Dictionnaire Grec-Français [PDF]

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Zitiervorschau

^re0cnte^ ta

Pnîtî^mtg ai ®ata«ta Impérial Oil Limited, 111 St. Clair Ave. W., Toronto, Ontario.

]

DICTIONNAIRE

aRJEC-FRANÇAIS COMPOSÉ SUR UN NOUVEAU PLAN f

"*

/

>

.

^

SONT^ RÉUNIS ET

COORDONNÉS

les travaux de iiei^rl estiei\!\e , de schneider, de passow et des meilleurs lexicographes et grammairiëivs anciens et modernes

acgmf^ntf:

.

DE L'EXPLICAtlON D'UN GRAND NOMBRE DE FORMES DIFFICILES FT SCIVT TtT.

PI.USlEUnS TABLTS NÉCESSAIHES TOUR l/lNTELLlGENCE DES AUTEURS

PAR

d ALEXANDRE

INSPECTEUR GÉNÉRAL DE L'UNIVERSITE

OUVRAGE AUTORISÉ PAR LE CONSEIL DE

L INSTRUCTION

PUBLIQUE

ONZIÈME ÉDITION BNTIÈREMEXT REFONDUE PAR

AUTEUR

X."

ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE DEUXIÈME TIRAGE CORRIGÉ

PARIS LIBRAIRIE DE BlIK

L.

HACHETTE ET

PIKRRE-SARRAZIN, (Quarlier de t'Ëcole du mOdccine

1850

N° 14

C"

708885

PA 44- 1) F ^ A5'

Paris.

— Typographie

Tanckoucke, rue des Poitevins, 8

et 14.

AVERTISSEMENT SUR CETTE NOUVELLE ÉDITION.

Ce que

j'écrivais

en i83o, dans

«

L'ouvrage que je publie

«

jour.

Je crois néanmoins

»

moins

idéal.

être

malgré

,

sives

les soins

même

ter d'en

il

,

:

un grand pas

vers ce but

;

les clichés n'est

la

aujourd'hui

,

titre

,

fois

et

malgré leurs améliorations succes-

le

nombre des

,

,

fautes diminuait

en sorte que

addition de quelque étendue n'était possible

paraissaient ne pas tirer à conséquence

mis six ans à composer

je

,

;

et

d'accents avaient disparu ,

;

fort supérieures

pour l'exéculion typographique.

pour acquitter

mon ouvrage

;

,

du moins en

par se

fini

des lettres se cassaient ou s'effa-

partie,

aux premières pour

rédac-

la

a donc fallu renouveler

Il

mes promesses de i83o.

je viens d'en mettre quatre à le corriger

il

;

les

J'avais

faut croire

ma

a dû y gagner, quand on ne tiendrait compte que de mon temps et de Quelques mots , au reste, suffiront pour donner une idée de mon travail.

qu'il

patience.

d'abord coordonné et mis en œuvre plus de quatre mille observations reçues de toutes

les parties

de

France, et autant d'autres que j'avais rassemblées moi-même,

la

mes

contrées dans

lectures

,

les autres

acquises par

En même temps je faisais relever dans tous les en Allemagne, soit même en France*, tous

soit

j'ai repris

un

un tous

à

ces détails

dictionnaires classiques maintenant en usage

mots, toutes

les

je les ai vérifiés

;

formes, toutes

les

une foule

j'ai

d'articles et

conservé

le reste

en l'adaptant à mes idées

et à

j'ai la

certitude d'être plus complet

,

mêmes,

mon le

les

cons-

ouvrage. Puis

ai rejeté tout

de renseignements nouveaux , survenus dans

longues investigations. Ainsi,

mon

tantôt sur les auteurs

,

grandes éditions modernes du Thésaurus de Henri Estienne. J'en

paru faux ou inexact j

unes ren-

les

mes recherches.

tructions, tous les sens qui s'y trouvaient indiqués et qui manquaient à

tant

;

pour évi-

La facilite d'enlever et de pas exempte de danger c'est un avantage précieux ,

les dernières éditions

clichés, et j'en ai profité

les

des

;

des pages entières refondues. Mais

faveur du public ayant multiplié les tirages, les planches avaient

beaucoup de signes

leur étaient inférieures

J'ai

:

un

porter

le

faut user avec circonspection.

