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DISCIPLINE : MATERIAUX ET MATERIELS DE TP
Objectifs pédagogiques généraux du cours Fournir des outils et techniques aux participants pour leur permettre de réaliser des travaux de Génie civil en choisissant le meilleur matériel en fonction de l’aspect technique, de l’économie et de la durée des travaux. A l’issue de la formation, les apprenants seront capables de : − Connaître les performances d'un engin suivant des conditions de travail déterminées,
−
Choisir un engin en fonction de son aptitude pour l’exécution d’un travail
Pré requis : -
maîtriser l’informatique notamment l’outil Excel et avoir le sens de créativité et d’innovation.
-
connaître les travaux de génie civil, notamment les travaux de terrassement
-
Programmation et Gestion de chantier
Consignes : l’apprenant doit faire des recherches personnelles sur le net et les ouvrages sur l’innovation en vue d’approfondir ces connaissances. Ce cours n’est pas de la littérature mais un recueil des cas d’innovations.
Auteurs : Gervais Anastase Tindobila OUEDRAOGO/Budé KOALGA
Date : juillet 2013
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Table des matières
Chapitre 1 : INTRODUCTION GENERALE 1.1 MATERIELS DE TERRASSEMENT 1.2 MATERIELS DE TRANSPORT 1.3 MATERIELS D’APPUI ET DIVERS 1.4 MATERIELS DE CONCASSAGE 1.5 MATERIEL D’ATELIER MECANIQUE
Chapitre 2 : TECHNOLOGIE DES ENGINS DE TERRASSEMENT 2.1 LES PRINCIPAUX MATERIELS ET ENGINS DE TERRASSEMENT 2.1.1 2.1.2 2.1.3 2.1.4 2.1.5 2.1.6 2.1.7 2.1.8
Engin de gerbage, fouille et de mise en tas ou d’étalement du matériau Les engins de chargement Les matériels et engins de transport Les engins de mise en place du matériau Les engins de décapage, de chargement, de transport et d’étalement du matériau Engins de réfection de voies Les matériels de source d’énergie Les matériels de levage :
2.2 GENERALITES SUR LES MOTEURS ET CARACTERISTIQUES DES ENGINS 2.2.1 2.2.2 2.2.3 2.2.4 2.2.5
Moteur Diesel Transmission Direction Equipement Caractéristiques de base d’un engin de génie civil
2.3 PRINCIPALES CARACTERISTIQUES D’EMPLOI 2.3.1 2.3.2 2.3.3 2.3.4
Bouteur sur chenilles ou Bulldozer Chargeuses Niveleuses Camions
Chapitre 3 : CHOIX ET UTLISATION DU MATERIEL 3-1 PERFORMANCES DES ENGINS 3-2 RENDEMENTS DES ENGINS 3.2.1 3.2.2
Notions du temps Méthodes de calcul du temps des travaux
3-3 CHOIX DU MATERIEL: 3-4 LA MOBILISATION DU MATERIEL 3-5 LE FACTEUR ECONOMIQUE 3-6 LE FACTEUR TECHNIQUE 2
Chapitre 4 : LA MAINTENANCE DU MATERIEL 4.1 DEFINITION DE LA MAINTENANCE 4.2 LA MAINTENANCE PREVENTIVE 4.3 LA MAINTENANCE SYSTEMATIQUE 4.4 LA MAINTENANCE CONDITIONNELLE 4.5 LES INSPECTIONS & CONTROLES 4.6 LA MAINTENANCE CORRECTIVE 4.7 PERSONNEL D’ENTRETIEN 4.8 LE PLAN D’ENTRETIEN
Chapitre 5: LE PNEUMATIQUE ET SON ENTRETIEN 5.1 GONFLAGE 5.2 LA REPARATION
Chapitre 6 : LES COUTS D EXPLOITATION DU MATERIEL DE GENIE CIVIL 6.1 L’ORGANISATION DU SYSTEME 6.2 LE COUT DU CARBURANT 6.3 LE COUT DE LUBRUFIANT 6.4 LE COUT D ENTRETIEN ET DE REPARATIONS 6.5 LE COUT DE MAIN D’ŒUVRE DE CONDUITE
Chapitre 7 : LE CHOIX DES INVESTISSEMENTS 7.1 INVESTIR UTILE 7.2 LA CONSTITUTION D’UNE BRIGADE DE MATERIELS DE TERRASSEMENT 7.3 LA LOCATION 7.4 ENTRETIEN D4UN PARC DE MATERIELS DE TERRASSEMENT 7.4.1 7.4.2 7.4.3
L’entretien courant L’entretien curatif ou la réparation La remise en état
7.5 LES COUTS D’EXPLOITATION ET DE PRODUCTION 7.6 Rappel sur les unités de mesures et leurs équivalences entre unités anglaises ou américaines et unités du Système International.
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Mots clés
Engins Travaux Publics Terrassement Transport Concassage Chargement Maintenance Fouilles Nivellement
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1. INTRODUCTION GENERALE DU COURS / MODULE Le matériel est par définition l’outil qui constitue la force vitale dans la performance des organisations des entreprises de Travaux Publics et se trouve être l’essentiel dans toutes les phases d’exécution des travaux d’entretien routier, des travaux d’aménagements hydrauliques, des gros œuvres en génie civil et des transports. Son acquisition demande des investissements considérables qu’il faut justifier et rentabiliser, sa place dans les gros œuvres en génie civil est primordiale par son rôle névralgique dans la chaîne de production pour sa part élevée dan le coût global des travaux. Le matériel est par conséquent le moyen principal d’entretien et de construction des ouvrages et des routes, non plus l’auxiliaire du travail manuel. La mécanisation des travaux a commencé au début du XIXè siècle avec l’apparition du moteur à vapeur, suivi de celle du moteur Diesel. Cette motorisation a permis la réalisation des grands travaux et engendré la production de matériels de plus en plus performants et sophistiqués. Ce fut d’abord les pelles sur chenilles à moteur Diesel. Aujourd’hui la puissance effective des engins approche et dépasse même pour certaines machines les 2000 CV. Ce matériel de génie civil se subdivise en vingt (20) grandes familles ou Classes de matériel, que sont : Classe 1
Matériel d’alimentation en eau et d’épuisement
Classe 2
Matériel de battage et d’arrachage
Classe 3
Matériel pour la production d’air comprimé et travaux d’abattage
Classe 4
Matériel de terrassement
Classe 5
Matériel de transport routier
Classe 6
Matériel de levage et de manutention
Classe 7
Matériel pour la construction et de l’entretien des routes et pistes d’aviation
Classe 8
Matériel de concassage, broyage, criblage
Classe 9
Matériel pour la fabrication, le transport et la mise en place des bétons mortiers et enduits
Classe 10
Matériel de production, de transformation et de distribution de l’énergie
Classe 11
Matériel ferroviaire
Classe 12
Matériel d’atelier mécanique
Classe 13
Matériel d’atelier bois
Classe 14
Baraquements
5
Classe 15
Matériel de topographie, de mesure et de télécommunication
Classe 16
Matériel flottant pour les travaux fluviaux-matériel de plongée
Classe 17
Matériel pour les travaux maritimes-matériel de plongée
Classe 18
Matériel de sondage, forage, fondations spéciales et injection
Classe 19
Matériel spéciale pour la pose de canalisations
Classe 20
Matériel pour travaux souterrains
Nous nous attarderons plus particulièrement sur six familles de matériel couramment utilisées dans le domaine du génie civil 1.1
MATERIEL DE TERRASSEMENT C’est le groupe d’engins lourds du parc qui se compose de : -
1.2
Bulldozers ou bouteurs sur chenilles Chargeuses sur chenilles ou sur roues Niveleuses automotrices ou grader automoteur Pelles hydrauliques sur chenilles ou sur roues Pelles retro caveuses ; chargeuses pelleteuses tractopelles Tamping ou pieds de moutons Compacteurs sur pneus Compacteurs vibrants (bille lisse ou pieds de mouton) Scrapers ou décapeuses (poussées ou automotrices) Les tombereaux Recycleuse
MATERIEL DE TRANSPORT Ce groupe est constitué de : -
1.3
Camions bennes (4x2 ; 4x4 ; 6x6) Camions citernes à eau 2. Camions citernes à carburant Camions à épandeurs de bitume ou de gravillonnage Camions tracteurs attelés de semi-remorque (pour l’eau, le carburant, le bitume) Tracteurs routiers + semi – remorque ou porte – engin Camions de Manutention (grue montée sur plate-forme ou avec benne) Camions avec équipements divers Camions transport du personnel Gamme de véhicules utilitaire –Berline, Break, Pick-up Fourgonnette, TT)
MATERIELS D’APPUI OU DIVERS 6
Ce groupe est constitué de petits matériels : Dumpers (basculeur ou élévateurs basculeurs) Bétonnières Moto pompes + pompes submersibles Compresseur d’air (marteaux piqueurs, aiguilles vibrantes etc.…) Rouleau vibrant (à une ou deux billes) Plate-vibrant Groupes électrogènes Groupes de soudure Dames sauteuses ou piloneuses Poste émetteur récepteur Roulotte de chantier Elévateurs d’atelier ou chariots élévateurs Cuve de carburant Remorques diverses (eau, carburant, graissage, atelier bureaux).
-
1.4
MATERIELS DE CONCASSAGE *Matériels de perforation -
Compresseur d'air, de grand débit de 20 à 25000 l/mn
-
Perforatrice de roche dure ou foreuse de trous de 50 à 100 mm de diamètre.
