Cahier Moniteur Accessibilité Bâtiment Et Voirie - 12 2010 [PDF]

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Cahier pratique

LE POINT SUR…

ACCESSIBILITÉ

DES BÂTIMENTS ET DE LA VOIRIE : OÙ EN EST LA RÉGLEMENTATION ? TEXTES CODIFIÉS

Code.de.la.construction. et.de.l’habitation,. code.de.l’urbanisme,. code.du.travail,.… page 7

TEXTES RÉGLEMENTAIRES

Voirie,.bâtiments.d’habitation,. ERP,.IOP,.lieux.de.travail,.… page 8

NORMES

Encombrement.d’un.fauteuil. roulant,.aménagement. des.cheminements,.ascenseurs,. monte-charges,.franchissement,.… page 11

3 décembre 2010 – Le Moniteur n° 5584 - cahier détaché n° 2 – www.lemoniteur.fr

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SOMMAIRE

Accessibilité tous hAndicAps ............................. 3 Accessibilité des bâtiments et de lA voirie : où en est lA réglementAtion ? ... 4

4.5.1. Bâtiments.neufs.ou.créations. d’établissements.recevant.du.public.................. 11 4.5.2. Établissements.recevant.du.public.existants...... 11 4.6. Lieux.de.travail............................................................ 11

liste des sigles et abréviations . .................................... 4

5 - normes existantes .................................................... 11

rappel des catégories d’erp .......................................... 4

6 - Autres textes à paraître ........................................... 12

échéancier de mise en accessibilité ............................. 5

7 - évaluation de la loi . .................................................. 12

1 - historique ...................................................................... 6

8 - Quelques questions sur l’accessibilité . ............... 12

2 - contexte . ....................................................................... 6

pour en savoir plus . ........................................................ 15

3 - textes codifiés ............................................................. 7 4 - textes réglementaires ................................................ 8 4.1. Textes.généraux............................................................ 8 4.2. Commission.consultative.départementale.de.sécurité. et.d’accessibilité.(CCDSA).............................................. 9 4.3. Voirie.. ........................................................................... 9 4.4. Bâtiments.d’habitation................................................. 10 4.4.1. Bâtiments.d’habitation.neufs............................. 10 4.4.2. Bâtiments.d’habitation.collectifs.existants......... 10 4.5. Établissements.recevant.du.public.et.installations. ouvertes.au.public....................................................... 10

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références bibliographiques.......................................... 15 textes officiels................................................................. 16 textes internationaux................................................ 16 commissions consultatives départementales de sécurité et d’accessibilité.................................... 16 lieux de travail.......................................................... 16 voirie.......................................................................... 16 logements et erp..................................................... 16 normes............................................................................. 17 ouvrages.......................................................................... 18 sites internet à consulter................................................ 18

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à LIRE SuR LE MêME thèME Handicap et construction de Louis-Pierre Grosbois « Maîtriser les techniques de conception à l’aide d’études de cas conformes aux exigences réglementaires » • 9e édition 2010 – 500 pages – 75 F EAN : 978-2-281-11482-9 Éditions du Moniteur

Accessibilité des bâtiments aux personnes handicapées de Carole Le Bloas « L’aide-mémoire indispensable tout en images » • 2e édition 2010 – 152 pages – 29 F EAN : 978-2-281-11473-7 Éditions du Moniteur

Réglementation accessibilité – Recueil des textes officiels de Patrick Grépinet « Toute la réglementation accessibilité rassemblée et classée en un seul ouvrage » • 2e édition 2010 – 372 pages – 65 F EAN : 978-2-281-11476-8 Éditions du Moniteur

Concevoir un bâtiment accessible aux personnes handicapées de Patrick Grépinet « Maîtriser toutes les obligations sur la mise en accessibilité » • 2e édition 2010 – 240 pages – 60 F EAN : 978-2-281-11479-9 Éditions du Moniteur

Concevoir des espaces accessibles à tous de Cyril Goutte et Nadia Sahmi « La méthode illustrée pour appréhender les nouveaux textes » • CSTB – 4e édition 2009 – 280 pages + CD-Rom PC indissociable – 45 F EAN : 978-2-281-11447-8 Éditions du CSTB

REtROuvEz LES cAhIERS pRAtIquES du MOnItEuR

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Chaque semaine un nouveau cahier détaché accompagne désormais votre hebdomadaire. Abordant des sujets en lien avec les rubriques du Moniteur, il propose une information complémentaire et didactique. Les thèmes choisis sont abordés soit sous forme de questions/réponses soit en privilégiant le visuel (organigrammes, schémas, tableaux, encadrés…), afin de faciliter le rappel et l’acquisition des connaissances. Le premier cahier fait le point sur… Accessibilité des bâtiments et de la voirie : où en est la réglementation ?

à pARAîtRE • Équipements de protection individuelle (EPI) contre les chutes de hauteur • Ponts thermiques dans le bâtiment • Accessibilité des espaces publics • Principes de l’énergie solaire photovoltaïque • Géothermie

L’accessibilité des lieux de travail de Soraya Kompany • 2009 – Coll. Gestion & Organisation – 260 pages – 29 F EAN : 978-2-867-39393-8 Éditions du Puits Fleuri

L’accessibilité en pratique de Dominique Ferté « Les études de cas exemplaires sur l’accessibilité des bâtiments et voiries » • 2008 – 200 pages + CD-Rom PC indissociable – 50 F EAN : 978-2-281-11412-6 Éditions du Moniteur

L’accessibilité pour tous : la nouvelle réglementation de Soraya Kompany • 2008 – Coll. Gestion & Organisation – 338 pages – 29 F EAN : 978-2-867-39360-0 Éditions du Puits Fleuri

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IntroductIon

Accessibilité tous handicaps La Loi du 11 février 2005, baptisée « loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » a étendu l’obligation d’accessibilité édictée depuis plus de 30 ans à tous les types de handicaps : physiques, sensoriels, cognitifs, mentaux ou psychiques. Cette nouvelle donne dans l’art de construire concerne aussi bien la conception (gestion des volumes et des espaces) que les équipements mis en place pour répondre au confort et à la sécurité de ces potentiels locataires et propriétaires. Le panorama des solutions techniques et électroniques présenté dans Le Moniteur cette semaine (« Les automatismes au service de la dépendance », p. 48) est donc complété par ce cahier pratique qui récapitule l’ensemble des textes, obligations et échéances concernant les différents sites et cadres de vie à adapter pour répondre au droit de citoyenneté de toute personne handicapée. Cet article, précédemment paru dans le bimestriel « Complément technique » de marsavril 2008 aux Éditions du Moniteur et intitulé « Accessibilité des bâtiments et de la voirie : où en est la réglementation » a été entièrement revu et mis à jour par son auteur, M. Patrick Grépinet. La rédaction du Moniteur

Principal actionnaire : Groupe Moniteur Holding. Société éditrice : Groupe Moniteur SAS au capital de 333 900 euros. RCS : Paris B 403 080 823 - Siège social : 17, rue d’Uzès 75108 Paris cedex 02. Numéro de commission paritaire : 0912 T 82147 PDG / Directeur de la publication : Guillaume Prot Impression : Roto Champagne, 2 rue des Frères Garnier, 52000 Chaumont - Dépôt légal : décembre 2010.

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Accessibilité des bâtiments et de la voirie : où en est la réglementation ? Depuis la Loi du 11 février 2005 [1]* pas moins de 25 textes officiels sont venus préciser et compléter les dispositions relatives à la mise en accessibilité du cadre bâti. Les arrêtés ont déjà été modifiés et complétés à deux reprises. La circulaire diffusée le 30 novembre 2007 [2], longue de plus de 100 pages, a été complétée le 20 avril 2009 concernant les bâtiments existants. Il faut observer que cette circulaire est abondamment illustrée pour préciser certaines notions. L’ensemble de ces textes est applicable aux immeubles neufs depuis le 1er janvier 2007. Dans le parc existant, il va falloir passer à la phase de mise en œuvre avec un objectif de mise en conformité des établissements recevant du public (ERP) avant le 1 er janvier 2015. Entre-temps, d’ici le 1er janvier 2011, les propriétaires et exploitants des ERP des quatre premières catégories auront dû élaborer un diagnostic de l’accessibilité de leur patrimoine afin de préparer au mieux la mise aux normes. Suite au décret n° 2009500 du 30 avril2009, ce devrait déjà être le cas depuis le 1er janvier 2010 pour les ERP des deux premières catégories et tous les ERP appartenant à l’État. Un travail important est également à mener au niveau de la voirie et des systèmes de transports au sein des collectivités. Depuis le 23 décembre 2009, les plans de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics (Pave) devraient être élaborés dans toutes les communes. On peut également constater une évolution favorable des textes d’urbanisme pour favoriser la mise en accessibilité du cadre bâti, avec notamment la possibilité de déroger à ces règles pour permettre l’accessibilité d’un bâtiment. Un effort important est attendu de l’ensemble des acteurs : particuliers, entreprises, collectivités, maîtres d’œuvre. Cet effort est, certes, financier mais il est aussi et peut-être surtout culturel et organisationnel. Cet effort est à la mesure de l’ambition de la loi et certaines réactions récentes montrent qu’il subsiste de nombreuses incompréhensions tant dans les objectifs que dans le contenu des textes. La formation et la communication sous toutes leurs formes doivent aider à lever ces incompréhensions.

