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Zitiervorschau

Fahaizana sy Fanahy

UNIVERSITÉ DE TOAMASINA FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION ************* DEPARTEMENT DE GESTION ********************

MÉMOIRE DE MAÎTRISE ÈS SCIENCES DE GESTION

Présenté et soutenu par : ANJARASOA Jeannine Alexandrine Option : FINANCES-COMPTABILITE Promotion 2008/2009

Sous la direction de : Encadreur professionnel

Encadreur Enseignant Monsieur Henri

Monsieur Wilfred

ANDRIAMARO – RAOELISON

TSARAMARO, Docteur

Enseignant chercheur à l’Université de Toamasina

Vétérinaire de l’élevage de Toamasina

JANVIER 2011

Fahaizana sy Fanahy

UNIVERSITÉ DE TOAMASINA FACULTÉ DE DROIT, DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION ************* DEPARTEMENT DE GESTION ********************

MÉMOIRE DE MAÎTRISE ÈS SCIENCES DE GESTION

Présenté et soutenu par : ANJARASOA Jeannine Alexandrine Option : FINANCES-COMPTABILITE Promotion 2008/2009

Sous la direction de : Encadreur professionnel

Encadreur Enseignant Monsieur Henri

Monsieur Wilfred

ANDRIAMARO – RAOELISON

TSARAMARO, Docteur

Enseignant chercheur à l’Université de Toamasina

Vétérinaire de l’élevage de Toamasina

JANVIER 2011

SOMMAIRE REMERCIEMENTS LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES GLOSSAIRE INTRODUCTION ...................................................................................................................... 4 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET ........................................................ 7 CHAPITRE I : ÉTUDE GÉNÉRALE DU PROJET .......................................................................... 9 SECTION I : HISTORIQUE DE L’ÉLEVAGE DE POULES PONDEUSES ............................... 9 SECTION II : LA CONDUITE DE L’ÉLEVAGE DE POULE PONDEUSE ............................ 19 SECTION III : LES DIFFÉRENTES MALADIES ...................................................................... 32 SECTION IV : LA PRODUCTION .............................................................................................. 37 CHAPITRE II : DESCRIPTION DU PROJET ................................................................................. 41 SECTION I : PRÉSENTATION ................................................................................................... 41 SECTION II: LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET DES ACTIVITÉS ...................... 49 SECTION III: ÉTUDE DE MARCHÉ.......................................................................................... 51 SECTION IV : LES POLITIQUES ET STRATEGIES MARKETING ADOPTÉES.................. 55

DEUXIEME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET ............................................... 58 CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS ET LE FINANCEMENT ............................................. 60 SECTION I : LES INVESTISSEMENTS ..................................................................................... 60 SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION ................................ 72 SECTION III : FINANCEMENT DU PROJET............................................................................ 79 CHAPITRE II : L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ DU PROJET .......................................................... 84 SECTION I : ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS ................................................................ 84 SECTION II : ANALYSE D SEUIL DE RENTABILITÉ ET RATIOS ...................................... 96 CHAPITRE III : L’ÉVALUATION DU PROJET .......................................................................... 101 SECTION I : ÉVALUTION FINANCIÈRE DU PROJET ......................................................... 101 SECTION II : ÉVALUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE ................................................ 104 SECTION III : APPRÉCIATION DE L’OPPORTUNITÉ DU PROJET ................................... 106

CONCLUSION ...................................................................................................................... 108 BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 110 ANNEXES ............................................................................................................................. 112 LISTE DES ILLUSTRATIONS ............................................................................................ 116 TABLE DES MATIERES ..................................................................................................... 118

1

REMERCIEMENTS Le présent ouvrage n’aurait pas pu voir le jour sans la contribution d’un certain nombre de personnes à qui nous tenons à témoigner nos vifs et sincères remerciements. Nos premiers remerciements vont à l’encontre du corps enseignant du département de Gestion de l’Université de Toamasina, qui nous ont formé et dépensé beaucoup d’énergie tout au long de nos études universitaires En particulier, à Monsieur Henri ANDRIAMARO-RAOELISON, notre encadreur enseignant, qui malgré ses lourdes responsabilités a guidé notre travail. Ses remarques constructives et ses conseils nous ont beaucoup aidés. Nous tenons également à remercier, Monsieur Wilfrid TSARAMARO, notre encadreur professionnel, qui n’a pas ménagé son temps lors de l’élaboration de ce travail. Son professionnalisme et ses expériences sur le sujet que nous avons traité nous ont été d’une grande utilité. De la même manière, nous sommes profondément reconnaissantes envers notre oncle, qui nous a éduqués dans l’amour. Enfin, et non des moindres, nous témoignons notre gratitude à l’endroit de notre famille qui a tout fait pour que nous réussissons nos études. Bref, que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’aboutissement du présent mémoire, trouvent ici l’expression de notre éternelle reconnaissance.

2

LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES A

: Amortissement

Ar

: Ariary

BOA

: Bank of Africa

Ca

: Calcium

CAF

: Capacité d’Auto Financement

CF

: Cash Flow

CNaPS

: Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

DRCI

: Délai de récupération du Capital Investi

E .B.E

: Excédant Brut d’Exploitation

FRI

: Fonds de Roulement Initial

I

: Intérêt

I

: Investissement

IP

: Indice de Profitabilité

IR

: Impôt sur le Revenu

M.A.B

: Matière Azotée Brute

MS

: Marge de Sécurité

N

: Durée d’utilisation

OSIE

: Organisation Sanitaire Inter-Entreprise

P

: Phosphore

PCG

: Plan Comptable Général

PIB

: Produit Intérieur Brut

Tc

: Taux du capital investi

TRI

: Taux de Rentabilité Interne

Va

: Valeur amortissable

VAN

: Valeur Actuelle Nette

VCN

: Valeur Comptable Nette

Vo

: Valeur d’origine

Vr

: Valeur résiduelle

3

GLOSSAIRE Autopsie : C’est un examen médical, permettant d’étudier les modifications pathologiques. Pathologie : est une science qui étudie les maladies et leurs effets d’un organisme Pic de ponte : C’est le taux de ponte maximal d’une ferme de poule pondeuse durant la période de ponte. Poule reformée : C’est un lot de poules pondeuses retirées de production d’œufs. Prophylaxie : C’est l’ensemble des opérations de désinfection visant à détruire les microorganismes présents dans le milieu extérieur Provende : c’est un aliment complet composé d’énergie, de protéine, de calcium, et de sel minéraux

