CSTG Tht-Haute Tension [PDF]

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Zitiervorschau

VII-CSTG:Cahier des Spécifications Techniques Générales ( 1ere Partie )

OFFICE NATIONAL DE L'ELECTRICITE

CAHIER DES SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES POUR LA CONSTRUCTION DES POSTES DE TRANSFORMATION THT ET HT

1ème Partie : HAUTE TENSION

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Edition Janvier 1998

VII-CSTG:Cahier des Spécifications Techniques Générales ( 1ere Partie )

SOMMAIRE 1ème Partie : HAUTE TENSION SECTION A : GENIE CIVIL 1 -SPECIFICATIONS POUR AMENAGEMENT DES TERRAINS 1.1 - Généralités 1.2 - Nature de Travaux 1.3 - Opérations préliminaires 1.3.1 - Levée topographique du terrain 1.3.2 - Reconnaissance du terrain-sondage 1.3.2.C - Reconnaissance du terrain-sondage 1.3.3 - Piquetage 2 - SPECIFICATIONS POUR PREPARATION DES TERRAINS 2.1 - Terrassement - Gravillonnage 2.2 - Préparation des terrains 2.2.1 - Démolitions 2.2.2 - Déboisage, essouchement 2.3 - Terrassement 2.3.1 - Définition des niveaux d'arasement 2.3.2 - Nivellement général ou partiel des plateformes 2.3.3 - Pentes, talus, régalage 2.3.4 - Drainage et écoulement des eaux 2.3.5 - Aménagement des surfaces ou plateformes 3 - SPECIFICATIONS POUR BETONS ET MORTIERS 3.1 - Indications Générales 3.2 - Composition des mortiers et béton 3.2.1 - Mortier 3.2.2 - Béton 3.3 - Spécification concernant les mortiers et bétons 3.3.2.1 - Documents de références 3.3.2.2 - Différents types d'ouvrages 3.3.2.3 - Qualités des matériaux 3.3.2.4 - Mise en oeuvre des matériaux 3.3.2.5 - Essai de résistance des matériaux 4 - SPECIFICATIONS POUR CONCEPTION DES OUVRAGES 4.1 - Calcul et exécution des ouvrages en béton 4.2 - Calcul et exécution des ouvrages en béton

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5 - SPECIFICATIONS POUR RESEAU DE CIRCULATION 5.1 - Chaussées 5.2 - Réseau routier - route lourde 5.2.1 - Généralités 5.2.2 - Tracés des routes 5.2.3 - Généralités sur la construction des chaussées 5.2.3.1 - Construction des chaussées souples 5.2.3.2 - Construction des chaussées rigides 5.2.4 - Drainage et bordure de route 5.3 - Réseau routier-piste légère 5.3.1 - Généralités 5.3.2 - Tracé des pistes 5.3.3 - Construction des pistes 5.4 - Annexes 5.4.1 - Méthode de calcul de l'épaisseur des chaussées souples 5.4.2 - Calcul de l'épaisseur des dalles 5.4.3 - Caractèristiques principales des sols 5.4.4 - Structure route et piste 5.4.5 - Structure de ferraillage 6 - SPECIFICATIONS POUR INSTALLATION DES TRANSFORMATEURS 6.1 - Massifs de repos des transformateurs 6.2 - Voies de repos et de roulement 6.2.1 - Rails pour voie de repos 6.2.2 - Raccordement de la voie de repos à la voie desserte 6.3 - Massif de repos 6.4 - Enceinte de réception d'huile 6.5 - Cloisons pare-feu 6.6 - Dispositifs insonorisants 6.6.1 - Ecrans 6.6.2 - Cheminées 6.6.3 - Enceinte en maçonnerie - généralités 6.6.3.1 - Construction traditionnelle 6.6.3.2 - Construction préfabriquée 7 - SPECIFICATIONS POUR MASSIFS DE CHARPENTES ET D'APPAREILLAGE 7.1 - Massifs de charpentes et d'appareillage 7.1.1 - Massifs de charpentes 7.1.2 - Massifs d'appareils, d'armoires, divers 7.1.3 - Massifs de caillebotis 7.2 - Massifs de charpentes et d'appareillage 7.2.1 - introduction 7.2.2 - Hypothèses d'études 7.2.3 - Caractèristiques, influence des terrains 7.2.4 - Méthode de calcul des différents types de fondations 7.2.5 - Mode d'exécution des massifs 7.3 - Annexes 7.3.1 - Caractéristiques de quelques sols 7.3.2 - Méthode du réseau d'état -3-

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7.3.3 - Calcul de la longueur de scellement 7.4 - Massif pour disjoncteurs 7.4.1 - Document de référence 7.4.2 - Massif des disjoncteurs à 72,5 kV 7.4.3 - Massif des disjoncteur à 245 kV 7.4.4 - Support de coffrets et armoires. 8 - SPECIFICATIONS POUR OUVRAGES DIVERS DE GENIE CIVIL 8.1 - Caniveaux de câble B.T - Fonction 8.1.1 - Caniveaux de câble BT 8.1.2 - Caniveaux de câble BT 8.1.2.1 - Caniveaux normalisées 8.1.2.2 - Caniveaux renforcés ouvrages spéciaux 8.1.2.3 - Règles de mise en oeuvre 8.2 - Passage des câbles THT et HT 8.3 - Tranchées 8.3.1 - Tranchées du réseau maillé 8.4 - Ouvrages divers (abri des protections incendie) 8.5 - Réseau Général des eaux SECTION B : CHARPENTES 9 - SPECIFICATIONS POUR LES CHARPENTES METALLIQUES 9.1 - Charpentes 9.1.1 - Conception des charpentes 9.1.2 - Hypothèses de calcul 9.1.3 - Coefficients de sécurité et conditions de flèches imposées 9.1.4 - Efforts des conducteurs de ligne 9.1.5 - Protection des charpentes 9.2 - Charpentes 9.2.1 - Règles mécaniques 9.2.1.1 - Résistance mécanique des ouvrages, règles de référence 9.2.1.2 - Hypothèses météorologiques 9.2.1.3 - Hypothèses de givre 9.2.1.4 - Définition des hypothèses de charge des structures 9.2.1.5 - Conditions à respecter dans les projets 9.2.1.6 - Récapitulation des hypothèses météorologiques 9.2.1.7 - Récapitulation des conditions à respecter 9.2.2 - Règles électriques 9.2.2.1 - Préambule 9.2.2.2 - Caractèristiques d'isolement de l'appareillage des postes ouverts 9.2.2.3 - Distances électriques spécifiées pour l'installation de l'appareillage 9.2.2.4 - Protection contre les surtensions 9.2.2.5 - Dispositions à adopter au voisinage de canalisations enterrées 9.2.3 - Choix des charpentes 9.2.3.1 - Généralités 9.2.3.2 - Conditions technqiues générales 9.2.3.3 - Principes d'étude et de justification 9.2.3.4 - Calcul des contraintes 9.2.3.5 - Calcul des déplacements -4-

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9.2.3.6 - Annexes Annexe 1 - Portique simple dans son plan Annexe 2 - Calcul des contraintes dans les structures du type échelle Annexe 3 - Calcul des flèches dans une structure du type échelle sans fruit Annexe 4 - Principe d'une note de calcul 9.2.3.7 - Approvisionnement des charpentes 9.2.3.8 - Installation des charpentes 9.2.3.9 - Principes de contrôle du serrage de la boulonnerie à haute tension SECTION C : INSTALLATIONS DES MATERIELS A HAUTE TENSION 10 - SPECIFICATIONS POUR INSTALLATIONS ELECTRIQUES THT ET HT 10.1 - Connexions aériennes et souterraines 10.1.1 - Connexions aériennes 10.1.1.1.a - Connexions en câbles, souples ou tendus 10.1.1.1.b - Connexions rigides 10.1.1.1.c - Raccordement des tertiaires des transformateurs 10.1.2 - Liaisons HT en câbles souterrains 10.2 - Connexions aériennes 10.2.1 - Règles électriques 10.2.2 - Connexions aériennes en câbles 10.2.2.1 - Calcul des connexions aériennes en câbles 10.2.2.2 - Calcul des connexions semi-tendues 10.2.2.3 - Choix des connexions aériennes en câbles a - Annexe 1 - Caractèristiques mécaniques et électriques des câbles b - Annexe 2 - Intensités admissibles dans les câbles 10.2.2.4 - mise en oeuvre des connexions aériennes en câbles 10.2.3 - Connexions aériennes en tubes 10.2.3.1 - Calcul des connexions aériennes en tubes 10.2.3.2 - Choix des connexions aériennes en tubes a - Annexe 1 : Caractéristiques mécaniques des tubes b - Annexe 2 : Intensités admissibles dans les tubes 10.2.3.3 - Mise en oeuvre des connexions aériennes en tube 10.3 - Isolateurs, colonnes isolantes, armements 10.3.1 - Règles électriques - Zones de pollution 10.3.1.1 - Isolateurs à capot et tige 10.3.1.2 - Supports isolants a - Annexe - Catalogues des supports isolants 10.3.1.3 - Armements 10.3.1.4 - Catalogue des chaînes isolantes a - Annexe - Catalogue des chaînes isolantes 10.3.1.5 - Principe de raccordement des connexions aériennes a - Annexe : Raccordement par plages d'alliage d'aluminium 10.4 - Catalogue des raccords pour connexions aériennes 10.4.1 - Mise en oeuvre des raccords pour connexions aériennes 10.4.2 - Mise en oeuvre des manchons et cosses comprimées

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11 - SPECIFICATIONS POUR RESEAU DE MISE A LA TERRE 11.1 - Réseau de terre 11.1.1 - Mise à la terre des neutres des transformateurs 11.1.2 - Mise à la terre des masses et appareils 11.1.3 - Caillebotis 11.1.4 - Clôtures grillagées 11.2 - Réseau de terre 11.2.1 - Règles électriques - Calcul des circuits de mise à la terre 11.2.2 - Définition et caractèristiques des sols a - Annexe-Ordre de grandeur de résistivité de divers terrains 11.2.3 - Conception du réseau général de terre des postes aériens 11.2.3.1 - Mise à la terre des clôtures et portails 11.2.4 - Catalogue des connexions pour mise à la terre 11.2.5 - Catalogue des raccords pour mise à la terre 11.2.6 - Mise en oeuvre des raccords pour circuit de terre 11.2.7 - Protections contre les surtensions atmosphériques - Règles électriques 11.2.8 - Limitation des perturbations radio-électriques a - Annexe - Détermination de la zone de protection contre les surtensions atmosphériques 12 - SPECIFICATIONS POUR DIVERS 12.1 - Protection Incendie des transformateurs 12.2 - Repérage HT 12.3 - Consignation des sectionneurs 12.4 - Peinture 13 - SPECIFICATIONS POUR PROTECTION DES TRANSFORMATEURS DE PUISSANCE CONTRE L'INCENDIE 13.1 - Ouvrages de Génie Civil 13.2 - Dispositif de détection et d'extinction 14 - SPECIFICATIONS POUR POSTES MT 14.1 - Poste MT 14.1.1 - Poste préfabriqué 14.1.2 - Poste à cellules ouvertes 14.1.3 - Appareillage et raccordements 14.1.4 - Mises à la terre 14.1.5 - Serrureries 14.1.6 - DIVERS

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INTRODUCTION

Le présent Cahier des Spécifications Téchniques Générales a pour objet de décrire les travaux de Génie Civil ,de fournitures et montage de l’appareillage HT et MT nécessaires à la construction des postes 400/225 kV/MT , 225/60 kV/MT et 60 kV/MT. Il dégage les principes généraux valables pour tous les postes et fixe le niveau de qualité que l'O.N.E exigé pour ces ouvrages. Pour chaque poste, un Cahier des Spécifications Techniques particulier et des plansguides précisent les dispositions retenues et les détails du projet qui permettent à l'Entrepreneur d'exécuter ses études et travaux. Enfin, d'une façon générale et sauf disposition contraire énoncée dans le présent document ou dans le cahier des spécifications techniques particulier à chaque ouvrage, il y aura lieu de se reporter pour les dispositions à prendre en moyenne tension, à l'arrêté n°566-70 du 2 Octobre 1971 du Ministère des Travaux Publics et des Communications (Règlement pour la Construction des Postes de Transformation raccordés à un réseau de distribution publique ou privée de 2ème catégorie.

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SECTION A : GENIE CIVIL

1 AMENAGEMENT DES TERRAINS 1.1 - Généralités Les terrains sur lesquels sont établis les postes sont acquis par l'ONE en fonction des sujétions particulières à ces ouvrages. Avant tous travaux d'installation, ces terrains doivent être étudiés, aménagés et préparés. Le présent fascicule définit les différentes opérations qui doivent être effectuées avant passation du marché de travaux ainsi que les spécifications relatives à l'aménagement et à préparation du terrain. 1.2 - Nature des travaux Les travaux de génie civil comprennent tous les ouvrages entrant dans la construction des postes de transformation et d'inter-connexion du Réseau de Transport. 1.3 - Opérations préliminaires Le Cahier des spécifications et conditions techniques (C.S.C.T) doit indiquer, dans la mesure du possible, tous les renseignements nécessaires à la connaissance du terrain et notamment les suivants : - emplacement des travaux ainsi que les accès et abords du chantier, - nature et caractéristiques mécaniques des sols, hydrologie et, pour les ouvrages situés en bordure de rivière ou dans des zones inondables, le niveau des plus hautes eaux. - Définition et consistance des opérations de nivellement, - Définition des travaux de démolition, - Emplacement et nature des canalisations diverses (eau, égouts, gaz, lignes électriques, télécommunications...) existant sur le terrain et à la périphérie, avec indication de celles qui doivent être préalablement déplacées ou pour lesquelles des précautions spéciales doivent être prises. Ces différents renseignements sont obtenus grâce aux actions suivantes : 1.3.1 - Levé de terrain : -8-

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Le rôle du levé de terrain est double; il permet : - L'implantation judicieuse des divers éléments constituant l'ouvrage, - L'évaluation des volumes de terrassement à réaliser. L’ONE fait établir un levé planimétrique et altimétrique complet, à une échelle identique à celle des plans d'implantation du poste (généralement 1/500e), des terrains acquis et de leurs abords immédiats, avec raccordement aux voies d'accès, comprenant : - pour la planimétrie : l'implantation et le nivellement des points caractéristiques du terrain : routes, chemins, bornes, talus, fossés, plantations, le report du contour de la propriété, le repérage des différentes bornes avec l'indication des distances entre bornes et de l'angle fait par la ligne passant par ces bornes avec un axe théorique défini, - pour l'altimétrie : les lignes de niveau équidistantes de 0,50 m, avec indication de la cote des points singuliers et le raccordement au niveau général ou à un repère matérialisé, un quadrillage orthonormé dont les points d'intersection sont cotés en altitude. Ce quadrillage sera formé de mailles de 10 m x 10 m pour les petites surfaces (généralement les postes à 63 kV), de 20 m x 20 m pour de plus grandes surfaces (généralement les postes à 225 kV). 1.3.2 - Reconnaissance du terrain : Deux cas peuvent se produire : 1.3.2 A - L'ONE exécute une étude préalable des terrains sur lesquels sont implantés les ouvrages. Les résultats de cette étude qui précisent notamment les taux de compression admissibles sur les fonds de fouilles, la nature du sol, la présence éventuelle d'eau et sa profondeur, sont consignés dans le Cahier des Spécifications Techniques propre à chaque ouvrage. Ils permettent au Contractant de déterminer les hypothèses à prendre en considération pour le calcul des ouvrages. Le Contractant devra donner son accord à l'ONE sur les valeurs définissant les caractéristiques du sol. En cas de contestation, il lui appartient de faire exécuter à sa charge par un organisme spécialisé une autre étude dont les résultats seront soumis à un expert choisi d'un commun accord. 1.3.2 B - L'ONE n'exécute généralement pas d'étude préalable des terrains. Le choix des hypothèses à prendre en considération pour le calcul des ouvrages et notamment les taux de compression sur les fonds de fouille incombent au Contractant. Dans tous les cas, le Contractant est entièrement responsable de la tenue des ouvrages. 1.3.2 C - Reconnaissance des terrains-sondages : L’ONE ou le contractant suivant le CSCT particulier du poste,fait procéder par un organisme spécialisé à une reconnaissance complète des terrains. A cet effet, des -9-

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sondages doivent être exécutés aux emplacements des constructions importantes (massifs des transformateurs et des portiques d'ancrages, bâtiments ...). D'autres points de sondages seront ajoutés au précédents pour vérifier l'homogénéité des sols. Ces sondages doivent permettre de préciser exactement : - La nature du sol, - Les taux de compression admissibles sur les fonds de fouilles, - Le module de réaction du sol de la plate-forme à l'emplacement des routes lourdes, - La présence éventuelle d'eau et sa profondeur, - La profondeur à laquelle devront être descendues les fondations, - La tenue des fondations dans les remblais éventuels. Avant toute exécution, le Contractant est tenu de donner son accord à l'ONE sur les valeurs définissant les caractéristiques du sol. Au cas où il les contesterait, il lui appartiendrait de faire exécuter, à ses frais, et par un organisme spécialisé, une autre campagne de reconnaissance dont il aurait à soumettre les résultats à l'ONE. Au cas où ces résultats seraient différents de ceux indiqués au CSCT, l'ONE et le Contractant se mettraient d'accord pour le choix d'un expert commun. 1.3.3 - Piquetage : Des repères de raccordement aux routes ou terrains environnants sont placés de façon définitive, à la demande d'ONE, par un géomètre. Ils sont exécutés en gros béton dont la face supérieure est dressée par un enduit. Les axes ou les niveaux qui déterminent ces repères sont marqués en relief sur cette face. L'Entreprise doit vérifier, en présence du représentant d'ONE, l'exactitude des coordonnées de ces repères et déterminer les axes définitifs de chacun des ouvrages. Il est établi un procès-verbal de ces opérations et le Contractant reste seul responsable de l'implantation dont le plan aura été soumis à l'acceptation d'ONE avant tout commencement de travaux. Le tracé d'implantation est matérialisé par des piquets dont les têtes rattachées en plan et en altitude au repères fixes. Le Contractant de terrassement doit veiller à la conservation des piquets et des repères de base, les rétablir ou les remplacer soit à leur emplacement primitif, soit en un autre point si les besoins des travaux l'exigent, après en avoir avisé l'ONE et fait accepter par lui le piquetage modifié.