Patrick Grépinet Ingénieur en chef des TPE. Chargé de mission à la Mission interministérielle d’inspection du logement social (MIILOS). Gérant de la société Axe et Cible à partir de février 2011

* Voir libellé de la référence bibliographique à la page « Pour en savoir plus », p. 15.

LIste des sIgLes et abrévIatIons

rappeL des catégorIes d’erp

BOME CCDSA

La catégorie est fixée par l’article R123-19 du Code de la construction et de l’habitation en fonction du public susceptible d’être accueilli. Les différentes catégories d’ERP sont : • 1re catégorie : au-dessus de 1 500 personnes ; • 2e catégorie : de 701 à 1 500 personnes ; • 3e catégorie : de 301 à 700 personnes ; • 4e catégorie : 300 personnes et au-dessous, à l’exception des établissements compris dans la 5e catégorie ; • 5e catégorie : établissements accueillant un nombre de personnes inférieur au seuil dépendant du type d’établissement.

CCH DGUHC ERP IGH IOP JO MTP ONU PC SHON

Bulletin officiel du ministère de l’équipement Commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité Code de la construction et de l’habitation Direction générale de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction Établissement recevant du public Immeuble de grande hauteur Installation ouverte au public Journal officiel Moniteur des travaux publics et du bâtiment Organisation des Nations Unies Permis de construire Surface hors œuvre nette

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accessIbILIté des bâtIMents et de La voIrIe : où en est La régLeMentatIon ?

échéancIer de MIse en accessIbILIté Dates d’application

Dispositions applicables

1  janvier 2007 : permis de construire déposé à partir  de cette date

Art. R. 111-18 à R. 111-18-3 et R. 111-18-8 à  Application des nouvelles dispositions  R. 111-18-11 du Code de la construction et de  réglementaires à tous les bâtiments  d’habitation, individuels ou collectifs et aux ERP  l’habitation nouveaux.

1er janvier 2008 : permis de construire déposé à partir  de cette date

Obligation de réservation pour un ascenseur  dans les bâtiments d’habitation de plus de  15 logements en étage.

Art. R. 111-5 du Code de la construction et de  l’habitation

1er janvier 2008

Dans les préfectures, un lieu accessible  doit permettre de proposer aux personnes  handicapées toutes les prestations offertes au  public.

Art. R. 111-19-8 du Code de la construction et de  l’habitation (modifié par le décret n° 2006-555  du 17 mai 2006)

1er janvier 2008 : permis de construire déposé à partir  de cette date

Art. R. 111-18-2 et R. 111-18-6 du Code de la  Les balcons, terrasses et loggias de plus de  construction et de l’habitation 60 cm de profondeur des logements neufs  doivent être accessibles depuis une pièce de vie.

1er janvier 2009

Obligation de formation à l’accessibilité des  architectes et des professionnels du bâtiment.

Art. R. 335-48 à R. 335-50 du Code de  l’éducation (modifié par le décret n° 2007-436  du 25 mars 2007)

1er janvier 2010 : permis de construire déposé à partir  de cette date

Dans les logements neufs, au moins une salle  d’eau doit permettre l’installation ultérieure  d’une douche accessible.

Art. R. 111-18-2 et R. 111-18-6 du Code de la  construction et de l’habitation

1er janvier 2010

Établissement d’un diagnostic accessibilité pour  Art. R. 111-19-9 du Code de la construction et de  l’habitation les ERP des première et deuxième catégories  et tous les ERP appartenant à l’État ou à ses  établissements publics.

31 décembre 2010

Les bâtiments des préfectures où sont  offertes des prestations au public doivent être  accessibles.

Art. R. 111-19-8 du Code de la construction et de  l’habitation (modifié par le décret n° 2006-555  du 17 mai 2006)

31 décembre 2010

Les parties classées en ERP des bâtiments  appartenant à l’État et accueillant des  établissements d’enseignement supérieur  doivent être accessibles.

Art. R. 111-19-8 du Code de la construction et de  l’habitation (modifié par le décret n° 2006-555  du 17 mai 2006)

1er janvier 2011

Établissement d’un diagnostic accessibilité pour  Art. R. 111-19-9 du Code de la construction et de  l’habitation les ERP des troisième et quatrième catégories  autres que ceux appartenant à l’État.

1er janvier 2011

Art. R. 111-19-8 du Code de la construction et de  Les ERP de 5e catégorie créés par changement  de destination d’un logement pour accueillir une  l’habitation (modifié par l’arrêté du 9 mai 2007) profession libérale doivent comporter une partie  accessible.

1er janvier 2015

Tous les ERP existants des 4 premières  catégories doivent être accessibles.

Art. R. 111-19-8 du Code de la construction et  de l’habitation (modifié par l’arrêté du 21 mars  2007)

1er janvier 2015

Les ERP de 5e catégorie et les IOP existants  doivent comporter une partie accessible offrant  les prestations de l’établissement.

Art. R. 111-19-8 du Code de la construction et  de l’habitation (modifié par l’arrêté du 21 mars  2007)

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Références réglementaires

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TExTE OffICIEL

1 - hIstorIque La Loi du 11 février 2005 [1], baptisée « loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » est l’un des grands chantiers du second mandat de Jacques Chirac à la présidence de la République. C’est la mise en application d’une volonté politique forte. Mais la volonté d’améliorer l’accessibilité de la voirie et du patrimoine bâti ne date pas d’aujourd’hui ; la première loi relative à cette préoccupation date du 30 juin 1975 [3], donc de plus de 30 ans. Cette première initiative a toutefois eu des difficultés pour se mettre en place puisqu’il a fallu attendre 1980 pour lire les premiers textes d’application. Une première évolution a été initiée par la loi du 13 juillet 1991 [4] et, pour les établissements recevant du public, par l’instauration d’un contrôle a priori dans le cadre du décret du 26 janvier 1994 [5]. Pour la voirie, il a fallu attendre le décret du 31 août 1999 [6] afin que les premières préoccupations en la matière voient réellement le jour. Toutefois, ces premières initiatives n’ont eu qu’un effet limité dans la mesure où elles n’étaient accompagnées ni de contrôles ni de sanctions. Il a fallu attendre le décret du 26 janvier 1994 [7] avec la transformation des commissions de sécurité en commissions de sécurité et d’accessibilité pour voir ces exigences renforcées. Et encore, le contrôle systématique ne concernait que les ERP et n’était pas véritablement accompagné de sanctions (les cas où des ouvertures d’ERP ont été refusées au motif de l’insuffisance de l’accessibilité sont rares, voire inexistants). La loi de 2005 apporte à tout point de vue un progrès incontestable : − elle s’accompagne de contrôles systématiques (attestations ou visite d’ouverture) et de sanctions ; − elle concerne désormais tous les handicaps : physiques, sensoriels, cognitifs, mentaux ou psychiques ; − elle affiche également une ambition importante sur le patrimoine existant, en rendant rétroactive une grande partie des règles relatives à l’accessibilité des établissements recevant du public.

2 - contexte La Loi du 11 février 2005 [1] n’est pas uniquement le résultat d’une volonté politique ni d’une évolution normale d’une réglementation en perpétuelle amélioration ; c’est également la déclinaison au niveau national d’une volonté partagée au niveau international. L’ONU a affiché des recommandations dans ce domaine dès 1993, par une résolution du 20 décembre [8]. Une convention a été ensuite élaborée. Elle est entrée en vigueur le 3 mai 2008 [9] et son protocole facultatif a été ratifié par la France le 18 février 2010.

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Convention relative aux droits des personnes handicapées et Protocole facultatif entrée en vigueur le 3 mai 2008 :

« Article 9 Accessibilité 1.  Afin de permettre aux personnes handicapées de vivre de  façon indépendante et de participer pleinement à tous les  aspects de la vie, les États Parties prennent des mesures  appropriées pour leur assurer, sur la base de l’égalité avec les  autres, l’accès à l’environnement physique, aux transports, à  l’information et à la communication, y compris aux systèmes  et technologies de l’information et de la communication,  et aux autres équipements et services ouverts ou fournis au  public, tant dans les zones urbaines que rurales. Ces mesures,  parmi lesquelles figurent l’identification et l’élimination des  obstacles et barrières à l’accessibilité, s’appliquent, entre  autres : a.  Aux bâtiments, à la voirie, aux transports et autres  équipements intérieurs ou extérieurs, y compris les écoles,  les logements, les installations médicales et les lieux de  travail ; b.  Aux services d’information, de communication et autres  services, y compris les services électroniques et les  services d’urgence. 2.  Les États Parties prennent également des mesures appropriées  pour : a.  Élaborer et promulguer des normes nationales minimales  et des directives relatives à l’accessibilité des installations  et services ouverts ou fournis au public et contrôler  l’application de ces normes et directives ; b.  Faire en sorte que les organismes privés qui offrent  des installations ou des services qui sont ouverts ou  fournis au public prennent en compte tous les aspects de  l’accessibilité par les personnes handicapées ; c.  Assurer aux parties concernées une formation concernant  les problèmes d’accès auxquels les personnes handicapées  sont confrontées ; d.  Faire mettre en place dans les bâtiments et autres  installations ouverts au public une signalisation en braille  et sous des formes faciles à lire et à comprendre ; e.  Mettre à disposition des formes d’aide humaine ou  animalière et les services de médiateurs, notamment de  guides, de lecteurs et d’interprètes professionnels en  langue des signes, afin de faciliter l’accès des bâtiments et  autres installations ouverts au public ; f.  Promouvoir d’autres formes appropriées d’aide et  d’accompagnement des personnes handicapées afin de leur  assurer l’accès à l’information ; g.  Promouvoir l’accès des personnes handicapées aux  nouveaux systèmes et technologies de l’information et de  la communication, y compris l’internet ; h.  Promouvoir l’étude, la mise au point, la production et la  diffusion de systèmes et technologies de l’information et  de la communication à un stade précoce, de façon à en  assurer l’accessibilité à un coût minimal. » Le Moniteur • 3 décembre 2010

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accessIbILIté des bâtIMents et de La voIrIe : où en est La régLeMentatIon ?

