Audit Interne Des Merches Publics Fin [PDF]

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Zitiervorschau

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Mémoire de Fin d’Étude pour l’obtention du Diplôme Master de recherche en : « Audit et Contrôle de Gestion » Sous le thème :

Audit Interne des Marchés Publics : Cas du TGR Organisme d’accueil : Trésorerie Générale du Royaume, à Rabat

Préparé et soutenu par :

Sous lа direction de :

Mlle. BOUZIANE Salma

Mr. LАMАLEM Ahmed «  Professeur Universitaire à FSJESM » Mme. LEQUIDER Leila « Auditrice au sein de la TGR  »

Membres de jury : -Mr. LAMALEM Ahmed -Mr.BENHRIMIDA Mohammed

-Mme. RIFKI Samira - Mr. EL KHETTAB Younes

Année universitaire : 2018/2019

Année universitaire : 2018/2019

DEDICACES

Qu’il nous soit permis de dédier ce projet de fin d’études qui est le fruit de trois mois du travail continu , à tous ceux qui compatissent à nos chagrins et partagent nos bonheurs , qui nous enveloppent par leurs admirations , et à qui nous devons nos gratitudes et nos reconnaissances .

Notamment :  Nos chers parents ; Que DIEU les garde et les procure santé, bonheur et longue vie.

 Nos frères, Nos sœurs et Nos amis fidèles ; Pour leurs aides ; et leurs encouragements incomparables et sans limites

 Nos professeurs. Sachez que sans vous, nous n’aurons pu aller plus loin, parce que vous étiez toujours là , et parce que rien n’est plus précieux que ceux sur qui l’on peut savoir compter quelques soient les circonstances.

« Notre vœu est de pouvoir vous offrir à notre tour ce que vous nous avez donné tous »

REMERCIEMENTS

FSJES Mohammedia

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Année Universitaire : 2018/2019

Tout d’abord, nous tenons à exprimer notre vive gratitude et reconnaissance à Mr. LAMALEM Ahmed, Professeur chercheur à la faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de Mohammedia, pour sa disponibilité, son encadrement et remarques constructives. Nous tenons également à exprimer notre profonde obligation envers les membres du jury qui n’ont pas épargné d’effort pour nous former et guider tout au long de ces années passées a la FSJESM, ainsi que le reste du corps professoral et administratif de la dite école. Nous tenons à remercier vivement Mr. FADI Hicham, responsable du service du budget de m’avoir accueilli pour effectuer mon projet de fin d’études, m’offrant ainsi la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle très enrichissante. Nos remercions également la division de l’audit et l’inspection représenté par Mme. LEQUIDER Leila pour m’avoir accordé toute leur confiance pour le temps qu’il m’a consacré tout au long de cette période, sachant répondre à toutes mes interrogations. Enfin je remercie également tous ceux, qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

LISTE DES ABREVIATIONS

 AO : Appel d’offres.  AOR : Appel d’offres restreint.  CCAG : Cahier de clauses administratives générales.  CED : Contrôle des engagements de dépenses.  CMD : Contrôle modulé de la Dépense.  CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale.  CPC : Cahier de prescriptions communes.  CPS : Cahier de prescriptions spéciales.  CST : Compte spécial du Trésor.  FRAP : Feuille de révélation et d’analyse de problèmes. FSJES Mohammedia

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Année Universitaire : 2018/2019

 GID : Gestion intégrée des dépenses.  LOLF : loi organique relative aux lois de finance  MO : Mettre d ouvrage  MP : Marché public  ICPC : Instance Centrale De Prévention De La Corruption.  IFACI : Institut français des auditeurs et contrôleurs internes.  IIA : Institute of Internal Auditors  PIB : Produit intérieur brut.  PV : Procès verbal  RC : Règlement de consultation.  SM : Sa majesté.  TGR : Trésorerie Générale du Royaume

SOMMAIRE

DEDICACES REMERCIEMENTS LISTE DES ABREVIATIONS INTRODUCTION GENERALE Partie 1 : le cadre réglementaire de l audit interne et des marches publics CHAPITRE 1 : le cadre conceptuel de l’audit interne 

Section 1 : L’audit interne et les métiers connexes



Section 2 : Méthodologie et outils de l’audit interne

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Section3: L’audit interne au sein du secteur public

Chapitre 2 : Le Cadre réglementaire des marchés publics 

Section 1 : le cadre réglementaire des marchés publics



Section2 : Modalités de passation et exécution des marchés publics :



SECTION3 : Audit interne des marchés publics

Partie 2 : cadre pratique d’audit des marchés publics Chapitre 1 : Présentations de la trésorerie générale du royaume 

Section 1. Identification de la Trésorerie Générale du royaume (TGR)



Section 2. Organigramme de la TGR et ses missions et attributions



Section 3 : Déroulement des missions d’audit au sein de la TGR

Chapitre 2 : Etude de cas ‘Audit de la passation des marchés publics :’’Appel d offre ‘’ 

Section 1 : Questionnaire du contrôle interne concernant la « Passation des marchés publics »



Section 2 : La cartographie des risques :



Section 3 : Elaboration des FRAP 

CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE TABLES DE MATIERES ANNEXES TABLES DES ANNEXES LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX

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INTRODUCTION GENERALE

La commande publique couvre l’ensemble des marchés publics attribués par les services publics (État, établissements et entreprises publics et collectivités Territorial) pour acquérir des biens, réaliser des services et des travaux. Cette commande publique a représenté en 2018 environ 195 milliards de dirhams soit 17,4% du PIB d’où l’importance stratégique de ces dépenses pour le développement du pays. Les marchés publics génèrent certes une activité économique appréciable, mais ils sont devenus le terrain de jeu privilégié où s’exercent des pratiques de la fraude, la corruption et le favoritisme qui sont devenus la monnaie courante pour décrocher un marché. Selon une estimation présentée par l’ICPC, l’impact de la corruption en général est équivalent à 5% du PIB soit près de 39MDDH. Ce montant est égal à 10 fois le budget du ministère de la justice ou bien trois fois le budget du ministère de la santé ou bien 60% du budget alloué à l’enseignement. Donc la corruption constitue un frein au développement économique et social, porte atteinte aux droits fondamentaux des citoyens, et affecte la crédibilité des institutions.

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Considérant cette importance, les pouvoirs publics marocains restent toujours attentifs au cadre qui régit la commande publique dans le souci d en améliorer l efficacité et gouvernance, et des processus d’octroi, de suivi et de contrôle. Un ensemble de reforme ont eu lieu depuis l institution du premier texte régissant les dépenses de l état dont les décrets de passation des marchés publics de 1998,2007et 2013.

Toutes ces reformes ont été engagées dans l intention de respecter trois principes essentiels : 

La concurrence et l égalité de traitement des offres ;



La transparence de la passation des marchés et la lutte contre la fraude et la corruption ;



L efficacité de la dépense publique ;



Et la simplification et clarification des procédures.

La passation de marché publics de biens et de services par les organismes publics permet d’obtenir les intrants indispensables qui permettent aux gouvernements d’assurer les services publics et de remplir d autres tâches. Les systèmes de marchés publics ont une incidence significative sur l’efficience de l utilisation des fonds publics et, plus généralement, sur la confiance du public dans le gouvernement et la bonne gestion des affaires publiques. L’obtention d une bonne efficacité économique, l’accès du public à l information relative aux marchés publics, et des chances équitables pour les fournisseurs de concourir pour les marchés publics, sont autant de conditions essentielles d un régime de marchés publics performant. La bonne gestion des marchés publics repose essentiellement sur une bonne gestion des fonds publics par les entités publiques et la transparence de toutes phases d’exécution de marchés publics audit semble l’outil le plus performant pour combler ces attentes et trouver l équilibre de cette double exigence. L audit des marchés publics se base sur un principe fondamental qui veut que les dépenses publiques soient gérées de façon à permettre l’utilisation optimale et rationnel des deniers publics. L audit en tant que contrôle interne indépendant comprend non seulement les questions de régularité mais surtout les quartes « E » : Efficacité, Economie Efficience et Excellence, base idéale de l’action des gestionnaires des marchés publics .Par ailleurs, l’affirmation par les professionnels exerçant le métier d audit de qualité de compétence et FSJES Mohammedia

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d’indépendances qui requiert cette technique plaide pour un recours aux services de l’auditeur interne. Le sujet du mémoire intitulé « Audit interne des marchés publics » et en relation direct avec l’audit des établissements publics, puisque les auditeurs de ces entités publiques, contrôle, outre la régularité et la sincérité des comptes, la conformité des actes de gestion aux lois et règlements qui lui sont applicables. La norme internationale d’audit « ISA n°250 » : prise en compte des textes législatifs et réglementaires s applique à l’audit des états financiers comme elle peut s’appliquer a d autre informations et services connexes, et de ce fait l’auditeur peut être chargé de contrôler le respect des textes législatifs en l’ occurrence le décret des marchés publics et d émettre un rapport par la suite. Ce présent travail s’articule autour de la problématique suivante : Comment l audit interne contribue –t –il à assurer une bonne gestion des marchés publics ? Pour essayer de répondre à cette problématique de manière méthodique et bien organisée ,il nous a parus plus opportun de procéder par la déclinaison de cette dernière en des question de recherches moins synthétisées , qui nous permettrons ainsi de décortiquer les éléments majeurs se rattachant à l’objet de ce travail de recherche : 

Quels sont les mécanismes d’audit interne des marchés publics ?



Quelles sont les améliorations et les recommandations à proposer pour pallier aux anomalies

Dans ce contexte ;nous avons choisi ; pendant notre stage de fin d’études d’auditer la phase de passation des marchés des marchés publics au sein de la TGR pour s’assurer que les dépenses effectuées dans le cadre d’un marché correspondent à un besoin réel, de ce fait, la nécessité d’un audit interne qui va permettre de se faire une vision sur la pertinence des procédures en vue de déterminer si les fonds disponibles ont été utilisés avec efficacité, efficience et pertinence. La méthodologie de recherche Nous visons à répondre aux questionnements que nous venons de se poser à travers une méthodologie de travail qui se base sur deux aspect : une recherche documentaire et des études qualitatives (Questionnaire d’audit interne, Cartographie des risques et les FRAP) Le plan : FSJES Mohammedia

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La première partie est théorique se porte sur « l’audit interne et les marchés publics ».elle est composée de deux chapitres, le premier permet d’avoir une idée générale sur le concept de l audit interne ses outils et techniques ainsi la place d audit au sein du secteur public, le deuxième constituera une occasion pour appréhender la notion des marchés publics et la démarche par laquelle on peut auditer ces derniers. La deuxième partie est pratique, comporte également deux chapitres, le premier est consacré à l organisme d accueil le deuxième chapitre consiste un cas pratique qui comporte l audit processus de passation des marchés nous nous sommes intéressés aux deux premières étapes à savoir la définition des besoins, la préparation de l’AO et la soumission des offres.

Partie 1 : le cadre réglementaire de l audit interne et des marches publics

L’efficacité de la commande publique et la bonne utilisation de deniers publics , la transparence dans la passation des marchés publics et la lutte contre la fraude et la corruption ,la simplification des procédures , l’égalité de traitement des soumissionnaires et l’encouragement au recours à la concurrence , l’ amélioration de la gestion et du contrôle des marchés publics , restent les objectifs phares des pouvoirs publics en matière de l’organisation de gestion et du contrôle des marchés publics Ceci justifie qu’en préalable à toute étude à caractère technique, il est nécessaire de bien circonscrire la fonction d’audit et ensuite diagnostiquer la performance du processus de passation des marchés. Le premier chapitre de cette partie sera consacré à l’audit interne comme une activité indépendante et objective donne ou s’efforce de garantir à l’entreprise la bonne maitrise de ses opérations et permet de contribuer à l’amélioration des processus et à créer de la valeur ajoutée. Il est composé de trois sections : 

Audit interne et notions voisines



Méthodologie et outils d’audit interne



Audit interne au sein du secteur public

Le deuxième chapitre sera consacré à l’étude du contexte des marchés publics au Maroc, en se focalisent sur l’aspect réglementaire, ainsi nous allons définir les concepts et notions relatif aux marchés ,nous étudions les différentes phases de passation des marchés ainsi que FSJES Mohammedia

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les dispositions applicable et finalement le guide d’audit interne des marchés publics . Ce chapitre comporte trois sections : 

Cadre réglementaires des marchés publics



Modalités de passation et exécution des marchés publiques :



Proposition d un guide d’audit des marchés publics

CHAPITRE 1 : le cadre conceptuel de l’audit interne La démarche générale d’audit consiste à exprimer une opinion indépendante, critique, sur une situation déterminée , à partir d’un référentiel préétabli et sur la base d’investigations techniques réalisées par des professionnels compétents assumant des responsabilités civiles et pénales .Cet examen des états financiers de l’entreprise, visant à vérifier leur sincérité , leur régularité , leur conformité et leur aptitude à refléter l’image fidèle de l’entreprise .Cet examen est effectué par un professionnel indépendant appelé «  auditeur » Pour apprécier, analyser ou contrôler efficacement un sujet, il faut au préalable disposer d un minimum de connaissances d’ordre général d’y afférent qui servirait de repérer .C’est pourquoi ce chapitre sera consacré à la clarification conceptuelle et sémantique de l’audit et des notions fondamentales auxquelles il fait appel. Il est nécessaire dans cette première section de donner un descriptif global de l’audit interne à travers son évolution historique et définitions, ainsi on parlera de l ensemble de ses caractéristiques et objectifs et on abordera les autre disciplines voisines de l’audit interne

Section 1 : L’audit interne et les métiers connexes I-Définition et historique de l audit interne

L’IIA1a définit l’audit interne comme une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation 1

- Institute of Internal Auditors

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à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernance, et en faisant des proposition pour renforcer leur efficacité. En cas de dysfonctionnement au sein de l’organisation, l’audit interne est tenu de décrire de façon détaillée le problème et les risques (diagnostic et pronostic) en vue d’une mise au point. Ce processus comporte des contrôles réguliers (malgré que la définition ne le mentionne pas) dans le cadre d’investigations chargées de veiller au bon déroulement des opérations. Dans certains cas, ces contrôles peuvent paraître incongrus et déplacés. Mais ils sont nécessaires pour avoir une vue d’ensemble du fonctionnement global de l’organisation. Suite à ce suivi, des recommandations sont émises. L’auditeur interne est dans l’obligation de revenir sur le terrain pour constater qu’elles ont bel et bien été mises en œuvre. Il ne faut pas oublier que l’audit interne est exigible d’une prestation de service. Elle doit être en mesure d’induire des résultats positifs réels et concrets. A la lumière de cette définition, l’audit interne a un champ d’action qui pour objectif : 

D’améliorer les procédures de contrôle.



D’optimiser la gouvernance d’entreprise.



De perfectionner le management de risque

1.Définition de l’audit interne

Dans notre tentation de cerner la notion d’audit interne, nous présenterons trois définitions.

A.Selon The Institue of Internal Auditors (Institut de l’audit interne) : « L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne a une organisation une assurance sur le degré de maîtrise des opérations, lui apporte des conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, de gouvernement d’entreprise, et en faisant des proposition pour renforcer leur efficacité ».

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B-Selon ALBERTO SILLERO : « On peut définir l’audit comme étant une démarche d’analyse et de contrôle, S’applique désormais à l’ensemble des fonctions de l’entreprise. Ainsi, ya-t-il des audits de production, de force de vente, de qualité, des ressources humaines et des états comptables et financiers d’une société.

C-Selon IFACI : « L’audit interne est la révision périodique des instruments dont dispose une entreprise pour contrôler et gérer une entreprise ».  Nous définirons l’audit comme l’activité qui applique en toute indépendance des procédures cohérentes et des normes d’examen en vue d évaluer l’adéquation et le fonctionnement de tout ou partie des actions menées dans une organisation par référence à des normes

2. Aspect Historique

Au début du moyen âge, les sumériens ont ressenti une nécessité de contrôle de la comptabilité des agents. Ce système de contrôle par recoupement consiste à comparer une information qui est parvenue de deux sources d'enregistrements indépendantes. Mais le mot « audit » n'est apparu que sous l'empire romain et plus spécifiquement dès le 3ème, siècle avant Jésus Christ2, où il était d'un sens plus large. Le mot audit, qui nous vient de latin « audire », c'est-à-dire « écouter », les romains employaient ce terme pour désigner un contrôle au nom de l’empereur sur la gestion des provinces. Ultérieurement, ce contrôle s'est développé suite aux efforts des anglais. De même ses objectifs, qui se sont axés principalement à la détection de fraude, progressivement vers la recherche d'erreurs puis à la publication d'opinion sur la validité des états financiers, enfin sur leur régularité et sincérité. Ce n'est qu'au XIXème siècle que les législateurs ont institués le contrôle des sociétés par des agents externes en raison : 

du développement de l'industrie, le commerce, les banques, des assurances...

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-la charge qui pèse sur l'auditeur reconnu en tant que garant des détenteurs de capitaux à l'égard des abus des gestionnaires, dés le début du XXème siècle et avec la crise de 1929 due à une mauvaise divulgation de l'information fiable. EN tant que fonction dans une entreprise, l’audit interne est apparu aux États Unis après la crise de 1929. La crise finie, les auditeurs ayant beaucoup d’expérience dans les domaines comptables se sont imposés,.C’est en ce moment que la fonction d’audit interne a pris naissance.

De nos jours l'audit est une discipline transversale au centre des préoccupations des managers. En ce sens, et face à une variété des besoins, l'audit s'élargissait à d'autres domaines qui se sont révélés nécessaires avec l'évolution et la généralisation de nouveaux moyens de traitements de l'information

3. Progrès de la notion d’audit et évolution A fin de mieux comprendre et cerner l’intégration de l’audit interne, le tableau suivant nous Permet de synthétiser le progrès de cette fonction :

Tableau N°01 : Système du progrès de l’audit Période Prescripteur de Auditeurs l’audit Rois, 200 0 avant empereurs, Eglises et J.C à états 170 0 Etats, 170 0 à 1850 tribunaux

Clercs, Ecrivains

Comptables.

commerciaux

Objectifs de l’audit Punir pour les détournements de fonds. Protéger le patrimoine. Réprimer et punir les fraudeurs. protéger le patrimoine.

et

185 0 à 1900

actionnaires Etats et actionnaires

Etats et 190 0 à 1940 actionnaires

A partir

Etats, tiers et Actionnaires

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Professionnels de la comptabilité Juristes. Professionnels d’audit et de comptabilité. Professionnels d’audit et du

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Eviter les fraudes et attester la fiabilité du bilan. Eviter les fraudes les erreurs et attester la sincérité et la régularité des états financiers historiques. Attester l’image fidèle des comptes et qualité Année Universitaire : 2018/2019

conseil.

de 1990 a ces jours

du contrôle interne dans le respect des normes. Protection contre la fraude internationale.

Source : LIONNEL COLLINS, GERARD VALIN, « audit et contrôle interne », Dalloz, Paris, 1992, Page 17.

II.

L’audit interne et les notions voisines :

Tableau N°02 : L’audit interne et les notions voisines

1-Audit interne Périodicité

2-

3-

4-

Contrôle

Contrôle de Inspection

interne

gestion

Missions

Permanentes

Permanentes

Ponctuelles

Gestion,

Pilotage du

Opérations,

ponctuelles mais régulières Objet

Système, Résultats

Risques

processus

But

Efficacité

Maitrise

Objectifs

-Fournir des

-respect des

analyses.

lois, règlements.

- Faire des appréciations, des

Efficacité,

Personnes La régularité

efficience. -Contribuer -Remettre les à la définition de choses en l’état. la stratégie

-protection du patrimoine.

recommandations.

-fiabilité et

- Diriger,

intégrité des

planifier les tâches,

informations.

-Suivre la - rechercher mise en œuvre de toutes les actions la stratégie jugées pour -mesurer les récupérer l’actif performances. disparu. -Piloter l’activité et prendre les actions correctrices.

organiser les responsabilités, conduire les opérations et contrôler les processus. Conséquenc es

Diagnostic, recommandation.

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Détection

Prend en

Il a le pouvoir

ou prévention des

considération tout

de sanctionner ou

irrégularités

ce qui est chiffré

de donner son avis

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ou chiffrable,

sur la sanction.

s’intéresser aux résultats réels ou La méthodologie

- Diagnostic

- La phase de préparation

de processus. -

- La phase de réalisation - La phase synthèse et de

prévisionnels. - Tableaux de bord et

d’investigations,

reporting

d’analyse, de

Identification des

- Les

processus et la

budgets pour

cartographie des

piloter la création

risques.

de la valeur

communication - La phase de suivi de recommandations

-une phase

déplacements et d’entretiens ; -une dernière phase de rédaction du rapport et de

-Caractérisation

finalisation des

et description des

propositions.

processus clés.

III-L’audit interne selon les normes internationales. L’audit interne est exercé dans différents environnements juridiques et culturels ainsi que dans des organisations dont l'objet, la taille, la complexité et la structure sont divers. Il peut être en outre exercé par des professionnels de l'audit, internes ou externes à l'organisation. Comme ces différences peuvent influencer la pratique de l'audit interne dans chaque environnement, il est essentiel de se conformer aux Normes internationales et le code de la déontologie pour la pratique professionnelle de l'audit interne de l’IIA « les Normes »

1-Les normes internationales de l’audit interne A. Les normes de qualification : 1000 : mission, pouvoirs et résistibilités : La mission, les pouvoirs et les responsabilités de l’audit interne doivent être formellement définis dans une charte, être cohérents avec les Normes et Documents Approuves par le conseil d’administration. 1100 : Indépendance et objectivité : L’audit interne doit être indépendant et les auditeurs internes doivent effectuer leur  travail avec objectivité.

