Cinetique Exercices [PDF]

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Zitiervorschau

CINÉTIQUE CHIMIQUE

EXERCICES Chapitre 1

1

LOI D’ARRHENIUS

L’expĂ©rience montre que, Ă  la tempĂ©rature de 𝑡 = 160℃, le pentaoxyde d’azote N( O* se dĂ©compose en phase gazeuse en dioxyde d’azote NO( et en dioxygĂšne. 1)

Écrire l’équation de la rĂ©action de dĂ©composition de N( O* , avec un nombre stƓchiomĂ©trique 1 devant N( O* .

Une Ă©tude cinĂ©tique permet d’établir que la rĂ©action admet un ordre đ›Œ, de dĂ©terminer cet ordre ainsi que la constante cinĂ©tique 𝑘. En travaillant Ă  diffĂ©rentes tempĂ©ratures, on a pu mesurer les constantes cinĂ©tiques suivantes : 𝑡 en ℃ 𝑘 en s 2) 3)

./



150

160

170

180

190

0,18

0,37

0,71

1,3

2,3

Quelle donnĂ©e du tableau nous renseigne sur la valeur de l’ordre đ›Œ de la rĂ©action ? En dĂ©duire la loi de vitesse de la rĂ©action, c’est-Ă -dire l’expression de la vitesse de la rĂ©action en fonction de la concentration du rĂ©actif et de la constante cinĂ©tique 𝑘. VĂ©rifier que la rĂ©action suit la loi d’Arrhenius et dĂ©terminer le facteur de frĂ©quence et l’énergie d’activation.



2

SYNTHÈSE D’UN ÉTHER-OXYDE

Cet exercice prĂ©sente la dĂ©marche usuelle pour dĂ©terminer un ordre : on l’estime par une mĂ©thode diffĂ©rentielle, puis on le vĂ©rifie par mĂ©thode intĂ©grale. Notez Ă©galement que l’on travaille en quantitĂ©s stƓchiomĂ©triques, l’étude cinĂ©tique permet donc d’accĂ©der Ă  l’ordre global. Huit ampoules renfermant chacune 9,0 mL d’une solution alcoolique d’éthanolate de sodium de / concentration mol⋅L./ sont conservĂ©es Ă  basse tempĂ©rature. À chacune d’elles on ajoute rapidement, 0 et toujours Ă  froid, 1,0 mL d’une solution alcoolique fraĂźche de chlorure de benzyle de concentration 1,0 mol⋅L./ . On scelle alors l’ampoule et on la porte trĂšs rapidement dans un thermostat, oĂč on admet que sa tempĂ©rature monte instantanĂ©ment Ă  la tempĂ©rature d’équilibre. Les ampoules sont alors retirĂ©es du thermostat aprĂšs des durĂ©es variables, rapidement brisĂ©es dans un mĂ©lange d’acide sulfurique et d’éther qui bloque instantanĂ©ment la rĂ©action. La rĂ©action qui s’est produite dans l’ampoule a l’équation suivante : C( H* O. + Cl-CH( -C< H* → C( H* -O-CH( -C< H* + Cl. Page 1 sur 15

On pourra utiliser la symbolisation simplifiĂ©e suivante : EtO. + ClCH( Ph → EtOCH( Ph + Cl. On titre alors les ions chlorure Cl. prĂ©sents dans la phase aqueuse, ce qui donne les rĂ©sultats suivants : 𝑡/min

10

20

30

40

60

90

120

240

𝑛ClF /(10.H mol)

1,7

2,8

3,7

4,4

5,5

6,4

7,0

8,3

1)

2) 3)

4)

5)

3

Tracer le graphe [Cl. ] en fonction du temps (Ă  l’aide du logiciel Regressi ou, Ă  dĂ©faut, sur papier millimĂ©trĂ©). La mĂ©thode utilisĂ©e ici pour suivre la cinĂ©tique de la rĂ©action est-elle une mĂ©thode chimique ou une mĂ©thode physique ? En quoi les contraintes liĂ©es Ă  ce type de mĂ©thode sont-elles respectĂ©es ? Pour chaque valeur de 𝑡, dĂ©terminer graphiquement la valeur de la vitesse de la rĂ©action (dont on prĂ©cisera l’unitĂ©). DĂ©duire de la question prĂ©cĂ©dente une estimation de l’ordre global de la rĂ©action et de la constante de vitesse. Indication : Calculer les concentrations initiales, conclure, puis linĂ©ariser l’expression 𝑣 = 𝑘[ClCH( Ph]M [EtO. ]N . VĂ©rification par la mĂ©thode intĂ©grale : dĂ©terminer quelle expression de la concentration en Cl. on doit porter en fonction de 𝑡 pour obtenir une reprĂ©sentation linĂ©aire permettant de vĂ©rifier l’ordre estimĂ© prĂ©cĂ©demment. Tracer alors le graphe, confirmer l’ordre de la rĂ©action et dĂ©terminer avec prĂ©cision la constante cinĂ©tique 𝑘. Proposer une adaptation de la mĂ©thode permettant de dĂ©terminer les ordres partiels.

