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CODETI 2006 Division 1
( )
PARTIEC CONCEPTION ET CALCULS SECTION Cl GÉNÉRALITÉS
()
Cl.l - OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION
C1.2.1.3 - Couple
La présente Section spécifie les exigences relatives au dimensionnement des réseaux et des supports de tuyauteries industrielles métalliques aériennes, en galerie, en caniveau ou enterrées.
Le couple (P0 , T0 ) à considérer pour le dimensionnement d'un élément du réseau de tuyauteries doit correspondre aux conditions les plus sévères de pression et de température régnant simultanément de façon prolongée dans le tronçon considéré. Les écarts maximaux momentanés dus à l'exploitation ou à l'action de la régulation ne doivent pas être pris en compte.
Le domaine d'application de chacune des règles de calcul de la Division 1 du Code est précisé par l'indication de limites qui peuvent concerner les caractéristiques géométriques des éléments à calculer, les sollicitations prises en compte, les modes de défaillance couverts, les caractéristiques du matériau, etc.
Note : Pour un matériau donné (caractéristiques mécaniques) on peut aisément, pour tous les éléments de tuyauterie, sur la base d'une température donnée, définir une pression maximale admissible respectant les coefficients de sécurité réglementaires. Cette relation pennet donc de définir l'ensemble des composants d'un réseau vis·à-vis des sollicitations dues à la pression.
Lorsque la présente Division n'indique aucune règle de calcul, le Concepteur, sous sa responsabilité, peut utiliser des méthodes de calcul ou expérimentales reconnues pour justifier le dimensionnement retenu. Cette justification peut également être réalisée au moyen d'une analyse des contraintes ou en se référant à l'expérience acquise lors de la réalisation d'installations ayant donnés satisfaction pour des conditions èomparables.
Pour les tuyauteries, cette définition préalable fixe un minimum. Elle ne pennet en aucun cas au Concepteur de s'affranchir des vérifications complémentaires nécessaires à la garantie de la bonne tenue des matériels.
En ce qui concerne le calcul de l'épaisseur d'un composant quelconque, les conditions simultanées de pression et de température à considérer sont celles qui conduisent à l'épaisseur la plus grande. C1.2.1.4- Pression de calcul
()
C1.2 CHARGES SITUATIONS
ÉLÉMENTAIRES
ET
La pression de calcul, p, est la pression maximum retenue pour le dimensionnement d'un élément d'un réseau de tuyauteries à la température de calcul. Elle ne peut être inférieure à la pression P0 •
Cl.2.1 -Pressions et températures C1.2.1.1 -Pression de service
Lorsque la température de calcul, 1, est telle que ce sont les caractéristiques de fluage qui prévalent dans la détermination de la contrainte de calcul, il est recmmnandé que la pression de calcul soit prise égale à la pression de service P0 à laquelle est associée la température de service T0 .
La pression de service, P0 , est la pression du fluide circulant dans le réseau de tuyauteries pour une situation de service donnée. Cette pression de service doit être inférieure ou égale à la pression maximum admissible, PS, spécifiée pour le réseau de tuyauteries.
C1.2.1.5- Température de calcul
C1.2.1.2- Température de service
La température de calcul, t, est la température maximale susceptible d'être atteinte en service, au milieu de l'épaisseur de la paroi de la tuyauterie, à la pression de calcul.
La température de service, T0 , est la température du fluide circulant dans le réseau de tuyauteries pour la situation de service pour laquelle la pression de service est égale à P0 •
()
La température de calcul doit être déterminée comme indiqué ci-après. Tout calcul de transfert de chaleur doit être réalisé dans l'hypothèse qu'il n'y a pas de perte de chaleur due au vent.
Cette température de service doit être inférieure ou égale à la pression maximum admissible, TS, spécifiée pour le réseau de tuyauteries.
601
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section Cl -GÉNÉRALITÉS
a) Pour les composants de tuyauteries non calorifugés extérieurement ni chemisés intérieurement, la température de calcul est la suivante :
Cl-2.2- Autres charges à prendre en compte Cl-2.2.1 - Poids de la tuyauterie et de son contenu et autres charges de gravité
pour des températures de fluide inférieures à la température théorique de montage (voir note), la température de calcul du composant doit être prise égale à celle du fluide,
Les charges de gravité agissant sur une tuyauterie doivent être prises en compte dans l'étude et comprennent notamment : le poids de la tuyauterie, des accessoires, de la robinetterie, du calorifuge et de l'ignifuge;
pour des températures de fluide égales ou supérieures à la température théorique de montage (voir note), la température de calcul des composants non calorifugés ne doit pas être inférieure aux valeurs données ci-après sauf si une température moyenne inférieure à miépaisseur de la paroi a été déterminée par essai ou par calcul de transfert de chaleur : •
•
le poids du fluide transporté ou la masse du fluide utilisé pour les essais ; le poids et la poussée des terres et 1' action des charges mobiles, doivent être prises en compte dans le cas d'une tuyauterie enterrée (voir Annexe Cl.Al).
95 % de la température du fluide pour les appareils de robinetterie, tuyaux, fonds, accessoires soudés et autres composants ayant une épaisseur de paroi comparable à celle du tuyau,
85 % de la température du fluide pour les brides tournantes sur collet,
•
80 % de la température du fluide pour la boulonnerie.
()
CL2.2.2- Charges climatiques et environnementales Lorsque la tuyauterie est installée à l'extérieur les charges climatiques doivent être prises en compte (masse de la neige, de la glace, effet du vent ... ). Les charges maximales doivent être déterminées en fonction des conditions climatiques réelles du site et des conditions d'exposition de la tuyauterie.
90 % de la température du fluide pour les brides (à l'exception des brides tournantes sur collet) y compris les brides des accessoires et celles de la robinetterie,
•
Ci
De plus, pour les zones inondables et en fonction du type d'installation (tuyauterie aérienne, en caniveau ou en galerie) ainsi que pour les tuyauteries en bassin, il peut être nécessaire de prendre en compte les effets de la poussée d'Archimède. Pour les tuyauteries enten·ées les effets éventuels de l'évolution de la nappe phréatique doivent être pris en compte (voir Annexe Cl.A2).
Note : En général, la température de montage peut être prise égale à 21°C pour la France. L'expérience montre qu'en deçà d'une variation de température de 20°C une analyse de l'effet des dilatations thennique n'est pas nécessaire sauf pour les montages à dilatations
CL2.2.3- Effets dynamiques du fluide
bridées.