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1200 : Compétence et conscience professionnelle : Les missions doivent être remplies avec compétence et conscience professionnelle 1300 : Programme d’assurance et d’amélioration qualité : Le responsable de l’audit interne doit élaborera et tenir a jour un programme d’assurance et d’amélioration qualité, portant sur tous les aspects de l’audit interne et permettant un contrôle continu de son efficacité. Ce programme inclut la réalisation périodique d’évaluations internes et externes de la qualité ainsi qu’un suivi interne continu. Chaque partie du programme doit être conçue dans un double but : aide l’audit interne a apporter une valeur ajoutée aux opérations de l’organisation et a les améliorer, et garantir qu’il est mène en conformité avec les normes et le Code Déontologie..

B .Les normes de fonctionnement : 2000 : Gestion de l’audit interne : Le responsable de l’audit interne doit gérer cette activité de façon a garantir qu’elle apport une valeur ajoutée a l’organisation. 2100- Management des risques : L’audit interne doit aider l’organisation en identifiant, en évaluant les risques significatifs et contribuer a l’amélioration des systèmes de management des risques et de contrôle. 2200 – Planification de la mission : Les auditeurs internes doivent concevoir et formaliser un plan pour chaque mission. 2300- Accomplissement de la mission : Les auditeurs internes doivent identifier, analyser, évaluer et documenter les Informations nécessaires pour atteindre les objectifs de la mission. 2400- Communication des résultats : Les auditeurs internes doivent communiquer les résultats de la mission. 2500- Surveillance des actions de progrès :

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Le responsable de l’audit interne doit mettre en place et tenir a jour, un système permettant de surveiller la suite donnée aux résultats communiques au management 2600- Acceptation des risques par la Direction Générale : Lorsque le responsable de l’audit interne estime que la Direction Générale a accepte un niveau de risque résiduel qui pourrait s’avérer inacceptable pour l’organisation, il doit examiner la question avec elle. S’ils ne peuvent arrêter une décision concernant le risque résiduel, ils doivent soumettre la question au Conseil Administrative aux fins de résolution

C les Normes de mise en œuvre : Ces normes déclinent les normes de qualification et les normes de fonctionnement a des missions spécifiques (par exemple un audit de conformité, une investigation dans un contexte de fraude ou des travaux d’autoévaluation du contrôle interne).

2Le code de la déontologie :

Le Code de déontologie de l’Institut a pour but de promouvoir une culture de l’éthique au sein de la profession d’audit interne. Les principes que l’auditeur doit respecter et appliquer sont définis comme suit : A. Intégrité : L’intégrité des auditeurs internes est à la base de la confiance et de la crédibilité accordées à leur jugement. B. Objectivité : Les auditeurs internes montrent le plus haut niveau d’objectivité professionnelle en collectant, évaluant et communiquant les informations relatives à l’activité ou au processus examiné. Les auditeurs internes évaluent de manière équitable tous les éléments pertinents et ne se laissent pas influencer dans leur jugement par leurs propres intérêts ou par autrui. C.Confidentialité :

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Les auditeurs internes respectent la valeur et la propriété des informations qu’ils reçoivent ; ils ne divulguent ces informations qu’avec les autorisations requises, à moins qu’une obligation légale ou professionnelle ne les oblige à le faire. D Compétence : Les auditeurs internes utilisent et appliquent les connaissances, les savoir-faire et expériences requis pour la réalisation de leurs travaux

Section 2 : Méthodologie et outils de l’audit interne I  Démarche d une mission d’audit interne La mission d’audit est un processus bien déterminé composé de trois grandes phases découpées en certain nombre de périodes, à savoir : 

la phase de préparation



la phase de réalisation



La phase de conclusion

Celle- ci doit se réaliser dans le respect des dispositions légales et suivant les normes généralement admises au niveau international. La méthodologie de cette fonction est toujours appliquée par les auditeurs internes compétents.

1 La phase de préparation La phase de préparation ouvre sa mission d’audit, exige des auditeurs une capacité importante de lecture, d’attention et d’apprentissage. En dehors de toute routine, elle sollicite l’aptitude à apprendre et à comprendre, elle exige également une bonne connaissance de l’entreprise car il faut savoir ou trouver la bonne information et à qui la demander .C’est au cours de cette phase que l’auditeur doit faire preuve de qualités de synthèse et d’imaginations .Elle peut se définir comme la période au cours de laquelle vont être réalisés tous les travaux préparatoires avant de passer à l’action. C’est tout à la fois le défrichage, les labours et les semailles de la mission d’audit C’est au cours de cette phase que l’auditeur interne va construire son référentiel, c’est à dire le modèle vers lequel doit tendre le résultat de sa mission.

2 la phase de réalisation /phase de vérification FSJES Mohammedia

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La deuxième phase du processus commence par une réunion d’ouverture entre les auditeurs et les audités afin de présenter l équipe chargée de la mission, de discuter le plan de mission établit auparavant pour d’éventuelle modifications, et finalement de s’assurer que les moyens humains matériels et financier nécessaires à la conduite de cette mission ont été mis à la disposition de l’équipe d’audit. Cette étape se conclut par la fixation du programme d’audit qui indique les moyens et les outils à mettre en œuvre pour chaque tâche à accomplir pour la mission. Ensuite on passe au travail sur le terrain. L’auditeur essaye de collecter le maximum d’information a fin d’évaluer le contrôle interne du processus audité et établir pour chaque anomalie détectée, une Feuille de Révélation et d’Analyse de Problèmes (FRAP). Dans cette étape, l’auditeur se base sur des outils de collecte d’informations a savoir :  Les Entretiens  Les questionnaires de contrôle interne  La circulation de tiers  La collecte de documents internes  Les tests applicatifs  Les grilles d’analyse des taches

Le produit de cette étape est la FRAP, qui est le document dans lequel l’auditeur résume l’ensemble des dysfonctionnements relevés. La FRAP contient : Les problèmes, les faits, les causes, les conséquences et les recommandations.

3. Phase de conclusion : C’est la dernière phase de la mission d’audit. La conclusion passe d’abord par un rapport prévisionnel qui contient les anomalies et les recommandations des auditeurs qui n’ont pas fait l’objet d’une validation de la part des audités. C’est un document incomplet car il ne comprend pas la réponse des audités aux observations et aux recommandations de l’audit. La réunion de clôture est l’occasion pour discuter, entre auditeurs et audités, des différentes anomalies relevées et valider par conséquent le rapport d’audit. A ce stade des éventuelles contestations peuvent apparaitre. Deux situations sont possibles :  Soit l’auditeur fournit toutes les preuves concernant ces concernant ces contestation, et le problème est résolu ; FSJES Mohammedia

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 Soit l’auditeur ne possède pas encore des preuves et donc il doit modifier son rapport prévisionnel. Le rapport d’audit, le produit final de la mission, est e document établit âpres négociations avec les audités et qui est transmis aux différents responsables concernés ainsi que la direction générale. C’est le document le plus important qui permet de donner une vision synthétique des travaux et qui engage le responsable de l’audit. Il doit donc respecter certains principes : 

Il doit être présenté aux responsables audites à l’état de projet, puis discutés avec eux avant d’être diffuse définitivement ;



Il doit être bien structuré et ordonné pour permettre une compréhension de la part des lecteurs ;



Il doit comporter à la fois les détails et une synthèse ;



Il doit être objectif, clair, utile et plus convaincant possible ;



Il doit être revu par un comité de lecture interne du service d’audit avant diffusion



Sa diffusion doit être effectuée dans un délai raisonnable.

Selon l’organisation, l’audit interne a la charge de s’assurer que les recommandations se traduisent par des plans d’action suivis par les entités concernées. L’activité « suivi de la mission » permet de Vérifier que les recommandations ont été effectivement misses en œuvre par les entités ou les personnes désignées dans le plan d’action.

II. Les outils et les techniques de l’audit interne : Généralement dans la pratique de l’audit interne, les outils utilisés par l’auditeur présentent trois caractéristiques :  Ils ne sont pas appliques de façon systématique, l’auditeur choisit l’outil le mieux adapté l’objectif.  Ils ne sont pas concernés seulement a l’auditeur interne, d’autres professionnels comme : L’audit externe, consultants, informaticiens,…etc. peuvent employer ces outils. Trois outils peuvent être utilisés au cours de la même recherche. On peut distinguer entre trois types d’outils :  Les outils de description : ce sont des outils qui permettent d’aider l’auditeur à éclaircir les spécificités  des situations rencontrées,

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 Les outils d’interrogation : ce sont des outils qui permettent d’aider l’auditeur interne à formuler des questions ou à répondre à des questions qu’il se pose.  Les outils d’évaluation : les moyens utilisés par les auditeurs internes peuvent être considérés comme des démarches logiques qui vont s’inscrire tout naturellement dans le cadre méthodologique.

1Les outils de description :

A L’observation physique : L’observation physique est une technique utilisée dans la plupart des missions d’audit. Elle consiste à se rendre dans les locaux des audités afin d’avoir une idée réelle sur l’état des lieux, le déroulement de certaines taches et l’application des processus. Elle permet de compléter les interviews effectuées par les auditeurs pour ne pas qualifier ces interviews d’enquête d’opinion. Alors elle doit porter sur les processus les biens, les documents et les comportements ; Elle est pratiquée lors de la phase de lancement. B La grille d’analyse des taches : La grille d’analyse des taches est la photographie à un instant T de la répartition du travail. Sa lecture permet de déceler sans erreur possible les manquements au principe de la séparation des taches et donc d’y porter remède. Elle permet également d’être le premier pas vers l’analyse des charges de travail de chacun.

Figure N°01 : La grille d’analyse des taches  Source :

« LES OUTILS D’AUDIT DU CONTROLE INTERN »

C Flow Chart ou Le diagramme de circulation : FSJES Mohammedia

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Le diagramme de circulation est dynamique : l’un est la photographie, l’autre le cinéma le diagramme de circulation, ou flow Chart, permet de représenter la circulation des documents entre les différentes fonctions et centres de responsabilité, d’indiquer leur destination et donc de donner une vision complète du cheminement des informations et de leurs supports En effet, le digramme de circulation est un schéma que l’auditeur dresse pour étudier :  L’organisation du traitement des documents afférent a une chaine ou une catégorie d’opérations ;  La validité et l’efficacité du contrôle interne ;  Le mode d’enregistrement comptable des opérations. La description graphique des opérations s’opère au moyen d’une ligne de flux qui retrace dans un ordre chronologique le cheminement des documents générés par ces opérations. Figure N°02 : Flow Chart ou Le diagramme de circulation 

Source :

« LES OUTILS D’AUDIT DU CONTROLE INTERN

2 Les outils d‘interrogations : FSJES Mohammedia

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A Les sondages statistiques ou échantillonnages : La statistique est l’ensemble des instruments et de recherches mathématiques permettant de déterminer les caractéristiques d’un ensemble de données. Le sondage statistique on l’appelle également échantillonnage qui n’est d’autre que la sélection d’une partie dans un tout. Il s’agit de rassembler les données, de les traite, et finalement de les exploiter. L’auditeur attend de ce sondage une information simple qui se rapporte a l’erreur ou le dysfonctionnement et d’en connaitre rapidement l’ampleur. B L’interview : Cette technique consiste à s’entretenir avec le personnel afin d’en apprendre plus sur l’environnement interne de l’entreprise. L’interview contribue à préparer le terrain. Elle vise l’obtention d’information précise qui permettra de faire une opinion sur les observation et hypothèses émises à priori. C Les outils informatiques : De nombreuses fonctions d’audit interne à l échelle mondiale se sont tournées vers le microordinateur comme outil d’audit nouveau ,un outil qui peut être utilisé non seulement par les auditeurs informatique , mais par tous les auditeurs , a titre d exemple , l’interrogation des fichiers . L’informatique qui est une technique d audit assistée par ordinateur. Elle consiste à extraire selon certain critères, et éventuellement traiter ; des informations existant sur les supports électroniques de l entreprise, par exemple : 

La vérification des calculs et additions



Les comparaisons de fichiers et d’extractions d’anomalies



Les extractions d’échantillons



Le tri des fichiers selon des critères prédéfinis

En effet, l’interrogation de fichiers informatiques constitue une des directions les plus prometteuses de l’audit moderne. Elle améliore l’efficacité de l’auditeur, tant directement comme outil performant de recherche et de calcul pour effectuer ses travaux , qu’indirectement comme formalisation avec l informatique . Cet outil permet également à l’auditeur de vérifier la transmission des données brut afin d établir une plateforme sécurisé permettant une bonne prise de décision .Ainsi interrogation FSJES Mohammedia

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des fichiers informatiques est devenue de plus en plus un outil indispensable dans toute activité et procure un gain du temps considérable pour l’auditeur interne.

3   les outils d évaluation A -les questionnaires : A.1 le questionnaire d audit L évaluation du système de contrôle interne nécessite la recherche des informations relatives à l’activité auditée. Pour cela l’auditeur utilise une batterie de question pour avoir tout ce qu’il faut. Le questionnaire d’audit doit être aussi court que possible et les questions doivent être conçus de telle sorte qu’elle évite toute ambigüité, l’impression ou la confusion. Par ailleurs, la méthode d approche par le questionnaire dépend de la crédibilité des réponses données par les audités .A cet effet il est nécessaire que l’auditeur interne procède à la vérification des données. A.2 le questionnaire du contrôle interne Le questionnaire qui porte sur l’efficacité du système de contrôle interne de la fonction audité est appelé «  questionnaire de contrôle interne (QCI) ». Le questionnaire de contrôle interne est une liste de question aux quelles l auditeur répond «  oui » Ou « non » (ou non applicable) afin de porter un diagnostic par simple lecture des réponses .il permet à l auditeur d’apprécier le niveau et de porter un diagnostic sue le dispositif de contrôle interne de l’entité ou de la fonction auditée. On soulignera que l’auditeur internes qui utilisent le questionnaire du contrôle interne identifient plus les faiblesses en matière de contrôle interne que les auditeurs qui n utilisent que la narration et, par voie de conséquence, le questionnaire de contrôle interne est un véritable fil conducteur pour l auditeur interne.

4. la feuille de révélation et d approche des problèmes (FRAP) Document matérialisé sur support papier ou informatique et utilisé par les auditeurs lors de leurs mission d investigations du contrôle.

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A la constatation d une faiblesse, l auditeur ouvre une FRAP qui comporte les informations suivantes : L inscription du constat fait : description des faiblesses du système de contrôle interne Tableau N°03 : FRAP FRAP Problème

Contenu Formulation synthétique, autonome et percutante du dysfonctionnement (ou anomalie) constaté. Ce sont les dysfonctionnements qui se manifestent par tels incidents ou telles anomalies qui ont été constatées. Une cause est une condition non remplie, un facteur de non qualité ou de risque qui explique la survenance du fait. La conséquence est un résultat quantifié, quantifiable ou au moins descriptible. Elle est constatée par l’auditeur et/ou l’audité. Elle a un impact, certain ou probable, manifesté par une sous performance ou une perte de valeur suffisamment importante. La recommandation proposée pour remédier le problème (dysfonctionnement ou anomalie).

Faits Causes Conséquences

Recommandations

Section3: L’audit interne au sein du secteur public I-L’audit interne au sein du secteur public marocain. le secteur public au Maroc et ces composants tout en mettant en évidence les raisons qui ont poussé les décideurs d’auditer le secteur public, et d’une autre part, d’expliquer la place d’audit dans le secteur public.

1-Le secteur public

Le secteur public n'est autre que l'administration dans sa généralité. Autrement dit, le secteur public se définit comme le secteur qui regroupe toutes les activités économiques et sociales réalisées sous le contrôle total ou partiel de l'État26(*). Son rôle est de fournir un

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service public de qualité et respectueux des besoins des citoyens, mais aussi d'agir dans l'économie. Le secteur public s'en falloir de le distinguer du service public. En effet certaines activités relevant du service public peuvent assurer parle secteur privé tel que distribution traitement des eaux, collecte des déchets ...etc. Tandis que le secteur public peut assurer des fonctions qui ne relèvent pas du service public à savoir par exemple la production d'explosifs. L'administration publique marocaine connut une grande fragilité. En effet elle se caractérise par l'absence d'une vision pluriannuelle, par une centralisation excessive et aussi une mauvaise gestion de la fonction publique, la main invisible, l'incompétence du personnel d'exploitation (front-office) ...etc. La modernisation du secteur public n'est plus une option, mais une nécessité. Ainsi, l'administration doit désormais d'être efficace et performant et de répondre au moins par la transparence aux besoins des citoyens

2-Les Composants du secteur public Marocain :

Pour aborder un domaine aussi complexe que l’audit dans le secteur public, il s'avère important et même nécessaire d'essayer de définir les concepts clés. Tout d'abord, qu'est ce qu'un secteur public ? Selon la classification de l’article 1 de la loi n° 69-00, relative au contrôle financier de l'Etat sur les Entreprises Publiques et autres organismes, un secteur public comprend :

A- Les Organismes publics : composés des entités suivantes :



L’Etat : désigne la personne morale de droit public qui, sur le plan juridique, représente une collectivité, un peuple ou une nation, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un territoire déterminé sur lequel elle exerce le pouvoir suprême, la souveraineté. Par extension, l'Etat désigne l'ensemble des institutions et des services qui permettent de gouverner et d'administrer un pays : ministères, services, directions, préfectures, délégations, administrations déconcentrées ou décentralisées.

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Les établissements publics : c’est une personne morale de droit public, financée par les fonds publics, disposant d'une certaine autonomie administrative et financière (contrairement à une administration centrale de l'État par exemple) afin de remplir une mission d'intérêt général, précisément définie. Ils se distinguent des entreprises publiques qui sont des personnes morales de droit privé à capitaux publics qui ne remplissent pas nécessairement une mission d’intérêt général. Exemple des établissements publics existant au Maroc : - L’agence d’Aménagement de la Vallée de Bou Rgreg. - L’agence Nationale de la Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC).



Les collectivités locales ou territoriales : ce sont des structures administratives, distinctes de l’administration de l’État, qui doivent prendre en charge les intérêts de la population d’un territoire précis. Ainsi une commune est-elle chargée des intérêts des personnes vivant sur son territoire. Elle est dotée de la personnalité morale, qui lui permet d’agir en justice. Alliée à la décentralisation (processus consistant pour l’Etat à transférer au profit des collectivités territoriales certaines compétences et les ressources correspondantes.), elle fait bénéficier la collectivité territoriale de l’autonomie administrative. Elle dispose ainsi de son propre personnel et de son propre budget. Au contraire, les ministères, les services de l’État au niveau local ne sont pas des personnes morales. Il s’agit seulement d’administrations émanant de l’État ; Elle détient des compétences propres, qui lui sont confiées par le législateur. Une collectivité territoriale n’est pas un État dans l’État. Elle ne détient pas de Souveraineté et ne peut pas se doter, de sa seule initiative, d’organes nouveaux ; Elle exerce un pouvoir de décision, qui s’exerce par délibération au sein d’un conseil de représentants élus. Les décisions sont ensuite appliquées par les pouvoirs exécutifs locaux.

B-Sociétés d'Etat Les sociétés dont le capital est détenu en totalité par des organismes publics mais qui ne remplissent pas une mission d’intérêt général. A titre d’exemple on peut citer les sociétés suivantes :  Société Nationale de la Radio et de la Télévision (SNRT) ;  Société Nationale de Transport et de la Logistique (SNTL) ;  Société Nationale de Promotion d’Habitat Locatif (SOPHAL) ;  Agence Spéciale Tanger Méditerranée … C-Filiales publiques : FSJES Mohammedia

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Les sociétés dont le capital est détenu à plus de la moitié par des organismes publics, à titre d’exemple :  CIH : Crédit Immobilier et Hôtelier  FMF: Fonds Maroc Forets  Maroc leasing: Compagnie Marocaine de Location des Equipements  RAM : Royale Air Maroc D-Sociétés mixtes : Les sociétés dont le capital est détenu, au plus, à hauteur de 50% par des organismes publics. Le capital détenu s'entend de la participation directe ou indirecte, exclusive ou conjointe, détenue par l’Etat, les Collectivités Locales et les Etablissements Publics.  BCP : Banque Centrale Populaire 45,37%  CIMAR : Ciments du Maroc 10,06%  IAM : Itissalat AL-Maghreb 30 ,00%  LIDEC : Lyonnaise des Eaux de Casablanca 19,75%

3-Historique : Avec l’avènement, en 1983, des réformes économiques conçues par les pouvoirs publics en collaboration avec les instances et bailleurs de fonds internationaux, un certain nombre d’actions ont été organisé en matière d’audit et d’évaluation de la gestion du secteur public. Les vagues de privatisation dans les entreprises publiques et les processus de décentralisation dans l’administration publique d’une part, et les impératives de la bonne gouvernance d’autre part, ont rendu nécessaire et urgent la recherche d’une transposition rationnelle de certaines pratiques de management afin de garantir la performance dans la gestion des services publics. En effet, l’audit devient de plus en plus un outil indispensable dans la garantie de l’efficacité et de l’efficience dans la gestion des ressources publiques. L’année 1993 constitue une année importante dans la généralisation de l’audit à tous les établissements publics. Cette action a été renforcé suite au discours de SM le roi HASSAN 2 avec sa lettre royale adressait au premier ministre le 19 juillet 1993. Cette lettre est considérée comme une force de loi. A cet effet Sa Majesté a recommander la nécessité de soumettre aussi bien la direction que la gestion de ces établissements a un audit rigoureux et efficace permettant de donner une image claire et exacte sur leur situation financière. Afin de concrétiser les instructions royales, le Premier ministre émit une circulaire ayant pour finalités : o

La création de Départements d'Audit Interne au sein des Établissements Publics à caractère Industriel et Commercial.