4

INTRODUCTION Depuis un certain temps, Madagascar est à la recherche d’un moyen pour sortir de la pauvreté. En plus l’instabilité politique n’arrange pas la situation de la population. De plus, L’alimentation occupe 65,50% de la consommation totale des ménages à Madagascar. En milieu rural, elle peut atteindre jusqu’à 71% contre 52% dans le milieu urbain. Et parallèlement, la proportion de la population touchée par la pauvreté ne cesse d’augmenter en cinq ans, elle se chiffre à 76,50% en 2010 contre 68,70% en 20051. Actuellement, le gouvernement envisage mesures

une novelle politique

pour l’amélioration des conditions de vie dans le monde

et propose des rural qu’urbain,

notamment dans le domaine l’agriculture et de l’élevage. D’un autre côté, le chômage guette les jeunes qu’ils soient diplômés ou non. Avec la conjoncture actuelle, la disponibilité de l’emploi sur le marché de travail se fait rare. Et cela d’autant plus en milieu rural comme Vohémar où les jeunes n’atteignent que très rarement le niveau universitaire. La seule alternative est de se lancer dans des projets de micro et petite entreprises. Vu de cet angle, nous avons voulu apporter notre contribution

à la fois

au

développement local et à notre propre développement par le biais de ce travail de recherche sous le thème : « PROJET DE CRÉATION D’ÉLEVAGE DE POULES PONDEUSES DANS LA VILLE DE VOHEMAR ». Le secteur élevage joue un rôle important dans le développement de notre pays, il a génère en moyenne une valeur ajoutée de 59,4 milliards de Ariary par an, soit 13,5% du PIB de Madagascar. Il constitue une principale source de revenu pour 25% de la population malagasy et pour plus de 60% des ruraux2. Grâce à la production massive d’œufs que peut produire les poules et aux conditions climatiques favorables de notre milieu d’intervention, la réalisation de ce projet d’élevage dans la ville de Vohémar sera un atout majeur pour le développement économique de la ville d’une part et pour la lutte contre la malnutrition d’un autre part. De plus, elle va contribuer à l’amélioration du niveau de vie de la population de la ville et à la création d’emplois. 1 2

Source : www.instat.mg/EPM 2010 Source : www.instat.mg

5

C’est un ouvrage divisé en deux parties dont la première intitulée : « Identification du projet » parle de l’étude générale du projet ; Notamment en ce qui concerne les techniques d’élevage, les principales maladies associées et de la présentation proprement dite du projet. Tandis que la deuxième partie : « Étude financière du projet » met en valeur les investissements réalisés dans le cadre de ce projet, de son étude de faisabilité ainsi que de l’évaluation du projet tant sur le plan économique que social. C’est un projet réalisé à partir d’une étude personnelle auprès des éleveurs, suivie d’une documentation auprès de la bibliothèque de l’Université de Toamasina et sur internet.

6

PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET

7

Cette première partie se porte sur l’aperçu général du projet. Elle se divise en deux chapitres : o Étude générale du projet o Description du projet

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CHAPITRE I : ÉTUDE GÉNÉRALE DU PROJET Un projet est constitué par une introduction d’éléments nouveaux dans un milieu naturel équilibré. Sa réussite réside dans la connaissance de ce milieu pour pouvoir identifier les opportunités qu’il nous offre. De ce fait, ce chapitre est consacré en grande partie à l’analyse du secteur avicole et du milieu d’intervention de notre projet.

SECTION I : HISTORIQUE DE L’ÉLEVAGE DE POULES PONDEUSES Comme tous les autres secteurs, l’aviculture a ses propres historiques. Son organisation et son fonctionnement évoluent dans le temps en fonction de l’évolution de la science et de la politique générale adoptée par l’État. Cependant, sa principale mission reste la même : assurer les apports protéiniques à la population malgache. § 1- HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DES RACES Issues des forets indonésiennes, la poule Bankiva (poule brune de la jungle ou Gallusgallus) est généralement citée comme étant l’origine de la poule domestique. D’extrême Orient, elle a émigré et s’est adaptée à divers écosystème dans le reste du monde. Dans l’antiquité, la poule ou plutôt le coq était vénéré et gardé comme animal culturel et symbolique. C’est seulement vers le Moyen Age que la volaille a acquis son importance commerciale comme fournisseurs d’œufs et de viande. Durant des siècles, les éleveurs ont observé et mis à profit les modifications génétiques et par une sélection ciblée de certains types génétiques et la pression sur leur vulnérabilité. Ils ont créé une extraordinaire diversité parmi les 150 races de poules connues actuellement. Cette variété concerne aussi bien les caractères extérieurs que les performances de production en œufs et en viande.

9

A- Les différentes race-souche de base A partir de 1940, encouragées parles résultats obtenus dans le développement du maïs hybride, les expériences de croisement en aviculture ont été couronnées de succès. Les premières entreprises américaines Hy-line et Dekaleb commencèrent à vendre et à exporter vers l’Europe. Le premier croisement de volaille fut réalisé aux États-Unis entre Plymouth Rock et Cornish et le produit est appelé « Cornirock » et fut plus tard rétabli en race pure. Cependant, en dépit des manipulations génétiques, les races existantes peuvent-être regroupées selon leur utilité zootechnique : •

Les races légères ou type uniquement de ponte : il s’agit du « White

Leghorn » répondant à certaines caractéristiques comme le plumage blanc, grande crête, oreillons blancs. Leurs pattes et leurs becs sont jaunes. C’est la reine des pondeuses industrielles, elle est rustique et précoce. Elle pond des œufs à coquille blanche et a complètement perdu l’instinct de couvaison. Exigeante dans son alimentation, •

Les races mixtes ou mi- lourdes : elles produisent un grand nombre d’œufs et

une carcasse de viandeuse. Dans la catégorie, on trouve la Rhodes Island Red, la New Hampshire et l’Astralorp, •

Les races lourdes de type chair : ce sont des races à croissance rapide comme

le Plymouth Rock, Orpington et Cornish. Ce sont de volailles calmes produisant des œufs bruns clairs, •

Les races naines : cette catégorie regroupe les races orientales de plaisance ou

de collection sans exigences zootechniques particulières, •

Les races autochtones africaines : il n’existe pas de races autochtones

africaines au sens strict du terme mais des « populations » à plumage varié avec quelques traits communs tels qu’un petit gabarit. Ces poules pèsent entre 1,2 à 1,8Kg et sont de bonnes couveuses et d’excellentes mères. Leur croissance est lente et leur ponte est tardive (50 à 100 œufs par an) et selon une fréquence variable de plus ou mois de 6 cycles selon les régions et la nutrition. a- Les différents types de race-souche pondeuse Les race-souches sont issus de croisements en vue d’obtenir des volailles à intérêt commercial. A Madagascar on trouve trois types de race-souche pondeuse chez les éleveurs, mais leur nom varie selon leur lieu d’importation.