La tuyauterie doit être conçue afin d'éviter ou de réduire les effets dynamiques dus au fluide. Lorsque de tels effets ne peuvent être évités ils doivent être pris en corisidération.
b) Pour les composants de tuyauteries calorifugés extérieurement, la température de calcul doit être celle du fluide à moins que des calculs, des essais ou
rexpérience en service basée sur des mesures permettent de justifier l'utilisation d'une autre température.
Lorsque ces effets résultent d'une conséquence directe du procédé ou de l'utilisation de matériel fourni par le Donneur d'ordre, ils doivent être définis quantitativement par ce dernier.
Lorsqu'une tuyauterie est chauffée ou refroidie par l'intermédiaire d'un traceur ou par chemisage, cet effet doit être pris en considération lors de la détermination des températures de calcul.
Les réactions des soupapes de süreté durant leur fonctionnement doivent être prises en compte. Si ces soupapes ne sont pas fournies par le monteur de la tuyauterie, le Donneur d'ordre doit défmir les réactions et leurs directions.
c) Pour les composants de tuyauteries chemisés intérieurement, la température de calcul doit être spécifiée ou doit être déterminée à partir de calculs de transfert thermique ou d'essais prenant en compte la température du fluide et les caractéristiques du chemisage.
Note : Des indications pour l'évaluation des effets dynamiques du fluide sont données en Annexe C3.A4.
Note : Le chemisage peut être utilisé comme calorifuge.
602
( )
(
CODET! 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section CI • GÉNÉRALITÉS
)
Cl.2.2.4- Mouvement du sol et des bâtiments
Cl.2.3- Situations
Lorsque de tels mouvements sont susceptibles de se produire durant la vie de l'installation (mouvements de terrain, tassements différentiels de bâtiments, déplacements du génie civil à la traversée des joints entre bâtiments ... ),le Donneur d'ordre doit déterminer l'amplitude de ces mouvements et indiquer dans la spécification d'achat les valeurs à prendre en compte dans les calculs.
L'analyse d'une tuyauterie doit porter sur les situations ci-dessous dans la mesure où celles-ci peuvent être dimensionnantes : Cl.2.3.1 - Situations normales de service Les situations normales de service sont les situations rencontrées en marche continue à puissance constante et lors de conditions de fonctionnement transitoires correspondant aux opérations normales d'exploitation de la tuyauterie. Les situations à pleine charge et à charge partielle doivent donc être examinées ainsi que les situations de démarrage, de commutation et d'arrêt associées.
Cl.2.2.5 - Vibrations
( )
La tuyauterie doit être conçue, installée et supportée de telle manière que soient éliminés les effets excessifs et nuisibles, pour les tuyauteries et les équipements qu'elle supporte ou auxquels elle est connectée, des vibrations pouvant être engendrées par des sources telles que les chocs, pulsations de pression, résonances dans les compresseurs et les charges dues au vent.
Pour les calculs relatifs aux situations normales de service, les sollicitations dues aux charges suivantes doivent être examinées : pression intérieure et/ou extérieure, y compris l'effet de fond, si nécessaire,
Si les vibrations susceptibles d'apparaître en service ne peuvent être évitées par un tracé approprié de la ligne ou par des dispositions constructives adaptées (supports, amortisseurs, butées, ancrages etc.) ou éliminées par des interventions sur le site lors de la mise en route, une étude de vibrations spécifique doit être effectuée pour assurer que le réseau de tuyauteries n'est pas contraint de manière excessive.
poids de la tuyauterie, y compris les équipements internes et les équipements supportés, poids du calorifuge ou de l'ignifuge éventuel, poids du fluide,
Note: Un justificatif d'étude écrit de l'analyse de vibrations n'est pas obligatoire sauf disposition contractuelle particulière.
()
dilatation thermique de la tuyauterie entravée par le supportage,
Ces vibrations peuvent être engendrées par un équipement n'ayant pas été défmi par le Concepteur. Celui-ci n'est tenu, si le risque lui a été indiqué par le Donneur d'ordre, que de réaliser le supportage correspondant conformément aux règles particulières défmies à la Section C4 >. Si ces mesures s'avèrent insuffisantes, il appartient alors au Donneur d'ordre de défmir les dispositions à prendre et éventuellement de prévoir l'exécution d'une étude de vibrations. Celle-ci peut être effectuée par le Concepteur, mais doit faire l'objet d'un contrat séparé.
réactions éventuelles supportage à ressort,
des
dispositifs
de
Note: Les dispositifs de supportage élastique sont en particulier les supports à portance constante et les supports à portance variable (c'est-à-dire à ressort).
déplacements et rotations des points d'ancrage, des supports et des équipements raccordés, Note : Ces mouvements peuvent être dus par exemple aux tassements différentiels des bâtiments ou au séisme.
mise en tension à froid.
C1.2.2.6- Séisme
C1.2.3.2- Situations occasionnelles de service
La vérification de la tenue de l'installation au séisme, si elle est exigée par le Donneur d'ordre, doit être clairement explicitée dès l'appel d'offres. En outre, la spécification d'achat doit préciser les caractéristiques du séisme à prendre en compte.
C/.2.3.2.1 -Cas général Les situations occasionnelles de service correspondent aux incidents courants de fonctionnement, par exemple les effets des réactions provenant du fonctionnement des dispositifs de sécurité et de décharge, de la défaillance d'une pompe ou de l'ouverture et de la fermeture des robinets.
Note : Des indications pour l'évaluation des effets du séisme sont données en Annexe C3.A2.
l)
603
CODETI 2006 Division 1 o Partie C- CONCEPTION ET CALCULS 1 )
Section Cl -GÉNÉRALITÉS
Pour les calculs relatifs aux situations de service occasionnelles, en plus des sollicitations dues aux charges normales définies en C1.2.3.l, toutes celles dues aux charges suivantes doivent être examinées :
poids du calorifuge et de l'ignifuge (partiel ou total), dilatation thermique à la température de purge, conditions de supportage (y compris les supports temporaires),
fonctionnement des soupapes (voir Annexe C3.A4),
dispositifs de supportage élastiques bloqués ou débloqués,
forces dynamiques dues aux chocs par exemple coup de bélier (vapeur, eau), réactions de décharge : ouverture et fermeture de vanne ... (voir Annexe C3.A5),
déplacements et rotations des points d'ancrage, des supports et des équipements raccordés pour cette situation ;
températures s'écartant des conditions normales de service,
mise en tension à froid éventuelle. C1.2.3.3 - Situations exceptionnelles de service
conditions de fonctionnement des absorbeurs de chocs,
Les situations exceptionnelles sont des situations très peu fréquentes, mais dont l'éventualité doit être envisagée.
effets éventuels des conditions climatiques normales, par exemple charges dues à la neige normale et au vent normal correspondant aux conditions locales réelles,
(
Pour le calcul relatif à une situation exceptionnelle, toutes les sollicitations dues aux charges suivantes doivent être examinées en plus de celles correspondant aux charges normales données en C1.2.3.1.
conditions sismiques (voir Annexe C3.A2).
