FICHE 10-Guide Pratique Controle [PDF]

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Zitiervorschau

CONTRÔLE INTERNE

1

LE CONTROLE INTERNE

DEFINITIONS « Le contrôle interne résulte du choix et de la mise en œuvre de méthodes, de moyens et matériels adaptés à l’entreprise et propres à prévenir, ou tout au moins à révéler, sans retard, les erreurs et les fraudes ». Ordre des Experts – Comptables et Comptables Agréés – 1962 « Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but, d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celleci ». Ordre des Experts – Comptables et Comptables Agrées – 1977 DEFINITION DE LA CIE NATIONALE DES COMMISSIRES AUX COMPTES OBJECTIFS Assurer ou favoriser selon le cas :    

La protection et la sauvegarde du patrimoine, La fiabilité des enregistrements comptables, L’application des instructions de la Direction, L’amélioration des performances. UTILITE Il permet :



De vérifier que toutes les opérations sont enregistrées dans les comptes (exhaustivité des enregistrements).



D’être assuré que tous les enregistrements portés dans les comptes sont la traduction correcte d’une opération réelle (réalité des enregistrements).



D’être assuré qu’une même opération est toujours traduite de la même manière.

2

DEMARCHE DU REVISEUR EXTERNE (Contractuel ou légal ) PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE

PRISE DE CONNAISSANCE DES PROCEDURES (Y compris test de conformité)

EVALUATION PRELIMINAIRE

FORCES THEORIQUES

FAIBLESSES (de conception)

CONTROLE DE PERMANENCE

Points forts Appliqués

CONTROLES REVELATEURS

Points forts non appliqués (Faiblesses d’application)

Forces

Faiblesses (de conception et d’application)

EVALUATION DEFINITIVE

PROGRAMME DE CONTROLE DES COMPTES (Forces : contrôles limités Faiblesses : contrôles étendus)

REDACTION DU RAPPORT EXPRIMANT LA CERTIFICATION

3

EXTRAIT DES RECOMMANDATIONS DE LA C.N.C.C APPRECIATION DU CONTROLE INTERNE 2.15

Le commissaire aux comptes doit effectuer une analyse du système de contrôle interne de l’entreprise, afin d’en apprécier les points forts et les points faibles, et déterminer la nature, l’étendue et le calendrier de ses travaux.

2.16

Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle, comptables et autres, que la direction définit, applique et surveille sous sa responsabilité afin d’assurer :  La protection du patrimoine,  La régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en résultent  Une conduite ordonnée et efficace des opérations de l’entreprise,  La conformité des décisions avec la politique de la direction.

2.17

Cette définition permet de dégager deux aspects essentiels du contrôle interne :

a) Le contrôle interne avec une incidence directe sur les comptes annuels et ayant pour objectifs :  La protection du patrimoine et des ressources de l’entreprise,  La fiabilité des enregistrements comptables. Cet aspect du contrôle interne se caractérise le plus souvent, dans les entreprises, par des sécurités telles que :  Système d’autorisation et d’approbation,  Séparation des tâches entre les personnes chargées de l’enregistrement comptables et celles qui effectuent les opérations ou assurent la garde des actifs,  Contrôle physique sur les actifs,  Service d’audit interne b) le contrôle interne sans incidence directe sur les comptes annules et ayant pour objectifs :  l’application des instructions de la direction,  l’amélioration des performances Sous cette acception, le contrôle interne inclut généralement :  Les analyses statistiques (production, ventes, etc…),  Les analyses des temps et des opérations,  Les rapports de gestion,  Les programmes de formation du personnel,  Les contrôles de qualité

4

2.18

le premier aspect du contrôle interne intéressera au premier chef le commissaire aux comptes car il a une incidence directe sur la fiabilité des enregistrements comptables et, par conséquent, des comptes annuels qui en découlent. Cependant, s’il estime que le contrôle interne, sous son second aspect peut néanmoins avoir une incidence significative sur la régularité et la sincérité des comptes annuels, le commissaire aux comptes devra également procéder à son appréciation.

2.19

l’appréciation du contrôle interne étant un moyen pour le commissaire aux comptes d’atteindre son objectif de certification de la régularité et de la sincérité des comptes annuels, il doit en conséquence limiter ses travaux essentiellement au contrôle interne lié directement aux comptes annuels et prendre en considération la notion d’importance relative.

2.20

les garanties qu’apporte un système de contrôle interne auquel le commissaire aux comptes peut se fier sont supérieures à celles qui résulteraient d’un accroissement des contrôles des comptes par sondages. Cette approche de la révision comptable permet d’assurer la mission avec un meilleur rapport coût / efficacité.

2.21

L’existence d’un bon système de contrôle interne permet au commissaire aux comptes de répartir la charge de travail sur une plus longue période et facilite ainsi la planification des missions. Une partie des travaux de révision comptable peut être effectuée avant la date de clôture et l’émission du rapport peut ainsi être plus rapide.

2.22

Le degré d’assurance que le commissaire aux comptes peut obtenir sur le contrôle interne est indépendant de la dimension de l’entreprise concernée. Toutefois, les procédures opérationnelles et les systèmes d’enregistrements comptables utilisés par les petites et moyennes entreprises diffèrent de façon très significative de celles des grandes entreprises. En effet, de nombreuses procédures, appropriées à ces dernières entreprises, ne sont pas utilisables ou nécessaires dans les petites et moyennes entreprises ; leurs dirigeants ont moins besoin de procédures formalisées pour la sécurité des opérations et des enregistrements comptables en raison de leurs interventions personnelles dans les opérations de l’entreprise. En revanche, cette implication étroite n’apporte pas les garanties objectives que donnent un bon système de contrôle interne, incluant les séparations de fonctions adéquates, et fournissant un assurance raisonnable que les enregistrements sont complets.

2.23

Le commissaire aux comptes peut et doit utiliser l’appréciation du contrôle interne dans l’exercice de sa mission auprès des petites et moyennes entreprises ; cependant, dans la planification de ses travaux, il accordera vraisemblablement moins de confiance au contrôle interne qu’il le ferait dans une entreprise plus grande. Il devra également porter une attention particulière pour obtenir une assurance raisonnable que les enregistrements reflètent bien toutes les opérations de l’entreprise (1).

2-24

L’appréciation du contrôle interne sera faite pour chacun des systèmes ou fonctions de l’entreprise. Cette appréciation du contrôle interne comporte deux étapes : a) La première consiste à évaluer le système organisation – méthode et procédures mis en place par l’entreprise. Ce système peut présenter des faiblesses de base et le risque potentiel qui en résulte devra être soigneusement évalué. ( 1 ) cf. recommandations particulières 5.10 « Contrôle des recettes au comptant » 5

b) La seconde consiste à vérifier qu’il n’existe pas d’anomalie – d’erreurs ou irrégularités – dans le fonctionnement du système et qu’en conséquence il produit bien les résultats escomptés tout au long de la période examinée. 2-25

Chacune des deux étapes peut être définie comme suit: Première étape . Prise de connaissance du système (utilisation, si nécessaire, des diagrammes de circulation comme moyen de description). . Vérification, par des tests limités en nombre mais portant sur chaque catégorie distincte de transaction, que le système décrit est bien celui qui est appliqué. . Evaluation du système pour apprécier les forces et les faiblesses des procédures (utilisation possible du questionnaire du contrôle interne comme moyen d’évaluation). Cette étape est développée dans son intégralité lorsqu’un système étudié est abordé pour la première fois. Pour les exercices ultérieurs, il conviendra d’obtenir de l’entreprise les informations sur toute modification intervenue dans le système; le commissaire aux comptes complètera sa description en conséquence et évaluera les effets de ces modifications sur son appréciation des points forts et des points faibles du système. Deuxième étape Vérification de la permanence du fonctionnement correct du système au moyen de sondages appropriés sur les opérations. Ces sondages ont pour objectif :

2-26

2-27

2-28

-

de vérifier qu’il n’existe pas d’anomalies dans le fonctionnement du système et, s’il en existe, d’en déterminer l’incidence ;

-

d’évaluer l’incidence des faiblesses de base révélées lors de la première étape.

En fonction du résultat de l’appréciation finale du contrôle interne, le commissaire aux comptes sera en mesure de préparer un programme de contrôle des comptes adapté aux particularités de l’entreprise. Dans la préparation de ce programme, le commissaire aux comptes tiendra compte des limites inhérentes au contrôle interne. Celui-ci est conçu plutôt en fonction des opérations répétitives qu’en fonction des opérations exceptionnelles qui peuvent ne pas être assujetties aux contrôles internes habituels. D’autre part, même si le contrôle interne est efficace, il n’élimine pas entièrement le risque que la direction décide de passer outre à des sécurités qu’elle a prévues. Il convient que les dossiers de travail permettent de faire apparaître le lien existant entre les résultats de l’appréciation du contrôle interne et la nature et le volume des travaux prévus dans le programme de contrôle des comptes.

6

2-29

Le commissaire aux comptes signale aux dirigeants les observations qu’appelle de sa part le contrôle interne. Cette communication prendra une forme appropriée, orale ou écrite, en fonction de l’importance relative des observations.

2-30

Lorsque, dans son étude et son appréciation du contrôle interne, le commissaire aux comptes découvre des lacunes, il appréciera si celles-ci sont d’une gravité telle qu’il doive refuser sa certification ou l’assortir de réserves dûment motivées. LA PRISE DE CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE . Environnement . Organigramme des fonctions et des hommes . Principe de la séparation des fonctions

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SCHEMA DE LA MACROECONOMIE

EXTERIEUR

FLUX REEL

ETAT

MENAGE

ENTREPRISE

INST. FINANCIER

FLUX FINANCIER 8

PLACE ET ENVIRONNEMENT DE L'ENTREPRISE Sur le schéma de la macro-économie, nous avons vu toutes les relations qui lient l'agent économique "entreprise" à tous les autres agents économiques. Ces relations se transposent strictement au niveau de la micro-économie c'est-à-dire que chaque entreprise a toues les caractéristiques de l'agent Entreprise. Nous voyons donc qu'il n'est pas possible d'étudier et de connaître une précisément possible tout son environnement.

entreprise sans étudier le

1- ENVIRONNEMENT INTERNE a) Les actionnaires Connaissance Des principaux actionnaires

-au premier rang des partenaires de l'entreprise, on trouve naturellement ses actionnaires. Population mal définie dont les desseins sont ambigus et mal connus.

b) Les salaires Connaissances Des conditions De travail : .convention collective, .horaire, .échelle des rémunérations, .syndicat, .comité et délégués, .inspection du travail, .formation

-Rien n'est plus normal que le souhait des salariés d'être eux aussi mieux informés des évolutions de l'entreprise où ils travaillent: leur participation à la vie de l'entreprise est donc fondamentale pour son avenir. Elle l'est aussi pour chacun des membres du personnel préoccupé par son emploi, sa rémunération et son développement personnel. -Nécessité de : - l'information, - du perfectionnement, - participation à une opération d'ensemble. -Existence du comité d'Entreprise, de délégués du personnel - Oeuvres sociales.

c) Les dirigeants Connaissances Des fonctions Exercées par Les dirigeants De leur but.

- Troisième partenaire interne de l'entreprise. - Leur fonction de gouvernement de l'entreprise consiste à la fois à la diriger et à développer l'idée d'entreprise en la transformant en acte d'entreprendre. - Ils ne doivent pas être les défenseurs du capital investi, mais les promoteurs de l'entreprise créée.

9

c) Le groupe connaissance du groupe :

- c’est souvent lui qui dirige en fait le développement de l’entreprise en prenant à sa place les grandes décisions d’orientation.

.Sa structure .Sa politique .Ses moyens

- mais, par ailleurs, il a souvent des moyens ( financiers en particulier) qui sont supérieurs à ceux d’une entreprise isolée.

11 - ENVIRONNEMENT EXTERNE PARTICULIER L’affrontement avec le monde extérieur, c’est le pain quotidien de l’entreprise. Qu’il s’agisse du marché qu’elle doit créer et animer, qu’il s’agisse de la compétition dans laquelle elle s’engage, qu’il s’agisse des institutions financières avec lesquelles elle négocie, de l’Etat. 1) Connaissance des principaux clients de l’entreprise - Ancienneté, - Contrats, - Chiffre d’affaires réalisé, - Conditions de paiement , - Ristournes, remise, etc … - Réseau commercial, - Tarifs. 2) Connaissance des principaux fournisseurs : - Ancienneté, - Contrats, - Chiffre d’affaires réalisé, - Conditions de paiement, - Ristournes, remise, etc … - Réseau commercial, - Tarifs. 3) Connaissance des organismes financiers : - Nom des organismes, - Prêt court terme, moyen ou long terme, - Montant, conditions, - Garanties exigées. 4) Connaissances du dossier fiscal : - En ce qui concerne l’imposition au titre des contributions directes et indirectes, . nom et adresse de l’inspecteur central, . nom et adresse de l’inspecteur local, . nom et adresse du contrôleur, .base d’imposition - patente - IS - TCA - Contributions diverses.

10

5) Connaissance du dossier des organismes sociaux :

- Caisses de retraites, - C.N.P.S 6) Connaissance des conseils externes de l’entreprise : - Conseil juridique et fiscal, - Avocats, - Notaires, - Experts-comptables. 111 – ENVIRONNEMENT EXTERNE : LA BRANCHE - Problèmes professionnels, - Pratique de la profession. - Les groupements d’entreprises sont de trois sortes : - La Chambre de Commerce et d’Agriculture, - Les groupements professionnels, - Les groupements inter-professionnels. - Les relations avec ces groupements sont une nécessité, elles permettent d’améliorer les le rapports avec les entreprises de la même profession, avec la presse, et le public en général. - Lors de sa mission et de l’enquête sur l’environnement, le réviseur doit demander : a) Si l’entreprise entretient des rapports avec les groupements professionnels, b) Si l’entreprise est soumise à une réglementation professionnelle : - Association professionnelle, - Contrôle des prix, - Ententes, - Plan comptable professionnel, - Communication périodique de certains documents : - Bilan - Crédits obtenus - Ratios. c) Si l’entreprise adhère à un syndicat professionnel. Si oui, lui fournit-elle les renseignements demandés? En quoi consistent ces renseignements? d) Si l’entreprise utilise les renseignements fournis par la branche professionnelle (ratios, effectif, indice de productivité, marge brute, marge nette, etc …) e) Si les dirigeants de l’entreprise prennent le soin de lire le programme de planification élaboré par le gouvernement et s’en inspirent pour leur politique à moyen terme. f) Si l’entreprise a une politique commune avec d’autres entreprises sur le plan de la commercialisation, de la distribution, de la recherche, etc …

11

ORGANIGRAMME DES FONCTIONS ET DES HOMMES DEFINITION Un organigramme est une représentation graphique des relations hiérarchiques et fonctionnelles entre les différents services d’une entreprise. DIFFERENTS TYPES D’ORGANIGRAMME Il permet de représenter plusieurs structures : - hiérarchique - fonctionnelle - hiérarchique et fonctionnelle (staff and line) Les organigrammes d’un grand nombre d’entreprises sont un compromis entre les trois types d’organigrammes ci-dessus mentionnés. Ils peuvent se présenter selon la forme classique ou selon la norme de l’ASSOCIATION FRANCAISE DE NORMALISATION (A.F.N.OR). LES STRUCTURES REELLES L’organigramme est une photographie à un moment donné de la structure d’une entreprise. Il doit être constamment tenu à jour. Le réviseur doit être vigilant car l’organigramme qui lui est transmis par les dirigeants n ‘est pas toujours le reflet de l’organisation réelle de l’entreprise contrôlée. Le réviseur en plus de l’organigramme général de l’entreprise, doit connaître les organigrammes des différentes fonctions. Ces organigrammes lui permettent de mieux apprécier le fonctionnement de l’organisation existante. ORGANIGRAMME EN " RATEAU "

A

B

C

D

E

F

Le contrôle hiérarchique ne doit pas s’exercer directement sur plus de cinq personnes.

12

ORGANIGRAMME EN " CORDE A NŒUDS "

A

B C

D

E

F

G

H

La transmission des informations descendantes et ascendantes est longue et il existe des risques de déformation.

ORGANIGRAMME EN " PYRAMIDE "

A

B

D

C

E

F

G

Le contrôle hiérarchique est efficace, mais il faut vérifier la délégation de pouvoirs et s'assurer de la bonne circulation des informations.

13

P.D.G

DIRECTEUR ADMINISTRATIF

DIRECTEUR TECHNIQUE

DIRECTEUR COMMERCIAL

DIRECTEUR GENERAL

DIRECTEUR USINE 1

CHEF COMPTABLE 1

RESPONSABLE COMMERCIAL1

DIRECTEUR USINE 2

RESPONSABLE PRODUCTION 1

CHEF COMPTABLE 2

RESPONSABLE COMMERCIAL2

DIRECTEUR USINE 3

RESPONSABLE PRODUCTION 2

CHEF COMPTABLE 3

RESPONSABLE PRODUCTION 3

RESPONSABLE PRODUCTION 3

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ENTREPRISE DU PONT DURAND

FONCTION DUVAL DUFOUR

GASTON

SOUS CHEF DE SERVICE ENTREPRISE

LORAIN

BRETON

DE SERVICE

6

CONTRATS

5

15

CHEF COMPT.

12

SUIVI

2

JURIDIQUE

PLAT

1

PROCEDURE

3

SUIVI

6

RECOUVRE.

20

contentieux

ATTRIBUTIONS

50

SCE Général

12

DIR ADMIV.

EFFECTIFS

DIR Général

CHEF DE D’EQUIPE

ANDRE

LEBLAN VIDUL

CONTREMAITRE

COULEUR

GERMAIN

CHEF DE SECTION

COMPTES BUDGET

N° COMPTE

15

PRINCIPE DE LA SEPARATION DES FONCTIONS Dans chaque service de l’entreprise, il existe cinq fonctions : - Accès aux pièces, - Accès aux valeurs, - Exécution, - Comptabilité, - Contrôle. Dans chaque service une même personne ne peut pas avoir deux ou plus de deux de ces fonctions. PROCEDURE DES ACHATS ET DES FRAIS GENERAUX Tableau des incompatibilités de fonction

Nom des responsables Fonctions - Demandeurs d'achats - Etablissement des commandes - Autorisation des commandes - Réception - contrôle quantité - contrôle qualité - Rapprochement commande - réception - facture - Contrôle du calcul Des factures - Bon à payer - Tenue du journal des achats - Liste des bons de réception sans facture - Tenue des comptes fournisseurs - Rapprochement des relevés fournisseurs avec les comptes - Rapprochement de la balance fournisseurs avec le compte collectif - Emission des chèques - Signature des chèques - Envoi des chèques - Acceptation des traites - Tenue du journal des effets à payer - Tenue du journal de trésorerie - Approbation des retours - Contrôle du calcul Des avoirs - Accès à la comptabilité générale.