10

Souches noires C’est une race rustique, très intéressante dans le contexte difficile. Elle peut pondre environ 260 œufs pendant 72 semaines. Figure n° 1 : Poule pondeuse noire

Source : personnelle octobre 2010

Souches rouges C’est une race très calme mais elle consomme moins. Elle peut pondre 295 œufs pendant 72 semaines. Figure n° 2 : Poule pondeuse rouge

Source : Personnelle octobre 2010

Souches blanches C’est une race très faible qui consomme peu d’aliment et sa production en œufs est médiocre à la reforme et elle peut pondre environ 210 œufs pendant 72 semaine. Figure n° 3 : Poule pondeuse blanche

Source : Personnelle 2010

11

a.1 Choix de souche Le choix d’une souche dépend d’un

pic de ponte

et de leur âge et de leurs

caractéristiques, par exemple: •

pour les souches noires cela dépend de leur pic de ponte,



pour les souches rouges cela dépend du temps de ponte



pour les souches blanches elles peuvent résister à la chaleur.

a.2 Les croisements possibles L’hybridation se repose le croisement de différentes races ou lignées. Les « lignées » sont des souches d’élevage de la même « race » multipliées séparément. Par l’effet d’hybridation également appelé « effet d’hétérosis », les produits du croisement ou « hybrides» présentent une plus grande aptitude à la performance et une meilleure vitalité que les races pures d’origine. Les lignées pures ne sont pas sélectionnées pour leur performance en tant que races pures mais en fonction des performances de leurs descendants après croisements avec d’autres lignées. Sur la base de la performance des descendants de divers croisements, le meilleur accouplement des parents est retenu et ces derniers sont accouplés de nouveau. L’hybridation est donc basée sur l’exploitation et la sélection des aptitudes à la combinaison des caractères de grands-parents. Les petits-enfants sont appelés Sélection Récurrente Réciproque ou RRS. Les schémas de croisements et de sélection sont généralement très élaborés. Les hybrides de ponte proviennent souvent de croisement de quatre lignées de type Rhodes Island Red, Leghom Sarcross 579, Red Wyandotte et Plymouth. Si on va continuer à élever les animaux croisés, la supériorité de leur performance se perd au cours des générations. C’est la raison pour laquelle, les produits finaux destinés à la production d’œufs ne sont pas utilisés pour la poursuite de la sélection. Dans notre projet, nous allons choisir d’élever la souche noire ou blanche puisque elles sont de races intéressantes et productives. Le tableau suivant illustre les principales caractéristiques des différentes races de volailles. On peut y voir aussi leurs performance en ponte ainsi les techniques d’élevage correspondantes à chaque race.

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Race

Couleur Plumage

Tableau n° I : Différentes races de volailles avec leurs caractéristiques Age de Poids adulte Œufs Ponte ponte Male femelle Poids Couleur Annuelle Taux

Conduite de l’élevage -Rationnement moindre

ISA VEDETTE

-plumage blanc -pattes jaune

2,70 kg à la 56e semaine

2,30 kg à la 56e semaine

20 semaines

63,5g

Blanc

166 à 170

85,63 %

-Élevage facile -Entrée en ponte rapide -Pic de ponte plus rapide -Faible consommation d’aliment

IAJA 57

- plumage roux - pattes et peau jaune

e

2,25kg à la 40 semaine

2,50 kg à la 40e semaine

30 semaines

60,5g

Blanc

209 en 70 semaines

-Croisement possible avec 92%

d’autre race -Rustique (adaptation à la chaleur)

ISA BROWN

ISA BABCOKB

-Plumage roux foncé

-plumage blanc -rattes jaune

-Rustique et calme 2,90kg

1,90Kg

16 semaines

62,8g

Œufs roux

230

92%

1,95kg à 72 semaines

1,740 KG

26 semaines (6-7 semaines)

65,5g

Blanc

282 à72 semaines

93 %

-Adaptation facile

Robuste Coquille solide -Faible consommation

GOLD LINE

Pondeuse rousse

2,16kg à 72 semaines

2,30 kg à la 72e semaine

25 semaines

d’aliment 60,5g

Roux

315

77%

-Croisement possible avec d’autre race

13

Race

LEGHORN

SHAVER RED BRO

SHAVER PICBRO

SHAVER STARBRO

Couleur Plumage Pondeuse blanche -plumage roux -sous plumage clair -crête simple -peau et patte jaunes -Rustique Mâle : plumage blanc Femelle : plumage blanc -Mâle : plumage blanc -Femelle ; plumage blanc -Crête simple et rouge -Pattes jaunes

SHAVER Plumage roux STARCROS

Poids adulte Male 1,70 à 1,80kg

femelle 1,70 à 1,80kg

3,30 kg à 3,20kg (66 semaines)

3,00 kg à 3,20kg (66 semaines)

4,60kg

31 kg

3,28kg

2,43 kg

Age de ponte

3,00kg

2 ,25 kg

20 semaines

25 semaines

26 semaines (6-7 semaines)

20 semaines

15 semaines

14

Œufs Poids

Couleur

65,5g

Blanc

Ponte Annuelle 322

Taux 77%

60,5g

Roux

185

93 %

62,5g

Roux

185

92%

60,5g

63 à 64 g

Roux

Roux

168-178

250-295

93 %

6570%

Conduite de l’élevage Robuste Coquille solide Croisement rapide -Mâle excellent géniteur large, bréchet, robuste, -Femelle rustique

-Résistance -Performant

Croisement rapide -Mâle excellent géniteur large, bréchet, robuste, -Femelle rustique

-Pondeuse facile à conduire -Précoce, productive -Bonne valorisation à la reforme

Race

HARCO

P 100

SUSSEX

RHODE

PLYMOUTH

Couleur Plumage

Zébré noir foncé et de blanc -mâle : blanc cassé -femelle : rouge -mâle et femelle Plumage -que noire avec plumes -hauteur du cou : blanches à l’extrémité noire -mâle et femelle : plumage brillant rouge foncé -mâle : zébré de noir clair et de blanc -femelle : zébré de noire foncé et de blanc

Age de ponte

Poids adulte Male

femelle

Œufs Poids

Couleur

Ponte Annuelle

Taux

4kg

2 à 3,5 kg

25 semaines

63 -69

Gros œufs

265-300

4 kg

2-3kg

20 semaines

58-60g

Gros œufs colorés

200-260

95%

4 kg

3-3,5 kg

26 semaines

58-60g

Gros œufs colorés

190-260

83 %

4 kg

3-3 kg

2 8 semaines

58-60g

Gros œufs colorés

190-200

88%

58-60g

Gros œufs colorés (un peu rousses)

4 kg

2-3 kg

25 semaines

Source : Direction interrégionale de l’élevage Toamasina, Septembre 2010

15

94%

Conduite de l’élevage Croisement rapide -Mâle excellent géniteur large, bréchet, robuste, -Femelle rustique

-Résistance -Performant

-Robuste -Coquille solide

-Résistance -Performant -Faible consommation

180-190

77%

d’aliment -Croisement possible avec d’autre race

Ces trois tableaux successifs montrent les races de volailles dans le monde, on les considère par leur couleur de plumage, leur poids, et leur productivité. Seule les races: ISABROWN, SHAVER STARCROSS, SUSSEX, PLYMOUTH, existent à Madagascar et les autres races les chercheurs n’ont pas encore trouvés l’adaptation..

