Apport de L'audit Externe Dans L'amélioration de La Gestion D'un Projet [PDF]

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Zitiervorschau

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO -------------------------------FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE --------------------------------DEPARTEMENT GESTION --------------------------------MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION OPTION FINANCE ET COMPTABILITE

APPORT DE L’AUDIT EXTERNE DANS L’AMELIORATION DE LA GESTION D’UN PROJET

Présenté par : ANDRIAMAMPIANINA Onimahery Sous l’encadrement de : ENCADREUR PEDAGOGIQUE :

ENCADREUR PROFESSIONNEL

RAKOTOSALAMA Clément

RAKOTOMIAMINA Nauno Philippe

Année Universitaire : 2008- 2009 Session : Mars 2009-09 Soutenu le 06 Avril 2009

SOMMAIRE REMERCIEMENTS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES FIGURES

INTRODUCTION

PARTIE I : CONTEXTE DE L’ETUDE

CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE CABINET SECTION 1 : PRESENTATION DU CABINET NPNM

SECTION 2 : NATURE DU PRESTATION DU CABINET

CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR L’AUDIT FINANCIER SECTION 1 : CONCEPT GENERAL

SECTION 2 : METHODOLOGIE D’AUDIT FINANCIER

PARTIE II : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES PAR LA PRATIQUE DE L’AUDIT FINANCIER

CHAPITRE I : AU COURS DE LA PHASE DE PLANIFICATION

SECTION I : PROBLEMES LIEES AU PROJET

SECTION II : PROBLEMES LIEES AU CABINET

CHAPITRE II : AU COURS DE LA PHASE DE REALISATION DES TRAVAUX

SECTION I : EVALUATION DU CONTROLE INTERNE

SECTION II : GESTION DES COMPTES ET DES INFORMATIONS FINANCIERES

PARTIE III : PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS

CHAPITRE I : AU COURS DE LA PHASE DE PLANIFICATION

SECTION I : AMELIORATION AU SEIN DE L’ENTITÉ

SECTION II : AMELIORATION DU PLAN D’ORGANISATION DU CABINET

CHAPITRE II : AU COURS DE LA PHASE DE REALISATION

SECTION I : DEVELOPPEMENT DU CONTROLE INTERNE

SECTION II : MAITRISE DE LA GESTION DES COMPTES ET DES INFORMATIONS FINANCIERES

CONCLUSION GENERALE

ANNEXES

BIBLIOGRAPHIES

REMERCIEMENTS Je veux dire merci au seigneur, de tout mon cœur je veux remercier Dieu tout puissant, sans oublier un seul de ses bienfaits Sans la contribution des principales personnes de bonne volonté, nous n`aurions pas pu seuls élaborer ce mémoire. Ainsi, nous tenons à adresser nos vifs remerciements à : o Monsieur Andriamaro RANOVONA, Doyen de la faculté des Droit, d`Economie, de Gestion et de Sociologie. Nous vous adressons notre profonde reconnaissance pour les années d`études à la FAC-DEGS ; o

Monsieur Origène ANDRIAMASIMANANA, Chef de département de la filière Gestion. Nous vous adressons notre profonde gratitude d`avoir accepté cette soutenance de mémoire ;

o Madame RAVALITERA Farasoa, Professeur, Directeur du Centre d`Etude et de Recherche en Gestion (CERG) ; o Tous nos professeurs et corps enseignants du département gestion, pour l`enseignement dispensé durant les années de notre formation ; o Monsieur RAKOTOSALAMA Clément, mon encadreur pédagogique. Nous tenons à vous exprimer toute notre gratitude ; o Monsieur RAKOTOMIAMINA Nauno Philippe, mon encadreur professionnel, qui nous a fait bénéficier de ses aides précieuses ; o Tout le personnel du cabinet NPNM AUDIT, pour l`aide à l`assistance qu`il nous a prodiguées ; o Ma famille toute entière pour leur abnégation, leur soutien moral et matériel ; o Toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce travail. Je tiens à vous exprimer toute ma reconnaissance et mon immense gratitude, que Dieu vous garde et vous bénisse.

LISTE DES TABLEAUX Tableau N°1 : Méthodologie d’approche de l’audit……………………………………..18

Tableau n°2 : Tableau des effectifs au sein de l’unité de gestion du projet et au personnel d’appui au projet……………………………………………………………

……..31

Tableau N°3 : Registre des immobilisations…… ………………………………………..62

Tableau N°4: Journal d’ajustement des écritures en devises……………… …………..65

LISTE DES FIGURES Figure N°1 : Organigramme du cabinet NPNM……

……………………..5

Figure N°2 : Examen des comptes………………… …………………………………23

INTRODUCTION Longtemps considéré comme un outil de sanction par les dirigeants ou les opérateurs économiques malgaches, l’audit commence aujourd’hui à reconquérir sa véritable vocation qu’est l’outil de contrôle et l’outil de pilotage notamment pour limiter les risques de défaillance et d’optimiser l’efficacité des opérations d’une entreprise.

Malgré les différents champs d’application de l’audit, le domaine financier constitue un champ d’action privilégié de cette matière. Le monde de l’audit est d’ailleurs en constante évolution ; les pays, les organismes professionnels et même les cabinets eux-mêmes ne cessent d’améliorer les techniques et d’harmoniser les normes.

C’est pour cette raison que nous avons choisi le cabinet NPNM AUDIT pour effectuer notre stage de mémoire.

Le motif du choix du thème à savoir « l’Apport de l’audit externe dans l’amélioration de la gestion d’un projet » a été dicté par le fait que le cabinet NPNM AUDIT est un cabinet d’expertise comptable et financière et que ces expériences en la matière sont grandes.

La problématique est de déterminer si la pratique de l’audit financier permet de détecter les anomalies empêchant le projet à atteindre efficacement son objectif ? Et à partir de cette détection, l’audit financier aide-t-il les unités de gestion de l’entité à maîtriser leur gestion et les bailleurs de fond à avoir une vue d’ensemble sur la situation financière de l’entité ? C’est ce que nous essayerons de démontrer dans les pages qui suivent.

L’objet de cette étude est de mettre en exergue les problèmes de gestion auxquels font face quotidiennement les unités de gestions de l’entité.

Pour mener à bien cette étude, nous allons mettre en exergue les théories que nous avons acquises durant ces quatre années d’étude.

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Nous nous sommes documentés à partir des récits académiques et des documents écrit par des professionnels de l’audit. Nous avons par la suite profité de l’expérience des professionnels de l’audit surtout en l’audit de projet dans un cabinet d’audit.

Pour des secrets d’ordre professionnel auquel nous sommes astreints de respecter, nous ne pourrons pas révéler la véritable dénomination de l’entité sur laquelle sera basée l’étude présentée dans ce mémoire en essayant toutefois d’analyser les problèmes essentiels.

Les champs d’application de l’audit sont nombreux (audit opérationnel, audit social, audit informatique,…). Cependant, pour des raisons de temps et d’espace, nous avons limité uniquement notre étude à l’Audit financier plus précisément à l’audit financier d’un projet.

Ainsi, le plan de travail adopté est la suivante : •

Premièrement, il s’avère indispensable de fournir des informations sur le cabinet et un aperçu général sur l’audit financier.



Deuxièmement, nous devons déterminer les faiblesses auxquelles font face les dirigeants d’un projet. Ceci a été rendu possible grâce à la pratique de l’audit financier.



Et enfin nous apportons des solutions que nous jugeons adéquates aux faiblesses identifiées et ceci dans le but d’améliorer la gestion de l’entité.

Page 2

PARTIE I CONTEXTE DE L’ETUDE

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Un audit ne peut se faire sans une connaissance préalable de l’entité. Dans un audit, il y a toujours l’auditeur et l’audité. Afin de faciliter la présentation de ce mémoire, il est nécessaire de présenter le cabinet où nous avons effectué notre stage ainsi que son équipe et celle de l’entité audité qui nous servira de cadre d’étude dans ce mémoire. Il est aussi important de traiter la théorie générale sur l’audit de manière à poser ses principes de bases.

CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE CABINET Le présent chapitre sera consacré à la présentation générale du Cabinet et à celle de l’entité auditée durant le stage.

SECTION 1 : PRESENTATION DU CABINET

Pour mieux encadrer notre mémoire, nous allons d’abord présenter le cabinet auquel nous avons effectué notre stage de six mois. Et afin de faciliter la présentation de celui-ci, nous allons développer les points suivant qui sont les historiques du cabinet, son organisation ainsi que les ressources disponibles du cabinet.

I.1 HISTORIQUE

Le Cabinet NPNM AUDIT, fondé en 2000, est une société à responsabilité limitée (S.A.R.L.) au capital de 10 000 000 Ar sis à Ambatomena Antananarivo.

Il a été créé par des Experts Comptables et Financiers ayant acquis plus d’une quinzaine d’années d’expériences très diversifiées et de haut niveau chacun, dans le Cabinet d’ Audit national de renommé international « RINDRA » qui est devenu actuellement membre du réseau mondialement reconnu et dans des importants groupes d’entreprises privées de renommées et de secteur d’activités très diversifié.

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La personne habilitée à représenter le cabinet, à diriger les missions, fondateur, associé, gérant et étant membre de l’ordre des experts comptables de Madagascar est Monsieur RAKOTOMIAMINA Nauno Philippe.

I.2 : ORGANISATION DU CABINET

La structure du cabinet fait apparaître trois (3) départements qui sont le département d’audit, le département assistance comptable et le département administratif.

ASSOCIE- GERANT

DEPARTEMENT

DEPARTEMENT

DEPARTEMENT

AUDIT

ASSISTANCE COMPTABLE

ADMINISTRATIF

- Seniors

- Comptable confirmé

- Assistant de direction

- Juniors

- Aide comptable

- Coursier

- Assistant

Figure n°1 : organigramme du cabinet. Source : NPNM/AUDIT

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Le département d’audit assure l’activité principale du cabinet qui est l’audit comptable et financier. Une mission d’audit est confiée à une équipe constituée habituellement de Manager, de Senior (chef de mission), des Juniors et des Assistants.

L’organisation du département audit répond aux normes de supervision par cascade conformément à la pratique généralement reconnue en matière d’Audit.

L’organisation suivante dans le département audit est généralement reconnue pour assurer le principe de supervision hiérarchique et en cascade au sein d’un cabinet.

En fonction de sa structure juridique, le Cabinet d’audit est dirigé par un associé qui est aussi en même temps le gérant du cabinet.

Le gérant et associé qui représente le Cabinet a la responsabilité ultime d’un mandat et s’assure que les normes d’audit sont respectées. Outre ses fonctions stratégiques dans la gestion du Cabinet, il a notamment les responsabilités de maintenir le contact avec le client, planifier et superviser les missions et signer les rapports.

Et en tant que directeur de mission il a habituellement la responsabilité de plusieurs missions qui sont confiés au cabinet. Selon l’importance des clients, le nombre des missions dont il est responsable

peut

varier

de

quelques-unes

à

quelques

centaines.

Il

signe

les

rapports/documents, fait la revue des dossiers et approuve la facturation.

Il a aussi la responsabilité de s’assurer que les standards professionnels du cabinet ont été observés pendant le mandat d’audit ainsi que de planifier et superviser la mission c’est à dire il planifie en collaboration avec le senior l’exécution de mandat. Il doit s’assurer que tous les membres de l’équipe connaissent et comprennent l’orientation du travail à effectuer. Il supervise le travail de l’équipe.

Il a pour mission d’évaluer la performance du travail effectué c'est-à-dire qu’il révise tous les programmes d’audit, les papiers de travail. Ces papiers de travail étant révisés préalablement par le Senior en charge, il pourra limiter sa révision selon la confiance qu’il place dans le chef

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de mission et le degré de complexité de la société auditée. Il matérialisera en paraphant les feuilles de travail revues par lui ;

Il doit résoudre les problèmes techniques d’audit et comptables rencontrés durant la mission. Il doit informer l’associé tout au long de la mission et obtenir son accord.

Il révise en détail le rapport de l’auditeur, les états financiers et les recommandations avant de les soumettre à l’associé.

Le senior ou chef de mission est en contact permanent avec le client. Il exécute les travaux appropriés à son niveau de compétence et s’assure du bon déroulement de la mission en faisant un revu détaillé des travaux effectués.

Le Senior est le principal représentant du cabinet sur le terrain. Ses responsabilités sont de planifier et superviser les missions sur terrain c'est-à-dire qu’il assiste le directeur de mission dans la planification initiale. Il est responsable de la performance de l’équipe sur le terrain. Il informe chaque membre de l’équipe du travail à faire et les supervise. Il révise en détail toutes les feuilles de travail préparées par ses assistants. Il paraphe toutes les feuilles de travail et s’assure que les conclusions sont adéquates. Il s’assure qu’il n’y a pas d’éléments en suspens non réglés à son niveau.

Le Senior a la responsabilité de discuter tous les problèmes techniques d’audit et comptables avec le directeur de mission et d’obtenir l’assentiment du directeur de mission quant à ses conclusions.

Il révise les états financiers en détail et prépare un projet de rapport qui sera discuté avec le directeur de mission ;

Il préparer le projet de recommandation au client (lettre à la Direction).

Le junior est celui qui a la responsabilité première de la planification et de la conduite de travaux. Il passe la majorité de son temps chez le client, dirige et révise les travaux faits par les assistants. Page 7

L’assistant exécute les tâches spécifiques qui lui sont attribuées et a besoin habituellement d’être bien encadré. Le prototype de l’assistant est le récent diplômé universitaire en période de stage.

