes, sans confiance en soi, rien n’est possible – le simple fait d’apparaître en public suppose un certain degré de confiance en soi, la possibilité de supporter, par exemple, de ne pas être perçu exactement comme nous voudrions l’être … Ce n’est qu’ensuite qu’on peut s’ouvrir aux autres, construire un espace de partage, bâtir avec autrui un projet commun. « La confiance que l’on a en soi fait naître la plus grande partie de celle que l’on a aux autres », écrivait déjà en 1678 La Rochefoucauld (1977, maxime supprimée 47). Mais cette confiance nécessaire pour vivre et pour avoir le courage de chercher la vérité de son désir n’est pas le simple fruit d’une décision volontaire. Qu’est-ce alors que la confiance ? Quels liens existent entre confiance en soi et confiance dans les autres ?
Le manque de confiance : causes, conséquences et solutions De ce fait, vous vous demandez sûrement ce qu’est le manque de confiance en soi. Tout le contraire de la confiance en soi, c’est une incapacité d’assister ce que la vie vous propose comme projets et défis à relever. C’est aussi une peur constante du jugement et du regard des autres. Une sorte de peur qui vous pousse à vous replier et à baisser les bras face à une situation. Attitudes des personnes ayant un manque de confiance en eux Les gens qui manquent de confiance en eux sont tout de suite reconnaissables. De toute évidence, les comportements, les mots et les attitudes découlant de ces personnes sont significatifs. Les sentiments d’infériorité causent leur fragilité quand il dépasse le seuil de la tolérance. Quant au sentiment de découragement, ils se jugent négatifs et toutes ses actions sont vouées à l’échec. Ils sont incapables de faire des choses et exagèrent les difficultés qu’ils surmontent. Mais les plus courants des symptômes sont le bégaiement, la pâleur, le tremblement, le rougissement, la peur. Toutefois, ces personnes se montrent vaniteuses ou arrogantes afin de montrer le masque qu’ils portent.
Causes Le manque de confiance en soi des origines multiples. Il peut résulter d’au traumatisme vécu pendant l’enfant ou d’un manque de figure parental. Quoi qu’il en soit, les répercussions sont considérables sur la vie courante. Heureusement, c’est un trouble psychique qui peut se soigner. On vous dira tout ce qu’il faut savoir dans ce rapport. Alors d’où vient le manque de confiance ? Tout d’abord, le manque de confiance en soi est lié à l’éducation reçue. Subir des remarques blessantes de parents ou proches abusifs, maltraitants est traumatisant. Etre rabaissé, ridiculisé aux yeux des autres, que ce soit par des mots par des gestes, voir son intelligence et ses aptitudes remises en cause constituent des violences psychologiques qui mettent à mal l’estime de soi des enfants. Ces derniers peuvent développer des complexes et douter de leurs capacités. Un traumatisme subit pendant l’enfance peut être la source de la perte de l’estime en soi. C’est le cas si vous avez victime d’un abandon ou d’un abus qui a généré chez vous un sentiment d’insécurité et d’infériorité.
Conséquences et solutions Lorsqu’une personne n’a pas confiance en elle, elle s’isole du reste du monde. Elle ne sort plus chez elle pour ne pas avoir à affronter les regards des autres et faire face à leur jugement ? Cela peut aussi impacter sa vie professionnelle, l’empêchement ainsi s’épanouir ou d’atteindre des objectifs. Il ou elle est incapable de s’affirmer face aux autres, ne parvient plus à donner ses opinions personnelles. En somme, une personne présentant un manque de confiance en soi risque de passer à côté de sa vie. Il devient difficile de réaliser ses rêves ou d’affronter son avenir. Dans les cas les plus extrêmes, la personne totalement coupée du monde présente un risque important d’entrer dans un état dépressif voire suicidaire. D’ordre psychique, le manque d’estime de soi se traduit physiquement par des douleurs au niveau de la poitrine et de l’estomac. Mais surtout, l’individu peut soudainement avoir la bouche sèche ou les mains moites à la seule évocation d’une discussion ou d’une confrontation avec l’autrui. Pour ces nombreuses raisons, il est crucial de suivre une thérapie pour développer l’estime de soi.
