ABC Du Schéma Électrique1 [PDF]

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Zitiervorschau

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Notions élémentaires (Rappel rapide)

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La matière est constituée d’atomes, un atome est constitué d'un noyau lui-même constitué de protons et de neutrons et d’électrons libres.Un électron libre à la faculté de se détacher de son atome.

Le déplacement d'électrons libres de proche en proche est appelé courant électrique, les matériaux bons conducteurs possèdent beaucoup d'électrons libres, à l'inverse les matériaux isolants ou moins bons conducteurs en ont moins.

Les électrons libres se déplacent d’un atome à un autre Le courant électrique c’est comme nous l’avons vu le déplacement d’électrons dans un matériaux conducteur. Ceci n’est possible qu’a la condition d’avoir une source d’énergie ou plus exactement une différence de potentiel (tension) entre deux points du circuit. Par exemple entre le neutre et une phase il y différence de potentiel, plus ou moins égale à 240v pour une pile c’est la même chose entre le plus (+) et le moins (-). On peut dire que la différence de potentiel c’est la quantité d’énergie utilisée pour déplacer un volt de charge entre deux points.

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Types et valeurs du courant électrique Le courant continu : C’est le courant que l'on trouve dans les piles, les batteries de voiture , les dynamos de vélo. Les bornes sont polarisées + et -. Un courant continu (CC ou DC pour direct current en anglais) est un courant électrique où le flux d'électrons circule continuellement dans une seule direction.

Le courant électrique a un sens. Autrefois par convention on a décidé que le courant s’écoulait de la borne + à la borne - ( flèche rouge), alors qu’en réalité les électrons se déplacent de la borne - vers la borne + ( flèche bleu). On a conservé cette convention aujourd’hui.

Le courant alternatif : C’est le courant qui alimente nos installations électriques. L’intensité et la tension varient selon une courbe sinusoïdale. La fréquence du nombre d’oscillations par seconde du courant s'appelle le hertz (Hz). En Europe, la fréquence est de 50 cycles par seconde (soit une fréquence de 50 Hz), au USA c’est 60 Hz .

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L'intensité Lorsque deux corps de charges électriques égales et opposées sont reliés par un conducteur métallique, les électrons se déplacent du corps négatif vers le corps positif, de façon à rétablir un équilibre. La circulation des électrons est appelée courant. L’intensité du courant correspond au nombre d’électrons qui traversent un point en une seconde. On exprime ainsi l’intensité en ampères ( symbole A), unité nommée en référence au physicien français André-Marie Ampère.

La tension La tension décrit la différence de potentiel électrostatique entre deux points c'est-à-dire l’énergie qu’il faut à un électron pour se déplacer entre ces deux points. Elle s’exprime en volts (V), en référence au chercheur italien Alessandro Volta . Si vous mesurez avec un voltmètre aux bornes d’une une prise de courant vous trouverez une tension correspondant à plus ou moins 240 V. En France le réseau basse tension qui alimente nos maisons est de 240V monophasé ou triphasé 400V. Haute Tension = 90 000 ou 63 000 volts , Moyenne Tension = 20 000 volts

La résistance L’unité de la résistance est l’ohm (symbole Ω), du nom du physicien allemand Georg Ohm. Elle est définie comme la résistance dans un circuit traversé par un courant de 1 A (ampère) et soumit à une tension de 1 V (volt). Calcul par la loi d’Ohm : La loi d'Ohm (ci-dessous) est le lien entre la valeur R d'une résistance, la tension U à ses bornes et l'intensité I qui la traverse.

U en Volt , R en Ohm , I en Ampère Exemple : Trouvons l’intensite I d’une resistance de R = 50 Ohms I = U / R = 240 / 50 = 4,8 A.

La puissance La puissance s’exprime en watts (W). Elle évalue la quantité d’énergie absorbée par un consommateur d’énergie Exemple de calcul : On cherche la puissance d’une ampoule raccordée sur un réseau 240 V, son intensité est de 0,5 A : La formule: P = U x I Alors : P= 240x 0,5 soit 120W

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Valeurs du courant électrique en une image !

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Les effets du courant électriques ! Effet calorifique Quand un matériau résistant est traversé par un courant électrique l'énergie électrique est transformée en énergie calorifique également appelée effet joule. Nous avons vu, qu’au sein d’un matériau, les électrons ne sont pas tous seuls. En effet, les atomes constituant le matériau occupent une place importante. En se déplaçant, les électrons vont donc devoir passer entre les atomes. Cependant, les mouvements des électrons ne se font pas sans quelques chocs ou frottements. En effet, ces particules vont percuter un certain nombre d’atomes, ce qui va freiner leur déplacement : c’est la résistance électrique. En s’entrechoquant, les électrons communiqueront alors une partie de leur énergie aux atomes qui vibreront sous l’effet du choc. Cette vibration des atomes aura pour effet de réchauffer le matériau : c’est l’effet Joule.

Application : panneaux rayonnants, radiateurs électriques, sèche cheveux, grille pain, le fusible. Cet effet à aussi des implications non désirées, risque d’incendie, perte énergie, etc.

Effets chimiques Les électrons libres qui sont à la périphérie des atomes soumis à une tension ont la propriété de permettre la modification des liaisons entre atomes et provoquer des réactions électrochimiques. L'électrolyse de l'eau est une application de ces effets électrochimiques. Elle permet la séparation des deux constituants de l'eau. H2O: deux atomes d'hydrogène (H) pour un atome d'oxygène (O). Une application de l'électrolyse, la galvanoplastie utilisée pour recouvrir un objet d’une fine couche de métal. L'anode, c'est-à-dire l'électrode positive est constituée du métal à déposer, et la cathode (l'électrode négative) est l'objet sur lequel viendra se déposer le métal.

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Effet magnétique Dans tout fil électrique où circule un courant, un champ magnétique est généré. Celui -ci est de faible intensité. Un champ magnétique est proportionnel à l’intensité du courant qui traverse un conducteur. Si l’on applique un courant électrique à un fil conducteur que l’on enroule autour d’une barre de fer doux (fer sans impuretés), on observera un champ magnétique capable influencer l’aiguille d’une boussole. Si le champ magnétique est assez puissant on parle d’électro-aimant. Les électro-aimants sont utilisés les sonneries et bien entendu pour actionner les contacteurs et le relais utilisés en froid et climatisation. Un électro-aimant est utile chaque fois que l’on désire transformer l’énergie électrique en énergie mécanique.