Ces derniers exécutent le travail demandé par le Chef de mission. Chaque membre de l’équipe d’audit est responsable de l’exécution des procédures d’audit pour la partie de travail qui lui a été demandée par le Senior. Ils doivent informer le Senior de tous les problèmes d’audit et comptables avant d’en discuter avec le client.

Le département de la comptabilité effectue les tâches comptables du cabinet et les traitements comptables des entreprises clients facturés par le cabinet. Il traite aussi les déclarations fiscales ainsi que les paies.

Le département administratif. Ce département effectue toutes les tâches administratives, entre autres, la préparation des documents à être signés, la réception des factures ainsi que d’autres tâches administratives du cabinet.

I.3 RESSOURCES

Les ressources du cabinet constituent en effet les moyens que dispose le cabinet que ce soit humain ou bien matériel.

Les moyens humains disposés par le cabinet sont constitués par un effectif de quatorze employés issus de différente formation et d’école d’origine.

L’équipe d’audit est constituée d’experts et d’auditeurs de haut niveau avec de solides formations de base dans le domaine du management, du droit, de l’informatique, des finances ainsi que de la comptabilité et de la fiscalité. L’équipe d’audit est au nombre de sept (7).

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L’équipe d’assistance en comptabilité est constituée d’un comptable confirmé et d’un aide comptable avec de solides formations de base dans le domaine de la comptabilité et de la fiscalité.

L’équipe administrative est constituée essentiellement d’une assistance de direction et d’un coursier.

Les moyens matériels à la disposition du personnel du cabinet sont composés des matériels informatiques répondant au besoin de l'évolution technologique et des fournitures de bureau Chaque personnel de l’équipe d’audit et de l’assistance comptable ainsi que de l’assistant de direction ont un ordinateur de bureau disponible.

SECTION II : NATURE DU PRESTATION DU CABINET.

Le Cabinet fournit une large gamme de services comprenant, entre autres : les audits et le commissariat aux comptes, ainsi que des conseils et assistance en matière de gestion.

II.1 : AUDITS ET COMMISSARIAT AUX COMPTES.

Les audits et commissariat aux comptes comprennent l’audit comptable et financier, l’audit opérationnel ainsi que les travaux d’expertise et d’assistance comptable.

Les conseils en gestion regroupent les conseils en organisation, les conseils juridiques et fiscaux.

Dans notre présent mémoire comme indiqué au titre, nous avons choisi le projet financé par les bailleurs de fonds comme cadre d’étude.

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C’est un projet de développement rural que nous allons nommer PROJET A parce que pour des raisons de secret professionnel nous sommes astreints de respecter l’anonymat de l’entité étudié.

Le projet A est un projet conclus entre le gouvernement malgache et les bailleurs de fonds en 2006 situé dans des milieux ruraux à des centaines de kilomètre de la ville d’Antananarivo. Les objectifs principaux du projet consistent à la sécurisation durable des revenus des petits producteurs et à l’amélioration durable de leur base productive en limitant l’exode rural vers les centres urbains. Donc comme c’est un projet, l’audit se limitera sur l’audit de conformité par rapport à la convention des bailleurs de fonds

II.2 : LES CONSEILS EN ORGANISATION.

En effet les conseils en organisation sont les diagnostics organisationnels, les conseils d’organisation par fonction de l’entreprise comme les ressources humaines, finances, marketing, production,… ; ainsi que les stratégies et politiques d’entreprise, les conseils en systèmes d’information et en assistance à la privatisation. Il regroupe aussi la revue du système de contrôle interne, l’assistance à la mise en place d’un service d’audit interne, la gestion des ressources humaines et la définition des systèmes de pilotage d’une entreprise.

II.3 : CONSEIL JURIDIQUE

Par contre les conseils juridiques et fiscaux traitent l’audit et conseil juridique et fiscal, la promotion de PME/PMI, la constitution des sociétés, le secrétariat juridique des conseils et assemblées générales et les conseils et assistance en matière fiscale. Le Cabinet répond aux besoins des entreprises confrontées à des problèmes d’ordre juridique et fiscal.

Les principales références du Cabinet dans des missions similaires sont nombreuses et variées. Il évolue surtout presque dans tous les secteurs d’activités que ce soit des sociétés commerciales, des établissements publics tel que les EPIC (Etablissement Publics Industrielle Page 10

à caractère Commerciale) et les EPA (Etablissement publics à caractère Administratif), des associations et des projets financés par les bailleurs de fonds.

CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR L’AUDIT FINANCIER Dans ce deuxième chapitre, nous allons élaborer la théorie générale sur l’audit financier qui nous servira de principe de base pour notre étude. SECTION I : CONCEPT GENERAL

I.1 : DEFINITION ET OBJECTIF DE L’AUDIT FINANCIER

Proposée par l’Association Technique d’Harmonisation de Cabinets d’Audit et Conseil : « L’audit financier est l’examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant, en vue d’exprimer une opinion motivée sur la fidélité avec laquelle les annuels d’une entité traduisent sa situation à la date de clôture et ses résultats pour l’exercice considéré, en tenant compte du droit et des usages du pays où l’entreprise a son siège. » Cette définition ressort les quatre (04) éléments fondamentaux de l’audit financier :  Caractère professionnel de l’audit : C’est un examen qui nécessite une méthode et des techniques spécifiques, reconnues par la Communauté des praticiens.  L’expression indépendante d’une opinion qui engage la responsabilité de l’auditeur.  La référence à un critère établi, la fidélité de l’information financière qui regroupe les notions de sincérité (application de bonne foi des principes comptables) et de régularité (conformité à ces principes comptables).  La considération du contexte économique et juridique où l’entreprise auditée a son siège. Ainsi, l’harmonisation des techniques d’audit connaît encore des limites géographiques. Page 11

L’objectif d’un audit financier est de permettre d’exprimer une opinion sur des comptes pour déterminer s’ils présentent une image fidèle en conformité avec un référentiel comptable identifié, à une date donnée.

Une mission d’audit doit être effectuée selon les normes internationales de l’audit (ISA) et de l’IFAC. Par contre à Madagascar il n’y a aucune norme nationale qui régit les travaux de mission d’audit. En effet, les normes utilisées à Madagascar sont inspirées par la combinaison des normes ISA et IFAC.

En outre, les résultats de l’audit devrait permettre de fournir aux membres de la Direction, des observations et recommandations sur la gestion administrative et financière de la société durant les exercices à auditer et ce, eu égards aux objectifs de contrôle interne généralement admis.

Il est aussi à noter que l’audit financier d’un projet est tout à fait différent de toute la mission d’audit financier courant parce qu’il a des références en sus. L’audit d’un projet est effectué suivant les référentiels comptables IAS et IFRS, les référentiels standards d’audit ISA et IFAC ainsi que les conventions et les lettres d’accord des bailleurs.

Donc l’audit financier d’un projet est d’exprimé une opinion sur la régularité des utilisations des fonds octroyer par les bailleurs afin de déterminer si la convention et les lettres d’accord ont été suivi à la lettre.

I-2 PLACE ET FINALITE DE L’AUDIT FINANCIER Les impacts directs ou induits des travaux d’audit constituent des apports fondamentaux à l’entreprise sur :

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-la confiance dans l’information financière.

La forme de cautionnement que procure la vérification indépendante des états financiers d’une entreprise constitue sa raison d’être fondamentale. Ce cautionnement n’est pas une assurance ou une garantie que les états financiers ne contiennent aucune erreur ou fraude. Cependant, l’opinion du vérificateur sous-entend, sauf indication contraire, qu’à un certain niveau de confiance il n’y a pas d’erreur ou fraude importante.

Même si le travail du vérificateur ne garantit pas l’exactitude des états financiers, il n’en demeure pas moins que la vérification indépendante leur ajoute une certaine crédibilité. Cette crédibilité s’explique tout d’abord par l’effet qu’à la vérification sur ceux qui préparent les états financiers. Ces derniers sachant que les états financiers seront examinés par un expert comptable indépendant, sont portés à faire un travail soigné. La crédibilité ajoutée aux états financiers s’explique également par le fait que les données comptables sont examinées par un professionnel indépendant dont le travail est régi, entre autres par des lois et par la corporation professionnelle à laquelle il appartient.

Cette confiance est nécessaire pour les tiers et à l’entreprise elle – même, surtout pour les prises de décisions de gestion.

-

Optimisation du système du contrôle interne

Le contrôle interne constitue, de par son influence sur la fiabilité de l’élaboration des comptes, un des domaines d’investigations important de l’auditeur. Ces travaux d’évaluation du système de contrôle interne permettent à l’auditeur de remettre aux dirigeants de l’entreprise des recommandations pratiques et adaptées visant à améliorer le système et à faire le meilleur emploi possible de ses ressources. En corollaire, la fiabilité du système augmente la confiance de l’auditeur dans la qualité de l’information comptable élaborée par l’entreprise.

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-

Formation et motivation du personnel

La mission de l’auditeur, de par son expertise et l’implication indispensable des différents personnels de l’entreprise dans les travaux d’analyse, d’identification des forces et faiblesses du système et de mise en place de procédures adéquates, est une expérience très enrichissante et une formation du personnel comptable et administratif. Il s’agira en fait pour les pays africains et malgaches d’un processus d’acculturation progressive à l’audit et au contrôle interne, qui devra s’acquérir à travers un « management participatif », nouveau système de gestion rationnel et source de motivation du personnel.

I.3 LA LIMITE DE L’AUDIT FINANCIER Les limites d’audit se définissent par la porté auquel les auditeurs et les commissaires aux comptes peuvent effectuer sa mission.

Les limites d’audit se présentent comme suit :

-

Les risques de non détection d’anomalies selon des seuils de significativité déterminé. En effet, vu l’ampleur et l’étendu des entités audités les vérifications ne sont pas exhaustif mais s’effectue par voie de sondage.

-

Les auditeurs n’ont pas accès à certaines informations confidentiels.

-

Les fonctions de budget de temps sont limitées vu l’échéance exigée par les bailleurs

SECTION II : METHODOLOGIE DE L’AUDIT FINANCIER II.1 OBJECTIFS DE LA MISSION L’objectif général de l’audit sera tout d’abord d’exprimer une opinion indépendante sur la sincérité et la régularité des comptes de l’entité en respectant les référentiels. En outre, les résultats de l’audit devrait permettre de fournir des observations et recommandations sur la Page 14

gestion administrative et financière de l’entité durant les exercices à auditer et ce, eu égards aux objectifs de contrôle interne généralement admis.

II.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE

L’audit sera réalisé conformément aux normes d’audit généralement admises sur le plan international et comportant les étapes suivantes, à savoir : •

la stratégie d’audit.



la planification d’audit.



les étapes d’obtention des éléments probants.

II.2.1 La stratégie d’audit

Avant même que ne commence la planification de l’audit, il est nécessaire de comprendre l’activité du client. Il s’agit de comprendre la manière dont le client fait face aux risques encourus par son activité et de déterminer les implications qui en résultent pour notre audit. De là, il s’agit de développer une approche fondée sur les objectifs d’audit critiques, qui sera documentée et communiquée à tous les membres de l’équipe.

Cette étape nécessite la

participation active du Directeur et Chef de mission qui travailleront de près avec la Direction de l’entité à auditer.

II.2.2 La planification de l’audit La compréhension obtenue suivant notre stratégie nous permettra de faire la planification de l’audit. Cette planification comprendra les procédures suivantes : (i)

l’examen de la conception, la gestion et la mise en œuvre du système comptable et des contrôles internes par observations des procédures et entretiens avec les personnes concernées.

Cet examen sera suivi de la documentation du système

comptable et des contrôles internes ;

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(ii)

la confirmation de notre documentation susmentionnée par moyen de sondage limité

(iii)

effectuer des procédures de contrôle analytiques afin de confirmer les objectifs d’audit et les secteurs à risques ;

(iv)

Les actions susmentionnées permettront de confirmer les procédures à appliquer au cours de l’audit ;

II.2.3 Les étapes d’intervention et l’obtention des éléments probants

Cette étape permet d’effectuer les procédures d’audit planifiées : Ainsi, les travaux de vérification devront permettre de s’assurer que toutes les opérations ont été bien comptabilisées dans les comptes et qu’elles sont correctement justifiées par des pièces probantes :  Toutes les opérations de l’entité ont été bien comptabilisées dans les comptes et qu’elles sont correctement justifiées par des pièces probantes ;  Les opérations comptabilisées concernent bien l’exercice audité et que ces opérations sont réelles et rationnelles ;  Les imputations comptables ont été convenablement respectées,  Les soldes apparaissant au bilan représentent bien des éléments réels de propriété et/ou d’obligations et qu’ils sont correctement valorisés à leur juste valeur ;  Les états financiers ont été préparés conformément aux normes comptables généralement admis et qu’ils sont sincères et réguliers et présentent une image fidèle de la situation financière de l’Agence en fin de chaque période auditée. Il est à noter que des travaux supplémentaires sont à effectuer pour l’audit des projets dont la liste qui suit sans que celle-ci ne soit limitative :

 les fonds des prêts ont été employés conformément aux dispositions des accords de financement applicables, dans un souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles ils ont été fournis ;

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 Les fonds de contrepartie du Budget national ont été obtenus et employés conformément aux dispositions des accords de financement applicable et des procédures nationales, dans un souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles ils ont été fournis ;

 les biens, travaux et services financés ont fait l’objet de marchés passés conformément aux dispositions des accords de financement applicables et ont été proprement enregistrés dans la comptabilité et les livres de l’entité ;

 tous les dossiers, comptes, écritures, pièces et journaux nécessaires ont été tenus au titre des différentes opérations relatives au Projet et conformément aux procédures prévues, y compris les dépenses couvertes par les relevés de dépenses ou celles du compte spécial ;

 l’état de rapprochement entre les montants indiqués sous la rubrique Fonds reçus des bailleurs et les montants enregistrés au titre des décaissements des bailleurs a été correctement préparé et est présenté en annexe aux états financiers de l’entité ;

 le compte spécial a été utilisé conformément aux dispositions prévues aux accords de financement applicable ;

Notre méthodologie d’approche comporte les principaux points suivants :

-

Analyse du système de contrôle interne.