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2 - PREPARATION DES TERRAINS 2.1 - Terrassement - gravillonnage Les terrassements comprendront les fouilles en pleine masse tranchées, puits, etc ... pour l'exécution des différents ouvrages : massifs, caniveaux, circuit terre, canalisations, encaissements de piste, etc.... Les maçonneries existantes seront démolies pour permettre l'exécution normale des ouvrages. Le Contractant assurera le blindage et l'épuisement des venues d'eau si nécessaire. Il procédera également au remblaiement des fouilles et au pilonnage aux abords des massifs, à la remise en état des lieux. Il sera répandu sur le terrain à l'intérieur des clôtures une couche de gravillons 15/25 de 0,05 mètre d'épaisseur. Le niveau 0,00 de référence des ouvrages qui sera en principe le niveau supérieur des voies de repos des transformateurs sera établi à + 0,10 m par rapport à la côte de la plate-forme, soit + 0,05 par rapport au sol fini (niveau supérieur de la gravette). 2.2 - Préparation des terrains : 2.2.1 - Démolitions Le cas échéant, avant l'établissement d'un ouvrage neuf, il y a lieu de procéder à la démolition d'ouvrages existants aussi bien en infrastructure qu'en superstructure. Démolition des ouvrages en infrastructures Aucune maçonnerie, canalisation, drain, rencontré au cours des fouilles ne doit être démoli sans qu'au préalable une enquête, fait en accord avec le représentant d'ONE, ait donné la certitude que ces ouvrages ne font pas partie d'installations présentant un caractère de propriété ou d'utilité publique ou privée. L'Entreprise n'est pas tenue de démolir systématiquement toutes les maçonneries rencontrées mais seulement celles décelées comme inconsistances ou disposées à l'emplacement d'ouvrages futurs. Dans les autres cas, elles sont arasées à la cote 0,10 m par rapport au niveau 0,00 du sol fini du poste. Les maçonneries existantes ne doivent pas être réutilisées sauf accord écrit d'ONE. Démolition des ouvrages en superstructure Les ouvrages de Génie Civil, Bâtiments, en superstructure à démolir sont précisées au CSCT de l'ouvrage; celui-ci indique non seulement la nature des matériaux ou de la construction qui doit être abattue, mais précise également les modalités de récupération de certains matériaux et d'évacuation des matériaux non utilisés.

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Récupération des matériaux Si tout ou partie des matériaux ou ensembles fabriqués bâtiment doit être, selon les indications du CSCT, récupéré pour des travaux neufs ou mis à la disposition des Services de l'Exploitation, le Contractant doit procéder avec soin au démontage des matériaux ou ensembles fabriqués, ainsi qu'à leur stockage, y compris la mise en place de protections éventuelles avant d'entreprendre la démolition proprement dite. Dans le cas contraire, le Contractant reste libre de procéder, dans les limites précisées au CSCT, aux travaux de démolition comme cela lui convient le mieux. Cependant, l'usage des explosifs est subordonné à l'autorisation d'ONE et au respect des dispositions réglementaires relatives à leur emploi. 2.2.2 - Déboisage, essouchement : Dans les zones d'aménagement, toute végétation doit être complètement enlevée et les racines soigneusement extirpées avant toute opération de nivellement. Lorsque le déboisage et l'essouchement sont peu importants, ceux-ci sont inclus dans le nivellement. 2.3 - Terrassements : 2.3.1 - Définition des niveaux d'arasement : On distingue plusieurs nivaux d'arasement : - Niveau ± 0,00 ou niveau de référence qui correspond au niveau des pistes et routes lourdes, au-dessus des platines de charpentes, aux voies des transformateurs de puissance, - Niveau - 0,10 qui correspond aux surfaces brutes de nivellement et au niveau supérieur du béton de fondation de tous les massifs de charpentes, - Niveau - 0,05 qui correspond au niveau des trottoirs, caillebotis, - Niveau + 0,15 qui correspond au plancher fini des bâtiments industriels sauf pour les terrains inondables pour lesquels ce niveau doit être relevé. Le fascicule suivant définit les niveaux de référence des superstructures du poste. Pour les bâtiments industriels, les plates-formes sont décapés et nivelées à la cote - 0,10 à ± 0,05 m près, sauf spécifications contraires portées dans le CSCT. 2.3.2 - Nivellement général ou partiel - plates-formes Détermination des plates-formes La détermination des plates-formes est effectuée en cherchant à minimiser les mouvements de terre. Dans la mesure du possible, le nivellement est réalisé suivant - 12 -

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le critère : REMBLAIS = DEBLAIS + FOUILLES, afin d'éviter le transport de terre à la décharge publique. Les plans-guides, établis eventuellement par ONE et remis au Contractant précisent la position des ouvrages sur le terrain, ainsi que leur niveau d'implantation déterminé en fonction des renseignements fournis par la reconnaissance préliminaire des sols. Il appartient au Contractant de vérifier que les niveaux fixés dans les plans du dossier d'appel d'offres sont bien ceux qui conduisent à la solution la plus rationnelle, compte tenu du mouvement des terres qui en résulte, de l'incidence de ces niveaux sur les fondations des ouvrages, sur les raccordements aux voies d'accès et sur l'écoulement des eaux pluviales. Si l'étude d'exécution fait apparaître le bien fondé de l'adoption de niveaux différents de ceux fixés par les plans du dossier d'appel d'offres, ces niveaux ne peuvent être adoptés qu'en accord avec ONE à qui toutes justifications doivent être présentées. Le Contractant doit alors remettre à ONE le plan de nivellement, les profils en long et en travers correspondants, ainsi que le calcul des volumes de déblais et remblais éventuels. Nivellement général ou partiel Le choix des engins à utiliser pour l'exécution des terrassements, selon l'importance et la nature de ceux-ci, est laissé à l'appréciation du Contractant. Toutefois, dans le cas d'emploi d'engins mécaniques, toutes mesures doivent être prises pour qu'au-dessous du niveau définitif du fond de fouille, le sol ne soit pas défoncé et que sa cohésion reste intacte. Les remblais doivent être établis pour obtenir les profils indiqués au plans, compte tenu des terrassements à venir. Le terrain à remblayer doit toujours être débroussaillé et débarrassé de tout ce qui pourrait provoquer des tassements ultérieurs. Le cas échéant, des mesures spéciales (découpage en gradins par exemple), sont à prendre pour éviter le glissement des remblais. Les remblais ne doivent pas contenir de gazon, souches, débris animaux ou végétaux, détritus, objets métalliques, etc... Les vases, terres fluentes, tourbes, gravois, plâtras ne peuvent être utilisés comme remblais. Toutefois, sous réserve de l'accord exprès ONE, les gravois peuvent éventuellement être utilisés dans les parties du terrain ne devant comporter aucun ouvrage, ou ne constituant pas une superficie cultivable. Les terres non utilisées comme remblais, les débris, souches, gravois, etc... doivent être évacuées aux décharges recherchées par le Contractant. Le dépôt de terres dans les zones de terrains non aménagées, appartenant à ONE, ne peut être admis qu'avec l'accord de ce dernier et conformément aux précisions données par le CSCT. De plus, le CSCT indique si une partie de la terre végétale est à réserver pour l'aménagement de surface cultivables. 2.3.3 - Pentes, talus, réglage : - 13 -

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a - Pentes L'utilisation de bâtiments industriels normalisés implique que les plates-formes correspondantes ne présentent pas une pente longitudinale supérieure à 2 % en ce qui concerne les bâtiments de relayage et les bâtiments d'unité d'auxiliaires. L'adoption dans certains cas particuliers de pentes longitudinales plus importantes conduit à modifier le génie civil défini dans les fascicules correspondants du CSTG. Les platesformes des bâtiments de commande doivent être horizontales. L'utilisation de charpentes et de raccords de jeux de barres normalisés implique des plates-formes ne présentant pas une pente supérieure à 5 % dans le sens perpendiculaire aux jeux de barres et/ou dans le sens parallèle aux jeux de barres. b - Talus Le raccordement des plates-formes au terrain naturel s'obtient par l'intermédiaire de talus. La pente de ces derniers est généralement de 2/3 lorsque l'angle d'éboulement du terrain considéré le permet. c - Réglage Les remblais doivent être soigneusement régalés et compactés par couches de 0,20 m d'épaisseur environ. Le nivellement final des plates-formes, appelé niveau brut de nivellement (- 0,10 m), n'est exécuté qu'à la fin des travaux d'installation du poste, afin de permettre un complet tassement des terres. Certaines parties du terrain comportant des ouvrages en maçonnerie peuvent d'ailleurs n'être remblayées qu'après exécution des fondations de ces ouvrages. 2.3.4 - Drainage et écoulement des eaux : Le Contractant doit prendre toutes mesures pour que l'écoulement des eaux des terrains avoisinant l'ouvrage ne soit pas affecté par la présence de celui-ci. Un plan concrétisant les dispositions envisagés doit être soumis à l'approbation ONE qui se réserve de prendre l'avis d'un spécialiste.

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Dans le cas d'un terrain situé dans une cuvette, l'ouvrage doit être ceinturé par un fossé terrassé recueillant les eaux de ruissellement des terrains avoisinantes. Ce fossé doit être établi avec une section utile en rapport avec les surfaces à drainer et une inclinaison des talus convenable en fonction de l'angle d'éboulement du terrain considéré. Si les fossés collecteurs doivent être intérieurs par rapport à la clôture du poste, ils sont alors établis sous forme d'un caniveau en béton avec barbacanes en nombre suffisant pour assurer l'écoulement des eaux. Ces barbacanes doivent être grillagées pour éviter l'entrée d'animaux. Ces fossés ou caniveaux rejoignent, avec une pente convenable, les fossés des routes, les passages couverts comportant l'utilisation de buses en ciment comprimé, ainsi que tous regards nécessaires. Des ouvrages de décantation sont prévus, si nécessaire, avant le raccordement des collecteurs aux fossés des routes. En fin, dans certains terrains situés en contrebas et lorsqu'il n'est pas possible d'évacuer par gravité les eaux des divers collecteurs, un système de bassin de reprise et de refoulement par pompe peut être nécessaire. Le CSCT donne alors toutes précisions sur ce point. En ce qui concerne le drainage superficiel du terrain du poste, l'installation de drains doit être, en tout état de cause, réservé à des cas exceptionnels. son opportunité est à déterminer par ONE à la suite d'une observation du terrain avant travaux et après les travaux de nivellement (présence de flaques d'eau), de la nature du terrain et de son pouvoir d'absorption. Les terrains argileux ou rocheux doivent être généralement drainés. Dans le cas où un drainage des terrains est jugé nécessaire, l'écoulement des eaux superficielles doit être facilité par la réalisation de pentes se dirigeant vers des drains collecteurs disposés au fond de petites tranchées, le nivellement de la plate-forme finie étant constitué par épandage des matériaux de finition d'épaisseur variable selon la pente. La disposition des pentes et des drains doit être étudiée en tenant compte de la présence des ouvrages définitifs, caniveaux, longrines de voies, massifs, pistes, susceptibles de constituer des obstacles à l'écoulement naturel des eaux de ruissellement. Par ailleurs, les caniveaux de câbles à basse tension formant généralement des drains naturels, leurs tranchées seront raccordées au réseau de drainage, en particulier dans les terrains imperméables, pour éviter qu'ils ne soient mis en charge. Les drains doivent être réalisés en fonction de la nature du terrain en évitant tout colmatage ultérieur et en assurant l'évacuation des éléments fins du sol. L'utilisation de buses plastiques perforées dans la réalisation des drains est fortement déconseillée. 2.3.5 - Aménagement des surfaces des plate-formes L'ensemble des surfaces construites, telles qu'elles sont définies sur les plans-guides de l'ouvrage, est généralement gravillonné par épandage de gravillon concassé 15/25. L'épaisseur de la couche de gravillons est de 0,05 m.

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Le Contractant doit tenir compte de cette couche pour la détermination des cotes d'installation au-dessus du sol fini. Avant épandage des gravillons, il est indispensable d'arroser les surfaces à gravillonner avec un produit désherbant non toxique, dont l'efficacité sera garantie un an, à condition que cette application ne risque pas de polluer les nappes phréatiques proches du sol ou que le produit désherbant ne risque pas de ruisseler dans les terrains cultivés contigus. Une deuxième application sera fait après gravillonnage, avec un laps de temps minimal de 2 mois entre les deux opérations. Le désherbant employé ne doit pas corroder le cuivre du circuit de terre. L'ensemble des surfaces de propriété ONE, libres d'installations, internes ou externes au poste seront régalées pour faciliter le passage des engins d'entretien.

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3 - BETONS ET MORTIERS 3.1 - Indications Générales Les natures, qualités et mise en oeuvre des matériaux seront, sauf spécifications spéciales ou précisions données ci-après, conformes aux textes généraux cités à l'article Al des Conditions Générales d'Exécution et de Réglement des travaux. 3.2 - Composition des mortiers et bétons 3.2.1 - Mortiers Les mortiers seront préfabriqués conformément aux dispositions de l'article 107 du devis général d'architecture. Pour un mètre cube de sable, les mortiers contiendront les quantités de liant ci-après : Dosage par m3de sable

Qualité du mortier

OUVRAGES

Désignation du mortier Ciment CPA 250/315

Chaux hydraulique

a) Maigre - Maconneries pour constructions ne supportant pas de fatigue elevée

N°1

250

Néant

b)Moyen

- Maconnerie pour constructions ordinaires Maconneries de briques crépis et enduits

N°2

350

Néant

c)Gras

-Maconneries pour constructions élevées,jointoiement scellements enduits étanches chapes de dallage

N°3

450

Néant

d) Trés gras

-Enduits étanches sous charge hydraulique coulis..

N°4

600

Néant

e)Batard

-Enduits exposés au retrait

N°5

200

100

3.2.2 - Bétons Pour l'application des articles 109 - 110 et 111 du devis général d'architecture, il est précisé ce qui suit :

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Dans les différents ouvrags, les caractéristiques des bétons seront, en suivantes : Appellation du béton et N° du Armatures Diamètre Dosage en type d'ouvrages en béton en kg / M3 maximal des ciment CPA principe interessé agrégats 250/315 par (mm) m3 Béton courant(BC)

principe, les Résistance minimale R6 à 28 jours

N°1

Néant

70

150

80

N°2

Moins de

70

200

120

de 30 à 50

40

250

160

-couches de propreté remplissage des fouilles de fondation de btiments légers -certaines formes sur sol Béton courant -gros ouvrages massifs -certains revêtements épais et murs Béton courant ferraillé N°3 (BF) -certaines revêtements et murs -ouvrages hydrauliques notament -massifs d’engins -parois de regards -aires et dalles de sol

parois et dalles de faible épaisseur

-Béton supérieur armé N°4 (BA)

Plus de 50

25

300

190

Plus de 50

25

350

220

- ouvrages et pièces dont la largeur est supérieur à 0,30 m - Bétons supérieure armes (BA)

N°5 et 6

- ouvrages et pièces dont la largeur est inférieure à 0,30 m - ossature des bâtiments

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3.3 - Spécifications Générales concernant les mortiers et bétons : 3.3.1 - Spécifications concernant les mortiers et bétons : Les études de béton seront conduites selon la méthode de M.J.FAURY. Des essais systématiques auront lieu en vue d'établir la composition des divers bétons suivant les qualités recherchées pour chacun d'eux et d'après la nature et la répartition granulométrique des différents agrégats. Les essais seront exécutés sous la responsabilité et aux frais de l'Entrepreneur dans un Laboratoire agréé par l'ONE qui pourra y exercer son contrôle. Ce laboratoire sera en principe le Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes.(LPEE) Les essais donneront pour chaque mélange : - Le rendement, - La résistance à la compression, - La résistance à la traction, - La densité du béton après dessiccation, - La compacité, - La composition du béton, Des échantillons de sable et d'agrégats prélevés en présence d'un Représentant de l'ONE seront adressés au Laboratoire, un mois et demi au moins avant la fabrication des premiers bétons des ouvrages. Les bétons seront fabriqués mécaniquement. Les appareils de fabrication devront permettre de doser rigoureusement et de faire varier à volonté sa composition et son dosage en eau. Tous les bétons seront soigneusement pervibrés. Tous béton trouvé défectueux à un moment quelconque avant ou après achèvement de l'ouvrage sera immédiatement démoli et remplacé par le Contractant à ses frais. Il en sera de même pour tout béton ayant fait l'objet d'un prélèvement de contrôle et dont le résultat des essais de rupture ne répondra pas aux exigence minimales résultant des essais. 3.3.2 - Spécifications concernant les mortiers et bétons : 3.3.2.1 - Documents de référence : Normes éditées par l'Association Française de Normalisation (AFNOR) . Liants hydrauliques NFP 15300 - Vérification de la qualité des livraisons - emballage - marquage. NFP 15301 - Définition, classification et spécifications des ciments. - 24 -

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. Bétons NFP 18301 - Granulats lourds pour bétons de construction. NFP 18303 - Eau de gâchage pour béton de construction. NFP 18304 - Granulométrie des granulats. NFP 18305 - Bétons prêts à l'emploi préparés en usine. . Détermination des caractéristiques mécaniques des bétons NFP 18400 - Moules et éprouvettes cylindriques. NFP 18405 - Essais d'information. NFP 18406 - Essais de compression. NFP 18408 - Essais de traction par fendage. . Produits sidérurgiques - Armatures pour béton armé NFA 35015 - Ronds lisses (qualités). NFA 35016 - Barres à haute adhérence (qualités). Documents techniques unifiés (D.T.U) CC BA 68 - Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé Mai 1968. Règles NV 65 - Révisées 1967 et annexes. Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes - Janvier 1968. 3.3.2.2 - Différents types d'ouvrages : Les ouvrages de Génie Civil des postes extérieurs comprennent essentiellement : - les massifs des charpentes principales et secondaires, - les massifs et voie de repos des disjoncteurs, des transformateurs et de leurs accessoires, massifs de halage. - les murs de protection et les ouvrages d'insonorisation des transformateurs, - les fondations des bâtiments réalisés en technique industrialisée, - les voies de manutention, les pistes et aires de circulation, - les caniveaux et ouvrages de traversées de voies, - les clôtures et portails, - les petits ouvrages divers. Les spécifications et conditions techniques auxquelles doit répondre chacun de ces types d'ouvrage sont définies dans le texte particulier le concernant. 3.3.2.3 - Qualité des matériaux : D'une manière générale, tous les matériaux doivent répondre aux qualités fixées par les normes de l'Association Française de Normalisation (AFNOR) ou, à défaut de normalisation, présenter les qualités nécessaires à la bonne exécution des ouvrages.