On retrouve en grande partie ces principes généraux dans la rédaction de la loi du 11 février 2005 [1]. Le Conseil de l’Europe, quant à lui, a adopté, le 15 février 2001 (ResAP(2001)3), la résolution dite de Tomar qui, non seulement reprend les grands principes cités ci-avant mais affiche également une doctrine générale sur les principes théoriques de l’accessibilité, la conception universelle (universal design). TExTE OffICIEL

Résolution ResAP(2001)3 du 15 février 2001

La conception universelle (universal design) est une  stratégie qui vise à concevoir et à composer différents  produits qui soient, autant que faire se peut, et de la manière  la plus indépendante et naturelle possible, accessibles,  compréhensibles et utilisables par tous sans devoir recourir  à des solutions nécessitant une adaptation ou une conception  spéciale. […] Par conséquent, la conception universelle va au-delà des  questions de simple accessibilité des bâtiments pour les  personnes handicapées et devrait faire partie intégrante de  l’architecture, de la conception et de l’aménagement de  l’environnement.

Dans la ligne d’action n° 6 de cette résolution, relative à l’environnement bâti, le Conseil de l’Europe a mis en place un plan visant à améliorer la qualité de vie des personnes handicapées sur la période 2006-2015. TExTE OffICIEL

Résolution ResAP(2001)3 du 15 février 2001

[…] élaborer des lignes directrices et des normes ainsi que,  si nécessaire, une législation pour promouvoir l’accessibilité  et la facilité d’utilisation des bâtiments publics et des espaces  publics intérieurs et extérieurs pour les personnes handicapées  […] Promouvoir le recours aux systèmes d’assistance et aux innovations technologiques afin d’améliorer l’accessibilité de l’environnement bâti et de donner aux personnes handicapées des chances égales de participer à la vie sociale. Ces pratiques doivent s’appliquer aux constructions nouvelles et s’étendre progressivement au patrimoine existant.

L’effort entrepris n’est donc pas isolé et reflète une préoccupation largement partagée en France et au niveau mondial.

3 - textes codIfIés (tab. 1) La partie de la Loi du 11 février 2005 relative au cadre bâti a été codifiée dans le code de la construction et de l’habitation. Les articles L. 111-7 à L. 111-7-4 sont venus remplacer l’article unique L. 111-7 issu de la loi de 1975 [3], modifié en 1991. Au niveau réglementaire, les articles R. 111-18 et suivants et R. 111-19 et suivants reprennent les deux décrets du 17 mai 2006 [10] et du 11 septembre 2007 [11]. Le nombre d’articles est ainsi passé de 4 à 11 pour les articles R. 111-18 relatifs aux bâtiments d’habitation, et de 11 à 30 pour les articles R. 111-19 relatifs aux ERP. Tableau 1 : Récapitulatif des textes codifiés Articles

Résumés/Observations

Code de la construction et de l’habitation Art. L. 111-7 à L. 111-7-4

Codifient les dispositions adoptées à l’article 41 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005.

Art. L. 111-8 à L. 111-8-4

Précisent les différentes autorisations nécessaires préalablement à l’ouverture d’un établissement recevant du public.

Art. L. 111-26

Précise que le contrôle technique obligatoire pour certaines constructions porte également sur les règles d’accessibilité.

Art. L. 123-2

Précise que les mesures de sécurité dans les établissements recevant du public « doivent tenir compte des besoins  particuliers des personnes handicapées ou à mobilité réduite ».

Art. L. 151-1

Donne la possibilité aux autorités compétentes, en particulier au préfet, de vérifier le respect de la réglementation,  notamment relative à l’accessibilité, pendant les travaux et dans les trois ans qui suivent l’achèvement des travaux.

Art. L. 152-4

fixe les sanctions applicables en cas de non-respect des règles relatives à l’accessibilité.

Art. R. 111-18 à R. 111-18-11

Détaillent les dispositions applicables aux bâtiments d’habitation collectifs et aux maisons individuelles.

Art. R. 111-19 à R. 111-19-30

Détaillent les dispositions applicables lors de la construction, de la création ou de la modification d’établissements recevant  du public ou d’installations ouvertes au public (IOP).

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Tableau 1 : Récapitulatif des textes codifiés (suite) Articles

Résumés/Observations

Code de l’urbanisme Art. L. 112-1

Permet de déduire de la SHON « les surfaces nécessaires à l’aménagement et à l’amélioration de l’habitabilité des  logements destinés à l’hébergement des personnes handicapées ».

Art. L. 123-5

Permet de déroger aux règles d’urbanisme pour autoriser des travaux nécessaires à l’accessibilité pour un logement  existant.

Art. L. 313-2

En secteur sauvegardé, « les prescriptions imposées en application du présent article ne peuvent faire obstacle à  l’application des règles d’accessibilité d’un immeuble bâti aux personnes handicapées mentionnées à l’article L. 111-7-2 du  code de la construction et de l’habitation, sauf pour prévenir la dégradation du patrimoine concerné ».

Art. L. 460-1

Reprend la même rédaction que l’article L. 151-1 du code de la construction et de l’habitation.

Art. R. 112-2

« La surface de plancher hors œuvre nette d’une construction est égale à la surface hors œuvre brute de cette construction  après déduction : […] f) d’une surface forfaitaire de 5 m2 par logement respectant les règles relatives à l’accessibilité  intérieure des logements aux personnes handicapées prévues selon le cas aux articles R. 111-18-2, R. 111-18-6, ou aux  articles R. 111-18-8 et R. 111-18-9 du code de la construction et de l’habitation. »

Art. R. 423-24

Prolonge d’un mois le délai d’instruction du permis de construire en cas de demande de dérogation.

Art. R. 423-28

Prolonge le délai d’instruction du permis de construire pour les travaux relatifs à un établissement recevant du public (ERP)  ou à un immeuble de grande hauteur (IGH).

Art. R. 423-41-1

Le dossier prévu par les articles R. 111-19-18 et R. 111-19-19 du code de la construction et de l’habitation permettant de  vérifier la conformité d’un établissement recevant du public avec les règles d’accessibilité aux personnes handicapées fait  partie des pièces exigibles.

Art. R. 423-70 et R. 423-71

Délai de 5 mois au-delà duquel l’avis du préfet sur les demandes de permis de construire relatives à des établissements  recevant du public (ERP) ou à des immeubles de grande hauteur (IGH) est réputé favorable.

Art. R. 431-30

Le dossier de demande de permis de construire pour un établissement recevant du public (ERP) doit être accompagné  d’un dossier permettant de vérifier la conformité du projet avec les règles d’accessibilité aux personnes handicapées,  comprenant les pièces mentionnées aux articles R. 111-19-18 et R. 111-19-19 du code de la construction et de l’habitation.

Art. R. 431-31 et R. 431-36

Obligation de joindre une notice explicative en cas de demande de dérogation.

Code du travail Art. R. 4214-26 à R. 4214-28

Les lieux de travail, y compris les locaux annexes, aménagés dans un bâtiment neuf ou dans la partie neuve d’un bâtiment  existant doivent être accessibles aux personnes handicapées, quel que soit leur type de handicap.

Art. R. 4217-2

Définit les exigences en matière de cabinets d’aisances dans les locaux de travail.

Art. R. 4225-6 à R. 4225-8

fixe les dispositions à respecter pour recevoir les travailleurs handicapés.

4 - textes régLeMentaIres 4.1 - Textes généraux Les principes généraux exposés dans les articles L. 111-7 à L. 111-7-4 du code de la construction et de l’habitation ont été précisés par le décret n° 2006-555 du 17 mai 2006, qui modifie et complète la partie réglementaire du code de la construction et de l’habitation. Ce décret a fait l’objet d’une déclinaison par deux arrêtés du 1er août 2006 relatifs l’un aux bâtiments d’habitation, l’autre aux établissements recevant du public [12, 13]. Ces deux arrêtés ont fait l’objet de modifications par des arrêtés du 30 novembre 2007 [14, 15]. L’ensemble des textes fait l’objet de commentaires et d’explicitations détaillés dans la circulaire parue le 30 novembre 2007 [2], complétée le 20 avril 2009 pour ce qui concerne les bâtiments existants.