Effets sur le corps humain Différences entre électrisation et électrocution Lorsque le corps humain est traversé par un courant électrique, il s’agit de l’électrisation. Les effets physiologiques provoqués par ce passage peuvent être plus ou moins graves. L’électrocution est le passage du courant dans le corps humain qui mène à la mort. Effets de l’électrisation: ● Destruction de cellules ; ● Brulures internes ; ● Brulures externes ; ● Crises de tétanie qui peuvent entrainer une asphyxie ; ● Fibrillation ventriculaire qui mène à des accidents cardiaques ; ● Traumatismes secondaires résultant d’une chute ou d’un mouvement réflexe. Dès 0,75 mA, vous pouvez ressentir l’effet de l’électricité. Dès 10 mA, le courant devient dangereux et constitue le seuil de non-lâcher (crispation) et de contraction musculaire. Le seuil de paralysie respiratoire est atteint à partir de 30 mA (c’est aussi le seuil des protections dans les armoires électriques), celui de fibrillation cardiaque irréversible à 75 mA. À 1 A, vous risquez l’arrêt du cœur. En milieu sec, la résistance du corps humain est de 5000 Ohm , alors qu’il est seulement de 2500 en milieu humide. La tension limite de sécurité est de 25 volts en milieu humide, contre 50 volts en milieu sec.

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Branchements en série et en parallèle Branchement en série Quand deux ou plusieurs résistances ou ampoules sont traversés successivement par le même courant provenant du même générateur on dit qu’elles sont branchées en serie.

2

1

Générateur

La résistance totale est la somme de toutes les résistances ( ici les lampes). R totale = R1 + R2 L'intensité I est la même dans tout le circuit. La tension est différente aux bornes de chaque lampe mais leur somme est égale à la tension du générateur. U totale=U1 + U2 Nota : Si une ampoule est raccordée à un générateur, elle éclaire normalement. Maintenant si on en branche une deuxième en série, les deux ampoules ayant les mêmes caractéristiques alors chaque ampoule sera éclairée à la moitié de sa puissance. Toutes reproductions interdites

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Branchement en parallèle On dit que 2 résistances sont raccordées en parallèles, quand leurs raccordements est fait en dérivation sur les fils provenant du générateur.

10 V

Lorsque des résistances ( ampoules) sont montées en parallèle : ● La tension U est identique aux bornes de chaque résistances, ici 10V. ● L’intensité I totale est égale à la somme des intensités traversant chaque résistance. Plus il y a de résistance plus il y a de consommation donc d’intensité. I t ot a l e = I1 +I2 ● La résistance R totale du montage est inférieure à la plus petite des résistances

R totale Exemple : R1 = 23 Ohm , R2 = 11 Ohm, alors R t ot a le = 7,44 Ohm

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Loi d’Ohm C’est une des loi fondamentale de l’électricité. La loi d'Ohm est une formule mathématique qui décrit les relations entre la résistance, l’intensité et la tension . La loi d’Ohm s’exprime ainsi :

U=R.I U : tension en volts

I : intensité en ampères

R : résistance en ohms

Exemple : Calculons la résistance du filament d'une lampe 6V - 250 mA en fonctionnement normal. U = 6V

I = 250 mA = 0,250 A

R = U/I donc

R = 6V / 0,250 A

R = 24 ohms

Calculons l'intensité qui traverse une résistance de 120 ohms soumis à une tension de 9 V U=9V

R = 120 Ω

I = U / R donc

I = 9V / 120 Ω

I = 0,075 A = 75 mA

Formule de la loi d’Ohm résumée en image :

Expression de la loi d’Ohms en courant alternatif : Pour un moteur par exemple. En monophasé: En triphasé :

P = U .I .Cos φ

P = U. I .√3 .Cos φ

√3 = 1,732 Cos φ = Cosinus phi, 1 pour une résistance, 0,85 pour un moteur !

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Effet joule L ‘effet Joule comme nous avons pu un peu le voir au début de ce livre est la manifestation des mouvements désordonnés des électrons libres s’entrechoquant sur les atomes du matériau que le courant traverse. Dans un matériau conducteur, un courant électrique est tout simplement le déplacement des électrons libres (porteurs de charges électriques) dans ce matériau. Les métaux sont généralement de très bons conducteurs électriques ; À l’inverse dans un matériau isolant ( verre, matières plastiques…), les électrons restent localisés et se déplacent très peu : il n’y a pas de courant électrique possible.

Cet effet calorifique est très utilisé citons les plaques de cuisson, résistances machine à laver (pour faire chauffer l’eau), fer à repasser, chauffe-eau électrique, grille-pain, etc ! Mais il est aussi source d’ennui dans le dimensionnement de câble d’alimentation notamment si sa section n’est pas adapté.

Comment calculer l'effet Joule ? Pour déterminer l’énergie dissipée par effet Joule, il faut d'abord calculer la puissance P dégagée (en Watt, W). Elle est définie de 3 manières en fonction des données que l'on a disposition : P = U.I

P = R.I2

P = U2 / I

P en Watt R en Ohm I en Ampère U en Volt L’énergie E (Joule) s’exprime alors par : E=P.t P en Watt t = unité de temps

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Fonctionnement des principaux organes d’un circuit électrique .

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Organes de protection des circuits électriques Le porte fusible Porte fusible

Symbole

Protection

Surintensité Court- circuit Le rôle du fusible et de protéger un circuit contre les surintensités ou les courts-circuits, il est aujourd’hui souvent remplacé par un disjoncteur. Un fusible a pour fonction est d'ouvrir (interrompre) un circuit par la fusion d'un élément calibré . Choix du fusible : La classe : gG pour installation domestique, aM accompagnement moteur, etc Calibre In : Intensité "nominale" en Ampère Pouvoir de coupure : Pc Ex: H.P.C.(intensité maximale à laquelle le fusible va assurer sa fonction de coupure du courant)

Le disjoncteur Disjoncteur

Symbole

Protection

Surintensité Court-circuit

Protection thermique (surintensité) : À pour rôle de protéger les conducteurs et les récepteurs contre une surintensité, un échauffement prolongé. La valeur du seuil ou calibre du disjoncteur est définie en ampères (A). Quand la valeur du seuil du disjoncteur est dépassée l’appareil coupe le courant, on dit qu’il disjoncte. Des spires sont enroulées sur un bilame qui en cas d’intensité trop élevée chauffe par effet Joule, le bilame en ce déformant actionne le déclenchement du disjoncteur. Protection magnétique (court-circuit) : C’est la partie du disjoncteur qui protège les biens de tout court-circuit, typiquement quand deux phases se touchent. Le courant électrique traverse une bobine qui en cas de court-circuit crée un champ magnétique qui alimente un électroaimant coupant instantanément le passage du courant.