CJ.2.3.2.2- Situation de nettoyage
effets climatiques et environnementaux exceptionnels éventuels, par exemple neige et vent exceptionnels correspondant aux conditions climatiques locales ;
Pour le calcul relatif à la situation de nettoyage (nettoyage à l'acide et rinçage) toutes les sollicitations dues aux charges suivantes doivent être examinées :
inondations, ... , .
pression intérieure,
conditions sismiques (voir Annexe C3.A2).
poids de la tuyauterie, y compris les équipements internes et les équipements supportés,
C1.2.3.4- Situation d'essai Pour le calcul relatif à la situation d'essai toutes les sollicitations dues aux charges suivantes doivent être examinées :
poids du calorifuge et de l'ignifuge (partiel ou total),
pression intérieure (pression d'essai et effet de fond),
P?ids du fluide de nettoyage, dilatation thermique à la température de
( )
poids de la tuyauterie, y compris les équipements internes et les équipements supportés,
nettoyage,
dispositifs de supportage élastiques bloqués ou débloqués,
poids du calorifuge et de l'ignifuge (partiel ou total),
déplacements et rotations des points d'ancrage, des supports et des équipements raccordés pour cette situation,
poids du fluide d'essai,
mise en tension à froid éventuelle.
dilatation thermique,
Cl.2.3.2.3 - Situation de purge ou de nettoyage à la
conditions de supportage (y compris les supports temporaires),
vapeur
Pour le calcul relatif à une situation de purge ou de nettoyage à la vapeur toutes les sollicitations dues aux charges suivantes doivent être examinées :
dispositifs de supportage élastiques bloqués ou débloqués, déplacements et rotations des points d'ancrage, des supports et des équipements raccordés,
géométrie modifiée du réseau, poids de la tuyauterie, y compris les équipements internes et les équipements supportés,
mise en tension à froid éventuelle.
604
C)
CODET!2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS
Section Cl ~GÉNÉRALITÉS
) C1.3 - CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX UTILISÉES DANS LES RÈGLES DE CALCUL
C1.3.2 - Résistance à la traction Les valeurs de résistance à la traction à considérer sont:
Cl.3.1 - Généralités a) Les caractéristiques des matériaux à la livraison doivent correspondre aux valeurs utilisées dans les calculs. Toutefois, comme les propriétés d'un matériau peuvent être affectées par les traitements thermiques ou mécaniques subis au cours de la fabrication de la tuyauterie et notamment par les traitements thermiques après soudage, il y a lieu d'observer les prescriptions suivantes :
Valeur minimale spécifiée de la résistance à la traction à la température ambiante Valeur minimale spécifiée de la résistance à la traction à la température de calcul t lorsque cette température est différente de la température ambiante Cl.3.3- Limite d'élasticité
al} Cas des matériaux ne subissant pas de traitement thermique au cours de la fabrication de la tuyauterie
()
Les valeurs de limite d'élasticité à considérer sont:
R,0•2
Les valeurs des caractéristiques à utiliser dans les calculs doivent être celles données par la spécification du produit pour l'état de référence de ce dernier.
Sauf indications contraires, pour les spécifications de la section M2 qui se réfèrent à la limite supérieure d'écoulement (ReH), la valeur a prendre en compte pour la limite conventionnelle d'élasticité RrMest:
Pour la boulonnerie utilisée à l'état traité, ces valeurs sont celles spécifiées après traitement.
-
a2) Cas des matériaux subissant un ou plusieurs traitements thermiques au cours de la fabrication de la tuyauterie
inférieure de l 0 N/mm2 à la valeur de ReH si cette valeur est S 355 N/mm2 ,
inférieure de 15 N/mm2 à la valeur de ReH si cette valeur est> 355 N/mm 2 .
Les valeurs des caractéristiques à utiliser dans les calculs ne doivent pas être supérieures à celles qui sont requises par la spécification du produit.
~0,2
Il appartient au Fabricant de prendre les dispositions nécessaires pour que les caractéristiques réelles du matériau après traitement(s) thermique(s) restent suffisantes pour justifier la résistance de la tuyauterie.
Valeur minimale spécifiée de la limite conventionnelle d'élasticité à 0,2% à la température de calcul t lorsque cette température est différente de la température ambiante Valeur minimale spécifiée de la limite conventionnelle d'élasticité à 1% à la température ambiante
a3) Cas où les caractéristiques de la zone soudée sont inférieures à celles du matériau de base
()
Valeur minimale spécifiée de la limite conventionnelle d'élasticité à 0,2 % à la température ambiante
Valeur minimale spécifiée de la limite conventionnelle d'élasticité à 1% à la température de calcul t
Les valeurs des caractéristiques à utiliser pour Je calcul de la résistance de l'assemblage soudé ne doivent pas être supérieures aux valeurs minimales spécifiées par le Fabricant pour cet assemblage soudé, indépendamment du coefficient de soudure défmi en GA4 etGA5.
C1.3.4- Caractéristique de fluage
s~.h
Valeur moyenne de la contrainte de rupture par fluage indiquée par la spécification du matériau à la température considérée, t, et pour la durée de vie considérée, h (en heures), la bande de dispersion des résultats ne devant pas s'écarter de plus de 20% de la valeur moyenne
S1
Valeur moyenne de la contrainte qui produit un allongement par fluage de 1% en 100 000 heures
s,
Valeur moyenne de la contrainte qui produit un allongement par fluage de 1% en 200 000 heures
b) La valeur d'une caractéristique mécanique à la température de calcul t s'obtient par interpolation linéaire entre les deux valeurs les plus proches foumies par la spécification du produit.
Pour une température de calcul t inférieure à la plus basse température à laquelle la spécification du produit donne une valeur d'une caractéristique mécanique, la valeur de cette caractéristique mécanique à la température t doit être prise égale à la valeur spécifiée.
()
605
()
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section Cl - GÉNÉRALITÉS
C1.3.5- Module d'élasticité
C1.4 - EPAISSEURS - DEFINITIONS
e
Pour l'application des règles de calcul, la valeur du module d'élasticité E à la température de calcul t à utiliser est celle donnée par la spécification du produit même à titre indicatif, par la spécification du Producteur ou par tout autre document accepté par les parties concernées (voir par exemple Tableau Cl.3.5-l).
=
Cette épaisseur doit être déterminée en fonction du procédé de fabrication.