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➠ Décret n° 2006‑555 du 17 mai 2006, relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation, JO du 18 mai 2006. Ce décret est codifié : − dans les articles R. 111-18 à R. 111-18-3 du CCH pour les bâtiments d’habitation collectifs neufs, R. 111-18-4 à R. 111-18-7 du CCH pour les maisons individuelles neuves et R. 111-18-8 à R. 111-18-11 du CCH pour les travaux dans les bâtiments d’habitation existants ; − dans les articles R. 111-19 à R. 111-19-6 du CCH pour les ERP nouveaux, R. 111-19-7 à R. 111-19-12 du CCH pour les ERP existants. Les articles R. 111-19-13 à R. 111-19-24 du CCH relatifs aux diverses autorisations et attestations ont été remplacés par de nouveaux articles R. 111-19-13 à R. 111-19-30 du CCH par décret du 11 septembre 2007. ➠ Décret n° 2007‑436 du 25 mars 2007, relatif à la formation à l’accessibilité du cadre bâti, JO du 27 mars 2007. Le Moniteur • 3 décembre 2010

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Ce décret modifie le code de l’éducation en introduisant une obligation de formation à l’accessibilité pour les formations conduisant à certains diplômes. Un arrêté du 5 novembre 2007 est venu préciser les diplômes concernés par cette obligation. ➠ Arrêté du 22 mars 2007 modifié par arrêté du 3 décembre 2007, relatif à l’attestation constatant que les travaux sur certains bâtiments respectent les règles d’accessibilité aux personnes handicapées, JO du 5 avril 2007. La Loi du 11 février 2005 [1] avait défini le principe de la mise en place d’une attestation de respect des règles d’accessibilité pour tous les travaux faisant l’objet d’un permis de construire. Les articles R. 111-19-21 à R. 111-19-24 précisent les modalités d’établissement de cette attestation. Cet arrêté vient compléter le dispositif en fournissant en annexe les modèles à utiliser pour la rédaction des attestations. Il existe un modèle pour chacune des catégories « maisons individuelles », « bâtiment d’habitation collectif » et « ERP ». Ces attestations sont très complètes : les modèles de celles relatives aux bâtiments collectifs ou aux ERP comportent pas moins de 15 pages. Il convient de préciser que cette attestation ne garantit en rien l’accessibilité du bâtiment : elle certifie uniquement que le bâtiment respecte les règles minimales imposées par la réglementation. ➠ Circulaire interministérielle DGUHC n° 2007‑53 du 30 novembre 2007, complétée le 20 avril 2009, relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation, MTP n° 5435, Cahier détaché n° 2, 25 janvier 2008. La circulaire du 20 avril 2009 commente les dispositions relatives aux bâtiments existants [16]. Cette circulaire regroupe l’ensemble des textes réglementaires (décret et arrêtés) commentés et précisés. Sont détaillés en particulier les circuits d’instruction des demandes d’autorisation et des demandes d’ouverture concernant les ERP, ainsi que les modalités de dépôt et d’instruction des demandes de dérogations. Les annexes 1 à 5 de cette circulaire illustrent le circuit d’instruction de ces demandes. Les annexes 6, 7 et 8 donnent le détail des règles applicables respectivement aux bâtiments d’habitation collectifs, aux maisons individuelles et aux ERP, les annexes 9 et 10 sont relatives respectivement aux bâtiments d’habitation collectifs existants et aux ERP existants.

4.2 - Commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité (CCDSA) La composition, le fonctionnement et les compétences des commissions consultatives départementales de sécurité et d’accessibilité ont été modifiés afin de tenir compte des nouveaux textes parus en matière d’accessibilité. ➠ Décret n° 2006‑1089 du 30 août 2006, modifié par le décret n° 2007-1177 du 3 août 2007 relatif aux commissions consultatives départementales de sécurité et d’accessibilité, JO des 31 août 2006 et 5 août 2007 Ce décret modifie celui du 8 mars 1995 pour ce qui concerne la composition et les missions de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité. Il met à jour 3 décembre 2010 • Le Moniteur

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les références réglementaires et ajoute la compétence relative aux demandes de dérogations concernant les règles d’accessibilité de la voirie. La commission comprend désormais quatre représentants des personnes handicapées du département. Le décret prévoit également la présence de représentants des propriétaires et gestionnaires de logements, d’ERP et de voiries ou d’espaces publics. Le décret précise également les règles de fonctionnement de ces commissions : convocations, tenue des débats, quorum, vote et compte rendu, ainsi que leurs attributions. ➠ Circulaire interministérielle DGUHC n° 2006‑96 du 21 décembre 2006, relative à la modification des missions et de la composition des commissions consultatives départementales de sécurité et d’accessibilité, BOME n° 2006-24. Cette circulaire détaille et explicite les règles définies dans le décret n° 2006-1089 du 30 août 2006. ➠ Circulaire interministérielle 14 décembre 2007, relative au plan d’action en faveur de la mise en œuvre des mesures prévues par la loi du 11 février 2006. Cette circulaire donne instruction aux préfets de mettre en place au sein des services de l’État un plan d’action destiné à accompagner la mise en œuvre des textes en faveur de la mise en accessibilité du cadre bâti et de la voirie.

4.3 - Voirie Les textes relatifs à l’accessibilité de la voirie et des espaces publics ont été mis à jour afin de les mettre en adéquation avec les objectifs de la loi de février 2005. Les décrets n° 2006-1657 et n° 2006-1658 du 21 décembre 2006 sont venus remplacer les anciens décrets du 31 août 1999 [6]. ➠ Décret n° 2006‑1657 du 21 décembre 2006, relatif à l’accessibilité de la voirie et des espaces publics, JO du 23 décembre 2006. Ce décret ajoute aux dispositions antérieures la mise en place des plans de mise en accessibilité de la voirie prévus à l’article 45 de la loi du 11 février 2005 [1]. Il prévoit que ces plans doivent être mis en place dans les 3 ans qui suivent la publication et précise les modalités de leur élaboration. ➠ Décret n° 2006‑1658 du 21 décembre 2006, relatif aux prescriptions techniques pour l’accessibilité de la voirie et des espaces publics, JO du 23 décembre 2006. Ce texte définit les règles que doivent respecter les aménagements de la voirie et des espaces publics afin de permettre leur accessibilité aux personnes handicapées. Ses exigences complètent ceux de l’ancienne réglementation afin de prendre en compte l’ensemble des handicaps, notamment visuels et auditifs. ➠ Arrêté du 15 janvier 2007, portant application du décret n° 2006-1658 du 21 décembre 2006 relatif aux prescriptions techniques pour l’accessibilité de la voirie et des espaces publics, JO du 3 février 2007. Cet arrêté précise les exigences d’accessibilité figurant dans le décret n° 2006-1658 du 21 décembre 2006, en indiquant notamment les tolérances admises en matière de pentes ou de hauteurs de seuils. Pour plus de détails, et en attente d’une circulaire qui vienne remplacer la circulaire de 2000, il

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paraît judicieux de s’inspirer des règles sur les cheminements extérieurs figurant dans l’annexe 8 relative aux ERP de la circulaire du 30 novembre 2007.

4.4 - Bâtiments d’habitation Les règles relatives aux bâtiments d’habitation ont été renforcées. Le niveau d’exigence est différent selon qu’il s’agit de bâtiments nouveaux ou de travaux dans un bâtiment existant. Lorsque l’opération a fait l’objet d’un permis de construire, une attestation constatant le respect des règles relatives à l’accessibilité est désormais obligatoire. ➠ Annexes 1 et 2 à l’arrêté du 22 mars 2007 modifié par l’arrêté du 3 décembre 2007 : modèles d’attestation de vérification de l’accessibilité aux personnes handicapées des constructions de bâtiments d’habitation soumis à permis de construire, JO du 5 avril 2007. 4.4.1 - Bâtiments d’habitation neufs Pour les bâtiments neufs, les règles ont été définies dans un arrêté du 1er août 2006 commenté par deux annexes de la circulaire du 30 novembre 2007 : l’annexe 6 pour les bâtiments d’habitation collectifs, l’annexe 7 pour les maisons individuelles. ➠ Arrêté du 1er août 2006 modifié le 30 novembre 2007, relatif à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction, JO du 24 août 2006. Cet arrêté fixe les règles à respecter pour chacune des parties de l’ouvrage concerné : les cheminements extérieurs, le stationnement, l’accès au bâtiment, les circulations intérieures horizontales et verticales, les revêtements des parois, les portes et sas, les équipements, les locaux collectifs et les logements proprement dits. Sont abordées selon les cas : les conditions de repérage et de guidage, les caractéristiques dimensionnelles, l’atteinte et l’usage, la sécurité d’usage. ➠ Annexes 6 et 7 à la circulaire interministérielle DGUHC n° 2007‑53 du 30 novembre 2007, relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation, MTP n° 5435, Cahier détaché n° 2, 25 janvier 2008. Ces annexes viennent préciser certaines règles fixées dans l’arrêté ci-dessus. Elles fournissent éventuellement des recommandations qui, sans avoir de caractère obligatoire, sont de nature à améliorer l’accessibilité. 4.4.2 - Bâtiments d’habitation collectifs existants À l’occasion de travaux sur des bâtiments d’habitation collectifs existants, notamment sur les parties communes, la réglementation a prévu soit de maintenir a minima les conditions d’accessibilité existantes, soit de mettre en accessibilité la partie sur laquelle des travaux sont prévus. Ces obligations sont définies dans l’arrêté du 26 février 2007. Elles visent à permettre l’adaptation progressive du parc existant, d’autant que, au-delà d’un certain seuil de travaux, c’est l’ensemble des règles applicables aux bâtiments neufs qui doivent être respectées. Ce seuil a été défini par un autre arrêté du 26 février 2007. La circulaire du 20 avril 2009 a complété celle du 30 novembre 2007 pour les bâtiments existants [16].