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Le disjoncteur différentiel Disjoncteur

Symbole

Protection

N

Surintensité Court- circuit R

Différentiel

Comme nous avons vu la partie protection surintensité et court-circuit sur la page précédente nous allons nous focaliser sur la partie concernant le différentiel. La partie différentiel caractérise la sensibilité du disjoncteur exprimée en milliampères (mA). C’est la protection contre les fuites de courants et protège les personnes contre les défauts d’isolements des appareils. Pour les installations domestiques, on rencontre les disjoncteurs 30mA pour les pièces à risque comme les salles de bain. Le disjoncteur général, qui protège l’ensemble de votre installation électrique est calibré généralement en 500mA. Rappelons que notre corps est un conducteur, sa résistance au courant varie en fonction de notre morphologie, du trajet du courant dans notre corps, de l’intensité du courant, de l’humidité… Et les conséquences peuvent être dramatiques. Donc une bonne installation électrique doit être équipée de protections différentielles, car elles protègent les personnes contre les défauts d’isolements. Pour rappel, les effets du courant sur le corps humain en fonction de l’intensité peuvent aller jusqu’à l’ arrêt cardiaque. Comment fonctionne le différentiel : Le dispositif différentiel comporte un tore ferromagnétique sur lequel une bobine(bobine bleu et rouge) pour chaque conducteur est enroulée ainsi qu’une bobine de détection (bobine noir) reliée à un électroaimant. En l’absence de fuite de courant par apport à la terre, le champ magnétique produit par la somme des courants circulant s’annule, rien ne se passe. À l’apparition d’un défaut sur un conducteur par exemple celui-ci induira un déséquilibre du champ électromagnétique, qui aura pour conséquence de créer une tension sur la bobine de détection, la disjonction sera instantanée. Il existe plusieurs classes ou types : Le différentiel de type AC est utilisé pour les circuits prises et éclairages. Il détecte seulement les fuites de courant alternatif et n’est pas sensible aux incidents liés à la foudre par exemple. Le différentiel de type A protège les circuits spécifiques pour les appareils ayant des composants électroniques et qui transforment le courant alternatif en continu, tels que lave-linge, four etc. Le différentiel de type Hpi appelé aussi disjoncteurs différentiels à Haute Immunité.est utilisé pour les circuits nécessitant une continuité de service comme les ordinateurs, congélateurs, etc.

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Disjoncteur moteur Disjoncteur moteur

Symbole

Protection

Surintensité Court-circuit Un disjoncteur moteur est un organe de protection dont la fonction est d'interrompre le passage du courant électrique, en cas de surcharge ou de court-circuit, c'est un dispositif magnétothermique. Protection thermique : Chaque phase du moteur est protégée par un bilame (déclencheur thermique) qui en cas de surintensité prolongée chauffe par effet Joule, ce déforme et déclenche un mécanisme qui ouvre les contacts.Le seuil de déclenchement est réglable directement sur le disjoncteur moteur. Protection magnétique: Un déclencheur équipé d'un électroaimant protège chaque phase qui en cas de court-circuit coupe le courant électrique. Ce déclencheur est basé sur la création d’un champ magnétique instantané (0,1sec) qui actionne une partie mobile et commande l'ouverture des contacts. La partie magnétique du disjoncteur moteur n'est pas réglable ce sont les courbes de déclenchement qui définissent le seuil de déclenchement qui s'exprime en nombre de fois l'intensité nominale (3 à 15 In). Raccordement contacteur,etc

Borne raccordement

*Contact NO -NC (Signalisation, commande) Déclencheur magnétique

Réglage intensité Bouton test

Contact mobile Partie mobile Bilame

Tresse Raccordement Ex= moteur

*Contacts normalement ouvert (NO) ou fermé (NC)

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Relais thermique Relais thermique

Symbole

Protection

Surintensité

Les relais thermiques protègent les moteurs électriques contre les surintensités. L'augmentation excessive de l'intensité se traduit par un échauffement des enroulements du moteur pouvant entraîner sa destruction . Les causes des surintensités sont nombreuses : ● baisse de la tension du réseau. ● surcharge mécanique (roulements usés, couple trop important). ● fonctionnement sur deux phases. ● surdébit (notamment pour les ventilateurs de soufflage, de reprise, d'extraction). ● surcouple au démarrage. ● démarrage trop fréquent. Notons que relais thermique n'a pas de pouvoir de coupure, étant toujours associé à un contacteur, le relais thermique coupera par le biais d'un contact auxiliaire (NC) l'alimentation du contacteur qui lui arrêtera le moteur.

Contacteur Neutre Vers chaine de commande

Bloc contacteur relais thermique

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Raccordement sous contacteur

Bouton test Réarmement

Réglage intensité

Arrêt Contact NO (signalisation)

Contact NC

Raccordement ex : moteur Fonctionnement de relais thermique : Un relais thermique comprend trois bilames constitués chacun de deux métaux (nickel et fer ou chrome et fer) assemblés par laminage à froid et dont le coefficient de dilatation est différent. Un enroulement résistant et chauffant entoure les bilames et sont raccordés en série sur chacune des phases, l'échauffement causé par le passage du courant permet la déformation du ou des bilâmes. Cette déformation actionne un contact relié au circuit de commande contacteur qui alimente le moteur. Une fois les bilames refroidies le réarmement est possible soit manuellement soit automatiquement. Pour éviter le déclenchement du relais thermique due à la variation de la température ambiante, un sytème de compensation est monté sur les bilames . Le choix et le réglage d'un relais thermique se fait en fonction de 3 paramètres : ● Le courant nominal du récepteur (intensité plaquée au moteur) ● La plage de réglage de l'intensité ● La classe de déclenchement Classe de déclenchement Il n'est pas inutile de préciser les classes de déclenchement dépendent de la durée en secondes à partir de laquelle le relais thermique va réagir, de l'état à froid à l'état mise en sécurité (ex :surcharge). On a donc défini trois classes de déclenchement ,classes 10, 20 et 30 correspondant dans l'ordre à 10s, 20s et 30s . Réglage du relais thermique : L'intensité plaquée sur un moteur électrique est l'intensité maximale que peut supporter le moteur dans des conditions normales d'utilisation, donc un thermique doit être réglé à cette intensité jamais au-dessus ou encore en-dessous.