-
Marteaux perforateurs & autres équipements
*Matériels de concassage -
Trémie d'alimentation du concasseur primai
-
Concasseur primaire, débit de 60 à 100 t / h, (granulométrie d’entrée de 0 à 600 mm)
-
Crible à quatre étages et convoyeurs
-
Broyeur à cône secondaire, débit de100 t/h, (granulométrie de sortie : 0-4mm, à 2555 mm)
-
Crible à quatre étages et convoyeurs
-
Débit d'alimentation au crible 175 t/ h
-
Broyeur à cône tertiaire et convoyeurs 100t/h
-
Différents transporteurs à bandes
-
Un Pont bascule
*Matériels auxiliaires -
Un groupe électrogène de 455 KVA
-
Un groupe électrogène de 250 KVA
-
Un groupe électrogène de 50 KVA
-
Une chargeuse sur roue 7
1.5
-
Une pelle hydraulique
-
Deux à trois camions bennes, selon le cas
-
Un véhicule léger
-
Plusieurs Conteneurs, outillages et divers
MATERIELS D’ATELIER MECANIQUE *Catégorie des machines outils qui comprend;
-
Machine à scier les métaux Tour à charioter Fraiseuse Perceuse Machine à meuler Cisaille mécanique Presse hydraulique Machine à rouler les tôles
*Catégorie entretien qui comprend;
-
chargeur de batteries groupe de graissage machine à nettoyer à la vapeur banc de contrôle d’injection outillage à main (caisse à outils, clés diverses pneumatiques, électriques, hydrauliques démonte pneus) matériel de peinture machine à confectionner les flexibles cric rouleur d’atelier conteneur atelier pont élévateur, girafe d’atelier ou grue hydraulique à potence
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2. TECHNOLOGIE DES ENGINS DE TERRASSEMENT 2.1 LE TERRASSEMENT 1. Définition : Le terrassement est la mise en œuvre du matériau terre. En Génie Civil, les travaux de terrassement constituent l’ensemble des travaux de déblai et de remblai 2. Les matériels de terrassement. C’est l’ensemble des matériels servant à effectuer les travaux de terrassement. Ils vont du petit matériel à main ou gros engins de TP ou de Mines. Exemple : la brouette, le moto-basculeur, le camion benne, camion articlé, camion minier (Projection vidéo matériels de mines CAT) Remarque : pour ce cours nous baserons sur les engins de la marque CATERPILLAR dont Burkina Equipements est le concessionnaire (Dealer) au Burkina Faso. 2.2 LES CARACTERISTIQUES ESSENTIELLES D’UN ENGIN DE TERRASSEMENT Un engin de terrassement se caractérise par : -
Son domaine d’application (voir le type de travaux auxquels l’engin est prédisposé à effectuer, le milieu d’évolution de l’engin (rocheux, abrasif, marécageux etc.)) Son modèle (suivant le domaine d’application et le volume de travail à effectuer) Sa puissance (suivant le modèle choisi) Sa productivité (suivant la capacité maximale de production, le taux d’efficacité, temps de cycle) Dimensions et poids en ordre de marche (suivant le modèle de l’engin, utile pour son transport)
N.B. : projeter la spécification technique de quelques engins : D 7 R ; 988 H ; 345 D ; 777 2.3 LES PRINCIPAUX MATERIELS ET ENGINS DE TERRASSEMENT Nous allons les classer suivant les domaines d’application pour plus de compréhension. Il faut en outre savoir que certains peuvent se retrouver dans plusieurs domaines d’application, mais nous nous baserons sur les domaines d’application dans lesquels la machine a été destinée. 2.3.1
Engin de gerbage, fouille et de mise en tas ou d’étalement du matériau
Pour le petit matériel on peut citer : la pioche, la barre-à-mine, la pelle à main. Pour les engins, c’est gamme des tracteurs qui peuvent être sur chaînes ou sur pneus. Les tracteurs sur chaînes offrent plus d’efficacité car ils possèdent une excellente adhérence et une grande force de pénétration au sol. Les tracteurs sur chaines sont utilisés généralement : 9
-
Pour débroussailler le chantier ; Pour ouvrir les voies ; Pour décaper et pousser la terre ; Pour mettre en tas la terre foisonnée ; Pour pousser certains autres engins tels que les scrapers.
Dans la gamme CATERPILLAR, on va du D3G au D11R. N.B. : les tracteurs sur pneus servent généralement soit à l’étalement, soit à la mise en tas du matériau sur un sol stable. Illustration : spécifications techniques de quelques modèles (spécalog) et le manuel et Matériels et Méthodes édition 38 (MM38) 2.3.2
Les engins de chargement
On distingue : 1. Les chargeuses − sur pneus − sur chaînes 2. Les pelles hydrauliques ou excavateurs (creusement et chargement) − Sur pneus − Sur chenilles 3. Les chargeuses- pelleteuses (creusement et chargement) 4. Les pelles buttes et pelles à câbles sur chenilles uniquement : de grosse capacité pour application mines et carrières 2.3.3 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 2.3.4
Les matériels et engins de transport La brouette Les moto-basculeurs Les camions bennes Les camions ou tombereaux articulés Les camions ou tombereaux de chantiers Camion citerne (eau ou carburant) Camion de transport des engins (porte-engins ou porte-chars) Les engins de mise en place du matériau
1. Les niveleuses (travaux d’étalement, de mise en forme, de nivellement, de malaxage et de talutage) 2. • • •
Les compacteurs : on distingue suivant le type de travail : Les compacteurs à pieds dameurs (ou pieds de mouton) Les compacteurs à double billes (modèles CB) Les compacteurs monocylindre : lisse (modèles CS) ou à pieds dameurs (modèles CP) 10
• •
Les compacteurs sur pneus (modèles PF ou PS) Les compacteurs pour décharges ordures
3. Les finisseurs : pour application enrobé Pour le petit matériel on cite : la dameuse sauteuse, le compacteur à main (mono-bille ou à double billes vibrantes) 2.3.5
Les engins de décapage, de chargement, de transport et d’étalement du matériau
Ce sont les scrapers automoteurs à simple ou double propulsions (Voir spécifications techniques et modèles). C’est un engin particulièrement intéressant car il a une très bonne productivité, et est beaucoup utilisé pour les travaux de construction de routes, de barrages ou d’aménagement hydro-agricole. 2.3.6
Engins de réfection de voies
1. Les raboteuses ou fraiseuses de chaussées (type PM) 2. Les recycleuses de chaussées et stabilisatrices de sols (type RM) 2.3.7
Les matériels de source d’énergie
Ce sont essentiellement : 1. Les groupes électrogènes (mobiles ou fixes, standards ou insonorisés, démarrage manuel ou automatique) 2. Les compresseurs d’air (mobiles ou fixes, sur camion) 2.3.8 1. 2. 3. 4. 2.3.9
Les matériels de levage : La grue simple montée sur camion La grue automotrice Les chargeuses à bras télescopique La grue à câbles (utilisée surtout en BTP) Les matériels connexes ou complémentaires :
1. Matériels de malaxage : − Bétonnière − Camion toupie − Centrale à béton 2. Matériels de démolition : marteau-piqueur 3. Matériels de nettoyage ou de balayage : rouleaux de balayage, les souffleurs à air comprimé 4. Matériels d’entretien − Véhicule d’entretien − Camion atelier 5. Autres matériels :
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− Vibreur à béton (mécanique ou pneumatique) − Groupe motopompe (mécanique ou pneumatique) − Mât d’éclairage ou groupe d’éclairage de chantier N.B. : il faut souligner que les engins de terrassement peuvent être équipés de multitude d’équipements en option et qui sont indiquées dans les spécifications techniques des engins ou dans le manuel Matériels et Méthodes. De même il existe des modèles réduits de ces types d’engins appelés modèles compacts afin d’aider à manœuvrer dans des espaces réduits ou délicats. 2.4 GENERALITES SUR LES MOTEURS ET CARACTERISTIQUES DES ENGINS Tout matériel de terrassement, a pour base, un châssis articulé ou rigide sur lequel sont montés les différents organes qui lui permettent de se déplacer ou de travailler grâce aux équipements qui sont spécifiques à chaque type d’engins. Quelque soit le type d’engin, la constitution de la machine est réalisée suivant des techniques de base d’une chaîne cinématique du véhicule automobile. La seule différence réside le plus souvent au mode de déplacement sur le sol, (sur roues ou sur chenilles). Toutefois, on retrouve la même chaîne cinématique regroupant généralement les mêmes organes. − − − − −
2.4.1
Moteur Diesel Transmission Commandes finales Direction et freinage Equipements de travail (godets, angledozers, ripper, treuil. Tous ces équipements sont commandés soit par câbles ou hydrauliquement).
MOTEUR DIESEL
Le choix d’un engin de terrassement étant lié à sa performance et à son rendement, le moteur Diesel s’est imposé aux autres systèmes de transformation d’énergie thermique en énergie mécanique pour plusieurs raisons (puissance, coût du carburant utilisé moins élevé, rendement thermique meilleur, etc.…). D’autres parts, le moteur Diesel à cycle 4 temps refroidi par eau et s’adapte mieux au climat des zones tropicales. 2.4.2
TRANSMISSION
La transmission de la puissance du moteur jusqu’aux roues ou aux chenilles passe par un certain nombre d’organes qui constituent la transmission. Actuellement, trois grands systèmes de transmission sont utilisés : -
Transmission mécanique classique avec embrayage et boîte de vitesses.
-
Transmission hydro cinétique avec convertisseur de couple et boîte power-shift.
