CPC Applicable Aux Conduites D'alimentation en Eau Potable [PDF]

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Zitiervorschau

ROYAUME DU MAROC MINISTERE DE L'EQUIPEMENT

CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES (C.P.C.)

Applicable aux Conduites d'Alimentation en Eau Potable

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SOMMAIRE

ARTICLE 0 : OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION...........................................6

CHAPITRE I : PRESCRIPTIONS SPECIALES RELATIVES AUX TUYAUX, AUX RACCORDS ET A LEURS ACCESSOIRES ARTICLE I.1 : TUYAUX EN AMIANTE CIMENT...................................................8 ARTICLE I.2 : TUYAUX EN PRECONTRAINT SANS AME TOLE.......................13 ARTICLE I.3 : TUYAUX ET RACCORDS EN FONTE.............................................18 ARTICLE I.4 : TUYAUX EN ACIER..........................................................................23 ARTICLE I.5 : TUYAUX EN BETON ARME AVEC AME TOLE...........................27 ARTICLE I.6 : TUYAUX EN PVC RIGIDE...............................................................30 ARTICLE I.7 : TUYAUX EN POLYETHYLENE HAUTE DENSITE ……………38 ARTICLE I.8 : EQUIPEMENT DE LA CONDUITE..................................................43

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE & PREPARATION DES MATERIAUX DE GENIE - CIVIL ARTICLE II.l : GENERALITES ..............................................................................48 ARTICLE II.2 : MATERIAUX POUR LES BETONS & MAÇONNERIE................48 ARTICLE II.3 : TERRES D'APPORT POUR REMBLAIS.........................................53 ARTICLE II.4 : PIERRES ET MATERIAUX D'ASSISE GRANULAIRE.................53 ARTICLE II.5 : CONTROLE DES MATERIAUX.....................................................54

CHAPITRE III : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX ARTICLE III. 1 : CONSISTANCE DES TRAVAUX DE POSE................................58 ARTICLE III.2 : CONDITIONS GENERALES D'EXECUTION..............................58 ARTICLE III.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS ET CONDUITE DES TRAVAUX...............................................................................59

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ARTICLE III.4 : SIGNALISATION DES CHANTIERS.............................................59 ARTICLE III.5 : PIQUETAGE ET IMPLANTATION...............................................60 ARTICLE III.6: DEBROUSSAILLAGE - DEBLAIEMENT - DEFRICHEMENT.....61 ARTICLE III.7 : ENLEVEMENT DES MATERIAUX...............................................62 ARTICLE III.8 : DEMOITTION DES OUVRAGES...................................................62 ARTICLE III.9 : CLASSIFICATIONS DES FOUILLES............................................63 ARTICLE III.10: FOUILLES POUR CONDUITES....................................................65 ARTICLE III.il : FOUILLES POUR LES OUVRAGES...........................................69 ARTICLE III. 12: UTILISATION DES MATERIAUX...............................................71 ARTICLE III.13: OBJETS TROUVES DANS LES FOUILLES.................................71 ARTICLE III. 14: REMBLAIS DE REMPLISSAGE..................................................71 ARTICLE III.15: MISE EN PLACE DES REMBLAIS................................................72 ARTICLE III.16 : PROTECTION EN PIERRES POUR LES TALUS.........................73 ARTICLE III.l7: PREPARATION DES FONDATIONS.........................................73 ARTICLE III.l8: COUCHES DE L'ASSISE GRANULAIRE...................................74 ARTICLE III..19 : RIP-RAP MIS EN PLACE A LA MAIN ...........................................74 ARTICLE III.20 : DESINFECTION DES TERRES.........................................................75 ARTICLE III.21 : STOCKAGE DES TUYAUX.............................................................75 ARTICLE III.22 : TRANSPORT ET MANUTENTION....................................................77 ARTICLE III.23 : BARDAGE.......................................................................................78 ARTICLE III.24: POSE DES TUYAUX.........................................................................78 ARTICLE III.25 : CONFECTION DES JOINTS...............................................................81 ARTICLE III.26 : PROTECTION CATHODIQUE...........................................................83 ARTICLE III.27 : POSE DE L'APPAREILLAGE.............................................................84 ARTICLE III.28 : OUVRAGES ANNEXES EN BETON..................................................84 ARTICLE III.29 : ESSAIS DES CONDUITES EN TRANCHEES...................................86 ARTICLE III.30 : PRECAUTIONS HYGIENIQUES & DESINFECTION DE L'ADDUCTION......................................................................………………………...90

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ARTICLE III.31 : OUVRAGES EN BETON....................................................................91 ARTICLE III.32 : EPREUVES D'ETANCHEITE DES OUVRAGES EN BETON ARME.............................................................................99 ARTICLE III.33 : CHAUSSEE ET VOIRIE....................................................................100

CHAPITRE IV : DESINFECTION DES CANALISATIONS ARTICLE IV.l : BUT DE LA DESINFECTION...........................................................102 ARTICLE IV.2 : CHOIX DU DESINFECTANT.........................................................102 ARTICLE IV.3 : DESINFECTION DES CONDUITES NEUVES OU RECEMMENT REPAREES....................................................................102

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ARTICLE 0 : OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION

Le présent cahier des prescriptions communes a pour objet de fixer les clauses techniques communes applicables aux travaux relatifs i aux conduites d'eau potable sous-pression ainsi qu'à leurs accessoires. Il s'agit des conduites en : - Amiante - Ciment - Béton armé et précontraint. - Fonte - Acier - PVC rigide - Polyéthylène haute densité

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CHAPITRE I

PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX TUYAUX, AUX RACCORDS ET A LEURS ACCESSOIRES

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ARTICLE I.1 : TUYAUX EN AMIANTE CIMENT : I.1.1 - Spécifications Techniques Générales Référence aux Normes :

Les éléments de canalisations en amiante ciment devront répondre aux spécifications techniques de la Norme NM 10.1.026 qui définit les conditions de fabrication de la canalisation, les caractéristiques et les épreuves de réception. I.1.2 - Qualité des matériaux :

Les tuyaux doivent être préfabriqués à partir d'un mélange intime et homogène, en présence d'eau, comprenant essentiellement un liant hydraulique inorganique et de l'amiante en fibre à l'exclusion de matières susceptibles de compromettre la permanence des qualités des tuyaux. Le ciment employé sera en principe un ciment Portland sans constituants secondaires, conforme à la Norme NM 10.1.004. I.1.3 - Caractéristiques géométriques - Tolérances : I.1.3.1- Caractéristiques dimensionnelles :

Les caractéristiques dimensionnelles des tuyaux et pièces spéciales devront être précisées par l'Entrepreneur en tenant compte de toutes les exigences prévues par la Norme NM 10.1.026. I.1.3.2- Tolérances sur le diamètre extérieur de la partie intéressée par la bague du joint:

Les tolérances sur ce diamètre (bout lisse) doivent être fixées par l'Entrepreneur en fonction du type de joint utilisé et compte tenu des tolérances admises par les bagues du joint. I.1.3.3- Régularité du diamètre intérieur :

Les diamètres intérieurs réels ne seront en principe pas inférieurs aux diamètres nominaux, on admettra toutefois une tolérance en moins, telle que définie dans la Norme NM 10.1.026. Pour le diamètre intérieur des tuyaux inférieurs à 500 mm, on devra pouvoir faire circuler librement dans le tuyau une sphère ou un disque de diamètre inférieur au diamètre nominal intérieur du tuyau de la valeur suivante exprimée en mm 2,5 + 0,01 D, D étant le diamètre nominal du tuyau exprimé en millimètres. La régularité du diamètre intérieur des tuyaux excédant 500 mm doit être vérifié par la mesure à chaque extrémité de 3 diamètres faisant entre eux un angle d'environ 60° avec une précision de ±1 mm, aucun des 6 diamètres mesurés ne doit être inférieur à la valeur autorisée par l'application de la formule ci-dessus.

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I.1.3.4 - Tolérance sur l'épaisseur nominale de paroi aux parties intéressées par le joint et dans le corps du tuyaux :

Epaisseur nominale Jusqu'à 10 mm Au-dessus de 1 0 mm et jusqu'à 20 mm Au-dessus de 20 mm et jusqu'à 30 mm Au-dessus de 30 mm et jusqu'à 60 mm Au-dessus de 60 mm et jusqu'à 90 mm Au-dessus de 90 mm

Tolérance (mm) - 1,5 mm - 2,0 mm - 2,5 mm - 3,0 mm - 3,5 mm - 4,0 mm

Les tolérances positives sont libres. I.1.3.5 - Tolérances sur la longueur nominale :

Pour toutes les longueurs : + 5 mm - 20 mm I.1.4 - Raccords et pièces spéciales : I.1.4.1 - Diamètres inférieurs ou égaux à 500 mm :

Elles seront réalisées en fonte ductile et répondront aux spécifications techniques relatives aux éléments en fonte ductile (Article 1.3) Ces pièces pourront éventuellement être protégées extérieurement par manches en polyéthylène.

I.1.4.2 - Diamètres supérieurs à 500 mm :

Elles seront réalisées en acier et répondront aux spécifications techniques relatives à la fourniture des éléments en tôle d'acier. Les pièces spéciales seront terminées par des abouts en acier tournés pour les extrémités se raccordant à la canalisation en amiante-ciment. I.1.5 - Classification - Pression d'épreuve en usine :

La "Classe" des tuyaux correspond à la pression hydraulique d'essai en usine en bars ainsi qu'il est défini dans la norme NM 10.1.026.

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I.1.5.1 - Pression d'Essai en Usine :

La pression Hydraulique d'Essai en Usine, est définie par la Norme NM 10.1.026, dans le tableau suivant:

Classe

Pression Hydraulique d'Essai en Usine (PE) MPa (N/mm2) Bar

0,5 0,6 1,0 1,2 1,5 1,8 2,0 2,4 2,5 3,0 3,5 3,6 4,0

5 6 10 12 15 18 20 24 25 30 35 36 40

5 6 10 12 15 18 20 24 25 30 35 36 40

I.1.5.2 - Pression d'Essai en Usine :

Le rapport entre la pression de rupture par éclatement P.R et la pression hydraulique d'épreuve en usine P.U, et le rapport entre la pression de rupture par éclatement P.R et la pression hydraulique de service P.S ne doivent pas être inférieures aux valeurs indiquées dans le tableau suivant :

DN (mm) 60 à 140 125 à 200 250 à 500 600 à 2500

PR / PU 2 1,75 1,50 1,50

PR/PS 4 3,50 3 2,50

I.1.5.3 - Pression d'essai en tranchée (PET) :

La Pression d'Essai en Tranchée (PET) est définie dans le tableau suivant :

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Classe 10 15

Pression maximale de service P. M. S en bars 5,00 7,50

Pression d'Essai en tranchée PET en bars 7,50 11,50

20 25 30 40

10,00 12,50 15,00 20,00

15,00 17,50 20,00 25,00

I.1.6 - Revêtements :

Seules les pièces spéciales seront revêtues conformément aux spécifications du paragraphe 1.3.8. I.1.7-Joints :

Les tuyaux seront à bouts francs, et le joint utilisé sera du type REKA, G1BAULT ou similaire. Le type de joint utilisé devra permettre de réaliser, sans pièces spéciales, des courbes de 500 mètres de rayon. I.1.8 - Contrôle de fabrication et essais en usine : I.1.8.1- Essais non destructifs sur les tuyaux -Etanchéité sous pression hydraulique : *Diamètres inférieurs à 1000 mm :

Chaque tuyau sera soumis en usine à un essai d'étanchéité sous-pression. Cet essai sera fait à une pression égale à deux fois la pression de service. La pression d'épreuve sera appliquée pendant 30 secondes. Au cours de l'essai, le tuyau ne devra présenter ni fissures, ni suintements visibles sur sa surface extérieure. Le temps d'épreuve peut être réduit à 5 secondes pour les tuyaux de diamètre inférieur ou égal à 350 mm, sans modification de la classe, à condition que la pression intérieure soit majorée de 10%. *Diamètres supérieurs ou égaux à 1000 mm :

Pour les diamètres nominaux supérieurs à 1000 mm, l'épreuve d'étanchéité peut être remplacée par une méthode d'inspection agréée entre le fabricant et l'acheteur.

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I.1.8.2- Essais destructifs sur les tuyaux :

Les essais destructifs seront réalisés conformément à la Norme NM 10.1.026 : - Essai d'Eclatement à la Pression Hydraulique. - Essai d'Ecrasement sans pression intérieure. L'essai d'éclatement sera réalisé sur une éprouvette après immersion de 48 heures dans l'eau, dont l'étanchéité aux extrémités est assurée par obturation intérieure ou extérieure au choix de l'Entrepreneur. La longueur de l'éprouvette à obturation intérieure ne doit pas être inférieure à 500 mm, et pas supérieure à 1000 mm pour tous les diamètres. L'Essai d'Ecrasement doit être effectué sur un tronçon de tuyau : - De 200 mm de longueur pour les tuyaux d'un diamètre nominal de 60 à 300 mm. - De 300 mm de longueur pour les tuyaux d'un diamètre supérieur ou égal à 350 mm. Le nombre d'éprouvettes pour les essais destructifs est défini suivant la Norme ISO 390. Les valeurs des contraintes de rupture résultant de ces différents essais ne devront pas être inférieurs aux valeurs suivantes : - Résistance minimale à l'éclatement : 220 DaN/cm2 - Résistance minimale à l'écrasement : 440 DaN/cm2. I.1.8.3 - Examens d'aspect et de dimensions : Tous les tuyaux et pièces de raccords seront examinés. Ils ne devront présenter aucune défectuosité de surface ; la surface intérieure des tuyaux devra apparaître parfaitement lisse. Les dimensions seront vérifiées à raison d'un tuyau sur 20, dans les limites de tolérance définies ci-dessus. Au cas où les tolérances prévues ne seraient pas respectées, tous les tuyaux du lot seraient vérifiés et les pièces non conformes rebutées. I.1.9 - Marquage :

Tous les tuyaux devront être marqués de façon visible et indélébile. Il sera indiqué :

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- Le diamètre nominal, - La classe (Pression d'épreuve en usine), - La date de fabrication (mois et année). - Le nom du fabricant. ARTICLE 1.2 : TUYAUX EN BETON PRE CONTRAINT SANS AME TOLE : I.2.1 - Qualité des matériaux : I.2.1.1- Ciment ;

Le ciment employé sera un Portland de classe CPJ45 conforme à la norme NM 10.1004 ou sans constituants secondaires, garanti sans chlore ni adjuvants. Le dosage de ciment ne sera pas inférieur à 400 kg/m3. I.2.1.2 - Agrégats :

Les agrégats seront à granulométrie discontinue qui sera précisée par l'Entrepreneur. Tous les agrégats devront passer au tamis de 20 mm. Les sables utilisés seront des sables siliceux roulés. Les sables de concassage seront dans la mesure du possible exclus. L'équivalent de sable (E.S.) selon la Norme Marocaine NM 10.10.21 ne devra pas être supérieur à 80. Les agrégats devront être propres, leur teneur en éléments argileux ne devra pas dépasser 2 % et toute matière organique devra être pratiquement exclue. Les agrégats devront satisfaire à la Norme NM 101021 Les analyses granulométriques seront régies par les Normes Marocaines 10.1.004 et 10.1.002. I.2.1.3- Aciers de précontrainte :

L'Entrepreneur indiquera les caractéristiques des aciers de précontrainte qu'il entend utiliser. a - La contrainte de rupture R qui sera au moins égale à 140 DaN/ mm2. b - La contrainte T caractéristique de la forme du diagramme contrainte déformation. c - L'allongement total A sous charge maximale : Pour chacune des grandeurs R, T et A, l'Entrepreneur garantira sur tout le lot de la qualité désignée, une valeur minimale de la moyenne, soit Rmg, Tmg, Amg, et une valeur maximale de l'écart type, soit :

δ rg,

δ tg,

δ ag.

d - Un diagramme de relaxation garanti, sous longueur et à température constante pour une contrainte initiale égale à 0,80 Rmg.

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I.2.1.4- Valeurs garanties à prendre en compte dans les calculs : Les valeurs Rg et Tg à prendre en compte dans les calculs seront calculées à partir des valeurs de : Rmg ; δ rg ; δ Tmg ; 5 tg par les formules : Rg = Rmg - 2,5

δ

Tg= Tmg -2,5

δ tg.

rg

I.2.1.5- Organes d'ancrage :

L'Entrepreneur devra fournir des justifications permettant d'apprécier les qualités et la durabilité des précontraintes. Il justifiera et garantira les caractères d'ancrage et précisera leurs conditions d'utilisation. I.2.1.6 - Qualité des bétons obtenus :

Le béton centrifugé devra préciser les caractéristiques suivantes: - Résistance minimum à la compression à 7 jours: 270 DaN/cm2 - Résistance minimum à la compression à 28 jours: 450 DaN/cm2 Toute fissuration doit être évitée en tout point de la section et pour tous les cas de charge le béton ne subit aucune contrainte de traction. I.2.2 - Fabrication des tuyaux :

La fabrication des tuyaux pourra être réalisée suivant l'une des méthodes rappelées ci-après ou autre méthode similaire. a - Première méthode :

Elle comporte les opérations suivantes : Coulage par centrifugation ou par moule vertical d'un tuyau primaire en béton armé précontraint longitudinalement. Enroulement autour du fût primaire d'un fil d'acier de récontrainte. Mise en place d'une couche de protection extérieure en béton sur le fût primaire. Cette couche de protection sera mise en place, soit par moulage et vibration, soit par projection soit par laminage vibré.

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b - Deuxième méthode : (Procédé SENTAB ou équivalent) Elle comporte les opérations suivantes : Coulage après mise en place des armatures, dans un moule doubles parois extensibles. Extension de la paroi intérieure du moule accompagnée d'une extension plus réduite de la paroi extérieure: Cette extension provoque la précontrainte des armatures. I.2.3 - Pièces spéciales :

Les pièces spéciales (Cônes, Coudes, Tés à tubulure pour ventouses et Vidanges) seront réalisées en béton armé avec âme tôle. Les renforcements nécessaires de l'âme tôle et des armatures seront prévus pour assurer la résistance de ces pièces aux efforts particuliers auxquels elles sont soumises. Les tés pour vidange seront réalisés à tubulure tangentielle. Il pourra également être fait usage exceptionnellement de pièces en tôle d'acier. Celles-ci répondront alors aux prescriptions relatives aux éléments en tôle d'acier. I.2.4 - Caractéristiques géométriques - Tolérances : I.2.4.1- Caractéristiques dimensionnelles :

Les caractéristiques dimensionnelles des tuyaux et pièces spéciales devront être précisées par les soumissionnaires. I.2.4.2- Epaisseurs :

La tolérance en moins d'épaisseur de paroi est fixée comme suit : 3 mm + 0,02 e par rapport à l'épaisseur nominale e exprimée en mm, elle est définie par l'Entrepreneur. I.2.4.3- Diamètres :

Les diamètres intérieurs réels ne seront, en principe, pas inférieurs aux diamètres nominaux. La tolérance en millimètres par rapport au diamètre réel D exprimé en millimètres annoncé par l'Entrepreneur est fixée à ± 1 %. I.2.5 - Pressions d'épreuves

Les pressions caractéristiques sont définies par la formule suivante: Pression caractéristique = PS max. en régime permanent + surpression

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Les pressions d'essai en usine étant déterminées à partir de la formule : PU =1,5 PC Les pressions d'essai en tranchée étant déterminées à partir de la formule : PT= 1,25 PC I.2.6 - Joints :

Les joints utilisés seront du type à emboîtement pour la pose en tranchée courante, réalisés avec bague d'étanchéité en élastomère. Ces joints devront autoriser les déviations angulaires suffisantes pour permettre de réaliser des courbes de 500 m de rayon sans utilisation de pièces spéciales. Les bagues d'étanchéité des joints seront réalisées en caoutchouc naturel ou synthétique par moulage ou fermeture d'un cordon par soudure vulcanisée. Les caractéristiques du caoutchouc seront les suivantes : - Dureté SHORE :

A = 55 ± 5

- Résistance à la rupture à 15 °C :

R >150DaN/cm2.

- Allongement à la rupture à 15 °C :

A >400%

- Caractéristiques à 15 °C après vieillissement accéléré à sept (7) jours à l'étuve à 70 °C :

R' > 0,75 R ; A' > 0,75 A.

I.2.7 - Contrôle de fabrication et essais en usine : I.2.7.1- Essais sur la qualité des matériaux :

L'Entrepreneur présentera au Maître de l'Ouvrage les procès-verbaux des essais des différents lots d'acier de précontrainte utilisés pour la fabrication des tuyaux. Il sera procédé, à la discrétion du Maître de l'Ouvrage, à des analyses granulométriques de contrôle des agrégats et à des vérifications de la valeur de l'équivalent de sable visuel. Des essais systématiques de rupture à l'écrasement, respectivement à 7 et 28 jours seront effectués sur des éprouvettes prismatiques en béton réalisées à raison de trois par chaque type d'essai, et pour chaque type de béton, fût primaire et revêtement extérieur dans le cas de tuyaux précontraints par frettage, pour un ensemble de dix (10) tuyaux. Les éprouvettes seront fabriquées dans les mêmes conditions que les tuyaux (le béton des éprouvettes devra en particulier être centrifugé de la même façon que celui des tuyaux). Les éprouvettes seront en forme cubique 10x10x10. On adoptera comme valeur de la résistance servant de base à la détermination des contraintes admissibles, la moyenne arithmétique des valeurs relatives à chaque éprouvette diminuée des Huit Dixièmes (8/10ème) de leur écart quadratique moyen. Lorsque des essais de contrôle feront ressortir des résistances correspondant à des contraintes admissibles inférieures à celles requises, il conviendra ( à moins que de tels

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résultats ne soient observés que tout à fait exceptionnellement) de procéder à un contrôle systématique de la qualité du béton mis en œuvre. Dans le cas des essais de contrôle, conformément à la règle générale, on retiendra, comme valeur de la résistance, la plus faible des Trois valeurs mesurées. I.2.7.2- Essais sur les tuyaux : a - Essais d'étanchéité :

L'essai d'étanchéité des éléments primaires frettés se fera dès la fabrication terminée sur chaque élément, à la pression d'épreuve (PE) défini au paragraphe 1.3.5 ci-après. A cette pression, le tuyau ne devra pas présenter de suintements excessifs, ou à fortiori de ruissellements ou de fuites giclantes. b - Essais de rupture à l'écrasement :

II sera procédé à un essai de rupture à l'écrasement à raison d'au moins (2) tuyaux de chaque catégorie pour l'ensemble de l'adduction. Le nombre de tuyaux essayés ne sera pas inférieur à 6. Cet essai sera exécuté conformément aux indications des normes en vigueur. La charge de rupture devra être supérieure au seuil minimum qui sera défini par l'Entrepreneur pour chaque catégorie de tuyaux. L'Entrepreneur justifiera que cette valeur provoque en un point de la conduite le dépassement de l'une des deux contraintes minimales suivantes : Résistance à la traction de l'acier. Résistance à la compression du béton à (28) jours telle que garantie par l’entrepreneur. I.2.7.3 - Examen d'aspect et de dimension :

Tous les tuyaux et pièces de raccords seront examinés. Ils ne devront présenter aucune défectuosité de surface, la surface intérieure des tuyaux devra être lisse. Les dimensions seront vérifiées à raison d'un tuyau sur 20, dans les limites de tolérance définies ci-dessus. Au cas où les tolérances prévues ne seraient pas respectées, tous les tuyaux du lot seraient vérifiés et les pièces non conformes rebutées. I.2.8 - Marquage :

Tous les tuyaux devront être marqués de façon visible et indélébile. Les indications portées indiqueront: - Le diamètre nominal, - La classe (pression de service), - La date de fabrication.

