Comprehension Ecrite [PDF]

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Zitiervorschau

Compréhension et expression écrite

I. Fumer très peu tue aussi "Vous fumez? – Pratiquement rien. Deux ou trois cigarettes par jour." Une enquête norvégienne nous apprend aujourd'hui que ce "pratiquement rien", c'est encore trop, beaucoup trop! Le seul fait de fumer entre une et quatre cigarettes par jour multiplie déjà par trois le risque de mourir d'une attaque cardiaque et augmente aussi celui de cancer du poumon. Des chercheurs norvégiens se sont penchés pour la première fois sur les 'petits' fumeurs, ceux qui se croient protégés parce que, selon leurs critères, ne fumer que quelques cigarettes par jour est tout à fait acceptable. Toutes les grandes études évaluant l'effet du tabac sur la santé ont surtout mis l'accent sur de fortes consommations (au moins un paquet de cigarettes par jour). Les petites doses de tabac ont longtemps été considérées, même par des groupes de médecins, comme peu dangereuses. Le travail, paru dans la revue britannique Tobacco Control, vient de mettre les choses au point. Cette enquête porte sur près de 23 000 volontaires, hommes et femmes, vivant en Norvège et dont l'âge est compris entre 35 et 49 ans. Il y a vingt ans, ces mêmes hommes et femmes avaient déjà subi un premier examen médical. Depuis, ils ont été revus régulièrement pour mesurer l'évolution de leur état de santé, la fréquence des cancers ou des maladies cardiaques. Les résultats soulignent, comme on le supposait, que la mortalité suite à des maladies cardiaques et au cancer du poumon augmente avec le niveau de consommation de cigarettes. Le lien tragique entre cigarette et cancer du poumon est évident: les décès par cancer du poumon sont multipliés par 33 pour les hommes et par 27 pour les femmes, par rapport aux non-fumeurs. Quant aux décès, suite à des problèmes cardiaques, ils sont multipliés par 4, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Le travail norvégien révèle que, pour des consommations de tabac considérées comme faibles, c'est-à-dire entre une et quatre cigarettes par jour, le danger est presque le même que pour des doses fortes. L'enquête a également montré qu'au cours de ces vingt ans, très peu de volontaires ont cessé de fumer. Quelques-uns ont passé de quatre cigarettes à dix cigarettes, d'autres ont passé à un paquet ou même plus par jour. Cette étude est la première à s'être penchée sur les effets d'une consommation faible chez la femme. Ce travail devrait convaincre les hommes politiques, les éducateurs et, bien sûr, la population que fumer, ne serait-ce que très peu, comporte déjà des risques graves pour la santé. Source: LeFigaro.fr Questions 1. Dans quel pays cette enquête a-t-elle eu lieu? 2. Qu'est-ce qu'un 'petit' fumeur? 3. Quelle est la différence entre l'enquête norvégienne et les autres enquêtes? 4. Combien de personnes ont participé à cette enquête? Dans quelle tranche d'âge? 5. Combien de temps cette enquête a-t-elle duré? 6. Quelles maladies, liées au tabac, les chercheurs ont-ils étudiées particulièrement? 7. Quels sont les résultats de cette enquête pour les cancers de poumon? Et pour les problèmes cardiaques? 8. Comment les fumeurs ont-ils évolué au cours de la durée de l'enquête? 9. De quoi l'enquête devrait-elle convaincre la population? Expression écrite : 1. 2.

Pourquoi la consommation de cigarettes pourrait-elle contenir plus de risques pour les femmes? Il est interdit de fumer dans un grand nombre de lieux publics. Êtes-vous pour ou contre? Pourquoi?