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Liants Dans la majorité des cas, les ouvrages peuvent être construits, sans inconvénient, avec n'importe lequel des ciments normalisés. Il n'est fait usage que de ciments admis à la marque NF - VP. Sables, Gravillons, Cailloux Les matériaux employés doivent être de la meilleure qualité pouvant être obtenue commercialement et répondre à l'ensemble des conditions de la norme française P 18 301. Ils sont issus de roches dures concassés et sont purgés de toute matière terreuse ou organique. La dimension des grains de sable est, en principe, comprise entre 0,5 et 3 mm. Suivant l'importance et la nature de l'ouvrage, on utilise soit du gros béton pour lequel, si "D" désigne la dimension du plus gros gravier, 31,5 mm < D < 63 mm, soit du béton moyen pour lequel 16 mm < D < 31,5 mm. Avant de commencer les approvisionnements, des échantillons doivent être prélevés dans les trois catégories de matériaux : sable, gravillons, pierres cassées ou cailloux, et envoyés au Laboratoire d'Essais le plus proche (Laboratoire Spécial ou Régional) aux fins de définir la granulométrie des matériaux proposés et de déterminer les propositions optimales à respecter pour obtenir la meilleure qualité du béton. Dans le cas de chantiers de faible importance ou urgents pour lesquels la réalisation des essais ci-dessus est rendue difficile, il est possible d'adopter les propositions volumétriques suivantes : - 1/3 pour le sable, - 2/3 pour les autres granulats. Eau de gâchage L'eau de gâchage doit satisfaire à toutes les conditions de la norme française P 18 303 Acier pour béton armé Les aciers ronds pour béton doivent satisfaire à toutes les conditions des normes françaises A 35 015 et A 35 016. 3.2.2.4 - Mise en oeuvre des matériaux : Préparation des bétons La confection des bétons est effectuée dans des appareils mécaniques comportant obligatoirement un dispositif qui permette de contrôler la quantité d'eau à introduire. La confection à la main au moyen de pelles et de rabots est admise

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lorsque les conditions de mise en oeuvre ne justifient pas l'emploi d'engins mécaniques. La mesure des granulats est effectuée au moyen de caisses ou de brouettes calibrées ou par pesage si les installations le permettent. Les produits obtenus doivent être homogènes et présenter des granulats parfaitement enrobés de liants. En ce qui concerne les bétons préparés en usine, leur transport par camions à benne non munie d'agitateur est interdit. Ils doivent répondre à l'ensemble des conditions prescrites dans la norme française P 18 305 et en particulier : - le délai de transport compté à partir de la constitution en usine du béton jusqu'à son introduction dans la fouille ne doit excéder 1 h 30 mn, - lorsque la température extérieure est comprise entre 0°C et 5°C, la température à l'arrivée sur le chantier doit être supérieure à 10°C. - lorsque la température extérieure est inférieure à 0°C, la caractéristique du béton et la température de livraison sont spécifiées en accord avec ONE. Toute addition d'eau en plus du dosage déterminé en usine est interdit. L'addition d'autres ingrédients doit être soumise à l'accord préalable ONE. Les mortiers sont utilisés immédiatement après confection et, en tous cas, avant tout commencement de prise. 3.3.2.5 - Essais de résistance des matériaux : ONE peut soumettre à des essais, toutes les fois que cela est jugé utile, les matériaux soit sur le chantier, soit dans un laboratoire officiel. Les approvisionnements sur le chantier doivent, en conséquence, être constitués suffisamment à temps pour permettre de faire subir, avant utilisation, toutes les épreuves nécessaires prouvant leur aptitude à l'emploi. ONE se réserve de faire exécuter des éprouvettes de béton par l'Entreprise et de les faire soumettre à tous essais de résistance ou de composition qu'il juge utile. Il peut faire reprendre les ouvrages qui auraient été exécutés avec un béton de qualité insuffisante, le tout, aux frais de l'Entreprise. Les éprouvettes cylindriques doivent être conformes respectivement aux normes françaises P 18400 et P 18405 selon qu'elles sont obtenues par moulage ou par carottage dans le béton frais ou durci. Résistance à la compression L'essai de compression des éprouvettes cylindriques en béton doit s'effectuer conformément aux prescriptions de la norme française P 18406.

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Pour les bétons préparés sur le chantier, la résistance à la compression du béton à 28 jours d'âge doit être, en valeur moyenne, au moins égale à 20 MPa, la valeur minimale devant être au moins égale à 16 MPa. En cas de résultats insuffisants, soit pour un essai, soit pour l'ensemble, des prélèvements directs sont effectués sur 5 % des massifs et la résistance à la compression obtenue sur ces nouveaux prélèvement doit être supérieure à 24 MPa à 90 jours d'âge. Dans le cas contraire, les massifs sont renforcés au frais du Contractant, suivant les dispositions approuvées par ONE. Pour les bétons prêts à l'emploi préparés en usine, la résistance moyenne à 28 jours à la compression est contrôlée dans les conditions de la norme française P 18305. Cette résistance doit être supérieure ou égale aux limites suivantes :

Classe de résistance du béton

B 250

B300

B350

Résistance à la compression sur cylindres, (en MPa )(1)

25

30

35

Résistance à la traction par fendage L'essai de traction par fendage doit s'effectuer dans les conditions de la norme française P 18408. Pour les bétons préparés sur le chantier, la résistance à la traction à 28 jours d'âge ne doit pas être inférieure à 1,6 MPa, la valeur moyenne des prélèvements doit donner des résultats supérieurs à 2 MPa. Pour les b‚tons pr‚par‚s en usine, la r‚sistance … la traction est v‚rifi‚e selon les prescriptions de la norme franςaise P 18305 et doit etre au moins égale aux valeurs ci-aprés :

Classe de résistance du béton

B250

B300

B350

Résistance à la traction (en MPa )(1)

2

2,2

2,4

(1) Mpa = 10 daN/cm2

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4 - CONCEPTION DES OUVRAGES 4.1 - Calculs et exécution des ouvrages en béton : Les ouvrages en béton armé seront établis conformément aux règles BA 68 pour le "calcul et l'exécution des constructions en béton armé" établies conjointement par le Centre Scientifique et Technique du bâtiment et l'Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics. Les ouvrages pour lesquels les pressions exercées par le vent ou la neige doivent être prises en considération (mur pare-feu par exemple) devront répondre aux règles NV 1965 établies par le groupe de coordination des textes techniques. Les parties hors sol des massifs ne devant recevoir aucun enduit, il sera fait usage de coffrages soigneusement établis assemblés et rabotés, ou de coffrages métalliques afin d'obtenir au démoulage des surfaces d'aspect parfaitement satisfaisant. Les trous des scellements, de passage de câbles, etc... devront être prévus à la construction afin d'éviter tout repiquage du béton. Les surfaces des massifs devant recevoir une "pointe de diamant" seront laissées brutes et profondément striées pour permettre un accrochage convenable du béton rapporté. 4.2 - Calculs et exécution des ouvrages en béton : Les ouvrages en béton armé doivent être établis conformément aux règles techniques CC BA BAEL 83 pour la conception et le calcul des ouvrages et constructions en béton armé - DTU. et NORMES MAROCAINES. De même, les ouvrages tels que murs pare-feu, ouvrages d'insonorisation, clôtures, bâtiments pour lesquels les pressions exercées par le vent ou la neige sont à prendre en considération, doivent répondre au règles NV 65 révisées 1967 et annexe DTU. Le Cahier des spécifications et conditions techniques : CSCT fixe dans chaque cas la nature et l'importance des charges qui reçoivent les différents ouvrages, ainsi que la répartition des points d'application. Confection des ouvrages Dans les parties enterrées, le bétonnage des massifs normaux doit être exécuté à pleine fouille chaque fois que cela est possible. Dans les parties hors sol, il doit être fait usage de coffrages, soigneusement établis, assemblés et rabotés, de coffrages doublés ou encore de coffrages métalliques afin d'obtenir, au démoulage, des surfaces d'aspect parfaitement satisfaisant pour les ouvrages où le C.S.C.T ne prévoit pas de chapes ou d'enduits particuliers. - 29 -

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La coulée du béton d'un même massif doit être effectuée sans interruption. Le béton doit être soigneusement vibré à l'aide d'un pervibrateur à aiguille ou tout autre procédé similaire pour obtenir un béton compact. Le Contractant doit prendre les précautions nécessaires pour protéger le béton contre le gel, la pluie ou le soleil ; il arrête les travaux de bétonnage lorsque la température est inférieure aux conditions d'emploi du ciment utilisé sauf s'il lui adjoint, après accord ONE des produits spéciaux permettant la confection du béton en toute sécurité. Les parements supérieurs des massifs doivent être soigneusement talochés suivant les formes définitives à obtenir.

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5 - RESEAU DE CIRCULATION 5.1 - Chaussées Ce sont les pistes lourdes pour la manutention des transformateurs, des compensateurs et les pistes légères de circulation et d'accès au bâtiment de commande. Le tracé des pistes et leurs dimensions sont fixés sur les plans guides propres à chaque ouvrage. Les pistes seront exécutées de la façon suivante : - un encaissement à la profondeur nécessaire. - une sous couche éventuelle de 0,15 m d'épaisseur dans le cas de terrain argileux, constituée de sable de granulométrie appropriée, - une couche de fondation de 0,25 m pour les pistes lourdes et 0,15 m pour les pistes légères constituée de grave d'oued ou de tout venant concassage fortement compacté par couches successives, - une couche de base 0,10 d'épaisseur de grave ou de pierres cassées de granulométrie n'excédant pas 40 mm compactée, - une couche de surface constituée par épandage successif d'émulsion de bitume et de gravillons 15/25, 5/15 et 3/8 à raison de 5 kg/m² de bitume et de 30 litres/m² de gravillons. Cette couche peut être constituée d'un tapis de roulement en matériaux enrobés après épandage d'une émulsion de bitume dosée à 5 kg/m² avec gravillons sur la couche de base. Les pistes seront formées avec pentes transversales (1/50 à 1/100 de la largeur) pour l'écoulement des eaux pluviales. Elles seront bordées avec des éléments eventuellement préfabriqués en béton de dimensions approximatives : - longueur : 1 m - épaisseur : 0,06 à 0,10 m - hauteur : 0,18 m posés et scellés sur une forme en béton. 5.2 - Réseau routier - route public : 5.2.1 - Généralités Route de raccordement au réseau public Le tronçon routier appelé "Route d'accès" est destiné à relier l'ouvrage à desservir depuis le portail d'entrée du poste jusqu'au point de raccordement à la voie publique.

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Route intérieures Les routes intérieures sont le prolongement des routes d'accès à l'intérieur de l'enceinte du poste. Elles permettent aux différents véhicules susceptibles de les emprunter d'accéder : - au bâtiment industriel principal, - aux lieux de déchargement ou de stockage du matériel, - aux cellules des transformateurs de puissance, - le cas échéant, aux ateliers et magasins. Elles permettent également d'établir la liaison avec les pistes de manutention qui desservent les cellules des installations extérieures à hautes tension. 5.2.2 - Tracé des routes : Les plans guides joints aux dossiers d'appels d'offres indiquent le tracé d'accès aux différentes parties des ouvrages depuis les routes du domaine public existantes. Ce tracé est déterminé en fonction des niveaux relatifs des plates-formes à raccorder, de l'importance des charges et de l'encombrement des véhicules amenés à circuler sur ces voies. Il appartient au Contractant, dans l'hypothèse où ces éléments ne figurent pas au C.S.C.T, de faire préciser les points suivants : - encombrement et poids des diverses charges indivisibles à transporter, - nature des véhicules effectuant les transports, encombrement, voie et empattement de ces véhicules, - répartition des charges par essieu et par roue. En principe, et sauf indications particulières du C.S.C.T, la chaussée proprement dite doit être limitée à la largeur des essieux des véhicules les plus encombrants, en admettant de part et d'autre une sécurité de 0,50 m, ce qui limite sa longueur à 4,50 m. Les accotements, traités plus simplement, sont fonction de l'encombrement des charges et des surlargeurs nécessaires à leur dégagement. Leur largeur minimale peut être prise égale à 0,60 m de part et d'autre de la chaussée dans les ouvrages à 225 kV. L'emprise de la chaussée est variable selon le profil en travers du terrain.

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Le tableau ci-dessous donne, à titre indicatif, les charges et les largeurs des convois pour le transport des transformateurs de puissance. Type de transformateurs (kV)

Charge de convois

Utile (t) Roulante (t) Par ligne d'essieu (t)

Largeur

Pression Route pneus (m) (bars)

Accotement(m)

63

50

70

18

9

4,00

0,25

225

150

210

18

9

4,50

0,60

400

300

380

23

9

4,50

0,60

Des exemples de raccordement et de tracé de routes lourdes sont donnés par les plans ci-joints. En ce qui concerne le raccordement des voies d'accès aux routes appartenant au domaine public, il doit être étudié en fonction de la largeur des chaussées et des accotements des deux voies considérées compte tenu des dégagements nécessaires pour le passage et la manoeuvre des convois spéciaux. Les dispositions doivent être établies en accord avec l'Administration des Ponts et Chaussées qui fixe les conditions auxquelles doit répondre le raccordement, tant au point de vue de la conservation de l'écoulement des eaux, que du profil à adopter afin de ne pas apporter d'entraves à la circulation routière. 5.2.3 - Généralités sur la construction des chaussées : Les différents types de chaussée examinés ci-après sont classés en deux groupes - les chaussées souples, - les chaussées rigides. Les chaussées souples sont constituées par un empilage de matériaux pierreux recouvert de revêtements à base de bitume ou de goudron. L'absence de cohésion des couches qui les composent les rend très flexibles. Les pressions sur le sol sousjacent sont localisées dans un faible rayon autour de l'axe de charge. Pour diffuser ces pressions et réduire la valeur maximale sur l'axe de charge, il faut augmenter l'épaisseur des chaussées.

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Les chaussées rigides sont constituées par des dalles de béton. Les pressions sont largement réparties sous la charge. Seules les flexions dans la dalle peuvent être dangereuses et son épaisseur doit être suffisante pour éviter qu'elle se rompe. 5.2.3.1 - Construction des chaussées souples : Définition des différentes couches La coupe d'une chaussée peut être schématisée suivant la figure ci-dessous :

Sol Lorsque la forme du sol a été dégrossie et abaissée à un niveau suffisant pour que la chaussé ait, en tous points, une épaisseur convenable, le sol doit être compacté. En effet, l'expérience montre que les sols compactés résistent en général mieux aux efforts imposés par les charges. Ceci est particulièrement vrai pour les charges lourdes qui provoquent des tassements différés générateurs de rupture. En principe, le compactage doit conduire à obtenir 95 % de la densité sèche Proctor modifié dans les 15 cm supérieurs du terrain et 90 % de cette densité sèche dans les autres couches compactées. Couche de forme Le rôle de cette couche de forme est de : - constituer une base solide pour la mise en oeuvre de la chaussée et résister sans trop se détériorer au passage des engins, - uniformiser la portance du sol de fondation.

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Cette couche de forme est mise en oeuvre à la fin des travaux de terrassement à partir des matériaux extraits sur le chantier auxquels ont fait subir un compactage plus poussé. Ces matériaux peuvent être stabilisés à la chaux ou au ciment pour améliorer leurs qualités mécaniques. En particulier, cette stabilisation permet de rendre insensibles à l'eau des matériaux non exempts de plasticité ou de donner de la cohésion à certains matériaux fins. Couche de fondation Le rôle de la couche de fondation est de répartir les efforts et de diminuer la pression exercée sur le sol de fondation. Pour sa constitution, un grand nombre de sols conviennent, soit simplement apportés, soit améliorés par un traitement approprié, par mélange avec un sol d'apport convenable par exemple. Les conditions auxquels doivent satisfaire ces sols sont les suivantes : - être susceptibles de compactage. Il faut pour cela que la granulométrie soit convenable. La granulométrie idéale d'un sol correspond à une courbe représentative le calibre comprise dans le fuseau de deux courbes, P/100 = (d/D)n, D étant maximum de granulat inférieur à 4 cm et P le pourcentage d'éléments passant au tamis de maille d. L'exposant n doit être compris entre 0,4 et 0,6. On obtient ainsi une granulométrie continue avec prépondérance de gros éléments. - être peu sensibles à l'eau. Pour cela il faut que la proposition de fines argileuses soit la plus faible possible, - conserver dans les conditions hygrométriques le plus défavorables une portance suffisante. - pouvoir coexister en bon voisinage avec le terrain sur lequel il est posé. Des difficultés peuvent survenir dans deux cas : . le sol d'apport est sensible à l'eau et le terrain de fondation est, soit très imperméable, soit exposé à de fortes remontées capillaires. Il est nécessaire dans ce cas d'interposer entre la couche de forme et la couche de fondation une sous-couche drainante. le terrain contient des éléments très fins et en particulier des fines argileuses qui risquent, au cours du compactage et quand la chaussée sera en service de pénétrer dans le sol d'apport et d'en altérer les caractéristiques. Dans certains cas, il est nécessaire d'interposer entre la couche de forme et la couche de fondation une souscouche qu'il faut prévoir. sous-couche drainante et sous-couche anticontaminante Une même couche peut difficilement jouer les deux rôles de drainage et d'anticontamination. Suivant les cas c'est l'une ou l'autre de ces sous-couches qu'il faut prévoir.

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- sous-couche drainante Le rôle de la sous-couche drainante ménagée entre le sol d'apport et la couche de forme est de couper les remontées capillaires et d'évacuer les eaux provenant, soit de ces remontées, soit d'infiltrations de haut en bas. A cette fin elle sera réalisée à partir de matériaux très perméables. Une épaisseur de l'ordre de 5 cm est suffisante. - sous-couche anticontaminante Cette contamination n'est à craindre que lorsque D15 < 5d85 : D 15 est la dimension du tamis dans lequel passent 15 % en masse des matériaux du sol d'apport ; d85 est la dimension du tamis dans lequel passent 85 % en masse des matériaux de la couche de forme. Si cette condition n'est pas réalisée, il faut placer entre les deux assises incompatibles une sous-couche anticontaminante dont la granulométrie est choisie de façon à satisfaire, dans les deux sens, l'inégalité ci-dessus. - couche de base Le rôle de la couche de base est de : - résister aux efforts de cisaillement appliqués par le freinage ou l'accélération des véhicules, - transmettre les efforts de surface à la couche de fondation, - participer avec la couche de surface à la résistance à la flexion. Les contraintes imposées aux matériaux sont les mêmes que pour la couche de fondation compte tenu des remarques suivantes : - les matériaux doivent avoir une grosseur inférieure à 30 mm. Cette grosseur ne doit pas, en outre dépasser la moitié de l'épaisseur de la couche. - les matériaux doivent avoir une bonne résistance au poinçonnement. Le module de rigidité des couches de base peut être amélioré par stabilisation au ciment, chaux, bitume Nota : Les caractéristiques principales de terrains d'apport et leur capacité à constituer l'une ou l'autre de ces couches sont données au tableau 5.4.3.