Pour l'application des règles de calcul des tuyauteries soumises à une pression extérieure, les valeurs du module d'élasticité E à la température de calcul t à utiliser sont celles indiquées au chapitre C4.9.
Surépaisseur de corrosion ou d'érosion
c,
La valeur de cette surépaisseur doit toujours être fixée par le Donneur d'ordre, ou éventuellement par accord entre le Donneur d'ordre et le Concepteur, en fonction de la nature des produits venant en contact avec la paroi de leur température, de leur vitesse, etc.
C1.3.6- Coefficient de Poisson La valeur du coefficient de Poisson v à utiliser est donnée par le tableau Cl.3.6; elle peut être considérée comme indépendante de la température de calcul. Tableau C1.3.6- Coefficient de Poisson.
Matériau
0,30
Aluminium et alliages
0,33
Cuivre et alliages
0,33
Nickel
0,31
Nickel-cuivre
0,32
Nickel- chrome- fer
0,29
Nickel- fer- chrome
0,34
Titane
0,32
Zirconium
0,35
( )
Valeur absolue de la tolérance en moins défmie dans le document matériau
v
Acier
Epaisseur minimale requise pour résister à la pression, sans surépaisseur ni tolérance, calculée à partir des équations appropriées données en C3
c•1
Valeur de la tolérance en plus défmie dans le document matériau
c,
Surépaisseur correspondant à l'amincissement possible lors de la fabrication Epaisseur minimale requise, surépaisseurs et tolérances incluses
e ede
=
Epaisseur de commande
L'épaisseur de commande ecde d'un composant (tuyau ou accessoire) doit être au moins égale à : si la valeur de la tolérance c1 est exprimée en unité de longueur :
C1.3. 7 - Coefficient de dilatation Pour l'application des règles de calcul, la valeur du coefficient de dilatation à la température de calcul t à utiliser est celle donnée par la spécification du produit même à titre indicatif, par la spécification du Producteur ou par tout autre document accepté par les pa1ties concernées (voir par exemple Tableau C 1.3 .5-2).
si la valeur de la tolérance c1 est exprimée en pourcentage X de l'épaisseur nominale ecde :
( ) ecde~e+co+c2(
lOO
100-X
)
Note : Dans Je cas de tube droit sans soudure longitudinale ecde = e0
=
e.
606
Epaisseur additionnelle résultant du choix de l'épaisseur de commande ecde Epaisseur nominale (sur les plans)
( )
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section Cl - GÉNÉRALITÉS
n = =
Cl.S - UNITÉS
Epaisseur utile d'uu composant, utilisée pour les calculs de vérification de la résistance
Sauf les quelques exceptions où les unités sont indiquées, les formules proposées dans les différentes règles de calcul sont valables dans tout système cohérent d'unités.
L'épaisseur utile e" est la plus faible épaisseur possible après corrosion et est donnée par:
Il est cependant recommandé d'utiliser le système international d'unités, objet de la norme NF X 02-006 (Aoüt 1994).
où:
Cl.6- TOLÉRANCES Note: L'attention est attirée sur le fait que dans les calculs, il convient en général de prendre en compte les deux états de la tuyauterie : tuyauterie non corrodée et tuyauterie corrodée.
À l'exception des tolérances spécifiées dans la présente Division, il n'est pas nécessaire de prendre en
compte les tolérances sur les autres dimensions pour l'application des règles de calcul.
()
Figure CI.4-1- Epaisseurs (applicables aux tuyaux droits ainsi qu'aux cintres)
c2
c2
c2
-
-
cl
cl
co
co
•
()
e
e
ecde
6
•
c) 607
e
n
•
u
Tableau C1.3.5-1- Module d'élasticité Ex 1o·' (MPa)
-----
Température t CCC) Matériau
Groupe -200 - 100
20
100
150
200
250
300
350 . 400
450
non alliés au C et C-Mn
1 2.3
207
201
196
193
189
187
184
178
170
160
alliés au Ni (Ni,; 3,5 %)
9.1 9.2
202
192
187
184
180
178
175
171
167
163
500
550
600
650
700
750
i
!57
N
Alliés au Cr-Mo
Aciers
"' 0
0 0
Cr,; 2%
5.1 5.2
209
205
200
196
193
190
187
183
179
174
166
!55
(2% 1,7, l'épaisseur de paroi minimale, e, sans surépaisseur ni tolérance, d'un tuyau droit sans soudure longitudinale (z = 1, figure C2.2.1.2-l) ou d'un tuyau droit comportant une soudure longitudinale (figure C2.2.1.2-2) ne doit pas être inférieure à l'épaisseur calculée à partir de l'une des formules suivantes :
e=D'[l2
~J Viz+P
rr;;P -IJ
e= Di [ 2 v~
' 1
(C2.2. 1.2-4)
' 1
R,
i
.,~ -~
(C2.2. 1.2-5)
........____............,. ___
C2.2.1.3 - Tuyau soudé hélicoïdalement Pour De/Di> 1,7, l'épaisseur de paroi minimale, e, sans surépaisseur ni tolérance, d'un tuyau droit soudé hélicoïdalement (figure C2.2.1.3) ne doit pas être inférieure à la plus grande des deux valeurs calculées à partir de l'une des formules C2.2.1.2 ci-dessus et de la formule C2.2.1.3 ci-dessous :
e=(
2
)( 1_sin 2/z+P 2 PD,
1")
Figure C2.2.2.1 -Cintre et coude à souder
C2.2.2.2 - Cintres Les épaisseurs de paroi minimales, ern1 et eu1, sans surépaisseur ni tolérance, d'un cintre doivent satisfaire les inégalités suivantes :
(C2.2. 1.3)
à l'intrados :
où: l"
eint ~
=
(. 'J
e
Angle fom1é par la soudure et une généra-
R, 1 D, - 0,25] [ R, 1 D,- 0,5
(C2.2.2.2- 1)
trice à l'extrados : eext ~
(C2.2.2.2-2) 1
)
1
)
\
a) lorsque la contrainte de calcul ne dépend pas des caractéristiques de fluage du matériau et que le rayon de cintrage est inférieur à trois fois le diamètre intérieur du tuyau, l'épaisseur à l'intrados doit satisfaire l'inégalité suivante:
C2.2.2 - Cintres et coudes à souder C2.2.2.1 -Notations Pour les besoins du présent chapitre les notations suivantes s'appliquent:
e-
e[2R,-R] R, - 2 R
>-1,25 2
mt -
Epaisseur minimale d'un tuyau droit déterminée conformément à C2.2.1
(C2.2.2.2a)
b) lorsque la contrainte de calcul dépend des caractéristiques de fluage du matériau et que le rayon de cintrage est inférieur à six fois le diamètre intérieur du tuyau, l'épaisseur à l'intrados doit satisfaire l'inégalité suivante:
Rayon de cintrage
R
R, 1 D, + 0,25] [ R, 1 D, + 0,5
Alternativement, l'épaisseur en tout point du cintre ne doit pas être inférieure à l'épaisseur requise pour un tuyau droit et :
Figure C2.2.1.3- Tuyau soudé hélicoïdalement
e
e
D, -e 2
e·
612
-R] ZR, -2R
> e [2Rc
mt-
(C2.2.2.2b)
\.