16

§2: LES DIFFÉRENTS TYPES D’ÉLEVAGE Un centre d’élevage de poulets, contrairement à d’autres centres d’élevage (bovins ou porcins par exemple) ne nécessite pas beaucoup d’espace. L’abri principal peut fonctionner avec ou sans cour. L’essentiel pour les poulets est de pouvoir circuler librement à l’intérieur de la basse cour, de recevoir de l’air frais et d’être protégés contre une haute chaleur et les intempéries. La qualité, la rentabilité et la viabilité dépendent de l’attention scrupuleuse apportée aux suivis et aux contrôles sanitaires des volailles. La superficie doit cependant être proportionnelle tant au nombre de volaille qu’à la destination de l’élevage. L’élevage de volaille peut se faire soit avec des races locales, soit avec les métis, soit encore des souches améliorées, ou importées .Il existent des différents modes d’élevage de poules pondeuses : A -L’élevage traditionnel L’élevage traditionnel se base sur

la liberté des animaux. C’est-à-dire que les

propriétaires ne prennent aucun soin de leurs animaux. Ils ne disposent en générale qu’en petit effectif. Les propriétaires utilisent peu de main d’œuvre. Les poules sont laissées libres durant le jour et entrent par habitude le soir. 

L’habitat :

Les poules élevées de façon traditionnelle n’ont pas d’habitat sûr, elles peuvent être suspendues sur un arbre ou dans la cabane et à n’importe quel endroit. 

La durée d’exploitation

La durée d’exploitation selon l’élevage traditionnel est faible par rapport à l’élevage dit moderne. Cette faiblesse est due à la croissance très lente des poules. En effet, la production d’œufs n’est obtenue qu’à partir du septième mois ou huitième. 

L’alimentation

La nutrition des volailles est laissée sans suivi et sans contrôle alimentaire, sauf dans le cas où elles restent toute la journée sous une forte pluie. Elles reçoivent alors une alimentation

17

constituée de fourrage, de quelques résidus de récolte, ou du d reste de repas le plus souvent insuffisant et de moindre qualité. Image n° 1 : Élevage traditionnel



La conduite de l’élevage l’ :

Source : Photo personnelle, Octobre 2010

B- L’élevage moderne Il s’agit d’élevage d’un particulier ou de ferme d’État d ayant acquis une bonne maîtrise maî des techniques d’élevage. Il se diffère

de l’élevage amélioré par la pratique d’une

rationalisation de l’alimentation. a. L’élevage au sol Il présente des points communs avec la technique d’élevage d’ traditionnel L’élevage au traditionnel. sol est une méthode facile, plusieurs éleveurs l’ont adopté surtout à Madagascar et à en Afrique. L’objectif principal des propriétaires pratiquant ce type d’élevage est purement commercial. Laa commercialisation des volailles constitue pour eux comme des revenus revenu supplémentaires. Mais il y a quand même des avantages et des inconvénients. inconvénient Son avantage réside dans le coût moindre des investissements nécessaires. Il suffit d’un vaste espace avec seulement 20 à 40 poussins occupent 1m2

b. L’élevage en batterie Les batteries sont de petites cases où sont élevés les poussins. Le reste du processus est identique à celui de l’élevage au sol. sol. Quelques caractéristiques méritent cependant d’être soulignées concernant les surfaces à utiliser et la température.

18



La conduite de l’élevage : il demande beaucoup de mains d’œuvre qualifiée à la réalisation



L’habitat

L’élevage en batterie fait partie de l’élevage moderne. En effet, il a besoin d’équipements fonctionnels d’élevage et peut se limiter à la production voulue. 

Avantages :



Inconvénient : besoin de fonds de roulement important.

Surface vaste, un effectif important, habitat sûr

Tableau n° II : Densité en nombre de tête par m2 AGE (semaine) Nombre par m2 1à2

100 – 160

3à4

60 -80

5 à6

40 à 50

7à8

30-40

Source : AVITECH Toamasina, 2010

Figure n° 4 : Élevage en batterie

Source : personnelle, Octobre 2010

SECTION II : LA CONDUITE DE L’ÉLEVAGE DE POULE PONDEUSE L’aviculture est le secteur de production animale qui a connu le développement le plus spectaculaire au cours des trente dernières années. Deux types d’élevage de poulet existe en fait : l’élevage de type traditionnel, extensif, le plus pratiquée par les paysans en général soit pour leurs propres besoins, soit pour satisfaire des besoins non réguliers dans le temps dans la mesure où ils n’apparaissent qui occasionnellement par exemple à l’occasion de visiteurs respectueux. Mais il existe également un deuxième type, désormais exercée par un nombre 19

croissant de paysans, l’élevage intensif ou moderne en claustration exigeant certaines normes techniques aussi bien dans la conduite à terme en matière de suivi sanitaire et alimentaire qui dans l’organisation et choix des matériels à utiliser pour le besoin de logement. Cependant, quelque soit le type d’élevage pratiqué, cela nécessite toujours une certaine technique dans la conduite de cet élevage tant sur le plan alimentaire que sanitaire. §1 : LE DÉMARRAGE Les poussins doivent être gardés dans un endroit chaud et sec. Les poussins doivent être chauffés à 35 ° C 12 h avant d’entrer dans la poussinière. Le démarrage exige beaucoup de mains d’œuvre qualifiées à la réalisation. Tableau n° III : Densité par mètre carré lors du démarrage Age (Semaine) Nombre par m2 0-8

30 à 40

9-20

12 à 20

21 et plus

5à6

Source : AVITECH Toamasina, 2010



La conduite de l’élevage :

Exige beaucoup de mains d’œuvre spécialisées à la réalisation 

L’habitat :

L’élevage moderne dispose en général d’infrastructure d’élevage fonctionnel (abreuvoir, mangeoires). Le nombre des pondeuses est proportionnel aux nombre des pondoirs à confectionner. 

La durée d’exploitation :

Elle est très longue par rapport à l’élevage traditionnel. Au bout de quatre mois et demi, les volailles pondent des œufs. Sa production d’œufs dure jusqu’à un an. Cette exploitation durable s’explique par : • la sélection de race des poussins permettant d’améliorer la vitesse de croissance et la production d’œufs, le progrès de la formule quantitative et qualitative des aliments selon les besoins des animaux.

20

• la généralisation des plans de prophylaxie à tous les stades de production des volailles permettant de réduire non seulement la mortalité mais aussi d’en garantir la santé • le perfectionnement de leur habitat et des équipements afin de mettre les volailles en bonne condition. 