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PROCEDURE DES VENTES Tableau des incompatibilités de fonctions

Nom des responsables Fonctions –

Réception des commandes



Examen de la solvabilité des clients



Etablissement Des commandes



Autorisation des commandes



Expédition



Facturation



Rapprochement commande - expédition Facture



Contrôle du calcul des factures



Tenue du journal des ventes



Vérification de la continuité des numéros des factures comptabilisées



Liste des bons d'expédition non facturés



Tenue des comptes clients



Etablissement Des relevés clients



Rapprochement des relevés clients avec les comptes



Etablissement de la balance clients par ancienneté



Relance des clients



Rapprochement de la balance clients avec le compte collectif



Relevé des chèques reçus au courrier



Détention des effets à recevoir



Tenue du journal des effets à recevoir



Tenue du journal de trésorerie



Approbation des avoirs



Etablissement Des avoirs



Contrôle du calcul des avoirs



Accès à la comptabilité générale

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PROCEDURES DES IMMOBILISATIONS Tableau des incompatibilités de fonctions

Nom des responsables Fonctions –

Approbation des budgets



Emission des commandes



Autorisation des commandes



Réception



Contrôle qualité



Rapprochement commande – réception - facture



Bon à payer



Signature des chèques



Acceptation des traites



Tenue des fiches d'immobilisations



Rapprochement des fiches avec la comptabilité



Responsabilité de l'inventaire physique



Rapprochement des l'inventaire physique



Approbation inventaire



Autorisation des cessions



Détermination des prix de cessions

des

individuelles

fiches

avec

ajustements

après

18

PROCEDURE DES STOCKS

Tableau des incompatibilités de fonctions

Nom des responsables Fonctions –

Magasin



Réception



Expédition



Tenue des fiches de stock en quantité



Tenue des fiches en quantité et en valeur



Responsabilité de l'inventaire physique



Rapprochement inventaire physique – inventaire permanent



Approbation inventaire



Responsabilité de l'évaluation des stocks



Rapport sur les stocks à déprécier



Autorisation de cession des stocks dépréciés

des

ajustements

après

19

PROCEDURE DE TRESORERIE Tableau des incompatibilités de fonctions

Noms des responsables Fonctions –

Détention des carnets de chèques



Préparation des chèques



Signature des chèques



Envoi des chèques



Tenue du journal de trésorerie



Liste des chèques reçus au courrier



Dépôt en banque des chèques ou espèces



Comparaison de la liste des chèques reçus au courrier ou des bordereaux de remise en banque avec le journal de trésorerie



Tenue des comptes clients



Tenue des comptes fournisseurs



Réception des relevés bancaires



Etablissement des rapprochements bancaires



Tenue de la caisse



Détention des chèques reçus des clients



Accès à la comptabilité générale

états

de

20

PROCEDURE PAYE Tableau des incompatibilités de fonctions

Noms des responsables Fonctions –

Approbation des entrées ou des sorties de personnel



Détermination rémunération



Autorisation des primes



Approbation des temps de présence



Autorisation d'acomptes ou avances



Préparation de la paye



Vérification du calcul de la paye



Préparation des enveloppes de paye



Distribution des enveloppes



Signature des titres de paiement



Tenue du journal de paye



Détention des dossiers individuels du personnel



Comparaison par sondage du journal de paye avec les dossiers individuels



Etablissement des états de rapprochement du compte bancaire réservé aux salaires



Contrôle des comptes de personnel et de charges



Accès à la comptabilité générale

des

conditions

de

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LA PRISE DE CONNAISSANCE DES PROCEDURES

OBJECTIF : Quels sont les procédures ?

DEFINITION DES PROCEDURES

"Par procédures, il faut entendre principalement les consignes d'exécution des tâches, les documents utilisés, leur contenu, leur diffusion et leur conservation, les autorisations et approbations, la saisie et le traitement des informations nécessaires à la vie de l'entreprise et de son contrôle". ( O.E.C.C.A. "Le contrôle interne).

LES DIFFERENTES TECHNIQUES UTILISEES

– Le libre entretien, – Les questionnaires descriptifs et les guides opératoires, – Les diagrammes de circulation.

LES TESTS DE CONFORMITE

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LE LIBRE ENTRETIEN DEFINITION

C’est la technique de prise de connaissance la plus informelle. Elle consiste à se faire décrire les procédures en vigueur sans utiliser le moindre support. Cette description narrative est également appelée mémorandum. Exemple : Description partielle d’un circuit ventes (commande, expédition). - Les commandes émanent des clients par courrier ou par téléphone - Elles sont réceptionnées par " A " qui établit une liasse commande en trois exemplaires. Cette liasse comporte les caractéristiques du client, la désignation des marchandises commandées, les quantités, le prix et les modalités de paiement et de livraison. - Cette liasse est transmise à " B " du service expédition. - " B " complète la liasse de la date d’expédition, des quantités expédiés et la signe. - Le premier exemplaire est joint au colis. - Le deuxième exemplaire est transmis à " C " du service facturation. - Le troisième exemplaire est transmis à " D " du service achats en cas de commande incomplète. - Avantages et inconvénients

Cette technique possède quelques avantages. Elle permet une certaine souplesse dans le déroulement de la conversation qui conduit les interlocuteurs se sentant moins contrôlés à être plus prolixes et plus coopératifs. Le réviseur peut même être amené à connaître des faits qui ne lui auraient pas été révélés s’il avait utilisé une autre approche. Néanmoins, cette technique présente l’inconvénient majeur de ne pas pouvoir être utilisée lorsque la procédure est relativement complexe. En effet, la synthèse de la masse des informations recueillies oralement est souvent difficile à effectuer. Les propos tenus sont quelquefois diffus, ils mêlent assez fréquemment l’essentiel et l’accessoire et certains aspects importants sont parfois omis. Ainsi cette méthode n’est recommandée que dans les cas simples.

23

LES QUESTIONNAIRES DESCRIPTIFS ET LES GUIDES OPERATOIRES DEFINITION Ces questionnaires servent, d’où leur appellation, à décrire les procédures. Ils sont aussi appelés " questionnaires ouverts " par opposition aux " questionnaires fermés " qui ont pour objet d’évaluer le contrôle interne. Ils se caractérisent par le fait qu’une réponse par " oui " ou par " non " aux différentes questions est impossible. Celles-ci impliquent obligatoirement des développements et nécessitent une compréhension du système. Les guides opératoires, quant à eux, sont semblables aux questionnaires descriptifs à la différence près qu’ils ne se présentent pas sous forme de questions. Exemple : Description partielle d’un circuit ventes (commande, expédition). - De quelle manière arrive les commandes ? - Quelles sont les documents établis par l’entreprise au moment de la réception des commandes ? - Sous quelle forme la réception et l’acceptation des commandes sontelles confirmées aux clients ? - Par qui et sous quelle forme est donnée au magasinier l’autorisation de laisser sortir les marchandises ? - Dans quelle conditions et sur quels documents sont notées les sorties des produits livrés ? - Sous quelle forme est assuré le contrôle de l’exécution dans les délais prévus des commandes reçues ? Avantages et inconvénients Les questionnaires et les guides opératoires pallient partiellement les inconvénients du libre entretien. Le réviseur peut, en effet, utiliser ces documents comme support de la discussion. Ceux-ci constituent en réalité des aide-mémoire qui lui permettent de ne pas oublier certains points importants des procédures étudiées. Ces documents possèdent, par contre, l’inconvénient d’être standards. Il est de ce fait nécessaire de les adapter à chaque entreprise contrôlée.

24

LES DIAGRAMMES DE CIRCULATION DEFINITION " Un diagramme est une représentation graphique d’une suite d’opérations, dans laquelle les différents documents, postes de travail, de décisions, de responsabilité, d’opérations sont représentés par des symboles réunis les uns aux autres suivant l’organisation administrative de l’entreprise ". ( O.E.C.C.A. " le contrôle interne ") . Le diagramme de circulation est également appelé circuit de documents. Symboles L’ établissement d’un diagramme suppose l’emploi d’une table de symboles. Il existe plusieurs tables mais le choix de l’une d’entre elles n’est pas fondamental. Il faut seulement que le graphisme des symboles soit le plus simple possible et qu’à l’intérieur d’un même groupe de travail les symboles utilisés soient toujours les mêmes. - Les différentes présentations d’un diagramme Un diagramme peut se présenter verticalement ou horizontalement. - Dans un diagramme vertical, les opérations successives sont transcrites sur des feuilles se présentant ainsi :

Description narrative

Description graphique

Passant d’un service à un autre verticalement on ne peut suivre intégralement qu’une seule ligne de flux dans l’ordre chronologique. Une séparation horizontale est tracée chaque fois que l’on change de service. - Dans un diagramme horizontal, les opérations successives sont transcrites sur des feuilles de grand format (surtout en largeur ) se présentant ainsi :

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SERVICE A SERVICE B SERVICE C SERVICE D SERVICE E

L’impératif de clarté du diagramme conduit le réviseur à réduire au maximum les explications qu’il porte directement sur la description graphique. Il est alors nécessaire d’utiliser un système de renvois en annexe. Il est possible de dessiner simultanément autant de lignes de flux que de documents. Exemples : Description partielle d’un circuit ventes (commande expédition, facturation) sous forme de diagrammes : vertical et horizontal. Cet exemple est présenté dans les pages suivantes.

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-REPRESENTATION SOUS FORME DE DIAGRAMME VERTICAL DESCRIPTION NARRATIVE

DESCRIPTION GRAPHIQUE

-RECEPTION DES COMMANDES COURRIER -

TELEPHONE

ETABLISSEMENT DE LA LIASSE COMMANDE

LIASSE 1 COMMANDE

-EXPEDITIONS VERS LE SERVICE ACHATS EN CAS DE COMMANDE INCOMPLETE

3

2

3

DATE D’EXPEDITION QUANTITES EXPEDIEES SIGNATURE

1

DANS LE COLIS

A 4

-ETABLISSEMENT DES FACTURES

NUMERO DE COMMANDE NOTE SUR LA FACTURE

3 FACTURE 1 PRE-NUMEROTEE

2

INVENTAIRE PERMANENT 4 3

COMPTABILITE GENERALE

1 CLIENT

TARIF

2

COMPTES CLIENTS

27

-

REPRESENTATION SOUS FORME DE DIAGRAMME HORIZONTAL

SERVICE COMMANDE

SERVICE EXPEDITION

SERVICE FACTURATION

NUMERO DE COMMANDE NOTE SUR LA FACTURE

COURRIER

LIASSE 1 COMMANDE

A

TELEPHONE

2

3

DATE D’EXPEDITION QUANTITES EXPEDIEES SIGNATURE

1

2

FACTURE 1 PRE-NUMEROTEE

2

3

4

4

INVENTAIRE PERMANENT COMPTABILITE GENERALE COMPTES CLIENTS

1 3

DANS LE COLIS

CLIENT VERS LE SERVICE ACHATS EN CAS DE COMMANDE INCOMPLETE

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Avantages et inconvénients L’utilisation des diagrammes permet d’acquérir une connaissance approfondie de l’ensemble de la procédure étudiée. Ils décrivent le cheminement des différents documents résultant d’un ensemble d’opérations. Par simple visualisation, le réviseur aura la possibilité d’analyser tous les aspects d’une opération et notamment les contrôles qui sont prévus (séquences numériques, comparaison de documents, vérification arithmétique, visas divers…). Par contre, la méthode est assez longue à mettre en œuvre. La précision demandée exige de la part du réviseur, de la logique, du soin et de l’expérience. De plus, les diagrammes ne fournissent aucune indication sur le facteur temps (durée des cycles d’opération, temps séparant l’enchaînement de deux opérations…) et certaines opérations se prêtent mal à une description graphique.

Le diagramme vertical est assez simple à rédiger. La ligne de flux unique permet un tracé facile et il pose peu de problèmes de lecture et de compréhension grâce à la correspondance qui existe entre la partie graphique et la partie narrative. Malheureusement, cette ligne de flux unique limite la portée du diagramme et celui-ci ne donne pas une vision d’ensemble du circuit. De plus, il ne donne aucune indication sur la séparation des tâches.

Le diagramme horizontal présente les caractéristiques inverses du diagramme précédent. Il est plus difficile à concevoir compte tenu notamment du nombre de flux possibles. Comme il a déjà été indiqué, des renvois sont presque toujours indispensables en annexe pour ne pas le surcharger exagérément. Par contre, il possède plusieurs avantages appréciables . Il permet la synthèse grâce à la visualisation intégrale du circuit et l’analyse grâce au regroupement des opérations par service. En outre, il facilite l’appréciation du degré d’auto-contrôle que réalise la séparation des tâches. La technique du diagramme est donc à recommander pour l’étude d’ensemble des procédures assez complexes comportant un nombre élevé de documents.

29

SYMBOLES POUR REPRESENTER LES CIRCUITS DE DOCUMENTS DOCUMENT. LE TRIANGLE NOIR INDIQUE OÙ LE DOCUMENT EST PPREPARE INITIALEMENT INDIQUER :

PRENUMEROTE

PRENUMEROTE NUMEROTE QUAND EMIS NON NUMEROTE

LIASSE DE DOCUMENTS ; LE NOMBRE DE DOCUMENTS REPESENTES A CELUI DE LA LIASSE. INDIQUER LES COULEURS OU LES NUMEROS.

CLASSEMENT PROVISOIRE

LA LETTRE DANS LE TIANGLE INDIQUE LE MODE DE CLASSEMENT.

A – ALPHABETI QUE N - NUMERIQUE C – CHRONOLOGIQUE SANS ORDRE

CLASSEMENT DEFINITIF.

CIRCULATION PHYSIQUE D’UN DOCUMENT.

TRANSFERT D'INFORMATIONS D'UN DOCUMENT A UN AUTRE. SORTIE D'UN DOCUMENT. INDIQUER LA DESTINATION OU L'ORIGINE DU DOCUMENT ARRIVEE D'UN DOCUMENT.

DESTRUCTION D'UN DOCUMENT

30

POINT DE DEPART D'UN CIRCUIT PLACE AU-DESSUS DU DOCUMENT INITIAL.

RENVOI A UNE AUTRE PAGE AU MEME SYMBOLE PORTANT LA MEME A LETTRE.

OPERATION ADMINISTRATIVE. INDIQUER BRIEVEMENT L'OPERATION DANS LE CERCLE. SYMBOLE A NE PAS TROP UTILISER.

RATTACHEMENT PHYSIQUE DE DOCUMENTS DIFFERENTS.

J

OUI

CHOIX : INDIQUER LA QUESTION DANS LE LOSANGE

NON

31

DOCUMENT RECAPITULATIF.

DOCUMENT PREEXITANT ET PERMANENT : TARIF, LIVRE, INVENTAIRE …

BANDE D’ADDITIONNEUSE.

?

SYMBOLE A UTILISER LORSQUE L’ON NE CONNAIT PAS

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CONTRÔLE DES COMPTES

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LA REPONSE A UN CHOIX. 1- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

OBJECTIFS DU CONTRÖLE DES COMPTES A. S’assurer que tous les frais engagés par la société et répondant aux définitions des postes listés ci-dessous sont inscrits à l’actif de façon constante et conformément aux principes comptables généralement admis. B. S’assurer que l’amortissement des éléments susceptibles d’être amortis est calculé de façon constante. C. S’assurer qu’il n’existe aucune perte latente par rapport aux valeurs nettes comptables des immobilisations incorporelles. D. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les postes principaux suivantes : BILAN 201 Frais d’établissement 211 Frais de recherche et développement 212 Brevets, licences, Concessions et droit similaires… 215 Fond commercial 216 Droit au bail 218 Autres droits et valeurs incorporelles 281 Amortissement des immobilisations incorporelles 291 Provision pour dépréciation des immobilisations incorporelles

COMPTE DE RESULTAT 6812 6913 721 798 7913 811 821 6342

Dotation aux amortissements des immobilisations incorporelles Dotation aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles Production immobilisée immobilisations incorporelles Reprise sur amortissement Reprise sur provision pour dépréciation des immobilisations incorporelles Valeurs comptables des immobilisations incorporelles cédées Produits des cessions d’immobilisations incorporelles Redevances pour brevets, licences, concessions et droits similaires

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LISTE DES CONTRÖLES POSSIBLES 1.

Obtenir le tableau des mouvements (brut, amortissements, et provisions) des immobilisations incorporelles.

2.

Vérifier les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent.

3.

Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle elles devront l’être.

4.

S’assurer par examen du tableau des mouvements qu’aucune variation anormale n’est intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions.

5.

Vérifier les mouvements de l’exercice avec les justificatifs. S’assurer que tous les droits de mutation ont été payés.

6.

Passer en revue les comptes de charges et confirmer qu’aucun élément, qui aurait dû être comptabilisé en immobilisation incorporelle, n’a été passé en charges.

7.

Vérifier que les amortissements sont calculés de manière constante et sur une durée compatible avec la nature de chaque catégorie (durée de protection, durée de bail…).

8.

Vérifier que toutes les redevances de brevets, licences…ont été comptabilisées en profit sur la bonne période.

9.

En cas de cession en cours d’exercice, vérifier le calcul des plus ou moins values et leur traitement fiscal.

10.

Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les immobilisations.

11.

vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

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2- IMMOBILISATIONS CORPORELLES

OBJECTIFS DU CONTRÖLE DES COMPTES S’assurer que les montants inscrits aux postes d’immobilisations reflètent l’intégralité des biens dont l’entreprise est propriétaire et qu’elle utilise. des coûts encourus pour l’acquisition ou la création de ces biens. S’assurer que les montants figurant en dotation aux amortissements et en amortissements cumulés reflètent l’intégralité des amortissements calculés conformément aux principes comptables généralement admis appliqués de façon constante. C. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les postes principaux suivants : A. B.

BILAN 22 Terrain 23 Bâtiments, installation technique et agencements 24 Matériel 227 Terrain mis en concession 237 Bâtiments industriel, agricoles et commerciaux mis en concession 229 Aménagement de terrain en cours 239 Bâtiments et installations en cours 249 Matériel en cours 282 Amortissements des terrains 283 Amortissements des bâtiments installations techniques et agencements 284 Amortissement du matériel 292 Provision pour dépréciation de terrains 293 Provisions pour dépréciation des bâtiments, installations techniques et agencements 294 Provisions pour dépréciation du matériel 2927 Provision pour dépréciation des terrains mis en concession 2937 Provision pour dépréciation des bâtiments industriels, agricoles et commerciaux mis en concession 2939Provision pour dépréciation des bâtiments et installations en cours 2929Provision pour dépréciation des aménagements de terrains en cours 2949 Provision pour dépréciation du matériel en cours

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COMPTE DE RESULTAT 6813 6914 852 7073 722 822 798 7914

Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles Dotation aux amortissements hors activités ordinaires Locations diverses Production immobilisée : immobilisations corporelles Produits des cessions d’immobilisations corporelles Reprises d’amortissements Reprises de provisions d’exploitation pour dépréciation des immobilisations corporelles

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LISTE DES CONTRÖLES POSSIBLES 1. Obtenir le tableau des mouvements d’immobilisations (valeurs brutes et amortissements). 2. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle elles devront l’être. 3. S’assurer par examen du tableau des mouvements qu’aucune variation anormale n’est intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions. CONTRÖLE DE L’EXISTENCE

4. a) b) c) d)

Si la société procède à un inventaire physique

Examiner les procédures suivies Assister à la prise d’inventaire Vérifier que le fichier et les comptes sont mis à jour Obtenir des explications pour tout écart important. 5. 6.

Si des immobilisations importantes sont détenues par des tiers, appliquer la procédure de confirmation directe. Vérifier l’existence physique des actifs importants.

CONTRÖLE DE LA PROPRIETE

7.

8.

Vérifier les titres de propriété de la société en ce qui concerne les terrains et les immeubles et s’assurer auprès du conservateur des hypothèques ou au moyen d’autres procédures s’ils sont ou non hypothéqués, ou s’ils ont subi une autre aliénation possible. Pour les acquisitions et cessions de l’exercice voir ci-après.

CONTROLE DE LA VALIDITE

a) Général 9. Rapprocher les soldes d’ouverture (valeur brute et amortissement) avec les comptes de l’exercice précédent. 10. S’assurer que les soldes au fichier des immobilisations correspondent aux totaux inscrits sur le compte du grand livre. 11. Tester l’exactitude des calculs arithmétiques du fichier des immobilisations. 12. Vérifier l’exactitude des totaux du tableau des mouvements (brut et amortissement) b) Acquisitions 13.

Vérifier les principales acquisitions de l’exercice physiquement et avec des contrats, procès-verbaux du conseil d’Administration, des budgets d’investissements et des justificatifs (commandes, factures, paiements)

38

14.

15.

16.

17. 18. 19.

S’assurer concernant les acquisitions, que les frais de transport, droits de douane, frais d’installation et de montage ainsi que la T.V.A. sur véhicule de tourisme et des logements sont immobilisés. S’assurer concernant les acquisitions, que les droits d’enregistrement et les commissions ou la T.V.A. sur les équipements autres que les véhicules de tourisme et des logements, ne sont immobilisés. Vérifier que les acquisitions des immobilisations ont bien été soumises aux droits de mutation correspondant à leur nature (vérification du domaine respectif de la T.V.A immobilière et des droits d’enregistrements). S’assurer que la T.V.A. n’a pas été récupérée indûment sur des biens exclus du droit de déduction. Attacher une attention particulière aux divers travaux effectués sur des locaux ou des terrains pris à bail.

39

20. 21.

22.

23.