12
-
2.4.3
Transmission hydrostatique avec pompe et moteur hydraulique. Pour une machine sur chenilles, la puissance est transmise aux deux barbotins latéraux qui entraînent les chenilles par un couple conique et deux réducteurs latéraux. Ces réducteurs sont également appelés commandes finales.
DIRECTION
Le système de direction, qui équipe les engins, est hydraulique ou assurée par débrayage. Tandis que le freinage est assuré par commande pneumatique ou oléopneumatique. 2.4.4
EQUIPEMENT
Chaque catégorie d’engin est livrée avec des équipements standards ou en option. Ces équipements de travail sont : 2.4.5
Godets Angledozer Ripper ou scarificateurs Treuils Potences Bennes Grues Fourches etc.…
CARACTERISTIQUES DE BASE D’UN ENGIN DE GENIE CIVIL
Les caractéristiques de base servant à déterminer les performances et les rendements d’un engin mobile de chantier sont : − La puissance − Le poids vide, charge utile, PTC et la réparation sur les essieux − Le moteur Diesel pour la plupart • le nombre de cylindres • le mode de refroidissement • le cycle • le mode d’alimentation en comburant (air) • le couple et la puissance effective − Le type de transmission • rapports de vitesses (nombre en MAR et MAV) − Les équipements • Benne • Godet • Angledozer − Le système électrique et de freinage − La direction − L’hydraulique − Enfin le rapport poids/puissance 13
Notons ce nouvel élément, la relation poids-puissance ou rapport poids/ puissance des engins de génie civil sont donc définis et classés suivant ce rapport poids/puissance qui permet de déterminer les performances et les possibilités d’accélération. Il existe un rapport idéal pour chaque type de matériel. Un rapport trop faible pour un bull par exemple se traduira par du gaspillage du carburant et un patinage des chaînes ; un rapport trop élevé signifie, dans le cas d’un camion par exemple que les accélérations seront mauvaises. Il se calcule en divisant le poids en ordre de marche par la puissance au volant. Exemple : CAT D5D ; 11304 kg ; 105 CV = 107,65/1 ce qui signifie que la machine dispose d’une puissance d’un cheval/vapeur par 107,65 kg de poids en ordre de marche. Les caractéristiques du moteur Un moteur est défini par un certain nombre de caractéristiques géométriques et mécaniques qui sont : ∗ Cylindrée : c’est le volume d’air aspiré par le piston lors de son déplacement du PMH au PMB au temps admission. Elle s’exprime en litre et se calcule suivant cette formule de base : V = Π A² x C ou A².0, 785.C [cm³] ou en litre D’ou :
A = alésage C = course C = Cylindrée totale ou volume total = cylindrée unitaire x nombre de cylindres.
∗ Volume de la chambre de combustion ou espace neutre ∗ Taux de compression ∗ Vitesse moyenne du piston : C’est la distance parcourue par le piston dans un mouvement alternatif de va et vient en mètre/seconde. ∗ Puissance interne ou indiquée du moteur : Nous verrons un peu plus loin que la puissance effective, transmise par l’intermédiaire du volant au reste des organes de la transmission, est fonction de la face appliquée sur le rayon de manivelle et de sa vitesse angulaire ou circonférentielle. Quant à la puissance interne (Pi), elle est le produit de l’explosion développée à l’intérieur du cylindre du troisième temps moteur engendrant ainsi le travail utile. Dans le diagramme du cycle 4 temps pratique, nous savons que le rendement du moteur est fonction du travail moteur et du travail résistant. S1 = travail moteur et S2 = travail résistant S3 = S1 - S2 = travail utile. En considérant que cette surface S3 représente la puissance interne du moteur et en la reportant sur le diagramme, on obtient un rectangle ayant comme dimensions : Longueur = vitesse du piston ou C.n (m/s) = Vm 30
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Largeur = force appliquée sur le piston Fp = A². pm (pression moyenne en fin de compression) Nous savons par ailleurs P = F. l ou P = F. v [w] nous pouvons déduire que Pi = Fp.vm t Ainsi rapporté au cycle 4 temps nous aurons un temps moteur sur quatre : Pi = 1 (Fp.vm) = [w) 4 Fp en N et vm en m/s La puissance s’exprimant en (KW) et la pression moyenne sur le piston est toujours donnée en bars, nous aurons Fp en KN, c’est à dire qu’un KN = 100 bars. Ce qui donne Pi = 1 (Fp.vm) = KW ou encore : 4 100 Pi = 1 . (A².pm).(C.n) = KW 4 100 30 Pi = 1 . (A².pm).(C.n) x nombre cylindre = KW 4 100 30 ∗ Puissance effective : La puissance effective d’un moteur se mesure au volant et est fonction de la force sur le rayon de manivelle au moment de l’explosion.
Par conséquent la puissance effective
=
couple moteur x régime [KW] 9550
Dans cette formule : − le régime en t/mn − le couple en m/N
Pendant longtemps, l’unité de puissance a été le cheval vapeur qui vaut 75 kg/m/s et la force étant donnée en kg/m. Le développement de la formule est la suivante : PE =
couple moteur x régime [C.V] 716
∗ Puissance fiscale : Elle est donnée par les services des mines pour l’imposition, elle peut être déterminée suivant cette formule : P = Kn. D2. Lw
P en CV 15
Kn n D L W
= = = = =
coefficient numérique dépendant du nombre de cylindre le nombre de cylindre désigne le diamètre du piston Course désigne le nombre de tours/seconde
∗ Puissance volumétrique : C’est le rapport entre la puissance effective et la cylindrée. Elle s’exprime en (CV/l) ou en (KW/l) ∗ Consommation spécifique : C’est le poids du combustible nécessaire et capable de produire 1 KW pendant 1 heure. V
= Volume en cm³
ε
= densité en g/cm³
Pe
= Puissance en KW
Différentes normes sont adoptées pour définir la puissance. Normes allemandes DIN où l’on considère que le moteur actionne tous les organes indispensables à son fonctionnement (ventilateur, pompe à eau, dynamo). Normes américaines SAE où l’on considère que ces organes ne sont pas actionnés par le moteur mais par des moyens indépendants. La puissance est donc supérieure à DIN de 10 à 15 %. Normes Italienne CUNA identique à la précédente mais tous les réglages demeurent inchangés sur les moteurs destinés à la clientèle. Consommation des engins de génie civil Par consommation, il faut comprendre le carburant utilisé ou consommé pour réaliser des travaux sur un chantier, le carburant peut être exactement mesuré et servi aux machines, ainsi on peut déterminer la consommation en combustible d’un matériel donné. La consommation est calculée selon les deux cas : ∗ Consommation horaire – L’on obtient en divisant la quantité totale utilisée durant une période donnée par le nombre d’heures de fonctionnement (l/h). ∗ Consommation aux 100 km/h – C’est le produit de la quantité consommée sur la distance parcourue X 100 km (l/100km). On peut établir le tableau ci-dessous pour certains matériels assez connus. NB : En théorie, on estime la consommation spécifique d’un moteur Diesel à 184 g / CV / h, cependant en pratique, sur un test de plus d un million d heures de fonctionnement effectué sur un moteur CAT 3306, il a été mesuré 130 grammes / CV / heure comme consommation spécifique pratique. Cette donnée peut être utilisée pour les estimations pratiques : (l/100km). On peut établir le tableau ci-dessous pour certains matériels assez connus.
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TABLEAU DE CONSOMMATIONS
Marques, modèles de machines
Faible
Moyen
Elevé
- CAT D4C
9 l/h
13 l/h
15 l/h
- CAT DDE
9 l/h
13 l/h
15 l/h
- CAT D5B
13 l/h
19 l/h
24 l/h
- CAT D6D
19 l/h
25 l/h
30 l/h
- CAT D7C
25 l/h
28 l/h
35 l/h
- CAT D8N
28 l/h
53 l/h
60 l/h
- CAT 120 B
13 l/h
15 l/h
17 l/h
- CAT 120 G
13 l/h
17 l/h
23 l/h
- CAT 814 B
25 l/h
30 l/h
36 l/h
- CAT 815 B
28 l/h
36 l/h
44 l/h
- CAT 825 C
38 l/h
51 l/h
60 l/h
- CAT 930 B
13 l/h
15 l/h
19 l/h
- CAT 950 B
15 l/h
17 l/h
23 l/h
- Camion RVI CLR 230
35 l/100 km
40 l/100 km
45 l/100 km
- Camion DAF FA1600
28 l/100 km
30 l/100 km
35 l/100 km
- Camion DAF FAZ 800
55 l/100 km
60 l/100 km
65 l/100 km
- Mercedes – Benz LK 1113
25 l/100 km
NB : En théorie, on estime la consommation spécifique d’un moteur Diesel à 184g/cv/h, cependant sur un test de plus d’un million d’heures de fonctionnement effectué sur un moteur CAT 3306, il a été mesuré 130G/cv/h comme consommation spécifique pratique. Cette donnée peut être utilisée pour les estimations pratiques.
2.5 PRINCIPALES CARACTERISTIQUES D’EMPLOI 2.5.1- Bouteur sur chenilles ou Bulldozer
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-
-
En fonction des travaux à effectuer il est à choisir entre la chenille et le pneumatique. La puissance nécessaire est à déterminer et elle servira comme élément de base avec le type de boite dans le choix. Suivant la nature du sol, il est également nécessaire de choisir entre les différentes largeurs des patins pour les engins sur chenilles. Les équipements – Déterminer le type de pelle – Angledozer ou tilt-dozer et l’équipement arrière, treuil ou défonceuse.