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o

La mise en place des structures d’inspections générales au sein des établissements Publics à caractère Administratif.

o

La soumission aux aspects de la gestion de ces établissements à l'audit interne et externe.

II Les raisons de la mise en œuvre de l’audit interne dans le secteur public Marocain : Une série de facteurs qui militent en faveur de l’application et du développement des méthodes modernes d’audit aux organismes publics, on peut citer:

1-La privatisation : La privatisation d’une société est souvent bien autre chose qu’un simple transfert de propriété. En effet, peut s’accompagner d’un changement de dirigeants ou même vraisemblablement d’une transformation radicale dans l’organisation des pouvoirs délibérants ou dirigeants de l’entreprise. D’où la nécessité d’une évaluation et une modernisation des entreprises publiques. Objectifs recherchés : évoquer le prix exact, donner plus de transparence à l’opération et l’insertion d’une nouvelle culture qui pousse à réorienter notre réflexion vers le « mieux d’Etat ».

2-Le processus d’ouverture internationale : L’internationalisation des échanges est allée de pair avec l’introduction de nouvelles pratiques managerielles dont l’audit fait partie

3-Nécessité d’une bonne gouvernance : La gouvernance désigne l'ensemble des mesures, des règles, des organes de décision, d'information et de surveillance qui permettent d'assurer le bon fonctionnement et le contrôle d'un Etat, d'une institution ou d'une organisation qu'elle soit publique ou privée, régionale, nationale ou internationale. Selon l'IT Governance Institute, la gouvernance a "pour but de fournir l'orientation stratégique, de s'assurer que les objectifs sont atteints, que les risques sont gérés comme il faut et que les ressources sont utilisées dans un esprit responsable". Elle veille en priorité au respect des intérêts des "ayants droits" (citoyens, pouvoirs publics, partenaires, actionnaires...) et à faire en sorte que leurs voix soient entendues dans la conduite des affaires. Initialement utilisé pour désigner la manière dont un gouvernement exerce son autorité économique, politique et administrative et gère les ressources d'un pays en vue de son FSJES Mohammedia

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développement, le concept de "gouvernance" a ensuite été étendu à la gestion des entreprises. Issu de la théorie micro-économique et de la science administrative anglo-saxonne, la notion de "bonne gouvernance" a été diffusée dans les années 1990 par la Banque mondiale, comme la condition nécessaire des politiques de développement. La gouvernance repose sur quatre principes fondamentaux à savoir : La responsabilité, la transparence, l’Etat de droit et la participation. La bonne gouvernance se définit comme étant la manière dont les organisations sont dirigées et contrôlées. En d’autres termes, elle se définit par la gestion transparente et participative du processus du développement économique et social, fondé sur la primauté de Droit. Elle vise comme objectif l’amélioration de la gestion des affaires publiques. Pour parler de bonne gouvernance, il faudrait:  Améliorer la gestion des affaires publiques,  Lutter contre la corruption et renforcer la transparence de la gestion,  Augmenter l’impact des dépenses publiques sur les conditions de vie des populations,  Améliorer la sécurité publique,  Renforcer le partenariat avec les organisations de la société civil

L’audit public est la clé de voûte d’une saine gouvernance dans le secteur public en offrant une évaluation objective, impartiale et efficace de la gestion des ressources publiques et en vue d’obtenir les résultats escomptés. Les auditeurs aident les organisations à agir de façon responsable et garder la confiance des citoyennes et autres parties prenantes. Dans ce cadre, sa majesté le Roi feu Hassan II a adressé au premier ministre dans une lettre royale de 19-07-1993 ( cette lettre concerne l’audit des entreprises publiques, encore propriété de l’Etat) visant une recommandation de la nécessité de soumettre aussi bien la décision que la gestion de ces établissements à un audit rigoureux et efficace permettant de donner une image exacte sur leur situation financière, tout en proposant les voies et les moyens susceptibles de leur assurer la meilleure gestion possible et la moins onéreuse.

III La place et les rôles de l’audit dans le secteur public :

1 La place et les rôles de l’audit dans le secteur public 

L’audit dans le secteur public s’inscrit dans une relation principal-agent avec : Le principal est le propriétaire du capital et l’agent est son gérant. Les fonctionnaires à titre FSJES Mohammedia

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d’agents du public doivent rendre compte périodiquement de l’utilisation qu’ils ont faite des ressources et de la mesure dans laquelle les objectifs du principal ont été atteints. Un audit efficace atténue les risques inhérents à la relation principal-agent. Le principal s’appuie sur l’auditeur pour lui fournir une évaluation indépendante et objective de l’exactitude de la comptabilité de l’agent et lui remettre un rapport sur la question de savoir si l’agent a utilisé les ressources conformément aux objectifs établis. La nécessité d’une attestation produite par un tiers sur la crédibilité des informations financières, les résultats des activités, la conformité et d’autres mesures découlent de plusieurs facteurs inhérents à la relation entre le principal et son agent : Figure N°04: la relation entre le principal et son agent

A ce stade on peut relever certains points à éclaircir : A. Risques sur le plan éthique, conflits d’intérêts : Les agents peuvent utiliser les ressources et les pouvoirs qui leur sont confiés pour favoriser leurs propres intérêts plutôt que ceux du principal. B. Éloignement : Les activités peuvent échapper physiquement à la surveillance directe du principal C Complexité : Le principal ne possède pas nécessairement l’expertise technique nécessaire pour superviser l activité. D. Conséquences des erreurs :

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Des erreurs peuvent être coûteuses lorsque les agents se voient confier la gérance de quantités importantes de ressources et sont responsables de programmes ayant des répercussions sur la vie et la santé des citoyens Bien que l’audit public ait élargi son champ d’action, passant des opérations individuelles aux systèmes de contrôle et aux opérations de programmes, elle doit néanmoins remplir les conditions essentielles au maintien de sa crédibilité son apport au processus de gouvernance, conditions essentielles au maintien de sa crédibilité son apport au processus de gouvernance, notamment :  Focalisation impartiale sur l’objet de l’audit.  Utilisation de processus systématiques pour la collecte et l’analyse des informations.  Comparaison avec des critères pour l’établissement des conclusions.  Les critères peuvent être, par exemple, des normes, des objectifs/cibles, des jalons ou des lois.  Utilisation de normes professionnelles d’audit largement reconnues .

2 Les rôles de l’audit dans le secteur public :

À titre de composante essentielle d’une structure de gouvernance publique solide, l’audit public renforce les rôles de surveillance, d’information et de prévoyance de la gouvernance. Comme la réussite du gouvernement se mesure principalement à sa capacité de fournir les services de manière efficace et à exécuter les programmes de façon équitable et appropriée, les auditeurs du secteur public doivent avoir les pouvoirs et les compétences requises pour évaluer l’intégrité, l’efficacité et l’efficience des finances et des programmes de l’administration. En outre, les auditeurs doivent protéger les valeurs de base de l’État, qui est au service de tous les citoyens A-La Surveillance

Les auditeurs aident les décideurs à exercer une surveillance en évaluant si les entités publiques font ce qu’elles sont censées faire, dépensent les fonds aux fins prévues et ce conforment aux lois et à la réglementation. Les audits axés sur la surveillance visent à répondre à des questions comme « La politique a-t-elle été appliquée comme prévu? » et «Les gestionnaires ont-ils mis en place des contrôles efficaces pour atténuer les risques?». L’audit renforce la structure de gouvernance par l’examen des rapports émanant des organismes et des programmes gouvernementaux et portant sur la performance financière et FSJES Mohammedia

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programmatique, et par le contrôle de la conformité aux règles et aux objectifs de l’organisation. Les audits axés sur la surveillance favorisent la reddition de comptes au public en donnant accès aux informations sur la performance aux parties concernées tant à l intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation vérifiée. Les représentants élus et les gestionnaires ont la responsabilité de donner le ton approprié et de définir les objectifs de l’organisation. De plus, les gestionnaires ont le devoir d’évaluer les risques et d’établir des contrôles efficaces pour atteindre les objectifs et éviter les risques. Dans leur rôle de surveillance, les auditeurs du secteur public évaluent dans quelle mesure ces initiatives ont réussi, et font rapport à ce sujet. La surveillance englobe également la responsabilité qui incombe à de nombreux auditeurs du secteur public de détecter et de prévenir la corruption publique, notamment la fraude, les irrégularités ou les abus et tout autre mésusage du pouvoir et des ressources confiées aux représentants des organes gouvernementaux. Les auditeurs surveillent l efficacité de la structure de contrôle interne de la direction afin de cerner et de juguler les conditions propices à la corruption. Dans de nombreuses régions du monde, les auditeurs du secteur public sont également tenus de prendre des mesures à l’égard des allégations de corruption soulevées contre les organismes gouvernementaux qu’ils servent par la détection et la prévention. B- La Détection : La détection consiste à identifier les irrégularités, inaptitudes, illégalités, fraudes ou abus qui se sont déjà produits et à réunir des éléments probants afin d’étayer les décisions à prendre en ce qui concerne les poursuites au criminel, les mesures disciplinaires et autres recours. Les activités de détection peuvent prendre de nombreuses formes :  Audits ou enquêtes fondés sur des circonstances suspectes ou des plaintes et qui comprennent l’application de procédures et de tests visant spécifiquement à identifier les actes de fraude, de gaspillage ou d’abus. De même, les signaux d’alarme mis en lumière au cours d’un audit effectué pour des motifs entièrement distincts peuvent donner lieu à la mise en œuvre de procédés supplémentaires visant expressément à identifier les actes de fraude, de gaspillage ou d’abus.  Audits cycliques, comme la paie, les comptes fournisseurs ou la sécurité des systèmes d’information, qui portent sur les décaissements et / ou les contrôles internes connexes de l’organisation.  Audits exigés par les responsables de l’application de la loi et visant à analyser et interpréter des états financiers et des opérations complexes destinés à être utilisés dans le cadre d une enquête ou de l établissement du dossier de la preuve contre les auteurs d infractions.  Examens des conflits d’intérêts potentiels au cours de l’élaboration et de la mise en

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œuvre des lois, règles et procédures.

C-La Dissuasion : La dissuasion consiste à identifier et à juguler les conditions propices à la corruption. Les auditeurs cherchent à dissuader les auteurs éventuels d’actes de fraude, d’abus de biens et autres abus de confiance du public :  En évaluant les contrôles exercés à l égard des fonctions existantes ou proposées;  En évaluant les risques organisationnels ou spécifiques à l’audit;  En examinant les changements proposés aux lois, règles et procédures d’application existantes;  En examinant les contrats afin de relever tout conflit d’intérêts potentiel.

D-L’Information : Les auditeurs facilitent la prise de décisions lorsqu’ils évaluent si les programmes et les politiques fonctionnent ou non, communiquent les informations qu’ils ont acquises sur les meilleures pratiques et les données de référence, et recherchent horizontalement au sein des organismes publics et verticalement entre les divers niveaux des organes gouvernementaux les possibilités d’emprunter, d’adapter ou de modifier des pratiques de gestion. L’audit favorise l’apprentissage dans l’ensemble de l’organisation en fournissant une rétroaction continue qui permet de redresser les politiques. Les auditeurs effectuent leur travail de façon systématique et objective afin d’acquérir une compréhension approfondie des activités et de tirer des conclusions fondées sur des éléments probants. Par conséquent, l’audit peut fournir une description fidèle des problèmes, ressources, rôles et responsabilités qui, conjuguée à des recommandations utiles, peut encourager les parties prenantes à repenser les problèmes et les programmes. En réglant les problèmes mis en lumière par l’audit, on peut non seulement améliorer la performance du programme faisant l’objet d’un audit, mais également accroître la capacité du gouvernement et du public à traiter des problèmes similaires. Les audits axés sur la communication d’information contribuent grandement à répondre à une question plus vaste, soit la question de savoir si la politique a permis d’obtenir les résultats escomptés. Concurremment à la fonction de reddition de comptes les audits permettent d’améliorer le fonctionnement de l’État

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E-La Prévoyance. Les auditeurs aident également leurs organisations à regarder de l’avant en repérant les tendances et en attirant l’attention sur les enjeux à venir avant qu’ils n’atteignent l’état de crise. L’audit peut mettre en relief les enjeux à venir par exemple, les enjeux posés par les tendances démographiques, la conjoncture économique ou les diverses menaces à la sécurité de l’État et identifier les risques et les occasions découlant des progrès rapides de la science et de la technologie, des complexités de la société moderne, et des changements touchant la nature de l’économie. Ces éléments présentent souvent des risques à long terme qui persisteront bien au-delà du mandat de la plupart des représentants élus, et qui peuvent parfois venir au dernier rang des priorités lorsque, en contexte de rareté des ressources, les préoccupations à court terme retiennent toute l’attention. En outre, une stratégie d’audit courante l’audit axé sur les risques met l’accent sur le cadre de gestion des risques de l’ensemble de l’organisation, ce qui peut aider à dépister et à décourager la prise de risques inacceptables. En procédant à un audit axé sur les risques, l’auditeur peut fournir une information utile et pertinente à l’organisation pour l’aider à gérer ses risques. Les audits axés sur la prévoyance aident à répondre à la question suivante : «Quelle nouvelle politique ou modification à une politique permettrait de répondre à un besoin ou un risque futur? » Lorsque les auditeurs du secteur public s’intéressent aux tendances et à l’avenir, ils facilitent la prise de décisions. Les auditeurs du secteur public jouent également un rôle clé en ce sens qu’ils aident les gestionnaires à comprendre les risques et à en faire une appréciation. De plus, l’appréciation des risques faite dans le cadre même de l’audit permet de s’assurer que les ressources d’audit sont utilisées efficacement pour aborder les secteurs présentant le plus de risque. En jouant ces rôles, les auditeurs protègent les valeurs fondamentales de l’État. En fournissant des services de surveillance, d’information et de prévoyance, les auditeurs du secteur public aident à s’assurer que les gestionnaires et les fonctionnaires mènent les affaires publiques de façon transparente, juste et honnête, en faisant preuve d’équité et de probité, tout en effectuant leur propre travail conformément aux normes d’intégrité les plus rigoureuses. Les auditeurs ne devraient pas uniquement évaluer le risque d’abus de pouvoir; ils devraient être conscients de leur propre pouvoir au sein de l’organisation.

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CONCLUSION DU PREMIER CHAPITRE Suite aux évolutions qui ont marqué les entreprises en matière du contrôle, l’audit est devenu un élément indispensable au sein de la gouvernance d’entreprise afin qu’il détecte les erreurs et les anomalies audit ne se limite plus maintenant à l audit financier comme il était à ses débuts il est plus orienté vers les systèmes et les processus de l’entreprise. Nous avons souligne combien les normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne étaient un puissant facteur d’uniformisation. Ces normes sont désormais universellement reconnues même si elles ne sont pas appliquées par tout et par tous. Depuis la fin des années 1980, l’audit n est plus réservé au secteur privé, le secteur public, l’Etat et l’établissement et entreprises publics, accord également une importance particulière à l’audit interne .Ce dernier, à travers sa méthodologie et ses outils, joue un rôle prépondérant en permettant aux organismes publics de rationaliser la gestion et d’améliorer leur fonctionnement.

Chapitre 2 : Cadre réglementaires des marchés publics Les marches publics ont une importance économique considérable sur le plan international .la passation des marches public des bien et services par les organismes publics permet d’obtenir les intrants indispensables qui permettent au gouvernement d’assurer les services publics et de remplir d’autre taches. Les systèmes de marches publics ont une incidence significative sur l’efficience de l’utilisation des fonds publics et ; plus généralement, sur la confiance du public dans le gouvernement et la bonne gestion des affaires publiques. De ce fait, la première section de ce chapitre concernera une étude du cadre réglementaire des marches publics marocains dans le but d éclaircir l’amélioration apportées par la nouvelle réglementation en matière de préparation passation et exécution de ces derniers. La deuxième section quant à elle sera focalisée sur la définition et éclaircissement de quelque concepts et notion relatifs aux marches ainsi les différentes phases de déroulement des marches ainsi que la disposition applicable à chaque phase.et le troisième section comportera le contrôle modulé de la dépense « CMD »: vers un instrument pondérateur et le guide d audit interne de marchés publics

Section 1 : cadre réglementaires des marchés publics

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Le cadre réglementaire des marchés publics marocain a connu une grande évolution les dernières années. Il y a eu l avènement de plusieurs lois, décret et arrêtes ministériels portant sur les marchés publics ayant tous pour but d améliorer les conditions de passation et d exécutions de ces dernier. C’est ainsi que des nouveautés considérables furent constatées dans le nouveau décret de 2013.

I-Approche théorique et cadre réglementaires des marchés publics

1 Marchés publics: Définition, Quelques Notions et Historique A-Définition du marché public Est considéré un marché public selon les termes de l’article 4 du décret n° 2-12- 349 du 20 mars 2013 : 

Tout contrat à titre onéreux conclu entre, d’une part, un maître d’ouvrage et, d’autre part, une personne physique ou morale appelée entrepreneur, fournisseur ou prestataire de services ayant pour objet l’exécution de travaux, la livraison de fournitures ou la réalisation de prestations de services



Les marchés publics ne doivent pas être confondus avec d’autres contrats relevant de régimes juridiques différents (concessions de travaux publics, délégations de service public, contrats de partenariat, contrats de vente, autorisations d’occupation temporaire du domaine public…);



les marchés publics sont des contrats, consacrant l’accord de volonté entre deux personnes dotées de la personnalité juridique. Une décision unilatérale ne peut être un marché ;



l’objet du marché, qui précise le besoin de la personne publique, est un élément fondamental qui doit être défini avec précision tous les contrats soumis au décret des marchés publics ont le caractère de contrats administratifs

B-Quelques notions des marchés publics 

Le Maître d’ouvrage :

Autorité qui au nom de l’un des organismes publics visés au niveau de l’article 2 du décret passe le marché avec l’entrepreneur, le fournisseur ou le prestataire de services. 

L’autorité compétente :

L’ordonnateur ou la personne déléguée par lui pour approuver le marché ou toute autre personne habilitée à cet effet par un texte législatif ou réglementaire. FSJES Mohammedia

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Année Universitaire : 2018/2019



L’ordonnateur public de dépenses :

Toute personne ayant la qualité au non d’un organisme public pour engager, constater, liquider ou ordonnancer soit le paiement d’une dette. 

Les commissions de choix d’attributaire :

Ce sont les commissions souveraines ayant pour mandat d’examiner les offres des soumissionnaires mises en concurrence et d’en désigner la meilleure à retenir par le maître d’ouvrage. 

La commission d’appel d’offres :

Pour les marchés de l’Etat, la commission d’appel d’offres comprend les membres ci-après énoncés et dont présence est obligatoire : o

un représentant du maître d’ouvrage, président.

o

deux autres représentants du maître d’ouvrage dont un au moins relève du service concerné par la prestation objet du Marché.

o

un représentant de la Trésorerie Générale du Royaume.

o

un représentant du ministère chargé des finances lorsque le montant estimé du marché est supérieur à 50.000.000 de dirhams TTC.



Maître d’œuvre :

Tout organisme public habilité à cet effet ou toute personne morale ou physique de droit privé désigné par le maître d’ouvrage et qui a la responsabilité de la conception et/ou du suivi de l’exécution du projet à réaliser.



L’attributaire :

Soumissionnaire dont l’offre a été retenue. Il ne devient « titulaire » qu’après la notification de l’approbation du marché. Il peut être un groupement d’entreprises 

Le sous-traitant :

Une personne que le titulaire (sous-traité) lui confié, par contrat, une partie de son marché, le titulaire demeure personnellement responsable des obligations du marché.

C -Les principes fondamentaux des marchés publics FSJES Mohammedia

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Année Universitaire : 2018/2019

Dans son premier article, le décret 2013 stipule que les marchés publics de l’Etat doivent permettre d’assurer les principes généraux suivants : Tableau N°03 : Les principes fondamentaux des marchés publics La liberté d’accès à

Quelles que soient leur taille et leur statut, les entreprises doivent pouvoir accéder librement aux commandes publiques. Sous réserve qu’elles ne se trouvent pas

la commande

dans une situation d’exclusion de la commande publique et qu’elles remplissent les

publique

conditions d’accès à la commande publique.

Egalité de traitement

Ce principe est une application du principe général du droit suivant : l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Ce principe signifie que :

des

Tous les concurrents doivent être de la même façon et à toutes les étapes

concurrents 

de la procédure de passation, Les concurrents doivent bénéficier des mêmes informations et des mêmes règles de compétition. L’appel d’offre ouvert est le moyen qui peut assurer la concurrence la plus parfaite.

La garantie des Droits

Le décret a essayé de le consacrer comme le moyen normal de l’achat public.

des

Ainsi, le recours à la concurrence doit favoriser le prestataire qui offre les

concurrents

meilleures conditions. Dans le même ordre d’idées, l’ancienne notion de marc hé passé par entente directe est remplacée par la notion de marché négocié. L’objectif est d’encourager l’administration à négocier avec ses prestataires et choisir le meilleur.