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 • DIMENSIONNEMENT
() J
Dans tous les cas, si le rapport entre le rayon de cintrage Re et le diamètre extérieur De est inférieur à 5, le contrôle de l'épaisseur sur l'extrados est imposé. Toutefois ce contrôle n'est pas à effectuer si, lors de la détermination de cz défmi en Cl.4, on a tenu compte de la valeur d'amincissement donnée ci-après, en fonction de RJDe.
R,
Rayon d'un coude à sections, défmi comme la plus courte distance de l'axe du tuyau à l'intersection des plans contenant les lignes d'assemblage adjacentes (voir figure C2.2.3.1-1 et -2)
e.
Epaisseur utile
Tableau C2.2.2.2
( )
RJDe
% de l'épaisseur (e + c) (voir Cl.4)
5
0
4
10
3
20
Dm @$-1
Pour des valeurs intermédiaires l'interpolation linéaire est permise. )
~~:=t-T
de
r R,
R0 1De
__ j
L'ovalisation d'un cintre doit satisfaire la condition indiquée en Fl.6.4. C2.2.2.3 - Coudes à souder
Les épaisseurs de paroi minimales, em, et eexh sans surépaisseur ni tolérance, d'un coude doivent, sauf aux extrémités, satisfaire les inégalités suivantes :
1 - - - - - - - R, - - - - '
à 1' intrados :
Figure C2.2.3.1-1- Coude à sections rapprochées eint ;;::
e
R, 1 D, - 0,25] [ R, 1 D,- 0,5
ou coude à sections multiples
(C2.2.2.3-l)
à 1' extrados : eext :?:
( )
e
R, 1 D, + 0,25] [ R, 1 D, + 0,5
(C2.2.2.3-2)
où:
Re
Rayon du coude
Note: Les épaisseurs aux extrémités sont généralement alignées sur l'épaisseur des tuyaux à raccorder.
Cette vérification peut être remplacée par un essai d'éclatement.
l
De plus, dans le cas où ils sont exécutés en demicoquilles soudées longitudinalement suivant le rayon de courbure, les exigences concernant le soudage imposées
D,
pour les tuyaux droits soudés longitudinalement (voir C2.2.1.2) doivent être respectées.
1
~--
c..l
C2.2.3 - Coudes à sections
Figure C2.2.3.1-2- Coude à sections espacées ou coude à un onglet
C2.2.3.1 -Notations Pour les besoins du présent chapitre les notations suivantes s'appliquent:
De
(_)
R, ----1
Diamètre extérieur du tuyau Diamètre moyen du tuyau
613
CODETI 2006 Division l • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2- DIMENSIONNEMENT
C2.2.3.2- Domaine d'application
(
C2.2.3.3 - Coude à sections rapprochées ou coudes à sections multiples
Lorsque la contrainte de calcul ne dépend pas des caractéristiques de fluage du matériau, 1'utilisation de coudes à section respectant les exigences de C2.2.3 .3 et C2.2.3.4 est permise.
La pression intérieure maximale admissible (P MA) est la plus basse pression calculée à partir des formules C2.2.3.3-1 et C2.2.3.3-2 ci-dessous. Ces équations ne sont applicables que pour un angle e inférieur ou égal à 22,5°.
Lorsque la contrainte de calcul dépend des caractéristiques de fluage du matériau, l'utilisation de coudes à section est permise si, en complément des exigences de C2.2.3.3 et C2.2.3.4 toutes les conditions suivantes sont respectées :
PMA
=[
2f z Dm
e.] [
eu eu + 0,643 tan B
~
la tuyauterie doit être entièrement équilibrée au moyen de compensateurs,
0,5 Dm eu] (C2.2.3.3-l)
PMA = [ 2
la pression intérieure ne doit pas être supérieure à 0,4 MPa (4 bar),
f
z eu] [ R, - 0,5 Dm ] Dm R, - 0,25 Dm
(C2.2.3.3-2)
(
le nombre de cycles de pleine pression ne doit pas être supérieur à 100,
C2.2.3.4 - Coude à sections espacées ou coude à un onglet
les effets du cyclage aux températures élevées doivent être pris en compte.
La pression intérieure maximale admissible (P MA) pour un coude d'angle inférieur ou égal à 22,5° est la pression obtenue à partir de la formule suivante :
e
Dans tous les cas, les règles suivantes s'appliquent : un coude d'angle B inférieur ou égal à 3° n'est pas considéré comme un coude à Bections,
PMA
=[
2/ zeu Dm
J[
eu eu+ 0,643 tanB
la valeur de R, doit respecter l'inégalité suivante:
~0,5 Dm
] e.
(C2.2.3.4-l) La pression intérieure maximale admissible (P MA) pour un coude d'angle supérieur à 22,5° est la pression obtenue à partir de la formule suivante :
e
(C2.2.3.2) où 1, prend les valeurs empiriques données par le tableau C2.2.3.2 en fonction de l'épaisseur utile, e., définie en Cl.6.
PMA = [
2 f z eu ] [ Dm
Tableau C2.2.3.2
e. eu + 1,25 tan B
~0,5 Dm eu
]
(C2.2.3.4-2)
mm
1, mm
C2.2.3.5 - Éléments de tuyau droits contigus des coudes à section
13
26
L'épaisseur de paroi doit être maintenue sur une longueur 1, mesurée à partir de l'angle intérieur des soudures d'extrémité (figure C2.2.3.1-1 et -2), calculée à partir de la formule suivante :
e. : ·-
""
:> "
0 "
Raccordement enveloppe conique-enveloppe cylindrique de même axe à la petite base
C2.2.7.3.1-2a)
Raccordement enveloppe conique-enveloppe cylindrique de même axe à la grande base
C2.2.7.3.1-2b)
ko ~Dm eu +icône
X -/cône
(voir note)
(voir note)
ko Jnm eu
x
Note : l,yl et /,;, sont respectivement les longueurs d'enveloppe cylindrique et d'enveloppe conique participant à la résistance de la discontinuité considérée.
