Compte Rendu TP Maintenance [PDF]

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Zitiervorschau

TP MAINTENANCE Compte rendu PARTICIPANTS : Assane Gueye Ndèye Diaw Mouhamadou Moustapha Sy Diop

INTRODUCTION L’étude proposée concerne une fraiseuse universelle. Cette machine-outil permet de réaliser des opérations d’usinage sur des pièces par enlèvement de matière.

-Rappel sur la maintenance préventive : Maintenance effectuée selon des critères prédéterminés, dont l’objectif est de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la dégradation d’un service rendu.      Elle doit permettre d’éviter les défaillances des matériels en cours d’utilisation.      L’analyse des coûts doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle permet d’éviter. But de la maintenance préventive :   o Augmenter la durée de vie des matériels o Diminuer la probabilité des défaillances en service o Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne o Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance corrective o Permettre de décider la maintenance corrective dans de bonnes conditions o Éviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant, de pièces détachées, etc. o Améliorer les conditions de travail du personnel de production o Diminuer le budget de maintenance o Supprimer les causes d’accidents graves La maintenance préventive systématique :      Maintenance préventive effectuée selon un échéancier établi selon le temps ou le nombre d’unités d’usage (produites). Même si le temps est l’unité la plus répandue, d’autres

unités peuvent être retenues telles que : la quantité de produits fabriqués, la longueur de produits fabriqués, la distance parcourue, la masse de produits fabriqués, le nombre de cycles effectués, etc.      Cette périodicité d’intervention est déterminée à partir de la mise en service ou après une révision complète ou partielle. Cette méthode nécessite de connaître : o Le comportement du matériel o Les modes de dégradation o Le temps moyen de bon fonctionnement entre 2 avaries Remarque : de plus en plus, les interventions de la maintenance systématique se font par échanges standards. Cas d’application : o Équipements soumis à une législation en vigueur (sécurité réglementée) : appareils de levage, extincteurs, réservoirs sous pression, convoyeurs, ascenseurs, monte-charge, etc. o Équipements dont la pane risque de provoquer des accidents graves : tous les matériels assurant le transport en commun des personnes, avions, trains, etc. o Équipement ayant un coût de défaillance élevé : éléments d’une chaîne de production automatisée, processus fonctionnant en continu (industries chimiques ou métallurgiques). o Équipements dont les dépenses de fonctionnement deviennent anormalement élevées au cours de leur temps de service : consommation excessive d’énergie, éclairage par lampes usagées, allumage et carburation déréglés (moteurs thermiques), etc. La maintenance préventive conditionnelle :      Maintenance préventive subordonnée à un type d’événement prédéterminé (auto diagnostic, information d’un capteur, mesure d’une usure, etc.). Remarque : la maintenance conditionnelle est donc une maintenance dépendante de l’expérience et faisant intervenir des informations recueillies en temps réel. On l’appelle aussi maintenance prédictive (terme non normalisé).      La maintenance préventive conditionnelle se caractérise par la mise en évidence des points faibles. Suivant le cas, il est souhaitable de les mettre sous surveillance et, à partir de là, de décider d’une intervention lorsqu’un certain seuil est atteint. Mais les contrôles demeurent systématiques et font partie des moyens de contrôle non destructifs.      Tous les matériels sont concernés. Cette maintenance préventive conditionnelle se fait par des mesures pertinentes sur le matériel en fonctionnement. Les paramètres mesurés peuvent porter sur : o Le niveau et la qualité de l’huile o Les températures et les pressions o La tension et l’intensité des matériels électriques o Les vibrations et les jeux mécanique o Etc.