La

Ce principe a pour signification que le choix du maitre d’ouvrage doit se faire

transparence dans les choix du

sans aucune discrimination. Aucune faveur ne devrait être donnée à un candidat par rapport à un autre.

maitre

Cette transparence doit couvrir toutes les phases du marché public en d’autres

d’ouvrage

termes depuis sa préparation jusqu’à son attribution et sa mise en exécution. Si l’objectif principal recherché est de renforcer l’éthique au sein de l’administration et de limiter les cas de corruption, il aura pour conséquence de contribuer à rendre la dépense publique plus efficace.

 ces principes poursuivent un double objectif : garantir une bonne gestion des deniers publics et assurer une concurrence effective entre les candidats. Il est à souligner que l’ensemble de ces principes favorisent de manière explicite ou tacite la concurrence dans les marches publics.

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Année Universitaire : 2018/2019

II Marché public : historique, innovation et apport

1-aperçu historique des dispositifs réglementaires Au Maroc plusieurs décrets et lois portant sur les marches publics ont vu le jour, cependant les plus marquants n ont été constates qu’a partir de 1998, suivis d une amélioration contenue affichant la volonté ferme des pouvoir publics de garantir l efficience des marches public. Le Maroc est base sur une série de texte législatif et réglementaire pour la modernisation de l administration notamment : 

Le décret 20 Mars 2013 fixant les conditions et les formes de passation des marches de l état ainsi que certaines règles relatives a leur gestion et a leur contrôle.



Décret n°2-06-388 du 16 moharrem 1428 (5 février 2007) fixant les conditions et les formes des marches de l état ainsi que certaines règles relatives a leur gestion et a leur contrôle.



Décret n°2-03-703 du ramadan 1424(13novembre 2003) relatif aux délais de paiement et aux intérêts moratoire en matière de marche de l état.



Le décret n° 2-01-2332 du 04-06-2002 approuvant le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés de services portant sur les prestations d’études et de maîtrise d’œuvre passés pour le compte de l’État.



Le décret n° 2-01-437 du 19-09-2001 instituant, pour la passation des marchés pour le compte de l’État, un système de qualification et de classification des laboratoires de bâtiment et de travaux publics.



Le décret n° 2-98-984 du 22-03-1999 instituant, pour la passation de certains marchés de services pour le compte de l’État, un système d’agrément des personnes physiques ou morales exécutant des prestations d’études et de maîtrise d’œuvre.



Le décret n° 2-94-223 du 16-06-1994 instituant, pour le compte du ministère des Travaux publics, de la formation professionnelle et de la formation des cadres, un système de qualification et de classification des entreprises de bâtiment et de travaux publics.

2-Les innovations majeures du décret de 2013 :

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Année Universitaire : 2018/2019

Le nouveau décret sur les marchés publics a introduit des innovations majeures en matière de préparation, de passation et de gestion de la commande publique : Tableau N°04 : Les innovations majeures du décret de 2013 

Les innovations

Décret 2013

Décret 2007

majeures L’unicité du

réforme Le décret du 20 mars 2013 s’applique désormais aux

cadre réglementaire

Objectif de la

le décret du 5 Février

L’objectif de cette

2007 a fixé les conditions

unicité étant de permettre à

et les formes dans

l’entreprise candidate à la

administrations de l’Etat, les

lesquelles sont passés les

commande publique de

collectivités territoriales et les

marchés de travaux, de

disposer d’un même

établissements publics ainsi

fournitures et de services

référentiel et mettre ainsi fin

qu’aux prestations

pour le compte de l'Etat.

aux différents textes et

marchés lancés par les

architecturales

pratiques à l’échelon de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics.

A ce niveau, dès lors que

La simplification du dossier administratif des concurrents

Pour établir la

Simplification des

les attestations fiscale et de la

justification de ses qualités procédures et

CNSS ainsi que le certificat

et capacités, chaque

encouragement de la

d’inscription au registre de

concurrent est tenu de

concurrence.

commerce ne seront demandés

présenter un dossier

qu’au concurrent auquel

administratif, un dossier

l’administration envisage

technique et

d’attribuer le marché

éventuellement un dossier additif.

La clarification des modalités d’appréciation des offres

• Offre anormalement

Une offre est

basse: moins de 25% pour les

Clarification des

considérée anormalement procédures

marchés de travaux et 35% pour basse lorsqu'elle est les marchés de fourniture et de

inférieure de plus de

services autres que les études.

(25%).

anormalement basses ou

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Année Universitaire : 2018/2019

excessives et des

• Offre excessive: plus de

prix anormalement 20%;

Une offre est considérée excessive lorsqu'elle est supérieure

bas.

de plus de (25%). •Appréciation

• Appréciation de l’offre anormalement basse ou

établie par la moyenne

excessive par rapport à

arithmétique de

l’estimation du maître

l’estimation du maitre d’ouvrage et des offres des

d’ouvrage

autres soumissionnaires.

L’extension de la durée des marchés cadre

L’institution du collectif d’achat (achats groupés)

Les marchés cadre sont

Les marchés cadres

reconduits tacitement d’année

comportent une clause de

en année dans la limite d’une

tacite reconduction, sans

durée totale de trois (3)

toutefois que la durée

années à cinq (5) années

totale de chaque marché

consécutives, selon la nature

puisse excéder trois

des prestations.

années.

la mutualisation des

Les Maitres

Clarification

des

procédures

L’optimisation des

achats entre des

d’ouvrage n’ont pas le

dépenses publiques et

administrations. Pour ce faire

droit d’effectuer des

d’incitation à la

les donneurs d’ordre

achats groupés.

réalisation d’économies

constituent par le biais d’une

de gestion.

convention le collectif d’achat qui leur permet de lancer un même appel d’offres sous l’autorité du coordonateur du collectif indiqué dans la convention. • La soumission

La consécration juridique des mécanismes de dématérialisation de la commande

Absence d’un article

générer des gains

électronique (dépôt des offres

qui explique la

de productivité en

par voie électronique),

dématérialisation de la

matière : 

• la base de données des

procédure.

fournisseurs (dématérialisation

de coût financier ; 

des dossiers administratifs et techniques des concurrents);

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de temps ;

d’archivage et de

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Année Universitaire : 2018/2019

• les enchères

publique

conservation des

électroniques inversées pour les

données.

fournitures courantes

Mesures en faveur de la petite et moyenne entreprise

le maître d’ouvrage est tenu de réserver aux PME

L’absence d’un article qui exige la

Encouragement de l’entreprise nationale

20% du montant prévisionnel présentation des PME dans des marchés, au titre de chaque les marchés publics. année budgétaire.

3Les nouveaux apports du nouveau décret : Dans le cadre de la modernisation, la rationalisation et la transparence des marchés publics mises en place ces dernières années, le Maroc a initié un certain nombre de réformes afin d’améliorer la gestion des commandes publiques au niveau de l’Administration : Tableau N°05 : Les nouveaux apports du nouveau décret 

Apports la clarification de la mise en

Explications •Pour le marché de travaux soumis à un système de qualification et de

commun des moyens en cas de

classification, le mandataire du groupement doit justifier de la ou les

groupement d’entreprises

qualifications et la classe requises, les autres membres doivent justifier chacun au moins la ou les qualifications exigées et à défaut la classe immédiatement inférieure à la classe requise; • Pour le marché de travaux non soumis à un système de qualification et de classification, chacun des membres du groupement doit produire les attestations de réalisation similaires à celles objet du marché.

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Année Universitaire : 2018/2019

l’obligation de

l’obligation de l’établissement, en cas d’annulation d’un appel d’offres

l’établissement, en cas

d’une décision dûment motivée par l’autorité compétente, avec obligation de

d’annulation d’un appel d’offres,

sa publication au portail des marchés publics et sa communication aux

d’une décision motivée par

membres de la commission de jugement des offres.

l’autorité compétente, L’introduction du mécanisme d’appel à manifestation d’intérêt.

Pour les prestations particulières, complexes et qui nécessitent une identification préalable des concurrents potentiels (solutions progicielles, prestations de haute technologie…). L’avis d’appel à manifestation d’intérêt est publié dans le portail des marchés publics qui fait connaître notamment l’objet de la prestation, les pièces à produire par les concurrents, le lieu de dépôt des candidatures ….).

La clarification des modalités d’examen et

Le maître d’ouvrage procède : • soit à l’ouverture et à l’examen des offres concernant chaque lot et à

d’attribution des lots pour les

l’attribution des lots dans l’ordre de leur énumération dans le dossier

marchés allotis.

d’appel d’offres ; • soit à l’ouverture et à l’examen de l’ensemble des offres et à l’attribution des lots sur la base de la meilleure combinaison des offres.

Refonte de la composition de la commission d’appel d’offres et du jury

• Suppression du tirage au sort pour les représentants du maître d’ouvrage;

• Suppression de la convocation du représentant du

ministère du commerce;

• Présence du représentant du ministère des

finances pour les marchés de plus de cinquante millions de DH; •Nécessité de la présence d’un architecte de l’administration au sein du jury du concours ou de la consultation architecturale;

Précision des modalités de

• Le réajustement du minimum et du maximum de 10% en cas

réajustement des marchés-cadre d’augmentation ; • Le réajustement du minimum et du maximum de 25% en cas de diminution ; • Les taux de 10% et 25% sont à apprécier dans le cadre de la durée totale du marché cadre; • Le réajustement doit intervenir par avenant.

Concours

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• Octroi de primes aux 5 projets les mieux classés

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Année Universitaire : 2018/2019

• Déduction du montant de la prime pour l’attributaire du marché; • Convocation d’un représentant du département ministériel concerné par le

domaine objet du concours parmi les membres du jury; • Réduction du délai de publicité du concours à 15 j au moins pour

l’admission au lieu de (21j et 40 j selon les cas). •Réduction du délai d’information des candidats des résultats de l’admission à 5j au lieu de 10j Relèvement à 40j minimum. • Pour l’appel d’offres restreint: seuil de recours à cette procédure relevé

Appel d’offres restreint

à 2 millions de DH; • Etablissement d’un certificat administratif explicitant les raisons du recours à l’appel d’offres restreint. • La séance publique n’est pas prévue;

Réservation d’un article propre aux spécificités des marchés de la défense nationale

• Non obligation de publication des programmes prévisionnels et du rapport d’achèvement;

en vertu duquel:

• Recours aux procédures électroniques non obligatoire; • Non obligation de l’audit des marchés.

III- Classification des marchés publics (catégorie et typologie): Il existe plusieurs catégories des marchés publics. Le décret sur les marchés publics de 2013 propose une classification selon au moins trois critères : le type des marchés, leur forme et ainsi que le prix qui y est adopté.

1. Selon la catégorie des marchés : a-.Marchés de travaux

Tout contrat ayant pour objet l’exécution de travaux relatifs à la construction, à la reconstruction, à la démolition, à la réparation ou à la rénovation d’un bâtiment, d’un ouvrage ou d’une structure, tels que la préparation ou à la rénovation d’un bâtiment, d’un ouvrage ou d’une structure, tels que la préparation du chantier, les travaux de terrassement, la construction,

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Année Universitaire : 2018/2019

l’installation d’équipements ou de matériels, ainsi que les prestations accessoires aux travaux tels que les sondages, les forages, les levés topographiques, la prise de photographie et de film, etc.. b-Marchés fournitures

de

Tout contrat ayant pour objet l’achat ou la location avec option d’achat de produits ou de matériels. Ces marchés englobent également à titre accessoire des travaux de pose et d’installation nécessaires à la réalisation de la prestation.

c.-Marchés de services

Tout contrat ayant pour objet la réalisation de prestations de services qui ne peuvent être qualifiés ni de travaux ni de fournitures.

2.-La typologie des marchés publics : Les marches peuvent être classes en deux catégories  

Selon leurs modes d exécution



Selon leur prix

A Selon leurs modes d exécution  Marchés-cadre Il peut être passé des marchés dits « marchés-cadre » lorsque la qualification et le rythme d’exécution d’une prestation, qui présente un caractère prévisible et permanent, ne peuvent être entièrement déterminés à l’avance. Les marchés-cadre ne portent que le minimum et le maximum des prestations, arrêtés en valeur ou en quantité, susceptibles d’être commandées au cours d’une période déterminée n’excédant pas l’année en cours de leur passation. Ces minimum et maximum doivent être fixés par le maitre d’ouvrage avant appel à la concurrence ou toute négociation.  Marchés reconductibles Il peut être passé des marchés dits « marchés reconductibles » lorsque les quantités peuvent être déterminées à l’avance par le maitre d’ouvrage et présentent un caractère FSJES Mohammedia

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Année Universitaire : 2018/2019

prévisible, répétitif et permanent. Les marchés reconductibles doivent déterminer notamment les spécifications, la consistance, les modalités d’exécution et le prix des prestations susceptibles d’être réalisées au cours d’une période n’excédant pas l’année en cours de leur passation. Egalement cette durée est comptée de la date de commencement de l’exécution des prestations prévue par ordre de service.  Marchés à tranches conditionnelles Le nouveau décret définit les marchés à tranches conditionnelles comme étant des marchés pour lesquels il est prévu une tranche ferme couverte par les crédits disponibles et que le titulaire est certain de réaliser, et une ou plusieurs tranches conditionnelles dont l’exécution est subordonnée d’une part, à la disponibilité des crédits et d’autre part à la notification d’un ou plusieurs ordres de service prescrivant son ou leur exécution, dans les délais prévus par le marché. Les marchés à tranches conditionnelles portent sur la totalité de la prestation et définissent la consistance, le prix et les modalités d’exécution de chaque tranche. Lorsque l’ordre de service afférent à une ou plusieurs tranches conditionnelles n’a pu être donné dans les délais prescrits, le titulaire peut à sa demande : -Soit bénéficier d’une indemnité d’attente si le marché le prévoit et dans les conditions qu’il définit ; -soit renoncer à la réalisation de la ou des tranches conditionnelles concernées.  Marchés allotis : Les travaux, fournitures ou services peuvent faire l’objet d’un marché unique ou d’un marché alloti. Le maitre d’ouvrage choisit entre ces deux modalités de réalisation des prestations en fonction des avantages, financiers ou techniques qu’elles procurent ou lorsque l’allotissement est de nature à encourager la participation des petites et moyennes entreprises. Dans le cas où plusieurs lots sont attribués à un même concurrent, il peut être passé avec ce concurrent un seul marché regroupant tous ces lots. Le maitre d’ouvrage peut le cas échéant, limiter le nombre de lots pouvant être attribués à un même concurrent pour des raisons liées : 

A la sécurité de l’approvisionnement ;

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A la capacité des prestataires à réaliser le marché ;



Au délai d’exécution ;



Au lieu d’exécution ou de livraison.

Au sens de cet article, on entend par lot : o

En ce qui concerne les fournitures : un article, un ensemble d’articles, d’objets ou de marchandises de même nature et présentant un caractère homogène semblable ou complémentaire ;

o

En ce qui concerne les travaux et les services : partie de la prestation à réaliser, corps d’état ou groupe de prestations appartenant à un ensemble plus ou moins homogène, présentant des caractéristiques techniques semblables ou complémentaires.

 Les marchés de conception-réalisation Il est défini comme étant un marché unique passé avec un prestataire ou un groupement de prestataires et qui porte à la fois sur la conception du projet et l’exécution des travaux, ou sur la conception, la fourniture et la réalisation d’une installation complète. Lorsque la réalisation de projets d’infrastructures d’un type spécifique ou des prestations particulières nécessitent des procédés spéciaux et des processus de fabrication étroitement intégrés et exigeant dès le départ l’association du concepteur et du réalisateur de la prestation, le maitre d’ouvrage veut recourir à des marchés de conception-réalisation. B Les types de marchés selon leur prix B. 1 Prix des marchés publics La nature et les modalités de définition des prix des marches sont détaillées par l article 11 du nouveau décret et se repartissent en 4 catégories : Le marché peut être à prix global, à prix unitaires, à prix mixtes ou à prix au pourcentage. Marché à prix global : Est celui dans lequel un prix forfaitaire couvre l’ensemble des prestations qui font l’objet du marché. Ce prix forfaitaire est calculé, sur la base de la décomposition du montant global, chacun des postes de la décomposition est affecté d’un prix forfaitaire. Le montant global est calculé par addition des différents prix forfaitaires pour tous ces postes.

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Dans le cas où les postes sont affectés de quantités, il s’agit de quantités forfaitaires établies par le maitre d’ouvrage. Une quantité forfaitaire est la quantité pour laquelle le titulaire a présenté un prix forfaitaire qui lui est payé quelle que soit la quantité réellement exécutée. Marché à prix unitaires : Est celui dans lequel les prestations sont décomposées, sur la base d’un détail estimatif établi par le maitre d’ouvrage, en différents postes avec indication pour chacun d’eux du prix unitaire proposé. Les sommes dues au titre du marché sont calculées par application des prix unitaires aux quantités réellement exécutées conformément au marché. Marché à prix mixtes : Le marché est dit à « prix mixtes » lorsqu’il comprend des prestations rémunérées en partie sur la base d’un prix global et en partie sur la base de prix unitaires, dans ce cas le règlement s’effectue suivant celles des prix globales et des prix unitaires. Marché à prix au pourcentage Le marché est dit à « prix au pourcentage » lorsque le prix de la prestation est fixé par un taux à appliquer au moment hors taxes des travaux réellement exécutés et régulièrement constatés et sans inclure le montant découlant de la révision des prix, les indemnités et pénalités éventuelles. B.2Classification par catégorie des prix : Le prix du marché comprend le bénéfice et tous droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais et d’une façon générale toutes les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe de la prestation objet du marché jusqu’au lieu d’exécution de la dite prestation. Toutefois, le maitre d’ouvrage peut prévoir, dans le cahier des prescriptions spéciales, de prendre en charge les frais de dédouanement et/ou de transport. Tableau N°06 : Les prix des marchés sont fermes, révisables ou provisoires. Marché à prix ferme :

Marché à prix révisable :

Le prix du marché est

Le prix du marché est

Marché à prix provisoire : Le marché est passé à

ferme lorsqu’il ne peut être

révisable lorsqu’il peut être

prix provisoire lorsque

modifié pendant le délai de

modifié en raison des

l’exécution de la prestation

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Année Universitaire : 2018/2019

son exécution. Si le taux de la taxe sur la valeur ajoutée est modifié postérieurement à la date limite de remise des offres, le maitre d’ouvrage répercute Cette modification sur le prix de règlement.

variations économiques en

doit être commencée alors

cours d’exécution de la

que toutes

prestation.

les conditions

Les marchés de travaux sont passés à prix révisables. Les marchés d’études

la détermination d’un prix initial définitif n’est pas

dont le délai d’exécution est

réunie en raison de son

supérieur ou égal à quatre (4)

caractère urgent.

Les marchés de

mois le maitre d’ouvrage

fournitures et de services

peut prévoir que les prix

autres que les études sont

soient révisables.

passés à prix fermes.

indispensables à

Les règles et conditions de révision des prix sont fixées par arrêté du chef de gouvernement visé par le ministre chargé des finances, les cahiers des charges indiquent expressément les modalités de la révision et la date de son exigibilité.

Section2 : Modalités de passation et exécution des marchés publics : I Modalités de passation des marchés publiques : Conformément au décret n°2-12-349 de 2013(publié le 20 Mars 2013) relatifs aux marchés publics, le mode de passation des achats publics procède aux modalités suivantes :

1) L’appel d’offres : L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint. 

Il est dit "ouvert " lorsque tout concurrent peut obtenir le dossier de consultation et présenter sa candidature.

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Il est dit "restreint" lorsque seuls peuvent remettre des offres, les concurrents que le maitre d’ouvrage a décidé de consulter.



L’appel d’offres est dit "avec présélection" lorsque seuls sont autorisés à présenter des offres, après avis d’une commission d’admission, les concurrents présentant les capacités suffisantes, notamment du point de vue technique et financier.

Le délai de publicité de l’avis d’appel d’offres ouvert dans les journaux et dans le portail des marchés publics est de vingt et un (21) jours au moins avant la date fixée pour la séance d’ouverture des plis. Ce délai court à partir du lendemain de la date de publication de l’avis au portail des marchés publics et de la date de publication dans le journal paru le deuxième. Le délai de vingt et un (21) jours prévu ci-dessus est porté à quarante (40) jours au moins pour : Les marchés de travaux dont le montant estimé est égal ou supérieur à soixante-cinq millions (63.000.000) de dirhams hors taxes. Les marchés de fournitures et services dont le montant estimé est égal ou supérieur à quatre millions six cents milles (1.600.000) dirhams hors taxes ; Ces seuils peuvent être modifiés par arrêté du ministre chargé des finances après avis de la commission des marchés.

2) Le concours Les prestations qui peuvent faire l’objet de concours notamment dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme ou de l’ingénierie et les prestations qui font l’objet de marché de conception-réalisation. Le concours porte : •Soit sur la conception d’un projet ; •Soit à la fois sur la conception d’un projet et la réalisation de l’étude y afférente ; •Soit à la fois sur la conception d’un projet et la réalisation de l’étude y afférente et le contrôle de sa réalisation ; •Soit la conception et la réalisation du projet lorsqu’il s’agit d’un marché de conception réalisation.

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3-La procédure négociée C est un moyen par lequel le maitre d’ouvrage choisit l’attributaire du marché après consultation d’un ou plusieurs concurrents, et négociation des conditions du marché. La procédure négociée est un mode de passation des marchés en vertu duquel une commission de négociation, choisit l’attributaire du marché après consultation d’un ou plusieurs concurrents et négociation des conditions du marché. Ces négociations concernent notamment le prix, le délai d’exécution ou la date d’achèvement ou de livraison et les conditions d’exécution et de livraison de la prestation. Cette procédure de passation des marchés ne peut être utilisée que dans des situations très précises.