-

Analyse des documents de synthèse.

Le tableau ci-après retrace schématiquement les différentes étapes d’intervention :

Page 17

OBJECTIFS

2.2.3.1 EVALUATION DES

VERIFICATIONS •

PROCEDURES •



3. RESULTATS

Prise de connaissance générale



de l’entité

Proposition de recommandation

Analyse de l’efficacité du

sur les faiblesses éventuelles des

système d’information

systèmes

comptable

gestion et de contrôle interne.

LETTRE A LA DIRECTION

d’information,

de

Description du système de gestion et des procédures de contrôle interne



Test de conformité d’application des procédures décrites



Evaluation des risques généraux et des risques liés aux comptes financiers



Elaboration de la stratégie d’audit financier

2.2.3.2 AUDIT DES COMPTES



FINANCIERS ET DE L’EXECUTION

Pointage

aux

pièces

RAPPORT D’AUDIT

justificatives •

BUDGETAIRE •

Rapprochements

à

d’autres

* Opinion de l’auditeur sur la

documents

sincérité et la régularité des états

Confirmation des soldes auprès

financiers

des tiers •

Inventaire physique

Tableau N°1 : Méthodologie d’approche de l’audit Source : Formation en audit cabinet NPNM

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Pour atteindre les objectifs cités précédemment, l’approche méthodologique, comprenant les phases principales ci-après, sera mise en œuvre :

II.2.3.1 : Evaluation des procédures

Il s’agira de procéder à la revue du système de contrôle interne en vigueur au sein de l’entité ainsi qu’à l’évaluation des risques liés aux comptes et aux erreurs potentielles.

Cette analyse de système de contrôle interne permettra de bâtir aisément la stratégie d’audit.

Cette première phase se décompose en plusieurs étapes :

(i) Connaissance des activités de l’entité : Cette étape nous permettra de compléter nos connaissances de l’entité. Elle se fera par la revue et l’analyse des divers documents tels que les statuts, les contrats, les rapports d’activités, ... La connaissance des activités de l’entité nous permettra d’identifier les risques inhérents et les risques liés à l’environnement.

(ii) Revue du système comptable et des procédures de contrôle interne : Cette étape consiste à analyser les systèmes et procédures de contrôle interne et de gestion existant au sein de l’entité, eu égard :

-

A la protection du patrimoine ;

-

A la fiabilité des informations générées ;

-

A l’efficacité opérationnelle.

-

et au respect de la ligne de conduite dictée par les textes réglementaires et les directives.

L’objectif général de cette phase est d’évaluer la qualité des systèmes et procédures en vigueur, notamment la sécurité et la fiabilité des informations générées en vue de :

Page 19

 apprécier les impacts possibles sur les comptes à auditer ;  apprécier dans quelle mesure les objectifs de contrôle interne sont atteints ;  apprécier le système de gestion, entre autres : l’économie, l’efficience et l’efficacité des dépenses encourues.

L’analyse se fera selon la démarche suivante :



Revue des systèmes et procédures par fonctions pour la compréhension des systèmes existants ;



Tests de cheminement afin de s’assurer de la bonne compréhension des systèmes ;



Évaluation des forces et faiblesses des systèmes pour chacune des fonctions existantes ;



Vérification de la bonne application pratique des procédures prévues (tests de conformité) ;



Proposition de recommandations et mesures correctives afin de renforcer le dispositif de contrôle interne et de système de gestion en vigueur.

Cette analyse portera sur les principaux cycles suivants pour les projets :

(a) Système d’information financière comptable et système de gestion.

-

Examen de la conception et évaluation de l’application du système comptable mis en vigueur au sein du programme et adéquation du système par rapport aux exigences en matière d’informations financières, comptables et de gestion (Norme IAS/ IFRS, directive du bailleur).

-

Appréciation des procédures analytique et budgétaires.

-

Appréciation de la répartition des tâches comptable et financières et de la compétence du Personnel.

-

Revue d’application du Plan comptable : général, analytique, budgétaire.

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-

Evaluation du lien comptable avec les structures d’appui composant le projet (circuit des documents, contrôles des pièces, périodicité des envois).

-

Appréciation des états de gestion et comptables sorti : fiabilité, périodicité, degré d’intégration.

-

Revue critique des fonctionnalités du logiciel comptable et de gestion utilisés par le programme : adéquation aux besoins, intégration, fiabilité des données, sécurité, contrôle des input/output.

-

Analyse des indicateurs de performance.

(b) Cycle de financement et de trésorerie -

Revue des procédures de financement (allocation des fonds) de l’entité par les bailleurs ;

-

Revue et analyse du système de tenue et de gestion du compte de trésorerie (Compte spécial, autres comptes….) ;

-

Appréciation sur la fiabilité des comptes de trésorerie ;

-

Analyse du système d’approvisionnement éventuel en fonds de structures d’appui de l’entité.

(c) Cycle décaissement. -

Revue et appréciation de l’application du système de décaissement de fonds : approbation, contrôle, comptabilisation des factures, des décomptes, pourcentage de financement par bailleurs.

-

Revue et appréciation de l’établissement des Etats Certifiés de Dépenses (ECD) : contrôle, approbation, exhaustivité des dépenses prises en compte, éligibilité des dépenses.

-

Appréciation du système de classement des pièces.

-

Appréciation des documents de synthèse donnant la situation des dépenses.

(d) Cycle immobilisation -

Revue des procédures de la gestion des équipements, fournitures et matériels : (fiches, registres, mode de valorisation, codification).

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-

Revue des procédures d’affectation et de l’utilisation des matériels selon les exigences de l’accord de crédit et d’autres conventions.

-

Revue des procédures d’inventaire physique (réalité des existants).

(e) Cycle paie -

Revue de la procédure de recrutement du personnel ;

-

Appréciation de la répartition des tâches selon des qualifications requises, et de la compétence du personnel comptable.

-

Analyse et contrôle des états de salaires : calcul, approbation, comptabilisation, saisie

-

Examen du choix et de la compétence du personnel sur son aptitude à maîtriser le système en place.

(f) Gestion des marchés et/ou conventions. Ce module a pour objectif de s’assurer que la passation des marchés est conforme aux procédures préconisées dans l’Accord de prêt et des réglementations locales en vigueur. Les travaux comprendront entre autres : -

La description des procédures de gestion des marchés depuis le lancement de l’appel d’offres, le dépouillement, l’attribution des marchés, l’exécution des marchés, le décaissement afin d’en identifier les forces et faiblesses.

-

Des tests de conformité sur la bonne application des procédures préconisées.

-

Des propositions de recommandations et des mesures correctives afin de remédier aux faiblesses constatées.

Le schéma suivant illustre les étapes à suivre pour l’examen des comptes d’après l’ouvrage RAFFEGEAU et DUFILS, Mémento pratique, édition Francis Lefebvre.

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Examen des comptes Evaluation définitive du contrôle interne

Points forts

Points faibles

Adaptation du programme

Tests complémentaires

Adaptation du programme

Programme minimum

Renforcement du programme

des comptes :

d’examen des comptes

-revue analytique et test de validation

Achèvement de l’audit : -Revue des grandes options comptables -Examen des évènements après bilan -Examen de la présentation des états financiers et des informations complémentaires -Revue des papiers de travail

Emission de l’opinion

Figure N° 2 : Examen des comptes Source : Mémento pratique, édition Francis Lefebvre

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(iii) Evaluation des risques et élaboration de la stratégie d’audit financier. Compte tenu de l’appréciation de la fiabilité des systèmes en vigueur cités précédemment, les travaux de vérification à mettre en œuvre consistent principalement à :



Élaborer la stratégie permettant d’évaluer la confiance sur les systèmes en vigueur ;



Éventuellement, détecter les inexactitudes pouvant avoir une incidence significative sur les comptes ;



Établir le plan d’audit financier et comptable approprié.

II.2.3.2 : Audit des comptes financiers et de l’exécution budgétaire

Dans cette phase, il s’agira de procéder à l’audit proprement dit des états financiers de l’entité par l’obtention des éléments probants.

a) Audit des comptes financiers

Les travaux de vérifications des comptes seront effectués conformément aux normes de vérification généralement reconnues en matière d’audit comptable et financier sur le plan international. Ils comprendront tous les contrôles et travaux qui seront jugés nécessaires en la circonstance.

Les travaux mis en œuvre devront permettre de donner l’assurance que : •

Toutes les transactions et opérations significatives effectuées au cours de chaque exercice ont bien été enregistrées dans les états financiers (exhaustivité des opérations) et dans le bon exercice ;



Les opérations comptabilisées sont réelles et légitimes. Les soldes et les montants figurant dans les états financiers sont justifiés ;



Les imputations par ligne budgétaire sont respectées ;



Les différents documents financiers sont cohérents et rapprochés.

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Ils consisteront notamment à : 

Revoir les principes et méthodes comptables utilisés ;



Rapprocher les existants physiques avec les livres ;



Demander la confirmation de soldes auprès des tiers et des banques ;



Procéder à l’identification physique des immobilisations acquises au cours de

l’exercice audité ; 

Vérifier par sondage les transactions effectuées (leur exactitude, régularité et

sincérité) ;



Vérifier l’inventaire des actifs : 

Contrôle de l’existant en caisse et des états de rapprochement bancaire ;



Contrôle de l’existence physique des

équipements et matériels et

rapprochement avec la situation comptable ; 

Vérification de la valorisation des équipements et matériels ;



Discuter des éventuelles écritures d’ajustements ;



Élaborer des conclusions et émettre une opinion sur la sincérité des états financiers en

fonction du résultat des travaux de vérification mis en œuvre.

Les mouvements de fonds sur compte spécial feront l’objet d’une vérification spécifique afférente.

b) Vérification de l’exécution budgétaire

Il s’agit de vérifier l’utilisation des fonds en conformité avec les accords de prêts et les textes en vigueur ainsi que le rapprochement de la réalisation avec le budget et d’en tirer les analyses des écarts.

Les travaux de vérifications à mettre en œuvre consisteront essentiellement à :



Vérifier que toutes les dépenses sont bien prévues dans le cadre budgétaire ;



Vérifier l’enregistrement et la comptabilisation des dépenses et des ressources ;



Vérifier la correcte imputation budgétaire des opérations ; Page 25



Rapprocher les réalisations aux prévisions et d’en tirer les écarts qui seront analysées et expliquées.

II.3 LA FINALISATION DE L’AUDIT Au terme de la révision des comptes, l’auditeur est en mesure de se prononcer sur le respect des assertions d’audit relatives aux soldes et enregistrements. Dans la phase de finalisation, l’auditeur accomplit les travaux qui lui permettront de se prononcer sur les assertions relatives à l’information financière et d’émettre une opinion sur les états financiers

La finalisation de la mission se décompose en quatre parties qui sont la vérification de la qualité des informations fournies dans l’annexe aux états financiers ; l’examen des évènements postérieurs à la clôture afin de s’assurer que ceux-ci ne sont pas susceptibles de remettre en cause l’opinion sur les états financiers ; la communication de l’auditeur avec la gouvernance d’entreprise sur ces travaux et ses conclusions et l’émission du rapport exprimant son opinion sur les comptes audités

a) audit du respect du programme d’audit

A l’issue des travaux, la supervision finale des dossiers doit permettre de s’assurer que l’ensemble des travaux ont été menés conformément à la planification de la mission et au programme de travail élaborés ; il ne saurait y avoir de points de discussion non résolus, ni de risque résiduel qui n’auraient fait l’objet de travaux appropriés. Tous les papiers de travail sont revus et les différences d’audit sont analysées. Nous faisons une revue analytique des états financiers et prenons en considération : 

la présentation ;



la fidélité des états financiers par rapports aux papiers de travail.

Finalement, pour la clôture, il s’agit de déterminer si les éléments probants obtenus sont suffisants et appropriés pour formuler une opinion avec ou sans réserve sur la sincérité et la régularité des états financiers.

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Le travail d’audit, généralement effectué en équipe, implique la délégation de la réalisation de tout ou partie des vérifications matérielles à opérer par l’associé signataire et par le responsable de la mission.

Cette délégation nécessite la mise en œuvre d’une procédure de revue dont les modalités sont à définir par l’associé responsable

Il convient en outre, à l’occasion de cette revue, de s’assurer que l’ensemble du programme de contrôle a été accompli et que les travaux rassemblés dans les dossiers de travail sont correctement documentés et organisés

b) Le rapport d’audit

Le rapport certifie en général que les comptes annuels sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé, de la situation financière et du patrimoine et en particulier pour les projets les ressources reçues et les dépenses effectuées. Une lettre à la direction vient en complément contenant les recommandations pour remédier aux faiblesses constatées du contrôle interne.