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- Le nom du fabricant. I.2.9 - Note de calcul - Coefficient de sécurité :

Cette Note fera apparaître les contraintes apparaissant dans les matériaux, lors du frettage du tuyau primaire et lors des manutentions. Lors du frettage du tuyau, les conditions suivantes devront être respectées : -Taux de traction de l'acier de précontrainte inférieur à 80% du taux de rupture minimum garanti. - Taux de compression du béton inférieur à 50 % du taux de rupture (Cmu) à l'écrasement garanti par l'Entrepreneur au moment de frettage. Lors de l'essai en tranchée et dans les conditions de service, les conditions suivantes devront être respectées: - Taux de compression du béton en tous points inférieur à 50 % du taux de rupture à l'écrasement garanti par l'Entrepreneur à 28 jours. - Taux de compression du béton en tous points supérieur à 50 % de la valeur (Cmu) ci-dessus définie. ARTICLE 1.3 - TUYAUX ET RACCORDS EN FONTE ; I.3.1 - Qualité des matériaux : Les tuyaux et les pièces de raccord seront réalisés en fonte à graphite sphéroïdal (fonte Ductile) et seront conformes aux prescriptions des normes en vigueur traitant qualité des matériaux. Sa dureté sera au plus égale d'au moins 320 unités Brinell. La limite élastique sera d'au moins 32 DaN/mm2. L'allongement minimal à la rupture sera au moins de 10% pour les éprouvettes prélevées sur tuyaux et 5 % pour les éprouvettes prélevées sur les pièces spéciales. I.3.2 - Fabrication des tuyaux :

Les tuyaux seront fabriqués par centrifugation de la fonte liquide dans un moule tournant à grande vitesse autour de son axe. Après la coulée, les tuyaux raccords et pièces de canalisation en fonte ductile seront soumis, (si cela est nécessaire) à un traitement thermique approprié pour conférer les caractéristiques mécaniques requises. I.3.3 - Caractéristiques géométriques - Tolérances : I.3.3.1- Caractéristiques dimensionnelles :

La forme et les dimensions principales d'encombrement des pièces sont définies

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par les Normes en vigueur et par catalogues des fabricants. I.3.3.2- Epaisseur des tuyaux et raccords :

L'épaisseur normale des tuyaux sera définie en fonction de leur diamètre nominal par la formule : e = K(0,5 + 0,001DN)

Dans laquelle :

e = Epaisseur normale de la paroi en mm. DN = Diamètre nominal en mm. K = Coefficient entier. Les tolérances des épaisseurs de paroi, exprimées en millimètres, sont fixées comme suit : -Tuyaux (1,3 + 0,001 DN); - Raccords (2,3 + 0,001 DN). Les diamètres intérieurs réels, compte tenu du revêtement, ne seront en principe pas inférieurs aux diamètres nominaux. I.3.3.3- Tolérance sur les longueurs :

Les tolérances des longueurs sur les tuyaux sont fixées à ± 30 mm pour les tuyaux à emboîtements et ± 10 mm pour les tuyaux à brides. I.3.3.4- Tolérance sur les masses :

Les tolérances sur les masses seront les suivantes : - Tuyaux : ± 5%. - Raccords et pièces spéciales: ± 12%. I.3.4 - Raccords et pièces spéciales :

L'Entrepreneur devra utiliser exclusivement des raccords et pièces spéciales en fonte ductile, ces pièces spéciales (Tés, Coudes. Réduction...) seront réalisées par coulées de fonte ductile dans des moules de sable. Toutefois, l'Entrepreneur utilisera des pièces spéciales en acier pour la réalisation des montages particuliers. Ces pièces spéciales devront répondre aux spécifications techniques relatives à la fourniture des tuyaux en acier comme défini à l'Article 1.4 .ci-après.

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I.3.5 - Pression d'épreuve : I.3.5.1 - Pression d'épreuve en usine : Elle est définie comme suit : PRESSION D’EPREUVE EN USINE

a - Pour les tuyaux centrifugés DIAMETRE NOMINAL DN (mm) DN < 300 mm 300 mm < DN < 600 mm DN > 600 mm

60 bars 50 bars 40 bars

b - Pour les raccords et pièces spéciales moulés en sable:

Epreuve d'étanchéité effectuée sous une pression d'air d'au moins 0,5 bars. I.3.5.2 - Pression d'épreuve en tranchée :

PMS = Pression maximale de service en régime permanent. PET = Pression d'essai en tranchée. - En adduction ou distribution gravitaire : PET = PMS x 1,5

si PMS ≤ 10 bars.

PET = PMS + 5 bars si PMS > 3 10 bars. - En refoulement PET = PMS + surpression calculée du coup de bélier + 2 bars Dans tous les cas, la pression d'essai en tranchée sera supérieure ou égale à 8 bars et ne sera jamais supérieure aux valeurs maximales données par le fabricant pour chacun des composants de la canalisation. I.3.6 - Classe des tuyaux :

Comme définie au paragraphe 1.3.5 elle correspond à la pression d'épreuve en usine. I.3.7 - Revêtements intérieurs : I.3.7.1 - Tuyaux en fonte ductile :

Ils seront fournis avec revêtement à la base de mortier de ciment appliqué par centrifugation, réalisé à partir de ciment de laitier de haut fourneau, conforme

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aux Normes en vigueur et de sable siliceux à granulométrie contrôlée exempte de matières organiques et d'argile. L'épaisseur minimale du revêtement doit être :

DN ( mm ) 50 à 150 200 à 300 350 à 600 700 à 1.200 > à 1.200

EPAISSEUR MINIMUM DE REVETEMENT ( mm ) 3 3,2 4,8 6,3 selon fiche technique du fabricant

I.3.7.2- Raccords et pièces spéciales en fonte ductile : Revêtement élémentaire à base de bitume aura une épaisseur minimale 3 mm. Le bitume utilisé sera, selon la norme NM 034002 de la classe 20.30.

I.3.7.3- Elément en tôle d'acier : II sera réalisé un revêtement continu de résine époxy Tel que défini à l'Article 1.4.5 ci-après. Le revêtement doit prolonger en aval, pour que les joints d'étanchéité de la surface en contact avec l'eau soit protégés. I.3.8 - Revêtements extérieurs :

I.3.8.1 - Eléments en fonte ductile : Tous les éléments recevront après fabrication un vernis noir de protection capable de tolérer des températures extrêmes lors du stockage et de la manutention de -25°C à 75°C. De plus l'Entrepreneur pourra être amené à réaliser une protection extérieure des éléments en fonte ductile par manche polyéthylène. Les manches seront fournis par le fabricant des éléments en fonte et seront mis en place conformément à ses indications. Le critère de manchage retenu sera le suivant : - Résistivité des sols inférieure à 25 ohms. -

Présence de sulfure ou de sulfate dans les sols.

- Passage dans des zones inondables (traversées de talwegs notamment). I.3.8.2 - Pièces spéciales en acier : a - Pièces spéciales installées en terre :

Les pièces spéciales en acier devront être enrobées dans leur totalité de béton dosé à 350 kg de ciment CPJ 45, soigneusement vibré avec une épaisseur de recouvrement minimum de 0,20 mètres.

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b - Pièces Spéciales installés en chambre ou regard :

Le revêtement sera réalisé par peinture bitumineuse et bandes protectrices. I.3.9 - Joints :

Les joints utilisés seront du type défini au paragraphe 1.2.6. I.3.10 - Essais en usine : I.3.10.1 - Essais sur la qualité du matériau :

II sera procédé aux essais suivants : - Essai de traction sur éprouvette usinée pour déterminer la résistance minimale à la traction et l'allongement minimal à la rupture. - Essai de dureté BRINNEL . Les deux essais définis ci-dessus seront effectués à raison d'une fois par lot de 20 tuyaux suivants prescriptions des normes en vigueur. Au cas où l'un de ces essais s'avérerait négatif, il sera procédé à deux essais complémentaires. Si l'un de ces essais s'avérerait à son tour négatif, l'ensemble du lot de 20 tuyaux serait rebuté. I.3.10.2- Essais d'étanchéité :

Tous les tuyaux et éléments en fonte ductile seront soumis à une épreuve hydraulique d'étanchéité en usine avant revêtement telle que définie à l'article 1.3.5. La pression d'épreuve sera appliquée pendant une durée minimum de une (1) minute. I.3.10.3- Examen d'aspect et de dimension :

Tous les tuyaux et pièces de raccord seront examinés avant et après revêtement. Ils ne devront présenter aucun défaut de moulage tel que gerçure, gravelure, ou soufflure. Le revêtement intérieur devra être lisse et régulier. Les dimensions seront vérifiées, à raison d'un tuyau sur 20 dans les limites de tolérances définies ci-dessus. Au cas où ces tolérances ne seraient pas respectées, tous les tuyaux du lot seront vérifiés, les tuyaux non conformes seront rebutés. I.3.11 - Marquage :

Tous les tuyaux devront être marqués de façon visible et indélébile. Les indications portées sont les suivantes :

22

* La marque de l'usine productrice, * L'année de fabrication, * Le diamètre nominale du tuyau, * La nature du matériau (G.S.). * La classe. ARTICLE 1.4 : TUYAUX EN ACIER : I.4.1 - Qualité des matériaux :

Les tuyaux et les pièces seront réalisés en tôle d'acier doux soudable, de caractéristiques conformes à la Norme d'acier soudable en vigueur. La tôle sera sans hétérogénéité marquée. Elle sera exempte de dédoublure, retassures, soufflures et inclusions. Elle devra faire l'objet d'un contrôle en forge par les soins du Fabricant. Aucune dédoublure visuelle sur le chanfrein ne sera tolérée. L'Entrepreneur fournira au Maître de l'Ouvrage un procès-verbal donnant les analyses chimiques de chaque coulée ainsi que les caractéristiques mécaniques mesurées sur tôle. L'acier utilisé devra présenter les caractéristiques minimales correspondant à l'acier FE. 24 soudable donnant une résistance à la rupture comprise entre 37 et 45 DaN/mm2. I.4.2- Caractéristiques géométriques - Tolérance : I.4.2.1 - Caractéristiques dimensionnelles :

Les caractéristiques dimensionnelles devront être précisées par l'Entrepreneur. I.4.3- Catégorie des tuyaux :

La catégorie des tuyaux sera définie par la pression maximale du service. I.4.4

- Revêtements :

I.4.4.1 - Revêtement intérieur :

Le revêtement intérieur sera, en principe, un revêtement à base de bitume. Il pourra cependant lui être substitué un revêtement par résine époxy. Le bitume utilisé sera, selon la norme NM 034002 de la classe 20-30. Quel que soit son type, le revêtement devra être de qualité alimentaire. Après séchage, il ne devra communiquer en aucun cas ni saveur, ni odeur à l'eau circulant dans les canalisations.

23

La mise en place du revêtement comportera les opérations suivantes: - Préparation de la surface du métal à revêtir par sablage. - Mise en place d'une peinture bitumineuse ("Primer" d'accrochage). - Mise en place du bitume par centrifugation ou à la brosse sur primer sec à une température voisine de 200°C sur tuyau préchauffé. I.4.4.2 - Epaisseur :

Quelle que soit la nuance utilisée, l'épaisseur nominale en millimètre ne sera pas inférieure à 0,009 D; D étant le diamètre nominale du tuyau exprimé en millimètres. La tolérance maximale sur l'épaisseur des parois est fixée à 10 %. L'épaisseur du revêtement intérieur ne sera pas inférieure à 3mm. I.4.4.3- Diamètres : Les diamètres intérieurs réels proposés par l'Entrepreneur ne seront pas inférieurs aux diamètres nominaux compte tenu du revêtement. La tolérance sur le diamètre extérieur sera de ± 1%. 1.4.4.4- Masses :

La tolérance de masse sur un tuyau sera de : * -3,5%/+10% pour les tuyaux de diamètre inférieur ou égal à 12 mm. * -5% / +10% pour les tuyaux de diamètre supérieur à 12 mm. I.4.5 - Pièces spéciales : Les pièces de raccord, tés, coudes, réductions, etc.... seront de préférence fabriquées en usine à partir d'éléments tubulaires soudés présentant les mêmes caractéristiques que les tubes. Les extrémités seront formées de façon adéquate pour permettre le raccordement aux tubes selon le type d'assemblage adopté. Certaines pièces pourront, le cas échéant, être exécutées à la demande sur le chantier de pose à condition que les revêtements intérieurs et extérieurs puissent être parfaitement exécutés. Les tés de vidanges seront à tubulure tangentielle. I.4.5.1 - Revêtement extérieur conduite enterrée :

Le revêtement extérieur sera constitué par un brai de houille armé. La mise en place du revêtement comportera les opérations suivantes : - Préparation de la surface du métal à revêtir par sablage. - Mise en place d'une solution de brai de houille ("Primer" d'accrochage). - Application de l'émail de brai de houille entre 120 et 140°C.

24

-

Enroulement en hélice avant solidification de l'émail d'une bande de tissu de verre encollé.

Le point de ramollissement B.A du produit et la pénétration du produit d'enrobage seront conformes aux normes en vigueur . L'épaisseur minimale du revêtement sera de 3,5 mm. La protection externe ainsi mise en place devra résister au balai électrique sous 10.000 V. Elle devra présenter une bonne adhérence, une bonne résistance au choc convenable et une résistance à la pénétration suffisante. Un soin particulier devra être apporté, après pose et soudure des tuyaux, à la reconstitution des revêtements tant intérieurs qu'extérieurs au droit des soudures. L'Entrepreneur indiquera les citions qu'ils prévoira sur chantier à ce sujet. Un double revêtement devra être appliqué dans les zones où les risques de corrosion apparaissent comme plus importants. I.4.5.2 - Revêtement extérieur - canalisation non enterrée Les tuyaux et pièces d'acier non enterrés recevront 2 couches de peinture bitumineuse avec revêtement extérieur par bandes protectrices et éventuellement l'application d'une peinture de couleur claire pour protection contre le rayonnement solaire. I.4.5.3- Assemblage des tuyaux :

Les tuyaux seront assemblés par soudure bout à bout ou slip joint conformément aux règles applicables aux contrôles des pièces et produits métallurgiques et aux contrôles des soudures en ateliers et sur les chantiers. L'assemblage exécuté devra respecter les conditions suivantes : - Assurer la continuité de la canalisation sans risque de rupture ou déboîtage (la canalisation sera considérée comme autobutée). - Assurer l'étanchéité. - Assurer la continuité des revêtements intérieurs et extérieurs, de telle sorte que ne soit créée aucune zone privilégiée de corrosion. I.4.6 - Essais en usine : I.4.6.1- Qualité des matériaux :

L'Entrepreneur fournira au Maître de l'Ouvrage les résultats des essais effectués en forge sur chaque coulée. Les tôles d'acier utilisées devront strictement correspondre à toutes les caractéristiques garanties de la qualité d'acier utilisé FE.24. I.4.6.2- Essais de résistance : Deux essais de traction seront effectués par lot de 100 tubes sur lesquels, il sera

25

prélevé au hasard un tube témoin. Sur l'extrémité de ce tube, seront prélevées deux éprouvettes, l'une sera prélevée dans le sens longitudinal et n'intéressera que la paroi du tube ; l'autre sera prélevée perpendiculairement à une génératrice, la soudure se trouvant au milieu de l'éprouvette. Ces éprouvettes seront redressées à chaud et recuites. La peau de laminage devra, autant que possible, subsister aux endroits les plus minces, le cordon de soudure sera laissé sur l'éprouvette qui comporte la soudure. L'éprouvette longitudinale devra satisfaire à la règle habituelle : - L = 5,65 S - L = Longueur entre repères en mm. - S = Section de l'éprouvette en mm2. La limite de résistance élastique de l'éprouvette sans soudure ne devra pas être inférieure au taux garanti pour l'acier constitutif. La rupture de l'éprouvette sans soudure ne devra pas intervenir pour un taux de contrainte inférieur au taux de contrainte minimum garanti. Si les résultats de ces essais étaient négatifs, il serait procédé à trois essais complémentaires de chaque type. Si les résultats de l'un ces essais étaient à leur tour négatifs, l'ensemble du lot de 100 tuyaux serait rebuté. I.4.6.3- Epreuve hydraulique : Chaque tuyau sera soumis pendant une durée de 30 secondes à une pression intérieure telle que l'acier constitutif soit soumis à une contrainte de traction égale à 80 % de la limite élastique, la contrainte étant calculée sur la base de l'épaisseur nominale du tuyau. I.4.6.4- Examen d'aspect et de dimension : Tous tuyaux et pièces de raccord seront examinés après revêtement. Le fabricant devra procéder à un contrôle systématique des soudures aux ultrasons. Il pourra, de plus, être procédé sur demande du Maître de l’Ouv rage, à l'examen radiographique dès soudures suspectes. Le vêtement intérieur devra être lisse et régulier. Les dimensions seront vérifiées à raison d'un tuyau sur 20, dans les limites de tolérance ci-dessus définies. Au cas où ces tolérances ne seraient pas respectées, tous les tuyaux du lot seront vérifiés. Les pièces trouvées non conformes seront rebutées. I.4.6.5 - Contrôle du revêtement :

Le revêtement extérieur sera éprouvé au balai électrique à 10.000 volts. Le revêtement intérieur sera soumis sur des tuyaux échantillons à :

26

- Un essai d'arrachement au jet sous pression de 15 bars, appliqué sous angle de 45°, après quadrillage de la surface à tester avec un instrument tranchant pour donner prise au jet. Cet essai durera 1 heure. Il ne devra être observé aucune amorce de décollement du revêtement. - Un essai d'arrachement par traction effectué sur une pastille métallique collée. Ces essais seront effectués à raison d'un tube sur 100. S'ils s'avéreraient négatifs, il serait procédé à deux essais de contrôle sur les tuyaux précédents et suivant immédiatement le tuyau échantillon dans l'ordre de fabrication. Si ces essais étaient à leur tour négatifs, le lot de 100 tubes serait rebuté. A la demande du Maître de l'Ouvrage, le revêtement pourra en outre, être soumis à des essais physico-chimiques permettant de vérifier l'efficacité de la protection apportée au tube à savoir : - Vieillissement accéléré. - Action de produits corrosifs.

I.4.6.6- Marquage : Tous les tuyaux devront être marqués de façon visible et indélébile. Les indications suivantes seront portées : - Marque de l'usine productrice, - Date de fabrication, - Diamètre nominal du tuyau, - Classe. ARTICLE 1.5 : TUYAUX EN BETON ARME AVEC AME TOLE: I.5.1 - Qualité des matériaux :

1.5.1.1- Ciments : Le ciment employé sera un Portland de classe CPJ45 conforme à la norme NM 10.1.004, avec ou sans constituants secondaires. Le dosage de ciment ne sera pas inférieur à 400 kg/m3. I.5.1.2- Agrégats : Les spécifications définies par le paragraphe 1.2.1.2 pour les tuyaux en béton précontraint s'appliqueront.

27

I.5.1.3- Aciers : a - Ame tôle : L'acier utilisé pour l'âme tôle devra satisfaire aux normes en vigueur. L'âme tôle sera réalisée en acier doux soudable. b - Acier d'armature : Les aciers utilisés pour les armatures devront satisfaire à la Norme NM 10.1.013. I.5.1.4- Qualité des bétons obtenus : Les bétons obtenus devront présenter les caractéristiques minima suivantes : - Résistance à la compression à 7 jours : 240 DaN / cm2 - Résistance à la compression à 28 jours : 400 DaN / cm2 I.5.2 - Pièces Spéciales : Les pièces Spéciales (Cônes, coudes, tés à tubulure pour ventouses et vidanges) seront réalisées en béton armé avec âme tôle. Les renforcements nécessaires de l'âme tôle et des armatures seront prévus pour assurer la résistance de ces pièces aux efforts particuliers auxquels elles sont soumises. Les Tés pour vidange seront réalisés à tubulure tangentielle. Il pourrait également être fait usage exceptionnellement de pièces en tôles d'acier. Celles-ci répondront alors aux prescriptions relatives aux éléments en tôle d'acier. I.5.3 - Caractéristiques géométriques - Tolérance : I.5.3.1- Epaisseurs : La tolérance en moins d'épaisseur de paroi est fixée comme suit : - Pour le revêtement intérieur: 2 mm + O,O2 ei par rapport à l'épaisseur nominale ei du revêtement intérieur exprimée en mm. - Pour le revêtement extérieur : 2 mm + O,O2 ee par rapport à l'épaisseur nominale ee du revêtement extérieur exprimée en mm. - Pour l'âme tôle: 0,10 et par rapport à l'épaisseur nominale et de l'âme tôle. I.5.3.2- Diamètres : Les diamètres intérieurs réels ne seront pas inférieurs aux diamètres nominaux.

28

La tolérance par rapport au diamètre réel D annoncé par l'Entrepreneur est fixée à ± 1 %. I.5.4 - Catégorie de canalisations : La catégorie des canalisations sera définie par la pression maximale de service. I.5.5 - Joints :

Les joints utilisés seront du type à emboîtement pour la pose en tranchée courante, réalisés avec bagues d'étanchéité en élastomères. Ces joints devront autoriser des déviations angulaires suffisantes , compte tenu de la longueur normale des tuyaux, pour permettre de réaliser des courbes de 500 m de rayon sans utilisation de pièces spéciales. Les bagues d'étanchéité devront être conformes aux indications de l'Article 1.2.6 de part et d'autre des pièces spéciales qui le nécessitent et sur une longueur suffisante, ce type de joint sera remplacé par un joint du type soudé avec une bague extérieure en béton armé, de façon à pouvoir considérer la conduite comme autobutée. I.5.6 - Contrôle de fabrication et essais des matériaux : I.5.6.1 - Essais sur la qualité des matériaux :

L'Entrepreneur présentera au Maître de l'Ouvrage les procès verbaux des essais effectués sur éprouvette par le fabricant des âmes tôles. Il sera procédé, à la discrétion du Maître de l'Ouvrage à des analyses granulométriques de contrôle des agrégats et à des vérifications de la valeur de l'équivalent de sable. Des essais systématiques de rupture à l'écrasement à 7 et 28 jours seront effectués comme défini à l'article 1.2.7.1., ces éprouvettes seront prélevées à raison de trois pour chaque type d'essai et pour chaque type de béton (revêtements intérieur et extérieur) tous les (10) tuyaux au minimum. I.5.6.2 - Essais sur les tuyaux :

Un essai d'étanchéité en usine d'une durée d'une minute sera effectué sur chaque tuyau à la pression d'essai définie à l'article 1.2.5. précédent. I.5.6.3 - Examen d'aspect et de dimension : Ces essais seront effectués comme indiqués à l'article 1.2.7.3. I.5.6.4- Marquage :

Le marquage sera effectué comme indiqué à l'article 1.2.8. I.5.6.5- Note de calcul - Coefficient de sécurité :

29

Les contraintes maxima apparaissant pour les différents matériaux ne dépasseront pas les valeurs suivantes dans les conditions de service les plus défavorables : - Acier de l'âme tôle : Contraintes de traction inférieures aux 2/3 de la limite élastique garantie. Ce pourcentage sera calculé sur l'épaisseur nominale de l'âme tôle, sans tenir compte de la tolérance en moins sur l'épaisseur. - Acier de ferraillage : Contraintes de traction inférieures aux 2/3 de la limite élastique garantie. - Béton: compression inférieure à 50 % de la limite de résistance à l'écrasement à 28 jours garantie par l'Entrepreneur.

