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PLAN I-APPROCHE DÉFINITIONNELLE…………………………………….…….3 1- Attribution…………………………………………………………….……3 2- La propriété littéraire et artistique……………………………………….3 II-LES COMPOSANTS DU DROIT DE LA PROPRIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE……………………………………………………………….…….3 1- Le Droit d’Auteur……………………………………………………….….3 2- Le Droit voisin ou connexe…………………………………………………4 3- Le Droit des Producteurs de base de données…………………………….4 III-ATTRIBUTION DU DROIT DE LA PROPRIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE……………………………………………………………………...5 1- Attribution
du
droit
d’auteur……………………………………………....5 2- Attribution
du
droit
voisin………………………………………………….7 3- Attribution
du
droit
des
producteurs
de
base
de
données………………..8 IV-LES EXCEPTIONS AU DROIT DE LA PROPRIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE……………………………………………………………………...9 1- Les exceptions au droit d’auteur et au droit voisin………………………9 2- Les exceptions au droit des producteurs de base de données……………9 CONCLUSION…………………………………………………………...………10 SOURCES………………………………………………………………………...11
INTRODUCTION Protéger le droit d’auteur et les intérêts pécuniaires des écrivains ou des artistes ne fut jamais pris en compte pendant plus de deux millénaires. Si avec l’apparition de l’imprimerie tous les pouvoirs décidèrent d’instaurer une haute surveillance sur le risque séditieux des œuvres de l’esprit en imposant aux imprimeurs-libraires ; mais à leur seul bénéfice, des privilèges d’imprimer, ce fut sana pour autant se soucier de la condition des auteurs. Le droit de la propriété littéraire et artistique vient donc pour combler ce vide. Quelle est l’attribution propre à ce droit ? Pour mieux comprendre cela, nous allons de prime abord présenter les différents aspects du droit de la propriété littéraire et artistique, puis par la suite faire ressortir les attributions rattachées à ce droit.
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I-APPROCHE DÉFINITIONNELLE 1- Attribution L’attribution renvoi au fait de donner, d’accorder. Ce terme peut également désigner les fonctions, les pouvoirs. 2- La propriété littéraire et artistique La propriété littéraire et artistique est l’ensemble des droits pécuniaires et moraux dont est titulaire un écrivain ou un artiste sur son œuvre.
II-LES COMPOSANTS DU DROIT DE LA PROPRIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE 1- Le droit d’auteur Le droit d’auteur est le droit qui protège les œuvres littéraires et artistiques telles que les écrits, les œuvres musicales, les œuvres d’art (Peinture, sculpture), etc. C’est donc un domaine du droit qui accorde aux auteurs (écrivains, musiciens, artistes et autres créateurs) une protection de leurs œuvres. Il est a noter que le droit d’auteur protège les œuvres qui sont issues d’autres œuvres, c’est-à-dire l’expression d’une conception, et non les idées. Autrement dit, c’est l’expression littéraire ou artistique qui est protégé à titre de droit d’auteur et non pas l’idée comme telle, la forme et non pas le fond. Pour que le droit d’auteur soit violé, il faut que soit copiée la forme sous laquelle les idées sont exprimées. Le droit d’auteur comprend deux grandes catégories : - Le droit moral qui le lien personnel existant entre un auteur et son œuvre ;
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- Le droit patrimonial qui réglemente l’exploitation de l’œuvre et protège les intérêts économiques de l’auteur.
2- Le droit voisin ou droit connexe On entend communément par droits voisins, aussi appelés « droits connexes », les droits accordés pour protéger les personnes, autres que les auteurs d’œuvres, qui participent à la diffusion des œuvres protégés par le droit d’auteur. Concourant à la diffusion et non à la création d’œuvres littéraires et artistiques, les droits voisins protègent les prestations des artistes-interprètes, les producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes et les entreprises de communication audiovisuelle. Le droit voisin laisse entendre une certaine parenté avec le droit d’auteur tout en distinguant les droits en question du droit d’auteur. Par exemple, dans le cas d’une chanson, le droit d’auteur appartient à l’auteur des paroles et au compositeur. Les interprètes de la chanson (chanteurs, musiciens), le producteur qui enregistre la chanson sur un CD et l’organisme de radiodiffusion qui transmet un programme contenant cette chanson auront un droit voisin, chacun en ce qui concerne sa contribution. 3- Le droit des producteurs de base de données ou le droit sui generis Le code de la propriété intellectuelle rappelle en son article 112-3, qu’une base de données s’entend d’un « recueil d’œuvres, de données ou d’autres éléments indépendants,
disposés
de
manière
systématique
ou
méthodique,
et
individuellement accessible par des moyens électroniques ou par tout autre moyen ».