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➠ Arrêté du 26 février 2007, fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18-8 et R. 111-18-9 du code de la construction et de l’habitation, relatives à l’accessibilité pour les personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs lorsqu’ils font l’objet de travaux et des bâtiments existants où sont créés des logements par changement de destination, JO du 8 mars 2007. Cet arrêté fixe les règles à respecter en fonction des travaux envisagés. En particulier, les créations de surfaces ou volumes nouveaux dans les parties communes des bâtiments existants sont soumises à la totalité des règles applicables aux bâtiments nouveaux, même si le reste du bâtiment n’est pas totalement accessible. Cet arrêté définit également les modalités de calcul du coût des travaux à prendre en compte pour déclencher l’obligation de respecter l’ensemble des règles relatives aux bâtiments neufs. ➠ Arrêté du 26 février 2007, fixant le coût de construction servant à déterminer le seuil à partir duquel des travaux dans un bâtiment d’habitation collectif déclenchent l’obligation de mise en conformité avec les règles d’accessibilité prévues pour le neuf, JO du 8 mars 2007. Ce seuil a été fixé à 1 287 euros HT/m2 de SHON et doit être réévalué annuellement en fonction de la variation de la valeur de l’indice du coût de la construction. ➠ Annexes 9 à la circulaire interministérielle DGUHC n° 2007‑53 du 30 novembre 2007, modifiée le 20 avril 2009, relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation. Cette annexe vient préciser et commenter les dispositions figurant dans les deux arrêtés ci-dessus.

4.5 - Établissements recevant du public et installations ouvertes au public En dehors du renforcement des règles relatives à l’accessibilité prévues dans les articles R. 111-19 à R. 111-19-6 pour les ERP nouveaux et aux articles R. 111-19-7 à R. 111-19-12 pour les ERP existants, la réglementation relative aux procédures d’autorisations de travaux, d’autorisations d’ouverture et de dérogations a été profondément remaniée. ➠ Décret n° 2007‑1327 du 11 septembre 2007, relatif à la sécurité et à l’accessibilité des établissements recevant du public et des immeubles de grande hauteur, JO du 12 septembre 2007. Ce décret définit les procédures à suivre concernant les demandes : − de dérogation pour les bâtiments d’habitation et les ERP ; − d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un ERP, que ces travaux soient ou non soumis à permis de construire ; − d’autorisation d’ouverture d’un ERP ; − d’autorisation de travaux sur un immeuble de grande hauteur (IGH). ➠ Annexe 3 à l’arrêté du 22 mars 2007 modifié par l’arrêté du 3 décembre 2007 : modèle d’attestation de vérification de l’accessibilité aux personnes handicapées des constructions ou Le Moniteur • 3 décembre 2010

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créations d’établissements recevant du public soumis à permis de construire, JO du 5 avril 2007. Cette attestation est à fournir au moment de l’achèvement des travaux ou à la livraison du bâtiment, pour tous les travaux de création ou de modification d’ERP faisant l’objet d’un permis de construire. ➠ Arrêté du 11 septembre 2007, relatif au dossier permettant de vérifier la conformité de travaux de construction, d’aménagement ou de modification d’un établissement recevant du public avec les règles d’accessibilité aux personnes handicapées, JO du 26 septembre 2007. Cet arrêté précise le contenu du dossier à joindre à une demande d’autorisation de construction, d’aménagement ou de modification d’un ERP. ➠ Arrêté du 24 septembre 2009, modifiant l’arrêté du 25 juin 1980 [17]. Cet article vient modifier et compléter le règlement de sécurité, notamment son article GN8, pour prendre en compte le public handicapé dans la mise en œuvre des principes fondamentaux de conception et d’exploitation des ERP. 4.5.1 - Bâtiments neufs ou créations d’établissements recevant du public L’ensemble des règles que doivent respecter les ERP pour permettre leur accessibilité à toutes les personnes handicapées est défini par un arrêté du 1er août 2006 modifié par un arrêté du 30 novembre 2007. Ces règles sont détaillées et commentées dans l’annexe 8 de la circulaire interministérielle du 30 novembre 2007. L’article R. 111-19 exclut toutefois de ces obligations certains établissements de 5e catégorie. Ces établissements sont précisés par l’arrêté du 9 mai 2007. ➠ Arrêté du 1er août 2006 modifié le 30 novembre 2007, relatif à l’accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public lors de leur construction ou de leur création, JO du 24 août 2006. ➠ Arrêté du 9 mai 2007, relatif aux établissements recevant du public de la 5e catégorie créés par changement de destination pour accueillir des professions libérales (application de l’article R. 111-19 du code de la construction et de l’habitation), JO du 13 mai 2007. Ces arrêtés définissent les ERP exclus de l’obligation d’accessibilité : il s’agit des ERP de 5e catégorie créés par changement de destination afin d’accueillir des professions libérales, et aménagés dans des locaux à usage d’habitation existants. Toutefois, ces ERP devront respecter les règles applicables aux bâtiments existants. ➠ Annexe 8 à la circulaire interministérielle DGUHC n° 2007‑53 du 30 novembre 2007, relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation, MTP n° 5435, Cahier détaché n° 2, 25 janvier 2008. 4.5.2 - Établissements recevant du public existants La mise en accessibilité des ERP existants des quatre premières catégories devait être précédée de diagnostics, à élaborer avant le 1er janvier 2011. Le décret du 30 avril 2009 a avancé cette obligation au 1er janvier 2010 pour tous les ERP des première 3 décembre 2010 • Le Moniteur

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et deuxième catégories, ainsi que pour la plupart des ERP appartenant à l’État. Par ailleurs, malgré la volonté de mettre en conformité avant le 1er janvier 2015 l’ensemble des ERP existants avec l’obligation d’accessibilité, le législateur a voulu tenir compte des contraintes générées par la nécessité d’intervenir dans des bâtiments existants. Il a donc prévu des modalités particulières, plus souples, lorsqu’il « existe des contraintes liées à la présence d’éléments participant à la solidité du bâtiment tels que murs, plafonds, planchers, poutres ou poteaux, qui empêchent leur application. L’arrêté du 21 mars 2007 définit ces différentes modalités d’application […] ». ➠ Décret n° 2009‑500 du 30 avril 2009, relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public et des bâtiments à usage d’habitation, JO du 3 mai 2009. Ce décret avance au 1er janvier 2010 la date limite pour l’élaboration des diagnostics de certains ERP. ➠ Arrêté du 21 mars 2007, fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19-8 et R. 111-19-11 du code de la construction et de l’habitation, relatives à l’accessibilité pour les personnes handicapées des établissements existants recevant du public et des installations existantes ouvertes au public, JO du 5 avril 2007. ➠ Annexe 10 à la circulaire interministérielle DGUHC n° 2007‑53 du 30 novembre 2007, modifiée le 20 avril 2009, relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation. Cette annexe précise et commente les dispositions prévues par l’arrêté ci-dessus.

4.6 - Lieux de travail La réglementation relative aux lieux de travail, pour ce qui concerne leur accessibilité aux personnes handicapées vient de connaître une évolution significative avec la parution du décret du 21 octobre 2009. En particulier, il n’existe plus de seuil en deçà duquel l’obligation d’accessibilité ne s’appliquerait pas. Pour les bâtiments nouveaux, cette obligation s’applique désormais quel que soit le nombre de salariés accueillis. ➠ Décret n° 2009‑1272 du 21 octobre 2009, relatif à l’accessibilité des lieux de travail aux travailleurs handicapés, JO du 23 octobre 2009. Ce décret doit être suivi d’un arrêté explicitant les règles à respecter, non paru à ce jour, bien que ces dispositions soient applicables aux locaux de travail neufs dont le permis de construire est déposé depuis le 22 avril 2010.

5 - norMes exIstantes Il existe peu de normes relatives aux conditions d’aménagement des bâtiments afin de permettre leur accessibilité, et ces normes sont relativement anciennes. Pour une grande partie, elles ont été reprises dans les textes et obligations réglementaires.

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Les principales normes concernent la définition de l’encombrement d’un fauteuil roulant (S 90-603), la norme générale NF P 91-201, la norme relative à l’aménagement des cheminements pour les personnes handicapées (P 98-350) et les différentes normes relatives à l’aménagement des ascenseurs et monte-charge. Une fiche de bonnes pratiques (BP X 35-075) vient d’être publiée par l’Afnor concernant le franchissement des dénivelés devant les portes d’entrée des ERP. ➠ D 11-201 (août 1984 – indice de classement : D 11-201) : Appareils – Lavabos – Conditions de montage et d’installation pour l’insertion des personnes handicapées. ➠ NF S 90-603 (décembre 1985 – indice de classement : S 90-603) : Fauteuils roulants – Dimensions hors tout, masse et espace de giration. ➠ NF P 82-222 (novembre 1996 – indice de classement : P 82-222) : Ascenseurs et monte-charge – Appareils élévateurs verticaux pour personnes à mobilité réduite – Règles de sécurité pour la construction et pour l’installation. ➠ FD ISO 4190-1 (février 2004 – indice de classement : P 82-208) : Installation d’ascenseurs – Partie 1 : Ascenseurs de classes I, II, III et VI. ➠ NF EN 81-70 (septembre 2003 – indice de classement : P 82-100) : Règles de sécurité pour la construction et l’installation des élévateurs – Applications particulières pour ascenseurs et ascenseurs de charge – Partie 70 : Accessibilité aux ascenseurs pour toutes les personnes y compris les personnes avec handicap + Amendement A1 (août 2005). ➠ NF P 91-201 (juillet 1978 – indice de classement : P 91-201) : Constructions – Handicapés physiques. ➠ P 98-350 (février 1988 – indice de classement : P 98-350) : Cheminements – Insertion des handicapés – Cheminement piétonnier urbain – Conditions de conception et d’aménagement de cheminements pour l’insertion des personnes handicapées. ➠ NF S 32-002 (décembre 2004 – indice de classement : S 32-002) : Dispositifs répétiteurs de feux de circulation à l’usage des personnes aveugles ou malvoyantes. ➠ BP X 35-072 (mai 2005 – indice de classement X 35-072) : Prise en compte de l’accessibilité-Signalétique ➠ BP X 35-073 (mars 2007- indice de classement X 35-073) : Prise en compte de l’accessibilité-Information ➠ BP X 35-075 (novembre 2007 – indice de classement : X 35-075) : Accessibilité des établissements recevant du public – Franchissement du dénivelé constitué par une marche d’entrée. ➠ BP P 96-100 (janvier 2010 – indice de classement : P 96100) : Accessibilité aux personnes handicapées à l’attention des maîtres d’ouvrages pour réaliser un diagnostic d’accessibilité des établissements recevant du public existant. ➠ FD X 08-040-3 (mars 2010 – indice de classement : X 08040-3) : Symboles graphiques et pictogrammes – Dispositifs d’information et de sécurité – Partie 3 : symboles graphiques et signaux visuels relevant de l’accessibilité pour tous.