Cependant

tion

est toujours vrai

occasionner d'autres par des remaniements sans nécessité.

mais dont

çaient

me

subsister des fautes qui

remplacer un mot sur

fatiguer

première édition,

des articles refaits

,

même; aucune

le

ma

sur des planches stéréotypées, ne pouvaient

Chaque

tirages revus et corrigés.

fond restait toujours

laissais

faites

,

apportés à justifier leur

omissions graves étaient réparées le

de

lui avoir fait faire

Les éditions précédentes

que des

,

la préface

encore loin du degré de perfection où j'espère

est

tantôt sur

ce qui m'a

plan, en y ajou-

cours

même de

ces

non-seulement que chacun

de mes devanciers , mais que tous ensemble. J'ai déclaré

d'être

*

,

dès

le

principe

absolument complet

Sans €xcepler

la

j

,

que je n'avais pas

qu'une

telle

prétention

,

et

que je n'aurais jamais

la prétention

dans une pareille langue , serait chimé-

dernière édition d'un ouyrage qu'il n« m'appartient pas de juger

,

mais où je regrette

a,

AVERTISSEMENT.

iv

absurde,

ri(|ue et

sible, tant

que

ne faut même pas

11

le

Thésaurus de

à atteindre, en cette matière, les limites

sonj,^er

jour d'aller jusque-là. Mais je crois pouvoir affirmer, dès à présent, que,

encore quelque mot,

il

doit appartenir à des auteurs sans importance

que composé d'une formation

les

claire et si facile

Quant aux auteurs

-cher dans un dictionnaire.

ment

si

du pos-

Didot ne sera pas terminé. Peut-être essayerai-je un

MM.

;

même

qu'on ne sera

me manque

s'il

ou bien ce sera quelpas tenté de

cher

le

-

classiques, je les ai tous épuisés, et principale-

poètes, auxquels s'est joint Babrius, publié pour la première fois lorsque j'allais

un

mettre sous presse. J'ai revu avec partie biblique

du

soin minutieux toute la partie

style

homérique. La

précieuse et sacrée dans tous ses détails, a été complétée. J'ai donné aux

,

pères de l'Église plus de place qu'on ne leur en avait encore accordé dans aucun dictionnaire

à l'usage des classes.

augmenté

J'ai surtout singulièrement

quées dans les

le

nombre des formes

me reprochent d'avoir dépassé la mesure mais regardé comme superflu rien de ce qui pouvait leur être

savants ne

n'avoir

irrégulières

ou

difficiles expli-

corps de l'ouvi'age à leur place alphabétique. Sur ce point, je crains

le

:

Voilà pour l'ensemble des matières. Rassuré de ce côté, rédaction. Alors

entrepris de relire

j'ai

mes doutes, corrigeant

vérifiant tous

me

j'ai

mon ouvrage d'un bout

toutes les fautes

me

les élèves

même que

sauront gré de

utile.

reporté tous

mes

à l'autre

plume à

,

la

soins sur la

main,

la

que j'apercevais, complétant ou ren-

ou faibles, ayant constamment sous les yeux du Thésaurus de MM. Didot, et pour les parties non encore publiées, recourant fréquemment à l'édition de Londres, comparant sans cesse mon travail avec la dernière édition de Passow par MM. Rost et Palm et avec les dictionnaires grecsallemands de M. Pape et de MM. Jacobitz et Seiler. Cette révision, faite avec soin sur la copie, a presque été recommencée sur les épreuves; et ici je ne me suis pas contenté de mes propres lumières. Un de nos premiers hellénistes, dont le nom seul est un éloge et vaut toutes les garanties, M. Théobald Fix a bien voulu se charger de revoir une épreuve de tout l'ouvrage en notant chaque détail qui lui paraîtrait suspect. M. Fix a tenu plus qu'il n'avait promis. Ses doctes et judicieuses observations fondues à chaque page dans les articles de mon texte, le nombre considérable d'additions forçant les articles qui

paraissaient écourtés

déjà publiées

les livraisons

,

,

qu'il a bien

voulu m'indiquer,

même aux grandes ser

,

Si

éditions

aux yeux des personnes ,

et

insti'uites

malgré tous ces secours

leure rédaction possible,

dont plusieurs , empruntées à ses propres lectures, manquent

du Thésaurus , ne

on

sont pas ce qui contribuera le moins à rehaus-

la valeur

et tout ce travail

voit

au plan général de l'ouvrage

,

,

que

je n'ai

,

de

mon livre.

je n'ai pas réussi à atteindre partout la meil-

du moins

rien négligé

pour en approcher. Quant

je l'ai conservé sans changement. Je savais

surtout que j'étais redevable des préférences

du

public.