Rechercher si l’acquisition d’éléments corporels ne s’accompagne pas d’une prise de clientèle. Vérifier que l’entreprise n’a pas passé en charges des éléments constitutifs du prix de revient des immobilisations (honoraires d’architectes, coût d’installation et travaux d’aménagement d’un terrain, taxe d’équipement, etc.). Rechercher les dépenses dont l’importance et la nature leur confèrent le caractère d’immobilisations (attacher une attention particulière en ce qui concerne les « grosses réparations » susceptibles d’être rejetées des charges de l’exercice) et inversement s’assurer qu’aucune charge n’a été immobilisée. Au cas où il y a eu production d’immobilisations par l’entreprise, s’assurer que les coûts imputés sont corrects. c) Cessions

24. 25. 26.

27. 28. 29.

30.

31.

32.

33. 34.

35.

Vérifier les principales cessions de l’exercice avec les documents justificatifs (facture, autorisation, encaissement du prix, certificat de destruction…). Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des comptes et du fichier. Au cas ou il y a des cessions d’immobilisations, s’assurer que les plus ou moinsvalues dégagées sont comptabilisées correctement, et que la ventilation entre plus et moins-values à long terme et à court terme est correcte. Consulter les règles fiscales. En cas de cession d’un bien immobilisé, vérifier le reversement de T.V.A. Amortissements Déterminer si la base d’évaluation et les taux utilisés pour l’amortissement sont appropriés, compte tenu des durées de vie probables des actifs et de leur utilisation pendant l’exercice. Vérifier avec le dossier permanent que les taux utilisés (et mode) sont les mêmes que ceux de l'exercice précédent. Sinon évaluer l’impacte du changement sur le résultat. Vérifier que la charge d’amortissement de l’exercice a été correctement calculée et enregistrée. Vérifier notamment : a) L’application du prorata temporis sur les acquisitions et cessions de l’exercice. b) La dotation sur les immobilisations antérieures. c) La concordance entre le montant passé en charge et les mouvements du bilan. S’assurer que la limitation des amortissements des véhicules de tourisme (y compris ceux acquis en leasing et les locations de plus de trois mois) a bien été respectée (réintégration tableau 2057). Vérifier le respect des règles fiscales en matière de comptabilisation de l’amortissement linéaire minimum. Vérifier que les immobilisations ayant bénéficié de l’aide fiscale aux investissements sont amorties sur la valeur diminuée du montant de l’aide (Aides fiscales prévues par les lois du 18 mai 1966, du 9 octobre 1968 et du 29 mai 1975). Vérifier que la base d’amortissement des immobilisations ayant bénéficié de l’aide fiscale à l’investissement 1979-1980 et 1980-1985 n’ a pas été diminuée du montant de l’aide.

40

36.

Vérifier aides. d)

le

respect

des

différentes

dispositions

relatives

à

ces

Solde en fin d’exercice

37. S’assurer que le compte « immobilisations en cours » ne contient pas des actifs déjà en service. Comparer les coûts (y compris pour les en-cours terminés pendant l’exercice) avec les budgets. Expliquer les écarts importants. 38. Rapprocher les montants immobilisés de ceux portés sur la déclaration de taxe professionnelle. 39. Si certaines immobilisations ne sont pas utilisées, vérifier que leur valeur nette n’excède pas la valeur probable de réalisation. e)

Réévaluation

Lorsque les immobilisations ont été réévaluées, s’assurer que leur valeur d’utilité ne s’est pas dépréciée. - S’assurer qu’aucun élément ne permet de penser que la valeur des immobilisations a pu faire l’objet d’une Transaction ou d’une expertise récente à un prix inférieur à celui ayant servi à la réévaluation ; déprécier : - Mesure et ordre administratif (exemples : expropriation, loi antipollution) ; - Cession ayant dégagé des moins values comptables. 40. Si les terrains et les constructions ne sont plus utiles à la réalisation de l’objet social, la valeur du marché, frais de vente déduits, reste-t-elle au moins égale à la valeur réévaluée ? 41. Existe-t-il un dossier justifiant que la valeur des immobilisations calculées selon des bases identiques à celles ayant servies pour la réévaluation, n’a pas diminué ? 42. Les amortissements ont-ils bien été calculés sur les valeurs réévaluées ? 43. Vérifier les mouvements de l’écart de réévaluation g) Autres produits et charges. 44. Si des immobilisations sont données en location, vérifier, avec les contrats, que tous les loyers de l’exercice ont été enregistrés. h) Informations complémentaires et hors bilan 45. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les immobilisations. 46. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètent et conforment aux chiffres précédemment vérifiés.

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3- TITRES DE PARTICIPATIONS ET CREANCES RATTACHEES A DES PARTICIPATIONS

OBJECTIFS DU CONTRÔLE DES COMPTES A. S’assurer que les montants inscrits au bilan en titres de participation, en titres de placement et en comptes courants reflètent l’ensemble des titres appartenant à la société, valorisés en accord avec les principes comptables à chacun de ces actifs. B. S’assurer que les montants inscrits au compte des résultats représentent bien l’intégralité des produits, gains ou pertes imputables à l’exercice et correspondent à des transactions effectuées à des conditions normales. C. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les postes principaux suivants: BILAN 181 dettes liées à des participations 182 Dettes liées à des sociétés en participation 26. TITRES DE PARTICIPATION 27. AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES 274. Titres immobilisés 277. Créances rattachées à des participations

296. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES PARTICIPATIONS 297. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES 46 ASSOCIES ET GROUPE 467. Actionnaires restant dû sur capital appelé 50. TITRES DE PLACEMENT 590. PROVISIONS POUR DEPRECIATION DES VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT

COMPTE DE RESULTAT

677. Charges sur cessions de titres de placement. 654. Valeurs comptables des cessions courantes d’immobilisations. 697. Dotations aux provisions financières 772 Revenus des participations. 777. Gains sur cessions de titres de placement 774. Revenus des titres de placement. 779. Reprise sur charges provisionnées financières 816. Valeurs comptables des cessions d’immobilisations financières

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LISTE DES CONTRÔLES POSSIBLES

1. Obtenir le tableau des mouvements de titres (en nombre, valeur brute et valeur nette) pour chacune des catégories ainsi que le détail des comptes courants. 2. Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer l'étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront l'être. 3. S'assurer par examen du tableau des mouvements qu'aucune variation anormale n'est intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions.

CONTRÔLE DE L'EXISTENCE ET DE LA PROPRIETE 4. a) Vérifier l'existence physique des titres, ou procéder à une demande de confirmation directe, si des titres importants sont détenus par des tiers. Pour les participations qui ne sont pas matérialisées par des titres (sociétés en nom collectif, sociétés civiles, groupements d'intérêt économique, etc…) prendre connaissance des documents sociaux et obtenir les extraits certifiés par les dirigeants. b) En faisant ce contrôle, s'assurer que les titres sont au nom de la société et ne portent aucune mention d'aliénation. 5. Pour les achats, vérifier la note de débit de l'agent de change ou de la banque, le paiement et les écritures comptables d'entrée.

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CONTRÔLE DE LA VALIDITE a) général 6. Rapprocher les soldes d'ouverture (nombre de titres, valeur brute, provision pour dépréciation) avec les comptes de l'exercice précédent. 7. Rapprocher les soldes de fin d'exercice avec le grand-livre (titres et comptes courants). 8. Vérifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements de titres et des analyses de solde des comptes courants. 9. Vérifier que la classification est conforme au plan comptable. b)

comptes courants

10. Obtenir le détail des opérations passées en comptes courants par nature et a) analyser les opérations et obtenir les justificatifs appropriés. b) comparer les marges avec celles relatives à des opérations similaires effectuées avec les tiers. c) considérer le problème des conventions réglementées. 11. S'assurer que tous les rapprochements de comptes ont été effectués et que les écritures de rapprochement ont été correctement comptabilisées. Vérifier en particulier: - les opérations diverses de fin d'exercice - les transferts de fonds entre l'entreprise et ses sociétés apparentées à la fin de l'exercice et au début de l'exercice suivant. 12. Analyser les soldes de façon à s'assurer qu'ils sont bien fondés et correctement classés. 13. Obtenir des confirmations directes de tous les soldes débiteurs et créditeurs. 14. En cas de relations avec des filiales étrangères ou des sociétés dépendantes sises à l'étranger, contrôler le taux des rémunérations des prestations de services et, d'une manière générale, le montant des prix de transfert. 15. Contrôle identique à opérer en ce qui concerne les relations commerciales entre sociétés du groupe implantées sur le territoire national (être très attentif lorsque certaines sociétés sont en situation de déficit fiscal et d'autres en position bénéficiaire).

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CONTRÔLE DE L’EVALUATION 16. Vérifier la valeur d’origine d’achat ou d’apport des titres par l’examen des notes de débit des agents de change ou de la banque, les rapports des commissaires aux apports et tout autre justificatif : s’assurer que les frais accessoires ne sont pas compris dans cette valeur. 17. Se renseigner sur les critères retenus pour l’évaluation des titres et des comptes courants à la clôture de l’exercice ; examiner les bilans certifiés et les documents présentés aux dernières assemblées et estimer la valeur mathématique des titres. Pour les titres cotés, examiner les cours de la Bourse du dernier mois, ainsi que les cours dans la période postérieure. 18. S’assurer que l’évaluation a) n’a pas été faite titre par titre, mais par catégorie de titres de même nature, chaque catégorie groupant les titres émis par une même société et conférant les mêmes droits à leur détenteur. b) tient compte des comptes courants. 19. Apprécier la justification des provisions pour dépréciation constituées : - si la provision a été constituée par rapport à la valeur mathématique des titres, s’assurer que cette valeur a été corrigée, - s’il y a lieu – pour tenir compte des sur ou sous-évaluations des actifs ou passifs de la société émettrice des titres. - si la provision a été constituée par rapport au cours de la Bourse, s’assurer que les titres font l’objet d’un marché significatif, et qu’il n’y a pas eu des variations anormales du cours en fin d’exercice. 20. Si la valeur mathématique de fin d’exercice ou le cours moyen de la Bourse du dernier mois font apparaître une diminution de la valeur par rapport à la valeur d’origine, et si une provision pour constater cette diminution n’est pas constituée en raison d’une valeur estimée (valeur de négociation éventuelle ou valeur d’usage), s’assurer que explication est donnée dans les notes aux états financiers. Apprécier avec prudence cette valeur estimée, en examinant la base et le calcul : s’assurer que les droits de préemption, s’il en existe, ont été pris en compte. 21. S’assurer que les plus-values basées sur le cours moyen de la Bourse du dernier mois ou sur la valeur probable de négociation n’ont pas été constatées au bilan. 22. Si la baisse anormale de certains titres est apparue comme momentanée, et si, en conséquence, la société n’a pas provisionné tout ou partie des moins-values constatées sur ces titres, ni constitué de provision pour risque, examiner les critères utilisés pour justifier ce caractère momentané (ex. : cours de Bourse exceptionnellement bas en fin d’exercice) et évaluer leur fiabilité. 23. S’assurer du respect des règles particulières aux amortissements prévus par les législations spéciales (sociétés immobilières, sociétés conventionnées, etc…). 24. Rechercher les titres relatifs à des sociétés ou groupements dont les membres encourent une responsabilité non limitée à la mise en capital. Apprécier s’il y a lieu de constituer une provision pour risque.

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25. Rechercher si la dépréciation de la participation dans un G.I.E. est supérieure aux valeurs d'actif. Apprécier S'il y a lieu de constituer une provision pour pertes et changes. 26. Vérifier que les montants à payer ou à recevoir en devises étrangères ont été convertis au taux approprié et Respectent les règles du contrôle des charges. 27. Si des titres ont été vendus après la clôture de l'exercice, comparer le prix de cession à la valeur nette dans les livres à la clôture. REEVALUATION S'assurer que la valeur des titres réévalués ne s'est pas dépréciée. 28. Vérifier que la méthode utilisée par l'entreprise pour déterminer la valeur d'inventaire des titres est basée sur les mêmes critères que ceux utilisés pour la réévaluation. 29. Est-ce que ces critères sont toujours appropriés ? 30. Existe-t-il des éléments qui permettent de penser que la valeur d'utilité des titres a pu se déprécier : - transactions récentes sur les titres à un prix inférieur à la valeur réévaluée ? - cessions ayant dégagé des moins-values comptables ? - changement d'activité de la filiale ? 31. Existe-t-il un dossier justifiant que la valeur des titres, calculée selon les mêmes bases que pour la réévaluation, n'a pas diminué ? CONTRÔLE DES REVENUS ET DES GAINS OU PERTES SUR LES TRANSACTIONS 32. S'assurer que les revenus inscrits aux états financiers se rattachent à l'exercice : rapprocher ces revenus des dividendes déclarés par les sociétés émettrices des titres. 33. Vérifier l'encaissement des revenus. 34. Pour les cessions, vérifier l'encaissement du prix de vente, les calculs des plus ou moinsvalues, la réintégration des provisions antérieurement constituées, ainsi que les écritures comptables de sortie. 35. Rapprocher les montants figurant au compte de résultat a) du grand-livre b) des montants figurant sur le tableau des mouvements de titres. 36. Rapprocher les dotations et reprises de provisions pour dépréciation des comptes courants avec les mouvements au bilan. 37. Rechercher les opérations intragroupe passées dans le compte de résultat et qui n'auraient pas été identifiées au § 10. Faire le même travail (§ 10 à 15)

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CONTRÔLE DU RESPECT DES REGLES RELATIVES AUX FILIALES ET PARTICIPATIONS

38. Relever les participations nouvelles dont il doit être fait mention dans les rapports du conseil d'administration ou du directoire. A cet effet, procéder à un examen du compte > ainsi que du compte > en raison de la confusion qui s'établit fréquemment entre ces deux comptes. 39. Vérifier le tableau des renseignements concernant les filiales et les participations, joint en annexe au bilan. 40. Vérifier si les participations ont dépassé au cours de l'exercice 10 % du capital d'une société, et si un avis a été donné à la société en cause. 41. S'assurer qu'il n'y a pas de participations croisées directes ou indirectes (réciproques, triangulaires, etc…). 42. Vérifier qu'en cas de participation réciproque interdite par la loi, la régularisation de la situation a été opérée dans les délais prévus par la loi. 43. En cas d'existence de participations croisées, évaluer les conséquences : - sur le plan légal , - sur la sincérité et la régularité des états financiers.

INFORMATION FINANCIERES 44. Vérifier les éléments concernant les postes ci-dessus qui figurent dans l'annexe. 45. Considérer les engagements fermes d'achat ou de vente de titres qui devraient être mentionnés.

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4- AUTRES IMMOBILISATIONS FINANCIERES

OBJECTIFS DU CONTRÔLE DES COMPTES A. S’assurer que les soldes figurant au bilan concernent des montants à recevoir entièrement recouvrables et résultant d’opérations effectuées dans le cadre de l’activité normale de l’entreprise. B. S’assurer que toutes les charges et tous les profits relatifs à ces comptes ont été correctement comptabilisés. C. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les principaux comptes suivants : BILAN 271 Prêts et créances non commerciales 275 Dépôts et cautionnements versés. 278 Immobilisations financières diverses 297. Provisions pour dépréciation des autres immobilisations financières. COMPTE DE RESULTAT 816 Valeurs comptables de cession d’immobilisations financières. 697 Dotations aux provisions financières

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LISTE DES CONTROLES POSSIBLES 1. Comparer les soldes figurant au bilan avec les montants de l’exercice précédent : lorsque les postes concernés sont peu importants, l’explication des variations peut être suffisante pour atteindre l’objectif recherché. 2. Pointer les montants inscrits au bilan avec les comptes du grand livre. 3. Lorsqu’il existe des balances nominatives, les pointer avec les comptes individuels et vérifier le solde avec le compte collectif. 4. Obtenir des confirmations directes pour les soldes importants. 5. Analyser les soldes et vérifier les documents justificatifs. 6. Vérifier les encaissements après la date de clôture. 7. Vérifier que les dépôts de garantie et cautionnement correspondent toujours à un service rendu. 8. S’assurer que les montants sont correctement répartis entre le long terme et le court terme. 9. Vérifier les montants passés en charge et en profit en fonction des contrats. 10. Obtenir les détails des mouvements des provisions pour dépréciation et a) Pointer les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent ; b) Examiner les justifications des mouvements de l’exercice ; c) Juger du solde à la fin de l’exercice ; d) Vérifier les critères fiscaux utilisés pour la déductibilité.

Informations complémentaires et hors bilan 11. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les immobilisations. 12. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés

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5- STOCKS ET TRAVAUX EN COURS

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A. S’assurer que les montants inscrits dans les comptes annuels représentent tous les produits physiquement identifiables qui appartiennent a l’entreprise. B. S’assurer que ces produits sont évalués au plus bas du prix de revient ou de la valeur réalisable. C. S’assurer que les différences constatées entre l’inventaire permanent d’une part et l’inventaire physique d’autre part, ont été expliquées, portées à l’attention de la Direction, et ajustées dans les comptes du grand-livre, dans l’inventaire permanent, et sur les fiches de stocks. D. A la fin des contrôles porter un jugement sur les principaux postes suivants : BILAN 31. Stocks de marchandises. 32. Matières premières et fournitures liées. 33. Autres approvisionnements. 34. Produits en cours. 35. Services en-cours. 36. Produits finis. 39. Dépréciation des stocks.

COMPTE DE RESULTAT 6O3. Variation des stocks de biens achetés. 6593. Charges provisionnées d'exploitation sur stocks. 7593. Reprises de charges provisionnées d'exploitation sur stocks. 734. Variation des stocks de produits en cours. 736. Variation des stocks de produits finis

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LISTE DES CONTROLES POSSIBLES 1. Obtenir le tableau récapitulatif des stocks et l’analyse des mouvements de provision par rapport à l’exercice précédent. 2. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront l’être. 3. Examiner les variations de stocks d’un exercice à l’autre et l’évolution des principaux ratios afin de s’assurer qu’aucune variation anormale n’est intervenue depuis les travaux effectués sur le contrôle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions. VERIFICATION DES QUANTITES 4. a) Assister à l’inventaire physique périodique et vérifier que les procédures (telles qu'évaluées avec le questionnaire spécifique) sont correctement appliquées. b) Rapprocher les informations relevées lors de l’inventaire de l’état final des stocks (sondages ponctuels, exhaustivité de la récapitulation…). c) Si les quantités finales par produits résultent de la centralisation de plusieurs zones de comptages, vérifier les additions. 5. Au cas où les inventaires physiques ont eu lieu à une date antérieure à celle du bilan a) pointer les montants du grand-livre à la date de l’inventaire avec les états récapitulatifs valorisés des stocks à cette date. b) Rapprocher les montants inscrits en entrées et sorties de stocks au grand-livre avec les achats (partie concernant les stocks), la production (sorties des stocks pour entrées en production et sorties de production pour entrées en stocks) et les ventes. 6. En cas d’inventaires tournants a) vérifier que le programme des comptages a bien couvert tous les stocks au moins une fois dans l’année. b) assister à certains comptages pour vérifier que les procédures sont correctement appliquées. c) vérifier le dépouillement des sondages effectués et la prise en compte des écarts. d) récapituler les écarts sur l’année et s’assurer qu’ils ne sont pas significatifs. 7. Pour les stocks détenus par des tiers ou pour des tiers : appliquer la procédure de confirmation directe ou assister aux prises d’inventaire physique. 8. Pour les marchandises en transit, vérifier avec les documents d’expédition, factures de douane, etc.… Vérifier la réception par la suite. 9. Pour les travaux en cours, vérifier le stade d’avancement avec les documents permettant de suivre la production (l’existence physique de ces travaux doit être vérifiée en même temps que le reste des stocks.)

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SEPARATION DES EXERCICES 1O. En liaison avec le contrôle des postes clients et fournisseurs, ventes et achats vérifier que : a) b) c) d)

les dernières réceptions de l’exercice (achats et retours clients) les dernières expéditions (ventes et retours fournisseurs) les transferts entre ateliers ou avec les sous-traitants les autres mouvements ont été correctement pris en compte.