Simplicité d’élevage :

Nous savons que l’activité économique moderne nécessite la maitrise de la technologie moderne. Or, l’élevage moderne ne réclame ni une technologie sophistiquée, ni assistance des étrangers. Par conséquent, la formation du personnel ne va pas constituer un obstacle pour la réalisation de ce projet. De plus, l’élevage de poules pondeuses est praticable avec une simple formation sur les normes sanitaires et alimentaires à suivre. En plus, l’investissement n’est constitué que par le terrain, l’habitat, les matériels, les restes ne sont que des accessoires de moindres valeurs. §2 -RECOMMANDATIONS ALIMENTAIRES L’alimentation rationnelle conditionne en premier lieu la rentabilité et la réussite de l’élevage. Une bonne alimentation permet aussi aux animaux d’exprimer leur potentialité génétique. De plus, la santé des animaux dépend en partie de son alimentation. A- L’alimentation a. Définition On appelle aliment, toutes matières non toxiques capables de satisfaire les besoins énergétiques de l’organisme. Un état sanitaire parfois médiocre, réduit la performance de la production d’œufs, et peut favoriser toutes sortes de maladies et entraine un taux de mortalité élevé ou un ralentissement de la vitesse de croissance dans la plus part des cas. D’où la nécessité d’un aliment équilibré. b. Les besoins alimentaires des pondeuses Le besoin d’un animal est la quantité d’aliment équilibré qui lui est nécessaire pour avoir une production maximale. Il ne suffit seulement pas de donner différents aliments, mais de savoir la qualité et la quantité des valeurs énergétiques apportées par chaque élément. On distingue 2 types de besoins en aliments pour les pondeuses : l’eau et les aliments.

21

c. Les besoins en eau L’eau est plus indispensable que l’aliment. Elle peut atteindre 40 à 75% du corps de l’animal. Elle apparait comme le principal facteur limitant toute production animale car elle a plusieurs fonctions comme la régulation de température, lubrification et tant d’autres. Dans un climat chaud, les poulets doivent consommer deux fois plus d’eau que l’aliment sec et plus même en cas de la hausse de la température. Tableau n° IV : Consommation d’eau AGE (semaine) EAU (ml/j/) 1 30 2 50 3 60 4 70 5 80 6 100 7 120 8 130 9 140 10 160 11 165 12 170 13 175 14 180 15 190 16 195 17 200 18 210 19 220 20 230 21 à 72 250 à 300 Source : AVITECH Toamasina, 2010

D’après ce tableau, la consommation en eau varie de 30ml à 230ml selon l’âge, on peut donc constater que la consommation d’eau ml/j/p d’une volaille adulte est sept fois plus importante qu’un poussin d’une semaine. d. Les besoins en aliment Une insuffisance d’alimentation des pondeuses, que ce soit en quantité ou en qualité sera de nature à risquer la conduite d’élevage. Un aliment complet est constitué

22

de

provendes et d’aliments concentrés. Il est important d’utiliser des provendes fraiches, propres et de formule bien équilibrée en énergie, protéine, calcium, et en sels minéraux. e. Composition d’une provende pour les volailles Les oiseaux mangent instinctivement pour satisfaire leur besoin énergétique. Par contre, les oiseaux domestiques éprouvent des besoins de deux ordres : besoin d’entretien qui correspond au renouvellement des éléments constitutifs des tissus nécessaires pour

la

continuité des fonctions vitales, et un besoin de production qui fournissent les matériaux nutritifs apportant une qualité d’énergie correspondante à ses productions. Une provende doit comporter de : •

2 aliments glucidiques différents (grains ; manioc, etc.)



3 aliments riches en matières azotées dont un d’origine végétale et deux d’origine animale provenant du lait ou du poisson



Complément minéral apportant du calcium (Ca), du phosphore (P) et du sel



Des vitamines



Des oligo-éléments f. Teneur en M.A.B des provendes complètes pour les volailles par mois

Les matières azotées sont indispensables à l’entretien et servent à la réparation de l’usure de l’organisme résultant du fonctionnement des appareils circulatoire et respiratoire ainsi que des sécrétions glandulaires, digestives et autres. Cette déperdition azotée est due au mécanisme de renouvellement des tissus qu’imposent les diverses productions animales à fournir par les animaux domestiques. Tous les animaux doivent recevoir dans leur alimentation une quantité maximale de protéines. Le besoin en protéine d’une volaille consiste en un apport de chaque acide aminé essentiel que les animaux ne sont pas en mesure de former sans autre source ainsi qu’un apport suffisant en composés azotés à partir desquels les acides aminés no essentiels peuvent être synthétisés. Il est à noter que les apports en protéines et en acides aminés recommandés sont exprimés en fonction de la concentration énergétique du régime. Un apport excessif en acide animé ne réduit pas la croissance des volailles à condition que les équilibres suivants soient respectés :

23



Pour les poussins, de la naissance jusqu’à 3 mois (valable pour les jeunes poulettes)



M.A.B = 20 % Ca = 1% (10g/kg) P = 25 % (5g/kg) Pour les poulettes de 3 mois à 5 mois (entrée en Ponte) M.A.B= 14 à 16% Ca = 1% (10 g /kg) P= 0,5 (g /kg)



Pour les pondeuses : œufs de consommation de la production M.A.B = 14 à 16% Ca = 3% (30g/kg) P = 0,8 % (8g /kg)

Nous présentons ci-dessous en tableaux les rationnements complets des volailles pour 100kg de provende : Tableau n° V : Aliments complets des poussins Mais Brisures de riz Manioc sec Son de riz fin Farine de blé Tourteau d’arachides Farine de poisson Farine de viande Farine de sang Lait écrème en poudre Poudre d’os calcinés Coquillages Sel Oligo-élément et vitamine Total M.A.B Ca en g /kg P en g/kg

1

2

3

4

5

6

56 5 17 9 6 5 1,5

55 20 12 4 5 2 2

30 32,5 5 2,5 10 2,5 5 5 5 2

30 15 9 17 10 8 3,5 5 2

0,5

45 25 18 3,5 4,5 1 1,5 1 0,5

0,25

0,5

0,5

47,5 12 15 9 8 6 1 1 0,5

1 dose

1 dose

1 dose

1 dose

1 dose

1 dose

100% 20% 8,5 8

100% 22% 12 8,5

100% 19,7% 9,5 8

100% 21,4 18 7

100% 21% 11,7 9,3

100% 18,2% 12,4 7,9

Source : Direction interrégionale de l’élevage de Toamasina, Septembre 2010

24

Tableau n° VI : Aliment complet pour les poulettes Maïs Brisures de riz Son de riz fin Son de riz fort Manioc sec Tourteau d’arachides Tourteau de coprah Tourteau de coton Farine de poisson Farine de viande Farine de sang Poudre d’os verts Poudre d’os calciné Chaux Coquillages Sel Oligo-éléments et vitamines TOTAL M .A.B en % Ca en g/kg P en g/kg

1

2

3

57 19 3 8 6 5 1,5 0,5 1 dose 100% 19 ,8% 9,5 -

41,7 35 15 1,5 3,5 2 0,5 1 dose 100% 19,4% 10,3 -

50 38 5 1 3 2 0,3 1 dose 100% 15% 9,7 6,8

4

5

35 30 30 10 36 2,5 1,6 8 5 5 2 3 5 5 1 2 0,5 0,5 1 dose 1 dose 100% 100% 15 ,8% 15 ,7% 12 13,8 8 8,4