' .J
1__..
639
CODETI2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2- DIMENSIONNEMENT
1
\
1
1t
' ------t------
------t------
LT: Ligne de tangence
Figure C2.2.7.3.4-I- Dérivation comportant
Figure C2.2.7.3.4-2- Tubulure fermée par un fond bombé
une ouverture
(
L.T.
------1------
------+------
LT: Ligne de tangence
Figure C2.2.7.3.4-3- Dérivation avec réduction de diamètre
Figure C2.2.7.3.4-4- Dérivation avec augmentation de diamètre
(
1,
)
1 1t
1
' 1
'
------1-----Figure C2.2.7.3.4-5- Tubulure comportant
Figure C2.2.7.3.4-6- Tubulure comportant une bride monobloc
une bride emmanchéewsoudée
640
1
\. )
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 • DIMENSIONNEMENT
1, 1,
' 1
'
______ ]_____ _
______ l _____ _ Figure C2.2.7.3.4-7 ·Tubulure comportant une bride monobloc calculée en bride indépendante
()
Figure C2.2.7.3.4-8 ·Tubulure comportant une bride tournante
C2.2. 7.3.5 ·Renforcement local d'une ouverture
C2.2.7.4 - Vérification dans le cas d'une ouverture isolée
Pour être compté comme participant au renforcement local d'une ouverture, un élément rapporté (anneaurenfort ou tubulure) doit être solidarisé avec l'enveloppe par des soudures résistantes ; un tube vissé ne peut constituer un renforcement même s'il comporte une soudure d'étanchéité.
C2.2. 7.4.1 - Aucun renforcement d'une intersection n'est nécessaire si la relation ci-dessous est respectée :
d
0,14 ~D,. e,
(C2.2.7.4.1)
C2.2. 7.4.2- Pour une ouverture telle que :
Les limitations d'emploi des anneaux-renforts sur l'enveloppe sont indiquées en FA! en fonction des conditions de service et de la catégorie de construction de la tuyauterie.
()
$
d > 0,14 ~Dm e,
(C2.2.7.4.2-l)
la condition suivante doit être respectée :
Cf -
0,5 P) + S, (f. - 0,5 P) + S, (f, - 0,5 P) ?. P G
L'épaisseur utile d'un anneau-renfort rapporté doit être au plus égale à 1,5 e, et sa largeur à prendre en compte dans les calculs de vérification est au plus égale
S
à:
Dans cette formule S, S., S, et G sont les aires définies par les figures C2.2.7.4.2-l à -8 qui illustrent les configurations les plus usuelles à partir desquelles il est possible de traiter l'ensemble des configurations couvertes par les règles.
(C2.2.7.4.2-2)
MAX (L; 50 mm)
C2.2. 7.3.6 ·Distance entre ouvertures
Une ouverture est dite isolée lorsque son aire de renforcement n'interfère pas avec celle d'une ouvet1ure voisine. La résistance d'une ouverture isolée doit être vérifiée au moyen des règles C2.2.7.4.
Lorsque l'ouverture est située sur une soudure : d'orientation quelconque sur un fond sphérique ou sur un fond bombé,
Dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque les distances L relatives à deux ouvertures se chevauchent ces ouvertures doivent être considérées comme voisines et leur résistance doit faire J'objet d'une vérification au moyen des règles C2.2.7.5.
longitudinale ou hélicoldale sur un collecteur cylindrique ou une réduction, la contrainte nominale de calcul, f, doit être remplacée par ft. Lorsque l'ouverture est celle d'une tubulure ou d'une dérivation comportant une soudure longitudinale, la contrainte nominale de calcul doit être remplacée par J. z.
Les distances L 1 et L 2 relatives aux deux ouvettures doivent être mesurées confonnément aux figures C2.2.7.5.1-l et -2, et C2.2.7.5.2.
Lorsque le renforcement est obtenu par un anneau renfort rapporté, la largeur d'anneau-renfort prise en compte pour calculer l'aireS, ne doit pas être supérieure àL.
()
641
CODET! 2006 Division l • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 - DlMENSlONNEMENT
()
( )
Figure C2.2.7-4.2-1
1----L
( )
Figure C2.2.7-4.2-2
u 642
CODET12006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 - DIMENS!ONNEMENT
()
Figure C2.2.7.4.2-3
()
-+-1--eu,t
D;
1
r-Figure C2.2.7.4.2-4
() 643
CODET! 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2- DlMENSlONNEMENT
()
Figure C2.2.7.4.2-5
()
r-------------------Figure C2.2.7.4.2-6
u 644
CODET!2006 Division l • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2- DlMENSlONNEMENT
() J
Figure C2.2.7-4.2-7
()
Figure C2.2.7.4.2-8
() 645
CODETI 2006 Division 1 o Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 - DIMENSIONNEMENT
()
Figure C2.2.7.4.2-9
C2.2. 7.4.3- Cas particulier d'un renfort« triform »
où:
Ce type de renfort (figure C2.2.7.4.3) n'est permis que pour des tuyauteries non calorifugées dont la température maximale n'excède pas 30°C, et pour des tuyauteries calorifugées dont la température maximale n'excède pas 200°C. Si ces prescriptions ne sont pas respectées une justification prenant en compte les contraintes thermiques est requise. Le principe du calcul consiste à vérifier que la résistance des renforts externes est suffisante vis-à-vis des charges dûes à la pression dans le piquage. (C2.2.7.4.3-l) où:
W
Effort supporté par les renforts
n
Nombre de renforts
Uj
Résistance d'un renfort, calculée successivement en fonction des valeurs de b et x d'indice 1, 2 et 3
W = 2 Rpo,2 · ec ·
d,
Diamètre intérieur de la dérivation
D;
Diamètre intérieur du collecteur
a
Angle formé par les axes du collecteur et de la dérivation
T,
Epaisseur du renfort
b
Hauteur du renfort
x
Longueur du renfort travaillant en flexion
Rpo,2
Limite d'élasticité telle que défmie en C 1.3
e,
Epaisseur du collecteur, qui peut être, prise égale à e. défmi en Cl.4
()
~ (1- 0,7 sin a) 1
(C2.2.7.4.3-2) T, (3,7 Rpo,2) b
4b + 3x
2 (C2.2.7.4.3-3)
u Figure C2.2.7.4.3- Renfort>
646
CODETI 2006 Division l • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2- DIMENSIONNEMENT
Toutefois, ces intersections ainsi que toutes intersec-
C2.2.7.4.4 - Cas particulier des ouvertures dans les cintres et les coudes (figure C2.2. 7.4.4)
tions autres que celles couvertes par les règles ci-après, peuvent, après accord entre les parties concernées, être justifiées par un calcul détaillé ou par référence à des constructions similaires satisfaisantes.