Cette première partie du présent mémoire nous a permis de faire connaître le cabinet et le projet sur laquelle sera basée notre étude et nous a permis aussi de rappeler les notions essentielles sur l’outil de gestion que nous avons utilisé qui est l’audit financier. La connaissance de l’entreprise et les résultats de l’audit financier sont des moyens permettent la détection des problèmes de gestion auxquels font face des dirigeants de l’entreprise. En plus ces généralités servent de cadre d’étude.

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PARTIE II : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES PAR LA PRATIQUE DE L’AUDIT FINANCIER

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Après la partie consacrée aux notions sur l’audit financier, la deuxième partie du présent mémoire est consacrée à la pratique de l’audit qui va nous permettre d’identifier des problèmes concrets. Les problèmes considérés sont ceux relevés au cours de l’audit financier et ayant un impact sur le bon fonctionnement de l’entité, et particulièrement sur sa gestion financière et comptable.

Ainsi, les problèmes identifiés seront exposés dans les deux chapitres de cette deuxième partie : -Le premier chapitre est destiné à mettre en évidence les problèmes identifiés au cours de la phase de planification d’audit ; -Le deuxième chapitre est destiné à mettre en évidence les problèmes identifiés au cours de la phase de réalisation des travaux d’audit.

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CHAPITRE I : AU COURS DE LA PHASE DE PLANIFICATION. La phase de planification est la première phase de l’audit durant laquelle il est nécessaire d’établir un programme de travail adéquat.

Durant cette phase, nous avons soulevé des problèmes situés au niveau du projet lui-même et au niveau du cabinet dont nous allons développer respectivement dans la section I et la section II. SECTION I : PROBLEMES LIEES AU PROJET.

Pour le projet, les problèmes se situent essentiellement au niveau de l’organisation administrative et l’organisation comptable et financière.

I.1 : ORGANISATION ADMINISTRATIVE L’organisation administrative est compose par le personnel de l’entité. Pour des raisons de secret professionnel que nous sommes astreints de respecter, nous avons juste relevées les problèmes rencontrés par l’analyse des postes existant dans le projet.

a) Les problèmes internes

Le tableau ci-dessous démontre la situation du personnel du projet au poste existant :

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CADRE DE L’UNITE DE GESTION PROJET (UGP) Fonction Coordonnateur du projet Responsable Administratif et financier Responsable suivi et évaluation

Recrutement Recrutement 2006 2007 01/08/2006

mai-07

01/08/2006

31/12/2006 15/04/2007

01/08/2006

Responsable de la mise en valeur productive Responsable des infrastructures Rurales Comptable Senior Chargé d’information Communication

Observations

Remplaçant à recruter Nouveau responsable recruté X Remplaçant à recruter

10/05/2007 05/03/2007

X

05/03/2007

X

12/03/2007

X

05/03/2007

Correspondante de projet basée à Tananarive

Personnel Actuel X

01/08/2006

Responsable suivi et évaluation Chargé de passation de marchés et logistique

Date de départ du projet

Remplaçant à recruter

13/04/2007

05/03/2007

X

05/03/07

X

18/04/07

X

25/04/07

X

19/04/07

X

PERSONNEL D’APPUI DE L’UGP 2007 Comptable Aide comptable Secrétaire de direction Secrétaire Chauffeur

01/12/06

A recruter 3 autres

X

chauffeurs 2gardien Femme de ménage

25/04/07

X

23/04/07

X

Tableau n°2 : Tableau des effectifs au sein de l’unité de gestion du projet et au personnel d’appui au projet. SOURCE : CONVENTION DU PROJET A

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La première colonne de ce tableau indique la fonction ou les taches existants au sein de l’organisation. La deuxième colonne montre la date de recrutement des personnels au début du projet en 2006 et la troisième colonne celle en 2007. La quatrième colonne illustre la date de licenciement ou de démission du personnel affecté à la tache indiquée. La cinquième colonne indique le nombre de poste opérationnel ceux qui ont des croix et le nombre des vacants ceux qui n’ont pas de croix. Enfin, la sixième colonne indique les observations.

En somme, l’effectif total du personnel du projet est au nombre de dix-sept (17) si tous les postes sont occupés.

L’instabilité de ressource humaine entraîne la discontinuité des activités du projet car nous avons constatés lors de l’intervention des changements fréquents au sein du personnel dû au licenciement et à la démission. En effet, dès qu’il est question d’affectation en milieu rural, les salariés ne sont plus motivés. En outre, cette insuffisance conduit à l’accumulation des tâches jugées incompatibles. A titre d’exemple, une personne cumule à la fois les fonctions d’imputation, de saisie, de traitement et de contrôle.

b) Les problèmes externes Les problèmes externes du projet au niveau de la planification se situent essentiellement à travers la complexité des formalités administratives exigées par les bailleurs de fond.

En effet, selon le type de bailleur, il existe deux modes de financement à savoir le mode de paiement direct et la passation de marché.

Le premier mode s’applique sur le financement supérieur à 20.000 USD. Les fournisseurs sont directement payés par le bailleur. Cette procédure de demande de fonds s’avère trop long car les procédures de paiement direct commencent par la demande de décaissement et attend l’approbation de la demande de retrait. Après approbation, viens l’établissement des pièces justificatives des dépenses et enfin l’avis de crédit. Page 32

Pour le second, tous les biens et services et travaux financés par le prêt font l’objet de passations des marchés et d’engagement de dépenses conformes aux procédures prévues dans l’accord de prêt.

Les modes de passations de marchés se fait par voie d’appel d’offre internationale (AOI) ou par voie d’appel d’offre nationale (AON).

L’Appel d’Offre Internationale s’agit d’un appel à la concurrence internationale. La publicité de l’appel d’offre doit être insérée à la fois dans au moins un journal à diffusion international et un quotidien national. Le délai de soumission des offres doit être supérieur à quarante cinq jours (45j) et inférieur à (90j).

L’Appel d’Offre Nationale s’agit d’un appel à la concurrence dont la publicité est faite suivant les procédures locales. Le délai de soumission est supérieur à trente jours (30j)

En résumé, l’acquisition des biens s’effectue aux plutôt trente jours après l’appel d’offre. Par conséquent, cette formalité s’avère trop long parce que le projet doit attendre le délai de soumission. Cette procédure aussi est trop longue.

Après avoir traité les problèmes concernant l’organisation administrative, passons maintenant à l’organisation comptable et financière. I.2 : ORGANISATION COMPTABLE ET FINANCIERE DU PROJET. L’organisation comptable et financière du projet est constituée par la structure des comptes et la manière dont on les a traitées

a) L’organisation comptable

Au niveau de l’organisation comptable, nous avons pu constater que les états financiers ont été établis de manière extra comptable c'est-à-dire que les informations fournies dans les états financiers ne sont pas rapprochées avec celles de la comptabilité. La cause de cette incident selon l’audit est la non maîtrise du Plan Comptable Générale 2005 (PCG) car beaucoup d’opérations ont été imputées au mauvais compte et d’autres omises. Page 33

b) L’organisation financière

L’organisation financière concerne la trésorerie et tout ce qui concernent les fonds des bailleurs

Les problèmes que nous avons soulevés concernent la disponibilité des fonds. En effet, l’Unité de Gestion du Projet prépare annuellement un programme de travail et de budget annuel relatif à chaque année d’activité sur la base des prévisions de l’année suivante et des propositions des partenaires impliqués dans le projet. Le projet de PTA (Plan de Travail Annuel) comprend notamment le détail des activités prévues, leur coûts unitaires et globaux, le plan de financement par sources de financement, le calendrier de travail, les indicateurs de suivi, les modalités d’exécution, un plan annuel des formations ainsi qu’un plan de passation de marchés.

En fait, nous avons constaté que les budgets établis dans la convention ne correspondent pas au besoin des paysans et associations ciblées par le projet. Les apports du projet ne sont pas suffisants face au besoin réel des paysans.

Entre autre, nous avons aussi constatés que les ressources nécessaires à attribuer aux activités du projet ne sont pas disponibles au bon moment mais accusent des retards.

Et pour la gestion de trésorerie, nous avons pu soulevés que des enregistrements comptables des paiements fournisseur comporte des imputations analytiques destinés pour les comptes de gestions.

Après avoir élaboré les problèmes de l’organisation comptable du projet, nous terminons sur ce paragraphe les problèmes liés au cabinet de la première section.

Passons maintenant à la section II qui est les problèmes liés au niveau du cabinet.

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SECTION II : LES PROBLEMES LIES AU CABINET

Pour mieux développer les problèmes liés au cabinet, nous allons diviser cette section en deux sous section bien distincte qui sont l’organisation et les ressources du cabinet

II.1 : ORGANISATION DE L’AUDIT

Il s’agit de comprendre la manière dont le client fait face aux risques encourus par son activité et de déterminer les implications qui en résultent pour notre audit. Pour ce faire, les auditeurs mettent en œuvre une planification d’audit pour faire face à ces risques comme l’examen de la conception, la gestion et la mise en œuvre du système comptable et des contrôles internes par observations des procédures et entretiens avec les personnes concernées. Cet examen sera suivi de la documentation du système comptable et des contrôles internes ; la confirmation de la documentation susmentionnée par moyen de sondage limité ; effectuer des procédures de contrôle analytiques afin de confirmer les objectifs d’audit et les secteurs à risques

Les actions susmentionnées permettront de confirmer les procédures à appliquer au cours de l’audit ;

Premièrement, dans ce sous section nous avions fait face à une contrainte de temps par rapport au bailleur. En effet le temps accordé par le bailleur sur l’établissement du rapport n’a pas été respecté mais accuse quelque jour de retard. C’est dû au faite que c’est la première mission sur le projet et l’étendue de l’entité.

Deuxièmement, du faite que c’est la première mission sous le financement du bailleur en charge, le cabinet ne connaît pas l’étendue des procédures ainsi que les programmes de travail annuel nécessaire.

Ce sous section nous a permis d’élaborer les divers problèmes au niveau de l’organisation du cabinet.

Par contre dans cette deuxième sous section, nous allons élaborer les problèmes au niveau des ressources du cabinet. Page 35

II.2 : LES RESSOURCES DU CABINET

Les ressources du cabinet se résument par les moyens que ce soit humain, matériel ou monétaire du cabinet pour effectuer la mission d’audit. En effet, les équipes d’interventions affectées à la mission sont composées d’un expert comptable (directeur de mission), d’un chef de mission et des collaborateurs.

D’après ce que nous avons vu dans la partie I l’effectif de l’équipe de l’audit est au nombre de sept (7). Le cabinet a beaucoup de client à son compte. Par contre, pour une seule mission d’audit, le cabinet affecte trois auditeurs pour assurer la mission dont chacun occupe des postes différents (poste charge, banque,…). Et vu l’importance des nombres de clients du cabinet, un auditeur assure en moyenne trois missions en même temps. Mais vu l’étendue de la mission de notre projet, les auditeurs affecter ne pourra qu’assurer que cette mission. En résumé, nous avons vu que le cabinet manque de personnel.

Par rapport à ces manques de personnel, le cabinet fait aussi face à un problème de temps pour effectuer les missions. En effet le temps nécessaire pour une mission a été diminué. Par exemple pour une mission de trois semaines sur terrains, il a été diminué de deux semaines sur terrains faute de temps d’élaboration des reporting.

Nous avons constaté aussi que le cabinet a fait face à un problème de matériel. Les moyens de traitement du cabinet sont essentiellement constitués d’ordinateur qui est disponible pour chaque poste de travail. Or la plus part des machines opérationnels ne sont plus au top de la technologie ce qui cause des fois le retard d’exécution des travaux des auditeurs.

C’est dans ce sous section que nous terminons le chapitre I qui est l’identification des problèmes au cours de la phase de planification.

Passons maintenant au chapitre II intitulé l’identification des problèmes au cours de la phase de réalisation des travaux.

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CHAPITRE II : AU COURS DE LA PHASE DE REALISATION DES TRAVAUX La phase de réalisation des travaux constitue l’exécution des travaux prévue dans la phase de planification.

Pour mieux développer ce chapitre nous allons le développer en deux sections qui comporte chacune deux sous section bien distincte.

Dans la première section nous allons développer les problèmes soulevés au niveau de l’évaluation du système et procédure du contrôle interne.

Et dans la deuxième section, les problèmes soulevés au niveau de la gestion des comptes et des informations financières.

SECTION I : L’EVALUATION DU SYSTEME ET PROCEDURE DU CONTROLE INTERNE. Le contrôle interne est « le plan d’organisation et toutes les méthodes et les mesures coordonnées adoptées au sein d’une entreprise pour protéger ses actifs, assurer l’exactitude et la fidélité des renseignements comptables afin d’encourager l’efficacité de l’exploitation et maintenir le respect des lignes de conduite »

En effet, le contrôle interne inclut tout ce qu’une organisation met sur pied afin de s’assurer une gestion rationnelle et ordonnée tout en répondant à des normes d’efficacité, d’efficience et d’économie.

La revue du dispositif de contrôle interne que nous avons réalisé a permis de relever quelques faiblesses lesquelles tiennent aussi à la nature même des procédures en vigueur, qu’à la bonne application pratique de ces procédures. Ces faiblesses ne mettent pas toutefois en cause de façon significative la fiabilité des informations produites par les systèmes. Elles doivent

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cependant faire l’objet d’actions rapides en vue d’une meilleure protection du patrimoine et de la fiabilité des informations.