11. Pour les mêmes données, vérifier que les premiers mouvements n’ont pas été enregistrés dans l’exercice en cours.

de l’exercices suivant

12. Vérifier que les frais de transport relatifs à ces mouvements (10) ont correctement été enregistrés sur l’exercice. VALORISATION 13. Pour les matières et marchandises, vérifier avec les factures que les prix de revient utilisés (calculés soit au prix moyen pondéré, soit suivant l'hypothèse premier entrépremier sorti) incluent bien les frais de transport, douane… 14. Pour les produits semi-ouvrés, en-cours ou fini a) Vérifier que les coûts imputés à la production de l’année correspondent aux charges comptabilisés (hors effet de sous-activité). b) Si les produits sont valorisés au prix de revient réel par produit, vérifier les clés de répartition utilisés et refaire le calcul de certain prix de revient. c) Si les produits sont valorisés à partir de prix standard, analyser les écarts constatés et leur réincorporation. S’assurer que la méthode utilisée aboutit à une évaluation des stocks au coût réel de production. 15. Considérer s’il y a eu changement dans la méthode de valorisation ou dans la méthode de calcul de la provision pour dépréciation. S’il y a eu changement, calculer l’effet de ce changement sur : - les résultats de l’exercice, - le montant des stocks inscrits au bilan. 16. Comparer les stocks aux coûts des marchandises vendues pour les principales catégories de stocks (déterminer le>). Expliquer les variations par rapport aux périodes précédentes et par rapport à la politique de la société. 17. Comparer le prix de revient de principales catégories de stocks avec leurs prix de revient à la fin de l'exercice précédent. Expliquer les variations. 18. Vérifier les calculs et les additions des états des stocks: s'assurer que les montants sont raisonnables.

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DEPRECIATION 19. S'assurer que la provision pour dépréciation des stocks en mauvais état, invendables, ou à dotation lente est suffisante par: - comparaison des quantités en stock avec les quantités de ventes budgétées pour l'exercice suivant, ou, si le budget n'est pas fait en quantités, avec les quantités vendues pendant l'exercice, - discussion avec le service commercial concernant l'évolution des ventes et des commandes, - discussion avec les services techniques et de productions concernant les changements technologiques pouvant affecter les produits fabriqués, - consultation des procès- verbaux du conseil d'administration pour les développements économiques pouvant affecter l'entreprise. 20. vérifier que les stocks ne sont pas valorisés au-dessus de leur valeur de réalisation : a) matières: comparer avec le prix de remplacement b) produits en cours: comparer avec le prix de vente prévisionnel moins coût de transformation c) produit fini: comparer avec le prix vente prévisionnel ou réel de l'exercice suivant. 21. Vérifier la distinction, effectuée par l'entreprise, entre provision déductible et non déductible fiscalement. ENREGISTREMENT COMPTABLE 22. Vérifier le montant des stocks d'ouverture avec les comptes de l'exercice précédent. 23. Pointer le montant des stocks, d'après l'état récapitulatif, avec la balance générale et les comptes annuels.

AUTRES CONTROLES 24. Se renseigner pour savoir s'il y a des nantissements ou d'autres engagements sur les stocks. 25. S'assurer que la couverture d'assurance sur les stocks est suffisante. 26. S'assurer que les stocks en provenance des sociétés de groupe n'ont pas été achetés et valorisés aux prix différents de ceux en vigueur sur le marché. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN 27. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les stocks. 28. Vérifier l'information relative aux clauses de réserve de propriétés. 29. Vérifier que les informations qui figurent dans l'annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

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6- VENTES-CLIENTS OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A) S’assurer que les produits et charges inscrits au compte de résultat et provenant des opérations de ventes résultent uniquement de l’enregistrement intégral des transactions réalisées dans l’exercice comptable considéré. B) S’assurer que les comptes des tiers inscrit au bilan et provenant des opérations de ventes sont correctement évalués et bien classifiés. C) A la fin des contrôles porter un jugement sur les postes principaux suivants : BILAN 41. CLIENTS ET COMPTES RATTACHES 411. Clients 412. Clients – Effets à recevoir 414. Créances sur cessions courantes d’immobilisations 415. Clients, effets escomptés non échus 416. Créances Clients douteuses ou litigieuses 418. clients, produits à recevoir 419. Clients créditeurs 491. Provision pour dépréciation des comptes clients COMPTE DE RESULTAT 6594. charges provisionnées d’exploitation sur créances 70. VENTES. 701. Ventes de marchandises 702 Ventes de produits finis 703. Ventes de produits intermédiaires 704. Ventes de produits résiduels 705. Travaux Facturés 706. Services Vendus 707. Produits accessoires 7594 Reprises de charges provisionnées d’exploitation sur créances LISTE DES CONTROLES POSSIBLES 1. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront l’être. 2. Procéder à une analyse des ratios significatifs (à déterminer pour chaque société, mais par exemple clients + comptes rattachés et des variations par rapport à l’exercice Chiffre d’affaires + TVA précédent afin d’identifier les anomalies apparentes qui pourraient remettre en cause les conclusions du précédent.

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3. Appliquer la procédure de confirmation directe (voir programme détaillé) Si cette procédure est appliquée avant la date d’arrêté des comptes (pas plus de 3 Mois) elle doit être suivie par : a) une revue globale du compte collectif clients et notamment des débits (rapprocher au journal des ventes) et crédits (rapprocher au journal de trésorerie) b) justification des nouveaux soldes importants apparus entre la date de confirmation et celle du bilan. c) justification des créances importantes soldées depuis la date de vérification. 4. Lorsque la procédure de confirmation directe ne peut pas être appliquée (ou donne des résultats insuffisants) : a) vérifier que les soldes individuels sont correctement analysés, b) vérifier les paiements ultérieurs crédités sur ces comptes avec les avis bancaires c) pour les montants qui n’ont pas encore été payés depuis la date d’arrêté, examiner tout document pouvant justifier le montant inclus dans le solde (bons d’expédition, factures, correspondances). 5. Vérifier les additions de la balance clients. 6. Vérifier le rapprochement de la balance clients avec le compte collectif. 7. Pointer la balance avec les comptes individuels. 8. S’assurer que les clients créditeurs figurent au passif du bilan. 9. S’assurer que les soldes qui ne sont pas recouvrables avant 12 Mois sont isolés. 10. Passer en revue les balances et analyses de comptes de la société pour : a) identifier les comptes dont les libellés sont imprécis (ou inexistants) ou tout autre anomalie apparente ; b) obtenir les explications nécessaires (insister particulièrement sur les O.D.). Pointer l’ensemble des comptes concernés avec le grand livre.

SEPARATION DES EXERCICIES (Ces travaux peuvent être faits à la vérification des stocks) 11. Examiner la ventilation du chiffre d’affaires par mois et identifier les variations anormales (ex. : accélération brutale et non justifiée des ventes de fin d’exercice). 12. Vérifier que les dernières livraisons de l’exercice sont sorties des stocks et facturées (ou ont fait l’objet d’écriture de régularisation). 13. Vérifier que les premières livraisons de l’exercice suivant n’ont fait l’objet ni de sorties de stocks, ni de facturation anticipée.

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14. Procéder de même avec les retours de marchandises. 15. Si la société tient un état de rapprochement entre les livraisons et les facturations, vérifier que les éléments qui apparaissent en écart ont bien fait l’objet d’écritures de régularisation. 16. Vérifier que les dernières factures de l’exercice ont bien fait l’objet d’une sortie de stocks sur l’exercice. 17. Vérifier que les premières factures de l’exercice suivant correspondent à des sorties de stocks postérieures à la date d’arrêté des comptes. 18. Procéder de même avec les avoirs. Passer systématiquement en revue les avoirs émis après la clôture et obtenir des explications pour les éléments significatifs. 19. Si la société à une politique de ristournes annuelles, vérifier que toutes les ristournes relatives au chiffre d’affaires de l’exercice ont été comptabilisées. 20. Vérifier que les autres charges calculées en fonction du chiffre d’affaires (ex : commissions…) ont été comptabilisées. EVALUATION DES CREANCES 21. Vérifier que les créances exprimées en devises ont été correctement comptabilisées. 22. Pour les créances déjà identifiées comme douteuses par la société : a) obtenir l’analyse de la variation de provisions d’un exercice à l’autre b) réconcilier ces mouvements avec les montants passés au compte de résultats c) examiner le bien-fondé des provisions constituées en fonction de la politique de la société, du dossier… 23. Pour les autres clients : a) obtenir la balance par ancienneté de créances b) examiner les dossiers des créances anciennes pour lesquelles aucune provision n’a été constituée et juger du bien-fondé de cette absence de provision c) passer en revue les relevés bancaires de l’exercice suivant et obtenir des explications pour tout impayé significatif. d) Analyser les reports d’échéances. 24. Vérifier l’utilisation des provisions antérieurement constituées 25. Vérifier l’annulation des provisions antérieurement constituées à raison des créances 26. vérifier le bien fondé de la déductibilité fiscale (ou non) de la provision pour créances douteuses 27. Vérifier que la restitution de la T.V.A sur les créances annulées des impayés est accompagnée de la rectification préalable des factures initiales.

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EFFETS A RECEVOIR

28. Effectuer un examen physique à la date de clôture 29. Rapprocher les effets remis à l’escompte avec les confirmations bancaires 30. Rapprocher le montant de l’échéancier avec le grand livre et s’assurer qu’il n’y a pas d’échéances anormales 31. Si les effets à recevoir n’ont pas été inclus dans la procédure de confirmation directe, vérifier qu’ils ont été honorés par la suite 32. Evaluer s’il y a lieu de faire une provision pour les risques d’effets impayés et frais d’escompte et d’encaissement.

AUTRES PROCEDURES DE VERIFICATION

33. Vérifier les additions du journal des ventes 34. Vérifier des additions des colonnes de ventilation du journal des ventes 35. Vérifier le report de folio à folio au journal des ventes 36. Vérifier le bien-fondé des avances reçues sur commandes en cours 37. S’assurer que les ristournes versées hors factures ont bien été déclarées sur l’état D.A.S 38. Vérifier que les taxes acquittées et relatives reçus sur les commandes en cours ont été isolées.

INFORMATION COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

39. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les clients. 40. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres préalablement vérifiés ; en particulier vérifier l’information relative aux clauses de réserves de propriété.

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7- TRESORERIE

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A/ S’assurer que la situation de la trésorerie de l’entreprise, à la clôture de l’exercice, est reflétée de façon exacte par les montants inscrits au bilan. B/. S’assurer que les frais et les produits financiers, concernant les opérations de trésorerie, inscrits au compte de résultat reflètent bien l’intégralité des frais et produits pour l’exercice considéré. C/ A la fin des contrôles, porter un jugement sur les postes principaux suivants : BILAN 51 - VALEURS A ENCAISSER 512. Effets à l’encaissement. 514. Chèques à l’encaissement. 518. Autres valeurs à l’encaissement. 5181. Warrants. 5182. Billets de fonds. 5185. Chèques de voyage. 5186. Coupons échus. 5187. Intérêts échus des obligations. 52 - BANQUES. 521. Banques locales. 53 – ETABLISSEMENTS FINANCIERS ET ASSIMILES 531. Chèques postaux. 532. Trésor. 533. Sociétés de gestion et d’intermédiation (S.G.I). 538. Autres organismes financiers. 57 – CAISSE. 58 – REGIES D’AVANCES, ACCREDITIFS ET VIREMENTS INTERNES. COMPTE DE RESULTAT 672. Intérêts dans loyers de crédit-bail et contrats assimilés 673. Escomptes accordés. 674. Autres intérêts. 676. Pertes de change. 752. Quote-part de résultats sur opérations faites en commun. 753. Quote-part de résultat sur exécution partielle de contrats pluri-exercices. 754. Produit des cessions courantes d’immobilisations. 758. Produits divers. 771. Intérêts de prêts 772. Revenus de participations. 773. Escomptes obtenus. 774. Gains de change. 777. Gains sur cession de titres de placement. 778. Gains sur risques financiers.

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1. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôles internes pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront l’être. 2. Obtenir le détail des comptes concernés et : a) expliquer les variations par rapport à l’exercice précédent. b) S’assurer qu’aucune variation anormale ne pourrait remettre en cause les conclusions de l’analyse du contrôle interne. 3. Appliquer la procédure de confirmation directe pour les soldes, découverts et prêts bancaires, ainsi que pour les conditions (taux d’intérêts, commissions, plafond, remboursement) qui y sont rattachées. Obtenir également confirmation des signataires autorisés , des intérêts ou autres frais concernant l’exercice et non encore débités.

BANQUES ET CAISSES 4. s’assurer que les informations reçues directement des banques sont conformes aux écritures passées dans les livres comptables. 5. Vérifier les rapprochements bancaires établis par l’entreprise : pointer les montants en rapprochements (recettes et dépenses) avec les relevés bancaires du début du nouvel exercice et les journaux du dernier mois. S’assurer que les délais entre les dates de l’écriture sur relevé bancaire sont raisonnables en ce qui concerne les recettes. 6. Pour les écritures passées par la banque et non par la société, vérifier qu’elles ont fait l’objet de provisions. 7. S’assurer que les soldes bancaires débiteurs ne comprennent pas les montants bloqués et à l’inverse, que les soldes bancaires créditeurs ne comprennent pas les montants remboursables des emprunts pour la partie à plus d’un an. 8. S’assurer que les transferts des fonds effectués entre les comptes bancaires à la fin de l’exercice ont été comptabilisés correctement et que les délais de transfert sont raisonnables (vérifier dates et montants des débits et crédits concernant les transferts pour les 15 derniers jours de l’exercice considéré et les 15 premiers jours de l’exercice suivant, dans les journaux bancaires et sur les relevés bancaires). 9. Revoir les recettes d’importance exceptionnelle à la fin de l’exercice et s’assurer qu’elles n’ont pas été faites dans le but de donner une impression d’amélioration de la situation de trésorerie (par exemple : un effet à recevoir comptabilisé à la fin de l’exercice pour solder ou diminuer un compte de débiteurs divers). L’effet ne sera pas porté à l’encaissement mais annulé dans la période suivante. 10. Revoir les dépenses d’importance exceptionnelle au début de l’exercice suivant pour s’assurer qu’elles ne sont pas la « contrepartie » de facilités reçues à la fin de l’exercice pour pouvoir donner une présentation améliorée de la situation de trésorerie. 11. Faire un comptage des espèces en caisse à la date de clôture de l’exercice. Si ceci a été fait à une date antérieure, revoir le journal de caisse pour la période jusqu’à la clôture de l’exercice, et s’assurer que le solde au bilan est correct.

CHEQUES ET COUPONS A ENCAISSER 12. Vérifier l’encaissement au début du nouvel exercice. S’assurer que les délais d’encaissement sont raisonnables.

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COMPTES DE REGIES D’AVANCES ET D’ACCREDITIFS 13. Obtenir la confirmation directe des banquiers et des personnes au nom desquelles ces comptes sont ouverts quant à la propriété de ces fonds, et les conditions dans lesquelles ils sont utilisables.

VIREMENTS INTERNES 14. S’assurer que les comptes sont soldés à la fin de l’exercice.

AUTRES 15. Pointer les montants inscrits au bilan et au compte de résultat avec le grand-livre. 16. Pointer les comptes du grand-livre avec les journaux bancaires et avec les journaux des caisses. 17. S’assurer que la partie au compte « différences de change » (bonis et malis) provenant des évaluations faites en fin d’année des actifs et passifs libellée en monnaie étrangère est correctement calculée.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN 18. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant la trésorerie. 19. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

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8- CAPITAUX PROPRES, RESERVES, SUBVENTIONS ET PROVISIONS REGLEMENTEES

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A/ S’assurer que les comptes annuels présentent : - Le capital, les réserves, les subventions et les provisions réglementées, ainsi que l’affectation des résultats, conformément aux règles et principes généralement admis. - Toutes les informations nécessaires à une appréciation juste de la situation de la société B/ S’assurer que la loi sur les sociétés et les statuts de la société ont été respectés. C/ A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les principaux postes suivants : BILAN 10 – CAPITAL 101 – Capital social 103 – Capital personnel 105 – Primes liées aux capitaux propres 106 – Ecarts de réévaluation 11 – RESERVES 12 – REPORT A NOUVAU 13 – RESULTAT NET DE L’EXERCICE 14 – SUBVENTION D’INVESTISSEMENT 15 – PROVISIONS REGLEMENTEES ET FONDS ASSIMILES

LISTE DES CONTROLES POSSIBLES 1. Obtenir le tableau des mouvements des postes concernés. 2. Rapprocher les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent. 3. Pointer les soldes de clôture avec le grand livre. 4. Vérifier les additions du tableau. 5. Vérifier si l’actif net n’est pas devenu inférieur à la moitié du capital, sans oublier d’examiner la nature des frais d’établissement CAPITAL – PRIMES 6. Vérifier la répartition du capital par catégories d’actions avec les statuts et la réglementation. Noter les conditions d’émission et les droits attachés. 7. Comparer le nombre total des actions en circulation avec le registre des actionnaires. Contrôler les certificats non utilisés. 8. Vérifier les écritures comptables, s’il y a lieu, concernant : - La constitution de la société. - les augmentations, les appels ; les libérations et les réductions de capital. - Les conversions des parts bénéficiaires ou des obligations en actions. - Les fusions, scissions et apports partiels d’actif. Les transformations de la forme juridique de la société.

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Comparer les écritures comptables avec les décisions prises par le conseil d’administration et par l’assemblée générale des actionnaires. Vérifier le respect des formalités légales. 9. Pour les augmentations de capital par compensation, vérifier l’origine et la réalité de la créance et de la régularité des opérations figurants au compte. 10. Vérifier le paiement des droits d’apport ou d’augmentation de capital. 11. S’assurer que le capital est intégralement souscrit. 12. Contrôler que les minima légaux ont été respectés en ce qui concerne : - Le montant total du capital - Le montant minimal des actions, des sociétés anonymes et des parts sociales de S.A.R.L.. - Le nombres des actionnaires ou des associés 13. S’assurer que tous les administrateurs ou membres du conseil de surveillance sont titulaires en pleine propriété du nombre des actions de garantie requises. 14. Encas de renonciation au droit préférentiel de souscription, s’assurer que tous les éléments de calcul retenus par la société sont sincères et exacts ; apprécier le prix d’émission et s’assurer de la régularité de l’assemblée. 15. S’assurer que l’égalité entre les actionnaires a été respectée

ECART DE REEVALUATION (N.B. – Utiliser les travaux déjà effectués sur les immobilisations corporelles, incorporelles et sur les titres) . 16. Vérifier les mouvements sur les postes d’écarts de réévaluation : - S’assurer que les mouvements sur le poste « réserve de réévaluation » résulte uniquement : • d’un transfert au capital • D’une cession d’actif non amortissable ayant fait l’objet d’une réévaluation : - Contrôler en liaison avec le compte de reprise sur provision réglementée que la variation du poste « provision spéciale de réévaluation » résulte de la neutralisation des amortissements calculés sur la partie réévaluée des biens amortissables ou d’une cession d’actif amortissable réévalué ; - Contrôler la rubrique « Autres écarts » en liaison avec le compte d’ordre inclus dans la rubrique « Autres immobilisations ». 17. S’assurer que le détail des calculs de la rubrique « Ecarts de réévaluation » figure dans les notes explicatives. 18. Vérifier que les diminutions de valeurs constatées sur les biens réévalués ont donné lieu à la comptabilisation d’une provision pour dépréciation imputée sur les postes d’écart.

RESERVES 19. Vérifier les écritures comptables et s’assurer que les prélèvements sur les réserves ont été approuvés par les actionnaires réunis en assemblée générale. 20. S’assurer de la conformité de l’affectation des résultats avec les règles et les obligations statutaires. 21. Contrôler le respect des règles fiscales propres à chacune des réserves. 22. S’assurer qu’il n’y a pas d’utilisation irrégulière des réserves (par exemple : prélèvements pour constituer des provisions).

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REPORT A NOUVEAU 23. S’assurer que l’affectation des résultats a été approuvée par les actionnaires réunis en assemblée générale. 24. Vérifier le paiement des dividendes : a) s ‘assurer que les distributions de réserves provenant de résultats d’exercice clos depuis plus de 5 ans, ou de bénéfices n’ayant pas été soumis à l’I.S. au taux plein ont bien été soumises au précompte et au complément d’I.S. pour les plus-values à long terme. Vérifier que la déclaration 2750 a été déposée. b) Vérifier l’application des retenues à la source et des conventions internationales lorsque des dividendes sont versés à des résidents étrangers.