6 50 20 14 8 5 0,5 2 0,5 1 dose 100% 14 ,8% 13 6,4

Source : Direction interrégionale d’élevage de Toamasina, Septembre 2010

Tableau n° VII : Aliment complet pour les «pondeuses » Maïs Brisure de riz Son de riz Son de riz fort Farine de blé Tourteau d’arachides Brèche de brasserie Farine de poisson Farine de viande Farine de sang Lait écrémé en poudre Poudre d’os verts Poudre d’os calciné Coquillages Chaux Sel Lait écrémé TOTAL M.A.B en % Ca en g/kg P en g/kg

1

2

3

4

5

6

7

8

49 20 9 5 3 3 4 1,6 5 0,5 1 dose 100%

47,5 25 15 2 3 2 5 0,5 1 dose 100%

55 20 11 4 3 2 4,7 0,3 1 dose 100%

57 25 5 5 2 0,5 5 0,5 1 dose 100%

47 30 10 3 3 1

35 11 9,5 8 3 5 1 2 4 0,5 1 dose 100%

50 9 20 8

5,5 0,5 1 dose 100%

30 20 15 6,5 5 10 2,5 3 3 1 4 0,5 1 dose 100%

0,5 1 dose 100%

18 %

18 ,3 %

18 %

15 ,5%

16,7 %

16 ,1%

15 ,6%

16 %

29 8

30 8,9

29 8,7

27 7

28 8,2

28 9

28 9

29 10

Source : Direction interrégionale de l’élevage de Toamasina, Septembre 2010

25

6 2 4,5

Les trois tableaux précédents sont des indications sur la composition d’une alimentation complète suivant l’évolution de la volaille. Il peut y avoir de fortes de variation. De même, la distribution de provende doit être adaptée aux volailles selon les cas. Les colonnes présentent

toutes possibilité de mélange pour le rationnement complets

ou fabriquer une provende. Pour toutes catégories de rationnement, on voit que le maïs est une matière très important et la deuxième nécessité est le son de riz.

Tableau n° VIII : Les besoins nutritifs (énergie, protéine, calcium, phosphore) AGE (semaine) Énergie UF/kg Protide (%) Calcium (%) Phosphore (%) 0à6

1,1 - 1,5

20 - 22

1

0,5 - 06

7 à 1w

0,92 - 1,20

16 - 18

1

0,5 - 06

1w à 72

0,96 - 1,30

15 - 16

3

0,8

Source : AVITECH Toamasina, 2010

D’après ce tableau, le besoin énergétique augmente au fur et à mesure que les poussins deviennent poulettes. e. Mode d’alimentation Le changement brusque de l’alimentation entraine des stress chez les animaux. Sans oublier que la production d’œufs dépend en grande partie de l’alimentation. Il faut donc une certaine période de transition. Pour lutter contre ce stress, il faut leur donner des anti- stress dans l’eau un jour avant, le jour de l’intervention et un jour après chaque traitement. Pour la transition de la provende de démarrage ponte, en provende de croissance ponte, il faut, pendant 5 jours, diminuer petit à petit la quantité de la provende de démarrage ponte et augmenter au fur et à mesure celle de provende de croissance ponte et ainsi de suite. Nous présentons ci dessous le tableau de l’alimentation :

26

Tableau n° IX : Résumé de changement de l’alimentation

Age

Éléments

Densité

1à6

Démarrage ponte

35-18

7à1w

Croissance ponte

18-7

1 w 72

Pondeuse

7

Source : AVITECH Toamasina, 2010

AGE

Tableau n° X : Consommation journalière en aliments Journalière Hebdomadaire Cumul (gt/p) Poids moyen (en g)

1

11

77

77

2

19

133

210

3

25

175

385

4

31

217

602

602

5

37

259

861

360

6

42

294

1155

470

7

47

329

1484

560

8

51

357

1841

650

9

54

378

2219

140

10

58

406

2625

830

11

61

427

3052

940

12

64

448

3500

1000

13

62

475

3976

1080

14

71

527

4473

1250

15

75

525

4998

1320

16

78

546

5544

1400

17

81

567

6111

1480

18

84

588

6699

1570

19

89

623

7322

1700

20

95

665

7987

1800

21 à 72

115 à 125

805 à 875

51787

2500

Source : AVITECH Toamasina, 2010

27

B. Habitat d’élevage L’élevage moderne doit disposer en général d’infrastructure fonctionnelle qui peut se limiter à la pondeuse classique. Il est nécessaire de bien séparer les habitats d’élevage (poussin, poulette, pondeuse) à l’aide d’un grillage pour faciliter le déplacement pendant la durée de sa croissance. L’habitat permet de protéger les volailles contre la pluie, le vent, etc.

28

a. Le choix de l’emplacement L’habitat doit être orienté de l’est à l’ouest et ne doit contenir que des volailles de même âge et de même race. La disponibilité d’eau potable est nécessaire et doit être aéré, éclairé. Tous les matériels nécessaires doivent se trouver à l’intérieure de l’habitat. Il est nécessaire de séparer les aliments des volailles. La surface d’un habitat doit être proportionnelle au nombre des pondeuses voulues. Il faut aussi confectionner des canaux autour de l’habitat. L’habitat d’un élevage de poule pondeuse doit comporter 3 types d’animaux : •

Poussin : 1 à 6 semaines : 20 à 40 têtes par m2



Poulette : 6 à 18 semaines



Pondeuse : 18 semaines et plus b. Normes des habitats

Normalement, les poulaillers et les poussinières doivent avoir une orientation perpendiculaire aux vents dominants avec une possibilité d’écart de 30 à 45° de part et d’autre de cette direction. Mais les autres habitats sont construits suivant la disponibilité du terrain.

§3- LES MATÉRIAUX NÉCESSAIRES A L’ÉLEVAGE Il faut utiliser des matériaux locaux bien résistants et faciles à nettoyer. De plus, comme notre milieu d’exploitation se trouve dans une région chaude et humide, les matériaux de construction de la poussinière et les poulaillers doivent être compatibles à ce climat pour éviter les dépenses inutiles comme l’achat des ventilateurs, climatiseurs,… Tous les matériaux nécessaires sont disponibles localement et cela permet à la fois de minimiser les coûts d’investissement et d’améliorer les revenus de la population riveraine. A- Matériaux Les mangeoires et abreuvoirs doivent être solides et faciles à nettoyer régulièrement. Bien stables pour éviter d’être renversés et de bonne hauteur et de profondeur. Équipé d’un rebord pour empêcher les volailles de répandre la nourriture sur le sol. Le Pondoir est un lieu de ponte des poules. Il est nécessaire d’en construire pour éviter que les pondeuses pondent n’ importe où. Il peut être fabriqué en bois ou en bambou. Chaque pondeuse doit avoir sa propre pondoir afin d’éviter que les poules entrent en même temps dans un seul pondoir.