ARTICLE 1.6 : TUYAUX EN PVC RIGIDE ; I.6.1 - Qualité des matériaux : Les tuyaux et les pièces de raccords seront réalisés en PVC rigide (sans plastifiant) et seront conformes aux spécifications des normes suivantes : - NM 05.6.046 pour les tuyaux ou équivalente, - NM 05.6.057 pour les raccords ou équivalente, Les tuyaux et les raccords doivent être de qualité alimentaire au Contact avec de l'eau potable, il ne devrait pas y avoir lieu de rélargage de substances minérales ou organiques portant atteinte à la qualité des eaux. L'entrepreneur doit présenter un certificat d'alimentarité datant de moins de deux ans et délivrée par un laboratoire agrée pour le contrôle des matériaux destinés à être mis en Contact avec l'eau potable. Un contrôle de l'alimentarité du matériau sera effectué par le Maître d'ouvrage conformément au protocole Français de Contrôle des matériaux organiques destinés à être mis en contact avec l'eau potable. Pour la réalisation de ce contrôle, des échantillons seront prélevés au cours de la réception des tuyaux en usine par le Maître de l'Ouvrage. I.6.2 - Fabrication des tuyaux :

Ils sont fabriqués par extrusion d'un mélange de résine PVC, de stabilisant, de lubrifiant et de pigments, mélange rendu pâteux par échauffement et malaxage à l'aide d'une vis sans fin placée dans un fourreau lui-même garni extérieurement de résistance électrique. Il s'agit d'une fabrication de type continu, le profilé ainsi constitué étant ensuite coupé en longueurs égales puis prémanchonné à l’une de ses extrémités, et chanfreiné à l'autre.

30

Pour les diamètres nominaux égaux et supérieurs à 75, chaque élément reçoit ensuite une bague de joint en élastomètre, ainsi qu'une coiffe de protection de l'emboîtement. I.6.3 - : Fabrication des raccords :

Ils sont également fabriqués, mais par injection, à l'aide d'un mélange intime de résines PVC et adjuvants. Le principe de l'injection est de mouler sous très forte pression (plusieurs centaines de bar) le mélange précité rendu maléable par chauffage préalable et malaxage. Le démoulage se fait après quelques minutes au plus, après refroidissement des parois du moule, la pièce ainsi obtenue ne nécessitant pas, en général, de finition complémentaire. Les pièces de gros diamètres sont maintenues au froid dans des formes leurs évitant toute déformation, pendant 1/4 heure environ. I.6.4 - Caractéristiques géométriques - Tolérances : I.6.4.1 - Caractéristiques dimensionnelles : Les caractéristiques dimensionnelles des tubes et raccords PVC destinés à la conduite de l'eau sous pression ainsi que leurs tolérances sont définies par les normes. - NM 05.6.046 pour les tubes, - NM 05.6.057 pour les raccords. I.6.4.1.1- : Longueur La longueur des conduites est choisie parmi les valeurs suivantes: 4 m et 6 m. Cette longueur totale est assortie d'une tolérance de: ± 5 cm pour les longueurs de 6 m ± 4 cm pour les longueurs de 4 m I.6.4.1.2- Diamètre nominal : Les diamètres nominaux ainsi que les tolérances sur ces diamètres sont donnés dans le tableau 1, colonnes 2 et 3 ci-après. L'écart admissible entre le diamètre moyen Dm et le diamètre extérieur D n doit être

31

positif. TABLEAU 1 Diamètre extérieur Nominal Dn

Diamètre extérieur Tolérence (mm) sur diamètre quelconque moyen

Masse linéique (approximative)

Epaisseur (mm) nominale

maximale

Valeur de S

PN

Kg/m

Pression d’essai 1h à 20° C Mpa

Tension d'’essai lOh à 60°C

Tension

Mpa

d’essai 1OOO h à 60°C Mpa

12

± 0,5

0,3

1,1 1,4

1,5 1,8

0,063 0,076

6,3 4

1,6 2,5

6,54 10,3

13,7

10

16

± 0,5

0,3

1,2 1,8

1,6 2,2

0,093 0,127

6,3 4

1,6 2,5

6,54 10,3

13,7

10

20

± 0,5

0,3

1,5 2,3

1,9 2,8

0,140 0,201

6,3 4

1,6 2,5

6,54 10,3

13,7

10

25

± 0,5

0,3

1,9 2,8

2,3 3,3

0,216 0,301

6,3 4

1,6 2,5

6,54 10,3

13,7

10

32

± 0,5

0,3

2,4 3,6

2,9 4,2

0,349 0,492

6,3 4

1,6 2,5

6,54 10,3

13.7

10

40

± 0,5

0,3

3 4,5

3,5 5,2

0,535 0,765

6,3 4

1,6 2,5

6,54 10,3

13,7

10

50

± 0,6

0,3

3,7 5,6

4,3 6,4

0,825 1,190

6,3 4

1,6 2,5

6,54 10,3

13,7

10

63

± 0,8

0,3

3 4,7 7,1

3,5 5,4 8,1

0,870 1,310 1,890

10 6,3 4

1 1,6 2,5

4,12 6,54 10,3

13,7

12,5

75

± 0,9

0,3

3,6 5,6

4,2 6,3

1,240 1,830

10 6,3

1 1,6

4,12 6,54

13,7

12,5

90

± 1,1

0,3

4,3 6,6

5 7,5

1,780 2,620

10 6,3

1 1,6

4,12 6,54

13,7

12,5

110

± 1,4

0,4

3,2 5,3 8,1

3,8 6,,1 9,2

1,670 2,660 3,920

16,7 10 6,3

0,6 1 1,6

2,57 4,12 6,54

13,7

12,5

125

± 1,5

0,4

3,7 6 9,2

4,3 6,8 10,4

2,170 3,400 5,050

16,7 10 6,3

0,6 1 1,6

2,57 4,12 6,54

13,7

12,5

1 40

± 1,7

0,5

3,7 6 ,1 9,3

4,3 7 10,5

2,440 3,910 5,800

18,4 11 7

0,6 1 1,6

2,57 3,75 5,96

16

12,5

±2

0,5

3,8 6,2 9,5

4,4 7,1 10,7

2,860 4,560 6,800

20,8 12,5 8

0,6 1 1,6

1,95 3,3 5.2

16

12,5

± 2,4

0,6

4,7 7,7 11,9

5,4 8,7 13,3

4.400 7,050 10,600

20,8 12,5 8

0.6 1 1.6

1,95 3,3 5.2

16

12,5

± 2,7

0,7

5,3 8,6 13,4

6,1 9, 7 15

5,600 8,850 13,400

20,8 12,5 8

0,6 1 1.6

1,95 3,3 5,2

16

12,5

±3

0,8

5,9 9,6 14,8

6,7 10,8 16,5

6,900 11,000 16,400

20,8 12,5 8

0,6 1 1,6

1,95 33 5,2

16

12,5

1

7,4 12,1 18,7

8,4 13,6 20,8

10,900 17,400 26,100

20,8 12,5 8

0,6 1 1,6

1,95 3,3 5,2

16

12,5

± 4,8

1,2

9,4 15,3 23,7

10,6 17,1 26,1

17,500 27,800 41,900

20,8 12,5 8

0,6 1 1,6

1,95 3,3 5,2

16

12,5

±6

1,5

11,8 19,1 29,6

13,2 21,3 32,8

27,300 43,400 65,500

20,8 12,5 8

0,6 1. 1,6

1,95 3,3 5,2

16

12,5

160

200

255

250

315

400

500

± 3,8

I.6.4.2 - Catégorie ou classe des tuyaux :

Elle est définie dimensionnellement suivant la formule dite de Lamé : e P = 2 σ ----D- e dans laquelle : P : est la pression de service admissible, en bar, σ : est la tension caractéristique, égale à 10 ou 12,5 Mpa (selon les diamètres ),

32

à 25°C. e : est l'épaisseur nominale du tube, en mm, D: est le diamètre extérieur nominal du tube, en mm. Il est à noter que la classe ou catégorie de pression du tube est également influencée, par le type de joint, collé ou à bague, ainsi que le régime d'exploitation de la canalisation. Le tableau n° Bl donné ci-après, extrait de la norme MM 05.6.046 fixe les détimbrages à appliquer en fonction des paramètres ci-dessus. Tableau B.l - Règles de détimbrage Application Adduction gravitaire Conduite de l'eau destinée à l'alimentation humaine

Adduction par refoulement Branchement Distribution à l'intérieur des bâtiments

Evacuation sous pression des eaux usées

Conduite de - liquides alimentaires ou - eaux thermales ou - liquides industriels

Refoulement

Type d'assemblage

Facteurs de détimbrage (1) Nombre de détimbrage Attaque TMS chimique 25°C 40°C 60°C à appliquer 0 0 0

Puls 0

Action sur F environnemen 0

0

0

0

-

1

-

1

0

0

0

0

-

-

0

0

0

0

-

1

-

1

1

0

0

0

-

-

1

1

0

0

-

1

-

2

1

0

0

0

-

-

1

1

0

0

-

1

-

2

Bague d'étanchéité

0

0

0

0

-

-

0

Collage

1

0

0

0

-

-

1

0

1

0

0

-

0

1

0

-

1

-

2

0

1

0

-

1

1

3

0

1

1

0

-

-

2

0

1

1

-

1

-

3

1

1

0

0

-

-

2

1

1

0

-

1

-

3

1

1

0

-

1

1

4

1

1

1

0

-

-

3

1

1

1

-

1

4

Collage ou bague d’étanchéité Bague d'étanchéité Collage Collage ou bague d'étanchéité

Bague d'étanchéité

Refoulement

Collage

1

(1) Légende: - facteur sans objet 0 facteur à considérer mais sans détimbrage 1 facteur à considérer avec détimbrage

I.6.5 - Joints : Du diamètre 25 au diamètre 63 inclus, les assemblages seront collés. Le décapant utilisé après essuyage des parties à encoller sera fourni par le fabricant de tubes ou de

33

raccords. L'adhésif appliqué ensuite, sera titulaire d'une marque acceptée par le maître d'ouvrage. L'Entreprise suivra scrupuleusement les recommandations formulées par le fabricant sur ses notices, reprises en général sur l'étiquette du pot contenant l'adhésif. A partir du diamètre 75, les jonctions seront effectuées à l'aide de la bague en élastomètre logé dans l'emboîture de chaque tube et chaque raccord. Le lubrifiant utilisé lors de l'engagement puis la poussée longitudinale du tube sera celui livré par le fabricant de tubes et (ou) de raccords. Les courbes nécessitées par le tracé de la conduite seront obtenues par la flexibilité naturelle des éléments et non par une augmentation des joints, le tube PVC peut en effet admettre un rayon de cintrage, à froid, supérieur ou égal à 100 fois le diamètre extérieur du tube considéré. Dans l'éventualité où le rayon nécessaire serait inférieur à cette valeur l'entreprise utilisera des courbes préfabriquées formées à partir de tube en usine par des coudes. I.6.6 - Essais :

I.6.6.1 - Essais en usine : A la demande du Maître d'Ouvrage il pourrait être pratiqué en usine, en présence de ses représentants, un ou plusieurs tests spécifiés dans les tableaux n° 2, 3 et 4 ciaprès qui doivent être effectués régulièrement dans le cadre de la marque de conformité aux normes.

34

I.6.6.1.1 : Conduites :

Caractéristiques de la matière, mécaniques et thermomécaniques TABLEAL N° 2 NORMES DE CARACTERISTIQUES SPECIFICATIONS

ABREGE DE LA SPECIFICATION

NORME D'ESSAI

1- Marquage

NMO5.6.046

Marque du fabricant, matière, diamètre et épaisseur nominaux, conformité aux normes date de fabrication.

-

2 - Aspect

NM 05.6.046

Ni rayures marquées, ni grains, ni criques ni soufflures nuisibles à l'emploi.

-

3 - Couleur

NM 05.6.046

Gris foncé Le tube doit être opaque

4 - Longueurs

NM 05.6.046

Conforme aux prescriptions de l'article l .6.4. 1

5 - Diamètres extérieurs moyens et quelconques

NM 05.6.046

6 - E pais seu r s

NM 05.6.046

7 - Emboîtures façonnées

NM 05.6.056 NM 05.6.065

8 - Retrait après recuit à 150 °C

NM 05.6.046

9 - Masse volumique

NM 05.6.046

10 - Gélification 11- Absorption d’eau bouillante

NM 05.6.046

12 – Caractéristique en

NM 05.6.046

Le diamètre extérieur doit être conforme aux valeurs du tableau 1 (colonne 3) NM 05.6.046 Le diamètre extérieure quelconque doit être conforme aux valeurs du tableau 1 (colonne 2) Conforme aux prescriptions du tableau 1 (colonnes 5 NM 05.6.046 et 6) NM 05.6.056 Conforme aux prescriptions des normes d'assemblage et aux prescriptions du fabricant. NM 05.6.065 Pas de variation longitudinale supérieure à 4%, NM 05.6.049 aspect initial du tube conservé après essai 3 Compris entre 1370 et 1430 Kg/m ou égales NM 05.6.050 à l'une de ces valeurs. NM 05.6.044 Attaque nulle à 16°C. 05.6.04605.6.04 Inférieure ou égale à 0,04 Kg/m2 NM 05.6.051

NM 05.6.046

Contrainte maximale R > ou = 45 MPa Allongement à la rupture AR > ou = 80 %

NM 05.6.054

NM 05.6.046

t > ou = 78 °C

NM 05.6.052

NM 05.6.046

Sous la pression d'essai donnée dans le tableau 1 colonne 9, tenue minimale Ih.

NM 05.6.053

NM 05.6.046

Sous la pression d'essai donnée dans le tableau 1, colonne 10, tenue minimale lOh

NM 05.6.053

traction 13 – Température de en t ramolissement Vicat 14 – Résistance à la pression à 20 °C 15 – Résistance à la pression à 60°C de courte durée 16 – Résistance à la pression à 60°C de longue durée 17 – Alimentarité

NM 05.6.046

NM 05.6. 046

Sous la pression d'essai donnée dans le tableau 1, colonne 1 1 , tenue minimale 1000 heures. Se référer au paragraphe 1 .6. 1 page 4 0

35

NM 05.6.053

I.6.6.1.2 - Raccords : I.6.6.1.2.1 - Caractéristiques de la matière-mécaniques et thermomécaniques: TABLEAU N° 3 CARACTERISTIQUES

NORMES DE SPECIFICATIO NS

ABREGE DE LA SPECIFICATION

1- Marquage

NM 05.6.057

Marque du fabricant, dimension(s) nominale (s), matière, conformité aux normes, date de fabrication.

2- Couleur

NM 05.6.057

Gris foncé

3- Aspect

NM 05.6.057

Ni rayures, ni hétérogénéité de teinte, ni grains nuisibles à l'emploi, parois opaques

4- Dimensions

NM 05.6.056 NM 05.6.057 NM 05.6.068

5- Essai à l'étuve à 150°C

NORME D'ESSAI

Elles doivent être conformes aux indications de ces normes.

NM 05.6.056 NM 05.6.057 NFT 54-068

NM 05.6.057

Après une exposition de 1 heure, les raccords ne doivent présenter: - ni ouverture sur toute l'épaisseur de leur paroi en un point quelconque d'une ligne soudure; - ni détérioration en surface, pénétrant à plus de la moitié de l'épaisseur de la paroi, en particulier au voisinage d'un point d'injection

NFT 54-036

6- Masse volumique à23°C

NM 05.6.057

Comprise entre 1370 et 1430 kg/m3 ou égale à l'une de ces valeurs.

NM 05.6.050

7- Absorption d'eau bouillante

NM 05.6.057

Inférieur ou égale à 0,04 kg/m2

NFT 54-033

8 - Température de ramollissement Vicat

NM 05.6.057

T > ou = 76 °C

NM 05.6.063

9 - Résistance à la pression à 20 °C.

NM 05.6.057

Pour tout les raccords, tenue minimale 1 heure à une pression d'essais Pe = 4,2 PN (Pression nominale)

NM 05.6.067 NM 05.6.066

1 0- Résistance aux sollicitations par pressions alternées à 20° ± 2°C

NM 05.6.089

. DN 12 à 90 3600 cycles/h à 20/60 bars NM 05.6.089 min 5000 coups. DN > 90 1 500 cycles/h à 20/60 bars min 2500 coups.

11 – Alimentarité

Se référer au paragraphe 1.6.1 page 40

36

I.6.6.1.2.2 - Caractéristiques fonctionnelles des assemblages: TABLEAU N° 4 CARACTERISTIQUES ET METHODES D'ESSAIS

Composition de l'assemblage et caractéristiques dimensionnelles

Résistance à la emboîtures à 20°C NM 05.6.068 + § 3

pression

des

Aptitude à l'emploi des emboîtement à 20°C NM 05.6.068

Résistance à la dépression NM 05.6.068

Qualité des bagues d'étanchéité en élastomère. NFT47305. Résistance à la pression NM 05.6.066.

SPECIFICATIONS Catégorie Assemblage à bague d'étanchéité Catégorie assemblage collage NM 05.6.065 NM 05.6.065 Aucun éclatement ni fuite, ni fissure de l'emboîture au bout d'une heure pour la pression d'essai mentionnée pour le tube concerné dans le tableau 2 de la norme NM 05.6.046 Etanchéité parfaite de l'assemblage durant une heure, à une pression égale à 2,5 fois la pression nominale du tube pour lequel le raccord a été conçu.

par

NM 05.6.065

Variation maximale de 10 % de la pression dans l'éprouvette durant une heure, à une pression résiduelle de départ de 0,5 bars

MF T 47 305. Tenue ≥ 1 heur pour la pression d'essai mentionnée pour le tube concernant dans le tableau de la norme NN 05.6.046

L'usine peut également, sur demande du Maître de l'Ouvrage effectuer des essais de pression instantanée poussée jusqu'à l'éclatement, sur deux éléments du tube assemblés par collage ou bague de joint. I.6.6.2 - Essais en tranchée : PMS = Pression maximale de service PET = Pression d'essai en tranchée En gravitaire PET = 1,5 PMS si PMS < 10 bars PET = PMS + 5 bars si PMS ≥ 10 bars En refoulement PET =1,5 PMS

37

1.6.7 - Examen d'aspect et de dimensions : Les tubes et raccords PVC ainsi que leurs accessoires pourront être vérifiés dès leur arrivée sur chantier ou en atelier de stockage provisoire. Le Maître d'Ouvrage se réserve également le droit d'examiner chacun des éléments sur le point d'être posé. Toute dégradation profonde, poinçonnement caractérisé, entaille notable et à fortiori éclat ou fissure entraîneront le rejet de l'élément et son remplacement nombre pour nombre, à la charge de l'entreprise. Les dimensions seront également contrôlées, et leurs valeurs sont données aux normes NM 05.6.046 pour les tubes et 05.6.057 pour les raccords. Les tubes et raccords hors tolérance seront refusés et devront être remplacées. I.6.8 - Marquage :

Les tubes devront porter, de façon indélébile : - la marque du fabricant, ou son sigle commercial, - le symbole de la matière qui le constitue (PVC). - son Diamètre nominal et son épaisseur nominal, séparés par le signe x, - la marque de conformité aux normes, - la date de fabrication (jour, mois et année), Cet ensemble figurant sur l'une des génératrices du tube, tous les mètres, Les raccords : chacun d'eux doit porter les mentions suivantes de façon indélébile : - marque commerciale ou sigle permettant de l'identifier, - n° d'identification du fabricant ainsi que celui du site de production, - la marque de conformité aux normes, - la date de fabrication ( jour, mois et année). ARTICLES 1.7:

TUYAUX EN POLYETHYLENE HAUTE DENSITE

I.7.1 - Qualité des matériaux : Les tuyaux et les raccords électro-soudables éventuellement utilisés, seront en polyéthylène haute densité (PE. HD).

38

Ils seront d'une marque de conformité à la NF et de caractéristiques conformes à la norme NFT 54063, édition Juillet 1989 ou une norme équivalente. Les tuyaux et les raccords doivent être de qualité alimentaire au Contact avec de l'eau potable, il ne devrait pas y avoir lieu de rélargage de substances minérales ou organiques portant atteinte à la qualité des eaux. L'entrepreneur doit présenter un certificat d'alimentarité datant de moins de deux ans et délivrée par un laboratoire agrée pour le contrôle des matériaux destinés à être mis en Contact avec l'eau potable. Un contrôle de l'alimentarité du matériau sera effectué par le : Maître d'ouvrage conformément au protocole Français de Contrôle des matériaux organiques destinés à être mis en contact avec l'eau potable. Pour la réalisation de ce contrôle, des échantillons seront prélevés au cours de la réception des tuyaux en usine par le Maître de l'Ouvrage. I.7.2 - Fabrication des tuyaux : Ils sont fabriqués par extrusion d'un mélange de résines PE.HD et de ses adjuvants, de noir de carbone notamment, mélange rendu pâteux par échauffement et malaxage à l'aide d'une vis sans fin placée dans un fourreau garni extérieurement de résistances électriques. Il s'agit d'une fabrication de type continu, le profilé ainsi constitué étant ensuite coupé, puis enroulé en couronnes de grande longueur, conditionnées éventuellement sur touret. 1.7.3 - Fabrication des raccords :

Ils sont fabriqués par injection, selon le même principe et avec le même matériel que les raccords PVC. Une résistance électrique est placée dans le moule des raccords, avant injection et avant que la matière ne vienne recouvrir lors du remplissage de ce moule, lorsque l'on désire obtenir des raccords électro-soudables qui seront liés à eux-mêmes ou aux tuyaux par fusion des parois en présence. I.7.4 - Caractéristiques géométriques - Tolérances : Caractéristiques dimensionnelles : Les caractéristiques dimensionnelles des tubes en PE.HD destinés à la conduite des fluides sous pression, ainsi que leurs tolérances sont définies par les normes : NFT 54063, édition Juil. 89 et NFT 54071, édition Nov. 91 et sont spécifiées dans le tableau ci-après.