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Contacteur et relais Le contacteur Contacteur

Symbole

Rôle

Automatisme

Un contacteur est un relais électromagnétique permettant d’autoriser ou de ne pas autoriser le fonctionnement des récepteurs de fortes puissances (moteurs, de résistances ou autres). Et ceci, grâce à des pôles de puissance. Selon le type, le contacteur intègre également des contacteurs auxiliaires ouverts ou fermés. Les contacteurs sont conçus pour effectuer un nombre très important de cycles de manœuvres «fermeture/ouverture» et sont généralement commandés à distance. Constitution d'un contacteur ● Une Bobine. ● Un ressort de rappel. ● De 2 à 4 contacts de puissance ou pôles (unipolaires, bipolaires, tripolaires ,tétrapolaires). ● Un circuit magnétique constitué d'un aimant fixe et d'un aimant mobile (armature fixe et mobile). ● Une bague de déphasage qui stabilise les vibrations des bobines alimentées en courant alternatif. ● Des contacts auxiliaires normalement ouvert (NO) ou fermé (NC) Aimant fixe

Aimant mobile Contacts

Contacts

Ressort

Bobine

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Fonctionnement d'un contacteur La bobine du contacteur (bornes A1-A2), peut-être alimentée en courant alternatif ou en courant continu (24V,48V,110V,230V,400 V). Lorsque la bobine est alimentée, un champ magnétique se forme, la partie mobile de l'armature est attirée contre la partie fixe et les contacts se ferment (ou s'ouvrent suivant le modèle). Lorsque la bobine n'est pas alimentée, le ressort de rappel sépare les deux parties de l'armature et maintient les contacts de puissance ouverts(ou fermés). Principaux critères de choix d'un contacteur ● La tension de commande de la bobine du contacteur. ● La tension d'alimentation du récepteur. ● Nombre de contacts de puissances(1,2,3,4). ● La puissance consommée par le récepteur. ● Pouvoir de coupure,courant maximal que le contacteur peut supporter. Contact auxiliaire embrochable : Contact auxiliaire

2 Contact NO, Contact NC

Contact auxiliaire temporisé

Contact NO temporisé à l'ouverture

Contact NO temporisé à la fermeture Toutes reproductions interdites

Contact NC temporisé à la fermeture

Contact NC temporisé à l'ouverture

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Relais automatisme et autres relais Composé de deux parties distinctes la partie commande et la partie contact. La partie commande est dotée d'un bobinage, qui lorsqu’il est sous tension (A1/A2) crée un champ électromagnétique (électroaimant) à l'extrémité de la bobine. Ce champ magnétique va attirer un élément métallique monté sur un axe mobile (non conducteur), qui actionnera des contacts mécaniques. Une fois la bobine désalimentée les ou le contact revient en position initiale grâce au ressort de rappel. Il existe aussi des relais bistables dont les contacts conservent leur position même après coupure de l'alimentation dans la bobine de commande.Il faut une seconde alimentation de la bobine pour que les contacts reprennent leurs positions initiales.Il est très utilisé en commande d'automatisme industriel. L'électroaimant (bobine) peut être alimenté en Très Basse Tension, 12 V, 24 V, 48 V continu ou alternatif ou en Basse Tension,230 V,400 V. La partie actionneur est constituée d'un ou plusieurs contact ouvert (NO=normalement Ouvert) et fermé (NC ou NF=normalement fermé)totalement indépendants et d'une borne commune (commun).

Exemples de relais

Ce relais embrochable sur base est dédié à la signalisation, l’automatisme. Contacts disponibles: Selon modèle plusieurs contacts normalement ouvert (NO) ou fermé (NC)

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Relais temporisé, retardé à l'ouverture ou à la fermeture suivant modèle. Certain relais temporisés sont universels c’est à dire qu’il sont compatibles avec toutes les utilisations selon la configuration. Contacts disponibles: 1 ouvert (NO) et 1 fermé (NC)

Contrairement aux contacts instantanés qui changent de position dès la fermeture ou l’ouverture du relais, les contacts auxiliaires temporisés s’ouvrent ou se ferment au bout d’un certain temps en fonction de la durée de la temporisation désirée. Suivant l’utilisation la temporisation doit pouvoir s’effectuer soit à la fermeture du circuit magnétique (temporisation au travail), soit lors de son ouverture (temporisation au repos). Temporisation au travail Lors de l’alimentation du relais les contacts temporisés ne basculent qu’à la fin du déroulement de la temporisation sélectionnée. A la désalimentation du relais, ils reprennent instantanément leur position d’origine. Temporisation au repos Lors de l’alimentation du relais, les contacts basculent instantanément. A la désalimentation du relais, ils reprennent leur position d’origine qu’après l’écoulement du temps déterminé par la temporisation réglée.

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Moteurs électriques Moteur asynchrone triphasé Comme tout type de moteur électrique, le moteur asynchrone transforme l'énergie électrique en énergie mécanique. Principe de fonctionnement Ce qui permet au rotor de tourner c'est le principe des champs magnétiques tournant produit par des tensions alternatives. Trois enroulements sont disposés dans le stator à 120 ° les uns des autres, une fois alimentés trois champs magnétiques indépendants sont crées. Ces champs magnétiques sont déphasés dans le temps de par la nature même du courant triphasé la vitesse du champ magnétique sera toujours supérieure à celle du rotor, les deux vitesses ne peuvent être synchrones d'où le nom de moteur asynchrone . Configuration interne des enroulements et couplage

Couplage étoile

Dans la boite à bornes d’un moteur électrique on utilise des barettes de couplage pour connecter correctement un moteur. Deux types de couplage sont possibles en fonction de la tension du réseau et de la tension supportée par les enroulements.

Couplage triangle

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Moteur enroulements séparés Le moteur à deux vitesses à enroulement séparé comporte 2 jeux de 3 enroulements, l'utilisation de l'un ou l'autre jeu de trois enroulements générera alors 2 vitesses différentes : une Grande Vitesse (GV), une Petite Vitesse (PV) .

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Moteur Dalhander Le schéma de câblage Dahlander s'applique pour un moteur ayant des enroulements spécifiques du même nom. Ce type de câblage permet d'avoir deux vitesses (50 %,100 %), utilisés pour les hottes de cuisine, les extracteurs, les centrales de traitement d'air. La vitesse inférieure se branche à U1, V1, W1, laissant les bornes U2, V2, W2, libres La vitesse supérieure se branche à U2, V2, W2, et les bornes U1, V1, W1, sont courtcuitées (point étoile).