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- couche de surface Son rôle est de : - transmettre les efforts de surface à la couche de base, - résister aux efforts tangentiels, - assurer l'imperméabilisation de la chaussée, - résister à l'usure, - posséder des qualités antidérapantes. Cette couche est réalisée à l'aide d'enrobés denses à chaud ou à froid. L'épaisseur du revêtement est de l'ordre de 25 à 30 mm. Ce type de couche de chaussée doit répondre aux spécifications du fascicule 27 du Cahier des Prescriptions Communes du Ministère des Travaux Publics. La préférence sera donnée dans la plupart des cas aux enrobés denses à chaud qui sont les plus sûrs et les plus performants (catégorie DC à pourcentage de vide inférieur à 8 %). - Profil en travers des chaussées souples Les différentes couches doivent être réalisées en escalier, la fondation débordant de la couche de base, la couche de forme débordant de la couche de fondation ... suivant la figure ci-après :

Cette disposition permet : - de ne pas affaiblir la chaussée en rive, - de permettre à tout instant une évacuation rapide des eaux de pluie, - limiter la ségration des matériaux utilisés dans les différentes couches. - Lutte contre le gel des chaussées Dans les régions ou l'hiver est rigoureux et où, par conséquent, la profondeur et la durée de gel sont importantes, les chaussées doivent être d'une épaisseur suffisante pour que le gonflement du sol soit très faible et que les efforts sur les fondations en période de gel ne soient pas excessifs.

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C'est pourquoi les matériaux constituant la chaussée ne doivent pas être gélifs et la granulométrie ne doit pas contenir trop de fines argileuses afin que les couches considérées n'absorbent pas l'eau du sous-sol et ne gonflent pas. - Epaisseur des chaussées Une méthode de calcul de l'épaisseur des chaussées souples est donnée en Annexe 1. Elle permet de déterminer approximativement cette épaisseur connaissant la portance du sol et la charge par essieu des convois ayant à emprunter la chaussée. 5.2.3.2 - Construction des chaussées rigides : La structure de la chaussée rigide est la suivante :

- Dalle béton armé La dalle béton est dimensionnée pour supporter les charges de roulement. Son rôle est de résister aux efforts tangentiels, à l'usure, de posséder des qualités antidérapantes. Son dimensionnement est effectué à l'aide de la formule de Westergaard décrite en annexe 2, qui conduit pour nos ouvrages à une épaisseur de 18 cm de béton armé (taux de ferraillage : 16 kg/m1). - Fondation La fondation sur laquelle repose la dalle béton est constituée de la couche de forme qui repose sur le terrain décapé. Dans le cas de terrains médiocres (pression admissible inférieure à 0,5 daN/cm¨, coefficient de butée inférieur à 500 daN/m3), on ajoutera une couche de base et un géotextile. Le rôle de la fondation est le suivant : - constituer une base solide pour la mise en oeuvre de la se détériorer au passage des engins lourds,

chaussée et résister sans

- réglage convenable de la chaussée avant le coulage du béton, - 39 -

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- protection du terrain contre les intempéries, - protection thermique du terrain, - amélioration de la portance du terrain en présentant une bonne homogénéité afin de concevoir des chaussées béton d'épaisseur constante, - drainage du sol, - protection contre le gel. - Profil en travers des chaussées rigides

La chaussée béton est formée d'une dalle béton prenant appui sur des renforts latéraux de 25 x 25 cm. Ces renforts ont pour but d'éviter la rupture de la dalle sur ses bords. Les renforts latéraux seront liaisonnés à la dalle par des fers afin de donner une parfaite homogénéité à la structure. Détermination de la structure de la plate-forme : (les différents profils en travers figurent en annexe 3). Sol moyen : pression dynamique 1 daN/cm² coefficient de butée 1000 daN/m3 La chaussée béton repose sur une couche de forme, d'épaisseur 30 cm lorsqu'elle est réalisée avec des matériaux non traités ou traités à la chaux et de l'ordre de 20 cm lorsqu'elle est effectuée avec des matériaux traités au ciment. La dimension de la grave sera de 0/60, sa dureté sera inférieure ou égale à 4 et son indice de plasticité < 15. Technique de réception : Différents essais équivalents peuvent permettre d'évaluer la portance de la plateforme ainsi réalisée : - restitution dynaplaque R > 45 % - module à la plaque EV > 40 MPa - déflexion Ben Kelman 250 mn/100 Sol médiocre : pression dynamique < 0,5 daN/cm² coefficient de butée < 500 daN/m3 - 40 -

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Ces sols ayant souvent une portance proche de 0, peuvent contaminer la couche de forme. L'entreprise décapera les sous-couches contaminantes sur une profondeur qu'elle jugera utile et qui ne saurait être inférieure à 0,80 m. Elle recouvrira cette fouille par un géotextile type BIDIM (ou similaire) ayant reçu l'agrément d'ONE. Ensuite elle disposera en fond de fouille une première couche de base de 10 cm d'épaisseur et de granulométrie 31,5/60.Puis cette fouille sera comblée par une couche de forme de 50 cm d'épaisseur (granulométrie 0/60). la chaussée béton sera coulée sur cette plate-forme. - Composition de béton Le béton utilisé pour la confection des dalles doit être maniable et pouvoir être ensuite surfacé. Son dosage varie de 300 à 360 kg/m3 de ciment CPA 250/315 . Un dépassement de ce dosage, sans accroître sensiblement la résistance à la flexion, augmente les risques de retrait. Le rapport E/C du poids d'eau au poids de ciment doit être compris entre 0,4 et 0,5. L'addition d'entraîneur d'air et de plastifiant améliore la résistance au gel du béton et sa maniabilité. La composition du béton doit être telle que sa résistance à la flexion à 7 jours soit supérieure à 34 daN/cm². - Armatures des dalles en béton La présence d'armatures dans les chaussées s'oppose à l'ouverture progressive des fissures dues au retrait et permet ainsi d'augmenter l'écartement des joints de retrait. Cette armature est constituée de deux treillis soudés dont les caractéristiques sont conformes aux plans joints en annexe 4. - Mise en oeuvre La mise en oeuvre du béton doit être conforme aux spécifications du chapitre correspondant des Directives. Le béton est placé sur la forme, puis régalé uniformément et vibré soit superficiellement par des poutres ou sabots vibrants, soit en profondeur par des aiguilles sur châssis.

Le béton est ensuite lissé transversalement et longitudinalement pour obtenir une bonne surface de roulement.

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- Joints Joints de dilatation Les joints de dilatation sont généralement inutiles, les contraintes dues aux efforts thermique étant dans la plupart des cas très inférieure à 22,7 daN/cm3. Il n'ont leur utilisé qu'au voisinage des points singuliers de la route lourde, passage d'un caniveau renforcé par exemple. Joints de retrait Ces joints sont destinés à diriger la fissuration due au retrait du béton en particulier durant son séchage. Ils sont espacés de 5 - 7m, ont une profondeur d'un tiers d l'épaisseur de la dalle sur 5 à 10 mm de largeur. Réalisation des joints Les joints peuvent être réalisés par sciage de la dalle 8 à 16 heures après coulage ou mise en place d'une réserve perdue au moment du coulage, une opération de talochage est alors nécessaire pour éviter tout bourrelet. Ces joints sont toujours la cause d'une perte de solidité de la chaussée et doivent par conséquent être réalisés sans interruption des armatures. 5.2.4 - Drainage et bordure de route : Le drainage du revêtement est réalisé, d'une part par le bombement transversal de la route (1/50 à 1/100 de la largeur) ou sa pente transversale pour les chaussées rigides de faible largeur, d'autre part par la pente longitudinale de la route et les caniveaux. Les CSCT précise si les routes sont bordées ou non, le type de bordure adopté, les parties de la route qui doivent être bordées. Les voies d'accès à revêtement en béton de ciment ou en enrobés peuvent ne pas comporter de bordures si le drainage du revêtement est satisfaisant et s'il n'y a pas lieu de délimiter très nettement les limites de la chaussée. Les bordures peuvent être : - en ciment armé, coulées sur place ou préfabriquées, - en pierre taillée (pierres neuves ou réemploi), - composées d'éléments préfabriqués du genre "balastine" ou similaire. Dans les trois cas, les bordures doivent comporter les profils nécessaires au drainage de la route. Des barbacanes régulièrement espacées, seront réalisées afin de favoriser l'écoulement des eaux. 5.3 - Réseau routier - Piste légère : 5.3.1 - Généralités :

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Les pistes de circulation constituent un réseau routier secondaire, intérieur au périmètre de l'ouvrage et permettant d'accéder aux cellules des installations à haute tension. Les véhicules qui doivent circuler sur ces pistes sont ceux nécessités par la manutention de l'appareillage, c'est-à-dire : - les camions pour le transport des appareils sur les lieux de montage, - les grues automotrices dont le rôle est de procéder aux manutentions nécessaires au montage ou au démontage des appareils à haute tension. 5.3.2 - Tracé des pistes L'implantation des pistes dans les ouvrages est précisée sur le plans types des différentes dispositions. Leur tracé doit être tel, qu'en étape finale d'équipement de l'ouvrage, elles constituent un circuit. En étape intermédiaire, lorsque ce circuit n'est pas réalisé, il doit être prévu, en bout de piste, une aire de retournement des engins de manutention convenablement compactée en empierrée. La largeur des pistes est déterminée par l'empattement des véhicules appelés à y circuler en tenant compte d'une surlargeur de 0,35 m de part et d'autre de la voie de roulement des véhicules. De ce fait, la largeur retenue pour les pistes est de 3,20 m quel que soit l'échelon de tension de l'ouvrage considéré. Les changements de direction sont appropriés au rayon de braquage des véhicules utilisés. De façon générale, des rayons intérieurs de courbe de piste de 9 m seront retenus. Lorsque les pistes comportent un profil en long avec pente, celle-ci doit être interrompue au droit des raccordements des pistes de dérivation et des voies de desserte. Ces raccordements doivent être réalisés avec le souci d'éviter tout ressaut brusque susceptible de gêner la stabilité des véhicules dans leurs manoeuvres et de ne pas entraver l'écoulement des eaux superficielles. 5.3.3 - Construction des pistes : Sauf cas particulier, précisé au C.S.C.T de l'ouvrage, les pistes sont prévues pour les charges suivantes : - 10 tonnes par essieu - pression des pneus : 7,5 bars.

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Généralités - Définition de la structure de la chaussé rigide

- Dalle - béton Compte tenu des charges précisées plus haut, l'épaisseur de la chaussée béton est de 12 cm, son taux de ferraillage : 7,5 kg/m². La dalle-béton constituant la piste est reliée à des renforts latéraux de 25 x 25 cm. - Structure de la plate-forme La plate-forme assure le même rôle que celle des routes lourdes et est par conséquent réalisée de façon identique. Sol moyen La chaussée repose sur une couche de forme d'épaisseur de 20 cm lorsqu'elle est réalisée de façon identique. Sol médiocre Le principe adopté est similaire à celui préconisé pour les routes lourdes. Le décapage du terrain est effectué sur une profondeur de 50 cm. Un géotextile, type BIDIM (ou similaire ayant reçu l'agrément ONE) est disposé en fond de fouille. L'épaisseur de la sous-couche de base est de 10 cm et celle de la sous-couche de forme 30 cm. Les caractéristiques granulométriques de la couche de base et de la couche de forme sont celles utilisées pour les routes lourdes. N.B. : Les plans relatifs au présent cahier, figurent en

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annexe 5.4.4 et 5.4.5.

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5.4 - Annexe 5.4.1 - Méthode de calcul de l'épaisseur des chaussées souples : Les méthodes semi-empiriques de calcul de l'épaisseur des chaussées, qui combinent les résultats de certaines études théoriques et des essais et constations faites sur les routes et pistes en service, sont les plus répandues et les plus rationnelles. L'épaisseur des chaussées souples peut être approximativement calculée à l'aide de la formule : e = (100 + 150√P) (i + 5) dans laquelle : P est la charge par roue en tonnes i est l'indice CBR du sol portant - donnée en annexe 3 e est l'épaisseur de la chaussée en cm. Cette formule est valable pour un trafic moyen To de 105 tonnes par mètre de chaussée et par an. pour un trafic plus intense T, P doit être majoré 5 proportionnellement à T/To Les abaques correspondant à cette formule sont données en annexe 5.4.1. ci aprés. 5.4.2 - Calcul de l'épaisseur des dalles en béton pour chaussées rigides : Le calcul de l'épaisseur des dalles en béton se fait par la formule de WESTERGAARD : M = P (1 + δ ) [-log10 y + 0,618 + 0,0098 y² ] 4π 4 y = r k'(1 - δ2)/ (Ev I) dans laquelle : M est le moment de flexion introduit dans la dalle en béton par l'application de la surcharge P, en kg.m P est la surcharge en un point de la dalle, en kg r le rayon d'application de la charge mesuré sur le plan moyen de la dalle, en m δ le coefficient de poisson du béton K' le module de réaction du sol de plate-forme exprimé en kg/cm3 Ev module de déformation longitudinal du béton, exprimé en kg/m² I moment d'inertie d'un mètre carré de dalle d'épaisse h, exprimé en m4.

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Les courbes données ci-après fournissent M en fonction de l'épaisseur h de dalle pour différents modules de réaction K' à partir des données suivantes : a - valeur P Cette charge unitaire a été prise égale à 9000 kg, c'est-à-dire 18 t par essieu simple pour des chaques statiques. On admet, en plus, un coefficient de majoration dynamique de 1,4 pour les charges mouvantes. b - valeur de δ δ, coefficient de Poisson, est égal à 0,15 pour le béton, armé ou non. c - valeur de r r = h/ 2+

P/πP

dans lequel h est l'épaisseur de la dalle et p est la pression de gonflage des pneus prise égale à 9 kg/cm². d - fatigue du béton à la traction Suivant les règles BA68, la fatigue à rupture du béton à la traction à 28 jours est de 23,2 bars avec un dosage en ciment de 350 kg par m3 mise en oeuvre. En adoptant le coefficient de sécurité de 1,25 usuel pour les chaussées en béton, le taux de travail admissible du béton en traction n'est plus que de : 23,2/1,25 = 19 bars e - valeur de Ev La module de déformation longitudinale du béton est de : E v= 21 000

δi

Pour les charges rapidement variables, conformément aux règles BA 1968, soit : _____ Ev = 21 000 √ 23,2 = 105 bars Les effets d'accélération et de freinage étant négligeables aux vitesses d'évolution des convois lourds, le module de déformation longitudinale pour les charges permanentes doit pouvoir être utilisé dans la plupart des cas, soit : ____ Ev = 7 000 √ 23,2 = 3,4. 104 bars

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Les abaques suivants tracés dans ces deux hypothèses donnent en plus l'épaisseur minimale de la dalle, compte tenu du taux de travail admissible du béton : 19 bars. Le moment de flexion MP est lié à ce taux de travail par la formule : Rb’ = 6M/h² avec Rb = 19 bars f - valeur de i i = bh3/12

(m4)

b = 1 m, largeur unitaire de la portion de dalle considérée.

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6-INSTALLATION DES TRANSFORMATEURS 6.1 - Massifs de repos des transformateurs : Les transformateurs de puissance, toujours munis de 4 à 8 groupes de chapes à galets à boudir orientables suivant le transformateur reposeront sur des voies de repos constituées de longrines en béton armé n° 5 entretoisées si nécessaire. Les dimensions et l'écartement des longrines sont précisés dans le Cahier des Spécifications Techniques(CSCT) propre à chaque ouvrage. Les longrines traverseront la piste lourde ou la voie de roulement pour permettre le déchargement des transformateurs dans le cas de remorque dont les longerons sont démontables. On utilisera des rails de réemploi en bon état, du type 36 ou 46 kg au mètre dont le niveau supérieur sera établi à la cote de référence 0,00. La voie devra présenter une coupure d'isolement pour éviter le court-circuit de la protection de cuve. Les rails traversant la piste lourde seront raccordés au réseau maillé général. Sur chaque transformateur sera établi une enceinte d'évacuation d'huile emplie de ballast de ranulométrie 6/8 cm. Les dimensions de cette enceinte sont précisées sur les plans guides. Elles doivent être supérieures de 0,50 m environ au cotes maximales d'encombrement du transformateur, aérofrigérants et conservateur compris. La profondeur est déterminée de façon que le volume des vides représente approximativement 1/10 du volume d'huile contenu dans l'appareil. On admet que le volume des vides est égal au 1/5 du volume du ballast répandu. L'enceinte est limitée par une murette en béton de 0,10 m d'épaisseur et dont le niveau supérieur est établi à la cote 0,00. Pour les transformateurs dont la tension primaire et supérieur à 60 kV, le volume de l'enceinte est déterminé égal au plus grand volume d'huile du transformateur donné. Dans le cas d'un transformateur muni d'une protection incendie "vidange, brassage", la vidange d'huile peut être faite dans une enceinte commune à plusieurs transformateurs et dont les dimensions devront être prévues en conséquence. Si le terrain est imperméable, des dispositions indiquées dans le Cahier des Spécifications Techniques Particulières seront prises pour évacuer l'huile qui ne pourrait être absorbée naturellement. Massifs de caillebotis Les caillebotis reposent sur une plateforme en béton. Massifs de halage Ils sont exécutés en béton n°3 et comporteront à la partie supérieure un trou tubé obturé par un couvercle en acier galvanisé pour permettre la pose d'un crayon. L'effort de traction pour lequel ils doivent être calculés est précisé dans le Cahier des Spécifications Techniques propre à chaque ouvrage. 6.2 - Voies de repos et de roulement :