39

Ovalisations Diamètre intérieur nominal DN(I)

20

Epaisseur nominale

(2)

PN6

PN10

PN12. 5

PN16

2

3

3

3

25

2

3

3

3

32

2

3

3

3,6

40

2

3

3.7

4.5

50

2.4

3.7

4.6

5.6

63

3

4.7

5.8

7.1

75

3.6

5.5

6.8

8.4

90 110

4.3 5.3

125 140 160 180 200 225

6.6 8.1 9.2 10..3 11.8 13..3 14.7 16.6

8.2 10,0 11.4 12.7 14.6 16.4 18..2 20..5

250

18.4

22.7

280

20.6

25.4

315

23..2

28.6

10..1 12.3 14.0

Tolérances sur diamètres extérieurs moyen (3) +0.3 0 + 0.3 0 + 0.3 0 + 0. 4 0 + 0.5 0 + 0.6 0 + 0.7 0 + 0.9 0 + 1.0 0 + 1.0 0

15.7

+1.1

17..9

+ 1.1

20.1 22.4 25.1 27.9

Tolérances sur épaisseur (4) absolues maximales (5)

PN6

PNIO

PN12.5

PN1 6

+ 0.4 0 +0. 4 0 + 0.4 0 +0 .4 0 + 0.5 0 +0.5 0 +0 ,6 0 +0 .7 0 +0. 8 0

+ 0.5 0 +0. 5 0 + 0.5 0 + 0,5 0

+0.5 0 +0 .5 0 + 0.6 0

+ 0.5 0 + 0.6 0 + 0.7 0 +0 .8 0 +1 0

+0 .6 0 +0 . 7 0 +0.8 0 + 0.9 0 '+ 1.1 0 + 1.2 0 0 + 1.4 0

0 0 + 1.2 0 + 1.3 0

+ 1.6 0 + 1.7 0 + 1.9 0

+ 1..5 0 + 1.5 0 + l.9 0 + 2.1 0

+0.7 0 +0 . 8 0 + 0.9 0 + 1.1 0 + 1.2 0 + 1.4 0 + 1.5 0 + 1.7

0 + 1.9 0

+2 .1 0 + 2.3 0

+ 2.1 0 + 2.3 0 + 2,5 0 + 2.8 0

+ 2.6 0

+3.1 0

+ 1.1 + 1.3 0 + 1.5 0 + 1.6 0 + 1.8 0 +2.0 0 + 2.3 0 + 25 0 + 2.8 0 + 3.0 0

sur tube droit

Sur tube enroulé

0.5

1,2

0.6

1.5

0.8

2.0

1.0

2.4

1.2

3.0

1.6

3.8

1.8

4.5

2.2

5.4

2.7

6.6

3.0

7.5

3.4

8.4

3.9

9.6

4.4 4.8 5.4 5.9 6.4

0

7.7

(1) Correspond au diamètre extérieur moyen nominal, exprimé en millimètres (2) Correspond à l'épaisseur minimale, exprimée en millimètre (3) Par application aux gros diamètres de la formule : DD = 0,0065 x D avec arrondissage au dixième de millimètre supérieur i 4 ) Par application de la formule: De = 0.1 x e + 0,2 mm avec arrondissage au dixième de millimètre supérieur ' 5 ) valeurs obtenues en sortie de fabrication . I.7.5 - Catégorie ou classe des tuyaux : Les tubes en PE.HD utilisés dans l'adduction et la distribution de l'eau potable sont de la catégorie PE 63 - PN 6 (Série 10), PN 10 (Série 6,3), PN 12,5 (Série 5) et PN 16 (Série 4). I.7.5.1 - Joints : I.7.5.1.1- Raccords mécaniques : L'étanchéité avec la conduite PE.HD sera obtenu par action mécanique sur la paroi extérieure du tube engagé, et (ou) la compression d'une bague de joint ou élastomère, par la contrainte d'une vis serrant le raccord sur le tube.

40

Toute liaison prenant pour principe un filetage du tube lui-même ou la confection d'un collet battu à son extrémité sera interdite. I.7.5.1.2- Raccords électro-soudables : Ces jonctions prennent pour principe l'interpénétration par fusion de 2 parois en présence, par l'action d'une résistance incorporée dans l'emboîture femelle du raccord. Cette opération nécessite un matériel approprié qui établit une température de fusion et un temps d'application programmés, en fonction notamment de l'épaisseur de la paroi. Le modèle de ces raccords et leur matériel de confection du joint devront avoir reçu préalablement l'accord du Maître de l'Ouvrage. L'Entreprise devra présenter à ce dernier les documents établissant la valeur d'une telle technique, ses éventuels agréments ainsi qu'une liste de références sérieuses.

I.7.6 - Essais en usine : I.7.6.1 - Sur la qualité du matériau : Propriétés Retrait à chaud Résistance à la pression hydraulique

Méthodes d'essais NFT 54.047

Spécifications 1 -r£3% 2 - Aspect du tube conservé après essai, par rapport à l'aspect initial 20 °C contrainte de paroi 12,0 MPa t > 1 h

NFT 54.025

80 °C contrainte de paroi 4,0 MPa t > lOOOh 80 °C contrainte de paroi 4,0 MPa t>170h Traction à vitesse constante

1 - contrainte au seuil d'écoulement : ..> 15MPa et tolérance par rapport aux valeurs indiquées par le fabricant : ±10% 2 - Allongement à la rupture: > 500 % (valeur moyenne)

NFT 54.074

Tolérance par rapport à la valeur indiquée par le fabricant de la composition de base : ± 5 kg/m3

Masse volumique nominale à 23 °C Indice de fluidité

Stabilité à l'oxydation

Teneur en noir de carbone Dispersion du noir de carbone Tenue à la fissuration en milieu tensio-actif Tenue de la fissuration rapide Propriétés organoleptiques

NFT51.016 Condition n°7 : 190 °C, 21,6 kg ou toute autre méthode agrée par l'utilisateur et, a) Si IFS 2g / 10 min condition n°18 : 190°C 5kg b) Si IFS > 2g / 10 min condition n°4: 190°C,2,16kg NFT 54. 075 à 200 °C Echantillons prélevés sur les parois interne et externe du tube NFT51.140 NFT51.142

Tolérance de la valeur sur tube par rapport à la valeur mesurée sur composition de base avant transformation .±10%

1 - t > 20 min 2 - La valeur nominale doit être indiquée par le fabricant assortie d'une tolérance. 2,0 à 2,6 % en masse Note < 3

Dn< 125 T 54-077 Dn > 140 T 64-076 T 54-078

Pas de propagation de la fissure(l) Propagation de la fissure (1) < épaisseur de la paroi du tube. Facteur d'intensité de contrainte limite (1) :< 0,5 MPa \/m Seuil < 3

41

(1) Les seuils proposés ne sont qu'expérimentaux.

Le maître d'Ouvrage peut exiger de l'entreprise qu'un des tests soient effectués dans les usines productrices. I.7.6.2 - Essais d'étanchéité : Ils peuvent concerner la paroi elle-même. Ce sont les tests de résistance à la pression hydraulique évoqués au paragraphe 1.7.6.1. Ils peuvent également se rapporter aux liaisons entre tubes ou entre tubes et raccords. Ils peuvent bien entendu être effectués en usine sur demande spéciale du maître d'ouvrage. Ils sont plus généralement réalisés sur le site de pose lors de l'épreuve des tronçons successifs de la canalisation. I.7.7 - Examen d'aspect et de dimensions : Tous les tuyaux et pièces de raccords seront examinés avant leur descente en tranchée. Tous les éléments présentant des défauts manifestes de fabrication, ou ayant été blessés, rayés ou poinçonnés profondément lors des déchargements et manipulation seront écartés, et à fortiori s'ils présentent des éclats ou fissurations. Les dimensions seront vérifiées, et notamment le diamètre extérieur des tubes et intérieur des raccords, et la vérification sera faite par comparaison avec ce que demande la norme NFT 54063. Cet examen pourra être effectué selon des données statistiques standards, selon le désir du Maître d'Ouvrage. Les tubes et raccords ne satisfaisant pas aux dimensions et tolérances exigées devront être remplacés, nombre pour nombre. I.7.8 - Marquage :

Chaque type doit porter de façon apparente et indélébile répétée au moins une fois par mètre et dans l'ordre les indications suivantes:

42

- La désignation Commerciale et/ou le sigle du fabricant. - L'indication PE 63 EAU POTABLE suivi de la valeur de la PN. - Les dimensions du tubes: diamètre extérieur nominal x épaisseur nominale. - La marque de conformité aux normes - La date de fabrication : années (deux derniers chiffres de l'année de fabrication et quinzaine (lettre). - Le numéro du lot de fabrication ( un numéro de lot correspond à une fabrication à partir d'une composition donnée, extrudée en continu sur une machine donnée, dans un diamètre donné, par une campagne donnée). - L'origine de la matière première. Ce marquage doit figurer tous les mètres. Lorsque les tubes sont livrés en couronnes ou sur touret, une indication doit permettre, après chaque prélèvement, de constater la longueur restante. Les tubes, de couleur noir, auront reçu d'extrusion d'au moins 3 bandes bleues longitudinales, afin de les identifier comme conduites d'eau potable. ARTICLE 1.8 : EQUIPEMENT DE LA CONDUITE : I.8.1 - Spécifications des fournitures, généralités : Les fournitures d'appareillage hydraulique à la charge de l'entrepreneur doivent satisfaire aux conditions générales suivantes selon leur usage : 1. La surface intérieure doit être lisse et régulière. 2. Les surfaces de contact doivent être soigneusement usinées et dressées 3. Elles doivent résister sans dommage à tous les efforts qu'elles sont appelées à supporter en service et au cours des essais prévus au présent C.P.C. 4. Elles doivent être étanches dans toutes les conditions de service ou d'essai. 5. Elles doivent résister d'une façon durable à tous les facteurs extérieurs soit par elles-mêmes, soit, d'une part par leur revêtement intérieur, en ce qui concerne l'action

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des eaux transitées compte tenu des traitements de l'eau soit, d'autre part, par leur revêtement extérieur en ce qui concerne l'action du sol, des tasseaux ou, d'une manière plus générale, du milieu environnant. 6. Elles doivent être incapables de modifier en quelque façon que ce soit les qualités physiques, bactériologiques ou organiques des eaux y circulant. 7. Cas des tubes PVC: Les accessoires constituant l'équipement de la conduite devront être munis de dispositifs mécaniques, soit incorporés à l'accessoire lui même, soit rapportés, et assurant la liaison et l'étanchéité avec la conduite PVC par action d'une bague de joint en élastomère prenant appui sur la paroi extérieure du tube, ou du raccord (cas des courbes formées, à grand rayon). I.8.2 - Vannes : I.8.2.1- Vannes de sectionnement sur les canalisations principales Les seuls matériaux autorisés pour l'exécution des corps de vannes et des opercules sont la fonte ou l'acier et pour le siège d'étanchéité le bronze ou un métal d'une résistance à la corrosion et à l'usure équivalente. Les obturateurs des vannes à opercules seront guidés dans leur déplacement de translation par deux glissières. Ce déplacement sera provoqué par une vis de manœuvre débouchant à la partie supérieure de la vanne par un dispositif d'étanchéité. Cette vis de manœuvre sera réalisée en une seule pièce. I.8.2.2- Vannes d'équipement des piquages sur les canalisations principales. Les vannes qui seront installées au niveau des points hauts et des vidanges pour l'équipement secondaire seront des vannes à papillon et des robinets-vannes à opercule (robinets-vannes , méplats) : toutes seront à commande manuelle. L'exécution des robinets-vannes est décrite au paragraphe précédent l'exécution des corps de vanne et des papillons sont la fonte ou l'acier. L'étanchéité des vannes en position fermée sera assurée par un joint en néoprène ou en matériau présentant les mêmes qualités d'élasticité ou de tenue dans le temps. Le joint pourra, soit être inséré dans le papillon, soit recouvrir la partie intérieure du corps de vanne. Le siège d'étanchéité (sur le corps de vanne ou sur le papillon avant le cas) sera

44

muni d'un revêtement inoxydable. Les arbres de papillon seront en acier inoxydable, les coussinets seront du type autolubrifiant (en bronze fritté avec téflon ou matériau équivalent). L'étanchéité du côté de l'arbre de sortie sera assurée par un joint automatique à lèvres. La commande des vannes sera faite manuellement par vis sans fin, vis à pas différentiel ou réducteur. Le coefficient maximum de perte de charge toléré dans la vanne ouverte : AH K =---------------- sera de 0,7 V² / 2g

I.8.2.3 - Essais des vannes : Outre les essais particuliers qui pourront être exigés pour les vannes principales à haut pouvoir de coupure, toutes les vannes devront être éprouvées sous pression dans les conditions suivantes : - Pression hydraulique égale à 1,5 fois la pression maximale de service: La pression maximale de service sera gravée sur le corps de la vanne. . Vanne ouverte (épreuve mécanique). . Vanne fermée, l'un des biefs étant mis à l'atmosphère (épreuve d'étanchéité) I.8.3 - Equipement des points hauts :

Les appareillages à prévoir sont des ventouses, des purgeurs soniques et / ou des clapets à rentrée d'air. I.8.4 - Equipement des points bas :

Les vannes de vidange sont des robinet-vannes méplats, à opercules à tige de manœuvre et bouche à clé ou à cage soudée.

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I.8.5- Comptages et appareillage spéciaux : Les équipements de comptage et les appareillages spéciaux (vanne à niveau aval ou amont constant, vanne à flotteur etc.) seront précisés dans le C.P.S. I.8.6- Equipement des chambres de nettoyage des conduites Dans le cas ou des chambres de nettoyage des conduites sont prévues, leurs caractéristiques seront précisées dans le Cahier des Prescriptions Spéciales (CPS).

46

CHAPITRE II

PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX DE GENIE-CIVIL

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ARTICLE II.l - GENERALITES Tous les matériaux, matières et produits utilisés dans la construction des ouvrages annexes tels que regards regard de point, chambre de vannes ,chambre de comptage etc. proviendront de carrière ou d'usines agrées par le Maître de l'Ouvrage. L'Entrepreneur ne pourra, en aucun cas, se prévaloir du refus d'agrément par le Maître de l'Ouvrage de fourniture ou du travail de certains sous-traitants par suite de mauvaise qualité ou de mauvaises conditions d'exécution pour demander une majoration quelconque sur le prix forfaitaire de la fourniture. Chaque espèce de matériau devra satisfaire aux normes en vigueur. Le Maître de l'Ouvrage pourra effectuer tous les essais qu'il estimerait nécessaires pour vérifier que les matériaux sont de bonne qualité et conformes aux normes en vigueur. Tous les matériaux, matériel, machines, appareils, outillages et fournitures employés pour l'exécution des travaux doivent être, sauf en cas d'impossibilité, d'origine marocaine. L'Entrepreneur doit, à toute réquisition, justifier de la p rovenance des matériaux par la production des factures lettres de voiture, certificats d'origine, etc. Le Maître de l'Ouvrage sera seul compétent pour juger de la qualité des matériaux et décider de leur d'emploi. En particulier, le lieu provenance des matériaux, ne pourra en aucune façon préjuger de qualité. ARTICLE II.2 : MATERIAUX POUR LES BETONS & MAÇONNERI; II.2.1 - Granulats : Les granulats destinés à la fabrication des mortiers et bétons proviendront de carrières ou ballastières choisies par l'Entrepreneur et par le Maître de l'ouvrage. Il pourra être fait usage soit de granulats roulés, soit de granulats concassés. Les granulats seront durs, propres et sains, débarrassés par lavage et, s'il y a lieu, par ventilation, de tous détritus organiques ou terreux, poussière, argiles, mica, etc... et criblés avec soin . leur forme sera à peu près cubique pour les concassés, ou sphériques pour les roulés; tout matériau tendant à se casser en plaques ou aiguilles sera éliminé. Les installations de criblage, concassage, broyage lavage, dépoussiérage et d'une manière générale, toutes les installations de préparation des granulats devront être

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étudiées avec soin et soumises à l'agrément du Maître de l'Ouvrage. La capacité totale du stockage en granulats traités devra être suffisante pour éviter tout ralentissement ou interruption des travaux, et en tout cas jamais inférieure à la capacité permettant 10 jours de bétonnage à la cadence maximum prévue. Des échantillons en nombre suffisant seront prélevés à l'entrée des bétonnières pour examen détaillé et essais. Les granulats devront être conformes aux caractéristiques fixées par les normes Marocaines en vigueur

II.2.1.1 - Gros-granulats : Ces gros-granulats seront répartis en principe selon les 3 catégories suivantes conformément à la norme Marocaine 10.1.002 : a) - 5 - 20 mm b) -20 - 80mm c) - >

80mm

L'Entrepreneur pourra proposer des classes sensiblement différentes des classes ci-dessus. Elles devront permettre la fabrication des catégories de béton nécessaires, définies au paragraphe IV.3.2. Le criblage des granulats sera réalisé de telle sorte que pour chaque classe les éléments plus gros ou plus fins que les dimensions extrêmes définissant la classe ne représentent pas, respectivement plus de 10% de poids de l'ensemble de la classe. Le pourcentage en poids de matériaux étrangers contenus dans l'ensemble des gros granulats ne dépassera pas 1%. Ces granulats seront également débarrassés de poussières (éléments inférieurs à 0,08 mm), dont ils ne contiendront pas plus de 2 % en poids. Toutes précautions seront prises au stockage et dans les centrales à béton pour limiter la détérioration des granulats (séparation en blocs plus petites cassures etc.) et leur ségrégation. II.2.1.2 - Granulats fins (Sables) : Ce sont les éléments inférieurs à 5 mm (NM 10.1.002). Leur classification sera établie en respectant, sauf dérogation, les règles suivantes :

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- Le module moyen de finesse sera compris entre 2,7 et 3,3, il sera défini plus exactement quand la composition des bétons aura été décidée. - Les éléments supérieurs à 5 mm ne devront pas représenter, en poids, plus de 5 % du poids de l'ensemble de la classe. - La quantité de sable passant au tamis 0,63 mm devra être de plus de 30%. - Le pourcentage du matériau passant au tamis de 0,080mm ne dépassera pas 2 %. Pendant le bétonnage, des échantillons de sable seront prélevés dans les silos de la centrale à béton, toutes les heures. Au moins 8 sur 10 de ces échantillons devront avoir un module de finesse s'écartant de moins 0,10 du module moyen de ces 10 échantillons. La teneur en eau du sable ne dépassera pas 6 % en poids. Ces variations ne dépasseront pas 2 % pour un poste de bétonnage de 8 à 10 heures. II.2.2 - Briques en terre cuite : Les briques en terre cuite proviendront d'usines agréées par le Maître de l'ouvrage et seront conformes à la NM 10.01.042 II.2.3 - Blocs de béton manufacture : Les blocs en béton manufacture seront conforme à la Norme Marocaine 10.1.009. II.2.4 - Ciment & Chaux : II.2.4.1 - Qualité : II.2.4.1.1 - Ciment portland : On utilisera en principe du ciment Portland composé CPJ 45 répondant aux NM 10.1.004 et NM 10.1.005. II.2.4.1.2 - Chaux : La chaux sera conforme à la norme Marocaine NM 10.1.06

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II.2.4.2 - Essais et contrôles : Indépendamment des essais susvisés, des échantillons pourront être essayés dans d'autres laboratoires que celui de la fabrique de liant, à la demande du Maître de l'Ouvrage. Des essais seront effectués ultérieurement sur le chantier pour s'assurer qu'il n'y a pas eu de détérioration du liant. Si les résultats de ces essais montrent qu'une des conditions exigées du liant n'est pas remplie, tout le lot intéressé sera rejeté et enlevé aussitôt. Les essais sur échantillons prélevés en usine seront à la charge de l'Entrepreneur. Les essais sur échantillons prélevés sur le chantier seront à la charge du Maître de l'Ouvrage. II.2.4.3 - Transport et stockage : Tout le liant employé devra être frais, mais avoir été fabriqué depuis plus de 15 jours et être suffisamment refroidi. Il sera livré à intervalles réguliers en quantités suffisantes pour exclure tout risque de retard de chantier par manque de liant. La capacité totale de stockage des liants hydrauliques devra suffire à alimenter le chantier au rythme maximum des travaux, pendant au moins 15 jours ouvrables. Chaque livraison sera utilisée dans son ordre d'arrivée sur le chantier, sauf rejet par le contrôle. Chaque qualité de liant sera stockée séparément et correctement repérée : lieu d'origine, type, finesse de mouture, numéro de livraison et date de fabrication, seront soigneusement notés. Le liant vieilli ou rendu inutilisable par humidification par l’air, ou toute autre raison sera mis au rebut. Si le liant est livré en sacs, ceux-ci seront stockés sous des abris secs, bien ventilés, à l'abri des intempéries, de capacité et de surfaces suffisantes pour un stockage et une manutention aisés; Les planches seront au moins à 50 cm au dessus du sol. Pendant le transport par camion ou autre véhicule, les sacs seront recouverts d'une bâche étanche. Le ciment en vrac, sera transporté à l'abri des agents atmosphériques et sera stocké en silos étanches. II.2.5 - Eau de gâchage : L'eau de gâchage sera conforme à la norme Marocaine 10.1.008 (10.01.F009). Si à un moment quelconque, au chantier, ces conditions n'étaient pas remplies, l'Entrepreneur devra traiter l'eau de manière satisfaisante avant son utilisation.

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L'eau destinée au traitement des surfaces sera conforme à ces spécifications. Elle ne devra pas tâcher les parements des ouvrages. II.2.6 - Produits d'addition aux bétons : L'Entrepreneur pourra faire usage des adjuvants après avoir obtenu l'autorisation du Maître de l'ouvrage, lequel statuera sur le vu des documents techniques justificatifs et résultant d'essais présentés par l'Entrepreneur à l'appui de sa proposition et après essais. Réciproquement le Maître de l'Ouvrage pourra demander à l'Entrepreneur l'emploi de certains adjuvants pour certaines parties des ouvrages. Ces produits ne seront en aucun cas mélangés par avance avec le ciment. La quantité de ces produits ne devra être supérieure à celle strictement requise pour le résultat poursuivi. II.2.7 - Aciers à béton : Les aciers à béton seront d'un type et d'une nuance agréés par le Maître de l'Ouvrage, et seront conformes aux Normes NM 10.1.012 - Des barres rondes lisses en acier doux; - Des barres à haute adhérence du type, "TOR" ou similaire. - Des treillis soudés. Les armatures seront exemptes de pailles, fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts préjudiciables à leur résistance. Leur surface ne devra pas présenter d’aspérité susceptible de blesser les ouvriers. Ces essais de traction et de pliage seront effectués sur chaque lot de 5 tonnes d'acier, et dont les conditions seront fixées par la NM 10.1.013. II.2.8 - Coffrages : Les bois utilisés seront secs, c'est-à-dire qu'ils ne contiendront pas plus de 15 à 20 % d'humidité. Au cas où des bois humides seraient utilisés, il sera tenu compte de ce fait, leur résistance étant diminuée des 2/3.

Ils seront sains, de bonne qualité, exempts de fentes et de cassures, leurs arrêtes seront vives et rectilignes, ils ne seront ni gauches, ni voilés.

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Les coffrages seront rigides, indéformables, parfaitement étanches. Les panneaux seront exécutés avec des planches de 24 à 30 mm d'épaisseur. Lorsqu'il y aura lieu d'obtenir des surfaces présentant un bon aspect, les bois seront blanchis et arrosés ou huilés avant le bétonnage. Les contre-plaqués utilisés seront des contres plaqués "marins". Les coffrages métalliques ne devront pas être oxydés, leurs surfaces seront planes, leur raidisseurs parfaitement rectilignes, feront corps avec le panneau, leur assemblage sera jointif et étanche. ARTICLE II.3 : TERRES D'APPORT POUR REMBLAIS :

Les remblais autour des ouvrages et pour la mise à niveau des plates formes, seront en principe constitués de terres extraites de fouilles. Les déblais utilisés en remblais ne devront contenir, ni racines d'arbres, ni terre végétale ou matières organiques. L'Entrepreneur devra assurer la fourniture des terres d'apport éventuellement nécessaires qui devront répondre aux spécifications suivantes : - Terres sablo-graveleuses ne contenant ni sulfates, ni matières organiques. - Equivalent de sable supérieur à 25. - Densité sèche correspondant à l'Optimum Proctor modifié, supérieur à 1,90. ARTICLE II.4 : PIERRES ET MATERIAUX D'ASSISE RANULAIRE: II.4.1 - Pierres : Toute pierre utilisée pour les ouvrages de protection devra être résistante, selon estimation du Maître de l'Ouvrage. Les carrières à partir desquelles l'entrepreneur se propose d'extraire le matériau devront être sélectionnées bien avant la date à laquelle le matériau sera nécessaire aux travaux. Une pierre choisie dans l'excavation désignée pourra être utilisée si elle satisfait à toutes les exigences de qualité et de dimensions et si elle est conforme à ce qui est précisé dans l'alinéa II.4.1 suivant. Des échantillons de la pierre de protection devront être soumis au Maître de l'ouvrage pour agrément avant livraison de tout matériau sur le chantier. A moins qu'il en soit autrement indiqué de façon spécifique, tous les échantillons devront être

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obtenus par l'Entrepreneur et livrés à ses frais en un point désigné par le Maître de l'ouvrage au moins 30 jours avant la date prévue pour le début de la mise en œuvre de la protection en pierre. Des essais et comptes rendus d'utilisation appropriés seront utilisés afin de déterminer si les matériaux de protection en pierres provenant de carrières extérieures sont acceptables. Au cas ou des essais et compte rendu d'utilisation estimés satisfaisants par le Maître de l'ouvrage ne sont pas disponible, tel que dans le cas de carrières nouvellement mises en service, le matériau sera soumis aux essais nécessaires afin de déterminer s'il est acceptable pour l'utilisation dans l'ouvrage. Tous les essais seront faits par le Maître de l'ouvrage ou sous la surveillance de celui-ci aux frais de l'Entrepreneur.