     Certaines méthodes comme l’analyse vibratoire, l’analyse d’huile, ... sont très riches quant aux informations recueillies. Leur compréhension autorise la prise à bon escient, de décisions qui sont à la base d’une maintenance préventive conditionnelle. La surveillance est soit périodique, soit continue      Avantage : la connaissance du comportement se fait en temps réel à condition de savoir interpréter les résultats. A ce niveau, l’informatique prend une place primordiale.      Le matériel nécessaire pour assurer la maintenance préventive conditionnelle devra être fiable pour ne pas perdre sa raison d’être. Il est souvent onéreux, mais pour des cas bien choisis il est rentabilisé rapidement.      Cette méthode de maintenance, pour être efficace, doit dans tous cas être comprise et admise par les responsables de production et avoir l’adhésion de tout le personnel.      Ces méthodes doivent être dans la mesure du possible standardisées entre les différents secteurs (production et périphériques) ; ce qui n’exclut pas l’adaptation essentielle de la méthode au matériel.      Avec l’évolution actuelle des matériels et leurs tendances à être de plus en plus fiables, la proportion des pannes accidentelles sera mieux maîtrisée. La maintenance préventive diminuera quantitativement d’une façon systématique mais s’améliorera qualitativement par la maintenance conditionnelle. -Rappel sur la maintenance corrective La maintenance corrective appelée parfois curative (terme non normalisé) a pour objet de redonner au matériel des qualités perdues nécessaires à son utilisation.      Les défauts, pannes ou avaries diverses exigeant une maintenance corrective entraînent une indisponibilité immédiate ou à très brève échéance des matériels affectés et/ou une dépréciation en quantité et/ou qualité des services rendus. 1-Principe de fonctionnement du mécanisme La pièce à usiner est serrée dans l’étau . L’étau est positionné par l’intermédiaire de rainures en T puis serré sur la table. La table peut se déplacer suivant les axes X, Y et Z soit manuellement (à l’aide des volants) soit automatiquement (avec des moteurs électriques). Un cône de broche est fixé sur la fraise, l’ensemble est mis en position sur la broche et serré par une visse. La broche est entraînée en rotation par un moteur électrique indépendant. La machine est capable de fraiser des engrenages hélicoidaux, des surfaces spirales variées et toute surface inclinée grâce à la demi-sphère avant, en faisant pivoter la tête de fraisage. La machine comprend une base, une colonne, une tête pivotante, un vérin, des équipements électriques, une table, un chariot longitudinal, du fluide de refroidissement, une structure d’élévation, … La console se trouve devant la colonne et est raccordée à la colonne par le biais de glissières en queue d’aronde qui permettent de lever et d’abaisser verticalement la console.

La table est reliée au chariot longitudinal par une glissière en queue d’aronde. Le chariot longitudinal est lui aussi relié à la console par une glissière en queue d’aronde. La table de travail et le chariot longitudinal peuvent être déplacés par un système vis-écrou. La transmission principale a une structure d’entraînement par engrenages. La boîte d’avance se trouve à droite et en bas de la console et est entraînée directement par un moteur Le circuit de refroidissement comprend une pompe pour fluide de refroidissement, un tuyau et un réservoir dans la base. La structure de levage motorisée qui permet de déplacer la table verticalement est située du côté gauche de la console.

2- Schéma minimal (Chaîne Cinématique)

3- Dessin de Définition d’une pièce (ou dessin d’ensemble) du mécanisme

4- Système de transformation de mouvement (Came, excentrique, bielle manivelle, calcul des déplacements) Il n’existe pas de transformation de mouvements 5- Système de transmission de puissance (engrenage, chaîne, poulie courroie,…) La puissance de la broche est fournie par le moteur qui se trouve à l'arrière du vérin et est transmise à la broche à travers des pignons fixes, des pignons baladeurs et une paire d'engrenages coniques. Le pupitre de commande est placé à gauche de la colonne et comporte des commutateurs de rotation de la broche en sens horaire/en sens antihoraire/arrêt, un interrupteur "Marche/Arrêt" pour le fluide de refroidissement, un bouton de marche par à-coups et un bouton d'arrêt d'urgence situé du côté gauche de la colonne. Cela permet une utilisation très facile. 6- Simulation d’une panne : Diagramme Cause-effet ou ISHIKAWA puis quelles solutions Proposée *Panne observée : - le manque d’engrainement des pignons *Causes probables :

- La fourchette ne déplace pas dans le bon sens pour assurer l’engrainement par ce que les grenages des grandes vitesses décalée. - Le pignon situé dans la combinaison de la boîte de vitesses n’est pas en place, il est un peu élevé, ce qui conduit à un mauvais engrainement. *solutions : - Démontage des roues dentées de la boîte. - Nettoyage et lubrification des pignons. - Montage et ajustement des roues dentées avec renforcement par des calles de fixation pour assurer la stabilité au bon endroit, ce qui permet la bonne marche de boîte de vitesse. - Changement du joint flexible de couvercle de la boite pour assurer qu'il n'y a pas des fuites d'huile.

Conclusion Après le diagnostic réalisé nous avons constater que l’une des causes majeures de la défaillance est un manque d’engrainement. Après l’achèvement de ce travail, nous avons conclu que la maintenance, n’est pas que la réparation, et que la maintenance n’est pas forcément un bon homme à combinaison tachés de graisse, mais tout une fonction compliquées qui nécessite une organisation parfaite et une connaissance de la machine-outil.