SUBVENTIONS 25. Vérifier les subventions reçues avec les décisions d’attributions et titres de paiement. 26. S’assurer du respect des obligations mises à la charge des entreprises en contrepartie 27. Vérifier la comptabilisation des subventions reçues et à recevoir. 28. Vérifier la comptabilisation de la fraction des subventions créditées au compte des pertes et profits. 29. Rechercher si des immobilisations acquises au moyen de subventions ont été cédées pendant le temps où la subvention n’est pas définitivement acquise, et examiner les conséquences au niveau de la subvention et du calcul de la plus-value ou de la moinsvalue. 30. Rechercher les subventions d’équipement accordées par une entreprise à une autre , vérifier les obligations légales et les conditions d’imposition. 31. S’assurer du respect des règles fiscales.

PROVISIONS REGLEMENTEES 32. S’assurer que les conditions pour la constitution de la provision sont remplies (en particulier, pas de provision pour fluctuation des cours si l’exercice et déficitaire et réalisation des investissements) . 33. Vérifier les calculs. 34. S’assurer que les réintégrations dans le bénéfice imposable sont effectuées suivant les règles fiscales. 35. Calculer la situation fiscale latente de ces réserves.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN 36. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les immobilisations. 37. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

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9-PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A/ S’assurer que les montants figurant au bilan sont justifiés et suffisants pour couvrir les risques encourus par l’entreprise. B/ S’assurer que les dotations et reprises, au compte de résultat sont correctement comptabilisées. C/ A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les principaux comptes suivants :

BILAN 15. PROVISION POUR RISQUES ET CHARGES

COMPTE DE RESULTAT 6911 – Dotations aux provisions d’exploitation pour risques et charges 854 – Dotations aux provisions pour risques et charges H.A.O. 7911 – Reprise de provisions d’exploitation pour risques et charges. 864 – Reprise de provisions pour risques et charges H.A.O. LISTE DES CONTROLES POSSIBLES 1. Obtenir le tableau des mouvements des provisions par rapport à l’exercice précédent (dotations, utilisations, reprises…). 2. Pointer les montants à l’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent. 3. Obtenir tous les justificatifs des mouvements enregistrés dans l’exercice. 4. Vérifier l’évaluation des risques provisionnés à la fin de l’exercice. 5. S’assurer que tous les risques encourus ont fait l’objet d’une provision : - garanties, pertes sur marchés… - litiges (à référencer avec les confirmations des avocats et conseillers juridiques). - Revue des procès-verbaux de conseil. 6. Vérifier les critères retenus pour la déductibilité fiscale de ces provisions. 7. Pointer les chiffres qui figurent au bilan et au compte de résultats avec le grand-livre.

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10 -EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILEES

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A- S’assurer que les montants inscrits au bilan sont correctement évalués et qu’ils reflètent l’intégralité des emprunts et dettes. B- S’assurer que les montants inscrits au comptes de résultat reflètent bien l’intégralité des charges ou produits pour l’année. C- A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les principaux postes suivants : BILAN 16. EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILEES 1612. emprunts obligataires convertibles 1618. autres emprunts obligataires 162. emprunts auprès des établissements de crédit 165. dépôts et cautionnements reçus emprunts et dettes assortis de conditions particulières autres emprunts et dettes assimilées primes de remboursement des obligations COMPTE DE RESULTAT 1662. intérêts des emprunts et dettes 1668. intérêts des autres dettes

LISTE DES CONTRÔLES POSSIBLES obtenir le tableau des mouvements des emprunts par rapport à l’exercice précédent. Procéder à une confirmation directe auprès des organismes prêteurs Pointer les chiffres d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent. Pointer les montants inscrits au bilan et au compte de résultat avec le grand livre. Vérifier chaque emprunt avec le tableau et les annuités de remboursement. Comparer avec les écritures de l’année et avec les soldes en fin d’exercice. 6- Vérifier la ventilation long terme, court terme. 7- Pour les sommes encaissées ou remboursées pendant l’exercice, vérifier avec : - les procès verbaux de l’assemblée générale - les relevés bancaires et avis de débit ou de crédit - le calcul des intérêts - le calcul des primes d’émission et de remboursement 12345-

8- Noter les garanties données

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9- Si l’emprunt est indexé, s’assurer que l’indexation a été faite en conformité avec le contrat : vérifier les calculs 10- Si l’emprunt est en monnaies étrangères, s’assurer qu’il a été comptabilisé au taux historique et, si nécessaire qu’une provision a été comptabilisée pour tenir compte du cours à la date de clôture 11- S’assurer que les retenues à la source sur les intérêts courus pendant l’exercice ont été versées à l’état ou inscrites au passif du bilan 12- En cas d’émission d’obligations, s’assurer conformément à la loi que : a- La société a bien deux années d’existence, b- Deux bilans ont été régulièrement approuvés par les actionnaires, c- Le capital est intégralement libéré d- L’émission a été décidée par les actionnaires en assemblée générale e- Les conditions d’émission fixées par les actionnaires ont été respectées (échéances, primes, garanties …) 13- S’il existe des obligations convertibles, s’assurer que la société n’a pas au cours de l’exercice : - amorti ou réduit son capital - modifié la répartition des bénéfices 14- comparer le montant des intérêts pour l’exercice avec celui de l’exercice précédent : expliquer toute variation. Vérifier le montant passé en charges avec les taux des emprunts et les capitaux. 15- Vérifier le paiement des coupons. S’assurer que la retenue à la source a été régulièrement opérée.

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

16- Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les emprunts. 17- Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

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11- ACHATS - FOURNISSEURS

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A. S’assurer que les charges et produits inscrits au compte de résultat et provenant des opérations d’achats, résultent uniquement de l’enregistrement intégral des transactions réalisées dans l’exercice comptable considéré. B. S’assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des opérations d’achats sont correctement évalués et bien classifiés. C. A la fin des contrôles, porter un jugement sur les principaux postes suivants : BILAN 40. FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES 400. Fournisseurs et comptes rattachés 401. Fournisseurs, dettes en comptes 402. Fournisseurs, effets à payer 408. Fournisseurs – factures non parvenues 409. Fournisseurs débiteurs 481. Fournisseurs d’immobilisations 482. Fournisseurs – effets à payer COMPTE DE RÉSULTAT 60. ACHATS (sauf variation de stock) 62. SERVICES EXTERIEURS A 63. SERVICES EXTERIEURS B LISTE DES CONTROLES POSSIBLES 1. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront l’être. 2. Procéder à une analyse des ratios significatifs (à déterminer pour chaque société) et des variations par rapport à l’exercice précédent afin d’identifier les anomalies apparentes qui pourraient remettre en cause les conclusions du chapitre précédent. 3. Appliquer la procédure de confirmation directe, (voir programme détaillé). Si cette procédure est appliquée avant la date d’arrêté des comptes (pas plus de 3 mois) elle doit être suivie par : a) une revue globale du compte collectif fournisseurs et notamment des débits (rapprocher au journal de trésorerie) et crédits (rapprocher au journal des achats) ; b) justification des nouveaux soldes importants apparus entre la date de vérification et celle du bilan ; c) justification des dettes importantes depuis la date de vérification.

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4. Lorsque la procédure de confirmation directe ne peut pas être appliquée (ou donne des résultats insuffisants) : a) Vérifier que les soldes individuels sont correctement analysés ; b) pour les soldes principaux, rapprocher les soldes des relevés reçus ou de tout élément justificatif (factures, bons de livraison…). N.B.- La procédure doit couvrir également les effets à payer. 5. Vérifier les additions de la balance fournisseurs 6. Vérifier le rapprochement de la balance avec le compte collectif 7. Pointer la balance avec les comptes individuels 8. S’assurer que les fournisseurs débiteurs figurent à l’actif du bilan 9. S’assurer que les soldes qui ne sont pas recouvrables avant 12 mois sont isolés. 10. Passer en revue les balances et analyses de comptes de la société pour : a) identifier les comptes dont les libellés sont imprécis (ou inexistants) ou toute autre anomalie apparente ; b) Obtenir les explications nécessaires. (Insister particulièrement sur les O.D ). Pointer l’ensemble des comptes concernés avec le grand livre. SEPARATION DES EXERCICES (Le volume des sondages dépendra du degré de confiance que l’auditeur aura dans les procédures du client. Une partie de ces travaux doit être faite en liaison avec la vérification des stocks. )

a) Achats 11. Vérifier que : a) Les derniers bons de réception de l’exercice ont donné lieu à l’enregistrement de factures ou de provisions ; b) Les derniers bons de retour de l’exercice ont donné lieu à l’enregistrement d’avoir ou de provisions pour avoirs à recevoir ; c) Les dernières factures et les derniers avoirs comptabilisés correspondent à des mouvements de l’exercice. 12. Vérifier que: a) Les premières livraisons (et retours) de l’exercice suivant n’ont fait l’objet d’aucune facture (ou avoir) ou provision ; b) Les premières factures (ou avoirs) enregistrées sur l’exercice suivant ne correspondent pas à des mouvements de stocks de l’exercice. 13. Si la société tient un état de rapprochement entre les réceptions (retours) et les facturations (avoirs), vérifier que les éléments qui apparaissent en écart ont bien fait l’objet d’écritures de régularisation. 14. Si certains fournisseurs ont une politique de ristourne annuelle, vérifier que toutes les ristournes relatives aux achats de l’exercice ont été comptabilisées.

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B.) Charges récurrentes (ex. : loyers, assurances …) 15. vérifier dans les comptes de charges que toutes les charges de l’exercice ont été comptabilisées. C.) Charges non récurrentes 16 examiner l’ensemble des comptes de charges, en analysant les factures reçues et les règlements effectués au début de l’exercice suivant, s’assurer qu’il n’y a pas eu d’émissions dans l’exercice considéré. 17. comparer les montants passés en charges avec les budgets et expliquer les écarts significatifs. 18 Si d’autres charges (ou produits liés aux charges) apparaissent dans les comptes de régularisation que celles vérifiées aux points précédents, obtenir les justificatifs. EVALUATION DES CREANCES ET PRESENTATION 19. S’assurer que les dettes en devises sont converties au taux de clôture. 20. Vérifier que les dettes dont l’échéance est à plus d’un an sont montrées séparément. 21. Vérifier la ventilation des fournisseurs entre fournisseurs normaux et fournisseurs d’immobilisations. AUTRES CONTRÔLES .22. Pour les différents comptes concernés, pointer les soldes avec : a.) les comptes auxiliaires b.) la balance générale c.) le bilan 23.) Pointer le grand livre avec le journal des achats 24.) Vérifier le report des factures et avoirs fournisseurs au journal des achats. 25.) Vérifier la ventilation des factures et avoirs fournisseurs dans le journal des achats. 26.) Vérifier le report des factures et avoirs fournisseurs dans les comptes de contreparties 27.) Vérifier les additions du journal d’achats. 28.) Vérifier les additions de colonnes de ventilation du journal d’achats

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ET HORS BILAN 29.) Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les achats. 30.) Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés et en particulier en ce qui concerne les clauses de.

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12. PAIE-PERSONNEL

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES AS’assurer que les charges et produits inscrits au compte de résultats et ayant pour origine les droits et les obligations de l’entreprise vis à vis de son personnel, résultent uniquement de l’enregistrement intégral des transactions réalisées dans l’exercice comptable considéré. B- S’assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des transactions avec le personnel sont correctement évalués et bien classifiés. C- A la f in des contrôles, porter un jugement sur les postes principaux suivants : BILAN 1686. Participation des salariés aux fruits de l’expansion. 42. PERSONNEL. 421. personnel-avances et acomptes. 422. personnel- rémunérations dues 423. personnel –opposition, saisie-arrêts. 424. personnel-œuvres sociales internes 425. représentants du personnel 426. personnel participations aux bénéfices. 427 personnels dépôts. 428. personnel- charges à payer et produits à recevoir. 43. SECURITE SOCIALE ET AUTRES ORGANISMES SOCIAUX COMPTE DE RESULTAT 66. CHARGES DE PERSONNEL 87. PARTICIPATION DES TRAVAILLEURS LISTE DES CONTROLES POSSIBLES 1. Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront l’être. 2. Obtenir le détail des comptes de charges et de tiers concernés et : a.) Expliquer les variations par rapport à l’exercice précédent ; b.) s’assurer qu’aucune variation anormale ne pourrait remettre en cause les conclusions de l’analyse du contrôle interne 3. Etudier l’évolution des montants mois par mois, ainsi que les écarts par rapport aux prévisions et en expliquer les causes. 4. Pointer les montants des journaux de paie aux déclarations annuelles. 5. Pointer les montants au grand livre avec les journaux de paie (rémunérations dues, retenues sécurité sociale ou autres acomptes 6. Comparer les montants au grand livre avec les règlements ultérieurs

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7. a) Rapprocher le montant des salaires et des avantages en nature avec la DAS 1 b) Rapprocher les honoraires, commissions … avec la DAS 2 c) 8. Réconcilier le montant des charges sociales comptabilisées avec les bases. 9. Pour les calculs des primes de fin d’année, des primes de bilan, des congés, la participation etc. … : a) S’assurer que les bases n’ont pas changé depuis le dernier audit et que le dossier est à jour ; b) Vérifier les données variables avec les documents de base (catégorie professionnelle niveau hiérarchique heures de présence .etc…) N.B : Pour la participation le montant des capitaux propres rémunérés doit exclure écarts de réévaluation qu’ils soient ou non incorporés au capital 10. Contrôler l’assiette des commissions représentants l’application correcte des taux et des calculs. 11. Vérifier la conformité des rémunérations des gérants administrateurs, P.D.G avec les décisions du conseil ou de l’assemblée. 12. Demander aux avocats et conseillers juridiques de l’entreprise s’il y a des litiges avec les employés ou les anciens employés. Obtenir une réponse écrite. 13. au cas ou il y a des procès ou litiges, examiner avec un responsable de l’entreprise le bien fondé des provisions constituées. 14. Effectuer un examen des paiements effectués au personnel dans l’exercice suivant pour s’assurer que rien n’a été oublié dans l’exercice faisant l’objet du contrôle. 15. contrôler les justificatifs (expression du besoin et réalisation), les bases et les calculs de rémunérations du personnel extérieur à l’entreprise (personnel intérimaire, etc.…) 16. Appliquer la procédure de confirmation directe des prêts, acomptes ou avances au personnel. 17. Pointer tous les montants inscrits au bilan et comptes de résultat avec le grand livre et les journaux de paie. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN 18. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant la paie et le personnel. 19. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

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13- DEBITEURS ET CREDITEURS DIVERS

OBJECTIFS DU CONTRÖLE DES COMPTES

A. S’assurer que les soldes figurant à l’actif du bilan concernent les montants à recevoir entièrement recouvrables B. S’assurer que toutes les dettes diverses de l’entreprise sont comptabilisées ou provisionnées. C. S’assurer que tous les produits et charges diverses de gestion sont comptabilisés D. A la fin des contrôles porter un jugement sur les principaux comptes suivants : BILAN 47. DEBITEURS DIVERS ET CREDITEURS DIVERS 471. Comptes d’attente 476. Charges constatées d’avance 477. Produits constatés d’avance 478. Ecart de conversion actif 479. Ecart de conversion passif 48. COMPTE DE REGULARISATION 496. Provision pour dépréciation des comptes de débiteurs divers COMPTES DE RESULTAT 65. AUTRES CHARGES 758. Produits divers LISTE DES CONTRÖLES POSSIBLES TOUS COMPTES 1. Comparer les soldes figurant au bilan et au compte de résultats avec les montants de l’exercice précédent : Lorsque les postes concernés sont peu importants, l’explication des variations peut être suffisante pour atteindre l’objectif recherché. 2. Pointer les montants inscrits au bilan avec les comptes du grand-livre. 3. Lorsqu’il existe des balances nominatives, les pointer avec les comptes individuels et vérifier le solde avec le compte collectif. 4. Obtenir des confirmations directes pour les soldes importants. 5. Analyser les soldes et vérifier les documents justificatifs. 6. Vérifier les encaissements après la date de clôture. 7. S’assurer que les montants sont correctement repartis entre le long terme et le court terme. DEBITEURS DIVERS 8. Obtenir les détails des mouvements des provisions pour dépréciation et : a) pointer les soldes d’ouverture avec les comptes de l’exercice précédent ; b) examiner les justifications des mouvements de l ‘exercice ; c) juger du solde à la fin de l’exercice ; d) vérifier les critères fiscaux utilisés pour la déductibilité.

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CHARGES À REPARTIR 9. Vérifier le bien fondé de la période d’imputation COMPTES D ‘ATTENTE ET TRANSITOIRES 10. vérifier que les comptes d’attente sont soldés en fin d’exercice 11. vérifier le montant des différences de conversion. COMPTE DE CHARGES A PAYER 12. passer en revue les factures reçues et ou montant payé au-debut de l’exercice suivant (ou utiliser tout autre moyen approprié à l’entreprise) pour vérifier qu’aucune charge significative n’a été omise. INFORMATION S COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

13. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les débiteurs et créditeurs divers. 14. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés

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14-COMPTE DE RÉSULTAT

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A. L’objectif est de s’assurer que le compte de résultat reflète bien l’activité de l’entreprise pendant l’exercice considéré. GENERALITES L’auditeur devra commencer le contrôle des comptes par une revue analytique du compte de résultat et des principaux ratios de l ‘entreprise. Cette revue lui permettra d’identifier les variations anormales qui pourraient remettre en cause les conclusions de l’analyse du contrôle interne et ou justifier la modification du programme de contrôle des comptes. Cette analyse sera plus ou moins développée selon la complexité de l’entreprise. Il conviendra d’obtenir l’explication auprès de la Direction de l’entreprise de ces évolutions et de juger si les explications de la direction sont raisonnables et, en conséquence, mettre au point un programme de contrôle des comptes. Les moyens de vérification pour les revenus et les charges ayant leur origine dans les opérations de vente, d’achat, de paie, d’investissements, de trésorerie… ont déjà été mentionnées dans les sections correspondantes du bilan. Ne sont repris dans cette section que les autres comptes auxquels il convient de porter une attention particulière. CHARGES EXCEPTIONNELLES 1. Obtenir l’explication des montants significatifs. 2. S’assurer que les éléments justifiant ces charges ne nécessitent pas de provisions complémentaires. SUBVENTION D’EXPLOITATION 3. Vérifier le bien- fondé de la constatation du profit (clause suspensive).

PRODUITS EXCEPTIONNELS 4. Obtenir des explications pour tout élément significatif. Vérifier le bien-fondé de la constatation du profit. AUTRES CONTROLES 5. Passer en revue les comptes de l’entreprise et déterminer la nécessité de travaux complémentaires en fonction de ses particularités. 6. Vérifier les informations de l’annexe relatives au compte de résultat.

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15 - ETAT : IMPÔTS ET TAXES

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES A. S'assurer que les montants d'impôts et taxes figurant au bilan et au compte résultat sont correctement calculés et comptabilisés. B. S'assurer que les comptes annuels de l'entreprise ne dissimulent pas un risque fiscal important. Le chiffrer éventuellement. C. A la fin des contrôles effectués, porter un jugement sur les comptes principaux suivants :

BILAN 44-ETAT ET AUTRES COLLECTIVITES PUBLIQUES 441. Etat - Impôts sur les bénéfices 442. Etat – autres impôts et taxes 443. Etat – T.V.A. facturée 444. Etat - Taxes sur le chiffre d'affaires à décaisser. 445. Etat – T.V.A. récupérable 4458. Etat - Taxes sur le chiffre d'affaires à régulariser ou en attente. 447. Autres impôts, taxes et versements assimilés. 448. État, charges à payer et produits à recevoir 449. Etat, créances et dettes diverses 4491. Obligations cautionnées. 45- ORGANISMES INTERNATIONAUX .