On

que

retrouvera donc la

c'était

même

à lui

atten-

tion à conserver l'ordre généalogique des significations, tout en faisant ressortir les sens

principaux; à bien distinguer dans chaque verbe

forme mixte,

les différentes

voix

,

et

dans

les

verbes à

temps qui appartiennent à chaque voix; à tracer partout une ligne de démarcation entre les formes usitées et les formes dialectiques et poétiques , innovation qui les

m'appartient en propre et que autant que je naturelle

,

l'ai

etc.

,

pu

et

terprétation claire

que

,

en

la

les éditeurs aient

qui pourraient frapper

bien perfectionnée dans cette édition; à donner toujours,

même temps

pour tout

e parle des emprunts

j'ai

valeur propre des mots techniques de sciences

le

à éviter l'appareil scientifique

monde

,

,

à

mon

le ]«cteur.

travail,

c'est

d'arts

à celle qui n'a de sens que pour les gens

cru pouvoir reproduire textuellement une grande partie de faits

,

,

d'histoire

à préférer toujours l'in-

pour prévenir toute méprise sur

ma première l'orijiine

du métier;

rédaction. Si

des ressemblances

AVERTISSEMENT. à rejeter ainsi tout vain étalage d'érudition

;

prévoir tout ce qui peut arrêter ou embarrasser

et clair; à

au désir d'être simple

particulièrement les jeunes étudiants

et à

,

prendre sur moi toute

épargner. C'est pour cela qu'il ne m'arrive

pour

les

Quicherat

placer d'abord

,

laissant

,

ma

su tant de gré dans

MM.

même

au lecteur

dans

première édition,

de

les

et

que

j'ai

eu

longs articles

les

tous les sens

,

et

de

difficultés

esprit de clarté

je m'étais attaché

,

nombre dans

encore augmenté

le

pas qu'on veuille

les

même

s'attendait pas à

le

sur

Il

,

mon

travail

J'aime

exemples

les

,

et je

sei-rer

Dans

le

et j'en ai

,

ne conçois

,

plus instructifs

,

et qu'ils

ma

dette envers

IM.

une aussi

plein d'avenir, et dont la place est déjà

par d'excellentes traductions d'auteurs grecs

ma

ceux qui ont

Fix. J'en ai

mais avec

,

,

il

le tact

:

non-seulement

il

d'un esprit délicat

a et

m'a puissamment aidé dans mes

rédaction.

ma

exprimer

reconnaissance aux nombreuses personnes qui

,

de tous

les

savant, de toutes les chaires de l'Université et des étabUssements ecclésias-

tiques, répondant à

l'amour de

exemples

les

je dois des remercîments à

,

M. Sommer, jeune philologue

la science

monde

combien d'ennui,

saisir les rapports.

qu'ils sont plus substantiels

paitager avec moi. J'ai déjà reconnu

reste à

séparant par des chiffres

d'un dictionnaire un ceitain intérêt de lecture qu'on ne

les articles

pour amélioj-er

me

les

saurait croire

mieux

sûr, avec les ressources d'une instruction solide et variée

rangs du

méthode qui consiste à

dès l'origine, à multiplier

constamment dirigé l'impression de mon ouvrage

efforts

de voir adoptée par

:

latin

y trouver.

à acquitter envers

marquée dans

,

cette nouvelle édition.