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Volets et vannes trois voies, et servomoteurs !

Le mode de fonctionnement est identique pour les volets de réglages et les vannes 3 voies. Ici j’ai choisi comme type d’actionneur des vannes 3 voies ! Le plus simple est le servomoteur 2 points ( 2 Pt)celui-ci n’autorise que l’ouverture à 100 % et la fermeture de la vanne (ou volet) à 100 %. Quant à lui le moteur 3 points ( 3 Pt) permet l’ouverture, la fermeture et l’arrêt à une position intermédiaire de la vanne (ou volet). Les bornes de raccordements sont identifiées de différentes façons suivant le fabricant . Par exemple : 1, 2, 3 ou encore N, Y1, Y2 Vanne 3 voies (3 Pt) Cas particulier: Moteur

Concernant le volet incendie sur les CTA, celui-ci à un fonctionnement un peu différent. Bornier Fin de courses

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En effet lorsque celui-ci est alimenté il est ouvert. Quand on le désalimente un ressort de rappel permet un retour rapide en position fermée.

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Bien entendu le fonctionnement le plus évolué, qui donne le plus de satisfaction au point de vue du réglage c’est la commande par signal proportionnel de 0 à 10 V. Le moteur et l’électronique sont alimentés sous une tension de 24 V alternatif ( alimentation) tandis que le signal d’ouverture et de fermeture est délivré sous forme d'une tension continue(commande) de 0 à 10 V. Pour une tension de commande de 0 V nous aurons une fermeture totale de la vanne tandis que pour 10 volts nous aurons une ouverture totale de la vanne. Logiquement si la commande de la vanne est alimenté en 3 V continu et bien celle-ci sera ouverte à 30 %.

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Comment lire un schéma électrique ?

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Identification des éléments d'un schéma ! Tableau répertoriant les lettres d'identifications des éléments les plus utilisées en froid et climatisation.

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Symboles et lecture schéma électrique Un schéma électrique est une représentation sous forme graphique d’un circuit électrique. Il permet de préciser les fonctions et les interactions des divers éléments le composant. La connaissance des symboles électriques et de leurs fonctions, l’identification des éléments nous aidera à analyser et comprendre un schéma électrique. Il existe différents types de représentation des schémas électriques, ici nous parlerons que du schéma électrique multifilaire. C’est la représentation la plus adaptée aux professionnels car elle représente tous les conducteurs, ce qui permet une interprétation et une analyse claire des schémas de puissance et de commande.

Les symboles électriques Les représentations graphiques des symboles sont nombreuses et spécifiques à chaque élément. Mais certains éléments graphiques récurrents permettent de dire d’un seul coup d’œil à quel type de matériel on a à faire. Disjoncteur Sectionneur Thermique Magnétique

N Disjoncteur

Différentiel

Contact NO Ouvert

Contact NC Fermé

Les conducteurs Les conducteurs sont tous numérotés, leurs numéros changent lorsqu'ils sont connectés a un élément qui la capacité d'ouvrir ou de fermer un circuit.

Les conducteurs soumis au même potentiel portent le même numéro.

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Numérotation des câbles et bornes

Numéro de fil

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Numéro de borne

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Repérage des conducteurs

(Puissance,alim entation)

Les fils électriques sont également marqués et repérés. Voici les lettres utilisées pour repérer les conducteurs dans un schéma électrique. Alimentation monophasé: ● Phase 1: L. ● Neutre: N. Alimentation triphasé: ● Phase 1: L1. ● Phase 2: L2. ● Phase 3: L3. ● Neutre: N. Alimentation continue: ● Positif: L+. ● Négatif: L-. Conducteurs de terre : ● Pour le conducteur de protection: PE. ● Conducteurs protection et de Neutre confondus: PEN. Représentation horizontale et verticale Ph

L-

L+

N

N L1

Point de jonction

L2 L3

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Repérage des contacts Les contacteurs, sectionneurs, les bornes sont repérés: ● 1 à 6 contacteur tripolaire ● 1 à 8 en tétrapolaire Les contacts auxiliaires sont repérés par deux chiffres, le chiffre des dizaines indique le numéro du contact de l'auxiliaire, le chiffre des unités est le plus important, car il indique la fonction du contact (ouvert ou fermé): ● 1 et 2 : contact à ouverture "O" ● 3 et 4 : contact à fermeture "F" ● 5 et 6 : contact à ouverture, contact temporisé ● 7 et 8 : contact à fermeture, contact temporisé Rappel : Contact travail: ouvert au repos, ferme le circuit électrique lorsqu'il est actionné. Contact repos: fermé au repos ouvre le circuit électrique lorsqu'il est actionné.

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Bornes raccordements et bornier Les borniers de raccordements sont repérés par la lettre X, sachant que : X 1= Bornier dédié aux raccordements de puissance X2 = Bornier dédié aux raccordements des télécommande X3 = Bornier raccordements réservés aux raccordements très basse tension Exemple :

Types de bornes :

Concernant les borniers de terre, la liaison entre les diverses bornes de terre et la raccordement générale de la terre de l’armoire est assurée par des sortes des griffes a l’arrière des borniers(voir l’image). Ces griffes servent aussi à maintenir les borniers sur le rail DIN.

Type de profil pour les rails DIN :

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Cartouche et folio

Référence alpha-numérique : Exemple L’élément AU ou arrêt d’urgence est localisé en C7

Références : Auteur, client, désignation du schéma, date , folio (page)

Indique le nombre de folio ou page, ici c’est la première page sur 1 Zone informations croisées Renvoi vers folio Pour des raisons pratiques lorsque les schémas comportent plusieurs folios il est nécessaire d’insérer des renvois entre eux . On parle de renvois, de tenant et d’aboutissant, Ces renvois indiquent la continuité électrique des conducteurs d’un folio vers un autre.

Ici les deux connexions sont renvoyées vers le folio 8 à la colonne 4 !

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Revenons plus en détail sur le zone d’informations croisées

Zone schéma

Zone d’informations croisées

Située dans la partie basse du Folio, cette zone contient les informations nécessaires à la bonne compréhension du schéma : nom des éléments qui sont commandés, définition ,localisation des circuits, nature des contacts des relais et leurs reports vers d’autres folios.