II.4.2 - Pierre pour rip-rap : La pierre pour rip-rap devra être résistante et d'une qualité propre à assurer sa stabilité dans la structure et sous le climat ou elle doit être utilisée. Elle devra être exempte de fissures, vaines et autres défauts qui tendraient à augmenter de façon exagérée sa détérioration sous l'action d'agents naturels. L'inclusion d'une quantité inacceptable de poussières, sable, débris d'argile et de roche ne sera pas permise.

II.4.3 - Matériaux utilisés pour l'assise granulaire : Le matériau utilisé pour l'assise granulaire devra être du sable, gravier ou pierre concassée, de granulométrie comprise dans les limites prescrites, ainsi qu'il est précisé dans l'article III.18 le matériau devra être composé de particules tenaces, résistantes, devra être exempt d'une quantité exagérée de parties minces, plates et allongées et ne devra pas contenir de matières organiques, ni de particules tendres, friables, en quantité estimée inacceptable par le Maître de l'ouvrage.

ARTICLE II.5 : CONTROLE DES MATERIAUX ; Le Maître de l'Ouvrage se réserve le droit de contrôler tous les chantiers, ateliers et magasins de l'Entreprise et de ses fournisseurs pour la fabrication, le stockage et le transport de tous les matériaux. A cet effet, il pourra nommer des agents spéciaux ou s'y faire représenter par des organismes de contrôle de son choix. Pendant toute la période de construction, l'Entrepreneur donnera toutes les facilités aux représentants dûment habilités du Maître de l'Ouvrage pour permettre le contrôle complet des matériaux ainsi que pour effectuer tout essai sur ceux-ci. Les contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de l’Entrepreneur

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quant à la bonne qualité des matériaux, matières et produits. L'Entrepreneur et les fournisseurs livreront gratuitement aux la boratoires de contrôle toutes les quantités requises, pour les essais qui s'avéreraient nécessaires. Le nombre et la nature de ces essais seront définis par le Maître de l'Ouvrage. La sélection des échantillons sera effectuée par Le Maître de l'Ouvrage en présence de l'Entrepreneur qui recevra un procès-verbal. Le Maître de l'Ouvrage se réserve le droit de prélever, à tout moment, des échantillons de tous les matériaux destinés à être incorporés dans les ouvrages, afin de procéder aux essais. L'Entrepreneur fournira la main d'oeuvre nécessaire aux essais, ainsi que la main d'œuvre et le matériel pour l'obtention et le transport des échantillons. Il acceptera toute interruption des travaux occasionnée par ce fait ou par les résultats des essais. L'Entrepreneur respectera les consignes qui lui seront données, soit en vue des contrôles, soit à la suite de ces contrôles. Dans le cas contraire, le Maître de l'Ouvrage pourra exiger par écrit, l'arrêt des travaux soit en carrière, soit sur les ouvrages eux-mêmes. Les travaux ne reprendront qu'au reçu d'une autorisation écrite. Tous les résultats des essais seront communiqués à l'entrepreneur. Des rapports seront établis chaque mois, indiquant les quantités de matériaux en stock, leurs provenances, leurs lieux de stockage antérieur et les quantités utilisées dans chaque partie des ouvrages. Pour les matériaux et procédés de construction pour les ouvrages, tous les essais effectués pour juger des qualités de ces matériaux seront agréés par le Maître de l'Ouvrage et conformes en principe, aux normes en vigueur si cela n'est pas indiqué explicitement dans les présentes spécifications. Quand ces normes feront défaut, C.P.C en fixera d'autres, appropriées au type de matériaux ou de procédé à utiliser, à défaut de ces Normes le CPS en fixera d'autres.

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CHAPITRE III MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

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ARTICLE III.1 : CONSISTANCE DES TRAVAUX DE POSE : Les travaux comprennent : 1 - Les travaux de terrassements et de remblais nécessaires à la pose des canalisations. 2 - La pose de tuyaux et raccords, appareils de robinetterie, appareils d'équipement des conduites, y compris protection cathodique. 3 - Le transport des fournitures à pied d'oeuvre. 4 - L'exécution des travaux complémentaires nécessaires pour la pose des canalisations, et la remise en état des lieux. 5- Le rétablissement provisoire des chaussées, trottoirs et accotements et leur rétablissement définitif en fin de travaux. 6- Les fournitures et travaux résultant de la coordination avec les entrepreneurs des autres lots. 7- La construction des ouvrages en maçonnerie en béton qui constituent l'accessoire de la canalisation, tels que regards, massifs d'ouvrages, butées, massifs d'ancrage, ouvrage de protection de conduite. 8- Eventuellement les travaux de dépose, repose, modifications remplacement des clôtures des parcelles traversées. 9- Les épreuves des joints et canalisations, des robinets vannes et raccordements. 10 - L'essai général des canalisations en tranchée. 11 - Les travaux de finitions. 12 - La mise en service, le nettoyage et la désinfection des conduites. 13 - L'entretien pendant le délai de garantie. ARTICLE III.2 : CONDITIONS GENERALES D'EXECUTION : La mise en œuvre des fournitures, et notamment les méthodes de manutention, les dispositifs de jonction, de support et de calage la profondeur des tranchées, les revêtements

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intérieurs et extérieurs complémentaires, tous les ouvrages et opérations accessoires tels que dispositifs de protection ou d'isolation, le remblaiement des tranchées doivent être effectués selon les règles de l'art, les prescriptions techniques des fabricants et selon les dispositions du présent C.P.C. ARTICLE III.3 : ORGANISATION DES CHANTIERS ET CONDUITE DES TRAVAUX. L'Entrepreneur fournit et établit à ses frais, sous son entière responsabilité, les échafaudages, chevalements, engins de toute nature, nécessaires à l'exécution complète des travaux. Il doit supporter toutes les sujétions relatives à la mise en place et au fonctionnement de son matériel sans pouvoir réclamer aucune indemnité pour quelque cause que ce soit, sauf en cas de force majeure dûment justifiée. L'Entrepreneur doit satisfaire à toutes les charges et prescriptions de police en vigueur. Pendant l'exécution des travaux, l'Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la circulation sur les routes et chemins, l'accès aux propriétés, l'écoulement des eaux pluviales ou ménagères et toute disposition utile pour ne pas occasionner d'accident ou dommages aux tiers. La responsabilité de l'Entrepreneur ne fait pas obstacle à ce qu'en cas de péril, le Maître de l'Ouvrage puisse ordonner et faire prendre aux frais de l'Entrepreneur, immédiatement avisé, des mesures de sécurité pour suppléer à celles qui feraient défaut. En outre, l'Entrepreneur doit se soumettre aux conditions que certaines administrations (Travaux Publics P.T.T etc.) jugeraient à propos d'imposer à titre spécial, tant en vue de la sécurité en général que dans le but d'éviter des troubles dans le fonctionnement des services publics. Avant tout commencement d'exécution de tout ou partie de son chantier, l'Entrepreneur doit aviser les Autorités et Services intéressés ainsi que les propriétaires de parcelles traversées du début des travaux, et ceci au moins dix jours calendaires à l'avance ARTICLE III.4 : SIGNALISATION DES CHANTIERS :

L'Entrepreneur doit satisfaire à toutes les obligations et prescriptions de signalisation en vigueur, en particulier aux traversées des routes et chemins publics ou ruraux. Il soumettra aux Autorités compétentes les modalités d'interruption de circulation et les panneaux, feux de signalisation qu'il compte utiliser et demandera en temps utile aux Administrations les autorisations nécessaires pour le ralentissement, ou l'interruption

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temporaire de la circulation. L'Entrepreneur devra se soumettre aux conditions que ces mêmes Administrations jugeraient à propos de lui imposer en vue de la sécurité routière en général.

ARTICLE III.5 : PIQUETAGE ET IMPLANTATION : A partir des éléments fournis par le Maître de l'Ouvrage, l'Entrepreneur élaborera un plan de piquetage de l'axe de la conduite à poser à partir des plans, instructions et rectifications notifiées. L'Entrepreneur soumettra son plan dans les dix jours suivants la remise du balisage avec les modifications qui lui paraîtraient devoir être apportées au tracé du projet technique. Une fois l'accord du Maître de l'Ouvrage obtenu, l'Entrepreneur implantera définitivement le tracé et procédera au piquetage. Cette opération aboutit à l'établissement par l'Entrepreneur, du plan de piquetage. Après mise au point et approbation de ce plan par le Maître de l'ouvrage, l'Entrepreneur procédera à l'établissement du dossier d'exécution comprenant: - Les plans de piquetage définitif des canalisations aux mêmes échelles que celles fournies par le Maître de l'Ouvrage et comportant les indications suivantes : 1- Longueur et section des différents tronçons, avec spécifications du diamètre, de la nature et de la classe de pressions des conduites. 2- Repérage des points d'angle, courbes et points spéciaux par rapport aux repères fixes du bornage parallèle. 3- Repérage des appareils de ventousage et de vidanges par rapport à ces mêmes repères. 4- Repérage des ouvrages existants au voisinage immédiat du tracé (canalisation d'eau, d'assainissement, câbles souterrains de télécommunications, d'énergie électrique, canalisations de gaz ). Et des traversées spéciales (cours d'eau, routes, voies ferrées.........). 5- Abattage d'arbres, franchissement de murs et de clôtures etc. Les profils en long correspondant à l'échelle du 1/1000 en ce qui concerne les longueurs, comportent les indications prévues aux alinéas ci-dessus. - Les dossiers de demande d'autorisation de passage d'utilisation, de franchissement

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d'ouvrages, ponts et d'autorisation de coupure des routes principales et secondaires. - Note de calculs, avant-métrés et devis estimatif, les plans de détail des travaux complémentaires dans la mesure ou ils seraient justifiés suite à des modifications importantes par rapport au projet initial. - Le dossier d'exécution doit être soumis à l'approbation du Maître de l'Ouvrage par l'Entrepreneur, dans un délai fixé par le C.P.S. La mise au point et l'approbation du dossier d'exécution par le Maître de l'Ouvrage doivent intervenir dans le délai fixé à l'Article 31 du Cahier des Clauses Administratives Générales. Ce délai expiré, le dossier d'exécution est réputé approuvé. ARTICLE III.6 : DEBROUSSAELLAGE - DEBLAIEMENT DEFRICHEMENT : III.6.1 - Débroussaillage: Le débroussaillage consiste en l'abattage, la coupe et l’ enlèvement de tous les arbres et autres végétations ainsi que les bois tombés, souches, clôtures, broussailles et ordures se trouvant dans toute l’emprise de la conduite. Le débroussaillage des routes non indiquées ou précisées autrement, devra être fait dans les limites des fouilles et remblais. Les arbres, souches, brousses et autres végétations situées dans les endroits devant être débroussaillés et non défrichés, seront coupés à niveau égal ou légèrement en dessous de la surface primitive du sol. Le débroussaillage devra être conduit de façon à prévenir tout dommage aux arbres restant à la suite de l'abattage des autres, aux ouvrages et installations existants ou en construction et de façon à pourvoir à la sécurité des employés et autres. III.6.2 - Déblaiement: Le déblaiement inclut l'enlèvement de tous les ouvrages y compris poteaux, bâtiments, portions de ceux-ci, fondations, ponceaux, puits, citernes, fosses sceptiques, fosses d'aisance, silos et ouvrages similaires, se trouvant dans l'endroit devant être débroussaillé. Toutes les matières solides et liquides se trouvant dans les fosses d'aisance et les fosses sceptiques, devront être déplacées dans des endroits convenables et approuvés en dehors de la zone de la conduite pour être enterrées de nouveau, sous trente centimètres ou plus de terre, t dans des tranchées creusées à cet effet.

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III.6.3 - Défrichement : Le défrichement consiste dans l'arrachement et l'enlèvement de toutes les souches bûches enterrées, racines d'un diamètre plus grand que 5 cm, racines entrelacées et d'autres matières répréhensibles se trouvant dans toute l'emprise de la conduite. Sauf stipulation contraire du C.P.S, les zones de fondations d'ouvrages de la conduite devront être défrichées jusqu'à une profondeur égale à 60 cm, en dessous du niveau de fondation ou au dessus du talus fini d'une fouille. Tous les talus et dépressions dus au déplacement des souches et racines devront être remblayés avec des matériaux convenables et compactés pour se conformer à la surface du sol environnant. ARTICLE III.7 : ENLEVEMENT DES MATERIAUX : Les matériaux des zones débroussaillées et défrichées devront être complètement déplacés et transportés en dehors du site du projet ou brûlés sur place à moins qu'il en soit décidé autrement par le Maître de l'Ouvrage. Tous bois duquel il est possible de scier des billes, étais traverses ou bois de chauffages deviendra la propriété de l'Entrepreneur. L'Entrepreneur pourra couper du bois de longueurs lui convenant, dans le site, une fois que le remblayage aura été terminé, le bois devant être brûlé sera rangé pour être brûlé dans les 30 jours ; le nettoyage des débris sera fait par des moyens pratiques. Les matériaux provenant du débroussaillage ou du défrichement pourront en général être brûlés en un point quelconque du site du projet et à n'importe quelle époque durant la période du marché. Cependant, l'heure, l'emplacement et la manière de faire le brûlage devront être approuvés par le Maître de l'Ouvrage des points de vue sécurité incendie et lois concernant le feu. L'Entrepreneur devra fournir sur le site l'équipement nécessaire tels que : réservoirs portatifs, pelles, crochets à feu, etc... afin d'équiper convenablement son personnel pour combattre le feu. Sauf stipulation contraire du C.P.S., l'Entrepreneur sera autorisé à déplacer du site des travaux, le bois abattu et ébarbé. Le Maître de l'ouvrage désignera les zones pour entreposer du bois en piles. Le Maître de l'Ouvrage n'assumera aucune responsabilité en ce qui concerne la protection et la garde de tels matériaux. Toutes ces piles de bois devront être retirées du site du projet avant que la réception finale de l'ouvrage ne soit faite. ARTICLE III.8 : DEMOLITION DES OUVRAGES :

Les ouvrages devront être enlevés ou comblés jusqu'au niveau du sol, de façon appropriée.

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Les matériaux combustibles provenant des ouvrages déplacés devront être brûlés en accord avec ce qui vient d'être dit ci-dessus ou retirés du site des travaux. Là où l'on devra remblayer les ouvrages, le remblaiement jusqu'à 45 cm de la surface du sol devra être fait avec les matériaux non combustibles tels que moellons de maçonnerie et autres débris. Lorsque tous les débris disponibles auront été utilisés dans le remblaiement, toutes les portions restantes non remblayées ainsi que les 45 cm supérieurs seront complètement comblés jusqu'à la surface du sol avec de la terre prise comme indiquée par le Maître de l'Ouvrage. Le dessus des surfaces remblayées aura une apparence nette et suffisamment lisse pour ne pas constituer un danger pour les personnes et animaux domestiques. Les débris combustibles devront être brûlés selon les prescriptions cidessus. Les débris non combustibles, à l'exclusion de ceux cités ci avant devront être déposés en des endroits désignés par le Maître de l'Ouvrage, les débris comprendront des rebuts de toutes sortes. Tous les matériaux débroussaillés que l'Entrepreneur jugera vendables deviendront sa propriété et seront retirés du site. ARTICLE III.9 : CLASSIFICATIONS DES FOUILLES :

L'Entrepreneur devra excaver tous les matériaux rencontrés et se débarrassera de ces matériaux conformément aux clauses du marché, qu'il s'agisse de fouilles en rocher tendre nécessitant l'emploi de compresseur, de fouilles en rocher franc nécessitant l'emploi d'explosifs ou de fouilles en terrain ordinaire. III.9.1 - Fouilles en terrain ordinaire : Les fouilles en terrain ordinaire comprennent tous les matériaux en provenance des tranchées creusées pour la conduite et de celles creusées pour les ouvrages qui peuvent être excavés au moyen de pelles, pioches ou pelle mécanique, ne nécessitant ni l'emploi du compresseur ni l'emploi d'explosifs. III.9.2 - Fouilles en rocher tendre : Les matériaux des fouilles en rocher tendre comprendront l'argile compacte non sableuse, les pierres denses ou cailloux d'un diamètre supérieur à 0,30 m, les roches tendres calcaires ou schistes qui ne pourront être enlevés sans avoir recours systématiquement au compresseur, mais non à l'explosif. III.9.3 - Fouilles en rocher franc : Les matériaux des fouilles en rocher franc seront composés de corniches et de Bedrock massifs qui ne peuvent pas être enlevés à moins d'avoir recours systématiquement aux explosifs.

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III.9.4 - Décapage : Les zones situées à l'intérieur des limites des fondations des tranchées des conduites, des étriers, butées et ouvrages des tuyaux et des autres ouvrages, seront soigneusement décapés de toute terre arable et végétale, conglomérats et autres éléments indésirables. Les racines, souches, tronçons enterrés, détritus et les autres matériaux indésirables, de l'avis du Maître de l'Ouvrage, seront enlevés au cours de l'exécution des fouilles afin d'éviter leur inclusion dans le matériau de remblai. Un drainage continu de toutes les zones décapées devra être assuré afin d'éviter la formation d'étangs ou de marais. Sauf indications contraires du C.P.S., la terre arable devra être décapée jusqu'à une profondeur de 15 cm et entreposée à proximité des bords de fouille pour mise en œuvre future au titre du Marché. Aucun paiement additionnel ne sera fait pour le stockage ou le nouveau déplacement du matériau. III.9.5 - Emploi des explosifs: L'Entrepreneur respectera tous les règlements et lois en vigueur au Maroc, relatifs à l'importation, aux transports, stockages des explosifs, aux avertissements avant les tirs aux circuits électriques, etc. En particulier, l'emploi des détonateurs électriques sera rigoureusement interdit par temps orageux. Il accomplira tous les travaux et usera de tous les moyens de protection utiles à la sécurité du personnel et du matériel. Il exécutera également tous les travaux ayant pour but de limiter le volume des fouilles non strictement nécessaires. Les profondeurs des trous de mine, leur nombre, leur implantation, ainsi que la qualité et la puissance de l'explosif seront choisis de manière à ne pas causer de dommages aux terrains, matériaux ou ouvrages hors de l'emprise des fouilles. L'Entrepreneur devra fournir un plan de tir qui sera approuvé par le Maître de l'Ouvrage. L'Entrepreneur demeure toujours responsable des méthodes utilisées. Le Maître de l'Ouvrage peut refuser les méthodes proposées ou demander des modifications, mais seulement pour des questions de sécurité du personnel ou des ouvrages. Tout le rocher disloqué hors des limites des fouilles par les explosifs sera enlevé, selon les instructions du Maître de l'Ouvrage. L'emplacement et la profondeur des forages, la disposition des charges et la nature des explosifs seront étudiés de façon à réduire le plus possible cette dislocation. La mise au profil définitive sera faite par des procédés manuels, marteaux-piqueurs, barres à mines ou leviers et l’emploi d'explosifs pourra être interdit à partir de 50 cm, au dessus du fond de fouille.

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ARTICLE III.10 : FOUILLES POUR CONDUITES : III.10.1 - Généralités : L'Entrepreneur devra réaliser toutes les fouilles en tranchées aux côtes, alignements et pentes indiqués sur les plans ou ordonnés par le Maître de l'Ouvrage. Un espace vide d'une largeur d'au moins égale à celle fixée dans "largeur et profondeur de la tranchée" devra être laissé de chaque côté des tuyaux pour le compactage à la dame mécanique. Les niches destinées à l'exécution des joints devront être fouillées au droit de ces extrémités pour les montages des joints et de manière également à L'assurer que le corps cylindrique du tuyau repose sur la couche de base, sur toute sa longueur. Les fouilles seront pratiquées selon les règles de l'art à l'aide de tout matériel d'excavation et de transport approprié à ce travail. Toutes les fouilles supplémentaires accomplies par l'Entrepreneur dans quelque but que ce soit, excepté celles ordonnées par écrit par le Maître de l'Ouvrage seront à la charge de l'Entrepreneur; le volume des terrassements, déblais, fouilles, remblais sera calculé d'après les vides des fouilles théoriques à exécuter conformément aux projets approuvés par le Maître de l'Ouvrage, sans tenir compte d'aucun foisonnement ni de cubes supplémentaires exécutés pour quelque raison que ce soit par l'Entrepreneur sur son initiative. Toute fouille sera poursuivie jusqu'au matériau de fondation estimé satisfaisant par le Maître de l'Ouvrage, sans tenir compte du fait que la côte en question est supérieure ou inférieure à celle indiquée sur les plans. Toutes les précautions nécessaires devront être prises afin de laisser intact et sain le matériau en dessous et au delà des limites de toute fouille. Toute fouille en excès dont le Maître de l'Ouvrage aura exigé le remblai sera remblayée et compactée par l'entrepreneur selon les instructions du Maître de l'Ouvrage. Les fouilles en excès en dessous ou contre des ouvrages en béton devront être rebouchées avec du béton, si la fouille en excès n'est pas autorisée par le Maître de l'Ouvrage, elle sera comblée aux frais de l'Entrepreneur.