.COMPTE DE RÉSULTAT 63. IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES 631. Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (administration des impôts) 633. Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (autres organismes) 635. Autres impôts, taxes et versements assimilés (administration des impôts) 637. Autres impôts, taxes et versements assimilés (autres organismes) 891. Impôts sur les bénéfices. 895. Imposition forfaitaire annuelle des sociétés. TOUS COMPTES 1. Comparer les montants au bilan et au compte de résultats avec l’exercice précédent. Expliquer les variations importantes. 2. Pointer les soldes avec le grand-livre T.V.A 3. Obtenir et vérifier l’état de rapprochement entre les déclarations et la comptabilité. 4. Vérifier les montants du bilan avec les déclarations et les journaux. 5. Juger de la nécessité (en fonction des travaux sur le contrôle interne) d’approfondir les sondages sur la récupération de TVA (bien-fondé, décalage …)

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IMPOTS ET TAXES SUR REMUNERATIONS 6. Vérifier les montants passés en charges avec les bases. 7. Vérifier le paiement des acomptes et les soldes restant à payer. 8. Vérifier que les déclarations sont déposées dans les règles de forme et de délais. AUTRES IMPOTS ET TAXES 9. Vérifier les montants passés en charges et s’assurer que tous les impôts sont correctement provisionnés. 10. Même procédure qu’en 7 et 8. IMPOTS SUR LES SOCIÉTÉS 11 Vérifier la liquidation de l’impôt de l’exercice précédent et le paiement des acomptes. 12. Vérifier le calcul de l’impôt de l’exercice (sans oublier les impôts de l’exercice précédent dont le paiement a été étalé et l’utilisation des moins-values reportées. 13. Vérifier le respect des règles de forme quant à l’établissement de la déclaration fiscale.

RISQUES 14. Suivant la situation de l’entreprise, juger de l’opportunité de demander l’avis d’un spécialiste fiscal sur les risques en courus. 15. Obtenir les conclusions (ou projets) de tout contrôle en cours à la fin de l’exercice INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ET HORS BILAN 16. Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les impôts. 17. Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

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16-ENGAGEMENTS HORS BILAN

OBJECTIFS DU CONTROLE DES COMPTES Rechercher les engagements reçus et donnés ainsi que les passifs éventuels existant à la fin de l'exercice et s'assurer qu'ils font l'objet d'une information adéquate dans les comptes annuels. LISTE DES CONTROLES POSSIBLES 1-Examiner les procès-verbaux des réunions des assemblées et conseils dans le but d'en extraire les mentions de contrats ou toute forme d'engagement ou passif éventuel. 2-examiner de la même façon, s'il y a lieu, les rapports des comités de direction. 3-Examiner les réponses des confirmations de la conservation des hypothèques. 4-Demander auprès du Greffe du Tribunal de Commerce un état des inscriptions de privilèges : crédit-bail, Trésor public, Sécurité sociale, nantissements. 5-analyser les réponses de confirmation directe des banques, organismes financiers, débiteurs, afin d'en extraire les renseignements relatifs aux engagements hors bilan ou qui permettraient de déceler un risque pour l'entreprise. 6-Appliquer la procédure de confirmation directe pour les avocats et conseillers juridiques ou fiscaux. Analyser les réponses et référencer les informations concernant les litiges et procès en-cours aux feuilles de travail sur lesquelles ont été analysées les provisions correspondantes. S'assurer que tous les litiges et procès sont provisionnés ou, si les circonstances ne justifiaient pas une provision, que la situation est clairement expliquée dans les notes sur les comptes annuels. 7-Examiner les conditions des contrats exceptionnels d'achat et de vente en recherchant les stipulations restrictives ou les clauses de garantie ou toute condition inhabituelle. 8-Obtenir une récapitulation des informations concernant les opérations de crédit-bail et les baux à long terme non résiliables et vérifier avec les contrats. 9-Obtenir une récapitulation des commandes fermes d'acquisitions d'immobilisations. En fonction du système de contrôle sur les acquisitions, s'assurer que cette récapitulation est correcte, complète et en accord avec les budgets approuvés. 10-Examiner les contrats d'assurances pour vérifier que les actifs sont correctement assurés et couverts d'une façon adéquate. 11-Revoir les résultats des contrôles physiques de façon à s'assurer qu'il n'existe pas de notes dans les dossiers indiquant que les actifs examinés étaient gagés ou nantis. (Plaques aliénant la propriété, par exemple. REEVALUATION 12-S'assurer que les notes explicatives précisent que les montants relatifs à la réévaluation qui figurent dans la situation nette n'ont pas été soumis à l'impôt.

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QUESTIONNAIRES DE CONTRÔLE INTERNE

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1 – SYSTEME COMPTABLE OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que la comptabilité est correctement organisé B- S’assurer de la fiabilité des informations enregistrées ou produites par le système comptable S’assurer que la comptabilité est correctement organisé

QUESTIONS

OUI Ou N/A Oui

NON

COMMENTAIR ES

1- Existe-t-il un organigramme des services comptables ?

2- a) Existe-t-il des définitions de non fonctions détaillées pour chaque personne au sein du service comptable ? b) Ces définitions sont-elles régulièrement mises à jour ? c) Ces définitions prévoient-elles le remplacement des personnes Non pendant la période des vacances ?

3- Existe-t-il un manuel (ou des notes de service) définissant les procédures Non comptables ? non 4- Ce manuel est-il : a) régulièrement mis à jour ? b) Sous le contrôle d’un responsable d’un niveau hiérarchique suffisant ?

5- La procédure en vigueur permet-elle de s’assurer que le manuel (et ses mises à jour) est diffusé à toutes les personnes concernées ?

6- Existe-t-il un plan comptable interne ?

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7- Les modifications apportées à ce plan comptable sont-elles soumises à un contrôle approprié ? 8- L’accès aux livres et documents comptables est-il limité aux personnes autorisées ?

9- Existe-t-il une procédure de mise à jour des livres légaux?

Oui/N/A QUESTIONS

Non

Commentaires

10- Les systèmes comptables utilisés par l’entreprise (matériel, livres…) sont-ils adaptés à ses besoins ? 11- Au cas où l’informatique fait partie du système comptable, les contrôles sur les aspects suivants sont-ils suffisants : - Installation ? - Organisation ? - Conception, analyse et programmation ? - Exploitation ? - Sécurité, risques, assurances ? (1)

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OBJECTIF DE CONTROLE B- S’assurer de la fiabilité des informations enregistrées ou produites par le système comptable

QUESTIONS

OUI Ou NON COMMENTAIRE N/A S

1- a) La société a-t-elle un système de gestion budgétaire ? b) Les bases d’établissement des budgets font-elles l’objet d’un rapport écrit ? c) Dans le cas de budgets flexibles, les variations sont-elles approuvées par la Direction ? d) Les écarts entre budgets et réalisation sont-ils analysés et expliqués par les responsables de ces budgets et approuvés par la Direction

2- a) Les principes comptables utilisés par l’entreprise sont-ils définis par écrit ? b) Toute modification de ces principes faitelle l’objet d’une autorisation formelle de la Direction ?

3- a) La société établit-elle des situations intermédiaires (mensuelles, trimestrielles, etc…) indiquant les chiffres comparatifs de la période précédente, et les écarts par rapport aux budgets ? b) Ces écarts sont-ils analysés ?

4- Ces situations intermédiaires sont-elles a) établies à partir des livres comptables ? b) justifiées par des analyses de comptes ?

5- Les comptes collectifs du grand-livre (clients, fournisseurs, débiteurs et créditeurs divers, etc…) sont-ils rapprochés régulièrement avec les balances des comptes individuels ?

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6- Tous ajustements aux comptes collectifs sont-ils obligatoirement : a) supportés par des pièces justificatives ? b) approuvés par un responsable ? c) enregistrés sur le journal des opérations diverses ? 7- a) Les imputations comptables sont-elles faites par des personnes compétentes ? b) La procédure en vigueur est-elle suffisante pour mettre en évidence les erreurs d’imputation ? 8- a) Existe-t-il une comptabilité analytique adéquate ? b) Les informations utilisées ou produites par la comptabilité analytique sont-elles rapprochées de la comptabilité générale ?

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2 – ACHATS - FOURNISSEURS OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes B- S’assurer que toutes les commandes sont dûment autorisées et que leur suivi permet de connaître les engagements pris par l’entreprise C- S’assurer que les marchandises et les services reçus sont conformes aux commandes quant à la qualité et à la quantité et qu’ils sont enregistrés sans délais D- S’assurer que les marchandises retournées ainsi que les réclamations concernant les quantités, qualité ou délais de livraisons sont suivis de façon à obtenir des avoirs pour ces éléments E- S’assurer que les facteurs et les avoirs sont contrôlés avec les bons de réception ou de retour pour les quantités et la qualité et avec les bons de commandes pour les prix et conditions de paiements; et que ces factures et avoirs sont approuvés avant d’être enregistrés dans les comptes fournisseurs et dans les comptes de charges F- S’assurer que toutes les dettes ou créances concernant des marchandises et services reçus ou retournés sont enregistrés dans les livres, même si les factures ou avoirs correspondants ne sont pas encore reçus ou approuvés.

OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes

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GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS ACHATS-FOURNISSEURS

Personnel concerné

Fonctions

1- Demandeurs d’achats 2- Etablissement des commandes 3- Autorisation des commandes 4-Réception 5- Comparaison commande-facture 6- Comparaison bon de réception-facture 7- Imputation comptable 8- Vérification de l’imputation comptable 9- Bon à payer 10- Tenue du journal des achats 11- Tenue des comptes fournisseurs 12- Rapprochements des relevés fournisseurs avec le compte collectif 13- Rapprochement de la balance fournisseurs avec le compte collectif 14- Centralisation des achats 15- Signature des chèques 16- Envoi des chèques 17- Acceptation des traites 18- Tenue du journal des effets à payer 19- Tenue du journal de trésorerie 20- Annulation des pièces justificatives 21- Accès à la comptabilité générale 22- Suivi des avoirs

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OBJECTIF DE CONTROLE B- S’assurer que toutes les commandes dûment autorisées et que leur suivi permet de connaître les engagements pris par l’entreprise.

QUESTIONS

OUI NON Ou N/A

COMMENTAIRES

1- Les achats de biens ou de services sont-ils commandés seulement sur la base de demandes d’achats établies par des personnes habilitées (tels que Chefs de services) ? 2- Des bons de commandes sont-ils systématiquement établis ? 3- Si oui, ces bons de commandes sont-ils a) pré numérotés ? b) établis en quantités et en valeur ? c) signés par un responsable, au vu de la demande d’achat ? 4- Les achats courants sont-ils effectués auprès de fournisseurs dont la liste est approuvée par un responsable ? 5- Cette liste est-elle régulièrement revue pour déterminer si les prix payés ne sont pas au-dessus du marché ? 6- Les achats non courants font-ils l’objet d’appels d’offre (au moins au-dessus d’un certain plafond) ? 7- Si des bons de commandes pré numérotés sont utilisés, se sert-on de la séquence numérique pour identifier les retards d’exécution ? 8- Les commandes en cour sont-elles régulièrement évaluées pour déterminer les engagements pris par l’entreprise? 9- Y-a-t-il une procédure de relance des fournisseurs en retard de livraison ?

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OBJECTIF DE CONTROLE C- S’assurer que les marchandises et les services reçus sont conformes aux commandes quant à la qualité et la quantité, et qu’ils sont enregistrés sans délais.

QUESTIONS

OUI Ou NON COMMENTAIR N/A ES

1Les marchandises reçues sont-elles rapprochées des bons de commande en ce qui concerne a) les quantités ? b) la qualité ?

2-Des bons de réceptions sont-ils établis systématiquement (y compris pour les chantiers en cours à l’extérieur et les livraisons directes aux clients?

3- Si oui, sont-ils a) pré numérotés ? b) signés par le réceptionnaire ? 4- Un système de bon d’inspection ou autre système de contrôle approprié est-il exercé pour les services reçus ? (éventuellement décrire ces contrôles par nature de services : personnel intérimaire, entretien, etc.…)

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OBJECTIF DE CONTROLE D- S’assurer que les marchandises retournées ainsi que les réclamations concernant les quantités, qualités ou délais de livraison, sont suivis de façon à obtenir des avoirs pour ces éléments.

QUESTIONS

OUI Ou NON N/A

COMMENTAIRES

1- Les marchandises ou emballages retournés aux fournisseurs, font-ils l’objet d’un bon retour ? Si oui, sont-ils pré numérotés ?

2- Les autres réclamations faites aux fournisseurs font-elles l’objet d’un enregistrement systématique ? 3- Les bons de retour et les demandes d’avoir sont-ils transmis aux personnes chargées d’obtenir les avoirs ?

4- Si oui, ces personnes se servent-elles de la pré numérotation pour vérifier qu’elles reçoivent tous les bons de retour et demandes d’avoir ?

5- Est-il procédé régulièrement à une revue des retours et des réclamations non recoupés avec des avoirs ?

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OBJECTIF DE CONTROLE E- s’assurer que les factures et les avoirs sont consolés avec les bons de réception ou de retour pour les quantités et la qualité , et avec les bons de commandes pour les prix et conditions de paiement ; et que ces factures et avoirs sont approuvées avant d’être enregistrées dans les comptes fournisseurs et dans les comptes de charges .

QUESTIONS Oui /N/A Non 1. les factures et avoir des fournisseurs sont-ils directement transmis du service courrier au service comptable ? 2- a) est ce qu’il y a un système de numérotation séquentielle des factures et avoir à la réception par le service comptable ? 3- b) indique ton la date de réception sur la facture (avoir) en même temps ? 4- c)les doubles de factures et avoirs sont-ils identifiés à l’aide d’un tampon « DUPLICATA » 3. les factures et avoirs fournisseurs sont-ils vérifiés par le service comptable pour a) les quantités, qualités, prix et conditions de paiement avec les bons de commande ? b) les qualités et quantités avec les bons de réceptions ou de retour ?* c) l’exactitude arithmétique ? d) L’imputation comptable ? e) Les remises et bonifications dues ?

Commentaires

*ou tout autre justificatif pour les services et frais annexes .

4- Ces vérifications sont-ils indiquées sur les factures ? 5 Lorsque des marchandises sont livrées directement sur un chantier ou chez un client, esce que l’on à toutes les informations pour permettre le contrôle des factures d’achat ? 6-Les responsables du service comptabilité approuvent-ils les factures (appuyées des bons de commandes et bons de réceptions) avant d’ordonnancer le paiement et l’imputation comptable ?

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7-Si les factures sont envoyées aux service utilisateur pour approbation a) sont-ils accompagnées des pièces justificatifs ? b) La comptabilité garde t-elle une trace de ces envoies ? c) Les services utilisateurs sont-ils régulièrement relancés ? RESERVE DE PROPRIETE 8- Existe t-il une procédure concernant l’identification des opérations qui comportent des clauses de réserve de propriété ? 9- Cette procédure permet-elle de s’assurer que les actifs et/ou les soldes de comptes concernés par de telles clauses sont correctement suivis ?

OBJECTIF DE CONTROLE F S’assurer que toutes les dettes (ou recettes) concernent des marchandises et services reçues (ou retournés) sont enregistrés dans les livres, même si les factures ou avoirs correspondants ne sont pas encore reçus ou approuvés.

QUESTIONS

OUI Ou NON N/A

COMMENTAIRES

1. Le service comptable utilise t-il les séquences numériques des documents suivant pour s’assurer qu’il reçoit toutes les informations nécessaires a) Bon de commande ? b) Bon de réception ? c) Bon de retour et/o u demande d’avoir ? 2. Le service comptable se sert-il de la séquence numérique des factures et avoirs reçus pour vérifier qu’ils sont tous comptabilisés ? 3- Les factures et avoirs reçus sont-ils additionnés avant l’enregistrement ? Ce total est-il rapproché du journal des achats ? 4- L’imputation comptable est-elle vérifiée systématiquement (ou par sondage) ?

89

5

a) Tient-on des comptes individuels fournisseurs ? b) Etablit-on une balance mensuelle fournisseur ? C) si oui, les mouvements sont-ils rapprochés avec le total prévu en F.3 ?

6 Lorsque des fournisseurs adressent des relevés de compte à la société a) ces réserves sont-ils comparés avec les soldes des comptes en comptabilité ? b) Les différences sont-ils recherchées et apurées c) Ces ajustements sont-ils approuvés par un responsable ?

7. En fin de période, la comptabilité utilise t-elle : a) les bons de réception non facturés et les factures en instance d’approbation pour évaluer les charges à payées ? b) les bons de retour ou demande d’avoirs pour évaluer les produits à recevoir ? C) les bons de commande non honorés pour _évaluer les engagements en cours _rechercher les passifs non enregistrer pour services reçus

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3 -PAIE

OBJECTIFS DE CONTRÔLE A, S'assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes, B, S'assurer que les personnes figurant sur le journal de paie ont bien droit à leur Rémunération C, S'assurer que : a) la paie est établie correctement, b) le paiement s'effectue avec la sécurité nécessaire, c) l'enregistrement comptable est fiable, d) les dispositions légales sont respectées,

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OBJECTIF DE CONTRÔLE A, S'assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes,

GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS PAIEPERSONNEL personnel concerné

FONCTIONS 1, Approbation des entrées ou sorties de personnel 2, Détermination des niveaux de rémunérations 3, Autorisation des primes 4, Approbation des heures travaillées 5, Préparation de la paie 6, Vérification des calculs 7, Approbation finale de la paie après sa séparation 8, préparation des enveloppes de paie 9, Signature des chèques de salaire 10 Distribution des enveloppes 11 Rapprochement de banque du compte bancaire réservé aux salaires 12, Centralisation de la paie 13, Détention des dossiers individuels du personnel 14, Comparaison périodique du journal de paie avec les dossiers individuels 15, Autorisation d’acomptes ou avances

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3/PAIE

SUITE

OBJECTIF DE CONTRÔLE B S’assurer que les personnes figurant sur le journal de paie ont bien droit à leur rémunération QUESTIONS

REF OUI Dia ou g N/A

COMMENTAI Référence programme RES NON de vérification des procédures

1, Existe-t-il un fichier du personnel contenant pour chaque Loyer employé: a) Photo? b) spécimen de signature? c) situation de famille d) date d'engagement e) détail des rémunérations et retenues à effectuer? f) exemplaire du contrat de travail (ou lettre d’engagement)? g) pensions et indemnités dues? 2, Les opérations suivantes sont-elles soumises à l'autorisation d'un responsable a) embauche? b) renvoi? c) modification de salaire 3, S'assure t-on que toutes ces modifi93

cations sont prises en compte par le service paie? 4,a) Des références sont-elles exigées pour les futurs titulaires des postes confiance? b) Des titulaires de tels postes, sont-ils couverts par une police spéciale d'assurance garantissant l’entreprise contre les effets d'une éventuelle erreur ou malhonnêteté 5, Les données variables, telles que les heures travaillées, les quantités produites les affaires commissionnables sont-elles approuvées par des personnes compétentes et responsables avant d'être communiquées au service paie? 6, Les données incluses dans le fichier sont-elles régulièrement comparées avec le journal des salaires? OBJECTIF DE CONTRÔLE C. S'assurer que : a) la paie est etablie correctement b) le paiement s'effectue avec la sécurité nécessaire c) l'enregistrement comptable est fiable d) les dispositions légales sont respectées

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a) Etablissement de la paie 1, La paie est-elle contrôlée, avant paiement en ce qui concerne : a) les temps travaillés avec les relevés de temps ou les fiches de pointage ? b) les quantités (travail aux pièces)? b) les calculs des commissions aux représentants, avec le chiffre d'affaires commisionnable? d) les retenues pour la sécurité sociale ou autres? e) l'exactitude arithmétique ? 2,La paie est-elle approuvée par un responsable avant paiement ? 3, Avant signature des chèques ou ordres de virement, les signataires : a) s'assurent -ils que la paie a été approuvée ? b) rapprochent-ils le montant à payer du livre de paie ? c) apposent-ils leurs initiales sur le journal de paie ? 4, Les informations nécessaires pour le calcul des congés payés a) restant à prendre sur la période antérieure 95

b) sur la période en cours sont-elles tenues par le service paie ? 5,a) Surveille-t-on suffisamment les deductions autres que sociales, sur les appointements et les salaires (exemple: saisies arrêts, etc,,,) ? b) Les comptes d'avances et d'acomptes sont-ils régulièrement confirmés avec les bénéficiares ? b) paiement 6, Si des salaires sont payés en espèces a) contrôle t-on l'identité du bénéficiaire avant de le payer ? b) la sécurité sur les espèces entre le moment où elles sont retirées de la banque jusqu'au moment où elles deviennent la propriété des employés est elle suffisante? 7, Utilise-t-on un compte bancaire spécifique pour la paie ? 8, a) contrôle-t-on les salaires et appointe ments non réclamés ? b) lorsque des salaires ou appointements sont payés à des tiers autres que l'employé, a t-on une procuration écrite ? c) comptabilisation

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9, Avant enregistrement de l'écriture de paie les montants, par compte, sont-ils comparés avec le mois précédent a) comptabilité générale ? b) comptabilité analytique ? 10 Des explications sont-elles demandées pour toute variation anormale ? d) obligations légales 11, Les livres suivants sont-ils tenus à jour: a) Livre de paie coté et paraphé ? b)Livre d'entrée et sortie du personnel ? c) Livre de la main-d'œuvre étrangère ? 12 Les charges sociales et autres déductions sur salaires sont-elles acquitées régulièrement ?