29

Le perchoir est un matériel pour se percher pendant la période de repos, surtout la nuit, la dimension nécessaire à la construction d’un pondoir est: Hauteur

: 25 à 30 cm

Profondeur : 25 à 30 cm Longueur

: 25 à 30 cm

Un seul pondoir pour 5 poules pondeuses, c'est-à-dire que les 5 pondeuses entrent alternativement. Pour notre exploitation, il y aura environ 200 pondoirs, prévus pour 950 têtes de pondeuses La mangeoire peut être fabriquée en bois, en fer ou en plastique. D’un autre côté, l’AVITECH vend des mangeoires en plastique. En général une mangeoire est prévue pour 25 têtes de pondeuses. Et elle doit être placée à l’abri du soleil et de la pluie. La mangeoire doit être suspendue au moins

de 5 cm du plancher afin d’empêcher la contamination des

nourritures apportée par les litières. L’abreuvoir est identique à la mangeoire, mais il est utilisé pour la distribution d’eau potable a volonté afin d’éviter la déshydratation. Les autres accessoires sont : brouette, seau, pelle, râteau, bêche, fourche, balance.

Figure n° 4 : Pondoirs alignés et superposés 15 m

6m

Planche

7m 2m

Source : AVITECH Toamasina, 2010

30

Figure n° 5 : Pondoir individuel

Source : Mémento de l’Agronome 2000, poule pondeuse P. 59

Figure n° 6 : Construction

Source : AVITECH Toamasina, 2010

31

Les matériaux de construction : 1– Toiture en ravenala 2- Première porte pour l’entrée des animaux et des aliments (zone propre) 3- Deuxième porte pour sortir les litières, les cadavres et les déjections (zone contaminée). 4- Muret en planches 5- Muret en grillade 6- Muret en bambou et falafa

SECTION III : LES DIFFÉRENTES MALADIES La maîtrise de la pathologie aviaire est un préalable au développement de toute production intensive. Les maladies ont en effet des conséquences économiques considérables à cause du taux de mortalité de plus de 3 % qui ont ses répercussions néfastes sur la rentabilité de l’exploitation. Il existe de beaucoup de maladies qui peuvent attraper les poules pondeuses. Trois sortes de microbes peuvent être à l’origine de ces maladies :

. Le parasite : il est visible à partir d’un microscope ordinaire, .Le

virus : est transmissible facilement et visible uniquement au microscope

électronique et cause des maladies généralement incurables.

.

La bactérie : on la rencontre partout, elle est

aussi visible au microscope

ordinaire et elle est curable.

§ 1: LES MALADIES VIRALES Ce sont des maladies provoquées par des virus : MALADIE DE MAREK

: c’est une maladie due à l’herpès virus, il affecte surtout les

poussins de quelques semaines. Symptômes : il ya trois sortes de symptômes : •

Amaigrissement, boiterie, paralysie, rétraction des doits, torticolis



Trouble digestifs dû à des tumeurs des organes internes



Déformation de pupille, décoloration de l’œil et la cécité

32

Prophylaxies : •

Vacciner dès l’éclosion : appliquer une nébulisation fine du vaccin Marek HVT : RISPENS + RISPENS fort au niveau des couvoirs, ou tremper le bec des poussins à la réception.

NEW CASTLE «

pseudo-peste aviaire » : est due à un virus paramyxovirus. Ce virus a

une grande résistance en milieu extérieur Symptômes : •

Trouble respiratoire, digestifs et nerveux, chute de poule et mortalité très élevée



Manque d’appétit et soif intense, forte fièvre.

Prophylaxies : •

Vaccination par nébulisation fine.



Introduire dans l’eau à boisson ou instiller dans l’œil ou la narine.



Rappel après 2 à 4 semaines.

GUMBORO

: est une maladie virale due à picorna virus, très résistant dans le milieu

extérieur et il affecte les poulets de 3 à 6 semaines. Symptômes : •

Diarrhée aqueuse verdâtre,



Trouble digestive



Retard de croissance et mortalité.

Prophylaxies : •

La poulette doit être vaccinée dès le 1er jour et rappelée le 7e et 11e jour, et lui donner beaucoup à boire, effectuer aussi des désinfections.

BRONCHITES INFECTIEUSES : elle est due à coronavirus

Symptômes : •

Trouble respiratoire, toux, mortalité de 5 à 20 %.



Pour les poulettes : la lésion de l’appareil génital entraine à la stérilité.



Pour les pondeuses : les œufs sont déformés, quelque fois chute de ponte et aussi retard de ponte. Il est à signaler qu’il n y a aucun traitement.

33

Mesures à prendre: •

Faire la vaccination le 1er jour et un rappel après 4-6 semaines, puis à 10 semaine et 16 à 20 semaine .Le troupeau affecté est strictement isolé.

VARIOLE AVIAIRE :

c’est une maladie virale due à pox virus, incurable avec des

symptômes : présence de boutons sur la tête, sur le nez, dans le bec même, qui l’empêche de manger, de boire et entrainant la mort brutale. Mesures à prendre: •

Faire vacciner le 1er mois et un rappel après 8 à 12 semaines.



La désinfection du bâtiment est nécessaire

§2 : LES MALADIES BACTÉRIENNES CHOLERA AVIAIRE :

c’est une maladie bactérienne guérissable, quand le poulet a

encore d’appétit. Les symptômes sont le tremblement, le manque d’appétit, la paresse, le trouble respiratoire. Mesure à prendre : • CORYZA :

Vaccination le 7e et 11e semaine.

est une maladie contagieuse mais guérissable, les symptômes sont la manque

d’appétit, grippe, formation de puce au niveau du nez, baisse de la productivité GRIPPE AVIAIRE :

c’est une maladie due à un virus H5N1

Symptômes: Très forte mortalité de volaille en 1à 2 jours et une forte diminution de l’état général. Mesure à prendre : • Il faut garder les volailles dans un endroit clos. Utiliser un pédiluve à l’entrée de votre exploitation. • Ne pas toucher, ni manger les volailles malades. Appeler les vétérinaires en cas de mortalité pour autopsie.

34

§ 3: LES MALADIES PARASITAIRES Ce sont des maladies provoquées par les parasites : ASCARIDIOSE :

responsable

d’un

mauvais

état

général,

les

symptômes

sont l’amaigrissement et la baisse de la productivité, COCCIDIOSE : c’est le premier parasite fréquent chez les volailles. Il est du à la coccidie dans le poulailler, appelé Eimerio Tenilla. Ce parasite se loge dans l’intestin et une fois introduit dans le poulailler, il représente un véritable fléau. Et un autre, appelé Coolie, sous formes enzootique, peut entrainer la mortalité sévère chez les jeunes poussins en particulier. Le symptôme est l’observation d’une diarrhée hémorragique. Cette maladie apparait souvent entre le 2 e et le 3 e jour et provoque une mortalité de 30% à 90%.

