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Programme d’intervention Avant d’entamer la démarche d’une mission d’audit, en a deux possibilités : 1. Si l’entreprise à fait objet d’audit auparavant, il y a lieu de mettre à jours son dossier permanent constitué de différents rapports des missions précédentes et vérification de la levée des réserves précédentes. 2. Si l’entreprise n’est pas auditer auparavant, c’est-à-dire en n’a jamais effectué de misions d’audit, les informations correspondantes à la situation de la société seront acquises lors de l’intervention. Les démarches de la mission d’audit sont les suivantes : LE PLAN D’INTERVENTION Prévision du temps Prévision de qualification - Importance de la société. - Complexité de son organisation comptable. - Son implantation géographique. - La nature des problèmes décelés lors de l’approche générale Programme (tous travaux à mettre en œuvre par l'équipe pour aboutir à la formulation d’une opinion sur les états financiers). Le plan de mission généralement établi par le chef de mission en fonction de la situation spécifique de l’entreprise auditée. Désignation de l’équipe d’audit (chef de mission (senior) selon le sujet auditeur, ou assistant auditeur (junior) nombre variable selon les missions).
Démarche d’une mission d’audit
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Déroulement de la mission A/ La prise de connaissance : Un entretien avec les principaux responsables de la société doit être tenu, ce contacte revête une grande importance c’est le rapport humain entre l’auditeur et les audités ; cette rencontre aidera l’auditeur à se familiariser rapidement avec les principaux problèmes de la société ce qui va faciliter l’intervention et la mettre dans les meilleurs conditions de travail.
I- Recherche des informations 1/Utilisation des documents existants : a) Document externe b) Document interne a/ Document externe : Document spécifique (plant comptable, directif, publication des organismes spécialisés). Rapport rédigé par d’autres professionnels. b/ Document interne : Organigramme, manuels de procédures, diagramme de circulation des documents, note de service, rapport d’audit interne, rapport
des conseils
d’administration, registre légaux, état financières (bilan, compte de résultat, annexe), budgets, plan de développement….etc et les divers documents.
II- Visite des installations (visite des lieux) La visite des lieux permet aux auditeurs de : Connaître les différents bureaux et ateliers pour faciliter les déplacements et les contactes avec les audités. Constater les états des immobilisations et leurs valeurs d’exploitation. Permettre de poser des questions pour connaître la propriété des biens, leurs entretiens et les assurances de ces biens.
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III – L’interview La méthode de l’interview prend la forme verbale ou écrite, la première exige une bonne psychologie de l’auditeur pour obtenir la bonne information et la seconde se pratique sous forme de questionnaire, Parmi les autres techniques de l’audit on trouve les techniques de : l’observation, le questionnaire, l’analyse et la vérification, ainsi que le papier (feuille) de travail doit être normalisé, constituent un moyen de preuve des travaux réalisés et permettent le contrôle hiérarchique des travaux (assistant auditeur, auditeur, chef de cellul).
IV- Analyse des informations Cette démarche permis d’analyser tous les documents existants (interne ou externe) ; on utilisant les éléments suivants : 1- L’organigramme : représente le schéma des différents liens hiérarchiques et fonctionnels, ce qui permis de voire qui détient de l’autre et le commandement, aussi prendre connaissance de la structure de la société. 2- Pouvoir des différents responsables : ce qui permis à l’auditeur de savoir si toutes les opérations sont autorisées ou décidées par les personnes habilitées à le faire. 3- Etablissement des tableaux d’incompatibilités de fonctions : c’est pour la séparation des taches et pour éviter tous risques éventuels, à titre d’exemple : une même personne ne peut pas assurer deux ou plusieurs fonctions à l’intérieur d’une même structure (exécution, enregistrement et contrôle).
B/ Evaluation du contrôle interne : I- La saisie des procédures C’est le début de l’audit modulaire, elle à un aperçu général sur le contexte de la société ; l’objectif de l’auditeur à cette étape c’est d’acquérir une connaissance précise de : - formaliser ces procédures ; - prendre connaissance du manuel de procédures de la société. Démarche d’une mission d’audit
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Pour décrire : - la description écrite mémorandum ; - effectuer une description graphique (diagramme de circulation). II- Les tests de conformité Ces tests doivent permettre à l’auditeur de vérifier qu’il a bien appréhendé le système existant dans la société, c'est-à-dire qu’on lui a bien décrit les procédures qui sont normalement appliquées dans la société, ainsi les explications qu’on lui a fournies. III- Evaluations préliminaires du contrôle interne Après les tests de conformité, l’auditeur peut effectuer une première évaluation du contrôle interne, celle-ci consiste à dégager à partir de la description des procédures, d’une part les sécurités qui garantissent la bonne comptabilisation des opérations, d’autre part, les défaillances qui font naître un risque d’erreur ou de fraude, l’auditeur dégage ainsi les points forts et les points faibles du système comptable. VI- Tests de permanence Les tests de permanence donnent à l’auditeur la convention des procédures contrôlées pour l’application d’une manière permanente et sans défaillance contrairement aux tests de conformité. V- Evaluation définitive du contrôle interne Après les tests de permanence l’auditeur est capable de distinguer parmi les points forts les : - véritables points forts qui sont à la fois théoriques et pratiques ; - faiblesses imputables à un défaut dans la conception du système ; - faiblesses imputables à une mauvaise application des procédures.
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C/ Examen des comptes et des états financiers : I- Adaptation du programme d’examen des comptes Après l’évaluation définitive du contrôle interne, l’auditeur dispose des éléments nécessaires pour définir plus précisément ses interventions, il lui suffit pour cela de rechercher pour chaque force et pour chaque faiblesse, l’impact qu’elles ont « ou » peuvent avoir sur la régularité et la sincérité des comptes. II- Les tests de validation et de cohérence Ces tests correspondant à des contrôles effectués directement sur les comptes. Les états de validation Ils consistent à vérifier les données de la comptabilité en les rapprochant de la réalité qu’elles représentent, il existe différentes formes de validation : 1- la validation sur la base des documents détenus par la société ; 2- la validation par confirmation extérieure ; 3- la validation par inspection physique. Les tests de cohérence Portent sur un ensemble d’éléments, ils ont pour but de rechercher les anomalies qui peuvent exister entre les différentes informations qui sont en possession de l’auditeur. IV-
Achèvement de l’audit
Après toutes ces démarches, l’auditeur fait une synthèse et une critique de l’ensemble de ses travaux, l’achèvement de l’audit contient : 1- une revue des options comptables prévues par l’entreprise ; 2- l’examen des événements après bilan ; 3- l’examen de la présentation et de l’information complémentaire ; 4- une revue des feuilles de travails (outils de travail pour chaque auditeur) ; 5- l’émission de l’opinion, sur laquelle prend fin la démarche de l’auditeur.
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D/ LE RAPPORT D’AUDIT 1-Structuration - rappel de l’objet de la mission - nature et étendue des travaux effectués - constatations - recommandations 2- Contenu du Rapport - constat (prouvé par des faits et des preuves tangibles) - impact (non conformités majors et mineures) - cause(s) - Recommandations Curatives Préventives Cette démarche permet à l’auditeur de rédiger son rapport qui reprend l’ensemble des faiblesses détectées et qui comporte des suggestions, ce rapport traduit bien les aspects constructifs de l’audit on signalant les déférentes anomalies et insuffisances, clôturant par une liste de recommandations.
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