Afin de faciliter la compréhension de cette section, nous allons le séparer en deux sous section qui sont le programme cycle constitué par le système achat, le système stock, ainsi que le système paie et le programme hors cycle constitué par le système de trésorerie, et l’immobilisation

I.1 : LES SYSTEMES ACHATS, STOCKS ET PAIE

Le programme cycle est constitué par le système achat, le système de stock ainsi que du système de paie. Nous allons développes une à une dans les paragraphes ci après les différentes composantes du programme cycle.

a) Au niveau du système achat

Au niveau du système achat, le système doit permettre de s’assurer que : -

tous les achats répondent bien aux besoins et uniquement aux besoins de l’entité ;

-

les achats ont bien faits l’objet d’autorisation adéquate ;

-

les achats ont été effectués dans les meilleures conditions économiques ;

-

les achats sont correctement comptabilisés.

Les suivis des achats sont effectués par le moyen d’un planning de passation des marchés tenus au niveau du Responsable du Service des Marchés Publics.

Mais il existe aussi les achats internes qui regroupent les dépenses inscrites dans le programme annuel de travail et qui ne nécessitent ni contrats, ni marché mais sont identifiés par un bon de commande pré imprimé et pré numéroté. Ces achats ne font pas l’objet de passation de marché mais de consultation de prix à des fournisseurs potentiels.

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Le système d’achat interne de l’entité se présente comme suit : Premièrement, il y a établissement de la demande d’engagement qui constitue les demandes d’achat, ensuite les vérifications d’éligibilité des dépenses sur la base du programme de travail et enfin la vérification de la disponibilité budgétaire.

Deuxièmement, la consultation des prix en demandant une facture pro forma auprès d’au moins trois fournisseurs et après l’établissement du tableau de comparaison des prix et caractéristiques

Et enfin l’établissement du bon de commande conforme à la facture pro format puis envoi bon de commande au fournisseur

Les bons de commandes émis feront l’objet de suivi dans un cahier de suivi des bons de commandes. Ce cahier de suivi est tenu par le comptable et informé sur la base de l’exemplaire comptabilité du bon de commande et des factures reçues

Mais après vérification de notre part, nous avons pu constater premièrement qu’il n’existe aucun manuel de procédure pour les achats internes.

En effet, les demandes d’achats à l’interne sont faites verbalement. L’absence de cette procédure pose des problèmes principaux à savoir les achats non économiques, les risques de détournements et de vols d’équipements.

Pour les achats internes, il se peut qu’il existe des achats non économiques ne répondant pas aux besoins de l’entité car les critères de sélections des fournisseurs ne sont pas spécifiés. Par exemple, des fournisseurs à bas prix et en bonne qualité ne soient pas considérés ; et même dans certaine facture il n’existe pas de facture pro forma auprès de trois fournisseurs

Le risque de détournement est ainsi élevé. . L’absence de registre indiquant les équipements ou matériels achetés par le bailleur. Il risque d’y avoir des vols d’équipement. En plus cela ne permet pas le suivi des mouvements des équipements et matériels.

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Le non respect de la procédure même pour les achats internes pourrait conséquemment augmenter les charges du fait d’un paiement de prix élevé.

Nous avons aussi constaté que les bons de commande ne sont ni pré imprimés ni pré numérotés ce qui peuvent entraîner les problèmes de suivi des commandes passées et la non exhaustivité.

Certaines factures ne sont pas annulées après paiement c'est-à-dire que le paiement n’a pas été comptabilisé et cela peut entraîner le double paiement de la facture, Une perte d’argent et aussi un risque de vols et de détournement.

b) Au niveau du système stocks Le contrôle interne relatif aux systèmes et procédures doit garantir l’identification individuelle des stocks, en quantité et qualité et une valorisation correcte. Ainsi, il doit s’assurer que :

-

tous les entrés en stocks sont correctement contrôlés et sont bien conformes à la commande

-

toutes les sorties sont préalablement autorisées ;

-

tous ces mouvements ont faits bien l’objet des documentations vérifiables ;

-

les stocks font bien l’objet de suivi correct (fiche de stock) pour permettre d’éviter toutes ruptures

Les procédures suivantes concernent les articles et fournitures achetés en grande quantité pour des raisons économiques et de consommations

Les procédures du tenu de stocks traitent les entrées et les sorties.

Pour les entrées en stocks, il y a d’abord la réception et le rapprochement de la livraison avec la commande et enfin l’établissement et l’enregistrement du bon d’entrée sur le module de gestion de stocks informatique.

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Pour les sorties en stocks, il y a l’établissement d’une demande de fourniture en stock approuvée par le supérieur hiérarchique puis la réception de la demande approuvée. Ensuite, il y a les consultations des grand livre de stock sur écran puis l’établissement des bons de sorties. Et enfin, on signe les bons de sorties et on enregistre les bons de sorties sur les fiches de stocks et sur le module de gestion de stock informatique.

Mais après notre revue du système des stocks, nous avons constaté qu’il y a une défaillance du traitement informatique des stocks parce que les mouvements des stocks sont tenus sur un fichier Excel et non pas sur le logiciel des stocks. Sans logiciel de stock, la sécurité des données n’est pas sure, il se peut qu’il y ait omission de chiffre car le système est amovible.

Il y a aussi une existence de tâches incompatibles. En effet, une seule personne initie la commande, fait l’achat et procède à la réception des marchandises ce qui entraîne les risques de fraude et de détournement.

c) Au niveau du système paie Au niveau du système paie, le système doit permettre de s’assurer que : -

tout le personnel de la société répond bien à ses besoins et que chaque membre soit à sa bonne place ;

-

toutes les charges de personnel sont correctement valorisées et comptabilisées

-

ces charges concernent uniquement l’effectif réel de la société ;

-

toutes les avances et/ou acomptes au personnel soit correctement suivi et encaissés ;

-

les obligations afférentes au personnel soient correctement respectées.

Les questionnaires d’évaluation du contrôle interne que avons effectués nous a permis de concevoir et d’effectuer les tests de contrôles destinés à vérifier si les lignes directrices et les mécanismes de contrôle ont été appliqués efficacement tout au long de la période.

Le paiement des salaires est constaté par un bulletin individuel de paie, qui est rédigé de manière à faire apparaître clairement les différents éléments de la rémunération, la catégorie professionnelle ainsi que la nature exacte de l’emploi occupé.

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Les procédures de la gestion de paie commencent par la préparation de la paie et vient ensuite le calcul et l’édition des bulletins de paie ; et après il y a les contrôle des bulletins et états de paie jusqu’à la préparation des chèques et ordre de virement ; et enfin il y a la signature des chèques et le remise des chèques au bénéficiaires

Lors de la revue du système de paie nous avons détecté que des soldes de tout compte du personnel ne sont pas incluses dans les états de paie. Ces incidents peuvent créer les risques d’erreurs ou d’omissions au niveau de l’enregistrement comptable et la non fiabilité des informations comptables ;

Des IRSA sont déduits sur salaires mais ne sont pas reversés à l’administration fiscale ce qui peuvent entraîner les risques de pénalités fiscales ;

Et des bulletins de paie ne sont pas signés par le bénéficiaire.

I.2 : LES SYSTEMES IMMOBILISATIONS ET TRESORERIE

Le programme hors cycle est composé du système immobilisation, du système de trésorerie

a) Au niveau du système immobilisations

Au niveau du système immobilisation, le système doit permettre de s’assurer que : -

la mise en œuvre d’un système d’identification de chaque élément ;

-

la tenue d’un registre de suivi de toutes immobilisations ;

-

la responsabilisation de chaque détenteur/utilisateur ;

-

l’établissement d’inventaire périodique ;

-

la conservation et/ou maintenance adéquate de chaque immobilisation.

Les immobilisations concernées par les procédures suivantes sont celle acquises pour les besoins de l’Unité de gestion de l’entité. Les immobilisations corporelles sont les moyens utilisés sur plus d’un an pour la bonne exécution des tâches au sein du programme.

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Les procédures des immobilisations regroupent les procédures de réception, de codification et marquages des immobilisations, du suivi des immobilisations et des inventaires physiques

Notre revue des systèmes et des procédures nous a permis de détecter que les immobilisations ne sont pas toutes codifiées. Cela peut entraîner le risque de perte des biens. Les immobilisations ne font pas aussi l’objet d’établissement d’une « fiche de détention » afin de responsabiliser chaque détenteur.

Entre autre, il y a Absence de PV d’inventaire en bonne et due forme signée par le Responsable Administratif et Financier.

Nous avons pu constater aussi qu’il n’existe pas de manuel de procédure d’inventaire des immobilisations.

Or, la fiabilité du résultat des travaux d’inventaire physique dépend de la mise en œuvre par le personnel des procédures écrites. Le manuel de procédures indique normalement les modalités de circulation, de traitement et de classement des informations ainsi que les méthodes d’enregistrement et les contrôles à effectuer et les modalités d’élaborations des analyses ou états de synthèses d’ordre financier ou opérationnel qui en découle.

Compte tenu de l’absence du manuel de procédure d’inventaire, nous devons dans le cadre de l’audit revoir les systèmes et les procédures de contrôle interne relatif au stock.

Suivant les principes de base du PCG 2005, un inventaire physique de tous les biens de la société doit toujours se faire à la date de clôture de l’exercice.

En effet, l’absence de manuel de procédure peut présenter des risques sur le compte tel que les risques de non exhaustivité de l’inventaire physique et de la non validité du résultat de l’inventaire physique à cause des anomalies qui peuvent être rencontrées et par suite non validité des montants reportés dans les états financiers.

Cela peut aussi présenter des risques sur la gestion comme la mauvaise gestion des immobilisations (entretiens, réparations, utilisation,…) et des stocks et la perte des éléments

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d’actif du fait du mauvais recoupement entre l’existant physique, la comptabilité et le non détection des stocks obsolètes.

b) Au niveau du système trésorerie Au niveau du système trésorerie, le système doit permettre de s’assurer que : -

toutes les dépenses concernent uniquement les besoins de l’office et qu’elles sont correctement autorisées ;

-

la caisse ne devrait conserver que les fonds de fonctionnement ;

-

tous les mouvements sont correctement comptabilisés ;

-

La caisse fait l’objet de contrôle systématique et inopiné.

Pour exécuter les activités de l’entité, le projet décaisse suivant le planning d’activités défini dans le programme de travail et de budget annuel qui tient compte du plan de décaissement et du plan de passation des marchés de l’entité

La revue du système de trésorerie nous a montré que le suivi de caisse extra n’est pas rapproché avec la comptabilité (TOMPRO). Risques : les soldes comptables sont erronés et les informations comptables ne sont pas fiables.

L’état de rapprochement bancaire aussi n’est pas correct mais cadré. En effet, après divers analyse effectuer comme la révision des comptes, on a pu constater que ces discordance est du au faite que le comptable ne maîtrise pas les règles de base du rapprochement bancaire. Par conséquent ils ont cadré le rapprochement. Par conséquent, les soldes comptables peuvent être erronés et les informations comptables ne sont pas fiables.

Et enfin les soldes des comptes bancaires en USD ne sont pas ajustés au cours de clôture au 31/12/2007. Risques : De surévaluation ou de sous-évaluation du solde des comptes en devises à la date de clôture de l’exercice et du non fiabilité des informations comptables.

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Nous avons pu constater après évaluation des procédures et des systèmes de contrôle interne les divers problèmes cités dans cette section I.

Passons maintenant dans la section II qui sera consacré dans l’analyse de la gestion des comptes et de l’information financière.

SECTION II :

LA GESTION DES COMPTES ET DE L’INFORMATION FINANCIERE

La gestion des comptes et de l’information financière concerne surtout les systèmes comptables, les remboursements de fonds et la tenue de la comptabilité

II.1 : PROBLEME LIES AU SYSTEME COMPTABLE

Le système comptable est l’ensemble des matériels, formulaires et procédures utilisés pour traiter les données engendrées par les opérations effectuées par une entreprise dans le cadre de ses activités.

C’est un système d’organisation dont l’objectif premier est de fournir des informations financières sur le fonctionnement de l’entreprise.

Il doit permettre de saisir, classer, enregistrer toute l’information financière ; et de fournir après traitement un ensemble de documents de synthèse notamment les états financiers

Et lors de notre analyse, nous avons pu constater les problèmes et identifier les risques :

II.1.1 Exécution des tâches incompatibles

Dû au manque de personnel, Il y a un personnel qui cumule les fonctions d’imputations, de saisie, de traitement et de contrôle. En effet, une seule personne ne doit pas exécuter ces

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différentes fonctions en même temps car Il pourrait y avoir un risque d’erreurs, de fraudes, et de détournement pendant l’exécution de ces tâches .

Par ailleurs, le personnel à la charge de ces diverses fonctions a eu du mal à assumer convenablement leurs tâches.

II.1.2 Faiblesse de moyen de traitement

Les moyens de traitements de l’information sont essentiellement constitués d’ordinateur pour chaque poste de travail. Les nombres d’outils utilisés et existant sont par conséquent suffisant.

Mais le problème réside surtout dans les logiciels utilisés pour les traitements des informations comptables. Le logiciel utilisé par le projet est le logiciel TOMPRO.

En effet les états de sortie du logiciel TOMPRO présentent des discordances liées à des problèmes de paramétrage notamment entre la balance générale et la balance analytique. Par ailleurs, ce problème est aussi lié au non maîtrise de la manipulation du logiciel TOMPRO par le personnel.