2.5.2 – Chargeuses Après avoir déterminé, en fonction des travaux à exécuter, le genre de chargeuse nécessaire, sur chevilles ou sur roues, rigides ou articulées, ainsi que les équipements à adopter, il faut tenir compte des éléments suivants : -
Capacité et charge utile du godet Puissance du moteur (en fonction résistance terrain adhérence) Hauteur déversement et portée du godet
2.5.3 – Niveleuses La puissance du moteur et la largeur de la lame sont deux principales caractéristiques d’une niveleuse. Les autres caractéristiques concernent principalement les différentes possibilités du mouvement de la lame. (Report latéral, inclinaison dans le plan vertical, angle d’attaque, angle du talutage, levée au-dessus du sol, orientation). 2.5.4. – Camions Suivant le volume des travaux et la nature du terrain, les premières caractéristiques à considérer sont la capacité et la charge utile nécessaires. Ensuite, il est utile de calculer la puissance nécessaire en fonction du terrain où l’engin doit circuler. Un autre élément important est le type d’engin qui sera employé pour le chargement. En particulier la capacité du godet, la hauteur de déchargement de cet engin devront être adaptés au modèle du camion.
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3
CHOIX ET UTLISATION DU MATERIEL
3-1 PERFORMANCES DES ENGINS Connaître les performances d'un engin suivant des conditions de travail déterminées, permet de vérifier son aptitude à ce travail. C'est l'ensemble des données techniques qui indiquent les possibilités d'un véhicule ou d'un engin (accélération, relation poids, puissance, vitesse, consommation spécifique, rayon d'action, capacité etc.) Ces connaissances nécessitent non seulement l'application de quelques règles de calcul simples, mais aussi une bonne expérience, car tous ces éléments qui entrent dans la détermination des performances et rendements ne sont pas mesurables.
En fonction de sa puissance, un engin mobile de terrassement sera plus ou moins capable de vaincre les résistances qui s'opposent à ces performances. De plus, la puissance est en relation directe avec le rendement. A l'évidence, plus un engin est puissance, plus son rendement est meilleur. La puissance d'un engin s'exprime en chevaux-vapeur ou en kilowatt (1 CV = 0,736 KW) En effort à la barre pour les engins sur chenilles En effort, à la jante pour les engins sur roues munies de pneumatiques. 3-2 RENDEMENTS DES ENGINS Le rendement des engins de terrassements est fonction de facteurs que le Responsable d'un chantier doit pouvoir apprécier, pour déterminer le matériel le mieux adapté, les conditions d'utilisation et la Rentabilité de l'Entreprise. Ces facteurs desquels dépend le rendement du matériel sont inhérents : aux matériaux qui constituent les sols ; au matériel lui-même, notamment les problèmes de traction. Le rendement des engins peut être déterminé, soit a priori : − par le calcul, lorsqu'il est impossible de procéder à des relevés de temps qui permettent
d'évaluer la vitesse d'évolution des engins, dans des conditions déterminées, soit à posteriori : − par relevés de temps réels (pour chargement, transport, déchargement, retour à vide, par
exemple) 3.2.1
Notions du temps
Le temps est devenu un facteur déterminant dans notre vie et dans nos relations sociales (aussi bien familiales, amicales que professionnelles) Pour ne pas rater le train, l’avion, le rendez-vous ou l’échéance, il faut programmer, chronométrer, projeter, planifier le temps. On dit qu’il faut remettre les pendules à l’heure. Ainsi, nous nous rendons compte qu’il faut avoir l’heure exacte, connaître ses repères, ses rendez vous et surtout connaître avec le plus d’exactitude le temps qu’il faille pour réaliser telle ou telles taches. Combien de temps, me faut-il pour me rendre au travail ? Combien de temps, me faut-il pour traverser la ville ?
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Ce sont des questions inconscientes que nous nous posons quotidiennement et auxquelles nous essayons de trouver des réponses plus ou moins précises sans prendre un stylo, une feuille ou un chronomètre. Ces tableaux de la vie de tous les jours ne diffèrent pas de la vie dans une entreprise ou sur un chantier. En plus de la perte de crédibilité qui découle d’un retard ou d’un manquement à un rendezvous dans les relations de la vie privée, dans la vie professionnelle, implique des retombées économiques. Le respect du temps, avant d’être une responsabilité, est une culture. Il implique des enjeux relationnels et surtout économiques. Ainsi, l’étude du temps revêt une importance cruciale dans tout processus technique justifiée par plusieurs raisons : Connaissance de ses propres capacités Optimisation de la gestion des moyens existants Calculs du coût
3.2.2
Méthodes de calcul du temps des travaux
Trois méthodes de temps de travaux sont les plus utilisées : Journal d’exploitation Observation Essai
Journal d’exploitation
Le journal d’exploitation est la méthode la moins précise, mais elle a l’avantage d’aboutir à des temps, quoique surestimés, plus représentatifs de la réalité si l’observateur ne prend pas les précautions requises. Elle nécessite des mesures sur un plus grand nombre de sites afin de s’approcher plus des conditions spécifiques de prédiction.
La méthode de l’observation
Elle nécessite des mesures sur un plus grand nombre de sites afin de s’approcher plus des conditions spécifiques de prédiction.
La méthode d’essai est la plus précise.
Elle est la plus précise, là aussi, le choix des opérateurs et la précision de la méthode de mesure de retenue sont décisifs dans l’obtention de données fiables. Bien raisonnée, elle permet d’isoler des opérations élémentaires et de pouvoir composer sa guise l’organisation du chantier souhaitée ou rechercher la plus adaptée. Pour mettre en œuvre la méthode d’essai on procède tout d’abord à l’identification des cycles répétitifs. Ensuite, on procède à délimiter les opérations élémentaires d’un cycle. Une opération doit être isolable pour qu’elle soit reconnue élémentaire. 20
C’est ainsi qu’il est possible de la délimiter par des actions ou des gestes élémentaires comme par exemple des changements de mouvement, de sens, de direction ou de vitesse…(Exemple qui sera donné dans le cours : chargeur durant l’opération de chargement d’un produit en vrac dans un camion à benne) Le rendement d'un engin est fonction de la durée de fonctionnement qui ne peut être continue, de l'aptitude au travail du conducteur, de petites pannes et réparations en cours de travail, de mises au point, etc. Ce sont des temps morts qui obligent d'introduire dans le calcul du Rendement ou Débit, un coefficient de rendement horaire. Si on appelle C le volume (m³) de matériau travaillé dans un temps T (minutes) le débit horaire moyen est : C (m³) D (m³/h) = 60 Qui représente donc le débit intégral de l'engin, sans temps morts. T (min)
Qui représente donc le débit intégral de l'engin, sans temps morts. Tenant compte du coefficient de rendement, le débit effectif est égal à : C (m³) D cf. (m³/h) = 60 cf T (min) cf. = coefficient de rendement horaire. Ce coefficient est variable et on a admis les temps de travail horaire ci-après pour les engins : Engin sur chenilles : 50 min par heure Engin sur pneus : 45 à 50 min par heure D’où 50 (1) cf. = = 0,83 60 45 (2) cf. = = 0,75 60 Et C (m³) (1)' D cf. (m³/h) = 50 T (min)
= 60 x 0,83
C (m³) T (min)
C (m³) C (m³) (2)' = 45 = 60 x 0,75 T (min) T (min)
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Il est bien évident que le calcul du débit s'applique à un matériau en place ou à un matériau foisonné, le passage de l'un à l'autre état pouvant être calculé à l'aide du coefficient de foisonnement. Les notions ci-dessus concernent le débit horaire moyen. Le débit ou le rendement d'un engin provient d'un calcul théorique, effectué compte tenu des conditions de travail particulières à chaque chantier, qui est, dans la pratique, vérifié par divers essais. Il faut déterminer la durée du « cycle d’opération », c’est-à-dire le temps nécessaire pour qu’un engin effectue un voyage aller et retour. Ce temps comprend : Chargement Transport Déchargement retour à vide au lieu de chargement pour transports par camions ou scrapers chargement de la lame à l’emprunt Refoulement déchargement au dépôt et retour en marche arrière à l’emprunt cas du bulldozer Partant des possibilités de chaque engin et tenant compte des difficultés particulières à un chantier, il est donc possible de déterminer, par le calcul, le rendement total, qui sera ensuite vérifié par chronométrage sur chantier, ce qui permettra éventuellement d’améliorer le rendement. La durée d’un cycle d’opération comprend deux parties : − les temps fixes − les temps variables.
Temps fixes : ils comprennent les temps de chargement, déchargement ou d’épandage, manœuvré. Comme ils varient très faiblement, on peut considérer qu’ils sont constants.
Temps variables : ils comprennent les temps nécessaires pour effectuer le parcours en charge à l’aller et à vide au retour. Ils varient évidemment en fonction de la longueur du parcours et de la vitesse adoptée.