4 L’achat par bon de commande Il peut être procédé, à l’acquisition de fournitures et à la réalisation de travaux ou services et ce, dans la limite de trois cent mille (300.000DH) dirhams toutes taxes comprises. Cette limite est à considérer dans le cadre d’une année budgétaire, par type de budget, en fonction de chaque ordonnateur délégataire de crédits et selon des prestations de même nature.

II L’exécution des marchés publics

1-Programmation A-Ces lettres signées par le chef de gouvernement Présentent les grandes orientations choisies par le gouvernement pour ses dépenses pour l’année N. L'envoi de ces lettres de cadrage est une étape importante dans l'élaboration du budget de l'état. Ces lettres font suite à une série de discussions déjà entamées au niveau des cabinets des ministères. Ces Lettres de cadrage tiennent compte des grandes orientations économiques. B- Définition et centralisation des besoins : La définition des besoins doit être faite avec précision. Elle est obligatoire. La nature et L’étendue des besoins à satisfaire sont déterminées avec précision avant tout appel à la

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Concurrence ou toute négociation non précédée d’un appel à la concurrence.

C- Cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) : Un instrument de programmation triennal glissant permettant de placer la gestion Budgétaire dans une perspective. Un processus transparent de planification financière et De préparation du budget visant à allouer les ressources aux priorités stratégiques en Assurant une discipline budgétaire d’ensemble.

2 Lancement : A L’élaboration du CPS : CPS : est le contrat lui-même qui contient des clauses régissant les rapports entre l’administration et l’entrepreneur, fournisseur ou prestataire de service, celui-ci doit soigneusement rédiger en Termes claires, et n’y incluant que des clauses propres et adaptées à l’objet du marché.

A 1 Composition du dossier d’appel d’offres :

 Le contenu de l’avis d’appel d’offres ouvert L’avis d’appel d’offres doit mentionner : 1. L’objet et l’indication du lieu d’exécution ; 2. L’autorité qui procède à l’appel d’offres ; 3. Le ou les bureaux et l’adresse du maître d’ouvrage ou l’on peut retirer le dossier d’appel d’offres 4. Le bureau et l’adresse du Maitre d’Ouvrage ou les offres sont déposées ou adressées ; 5. Le lieu, le jour, et l’heure fixée pour la tenue de la séance des ouvertures des plis ; 6. Les pièces justificatives que doit fournir chaque concurrent ; 7. Le Maitre d’Ouvrage tant en valeur du cautionnement provisoire, le cas échéant

 Règlement de consultation Le règlement de consultation établi par le Maitre d’Ouvrage avant le lancement de toute concurrence précise, il comprend : 

La liste des pièces à fournir par les concurrents ;

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Les critères d’admissibilité portant principalement sur les garanties et capacités juridiques,



techniques



et financières en plus des références des concurrents éventuellement ;



Les critères de choix et de classement des offres tel que :



La valeur technique de l’offre (méthodologie et moyens à utiliser) ;



Le prix des prestations et les garanties offertes ;



L’assistance technique ;



Le coût d’utilisation ;



Le service après-vente



Le nombre de lots pouvant être attribués à un même concurrent lorsque le marché est alloti et que Le maitre d’Ouvrage décide de limiter ce nombre de lots ;



Les conditions dans lesquelles les variantes peuvent être proposées par rapport à la solution de base, le cas échéant ; La ou les monnaies utilisées par les concurrents non installés au Maroc ; La ou les langues pouvant être utilisées pour la présentation des pièces justificatives et les offres des concurrents ;

NB : Le Maitre d’Ouvrage est tenu de prévoir des critères objectifs et non discriminatoires Permettant d’assurer la transparence et l’égalité de traitement des concurrents. Le règlement de Consultation doit être signé par la personne habilitée avant le lancement de l’appel à concurrence.

 Constitution de la commission d’appel d’offres Cette commission se compose des membres suivants : 

Un président représentant le Maitre d’Ouvrage ;



Deux autres membres représentant le Maitre d’Ouvrage, dont un au moins appartient au Service concerné par le marché ;



Un représentant du ministère des finances pour les marchés dont le montant estimé est Supérieur à 30.000.000 DH ;



Un représentant de la trésorerie générale.

 Conditions à remplir par le concurrent pour pouvoir soumissionner

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La justification des capacités et des qualités des concurrents est faite par la production d’un ensemble de documents :

Le dossier administratif

 Une déclaration sur l’honneur qui présente le concurrent et comporte un engagement de sa part pour exécuter le marché. L’inexactitude de la déclaration sur l’honneur entraîne des sanctions à l’encontre de l’auteur notamment l’exclusion temporaire ou définitive, l’établissement d’une régie ou la résiliation du marché qui peut donner lieu à la passation d’un nouveau marché.  Les justifications des pouvoirs conférés à la personne agissant au nom du concurrent ;  Attestation fiscale datant de moins d’un an du lieu d’imposition fiscale. Ici se pose le problème de la situation fiscale des concurrents qui est impossible à connaître exactement vue que les contrôles actuels sont insuffisants voir inefficaces  Attestation délivrée par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale datant de moins d’un an ;  Le récépissé du cautionnement provisoire ;  Le certificat d’immatriculation au registre de commerce dans le cas des marchés de travaux et des études. Il faut signaler enfin que certaines pièces ne sont pas demandées aux entreprises étrangères notamment les attestations fiscales, l’attestation de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et le certificat d’immatriculation au

Le dossier technique

registre de commerce.  Une note indiquant les moyens humains et matériels des concurrents, et les prestations déjà exécutées. Le modèle de la note n’est pas défini. La vérification de la véracité de ces données est pratiquement impossible ;  Les attestations délivrées par les hommes de l’art avec lesquels il a travaillé en indiquant les données sur les travaux effectués dans ce sens le cas échéant ;

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 - Les documents d’ordre technique exigés par le dossier d’appel d’offres Il comprend les pièces exigées dans le marché en

Le dossier additif

raison de la complexité ou de l’importance des prestations.

le Maitre d’Ouvrage peut exiger des

concurrents, des échantillons lorsque la nature des prestations envisagées exige leur examen par la commission faute de moyens de leur description et définition. Il peut aussi exiger des prospectus ou documentation relative à la prestation envisagée permettant à la commission d’évaluer la qualité et la conformité des produits proposés.

Offre financière et l’offre Technique

 Un acte d’engagement dans lequel le concurrent s’engage à réaliser les prestations moyennant un prix et dans les conditions des cahiers des charges ;  Le bordereau des prix et détail estimatif pour les marchés à prix unitaire ;  Éventuellement la décomposition du montant global pour les marchés à prix global ; L’offre technique peut porter sur le déroulement de l’exécution des travaux notamment : la méthodologie de travail, les solutions techniques, le planning…

B Ouverture des plis et examen des offres :

 Présentation des offres : Avant leur dépôt, les offres sont classées dans des plis et des enveloppes, le dossier de chaque Concurrent est placé dans un pli cacheté et portant à l’extérieur les informations sur le concurrent en plus de la mention que le pli ne peut être ouvert que par le président de la commission. Ce pli doit contenir deux enveloppes. La première comprend le dossier administratif, le dossier technique et le cas échéant le dossier additif. La deuxième comprend l’offre financière. Le pli FSJES Mohammedia

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Année Universitaire : 2018/2019

peut contenir aussi l’offre technique si elle est exigée. Si l’appel d’offres prévoit des variantes, elles font l’objet d’un pli distinct. Le dépôt de ces plis se fait selon trois possibilités, à savoir : 

Par dépôt dans le bureau du maître d’ouvrage contre récépissé;



Par envoi en courrier recommandé avec accusé de réception;



La remise séance tenante avant l’ouverture des plis au Président de la commission.

Les plis déposés peuvent être retirés avant la date et l’heure de l’ouverture des plis. Les concurrents qui ayant retiré leurs plis peuvent les redéposer avant la date et l’heure fixées pour l’ouverture des plis. Les offres restent valables pendant 90 jours à partir de la date d’ouverture des plis. Si la commission ne se décide pas, le maître d’ouvrage peut proposer aux concurrents de s’engager pour un nouveau délai.

 Examen des offres : 

L’examen des dossiers administratifs et techniques :

Cette opération se fait à huis clos éventuellement après l’examen des échantillons en cas de leur existence.. La commission écarte les concurrents qui n’ont pas la qualité pour soumissionner et ceux exclus définitivement ou temporairement de participer aux marchés. L’entité publique doit dans ce sens disposer d’un fichier indiquant les sociétés qui sont exclues de participer. Le respect de cette disposition dépend de la communication de la liste des concurrents exclus. La commission doit éliminer aussi les concurrents dont les dossiers ne respectent pas les conditions de présentation. Cette disposition a pour objectif de rendre le jugement des dossiers plus transparent. Malheureusement c’est un moyen pour éliminer certains candidats des fois méritants en se cherchant des insuffisances de forme dans la présentation par exemple la non indication de la date et de l’heure de réunion de la commission sur le pli, de même que c’est un moyen pour éliminer les candidats qui n’ont pas respecter des textes juridiques dont les dispositions sont très peu respectées dans la pratique…La commission élimine aussi les candidats dont les dossiers sont incomplets et ceux dont les capacités financières et techniques ont été jugées insuffisants en se référant aux critères définis dans le règlement de consultation. Le critère de jugement des capacités techniques n’est pas très équitable car certains documents présentés par les concurrents sont impossibles à vérifier ou tout au moins la commission d’ouverture des plis ne dispose pas des moyens nécessaires pour le faire. 

L’évaluation des offres techniques et financières des concurrents:

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La commission commence par écarter les offres non conformes à l’objet du marché, ou qui exprime Des restrictions ou des réserves ou qui ne respectent pas les modèles. Les offres techniques non conformes aux exigences du cahier des prescriptions spéciales ou qui ne répondent pas au règlement de consultation sont éliminées. La commission vérifie enfin les opérations arithmétiques et demande au soumissionnaire dont l’offre est rectifiée de la confirmer. Mais quand le prix d’une offre est jugé trop bas par rapport à l’offre du maître d’ouvrage ou aux restes des offres, le soumissionnaire est invité à justifier son offre devant la Commission. A l’issue de son travail, la commission propose à l’autorité compétente l’offre qu’elle juge la plus Intéressante. Elle doit fournir les justifications dans le cas où elle ne désigne pas le moins disant.

C L’établissement des procès-verbaux (PV) d’AO et affichage du résultat

A l’issue des travaux de la commission d’AO, un établissement des procès-verbaux des AO semble Important ; ces procès-verbaux retracent notamment les points suivants : 

L’objet de l’AO



Les sociétés retenues



La date d’ouverture



Les sociétés écartées



La composition de la commission



Les réserves émises par les membres



Les journaux



Les montants des offres financières



L’estimation du projet



Les sociétés participantes

des soumissionnaires 

Les sociétés retenues



La date de fin des travaux de la commission.

D- Approbation du Marché

Les marchés publics sont soumis à l’approbation de l’autorité compétente pour devenir définitifs et Exécutoires. Cette dernière a un délai de 75 jours à compter de la date d’ouverture des plis pour donner ou non suite aux résultats de la mise en concurrence. Le maître d’ouvrage peut demander à L’attributaire du marché une prolongation du délai. Dans le cas de refus une main levée lui est accordée de son cautionnement provisoire. La désignation FSJES Mohammedia

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de l’autorité d’approbation reste du pouvoir du ministre qui n’est pas dans l’obligation de tenir compte de la hiérarchie.

3-Exécution : Tableau N°08 : les étapes d’exécution des marchés publics

A-Etablissement marches :

des

l’établissement des

B-L’engagement marches :

des

C-La notification des marches:

L’engagement des

Une fois le marché

marchés qui en découlent ;

marchés consiste à leur

visé, on procède à sa

cette tâche consiste à

réserver des crédits au niveau

notification et à l’ordre de

transformer le CPS en marché

de la comptabilité et de les

service de commencement

fermé : la première page est

soumettre au contrôle (TM)

des

transformée en préambule qui

pour un visa de régularité.

reprend tous les

Les préalables de cette

renseignements relatifs aux

étape sont l’établissement

signataires ainsi que les

d’un certain nombre de

renseignements relatifs à la

pièces qui sont les suivantes :

société contractante retenue,



Le marché signé par

le bordereau des prix définitif

les représentants de

qui découle de l’offre

l’Administration et

financière du concurrent

de la société

retenu est inséré dans les



Un rapport de

dernières pages du marché, la

présentation qui

dernière page, quant à elle

reprend tous les

reprend le montant global du

éléments

marché et mentionne tous les

administratifs et

signataires du marché :

comptables



le représentant de la société



le représentant de l’Administration



Le représentant du contrôle pour le visa

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travaux.



du marché



Un état d’engagement qui reprend la rubrique budgétaire qui supportera la

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prestation,

L’autorité compétente (le ministre ou son



délégué)

ainsi que le montant à engager



les originaux des PV signé

4-L’ordonnancement : C’est la dernière phase de la gestion des marchés publics, il s’agit d’un ordre donné par le sous ordonnateur, au comptable, pour le paiement des marchés. L’ordonnancement se déroule sur 5 phases : A/Phase de la réception du dossier de paiement : Tableau N°09: la réception du dossier de paiement Le cadre reçoit les dossiers de paiement qui proviennent des services suivants :

Ces services sont les principaux partenaires du Service du Budget, ils se



Service de la formation;



Service chargé de la logistique ;



Gestion du patrimoine ;



Services chargés de l’Informatique ;



Services chargés des études



Marchés de travaux ;



Marchés d’acquisition du matériel

chargent du suivi d’exécution des prestations

informatique, de fournitures ou de

et établissent les décomptes qui constituent la

mobilier ;

base de l’ordonnancement, les décomptes



Marchés de la formation continue ;

concernent les prestations relatives aux :



Marchés d’études ;



Marchés de la maintenance du matériel informatique ;

Les dossiers parvenus doivent comportés les pièces suivantes :



Le marché ;



Le cautionnement définitif ;



La notification de l’approbation du marché ;



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L’état d’engagement,

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L’ordre de service ;



Le décompte ;



Le procès-verbal de la réception.

B-Phase de la vérification Après réception des pièces de paiement, on a vérifié ces points : 

L’exactitude des calculs de liquidation du décompte et de l’imputation budgétaire ;



Le respect du délai d’exécution du marché ;



La certification du service fait ;



Le paiement du véritable créancier (titulaire du marché).

Les dossiers qui n’étaient pas conforme aux stipulations du marché sont renvoyés aux services concernés parce qu’ils ne peuvent pas faire l’objet de paiement. C-Phase de la saisie des données sur le système-GID Cette saisie porte sur : 

L’objet du paiement ;



Le numéro du décompte ;



Les quantités réceptionnées ;



Le montant de la retenue de garantie ; Et le montant à payer

D-Phase de la présentation du dossier pour la signature Une fois ces données sont saisies puis validées, il faut imprimer : 

L’ordonnance de paiement



Le bordereau d’émission

Ces derniers doivent être classes dans un parapheur et présentés à l’ordonnateur pour la signature. Une fois signé, il est nécessaire de faire des copies de toutes les pièces, ces dernières doivent être Conservées au niveau des archives de la Trésorerie générale du Royaume.

E-Phase de la transmission au comptable pour visa et règlement :

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C’est la dernière tâche effectuée par l’administration, parce que le dossier est transmis à une autre administration, en l’occurrence, la Trésorerie Ministérielle auprès du Ministère de l’Economie et des Finances.



Le dossier est déposé au bureau d’ordre de la TGR, et les données informatiques saisies sur le système-GID sont envoyées au comptable (le système est doté d’une plateforme d’échanges entre le sous ordonnateur et le comptable).



Un véhicule dotée d’un chauffeur permanant assure le transport des dossiers échangés entre le sous ordonnateur et le comptable.

SECTION3 :Audit interne des marchés publics

I LE CONTRÔLE MODULÉ DE LA DÉPENSE « CMD »: VERS UN INSTRUMENT PONDERATEUR L’Etat du Maroc s’est efforcé depuis 2002 de moderniser sa gestion des finances publiques en se mettant au diapason de nouvelles perspectives principalement empruntée à la France. Cette perspective consiste à s’inscrire dans une nouvelle approche budgétaire axée sur les résultats ayant été adoptée et mise en œuvre à partir de 2002 visant l’amélioration de la gouvernance des finances publiques basée sur la consolidation des fondamentaux de l’économie et le renforcement de l’efficacité de la dépense publique. Cette réforme tend à répondre à quatre objectifs primordiaux:  Substituer la logique des résultats à la logique des moyens dans la conception et la mise en œuvre des choix budgétaires (globalisation, contractualisation, assouplissement des procédures budgétaires).  Assurer une meilleure transparence des comptes publics et renforcer la lisibilité de la loi de finances (harmonisation de la nomenclature des rubriques de recettes et de dépenses, introduction de la dimension régionale dans la présentation du budget de L’Etat et développement des systèmes d'information budgétaires intégrés).  Renforcer l’efficacité et l’efficience de la dépense publique (meilleure programmation des crédits et meilleure utilisation des ressources budgétaires pour la réalisation de prestations de qualité, au bénéfice de l’ensemble des usagers et citoyens au moindre coût, mettant en valeur les principes de transparence, de justice et d’équité).

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 Assouplir le contrôle de la dépense publique et l’adapter à la logique des résultats (institution d’un contrôle modulé de la dépense se traduisant par la simplification du contrôle a priori, l'internalisation progressive au sein des ordonnateurs du contrôle de régularité et son orientation vers la gestion des risques). Pour ce qui suit, l’attention sera portée vers le contrôle modulé de la dépense consistant à simplifier graduellement le contrôle a priori en le compensant pas le contrôle a posteriori. En fait, le paragraphe suivant traite de la question du renforcement de la capacité de gestion

des ordonnateurs, élément déclencheur du contrôle modulé de la dépense.

1: Renforcement de la capacité de gestion des ordonnateurs

La réforme engagée par l’administration marocaine pour moderniser et rationaliser la gestion publique est l’affaire de tous les départements ministériels. Elle consiste à orienter progressivement l’action administrative vers l’optimisation et la rationalisation des procédures c’est-à-dire la recherche de la performance et des résultats assortie d’un dispositif d’évaluation sous forme d’audit de performance. Cette réforme globale et intégrée, fruit d’une maturation maîtrisée, revient de fait à confier davantage de responsabilité au gestionnaire tout en lui accordant progressivement plus de souplesse dans sa gestion budgétaire grâce à la gestion axée sur les résultats. Ce processus de responsabilisation progressive des gestionnaires s’accompagne d’une réforme de la dépense publique qui s’articule notamment autour d’un allégement des contrôles de l’engagement dans le cadre du Contrôle Modulé de la Dépense (CMD). La mise en place d’un système de contrôle modulé des dépenses de l’Etat, fondé sur l’allégement des contrôles préalables et une plus grande responsabilisation des services gestionnaires. Le contrôle modulé de la dépense est conçu comme un système de contrôle basé sur une intervention graduée en fonction du niveau de capacité de gestion des services ordonnateurs et des enjeux financiers de la dépense. Il repose sur un système de qualification des ordonnateurs au niveau de maîtrise ou de performance, à l’issue d’un audit d’évaluation de leur capacité de gestion ainsi que sur un dispositif de veille permettant de sécuriser les procédures d’exécution de la dépense.

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Conformément aux dispositions du décret y afférent du 21 Juin 2013, le contrôle modulé de la dépense (CMD) est articulé autour de deux niveaux d’allégement et de contrôle pour les services ordonnateurs et sous ordonnateurs qualifiés à savoir : 

Un premier niveau d’allégement des contrôles dit : « contrôle allégé »



Un deuxième niveau d’allégement des contrôles dit : « contrôle allégé supplémentaire »

L’objectif du CMD est ainsi d’alléger, de rationaliser, d’optimiser et de simplifier les contrôles pesant sur les procédures de la dépense publique afin de fluidifier davantage ses circuits permettant ainsi au gestionnaire de se consacrer pleinement à sa fonction d’acheteur public, sans renoncer toutefois à la sécurité des deniers publics. Ce nouveau dispositif allie efficacité et sécurité, c’est pour cela que les autorités gouvernementales ont veillé à établir un équilibre par le biais de cette réforme du contrôle des dépenses publiques de façon à concilier optimalement ces deux objectifs. Reste-t-il à préciser qu'il ne s'agissait nullement de renoncer au contrôle, mais de l'implanter là où il est le plus légitime et efficace, c'est-à-dire au coeur de la gestion des ministères. Plus concrètement, cela veut dire qu'une partie du contrôle externe exercé par le ministère des finances va devenir interne, ce qui contribuera à promouvoir le rôle de l'ordonnateur au coeur de la gestion de la dépense publique. En tout état de cause, quelque soit l'ampleur de l'allégement du contrôle, la sécurité des deniers de l'Etat sera sauvegardée par les interventions des juridictions financières (la Cour des comptes) et par les actions de contrôle a posteriori de l'inspection générale des finances.