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6 - autres textes à paraître L’essentiel des textes réglementaires permettant de respecter les obligations découlant de la loi du 11 février 2005 est désormais disponible. Des textes complémentaires devraient toutefois encore paraître : − Un arrêté précisant les règles applicables aux lieux de travail ; − Les arrêtés relatifs à certains bâtiments spécifiques : à ce jour, seul l’arrêté relatif aux établissements pénitentiaires est paru (arrêté du 4 octobre 2010). − Une circulaire pour commenter les textes relatifs à la voirie. − Une circulaire pour commenter l’arrêté relatif au coût de construction servant de référence pour les travaux dans les bâtiments d’habitation collectifs existants (arrêté du 26 février 2007).

7 - évaLuatIon de La LoI La loi du 11 février 2005 [1] a prévu (Art. L. 111-7-1 du CCH) une évaluation de son impact sur les bâtiments d’habitation dans un délai de 3 ans à compter de sa publication. Cette évaluation doit également mesurer son impact financier afin de proposer éventuellement des réponses. La première de ces évaluations a eu lieu en août 2008. La prochaine devrait permettre entre autres de mesurer le taux de réalisation effectif des diagnostics d’ERP.

8 - queLques questIons sur L’accessIbILIté Diagnostic d’accessibilité [2, 18, 19] La réglementation impose, pour certains bâtiments, un diagnostic d’accessibilité : quand et par qui doit-il être réalisé ? Tous les établissements recevant du public (ERP), de la 1re à la 4e catégorie, doivent avoir fait l’objet d’un diagnostic d’accessibilité avant le 1er janvier 2011. Cette échéance a toutefois été avancée au 1er janvier 2010 par le décret n° 2009-500 du 30 avril 2009 pour tous les ERP des 1re et 2e catégories, ainsi que pour les ERP des 3e et 4e catégories appartenant à l’État ou à ses établissements publics, ou dont l’État assure contractuellement la charge de propriété. Le diagnostic d’accessibilité doit être élaboré par l’administration concernée ou par l’exploitant de l’établissement ; il comporte au minimum : − un état des lieux des conditions d’accessibilité de l’établissement ; Le Moniteur • 3 décembre 2010

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− une liste des travaux nécessaires pour rendre accessible le bâtiment et ses abords ; − une estimation du coût de ces travaux. Le décret précise que cette estimation n’est donnée qu’à titre indicatif. Rien n’oblige le propriétaire ou l’exploitant de l’établissement à confier le diagnostic à un intervenant extérieur. Le décret du 30 avril 2009 précise toutefois que la personne en charge de ce diagnostic doit pouvoir justifier, sans plus de précision, d’une formation ou d’une compétence en matière d’accessibilité du cadre bâti. Le diagnostic peut donc, en théorie, être effectué par le propriétaire ou l’exploitant lui-même, ou par ses services. Cependant, il apparaît grandement préférable de s’adresser à un bureau d’études notamment pour les bâtiments complexes et les parcs importants, où l’application de la réglementation peut se révéler difficile. Maisons individuelles [2, 18] Toutes les maisons individuelles sont-elles concernées par l’obligation de mise en accessibilité ? Non. Les maisons individuelles construites par les particuliers pour leur propre usage sont exonérées de l’obligation d’accessibilité. Ainsi, une maison construite par un constructeur dans le cadre d’un contrat de construction de maison individuelle (CCMI) est exonérée de l’obligation si le particulier la destine à son usage personnel. Cette exonération concerne une part non négligeable de la production annuelle de logements. À l’inverse, les maisons construites par un promoteur pour une vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) et les maisons construites dans un but locatif sont soumises à l’obligation de mise en accessibilité. Balcons et terrasses [2, 12, 13, 14, 15, 18, 20, 21] Tous les balcons, terrasses et loggias sont-ils concernés par l’obligation d’accessibilité ? La quasi-totalité des terrasses, balcons et loggias doivent être accessibles aux personnes handicapées (arrêté du 1er août 2006, art. 14, JO du 24 août 2006). Toutefois, l’arrêté modificatif du 30 novembre 2007 (JO du 19 décembre 2007) a restreint cette obligation : seuls sont concernés les balcons, terrasses et loggias d’une profondeur supérieure à 0,60 m. Les rédacteurs ont considéré qu’en dessous de cette profondeur, ces éléments ne constituaient pas de véritables espaces de vie mais plutôt des éléments d’animation de façade. Cette disposition a une conséquence automatique sur la profondeur des balcons, qui est soit inférieure à 0,60 m, soit supérieure à 1,20 m. L’accessibilité d’un balcon implique en effet qu’il puisse être utilisé par une personne en fauteuil roulant, et donc qu’il offre un espace suffisant pour effectuer une manœuvre de sortie. Si la porte d’accès a une largeur de 0,90 m, il faut disposer de 1,20 m pour effectuer une telle manœuvre. Si la porte est plus large (porte coulissante par exemple), il est théoriquement possible de limiter la profondeur à 0,90 m. Mais, dans l’idéal, seule une profondeur de 1,50 m permet d’utiliser de manière réellement confortable le balcon (possibilité de demitour).

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Dérogations [2, 18] Par qui et comment des dérogations aux règles d’accessibilité peuvent-elles être obtenues ? Quelle que soit l’autorité qui délivre le permis de construire ou l’autorisation de travaux, la dérogation est accordée ou refusée par le préfet après avis de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité (CCDSA). Depuis une décision du Conseil d’État, à la suite du recours d’une association, des dérogations ne peuvent être demandées que pour des travaux dans des bâtiments existants. Trois cas peuvent être invoqués : – l’impossibilité technique. Elle ne peut être invoquée que très exceptionnellement, par exemple en raison de caractéristiques particulières de la parcelle d’implantation (pente, forme), dans le cadre de la prévention des risques (contraintes liées au risque d’inondation par exemple) ou du fait de la présence de constructions existantes ; – la nécessité de préserver le patrimoine ; – la disproportion manifeste entre les améliorations apportées et leurs conséquences. Les demandes de dérogation sur cette base doivent faire l’objet d’un dossier particulièrement argumenté, comprenant notamment un rapport d’analyse des bénéfices et des inconvénients de l’application de chaque règle pour laquelle une dérogation est demandée. La demande de dérogation doit être accompagnée d’un dossier comportant tout document permettant d’estimer sa pertinence : plans, coupes, notice descriptive, argumentaire… À défaut de réponse dans un délai de deux mois à compter de la date à laquelle le préfet a reçu la demande, la dérogation est réputée accordée. Accessibilité des W.-C. [2, 18] Peut-on envisager d’intégrer le W.-C. à la salle de bains pour faciliter le respect des règles d’accessibilité ? Les W.-C. comme les salles de bains doivent comporter des espaces suffisants pour qu’une personne en fauteuil roulant puisse les utiliser. Cette obligation peut avoir des conséquences non négligeables en termes de surface. Une solution peut consister à réunir le W.-C. et la salle de bains. En effet, si les habitudes et les modes de vie ont engendré une fréquente séparation de ces pièces, au moins pour les logements supérieurs au T2, aucun texte n’interdit explicitement cette solution. Ainsi, rien ne s’oppose à ce que les constructeurs intègrent le W.-C. à la salle de bains. La réglementation admet également un dispositif transitoire consistant à installer une cloison provisoire entre le W.-C. et la salle de bains, à condition que celle-ci puisse être démontée facilement. Cela implique d’une part que la continuité du revêtement de sol soit assurée, d’autre part que la cloison ne comporte aucune gaine technique. L’application de la réglementation sur l’accessibilité pourrait entraîner la généralisation de ce type de regroupement. De même, l’intégration de la cuisine dans l’espace de vie pourra probablement faciliter le respect des règles d’accessibilité en diminuant les obstacles tels que les séparations et autres portes à franchir.