Cet article ne constitue qu’un rappel de quelques notions essentielles pour calculer le rendement théorique d’engins, et établir un plan de travail. Par les ouvrages qu’ils font éditer, par leurs publications, les constructeurs de matériels de terrassement facilitent au maximum les études de rendement, ils donnent des exemples de calculs adaptés à chaque engin de leur fabrication, des abaques permettant de solutionner tout problème. Il appartient alors à l’utilisateur, à l’aide de ces documents, de choisir a priori après un calcul judicieux, le matériel pour l’exécution d’un chantier déterminé et de contrôler a posteriori les prévisions par chronométrage afin d’aménager éventuellement son planning de travail en fonction des résultats obtenus. Ces dernières opérations devant entrer normalement dans le cadre d’une comptabilité analytique d’entreprise. 22
Connaître le rendement d’un engin à y effectuer un travail déterminé, permet le calcul de son côté d’exploitation. Il se mesure en comparant la production horaire d’une machine et son coût horaire d’exploitation et s’exprime donc suivant cette formule rendement maximal de la machine : Valeur minimale possible du coût d’exploitation Production horaire maximale possible
3-3 CHOIX DU MATERIEL: Comme dans d’autres domaines, en génie civil les responsables des travaux élaborent des plannings d’avancement de leurs futurs chantiers, ceci en fonction des cadences que le matériel devrait pouvoir fournir. C’est dire que ces objectifs mensuels, trimestriels, semestriels et annuels à atteindre sont établis avec précision en se basant sur les différentes caractéristiques du matériel avec les rendements escomptés. Prenons le cas de l’entretien routier, en début de campagne les responsables doivent faire face à la mise à niveau du réseau grâce aux tâches 303 ou 304 avec apport de matériaux variant entre 40 à 200 m³/km pour certaines catégories de routes en terre. S’ils désirent livrer ce réseau au trafic dans un délai de 15, 30, 45, 60, jours, ils doivent établir leurs programmes de travaux en tenant compte de la disponibilité du matériel et des caractéristiques pouvant satisfaire les cadences préétablies. Ceci en est de même pour une nouvelle brigade devant être acheté, pour entreprendre les mêmes travaux. Connaissant la nature des travaux, la démarche consiste à l’acquisition du matériel qui devrait obéir aux critères ci-dessous : -
Etablir un tableau de caractéristiques de base
-
Connaître les performances et les rendements des machines
-
Analyser les données et opérer les choix.
Nous avons abordé la situation des travaux à entreprendre par les responsables des travaux. Après avoir arrêté ces cadences escomptées, il reste à faire une synthèse entre le prévisionnel et la situation opérationnelle du parc. − Rendement réel des machines − Aptitudes des conducteurs − Environnement − Disponibilité de ce matériel [Panne, réaction de dépannage ou remplacement] − Composition de la brigade pouvant répondre au mieux au rythme du planning.
3-4 LA MOBILISATION DU MATERIEL L’acquisition de matériels neufs pour entreprendre un travail déterminé et bien connu peut être abordée de la manière suivante : Pour le choix d’un matériel, les deux premières questions qui se posent sont : − Quels travaux doivent réaliser par la machine ? − En fonction de ces travaux, quelles caractéristiques doivent avoir la machine ? 23
La détermination des travaux à effectuer dépend principalement des activités de l’utilisateur et suivant le cas la machine devra assurer un travail nettement défini ou être apte à effectuer différentes tâches, pas toujours connues à l’avance. Après avoir répondu à la première question, une méthode simple consiste à établir un tableau des caractéristiques d’emploi que doit avoir le matériel et de rechercher ensuite les différents types d’engins répondant le mieux à ces caractéristiques. C’est parmi ces matériels qu’il faut ensuite faire le choix. Dans ce choix deux facteurs principaux vont intervenir : − le facteur économique − le facteur technique
3-5 LE FACTEUR ECONOMIQUE Ce premier élément est très déterminant dans le choix du matériel et concerne : − le prix d’achat (un appel à la concurrence permet souvent d’abaisser le prix) − les conditions de vente (dépend surtout de la crédibilité de l’entreprise) − la reprise (pour de nombreux utilisateurs, la valeur de reprise du matériel est une
considération essentiellement dans le choix de la machine. En effet, ceci permet de réduire l’importance du capital à recouvrir par amortissement. La très forte reprise de certaines machines de terrassement peut permettre une réduction des charges d’amortissement, ce qui contribue à réduire le total des frais d’exploitation et, par conséquent améliorer la position de l’entreprise vis à vis de la concurrence. Chaque type de matériel a un coût à l’exploitation qui varie d’une marque à une autre. Cet élément aussi n’est pas à négliger dans le choix. 3-6 LE FACTEUR TECHNIQUE Ce second élément, outre les caractéristiques techniques et la fiabilité de la marque, il faut tenir compte d’un élément important qui est la qualité du service après vente qui accompagne le matériel. Il est inutile d’avoir une machine satisfaisante si, à sa première indisponibilité, même mineure, elle se trouve immobilisée faute d’un service après vente efficace. Remarque Certains constructeurs se conforment aux pratiques recommandées par la société des Ingénieurs Américains de l’Automobile (SAE), tandis que d’autres ne le font pas, ce n’est pas d’ailleurs une obligation mais c’est une chose à garder à l’esprit lors de la comparaison des caractéristiques.
24
4
LA MAINTENANCE DU MATERIEL
4.1 DEFINITION DE LA MAINTENANCE Le mot « maintenance » emprunté à la terminologie militaire, selon la norme française X60-010 la définit comme étant l’ensemble des actions permettant de maintenir, de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé. Cette introduction de la définition précise l’aspect économique de ces actions, découle que les éléments de la maintenance sont : La maintenance préventive La maintenance corrective Le renouvellement
La responsabilité du maintien en condition d’une brigade, sous quelque rapport que ce soit, incombe toujours au chef de brigade. C’est lui qui est en premier lieu responsable de la maintenance. Dans le cadre de l’organisation de la maintenance du matériel; il est très important de préciser : Les échelons de la maintenance Les agents d’exécution Les méthodes à suivre dans les principaux cas.
4.2 LA MAINTENANCE PREVENTIVE La maintenance préventive est un ensemble de petites opérations qu’il faut connaître, ordonner et exécuter en temps opportun dans le cadre du maintien du matériel en état permanent d’utilisation. Les opérations de la maintenance préventive sont réparties en trois groupes La maintenance systématique qui couvre l’ensemble des entretiens courants et Périodiques,. La maintenance conditionnelle. Les inspections, les visites et les contrôles.
4.3 LA MAINTENANCE SYSTEMATIQUE L'entretien courant Ce sont les opérations faites par le chauffeur ou conducteur avec le lot de bord de son véhicule ou engin. Ces opérations aussi simples qu’elles soient, sont les plus importantes. Elles consistent à la vérification ou nettoyage journalier et obligatoire des différents organes tels que : -
Niveau d’eau et propreté du radiateur Niveau d’huile du moteur (niveau à vérifier à l’arrêt et dans certains cas moteur en marche et au ralenti. Vérification des prés-filtres à air et nettoyage si nécessaire Vérification des indicateurs de colmatage de filtre. Instruments du tableau de bord (moteur en marche) Purge des réservoirs d’air comprimé (à la descente) Vérification de l’état et pression du pneumatique Etat de fonctionnement des feux de signalisation et phare 25
-
Etat d’usure des lames, dents de scarificateur des engins.
Ces opérations étant un préalable avant la mise en route et le départ en carrière, elles doivent être exécutées avec sérieux : le conducteur doit en outre détecter les anomalies de fonctionnement de la machine. Il devra suivant la gravité de l’anomalie constatée, choisir entre deux attitudes. Continuer le travail, si l’anomalie est mineure (courroie légèrement détendue ou trace d’eau et d’huile ne faisant pas baisser sensiblement le niveau) se devra toutefois apporter une attention particulière au point considéré afin de vérifier si l’anomalie constatée ne s’aggrave pas. L’anomalie est grave ou qu’elle risque de s’aggraver. Le conducteur devrait arrêter immédiatement sa machine et rendre compte à son supérieur hiérarchique qui est le seul habilité en relation avec les mécaniciens du chantier de la conduite à tenir. La réparation pourrait être effectuée sur place ou le retour de l’engin à l’atelier par ses propres moyens ou par transport sur une porte-engin.
A ce niveau, il est important de retenir que : La poussière est l’ennemi n°1 du moteur.
L'entretien périodique Il consiste à exécuter une série d’opérations périodiques préconisées par le constructeur Exemple : Le propriétaire d’un camion doit cerner les espacements des divers entretiens − Vidange du moteur − Vidange de la boîte − Vidange du (ou des) pont (s)
: tous les 5000 Km : tous les 15.000 Km : tous les 25.000 Km
4.4 LA MAINTENANCE CONDITIONNELLE C’est l’ensemble des grosses opérations d’entretiens à effectuer au niveau des ateliers et les réglages préconisés par le constructeur à des heures de fonctionnement bien déterminés, initialement dénommée « entretien périodique » Exemple : il est recommandé de réaliser sur toutes les machines de TP des révisions Prévisionnelles à 1.000 heures ou à 2.000 heures qui se résument à : − Des échanges de filtres ; − Des réglages divers (soupapes, tension de courroies, leviers de commande etc) ; − Des tarages d’injecteurs ; − Des mesures d’usures
A ce titre il convient de noter qu’une cause des fréquences d’immobilisation prolongée du matériel sur les chantiers mécanisés, c’est l’absence de l’entretien préventif. Il est rare qu’une grande réparation n’ait pas son origine dans une négligence qui a pu paraître insignifiante à première vue. Contrairement à ce que croient de nombreux responsables d’entreprises, le bon mécanicien n’est pas celui qui sait procéder habilement à n’importe quelle réparation par des moyens de fortune. C’est
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plutôt celui qui veille à l’entretien préventif de sa machine, c’est à dire celui qui remplace une pièce avant que son usure menace de causer des ennuis ou de provoquer des dégâts. Rappelons-nous qu’il faut mieux payer les mécaniciens à ne rien faire, ce qui prouve une bonne utilisation du matériel et son entretien parfait que de voir une activité débordante dans un atelier, activité nécessitant l’usage d’outils spéciaux, et coûteux et, surtout l’achat des pièces détachées nécessitant à nouveau la mobilisation de fonds très importants. Signalons aussi que d’une manière générale, le personnel ne lit jamais les notices d’instructions fournis avec les machines. Pourtant on ne peut assez recommander de s’en tenir très strictement à ces instructions pour ce qui concerne le graissage, l’entretien préventif, les mesures de précaution et de sécurité. Quiconque préfère ignorer ces recommandations ou considère opportun de s’en départir, devra subir toute pénalité qui s’en suivra. 4.5 LES INSPECTIONS & CONTROLES Ce sont des opérations de surveillance à des intervalles périodiques ne nécessitant l'arrêt de la machine, l'essentiel étant de déceler les défaillances et de programmer des interventions éventuelles. Les contrôles consistent à la vérification de certaines données par rapport aux mesures nominales, en un il s’agit des vérifications de conformité conduisant à des prises de décisions. 4.6 LA MAINTENANCE CORRECTIVE Les opérations les plus connues sont : − − − −
La réparation ; Les échanges standards : La rénovation La reconstruction et dans certains cas, la modernisation.