II De la logique de moyens à la logique de résultats ET Transition du contrôle

1- De la logique de moyens à la logique de résultats

Parmi les grands chantiers de réforme entrepris au sein du ministère des finances entamés depuis 2007-2008 jusqu’ici, nous trouvons notamment "la nouvelle approche

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budgétaire" axée sur les résultats qui a largement gagné de nombreux ministères et l’adhésion de toutes les parties prenantes. L’objectif est de faire passer l’État d’une logique de moyens à une logique de résultats. Jusque-là, on s'intéressait davantage au volume des moyens consacrés à une politique, qu'aux résultats concrets obtenus grâce à ces moyens. Désormais, les discussions budgétaires portent non seulement sur les moyens, mais aussi sur l'efficacité des dépenses, par rapport à des objectifs définis pour chaque programme. En s’inscrivant dans une logique de pilotage par la performance ou en d’autres termes, en cherchant à améliorer l'efficacité de la dépense publique en orientant la gestion vers des résultats prédéfinis, l’administration publique s’engage à réformer sa culture, ses modes de fonctionnement et ses méthodes de travail. L'importance de la démarche de performance a été soulignée dans "La mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances -la LOLF- la clé ou plutôt le principe fondamental de cette nouvelle gestion publique est "d’octroyer une plus grande liberté à des gestionnaires responsables, en contrepartie d’exigences accrues sur la performance de l’action publique." C’est pourquoi de nouveaux outils ont été créés pour mesurer de façon objective la performance publique. À chaque programme, sont désormais associés des objectifs, définis au niveau national et déclinés en objectifs opérationnels pour les services et les opérateurs mettant en oeuvre les politiques. Pour chaque objectif, des indicateurs concrets, pertinents et fiables, mesurent les résultats des actions menées. Ces indicateurs sont accompagnés de valeurs cibles, sur lesquelles les responsables de programmes s’engagent pour accroître la performance de leurs actions. Afin de répondre aux attentes de tous, citoyens, usagers et contribuables…etc. L’administration publique s’est fixé trois types d’objectifs, répondant à des critères socioéconomiques, de qualité de service et d’efficience de gestion.

2: Transition du contrôle a priori au contrôle a posteriori La transition d’ores et déjà opérée par l’Etat qui consiste à passer du contrôle a priori au contrôle a posteriori connote le fait d’alléger le premier tout en raffermissant le deuxième. Le tableau ci-après en élucide les dissemblances Tableau N°010 :les dissemblance du contrôle à priori au contrôle à posteriori L’allégement du contrôle a priori

Le renforcement du contrôle a posteriori

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Il a deux objectifs, qui sont : 

Ce raffermissement se matérialise par : 

l’évitement sinon l’affaiblissement au maximum de la paperasserie administrative

effectifs IGF. 

(lutter contre la bureaucratie). 



Promotion d’un contrôle de type «audit».



Responsabiliser davantage

Accroissement prévu des

Procédures exceptionnelles :

l’ordonnateur et le sous

exigence de reporting et d’audit

ordonnateur.

tournés résultats/ matérialité /

internalisation du contrôle chez

respect des normes.

l’ordonnateur. Le contrôle modulé de la dépense ‘’CMD’’ et le passage de la logique des moyens à la logique des résultats constituent de véritables amendements juridico-économico-comptable qu’avait faits l’Etat. Dans cet esprit, La simplification47 des contrôles a priori et la recherche d’efficacité dans les contrôles s’est accompagnée et s’est vérifiée par : 

L’instauration des systèmes d’informations (SI) performants au sein des directions : gestion intégrée de recettes (GIR) & gestion intégrée des dépenses (GID).



La réforme CED : son rapprochement avec la TGR en 2007, pour simplifier le contrôle de validité.



Les procédures exceptionnelles : gestion des crédits accélérée, contrôles à l’engagement allégés, procédures marchés simplifiées.

Étant donné que l’administration publique marocaine s’est fixé un objectif primordial au-delà d’une telle nouvelle approche qui est la performance et la sauvegarde des deniers publics, donc elle veut en faire preuve par la réalisation de deux horizons étant: B1. Une vision à moyen terme : Le levier principal de l’efficacité du contrôle ne repose pas sur l’optimisation d’un contrôle a priori mais sur le développement d’une évaluation de la performance de la dépense publique au travers de résultats affichés par programme, reposant sur: 

Une plus forte responsabilisation des ordonnateurs sur la gestion de leurs dépenses (internalisation du contrôle à l’engagement).



Un rôle plus structuré du parlement sur l’évaluation des performances atteintes.



Un budget clairement structuré par programme.

Des actions à court terme pour s’y préparer : FSJES Mohammedia

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 Initier la responsabilité des ordonnateurs en:

- Testant un allègement du contrôle à l’engagement sur des ordonnateurs plus matures, en visant à terme un dispositif de contrôle uniforme. - Aidant les ordonnateurs moins matures en leur déléguant des ressources de contrôle et de comptabilité. 

Montrer la volonté d’optimiser le processus de contrôle en :

- Redessinant une organisation plus intégrée/cohérente vis-à-vis des ordonnateurs (équipe spécialisée par type de dépense et par interlocuteur, préfiguration d’un département comptable ministériel). - Faisant avancer un SI comptable intégré (budgétisé, engagé, ordonnancé, réglé). 

 Renforcer le dispositif d’audit a posteriori (IGF, la Cour des comptes, le parlement

III la proposition du guide des marchés publics Au ras de cette section, étant donné que notre point de mire est l’audit des marchés publics, nous avons dans le collimateur de leur concevoir un guide d’audit, notamment qu’en voulons-nous dire par cet audit, ou autrement c’est quoi ce guide précisément. Sans tomber dans un rabâchage en répétant ce que nous avons avancé dans le premier chapitre tout particulièrement au niveau de l’approche analytique de l’intitulé de notre problématique, l’audit des marchés publics est bien appliqué, il est soit opéré de façon interne ou externe. Il est interne lorsque la trésorerie générale du royaume audite son intervention ainsi celle des différentes parties prenantes y compris les délégations ayant déclenché le besoin, c’est-à-dire le marché. D’autant plus que l’inspection générale de finances (l’IGF)

intervient a posteriori (après l’effectuation du marché) afin d’auditer la TGR, cela est considéré également comme un audit interne. Concernant l’audit externe, il est exercé par deux instances majeures étant la Cour des comptes et le parlement. Donc, il ne s’agit en aucun cas de concevoir un audit parce qu’il sera inutile et d’autre part il sera une tâche en soi redondante. Du coup, il nous va et, il sied à la nature de notre thème ainsi qu’aux résultats de l’entretien d’élaborer un guide retraçant des bonnes pratiques dont l’objectif est d’affaiblir les risques de fraudes et de corruption. Ces derniers sont considérés d’antan comme des risques parasitaires inébranlables, quoi que les autorités aient fait, ils persistent. D’où le fait que notre guide se veut un palliatif et non FSJES Mohammedia

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une solution y remédiant d’un coup. Par ailleurs, si nous pensions ainsi, c’est parce que nous avons la conscience de la sensibilité du thème et pour ne pas nous reprocher l’attitude prétentieuse de pouvoir solutionner à tort une bonne fois pour toutes les carences du processus.

1-Classiquement, l’audit des marchés publics comporte quatre phases :

A- Un cadrage précis des objectifs (Attentes, périmètre, outils) : en fonction de la nature de la mission, des recherches plus ou moins exhaustives seront nécessaires, pour lesquelles des outils devront avoir été prévus: élaboration d’une cartographie des risques, recours aux systèmes informatiques, accès à la gestion commerciale et à la comptabilité ainsi qu’à tout support jugé utile.

B- Une analyse de l’existant Au moyen de l’analyse documentaire, des entretiens...etc. C’est à ce stade que certains indicateurs de présence des risques de corruption peuvent déjà être identifiés.

C-Une phase de diagnostic, Qui porte sur l’évaluation des points forts et des points faibles de l’organisation et de son fonctionnement, la répartition des tâches et des responsabilités. L’objectif est de cerner l’identité des éventuels corrompus et de mettre à jour le réseau sur lequel ils s’appuient.

D- Une phase de formulation de recommandations : Mise en œuvre de mesures conservatoires et d’actions à plus long terme, élaboration de la stratégie d’accompagnement, enseignements à tirer et capitalisation sur les bonnes pratiques. Cette ultime étape peut déboucher sur la constitution de plaintes au plan pénal, ce qui suppose le respect de procédures spécifiques.

Conclusion du deuxième chapitre :

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Dans cette partie nous avons pu constater que la notion de marché public est une notion assez vaste, qui résume la combinaison d un ensemble d’élément se rattachant à la fois à la gestion des deniers publics, tout en prenant en considération les techniques modernes de gestion ,pour finalement aboutir à une certaine démarche qui permet de garantir l’optimisation de la gestion de l intérêt publique est à l’origine d’une grande confusion entre la notion du MP et beaucoup d autre notions tel qu’expliqué dans le premier chapitre de cette partie . Le Maroc d aujourd’hui accorde une grande importance a la bonne gouvernance, dans le but de garantir une meilleure gestion des denier publics et de l intérêt public, d’où les efforts déployés en matière d’encadrement juridique et réglementaire de la chose publique, et notamment à travers les reformes de lois, et le décret du 20Mars 2013,en est grand témoin

Partie 2 : cadre pratique d’audit des marchés publics L’objet de cette seconde partie est de présenter l’audit de passation d’appels d’offres en faisant ressortir les risques et ensuite faire des recommandations. Pour ce faire, elle s’articulera autour de deux chapitres : Le premier chapitre portera sur la présentation de la TGR et la pratique de l audit interne des marchés publics au sein cette dernière Le deuxième chapitre consistera à montrer un cas d audit de la passation d’appel d’offre en rédigeant un questionnaire pour s’assurer que les procédures de passation sont alignées avec la réglementation en vigueur. Ensuite une cartographie des risques et finalement les FRAP.

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Chapitre 1 : Présentations de la trésorerie générale du royaume La Trésorerie Générale du Royaume (T.G.R) est une Direction relevant de L'autorité du Ministère de l’Economie et des Finances. Elle joue le rôle de régulateur des dépenses et ressources de l’État, assure l’exécution des opérations des dépenses et des recettes prévues par la loi des finances ainsi que les opérations de Trésorerie. Elle assure également les contrôles qui lui sont dévolus par la réglementation en vigueur.

Section 1. Identification de la Trésorerie Générale du royaume (TGR) 

Raison Sociale : Trésorerie Générale du Royaume (Hay Riad)



Siege social :Ilote (après de l’avenue AlAraar)



Division : Division du budget et de la logistique



Adresse: Trésorerie Générale du Royaume, LOT 31 (près de l’Av. Al Araar), Hay Riad – Rabat Boîte Postale n°21495, Av. Annakhil, Hay Riad - Rabat



Téléphone : 05-37-57-82-44



Adresse electronique(Site Web) : www.tgr.gov.ma



Boite postale : N°21495-Avennue annakhil , hay Ryad Raba Partie I.

I Historique :

Les origines de la Trésorerie Générale du Royaume remontent au 18ème siècle sous le règne du sultan « Moulay Soliman ». A partir de 1907, le rôle de la trésorerie générale de l’empire fut confié à la banque d’Etat du Maroc qui remplissait à la fois les fonctions de trésorier général de l’Empire et d’agent financier du gouvernement. A partir de 1916, la banque d’Etat du Maroc perdit ses fonctions de Trésorier général de l’Empire, c’est désormais le trésorier général du Maroc qui fut chargé, dans la zone FSJES Mohammedia

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d’influence française, de centraliser les opérations de recettes et de dépenses de l’Etat, d’assurer le paiement des dépenses publiques et les mouvements de fonds et de gérer les réserves du trésor. De 1959 à 1961 la Trésorerie Générale a donc connu une période transitoire au cours de laquelle le premier trésorier général du Maroc indépendant était de nationalité française et le1er octobre 1961 un cadre marocain le succédât, et depuis la Trésorerie Générale du Royaume a connu une phase de marocanisation de ses cadres et a commencer à évoluer et à s’organiser d’une manière de plus en plus moderne pour arriver à ce qu’elle est aujourd’hui.

1 Principales évolutions : Tableau N°11 :les principales évolution du TGR 1792-1822 1860

Organisation financière confiée des " Oumana " sous le règne du Sultan Moulay Slimane. Généralisation de la fonction de oumana el mostafad en qualité de percepteurs des contributions indirectes dans toutes les villes et des oumana el khers (oumana el kabaîl) dans les zones rurales sous le règne

1865 1906 1907 -1916 27 Juin

du sultan Moulay El Hassan Instauration des trésoriers payeurs généraux Création d'une banque d’état Fonction de Trésorier Général de l'Empire confiée à la Banque du Maroc Création de la fonction de Trésorier Général (avec la nomination

1916 1917

du premier trésorier Général du Protectorat du Maroc) Dahir du 9 juin 1917 : Règlement général de la comptabilité

1950

publique mise en place des premiers jalons de l'activité bancaire de la

1er octobre

Trésorerie Générale Nomination du premier Trésorier de nationalité marocaine : Feu

1961 21 Avril

Mohamed Bernoussi Décret Royal portant règlement général de la Comptabilité

1967 1970

Publique Nomination de Mr Yahia Ben toumert à la tête de la TGR

1973 22Novembr e 1978

Nomination de Mr Ahmed Bensalem à la tête de la TGR Décret relatif aux attributions et à l'organisation du Ministère des Finances et de la privatisation

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Année Universitaire : 2018/2019

1986

Nomination de Mr Salah Hamzaoui à la tête de la TGR

1998

Nomination du feu Mr Abdelftah Benmansour à la tête de la TGR

Mai 2002

Restructuration de l'administration centrale avec création de services déconcentrés opérationnels à compétence nationale : Trésorerie Principale, la Paierie Principale des Rémunérations et de la

Septembre

Trésorerie des Chancelleries Diplomatiques et Consulaires. Nomination de Mr Saïd IBRAHIMI, Trésorier Général du

2003 2004

Royaume du Maroc Mise en place d'une nouvelle organisation et lancement du projet

2006 2007

de modernisation de la TGR Rapprochement stratégique entre la TGR et le CED Création des trésoreries ministérielles(en février), Des directions Régionales (en juillet) et lancement de la mise en place du contrôle

2008 Avril 2010

modulé de la dépense(CMD). Création du centre nationale du traitement (CNT) Nomination de Mr. Noureddine BENSOUDA, Trésorier Générale du royaume du Maroc

2Histoire de la gestion des finances publiques du Maroc : Les différentes dynasties qui ont gouverné le Maroc durant l’histoire et surtout depuis l’ère islamique, ont veillé à la constitution de “Baït El Mal “pour conserver les fonds et l’argent qui proviennent de la Zakat (‫ )الزكاة‬, du Kharaj, d’Elfaye”(‫ )الفيء‬, de la “Jézya”, et de l’ “Aachour”. Il comportait des fonds en monnaie et de l’or ainsi que des produits agricoles et des marchandises telles que l’huile, le blé, le sucre. A noter que cette organisation a marqué et façonné toutes les civilisations et les dynasties qui se sont succédées au Maroc. La TGR en tant que continuum historique de l’institution de « Bait Al Mal » a été crée actuellement depuis 102 ans, et considérée comme la première banque-trésorerie fut créée sous le régime du Protectorat français. Constitué sous le règne du sultan Moulay Slimane (1792-1822), le corps des Oumana fut organisé et structuré sous le règne du sultan Moulay El Hassan et comprenait une administration centrale et une Administration locale. Les Oumana assuraient le recouvrement des impôts, le paiement des dépenses publiques et octroyaient des avances à l'Etat.

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Au niveau local, il existait toute une variété d'Oumana : les Ournana des douanes, les Oumana el Mostafad et les Oumana el Khers. Au niveau central, on distinguait l'Amin des rentrées, l'Amin des dépenses, l'Amin des comptes et l'Amin el Oumana. Les opérations de recouvrement étaient confiées aux «Oumanas» des villes appelés «Oumanas el Moustafad». Chaque «Amine» disposait d’un nombre de collecteurs chargés de la perception des droits de portes et des droits de Souk, de la tenue des registres et de la centralisation des recettes entre les mains des «Oumanas al Moustafad», qui veillaient au contrôle des versements de leurs collecteurs, de l’exactitude de la tenue de leur comptabilité et du respect des règlements. La première banque de l’état été crie en 1906. A partir de 1907 la banque de l’Etat fait le rôle du trésorier général de l’empire. La banque a perdue ses fonctions de Trésorier général de l’empire en 1916. Le dahir de 9 juin 1917 a confié la fonction de la Trésorier Général avec la nomination du premier trésorier Générale du protectorat du Maroc. Le Trésorier Général était placé sous l'autorité du Directeur Général des finances du protectorat pour les opérations concernant le budget marocain. Il assumait donc à titre "Principal" les fonctions de comptable français et, à titre « accessoire » celles de comptable marocain. Cette situation a prévalu jusqu'à l'indépendance du Maroc, en 1956. Et la mise en places des premiers jalons de l’activité bancaire de la Trésorerie Générale été en 1950. En 2002 la restruction de l’Administration Centrale avec création des services déconcentrés opérationnels à compétence national, Trésorier Principale, la paierie Principale et de la Trésorerie des chancelleries Diplomatiques et consultatives. Le projet de la modernisation de la TGR est lancé en 2004. En 2006 du rapprochement stratégique entre la TGR et CED. Enfin en 2007 la création des Trésoreries Ministérielles (en Février), des Trésoreries Régionales (en Juillet) et lancement de la mise en place du Contrôle modulé de la Dépense (CMD).

Section 2. Organigramme de la TGR et ses missions et attributions FSJES Mohammedia

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I.

Organigramme de la TGR (voir l annexe 3)

II.

Missions et attributions :

Les principales missions de la trésorerie générale du royaume  sont : 

L'exécution des lois de finances;



La gestion des finances des collectivités locales;



Et la participation, à travers sa fonction bancaire, à la satisfaction des besoins de financement du Trésor. Disposant d'un vaste réseau, imparti sur l'ensemble du territoire national et auprès des

missions diplomatiques et postes Consulaires à l'étranger, la Trésorerie Générale du Royaume assure conformément à un dispositif juridique très élaboré : 

Le recouvrement des impôts et taxes et autres produits revenant à l'Etat;



L'exécution et la centralisation des dépenses de l'Etat;



D'assurer la tenue de la comptabilité générale de l'Etat, des collectivités locales et de leurs groupements et des autres services gérés par les comptables du Trésor ;



La liquidation et le paiement des traitements et soldes des personnels civils et militaires de l'Etat ainsi que de leurs pensions et rentes diverses;



La collecte de l'épargne au moyen de comptes de dépôts au trésor et de placements d'emprunts d'Etat et de bons du Trésor à 6 mois, sur formules et titres. La Trésorerie Générale du Royaume est chargée également:



D'élaborer les projets des textes législatifs et réglementaires relatifs au recouvrement des créances publiques et à la comptabilité publique et de veiller à l'application de la réglementation dans ce domaine;



D'assurer la liquidation et le paiement des rémunérations du personnel civil et militaire de l'Etat et le paiement des pensions, rentes et allocations;



De participer à la promotion et à la collecte de l'épargne et d'effectuer les opérations bancaires autorisées;



D'établir les comptes des services de l'Etat et de participer à l'élaboration des projets de lois de règlement et du compte général du Royaume.

Section 3 : Déroulement des missions d’audit : FSJES Mohammedia

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I Phase de lancement : Avant l’exécution de la mission d’audit, il est primordial d’établir le plan d’audit interne. Ce plan représente une planification fondée sur les risques, il permet de définir les priorités cohérentes avec les objectifs de l’organisation. Le plan d’audit doit obéir à un certain nombre de critères : 

Un contenu étendu : Le plan d’audit doit comporter tous les risques figurant sur la cartographie des risques et qui doivent donc être audités, cependant, chaque année va apporter son lot de rectifications, modifications et suppressions correspondant à des changements de structures, à des modifications de processus ou d’environnement.



Un étalement sur plusieurs années (3 à 5 ans) et une analyse globale des risques pour y parvenir.



Une structure prédéterminée : Cette structure permet de rappeler, pour mémoire, les audits intérieurs en indiquant l’année du dernier audit et le temps passé pour les réaliser. Il permet également de répartir les audits des processus déterminés sur les années à venir selon une fréquence déterminée.

La phase de lancement de la mission d’audit peut déclencher suite à une demande particulière de la Direction ou de différents départements ou suite à la réalisation du programme annuel précité Cette phase de lancement connue par l’établissement d’un ordre de mission précisant l’origine et le contour de la mission, le processus de conduite de la mission d’audit interne à adopter, le champ d’investigation retenu, les objectifs et les limites, le calendrier de déroulement de la mission, les destinataires et les auditeurs désignés. A préciser qu’à chaque ordre de mission est désigné un chef de mission. Cet aspect s’avère nécessaire pour les informations suivantes : 

L’étude des questionnaires d’audit proposés par les membres de l’équipe et la diffusion de la version définitive approuvée avec le chef de service,



La centralisation des propositions des membres d’équipe pour l’adoption d’un plan de vérification uniforme,



La centralisation des papiers de travail des autres membres de l’équipe et leurs conclusions,



L’élaboration du rapport d’audit interne à valider avec le chef de service,



La gestion du relationnel entre les membres de l’équipe afin d’optimiser le rendement.

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II-Phase de planification : Durant cette phase, l’auditeur procède à : 

L’acquisition d’une connaissance générale du domaine à auditer au sein de l’organisation à travers la recherche de tout élément de définition, de connaissance, d’analyse de l’activité à cerner dans les supports de l’entreprise ou du métier. A cet effet, l’auditeur analyse les éventuelles raisons qui ont motivé la demande d’audit (problèmes réels, dysfonctionnement constaté, objectifs non atteints…) et recherche les différents incidents enregistrés, les causes de leur réalisation et les risques à éviter. Il procède également à l’analyse des résultats des audits précédents.