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Les massifs de repos comprennent des rails prolongés jusqu'à la route d'accès des remorques routières.(cas des poste 400 kV) ou à la voie de roulement qui sert à acheminer le TR de l'aire de déchargement jusqu'au droit des cellules. Le niveau de la route correspond au niveau supérieur des rails. Les transformateurs sont déchargés sur ces rails et roulés jusqu'à leur emplacement définitif. Un dispositif de calage doit être mis en place par le Contractant. 6.2.1 - Rails pour voies de repos : Les rails des voies de repos sont du type 36 et 46 kg au mètre suivant les indications du C.S.C.T de l'ouvrage. Il doivent être choisis en bon état de réemploi, première cote d'usure et, après fixation, être enduits de peinture bitumineuse. Au cas où le contractant ne pourrait se procurer des rails de réemploi, il demandera à ONE l'autorisation d'utiliser des rails neufs. 6.2.2 - Raccordement de la voie de repos à la voie de desserte : Le raccordement de la voie de repos des appareils à galets orientables à la voie de desserte du poste rejoignant le hall de décuvage se fait par l'intermédiaire d'un ouvrage de croisement. Cet ouvrage comporte des dispositions permettant un appui stable des vérins utilisés pour le changement d'orientation des galets à boudins. Il appartient au Contractant de se faire préciser l'entraxe des appuis de vérins. Par ailleurs, il importe que le passage des lacunes présentées par les rails au droit des croisements puisse se faire sans heurt. A cet effet, les lacunes doivent pouvoir être supprimées au moyen de coupures de rails amovibles, facilement accessibles et manoeuvrables lorsqu'un appareil se trouve au-dessus du croisement de la voie de repos et de la voie de desserte. Dans ce cas, la voie de repos du transformateur doit être isolée électriquement de l'ensemble des voies de manutention du poste par une coupure au droit du raccordement du massif à ces voies. Le Contractant doit prendre toutes dispositions utiles pour éviter que des pièces de fixation des rails de la voie d'assise du transformateur soient en contact électrique avec les armatures des massifs correspondants. 6.3 - Massifs de repos : Les massifs de repos sont constitués de longrines en béton armé, ce dernier étant conforme aux spécifications données dans le C.S.C.T. La détermination des dimensions des longrines (profondeur, largeur, semelle éventuelle, liaisonnement des longrines entre elles ...) est effectuée par le Contractant à partir des caractéristiques des sols indiquées dans le C.S.C.T de l'ouvrage et vérifiées in situ par le Contractant, ainsi que des efforts enveloppes appliqués par les

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appareils aux fondations et précisés dans le C.S.C.T. Ces efforts sont indiqués dans le Cahier relatif aux caractéristiques des transformateurs de puissance. Compte tenu de la pression admissible sur les fonds de fouille, le Contractant doit déterminer la façon rationnelle de réaliser les longrines : soit qu'elles s'appuient de façon continue sur le sol, soit qu'elles constituent des poutres de dimensions convenables prenant appui sur des poteaux à semelles descendues au sol résistant. De toute manière, les assises des longrines doivent être descendues à une profondeur qui tient compte des dimensions de la fosse d'évacuation d'huile. De plus, les longrines doivent être rendues solidaires par des poutres formant entretoises, dont certaines, convenablement dimensionnées, peuvent être utilisées pour l'ancrage de crayon de halage des appareils. En ce qui concerne les massifs de repos, la largeur de ces massifs doit permettre la manutention des appareils. Les bétons en élévation de ces massifs seront réalisés au moyen de coffrages soignés et devront rester bruts de décoffrage. La terminaison de la partie supérieure destinée à recevoir les plaques d'assise du transformateur sera particulièrement soignée et son horizontabilité vérifiée, aucune reprise, ni enduit, ni collage ne seront admis et la face supérieure sera soigneusement talochée. Le Contractant doit soumettre à ONE pour accord les notes de calculs et les plans d'exécution justifiant le bien fondé des dispositions envisagées. De toute façon, étant donné la diversité des matériels, les Cahiers de Clauses Techniques Particulières et les plans guides indiquent les dispositions adoptées, l'important et la répartition toutes précisions définitives à ce sujet pour l'établissement des calculs et des études d'exécution. 6.4 - Enceintes de réception d'huile : Les enceintes de réception d'huile sont de deux types : a - Enceintes pour transformateurs de puissance dont la tension primaire est supérieure à 63 kV. b - Enceintes pour transformateurs de puissance dont la tension primaire est inférieure ou égale à 63 kV. Dans le premier cas, le volume de l'enceinte est déterminé égal au plus grand volume d'huile donné par un transformateur de rapport de transformation choisi, ceci afin de permettre les interchangeabilité ultérieures de matériels. Dans le second cas, le volume des vides ménagés par les galets correspond sensiblement au 1/10è du plus grand volume d'huile pour les appareils actuels. Le principe de réalisation des enceintes ainsi que leurs dimensions principales pour les différents types de transformateurs sont précisés sur les plans joints. Génie Civil

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Les parois de l'enceinte sont constituées par un muret en béton légèrement armé, pouvant supporter le poids du caillebotis, du ballast s'il y a lieu, et de résister à la poussée des terres. Le Contractant s'assurera que le génie civil destiné à recevoir le crayon de halage a une résistance compatible avec les efforts développés pour la mise en place du transformateur. Le fond de l'enceinte est bétonné. Une double pente, environ 2 % permet à l'huile ou à l'eau de pluie d'être canalisée vers un caniveau collecteur puis vers un puisard de reprise. Ce puisard aura des dimensions suffisantes pour assurer la mise en place d'une pompe de reprise électrique à commande automatique. Sa mise en marche est inhibée par un déclenchement Buchhloz ou masse cuve ou détection incendie. L'interrupteur de commande manuelle (marche-arrêt) est en outre prévu dans l'armoire transformateur. Dans ce cas, dans le regard prévu à cet effet, un contrôle visuel du liquide à évacuer doit être fait avant la mise en marche de la pompe. L'évacuation de la pompe est raccordée au réseau drainant l'ouvrage. Caillebotis A la partie supérieure de l'enceinte, un caillebotis du type pressé-soudé protégé par métallisation 120 µ au zinc, galvanisation ou à défaut passé au brai bitumineux, reçoit un ballast d'épaisseur 0,20 m environ destiné, par sa structure alvéolaire, à étouffer le feu sous-jacent. Au-dessus des galets est installé un caillebotis de circulation protégé par métallisation 120 µ ou galvanisation. Chaque élément du caillebotis de circulation doit être raccordé au réseau général de terre. Pour cela, un plat de cuivre de dimensions 30 x 3 (mm x mm) est fixé le long des longrines support d'appareillage. Des tresses en cuivre de 75 mm² de section sont fixées : - d'un côté sur le plat de cuivre, - de l'autre sur le caillebotis par l'intermédiaire d'une patte soudée. Les plats de cuivre sont reliés au réseau général de terre par des sabots de terre. Les caillebotis sont constitués d'éléments standards, compatibles avec les dimensions des enceintes de réception. Suivant le type de caillebotis retenu et les portées mises en jeu, il est possible de ne pas utiliser de ferrures supports. Dans tous les cas le Contractant doit fournir à ONE la note de calcul justifiant le choix des dimensions du caillebotis. On admet dans les cas les plus défavorables que la charge à supporter est de l'ordre de 400 kg au m² pour le caillebotis support de ballast et de 300 kg au m² pour le caillebotis de circulation. Ballast - 57 -

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Le ballast est constiuté d'éléments de granulométrie aussi uniforme que possible à l'anneau 6/8 cm. On adoptera, sauf contraintes d'approvisionnement particulières, du galet roulé. La roche concassée de granulométrie adéqute ne pourra être admise que dans des cas limités et en tout état de cause avec l'agrément exprès d'ONE. Le galet est arasé au niveau inférieur des rails. 6.5 - Cloisons pare-feu : Les dispositions et les dimensions de ces cloisons sont indiquées sur les plans guides propres à chaque ouvrage. Les murs pare-feu sont constitués soit par des ossatures en béton armé préfabriqué comportant des glissières dans lesquelles sont introduites des dalles armées préfabriquées soit par voile en béton armé n° 5 soit par une maçonnerie convenablement munie de renforts.Ils doivent être calculés en tenant compte de la pression du vent et d'appareillage qu'il peuvent éventuellement supporter.

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6.6 - Dispositifs insonorisants : 6.6.1 - Ecrans : Un poids du matériau constitutif de 150 kg/m² est une condition nécessaire et suffisante à l'efficacité d'un écran. Dans tous les cas le C.S.C.T précise le type de construction à retenir. Construction traditionnelle Tout type de construction satisfaisant à la condition précédente peut être envisagé béton, briques, parpaings, ciment, etc ... Il est toutefois déconseillé d'utiliser les parpaings creux dont le fond des alvéoles est constitué par une mince pellicule de béton et dont l'emploi nécessite un enduit de 2 cm d'épaisseur au minimum. Les fondations de l'écran et les fondations des longrines du transformateur doivent être soigneusement désolidarisées, aucune mécanique ne doit exister par ailleurs entre le transformateur, ses accessoires et le mur pare-son. Il est nécessaire, dans certains cas (écran à 3 directions essentiellement), de prévoir un traitement acoustique de l'écran, côté transformateur, afin d'éviter un effet de réflexion acoustique dans le sens opposé à celui qui est protégé. Les parois absorbantes peuvent être réalisées en parpaings creux avec fond épais ou enduit extérieur et éventuellement garnissage des alvéoles avec de la laine de verre. Ce matériau peut être protégé du gel par une inclinaison suffisante de la partie supérieure de l'écran. Dans tous les cas, le C.S.C.T précise le type de solution à adopter. Construction préfabriquée L'écran est alors constitué de panneaux démontables en béton armé montés dans des glissières sur poteaux béton. L'étanchéité de tous les joints entre panneaux et poteau et entre panneaux eux-mêmes doit être assurée par un matériaux résilient (néoprène, feutre bitumineux, etc ...). Comme pour la construction traditionnelle, les fondations du mur pare-son et des longrines du transformateur doivent être désolidarisées. De même aucune liaison mécanique ne devra exister entre le transformateur ou ses accessoires et le mur pareson. 6.6.2 - Cheminées : La construction des cheminées est fondée sur les mêmes principes que ceux des écrans simples. Elle peut être traditionnelle ou préfabriquée, dans tous les cas le C.S.C.T. précise la solution à retenir. Afin de réduire les effets de réflexion entre parois, le traitement acoustique de ces dernières est obligatoire (parpaings creux avec ou sans laine de verre en fond d'alvéoles, enduit extérieur de 2 cm si le fond du parpaing est mince).

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Les cheminées sont ventilées à la base par un orifice largement calculé et orienté dans une direction où les probabilités de gêne pour le voisinage son faibles. On peut éventuellement munir l'orifice de ventilation d'un silencieux ou de tout autre dispositif d'insonorisation. L'installation d'un ventilateur ne semble pas utile dans tous les cas mais peut être envisagée et nécessitera alors une étude particulière (mise en place sur coussinets élastiques, montage d'un silencieux, etc...). La fermeture automatique de l'orifice de ventilation par panneaux guillotines en cas de fonctionnement de la protection incendie peut également se prévoir. L'accès à l'appareil se fait par deux portes métalliques de dimensions 2 x 1 x 0,10, disposées en diagonale. Ces portes sont à double parois avec remplissage d'un matériau absorbant de forte densité (300 kg/m3) et sont équipées d'un dispositif de sécurité du type "coup d'épaule" pour leur ouverture rapide vers l'extérieur.

6.6.3 - Enceintes en maçonnerie - Généralité : Les dimensions principales des enceintes et leurs positions seront indiquées sur les plans guides propres à chaque ouvrage. Construction La construction peut être traditionnelle ou préfabriquée. Toutefois un certain nombre de spécifications sont communes aux deux types d'enceintes. Dans tous les cas le C.S.C.T précise le type de solution à retenir.

Fondations - 63 -

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Il ne doit pas y avoir de liaison mécanique rigide entre le bâtiment d'insonorisation et le transformateur. Cet isolement est réalisé au moyen de l'une des dispositions suivantes : - les longrines qui supportent le transformateur sont de conception classique, c'est à dire solidaires de la fosse de réception d'huile : dans ce cas, les fondations du bâtiment d'insonorisation sont indépendantes de celles de la fosse. - les fondations du bâtiment d'insonorisation et celles de la fosse de réception d'huile sont communes : on réalise alors le découplage au niveau des longrines supports au moyen de plots antivibratiles, comme le montre le schéma suivant :

Les plots antivibratiles doivent avoir une fréquence propre comprise entre 5 et 10 hz, c'est à dire une flèche sous charge comprise entre 3 et 10 mm. Traversées de parois et de plancher haut Les différentes traversées de parois et de plafond (bornes HT, tuyauteries du conservateur, cheminée d'expansion, aérofrigérants, protection contre l'incendie) sont exécutées de manière à assurer à la fois une bonne étanchéité au son et l'absence de transmission des vibrations. Des garnitures de feutre asphalté, de néoprène ou de tout autre matériau de caractéristiques mécaniques et chimiques semblables sont donc nécessaires. On évitera donc très soigneusement d'enrober les différentes traversées directement dans le béton. Les bornes de traversées MT sont montées sur plaque en alliage léger ou sandwich alliage léger - matériau absorbant. Elles ont 3 ou 4 perçages suivant les cas. On prévoira systématiquement, pour les aérofrigérants, des joints élastiques au passage des tuyauteries.

Accès

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L'accès à l'appareil se fait par 2 portes métalliques de dimensions 2 x 1 x 0,10 disposées en diagonale. Ces portes sont à double parois avec remplissage d'un mélange de sable et de matériau absorbant de forte densité (300 kg/m3) et sont équipées d'un dispositif de sécurité type "coup d'épaule" pour leur ouverture rapide vers l'extérieur. Ventilation Jusqu'à une puissance de 40 MVA, l'expérience montre qu'une ventilation n'est pas obligatoire, la chaleur rayonnée par la cuve peut être dissipée par les parois et le plancher haut de l'enceinte. Pour les puissances supérieures, il convient d'évacuer les pertes calorifiques rayonnées par la cuve du transformateur. Ces pertes ont une valeur comprise entre 5 % et 10 % des pertes totales. Le débit d'air nécessaire à la ventilation doit être calculé pour respecter un écart maximal de 15°C entre la température à l'aspiration et la température au refoulement. Ce calcul conduit à prévoir les modalités suivantes pour la ventilation des enceintes : - pour les transformateurs de puissance comprise ente 40 MVA et 100 MVA, avec enceintes normalisées, on place, côté refoulement, un ventilateur de diamètre 0,80 m et de vitesse de rotation 960 tr/mm. Dans le cas d'une solution traditionnelle, les orifices d'aspiration et de refoulement seront garnis ultérieurement de matériaux absorbants (matériaux fibreux genre HERACLITH ou garniture de laine de verre de 5 cm d'épaisseur au minimum maintenue par des tôles perforées ou du métal déployé) afin d'améliorer l'efficacité acoustique globale de l'enceinte. Dans le cas d'une solution préfabriquée (avec planches en béton cellulaire ou matériaux assimilés), les procédés précédents sont de mise en oeuvre trop onéreuse et l'on adoptera systématiquement des silencieux du genre QUIET VENT tant à l'aspiration qu'au refoulement. Ces silencieux se plaçant directement sur les parois de l'enceinte évitent les sujétions de montage présentées par les conduits d'aspiration et de refoulement. 6.6.3.1 - Construction traditionnelle : Un affaiblissement de 15 à 25 dB (A) nécessite une masse de matériau constitutif de 300 à 400 kg au m² Aucun again appréciable n'est acquis par augmentation de la charge au m¨ au-delà de 400 kg/m² La réalisation peut être exécutée en parpaings ou briques pour les parois, en béton armé pour la dalle haute. La démolition d'une paroi pour le remplacement de l'appareil doit être prévue de façon telle qu'elle n'entraîne pas la destruction du reste de l'enceinte (nécessité d'un encadrement en béton armé). Aucune raison acoustique ne justifie l'exécution d'un enduit sur les murs en briques ou en parpaings pleins. 6.6.3.2 - Construction préfabriquée :

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Elle est réalisée à partir de planches en béton cellulaire taillées à la demande et montées sur une armature en acier. Le remplacement du transformateur exige qu'un poteau d'angle au moins puisse être démonté. Tous les éléments en acier présentant une partie extérieure sont protégés par galvanisation 70 microns ou par métallisation zinc 80 microns ou zn 85 %, Alu 15 %, 80 microns. Les éléments situés à l'intérieur de l'enceinte peuvent être peints (une couche minimum et deux couches de peinture à l'huile de lin après sablage). Les dalles horizontales des parois sont assemblées à joints secs avec interposition de 2 rubans de mousse plastique alvéolée. Des profilés spéciaux et des bandes plastiques assurent l'étanchéité entre les ailes des poteaux et les dalles. L'étanchéité du plancher haut qui n'est pas nécessaire (appareil du type extérieur, ouverture des trémies pour accès à la partie supérieure de l'appareil) peut être réalisée à l'aide d'un enduit bitumineux ou plastique ou par une protection multicouche couvrant toute la surface. Les trémies peuvent être réalisées également en béton cellulaire sur cadre prenant appui sur les dalles voisines.

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7 - MASSIFS DE CHARPENTES ET D'APPAREILLAGE 7.1 - Massifs de charpentes et d'appareillage : 7.1.1 - Massifs de charpentes : Les massifs de charpentes seront du type "fondations massives" pour les terrains de moyenne et bonne résistance. Pour les terrains de faible résistance ou de très forte résistance, il appartient au Contractant de rechercher le type de fondation le plus économique tel que pieux, radiers, réseaux de longrines ou au contraire ancrage réduits dans le rocher. Les efforts qui s'exercent sur les massifs résultent des hypothèses à prendre en considération pour le calcul des charpentes et qui sont donnés dans l'article 1.2 de la 2ème partie du présent Cahier des Spécifications Techniques Générales. Les fondations massives seront calculées par la méthode dite du "Réseau d'état" qui tient compte de la poussée et de la butée des terres sur les faces du massif perpendiculaires à la direction des efforts considérés et de la réaction du terrain sousjacent. Le coefficient de stabilité défini par le rapport du moment stabilisant au moment renversement ou par rapport de contrainte unitaire maximale admissible à contrainte unitaire maximale exercée, si ce rapport est plus défavorable, doit être moins égal à 1,2 dans la plus défavorable des hypothèses climatiques A ou B. Contractant remettra à l'ONE une note de calcul pour accord.

de la au Le

Les massifs seront réalisés en béton n° 3 non armé ou légèrement armé dans le cas de massifs importants. A chaque fois que le terrain le permettra les fondations seront exécutées pleine fouille, une cavité étant réservée pour le scellement des charpentes. Le corps principal des massifs sera arasé à la cote - 0,20 et la partie supérieure des massifs sera établie à la cote + 0,05. Les massifs seront terminés par une pointe de diamant Des encoches seront prévues pour le passage des câbles de mise à la terre. 7.1.2 - Massifs d'appareils, d'armoires, etc ... massifs divers Il sont exécutés en béton n° 2 et calculés de façon que le coefficient de stabilité soit au moins égal à 1,2. 7.1.3 - Massifs de caillebotis : Les caillebotis reposent sur une plate-forme en béton. 7.2 - Massifs de charpentes et d'appareillages : 7.2.1 - Introduction Les structures métalliques destinées à supporter l'appareillage à haute tension ou les connexions tendues dans les postes sont fixées au sol par l'intermédiaire de fondation massives en béton que l'on appelle communément massifs.