Entretien du Matériel au repos Dans ce cadre, l’une des particularités des engins de terrassement est leur emploi intermittent, outre leur arrêt pendant la mauvaise saison ils subissent un repos de durée indéterminée, lorsque le travail entrepris est achevé. Pendant ces périodes de chômage, il importe de conserver convenablement ces engins qui représentent des investissements considérables. Les détériorations, auxquelles ils sont exposés, sont surtout dues à des agents atmosphériques ou chimiques. Les dispositions à prendre pour éviter ces dégâts sont aussi importantes que les mesures d’entretien des engins en état d’opération. En règle générale, il faut procéder au nettoyage soigné et à une révision complète des engins avant le remisage ou storage. Les parties métalliques non peintes doivent être graissées. Il faut que les engins soient remis en parfait était, prêts à être repris en service au moment voulu. Un nouvel opérateur doit être à même de le conduire sans avoir besoin de se renseigner sur les éventuels défauts qu’il présentait avant l’arrêt.
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4.7 PERSONNEL D’ENTRETIEN La responsabilité des "actions " de maintenance est partagée entre le chef de brigade et le service du matériel à tous les échelons. Un chantier, même le mieux équipé en machines de construction peut être ruiné si cet équipement est confié à des mécaniciens et des opérateurs inexpérimentés et négligents. Les responsables des chantiers doivent donc suivre et faire un choix méticuleux du personnel de conduite ; les contrôler sans relâche et maintenir une discipline rigoureuse dans l’entretien du matériel. Tous les abus doivent être sérieusement réprimés dès le début. On ne saurait assez insister sur le fait que l’organisation d’un chantier mécanisé diffère entièrement de celle d’un chantier à haute intensité de main d’œuvre. Dans le dernier cas, la main d’œuvre joue un rôle principal. L’entrepreneur qui veut profiter au maximum des avantages offerts par la mécanisation doit adapter son organisation à cette méthode de travail. Il devrait connaître exactement les particularités du type du personnel et également le rendement que chaque engin est susceptible de fournir. Il pourrait ainsi obtenir le maximum de volume traité avec un minimum de frais. Bien attendu, ici comme ailleurs, il faut faire des expériences parfois coûteuses avant d’atteindre en perfection le rendement souhaité.
4.8 LE PLAN D’ENTRETIEN Le plan d’entretien est un tableau sur lequel sont consignées toutes les périodicités d’entretien. Voir modèle ci-joint. PLANNING D'ENTRETIEN DU MATERIEL (valable pour les engins et véhicules PL munis de compteurs horaires)
HEURES AU COMPTEUR prévues
réalisées
prévues
réalisées
prévues
réalisées
prévues
TYPE
TRAVAUX
D'ENTRETIEN
A EFFECTUER
Vidange du moteur & échange du filtre à 250
4 250
8 250
18 250
C
huile, graissage et diverses opérations telles que : nettoyage filtres à air, niveau électrolyte….. Vidange du moteur et de la boîte de vitesses
500
4 500
8 500
18 500
D
Echange des filtres : à huile, gas oïl, transmission élément à air primaire. Graissage…..
28
Vidange du moteur & échange du filtre à 750
4 750
8 750
18 750
C
huile, graissage et diverses opérations telles que : nettoyage filtres à air, niveau électrolyte….. Vidange du moteur, de la boîte de vitesses, du pont AR & AV, des barbotins, balanciers et hydrau-
1 000
5 000
9 000
19 000
E lique. Echange des filtres : à huile, gas oil, transmision éléments à air prim- second et hydraulique….. Vidange du moteur & échange du filtre à
1 250
5 250
9 250
19 250
C
huile, graissage et diverses opérations telles que : nettoyage filtres à air, niveau électrolyte….. Vidange du moteur et de la boîte de vitesses
1 500
5 500
9 500
19 500
D
Echange des filtres : à huile, gags oil, transmission élément à air primaire. Graissage….. Vidange du moteur & échange du filtre à
1 750
5 750
9 750
19 750
C
huile, graissage et diverses opérations telles que : nettoyage filtres à air, niveau électrolyte….. Vidange du moteur, de la boîte de vitesses, du pont AR & AV, des barbotins, balanciers et hydraulique
2 000
6 000
10 000
20 000
F .Echange des filtres : à huile, gas oil , transmision , élément à air primaire et hydraulique.contrôles.
2 250
6 250
10 250
20 250
C
Vidange du moteur & échange du filtre à
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huile, graissage et diverses opérations telles que : nettoyage filtres à air, niveau electrolyte….. Vidange du moteur et de la boîte de vitesses 2 500
6 500
10 500
20 500
D
Echange des filtres : à huile, gas oil , transmission élément à air primaire. Graissage….. Vidange du moteur & échange du filtre à
2 750
6 750
10 750
20 750
C
huile, graissage et diverses opérations telles que : nettoyage filtres à air, niveau électrolyte….. Vidange du moteur, de la boîte de vitesses, du pont AR & AV, des barbotins, balanciers et hydrau-
3 000
7 000
11 000
21 000
E lique .Echange des filtres : à huile, gas oil, transmis sion, élément à air primaire et hydraulique. Graissage. Vidange du moteur & échange du filtre à
3 250
7 250
11 250
21 250
C
huile, graissage et diverses opérations telles que : nettoyage filtres à air, niveau électrolyte….. Vidange du moteur et de la boîte de vitesses
3 500
7 500
11 500
21 500
D
Echange des filtres : à huile, gas oil, transmission élément à air primaire. Graissage….. Vidange du moteur & échange du filtre à
3 750
7 750
11 750
21 750
C
huile, graissage et diverses opérations telles que : nettoyage filtres à air, niveau electrolyte…..
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Vidange du moteur, de la boîte de vitesses, du pont AR & AV, des barbotins, balanciers et hydraulique 4 000
8 000
12 000
22 000
F Echange des filtres : à huile, gas oil, transmission élément à air primaire et hydraulique. Contrôle.
EN CONCLUSION Le but de la maintenance, si elle est respectée et bien suivie, vise à : 1°/ - Eviter les pannes prolongées 2°/ - Prévenir les réparations coûteuses 3°/ - Maintenir le matériel en état permanent d’utilisation 4°/ - Prolonger la durée de vie du matériel 5°/ - Minimiser le prix de revient horaire 6°/ - En un mot, il engendre des économies.
31
8 LE PNEUMATIQUE ET SON ENTRETIEN Les frais de pneumatique sont l’un des postes les plus importants du coût d’entretien des engins de chantier. Il y a donc lieu de porter la plus grande attention à l’entretien des pneus, afin de prolonger autant que possible la durée de leur service. Remarques très importantes : Le propriétaire d’un véhicule automobile est soumis à une surveillance de son véhicule : vidange, graissage, mais il oublie bien souvent que le pneumatique doit aussi être de sa part l’objet d’une certaine attention. Cette surveillance est minime et peut se résumer aux points suivants : -
Gonflage Etat mécanique du véhicule (suspension) Réparation Rechapage Permutation
Pour une meilleure compréhension sur l’attention qu’il faut porter au pneumatique, il est nécessaire de faire ici un bref rappel sur l’évolution du pneumatique. Qu’est-ce qu’un pneumatique : Le pneumatique est un ensemble composé de : -
Enveloppe Chambre Le flap Jante ou roue Dans lequel, on peut mettre de l’air, de l’eau ou autre gaz Dans le cas des pneus sans chambre appelé Tubeless, on remplace le montage de la chambre à air et du flap par un joint d’étanchéité.
Que demande-t-on à un pneu : -
Sécurité Confort Kilométrage (le plus possible) Réparabilité et rechapage Un prix de revient kilomètre-pneu le plus bas possible Une des qualités premières du pneu sera sa résistance à l’échauffement.
Parmi les facteurs contribuant à l’échauffement du pneu, 5 sont importants -
Confection de la carcasse Gonflage Charge et vitesse Freinage (état mécanique et du sol) Etat des routes, longueur des étapes, températures. 32
Quels sont les différents types des carcasses -
Carcasse conventionnelle textile Carcasse conventionnelle métallique Carcasse conventionnelle radiale
Possibilité de montage avec ou sans chambre
8.1 GONFLAGE L’enveloppe est aidée dans son travail par l’air qu’on lui insuffle. Il sera donc nécessaire de surveiller périodiquement la pression de gonflage en se référant aux valeurs indiquées par le manufacturier. a. Pour les véhicules Tourisme : sur le tableau de gonflage b. Pour les véhicules Poids Lourd : sur le tableau de gonflage en fonction des poids en charge par essieux.