DÉCOMPOSITION DU PENTAOXYDE DE DIAZOTE

Cet exercice est consacrĂ© Ă  un suivi cinĂ©tique en phase gazeuse ; le point crucial est d’établir l’expression de la pression totale en fonction du temps (question 2) et de la linĂ©ariser. On se propose de dĂ©terminer la constante cinĂ©tique 𝑘 d’une rĂ©action d’ordre 1. /

La rĂ©action suivante : N( O* → 2NO( + ( O( est rĂ©alisĂ©e vers 160°C en phase gazeuse oĂč on considĂšre qu’elle est la seule Ă  se produire. On admet de plus que tous les gaz se comportent comme des gaz parfaits. La rĂ©action est Ă©tudiĂ©e dans un rĂ©cipient de volume constant. À l’instant initial 𝑡 = 0, on introduit N( O* pur dans l’enceinte, Ă  la concentration [N( O* ]P . On note 𝑝P la pression initiale dans l’enceinte. 1) 2)

3)

Exprimer la concentration [N( O* ] en fonction de 𝑡, 𝑘 et [N( O* ]P , puis la pression partielle 𝑝NR OS en fonction de 𝑡, 𝑘 et 𝑝P . Pratiquement, il est extrĂȘmement difficile de mesurer directement des pressions partielles, alors que la mesure de la pression totale est trĂšs facile. Des mesures manomĂ©triques au cours du temps ont fourni le tableau de rĂ©sultats suivants : 𝑡/s

0

600

1200

2400

3600

4800

6000

7200

𝑝/mmHg

348

478

581

707

784

815

842

855

Montrer que la pression totale 𝑝 en fonction de 𝑡, 𝑘 et 𝑝P devrait suivre la loi modĂšle : 𝑝P 𝑝 = (5 − 3 exp(−𝑘𝑡)) 2 Quelle fonction de la pression đč(𝑝) doit-on porter en fonction de 𝑡 pour obtenir une reprĂ©sentation affine ? VĂ©rifier que le tableau de valeurs expĂ©rimentales ci-dessus est compatible avec cette loi et en dĂ©duire la valeur de la constante cinĂ©tique 𝑘. ( À 160°C, il faut 37 minutes et 30 secondes pour que \ de N( O* ait rĂ©agi. Calculer la valeur de la constante cinĂ©tique Ă  cette tempĂ©rature. Page 2 sur 15

Calculer le temps de demi-rĂ©action Ă  cette tempĂ©rature. Que deviendrait-il si on rĂ©alisait la mĂȘme manipulation en doublant la pression initiale ? Pour cette rĂ©action, l’énergie d’activation est de 103 kJ⋅mol./ . À quelle tempĂ©rature faudra-t-il rĂ©aliser la rĂ©action si on veut que 95% du rĂ©actif soit transformĂ© au bout de 30 minutes ?

4)

Note : le millimÚtre de mercure (mmHg) est une unité de pression héritée des anciens baromÚtres à colonnes de mercure. Par définition : 1 atm = 1,01325 bar = 760 mmHg

4

OXYDATION DES IONS IODURES PAR LES IONS FERRIQUES

Cet exercice est consacrĂ© Ă  l’étude des ordres partiels par la mĂ©thode des vitesses initiales. On travaille par sĂ©ries de linĂ©arisations. On oxyde une solution d’iodure de potassium KI par une solution de nitrate ferrique : 2Fe\d + 2I . → 2Fe(d + I( On rĂ©alise deux sĂ©ries d’expĂ©riences Ă  tempĂ©rature constante. Pour chacune d’elles, on dĂ©termine la vitesse initiale par une mĂ©thode dite de « l’horloge Ă  iode », non exposĂ©e ici. Pour la premiĂšre sĂ©rie, la concentration initiale en I . est la mĂȘme : [I . ]P = 4,00 × 10.\ mol⋅L./ . [Fe\d ]P /(10.\ mol⋅L./ )

1,67

8,21

18,18

25,15

𝑣P /(10.< mol⋅L./ ⋅s./ )

0,12

0,58

1,28

1,78

Pour la deuxiĂšme sĂ©rie, la concentration initiale en Fe\d est la mĂȘme : hFe\d iP = 1,67 × 10.\ mol⋅L./ . [I . ]P /(10.\ mol⋅L./ ) .