39 0 138KB
Détection de rupture de conducteur Une rupture de conducteur d’une ligne triphasée ne crée pas une augmentation de courant et ne peut pas être détectée par des protections à maximum de courant ou à minimum d’impédance. Elle est assimilée à un défaut biphasé très résistant induisant un courant inverse (Ii). Lorsqu’une rupture de conducteur survient, le courant issu d’un système direct sera injecté dans un système d’impédances inverse et homopolaire à travers le point de rupture. Dans le cas d’un seul point mis à la terre, il y aura peu de circulation de courant homopolaire et le rapport (Ii/Id) passant dans le circuit protégé sera approximativement égal à 100%. Dans le cas de multiples points de mise à la terre du réseau électrique, et en supposant une même valeur des impédances dans chaque système symétrique, le rapport (Ii/Id) descendra à 50%. Il est possible de calculer le rapport (Ii/Id) qui peut être obtenu en faisant varier les valeurs des impédances dans les équations ci-dessous : 𝐼𝑑𝑓 =
𝐸𝑔 . (𝑍𝑑 + 𝑍𝑖 ) 𝑍𝑑 . 𝑍𝑖 + 𝑍𝑑 . 𝑍0 + 𝑍𝑖 . 𝑍0
𝐼𝑖𝑓 =
−𝐸𝑔 . 𝑍0 𝑍𝑑 . 𝑍𝑖 + 𝑍𝑑 . 𝑍0 + 𝑍𝑖 . 𝑍0
Avec : • • •
𝐸𝑔 : Tension du réseau 𝑍0 : impédance homopolaire 𝑍𝑑 : impédance directe 𝑍𝑖 : impédance inverse
• D’où :
𝐼𝑖𝑓 𝐼𝑑𝑓
=
𝑍0 𝑍0 +𝑍𝑖
Il s’ensuit que pour un circuit ouvert en un point particulier du réseau, le rapport Ii/Id peut être déterminé par un rapport d’impédance homopolaire et inverse. On notera que ce rapport peut varier en fonction de l’emplacement de la rupture. De toute façon, on règlera l'équipement à la valeur la plus sensible possible. On préconise un réglage de : Paramètres 𝐼𝑖 𝐼𝑑
DOUAS Aymane
Réglages
Temporisation
10%
60 s