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Le but de ce document est de fournir des éléments théoriques et pratiques permettant de calculer et de réaliser un massif dans les conditions optimales de garantie de tenue mécanique et d'économie. 7.2.2 - Hypothèses d'études : Généralités Charpentes principales : les efforts appliqués sur les portiques d'ancrage varient suivant la portée et l'angle d'arrivée des lignes. Chaque massif de charpente principale est donc un cas particulier dont les dimensions doivent être déterminées en fonction des efforts qui lui sont appliqués et les caractéristiques du terrain. Charpentes secondaires : les efforts exercés sur les charpentes secondaires sont connus et ne varient pas. Dans ce cas, les dimensions des massifs sont normalisées et données dans les directives en fonction des caractéristiques du terrain. Efforts appliqués sur les massifs Généralement, les fondations massives sont soumises aux sollicitations suivantes par rapport au niveau 0,00 du poste. - Un moment de renversement suivant chacun des axes du massif, - Un effort tranchant suivant chacun des axes qui, ramenés en fond de fouille, contribuent au moment de renversement total. - Le poids P de la structure supportée. Hypothèses de vérification Les hypothèses à prendre en considération pour le calcul des massifs ainsi que les coefficients de sécurité associés sont définis dans les directives C.S.T.G. L'attention du vérificateur est attirée sur les deux points suivants : - Pour le calcul, les moments de renversement doivent être rapportés à la base du massif. - L'hypothèse la plus défavorable pour la vérification des charpentes n'est pas en général la plus défavorable pour le calcul des massifs.

7.2.3 - Caractéristiques et influence des terrains : - 68 -

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Caractéristiques du terrain La détermination des caractéristiques du terrain résulte d'une campagne de reconnaissance complète effectuée par un organisme spécialisé à la demande d'ONE. Ces caractéristiques, en particulier les valeurs de la pression maximale admissible "n" et du coefficient de poussée des terres "C", sont indiquées en principe au C.S.C.T de l'ouvrage lors de l'appel d'offre. Avant toute exécution, le Contractant est tenu de donner son accord à ONE sur les valeurs définissant les caractéristiques du sol. Au cas où il les contesterait, il lui appartiendrait de faire exécuter, à ses frais, et par un organisme spécialisé, une autre campagne de reconnaissance dont il aurait à soumettre les résultats à ONE. Au cas où ces résultats seraient différents de ceux indiqués au C.S.C.T, ONE et le Contractant se mettraient d'accord pour le choix d'un expert commun. L'annexe 7.3 donne les caractéristiques de quelques terrains. Influence des terrains sur le choix des massifs Le type de massif de fondation est essentiellement fonction du type de structure et des caractéristiques du terrain. Chaque fois que c'est possible, le Contractant doit utiliser les dimensions des massifs normalisées pour les charpentes secondaires. Pour les autres charpentes, le Contractant reste libre de proposer la solution qui lui paraît la mieux appropriée au cas particulier. Bien qu'aucune règle générale ne puisse être énoncée en cette matière, quelques idées directrices peuvent néanmoins être données. a - Terrain de bonne résistance 1 < n < 6 daN/cm². Les dimensions de bases des poteaux conduisent, en général, à adopter des massifs du type "fondations massives", de forme parallélépipèdique ou comportant, à la partie inférieure, une semelle de répartition. En principe, ces massifs ne comportent que des armatures légères et l'on admet qu'ils constituent des solides indéformables susceptibles de résister aux tensions internes, lesquelles sont d'ailleurs très faibles pour des massifs établis correctement. Toutefois, pour certaines bases de grandes dimensions, des massifs sans fers risqueraient d'atteindre des volumes prohibitifs. Dans ces cas, on peut admettre des armatures. b - Terrain de faible résistance (n < 1,0 daN/cm²) et terrains très résistants (n > 6 daN/cm²) Pour les très mauvais terrains ou, au contraire, pour les terrains rocheux, le type "fondations massives" n'est vraisemblablement pas le mieux adapté et, partant, le plus économique, il appartient alors au Contractant de rechercher un type de fondations tel que pieux, radiers, réseaux de longrines ou, au contraire, ancrages réduits dans le rocher.

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7.2.4 - Méthodes de calcul des différents type de fondation : D'une manière générale, l'étude de tout massif non normalisé fait l'objet d'une note de calculs justificatifs établie par le Contractant et soumise à ONE pour approbation. ONE préconise d'utiliser des fondations massives calculées suivant la méthode dite du "Réseau d'Etat" complétée par la méthode de M.Hahn, relative aux contraintes maximales exercées sur le fond de fouille lorsque le centre de pression est excentré par rapport aux axes principaux. L'annexe 7.3.2 expose le principe de cette méthode. Toutefois, d'autres types de massifs peuvent être acceptés lorsqu'ils se révèlent plus avantageux économiquement (fondations à dalles, à dés indépendants). Dans ce cas, ils doivent être calculés selon les méthodes classiques particulières à leur nature. - Pour les fondations à dalles, on tiendra compte du poids des terres supportées ou de la pression sur les terres chargées, selon le type utilisé. - Pour les fondations à dés indépendants, on tiendra compte du volume des terres soulevées en fonction de l'angle de soulèvement propre au terrain rencontré. Les fondations d'un type exceptionnel (fondations sur pieux) doivent faire l'objet d'études particulières, en accord avec ONE, en vue de déterminer les solutions les plus économiques. 7.2.5 - Mode d'exécution des massifs : Généralités Chaque fois que la nature du terrain et la constitution des massifs le permettent, les fondations doivent être exécutées à pleine fouille et toutes précautions doivent être prises pour ne pas détruire la cohésion des terres. Dans tous les autres cas, le coffrage doit être réduit au minimum. La composition des bétons (dosage en ciment, pourcentages et dimensions des agrégats), leurs spécifications et les essais de contrôle sont définis dans le C.S.T.G. Les charpentes sont fixées sur les massifs à l'aide de tiges prescellées dénommées communément "crosses de scellement". Cette technique permet d'effectuer la coulée du massif en une seul opération, les crosses étant mises en place avant la coulée. Sauf cas particuliers liées à la nature du sol, le massif sera de forme parallèlépipédique. Les faces supérieures du massif et de la platine sont respectivement au niveau - 0,10 et 0,00. Cette disposition permet d'avoir une longueur libre des tiges entre la platine et le béton de fondation qui ne soit pas trop grande. Le sol fini reste au niveau - 0,05 Forme du massif - Position de la platine

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Positionnement des crosses Le scellement des crosses est une opération essentielle qui conditionne une bonne mise en place des charpentes. Cette opération demande donc le plus grand soin et il est clair que toute erreur sera difficile à rattraper une fois la prise de béton assurée, bien que des perçages de diamètre suffisant aient été prévus sur les embases soudées. La mise en place des crosses doit obligatoirement se faire à l'aide d'un gabarit et le réglage à l'aide d'un appareil de visée.

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L'ordre des opération sera le suivant : - réalisation de la fouille, - mise en place du gabarit B. Les appuis A doivent être suffisamment éloignés des bords de la fouille pour assurer une assise stable sans crainte d'éboulements. - fixation des crosses sur le gabarit au moyen des écrous D et contre-écrous D Les trous de passage des crosses auront été préalablement prévus sur le gabarit. Leur diamètre sera à peine supérieur (+ 1 mm) à celui des crosses et les entraxes seront rigoureusement aux cotes indiquées sur la platine du poteau, - réglage du gabarit à l'aide d'un tachéomètre, par exemple. La procédure de réglage peut varier selon les gabarits utilisés, mais les deux pieds d'un poteau doivent être réglés simultanément, - coulée de béton de fondation, pendant lequel toutes les précautions doivent être prises pour éviter toute modification de la position des crosses, - retrait du gabarit. Cette opération peut s'effectuer dès que le béton a suffisamment de prise pour éviter un déplacement des crosses (un à deux jours). - Après la mise en place de la charpente, effectuée conformément aux directives exposées dans le document consacré aux charpentes, il est nécessaire de combler le vide restant entre la platine et le béton de fondation. Pour cela, il est conseillé d'utiliser un béton de faible granulométrie, d'un module < 42, le mortier étant exclu. Cette opération doit être menée avec soin, en s'assurant qu'il ne reste aucun vide. Il est bien entendu que le béton utilisé ne participe pas à l'encastrement des crosses et n'a qu'un rôle de finition.

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Remarques : - Pour les charpentes principales, la plus petite distance d'une crosse à une arête du massif de fondation doit être au moins égale à la plus petite distance entre deux crosses. - La longueur de scellement des crosses dans le béton de fondation ne doit être inférieure à celle définie par les calculs. Cette méthode est exposée en annexe 7.2.3. - L'emploi de "clés" n'est pas obligatoire et peut être laissé à l'initiative de l'Entreprise. - Les crosses et les écrous étant galvanisés (cette galvanisation ne modifie pas l'adhérence de l'acier dans le béton), il est nécessaire de prévoir l'approvisionnement en crosses galvanisées bien avant la construction des massifs car il n'est pas possible, pour des raisons de filetage, de galvaniser des crosses noires à filetage normal. 7.3 - Annexe : 7.3.1 - Caractéristiques de quelques sols :

Sols

ϕ (degrés)

γ (daN/m3)

c

n

(daN/ m3)

(daN/cm²)

Troube

0

1000

0

0.2 à 1

Vase,argile saturée

5

1400 à 1700 80 à 100

0.2 à 1

Vase sableuse

10

1400

160

0.2 à 1

Limon , argile humide peu 20 élastique

1700

450

1à6

Argile surconsolidé , sable 30 fin , marnes

1800 à 2100 800 à 950

Sable et graviers compacts , 40 roche aitérée

1800 à 2200 1300 à 1600 1 à 6

1à6

avec - ϕ : angle de frottement interne du sol (l'anlge de soulèvement des terres β est égal à ϕ/2 )

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- γ : densité des terres - C : coefficient de poussée des terres - n : pression maximal admissible 7.3.2 - Méthode du réseau d'état complétée par la méthode de M.Hahn : Le calcul d'un massif à l'aide de cette méthode nécessaire la vérification des conditions suivantes : - les conditions de stabilité, - une condition de pression maximale admissible en fond de fouille. Condition de stabilité : Soit le massif de dimensions a, b et h exprimées en m et soumis à des moments de renversement M1 et M2 calculés à sa base (en m.daN) Il transmet par ailleurs au sol une charge verticale P (comprenant le poids de la structure supportée et le poids du massif). -Les moments de renversement M1 = F1 (H + h)et M2 = F2 (H+h) -Si l'on suppose que la rotation du massif s'effectue autour du point 0,les moments stabilisants s'écrivent : a b M(a)= P -----+Cbh3 et M(b)= P---- + Cah3 2 2 où C est le coefficient de poussée des terres, exprimé en daN/m3. La stabilité du massif est vérifié si K M1 ≤ M (a) K M2 ≤ M (b) k étant le coefficient de sécurité associé à l'hypothèse étudiée.

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Condition de pression maximale admissible : Pour la plupart des terrains la pression maximale admissible au fond de fouille (n) est dépassée avant l'atteindre l'instabilité, il faut donc vérifier cette condition de pression admissible. On doit avoir : P k.

.µ≤n

ab Où est un coefficient d'amplication des contraintes permettant de prendre en compte le déplacement du point de rotation 0. Connaissant les coordonnées x et y du nouveau centre de rotation, on peut déterminer la valeur de µ à l'aide de la table de Pohl donnée ci-après. A l'équilibre les moments par rapport au nouveau centre de rotation s'écrivent : M1 = Px + Cbh3 M2 = Py + cah3

X = M1 - Cbh3 a P.a y = M2 - Cah3 a P.b

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TABLE DE POHL Donnant les coefficients µ pour x/a variant de 0 à 0, 50 et pour y/b variant de 0 à 0,50.

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7.3.3 - Calcul de la longueur de scellement des crosses d'ancrage : La longueur de scellement des crosses d'ancrage est imposée par la résistance de la liaison béton de fondation - acier des crosses. Cette résistance est vérifiée si, N1 = 0,1 (1+7gc) 1000

.φ (l1+6,4r+3,5l2) (1+φ/d1)²

avec l1 ≥ r ≥ l2· avec : N 1(daN) : effort de traction normal admissible gc(kg/m3): dosage en ciment du béton (g ≥300 kg/m3 pour les massifs de charpentes). - d1(mm) : distance minimale entre une crosse et la paroi du massif, ou entre deux crosses. Les autres dimensions sont exprimées en mm. Remarque : Pour une crosse du type "Considère" on a les relations suivantes : r =3ø l2 = 2 ø

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7.4 - Massifs pour disjoncteurs : 7.4.1 - Documents de référence : Norme française C 64-105 : "Disjoncteurs tripolaires dont la tension nominale la plus élevée est égale à 245 kV". 7.4.2 - Massifs des disjoncteurs à 72,5 kV : Les appareils sont posés, montés sur châssis fixes : ils reposent sur des massifs constitués de dés ou de longrines en béton, établis à la demande et en fonction de la résistance du sol rencontré. Les ancrages des châssis dans les massifs de fondation sont exécutés au moyen de platines de base et de boulons d'ancrage préalablement scellés dans les massifs. Le dimensionnement du massif fait l'objet d'une étude particulière effectuée par l'Entreprise, le C.S.C.T donnant toutes indications sur les efforts appliqués au massif. 7.4.3 - Massifs des disjoncteurs à 245 kV : Supports des pôles de disjoncteurs Les châssis supports des pôles de disjoncteurs sont boulonnés sur des crosses en acier galvanisé prescellés dans le béton de fondation. Le perçage des platines des châssis supports est normalisé comme suit : - disjoncteurs à 245 kV : quatre trous situés aux sommets d'un carré de 1,80 m de côté. Massifs Les massifs supports des pôles de disjoncteurs sont constitués de longrines continues en béton armé, celui-ci sera conforme aux spécifications données dans le fascicule correspondant des directives. La détermination des dimensions des massifs (profondeur, largeur, semelle éventuelle, liaisonnement des longrines entre elles ...) est effectuée par le Contractant à partir des caractéristiques des sols indiqués dans C.S.C.T de l'ouvrage et des efforts statiques et dynamiques appliqués aux fondations par l'appareil mis en place et indiquée sur le plan d'installation fourni par le Constructeur du disjoncteur. Ces massifs, dont la longueur est précisée sur les plans guides propres à chaque ouvrages, sont arasées au niveau 0,00 pris pour référence pour l'installation du disjoncteur. Des fers sont laissés en attente dans la longrine pour permettre leur liaisonnement avec des dalles supports des coffrets de commande. Aucun tassement différentiel devra se produire entre la dalle support d'armoire et les longrines.

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Crosses d'ancrage Des crosses d'ancrage en acier galvanisé de 24 mm de diamètre sont scellés à l'aide d'un gabarit dans les massifs. Les spécifications constructives de ces crosses et de leur mise en oeuvre sont identiques à celles utilisées pour les massifs de charpente. Mises en place des disjoncteurs La mise en place et le réglage de la verticalité de l'appareil sont effectués par le Constructeur du disjoncteur. Le dessous des platines est arasé au niveau 0,00 par rapport au niveau de référence. Finition des massifs Elle consiste à combler le vide restant entre la platine du châssis support et le béton de fondation. Pour cela il convient d'utiliser un béton à faible granulométrie, le mortier étant exclu. Ce béton ne participa pas à l'encastrement des crosses et n'a qu'un rôle de finition. 7.4.4 - Supports des coffrets et armoires : La position des armoires et des coffrets associés à chaque pôle ainsi que celle de leurs trous de fixation ne sont pas normalisées et sont donc variables suivant le Constructeur et / ou le type de l'appareil. De ce fait, des zones bétonnées sont prévues à l'emplacement des coffrets. Elles sont constituées de dalles en béton armé liaisonnées aux longrines supports des disjoncteurs. L'épaisseur de ces dalles, qui ne devra pas être inférieure à 0,10m, sera calculée par le Contractant à partir des caractéristiques du terrain données dans le C.S.C.T de l'ouvrage en tenant compte de la masse des armoires et coffrets et du poids d'une personne et de son outillage. Cheminement des câbles à basse tension Entre le caniveau et l'armoire du disjoncteur, les câbles à basse tension sont passés dans des caniveaux. Le tirage et le raccordement des câbles BT propres aux pôles sont effectués par le Constructeur de l'appareil conformément aux dispositions des articles correspondants du Cahier des Prescriptions Communes Poste. Aménagement des terrains L'espace non bétonné compris entre les longrines et le caniveau est gravillonné en suivant les mêmes spécifications que pour le reste de l'ouvrage.

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8 - CANIVEAUX DE CABLES BASSE TENSION - FONCTION 8.1 - Caniveaux de câbles BT - Fonction : L'ensemble des câbles à basse tension d'un poste assurant les liaisons entre les différents matériels pour ce qui est de l'alimentation, de la commande et du contrôle, emprunte dans la plupart des cas des passages privilégiés dénommés "caniveaux de câbles B.T". Ces passages, matérialisés par des ouvrages partiellement enterrés, permettent un regroupement des câbles reliant les différents appareils et bâtiments entre eux. Les câbles à basse tension sont disposés en nappes successives à l'intérieur de ces caniveaux et l'on admet alors de ne pas les retirer en cas de modification de la filerie entre deux points du poste. Le réseau des caniveaux est complété par des ouvrages spéciaux en béton armé au droit des pistes, des routes et à l'entrée de tous les bâtiments. 8.1.1 - Caniveaux de câbles BT : Les caniveaux des câbles BT peuvent être constitués d'éléments préfabriqués ou bien coulés sur place en béton armé n° 5. Les coffrages doivent permettre d'obtenir au démoulage des surfaces d'un aspect satisfaisant car aucun enduit ne sera prévu. Les caniveaux sont fermés par des dalles à chapeau. A la traversée des pistes légères, les caniveaux de grande capacité pourront être conçus avec des dalles encastrées. Le tracé et le type des caniveaux sont indiqués sur les plans guides propres à chaque ouvrage. Ils seront établis avec des pentes convenables pour éviter les entrées d'eau dans les bâtiments et comporteront en terrains perméable des ouvertures dans le fond aux points bas débouchant sur des puits en pierres sèches pour l'écoulement des eaux de ruissellement. Les câbles reposeront eventuellement sur des consoles en acier galvanisé à chaud espacées de 0,70 m et de 0,05 m de largeur minimum suivant plans types ONE ,si le CSCT particulier du poste les prévoit. Le passage des câbles sous les pistes est réalisé soit par des buses en ciment comprimé, enrobées de béton, soit par des dalles à alvéole. des chambres de tirage pourront être prévues.,soit par des caniveaux renforcés Le Cahier des Spécifications Techniques particulier et les plans guides donnent les précisions nécessaires à ce sujet. L'ONE a normalisé six types de caniveaux qui sont représentés sur un plan joint à l'appel d'offres et dont les capacités approximatives sont les suivantes :

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Type Ce I Type Ce II Type Ce III Type Ce IV Type Ce V Type Ce VI

5 câbles 10 câbles 24 câbles 40 câbles 72 câbles 120 câbles

Le niveau supérieur des caniveaux ouverts sera à la cote + 0,05. 8.1.2 - Caniveaux de câbles BT : 8.1.2.1 - Caniveaux normalisés : Les caniveaux normalisés sont de deux types : type A et type B. Leurs cotes intérieures sont indiquées ci-dessous : Type A : largeur 600 mm hauteur libre entre le fond et la dalle 220 mm, Type B : largeur 200 mm hauteur libre entre le fond et la dalle 220 mm. La capacité de ces caniveaux est d'environ 105 câbles pour le type A, 35 câbles pour le type B pour un remplissage au 2/3. La masse du corps de caniveau est de 100 kg. Il peut être prévu avec ou sans fond. Le CSCT particulier à chaque poste précise les dispostions adoptées Les spécifications concernant la préfabrication eventuelle de ces éléments en béton armé, ainsi que leurs caractéristiques dimensionnelles, sont décrites dans les spécifications.ONE Il est conseillé d'utiliser au maximum ces éléments préfabriqués, néanmoins, dans certains cas exceptionnels et après accord de l'ONE, les corps des caniveaux peuvent également : - être coffrés et coulés sur place, - avoir une masse excédant le maximum de 100 kg, la manutention se faisant obligatoirement à l'aide d'engins de levage. Utilisation Sauf dans les aires de circulation au droit des passages de pistes et des zones de manutention, ou dans quelques cas spéciaux, c'est le caniveau préfabriqué ou coulé sur place du type A ou B qui doit être utilisé. D'une façon générale, les caniveaux sont utilisés seulement comme collecteurs généraux ou dérivations principales, ainsi qu'il est indiqué sur les plans-types de têtes de travées des divers échelons de tension et sur les plans-guides particuliers à l'ouvrage en cause.