Et en cas de Discordance et de non manipulation de ces logiciels, il se peut qu’il y ait risque de non fiabilité des informations financières présentées dans les rapports financiers destinés aux bailleurs

Et en sus, tous les menus et fonction du logiciel TOMPRO sont accessibles à tout le personnel de la comptabilité. Cependant il y a des risques de pertes de données et du non fiabilité des données comptables saisies en entrée et des informations

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II.1.3 le système comptable appliqué

D’après le manuel de procédure, le système applicable appliqué est la comptabilité d’engagement c'est-à-dire qu’il y a comptabilisation dès l’engagement de la vente ou de l’achat et avec ou sans encaissement ou décaissement.

Mais après notre analyse, le système comptable qui a été appliqué est la comptabilité de trésorerie c'est-à-dire qu’il y a comptabilisation dès qu’il y a encaissement ou décaissement.

La comptabilité de trésorerie est une méthode de comptabilité des opérations selon laquelle les produits et les charges d’exploitation sont inscrits au moment ou l’entité touche les recettes ou effectue-les déboursés qui s’y rapportent. Or les opération du projet ne se limitent plus aux recettes et dépenses.

Tel est le cas des avances sur mission : on débloque les avances de la banque ou de la caisse, or ce déblocage n’est justifié que lorsque les pièces justificatives arrivent entre les mains de l’assistant financier. Le déblocage doit par conséquent être enregistré dans un compte d’attente qui n’est pas dans le cadre de la comptabilité

La comptabilité de trésorerie s’applique sur les PME (Petite et Moyen Entreprise) et les entreprises utilisant le système minimal de trésorerie ; or la comptabilité de l’entité ne se limite plus à la petite caisse.

D’où les informations ne présentent pas l’image fidèle des transactions économiques et financières réalisées par l’entité.

Il y a aussi le non respect des dispositions en vigueur prévues par le PCG 2005 et quant à l’obligation de tenue de comptabilité en bonne et due forme et le non respect des règles prescrites dans le manuel de procédure.

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Nous avons pu constater aussi que la ligne budgétaire n’a pas fait ordre de suivi.

En effet il y a un dépassement du budget ce qui signifie que le budget n’a pas fait l’objet de suivi de réalisation. Il y a des rubriques de dépenses auquel ne correspond une ligne de budget et des montants des rubriques de dépenses qui ont dépassées les montants des budgets. Donc il court un gros risque de dépassement budgétaire.

Durant l’analyse et vu le système comptable utilisé, aucune procédure ne reflète le suivi de la ligne budgétaire. Conséquemment, il est difficile de connaître la situation financière à tout moment et d’analyser les différentes dépenses ;

Et le système analytique permet de répartir les dépenses afférentes à chaque produit et de prendre les mesures adéquates. Malheureusement, le dit système ne permet pas de procéder à ces actions. L’aide comptable doit faire une saisie pour avoir les données y afférentes. Par conséquent, il se peut qu’il y ait risque d’erreurs inhérentes à l’absence d’une bonne organisation de la comptabilité.

II.1.4 les documents de supports

Faisant suite aux diverses formalités administratives tant au niveau interne qu’externe du projet, les documents comptables ne sont pas systématiquement établis.

Le problème réside dans la présentation de la situation de trésorerie : FORM D. Les soldes des avances non dépensées au début d’une année doivent être égales au solde des avances non dépensées de l’année précédente. Or les intérêts bancaires ont été inclus dans ces avances. Cette présentation indique implicitement que les intérêts sont des avances des bailleurs alors qu’elles ne le sont pas

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II.2 : PROBLEME LIES A LA TENUE DE LA COMPTABILITE

Les états financiers sont tenus de manière à rendre compte de l’ensemble des transactions financières relatives au programme et de l’utilisation des différentes sources de financement : Gouvernement, bailleur de fond, bénéficiaires, opérateurs économiques et collectivité locales.

La tenue de la comptabilité comprend le registre comptable et les documents comptables.

Les registres comptables utilisés comprennent :

-

Le journal de banque qui est un livre comptable tenu au jour le jour pour enregistrer les opérations effectuées sur le compte bancaire ouvert pour le projet. Il enregistre les recettes et les dépenses une à une au fur et à mesure de leur réalisation à partir des pièces justificatives. C’est aussi utilisé pour l’établissement d’un état de rapprochement bancaire qui doit être établi pour chaque trimestre.

-

Le journal de caisse qui est un livre comptable tenu au jour le jour pour enregistrer les recettes et dépenses effectuées en espèce détenue par l’aide comptable. Les opérations sont enregistrer une par une à partir de bons de caisse supportés par des pièces justificatives

-

Les fiches de grand livre qui sont des fiches qui reprennent une par une les dépenses enregistrées dans les journaux de banque et de caisse.

Les fiches de grand livre permettent d’établir le montant des dépenses suivant les lignes budgétaires et donc d’établir la balance générale

-

La balance des dépenses qui est un document retraçant les dépenses effectuées à une date donnée. La balance des dépense permet de s’assurer que toutes les dépenses effectuées, enregistrées dans les journaux de banque et de caisse correspondent sans erreur ni omission aux dépenses ventilées par ligne budgétaire des fiches de grand livre

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Il y a cinq sortes de documents comptables qui doivent être présentés par les unités d’exécution, à savoir :

-

Etat de demande d’avance présenté sous forme de tableau nommé « FORME A » .Pour faciliter les demandes d’avance auprès des bailleurs, il est nécessaire d’envoyer l’estimation des dépenses à effectuer qui fera l’objet d’un formulaire avant une date limites acceptable de soumission.

-

Rapport des dépenses présenté sous forme de tableau nommé « FORME B ». Son objectif est de lister les dépenses effectuées par les unités d’exécution pendant un trimestre donné et de présenter les avances non dépensées. Ce rapport doit être présenté avec l’état de demande d’avance avant la date limite acceptable de soumission.

-

Situation des biens durables présentée sous forme de tableau nommé « FORME C ». A part les registres des immobilisations, une situation annuelle des biens durables doit être aussi présentée aux bailleurs après la date de clôture de l’exercice. Elle est établie aux fins des inventaires physiques des biens acquis à chaque clôture d’exercice.

-

Situation de trésorerie présentée sous forme de tableau nommé « FORME D ». Il permet le rapprochement du journal tenu par le projet avec la situation des dépenses et des avances. Les informations financières devraient présenter les reliquats éventuels à la fin de l’exercice.

-

Situation des avances et des dépenses présentée sous forme de tableau nommé « FORME E ». Elle permet d’évaluer le montant des avances reçues des bailleurs non encore dépensé par la ligne budgétaire. Le reliquat sera considérer comme une dette des unités d’exécution.

Nous avons résumés les incidences sur la tenue des registres comptables à :

-L’existence d’écritures et de classement inexacte qui sont dues à l’insuffisance d’autocontrôle, à l’insuffisance en qualité du personnel et à l’existence des méthodes d’enregistrement et de traitement mal définies ;

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-l’existence d’écriture fictives dues au système comptable qui n’est pas appropriés aux opérations effectués ;

-Un retard sur l’enregistrement des écritures à cause de l’existence des procédures administratives trop longues et à cause du retard dans la transmission des pièces et documents comptables

II.2.1 : Référencement des pièces Les références des pièces sont les signes ou numéro permettant d’identifier les pièces entre eux et de les repérer à partir de la comptabilité.

Mais après vérification de notre part, nous avons constaté qu’à chaque journal correspondent des références comptables mais celles afférentes au paiement sont les seules portées sur les pièces justificatives.

Ainsi, les pièces justificatives ne sont pas trouvées qu’avec leur référence de paiement

II.2.2 : Mauvaise imputation

D’après la convention, l’enregistrement des opérations est imputé suivant leur catégorie ou leur composant ou leur région ou leur activité. Ces différentes classement sont codés et numéroter suivant le manuel de procédure.

Mais, due à l’incompétence et au manque de formation des personnels, il se trouve qu’il y a des écritures mal imputés c’est dire que les écritures qui doivent être imputés dans les composante est impute dans les catégories par exemple.

D’après notre analyse sur terrain, on a pu constater divers cas comme celle –là :

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-

1er exemple : au niveau de l’assistance technique :

Les comptes qui devront être imputés dans l’activité 311A de la catégorie 4 a été imputé dans l’activité 112A qui est le Renforcement capacité agents de l’entité.

Date

Libelles

06/11/06

Vaccination

Montant c/fièvre X

Journal ACH

jaune

Ce premier exemple nous montre qu’une mauvaise imputation des activités

-

2ème exemple : Au niveau de la gestion des patrimoines : Le volet 321J concernant Réhabilitation du bureau dont la catégorie est classé à la catégorie 6 au lieu de catégorie 5 (Montant X)

II.2.3 : Omission d’écriture

Après audit, on a constaté divers opération réalise en fin d’année qui ne sont pas comptabilisées.

Comme par exemple : Le TVA d’un matériel et mobilier de bureau acheté à l’Entreprise ELATRA d’une valeur de Ar X n’a pas été enregistré.

Risques :

-Non exhaustivité des transactions transcrites dans la comptabilité. -Informations financières non transparentes et non fiables. -Risques de fraudes et de vols.

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II.2.4 : Les difficultés et retard dans l’établissement des états comptables

Les problèmes liés à l’organisation comptable, au système informatique et personnel ont une incidence sur l’établissement des états financiers qui sont constitués par les FORM A, B, D, E.

En effet, la FORM A est constituée à partir du FORM B du trimestre précédent. Or la FORM B est constitué de toutes les dépenses du trimestre qui ne peuvent être établi qu’après regroupement de toutes les pièces justificatives. La FORM E est établi sur la base des FORM B de l’année. La FORM D est établie à partir des FORM A et E, du journal de caisse et de banque.

Les FORM sont alors interdépendant et ne peuvent être établi sans les autres. Et vu la situation des retard des pièces sur terrain, les états ne peuvent être établi.

En effet, durant notre analyse, les incidents rencontrés peuvent être résumés à l’inexactitude de certain écritures et classement, l’insuffisance en qualité de personnel, l’existence des méthodes d’enregistrement et de traitement mal définies, l’omission de certaine écriture due au système comptable non fiable et la confusion et l’interaction référentielle.

Nous avons illustré les problèmes et incident que nous avons rencontrés dans la deuxième partie de la présente mémoire. Nous terminons cette deuxième partie par ce dernier paragraphe. Tant qu’il y a des problèmes il y aura toujours une solution.

Donc après avoir illustré les problèmes, passons maintenant à la troisième partie de la présente mémoire qui est la proposition et recommandation aux problèmes identifiés dans la deuxième partie.

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PARTIE III

:

PROPOSITION ET RECOMMANDATION AU PROBLEME IDENTIFIE

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CHAPITRE I : AU COURS DE LA PHASE DE PLANIFICATION Les recommandations proposés dans ce premier chapitre sera divisé en deux section que sont l’implication des directions aux travaux de contrôle et motivation du personnel.

SECTION I : AMELIORATION AU SEIN DE L’ENTITÉ. Pour une bonne gestion de l’organisation administrative, les dirigeants de l’unité de gestion de l’entité doivent améliorer les travaux de supervisions au niveau de son organisation et d’établir une stabilité au niveau du personnel.

I.1 :

AMELIORATION DE LA STRUCTURE INTERNE ET EXTERNE DE L’ENTITÉ.

Pour ce qui est de la structure interne de l’entité, il est nécessaire tout d’abord de recruter et de remplacer des personnes pour les postes vacants. Et pour assurer une stabilité du personnel, il est nécessaire d’augmenter les critères de sélection lors des recrutements pour éviter les candidats incompétents. Donc nous proposons de définir les postes pour chaque personne.

Par ailleurs, nous proposons aussi de donner des formations et de motiver le personnel. L’un des clés de la qualification du personnel est sa formation. Donc il est nécessaire d’élaborer un plan de formation adapté aux besoins de l’organisation et de motiver le personnel au programme de formation. Un plan de formation est la traduction concrète de la politique de formation de l’entité. Et la motivation du personnel se résume par l’existence des actions de promotion, l’octroi de congé – formation. Par exemple pour les actions de promotions, l’avancement des grades peut être subordonné à la justification d’une durée minimale de formation professionnelle au cours de la carrière ; et aussi que la formation devrait être subordonné à un congé – formation.

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Entre autre nous avons proposé l’implication de la direction aux travaux de contrôle. Les directions opérationnelles doivent superviser les tâches confiées aux exécutants concernés Les responsables administratifs et financier doit superviser les travaux de comptabilisation de ses employés, vérifier les informations financières introduites dans le système comptable informatisé de l’entité, vérifier les recouvrements effectués, vérifier les états de rapprochement bancaires, vérifier les existants physiques en caisse par rapport aux procès verbaux des caisses,…

Les responsables des infrastructures ruraux doit superviser les travaux d’entretien de tous les appareils de l’entité, surveiller l’entretien des locaux, vérifier les rapports des personnels navigants sur le nombre de passagers, le poids des bagages,… à partir de toutes autres sources d’information.

Et pour la structure externe, il est nécessaire d’ajuster le calendrier de demande d’achat pour les paiements directs et les achats de passations de marchés afin qu’ils n’accusent aucune retard. Nous proposons aussi de prévoir les grosses dépenses avant le lancement de chaque activité.

Nous proposons aussi qu’il soit nécessaire d’accélérer les procédures de paiement direct au niveau des bailleurs afin que les déblocages de fonds soit proportionnel à celle ci.