Cette pression doit être vérifiée le pneu étant froid De la bonne pression de gonflage dépend la longévité d’un pneu, la sécurité, le confort. Un pneu sous gonflé s’usera anormalement et la carcasse fatiguera par la flexion exagérée des flancs. Le Sous-gonflage Nuit également à la longévité du pneu, de la jante des organes de suspension tout en diminuant le confort du chauffeur et des passagers. La surpression due au roulage Un pneu gonflé correctement par rapport à la charge qu’il supporte s’échauffe en déplacement, sa pression augmente, C’est normal. Surtout ne pas dégonfler pour ramener les pneus aux pressions d’utilisation. Vérifier la pression de tous les pneus (roue de secours comprise) une fois par mois, les pneus étant froids, avec un contrôleur précis. 8.2 LA REPARATION
Tous les pneus se réparent, qu’ils soient : − Conventionnel textile avec ou sans chambre − Conventionnel métallique avec ou sans chambre Ils seront cependant acceptés ou refusés en réparation en fonction de l’importance et de la position de la blessure. Seul un spécialiste en réparation pneus peut en décider.
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La vitesse des véhicules d’aujourd’hui permet-elle de rouler en sécurité avec les pneus réparés ? Oui, si la réparation est faite par des personnes compétentes utilisant les dernières techniques en produits et matériels. Proscrire toutes réparations de fortune. Réparation à la suite de crevaison Les chambres à air peuvent se réparer : a) à chaud avec des produits à cuire b) à froid avec des produits autovulcanisants Les pneus sans chambre se réparent : a) Pour les perforations n’excédant pas 5 mn de ⇔ à froid avec des pièces autovulcanisantes b) Pour les perforations supérieures à 5 mn ⇔ à chaux avec des produits autovulcanisants et un matériel spécial.
34
9 LES COUTS D EXPLOITATION DU MATERIEL DE GENIE CIVIL PREAMBULE L’ensemble des frais générés par l’exploitation du matériel est appelé coût d’exploitation. Sa maîtrise répond aux nécessités de gestion du matériel en vue de fournir aux managers des informations sur les différents paramètres financiers. Les informations fournies doivent être sous une forme simple correspondant aux besoins de contrôle des coûts. -
Les frais d’exploitation du matériel sont de deux sortes :
-
Les frais prévisionnels permettant d de déterminer à l’avance et par calcul des différents paramètres financiers
-
Les frais réels de fonctionnement du matériel obtenus après chaque activité. La comparaison des deux données permet de situer la rentabilité de l’exploitation ou sa perte.
Ainsi, l’existence de données fiables de frais d’exploitation nécessite la mise en place d’une comptabilité analytique. Son organisation doit être le plus simple possible. Son objectif étant de répondre à l’identification des coûts par : -
Activité ;
-
Fonction ;
-
Centre de frais ;
-
Type de dépenses ;
Enfin de distribuer les coûts directs ou indirects à chaque machine et ou à chaque groupe de matériel pour parvenir au recollement des coûts par activité aux dépenses engagées. 9.1 ORGANISATION DU SYSTEME Le système comprendra d’une part le recueil des données de base et d’autre part l’exploitation et l’analyse de données. La principale base repose aussi sur l’adoption du mode d’amortissement linéaire dégressif au Km à l’heure ou par jour. L’organisation du système fait appel et utilise les intrants de plusieurs autres systèmes tels que : -
Le système de maintenance du matériel
-
Le système des stocks des pièces (inventaires) ;
-
Le système de contrôle de l’utilisation du matériel ;
-
Le système des comptabilités des immobilisations financières.
La comptabilité analytique du matériel est donc l’étude de l’ensemble des charges qui constituent le prix de revient. Le système fonctionne sur la base de la collecte des données sur les sites des travaux et des ateliers. L’ensemble de ces informations indique les charges directes de fonctionnement par la machine. 35
TABLEAU DES AMORTISSEMENT DES MACHINES DES TRAVAUX
PUBLICS
Beaucoup utilisent le principe d’amortissement dégressif qui offre des avantages au bilan financier par des dotations élevées en première et deuxième année ; Par ailleurs, pour mieux se positionner vis à vis de la concurrence, certaines entreprises considèrent que les machines des travaux publics ayant des valeurs de revente allant de 5 à 10 % de la valeur neuve, extraient cette valeur du montant à amortir. NATURE DU MATERIEL MATERIEL
PONTENTIEL EN SERVICE
POTENTIEL EN SERVICE
SEVERE
NORMAL
10 000 heures
12 000 heures
5 ans
6 ans
4 ans
5 ans
Engins sur chenilles ou sur pneus Camions Petits matériels
9.2
LE COUT DU CARBURANT
Au niveau des prévisions, le coût peut être estimé à partir de la consommation spécifique de chaque machine, qui ne varie pas de beaucoup d’un moteur diesel à l’autre dont la moyenne pratique tourne autour de 135 g/CV/h. La moyenne théorique est de 180 g/CV/h. Sur cette base, on peut évaluer le coût du carburant d’un D7G de 200 CV de puissance. Soit (180 x 200 CV) / 0,85/1.000 = 32L/H
= 8.288 F
Coût à l’heure 9.3
LE COUT DE LUBRUFIANT
Deux possibilités nous permettent de déterminer le coût de lubrifiant : A partir de la consommation calculée en carburant (quantité prise empiriquement à 10% de celle du carburant) ; A partir du coût du carburant (20 % de cette valeur) Soit : 1) 2)
9.4
3,21 X 1458 F = 4.666 F 8.288 f X 20 % = 1.658 F cette méthode se rapproche plus de la réalité.
LE COUT D ENTRETIEN ET DE REPARATIONS
On estime de façon générale que les frais de réparation peuvent être évalués en proportion du prix d’acquisition ou valeur de renouvellement (30 à 80 %). Compte tenu de la concurrence dans le domaine de la location du matériel, il est plus recommandé d’appliquer des taux progressifs.
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A titre d’exemple, une chargeuse dont le potentiel a été arrêtée à 10.00 h et amortissable en 10 ans à raison de 1.000 h/an. Les frais de réparation seront provisionnés comme suit :
1° Année = 15 à 25 % de la valeur annuelle de renouvellement 2° Année = 20 à 35 % 3° Année = 30 à 60 % 4° Année = 40 à 75 % 5° Année = 60 à 80 % 6° Année = 80 à 100 % 7° Année = 80 à 1.000 % 8° Année = 80 à 100 %
Quant aux frais d’entretien, un taux de 20 à 33 % est appliqué selon l’âge de la machine. Remarque : Tous ces coûts comportent naturellement les frais de main-d’œuvre, d’entretien et de réparation et, dans certains cas celle d’intervention d’extérieure (spécialiste)
9.5 LE COUT DE MAIN D’ŒUVRE DE CONDUITE Il varie selon des pays, cependant, il est donné de constater que la base générale des traitements des salariés est de 173 h par mois. − LE COUT DIRECT C’est l’ensemble des charges directes générées par l’activité du matériel ou, le déboursé sec (carburant, lubrifiant, entretien, réparations et main de conduite). − LES FRAIS GENERAUX Les frais généraux étant assez diversifiés, il sera appliqué un taux par rapport aux coûts directs qui varie entre 2 à 30 % selon les cas (y est inclus au moins 10% de bénéfice) − PRIX DE REVIENT OU COUT TOTAL GENERAL C’est l’ensemble du coût direct, des frais généraux auxquels on adjoint l’amortissement. Ce coût total général est appelé prix de vente à la location.