C2.2.7.4.4.1 -Les règles ci-après concernent la conception des intersections à réaliser dans : les coudes nonnalisés sans soudure de rayon de courbure supérieur ou égal à 1,5 D,
Note: L'attention est attirée sur le fait que tout piquage accroit les risques de décollement de veine et de turbulence. Ces phénomènes ne doivent pas avoir pour conséquences une augmentation de la corroM sion ou érosion hors des limites acceptables.
les cintres réalisés à partir de tubes sans soudure ou soudés (à l'exception de ceux soudés hélicoïdalement) de rayon de courbure supérieur ou égal à 1,5D.
Sauf justification particulière, le domaine d'application de ces règles est celui défini par les tableaux C2.2.7.4.4.1-l, -2 et -3.
Ces règles ne s'appliquent pas aux accessoires moulés.
() Tableau C2.2.7.4.4.1-1 ,; 40 bar
-Pression
Non calorifugés,; 200°C Calorifugés,; 350°C
- Température
Voir tableaux C2.2. 7 .4.4.1-2 et C:2.2.7.4.4.1-3
- Rapport des diamètres nominaux
-
- C:harge
Sans anneau-renfort soudé (prévoir une surépaisseur de l'accessoire)
- Technologie de renforcement - Nombre maximum de cycles équivalents (voir C2.2.4.1)
1 000
Tableau C2.2.7.4.4.1-2
()
Diamètres extérieurs maximaux des tubulures C:oude : rayon de courbure R
D(e) (mm) Tubulure de
maxi
,; 88,9
P,; 0,5 MPa 0,5 1 MPa
Dispositions constructives
non
~
1,5 D
168,3
273
323,8
355,6
406,4
457,9
508
609,6
26,7
33,4
60,3 (a)
88,9
114,3
168,3
219,1
273
26,7
33,4
33,4
60,3 (a)
88,9
114,3
168,3
219,1
26,7
26,7
33,4
60,3 (a)
88,9
114,3
168,3
autorisé
Demi manchons nonnaux ou longs
Piquages sans anneau-renfmt
(a) 60,3 en tube, ou demi-manchon pour tube de= 48,3
Tableau C2.2.7.4.4.1-3 C:intre : rayon de courbure R > 1,5 D
()
Tous De
h[
d _.!.+50::;; X ::;; 2
647
2
D] + .-.!. d ; Y ::;; De R + _e e 2
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 • DIMENSIONNEMENT
r---
r·--
,
,
1
1
()
r·--
,
~/
!
'
' ,-
1
1 1
' 1
x
x
x
Figure C2.2. 7.4.4-2
Figure C2.2.7.4.4-l
Figure C2.2.7.4.4-3
C2.2.7.4.4.2 ·Renforcement de l'ouverture
C2.2.7.4.4.3- Flexibilité
L'ouve1ture doit être telle que la condition suivante soit respectée :
Les contraintes, a, détenninées par 1' analyse de flexibilité (voir C3), en supposant le coude sans pi~ quage, doivent, en complément des coefficients afférant au coude, être affectées d'un coefficient d'intensification de contrainte déterminé à partir de la formule suivante :
f p,;S,G,
()
avec:
f
(C2.2. 7 .4.4.3)
contrainte nominale de calcul,
et 1 longueurs d'influence déterminées conformément à C2.2.7.3.4
L
où: Diamètre moyen du collecteur
S2 voir figure C2.2.7.4.4.2-2, G2 , aire calculée à partir des formules suivantes: R
cosa=---R + 0,5D
cos fJ
Épaisseur utile du collecteur
dm
Diamètre moyen de la tubulure
,.
( )
Épaisseur utile de la tubulure
p
=-RR_-_O_:_,_Sd_ + 0,5D
Rayon extérieur de la tubulure au droit de l'intersection (figure C2.2.7.4.4.2-l, C2.2.7.4.4.2-2 et C2.2.7.4.4.2-3)
'~ Jlb,~
R + 0,5d cosy = - - - ' - R + 0,5D
A=90°-fJ-r
p
B=r-r Aire angulaire associée à un angle au centre de 1o
E
Figures C2.2. 7.4.4.2-l, -2, -3
Les contraintes obtenues doivent vérifier la relation suivante :
:
n = _!!_ \(R + o,sD- o,se)'- R 2 )
i·a5,3f
360
Note : les contraintes, rr, détenninées en supposant le composant sans piquage doivent respecter le critère défini en C3.
L'aire G2, toujours supérieure à l'aire Gt a pour valeur:
648
u
CODETI 2006 Division 1 • Partie C -CONCEPTION ET CALCULS Section C2 - DIMENSIONNEMENT
()
() i
\ \
l'__ ___
' 1
' 1
Figure C2.2.7.4.4.2-2
()
()
649
CODETI 2006 Division l • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS
()
Section C2 • DlMENSlONNEMENT
C2.2.7.5 - Vérification dans le cas d'ouvertures voisines
Elles s'appliquent aussi aux ouvertures dont les centres ne sont pas sur la même génératrice de l'enveloppe cylindrique, toutefois s'il s'agit de tubulures soudées, celles-ci doivent être normales à la paroi (figure C2.2.7.5.l-2).
C2.2. 7.5.1 - Chaque ouverture, considérée comme isolée, doit satisfaire aux règles de C2.2.7.4 C2.2.7.5.2 - Ouvertures voisines dans un collecteur cylindrique
C2.2. 7.5.3 -Ouvertures voisines dans une réduction Les règles de ce paragraphe s'appliquent aux ouvertures situées sur une même génératrice de l'enveloppe conique (figure C2.2.7.5.2).
Les règles s'appliquent sans lùnitation aux ouvertures voisines dont les centres sont situés sur la même génératrice de l'enveloppe cylindrique (figme C2.2.7.5.1-1).
C2.2.7.5.4- Non utilisé dans le cadre de la présente Division
(
(1)
)
(2)
' (1)
1
' 1
' 1
'
( )
1
'
---b1
1
'
1
1
' 1
'
'
1
---~--~-----------
'
------------~------
Figure C2.2.7.5.1-1- Ouvertures voisines de tubulures situées sur la même génératrice d'une enveloppe cylindrique
u 650
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 - DlMENSIONNEMENT
()
1 (2)
x=Vxt+x: x donné en Annexe C2.AS
(
C2.2.8.3.4- Situations à étudier
Force de traction s'exerçant sur la boulonnerie dans une situation sous oression d d . . . Largeur e contact u JOmt sur sa portee (voir figure C2.2.8.3.S)
y
2
f3u ·ho ·go
(C2.2.8.3.3-12)
Force minimale à exercer par la boulonnerie dans la situation d'assise du joint
w~
e' · f3vL
>>
b) La largeur efficace du joint b et le diamètre G du cercle sur lequel s'applique la force de compression du joint sont définis par le tableau C2.2.8.3.S.