III.10.2 - Fouilles en tranchée : Les tranchées devront être excavées conformément aux plans approuvés par le Maître de l'Ouvrage. Lorsqu'une tranchée est ouverte dans un terrain de culture, l'Entrepreneur est tenu de déposer la terre végétale. Lorsqu'une tranchée est ouverte en terrain boisé, l'Entrepreneur doit procéder au débroussaillage et éventuellement à l'abattage des arbres et au dessouchage suivant les prescriptions des Articles III.6 et III.7. A défaut, la préparation du terrain doit porter sur les emprises des ouvrages. Lorsqu'une tranchée est ouverte dans une route, L'Entrepreneur découpe avec soin

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l'emprise de la tranchée dans les matériaux qui constituent le revêtement ainsi que ceux de la fondation sans ébranler ni dégrader les parties voisines. Ces matériaux sont triés et déposés à part en évitant de les mélanger aux déblais. Si les déblais sont déposés sur l'un des côtés de la route, celle-ci devra être laissée ouverte afin de permettre la circulation en tout temps. L'achèvement du remblai comprendra le remblaiement de la tranchée, la consolidation du remblai, la mise en place de tout revêtement provisoire susceptible d'être nécessaire, afin de permettre le rétablissement de la circulation des véhicules au-dessus du remblai. Partout où il est nécessaire d'ouvrir entièrement la tranchée au point d'intersection des routes ou bien là où l'alignement de la tranchée de la conduite traverse une entrée utilisée par des véhicules et servant d'accès à un garage, à une étable, ou à des fins rurales ou commerciales, l'Entrepreneur sera tenu de fournir et d'entretenir un pont convenable à ses propres frais, jusqu'à ce que la tranchée soit remblayée et le revêtement temporaire mis en place. Là où la tranchée coupe une route, un pont au moins égal à la moitié de la route et permettant le passage d'un camion de 30 Tonnes devra être aménagé. La tranchée pourra néanmoins être entièrement laissée ouverte à l'intersection des rues et sans qu'il soit nécessaire de construire un pont, sous condition que l'Entrepreneur ait préalablement obtenu l'autorisation de fermer la route ou le croisement à la circulation. L'Entrepreneur devra fournir et entretenir des passerelles à ses propres frais et dépenses, à tous les points de croisement des passages pour piétons et là où, de l'avis de l'Administration, les conditions de circulation l'exigent. Les passerelles devront avoir 120 cm de large au moins et être munies de garde-fous et montants en bois préparés. Lorsqu'on s'approche des zones ou des ouvrages souterrains sont réputés existants dans le voisinage immédiat des alignements et pentes prescrites, l'Entrepreneur découvrira ces obstacles suffisamment en avant de l'ouverture de la tranchée à l'effet de permettre de modifier les alignements et les pentes s'il y a lieu. Tout changement dans les alignements et les pentes de la conduite rendu nécessaire après qu'elle lit été posée et qui résulterait de la négligence de la part de l’Entrepreneur de s'être entouré des précautions susmentionnées, sera réalisé par l'Entrepreneur et à ses frais. III.10.3 - Largeur et profondeur de la tranchée : La largeur nominale de la tranchée prise à mi-hauteur du diamètre de la conduite sera définie par le diamètre extérieur du tuyau augmenté de deux fois 0,3 m en terrain ordinaire et deux fois 0,15 m en terrain rocheux. A partir de cette largeur nominale, les parois verticales de la tranchée sont arrêtées avec un fruit de 1/10 . L'épaisseur du remblai sur la génératrice extérieure supérieure du tuyau ne peut être

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sauf prescription contraire du C.P.S., inférieur à 0,80 m en terrain ordinaire et 0,50 m en terrain rocheux. Si l'Entrepreneur estime nécessaire en fonction de la nature du terrain ou pour toute autre raison de donner un fruit supérieur à 1/10, le cube de terrassement supplémentaire sera à sa charge. A l'exception des emplacements des niches nécessaires à la confection des joints, le fond de tranchée est arrêté à 0,10 m en dessous de la côte de la génératrice extérieure inférieure du tuyau. Le fond de la tranchée est corrigé par la confection du lit de pose en terre fine damée de 0,10 m et dressée soigneusement de façon à ce que les canalisations reposent sur le sol sur toute leur longueur. Le lit de pose sera constitué de sable ou de terre fine en terrain ordinaire ou de gravettes en terrain rocheux. Lorsque des maçonneries ou des bancs rocheux sont rencontrés dans la tranchée, ils doivent être arasés à 0,25 m en dessous de la côte de la génératrice inférieure et remplacés sur cette épaisseur par de la terre fine damée, du sable, du gravier ou de la pierre passant au tamis de 40 mm suivant les directives du Maître de l'Ouvrage. Le fond de fouille devra être impérativement débarrassé de ses points durs et éventuels affleurements à arrêtes vives. La section de tranchée définie comme ci-dessus constitue la section théorique du terrassement. III.10.4 - Consolidation du sol et drainage sous conduite : Dans le cas où l'on pourrait prévoir du ruissellement en fond des fouilles, les matériaux d'appoint sauf indications contraires du C.P.S., devront être du gravier ou de la pierre cassée. S'il y a lieu de procéder à un drainage proprement dit, ou à une consolidation du sol en raison de l'instabilité de sols aquifères ou des risques d'affouillements par des eaux incluses, l'Entrepreneur est tenu d'exécuter les drainages nécessaires, suivant les règles de l'art, à l'aide de drains placés sous la conduite, le tout étant enrobé d'un matelas drainant de gravier suivant les prescriptions et les indications des plans approuvés par le Maître de l'Ouvrage qui fixe par ailleurs les emplacements des regards de visite et de l'exutoire de déversement des eaux captées. Dans le but d'assurer un nivellement très précis en terrains peu consistants, le Maître de l'Ouvrage peut imposer l'exécution d'une forme en béton de propreté ou de dalles de répartition pour consolider la conduite.

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Lors de l'exécution des terrassements, l'Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions nécessaires et conformes aux règles de l'Art pour assurer le bon achèvement des travaux, notamment: - Déroctage ou toute autre disposition permettant de fragmenter ou d'ameublir les terrains rocheux ou très durs. - Epuisements, étalements, blindages, travaux confortatifs de toute nature pour assurer tant la sécurité du personnel que la possibilité d'exécuter correctement les ouvrages prévus. Il est précisé que le boisage, étalement ou fruits utilisés de mani ère courante, à l'exclusion des parties d'ouvrages nécessitant des boisages exceptionnels, sont inclus dans le prix des tranchées. Des procédés spéciaux d'exécution (havages, pieux, palplanches, boucliers, murs flottants, injections etc.). - Des dispositifs permettant la bonne conservation des ouvrages et des canalisations (revêtements, ancrages, joints barbacanes, drainage, consolidation, stérilisation des terres, etc.) - De l'entretien des tranchées depuis leur ouverture jusqu'au remblai, le relèvement des éboulements étant à la charge de l'Entrepreneur. - De la protection des tranchées si nécessaire, conformément aux dispositions réglementaires afin d'éviter aux tiers tout accident du fait de leur présence, l'Entrepreneur assumant toute responsabilité à cet égard. Si elles ne sont pas explicitement mentionnées dans les pièces du C.P.S, les sujétions sont à la charge de l'Entrepreneur. Les moyens à mettre en œuvre et les modes d'exécution sont laissés à l'initiative de l'Entrepreneur mais le Maître de l'Ouvrage se réserve le droit de refuser toute disposition qu'il juge inapte ou dangereuse. III.10.5 - Exécution de tranchée à la main : En règle générale, les terrassements aux engins mécaniques seront autorisés. Toutefois, le terrassement à la main sera imposé à des emplacements limités qui seront à préciser par le Maître de l'Ouvrage, en fonction notamment du voisinage éventuel d'immeubles, de plantations, d'ouvrages, de canalisations ou de câbles existants.

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Il appartient à l'Entrepreneur d'obtenir les autorisations nécessaires et d'avertir les Administrations intéressées par les travaux en fonction des obstacles à franchir. III.10.6 - Maintien de la circulation : Les matériaux excavés des tranchées devront être placés dans une position telle qu'ils n'obstruent pas les abords, ne gênent pas, sans nécessité, les voies de circulation dans lesquelles les tranchées sont creusées. Tous les matériaux devront être placés d'un côté de la tranchée afin de permettre d'amener les conduites de l'autre coté et les tenir prêtes pour la pose au fond de cette tranchée. Les fosses, les caniveaux et séguias devront être tenus libres et non obstrués, et là où cela est nécessaire, l'évacuation des eaux de surface sera assurée. Une partie des matériaux correspondant à 75 % du volume de la conduite devra être mise en décharge par l'Entrepreneur dans les six jours ouvrables suivant le début des opérations de fouille de la tranchée. III.10.7- Etayage, blindage et entretoisement : l'Entrepreneur aura pour obligation de fournir et de placer l'étayage, le blindage, les passerelles et l'entretoisement dans les tranchées, comme cela peut être nécessaire ou requis afin de prévenir des accidents dont les ouvriers pourraient être victimes et afin de supporter avec sécurité les pentes latérales de fouilles. Après la pose des conduites réalisées à la satisfaction du Maître de l'Ouvrage, ces étayages, vidanges et entretoisements devront être enlevés au fur et à mesure de la mise en place des remblais. Le blindage laissé en place sera enfoncé ou arasé à une profondeur d'au moins 20 cm en dessous de la surface du sol. III.10.8

- Epuisements des fouilles:

Les épuisements et pompages d'eaux dans les fouilles en provenance exclusivement d'eaux souterraines ou nappes phréatiques devront être pratiqués au moment de la pose de la conduite sur approbation du Maître de l'Ouvrage. S'il en est requis, l'Entrepreneur devra étudier, fournir et faire fonctionner des systèmes d'assèchement. Les systèmes comprendront tous les dispositifs nécessaires pour la collecte et l'évacuation de toutes les eaux pénétrant dans les zones à assécher. ARTICLE III.11 : FOUILLES POUR LES OUVRAGES : III.11.1 - Généralités :

Les fouilles pour les chambres de vannes, les brises charges éventuels, les regards les butées et massifs d'ouvrages etc. devront être réalisées aux alignements et aux côtes requises tout en laissant suffisamment d'espace pour la construction, la vérification et l'enlèvement des coffrages. Le fond des fouilles devra avoir la

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profondeur exacte. Toute fouille en excès, s'il y en a, devra être remplie avec du béton, selon les directives du Maître de l'Ouvrage et aux frais de l'Entrepreneur.

III.11.2 - Etayage des fouilles : Pendant les opérations de creusement, l'Entrepreneur sera responsable de la stabilité des pentes des talus provisoires, des fouilles et de leur étayage correct.

III.11.3 - Fouilles en rocher : Des précautions particulières devront être prises pour s'assurer que ces fouilles en rocher pour les surfaces exposées en permanence, sont exécutées aux cotes et sections transversales exigées, la sécurité de la stabilité de toutes les pentes et fouilles en rocher devront être assurées.

III.11.4 - Fonds de fouilles : La surface des fonds de fouilles en terre devra être préparée dans des conditions d'humidification suffisantes pour pouvoir être parfaitement compactée au moyen d'outils ou de matériels appropriés afin de former des fondations fermes sur lesquelles le béton de l'ouvrage sera mis en œuvre. S'il en est requis par le Maître de l'Ouvrage, l'Entrepreneur devra procéder à l'exécution d'un "PROCTOR" modifié pour justifier de la bonne compacité du sol. Sauf ordre contraire du Maître de l'Ouvrage, les couches de terre devront être compactées en utilisant une dame mécanique agréée lorsque le manque de place interdira l'emploi de rouleaux. La fouille devra être suffisante pour permettre au béton d'avoir l'épaisseur minimale. Le rocher endommagé par l'usage d'explosifs sera enlevé et le fond de fouille préparé par perforation à la main, pétardage de surface ou d'autres méthodes permettant d'obtenir le meilleur état de surface possible. La surface du rocher sera nettoyée avec un jet d'eau et d'air sous pression et par brossage ou curage, si nécessaire pour obtenir une surface rugueuse et dure assurant un bon contact avec le béton. Les fissures et fractures du rocher seront nettoyées jusqu'à la profondeur qui paraîtra satisfaisante au Maître de l'Ouvrage. Les failles et cavités éventuellement rencontrées seront traitées spécialement par enlèvement des matériaux altérés ou déposés dans les fissures, nettoyage et curage, remplissage avec béton, mortier sec ou coulis d'injection. Pour éviter les angles rentrants dans le béton, au contact du rocher, toutes les pointes et arrêtes seront abattues selon les instructions du Maître de l'Ouvrage.

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ARTICLE III. 12 : UTILISATION DES MATERIAUX : III.12.1 - Matériaux utilisables : Tout matériau excavé déclaré convenable par le Maître de l'Ouvrage devra être utilisé dans le remblai permanent. Les matériaux excédentaires utilisables seront employés s'il y a lieu, au remblais des tranchées dans lesquelles les déblais ont été reconnus impropres au remblai. Le mouvement des terres fera l'objet d'un plan de transport à soumettre à l'approbation du Maître de l'Ouvrage. Les matériaux utilisables excédentaires qui n'auront pas trouvé leur utilisation sur le tracé de la conduite, pourront être régalés sur les lieux même de leur stockage après remblai, ou sur toute la surface de l'emprise, évacués en décharge selon les prescriptions du Maître de l'ouvrage. III.12.2 - Matériaux inutilisables : Les matériaux inutilisables ou réutilisables à d'autres fins que le remblai tels que moellons, pierres sèches, déchets rocheux seront transportés en dehors du site du projet. Ils seront, soit mis en dépôt dans des décharges autorisées, trouvées par l'Entrepreneur ou imposées par le Maître de l'Ouvrage, soit utilisées par l'Entrepreneur à d'autres fins dont les modalités d'emploi et utilisations seront prescrites ou approuvées par le Maître de l'Ouvrage. Les décharges seront laissées en état satisfaisant, correctement nivelées de façon à permettre le drainage. Les racines, souches et bûches retirées devront être incinérées. L'incinération des matières et l'entretien des feux devront satisfaire les exigences relatives à l'évacuation des produits de débroussaillage. ARTICLE III. 13 : OBJETS TROUVES DANS LES FOUILLES :

Lorsque, au cour des travaux des objets ou des vestiges pouvant avoir un caractère archéologique sont découverts, l'Entrepreneur doit en aviser aussitôt le Maître de l'Ouvrage, ne pas déplacer les objets ou vestiges demeurés en place et mettre en lieu sûr ceux qui seraient détachés du sol. ARTICLE III.14 : REMBLAIS DE REMPLISSAGE : III.14.1 - Généralités :

Les fouilles sur le côté, au dessus et autour des ouvrages devront être remblayées suivant indications des plans. Le remblayage ne devra pas être entrepris avant que les fouilles, les ouvrages et aménagements à remblayer n'aient pas été approuvés et éventuellement mis à l'essai. Aucun remblai et aucune autre charge ne devra être mis en place sur ou contre les surfaces en béton, avant l'expiration du délai de 14 jours.

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Cependant, aucun matériel de compactage ou de transport ne sera autorisé à passer au dessus du béton ou à mois de 60 cm d'une quelconque de ses parties. Les matériaux de remblai pourront être mis en place sur les côtés des conduites sur une épaisseur au-dessus des conduites ne dépassant pas 60 cm, si le compactage est réalisé avec des dames mécaniques, le matériel de compactage ou de traction ne sera pas autorisé à passer sur les conduites ou sur les autres ouvrages avant que la hauteur de remblai ne soit suffisante pour permettre un tel passage sans qu'il en résulte des effets ou des vibrations dangereuses, ce qui sera déterminé par le Maître de l'Ouvrage. III.14.2 - Matériaux ordinaires de remblais : Le matériau ordinaire de remblai devra être composé de terre d'argile sableuse, de sable et de gravier ou de tout autre matériau autorisé. Il ne devra pas comporter de grosses mottes de terre ni de pierres supérieures à 10 cm. Le matériau ordinaire pouvant être utilisé pour servir de lit de pose devra avoir une structure granulaire et ne devra pas comporter de pierres dépassant 2,5 cm dans leur plus grande dimension. III.14.3 - Remblai rocheux : Le remblai rocheux sera un matériau durable perméable, permettant un écoulement facile et d'une granulométrie régulière répartie de 5 à 150mm. III.14.4 - Remblai sélectionné : Le remblai sélectionné sera un matériaux de granulométrie Continue, ne comportant pas de débris, racines, roches et matières organiques. III.14.5 - Remblai granulaire : Le remblai granulaire doit être un matériau de concassage ou un matériau roulé ayant une granulométrie continue comprise entre 3,15 et 12,5 mm. La partie du remblai en contact avec une conduite en PE.HD constituée de sable ou de matériau roulé. Les pierres ou cailloux à arêtes vives seront notamment écartés. Article III.15 : mise en place des remblais :

III.15.1 - Remblayage des tranchées Sauf indication contraire des plans, le matériau ordinaire pourra être utilisé pour remblayer les tranchées. Le matériau devra être déposé couches de 15 cm d'épaisseur et soigneusement compacté jusqu'à ce les tuyaux soient recouverts d'une épaisseur au

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moins égale à celle requise par les plans, à une densité égale, ou plus grande que la densité Proctor Standard Optimum. III.15.2 - Remblayage pour la conduite : Le remblayage pour la conduite devra être réalisé en tout temps de manière à empêcher tout dommage ou abrasion de la protection extérieure des tuyaux. La mise en place du matériau de remblai devra être faite uniquement en présence du Représentant du Maître de l'Ouvrage. L'Entrepreneur ne devra commencer les travaux de remblayage qu'après réception des travaux de la conduite et les essais en tranchée. Sauf indication contraire des plans, le remblai ne sera composé que de matériaux sélectionnés. Dans le cas où des roches ou autres objets durs viendraient à être décelés dans le remblai celui-ci devra être passé au crible avant d'être utilisé. L'Entrepreneur peut choisir de transporter, à ses frais, et mettre en place du remblai convenable prélever dans d'autres parties du tracé de la conduite. Le remblayage doit être exécuté par couches de 15 cm totalement compactées en usant des précautions nécessaires pour éviter tout déplacement de la conduite. Le remblayage doit être ainsi effectué jusqu'à ce que la conduite soit recouverte de 20 cm de remblai au dessus de sa génératrice supérieure. Le reste du matériau de remblai devra ensuite être mis en place dans les tranchées par couches de 30 cm d'épaisseur dans les mêmes conditions que précédemment. Le compactage doit être poursuivi jusqu'à ce que la densité du remblai atteigne au moins 95 % de la densité Proctor. Dans les zones où la surface de la tranchée devra être revêtue, le remplissage sera exécuté comme ci-dessus indiqué jusqu'à 15 cm au-dessous du revêtement adjacent et sera complété selon les instructions du Maître de l'Ouvrage. ARTICLE III.16 ; PROTECTION EN PIERRES POUR LES TALUS  : La protection des pentes de talus est à exécuter suivant les indications portées aux plans ou selon les directives du Maître de l'Ouvrage. ARTICLE III.17 ; PREPARATION DES FONDATIONS : Les zones dans lesquelles les matériaux de l'assise granulaire doivent être placés seront taillées et façonnées de façon à être conformes aux sections transversales figurant dans les plans, avec une marge de plus ou moins 5 cm par rapport aux pentes et côtes théoriques. Lorsque ces zones sont en dessous de la limite tolérée, elles seront ramenées à la côte convenable par remplissage avec une terre identique au matériau adjacent et bien compacté, ou par remplissage avec le matériau de l’assise granulaire et il ne sera pas fait de payement additionnel pour le matériau ainsi nécessaire. Immédiatement avant la mise en œuvre du gravier ou de la roche concassée, la fondation préparée sera inspectée par le Maître de l'Ouvrage et aucun matériau ne devra y être placé avant que

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cette zone n'ait été réceptionnée. ARTICLE III.18 : COUCHES DE L'ASSISE GRANULAIRE : Les couches de l'assise granulaire composée de gravier ou pierre concassée devront être mises en œuvre à l'intérieur des limites indiquées dans les plans ou selon les jalons posés sur place, afin de former un renforcement pour la protection du Rip Rap, les couches d'assise pour le Rip-Rap devront avoir une épaisseur de 15 cm. Le matériau de l'assise granulaire devra être conforme quant à la qualité, aux exigences de l’Article II.4.3. "Matériaux utilisés pour l'assise granulaire" et devra être de granulométrie comprise dans les limites suivantes : Dimensions des grains en mm suivant norme marocaine 1 60 mm 25 mm 5 mm 2,5 mm 2 mm 0,08 mm

Pourcentage en poids d'éléments plus fins Maximum Minimum 100 85 50 40 20 5

100 50 30 20 5 0

Tous les points des courbes granulométriques obtenues à partir d’échan tillons types du matériau de l'assise granulaire devront être compris dans le fuseau défini ci avant. Le matériau de l'assise granulaire devra être uniformément étalé la base préparée tout en séparant les particules de différentes dimensions à l'intérieur du filtre. Tout endommagement de la surface de base de l'assise, pendant la mise en place devra être réparé avant de continuer le travail. Le compactage des couches de l'assise ne sera pas tige mais l'assise devra avoir une finition présentant une surface sans irrégularités exagérées et sans monticules. ARTICLE III.19 : RIP RAP MIS EN PLACE A LA MAIN : III.19.1 - Mise en place sans jointoiement Les hauts des tranchées, canaux d'excavation, et les autres endroits indiqués dans les plans ou pour lesquels cela sera demandé, seront protégés par un rip rap. La pierre devra être raisonnablement répartie entre la dimension minimale d'un poids approximatif de 5 kg et la dimension maximale autorisée, d'un poids approximatif de 30 kg. A l'exception des éclats utilisés pour le calage, la pierre devra être de forme sensiblement rectangulaire et la plus

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petite dimension devra être au moins égale au tiers de la longueur. Le rip rap doit être soigneusement mis en place à la main sur l'assise granulaire, de façon que les pierres adjacentes soient en contact étroit et leur plus grande dimension soit en travers de la pente. Les boutins devront être bien répartis partout dans la masse et la somme de leurs sections transversales, parallèles à la pente que l'on protège, devra être au moins égale aux deux tiers de la surface en question; un boutin étant défini comme une pierre dont la dimension normale à la surface du rip rap n'est pas inférieure à la profondeur totale de celui-ci. III.19.2 - Mise en place avec jointoiement Le rip rap devra être soigneusement mis en place avec jointoiement au mortier sur l'assise granulaire afin de former une couche de 15 cm d'épaisseur. Les barbacanes dont la dimension et l'espacement sont indiqués par le Maître de l'Ouvrage devront être construites en mettant en place des formes approuvées dans l'assise granulaire et en dressant le rip rap autour de ces formes. Les barbacanes devront être remplies du même matériau que celui utilisé pour l'assise granulaire et des précautions seront prises afin d'empêcher le mortier de s'y introduire. ARTICLE III.20 : DESINFECTION DES TERRES :

Dans l'exécution des travaux de terrassements de quelques nature qu'ils soient, le Maître de l'Ouvrage peut exiger que l'Entrepreneur exécute avec des ingrédients appropriés qu'il lui prescrit, la désinfection des fouilles et des terres qui en sont extraites si elles sont infectées ou souillées. Sauf indications contraires du C.P.S. on procède à cette désinfection de la manière suivante : - Les fouilles et les tranchées, à chaque interruption de travail seront saupoudrées de chaux vive, il en est de même des déblais. - Les doses de chaux vive à employer sont de 0,500 kg par m2 de fouilles ou de tranchées, et de 1 kg par m3 de déblais. - Les terres provenant de ces fouilles ne peuvent être transportées qu'aux décharges publiques, hors des agglomérations, et en se conformant aux règles d'hygiène en vigueur localement. ARTICLE III.21 : STOCKAGE DES TUYAUX : Le stockage des tuyaux sur les lieux de pose, longtemps à l’ avance n'est

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pas admis. Les chantiers de pose devront être approvisionnés avant la mise en fouille des tuyaux dans un délai fixé par le C.P.S. Des entrepôts présentant toutes les garanties de conservations peuvent être échelonnés sur toute la longueur du tracé. Ces derniers seront construits de telle sorte que pour toute nature de tuyaux, ils les mettent à l'abri du rayonnement solaire et qu'ils soient pourvus d'équipements d'arrosage pour les tuyaux à base de ciment. Si le stockage ne dépasse pas 10 jours, les tuyaux pourront être entreposés le long de la tranchée sur des banquettes en terre correctement nivelées. Les tubes PVC devront être maintenus sous leur palette d'origine et les raccords emballés, jusqu'au moment même de la pose. Pour cet entrepôt comme pour le stockage à quai ou en usine, l’ Entrepreneur prendra les précautions suivantes : Les tuyaux à emboîtements doivent être posés sur des lits de madriers à l'exclusion de rondins, de façon à ce qu'ils ne portent pas sur les emboîtements. - Les tuyaux en acier revêtus extérieurement reposeront sur toute leur longueur afin d'éviter les dégradations locales du revêtement. Ils seront isolés les uns des autres par des paillons ou toute autre matière tendre. - Les tuyaux en amiante ciment reposeront également sur toute leur longueur. - Les bouts unis des tuyaux amiante ciment et âme tôle seront parfaitement protégés. - Les couronnes de PE.HD seront stockées sur une aire plane dépourvue de points durs, ou un lit de planches. Elles seront, comme pour les autres matériaux, protégées de l'ensoleillement direct par un écran laissant libre les parties latérales de l'enclos, afin d'assurer une ventilation permanente du stock. L'on veillera à ce que les accessoires métalliques ou toute pièce à arêtes vives ne soient posées sur ces couronnes, afin de ne pas les blesser. - D'une manière générale, le repos à même le sol est proscrit en raison des porte-àfaux probables. Le gerbage est autorisé à condition que toutes les précautions d'assise soient prises pour éviter tout porte-à-faux et que la surface de repos des tubes inférieurs sur les lits de madriers soit suffisante pour en supporter le poids.