Définition de la confiance en soi, ses origines et ses mécanismes Définition de la confiance en soi Il n’est pas facile de donner une définition exacte de ce qu’est la confiance en soi. Avant tout, il s’agit d’une perception que vous pouvez ressentir face aux imprévus et aux défis votre quotidien. Tout d’abord, avoir confiance en soi c’est avoir confiance en votre capacité de faire un choix,
de prendre une décision, d’agir et de réagir, de s’adapter au changement qui s’offre à vous. C’est également savoir que vous méritez d’être heureux. En résumé, la confiance en soi est un acte d’éveil accompagné d’une pratique quotidienne consistant à savoir qui vous êtes et qui vous n’êtes pas. Origines de la confiance en soi L’origine du manque de confiance en soi se trouve souvent sur la peur de mal faire ou de rater quelque chose. En fait, les origines de la confiance en sont liées directement à ce manque de confiance en soi. Exprimer votre manque de confiance, c’est crier à l’intérieur révélant un manquement, un malaise. Du fait que ces deux sont liés, plusieurs origines peuvent ainsi les expliquer. Tout d’abord, il y a la surprotection qui vous bannit à la confrontation de la réalité votre vie. Ce n’est pas une mauvaise intention, par contre, cela vous entraîne à une impossibilité de vivre votre vie normalement. Ce fait fonctionne comme étant un fardeau. Par exemple, des parents surprotègent ou projettent leurs rêves et leurs espoirs à son enfant. Ensuite, il y a l’absence de transmission d’un idéal. Dans le cas où vous n’êtes jamais encouragé à croire en vous, vous risquez de confronter à un manque de confiance. Cela se remarque surtout sur les parents qui ont refusé de voir que son enfant subit des difficultés. Une déstabilisation gratuite sera offerte à cet enfant. Enfin, l’origine la plus répandue est la survalorisation et la dévalorisation d’un cas. Ces deux cas fragilisent et ne permettent pas de posséder la conscience objective de votre potentialité réelle. Toutefois, il faut noter que tout ne se joue pas dès votre enfance. Il se peut que vous ayez mal dans votre peau en étant adulte. Néanmoins, le manque de confiance en soi s’acquit dès l’enfance. En effet, votre entourage, vos amis et vos proches sont les sources de votre confiance et manque de confiance en vous. Mécanismes de la confiance en soi Comme dans tous les domaines, les hommes ne sont pas tous égaux. Chacun est différent. Certaines personnes ont la confiance innée et d’autres non. De plus, personne n’interprète et n’intègre pas de la même manière ses échecs et ses expériences. C’est de ce fait que des exercices sont nécessaires afin de s’assurer que vous avez confiance en vous. Il vous faut également découvrir ses limites, ses atouts et ses faiblesses. Cela fait, c’est pour que vous puissiez reconstruire le regard sain sur vous.