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Attestation d’accessibilité [2, 18, 22] Que faire en cas de refus d’attestation ? L’intitulé exact de ce document est « Attestation constatant que les travaux réalisés respectent les règles d’accessibilité applicables, en tenant compte, le cas échéant, des dérogations accordées ». Il ne s’agit donc en aucun cas d’un constat d’accessibilité du bâtiment aux personnes handicapées. En effet, la notion d’accessibilité se révèle très subjective, et le bâtiment peut être ressenti comme accessible par certains et pas par d’autres. L’attestation ne peut donc pas être « refusée » au sens strict du terme. Établie selon un modèle joint à l’arrêté du 22 mars 2007 (JO du 5 avril 2007), elle se contente d’indiquer les règles qui sont respectées et celles qui ne le sont pas. C’est à l’autorité qui reçoit l’attestation – donc à celle qui a délivré le permis de construire – de prendre éventuellement les décisions qui s’imposent. Elle pourra en particulier décider, au vu de l’attestation, de ne pas autoriser l’ouverture d’un ERP. De même, les services chargés du contrôle des bâtiments en application de l’article L. 111-5 du CCH pourront, à partir de l’examen de l’ensemble des attestations, cibler leurs actions sur les cas d’irrégularité les plus flagrants. Installations ouvertes au public (IOP) [2, 18, 23] Quelle est la définition d’une installation ouverte au public ? Les installations ouvertes au public (IOP) ne sont pas soumises aux règles de sécurité des ERP mais doivent être accessibles aux personnes handicapées. Les ERP pris en compte dans la réglementation en matière d’accessibilité sont les mêmes que ceux définis dans la réglementation incendie (CCH, art. R. 123-2, repris à l’article R. 111-19-1). En revanche, il faut se reporter à la circulaire du 30 novembre 2007 pour trouver une définition des installations ouvertes au public. Constituent ainsi des IOP : − les espaces publics ou privés qui desservent un ERP, ainsi que les équipements qui y sont installés ; − les aménagements permanents, tels que les circulations principales des jardins publics ; − les équipements urbains, tels que les cabines téléphoniques et les Abribus ; − les parties non bâties des terrains d’hébergement touristique (campings par exemple). En revanche, ne sont pas considérés comme des IOP : − les places publiques et espaces piétonniers sur dalles, y compris leurs équipements (escaliers mécaniques notamment), liés à la voirie et non à un ERP ; − les équipements visés par une autre réglementation, tels que les arrêts de bus (concernés par la réglementation sur la voirie) ; − les aménagements en milieu naturel (sentiers de randonnée, plages) ; − les équipements mobiles de liaison avec un système de transport (passerelles d’accès aux avions ou aux bateaux) ; − les équipements de sport nécessitant des aptitudes physiques particulières (murs d’escalade, pistes de ski, « skate parcs »…).

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Unité de vie [2, 18] Que comprend l’« unité de vie » évoquée dans la réglementation sur les bâtiments d’habitation ? La notion d’unité de vie est spécifique à la réglementation sur l’accessibilité. Il s’agit de l’espace minimal d’un logement qu’une personne handicapée doit pouvoir utiliser, ce qui implique qu’elle ait accès aux différentes pièces et qu’elle puisse circuler entre elles. Dans les immeubles collectifs, l’obligation de disposer d’une unité de vie ne concerne que les logements du rez-dechaussée et ceux desservis par un ascenseur ou susceptibles de l’être (lorsqu’il existe une réservation pour une installation ultérieure). La composition de l’unité de vie varie selon le type de logement (logement individuel ou collectif, sur un ou plusieurs niveaux). Ainsi : − pour un logement sur un seul niveau dans un immeuble collectif, l’unité de vie comprend la cuisine, le séjour, une chambre, un cabinet d’aisances et une salle d’eau ; dans les studios, elle comprend la partie du studio aménagée en cuisine, celle aménagée en chambre, le séjour, un cabinet d’aisances et une salle d’eau ; − pour un logement sur plusieurs niveaux dans un immeuble collectif, l’unité de vie doit être réalisée au niveau d’accès au logement et comporter la cuisine, le séjour, une chambre ou une partie du séjour aménageable en chambre, un cabinet d’aisances et une salle d’eau. Pour la partie du séjour aménageable en chambre, les plans doivent permettre d’apprécier que, dans la configuration « chambre aménagée », la chambre répond aux exigences de la réglementation et que la partie restante du séjour peut effectivement être utilisée, notamment en tant que « salle à manger » ; − pour une maison individuelle sur un seul niveau, l’unité de vie comprend la cuisine, le séjour, une chambre, un cabinet d’aisances et une salle d’eau ; − pour une maison individuelle sur plusieurs niveaux, l’unité de vie doit être réalisée au niveau d’accès et se composer au minimum de la cuisine, du séjour et d’un cabinet d’aisances comportant un lavabo. De manière surprenante, les exigences sont beaucoup moins fortes dans ce dernier cas. Par exemple, la présence d’une salle d’eau n’est pas exigée. Plan de sauvegarde [2, 18, 24, 25] Quelles règles s’appliquent en priorité dans un secteur sauvegardé ? Les prescriptions imposées dans un plan de sauvegarde ne peuvent pas faire obstacle à l’application des règles relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées, sauf si elles permettent de prévenir la dégradation du patrimoine concerné. Cette disposition a été ajoutée à l’article L. 313-2 du Code de l’urbanisme par la Loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement, dite « Loi ENL » (JO du 16 juillet 2006).

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pour en savoIr pLus Références bibliographiques [1] Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, JO du 12 février 2005. [2] Circulaire interministérielle n° DGUHC 2007-53 du 30 novembre 2007 relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation, MTP n° 5435, Cahier détaché n° 2, 25 janvier 2008. [3] Loi n° 75-534 du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des personnes handicapées, JO du 1er juillet 1975. [4] Loi n° 91-663 du 13 juillet 1991 portant diverses mesures destinées à favoriser l’accessibilité aux personnes handicapées des locaux d’habitation, des lieux de travail et des installations recevant du public, JO du 19 juillet 1991. [5] Décret n° 94-86 du 26 janvier 1994 relatif à l’accessibilité aux personnes handicapées des locaux d’habitation, des établissements et installations recevant du public, modifiant et complétant le code de la construction et de l’habitation et le code de l’urbanisme, JO du 28 janvier 1994. [6] Arrêté du 31 août 1999 relatif aux prescriptions techniques concernant l’accessibilité aux personnes handicapées de la voirie publique ou privée ouverte à la circulation publique pris pour l’application de l’article 2 de la loi n° 91-663 du 13 juillet 1991, JO du 4 septembre 1999. [7] Décret n° 94-86 du 26 janvier 1994 relatif à l’accessibilité aux personnes handicapées des locaux d’habitation, des établissements et installations recevant du public, modifiant et complétant le code de la construction et de l’habitation et le code de l’urbanisme, JO du 28 janvier 1994.

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[8] Résolution n° 48-96 du 20 décembre 1993 adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies. [9] Convention de l’ONU du 3 mai 2008. [10] Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation et modifiant le code de la construction et de l’habitation, JO du 18 mai 2006. [11] Arrêté du 11 septembre 2007 relatif au certificat d’urbanisme, au permis de construire et aux autorisations d’urbanisme et modifiant le code de l’urbanisme, JO du 13 septembre 2007. [12] Arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19 à R. 111-19-3 et R. 111-19-6 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public lors de leur construction ou de leur création, JO du 24 août 2006. [13] Arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction, JO du 24 août 2006. [14] Arrêté du 30 novembre 2007 modifiant l’arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19 à R. 111-19-3 et R. 111-19-6 du code de la construction et de l’habitation. [15] Arrêté du 30 novembre 2007 modifiant l’arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles

lors de leur construction, JO du 14 décembre 2007. [16] Circulaire du 20 avril 2009 relative à l’accessibilité des bâtiments d’habitation collectifs existants, et des établissements recevant du public et installations ouvertes au public existants, modifiant la circulaire interministérielle DGUHC n° 2007-53 du 30 novembre 2007, texte non paru au JO, MEEDDAT n° 2009/8 du 10 mai 2009. [17] Arrêté du 24 septembre 2009 portant approbation de diverses dispositions complétant et modifiant le règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public, JO du 23 octobre 2009. [18] Grépinet P., Concevoir un bâtiment accessible aux personnes handicapées, 2e éd., Éditions du Moniteur, Coll. « Méthodes », 2010, 240 p. [19] Décret n° 2009-500 du 30 avril 2009 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public et des bâtiments à usage d’habitation, JO du 3 mai 2009 (modifie le Code de la construction). [20] Principes constructifs pour l’accessibilité des balcons, terrasses, loggias. CSTB, 2008. [21] Carnets de détails pour l’accessibilité des balcons, terrasses, loggias. CSTB, Juin 2010. [22] Arrêté du 22 mars 2007 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19-21 et R. 111-19-24 du code de la construction et de l’habitation, relatives à l’attestation constatant que les travaux sur certains bâtiments respectent les règles d’accessibilité aux personnes handicapées. [23] Code de la construction et de l’habitation. [24] Loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement, dite « Loi ENL » (JO du 16 juillet 2006). [25] Code de l’urbanisme.