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Les caniveaux sans fond utilisés en terrain perméable et lorsque les remontées d'eau du sous-sol ne sont pas à craindre. Ils sont également utilisés en terrain rocheux en prévoyant les pentes nécessaires à l'écoulement des eaux pouvant y pénétrer. Afin d'éviter que les gaines des câbles ne soient blessées au droit des orifices prévus à la partie basse de ces caniveaux, il est souhaitable de mettre en place, suivant la nature et la perméabilité du terrain, un lit de sable ou de béton maigre assurant le cheminement horizontal des nappes de câbles. 8.1.2.2 - Caniveaux renforcés - ouvrages spéciaux : Caractéristiques des caniveaux renforcés lorsque les contraintes mécaniques appliquées deviennent trop importantes (circulation de camions ou d'engins de manutention), il est nécessaire d'employer des caniveaux renforcés. Ceux-ci sont constitués, comme les précédents, d'un corps principal en U en béton armé et de plaques de recouvrement constituées de fers profilés UAP protégés par galvanisation à chaud ou revêtus de peinture bitumineuse. Du point de vue résistance mécanique, ces caniveaux ne doivent pas constituer un point faible de l'ouvrage auquel ils sont incorporés. De ce fait, en l'absence d'autres précisions données dans le C.S.C.T de l'ouvrage, les charges que peuvent subir les parois et les dalles, sont coordonnées aux charges admissibles sur l'ouvrage traversé (route lourde, piste légère, aires de manutention ...). ouvrages spéciaux Parmi les ouvrages spéciaux, on peut citer les fourreaux ou buses pour traversées de pistes, les chambres de tirage, les entrées dans les bâtiments ... En fonction des ouvrages, des buses de réserve seront aménagées sous les voies de circulation. Utilisation des caniveaux renforcés et ouvrages spéciaux Les caniveaux renforcés sont utilisés pour les traversées de pistes, de routes lourdes et de zones de manutention ainsi que lors du passage d'un caniveau à proximité immédiate (moins de 1 m) d'une route prévue pour charges lourdes. Lorsque ces caniveaux servent de circulation pédestre intense ils peuvent être revêtus d'un revêtement antidérapant. Lorsque la quantité de câbles à passer est limitée, les traversées de pistes peuvent se faire au moyen de fourreaux en ciment comprimé ou de buses en matériaux plastiques. Le plan joint indique différentes dispositions de principe pouvant être adoptées pour la traversée des pistes selon qu'il s'agit de caniveaux à faible ou à grande capacité. Il se rapporte à l'utilisation de caniveaux à dalles renforcées.

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Remarque : Du fait de l'importance du génie civil nécessaire et du tirage des câbles rendu plus difficile l'utilisation de dalles à alvéoles doit être autant que possible évitée. 8.1.2.3 - Règles de mise en oeuvre Etude du tracé du réseau de caniveaux Bien que les plans-guides propres à l'ouvrage considéré définissent le tracé du réseau de caniveaux, il appartient à l'Entreprise d'étudier le détail de ce tracé, compte tenu de toutes les sujétions présentées par les installations et, en particulier, des passages sous ou à proximité d'une piste, des dégagements nécessaires à la circulation des engins de manutention et des proximités aux bâtiments se trouvant dans le poste. Le tracé des caniveaux doit être étudié avec soin de façon : - à être simple - à comporter le moins possible de changements brusques de direction. Il est en outre à noter que le rayon de courbure de chaque câble est supérieur à dix fois son diamètre. A proximité des transformateurs de puissance, par suite des risques de propagation d'un incendie par l'huile enflammée, il est impératif de remplir les caniveaux de sable sur toute la longueur où ils se tiennent dans la cellule du transformateur, le sable étant maintenu à chaque extrémité par des tampons en plâtre coulés sur place. Le tirage des câbles doit pouvoir s'effectuer facilement, l'Entreprise doit prévoir en particulier, dans le cas de passage sous piste par buses ou fourreaux, les chambres de tirage nécessaires. Pose des caniveaux - Afin d'assurer une mise en place correcte des caniveaux, ceux-ci doivent reposer sur une surface plane préparée en fonction de la pente du terrain.Dans un terrain stable, perméable ou bien drainé, de résistance mécanique élevée et homogène, un simple lit de sable ou de gravier fin de 3 à 15 cm d'épaisseur est suffisant. Dans les autres cas, il est nécessaire de prévoir un lit en béton maigre de 5 cm d'épaisseur environ. - Lorsque le terrain est en pente, le caniveau fait naturellement office de drain pour les eaux de ruissellement. Afin d'éviter l'affouillement et le déplacement des éléments, il faut envisager la confection d'une dalle de béton maigre de 5 cm d'épaisseur. Les points bas des caniveaux doivent aboutir à de petits puisards d'absorption ou au système de drainage des eaux superficielles du poste. - les raccordements des caniveaux aux ouvrages spéciaux (passage de route lourde ou de piste, entrées dans les bâtiments ..),ainsi que les tés de raccordement entre caniveaux en béton armé de même type ou de types différents sont coffrés et coulés sur place avec un béton de composition : n° 5 dose à 350 kg/m3 . . ciments Portland 35 : 400 kg . gravillons : 800 l . sable : 400 l

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en respectant les plans de principe joints. - Il importe que les raccordements avec les bâtiments soient établis de façon telles que les eaux ne puissent pénétrer dans ces derniers (création d'un point bas et petit puisard avec buse d'évacuation au système général d'écoulement des eaux). - On se reportera au fascicule correspondant des directives pour la détermination des cotes supérieures d'arasement des dalles de caniveaux par rapport au sol fini du poste. Les plans annexes au fascicule précité permettent dans tous les cas la détermination exacte de ces cotes. Tirage des câbles Le tirage des câbles s'effectue après qu'on ait repoussé les terres le long des parois des caniveaux. On rappelle que les câbles isolés aux matières plastiques doivent être manipulés avec précautions lorsque la température est basse, conformément aux prescriptions des directives. Les câbles doivent être convenablement rangés par couches successives au fond des caniveaux, de façon à éviter un foisonnement excessif, diminuant ainsi la capacité de remplissage des ouvrages. 8.2 - Passage des câbles THT et HT : Les câbles H.T seront posés en nappe ou en trefle dans des tranchées ou quelques fois dans des caniveaux remplis de sable et enterrés à 0,80 m de profondeur. Dans les parties courbes du tracé, on utilisera soit des éléments préfabriqués courbes soit des éléments coulés sur place ou encore maçonnés. Le rayon de courbure minimal du câble indiqué par le constructeur devra toujours être respecté. Les câbles reposeront sur 20 cm de sable et 20 cm de déblais en provenance de la fouille. Un grillage galvanisé sera disposé à 0,20 m au dessus des caniveaux. La remontée des câbles se fera dans une cheminée en béton obturée par une dalle coulée à la demande. Les câbles seront protégés hors sol par un tube en fibrociment maintenu par serre-câble en métal amagnétique à serrage 120°. La traversée des pistes sera assurée par buses en ciment comprimé enrobées de béton. Des dés en béton, disposés aux angles du tracé et tous les 15 mètres en alignement, baliseront les liaisons souterraines. Le tracé des canalisations est indiqué sur les plans guides. 8.3 - Tranchées : 8.3.1 - Tranchées du réseau maille : L'Entreprise comprend toutes les tranchées nécessaires à la construction du réseau maillé défini dans l'article réseau de terre. - 85 -

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8.4 - Ouvrages divers : Les protection incendie des compensateurs et transformateurs seront protégées par un abri très simple constitué de la façon suivante : - Fondation et dalle du sol en béton n° 3. - 4 piliers et une dalle de couverture formant auvent en béton armé n° 5. Remplissage en moellons ou briques creuses avec enduits au mortier n° 2. La circulation de l'air sera assurée par des ouvertures à la partie supérieure de l'abri.

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8.5 - Réseau Général des Eaux : 1/ NATURE DES SERVICES A ASSURER : Les services à assurer par le réseau intérieur propre à l'ouvrage comprennent les services sanitaires, c'est-à-dire l'alimentation en eau potable des postes d'eau de la chambre d'intérimaire , eventuellement les logementsdu personnel de conduite et du local batterie ainsi que l'alimentation normale en eau de tous les appareils sanitaires du bâtiment industriel. 2/ Choix des travaux à réaliser : Une étude préliminaire sur les besoins en eau précise les débits d'eau dont on doit disposer pour la bonne marche des installations. En ce qui concerne les bâtiments industriels, on peut admettre, au minimum, les débits de base précisés dans les normes. Cette étude est complétée par la comparaison technique et économique des diverses solutions suivantes dont le choix est guidé par l'examen des sujétions particulières à l'ouvrage. 2.1 - Raccordement a un réseau de distribution : Si le poste est situé à une distance raisonnable d'une canalisation urbaine, l'Entreprise doit faire, en liaison avec ONE toutes démarches auprès de la Compagnie concessionnaire ou de la Municipalité, afin de recueillir les renseignements nécessaires concernant la possibilité et le mode d'établissement d'un branchement ainsi que les conditions générales auxquelles doit répondre l'installation. Au cours de ces démarches, il importe de bien faire préciser les travaux qui incombent à la Municipalité, ceux qui restent à la charge de ONE, ainsi que toutes les dispositions à respecter dans l'établissement du branchement, principalement en ce qui concerne l'emplacement du compteur, la prise d'eau à mettre à la disposition de la commune, etc ... L'étude doit envisager, en fonction des services à assurer et selon qu'il s'agit d'une canalisation à moyenne pression, la nécessité de disposer d'un surpresseur avec ou non interposition d'un réservoir intermédiaire ou, au contraire, d'un détendeur s'il s'agit d'une canalisation à haute pression. 2.2 - Forage tube ou puits : S'il n'existe aucune distribution local, l'Entreprise doit rechercher en accord avec ONE et avec le concours d'un spécialiste, l'emplacement le plus favorable pour un forage en vue d'atteindre une nappe d'eau utilisable. Ce emplacement doit toutefois être suffisamment éloigné de la sortie des effluents des sanitaires des bâtiments à construire.

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Avant toute installation, il doit être procédé à l'analyse chimique et à l'examen bactériologique de l'eau, en vue de s'assurer qu'elle est propre à la consommation et qu'elle ne risque pas de corroder les tuyauteries. L'Entreprise doit s'assurer de l'importance de la nappe rencontrée et du débit d'eau possible, en vue d'alimenter convenablement le réseau prévu dont elle aura, au préalable, déterminé les divers éléments en fonction des services à assurer. Elle doit soumettre à ONE les dispositions envisagées avant toute exécution. 2.3 - Captage d'une source : Lorsqu'il est envisagé de capter une source existant aux abords immédiats du poste, les précautions signalées à l'article 2.2 concernant la nature de l'eau et le débit utilisable sont à respecter et l'Entreprise doit étudier, en accord avec ONE, les conditions administratives et techniques de réalisation du captage, avec décantation éventuelle, et de l'installation des canalisations d'amenée. 2.4 - Filtrage de l'eau : Dans le cas où l'eau disponible n'est pas reconnue potable et fin de réduire au minimum les dépenses inhérentes au filtrage, l'Entreprise doit prévoir une installation fixe, desservant exclusivement le poste d'eau froide de la chambre d'intérimaire. Les autres postes d'eau doivent comporter au-dessus du robinet la mention réglementaire "EAU NON POTABLE". 3/ Tracé des canalisations et des postes d'eau : Les plans guides précisent l'emplacement des différents postes d'eau à réaliser ainsi que le tracé approximatif des canalisations. Il appartient à l'Entreprise de vérifier le bien fondé de ce tracé, compte tenu de la présence des ouvrages existants ou à construire, afin de rendre les canalisations enterrées accessibles, le cas échéant, sans qu'il soit nécessaire de détériorer ces ouvrages. La tracé des canalisations enterrées doit être repéré sur le terrain par des bornes en béton présentant un repéré, afin de différencier chacune d'elles. 4/ Protection des installations : Toutes précautions doivent être prises pour soustraire les canalisations à l'action du gel et de la corrosion due à l'agressivité du terrain, ou à la circulation de courants telluriques. Les canalisations en matière plastique enterrées doivent être placées à 0,80 m de profondeur minimum. Le compteur d'eau et le robinet de lavage doivent être installés dans des regards en assurant la mise hors gel.

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5/ Bâtiment des eaux : L'équipement de puisage comprend deux groupes électro-pompes centrifuges monoblocs verticaux avec moteur à la partie supérieure, alimentant les citernes par des canalisations appropriées équipées de by-pass et de robinets-vannes permettant d'isoler soit l'une ou l'autre pompe, soit l'une ou l'autre citerne. Ces pompes de puisage sont calibrées pour un débit minimal unitaire de six mètres cubes par heures (6m3/h). Leur dispositif de commande est agencé pour un fonctionnement prioritaire de la pompe en service avec recours à la pompe de réserve en cas d'appel exceptionnel de débit ou d'avarie à la pompe de service. La priorité pourra être aiguillée sur l'une ou l'autre pompe. La mise en marche de l'arrêt des pompes seront commandés par un dispositif asservi au niveau de l'eau dans la citerne. En principe, ce dispositif sera commandé par des électrodes. De même des électodes placées dans le puits provoqueront l'arrêt des groupes si le niveau d'eau en s'abaissant risque de découvrir les pompes. L'équipement de surpression est assuré par un ensemble comprenant deux groupes électro-pompes, deux réservoirs à pression d'air et un groupe électro-compresseur pour le renouvellement. de la provision d'air des réservoirs. Les pompes sont du type centrifuge à axe vertical. L'utilisation des groupes de surpression et des réservoirs devra remplir les mêmes conditions de souplesse et de sécurité que celle des groupes de puisages. Les fonctionnement des groupes sera asservi au niveau d'eau dans les réservoirs fixés par des électrodes. Le compresseur assurera automatiquement le rétablissement de la pression à sa valeur de consigne pour le niveau supérieur de l'eau dans les réservoirs. La lutte contre l'incendie sera assurée par un groupe moto-pompe à essence d'un débit de... m3/h sous une pression de 4 bars raccordé sur le réseau général de distribution d'eau. Un ensemble de vannes permettront le branchement de la distribution soit sur les réservoirs soit sur le groupe moto-pompe. L'équipement de traitement d'eau est limité à la stérilisation. Cette stérilisation aura lieu par le chlore ou ces dérives. Le dosage du stérilisant sera réglé par électropompes doseuse du type Degremont Constazur Simplex ou d'un type similaire.

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SECTION B : CHARPENTE

9 - Charpentes 9.1 - Charpentes 9.1.1 - Conception des charpentes Les charpentes des postes extérieurs 400-225 et 60 kV seront métalliques, soit du type "échelle", soit constituées de poutrelles. Elles seront réalisées en acier d'usage courant, nuance A 42 (charge unitaire minimale garantie de 42 x 9,81 N/mm²).

de

rupture

Les charpentes du type "échelle" sont constituées de membrures en profilés normaux ou à larges ailes parallèles ou légèrement inclinées et de ceintures en larges plats soudés. Elles permettent de réaliser des structures à moment d'inertie variable en fonction de la hauteur. Elles seront employées pour les structures subissant les plus grands efforts : - portiques d'ancrage des lignes ou de connexions tendues, - portiques supports d'appareillage 400, 225 kV de grande hauteur ou à grand empattement (sectionneurs). Les charpentes en poutrelles sont constituées de poteaux et poutres en simples profilés normaux ou à larges ailes assemblées par boulons. Elle seront utilisées pour les portiques supports d'appareillage 60 kV, les piédroits supports de jeux de barres 400-225 et 60 kV, les portiques supports d'appareillage 400 et 225 kV de faible hauteur ou empattement (transformateur de mesure). L'emploi de charpentes en poutrelles, s'il conduit à un poids plus élevé, permet de simplifier le montage et l'entretien, et améliore la clarté des installations. Cependant, l'Entreprise reste libre de modifier la répartition des ouvrages entre les deux types de charpentes si elle justifie que la nouvelle répartition conduit à une économie appréciable. Des châssis constitués de quatre membrures en profilés normaux et de ceintures en plats ou profilés soudés peuvent également être utilisés pour supporter certains appareils (TSA et RDN par exemple). Les dispositions de l'appareillage indiquées sur les plans permettent de déterminer les dimensions des charpentes. Les distances suivantes doivent être impérativement respectées : - hauteur minimum de la partie inférieure des porcelaines des appareils : 2,25 mètres

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- hauteur minimum des éléments métalliques ou connexions sous tension : 400 kV : 5,75 mètres 225 kV : 4,45 mètres 150 KV : 3,77 mètres 60 kV : 3,00 mètres Toutes les extrémités de poutre ou de support métallique formant caisson devront être obturées par des pièces en tôle démontables afin d'éviter que les oiseaux viennent y nicher. Les charpentes doivent être prêtes à recevoir les appareils et leurs commandes. Elles devront donc comporter toutes les ferrures et tous les trous de fixation nécessaires (MALT - coffret de regroupement, éclairage etc ...). Les joints boulonnés des éléments de charpentes doivents être shuntés électriquement par une barre, une tresse ou un câble en cuivre de 75 mm² minimum. 9.1.2 - Hypothèse de calcul : L'établissement des structures supportant les conducteurs, et l'appareillage des postes extérieurs, est soumis aux règles de l'Arrêté du Ministre des Travaux Publics et des Communications n° 127-63 du 15 Mars 1963 fixant les Conditions Techniques auxquelles doivent satisfaire les distributions d'énergie électrique. Les hypothèse climatiques servant à déterminer les charges accidentelles auxquelles peuvent être soumis les conducteurs ou appareils sont les suivantes : Hypothèse A : - température moyenne de la région + 25°C - vent horizontal de 120 x 10 N/m² sur les surfaces planes et de 72 x 10 N/m² sur la section longitudinale des pièces à section circulation, sauf : . Les conducteurs de ligne pour lesquels la pression est prise égale à 48 x 10 N/m². . Les conducteurs ou éléments de supports à section circulaire de grand diamètre, pour lesquels la pression sera soit de 48 x 10 N/m² avec minimum de 10 x 10 Newton par mètre de longueur soit de 72 x 10 N/m² si le cas est plus défavorable. Hypothèse B : - Température minimale de la région :-5°C - Vent horizontal de 30 x 10 N/m² sur les surfaces planes ou de 18 x 10 N/m² sur les sections longitudianles des pièces à section circulaire.