97

AUDIT FINANCIER : LES OUTILS DE L’AUDIT QUESTIONNAIRE DE CONTROLE INTERNE

SECTION : IMMOBILISATIONS

FOLIO 2/8

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4- IMMOBILISATIONS Objectif de contrôle S’assurer que les séparations sont suffisantes GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS IMMOBILISATIONS PERSONNEL CONCERNE

FONCTIONS 1. Approbation des budgets 2. Approbation des dépassements par rapport aux budgets 3. Emission des commandes d’achats 4. Approbation finale des factures 5. Tenues des fiches individuelles d’immobilisations 6. Rapprochement des fiches avec la comptabilité 7. Inventaire physique 8. Responsabilité du matériel 9. Rapproche des fiches avec l’inventaire physique 10. Approbation des ajustements des comptes après inventaire

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S’assurer que les acquisitions d’immobilisations sont dûment autorisées et correctement comptabilisées QUESTIONS Oui/N/A 1. Les acquisitions sont-elles effectuées sur la base d’un budget approuvé par le conseil d’administration (ou par un responsable ayant obtenu délégation) ? 2. Les écarts entre budget et réel sont-ils : a) régulièrement identifiés ? b) soumis à la Direction ? 3. Les critères servant à distinguer les immobilisations des frais généraux sontils clairement définis ? (En particulier, ces critères prennent-ils en considération les dépenses qui augmentent la valeur intrinsèque des immobilisations anciennes ?). 4. La procédure en vigueur est-elle suffisante pour assurer le respect de ces critères ? (contrôle indépendant des imputations par exemple ). 5. Les achats d’immobilisations sont-ils précédés par : a) des études comparatives de matériels ? b) des appels d’offre ? c) des études comparatives de financement ? 6. Si les acquisitions sont faites en location-vente : a) les acquisitions sont-elles soumises aux mêmes procédures qu’au § 1 à 5 ci-dessus ? b) la procédure de suivi des engagements correspondants estelle suffisante pour assurer l’exhaustivité des informations hors bilan 7. Dans le cas de travaux faits par l’entreprise pour elle-même : un système d’enregistrement de toutes les dépenses engagées pour cet investissement est-il tenu (temps passé, achat matériel, sorties de pièces des stocks, etc…) ? 8. Les transferts du compte « immobilisations en cours » aux comptes intéressés sont-ils effectués aussitôt que les actifs sont mis en service ? 9. Les acquisitions sont-elles

Non

Commentaires

100

systématiquement reportées sur un fichier

101

S’assurer que les retraits d’immobilisations sont dûment autorisés et correctement comptabilisés. QUESTIONS Oui/N/A 1. Les ventes ou mises au rebut sont-elles dûment autorisées ? 2. Les ventes ou mises au rebut font elles l’objet d’un bon de sortie (ou document équivalent) a) pré numéroté ? b) transmis régulièrement à la comptabilité ? 3. La séquence numériques des bons de sortie d’immobilisations est elle contrôlée pour vérifier que : a) toutes les ventes sont facturées ? b) toutes les ventes et mises au rebut sont sorties des comptes d’immobilisations? 4. Les factures de vente d’immobilisations sont-elles suffisamment contrôlées pour assurer l’exhaustivité de leur comptabilisation?

Non

Commentaires

102

S’assurer que les immobilisations existent, appartiennent bien à la société, et qu’elles sont correctement évaluées et classées QUESTIONS

Oui/ N/A

Non

Commentaires

Suivi des mouvements 1. Existe-t-il un fichier des immobilisations qui mentionne : a) descriptif de l’immobilisation ? b) numéro d’identification ? c) localisation, si nécessaire ? d) coût d’acquisition (y compris les coûts de rénovation ou de transformation) ? e) les valeurs fiscales à retenir (en cas d’acquisition par voie de fusion, réévaluation) ? f) la date de mise en service ? g) le mode d’amortissement ? 2. Ce registre est-il rapproché au moins une fois par an avec les comptes d’immobilisations ? 3. Ce registre est-il périodiquement contrôlé par un inventaire physique ? Si oui, cet inventaire est-il effectué par des personnes indépendantes des utilisateurs ? 4. Les écarts résultant des contrôles 2 et 3 sont-ils : a) analysés ? b) signalés à la Direction ? c) enregistrés ? 5. Les immobilisations complètement amorties sont-elles : a) maintenues dans les comptes ? b) périodiquement analysées pour vérifier qu’elles sont toujours utilisées ? 6. Les immobilisations détenues par des tiers sont-elles régulièrement: a) physiquement contrôlées par une personne de la société ? b) confirmés par le tiers qui les

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Protection des actifs 7. L’accès aux actifs qui peuvent être facilement déplacés (outillage, matériel de bureau…) est-il suffisamment contrôlé ? 8. Les titres de propriétés sont-ils : a) tous au nom de la société ? b) conservé dans un coffre ou déposé chez un tiers de confiance ? 9. La procédure d’ajustement des couvertures d’assurance est-elle suffisante (périodicité, prise en compte des acquisitions et cessions, inflation…) ? Réévaluation 10. Si les immobilisations (ou une partie d’entre elles) ont été réévaluées (libre ou légale) : a) les dates et méthodes de réévaluation sont-elles clairement identifiées ? b) les valeurs réévaluées sont-elles régulièrement vérifiées avec les valeurs du marché ? Informations complémentaires 11. Les nantissements sont-ils dûment autorisés 12. La procédure permet-elle d’assurer une comptabilisation exhaustive des nantissements ainsi autorisés ? 13. Existe-t-il une procédure permettant l’identification des clauses de réserve de propriété ?

104

S’assurer que la dotation aux amortissements (et provisions pour dépréciation) respecte les principes comptables généralement admis. QUESTIONS

Oui/ N/A

Non

Commentaires

1. La politique d’amortissement est-elle fondée sur une estimation réaliste de la durée normale d’utilisation des immobilisations ? 2. Toute modification de cette politique doit-elle faire l’objet d’une autorisation du conseil d’administration ? 3. Les dates de mise en service des immobilisations sont-elles communiquées sans délai à la comptabilité ? 4. Les amortissements sont-ils calculés à partir de la date de mise en service (qui n’est pas forcément la date de la facture) ?

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5 – STOCKS OBJECTIFS DE CONTROLE A. S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes. B. S’assurer que les procédures mises en place dans l’entreprise permettent : a) une saisie exhaustive des mouvements physiques de stocks qui lui appartiennent ; b) une protection suffisante des stocks. C. S’assurer que les coûts imputés aux stocks sont déterminés avec précision. D. S’assurer que les procédures mises en place dans l’entreprise permettent une précision de stocks à déprécier.

A. S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes. GRILLE DE SEPARATION DES FONCTIONS STOCKS PERSONNEL CONCERNE Fonctions 1. Magasin 2. Réception 3. Expédition 4. Tenue de fiches de stocks en quantités 5. Tenue de l’inventaire permanent 6. Responsabilité de l’inventaire 7. Rapprochement inventaire physique-inventaire permanent 8. Approbation des ajustements après inventaire 9. Rapport sur les stocks obsolètes, inutilisables, etc… 10. Autorisation de cession des stocks détériorés ou inutilisés

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B.

S’assurer que les procédures mises en place dans l’entreprise permettent : a) une saisie exhaustive des mouvements physiques de stocks qui lui appartiennent ; b) une protection suffisante des stocks QUESTIONS

Oui N/A

Non

Commentaires

1. Les mouvements de stocks suivants sont-ils saisis sur des documents standards propres à l’entreprise, au moment où ils ont lieu : a) réceptions ? b) transferts vers la production ? c) transferts inter-ateliers de production ? d) transferts de la production vers le magasin des produits finis ? e) expéditions ? f) autres mouvements ? (à préciser) Fiches de stocks 2. S’ils existent, ces documents sont ils utilisés pour mettre à jour les fiches des stocks a) réceptions ? b) transferts vers la production ? c) transferts inter-ateliers de production ? d) transferts de la production vers le magasin des produits finis ? e) expéditions ? f) autres mouvements (à préciser) 3. Le mode d’enregistrements de ces documents (ordre chronologique par exemple) permet-il de s’assurer de l’exhaustivité des enregistrements : a)réceptions ? b) transferts vers la production ? c)transferts inter-ateliers de production ?

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d) transferts de la production vers le magasin des produits finis ? e)expéditions ? d) autres mouvements à préciser ? Inventaire permanent 4. tient-on un inventaire permanent intégré à la comptabilité : en quantité ? en valeur ? 5) Cet inventaire est-il mouvementé pour les quantités, à partir des documents prévus en 1 ? 6) Si oui, l’exhaustivité de l’enregistrement des mouvements est-elle contrôlée : a)réceptions b) transferts vers la production ? c)transferts inter-ateliers de production ? d) Transfert de la production vers le magasin des produits finis ? e) Expédition ? f) Autres mouvements ? (à préciser) 7) Cet inventaire permanent est-il régulièrement rapproché avec les fiches de stock pour : a.) les matières premières et marchandises ? b) les travaux en cours ? c)les produits finis ? Si oui, les écarts constatés sont-ils expliqués et corrigés ? Contrôle physique 8) les conditions de stockage permettent-elles d’éviter : a)la détérioration des stocks ? b) l’accès de personnes non autorisées ? 9) Les stocks sont-ils comptés physiquement au moins une fois par an en ce qui concerne ; les matières premières et fournitures ? les travaux en cours ?

108

les produits finis ? 10) Si l’inventaire st exécuté en une seule fois, les procédures d’inventaire sont-elles correctement établies (voir questionnaire spécifiques) ? 11) Si des inventaires tournants sont effectués : a)existe t-il un programme qui permet de suivre l’avancement des coupages ? b) les procédures utilisés permettent-elles de s’assurer que tous les stocks d’un même produit sont comptés en une seule fois ? c) les mouvements physiques et comptables des produits comptés sont-ils arrêtés simultanément ? 12) les comptages (annuels ou tournants) sont-ils comparés indépendamment avec les fiches de stock ? 13) Les écarts entre les comptages et les fiches de stocks sont-ils : a)expliqués ? b) enregistrés, si nécessaire, sur les fiches de stocks après autorisation d’un responsable ? 14) Des rapports sont-ils faits sur les écarts constatés (quantités et valeur) ainsi que sur leur origine ? 15) Les quantités stockés chez les tiers sont-elles suivies sur les fiches de stocks et comptées physiquement et régulièrement ? 16) Si des différences sont constatées entre ces fiches de stocks et les quantités détenues effectivement par les tiers : a)se met-on d’accord avec celui-ci sur les causes et les responsabilités de ces différences ? b) ajuste-t-on les fiches de stocks,

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l’inventaire permanent et les comptes de Grand-livre en conséquence ? 17) Les marchandises en dépôt qui n’appartiennent pas à la société (marchandises appartenant aux clients ou consignation, etc …) sont-elles physiquement isolées, suivies sur les fiches et sous contrôle comptable ? 18) Se met-on périodiquement d’accord avec les personnes pour lesquelles les marchandises sont gardées en dépôt sur les quantités détenues et les conditions dans lesquelles ce service est fourni ? 19) Les dispositions sont-elles prises en fin en fin d’exercice pour s’assurer que les productions, réceptions et expéditions sont enregistrées dans la bonne période ? 20) Des fiches de production sontelles en place pour permettre de connaître et de contrôler le stade d’avancement des travaux en cours à n’importe quel moment ? 21) Les stocks sont-ils couverts par une assurance adéquate contre les risques de pertes par : a)le feu ? b) le vol ? c)les calamités naturelles ou autres risques?

110

OBJECTIF DE CONTRÔLE D. S’assurer que les coûts imputés aux stocks sont déterminés avec précision. 1) Les prix de revient imputés aux stocks comprennent-ils : a)les charges directes ? b) les charges indirectes ? 2) Les charges imputées sont-elles rapprochées de la comptabilité générale ? COUTS STANDARD : ces questions ne s’appliquent que s’il existe un système de couts standard. 3) Les couts standards sont-ils revus annuellement ? 4) Les écarts entre couts standard et couts réels sont-ils analysés : a)pour les achats de matières et fournitures, b) pour les productions ? 5) Les écarts sont-ils communiqués régulièrement à la direction et fontils l’objet d’une analyse : a)au niveau global ? b) au niveau de chaque produit ? 6. Les variations de taux d’imputation de la main d’œuvre et des frais généraux sont-elles régulièrement communiquées à la direction et analysées ? 7) Ces taux d’imputation sont-ils revus annuellement ?(en ignorant les changements temporaires dus au niveau d’activité) 8) Les couts standards sont-ils mis à jour en tenant compte des modifications du taux d’imputation de la main d’œuvre et des frais généraux ?

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AUTRES METHODES DE VALORISATION Ces questions s’appliquent lorsqu’il n’existe pas de couts standards pour la valorisation. 9) Les documents ayant servi à valoriser les stocks à leur cout réel sont-ils conservés pour : a) tous les achats ? b) toutes les productions ? 10) Des procédures ont-elles été mises en place pour s’assurer de l’exactitude des enregistrements (par exemple en analysant les écarts entre cout réel et cout normal) ? DANS LES DEUX CAS 11) Est-il fait un contrôle par comparaison fréquente des pourcentages de marge brute, pour contrôler la fiabilité des montants en stocks ? 12) Le système de saisie des couts assure-t-il une séparation adéquate des périodes ? 13) Si la société appartient à un groupe, le système comptable permet-il d’identifier le prix de revient des marchandises achetées au groupe ?

112

OBJECTIF DE CONTROLE D) S’assurer que les procédures mises en place dans l’entreprise permettent une identification précise des stocks à déprécier QUESTIONS

Oui/N/A

Non

Commentaires

1) La politique de dépréciation des stocks couvre-t-elle : a)la rotation lente ? b) les produits en mauvais état ? c)la valeur de réalisation ? 2) Le système de tenues des fiches de stocks permet-il de faire apparaître les stocks à écoulement lent ? 3) Les marchandises en mauvais état ou inutilisable sont-elles régulièrement identifiées ? 4) La valeur brute des stocks est-elle régulièrement rapprochée de la valeur probable de réalisation : a) matières premières ? b) travaux en cours ? c)produits finis ? d) autres ?

113

6. VENTES-CLIENTS

OBJECTIF DE CONTROLE

A/ S'assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes. B/ S'assurer que toutes les marchandises fournies et les services rendus à la clientèle sont correctement facturées et comptabilisées. C/ S'assurer que les rabais, remises, ristournes accordés aux clients et les créances passées en perte sont dument autorisés et correctement comptabilisés. D/ S'assurer que les marchandises ne sont pas livrées aux clients qui ont atteint leur limite de crédit et qui représentent un risque pour la société. E/ S'assurer que les créances sont recouvrées avec célérité. F/ S'assurer que le système de comptabilisation des comptes clients et des autres comptes affectés par les opérations de vente est fiable.

114

115

QUESTIONNAIRES DU CONTROLE INTERNE Section- ventes clients Objectif du contrôle A- S'assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS VENTES-CLIENTS

Fonctions

PERSONNEL CONCERNE

1, Traitement des commandes 2, Examen de la solvabilité des clients 3, Facturation 4, Contrôle bon de livraison-facture 5, Contrôle commande-facture 6, Ténue du journal des ventes 8, Liste des bons de sortie non facturés 9, Tenue des comptes clients 10, Etablissement dela balance clients 11, Etablissement de la balance client par ancienneté de solde 12, Rapprochement balance clients-compte collectif 13, Centralisation des ventes 14,Détermination des conditions de paiement 15, Relevé des chèques reçus au courrier 16, Détention des effets à recevoir 17, Tenue du journal des effets à recevoir 18, Inventaire des effets à recevoir 19, Accès à la comptabilité general 20, Tenue du journal de trésorerie 21, Emission d'avoirs 22, Approbation des avoirs 23, Etablissement des relevés clients 24, envoi des relevés aux clients 25, Comparaison des relevés avec les comptes 26, Comparaison de la balance client avec les comptes individuels 27, Confirmation des comptes clients 28, Relance des clients 29, Prolongation des conditions de paiement 30, Accord d'escomptes 31, Autorisation de passer en perte des créances ou effets à recevoir

116

32, Détention de la liste des clients passés en perte 33, Tenue des comptes de débiteurs divers 34, Expédition des produits finis 35, Surveillance des stocks

QUESTIONNAIRE DE CONTRÖLE INTERNE

SECTION: Ventes - clients

FOLIO 04-sept

B/S'assurer que toutes les marchandises fournies et les services rendus à la clientèle sont correctement facturées et comptabilisées QUESTIONS

Réf.

Oui ou NON commentaire Références programme de

Diag. N/A

vérification de procédures

1. a) Est-ce qu'il y aun système de contrôle budgétaire pour les ventes ? b) Les budgets (ou prévisions) sont-ils comparés avec les réalisations et les variations expliquées régulièrement ? 2. Les commandes clients sont-elles revenues et approuvées, avant acceptation, par : a) le service commercial, en ce qui concerne les conditions et la disponibilité des marchandises ? b) le service crédit pour le recouvrement de créance ? 3. Les commandes téléphoniques doivent-elle être confirmée par écrit par le client avant d'être exécutées 4. Les expéditions sont-elles faites au vu d'un bon de commande accepté ? 5.a) Les expéditions sont-elles enregistées sur des doccuments 117

(bon d'expédition) prénumémérotés ? b) Cette séquencence est-elle contrôlée par le service facturation ? 6.La procédure permet-elle de livrer les marchandises aux clients dans les délais fixés, ceci afn d'éviter les réclamations et les risques delitiges avec la clientèle qui peuvent en résulter ? 8.Les factures sont-elles prénumérotées ? 9. La séquence numérique des factures est-elle : a) contrôlée ? b) rapprochée régulièrement de la séquence numrique des documents d'expédition ? 10. Les factures sont-elles contrôlées, par une personne autre que celle qui les établies, avec a) les bone cde commandes pour contrôle des conditions ? b) Les bons d’expéditions pour contrôle des quantités ? c) les tarifs pour les approbations individuelles de prix pour l’exatitude des prix facturés ? 11, Les calculs arithmétiques sont ils vérifiés ? 12 , Les factures sont-elles expédiées directement au client par le service facturation ou par le courrier ? 13, UN contrôle est-il fait pour s’assuere que toutes les factures sont enregistrés et que tous les numéros de facture font l’objet d’un suivi comptable ? 14, Les marchandises (y compris les emballages,palettes,etc…) expédiées en vertu d’un contrat de vente à condition ou en consignation sont-elles correctement suivies et comptabilisées ? 15. Les totaux des journaux de vente sont-ils régulièrement rapprochés avec : g) le total des factures et avoirs emis dans la période ? h) le montant passé en compte collectif ? 16. Les comptes permettent-ils de distinguer : a) les ventes aux sociétés du même groupe ? b) les exportations ? c) les ventes par catégories de clientèle ?

118

d) les ventes par classes de produits ? 17. En fin de période, le rapprochement prévu au § 9 est-il : a) revu pour identifier les d’expédition en instance de facturationou les facturations d’avance ? b) utilisé pour enregistrer les écritures de régularisation nécessaires ?