Et enfin, comme il a déjà été mentionné dans la convention la ligne de budget doit faire objet de suivi.

II.2 : AMELIORATION DE L’ORGANISATION COMPTABLE ET FINANCIERE.

Pour faire face aux divers problèmes énoncés dans la partie II Chapitre I section II, nous répondrons aux problèmes suivant l’ordre.

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Premièrement au niveau de l’organisation comptable, pour le rapport financier, nous proposons de se référer aux données du logiciel TOMPRO parce que ces données constituent de données de bases et de références pour tout établissement de document de synthèse.

Pour le problème suivant qui est le non maîtrise du PCG 2005, Il est nécessaire pour les services de la comptabilité de suivre une formation particulière sur le PCG 2005.

Et deuxièmement au niveau de l’organisation financier, nous proposons de faire une analyse détaillée des besoins des paysans ciblés avant d’établir un programme de travail annuel pour éviter les restrictions budgétaires.

Et pour les ressources non disponible, nous proposons d’établir un calendrier pour accélérer les demandes de fonds au près des bailleurs.

Sur ce, passons maintenant à la section II de ce présent mémoire.

SECTION II :

AMELIORATION DU PLAN D’ORGANISATION DU CABINET.

II.1 : AU NIVEAU DE L’ORGANISATION DE L’AUDIT.

Premièrement pour éviter les problèmes de temps qui accusent des retards face au bailleur, il est nécessaire pour le cabinet de prendre en compte les contraintes et les risques inhérents avant de faire une offre.

Deuxièmement, vu que c’est la première mission du cabinet sur le projet, il se doit dans l’obligation d’avoir une maîtrise des procédures et d’adapter les programmes de travail nécessaire. Pour réussir une mission d’audit parfaite, il est nécessaire pour le cabinet que les personnes affectées à la mission doivent avoir une connaissance et expérience pratique de missions d'audit ; connaissance des normes professionnelles et des obligations légales et réglementaires ; connaissance du secteur d'activité dans lequel le client exerce son activité ; connaissance des politiques et des procédures de contrôle qualité du cabinet. Page 57

Le cabinet peut aussi au préalable organiser des formations concernant les différents bailleurs. II.2 : AU NIVEAU DES RESSOURCES DU CABINET

Vu que le cabinet assure beaucoup de mission, nous proposons qu’il soit nécessaire de recruter des auditeurs de haut niveau avec de solide expérience dans le domaine de l’audit et de la comptabilité ou bien de former des jeunes diplômés pour effectuer la mission ce qui est profitable pour le cabinet parce que c’est moins cher.

Pour le problème de temps, nous recommandons au cabinet d’augmenter le nombre d’auditeur qui assure une mission de vaste étendue. Donc pour le cas de notre mémoire, nous proposons de former une équipe de quatre auditeurs au lieu de trois pour la mission d’audit de l’entité A.

Et enfin pour faire face au faille des matériels informatiques, nous proposons de prévoir un budget annuel nécessaire pour la maintenance ou bien l’achat des matériel de technologie afin d’accélérer les travaux et de respecter les bonnes conditions de travail des auditeurs.

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CHAPITRE II : PROPOSITION DE SOLUTION EN REPONSE AU PROBLEME IDENTIFIES AU COURS DE LA PHASE DE REALISATION

SECTION I : DEVELOPPEMENT DU CONTROLE INTERNE

Pour uniformiser notre mémoire, nous allons aussi classer les recommandations du système de contrôle interne par cycle constitué de l’achat, de la gestion de paie et du stock et hors cycle constitué de la trésorerie et de l’immobilisation

I.1 CYCLE

I.1.1 : Amélioration du système des achats et élaboration d’un manuel de procédure pour les achats interne

Compte tenu de l’importance de la valeur des achats dans les états financiers et de son évolution actuelle, nous considérons que l’élaboration d’un manuel de procédure des achats s’avère utile pour le projet.

Ce manuel doit faire l’objet d’une diffusion auprès du personnel, d’une formation et d’un contrôle de l’application.

Le manuel de procédure des achats doit contenir les méthodes de système de décaissement des fonds, les conditions d’éligibilité des dépenses, le système de classement des pièces Ainsi avant tout achat, les méthodes de décaissement des fonds sont définies qu’il devrait y avoir deux signatures de l’unité de l’entité et celle nommer par le gouvernement ; et qu’avant tout décaissement, les dépenses à effectuer concernent bien la société et apparaissant dans la convention.

Les dépenses effectués vont faire l’objet de suivi, et de condition d’éligibilité avant tout achat et présenté au bailleur

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Les pièces devront être classe selon les références proposées dans la convention. Entre autres les bons de commande doivent être pré imprimé et pré numéroté parce que les achats internes sont identifiés par celle ci

Enfin il est nécessaire de se référer sur les principes de bases de la comptabilité sur l’annulation des factures et de procéder immédiatement à l’annulation des factures en cas de décaissement

I.1.2 : Amélioration du traitement informatique et des procédures d’inventaire des stocks

Pour une bonne harmonie de la gestion des stocks il est recommandé d’adapter le système de stock à un logiciel de stock. Il existe plusieurs logiciels que le projet peut faire appel comme : (GESCOM)

L’utilisation d’un logiciel permet la fiabilité des informations fournies Il peut aussi faire appel à un informaticien et concevoir son propre logiciel qui pourra subvenir à ces besoins

L’amélioration des procédures d’inventaire consiste à définir et à séparer les divers tâches afin qu’il n’y a confusion. Donc, il doit séparer les tâches incompatibles. En effet la fonction de commande et de réception des marchandises doit être séparée de la fonction d’achat.

I.1.3 : Améliorer la gestion de paie

Selon l’ouvrage, l’Audit externe, Manuel d’audit financier à l’usage des praticiens et des entreprises, collection RINDRA ; « Sur la plan du contrôle interne, l’organisation des postes devra respecter le principe de la séparation des tâches et des fonctions ».

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Ainsi pour augmenter la probabilité de détecter des erreurs ou anomalies éventuelles relatives au calcul, à la saisie sur ordinateur, au contrôle des bulletins individuels de paie, nous proposons au projet à ce que les contrôle à posteriori de la préparation de la paie devrait être effectué par un personnel qui n’a pas intervenu dans le calcul de la paie.

Nous proposons ainsi que tous les éléments de rémunérations doivent être récapitulé dans l’état de paie et que toutes retenues opérées doivent être reversée afin d’harmoniser la gestion de paie. Il est nécessaire aussi de réviser le système de suivi de la gestion de paie fin d’éviter les risques ;

Nous proposons aussi de renforcer le suivi du contrôle de la gestion de paie en vérifiant que toutes les données à la paie sont correctement enregistrées du point de vue : nom. taux/salaire, nombre d'heures retenues et autres données significatives du document frontière au compte de grand livre. Il faut aussi vérifier que toutes les données à la paie sont correctement enregistrées du point de vue : nom. taux/salaire, nombre d'heures retenues et autres données significatives du document frontière au compte de grand livre

I.2 : HORS CYCLE

I.2.1 : Elaboration du manuel de procédure d’inventaire et amélioration du système des immobilisations

La fiabilité du résultat des travaux d’inventaire physique dépend de la mise en œuvre par le personnel des procédures écrites.

Suivant le guide annoté du PCG 2005, l’inventaire des biens appartenant à l’entreprise et leur valorisation faite partie des travaux d’inventaire obligatoires.

Et sans l’harmonisation de ces procédures, la fiabilité du résultat des inventaires physiques n’est pas assurée.

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Nous recommandons de mettre à jour le registre des immobilisations pour servir de document de référence, de suivi et de contrôle, d’harmoniser les codifications et la dénomination des biens identifiables et inventoriables tel qu’il est indiqué dans le manuel de procédure pour permettre une lecture commune .

Cette registre peut se présentés comme suit :

Ordr

Date

e

d’acqui

Nature

Code

désignation

immo

quan

Valeur

Affectatio

Date de PV

tité

d’acquisitio

n

retrait

sition 01

n

23/02/0 MATERIEL DE 21809

VOITURE DE 1

8

SERVICE

BUREAU

5000000

Service comptabili té

Tableau N°3 : Registre des immobilisations Source : Auteur

La première colonne de ce tableau indique l’ordre des immobilisations.

Et celle de la deuxième colonne la date où le projet a acheté le matériel et mobilier de bureau.

La troisième colonne indique la nature de l’immobilisation que ce soit des immobilisations corporelles ou incorporelles.

Afin que toute l’immobilisation soit codifiée, la quatrième colonne indique la codification de chaque immobilisation associée avec la cinquième colonne qui montre la spécificité de l’immobilisation.

La sixième ainsi que la septième colonne indique respectivement la quantité ou les nombres de l’immobilisation existant et le montant y afférent.

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de

retrait

La huitième colonne indique le lieu et la place où est affectée l’immobilisation.

La neuvième et la dixième colonne qui montre respectivement la date de retrait et le PV de retrait n’est utilisé qu’en cas de cession des immobilisations.

Nous recommandons aussi d’établir un manuel de procédure des inventaires physiques

En générale, un manuel de procédure d’inventaire contient au minimum les consignes pour l’accomplissement des travaux de préparation d’inventaire, le programme d’inventaire, la méthode d’inventaire, la méthode de comptage, la méthode de calcul des écarts, les travaux de vérification et de contrôle, les restrictions et recommandations. Ainsi avant tout inventaire physique proprement dit, des travaux de préparation d’inventaire doivent être effectués par les responsables des lieux à inventorier.

Les travaux préparatoires d’inventaire doivent être terminés avant tout inventaire physique et qui sont la mise à jour des stocks, l’élaboration d’une liste du stock théorique à partir des fiches de stock, la mise en place des étiquettes permettant l’identification des articles à inventorier (référence, numéro de série, désignation, le type de la pièce. Et cette procédure doit être suivie à la lettre.

I.5 : Amélioration du système de trésorerie L’amélioration de la gestion de trésorerie permet d’apprécier les procédures de financement de l’entité, les méthodes et systèmes de tenue et de gestion des comptes de trésorerie, la fiabilité des comptes de trésorerie, l’éventuel système d’approvisionnement en fonds de structures d’appui de l’entité.

Ainsi pour un bon fonctionnement de la fonction de la trésorerie de l’entité, nous recommandons par suite logique selon l’ordre de détection des anomalies les réponses suivantes :

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I.5.1 : Révision du rapprochement de la caisse et de la comptabilité

En générale, le suivi de caisse extra doit être rapproché avec la comptabilité. Le cause de cette faille est que soit c’est le logiciel TOMPRO qui présente des failles au niveau de l’enregistrement, soit c’est le personnel qui utilise le logiciel n’est pas capable de l’utiliser.

Donc en premier lieu, nous recommandons de faire réviser le logiciel TOMPRO par un professionnel et de l’adapter au mieux à la méthode de comptabilité de l’entité.

Et en deuxième lieu, d’organiser une formation au bénéficiaire des personnels pour l’utilisation et la maintenance du logiciel pour qu’il n’y ait plus de discordance.

Et enfin, il doit tenir à jour le journal de caisse et assurer le rapprochement périodique

I.5.2 : Attribuer la tâche de rapprochement bancaire à une personne compétente.

Le rapprochement bancaire prend un rôle important dans l’établissement du rapport financier. Par conséquent, il est nécessaire de ne pas négliger cette tâche.

En réponse à ce problème nous recommandons d’attribuer la tâche à la bonne personne capable et compétente Ou bien de donner aussi une formation sur la base de la comptabilité à la personne l’exécutant. Après il est recommandé de faire un rapprochement bancaire périodique (mensuel) en bonne et due forme

I.5.3 : ajuster les comptes au cours de clôture de l’exercice de devises

L’ajustement des comptes au cours de clôture est nécessaire pour la comptabilité suivant les principes généraux du PCG 2005 du principe de prudence.

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Donc nous proposons des écritures d’ajustement au cours de clôture comme la suivant en utilisant les comptes « 66 : charge financière » et « 76 : produits financière »

Débit 512000

Libelle Banque Tana en X USD 766000 Gains de change C’est le cas où il y a un gain de change

Débit 666000

Crédit

Crédit

X

Libelle Pertes de change X

512000

Banque Tana en USD C’est le cas où il a une perte de change

X

Tableau 4 : Journal d’ajustement des écritures en devises Sources : Etat financier

SECTION II :

MAITRISE DE LA GESTION DES COMPTES ET DES INFORMATIONS FINANCIERES

II.1 : AMELIORATION DU SYSTEME COMPTABLE

II.1.1 Répartition des taches

Pour une bonne organisation au sein d’une entité, il est nécessaire de bien définir les taches et de bien affecter et repartir ente l’équipe de la comptabilité de manière à ce que les tâches opérationnelles (imputation et saisie) soient séparées des tâches de contrôle et de validation

Pour une bonne répartition des tâches, nous proposons de définir les postes existant pour éviter le chevauchement des tâches. D’où, nous proposons de définir les postes dans le manuel de procédure comme suit :

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Pour le comptable : -Titre du poste : comptable -Missions : Assurer la tenue correcte de la comptabilité -Pouvoir : à accès à toutes les informations comptables -Tâches : imputation et contrôle des travaux effectué par l’assistant comptable -Niveau du poste : deuxième degré à partir du responsable administratif et financier

Pour l’assistant comptable/ -titre du poste : Assistant comptable -Missions : Assurer les taches comptables attribuées par le comptable -Tâches : Saisie et traitement des données comptables -Niveau du poste : Sous la supervision du comptable

Nous proposons donc à l’entité d’affecter les taches d’imputation au comptable, et de traitement à l’assistant comptable, et de contrôle au chef comptable. Comme ça il existe une auto contrôle et les risques de fraudes sont évités

II.1.2 : Formation sur l’application du logiciel TOMPRO

L’utilisation de l’informatique dans le projet est un élément important des procédures comptables compte tenue de sa taille. En effet, son utilisation est fondamentale car elle touche toutes ses activités significatives. Entre autre, les dirigeants se basent sur les informations produites par le système informatique pour effectuer les contrôles des activités.