Source: Internet Actuel

Compréhension et expression écrite

II. Les jeunes décidés à croire au grand amour Jeunes d'aujourd'hui: il est possible d'être fidèle à une seule personne dans sa vie. Oui, ils croient encore au grand amour, rêvent de fidélité et de vie familiale. En matière amoureuse, "les jeunes ont encore un idéal et ils attendent beaucoup de l'amour", dit le sociologue Michel Fize à la lecture d'une enquête menée pour Cacharel auprès de deux tranches d'âge (15-24 et 25-35 ans). Ainsi, 79 % des jeunes adultes interrogés pensent "qu'il est possible d'aimer une seule personne dans sa vie." Quatre personnes sur dix croient au grand amour "qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie". Et 90 % jugent possible d'être fidèle à une seule personne dans toute sa vie. Comment dire à une personne qu'on l'aime? Par un coup de téléphone, l'envoi d'un courriel ou d'un SMS. Par "un petit mot écrit, une lettre", répondent surtout les jeunes qui ont participé à l'enquête (45 %). La fameuse 'lettre d'amour' n'est donc pas du tout aussi démodée qu'on pouvait le penser. Traditionalistes dans la déclaration de leur amour, ils le sont également en ce qui concerne le mariage: près de huit jeunes interrogés sur dix confient leur intention de se marier un jour. Ils ne sont pourtant qu'une petite majorité à penser que le mariage est quelque chose d'assez (33 %) ou de très (23 %) important. "Leur vision du 'mariage' ne correspond pas avec celle de la génération mai 1968", remarque le sociologue Olivier Galland. "Le mariage n'est plus une tradition formelle – comme c'était trop souvent le cas dans le passé – mais la possibilité de rendre officielle, par une cérémonie symbolique, une relation qu'on imagine durable." Ce retour aux valeurs familiales va jusqu'à pousser au second plan 'ambition' et 'désir d'argent' dans l'esprit des 18-30 ans. Dans une enquête, publiée au début du mois, seuls 22 % des jeunes adultes interrogés plaçaient ainsi, au nombre de leurs 'priorités de vie', le succès dans le travail et 9 % le fait d'avoir de l'argent. "Nous constatons presque un scénario idéal", souligne Michel Fize, auteur du livre "Bonheur d'être adolescent" (paru aux éditions Eres). "Ainsi, en exprimant leurs vœux d'amour unique, de fidélité ou de mariage, les jeunes adultes cherchent-ils à se rassurer." À en croire les dernières réponses de l'enquête, la réalité d'un mariage n'est pas toujours aussi évidente de nos jours mais les jeunes adultes semblent vouloir tout faire pour le réussir. Pour 65 % de ces jeunes romantiques, 'réussir sa vie de couple' aujourd'hui est 'moins facile' qu'à l'époque de leurs parents. "En effet, faire durer un mariage ne sera pas facile", note Michel Fize, "sur ce point, les jeunes voient juste". Dans le mariage, ils sont aussi plus exigeants: ils ont constaté les difficultés de leurs parents mais ils veulent croire, dit l'enquête, au grand amour et à la famille à tout prix. Source: LeFigaro.fr Questions 1. Quel regard les jeunes d'aujourd'hui portent-ils sur l'amour? 2. Quel pourcentage des personnes interrogées croit au "grand amour qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie"? Et quel pourcentage pense pouvoir rester fidèle à une seule personne? 3. Comment les jeunes d'aujourd'hui déclarent-ils leur amour? 4. Les jeunes d'aujourd'hui sont traditionalistes en ce qui concerne le mariage. Comment? 5. En quoi la vision des jeunes d'aujourd'hui sur le mariage diffère-t-elle de celle de la génération mai 1968? 6. Pour beaucoup de jeunes adultes, quelles sont les conséquences de ce "retour aux valeurs familiales"? 7. Selon Michel Fize, par le fait d'exprimer leurs vœux d'amour unique, les jeunes adultes chercheraient quelque chose. Quoi? 8. Comment les jeunes d'aujourd'hui jugent-ils la réalité d'un mariage, comparé à l'époque de leurs parents? Expression écrite 1.

"Comment dire à une personne qu'on l'aime? Par un coup de téléphone, l'envoi d'un courriel ou d'un SMS, par un petit mot écrit, une lettre…" Et vous, comment le feriez-vous? Et pourquoi? 2. Et vous, est-ce que vous croyez au grand amour? Est-ce que vous rêvez de fidélité et de vie familiale? Expliquez.