Ici nous avons quelques renseignemets concernant le relais KA1. Le relais KA1 comprend trois contacts 2 NO ( cercle vert) , 1 NC (cercle rouge) qui seront positionnés : ● 1 contact ”NO" sera en folio 10 colonne 3 ● 1contacts ”NO" sera en folio 15 colonne 4 ● 1 contact "NC” sera en folio 11 colonne 2

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Lecture d’un schéma électrique ● Les schémas électriques sont toujours représentés hors tension c'est-à-dire au repos. ● Le déplacement des contacts s'effectue toujours de gauche à droite ou de bas en haut. ● Chaque élément a son symbole. ● Tous les thermostats et les pressostats utilisés sont représentés "ouverts" si leur fonction est une fonction de régulation et " fermés "si leur fonction est une fonction de sécurité. ● Deux schémas sont utilisés , un pour la partie puissance et un pour la partie commande. Schéma démarrage direct d’un moteur :

Alimention réseau Jonction

Sectionneur porte fusible tripolaire Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre Interrupteur Contact NO Contacteur triphasé

Bobine de KM

Moteur triphasé

Partie puissance

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Partie commande

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On complique un peu, on ajoute sur le schéma un relais thermique nommé F1.

1

Légende : Q1 : Sectionneur porte fusible tripolaire Q2 : Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre KM: Contacteur + bobine contacteur F : Relais thermique S : Interrupteur F1-1 : Contact n°1 de F (NO) F1-2 :Contact n°2 de F (NC) H : Voyant

Question : Que ce passe-t-il quand le relais thermique F1 détecte une surintensité ? Réponse à la page suivante !

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1) Le contact de l’interrupteur S est fermé, l’installation fonctionne normalement (cercle vert) 2) Le moteur force exagérement (Cercle noir), le relais thermique détecte une surintensité trop importante ( cercle bleu). 3) Le contact F1-2 s’ouvre KM est désalimenté la bobine de KM, le moteur s’arrête, F1-1 ce ferme est la lampe de défaut s’allume ( cercle rouge).

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On complique encore un peu, on introduit dans le schéma de régulation un fonctionnement par automaintien ou autoalimentation. L'automaintien permet d'autoalimenter un circuit de commande par un contact branché en parallèle sur un contact marche d'une installation de climatisation, de ventilation par exemple. L'avantage de ce type de câblage étant que si un contact de sécurité sur la chaine de télécommande est actionné, la remise en marche ne peut se faire que par une action sur le bouton marche ou réarmement du système.

Légende : Q1 : Sectionneur porte fusible tripolaire

S 1: Bouton poussoir marche

Q2 : Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre

S2 : Interrupteur arrêt

KM: Contacteur + bobine contacteur

F1-1 : Contact n°1 de F (NO)

KM1: Contact de KM (NO)

F1-2 :Contact n°2 de F (NC)

F1 : Relais thermique

H : Voyant

Que ce passe-t-il quand le bouton poussoir S1 est actionné ? Réponse à la page suivante ! Toutes reproductions interdites

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Quand S1 ( poussoir marche) est actionné, que les contacts S2 (bouton arrêt) et F1-2 sont en position fermés, la bobine de KM est alimentée. Le contact KM1 se ferme, est autoalimente le contacteur KM, le moteur tourne. Si on ouvre un contact par exemple S2, l’installation s’arrête. Si par exemple F1 détecte une surintensité, F1-2 s’ouvre, coupe l’alimentation de KM et F1-1 alimente le voyant de défaut. Légende : Q1 : Sectionneur porte fusible tripolaire Q2 : Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre KM: Contacteur + bobine contacteur KM1: Contact de KM (NO) F1 : Relais thermique

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S 1: Bouton poussoir marche S2 : Interrupteur arrêt F1-1 : Contact n°1 de F (NO) F1-2 :Contact n°2 de F (NC) H : Voyant

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Petite schémathèque ! Tous les schémas de cet E-book sont réalisés avec QElectroTech, logiciel Open Source (gratuit) qui permet de réaliser des schémas électriques. Simple d'utilisation, fonctionnant par glisser-déposer. Ce logiciel possède une grosse bibliothèque d'éléments en tous genre, permet aussi de dessiner ses propres éléments.

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Automaintien et chaine de sécurité Ici le schéma d'automaintien est utilisé sur une chaîne de sécurité d'un compresseur de chambre froide. Le schéma de puissance n’est pas représenté.

Légende : AU: arrêt d'urgence TH : Thermostat BP: bouton poussoir (réarmement) HP: pressostat haute pression BP: pressostat basse pression KA1: relais de défaut

HP

KM: contacteur compresseur F : Contact protection thermique H : Voyant

Quand un contact s'ouvre sur la chaine de sécurité (rectangle rouge) , KA1 est mis hors tension et ouvre les contacts KA1.1 et KA1.2, le compresseur est mis à l’arrêt, KA1.3 ce ferme et allume le voyant de défaut. Pour réarmer, il faudra appuyé sur le bouton poussoir (BP) à condition que le défaut ne soit plus présent, ainsi KA1 par son contact KA1.1 s'autoalimentera. Le défaut ici de l'autoalimentation c'est qu'en cas de coupure de courant il faudra appuyé sur le bouton poussoir de réarmement (BP) ce qui peut être gênant alors on pourra amélioré le schéma en câblant en parallèle sur KA1.1 un contact temporisé à impulsion ( ouverture, fermeture rapide) dont l'alimentation sera prise directement sur la télécommande.

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Câblage moteur monophasé et disjoncteur moteur Dans ce schéma ce qui est intéressant c’est la partie puissance !

Q1 = Disjoncteur différentiel 300mA Q2 = Sectionneur Q3 = Sectionneur porte fusible KM1 = Contacteur compresseur HP = Pressostat HP de sécurité F = Disjoncteur moteur

BP = Pressostat BP de régulation TH = Thermostat de régulation M1 = Moteur ventilation évaporateur M2 = Moteur évaporateur Y1 = Vanne électromagnétique Km1 = Contact auxiliaire de KM1