Compte tenu des ces faiblesses identifiés au cours de la phase de réalisation concernant l’environnement informatique, nous proposons qu’il est devra de faire revoir le paramétrage du logiciel TOMPRO par un professionnel de l’informatique pour que le logiciel réponde au besoin de l’utilisateur.

En effet, le logiciel TOMPRO doit permettre de rechercher les applications et les fonctions spécifiques pour chaque application. Les applications sous- cités sont : la comptabilité générale, la comptabilité analytique et la comptabilité budgétaire. Page 66

Pour la comptabilité générale, les traitements suivant sont exigés : − saisie contrôlé par programme ; − possibilité d’ouvrir des comptes sans interrompre la saisie ; − possibilité de saisir sur le trimestre N même si le trimestre N-1 n’est pas terminé ; − possibilité de saisir toutes les données utiles ; − création du plan comptable du projet ; − création de journaux et de grands livres ; − rapprochement bancaire ; − possibilité de consulter à tout moment à l’écran un compte ou un journal ; − conservation de l’intégralité des écritures afin de pouvoir faire une édition unique de toute l’histoire fin d’année ; − clôture des comptes ; − édition des grands livres, balances et états financier exigés par les bailleurs. Pour la comptabilité analytique, les traitements à réaliser seront les suivants : − création du plan comptable analytique ; − détermination des coûts par ligne budgétaire permettant le contrôle budgétaire ; − possibilité de détermination des coûts à partir des réalisations antérieures. Pour la comptabilité budgétaire, ils seront les suivants : − création de grand livre budgets ; − édition de comptes prévisionnels ; − comparaison des réalisations aux prévisions permettant le suivi et l’analyse des écarts.

En cas de besoin, il est aussi recommandé d’effectuer concomitamment un renforcement de capacités des comptables et des responsables informatiques et de se référer aux documents de spécification sur le programme TOMPRO utilisé (notamment concernant les instructions destinées aux usagers quant au paramétrage) et le système informatique existant

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Les données aussi devront rester confidentielles donc il est nécessaire de contrôler les accès dans les salles machines afin de détectées et instaurer des procédures de maintenance et afin d’avoir la confidentialité des informations produites et de limite l’accès au logiciel de manière à ce que les saisies, les modifications, les suppressions et les contrôles/validation de données comptable soient réservées à des personnes autorisées

II.1.3 : Adoption de la comptabilité d’engagement

Conformément aux dispositions prévues par le PCG 2005 et à la convention, Nous proposons au projet d’utiliser la comptabilité d’engagement.

Les effets des transactions et autres évènements sont comptabilisés sur la base des droits constatés, c'est-à-dire à la date de survenance de ces transactions ou évènements, et non quand interviennent les flux monétaires correspondants. Ils sont présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent

Cette méthode de comptabilité permet de distinguer les dettes et les dépenses, les charges dans le bon exercice.

Cela permet aussi d’éviter la surévaluation et la sous-évaluation des opérations et d’éviter les charges fictives.

II.1.4 : Prise en compte des écritures omises

Après la détection des écritures omis, nous proposons la recommandation de prendre en compte et d’établir les écritures manquantes.

Toutes les transactions à caractère financier et économique réalisées par l’entité avec les tiers doivent être transcrites dans le registre des comptes

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Pour l’exemple donné dans la problématique nous proposons de passer l’écriture :

N° compte

N° de compte

débit

crédit

232100

Libellés

Montant Montant Débit

Matériel et mobilier de bureau 404210

crédit

X

ENTREPRISE ELATRA

X

Tableau : écriture omise Source : Etat financier

Cette écriture est la prise en compte de la TVA sur l’attachement de l’entreprise ELATRA

II.1.5 : Reclassement des comptes dans leur nature

Il est nécessaire pour la personne exécutant l’imputation de maîtriser les codes d’imputation de l’entité.

Après les failles détectées au niveau des imputations, nous proposons les écritures suivantes pour les exemples cités dans les problématiques

Exemple :

N° compte

N° de compte

débit

crédit

647400(112A)

Libellés

débit Frais médicaux

647400(311B)

Montant Montant

Frais médicaux

crédit

X X

Tableau : Reclassement des comptes Source : Etats financier

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Ce tableau montre le reclassement des frais médicaux qui a été imputé dans la catégorie 311B par la catégorie 112A ;

En effet la catégorie des dépenses est déjà spécifiée dans la convention donc les imputations devront suivre les référentiels.

II.2 : AMELIORATION DE LA TENUE DE LA COMPTABILITE II.3.1 : le registre comptable

Après l’amélioration du système comptable, il faut s’assurer premièrement que toutes les écritures ont été imputées au bon endroit et que les pièces afférentes classées de manière à faciliter la revue

Deuxièmement, d’établir le budget, le réaliser et l’utiliser comme un outil de gestion à part entière. C'est-à-dire d’établir la liste des dépenses définitives avant d’envoyer les demandes de remboursements de fonds pour éviter les restrictions budgétaire

II.3.2 : les documents comptables

En dessus, on a déjà proposé quelque recommandation afin d’améliorer le plan d’organisation du système comptable.

Nous avons déjà aussi été proposés d’améliorer le système de contrôle interne. Donc si toutes les recommandations ont fait ordre de suivi, l’établissement des états comptables ne doit plus en aucun cas présentés des retards

Et concernant l’établissement du rapport financier, les données du logiciel TOMPRO constituent des données de base et de référence pour tout établissement de document de synthèse Page 70

CONCLUSION GENERALE Le stage au sein du cabinet NPNM AUDIT, les analyses effectuées et développées dans le présent mémoire nous ont permis de démontrer que l’audit financier, par le biais des recommandations d’ordre organisationnel et comptable, contribue à l’amélioration de la gestion d’un projet

En effet, les recommandations touchent les domaines à caractère général comme celle concernant l’environnement de l’entité mais aussi des domaines pointus comme ceux des systèmes et des procédures du contrôle interne et des procédures comptables aboutissant à l’établissement de la situation financière de l’entité

Il est fréquent que les améliorations résultant des recommandations apportées aient une incidence économique immédiate ou à court terme, extrêmement favorable au projet.

D’après ce que nous avons vu, nous pouvons déduire que la gestion de l’entité exige d’examiner les points suivants : •

La raisons d’être : Jusqu’à quel point le projet a contribué pour l’atteinte de ces objectifs ? et est ce que le projet était il pertinent ?



L’efficacité : Jusqu’à quel point atteint-il son but ? et Jusqu’à quel point contribue t il à ses objectifs ?



L’efficience : Jusqu’à quel point les investissements financiers et humains de l’entité ont-ils été gérés de manière optimale ? et Jusqu’à quel point le projet en a-t-il eu pour son argent

Il a été aussi démontré à partir de l’étude fait que les ingrédients d’un bon management de projet sont :

 D’avoir un nombre adéquat de personnel qualifié  Un bon contrôle interne  Un système comptable adéquat  Un bon système Si tel était la gestion d’un projet à but non lucratif, qu’en est-il d’un projet à but lucratif ? Mot Clés : Audit externe ; Projet ; Contrôle interne Page 71

TABLE DES MATIERES INTRODUCTION ..................................................................................................................... 1 PARTIE I CONTEXTE DE L’ETUDE ................................................................................... 3 CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE CABINET..................................................................... 4 SECTION 1 : PRESENTATION DU CABINET ............................................................................................ 4 I.1 HISTORIQUE ..................................................................................................................................... 4 I.2 : ORGANISATION DU CABINET .................................................................................................... 5 I.3 RESSOURCES .................................................................................................................................... 8 SECTION II : NATURE DU PRESTATION DU CABINET. ..................................................................... 9 II.1 : AUDITS ET COMMISSARIAT AUX COMPTES. ........................................................................ 9 II.2 : LES CONSEILS EN ORGANISATION. ...................................................................................... 10 II.3 : CONSEIL JURIDIQUE ................................................................................................................. 10

CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR L’AUDIT FINANCIER .................................. 11 SECTION I : CONCEPT GENERAL ......................................................................................................... 11 I.1 : DEFINITION ET OBJECTIF DE L’AUDIT FINANCIER ............................................................ 11 I-2 PLACE ET FINALITE DE L’AUDIT FINANCIER ........................................................................ 12 I.3 LA LIMITE DE L’AUDIT FINANCIER .......................................................................................... 14 SECTION II : METHODOLOGIE DE L’AUDIT FINANCIER ................................................................ 14 II.1 OBJECTIFS DE LA MISSION ....................................................................................................... 14 II.2 APPROCHE METHODOLOGIQUE .............................................................................................. 15 II.2.3 Les étapes d’intervention et l’obtention des éléments probants ......................................................... 16 II.2.3.1 : Evaluation des procédures ....................................................................................................... 19 II.2.3.2 : Audit des comptes financiers et de l’exécution budgétaire ...................................................... 24 II.3 LA FINALISATION DE L’AUDIT ................................................................................................ 26

PARTIE II : IDENTIFICATION ET FORMULATION DES PROBLEMES PAR LA PRATIQUE DE L’AUDIT FINANCIER ............................................................................... 28 CHAPITRE I : AU COURS DE LA PHASE DE PLANIFICATION. ....................................... 30 SECTION I : PROBLEMES LIEES AU PROJET. ..................................................................................... 30 I.1 : ORGANISATION ADMINISTRATIVE ........................................................................................ 30 I.2 : ORGANISATION COMPTABLE ET FINANCIERE DU PROJET.............................................. 33 SECTION II : LES PROBLEMES LIES AU CABINET ............................................................................ 35 II.1 : ORGANISATION DE L’AUDIT .................................................................................................. 35 II.2 : LES RESSOURCES DU CABINET ............................................................................................. 36

CHAPITRE II :

AU COURS DE LA PHASE DE REALISATION DES .............................. 37

TRAVAUX....................................................................................................................................... 37 SECTION I : L’EVALUATION DU SYSTEME ET PROCEDURE DU .................................................. 37 CONTROLE INTERNE. ............................................................................................................................. 37 I.1 : LES SYSTEMES ACHATS, STOCKS ET PAIE ........................................................................... 38 I.2 : LES SYSTEMES IMMOBILISATIONS ET TRESORERIE ......................................................... 42 SECTION II : LA GESTION DES COMPTES ET DE L’INFORMATION......................................... 45 FINANCIERE ............................................................................................................................................. 45 II.1 : PROBLEME LIES AU SYSTEME COMPTABLE ...................................................................... 45 II.2 : PROBLEME LIES A LA TENUE DE LA COMPTABILITE ...................................................... 49

PARTIE III : PROPOSITION ET RECOMMANDATION AU PROBLEME IDENTIFIE .................................................................................................................................................. 54 SECTION I : AMELIORATION AU SEIN DE L’ENTITÉ. ...................................................................... 55 I.1 : AMELIORATION DE LA STRUCTURE INTERNE ET ....................................................... 55 EXTERNE DE L’ENTITÉ. .................................................................................................................... 55 I.2 : AMELIORATION DE L’ORGANISATION COMPTABLE ET............................................ 56 FINANCIERE......................................................................................................................................... 56 SECTION II : AMELIORATION DU PLAN D’ORGANISATION DU .............................................. 57 CABINET. ................................................................................................................................................... 57 II.1 : AU NIVEAU DE L’ORGANISATION DE L’AUDIT. ................................................................ 57

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II.2 : AU NIVEAU DES RESSOURCES DU CABINET ...................................................................... 58

CHAPITRE II :

PROPOSITION DE SOLUTION EN REPONSE AU................................. 59

PROBLEME IDENTIFIES AU COURS DE LA PHASE........................................................... 59 DE REALISATION ........................................................................................................................ 59 SECTION I : DEVELOPPEMENT DU CONTROLE INTERNE .............................................................. 59 I.1 CYCLE .............................................................................................................................................. 59 I.2 : HORS CYCLE ................................................................................................................................ 61 SECTION II : MAITRISE DE LA GESTION DES COMPTES ET DES ............................................. 65 INFORMATIONS FINANCIERES ............................................................................................................ 65 II.1 : AMELIORATION DU SYSTEME COMPTABLE ...................................................................... 65 II.2 : AMELIORATION DE LA TENUE DE LA .................................................................................. 70 COMPTABILITE ................................................................................................................................... 70

CONCLUSION GENERALE ................................................................................................. 71

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BIBLIOGRAPHIE *Audit financier, Mémento pratique Francis Lefebvre, édition 2006, … pages *comptable 2006, Mémento pratique Francis Lefebvre, édition 2006 ; …pages *cours d’audit 4è année Université *Enquête auprès des professionnels de l’audit *L’Audit externe, Manuel d’audit financier, collection RINDRA *La pratique de l’audit *Norme Internationale d’audit standard (ISA) *Norme comptable internationale standard (IAS) *Plan comptable générale 2005 *Rapport de l’audit de l’entité audité