Classification de Kennedy-Applegate [PDF]

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Zitiervorschau

I.

Introduction

Etant donné la complexité des cas cliniques que peut présenter une arcade partiellement édentée, le besoin s’est toujours fait sentir d’avoir une classification pour plusieurs raisons. • Il existe une multitude de classifications, cette classification en prothèse permet de fixer les principes de bases, concernant le dessin de la restauration prothétique pour un même type d’edentement. La plus connu à l’échelle mondiale fut celle de KENNEDY qui sera par la suite modifiée par APPLEGATE. « CLASSIFICATION DE KENNEDY-APPLEGATE »

I.

Les impératifs auxquels doit répondre une classification 1. Etre simple. 2. Etre acceptée par le maximum de praticiens afin de constituer un élément de diagnostic commun et international. 3. Permettre la visualisation immédiate du cas considéré. 4. La classification d’un cas à traiter ne doit s’effectuer qu’après le traitement exodontique ou prothétique fixe lorsque l’un de ces derniers s’impose.

II.

Les lois qui régissent la classification de Kennedy-Applegate

 On doit tenir compte des extractions requises puisque toute extraction ultérieure pourrait altérer la classification.  C’est toujours le segment principal le plus postérieur qui détermine la classification.  Le nombre de modification est déterminé par le nombre de segments édentés et non par l’importance de nombre des dents manquantes.  La classe IV ne peut se concevoir avec des modifications.  L’absence d’une 3ème molaire n’est pas considérée dans la classification puisque on ne le remplace jamais.  Si la 3ème molaire est présente et qu’on s’en sert comme dent support , il faut la considérer dans la classification .

III.

La classification de kennedy-applaegate

 C’et une classification basée sur la localisation des segments édentés. 

elle comporte 6 classes fondamentales.

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Classe I : édentement bilatéral postérieur.

Classe II : édentement unilatéral postérieur

Classe III : édentement bilatéral postérieur intercalé limité antérieurement et postérieurement par des dents. Les deux canines sont présentes sur l’arcade.

Classe IV : édentement intercalaire antérieur réparti de part et d’autre de l’axe médian (franchit la ligne médiane de l’arcade.)

On peut trouver dans cette classe trois cas .selon la présence ou l’absence de canines : 

2 canines présentes sur l’arcade.

 Une canine absente sur l’arcade  2 canines absentes

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Classe V : il s’agit d’une classe III (édentement intercalaire bilatéral) compliquée par la perte d’au moins une canine.

Classe VI : édentement unilatéral intercalaire (encastré) limité antérieurement et postérieurement par des dents.

Classe I modification 1 : édentement bilatérale postérieure terminale compliquée par un édentement encastré au niveau de l’arcade résiduelle.

Classe II modification 1 : édentement unilatérale postérieure terminale compliqué par un édentement encastré de l’autre coté de l’arcade

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IV.

Conclusion

De cette classification, sauf recours à la prothèse fixée sur implants découlent trois orientations de traitement. 1. les édentements postérieurs uni- ou bilatéraux (classe I, classe II) doivent être traités par une prothèse amovible qui exploite simultanément un appui dento-parodontal et un appui osto-muqueux. 2. Les édentements encastrés de faible ou de moyenne étendue (classe III, classe IV, classe VI) favorable à un appui dento-parodontal par la prothèse fixée ou amovible. 3. Les édentements encastrés de grande étendue (classe III, classe IV, classe V) l’appui mixte ostéo-muqueux et dentaire doit être systématiquement envisagé .

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