Api-ès avoir exposé l'ensemble de

bien voulu

seul alinéa

remplacer par de sèches indications de construction ou de régime. Je

trouve qu'ils parlent plus clairement

répandent

un

j'épargne ainsi aux commençants, outre l'avantage de

plus fortement la chaîne des significations et d'en faire

même

le plaisir

du mot, en

On ne

qui servent de renvoi aux exemples rejetés plus bas.

de fatigue

le lecteur,

peine que je puis leur

jamais de réunir dans

la peine

Daveluy dans leur excellent dictionnaire

et

la

y chercher , inutile fatigue pour yeux. C'est à ce même principe qu'est due la méthode dont on m'a

plusieurs mots différents l'attention et

v

à sacrifier sans cesse l'amour-propre d'auteur

mon

la science

appel de i83o, ont bien voulu m'adresser leurs notes.

confondu

,

généreuse collaboration

,

je

souvent anonymes, qu'en

ici

avec

de

la

jeunesse

,

a été

le seul

Comme

motif de cette

ne crois pas pouvoir mieux remercier mes correspondants

les invitant

leurs observations. Toutes

l'intérêt

m'ont

été

à vérifier par

eux-mêmes avec quel

extrêmement précieuses.

11

,

trop

soin j'ai profité de

n'en est presque pas une

qui ne m'ait servi soit à combler quelque lacune, soit à rectifier quelque erreur ou à dissiper

quelque obscurité. Heureux d'avoir appelé l'attention de tant d'hommes instruits, je ne suis pas

moins de leur

de mes vœux,

s'ils

faire

honnnage des améliorations que je leur dois;

veulent bien, dans le

même intérêt,

et je serai

concourir encore au perfectionnement

d'une future édition, pour laquelle j'amasse déjà des matériaux. Paris,

le

au conible

17 mars 1847.

C.

ALEXA^NDHE.

PREFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION.

L'ouvrage que je publie

est

encore loin du degré de perfection où j'espère

porter

le

offrir à la jeunesse

semblé

parce que je

des avantages qu'elle chercherait vainement ailleurs

cru arrivé au point où

l'ai

critique ne pouvaient

grand jour de l'impression

le

que signaler utilement à

mon

un m'a

jour. Tel qu'il est cependant, je nie suis décidé à le faire paraître, d'abord parce qu'il

ensuite

;

et les conseils

de

la

attention les taches à en effacer et les

On l'a stéréotypé, non pour en consacrer et en perpétuer les défauts, me donner la faculté d'en faire disparaître les fautes de détail à révéleront, et même de le refondre par parties successives et à plusieurs

améliorations à y faire.

mais au contraire pour

mesure

qu'elles se

reprises loisirs

faut, jusqu'à ce qu'il ne laisse plus rien à désirer. Je destine à ce travail les

le

s'il

de

ma

vie entière

un

l'Université

,

ne

et je

,

livre classique à

les croirai

pas mal employés

Quelques personnes m'ont paru ne pas comprendre

la nécessité

grec après celui de M. Planche. Je suis loin de contester

Cependant,

autrement,

fait

j'ai

donner à

je parviens à

si

peu près exempt de reproche.

et j'ai

voulu

faire

d'un nouveau dictionnaire

mérite de ce dernier ouvrage.

le

mieux. Le public jugera

réussi.

si j'ai

Dans tous les cas , il ne peut que gagner à l'espèce de concurrence qui s'établit naturellement entre deux ouvrages du même genre. Henri Estienne, Schneider et M. Passow ont été mes principaux guides. On peut considérer mon ouvrage comme une analyse fidèle du grand Trésor grec d' Estienne, rangé dans un ordre plus

moderne

commode

complété avec

,

secours de Schneider,

le

mes propres études que par

tant par

celles

mis au courant de

et

dont M. Passow a consigné

la science

les résultats

dans son admirable dictionnaire.

Quoique anglaise

j'aie travaillé

m'a

été plus

des passages ou pour

,

fois utile

soit

,

pour

fond disparaît sous

le

m'a souvent

fait

MM.

réunis de

Firmin Didot

tience cette importante publication et

comme, à mesure que

ouvrage d'après

les

au but presque en

,

soit

la

nouvelle éditioc.

pour

les accessoires, et

vérifier le sen ,

si

et

de

pour en

les livraisons

une autre forme

non moins confuse que

MM. Hase, faire la

verront

le

diffus/;?