OBJECTIF DE CONTRÔLE Autorisés et correctement comptabilisés Questions 1, Les documents prénumérotés sont-ils établis: a,) en cas de retour de marchandises?

Oui ouN/A NON Commentaires

b,) en cas de réclamations autres (demande de remise exceptionnelle par exemple) 2, Ces documents font-ils l'objet d'une autorisation formelle avant émission des avoirs? 3,) Les avoirs sont-ils: a,) établis à partir des documents ci-dessus? b,) prénumérotés? c,) rapproches avec les factures d'origine? d,) autorisés avant envoi au client, 4, Est ce qu'il y a un contrôle des liasses vierges d'avoirs? 5, Les soldes créditeurs y compris ceux dus au paiement d'acomptes) sont-ils régulièrement examinés, 6,Les créances passées en ont-elles été approuvées auparavant par un responsable?

119

OBJECTIF DE CONTRÔLE D, S'assurer que les marchandises ne sont pas livrées aux clients qui ont atteint leur limite de crédit ou qui représentent un risque pour la société

QUESTIONS 1, des limites de crédit sont-elles fixées pour chaque client? 2, Ces limites sont-elles revues régulièrement pour obtenir compte des circonstances, 3, Ces limites de crédit sont -elles indiquées sur les Comptes clients? 4, Les commandes clients sont-elles approuvées par le Service avant d'être exécutées? 5, Le responsable du service est-ils promptement avisé des impayés, RESERVE DE PROPRIETE 6, Existe-t-il une procédure concernant l'identification des opérations qui comportent des clauses de réserve de propriété, 7, Cette procédure permet-elle de s'assurer que les actifs et /ou les soldes de comptes concernés par de telles clauses sont correctement suivis?

Ref-Diag

oui ou N/A NON Commentaires

120

OBJECTIF DE CONTRÔLE E: S'assurer que les créances sont recouvrées avec célérité

QUESTIONS ref-diag 1, a) Envoi-t-on des relevés mensuels à tous les clients? b) Ces relevés sont-ils tous envoyés directement aux Clients (et non pas confiées aux représentants, etc.,…)? 2, Les paiements reçus sont-ils rapprochés des factures ( par exemple: par lettrage régulier des comptes clients etc.,…) ? 3, La société prépare-t-elle une balance par ancienneté de créances: a) régulièrement, b) en fonction des dates d'échéance(et non pas des Dates de facture) ? 4, cette balance est-elle régulièrement soumise à un Responsable en même tempt que les informations Concernant les impayés et les dépassements de Limites de crédits ? 5, Cette balance sert-elle de base à une procédure de Relance systématique ? 6, Cette procédure de relance est-elle suivie d'une Rémise régulière au contentieux des créances Douteuses ?

oui ou N/A NON Commentaires

F:S'assurer que le système de comptabilisation des comptes clients et les autres comptes affectés parles

Vérification de procédures

és par les

121

pérations de vente est fiable.

QUESTIONS ref-diag oui ou N/A NON 1, Tient-on des comptes individuels clients? 2, Tient-on un compte collectif client, mouvementé des Comptes individuels , 3, Etablit-on des balances clients mensuelles ? 4, Le solde du compte collectif est-il rapproché mensuellement avec: a) le total des comptes individuels ? b) le total de la balance par ancienneté de créances (voir E3) 5, Les balances sont-elles vérifiées à intervalles Réguliers par un responsable indépendant ? 6, La politique d'établissement des provisions pour Créances douteuses est-elle : a) clairement définie ? b) suffisamment prudente( c-a-d pas basée sur le seul Critère de déductibilité fiscale) ? 7, Les employés chargés des comptes clients Doivent-ils s'assurer que les pièces comptables sont Approuvées avant de les comptabiliser ?

Commentaire Vérification de procédures

122

7 – TRESORERIE DEPENSES OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes.

B- S’assurer que les paiements sont justifiés et dûment autorisés. C- S’assurer que les paiements sont correctement comptabilisés.

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OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS TRESORERIE Personnel concerné

Fonctions 1- Tenue de la caisse 2- Détention des titres 3- Détention des chèques reçus des clients 4-Autorisation d’avance aux employés 5- Détention des carnets de chèques 6- Préparation des chèques 7- Approbation des pièces justificatives 8- Signature des chèques 9- Annulation des pièces justificatives 10- Envoi des chèques 11- Tenue du journal de trésorerie 12- Liste des chèques reçus au courrier 13- Dépôts en banque de chèques ou espèces 14- Tenue des comptes clients 15- Tenue des comptes fournisseurs 16- Emission d’avoirs 17- Approbation des avoirs 18- Réception des relevés bancaires 19- Préparation des rapprochements de banque 20- Comparaison de la liste des chèques reçus au courrier avec les bordereaux de remise en banque et avec le journal de trésorerie 21- Accès à la comptabilité générale 22- Tenue du journal de ventes 23- Préparation des factures clients

OBJECTIF DE CONTROLE B- S’assurer que les paiements sont justifiés et dûment autorisés.

QUESTIONS

Réf. OUI Diag Ou NON N/A

Référence Programme de COMMENTAIRES vérification des procédures

1- En dehors des opérations de petite caisse, toutes les dépenses sont-elles faites sous forme de chèques, effets de commerce, ou virements bancaires? 2- Les chèques et les billets à ordre vierges sont-ils : a) conservés dans un coffre ? b) accessibles seulement aux personnes autorisées à remplir les chèques et billets à ordre ?

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3- Les billets à ordre sont-ils prénumérotés ? 4- Les traites tirées sur la société sont-elle soumises à son acceptation ? 5- Les factures et leurs justificatifs dûment contrôlés et approuvés sont-ils présentés au signataire des titres de paiement ? 6- L’indication du paiement est-elle portée sur les pièces justificatives au moment de la signature, afin d’éviter les doubles paiements ? 7- a) Les chèques et billets à ordre sont-ils tous tirés à l’ordre de bénéficiaires nommément désignés ? b) L’émission de chèques au porteur ou en blanc, est-elle prohibée? 8- Les chèques et billets à ordre signés sont-ils expédiés par le signataire lui-même ou par une personne directement placée sous ses ordres ? 9- a) Les chèques erronés, sont-ils annulés pour éviter leur réemploi et classés ? (par exemple en agrafant le chèque ou le numéro du chèque à la souche). b) y-a-t-il une protection identique pour les billets à ordre ? 10- Contrôle-t-on les effets retournés après paiement ? 11- Quand une machine à signer les chèques ou les billets à ordre est utilisée, le composteur est-il l’objet d’un contrôle adéquate ?

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OBJECTIF DE CONTROLE C- S’assurer que les paiements sont correctement comptabilisés. QUESTIONS 1- Les chèques émis sont-ils enregistrés par ordre numérique dans le journal des règlements ? 2- Les effets sont-ils enregistrés par ordre numérique dans un journal des effets ? 3- Les séquences numériques sur les journaux sontelles contrôlées :

OUI/N/A

NON

COMMENTAIRES

a) pour les chèques ? b) pour les effets ? 4- Les comptes bancaires sont-ils bien crédités :

a) au jour de l’échéance pour les effets ? b) au jour de leur émission pour les chèques ?

5- Un rapprochement est-il effectué régulièrement entre le montant des effets individuels figurant sur le journal des effets à payer et le compte général effets à payer en comptabilité ? 6- a) Tient-on un registre des prélèvements bancaires ? (impôts, E.D.F. – G.D.F., téléphone, loyer, etc.…) b) Le registre est-il revu et remis à jour régulièrement ? c) l’enregistrement comptable des prélèvements estil fait sans retard ?

126

8- TRESORERIE – RECETTES OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes B- S’assurer que les recettes sont intégralement et rapidement remises en banque C- S’assurer que l’encaissement des effets est régulièrement suivi D- S’assurer que toutes les recettes sont comptabilisées

127

OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes. GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS TRESORERIE Personnel concerné

Fonctions 1- Tenue de la caisse 2- Détention de titres 3- Détention des chèques reçus des clients 4- Autorisation d’avance des employés 5- Détention des carnets de chèques 6- Préparation des chèques 7- Approbation des pièces justificatives 8- Signature des chèques 9- Annulation des pièces justificatives 10- Envoie des chèques 11- Tenue du journal de trésorerie 12- Liste des chèques reçus au courrier 13- Dépôt en banque de chèques ou espèces 14- Tenue des comptes clients 15- Tenue des comptes fournisseurs 16- Emission d’avoirs 17- Approbation des avoirs 18- Réception des relevés bancaires 19- Préparation des rapprochements de banque 20- Comparaison de la liste des chèques reçus au courrier avec les bordereaux de remise en banque et avec le journal de trésorerie 21- Accès à la comptabilité générale 22- Tenue du journal de vente 23-Préparation des factures clients

128

OBJECTIF DE CONTROLE B- S’assurer que les recettes sont intégralement et rapidement remises en banque.

QUESTIONS

Réf. OUI Diag Ou NON N/A

Référence Programme de COMMENTAIRES vérification des procédures

1- Le courrier est-il ouvert par une personne autre que le caissier ou les responsables des comptes clients ? 2- a) La personne ouvrant le courrier, prépare t-elle une liste de chèques, espèces et effets reçus ? b) Les chèques et effets sans bénéficiaires sont-ils immédiatement complétés au nom de l’entreprise ? 3-Le caissier remet-il immédiatement et intégralement en banque, les chèques et espèces qui ont été reçus ? 4- a) Les bordereaux de remises en banque retournés par la banque et authentifiés par celle-ci, sont-ils reçus directement par un employé indépendant du caissier ? b) Ces bordereaux, sont-ils comparés par une personne indépendante, avec la liste des fonds reçus (§ 2 a) ? 5- L’enregistrement sur les comptes clients est-il fait à partir d’avis de recettes plutôt qu’à partir des pièces elles-mêmes (chèques en particulier) ? 6- Lorsqu’il y a des encaissements effectués par des agents représentants, livreur, etc.…, des personnes sont-elles tenues : a) d’établir des reçus prénumérotés ? b) de transmettre ces recettes immédiatement à la banque ou la société ? 7- Des vérifications sont-elles faites périodiquement par une personne indépendante pour s’assurer que tous les fonds reçus ont été correctement remis en banque ?

129

OBJECTIF DE CONTROLE C- S’assurer que l’encaissement des effets est régulièrement suivi.

QUESTIONS

Réf. OUI Diag Ou NON N/A

Référence Programme de COMMENTAIRES vérification des procédures

1- Les effets envoyés à l’acceptation sont-ils enregistrés de façon à permettre le suivi de leur retour ? 2- Si oui, le registre est-il revu périodiquement pour le suivi des effets non encore retournés acceptés par les clients ?

3- Les effets reçus (acceptés ou non soumis à acceptation) sont-ils conservés dans un coffre 4- Les effets en portefeuille sont-ils régulièrement comparés avec le grand-livre (ou un échéancier) ? 5- Les effets sont-ils mis en recouvrement suffisamment tôt avant la date d’échéance ? 6- Un bordereau est-il établi par la société pour accompagner les effets remis à l’encaissement ? 7- Lorsque les effets sont remis à l’escompte, une liste de ces effets est-elle établie lorsqu’ils sortent du portefeuille ? 8- Les prorogations ou les renouvellements des effets doivent-ils faire l’objet d’une autorisation spécifique par un responsable ? 9- a) Les effets retournés impayés sont-ils redébités aux comptes des clients ? b) Y-a-t-il un responsable chargé de suivre le recouvrement des effets impayés ? c) Les services commerciaux sont-ils informés des impayés, de manière à éviter de nouvelles livraisons au client ?

130

OBJECTIF DE CONTROLE D- S’assurer que toutes les recettes sont comptabilisées.

QUESTIONS

Réf. OUI Diag Ou NON N/A

Référence Programme de COMMENTAIRES vérification des procédures

1- Le total des recettes encaissées (objectif B) est-il régulièrement rapproché du montant des crédits portés aux comptes clients (et/ou débiteurs divers) ? 2- La Société utilise-t-elle les comptes : a) effets remis à l’encaissement b) effets remis à l’escompte ?

3- Si non, a) le compte effets à recevoir au bilan n’est-il crédité que lorsqu’on reçoit l’avis de crédit de la banque ? b) a-t-on à la date du bilan un état comptable ou extra-comptable des risques en cours ; c’est-àdire des effets remis à l’encaissement ou escomptés avant la date du bilan et dont l’échéance se situe sur le nouvel exercice ? 4- Si oui, ces comptes sont-ils régulièrement analysés pour s’assurer qu’ils ne comprennent pas d’effets dont l’échéance est dépassée ? 5- Les journaux auxiliaires d’encaissement sont-ils correctement centralisés ?

131

9- CAISSES ET BANQUES

OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes B- S’assurer que le système de tenue et de comptabilisation de la caisse est fiable C- S’assurer que les soldes caisses et banque enregistrés dans les livres comptables reflètent la réalité.

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OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS TRESORERIE Personnel concerné

Fonctions 1- Tenue de la caisse 2- Détention de titres 3- Détention des chèques reçus des clients 4- Autorisation d’avance aux employés 5- Détention des carnets de chèques 6- Préparation des chèques 7- Approbation des pièces justificatives 8- Signature des chèques 9- Annulation des pièces justificatives 10- Envoie des chèques 11- Tenue du journal de trésorerie 12- Liste des chèques reçus au courrier 14- Tenue des comptes clients 15- Tenue des comptes fournisseurs 16- Emission d’avoirs 17- Approbation des avoirs 18- Réception des relevés bancaires 19- Préparation des rapprochements de banque 20- Comparaison de la liste des chèques reçus au courrier avec les bordereaux de remise en banque et avec le journal de trésorerie 21- Accès à la comptabilité générale 22- Tenue du journal de ventes 23- Préparation des factures clients

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OBJECTIF DE CONTROLE B- S’assurer que le système de tenue et de comptabilisation de la caisse est fiable.

QUESTIONS OUI/N/A 1- La caisse est-elle tenue d’après un système de fonds fixé ? 2- Le volume de la caisse semble-t-il correspondre aux

NON

COMMENTAIRES

besoins normaux de la société sans les dépasser ?

3- La sécurité des fonds est-elle bien assurée ? 4- Les chèques de réapprovisionnement sont-il s établis : a) au nom du responsable du fonds de caisse ? b) sur représentation du journal ou du récapitulatif des dépenses de caisse ? 5- Des documents dûment autorisés sont-ils créés ou reçus pour toutes les dépenses par caisse ? 6- Ces documents sont-ils prénumérotés ? 7- Les pièces justificatives sont-elles annulées pour éviter leur réutilisation ? 8- L’imputation des dépenses est-elle vérifiée par un responsable ? 9- a) Des vérifications surprises des espèces en caisse sont-elles effectuées par des responsables ? b) Ces vérifications donnent-elles lieu à des rapports ou des indications sur le livre de caisse ?

134

OBJECTIF DE CONTROLE C- S’assurer que les soldes caisses. Et banques enregistrés dans les livres comptables reflètent la réalité

QUESTIONS

OUI/N/A NON

COMMENTAIRES

1- a) Des prévisions de trésorerie sont-elles établies et approuvées ? b) La situation de la trésorerie est-elle revue et examinée à des intervalles réguliers ?

c) Les situations sont-elles communiquées régulièrement à la Direction ? 2- Est-on sûr à chaque arrêté comptable que toutes les dépenses par caisse ont été comptabilisées et le montant en caisse correspond à celui indiqué au bilan ?

3- Etablit-on des rapprochements bancaires tout les mois pour s'assurer que débits et crédits sont inclus dans la bonne période? 4- Les relevés de banque sont-ils reçus directement du service courrier ou de la banque par la personne faisant le rapprochement ? 5- Les procédures de rapprochement comprennentelles : a) une comparaison entre les relevés envoyés par la banque avec le journal de banque, quant aux numéros et montant ? b) l’examen des chèques annulés ? c) l’examen de la séquence des numéros des chèques ? d) la comparaison des dates et montants des dépôts quotidiens d’après le journal des recettes avec les relevés de banque ? e) la comparaison des détails montrés sur les bordereaux de remise authentifiés obtenus directement de la banque avec les détails correspondants portés sur le journal des recettes ? 6- Les transferts de banque à banque sont-ils vérifiés pour s’assurer que ces opérations ont été soldées sans un retard excessif et que l’opération a été correctement enregistrée dans chaque compte ? 7- En ce qui concerne les chèques tirés depuis une longue date et non encore présentés en banque : a) font-ils l’objet de recherches (correspondance avec le bénéficiaire, etc.…) ? b) sont-ils contre passés à la fin de la période légale de validité ? 8- Le rapprochement est-il revu chaque mois par un cadre ou un employé responsable ? 9- Les intérêts et agios débités par la banque sont-ils vérifiés régulièrement ?

135

10- TITRES DE PARTICIPATION ET TITRES DE PLACEMENT OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes B- S’assurer que les achats et les ventes des titres sont dûment autorisés et correctement comptabilisés. C- S’assurer que les soldes produits des titres sont encaissés par l’entreprise et sont correctement Comptabilisés D- S’assurer que les titres sont protégés et utilisés au mieux des intérêts de la société.

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OBJECTIFS DE CONTROLE A- S’assurer que les séparations de fonctions sont suffisantes. GRILLE DE SEPARATION DE FONCTIONS « TITRES DE PARTICIPATION ET TITRES DE PLACEMENT » Personnel concerné

Fonctions 1- Détention des titres 2- Tenue des fiches individuelles 3- Comptage physique 4- Rapprochement comptes individuels comptes collectifs 5- Autorisation des mouvements 6- Accès à la comptabilité générale 7- Demande de confirmation à la banque 8- Exploitation de la réponse de la banque

137

OBJECTIF DE CONTROLE B- S’assurer que les achats et les ventes des titres sont dûment autorisés et correctement comptabilisés.

QUESTIONS

OUI/N/A NON COMMENTAIRES

1- Les achats et les ventes de titres sont-ils soumise à autorisation du Conseil d’administration ou de responsables ayant obtenu délégation ? 2- Existe-t-il un dossier pour chaque catégorie de titres permettant de connaître : a) les éléments justificatifs du prix payés (en particulier s’il est différent du cours de bourse) ? b) l’historique des mouvements de titres et des variations de valeur ? c) les informations nécessaires à évaluation de la valeur à la fin de chaque exercice (en particulier, comptes annuels certifiés, rapports d’experts…) ?

3- La procédure en place permet-elle de s’assurer que la comptabilité est informée de tous les mouvements qui affectent la valeur du portefeuille ?

OBJECTIF DE CONTROLE C- S’assurer que les soldes caisses. Et banques enregistrés dans les livres comptables reflètent la réalité

QUESTIONS 1- Un registre des dates auxquelles les produits des titres sont à recevoir, ainsi que leur montant, est-il tenu par une personne autre que celle qui reçoit les encaissements ?

OUI/N/A NON

COMMENTAIRES

2- a) Vérifie-t-on que tous les produits des titres sont encaissés à leur échéance, et correctement enregistrés en comptabilité ? b) Cette vérification est-elle effectuée par une

personne indépendante de celles qui sont chargées : -

de la conservation des titres ? des encaissements ? de l’enregistrement comptable ?

138

3-Les contrôles sur les produits des titres s’appliquent-ils aussi aux : - titres appartenant à des tiers qui les auraient remis à l’entreprise en tant que gages ? - titres appartenant à l’entreprise qui auraient été déposés en garantie chez les tiers ?

OBJECTIF DE CONTROLE D- S’assurer que les titres sont protégés et utilisés au mieux des intérêts de la société.

QUESTIONS

OUI/N/A NON

COMMENTAIRES

1- Un inventaire détaillé donnant une description de tous les titres avec les numéros de certificats est-il tenu ? 2- Les titres sont-ils conservés dans un coffre ou déposés chez des tiers (banque, agent de change…), afin que leur accès soit réservé à des personnes autorisées ?

3- Les titres sont-ils tous au nom de la société ? 4- L’inventaire prévu au paragraphe 1 est-il régulièrement rapproché avec : a) l’existence physique ou des confirmations des tiers qui les ont en dépôt ? b) les comptes ? (préciser la fréquence). 5- La société vérifie-t-elle qu’elle reçoit tous les certificats relatifs aux actions de garantie s’il y a lieu ?

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