HP

Les disjoncteurs moteurs sont utilisés pour protéger les moteurs triphasés mais ils peuvent aussi protéger des moteurs monophasés. Le câblage sera le suivant : Mise de 2 pôles du disjoncteur en série. De cette manière à ce que les 3 pôles du disjoncteur soient soumis à la même intensité. Concernant la partie télécommande, la régulation utilisée est le Pump down ou tirage au vide. Son fonctionnement repose sur l’utilisation d’une électrovanne (Y1) sur la ligne liquide pilotée par le thermostat d’ambiance (TH). Quand le thermostat (TH) est en demande il alimente la vanne liquide, la pression dans l’évaporateur et dans la tuyauterie BP augmente, dès que cette pression atteint la valeur de réglage (enclenchement) du pressostat BP celui-ci donne au compresseur l’ordre de se mettre en route. Puis quand la température arrive à la température de réglage du thermostat celui-ci s’ouvre et désalimente l’électrovanne, le compresseur fonctionne toujours puis la pression baisse petit à petit jusqu’à atteindre le point de coupure du pressostat BP. (Arrêt)

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Moteur à deux sens de rotation et verrouillage électrique , mécanique ! Q1 = Sectionneur F1 = Disjoncteur moteur Q2 = Protection télécommande KM1 = Contacteur sens horaire KM2 = Contacteur sens anti-horaire

AU= Arrêt urgence KM 1-1= Contact automaintien de KM1 KM 2-1= Contact automaintien de KM2 KM2-2, KM1-2 = Verrouillage électrique S1, S2 = Bouton poussoir marche

Le verrouillage électrique et mécanique évite un court-circuit entre phases si 2 contacteurs sont alimentés simultanément . Verrouillage électrique : (cercle rouge) Interdit l’alimentation simultanée des bobines de deux contacteurs via des contacts auxiliaires. Verrouillage mécanique : (cercle vert) Les contacteurs sont reliés par un dispositif mécanique et ne peuvent s’enclencher simultanément. On trouve parfois les deux dispositifs associés. La partie télécommande est très simplifiée, quand on actionne S1 ou S2 suivant le sens de rotation désiré, on autoalimente le contacteur KM1 ou KM2 (via KM1-1 ou KM2-1). Le verrouillage électrique est assuré par les contacts KM1-2 ou KM2-2. Pour changer de sens de rotation on inverse deux phases, voir le schéma de puissance.

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Utilisation de temporisation, marche alternée voyants Ici le but de cet exercice est d’allumer 3 voyants de façon alternée, un peu comme des feux de circulation.

Légende : S1 = Arrêt

KA1=Relais voyant H1

KA3=Relais voyant H

S2 =Marche

KA2=Relais voyant H2

H 1,2,3 = Voyants

Une fois le poussoir S2 actionné, KA1-1 (automaintien), KA1-4, ce ferme instantanément, le voyant H1 s’allume . KA1-3 s’ouvre interdisant l’alimentation de KA3, dans le même temps KA12 contact temporisé, décompte le temps avant de ce fermer, une fois fermé KA2 est sous tension. KA2-3 s’ouvre KA1 n’est plus alimenté, le voyant H1 s’éteint, KA2-1(automaintien) et KA2-4 ce ferme instantanément, le voyant H2 s’allume . Dans le même temps KA2-2 contact temporisé, décompte le temps avant de ce fermer, une fois fermé KA3 est sous tension. Et ainsi de suite, en appuyant sur S1 on arrête le système. Ici on utilise une temporisation de type mécanique embrochable sur un contacteur .

Contacteur

Temporisation mécanique embrochable

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Démarrage statorique L’intérêt du démarrage statorique est de diminuer l’appel de courant à la mise sous tension du moteur. Ce mode de démarrage n'est plus beaucoup employé de nos jours. Le démarrage statorique ici se fait en deux temps. Dans le premier temps on alimente le moteur à travers un jeux de résistances en série avec chacune des phases du moteur. Et dans le second temps on court-circuitera le jeu de résistances. Le moteur est alors alimenté directement par le réseau sous sa tension nominale.

Q1,Q2 = Sectionneur porte fusibles KM1 = Contacteur principal KM2 = Contact shunt résistances F1 = Protection thermique KA = Relais temporisé automatisme S1 = Arrêt S2 =Marche H1 = Voyant défaut H2 = Voyant fin de démarrage R = Résistances

Quand on actionne S1 ( bouton poussoir marche) , KM1 est autoalimenté par KM1-1. Le moteur démarre alimenté à travers les résistances Le relais temporisé KA est mise sous tension, la temporisation est lancée. A la fin du temps requis le contact temporisé KA ferme et alimente KM2, Les résistances sont alors court-circuitées ou schuntées. Le moteur est alors alimenté directement par le réseau sous sa tension nominale.

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Démarrage étoile triangle C’est un type de démarrage fractionné en 2 temps . La légende n’est pas présente, c’est à vous de la construire !

KM3-2 Bloc additionnel

1er temps : Les enroulements sont couplés en étoile, la tension est réduite aux bornes de chaque enroulement. Le contacteur KM3 alimente les extrémités des enroulements U1, V1, W1. Le contacteur KM1 relie les extrémités des enroulements W2, U2, V2, c’est le point étoile. 2em temps : Suppression du couplage étoile KM1 (après temporisation), puis on couple les enroulements du moteur en triangle via KM2 en reliant les bornes U1/V2, V1/W2, W1/U2. Chaque enroulement est maintenant soumis à la tension réseau. Lorsque S2 est fermé, KM3 et le contact de KM2 ( verrouillage électrique) sont aussi fermés, alors KM1 est sous tension ( la temporisation mécanique est active KM3-2). Le contact KM1-1 est fermé, KM1-2 est ouvert (verrouillage électrique), KM3 s’autoalimente par KM3-1. Les enroulements sont couplés en étoile. Une fois que KM3-2 ouvre aprés le délais de temporisation, que se passe-t-il ?. Il faut garder à l’esprit que KM3 est toujours sous tension car KM3-1 est toujours fermé. A vous de jouer !