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Toutes les précautions seront prise également pour assurer la conservation des accessoires. En particulier, les appareillages seront conservés en position fermée à l'abri du vent afin d'empêcher l'introduction de sable ou de débris divers, ainsi que du plein soleil afin d'éviter l'altération des joints. ARTICLE III.22 ; TRANSPORT ET MANUTENTION ;

La manutention des tuyaux doit se faire avec les plus grandes précautions. Les tuyaux sont déposés sans brutalité sur le sol ou dans le fond des tranchées et il convient d'éviter de les rouler sur les pierres ou en sol rocheux sans avoir constitué au préalable des chemins de roulement à l'aide de madriers. Le calage soigné et la protection des extrémités lors du transport sont indispensables: les appuis non durs (berceaux en bois de préférence) doivent être en nombre suffisant et les porte- à- faux évités, ce qui signifie que l'engin de transport doit être de longueur suffisante. Si les tuyaux sont transportés à plusieurs, il faut éviter qu'ils ne se heurtent ou même qu'ils ne se touchent directement. Pour la manutention, il faut prévoir des engins de levage de force largement suffisante, des élingues de bonne dimension, munies au besoin de palonniers pour éviter le glissement des ceintures le long du fût. Pour les tuyaux revêtus, les ceintures constituées d'une large bande de métal sont préférables aux chaînes et aux câbles. Si les tuyaux sont accrochés par les extrémités, les crochets doivent être revêtus de cuir ou de caoutchouc, ce procédé est à déconseiller pour les tuyaux revêtus intérieurement. On peut faire rouler les tuyaux depuis une plate forme jusqu'au sol, mais le mouvement doit être contrôlé et le tuyau ne doit pas être abandonné à son propre poids. On ne doit jamais laisser choir les tuyaux, même sur des pneus ou du sable, qui amortissent les chocs, mais pas les brusques moments de flexion. Tout tuyau qu'une fausse manœuvre aurait laissé tomber de quelque hauteur que ce fût, doit être considéré comme suspect et ne peut être posé qu'après une nouvelle vérification. Tout élément de conduite qui, pendant le transport, la manutention ou toute autre opération serait endommagé au-delà d'une réparation possible par l'Entrepreneur pourra être suivant l'opinion du Maître de l'Ouvrage, retiré du chantier, démoli et remplacé par un autre élément de qualité identique ou supérieure. Au moment de leur mise en place, les tuyaux de toute espèce sont examinés à

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l'intérieur et soigneusement débarrassés de tous corps étrangers qui pourraient y avoir été introduits. L'Entrepreneur a l'entière responsabilité de cette vérification ainsi que de l'existence de tout corps étranger dans la conduite avant la mise en service. Toutes les prescriptions qui précèdent s'appliquent aux raccords et accessoires. ARTICLE III.23 : BARDAGE : D'une façon générale, les déblais extraits sont mis en cordon le long d'un des côtés de la tranchée. Le côté libre étant réservé au bardage des tuyaux et à la circulation dans l'emprise. Ces tuyaux sont déchargés et étalés bout à bout avec un espacement suffisant de telle façon que les extrémités ne se heurtent ni ne s'endommagent. Deux tuyaux sur 10 sont déposés côté à côté pour rattraper l'espace entre bouts. Les tuyaux seront roulés sur des champs de madriers afin d'éviter les points durs et les efforts de flexion. Le traînage d'un tuyau par son extrémité est à éviter, car il introduit des corps étrangers dans les emboîtements et les fûts. Les emboîtements, s'il y a lieu, doivent être dirigés dans le sens de la pose. La mise en fouille doit être faite obligatoirement à l'aide d'engin de levage suivant les prescriptions de l'Article III.22 ci-dessus. Toutefois et compte tenu de leur légèreté, la descente en tranchée des tubes PVC et PE.HD peut se faire à la main sans les y jeter toutefois. ARTICLE III.24 : POSE DES TUYAUX :

Les tuyaux devront être posés selon l'alignement et les pentes indiqués sur les plans ou prescrits par le Maître de l'Ouvrage. L'Entrepreneur devra employer pour les travaux de pose et de l'exécution des joints, uniquement des ouvriers habiles et expérimentés dans la pose des tuyaux équipés avec le type de joint fourni. Les recommandations des fabricants de tuyaux seront rigoureusement suivies. Pendant toute la durée des travaux de pose, la tranchée devra être maintenue exempte d'eau qui pourrait rendre difficile l'exécution des joints. Les tuyaux devront être emboîtés et serrés l'un contre l'autre et l'on devra prendre soin de maintenir l'alignement et la pente exacte. Sur les pentes excédant 10 %, la pose sera faite dans le sens de la montée. Les bagues de joint en caoutchouc devront être soigneusement maintenues en place et l'emboîtement des tuyaux sera fait avec soin afin d'éviter toute torsion ou déformation des bagues. Dès qu'un tuyau sera posé et abouté, une quantité suffisante de matériaux sélectionnés de remblayage devra être placée soigneusement et tassée complètement

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autour de la partie inférieure du tuyau pour le maintenir fermement dans sa position à moins qu'un enrobement de béton soit exigé, auquel cas une quantité suffisante de béton pour le maintien en parfaite position du tuyau devra être coulée. Dans les deux cas, les cales de mise en place ne seront enlevées que lorsqu'un déplacement ne sera plus possible. Au cas où il serait nécessaire d'ajuster la position d'un tuyau après l'avoir posé, ce tuyau devra être retiré et son joint refait comme pour un tuyau nouveau. Le calage provisoire au moyen de pierres est rigoureusement interdit. Il est interdit de profiter du jeu des assemblages pour déporter les éléments des tuyaux successifs d'une valeur angulaire supérieure à celle qui est admise par le fabricant. L'aptitude à la flexion longitudinale des tubes PVC autorise des déviations selon un rayon de courbure supérieur ou égal à 100 fois le diamètre extérieur du tube considéré; Exemple 16m pour un tube de 160 ext. Les possibilités intéressantes de flexion du PE.HD ne nécessitent pratiquement jamais l'interposition de coudes préfabriqués. La conduite peut "serpenter" sans difficulté tout en suivant le tracé de la tranchée, si sinueux soit-il. A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose sont obstruées à l'aide d'un tampon pour éviter l'introduction de corps étrangers ou d'animaux. III.24.1 - Pose en élévation : Lorsque les conduites seront posées en élévation, elles seront supportées par des berceaux. Ceux-ci épouseront la forme du tuyau selon un secteur d'angle minimal de 90°. Ils seront disposés de part et d'autre de chaque emboîtement. La surface de contact entre le tuyau et le berceau sera telle qu'elle ne s'oppose pas aux mouvements éventuels du tuyau. Si nécessaire, la conduite sera ancrée dans un support à l'aide de colliers démontables en acier. Les écarts entre appuis des tubes PVC posés en élévation semi horizontale ou verticale seront ceux du tableau ci-dessous: Ø32 à 40 1,00

Ø 50 1,50

Ø 63 à 160 2,00

Ø 200 et au dessus 2,50

Des dispositifs de calage seront prévus afin de s'opposer à la poussée consécutive à l'effet de fond.

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Compte tenu de sa souplesse naturelle, le tube en PE.HD doit être placé sur des supports continus type cornière, U ou chemin de câble, lorsque les nécessités du tracé conduisent à une pose en aérien, sur l'une des parois de galerie par exemple.

III.24.2 - Canalisations acier : Les tubes et raccords sont vérifiés avant d'être assemblés pour s'assurer notamment que le revêtement protecteur extérieur et intérieur est intact ou rétabli dans son intégrité primitive. Les revêtements doivent donc être rigoureusement reconstitués partout où ils auraient été enlevés ou détériorés. La descente en fouille des canalisations en acier soudé ne doit avoir lieu, en été, qu'aux heures les plus fraîches de la journée et jamais après que les canalisations aient été chauffées par le rayonnement solaire. III.24.3 - Pentes minimales - Tolérances :

L'Entrepreneur devra respecter les côtes d'altitude et pente figurant sur les profils en long. Une tolérance en altitude de 2 cm, et en pente de 10 % de la valeur indiquée sera admise. Au delà de ces tolérances, l'Entrepreneur devra déposer la canalisation. En tout état de cause, par rapport au sens de la circulation de l'eau, la conduite devra présenter en tout point une pente minimale de : - Trois millièmes (3/1.000) si elle est ascendante ; - Six millièmes (6/1.000) si elle est descendante ; Ces pentes ne pourront être réduites qu'exceptionnellement sur accord du Maître de l'Ouvrage. Par ailleurs l'Entrepreneur devra s'assurer qu'aucun élément de conduite ne présente de contre pente. III.24.4 - Coupe des tuyaux : Selon les exigences de la pose, et à l'exception des tuyaux en béton armé ou précontraint, l'Entrepreneur a la faculté de procéder à des coupes de tuyaux. Toutes les précautions sont prises toutefois pour que l'opération ne soit faite qu'en cas de nécessité absolue .

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La coupe doit être faite avec des outils bien affûtés ou des coupe tubes, avec des tronçonneuses ou des scies de façon à obtenir des coupes nettes. La chute porte toujours du coté mâle et l'Entrepreneur veille avec le plus grand soin à ce que le nouveau bout mâle produit par la coupe soit lisse et qu'il fournisse avec l'emboîtement du tuyau voisin, un joint aussi solide qu'avec un bout ordinaire. La coupe des tubes PVC se fait à l'aide d'une scie à métaux ou d'un coupe-tubes à molette. Pour les moyens et gros diamètres, il convient de faire appel à une meule pneumatique de chantier. Reconstituer ensuite un chanfrein semblable à celui venu de fabrication (pente =15°), avec une limite ou un outil à chanfreiner. La coupe des tubes PE.HD s'effectue à la scie à métaux ou au coupe-tubes à molette. ARTICLE III.25 : CONFECTION DES JOINTS : D'une façon générale, les joints doivent être posés conformément aux prescriptions du fabricant. III.25.1 - Joint des tuyaux en béton précontraint : Les joints seront du type à emboîtement et bague de caoutchouc. L'espacement entre les abouts de deux tuyaux consécutifs sera d'au moins 15 mm. III.25.2 - Joints des tuyaux en béton armé avec âme tôle : Les joints seront du type à emboîtement et garniture caoutchouc placé entre la zone de recouvrement de l'âme tôle des deux tuyaux assemblés. Chaque fois que cela sera nécessaire pour éviter de buter les coudes, les joints seront du type soudé et exécutés en deux phases : - Soudure à l'arc des pièces métalliques d'about des âmes tôles, qui présenteront un certain recouvrement. - Exécution par moulage sur place d'une bague en béton armé. Dans certains cas, on utilisera d'autres types de points qui sont précisés dans le C.P.S.

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III.25.3 - Joints de tuyaux en amiante ciment : Les types de joints seront précisés dans le CPS. La mise en place des anneaux d'étanchéité et l'exécution du joint s'effectuent dans chaque cas suivant les prescriptions du fabricant et s'il y a lieu à l'aide des appareils conseillés par lui. Quel que soit le type de joint adopté, on doit laisser entre les extrémités des deux tuyaux assemblés un intervalle d'au moins 15 mm. III.25.4 - Joints des tuyaux en fonte ductile : Sauf indications contraires du CPS, les joints seront du type à emboîtement et bague en caoutchouc. Ils seront confectionnés selon les recommandations du fabricant. III.25.5 - Joints des tuyaux en PVC rigide : Ils seront collés jusqu'au diamètre 63 inclus, et à bague de joint en élastomère à partir du 75. Le collage sera effectué à l'aide d'un adhésif bénéficiant d'un ATEC du C.S.T.B., appliqué en couches minces à l'entrée de l'emboîture et sur toute la longueur de l'extrémité mâle, les parois concernées ayant été au préalable essuyées puis nettoyées avec le décapant fourni par le fabricant avec la colle. La propreté de la bague de joint, logée préalablement en usine dans l'emboîture, sera vérifiée, dans l'éventualité où de la boue, du sable ou quelque corps étranger s'y soit introduit. Le lubrifiant - fourni par le fabricant de tubes (ou de raccords) -sera placé sur toute l'extrémité mâle du tube, et surtout son chanfrein. Pour le collage comme pour la bague de joint, une poussée conduira l'extrémité mâle du tube engagée vers le fond de l'emboîture, par simple contrainte longitudinale, accentuée éventuellement par des moyens mécaniques, pour les moyens et gros diamètres. III.25.6 - Joints des tuyaux en PE.HD : La liaison du tube à lui même ou aux accessoires de canalisations, est réalisée à l'aide de raccords mécaniques, métalliques ou plastiques, ou par électro-soudure. Le matériel nécessaire à cette opération doit être d'un modèle préconisé par le fabricant de raccords, et autorisé par le Maître de l'Ouvrage.

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III.25.7 - Joints à bride : L'étanchéité sera assurée par une rondelle de caoutchouc ou similaire et doit avoir l'élasticité de la gomme naturelle. Après avoir disposé les deux brides à assembler de manière à ce que les trous des boulons soient bien en regard, un léger jeu est ménagé de façon à permettre l'introduction de la rondelle. La rondelle puis les boulons sont mis en place, et la rondelle est centrée sur les bossages. Le serrage des boulons s'effectuera suivant l'ordre normalisé. III.25.8 - Joints isolants spéciaux : L'isolement électrique des tuyaux à joints de caoutchouc, lorsqu'il est jugé opportun du fait des courants vagabonds, est assuré soit par des rondelles de forme spéciale, soit par une coiffe isolante recouvrant le bout lisse des tuyaux et en tant que besoin, par des rondelles et garnitures isolantes des boulons. ARTICLE III.26 : PROTECTION CATHODIQUE ; Dans le cas de conduite en béton, des dispositions devront être prises de façon à permettre le contrôle périodique du potentiel pris par les conduites ainsi que l'installation ultérieure éventuelle d'une protection cathodique : - Lors de la fabrication des conduites, un dispositif de continuité électrique entre les frettes sera prévu. - Lors de la pose des conduites, la continuité électrique entre les éléments de conduites sera assurée par un câble électrique extérieur. - Des prises de potentiel seront installées tous les 100 mètres afin de contrôler le potentiel des frettes par rapport au béton. La mesure périodique de ce potentiel permettra de décider de la mise en place d'une protection cathodique. Néanmoins, dans les zones où les analyses de sol révéleraient des teneurs en sulfate et en chlorures trop élevées, la protection cathodique serait à installer dès la pose des conduites. Dans le cas de conduite en Amiante-Ciment, seules les pièces spéciales devraient être protégées par un revêtement très résistant (aux chocs notamment). Dans les terrains de résistivité inférieure à 5 ohms, les pièces spéciales acier

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devront être protégées cathodiquement par des anodes solubles en Magnésium ou en zinc. ARTICLE III.27 : POSE DE L'APPAREILLAGE : III.27.1 - Robinets vannes de vidange :

La mise en place des robinets-vannes à extrémité à brides et la confection des joints correspondants doivent être effectuées telle que les tuyauteries n'exercent sur les brides aucun effort anormal de traction susceptible de provoquer leur arrachement ou la déformation du corps de l'appareil. En particulier, lors de la pose de tels robinets-vannes sur une conduite en tranchée, il y a lieu de procéder à son assemblage avec les bouts d'extrémité ou raccords à brides et l'ensemble est alors descendu et mis en place. Ces précautions ne sont pas nécessaires pour la pose des robinets vannes à bouts lisses assemblés à l'aide de joints démontables souples. Les robinets-vannes en tranchée sont posés dans un ouvrage en maçonnerie ou béton et sauf indications contraires, sur un massif béton. L'Entrepreneur doit préciser, en fonction des efforts susceptibles de s'exercer, s'il y a lieu d'établir des dispositifs complémentaires d'ancrage. Il a alors à justifier des dispositions prévues par lui. Les robinets-vannes doivent être installés et raccordés de telle sorte que leur remplacement puisse être effectué sans nécessiter le déplacement de la canalisation ou la démolition du massif ou ouvrage protecteur de maçonnerie. III.27.2 - Appareillage de ventousage : Les appareils de ventousage sont posés en appliquant les prescriptions des articles III.25. L'entrepreneur se conformera, pour ' chaque type d'appareil et d'après ses spécifications, aux prescriptions de pose définies par le constructeur. Ils seront posés sous regards accessibles et de dimensions telles qu'elles permettent d'en assurer l'entretien et le démontage. L'Entrepreneur a la responsabilité des réglages des différents appareils assurant leur fonctionnement dans les conditions prévues dans le présent C.P.S. et conformément aux spécifications du catalogue du fabricant. ARTICLE III.28 : OUVRAGES ANNEXES EN BETON ; Ces ouvrages comprennent les regards et accès aux ventouses et vidanges, les enrobages et ancrages de la conduite, les butées.

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Les ouvrages devront être placés aux points indiqués sur les plans. L'ordre chronologique de la construction des ouvrages reste subordonné à l'approbation du Maître de l'Ouvrage. Tous les ouvrages devront être exécutés selon les règles de l'art et en accord avec les alignements, pentes et dimensions représentés sur plans. L'Entrepreneur sera tenu de placer et de fixer sur chaque ouvrages tous les éléments en bois, en métal ou autres accessoires nécessaires à son achèvement, comme cela est indiqué sur les plans. Les dimensions des ouvrages représentés sur les plans peuvent faire l'objet de modifications si, de l'avis du Maître de l'Ouvrage, elles se révèlent nécessaires pour adapter les ouvrages en question aux conditions révélées par les fouilles ou pour satisfaire d'autres conditions. III.28.1 - Regards et accès aux ventouses et vidanges :

Les regards et accès sont construits soit en béton soit en maçonnerie comme indiqué aux plans et conformément aux prescriptions du C.P.S.. Il ne sera pas exigé de réaliser des épreuves de charges hydrostatiques ou de perméabilité, mais chaque regard devra être muni d'un puisard pour son assèchement et si possible, relié à un puits perdu lorsque le terrain avoisinant permettra de le tenir asséché en permanence. Des échelles ou échelons d'accès devront être installés dans les ouvrages pour accéder à l'appareillage. Des ouvertures pour ventilation doivent être posées. Elles seront obturées par un dispositif de cornières comme indiqué sur les plans ou tout autre dispositif à faire agréer par le Maître de l'Ouvrage. Les portes d'accès ou tampons seront mises en place comme indiquée sur les plans. Tous les cadres et tampons ou trappes des regards seront conformes à la norme NM 10.10.A.101 relative au dispositif de couronnement et de fermeture des ouvrages d'assainissement et de distribution d'eau utilisés en voirie. Chaque ouverture devra être pourvue d'un système de fermeture à cadenas ou serrure de sûreté. III.28.2 - Enrobage et ancrage de la conduite : L'enrobage et l'ancrage de la conduite seront faits en béton ordinaire ou en béton armé coulé sur place conformément aux prescriptions du C.P.S.. III.28.3 - Butées :

A chaque changement de direction de la conduite formant coude, seront construites les butées qui devront répondre à la pression par simple adhérence à l'exclusion de tout autre buttage secondaire éventuel sauf en cas de rocher franc. Dans

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ce cas, la qualité du rocher en place devra être reconnue apte à cette fonction par le Maître de l'Ouvrage. La note de calcul des butées sera soumise au Maître de l'Ouvrage pour approbation. Le fond de fouille de la fondation sera poussé jusqu'à un matériau de fondation estimé satisfaisant par le Maître de l'Ouvrage. Le coulage du béton sera exécuté conformément aux prescriptions du CPS après approbation des notes de calculs et réception des fonds de fouille par le Maître de l'Ouvrage. Dans les courbes à grand rayon, l'Entrepreneur devra procéder, exception faite des tuyaux en acier à joints soudés, au buttage de la conduite sur l'extérieur de la courbe au niveau du joint entre la conduite et la paroi de la tranchée. L'Entrepreneur soumettra au Maître de l'Ouvrage le mode de buttage qu'il compte employer, compte tenu du rayon et de la tenue des terres. ARTICLE III.29 : ESSAIS DES CONDUITES EN TRANCHEES : III.29.1 - Contrôle des zones concernées : L'Entrepreneur proposera dans son offre, une méthode de contrôle de l'étanchéité des zones de la canalisation posée en tranchée. Ce contrôle sera effectué sous faible pression et par zone. III.29.2 - Définition des tronçons : Les épreuves seront réalisées sur tronçons non remblayés à l'exception de cavaliers de terre mis en place pour éviter les déplacements de tuyaux dans le cas de conduites non auto-butées. Les longueurs de tronçons à éprouver seront définies en accord avec le Maître de l'ouvrage. L'Entrepreneur pourra être autorisé, s'il le juge utile, à procéder au remblaiement complet de la tranchée au fur et à mesure de la pose de la conduite avant l'épreuve. De même, le Maître de l'Ouvrage pourra dans certains cas, imposer à l'Entrepreneur de procéder au remblaiement immédiat de la fouille et donc avant l'épreuve.

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Dans l'un ou l'autre cas, l'Entrepreneur ne pourra prétendre à aucun supplément de prix pour la découverte éventuellement nécessaire des joints et tuyaux que l'épreuve aurait révélés défectueux et pour procéder aux réparations nécessaires. III.29.3 - Valeur de la pression d'épreuve :

La pression d'épreuve dans le tronçon de conduite en place est égale à la pression maximale de service du tronçon qui correspond au niveau statique en gravitaire, et au niveau dynamique en refoulement, majorée des effets du régime transitoire. L'amplitude maximale du régime transitoire est déterminée en tenant compte du dispositif de protection éventuellement installé. La pression d'épreuve, définie préalablement par le Maître d'oeuvre, est fixée par le CCTP. La pression d'épreuve est appliquée pendant 30 minutes. La diminution de pression tolérée pendant ce laps de temps ne doit pas excéder 0,2 bar. Dès que la pression d'épreuve est atteinte, affichée sur le manomètre, l'Entrepreneur doit désolidariser le tronçon éprouvé, du matériel de mise en pression. (Nouveau texte du fasc. 71 § 76.5, 76.5N, 76.5R, 76.5.3N applicable à tous matériaux). III.29-4 - Appareillage - Mise en place : L'appareillage nécessaire pour l'exécution de l'épreuve en tranchée sera précisé dans le CPS. Il devra satisfaire aux conditions suivantes: - Comporter deux manomètres étalonnés au préalable permettant la connaissance de la pression d'épreuve avec une précision de 1 %. - Permettre de maintenir la pression d'épreuve, exprimée en bars dans la fourchette (Pet - 0,2) ; (Pet + 0,2). Pet : étant la pression d'épreuve théorique exprimée en bars telle que définie au chapitre I. - Permettre de connaître en fonction du temps le volume d'eau qu'il est nécessaire d'injecter dans la conduite pour maintenir la pression d'épreuve dans la fourchette indiquée ci-dessus. Pour satisfaire cette dernière condition, l'Entrepreneur prévoira un bac jaugé de

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capacité suffisante dans lequel la pompe aspirera l'eau nécessaire au maintien en pression de la conduite. Toutes précautions devront être prises pour éviter l'évaporation de l'eau du bac ou l'apport d'eau extérieur. Les extrémités des sous - tronçons éprouvés devront être convenablement butées. III.29-5 - Modalités d'exécution : III.29.5.1 : Tuyaux en fonte ou en acier L'essai se déroulera en deux phases pour les tuyaux en fonte et en acier: - La mise en eau du tronçon à éprouver devra se faire à faible débit jusqu'à la purge complète de la conduite; la purge devant être effectuée au point le plus haut. - Sauf indications contraires du CPS, le maintien en pression de la conduite sur une période de 4 heures à une valeur égale à la pression d'épreuve en tranchée. III.29.5.2: Tuyaux en béton précontraint ou amiante-ciment L'essai se déroulera en trois phases pour les tuyaux en béton précontraint, béton armé, âme tôle et amiante ciment: - La mise en eau du sous-tronçon à éprouver qui devra se faire comme indiqué ci-dessus. - Le maintien en pression de la conduite sur une période de 24 heures à une valeur égale à la pression de service. - Le maintien en pression de la conduite sur une période de 24 heures à une valeur égale à la pression d'épreuve en tranchée. III.29.5.3: Tuyaux en polyéthylène L'essai se déroulera en trois phases: - Appliquer une pression d'épreuve égale à la Pression Nominale (PN) du tuyau et la maintenir 30 mn. - Vidanger un peu le tronçon pour ramener la pression à 3 bars, puis fermer la vanne pour isoler le tronçon à essayer.