Confiance en soi et estime de soi : les 2 différences importantes La confiance en soi, estime de soi
Il ne faut pas confondre estime de soi et confiance en soi. Elles ne sont pas la même. La confiance en soi dérive de l’estime de soi. Ce dernier connaît des hauts et des bas que vous parvenez à atteindre vos objectifs ou pas. Effectuer une recherche constante de l’estime de soi c’est se rendre compte des risques périlleux. Parfois, elle se cache non seulement derrière vos succès ou vos échecs, mais également sur les critiques et les jugements de votre entourage et de vos proches. En effet, certains considèrent que la confiance en soi est importante, et qu’avec une confiance en soi gonflée à bloc, boostée à bloc, on est capable de tout faire, d’autres disent que les deux vont de pair, vont ensemble, mais ce n’est pas le cas, le contraire est prouvé à travers des retours de certains professeurs ou de scientifiques. L’estime de soi, ça se construit tôt, dès l’enfance, on le définit en générale en terme de psychologie ou en terme de développement personnel, la perception, l’auto évaluation de nos points forts, de nos points faibles, comparé à nos valeurs, comparé à nos standards, c’est ça l’estime de soi. Le développement de notre estime de soi, s’appuie sur les valeurs morales qu’on a reçues dans notre éducation, dans notre héritage et que l’on a construites au fur et à mesure de notre vie. En revanche, la confiance en soi est toute une autre chose, et selon la citation de Jean Garneau qui a proposé une définition complétement différente : la confiance en soi désigne une évaluation réaliste et ponctuelle qu’on a les ressources nécessaires pour affronter une situation particulière qui arrive dans le futur, et du coup, la confiance en soi se construit dans l’entrainement dans l’expérience et potentiellement basée sur l’estime de soi et sur nos valeurs, c’est donc l’estime de soi se construit dans notre sentiment et dans notre vision de nous-même et la confiance en soi, ça se bâtit dans l’action et dans l’expérience. Donce assurer vous de posséder des valeurs que vous voulez défendre, et que ces dernières correspond à vos besoins et à vos émotions, c’est ce qu’on nomme un plan émotionnel, forcément notre ressenti, nos sentiments basés sur nos émotions. En résumé, la confiance en soi c’est notre capacité à analyser nos ressources, et à penser à croire qu’on est capable de faire les choses. Cependant, l’application de la citation de Martin Luther King semble très importante si ne dis pas de bêtises, « pas besoin de voir le haut de l’escalier pour commencer à monter la première marche »
Les clés de la confiance en soi La confiance en soi n’est pas un don du ciel, nous en sommes les artisans. De même, nous avons construit un manque de confiance chronique ou temporaire suite un événement malheureux ou des comportements malencontreux de la part d’autrui. Dans tous les cas, il n’est pas une fatalité, alors sortons nos truelles et marteaux: plusieurs psychanalystes, nous livrerons des clés pour renforcer les fondations de notre confiance en nous. Appuyez-vous sur vos forces.
Où avez-vous des facilités ? Qu’est-ce qui est le plus naturel pour vous ? Votre cerveau va vous mettre sur la voie pour répondre à ces questions car vous éprouvez du plaisir lorsque vous exploitez vos talents. Soyez donc à l’écoute des émotions positives que vous ressentez lorsque vous agissez. Pensez positif, changez vos croyances. Le premier frein à l’action est la pensée. Or, c’est nous qui la créons. On peut donc la domestiquer. Donnez-vous le droit d’échouer, c’est humain. Acceptez l’échec, aimez-le, c’est une marche qui vous rapproche de la réussite. Les gens qui se vantent d’avoir réussi sans jamais échouer sont malhonnêtes et menteurs. L’échec est humain Ne tenez pas compte du regard d’autrui « Qu’est-ce qu’ils vont penser de moi??? » On s’en moque ! Vivez votre vie. Les gens qui critiquent ne sont pas des exemples. Et puis, c’est sympa que d’autres perdent du temps à juger des actions qu’ils n’ont pas le courage d’entreprendre eux-mêmes. Entourez-vous de personnes positives et bien dans leur vie. Pratiquez la visualisation positive : Notre imagination est la clé. Visualisez votre réussite dans les détails. Ne le lâchez pas cette vision. Votre subconscient vous y mènera tout droit en mode quasi automatique . Ayez la bonne posture : Il existe des postures physiques qui donnent une puissance phénoménale. Oui, le corps contrôle l’esprit. Vous le saviez ? Faites du sport : Le sport va vous rendre heureux et booster votre confiance en vous. Savoir recevoir des compliments Savoir exactement ce que vous voulez, et savoir le dire !! C’est d’avoir le courage de présenter ses envies, son point de vu, sa vision des choses. Savoir dire NON Avoir un langage corporel de gagnant (présence physique) Savoir se présenter d’une façon intéressante. Quand vous n’avez rien à dire, poser des questions !
Résumé
Mots clés Confiance en soi, Estime de soi, Réussite, Timidité, Peur, Echec, Développement personnel, Motivation, difficultés ….