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Le droit sui generis assure essentiellement une protection de l’investissement consenti pour la création et la gestion d’une base de données. Le droit sui generis appartient au producteur de la base de données. Le producteur est la personne qui prend l’initiative et le risque des investissements correspondants selon le code de la propriété intellectuelle. Aucune autre personne ne peut se prévaloir du droit sui generis.
III-ATTRIBUTION DE LA PROPRIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE 1- Attribution du droit d’auteur Les conditions de protection du droit d’auteur Une œuvre ne peut être protégée qu’autant qu’elle est originale même sans accomplissement de formalité particulière. - L’exigence d’originalité La propriété littéraire et artistique protège les œuvres de l’esprit qui présentent une certaine originalité. Autrement dit, pour avoir droit à la protection du droit d’auteur, une œuvre doit d’abord et avant tout être originale. L’originalité est donc la condition nécessaire, sine qua non et même l’unique condition de protection des œuvres de la propriété littéraire et artistique des œuvres de l’esprit. - La non-exigence de formalités De nos jours, il est presque universellement admis que la protection des droits d’auteurs découle automatiquement de l’acte de création et ne dépend pas de l’accomplissement de formalités telles que l’enregistrement ou le dépôt de l’œuvre. Les œuvres littéraires et artistiques sont protégées du seul fait de la création indépendamment de leur mérite ou de leur destination.
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- L’exigence de fixation dans le droit d’auteur ? La question de savoir si une œuvre doit être fixée sous une forme matérielle pour être protégée n’a pas de réponse uniforme. Généralement les pays de common Law prescrivent que pour jouir de la protection, l’ouvre doit être fixée sous une forme matérielle (elle peut par exemple être écrite sur un morceau de papier, ou enregistrée sur une cassette, un CD, un DVD…), alors que les pays de droit romain n’imposent pas cette condition. Les instruments internationaux utilisent les deux possibilités. Les titulaires du droit d’auteur Il faut distinguer les titulaires originaires des titulaires dérivés. - Les titulaires originaires Qui est l’auteur d’une œuvre de l’esprit ? Dans le cas le plus simple et le plus fréquent, l’auteur est la personne physique qui a créé l’œuvre. L’auteur est donc la personne physique qui a créé une œuvre littéraire ou artistique, c’est-à-dire celui ou ceux sous le nom ou le pseudonyme desquels l’œuvre est divulguée. Cependant, l’auteur d’une œuvre de l’esprit peut varier en fonction du type d’œuvre ou du moins de la nature de l’œuvre : L’œuvre de collaboration ou œuvre conjointe : est l’œuvre à la création de laquelle ont concouru deux ou plusieurs auteurs. Exemple : une encyclopédie L’œuvre composite : est une œuvre nouvelle qui incorpore une œuvre préexistante qui est réalisée sans la collaboration mais avec l’accord de l’auteur originelle.
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L’œuvre collective : est une œuvre créée par plusieurs auteurs à l’initiative et sous la responsabilité d’une personne physique ou morale qui la publie en son nom. L’œuvre de commande : est une œuvre créée pour le compte d’une personne physique ou morale dénommé commanditaire moyennant ou non rémunération. Les œuvres produites dans le cadre d’un contrat de travail Les œuvres pseudonymes ou anonymes qui sont des œuvres dans lesquelles l’auteur utilise un pseudonyme ou garde l’anonymat. Les œuvres posthumes s’entendent des œuvres accessibles au public après le décès de leurs auteurs. Les œuvres audiovisuelles.