,

je

me

dans l'ordre alphabétique par

Sinner

base de

jour

et

i

considéia*''

acheter bien cher les renseignements utiles qu'elle

procurait. Elle va reparaître en France sous les soins

cependant

,

mes doutes

éclaircir

en retrouver les sources. Malheureusement cette édition

blement augmentée que

dans sa rédaction

sur l'ancienne édition du Thésaurus

d'une

et Fix. J'attends

mon grand

travail

avec impa-

de révision

m'empresserai de retoucher

:

mon

nouvelles données, je ne serai jamais que de peu en arrière, et j'arriverai

même temps que

les savants éditeui's.

au public tout ce que j'ai pu tirer des excellentes sources où j'ai puisé, et tout ce que j'ai pu y ajouter de mon propre fonds. J'ai augmenté d'environ quinze mille articles la nomenclature de tous les dictionnaires V.n attendant

,

j'offre

publiés en France avant le mien

;

et

cependant je n'ai pas encore

la prétention d'être

absolu-

ment complet, prétention chimérique dans une langue si riche si souple, si indépendante, car la crainte d'excéder les bornes d'un dictionni même de l'être autant que je l'aurais pu mais je n'ai pas volontairement omis un seul mot naire portatif m'a quelquefois arrêté

*

,

,



'

PREFACE.

vij

même une

qui pût présenter la moindre difficulté, ou qui, facile ou non, eût été employé

par un bon auteur classique. Je ne parle pas des mots que

fois

qu'on voudrait pouvoir effacer des textes mêmes où

L't

ils

articles séparés, faible mérite,

mots par des

les

seule

pudeur refuse d'expliquer,

se trouvent.

J'ai suivi l'ordre alphabétique, et partout très-ftdèlement

ous

la

en ayant soin de

,

distin{,nier

mais qui manque à d'autres ouvrages

iu ménie genre, d'ailleurs fort estimables.

Un

autre mérite plus important et dont j'ose

me

faire

un

titre

du

à la bienveillance

public,

cest d'avoir le premier distingue soigneusement de la langue usuelle tout ce qui s'en écarte,

ctnon-seulement et dialectiques,

formes ou

les

mais encore

les

les mots dijilectiques ou poétiques QU tout à la fois poétiques mots d'un usage rare ou peu élégant, ceux qui sont entachés

de néologisme, ou qui de bonne heure étaient tombés en désuétude, ou qui n'ont point d'aiiprité suffisante,

ou dont

l'existence

même est

douteuse

;

enfin les mots tout à

fait

termes d'origine étrangère qui n'ont jamais été bien naturalisés en Grèce,

res, ies

insolites et les

tvpes imaginaires créés arbitrairement par les grammairiens pour

barba-

les

formes

besoin de

le

leurs systèmes.

comme on

Cette classification est,

que

été

pendant on ne pouvait avoir de C'était UTid

La la les

partie

lacune qu'il

fallait

la

les

lexiques soit anciens, soit modernes. Sans elle ce-

langue grecque qu'une connaissance confuse

la plus délicate et la plus difficile

de ce travail

et de toutes les

formes reçues en vers

comme

j'indiquerai plus ba§. Elle a rien

:

d'où ces indications

si

la

et

et

vague.

tomber d'abord dans quelques erreurs.

con)bler, au risque de

langue poétique. Cette langue, considérée sous

mots

compliquée. Elle n'existait pas ou n'avait

le voit, assez

ébauchée dans

irès-failTlement

a été la fixation toute nouvelle de

rapport grammatical, se compose de tou^

le

bannies de

la prose,

sauf

les

exceptions que

prose ses deux dialectes principaux, l'ionieq et

mon

fréquentes dans

dictionnaire, Poet. Dor. et

le doPoe t. Ion. Je

désigne simplement

comme

Poétàjnes les mots et les formes qu'emploient également les poètes

des deux dialectes,

ou que

rien n'autorise à rapporter plutôt à l'un qu'à l'autre. Si ces mots

ou ces formes, outre leur usage poétique, sont propres aux prosateurs de je les indique de cette

manière Poét.

et Dor.

soin toute désignation qui, incomplète

parmi

les

mots

tion des les

cléments de et

tel

ou

tel

dialecte,

Poet. et Ion. J'évite ainsi avec le plus grand

ou trop générale, pourrait induire en

erreur.

langue poétique, ce n'est pas sans raison que j'insiste sur

des formes. Celles-ci s'éloignent des règles de

la

grammaire

Au

reste,

la distinc-

usuelle, et

on

reconnaîtra dans ce dictionnaire au renvoi que je fais de chacune d'elles à une forme

plus ordinaire, -Kctiaiy

comme quand

etc. » Elles

même,

j'écris

ïambique.

:

«

*Tu