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- Observer et noter les valeurs de la pression aux temps suivants: Entre 0 et l0 mn : 1 lecture toutes les 2 mn (5 mesures) Entre 10 et 30 mn : 1 lecture toutes les 5 mn (4 mesures) Entre 30 et 90 mn : 1 lecture toutes les 10 mn (6 mesures) III.29.5.4: Tuyaux en PVC

L'essai se déroulera en trois phases pour les tuyaux en PVC: - Isoler un tronçon dans la conduite ne dépassant pas 500 m. - Mise en pression préalable de 5 mn égale à la pression d'épreuve (PET) et ouverture des purges disposées à l'autre extrémité du tronçon par rapport à celle munie du manomètre. - Mise à la pression d'épreuve (PET) du tronçon à essayer 30 mn. III.29.6 - Résultats des essais : 11 ne devra être constaté aucune fuite ou suintement apparent long des joints ou sur la paroi des tuyaux : III.29.6.1: Tuyaux en fonte et en acier

II ne devra être décelé aucune baisse de pression pendant les quatre heures de l'essai.

III.29.6.2: Tuyaux en béton précontraint, béton armé et amiante ciment II sera admis une certaine absorption de l'eau par les parois qui ne devra pas dépasser les valeurs maximales exprimées ci-après en litres par mètre carré de paroi intérieure : * Pendant la première demi-heure 0,024 l/m2. * Pendant la deuxième demi-heure 0,016 l/m2. * Pendant la troisième demi-heure 0,012 l/m2. * Pendant la quatrième demi-heure 0,012 l/m2.

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* Pour chaque demi-heure supplémentaire 0,008 l/m2. De plus, pour l'ensemble de la période de 24 heures considérée, le volume total à injecter pour maintenir la pression ne devra pas excéder V/1.000 ; V étant le volume total de l'eau emmagasinée dans la conduite sur le tronçon d'épreuve considéré. Les chiffres ci-dessus sont valables pour une pression d'épreuve Pet de 10 bars, mesurée au point le plus bas de la conduite. Si la pression à une valeur P'et différente, les valeurs d'absorption indiquées ci-dessus seront multipliées par le coefficient ci-après : P'et Pet III.29.6.3: Tuyaux en béton âme tôle : Les chiffres ci-dessus seront multipliés par le coefficient 0,25. III.29.6.4: Tuyaux en polyéthylène : II ne devra être constaté aucune baisse de pression pendant les 9 0 minutes de l'essai. III.29.6.5: Tuyaux en PVC : A chaque épreuve, un procès verbal doit être établi et signé contradictoirement par l'ONEP et l'Entrepreneur. III.29-7 - Essais non satisfaisants : Si les conditions ci-dessus ne sont pas satisfaites, l'Entrepreneur devra procéder à tout contrôle, réfection et modification qui permettront d'obtenir un nouvel essai satisfaisant aux conditions imposées. ARTICLE III.30 : PRECAUTIONS HYGIENIQUES & DESINFECTION DE L'ADDUCTION : Au cours de la construction, l'Entrepreneur aura pour obligation de s'efforcer de maintenir l'intérieur de toutes les conduites et raccords exemptes de saleté et autres débris. Des obturateurs ou grillages provisoires devront être installés aux extrémités exposées des conduites à la fin de chaque journée de travail. Après avoir été éprouvées, les conduites doivent être lavées intérieurement par des chasses et lavages répétés afin de faire disparaître toute trace de goût et d'odeur. Ces

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opérations y compris la fourniture d'eau propre sont effectuées par l'Entrepreneur à ses frais, les frais d'analyses restent toutefois à la charge du Maître de l'Ouvrage. Il est ensuite procédé à la désinfection des canalisations et des ouvrages conformément aux règles en vigueur au Maroc. L'opération consiste à introduire à l'amont de la conduite le produit désinfectant en mettant la canalisation en charge, tronçon par tronçon, jusqu'à l'extrémité de l'adduction et en ouvrant dans l'ordre indiqué par les consignes de mise en eau, toutes les décharges d'extrémités des conduites jusqu'à l'apparition d'une teneur de 50 mg de chlore par litre. Aussitôt après cette opération, les décharges, bouches, etc.... sont fermées et on laisse s'opérer un contact pendant 24 heures à la suite duquel après vidange, la conduite est rincée à l'eau claire. Le titre à obtenir dans la conduite pour un contact d'au moins 24 heures est de 50 mg de chlore par litre d'eau. Lorsque la canalisation doit être mise en service rapidement, on porte les titres à 100 mg de chlore pour un contact de 12 heures et 300 mg pour un contact d'une demi-heure. Si le contact est réduit au minimum (désinfection instantanée) la dose de chlore nécessaire est de 10 g/1. Les produits désinfectants sont à la charge de l'Entrepreneur. Lorsque l'adduction désinfectée a été convenablement rincée, des prélèvements de contrôle sont faits immédiatement par un Laboratoire agréé par le Maître de l'Ouvrage. Si les résultats sont satisfaisants, l'adduction peut être mise en service ; si les résultats sont défavorables, l'opération est renouvelée. La réception provisoire ne peut être prononcée qu'après exécution de cette désinfection, selon les modalités ci-dessus. ARTICLE III . 31 : OUVRAGES EN BETON . III.31.1 - Composition du béton : Le béton sera composé : - de ciment Portland (C.P.A. ou C.P.J. 45 décrit dans la NM 10.1.004), - d'agrégats fins (sables), - de gros agrégats, - d'eau, - d'adjuvants éventuels.

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Les spécifications détaillées des divers matériaux entrant dans la composition du béton sont données dans le chapitre II. III.31.2 - Classification du béton : La classification du béton est définie dans la norme NM 10.1.008 relative au béton des ciments usuels. III.31.3 - Etudes de composition : Les études de béton pour les différents ouvrages seront effectuées par un laboratoire agréé. L'Entrepreneur peut présenter une formulation du béton en se référant à une composition déjà employée avec des matériaux identiques pour des bétons ayant la même destination. Dans tous les cas les essais de convenance sont nécessaires pour tester les compositions retenues avec les moyens de fabrication du béton de chantier. III.31.4 - Caractéristiques : III.31.4.1 - Consistance : La consistance du béton est caractérisée par la valeur de l'affaissement du cône d'Abrahams. III.31.4.2 - Résistance : Les valeurs de résistance indiquées ci-après s'entendent pour une température moyenne de + 20° C environ. Dans le cas de température moyenne pendant les travaux très différents de ce chiffre, il pourra être tenu compte en ce qui concerne l'âge des éprouvettes et les résistances recherchées. Les résistances à la compression et à la traction sont définies dans la Norme Marocaine NM 10.1.008 III.31.5 - Essais : II sera procédé à des essais de béton, soit par prélèvement de béton frais, soit par carottage de béton en place, soit éventuellement par des essais non destructifs, pour déterminer les caractéristiques suivantes:

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- Résistance à la compression, - Composition et dosage, - Plasticité et fluidité, - Résistance à la traction, - Compacité, - Densité. Pour chaque prélèvement, un procès verbal signé contradictoirement sera établi. Ce procès-verbal signé précisera: - Le lieu, la date et l'heure du prélèvement, - La température ambiante au lieu de prélèvement. - La provenance du ciment, sa nature, la date et le mode de l'expédition. - La nature, l'origine et la composition granulométrique des granulats. -

Le dosage en ciment, la quantité d'eau de gâchage, la consistance du

béton. - Le nombre, la nature et le repérage des éprouvettes. - Les conditions de conservation des éprouvettes. L'Entrepreneur pourra suivre tous les essais et devra faciliter la tâche du Laboratoire. III.31.5.1 - Contrôles par prélèvement de béton frais :

Pour ces contrôles, des prélèvements de béton seront faits, tant à la sortie des bétonnières que dans les engins de transport et au lieu d'emploi. En attendant leur expédition au laboratoire chargé des essais. Ces éprouvettes seront conservées par les soins de l'entrepreneur dans les conditions fixées par la Norme NM 1 10.1.008. La fréquence moyenne des prélèvements sera fixée par le CPS.

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Le volume total des prélèvements à la charge de l'Entrepreneur, y compris le transport jusqu'au laboratoire chargé des essais. III.31.5.2 - Contrôle non destructifs du béton par l'auscultation dynamique :

L'auscultation dynamique du béton consiste à déterminer la qualité de ce béton par la mesure directe de la vitesse de propagation d'ondes sonores. Elle consiste essentiellement en la mesure de la vitesse longitudinale de propagation du son dans la masse du béton, vitesse qui est une expression de la qualité mécanique du béton. Du fait de la rapidité de la mesure, il est possible d'obtenir en peu de temps un grand nombre de résultats qui permettent non seulement de caractériser des zones coulées de qualité défectueuse mais également la qualité de l'ensemble de la construction. On distingue trois méthodes de mesure de vitesse: - par transparence, - par rayonnement, - en surface. II.31.5.3 - Contrôles par carottage du béton : Des échantillons de béton en place seront prélevés par carottage chaque fois que le Maître de l'Ouvrage le jugera nécessaire. Si les résultats des essais ne sont pas satisfaisants, le Maître de l'Ouvrage pourra ordonner la démolition du béton reconnu défectueux. La démolition et la reconstruction de la partie démolie de l'ouvrage seront à la charge de l'Entrepreneur. II.31.6 - Préparation et malaxage : Le matériel utilisé par l'Entrepreneur pour la confection des bétons permettra la détermination précise et le contrôle des quantités de chaque catégorie de matériau, entrant dans la composition du béton dans les proportions qui auront été définies. Le stockage des différentes classes d'agrégats se fera séparément, les constituants du béton seront transportés secs, séparément ou après mélange jusqu'à la bétonnière. La teneur en eau des agrégats sera déterminée à intervalles réguliers et les ajustements nécessaires seront faits pour les dosages en eau. De la même manière, une correction en poids de sable devra être réalisée en fonction de l'humidité. Le béton aura une composition et une consistance uniforme de gâchée en gâchée, sauf instruction contraire. Il sera absolument interdit de maintenir la gâchée dans le malaxeur assez longtemps pour rajouter de l'eau en vue d'obtenir la consistance demandée. Les bétonnières ne seront pas remplies au delà de leur capacité théorique et elles

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seront lavées à la fin de chaque période d'utilisation. II.31.7 - Opérations préliminaires avant le bétonnage : L'accord du Maître de l'Ouvrage devra être donné avant le début de tout bétonnage. Aucun béton ne sera coulé avant que les coffrages, la disposition des éléments à enrober, la préparation de toutes les surfaces intéressées les profils des fouilles n'aient été réceptionnés. Le bétonnage dans l’eau sera exceptionnel et fera l'objet d'un accord spécial. III.31.7.1 - Fonds de fouilles : Toute fouille à recouvrir de béton, sera nettoyée et préparée conformément au paragraphe III.11.4 ci-avant. Les fondations qui pourraient se révéler absorbantes seront suffisamment humidifiées pour ne plus absorber l'eau du béton frais. Pour les ouvrages qui ne seront pas fondés sur le rocher, l’Ent repreneur devra mettre en place dans les fonds de fouilles avant bétonnage, un béton de propreté. III.31.7.2 - Surface de reprise : Toutes les surfaces de reprise seront propres, rugueuses, humides et libres de tout élément friable ou lubrifiant, de manière à réaliser la meilleure liaison possible. La surface de reprise sera traitée au mélange air eau à haute pression, aussitôt après la prise initiale, mais avant le début du du rcissement. Le jet devra enlever toute trace de laitance et mettre à nu agrégats propres et de bonne qualité. Il ne devra cependant pas attaquer les agrégats de façon à les desceller ; si cela se produisait. III.31.8 - Bétonnage : III.31.8.1 - Transport : Le béton sera acheminé rapidement au point de bétonnage. La méthode de transport choisie devra éviter toute ségrégation toute dessiccation ou perte de constituants, les bornes devront pouvoir être facilement vidées et leur forme

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tiendra compte des dimensions des Agrégats. La méthode envisagée et le matériel de transport, seront soumis' à l'agrément du Maître de l'Ouvrage. Le béton sera coulé avant sa prise initiale; tout béton ayant amorcé un commencement de prise au moment de sa mise en œuvre sera rejeté. III.31.8.2 - Dispositions générales de mise en place : La mise en place se fera par couches horizontales contenues d'épaisseur maximum 50 cm. La hauteur de chute du béton ne devra jamais dépasser 1,50m. La mise en place se fera suivant un plan bien défini et approuvé. Chaque couche recouvrira la précédente avant que celle-ci n'ait fait prise et, pour cette raison, on pourra parfois commencer à couler une deuxième et une troisième couche avant l'achèvement de la première. La superposition d'une couche de béton frais à une couche déjà mise en place ne sera pas considérée comme une prise de bétonnage si cette dernière peut être pervibrée à nouveau. Chaque couche de béton sera vibrée de manière à éliminer les nids de cailloux. Le nombre et la puissance des vibrateurs ou pervibrateurs électriques ou pneumatiques seront proposés par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître de l'Ouvrage pour chaque type de béton employé. Lors de la pervibration de chaque couche, la tête du pervibrateur devra pénétrer dans le haut de la couche précédente et on évitera le contact des aiguilles avec le coffrage. L'Entrepreneur prendra toutes précautions pour éviter le déplacement et la déformation des éléments enrobés tels que armatures pièces fixes etc., lors de la mise en place du béton. Tout béton qui, à cause d'une interruption de bétonnage, n'aurait pas été vibré, devra être démoli avant la reprise des travaux. Sur une fondation en pente, pour éviter la formation des languettes de béton trop minces pour pouvoir être vibrées correctement, on disposera des coffrages d'arrêt de telle sorte qu'en aucun point l’épaisseur ne soit inférieure à 30 cm. Aucun bétonnage n'aura lieu au cours d'intempéries considérées comme dangereuses pour le béton.

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III.31.9 - Traitement des surfaces finies, réparations éventuelles : III.31.9.1 - Parements :

Tous les parements de béton seront au profil demandé et lisses, sans traitement de surfaces après la prise. Toutefois, au cas où il serait nécessaire d'exécuter un enduit rapporté, celuici ne le serait qu'après un repiquement soigné, mettant à la mosaïque du béton et après humidification de la surface repiquée. Le béton endommagé par quelques effets que ce soit présentant nids de cailloux, le béton fracturé ou présentant tout autre défectuosité, seront démolis et remplacés, soit par du mortier sec, soit par un béton frais. Ces réfections sont à la charge de l'Entrepreneur. Tous les matériaux et procédés employés pour la réparation du béton, devront être soumis à l'approbation du Maître de l'ouvrage. Certaines parties au contact de l'eau pourront à la demande du Maître de l'ouvrage, faire l'objet d'un traitement spécial de surface. Ce traitement consisterait en : 1 - Un sablage général de la surface, 2 - Un nettoyage soigné au jet d'eau et d'air sous pression, 3 - Un moulage général. III.31.10-Coffrages:

Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermés. Ils seront rigides et suffisamment étayés pour éviter toute déformation et toute fuite de mortier ou de laitance pendant la construction. Ils seront conçus de façon à pouvoir être aisément enlevés lors du décoffrage sans dommage pour le béton. La surface intérieure des coffrages de parement sera traitée avec un produit l'empêchant d'adhérer au béton. Ce produit ne devra ni tacher ni colorer le parement. Tous les coffrages seront implantés correctement, et toute trace de sciure ou de matériau étranger sera soigneusement enlevée avant bétonnage. Si on doit bétonner à plus de 20° sur l'horizontale, la face supérieure sera

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coffrée de façon à assurer un serrage correct, à moins de précision contraire. Les étais ou supports métalliques ou les câbles utilisés au maintien du coffrage et abandonnés ensuite dans le béton, doivent respecter les conditions d'enrobage. Les délais d'enlèvement d'étais et de décoffrage seront soumis par l'Entrepreneur au Maître de l'ouvrage. III.31.11 - Etat des surfaces : III.31.11.1 - Qualité et tolérances de surface Les parois de coffrage sont classées dans l'ordre de qualité croissante en : - parois ordinaires, - parois soignées, - parois spéciales. L'Entrepreneur peut substituer à ses frais, si le marché ne l'interdit pas, et si le Maître de l'Ouvrage l'y autorise au cas où le coffrage serait destiné à une surface de parement, une paroi de qualité supérieure à celle prévue. Les parois ordinaires sont constituées, soit de sciages de bois simplement juxtaposés, soit de panneaux convenablement jointifs de niveau. L'écartement maximal dans les joints est de 2 mm et la dénivelée tolérée normalement à la paroi entre les éléments voisins est de 3 mm. Les parois soignées sont constituées de matériaux les plus cou rants, dont les prescriptions suivantes sont applicables: - Les sciages de bois sont alignés de façon parallèle, à arrêtes vives et rabotées sur les quatre faces, - Les panneaux non métalliques ne sont employés que dans la mesure où une protection contre l'usure des arrêtes et la pénétration de l'eau du béton ait été assurée. - Dans le cas des panneaux métalliques, les surfaces de tôle au contact du béton doivent être soigneusement placées et non peintes. L'écartement maximal entre les joints est de 1 mm et la déni velée entre

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deux éléments de paroi voisins est de 2 mm. Les parois spéciales sont utilisées pour réaliser des parements ouvragés avec modèle. Les prescriptions formulées pour les parois lignées sont applicables; un soin particulier devant en outre être apporté à la réalisation du modèle projeté. III.31.11.2 - Réfections - réparations :

Les inégalités brusques ou progressives dépassant les tolérances ci-dessus, seront meulées soigneusement ou traitées de manière satisfaisante aux frais de l'Entrepreneur. Les procédés employés seront décidés en chaque cas avec l’ approbation du Maître de l'ouvrage, mais en aucun cas, la pente des raccordements par rapport aux surfaces théoriques ne devra dépasser 1/20. La composition du mortier, son traitement et sa fiche technique devront être fournies par l'Entrepreneur pour obtenir l'autorisation d'emploi du Maître de l'Ouvrage. ARTICLE III.32 : EPREUVES D'ETANCHEITE DES OUVRAGES EN BETON ARME

Après achèvement des enduits, tous les ouvrages devant être étanches seront mis en eau, aussitôt que possible. L'eau nécessaire au remplissage sera à la charge de l'Entrepreneur, comme il est spécifié au C.P.S. Après 10 jours de remplissage au niveau maximal, on s'assurera que les ouvrages ne présentent pas de fuite, notamment aux points de traversées de canalisations et aux raccords de béton, et que les traces d'humidité qui auraient pu apparaître sur les parois extérieures au début de la mise en eau, sont en voie d'assèchement. La tolérance de perte admise après 10 jours de mise en eau, sera au plus égale à : V/l0.000 par heure (V étant le volume utile de la cuve). En cas de fuite permanente, l'Entrepreneur devra effectuer les travaux d'étanchéité nécessaires. Un nouvel essai de remplissage sera entrepris pour vérifier l'efficacité des travaux. Pour les ouvrages non recouverts, l'Entrepreneur mettra en place, selon un plan approuvé par le Maître de l'Ouvrage des évaporomètres.

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Les travaux et essais seront à la charge de l'Entrepreneur. ARTICLE III . 33 : CHAUSSEE ET VOIRIE Les travaux de chaussée et voirie doivent être exécutés conformément aux dispositions du C.P.C. applicables aux travaux routiers courants.

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CHAPITRE IV DESINFECTION DES CANALISATIONS

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ARTICLE IV.l : BUT DE LA DESINFECTION La désinfection des ouvrages de production ou de distribution a pour but la suppression des causes d'altération de la qualité bactériologique de l'eau. ARTICLE IV.2 : CHOIX DU DESINFECTANT

Le principal produit susceptible d'être utilisé est le chlore ou ses dérivés : - L'eau chlorée (chlore gazeux dissous dans l'eau) - L'hypochlorite de sodium ou eau de javel (NaC 10) en solution - L'hypochlorite de calcium (Ça (Cl0)2) qui se présente sous forme solide à forte teneur en hypochlorite (70% de chlore actif) - Le chlorure de chaux Ça (C10) OH. Un autre produit peut être utilisé : - Permanganate de potassium KMnO4. ARTICLE IV.3 : DESINFECTION DES CONDUITES NEUVES OU RECEMMENT REPAREES a - A la fin des travaux la canalisation doit être rincée soigneusement jusqu'à ce que l'eau sorte limpide de celle-ci (turbidité 3 NTU). b- Introduire simultanément la solution désinfectante concentrée par une pompe d'injection et l'eau de dilution par ouverture partielle d'une vanne de sectionnement aussi proche que possible ou point d'injection. Les débits respectifs doivent être réglés de telle sorte que le désinfectant soit à concentration convenable dans le bief à désinfecter. Les concentrations du désinfectant à utiliser sont fonctions du temps de contact comme il apparaît dans le tableau ci-aprrès :

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CONCENTRATION UTILISEE mg/1

DESINFECTANT Eau chlorée Hypochlorite de sodium

50) 100) en chlore actif 300)

Hypochlorite de calcium Chlorure de chaux Permanganate de potassium

50 150 30

TEMPS DE CONTACT 24 h 12 h 30 mn 24 h 24 h 24 h

c- Ouvrir de l'amont à l'aval de la canalisation les décharges qui s'y trouvent, quand le désinfectant apparaît à la première, on ouvre la seconde et on ferme la première, on ouvre ensuite la troisième et ferme la seconde et ainsi de suite jusqu'à l'extrémité du bief à désinfecter. d- On laisse le désinfectant au contact de la conduite pendant le temps convenable (voir tableau précédent). e- On rince abondamment la canalisation en ouvrant les décharges dans le sens inverse que précédemment; jusqu'à apparition d'une eau claire et dépourvue de toute trace de désinfectant (odeur dans le cas des dérivés chlorés et couleur dans le cas du permanganate de potassium). f - On effectue des prélèvements de contrôle bactériologique afin de vérifier l'efficacité de la désinfection.

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PUBLICATIONS DU MINISTERE DE L'EQUIPEMENT REF : 12/97 (DECEMBRE 1997)

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