662
( )
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 - DIMENS!ONNEMENT
Cl C2.2.8.3.6- Vérification de la boulonnerie
d) La section totale de la boulonnerie doit être telle que:
a) La force minimale que doit exercer la boulonnerie dans la situation d'assise du joint est donnée par la formule:
(C2.2.8.3.6d) e) La force exercée par la boulonnerie à prendre en compte pour le calcul des éléments assemblés dans la situation d'assise du joint est donnée par la fonnule:
(C2.2.8.3.6a) b) La force de traction s'exerçant sur la boulonnerie dans une situation sous pression est donnée par la formule: Wp
=4G 2 ·P+Ha 7[
Ab +Ab min 2 '
dans laquelle :
()
(C2.2.8.3.6b-2)
c) La section minimale nécessaire de la boulonnerie est donnée par la relation :
Ab . =MAX{[ WA ]·[(Wp) ]} fb fb,A
,mm
dans laquelle
(Wp) /b
rapport (
~:)
'
(C2.2.8.3.6e)
j) Dans le cas d'un joint plat, lorsque la pmtée de joint n'est pas à emboîtement double ou qu'aucune disposition mécanique (telle qu'un anneau ou emboîtement limiteur d'écrasement) ne protège le joint contre un serrage excessif, la force W~ doit vérifier la relation :
(C2.2.8.3.6b-l)
Ha =27fb·G·m·P
fb.A
(C2.2.8.3.6./)
(C2.2.8.3.6c)
max
est la plus grande valeur du max
pour l'ensemble des situations sous
pression étudiées.
()
() 663
CODETI 2006 Division 1 • Partie C - CONCEPTION ET CALCULS Section C2 • DIMENSIONNEMENT
Tableau C2.2.8.3.5- Largeur efficace du joint b et diamètre G du cercle sur lequel s'applique la force de compression du joint. 1 - Joint plat
•
Largeur de base du joint ho : w ho=2
a) Faces plates w
Go
•
Largeur efficace du joint h : si bo :> 6,3 mm : h = ho si ho > 6,3 mm : h = 2,52.{b;
(1)
(
)
h) Faces surélevées
• Go
Diamètre G: G= Go -2h
(2)
c) Emboîtement simple
()
d) Emboîtement double
Dans cette fonnule, la largeur ho doit être exprimée en millimètres.
(l)
Go~~~
2 ( )
Si ho :> 6,3 mm, G est alors le diamètre moyen de contact du joint sur sa portée.
2- Joint annulaire métallique plein
• •
664
G = diamètre moyen du joint
CODETI 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2- DIMENSIONNEMENT
(! J
Ces règles pennettent de vérifier la résistance des brides dites :
C2.2.8.3. 7- Vérification des brides
C2.2.8.3.7.1- Généralités
25 mm. Ce coefficient peut être déterminé à partir du graphique C2.4.2.3 .1 ou calculé à partir de la formule suivante : 25
!max +
Ce coefficient, égal à 1 pour t' :5 100°C, peut être détenniné à partir du graphique C2.4.2.3.2 ou calculé à partir des formules suivantes :
C2.4.2.3 - Détermination du nombre de cycles admissible
C, = (
0,75
6 =103-1510-4t'-1510t' 2 ' ' '
(C2.4.2.3.2-2)
( )
pour les matériaux austénitiques :
c,. =1,043-4,310-4 t'
(C2.4.2.3.2-3)
0,25
(C2.4.2.3.1)
avec Ce,max = 0,64
e"', )
c,.
C,
1 '1 0
1,10
1,00
1,00
\
\
0,90
-...........
0,90
\ 0,80
1\ l"
0,70
~
~ ----....... ....... ·~
""'
0,80
~
""
()
(a)
----.......
1'-------
(b)
0,70
1'---- .......
---- r---0,60
0,60
0,50
t'
0,50 20
40
60
80
100
120
140
100
200
(a) aciers austénitiques Graphique C2.4.2.3.1
300
(b) aciers fenitiques
Graphique C2.4.2.3.2
698
400
u
CODETI2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2- DIMENSIONNEMENT
C2.4.2.3.3- Détermination de l'étendue de variation de la contrainte élastique fictive
où:
Pression maximale admissible du composant considéré déterminée à partir de l'épaisseur utile et de la contrainte nominale de calcul à température ambiante
Pour le composant considéré, l'étendue de variation de la contrainte élastique fictive, 2a; , doit être déterminée, pour chaque étendue de variation de pression élémentaire, à partir de la formule suivante : 2
_ O"'j -
77
ce ct.
{pi, max -Pi, min) J20 l' ~nax
fio
(C2.4.2.3.3)
()
()
CJ 699
Contrainte nominale de calcul à la température ambiante
COD ET! 2006 Division 1 • Partie C- CONCEPTION ET CALCULS Section C2 - DIMENSIONNEMENT
'\
\!
(
)
Tableau C2.4.2.3.3-1
N'
Schéma
Description
Conditions
Classe
'7
1. Enveloppes cylindriques et coniques
1.1
·~ 1
1
~----------------~
1.2
1.3
~
Soudé des deux côtés Soudure circonféren~ tielle de parois d'épaisseurs égales Soudé d'un seul côté avec reprise à l'envers
--~3,00
Soudé des deux côtés
KI
~
Soudé d'un seul côté avec reprise à l'envers
KI
Soudé d'un seul côté sans reprise à l'envers
K2
Soudé d'un seul côté avec reprise à l'envers
KI
Soudé d'un seul côté sans reprise à l'envers
K2
Soudé d'un seul côté avec reprise à l'envers
KI
~----------------~
A
i
~ ~~~~///~
1.4
!
e1
~
1
1
L...:
-r-----------------r
~
1.5
e2
e1
1 1 ~----------------~
,.
KI
1/3
ti?~
-r-----------------r
Soudure circonférentielle de parois Soudé d'un seul côté d'épaisseurs inégales sans reprise à l'envers
( ) 1,5 K2
a/2
1.7
t~~ 2
1
e1
a12
1
Soudé des deux côtés, décalage identique à l'intérieur et à l'extérieur
KI
Soudé des deux côtés, décalage identique à l'intérieur et à l'extérieur
KI
1
-r-----------~----~
1.8
1.9
~