Source: Internet Actuel

Compréhension et expression écrite

IV. L'ennui à l'école Au quotidien, 85 % des jeunes enseignants constatent un manque d'intérêt des élèves dans leurs classes. L'ennui est un des sentiments les plus partagés à l'école. Un des plus anciens aussi. Mais, si autrefois on s'ennuyait poliment, aujourd'hui le chahut a laissé la place à des comportements plus agressifs. Les élèves – une partie (un sur deux) d'entre eux au moins – s'ennuient à l'école. Le constat est probablement aussi vieux que l'école elle-même car partagé par des générations d'élèves qui n'ont attendu qu'une seule chose: la sonnette de quatre heures qui annonce la fin des cours. Mais alors, pourquoi se pose-t-on aujourd'hui la question sur "l'ennui à l'école"? Un élève qui s'ennuie est un élève qui décroche: hier il fuyait dans des rêveries agréables, aujourd'hui il devient souvent perturbateur. L'ennui est refusé et accusé bruyamment par des jeunes qui ont des habitudes de "zapping", de rapidité et qui baignent dans une société de loisirs. Le remède: il faut intéresser les élèves, donner plus de sens aux cours. D'accord, mais comment faire? Faut-il baisser la barre? Faut-il remplacer l'éducation par de l'animation, le jeu ou l'amusement tout court? Certainement pas! L'effort et le travail personnel des élèves restent nécessaires. Il est évident que l'ennui, s'il a toujours existé, s'est transformé: "Les élèves avaient appris à s'ennuyer poliment. Ce qui a changé c'est que les élèves l'expriment aujourd'hui d'une manière qui n'est pas toujours acceptable", explique Philippe Meirieu, chercheur en sciences de l'éducation. Le chahut a laissé la place à des comportements plus provocants, plus agressifs. Et on le montre ouvertement: usage de baladeur, jeux vidéo, lecture de magazines en plein cours… Du même coup, les professeurs le vivent, eux aussi, très difficilement: selon une enquête, réalisée en mars 2001, 85 % des jeunes enseignants constatent régulièrement un manque d'intérêt de la part des élèves. Selon une autre enquête, réalisée en mars 2002, 33 % des professeurs de tout âge placent un manque de motivation comme la principale difficulté dans leurs relations avec les élèves. Les élèves eux-mêmes ne manquent pas de signaler la profondeur de leur ennui, lorsqu'on le leur demande. Ainsi, d'après une enquête, ils semblent détester la grammaire, l'orthographe, les dates en histoire et les mathématiques. Puis, il y a les disciplines qui, selon leurs propres mots, les "endorment", comme la géographie, l'histoire et la littérature par exemple. Leur critique porte également sur certaines activités: 72 % des élèves n'aiment pas mémoriser des textes, 61 % n'aiment pas étudier des phénomènes trop éloignés dans le temps ou l'espace de leur mode de vie. "Pour les élèves, la vie est ailleurs", résume Jacques Birouste, professeur de psychologie et auteur d'une enquête sur l'ennui des lycéens technologiques. "Ils ont souvent le sentiment de passer d'une classe à l'autre, d'une explication à une autre… sans faire le lien. Quel rapport existe-t-il entre la chimie et les mathématiques? Entre l'histoire et la géographie? Et puis… à quoi bon apprendre des langues, traduire des textes grecs et latins, résoudre des problèmes de mathématiques?…" Voilà en fait le fond du débat: l'élève s'ennuie surtout parce qu'il ne comprend pas pourquoi on lui enseigne telle ou telle discipline. Beaucoup d'initiatives ont été prises ces dernières années pour réveiller l'attention des élèves: pour les classes inférieures on a élaboré des itinéraires de découverte; pour les classes supérieures on a prévu des travaux personnels (à réaliser seul ou en petits groupes) autour de toute une série de thèmes qui peuvent intéresser les jeunes. On a introduit de nouvelles technologies dans les classes afin de rendre plus agréables et plus intéressantes les matières souvent jugées trop abstraites, difficiles et… ennuyeuses. L'introduction de la littérature de jeunesse devrait toucher des élèves qui autrement risqueraient de rester indifférents à la lecture. Les manuels aussi ont été transformés: on a laissé tomber les détails pour ne retenir que l'essentiel. Ainsi ils sont devenus plus lisibles, plus agréables. Les enseignants, eux, sont divisés. D'une part il y a les défenseurs de "la discipline et de l'exercice" pour lesquels la répétition est au-dessus de tout; d'autre part il y a ceux de "l'intérêt des jeunes" pour lesquels le Source: Internet Actuel

Compréhension et expression écrite

travail scolaire doit d'abord partir de l'élève. Bien sûr, comme toujours, le bon maître n'est-il pas celui qui est capable de combiner les deux? Le ministre de l'Éducation nationale, Luc Ferry – qui avoue s'être lui-même "ennuyé énormément à l'école – ne veut cependant pas commencer une 'chasse à l'ennui'. "La culture scolaire n'est pas faite – a priori – pour amuser les élèves, pour ça il y a d'autres moyens. Certains apprentissages sont difficiles", explique-t-il pour justifier l'absence de désir dans certaines disciplines, certaines activités. "C'est l'ennui lié à l'absence de sens qu'il faut combattre. Lorsque l'élève ne voit pas la signification de ce qu'il apprend, lorsqu'il a le sentiment que toutes ces connaissances ne servent à rien… c'est là que cela devient dangereux", affirme-t-il encore. Source: LeMonde.fr Questions 1. Comment les élèves réagissaient-ils à l'ennui, avant? Et aujourd'hui? Comment certains élèves montrent-ils ouvertement leur ennui? 2. D'où vient une grande part de l'ennui des élèves à l'école? Faut-il remplacer l'éducation par de l'animation? 3. Comment les professeurs vivent-ils le manque d'intérêt pour l'école de la part des élèves? 4. D'après les élèves eux-mêmes, quelles sont les causes de leur ennui en classe? 5. Selon Jacques Birouste, quel est le fond du problème de l'ennui des élèves? 6. Pour combattre l'ennui des élèves, quelles initiatives ont déjà été prises en général? Et dans les classes inférieures et supérieures en particulier? 7. Les enseignants, eux, semblent divisés en la matière. Comment? 8. Quel est le point de vue de Luc Ferry, le ministre de l'Éducation nationale, sur le problème de l'ennui à l'école? Expression écrite 1. Y a-t-il des matières ou des activités que vous n'aimez pas beaucoup? Si oui, lesquelles? Comment pouvez-vous expliquer ce manque d'intérêt de votre part? 2. Y a-t-il un cours que vous trouvez complètement inutile? Si oui, lequel? Et pourquoi? 3. Y a-t-il un cours que vous aimeriez avoir plutôt qu'un autre? Si oui, lequel? Et pourquoi? 4. Selon vous, comment pourrait-on combattre l'ennui scolaire?

Source: Internet Actuel