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Observations : - La réduction de la pression du vent à 48 x 10 N/m² en hypothèse A n'est pas applicable aux conducteurs des postes. - La dérogation concernant les supports ou éléments de supports à section circulaire de grand diamètre est applicable à l'appareillage de forme assimilable et se traduit par les valeurs suivantes : . Corps cylindriques de diamètre inférieur à 0,14 mètres : vent de 72 x 10 N/m² . Corps cylindriques de diamètre compris entre 0,14 et 0,21 mètre : vent de 30 x 10 N/m² . Corps cylindriques de diamètre supérieur à 0,21 mètres : vent de 48 x 10 N/m² On admet que la pression du vent à considérer sur la face arrière des structures à deux ou quatre membrures est réduite à la moitié de celle considérée pour la face avant. 9.1.3 - Coefficients de sécurité et conditions de flèches imposées : Les coefficients de sécurité qui expriment le rapport entre la contrainte admissible du matériau utilisé et la contrainte de service figurent sur la récapitulation des conditions à respecter dans les projets donnés ci-joint. En plus des charges permanentes dues aux appareils et aux connexions, on devra tenir compte dans le calcul, d'une surcharge verticale de 1 000 N concentrée au milieu des poutres horizontales (poids d'un homme et de son outillage). Les conditions de flèche doivent être satisfaites dans les hypothèses. Les flèches ne doivent pas excéder : 1/500 de la partie libre pour les poutres chargées verticalement, 1/500 de la hauteur pour les poteaux dans les sens perpendiculaire au sens de la traction des conducteurs, 1/150 de la hauteur pour les poteaux dans le sens de la traction des conducteurs. Les notes de calcul et plans d'exécution des charpentes doivent être remis à l'ONE pour approbation et avant exécution. 9.1.4 - Efforts des conducteurs de ligne : Les lignes sont arrêtées sur des pylônes d'arrêts afin de réduire les efforts sur les portiques du poste. Ces pylônes sont implantés à une distance de l'ordre de 50 à 100 mètres des charpentes du poste.

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Sauf spécifications contraires,ou calcul justificatif, les efforts à prendre en considération pour les arrivées de ligne seront de : - 750 daN par conducteur pour les lignes MT - 1000 daN par conducteur pour les lignes 60 kV - 1500 daN par conducteur pour les lignes 150 kV - 1750 daN par conducteur pour les lignes 225 kV - 2500 daN par conducteur pour les lignes 400 kV. Les efforts des câbles de garde seront déterminés suivant les cas particuliers. Les calculs seront menés en considérant que les conducteurs peuvent faire un angle de 20° avec la normale. 9.1.5 - Protection des charpentes : La protection des charpentes sera assurée par métallisation au pistolet ou galvanisation. Les surfaces seront préalablement soigneusement dégraissées et sablées. La métallisation doit être effectuée dans un délai maximum de 6 heures après le sablage, ou de 3 heures par temps humide. Le métal d'apport est du zinc fin "électro" (99,5 % de teneur). Le revêtement doit avoir une épaisseur minimum de 80 microns. Les charpentes recevront,eventuellement après métallisation ou galvanisation,et suivant le CSCT particulier du poste trois couches de peinture à l'huile de lin. Nota important : L'ONE pourra être amené à normaliser les charpentes en partie ou en totalité. Dans ces cas, il sera fourni au Contractant les plans d'exécution correspondants qu'il devra scrupuleusement respecter. Le Contractant sera néanmoins chargé de vérifier les plans et de signaler toutes anomalies qu'il pourrait y relever. Il devra également vérifier la tenue mécanique de ces charpentes dans chaque cas particulier. 9.2 - Charpentes : 9.2.1 - Règles mécaniques : 9.2.1.1 - Résistance mécanique des ouvrages : règles de référence La résistance mécanique d'un ouvrage, donc sa sécurité en service, est définie par le rapport des efforts entraînant la ruine de l'ouvrage aux efforts de service. Les efforts entraînant la ruine de l'ouvrage ou de l'un quelconque de ses éléments sont les efforts qui produisent une dégradation irréversible (déformation, rupture, perte de caractéristiques) des matériaux ou matériels concernés.

Les efforts de service résultent : - 93 -

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- des charges permanentes, - des charges dues au vent et à la température, - des charges occasionnelles de construction et d'entretien. La valeur adoptée pour ce rapport, habituellement appelé "coefficient de sécurité" dépend : - des hypothèses climatiques et de charge, en tenant compte de la probabilité d'apparition de ces hypothèses, - des matériaux et matériels employés pour lesquels les critères de ruine peuvent avoir des définitions différentes, Les valeurs minimales de ce rapport sont définies par la réglementation en vigueur pour les hypothèses de vent et de froid et par les spécifications pour les hypothèses de givre, de court-circuit et de montage. 9.2.1.2 - Hypothèses météorologiques : Hypothèses de vent Selon la situation géographique de l'ouvrage, l'hypothèse de vent à considérer est l'hypothèse "AZVN" (zone à vent normal) ou l'hypothèse "AZVF" (zone à vent fort) et exceptionnellement l'hypothèse "HPV" (zone à haute pression de vent). Pour ces hypothèses, la température moyenne des câbles est prise conventionnellement égale à 25°C. Le vent à considérer est non tourbillonnaire, horizontal et normal à l direction des connexions aériennes. Les pressions indiquées dans le tableau suivant tiennent compte des coefficients aérodynamiques et de forme des différents types d'éléments et sont valables pour les structures dont la hauteur au-dessus du sol n'excède pas 25 mètres. Il convient d'adopter, selon la situation du poste, la pression de 53 ou 72 daN/m² pour les portées de câbles réalisées dans les postes ainsi que pour les portées de câbles des lignes ancrées aux structures du poste. Les efforts exercés par le vent doivent être déterminés en multipliant les pressions indiquées par la surface offerte au vent pour les cornières et les éléments plans ou par la surface diamétrale pour les câbles et les éléments cylindriques ou de révolution. Quand une connexion est composée de plusieurs câbles groupés en faisceau, la pression du vent doit être appliquée intégralement sur chacun des câbles.

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Pressions exercées par le vent Nature des éléments Câbles

Hypothèse « AZVN » 53 daN/m² (1)

Hypothèse « AZVF » 72 daN/m² (1)

Hypothèse « HPV» 72 daN/m²

100 daN/m²

133 daN/m²

240 daN/m²

Cornières et éléments plans des structures et de l’appareillage

Eléments cylindriques ou de révolution des structures et de l’appareillage de diamètre φ (cm) (72-1,6 φ) daN /m² 48 daN /m² φ ≤ 15 cm φ > 15 cm

(96-2,13 φ) daN/m² 64 daN/m²

(96-2,13 φ) 72 daN/m²

Hypothése de froid Cette hypothèse est conventionnellement appelée hypothèse "B". Pour cette hypothèse, la température moyenne des câbles est prise égale à 5°C et est donc supérieure aux textes de réglementation. Pour cette hypothèse, les pressions dues au vent sont les suivantes :

Nature des éléments

Pressions exercées par le vent

Câble et éléments cylindriques ou de révolution des structures et de l’appareillage

18 daN/m²

Cornières et éléments plans structures et de l’appareillage

30 daN/m²

des

9.2.1.3 - Hypothèses de givre : Définition et choix des surcharges de givre : En règle générale, les surcharges de givre à prendre en compte pour la vérification de la tenue mécanique des ouvrages des postes extérieurs sont déterminées avec une densité du givre de 0,6 kg/dm3. La surcharge de givre supportée par les câbles et les - 95 -

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tubes est alors définie par l'épaisseur du manchon de givre uniformément réparti. Quand une connexion est en faisceau, les surcharges dues au givre et au vent sont appliquées à chacun des câbles. Pour les supports d'appareillage et les portiques on suppose, par mesure de simplification, que les surfaces ne sont pas recouvertes de givre. Les surcharges suivantes sont à envisager selon la situation de l'ouvrage étudié. . Surcharge nulle Elle ne peut être envisagée que pour les postes d'alimentation du réseau de distribution situés dans les plaines du littoral. Les textes réglementaires, pour les câbles, des pressions de 40 et 64 daN/m² respectivement pour les zones à vent normal et à vent fort. Le choix des pressions de 53 et 72 daN/m² sur les câbles des ouvrages de poste se justifie par la faible longueur des connexions aériennes par rapport à celle des portées courantes des lignes aériennes. il est en effet admis que si cette pression n'est dépassée que tout à fait exceptionnellement sur les conducteurs de ligne où les efforts appliqués peuvent être considérés comme une moyenne statistique dans le temps et l'espace d'actions locales, cette hypothèse n'est pas vérifiée dans les postes. . Surcharge légère Elle est retenue pour les postes construits à une altitude inférieur à 600 ou 700 mètres, suivant les régions, sauf bien entendu pour les postes ne supportant aucune surcharge et indiqué précédemment. Cette surcharge est définie par l'épaisseur uniforme du manchon de givre : - sur les câbles et les tubes de diamètre inférieur à 50 mm = 2 cm. - sur les tubes de diamètre supérieur à 50 mm = 1 cm . Surcharge moyenne Cette surcharge concerne les postes construits dans les régions d'altitude supérieure à 600 ou 700 mètres elle peut cependant être appliquée dans les régions particulières d'altitude inférieure ou des formations de neige collante peuvent se produire. Cette surcharge est définie par l'épaisseur uniforme du manchon de givre : - sur les câbles et les tubes de diamètre inférieur à 50 mm = 4 cm - sur les tubes de diamètre supérieur à 50 mm = 2 cm. Nota

: Pour des localisations exposées au givre exceptionnellement important, il est possible de prendre en compte des manchons de givre plus importants.

Hypothèses - 96 -

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Selon la situation de l'ouvrage, l'hypothèse de givre est l'hypothèse "GL" (givre uniforme léger) ou "GM" (givre uniforme moyen). La température moyenne des câbles est prise égale - 5°C. Le vent exerce des pressions identiques à celles de l'hypothèse "B". - sur les câbles et les éléments cylindriques des structures et de l'appareillage recouverts de leur manchon de givre : 19 daN/m3. - sur les cornières et les éléments cylindriques de structures et de l'appareillage : 30 daN/m². Nota : Les caractéristiques des hypothèses météorologiques sont récapitulées dans le tableau 9.2.1.6. 9.2.1.4 - Définition des hypothèses de charge des structures : L'étude de la résistance mécanique des structures doit être effectuée en considérant des hypothèses de charge qui tiennent compte de la nature des charges appliquées et des états d'équipement et de changement des structures. Nature des charges Base de référence : hypothèse conventionnelle "E" Cette hypothèse concerne les charges produites par les câbles, pour lesquels la tension réglage est définie conventionnellement sans vent, pour une température de 55 °C et une flèche égale à 3 % de la portée. Pour certains cas particuliers on peut toutefois choisir une valeur différente de la flèche mais dans les mêmes conditions de vent et de température. Charges statiques des hypothèses climatiques Ces charges sont constituées par l'ensemble des charges permanentes et des charges dues au vent, à la température et au givre. La tension de l'hypothèse "E" définie précédemment, doit être utilisée comme condition initiale dans l'équation de changement d'état pour calculer les efforts exercés par les câbles dans les hypothèses "AZVN", "AZVF" " "HPV", "B", "GL" et "GM". La distinction entre les hypothèses "AZVN", "AZVF" et "HPV" pour le calcul des charges statiques de l'hypothèse de vent ne concerne que le calcul des efforts exercés sur les structures d'ancrage des connexions aériennes des lignes. En effet, dans un but de normalisation et compte tenu d'une influence économique négligeable, les charges statiques exercées sur les autres structures (supports d'appareils, jeux de barres, supports de colonnes isolants) doivent être déterminées

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pour l'hypothèse "AZVF" ou exceptionnellement "HPV" quelle que soit la situation du poste. . Surcharges dues aux efforts électrodynamiques : Pour les postes à haute et très haute tension, les matériels et les structures doivent être étudiés en tenant compte des surcharges dues aux efforts électrodynamiques. Ces surcharges ne concernent qu'un circuit à la fois et son appliquées sur les conducteurs concernés par le court-circuit, l'ensemble des circuits et des structures étant soumis simultanément aux charges statiques de l'hypothèse de vent. Le court-circuit à prendre en considération est le court-circuit biphasé sans terre défini par les caractéristiques suivantes : - intensité efficace de court-circuit égale à l'intensité maximale du courant de court-circuit pour laquelle le poste a été étudié. - coefficient d'asymétrie ou constante de temps du régime transitoire - durée de court-circuit, - conditions de réenclenchement sur défaut. . Charges de construction ou d'entretien des ouvrages : Les charges occasionnelles qui peuvent apparaître pendant les travaux de construction ou d'entretien des ouvrages doivent être considérées pour des conditions météorologiques correspondant aux conditions normales de travail : . température de + 15°C, . absence de vent. Ces charges occasionnelles doivent tenir compte en particulier d'une charge de 1000 daN concentrée, appliquée verticalement au milieu de toutes les structures, représentant le poids d'un homme et de son outillage (éventuellement un élément du disjoncteur). . Etats d'équipement et de charge des structure : Cette hypothèse représente l'état d'équipement final envisagé pour l'ouvrage et les charges correspondant à cet état. Suivant la disposition adoptée pour l'ouvrage, les structures peuvent être chargées soit de part et d'autre (efforts différentiels) soit uniquement d'un seul côté (structure en arrêt). . Etats d'équipement et de chargement des étapes intermédiaires : Cette hypothèse représente les différents états d'équipement de l'ouvrage au terme de chaque programme de construction et les charges correspondant à ces états. Pour ces états et suivant la disposition adoptée pour le poste, les structures peuvent être chargées soit de part et d'autre, soit uniquement d'un seul côté.

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Nota : Le cas de charge correspondant à l'arrêt des connexions du poste sur les structures (Arrêt Poste) fait partie de ces états d'équipement. Etat d'équipement provisoire dit "attente" Les structures supportant en service normal les charges des états précédents peuvent toutefois être placées dans des situations provisoires de courte durée au moment de la construction ou de la modification des ouvrages. Cet état apparaît principalement pour les structures qui se trouvent en arrêt lors de la construction alors qu'elles sont chargées de part et d'autre dans les états intermédiaires et finaux. C'est le cas, en particulier, de l'arrêt des câbles des lignes aériennes sur les portiques d'ancrage. 9.2.1.5 - Conditions à respecter dans les projets : Les conditions à respecter pour assurer la résistance mécanique des ouvrages résultent des prescriptions des textes en vigueur et des spécifications particulières. Ces conditions concernent les matériaux et les matériels constituant les ouvrages de poste, elles sont définies pour des cas de vérification caractérisés par les états d'équipement et de changement des structures, la nature des charges appliquées et les conditions climatiques. Les conditions à respecter sont de quatre types, selon les matériels concernés. Conditions d'effort maximal admissible L'effort maximal admissible est défini par l'effort entraînant la ruine d'une structure (charge de rupture minimale spécifiée) divisé par le coefficient de sécurité du cas de vérification étudié. Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les charges de service restent inférieure à cet effort maximal admissible. Ces conditions concernent : - les câbles - les haubans, - les armements et les manchons d'ancrage, - les colonnes isolantes, le matériel haute tension et les raccords sur appareils, - les crosses d'ancrage et leur scellement (pour l'acier E24 la minimale est CRM = 36 hbar).

contrainte de rupture

Conditions de contrainte maximale admissible - 99 -

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La contrainte maximale admissible est définie par la limite élastique minimale du matériau divisée par le coefficient de sécurité du cas de vérification étudié. Dans ces cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les contraintes dues aux charges de service restent inférieures à cette contrainte maximale admissible. - les charpentes métalliques (pour l'acier E-24, la limite élastique minimale est Re = 23,5 hbar), - les tubes des jeux de barres. Conditions de flèche maximale admissible La flèche maximale admissible, considérée pour des raisons de stabilité et de comportement en exploitation des structures, est définie par un déplacement exprimé en fonction de la hauteur ou de la longueur des éléments des structures. Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les déplacements dus aux charges de service restent inférieurs à cette flèche maximale admissible. Ces conditions concernent : - les charpentes métalliques, - les tubes de jeux de barre. Conditions de stabilité des massifs de fondation La stabilité des massifs de fondation sous les efforts d'arrachement et de renversement est définie par le coefficient de stabilité du cas de vérification étudié. Dans ce cas, les essais ou les calculs justificatifs doivent montrer que les charges de services conduisent à une stabilité supérieure à celle du coefficient de stabilité. Cas de vérification et conditions correspondantes Pour les matériaux et les matériels constituant les ouvrages de poste, les conditions à respecter sont récapitulées dans le tableau 9.2.1.7, en fonction des cas de vérification.

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9.2.1.6 - Récapitulation des hypothèses météorologiques : HYPOTHESES

METEOROLOGIQUES

VENT SUR LES STRUCTURES

VENT SUR LES CABLES

TEMPE- SURFACE RATURE PLANES daN/m² +25°C 100

TUBES Tubes φ