La prise de contact avec les entités concernées par la mission d’audit en vue d’expliquer clairement les objectifs et présenter la démarche qui sera utilisée. La détermination des risques par recensement des faiblesses apparentes et des facteurs potentiels internes et externes susceptibles d’empêcher l’entité à auditer de remplir correctement ses missions et d’atteindre les objectifs assignés.



Le choix des objectifs de l’audit : Ceux-ci doivent guider les travaux en termes de sécurité (certification de l’existence des forces, confirmation de la présence d’une faiblesse et qualification du risque qui lui est associé) et l’efficacité (formulation des solutions aux dysfonctionnements majeurs identifiés).

Lors de ce choix d’objectifs, un rapport d’orientation est élaboré afin de préciser les axes d’investigation, les limites d’intervention et les objectifs à atteindre. On entend par objectifs, les généraux (à savoir la protection du patrimoine, la fiabilité et intégrité des informations, respect des lois, efficacité et efficience des opérations), ceux spécifiques (qui concernent les zones de risques identifiées lors de la phase d’analyse des risques).

III-Phase d’exécution : Cette phase d’exécution est entamée par une réunion d’ouverture au cours de laquelle l’auditeur présente les travaux de la phase de lancement et procède à la prise de tous les rendez-vous nécessaires au déroulement de la mission d’audit interne. Six points principaux sont traités par l’auditeur interne lors de cette réunion : 

Présentation de l’équipe d’auditeurs en charge de la mission.



Un rappel des objectifs généraux de l’audit interne dont la connaissance est indispensable pour réaliser une parfaite collaboration auditeurs/audités.



Une présentation des rendez-vous et contacts pour la réalisation des entretiens et des tests ainsi que la collecte des informations.

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Définition des conditions matérielles de la mission (règle d’accès, matériel, heures de disponibilités…)



Rappel sur la procédure d’audit (réunions intermédiaires, information sur les constats, suivi des recommandations…)

Ensuite est établi un « programme de vérifications » qui va indiquer dans le détail ce qu’il est convenu de faire pour explorer les différentes zones de risques identifiées lors de la phase préparatoire. Les points essentiels qui sont traités au niveau du programme de vérifications sont l’indication des travaux préliminaires à accomplir, l’identification des points importants à détailler et à voir, l’indication de quelle technique et outil il faut envisager l’utilisation. Le chef de mission doit procéder par la suite à la répartition des tâches entre les membres de l’équipe d’audit en fonction de leur ancienneté et leur degré de maîtrise de la problématique traitée. Les principaux outils qui peuvent être utilisés par l’auditeur sont : Le questionnaire du contrôle interne : Ce document permet de passer du général au particulier et d’identifier pour chaque fonction quels sont les dispositifs spécifiques de contrôles essentiels. En plus du questionnaire, l’auditeur procède à la vérification des tous les aspects physiques et documents nécessaires qui lui permettra de s’engager et de conclure sur le degré d’atteinte et de maîtrise des objectifs fixés pour la mission d’audit interne. L’auditeur choisit un certain nombre d’opérations ou de processus relatifs à certaines périodes. Ce choix doit être suffisamment riche et significatif pour pouvoir élaborer une opinion sur la façon dont les choses se passent et sont maîtrisées. L’auditeur interne fait appel à des techniques de description qui pouvant l’aider à l’organisation de son travail et à l’information remontée et comportent : 

La technique de narration : narration des entretiens oraux, narration à partir des observations physiques, des constats des conclusions de test, etc…



L’organigramme fonctionnel : établi par l’auditeur interne à partir des observations, interviews, narrations…cet outil permet à l’auditeur une bonne compréhension de la répartition des tâches par personne.



La grille d’analyse des tâches : cet outil permet à l’auditeur de détecter les risques de cumul de tâches dans les détails les plus fins des fonctions.

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Le diagramme de circulation (flowchart) : cette technique permet de représenter la circulation de documents entre les différentes fonctions et centres de responsabilité, d’indiquer leur origine et leur destination et donc de donner une vision complète du cheminement des informations et de leurs supports.

IV-Phase de conclusion : Lorsque l’auditeur constate des anomalies, il les documente et les formalise à l’aide d’un document spécifique intitulé la Feuille de Révélation et d’analyse de problèmes. Elle est formalisée comme suit : Tout au long de la phase de vérification, l’auditeur fait valider en permanence ses constats et ses recommandations par les acteurs concernés. A la fin de ses travaux de vérifications, l’auditeur doit organiser une réunion avant la clôture pour la validation des différents faits relevés. Sur la base des travaux d’investigation, un projet de rapport est élaboré par le chef de mission d’audit interne. Ce document provisoire est adressé au responsable du service audit interne pour validation puis au responsable de la structure auditée. Cette réunion de clôture est une occasion pour l’auditeur de présenter les constats relevés, de commenter les conclusions de ses études, et de les faire valider officiellement. La structure auditée peut émettre des commentaires et des réserves, qui seront soit pris en compte pour modifier le document, soit reportés au rapport définitif. En cas de désaccord entre l’audit et les services audités sur le contenu des recommandations, une demande d’arbitrage est adressée au mandat de la mission mettant en exergue les points entre les recommandations formulées par l’audit et les réponses de services audités lors de la réunion de clôture d’audit. L’ossature du rapport est élaborée à partir des problèmes figurant sur les FRAP et des conclusions figurant sur les feuilles de couverture. Il traduit l’enchainement des messages que l’équipe d’audit veut délivrer dans le rapport concluant la mission. Elle reprend les énoncés des problèmes, classés par thème et par ordre d’importance, avec éventuellement les titres de regroupement sous lesquels ils apparaissent dans le rapport. Le rapport définitif et une synthèse du rapport sont diffusés à la direction. Parallèlement, le rapport est envoyé au responsable hiérarchique pour validation et à l’entité auditée.

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V-Phase de suivi des recommandations :

Il s’agit de suivre régulièrement les suites données aux recommandations formulées à l’issue de la mission d’audit interne, et éventuellement des résultats obtenus par les actions correctives des audités. Pour cela, le service d’audit doit obtenir, évaluer et approuver les réponses des audités sur les recommandations formulées dans le cadre des FRAP. Une fiche par recommandation sera adressée aux responsables concernés par la mise en œuvre des actions correctives. Cette fiche sera renseignée et retournée au service d’audit interne. Les réponses devront prendre la forme d’un plan d’action explicite qui traite définitivement le problème. Ces fiches seront numérotées et suivies par le service d’audit jusqu’à leur fermeture. Dans le cadre du reporting du service d’audit, un état des actions et progrès sera adressé à la Direction.

Chapitre 2 : Etude de cas ‘Audit de la passation des marchés publics :’’Appel d offre ‘’ Le nouveau décret formalise les procédures de passation des marchés, par ailleurs l’Etat doit s’assurer que les dépenses effectuées dans le cadre d’un marché correspondent à un besoin réel, de ce fait, la nécessité d’un audit interne qui va permettre de se faire une vision sur la pertinence des procédures en vue de déterminer si les fonds disponibles ont été utilisés avec efficacité, efficience et pertinence.

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Figure 05 : Le processus de passation des marchés publics

Le processus de passation des marchés est passé par 4 étapes, et à chacune de ces étapes correspondent des risques particuliers.

Dans notre travail, nous nous sommes intéressés aux deux premières étapes à savoir la définition des besoins, la préparation de l’AO et la soumission des offres.

Section 1 : Questionnaire du contrôle interne concernant la « Passation des marchés publics » Dès le choix de notre thématique, notre avons commencé à lire le Décret et les Dahirs ainsi que les Arrêtés relatifs à la passation des appels d’offres, ceci avait pour but de nous initier au déroulement de la procédure et nous éclaircir tous les aspects y afférents. Cette documentation nous a permis de comprendre les processus et cadrer notre vision les concernant en fonction de ce que préconise la réglementation. Oui

Questions

Observation

on

Identification du besoin et estimation des coûts 1. Est-ce que le besoin est bien déterminé ?

x

2. Les besoins sont-ils exprimés par références à des

x

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N

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Parfois Le marché ne correspond pas à un besoin réel. Non x

x

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normes marocaines ou internationales ?

application des normes habituelles sans justifications dans quelques marchés

3. Existe- il une estimation des coûts des prestations ?

4. 5. 6. 7. 8. 9.

Absence d’une étude préalable des coûts de quelques marchés

x

Prix des marchés : Les marchés sont-ils passés à prix ferme/révisable ? Forme et contenu des marchés Les cahiers des charges comprennent-ils le CCAG, CPC, CPS ? Le CPS est – il élaboré ? Que contient le CPS ? Est- il signé avant le lancement de la procédure ? Est- il publié dans le portail des marchés publics ?

x X X X X x

Le programme prévisionnel  10. Existe-il un programme prévisionnel ? 13. Ce programme respecte-t-il le délai réglementaire ? (Avant la fin du 1ere trimestre) 14. Est- il diffusé dans un journal et dans le portail ?

Seules les entreprises inscrites dans le site du portail de marché public ont l accès à télécharger les documents

x x Dans 2 journaux « AL BAYAN’» et « BAYAN AL YOUM»

x

Appel à la manifestation d’intérêt  16. L’appel à la manifestation d’intérêt a-t-elle eu lieu ? 17. Si oui, cet avis fait-il connaitre les mentions de l’article 15 ? Le règlement de consultation  18. Existe-t-il un règlement de consultation ? Mode de passation  22. S’agit t-il d’un appel d’offre ouvert ou restreint ? 23. S’il s’agit un AOR ; le montant du marché est-il inférieur à 2.000.000DH ? 24. Y-a-t-il un certificat administratif justifiant le choix de cette procédure (AOR) ? Dossier d’appel d’offre 25. Les dossiers d'appel d'offres sont-ils téléchargeables à partir du portail des marchés publics ? FSJES Mohammedia

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X X

X -

-

-

-

X x

Seules les entreprises

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inscrites dans la plateforme portail des marchés public peuvent télécharger les dossiers Publicité de l’appel d’offres 26. Le délai de publication est-il respecté (21 jours) ? 27. L’avis de publication est-il publié dans le portail et dans 2 journaux ? Cautionnement provisoire  28. Y-a-t-il un cautionnement provisoire ?

X X X

29. Le montant du cautionnement est-il exprimé en valeur ? Réunion ou visites des lieux 30. La date de la visite des lieux que le maitre d’ouvrage envisage d’organiser à l’intention des concurrents a-t-elle eu lieu ? 31. Y-a-t-il un Procès verbal ?

x

32. Est-il communiqué ? 33. Est-il publié dans le portail des marchés publics ?

x X

34.

36.

37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44.

Contenu des dossiers des concurrents Est-ce que le dossier une déclaration sur administratif indique l'honneur ? l’original du récépissé du cautionnement provisoire ? Le dossier technique comprend-t-il une note indiquant les moyens humains et techniques du concurrent ? Présentation des dossiers des concurrents Les dossiers présentés comportent-ils l’offre financière et technique ? Le dossier contient-il 2 enveloppes distinctes ? Dépôt/ Retrait des plis Les plis sont-ils déposés avant la date et l’heure fixées pour la séance d’ouverture des plis ? Le dépôt est-il enregistré sur le registre spécial ? La commission d’appel d’offres  Le président de la commission est-il désigné par l’ordonnateur ? Le maître d’ouvrage dispose-t-il d’un registre du marché ? Le maître d’ouvrage dispose-t-il d’un cahier du chantier ? Le maître d’ouvrage dispose-t-il d’un plan d’assurance qualité ?

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Le taux du cautionnement provisoire est variable

X X

Elaborer par un cadre qui a assisté à la séance d ouverture des plis

x x x x X X X X X X X

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45. Le maître d’ouvrage dispose-t-il d’un plan d’implantation de l’ouvrage ? Ouverture des plis et examen des offres 46. Est-ce que la commission d’appel d’offres a respecté les règles de déroulement de la séance d’ouverture des plis ? 47. Est-ce que la commission a commencé par l’examen du dossier administratif et le dossier technique ? 48. La commission procède-t-elle, à huis clos, à l’évaluation des offres techniques ? 49. La commission procède-t-elle, à huis clos, à l’évaluation des offres financière ?

X

50. Le procès-verbal:

x x

Est-il public ? Est-il signé par le président, par les membres de la commission ?

Résultats de l’appel d’offres 52. les résultats d'examen des offres sont-ils affichés dans les locaux du maître d'ouvrage pendant une période de 15 jours ? Attestation de régularité 53. Est-ce que le fiscale ? concurrent auquel il Attestation de régularité est envisagé sociale auprès la CNSS ? d’attribuer le marché a présenté : Un certificat d'immatriculation au registre de commerce ? Une copie conforme de la procuration légalisée ? Un extrait des statuts de la société ?

X X X X

x X X x X x Source : Réalisé par nos soins.

L'évaluation des dispositifs de contrôle est réalisée à partir des réponses aux questions qui déterminent le caractère Favorable / Défavorable de la situation et des autres éléments de preuve collectés. Les points forts et les points faibles de la procédure de passation des marchés publics Sur la base des renseignements qu’on a pu tirer des questionnaires de contrôle interne d’une part et des informations collectées tout au long de notre période de stage d’autre part, on a pu dégager les points forts et les points faibles du processus de passation Parmi les points forts, on peut citer. 

Les personnels maitrisent l outils informatique

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La conservation de tous les documents qui concerne les marchés publics



La majorité des dépenses effectuées dans le cadre d’un marché correspondent à un besoin réel



les procédures de passation sont souvent alignées avec la réglementation en vigueur

A côté de ces points forts cités ci-dessus, nous avons relevé quelques défaillances auxquelles on va essayer de donner des solutions pour y remédier en utilisant les feuilles d’observation qui sont un moyen d’analyse simple et clair .

Section 2 : La cartographie de risques : Tout ce qui peut empêcher une organisation de remplir ses objectifs, qu’ils soient ponctuel ou prévisionnel, est considéré comme une menace, une menace qu’il convient de gérer proprement à travers l’élaboration d’une cartographie qui va servir à identifier, évaluer, hiérarchiser et gérer des risques dans l’unique but de préparer des plan d’actions pouvant faire face à tous les aléas listés :

Processus

Sous

Risques majeurs

processus Préparation, Lancement et passation des marchés  Identification d’un faux besoin.

Détermination du besoin et estimation du coût.

Déterminat

 Définition orientée des besoins.

ion du besoin Estimation du Coût Forme et contenu des

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 Un besoin mal défini

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 Sur estimation ou sous estimation significative des coûts.

 Une estimation non justifiée.  Règlement de consultation orienté pour avantager un concurrent. Année Universitaire : 2018/2019

Forme du marché

marchés

 CPS et termes de référence incomplets.  Des clauses discriminatoires.

et mode de passation. Mode de passation Programm e prévisionnel

 Recours injustifié aux marchés négociés ou AOR.

 Faible exécution du programme prévisionnel.  La publication du programme prévisionnel hors délai.

Procédure de

Dossier

passation des marchés d’appel d’offres

 DAO non conforme au décret des marchés publics.

 Non publication de l’avis de publicité.  Non respect des délais réglementaires pour la remise des offres.

 Passation d’un marché avec une entreprise ne présentant pas les garanties financières. Source : Réalisé par nos soins.

Section 3 : Elaboration des FRAP : L'auditeur interne procède à l'élaboration des Feuilles de Révélation et d'Analyse des Problèmes en détaillant les points soulevés, les faits, conséquences et recommandations. Dans notre rapport, nous sommes particulièrement intéressés à présenter un nombre d’anomalies et qui sont : Dressons à présents les FRAP associés aux anomalies ci-dessus :

FRAP .1 Domaine : Identification du besoin Structure : PROBLÈME :

Service chargé du budget

Date :

Le marché ne correspond pas à un besoin réel.

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FAITS / CONSTATS :

- Absence d’une étude réelle de l’offre interne avant tout appel à la concurrence. - Absence de contrôle des stocks des produits et prestations de services. CAUSES

- Non implication des parties prenantes. - Manque du contrôle interne au niveau du processus achat. - Manque de compétence de gestion des stocks du service achat. CONSÉQUENCES / RISQUES :

- Gaspillage des fonds publics. - Retard dans l’exécution de la commande publique. - Etude prévisionnelle erronée. SOLUTIONS PROPOSÉES / RECOMMANDATIONS :

- Mise en place d’une politique d’achat adéquate (Marchés de fournitures). - Eviter les risques de dilapidation des deniers publics. - Exactitude de l’identification des besoins réels. - Instaurer un système de contrôle interne en intégrant des SI programmés. Source : Réalisé par nos soins.

FRAP 2. Domaine : Estimation du besoin Structure : PROBLÈME :

Date :

Chargé d’études

Sous/Sur évaluation du coût de besoin.

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FAITS / CONSTATS :

- Non réalisation des marchés. - Existence des dépenses élevées. - Fréquence élevée des ordres de modification. CAUSES

- Absence d’une étude préalable des coûts. - Mauvaise définition des objectifs. - L’allocation irrationnelle et inefficiente des ressources. CONSÉQUENCES / RISQUES :

- Une faible exécution du programme prévisionnel. - Non atteinte des objectifs préétablis. - Non réalisation de certains projets. - Décalage dans l’exécution du Programme prévisionnel. SOLUTIONS PROPOSÉES / RECOMMANDATIONS :

- L’élaboration d’un référentiel des prix des marchés courants, et mettre à jour ce référentiel d’une manière périodique en fonction de la fluctuation des prix. - L’obligation de justifier le besoin déterminé par la présentation de la moyenne de consommation des années précédentes et les stocks existants dans le cas d’un marché de fournitures. - Le recours aux experts pour une estimation plus exacte, qu’elle soit quantitative ou qualitative. Source : Réalisé par nos soins.

FRAP 3. Domaine : Prescriptions techniques Structure : PROBLÈME :

Chargé d’études

Date :

Prescriptions techniques non conformes aux normes.

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FAITS / CONSTATS :

- Non application des normes habituelles sans justifications. - Spécifications imprécises du marché. - Existence de contraintes (techniques, délais...) particulièrement élevées par rapport à l’objet du marché. CAUSES

- Non adéquation du profil de l’agent chargé de l’étude à l’exécution de cette tâche. - La dépendance de certains intervenants dans la procédure vis-à-vis des concurrents. - Non mise à jour de la spécification technique standard dans certains domaines. CONSÉQUENCES / RISQUES :

- Ecart entre le besoin exprimé et le livrable rendu - Annulation de marché - Accroissement de coût vu la nécessité de lancer un second AO pour le même marché vu que le premier n’a été constaté non conforme qu’après son exécution. SOLUTIONS PROPOSÉES / RECOMMANDATIONS :

- Vérifier le contenu du cahier des charges à savoir CPS. - Elaborer un cahier des clauses techniques. - Se conformer à la réglementation du décret des marchés publics. Source : Réalisé par nos soins

Conclusion de la deuxième partie : Apres avoir présenté notre entité d’accueil, nous avons exposé les phases de déroulement des missions d’audit au sein de la trésorerie générale du royaume en explicitant les différentes étapes.

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Dans notre étude de cas nous avons choisi d auditer la phase de passation d’appels d’offres car elle représente un des principaux contrôles internes dans une organisation, vu la complexité des procédures du dit processus et la nécessité qu’elles soient alignées avec la réglementation en vigueur. Au premier lieu nous avons rédigé un questionnaire à fin de dégager les point fort et faibles de la procédure de passation des marchés publics, ainsi l identification des risque majeurs de chaque sous processus (détermination du besoin, estimation des couts…) et finalement nous avons tenté de faire des recommandations pour remédier les anomalies, minimiser les risque et réaliser la bonne gestion des marchés public

Conclusion Nous y voilà, sommes arrivé au terme de ce rapport n’étant que la concaténation par rapport à ce que nous avons pu développer ci-haut. En effet, les marchés publics requièrent une importance particulière compte tenu de leur contribution dans le PIB du Maroc et ils permettent de réaliser 65% du chiffre FSJES Mohammedia

88

Année Universitaire : 2018/2019

d’affaires des entreprise BTP, donc nécessaire serait-il de lui vouer une attention considérable par l’Etat en veillant à en revigorer le contrôle ainsi que l’instauration des audits dont l’objectif est de respecter l’intérêt général et de pouvoir juguler les fraudes, chose qui constitue un problème hectique voire le talon d’Achille de la bonne marche des marchés publics. L’audit de passation d’appels d’offres est l’un des principaux contrôles internes dans une organisation, vu la complexité des procédures du dit processus et la nécessité qu’elles soient alignées avec la réglementation en vigueur. La passation d’appel d’offres se revêtit donc d’une importance primordiale dans la mesure où elle constitue une source de risque pondérant donnant lieu à plusieurs canaux de fraude et de vices de forme concernant la mauvaise application de la réglementation d’une part, et pouvant impacter négativement, non seulement le service concerné mais aussi l’intégralité des entités, divisions et départements d’autre part, et ceci à travers la dégradation de l’image de qualité que l’organisme détient et le manque de confiance qui en suivra systématiquement de la part des clients et affiliés. Tout au long de ce travail de recherche, notre objectif était de mettre en exergue la nouvelle loi relative aux marchés publics face aux diverses formes de pratiques frauduleuses qui minent le système. Nous avons tenté de faire le résumé de différentes formes de ces pratiques et avons fait remarquer certaines failles quant à son application. Face à toutes les insuffisances relevées dans les procédures de passation des marchés publics, notre plus grand souhait serait que la mise en application du décret relatif aux marchés publics puisse commencer par le respect strict des textes légaux en la matière. Que les mesures d'application soient renforcées et que les contrevenants soient véritablement poursuivis selon les dispositions administratives et pénales prévues afin d’assurer une rationalisation des fonds publics.