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Démarrage fractionné ou Part Winding

T1

Le démarrage en part winding ou à enroulements séparés est destiné à des moteurs spécifiques ayant deux bobinages complètement indépendants électriquement.Chacun câblé en étoile, soit parfaitement identique en puissance 50 % 50 %, soit deux tiers un tiers 66 % 33 % ne démarrant que l'un après l'autre et formant ainsi un gros moteur. Le module de protection ou de surchauffe ( encadré en rouge) est un système de détection de la température des enroulements. Des thermistances ou sondes sont situées au cœur des enroulements du moteur électrique, en cas de surchauffe un relais inverseur raccordé en série dans la chaîne de télécommande arrête le compresseur et permet aussi de signaler un défaut. Le démarrage s'effectue dans un premier temps par l'alimentation du premier bobinage (U1,V1,W1) via KM1. Puis après une très courte temporisation (0,5 s maxi) alimentation du deuxième bobinage (U2,V2,W2) par le contacteur KM2 via le contact de la tempo T1 . Légende :

F1,F2 = Disjoncteurs moteur,contacts auxiliaires

Q1 = Sectionneur

S = Sonde enroulements

Q2 = Protection primaire transformateur

T = Transformateur

Q3 = Protection module surchauffe

M/A = Marche /Arrêt

Q4 = Protection secondaire transformateur

T = Temporisation, T1 Contact temporisé à la fermeture

KM1,KM2 = Contacteur moteur

H = Voyant défaut compresseur Toutes reproductions interdites

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Schéma de câblage moteur Dahlander Moteur 2 vitesses PV et GV! En petite vitesse, le couplage des bobinages(enroulements) en série permet de diviser la vitesse par deux (deux paires de pôles). Alimentation en U1,V1, W1 uniquement par KM1. En grande vitesse en couplant les bobinages en parallèle, il constitueront un seul et même enroulement(une paire de pôles). Alimentation en U2,V2,W2 (KM2) et point triangle (KM3) en U1,V1, W1

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Schéma machine à glaçon Le schéma ici n’est compliqué , c’est l’interprétation du fonctionnement qui est plus difficile. Q = Protection par fusible

M4 = Ventilateur condenseur

TH = Thermostat cuve pleine

Y1 = VEM gaz chauds

M1 = Moteur agitateur à palettes

Y2 = Vanne d’admission d’eau

M2 = Moteur du bac basculant

S1 = Contact à came

M3 = Compresseur

S2 = Contact à basculement S3 = Contact à flotteur ( remplissage bac)

S1-1

S1-2

KA1-3

Dès la mise sous tension, si TH est fermé , la production de froid est mise en service (M3, M4) la vanne électromagnétique Y2 raccordée sur le réseau d’eau sanitaire, s’ouvre, le moteur M1 qui fait tourner le palettes de brassage marche. Le réservoir se remplit assez rapidement jusqu’à ce que le flotteur S3 stoppe l’alimentation d’eau. L’eau qui est directement en contact avec l’évaporateur se solidifie petit à petit. Puis quand l’épaisseur des glaçons est suffisante, les palettes vont entrer en contact avec le bord extérieur des glaçons. Ce qui va déclencher le contact de basculement S2 situé en bout de l’axe supportant les palettes. Le relais KA1 sera alimenté, KA1-1 fermera (autoalimentation) et KA1-2 s’ouvrira.KA1-3 alimente M2 et la vanne gaz chauds Y1. Le moteur M2 fait basculer le bac petit à petit. L’évaporateur se réchauffant très rapidement va dégeler la partie intérieure des glaçons, et les glaçons tomberont dans le compartiment de stockage. Le contact à came S1 entrainé par le basculement du bac , (une fois arrivé en position basse ) va fermer le contact S1-1. Ce qui va faire mettre sous tension M2, le bac remonte en position de remplissage. S1 dans le même temps va ouvrir S1-2 ce qui mettre hors tension KA1. Dés que le bac sera revenu à sa place initiale, les contacts de S1 seront inversés ce qui va permettre un nouveau cycle.

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Visualisation des éléments utilisés dans le schéma

Contact basculement bac

Moteur agitateur à palettes

Palettes tournantes

Bac

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Evaporateur

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Symboles électriques

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Bouton Poussoir NO thermique

Protection NO thermique

Contact NO temporisé à la fermeture

Bouton poussoir NC

Interrupteur NO "coup de poing"

Contact NC temporisé à l'ouverture

Arrêt d'urgence à vérouillage brusque NC

Contact NO à commande par clé

Contact NO

Protection NC

Interrupteur NC poussoir "coup de poing"

Contact NO temporisé à l'ouverture

Lampe

Contact NC temporisé à la fermeture

Arrêt d'urgence à Arrêt d'urgence. vérouillage brusque. Tourner pour déverouiller. Déverouillage à clé NC NC+NO

Contact deux positions avec position médiane d'ouverture

Contact NC

Bouton rotatif

Contact deux positions

Contact NO de fin de course

Contact NO à commande proximité

Contact NC de fin de course

Sectionneur porte fusible unipolaire

Sectionneur porte fusible Sectionneur porte fusible Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre bipolaire tripolaire

Sectionneur porte fusible Sectionneur porte fusible tétrapolaire tripolaire + neutre

Disjoncteur bipolaire

Disjoncteur tripolaire

Disjoncteur magnétothermique

Disjoncteur magnétique

Contacteur triphasé

Contacteur triphasé + contact auxiliaire NC

Disjoncteur unipolaire

Disjoncteur tétrapolaire

Bloc contacteur relais thermique

Contacteur triphasé + contact auxiliaire NC

Disjoncteur unipolaire + neutre

Disjoncteur tripolaire + neutre

Relais thermique

Contacteur triphasé + bloc temporisé NO+NC

Disjoncteur Intégrale

Disjoncteur magnétothermique monophasé

Disjoncteur différentiel Résiduel

Disjoncteur de branchement nondifférentiel / Bipolaire

Disjoncteur de branchement nondifférentiel / Tétrapolaire

N

N

R

Disjoncteur différentiel - Tétrapolaire

R

Disjoncteur différentiel bipolaire

MS 1~

M 1~ Transformateur monophasé

Transformateur monophasé a deux enroulements avec ecran

Moteur à collecteur monophasé série

Moteur synchrone monophasé

UVW

M 3 Moteur triphasé à cage d'écureuille

Klaxon

U1V1 M W1 3 W

M

M

~ Moteur triphasé à rotor bobiné

Moteur monophasé

Ronfleur

Voyant électromécanique

Moteur à courant continu

Résistance

~ ~ Onduleur

Relais à vérouillage mécanique

Redresseur

~

Relais à mise au travail retardée

U=0

Relais à mise au repos retardée

f

Relais à courant alternatif

U


Relais à manque de tension

Relais de fréquence

Relais à maximum d'intensité

Relais thermique

Relais de surintensité à effet magnétique

Relais de surintensité à effet thermique

Démarreur étoile triangle

Démarreur opérant par échelons

Démarreur régleur par thyristors

Interrupteur à effet thermique indirect NC

Fusible à percuteur

Notions élém entaires...........................................................................................................................2 Fonctionnem ent des principaux organes d’un circuit électrique ............................................13 Com m ent lire un schém a électrique ?............................................................................................27 Petite schém athèque ! .......................................................................................................................41 Sy m boles électriques.........................................................................................................................52

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