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10 LE CHOIX DES INVESTISSEMENTS 10.1
INVESTIR UTILE
L’investissement en matériels de terrassement pour une entreprise de Travaux Publics (TP) ou de BTP est essentiel. Il doit se faire judicieusement pour ne pas être un facteur limitant dans l’exécution des travaux ni une charge importante pouvant entamer le fond de roulement de l’entreprise. Aussi le choix des investissements en matériels de terrassement dépend de plusieurs facteurs dont les plus essentiels sont : -
La vocation de l’entreprise (vision nationale, sous régionale ou continentale) La catégorie ou la taille de l’entreprise (Agrément technique) Les ressources humaines de l’entreprise (agents techniques, personnel d’encadrement, etc.) La surface financière de l’entreprise (capacité financière ou les garanties possibles) L’environnement des affaires (fréquence et opportunité d’affaires ou de marchés)
N.B. : la législation burkinabé exige un minimum d’investissement en matériels, en ressources humaines qualifiées, pour déterminer la catégorie de l’entreprise ainsi que la délivrance de l’agrément technique. Remarque : l’investissement peut se faire par fonds propres (mais rares), prêts bancaires, crédits bail ou leasing. 10.2
LA CONSTITUTION D’UNE BRIGADE DE MATERIELS DE TERRASSEMENT
Pour un chantier donné, il faut d’abord effectuer si possible la reconnaissance des lieux (visite de terrain), définir les tâches à exécuter, puis quantifier le volume de travail et déterminer la chronologie et le chronogramme d’exécution avant de choisir les matériels ou équipements nécessaires. Pour cela le chef de chantier peut s’appuyer sur le cahier des charges techniques de la demande ou de l’Appel d’Offres. D’ailleurs dans les Appels d’Offres, afin de pouvoir comparer les offres de prix, le cahier de charges techniques impose les types d’engins à utiliser dans l’exécution des travaux, les temps d’utilisation et le volume des travaux de déblai et de remblai et des ouvrages d’art. La brigade est l’ensemble des équipements ou matériels nécessaires et mobilisables pour l’exécution d’un chantier déterminé. Exemple : Déterminer la brigade nécessaire pour des travaux de re-profilage léger avec chargement de terre d’une piste rurale de moindre importance sans base vie. 1. Définir les tâches • Mise en place du chantier • Débroussaillage le long de la piste et le site de l’emprunt de matériau 38
• • •
Apport du matériau Mise en œuvre du matériau sur site Entretien du matériel
2. Le choix du matériel - Mise en place du chantier et débroussaillage : tracteur sur chaines ou niveleuse si terrain ne possède pas d’arbustes et des souches profondes (ex D5C ou 120G) - Apport du matériau : • Mis en tas du matériau sur site emprunt : gerber et stocker : un tracteur sur chaîne (D5C) • Chargement du matériau : chargeuse sur pneus (928 G) • Transport du matériau : camions bennes (capacité 8 m3) N.B. : si matériau pas très dur à décaper et si le volume de travail pas très important, une chargeuse sur chaînes pourrait remplacer le tracteur sur chaînes et la chargeuse sur pneus. (Chargeuse sur chaînes type 953C) -
Mise en œuvre du matériau • Etaler, remuer, malaxer et niveler : une niveleuse (120 G) • Humidifier le matériau : camion citerne à eau avec système d’arrosage (capacité 10 m3) • Compacter le matériau : un compacteur type à double billes vibrantes (CB334E) ou monocylindre lisse (CS 423 E)
-
Entretien du matériel : Entretien courant : véhicule d’entretien équipé
10.3
LA LOCATION
C’est une opération qui consiste à mettre à la disposition d’une entreprise du matériel de chantier qui n’en possède pas mais dont elle a besoin pour l’exécution de ses travaux, contre un loyer facturé soit en heure machine (heure effective de travail) ou heure temporelle ou en forfait journalier avec limitation d’heure d’utilisation. Elle est une alternative pour soulager les entreprises qui veulent éviter les investissements lourds de départ ou les coûts d’exploitation, les charges financières. La location exige du locataire : - La rigueur dans la programmation de ses tâches - Un chronogramme bien établi - Un choix judicieux du matériel Toutefois la location a des aléas qui sont : - La disponibilité du matériel en temps - La gamme limitée du matériel - Le coût de la location - Les modalités de la location
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10.4
ENTRETIEN D4UN PARC DE MATERIELS DE TERRASSEMENT
Toute entreprise qui possède un parc d’engins de terrassement est obligée d’avoir une équipe d’entretien. Suivant les investissements mis dans l’acquisition des équipements d’entretien, l’équipe pourra effectuer des tâches d’entretiens préventifs, journaliers, hebdomadaires, mensuels ou annuels. On distingue l’entretien préventif ou entretien courant, de l’entretien curatif ou la réparation et la remise en état global du matériel. Le matériel étant souvent sur chantier, l’équipe d’entretien devra posséder un véhicule d’entretien équipé suivant l’importance du parc. Les équipements de base pour les travaux d’entretien courants sont : -
Outillage : caisse à outils, établi, étau Sources d’énergie : groupe électrogène, compresseur d’air avec équipement de soufflage et de gonflage des pneus et leur contrôle en pression Pompe de transfert d’huile ou de remplissage de réservoir (pompe Japy manuel ou pompe pneumatique avec débitmètre. Equipements de protection des mécaniciens Un extincteur de type ABC en bon état Une boîte à pharmacie
N.B. : toujours avoir en possession du liquide de refroidissement, de l’électrolyte de batterie, les huiles pour moteur, transmission et hydraulique. Une équipe mobile d’entretien doit être composée d’un chauffeur, d’un ou de deux mécaniciens et d’un commis pointeur pour la gestion du stock. 10.4.1 L’entretien courant Ce sont les tâches qui consistent à l’inspection visuelle des fuites, le contrôle des niveaux de liquide de refroidissement et de l’huile au niveau du moteur, de l’hydraulique et de la transmission, la vérification des paramètres de fonctionnement de la machine, ainsi que le graissage des points d’articulation, ainsi que le nettoyage des filtres ou leur remplacement entre autres. Les tâches d’entretiens périodiques, elles sont généralement données par le constructeur de l’engin. Pour CATERPILLAR, il existe le manuel d’entretien qui est remis au client à la livraison de la machine achetée. On distingue la mise en route, l’entretien des 10H, 125 H, 250 H, 500H, 1000H, 2000H, 2500H, 5000H. La durée d’amortissement d’un engin de terrassement étant généralement de 10 000 à 12 000 Heures machine c’est-à-dire lues au compteur horaire de la machine. Exemple : voir les tâches d’entretien périodique du D7R et CS538D
10.4.2 L’entretien curatif ou la réparation
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Ce sont les travaux de réparation de la machine qui est en panne. Ceci passent le diagnostic, la dépose ou le démontage, le reconditionnement, son test d’efficacité au banc d’essai ou de réglage, la pose ou le remontage et les essais de l’organe défectueux. Ceci demande que l’entreprise possède un atelier de réparation outillé, de techniciens qualifiés. Les engins modernes possèdent maintenant de l’électronique embarquée que seul le concessionnaire peut en disposer du matériel de diagnostic et reconditionnement approprié. Il est donc préférable de se référer au concessionnaire pour le reconditionnement des organes spécifiques.
10.4.3 La remise en état Un engin amorti possède toujours une valeur résiduelle à la revente. Chez CATERPILLAR, il existe un procédé spécial et unique qui consiste à retourner les organes essentiels de l’engin amorti qui seront évalués et compensés e échange des mêmes organes reconditionnés par les soins du fabricant avec les mêmes garanties constructeur que le neuf. C’est le service REMAN (remanufacturing) CAT. Ainsi avec ce système, on peut procéder à la remise en état complet d’une machine amorti qui repart pour le même temps d’amortissement avec une garantie constructeur du neuf. Le coût d’une rénovation complète d’un engin est de l’ordre de 60 à 80 % du prix du neuf avec une valeur à la revente de 90 ù de la valeur du neuf.
10.5
LES COUTS D’EXPLOITATION ET DE PRODUCTION
Le coût d’exploitation d’un engin donné dépend de : - La valeur de l’investissement (coût d’acquisition) - De la valeur résiduelle à la revente après amortissement (25 à 35 % du neuf) - Du temps d’amortissement (10 000 à 12 000 heures de travail effectif au compteur horaire) - Du coefficient d’efficacité qui dépend des conditions d’utilisation (légère, moyenne, haute) - Du coût des consommables (carburant, pièces de rechange, pièces d’usure courante) - Du taux de l’assurance locale - Du taux des impôts imposables - Du salaire mensuel du conducteur Les formules sont éditées par CATERPILLAR dans le manuel Matériels et Méthodes au chapitre 20 « coûts d’exploitation) Exemple de calcul Pour l’explication et l’application, nous allons suivre l’exemple du mentionné dans le manuel et qui illustre les deux (2) cas de figures possibles (engin sans pneus cas d’un tracteur sur chaînes et un engin sur pneus cas d’une chargeuse) Se référer aux pages 20-39 à 20-44 du manuel Matériels et Méthodes CATERPILLAR Edition 38.
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Documentations : -
10.6
Catalogues complet des spécifications techniques de la gamme de matériels CATERPILLAR (remis sous forme PDF à tous les étudiants) Le manuel Matériels et Méthodes de toutes la gamme CATERPILLAR des modèles récents aux anciens modèles, les équipements optionnels, les outils d’attaque du sol, les courbes de production et de productivité etc. (remis sous forme PDF à tous les étudiants).
RAPPEL SUR LES UNITES DE MESURES ET LEURS EQUIVALENCES ENTRE UNITES ANGLAISES OU AMERICAINES ET UNITES DU SYSTEME INTERNATIONAL.
Pour les cours qui vont suivre, il est essentiel de faire un petit rappel sur les unités de longueur, de surface, de volume, de température, de puissance, de vitesse et de pression. 1. Longueur : unité SI = mètre • • • • • •
1 inch = 1 in = 1 pouce = 25,40 mm ou 2,54 cm 1 foot = 1 ft = 1 pied = 30,48 cm 1 yard = 1 yd = 0,914 m 1 mile = 1, 61 km = 1 610 m 1 mile marin = 1, 853 km = 1853 m 1 mètre = 1 m = 39,97 in = 3,28 ft = 1,09 yd
2. Surface : unité SI = m2 • • • •
1 square inch = 1 sq.in = 6,452 cm2 1 square foot = sq.ft = 0,0929 m2 1 square yard = sq.yd = 0,8361 m2 1 mètre carré = 1 m2 = 1550 sq.in = 10,76 sq.ft = 1,196 sq.yd
3. Volume ou capacité : unité SI = m3 • • • •
1 cu.in = 1 cubic inch = 16,387 cm3 1 cu.ft = 1 cubic foot = 0,0283 m3 1 cu.yd = 1 cubic yard = 0,7646 m3 1 L = 1 litre = 0,001 m3
4. Puissance : unité SI = Watt • •
Horse Power = 1 HP = 1, 014 CV= 0,736 KW (736 W) 1 KW = 1,36 HP = 1, 38 CV
5. Vitesse : unité SI = m/s • • •
1 MPH = 1 mile / heure = 1,61 Km/h 1 nœud = 1 mile marin / h = 1,853 Km / h 1 m / s = 3,6 Km/h 42
•
1 km / h = 0,28 m/s
6.
Température : unité SI = Centigrade ou Celsius (°C)
Les degrés Fahrenheit (F) et Celsius (C) sont liés par la relation : °C = (5/9) x (°F-32) ou °F = (9/5) x °C + 32 7. Pression : unité SI = bar • •
1 bar = 1 kg / cm2 1 bar = 9,8 N / cm2
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