Bibliographie : Les Ouvrages :  

Abdellatif El Cheddaadi , «le droit des Marchés Publics », », Edition, Avril 2015 Jacques Renard, « THEORIE ET PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE », Edition, Année 2010

FSJES Mohammedia

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Année Universitaire : 2018/2019

   

Harakat M. « L'audit dans le secteur public au Maroc ». Babel . Rabat; 1994 Henri Bouquin, Le contrôle de gestion, PUF, 1986. Philippe Lorino, La gestion par les activités, Dunod Entreprise, 1991. L’audit interne dans le secteur public Hervé BOULLANGER Magistrat de la Cour des comptes, président du club comptable des juridictions financières

Mémoires et travaux de recherches :  

L’impact de l’audit sur la bonne gouvernance des établissements du secteur public au Maroc. Mme. Asmae BELARAJ Doctorante, Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales –Souissi, Université Mohammed V- RABAT Étude sur la différence entre audit interne, contrôle de gestion et contrôle interne EL BAKKOUCHI Younes, Université Mohamed V Rabat Agdal.

Articles :  

La nécessité de l'audit interne dans le secteur public ; L'Economiste | Edition N°:108 Le 16/12/1993 Comment implanter l'audit dans le secteur public ; L'Economiste | Edition N°:122 Le 24/03/1994

Documents réglementaires : 

Décret n°2-12-349 du 8 joumada 1er 1434(20 Mars 2013) relatif aux marchés publics

Références des instituts internationaux :   

Le Cadre de référence internationale des pratiques professionnelles IFACI - Edition 2017 Les Principes fondamentaux pour la pratique professionnelle de l’audit interneIFACI Edition 2017 / Code de la déontologie IFACI – Edition 2017. Manuel d’audit Interne pour les Inspections Générales des Ministères ; L'Agence des États-Unis pour le développement international ; Edition 2007

Webographie :   

www.achatpublic.org.ma www.finances.gov.ma www.tgr.gov.ma

TABLE DE MATIERES FSJES Mohammedia

90

Année Universitaire : 2018/2019

DEDICACES

1

REMERCIEMENT

2

LISTE DES ABREVIATIONS

3

SOMMAIRE

4

INTRODUCTION GENERALE

6

PARTIE 1 : LE CADRE RÉGLEMENTAIRE DE L AUDIT INTERNE ET DES MARCHES PUBLICS

9

CHAPITRE 1 : LE CADRE CONCEPTUEL DE L’AUDIT INTERNE

10

Section 1 : L’audit interne et les métiers connexes

10

I-Définition et historique de l audit interne

10

1.Définition de l’audit interne

11

A.Selon The Institue of Internal Auditors (Institut de l’audit interne) :

11

B-Selon ALBERTO SILLERO :

11

C-Selon IFACI :

11

2. Aspect Historique

12

3. Progrès de la notion d’audit et évolution

12

II.

13

L’audit interne et les notions voisines :

1-Audit interne

13

2-Contrôle interne

13

3-Contrôle de gestion

13

4-Inspection

13

III-L’audit interne selon les normes internationales.

15

1-Les normes internationales de l’audit interne

15

A. Les normes de qualification :

15

B .Les normes de fonctionnement :

16

C les Normes de mise en œuvre :

17

2Le code de la déontologie :

17

A.

Intégrité :

17

B. Objectivité :

17

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91

Année Universitaire : 2018/2019

C.Confidentialité :

17

D Compétence :

17

Section 2 : Méthodologie et outils de l’audit interne

17

I  Démarche d une mission d’audit interne

18

1 La phase de préparation

18

2 la phase de réalisation /phase de vérification

18

3. Phase de conclusion :

19

II. Les outils et les techniques de l’audit interne :

20

1Les outils de description :

20

A L’observation physique :

20

B La grille d’analyse des taches :

21

C Flow Chart ou Le diagramme de circulation :

21

2 Les outils d‘interrogations :

22

A Les sondages statistiques ou échantillonnages :

22

B L’interview :

22

C Les outils informatiques :

23

3   les outils d évaluation

23

A -les questionnaires :

23

4. la feuille de révélation et d approche des problèmes (FRAP)

24

Section3: L’audit interne au sein du secteur public

25

I-L’audit interne au sein du secteur public marocain.

25

1-Le secteur public

25

2-Les Composants du secteur public Marocain :

25

A- Les Organismes publics : composés des entités suivantes :

26

B-Sociétés d'Etat

27

C-Filiales publiques :

27

D-Sociétés mixtes :

27

3-Historique :

27

II Les raisons de la mise en œuvre de l’audit interne dans le secteur public Marocain :

28

1-La privatisation :

28

2-Le processus d’ouverture internationale :

28

3-Nécessité d’une bonne gouvernance :

29

III La place et les rôles de l’audit dans le secteur public :

30

1 La place et les rôles de l’audit dans le secteur public

30

A. Risques sur le plan éthique, conflits d’intérêts :

31

B. Éloignement :

31

C Complexité :

31

D. Conséquences des erreurs :

31

FSJES Mohammedia

92

Année Universitaire : 2018/2019

2 Les rôles de l’audit dans le secteur public :

31

A-La Surveillance

32

B- La Détection :

32

C-La Dissuasion :

33

D-L’Information :

33

E-La Prévoyance.

34

CHAPITRE 2 : CADRE RÉGLEMENTAIRES DES MARCHÉS PUBLICS

35

Section 1 : cadre réglementaires des marchés publics

36

I-Approche théorique et cadre réglementaires des marchés publics

36

1 Marchés publics: Définition, Quelques Notions et Historique

36

A-Définition du marché public

36

B-Quelques notions des marchés publics

37

C -Les principes fondamentaux des marchés publics

38

II Marché public : historique, innovation et apport

39

1-aperçu historique des dispositifs réglementaires

39

2-Les innovations majeures du décret de 2013 :

40

Tableau N°04 : Les innovations majeures du décret de 2013

40

3Les nouveaux apports du nouveau décret :

42

Tableau N°05 : Les nouveaux apports du nouveau décret

43

III- Classification des marchés publics (catégorie et typologie):

45

1. Selon la catégorie des marchés :

45

a-.Marchés de travaux

45

b-Marchés de fournitures

45

c.-Marchés de services

45

A Selon leurs modes d exécution

46

B Les types de marchés selon leur prix

48

Section2 : Modalités de passation et exécution des marchés publics :

50

I Modalités de passation des marchés publiques :

50

1) L’appel d’offres :

50

2) Le concours

51

3-La procédure négociée

51

4 L’achat par bon de commande

51

II L’exécution des marchés publics

52

1-Programmation

52

A-Ces lettres signées par le chef de gouvernement

52

B- Définition et centralisation des besoins :

52

C- Cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) :

52

FSJES Mohammedia

93

Année Universitaire : 2018/2019

2 Lancement :

52

A L’élaboration du CPS :

52

B Ouverture des plis et examen des offres :

56

C L’établissement des procès-verbaux (PV) d’AO et affichage du résultat

57

D- Approbation du Marché

58

3-Exécution :

58

A-Etablissement des marches :

58

B-L’engagement des marches :

58

C-La notification des marches:

58

4-L’ordonnancement :

59

A/Phase de la réception du dossier de paiement :

59

B-Phase de la vérification

60

C-Phase de la saisie des données sur le système-GID

60

D-Phase de la présentation du dossier pour la signature

61

E-Phase de la transmission au comptable pour visa et règlement :

61

SECTION3 :Audit interne des marchés publics

61

I LE CONTRÔLE MODULÉ DE LA DÉPENSE « CMD »: VERS UN INSTRUMENT PONDERATEUR

61

1: Renforcement de la capacité de gestion des ordonnateurs

62

II De la logique de moyens à la logique de résultats ET Transition du contrôle

64

1- De la logique de moyens à la logique de résultats

64

2: Transition du contrôle a priori au contrôle a posteriori

65

Des actions à court terme pour s’y préparer :

66

III la proposition du guide des marchés publics

66

1-Classiquement, l’audit des marchés publics comporte quatre phases :

67

PARTIE 2 : CADRE PRATIQUE D’AUDIT DES MARCHÉS PUBLICS

69

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATIONS DE LA TRÉSORERIE GÉNÉRALE DU ROYAUME

69

Section 1. Identification de la Trésorerie Générale du royaume (TGR)

69

I Historique :

70

1 Principales évolutions :

70

2Histoire de la gestion des finances publiques du Maroc :

71

Section 2. Organigramme de la TGR et ses missions et attributions

73

Section 3 : Déroulement des missions d’audit :

74

I Phase de lancement :

74

II-Phase de planification :

75

FSJES Mohammedia

94

Année Universitaire : 2018/2019

III-Phase d’exécution :

76

IV-Phase de conclusion :

77

V-Phase de suivi des recommandations :

78

CHAPITRE 2 : ETUDE DE CAS ‘AUDIT DE LA PASSATION DES MARCHÉS PUBLICS :’’APPEL D OFFRE ‘’

79

Section 1 : Questionnaire du contrôle interne concernant la « Passation des marchés publics »

79

Section 2 : La cartographie de risques :

83

Section 3 : Elaboration des FRAP :

84

BIBLIOGRAPHIE :

90

TABLE DE MATIERES

91

ANNEXES

96

LISTE DES ANNEXES

101

LISTE DES FIGURES

101

LISTE DES TABLEAUX

101

RESUME

103

ANNEXES ANNEX E 1 :FRAP vierge FSJES Mohammedia

95

Année Universitaire : 2018/2019

FRAP .1 Domaine : Structure :

Date :

PROBLÈME :

FAITS / CONSTATS :

CAUSES

CONSÉQUENCES / RISQUES :

SOLUTIONS PROPOSÉES / RECOMMANDATIONS :

ANNEXE 2 : Questionnaire du contrôle interne concernant la « Passation des marchés publics » s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’un travail de recherche sous le thème « Audit Interne des Marchés Publics : Cas du TGR »

FSJES Mohammedia

96

Année Universitaire : 2018/2019

Questions

OU I

NO  N

Observation

Identification du besoin et estimation des coûts 11. Est-ce que le besoin est bien déterminé ? 12. Les besoins sont-ils exprimés par références à des normes marocaines ou internationales ? 13. Existe- il une estimation des coûts des prestations ? Prix des marchés : 14. Les marchés sont-ils passés à prix ferme/révisable ? Forme et contenu des marchés 15. Les cahiers des charges comprennent-ils le CCAG, CPC, CPS ? 16. Le CPS est – il élaboré ? 17. Que contient le CPS ? 18. Est- il signé avant le lancement de la procédure ? 19. Est- il publié dans le portail des marchés publics ? Le programme prévisionnel  20. Existe-il un programme prévisionnel ? 13. Ce programme respecte-t-il le délai réglementaire ? (Avant la fin du 1ere trimestre) 14. Est- il diffusé dans un journal et dans le portail ? Appel à la manifestation d’intérêt  16. L’appel à la manifestation d’intérêt a-t-elle eu lieu ? 17. Si oui, cet avis fait-il connaitre les mentions de l’article 15 ? Le règlement de consultation  18. Existe-t-il un règlement de consultation ? Mode de passation  22. S’agit t-il d’un appel d’offre ouvert ou restreint ? 23. S’il s’agit un AOR ; le montant du marché est-il inférieur à 2.000.000DH ? 58. Y-a-t-il un certificat administratif justifiant le choix de cette procédure (AOR) ? Dossier d’appel d’offre 59. Les dossiers d'appel d'offres sont-ils téléchargeables à partir du portail des marchés publics ? Publicité de l’appel d’offres 60. Le délai de publication est-il respecté (21 jours) ? L’avis de publication est-il publié dans le portail et dans 2 journaux ? Cautionnement provisoire  61. Y-a-t-il un cautionnement provisoire ? 62. Le montant du cautionnement est-il exprimé en valeur ? Réunion ou visites des lieux 63. La date de la visite des lieux que le maitre d’ouvrage envisage d’organiser à l’intention des concurrents a-telle eu lieu ? FSJES Mohammedia

97

Année Universitaire : 2018/2019

64. Y-a-t-il un Procès verbal ? 65. Est-il communiqué ? 66. Est-il publié dans le portail des marchés publics ? Contenu des dossiers des concurrents 67. Est-ce que le une déclaration sur dossier l'honneur ? administratif l’original du récépissé du indique cautionnement provisoire ? 69. Le dossier technique comprend-t-il une note indiquant les moyens humains et techniques du concurrent ? Présentation des dossiers des concurrents 70. Les dossiers présentés comportent-ils l’offre financière et technique ? 71. Le dossier contient-il 2 enveloppes distinctes ? Dépôt/ Retrait des plis 72. Les plis sont-ils déposés avant la date et l’heure fixées pour la séance d’ouverture des plis ? 73. Le dépôt est-il enregistré sur le registre spécial ? La commission d’appel d’offres  74. Le président de la commission est-il désigné par l’ordonnateur ? 75. Le maître d’ouvrage dispose-t-il d’un registre du marché ? 76. Le maître d’ouvrage dispose-t-il d’un cahier du chantier ? 77. Le maître d’ouvrage dispose-t-il d’un plan d’assurance qualité ? 78. Le maître d’ouvrage dispose-t-il d’un plan d’implantation de l’ouvrage ? Ouverture des plis et examen des offres 79. Est-ce que la commission d’appel d’offres a respecté les règles de déroulement de la séance d’ouverture des plis ? 80. Est-ce que la commission a commencé par l’examen du dossier administratif et le dossier technique ? 81. La commission procède-t-elle, à huis clos, à l’évaluation des offres techniques ? 82. La commission procède-t-elle, à huis clos, à l’évaluation des offres financière ? 83. Le procèsEst-il public ? verbal: Est-il signé par le président, par les membres de la commission ? Résultats de l’appel d’offres 85. les résultats d'examen des offres sont-ils affichés dans les locaux du maître d'ouvrage pendant une période de 15 jours ? Attestation de régularité 86. Est-ce que le fiscale ? concurrent auquel Attestation de régularité il est envisagé FSJES Mohammedia

98

Année Universitaire : 2018/2019

d’attribuer le sociale auprès la CNSS ? marché a présenté : Un certificat d'immatriculation au registre de commerce ? Une copie conforme de la procuration légalisée ? Un extrait des statuts de la société ? Source : Réalisé par nos soins

ANNEXE 3: l’organigramme de la TGR

FSJES Mohammedia

99

Année Universitaire : 2018/2019

TRESORERIE GENERAL DU ROYAUME

Comité de Direction

Direction du contrôle, de l’Audit et de l’Inspection

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………

Ressources et du

Comptes publics

coopération

S. des relations avec les collectivités territoriales et les autres organismes

S.de la coopération

s. de la coopération en matière de marchés publics

FSJES

S. de la gestion de la dette Mohammedia publique S. des dépôts au trésor S. du suivi de

S. de la gestion intégrée des recettes S. de la gestion intégrée des dépenses S. de la gestion intégrée

100

S. du suivi de la reddition des comptes de l’Etat et des collectivités territoriales

S. de la gestion intégrée du système comptable

S. des statistiques des finances de l’Etat S. des statistiques des finances des collectivités S.de la liquidation de la paie territoriales S. du contrôle de la paie S. des statistiques des dépenses du personnel de l’Etat et S. des oppositions juridiques et des collectivités territoriales Année Universitaire : 2018/2019 du recouvrement sur la rémunération S. du suivi des flux de du personnel trésorerie de l’Etat et des S. du règlement de la collectivités territoriales comptabilité de la paie du personnel enses du Personnel et de la comptabilité

territoriales

D.des systèmes de gestion intégrée

l’Etat et des collectivités

D .de la dette publique

en matiére des finances de

D. du suivi de la reddition des comptes publics

D . de la paie du personnel de l’Etat

S. du recouvrement des créances s des autres organismes

S. de la gestion intégrée des dépenses du personnel

S. du suivi des comptes des collectivités territoriales S. des états financiers er des lois de règlement

S. de l’examen et du suivi de la responsabilité des comptables S. du contrôle de la qualité comptable

S. de la gestion des ressources humaines S. de la gestion prévisionnelle des ressources humaines S. de la formation S. de l’action sociale

S. de l’assistance à la maitrise d’ouvrage S.de l’architecture et de la conception S. du développemen t S. du paramétrage et

S. du budget

S. des achats

S. de la logistique S. de la gestion du patrimoine

S. de la gestion des risques S. du contrôle interne S. du management de la qualité

S. de l’audit interne S. de l’audit de la capacité de gestion des ordonnateurs S. de l’inspection des comptables de

S. de la gestion des plateformes

l’Etat

S. des applications et des données

Service

Réseaux et télécommunication S. de la bureautique et de

S. de la mise en œuvre du contrôle de gestion S. du pilotage des programmes d’action S. de l’analyse et du suivi de la performance D. de l’audit et de l’inspection

D. de la

S.de la réforme budgétaire et ses relations avec les ministères S. des affaires juridiques

S. des prélèvements sur la paie du personnel des collectivités territoriales et des autres organismes

S. de la centralisation des comptes de l’Etat

. des statistiques des finances de l’Etat et des CT

S.de la communication

S.du suivi des dépenses de l’Etat

S. du suivi des recettes des collectivités territoriales S.du suivi des dépenses des collectivités territoriales s.des relations avec les collectivités territoriales

S. de la paie du personnel des collectivités territoriales S. de la paie du personnel des autres organismes

D. de la centralisation des Comptes de l’Etat et des collectivités territoriales

Docum entation

S.de la réglementation des marchés publics S.de la réglementation des dépenses du personnel S.de la normalisation comptable

D. de la paie du personnel des collectivités Territoriales et des autres organismes

Des manuels de procédures

S. du suivi des recettes de l’Etat

D. des finances des collectivité territoriales et autre organisme

Régleme ntation des finances de l’Etat et des collectivités territoriales

D. des finances de l ‘Eat

D.de la réglementation

D. de la recherche est des études

S.de la recherche

S. de la paie du personnel de l’Etat S.des prélèvements sur la paie du personnel de l’Etat S. des relations avec les trésoreries ministérielles

D. du contrôle de gestion

Système d’information

réglementaion et de la

D. du contrôle interne

Dépenses du Personnel

D. du budget et de la logistique

finances publiques

Direction des

Direction des

D. de l’exploitation informatique

Rechreche de la

Direction des

D. des ressources humaines

Direction des

D. du développement informatique

Direction de la

S. de l’inspection des comptables des collectivités territoriales

Direction S. de la

Division

coopération comptable

Service

Direc

FSJES Mohammedia

101

Année Universitaire : 2018/2019

LISTE DES ANNEXES

 ANNEX E 1 :FRAP vierge……………………………………………………………96  ANNEXE 2 : Questionnaire du contrôle interne concernant la « Passation des marchés publics » s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’un travail de recherche sous le thème « Audit Interne des Marchés Publics : Cas du TGR » …………………………………………..97  ANNEXE 3: l’organigramme de la TGR…….…………………………………100

LISTE DES FIGURES

 Figure N°01 : La grille d’analyse des taches ………………………………..21  Figure N°02 : Flow Chart ou Le diagramme de circulation…………..22  Tableau N°03 :FRAP…………………………………………………………………….24  Figure N°04: la relation entre le principal et son agent ……………….30  Figure 05 : Le processus de passation des marchés publics……………………………………………………………………………………….80

LISTE DES TABLEAUX

 Tableau N°01 : Système du progrès de l’audit…………………………..…13  Tableau N°02 : L’audit interne et les notions voisines……………… 13  Tableau N°03 : Les principes fondamentaux des marchés publics38.  Tableau N°04 : Les innovations majeures du décret de 2013 ….40  Tableau N°05 : Les nouveaux apports du nouveau décret …………43  Tableau N°06: la catégorie des marchés :……………………………………45

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Année universitaire : 2018-2019

 Tableau N°07 : Les prix des marchés sont fermes, révisables ou provisoires. ……………………………………………………………………....49  Tableau N°08: Conditions à remplir par le concurrent pour pouvoir soumissionner……………………………………………………………………….....54  Tableau N°09 : les étapes d’exécution des marchés publics………………………………………….…………………………………………..58  Tableau N°10: la réception du dossier de paiement………………..60  Tableau N°010 :les dissemblance du contrôle à priori au contrôle à posteriori……………………………………………………………………………..……65  Tableau N°11 : les principales évolutions du TGR…………………………70

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103

Année universitaire : 2018-2019

RESUME

Ce présent rapport s’inscrit dans le cadre de mon stage de fin d’études (PFE), que j’ai effectué au sein du siège d’un établissement public : Trésorerie Générale du Royaume-Rabat, d’une durée de trois mois et ayant comme thème «  Audit Interne des Marchés Publics : Cas du TGR ». En effet ,l’objectif visé à travers ce rapport est dans un premier temps de présenter le contexte d’apparition d’audit au sein du secteur public et son application sur les marchés publics plus précisément sur le processus de passation car elle constitue une source de risque pondérante donnant lieu à plusieurs canaux de fraude et de vices de forme concernant la mauvaise application de la réglementation. Et dans un second lieu, il s’agit d’utiliser différents outils d’audit à fin de détecter les fraudes et les risques qui peuvent impacter la passation des marchés publics et suggérer des recommandations pour avoir une bonne gestion des ces derniers.

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Année universitaire : 2018-2019