- Les titulaires dérivés ou successifs Il convient de faire observer que la titularité du droit d’auteur peut être transférée, que ce soit par voie de succession après décès ou par des accords contractuels. Les titulaires dérivés sont donc des personnes qui tiennent leurs droits non pas directement de la loi, mais des premiers titulaires par le biais d’un acte juridique unilatéral ou bilatéral, notamment les ayants cause. Durée du droit d’auteur Le droit moral est perpétuel et l’auteur ne peut le céder, tandis que le droit patrimonial dure jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur ou après la divulgation si l’œuvre appartient à une personne morale (société, association).
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2- Attribution du droit voisin Les bénéficiaires des droits voisins peuvent être réparties en trois groupes en tenant compte des droits voisins les plus important : - Les artistes interprètes ou exécutants (personnes qui représentent, récitent, ou exécutent une œuvre ou y participent : chanteurs, acteurs, danseurs, musiciens, etc.) ; - Les producteurs de phonogrammes (les producteurs d’enregistrements sonores) ou de vidéogrammes (producteurs d’enregistrements sonores et audiovisuels) ; - Les organismes de radiodiffusion ou les entreprises de communication audiovisuelle. La protection au titre des droits voisins est similaire au droit d’auteur, bien que les prérogatives accordées aux artistes-interprètes ou exécutants, aux producteurs de phonogrammes et aux organismes de radiodiffusion aient une portée plus limitée. Durée de protection des droits voisins La durée de protection des droits voisins est de 50 ans à compter du 1 er janvier de l’année civile. A partir de l’interprétation de l’œuvre pour les artistes interprètes, de la première fixation du phonogramme ou vidéogramme pour les producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes… 3- Attribution du droit des producteurs de base de données Condition de protection Selon l’article L.341-1 du code de la propriété intellectuelle, le producteur d’une base de données « bénéficie d’une protection du contenu de la base lorsque la
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constitution, la vérification ou la présentation de celui-ci atteste d’un investissement financier, matériel ou humain substantiel ». La loi subordonne la protection des bases de données par le droit sui generis à la preuve d’un investissement substantiel. Le producteur de base de données doit donc démontrer le caractère substantiel de l’investissement. Durée de protection Le point de départ du délai de protection tient compte de la date d’achèvement de la fabrication ou de la date de mise à la disposition du public. L’article L.343-1 du code de la propriété intellectuelle prévoit que « toutefois, dans le cas où une base de données protégée fait l’objet d’un nouvel investissement substantiel, sa protection expire quinze ans après le 1er janvier de l’année civile suivant celle de ce nouvel investissement ». Cette disposition permet une protection perpétuelle de la base, dès lors que le producteur justifiera régulièrement de nouveaux investissements substantiels.
IV-LES EXCEPTIONS AU DROIT DE LA PROPRIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE 1- Les exceptions au droit d’auteur et aux droits voisins Lorsque le droit patrimonial d’auteurs, d’interprètes ou de producteurs n’est pas expiré, le chercheur doit rechercher, et obtenir, l’accord de l’auteur (et/ou des interprètes et ou des producteurs) de l’œuvre qu’il souhaite utiliser dans une publication ou une communication. Toutefois, la loi lui permet d’utiliser une œuvre (ou un enregistrement) protégé par le droit d’auteur (et/ou par le droit voisin
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d’interprète ou de producteur), dans certains cas qu’on appelle les exceptions au droit d’auteur et aux droits voisins. 2- Les exceptions aux droits des producteurs de base de données Néanmoins, le droit du producteur également des exceptions. En effet, l’extraction ou la réutilisation de paries non substantielles de la base de données sont (autorisées sauf dans les cas d’abus). D’autre part, l’extraction à des fins privées est également autorisée. Deux exceptions de la loi du 1er Aout 2006 visent également la reproduction et le représentation d’œuvres en vue d’une consultation par les personnes handicapées et les extractions ou réutilisation à des fins pédagogiques et de recherche.
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CONCLUSION En définitive, nous retenons que la propriété littéraire et artistique regroupe trois composants déterminant à la fois les règles propres à leur attribution ainsi qu’a leurs exceptions.
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SOURCES
https://cours-de-droit.net https://www.droit-afrique.com www.umeci.org.ci www.afdb.org
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