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Textes officiels Textes internationaux − Résolution n° 48-96 du 20 décembre 1993 adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies : « Règles pour l’égalisation des chances des handicapés » − Convention de l’ONU du 3 mai 2008. − Résolution ResAP(2001)1 du 15 février 2001 adoptée par le Conseil de l’Europe : « Introduction des principes de conception universelle dans les programmes de formation de l’ensemble des professions travaillant dans le domaine de l’environnement bâti » (Résolution de Tomar) Commissions consultatives départementales de sécurité et d’accessibilité − Décret n° 2006-1089 du 30 août 2006 modifiant le décret n° 95-260 du 8 mars 1995 relatif à la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité, JO du 31 août 2006. − Circulaire interministérielle DGUHC n° 2006-96 du 21 décembre 2006 relative à la modification des missions et de la composition de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité, Bulletin officiel du ministère de l’emploi de la cohésion sociale et du logement du 28 février 2007. Lieux de travail − Décret n° 2009-1272 du 21 octobre 2009 relatif à l’accessibilité des lieux de travail aux travailleurs handicapés, JO du 23 octobre 2009 (modifie le Code du travail) Voirie − Décret n° 2006-1657 du 21 décembre 2006 relatif à l’accessibilité de la voirie et des espaces publics, JO du 23 décembre 2006. − Décret n° 2006-1658 du 21 décembre 2006 relatif à l’accessibilité de la voirie et des espaces publics (prescriptions techniques), JO du 23 décembre 2006. − Arrêté du 15 janvier 2007 portant application du décret n° 20061658 du 21 décembre 2006 relatif aux prescriptions techniques pour l’accessibilité de la voirie et des espaces publics, JO du 3 février 2007.

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− Circulaire n° 2000-51 du 23 juin 2000 relative à l’accessibilité aux voies publiques par les personnes handicapées, ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement. Logements et ERP − Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, JO du 12 février 2005. − Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation et modifiant le code de la construction et de l’habitation, JO du 18 mai 2006. − Arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19 à R. 11119-3 et R. 111-19-6 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public lors de leur construction ou de leur création, JO du 24 août 2006. − Arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction, JO du 24 août 2006. − Arrêté du 26 février 2007 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18-8 et R. 11118-9 du code de la construction et de l’habitation, relatives à l’accessibilité pour les personnes handicapées des bâtiments d’habitation collectifs lorsqu’ils font l’objet de travaux et des bâtiments existants où sont créés des logements par changement de destination, JO du 8 mars 2007. − Arrêté du 26 février 2007 relatif au coût de construction pris en compte pour déterminer la valeur du bâtiment mentionné à l’article R. 111-18-9 du code de la construction et de l’habitation, JO du 8 mars 2007.

− Arrêté du 21 mars 2007 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19-8 et R. 111-1911 du code de la construction et de l’habitation, relatives à l’accessibilité pour les personnes handicapées des établissements existants recevant du public et des installations existantes ouvertes au public, JO du 5 avril 2007. − Arrêté du 22 mars 2007 modifié par arrêté du 3 décembre 2007 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19-21 et R. 11119-24 du code de la construction et de l’habitation, relatives à l’attestation constatant que les travaux sur certains bâtiments respectent les règles d’accessibilité aux personnes handicapées, JO du 5 avril 2007. − Décret n° 2007-436 du 25 mars 2007, relatif à la formation à l’accessibilité du cadre bâti, JO du 27 mars 2007. − Arrêté du 9 mai 2007, relatif à l’application de l’article R. 111-19 du code de la construction et de l’habitation, JO du 13 mai 2007. − Décret n° 2007-1327 du 11 septembre 2007, relatif à la sécurité et à l’accessibilité des établissements recevant du public et des immeubles de grande hauteur, JO du 12 septembre 2007. − Arrêté du 11 septembre 2007 relatif au certificat d’urbanisme, au permis de construire et aux autorisations d’urbanisme et modifiant le code de l’urbanisme, JO du 13 septembre 2007. − Arrêté du 30 novembre 2007 modifiant l’arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-19 à R. 11119-3 et R. 111-19-6 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des établissements recevant du public et des installations ouvertes au public lors de leur construction ou de leur création, JO du 19 décembre 2007. − Arrêté du 30 novembre 2007 modifiant l’arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité aux personnes handicapées des Le Moniteur • 3 décembre 2010

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bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction, JO du 14 décembre 2007. Circulaire interministérielle n° DGUHC 2007-53 du 30 novembre 2007 relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation, MTP n° 5435, Cahier détaché n° 2, 25 janvier 2008. Circulaire du 20 avril 2009 relative à l’accessibilité des bâtiments d’habitation collectifs existants, et des établissements recevant du public et installations ouvertes au public existants, modifiant la circulaire interministérielle DGUHC n° 2007-53 du 30 novembre 2007, texte non paru au JO, MEEDDAT n° 2009/8 du 10 mai 2009. Décret n° 2009-500 du 30 avril 2009 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public et des bâtiments à usage d’habitation, JO du 3 mai 2009 (modifie le Code de la construction). Décret n° 2009-723 du 18 juin 2009 relatif à la procédure de dérogation visant à autoriser les travaux nécessaires à l’accessibilité de personnes handicapées à un logement existant, JO du 20 juin 2009 (modifie le Code de l’urbanisme). Arrêté du 24 septembre 2009 portant approbation de diverses dispositions complétant et modifiant le règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public, JO du 23 octobre 2009. Décret n° 2009-1247 du 16 octobre 2009 relatif à la surface hors œuvre des constructions, JO du 18 octobre 2009

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Normes − NF EN 81‑70 (septembre 2003 – indice de classement : P 82-100) : Règles de sécurité pour la construction et l’installation des élévateurs – Applications particulières pour ascenseurs et ascenseurs de charge – Partie 70 : Accessibilité aux ascenseurs pour toutes les personnes y compris les personnes avec handicap + Amendement A1 (août 2005). − NF P 82‑222 (novembre 1996 – indice de classement : P 82-222) : Ascenseurs et monte-charge – Appareils élévateurs verticaux pour personnes à mobilité réduite – Règles de sécurité pour la construction et pour l’installation. − NF P 91‑201 (juillet 1978 – indice de classement : P 91-201) : Constructions – Handicapés physiques. − NF S 32‑002 (décembre 2004 – indice de classement : S 32-002) : Dispositifs répétiteurs de feux de circulation à l’usage des personnes aveugles ou malvoyantes. − NF S 90‑603 (décembre 1985 – indice de classement : S 90-603) : Fauteuils roulants – Dimensions hors tout, masse et espace de giration. − D 11‑201 (août 1984 – indice de classement : D 11-201) : Appareils – Lavabos – Conditions de montage et d’installation pour l’insertion des personnes handicapées. − FD ISO 4190‑1 (février 2004 – indice de classement : P 82-208) : Installation d’ascenseurs – Partie 1 : Ascenseurs de classes I, II, III et VI. − FD X 08‑040‑3 (mars 2010 – indice de classement : X 08-040-3) : Symboles graphiques et pictogrammes – Dispositifs d’information et de sécurité – Partie 3 : symboles graphiques et signaux visuels relevant de l’accessibilité pour tous. − P 98‑350 (février 1988 – indice de classement : P 98-350) : Cheminements – Insertion des handicapés – Cheminement piétonnier urbain – Conditions de conception et d’aménagement de cheminements pour l’insertion des personnes handicapées. − BP X 35‑072 (mai 2005 – indice de classement X 35-072) : Prise en compte de l’accessibilité-Signalétique − BP X 35‑073 (mars 2007 – indice de classement X 35-073) : Prise en compte de l’accessibilité-Information − BP X 35‑075 (novembre 2007 – indice de classement : X 35-075) : Accessibilité des établissements recevant du public – Franchissement du dénivelé constitué par une marche d’entrée. − BP P 96‑100 (janvier 2010 – indice de classement : P 96-100) : Accessibilité aux personnes handicapées à l’attention des maîtres d’ouvrages pour réaliser un diagnostic d’accessibilité des établissements recevant du public existants.

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accessIbILIté des bâtIMents et de La voIrIe : où en est La régLeMentatIon ?

Ouvrages

Sites internet à consulter

− Grépinet P., Concevoir un bâtiment accessible aux personnes handicapées, 2e éd., Éditions du Moniteur, Coll. « Méthodes », 2010, 240 p. − Le Bloas C., Accessibilité des bâtiments aux personnes handicapées, 2e éd., Éditions du Moniteur, Coll. « Mémento », 2010, 152 p. − Grosbois L.-P., Handicap et construction, 9e éd., Éditions Le Moniteur, 2010, 500 p. − Grépinet P., Réglementation accessibilité – recueil des textes officiels, 2e éd., Éditions du Moniteur, 2010, 372 p. − Goutte C., Sahmi N., Concevoir des espaces accessibles à tous, 4e éd., CSTB, Coll. « Guides réglementaires », 2009, 280 p. (et cédérom indissociable). − Kompany S., L’accessibilité des lieux de travail, Éditions du Puits Fleuri, Coll. « Gestion & organisation », 2009, 260 p. − Ferté D., L’accessibilité en pratique, Éditions du Moniteur, 2008, 200 p. (et cédérom indissociable). − Kompany S., Accessibilité pour tous : la nouvelle réglementation, Éditions du Puits Fleuri, Coll. « Gestion & organisation », 2008, 338 p.

• www.handicap.fr : ce site permet notamment d’obtenir des informations et des fiches sur les produits destinés aux personnes handicapées. • www.handroit.com : site de l’association Handitec Handroit pour la coordination des actions et des recherches appliquées à la vie quotidienne des personnes handicapées ou âgées dépendantes. • www.handicap.gouv.fr : site du ministère du Travail plus particulièrement dédié aux actions en faveur des personnes handicapées. • www.certu.fr : ce site propose de nombreux guides notamment pour l’élaboration des plans d’accessibilité de la voirie et des espaces publics (Pave)

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