§4 : LES FACTEURS DES MALADIES La pathologie aviaire on des causes déterminantes comme les agents pathogènes et les facteurs favorisants. A- Les agents pathogènes Ils sont

nombreux : des virus, des bactéries, des parasites, des protozoaires, des

champignons, des carences. B- Les facteurs favorisants On peut les grouper en deux facteurs essentiels : • Les mauvaises conditions du milieu du climat et de l’hygiène de l’habitat • Les troubles nutritifs et les perturbations physiologiques diverses C- La prévention des maladies La prophylaxie est un ensemble de méthodes médicinales destinées à éviter l’apparition et la propagation des maladies transmissibles. Elle est essentielle pour consolider les effets des traitements. Il y a deux sortes de prophylaxie : • La prophylaxie sanitaire : qui est basée sur l’application d’hygiène générale • La prophylaxie médicale : qui est basée sur l’utilisation de sérum, de vaccins, de produits chimiques et autres produits pharmaceutiques.

35

a. La prophylaxie sanitaire C’est l’ensemble des opérations de désinfection visant à détruire les micro-organismes présents dans le milieu extérieur. Le but de cette opération est de protéger les animaux contre les maladies infectieuses et les microbes d’élevage. Elle comporte des mesures de deux types : • Les mesures de prophylaxie sanitaire plus spécifiques qui visent à empêcher la progression des maladies transmissibles dans un pays ou dans une région. Ces mesures sont obligatoires légalement, d’où le nom de police sanitaire. Elles comportent la déclaration de la maladie aux autorités chargées des problèmes de santé, le vide sanitaire 10 à 15 jours avant l’arrivée de nouveaux poussins changements des coupeaux et le nettoyage et désinfestation de l’habitat et des matériaux. • Les mesures d’hygiène de tous les jours, quelle que soit la situation sanitaire ambiante. Il s’agit tout simplement de mettre les volailles dans les conditions de vie, les meilleurs possibles, en tenant compte du

degré d’évolution

technique des éleveurs et dans les limites financièrement acceptables. Cela touche bien entendu tous les aspects de la conduite d’élevage comme l’hygiène de l’habitation et hygiène de l’alimentation et des matériaux b. La prophylaxie médicale La lutte préventive contre les agressions parasitaires ou infectieuses recourt à deux méthodes qui se complètent : la vaccination et la chimio prévention. Ces interventions sont effectuées systématiquement à des périodes déterminées de la vie de l’animal. Pour les maladies bactériennes : on effectue préventivement des traitements antibiotiques dans toutes les circonstances. Des antibiotiques au moins pendant 4 jours de suite, soient dans l’eau de boisson soit dans l’aliment. Pour les maladies parasitaires : les traitements préventifs systématiques par l’aliment ou l’eau de boisson ont pour but de prévenir l’apparition des 3 types de parasites les plus courants en Afrique (Coccidiose, tænia, ascaris). A Madagascar, la coccidiose est la plus courante.

36

Pour les maladies virales : La prévention au moyen des vaccins est la lutte contre cette maladie. Ces vaccinations peuvent être effectuées par : injection, goutte dans l’œil, eau de boisson, nébulisation. La prophylaxie médicale assure l’efficacité de la prévention des principales maladies transmissibles. Tous les programmes mettent en considération. En général, on vise la prévention de trois problèmes pathologiques majeurs à Madagascar de la peste aviaire : •

Vaccination à la 8e semaine



Coccidiose



Traitement à base de sulfamide



Le parasitisme gastro-intestinal

Toutes les mesures possibles de prophylaxie doivent être suivies

pour limiter

l’incidence de la pathologie, compte tenu de la concentration des animaux.

b.1 La vaccination La vaccination est un moyen pour préserver une maladie. L’éleveur doit faire vacciner les volailles. Il existe deux modes de vaccination : •

Vaccination simple : est une vaccination de poule une par une



Vaccination collective: est une vaccination de l’ensemble des volailles. b.2 Conditions de la vaccination

Pour réussir la vaccination, des indications sont à respecter : •

Respecter le mode d’administration



Éviter le vaccin à la chaleur, surtout le vaccin vivant



Respecter la dose prescrite.

SECTION IV : LA PRODUCTION Cette section se rapporte à l’étude des éléments qui conditionnent la bonne réalisation de la production, la gestion de l’approvisionnement, et la gestion de stock et la contrainte de la production.

37

§1 : LA GESTION DE L’APPROVISIONNEMENT Nous avons besoin de matières à l’état pur nécessaires à la préparation des provendes. Ce sont de son de riz, de tourteau d’arachides, de l’os et des autres produits.

Notre

approvisionnement sera fait chaque année. §2 : LA GESTION DE STOCK Pour éviter la rupture de stock et afin de fidéliser les clients, il faut faire la commande chaque année. En général, le début de ponte à la 22e semaine avec une petite avance ou retard dépendant des facteurs comme : l’alimentation, la santé, le stress. A. Déroulement de la production d’œufs On remarque que les pondeuses ne pondent pas d’œufs tous les jours, il y a une période de repos. La production d’œuf par jour est inférieure au nombre de pondeuses, cela signifie que chacun a sa propre période de ponte. Au début de la ponte, la production est faible environ 60% et il s’accroît progressivement jusqu’au pic de ponte de 92 %. Le pic de ponte dure 6 à 8 semaines. Il faut donc que la production par pondeuse se déroule comme suit : •

Pond d’œuf 5 jours consécutifs, une journée de repos



Pond d’œuf 5 jours consécutifs, deux jours de repos

Au maximum, une pondeuse peut avoir 25 œufs par mois et le nombre d’œufs diminue progressivement jusqu’à 10 à 15 œufs par pondeuses par mois. B. Supervision de la production La supervision est nécessaire à la production, d’où il faut la faire au jour le jour pour pouvoir suivre le déroulement et surtout pour anticiper des solutions fiables en cas de problèmes. C. Moyens de supervision de la production L’enregistrement dans le cahier de charge : le nombre d’œuf doit être noté et enregistré par jour. Pour chaque promotion et sa consommation, il faut faire le ramassage d’œufs deux fois par jour et à la même heure. Calcul du taux de ponte : par définition, le taux de ponte est le total des œufs produits en une journée rapporté au nombre de pondeuses. Il est exprimé en pourcentage suivant la formule ci-dessous : 38

   

     é   

x100

La méthode de culling : le triage de poulette est nécessaire à la production et doit être fait avant le début de ponte dans le but de repérer les poulettes qui produisent des œufs ou non. Un seul triage ne suffit pas, il faut donc répéter au moment où les pondeuses pondent des œufs en 8 semaines. Et à ce moment là, on verra bien que les pondeuses pondent ou non. Le triage se fait par répétition : •

Assurer la supervision du taux de ponte ;



Séparer les pondeuses malades pour éviter la contamination ;



Les éléments à vérifier sont leurs poids et la couleur du bec.

A la fin de ce triage, on sépare l’habitation des pondeuses qui produisent des œufs et celles qui n’en produisent pas. Après la séparation, on ne peut manger ou vendre directement les pondeuses qui ne produisent pas, on doit attendre un certain temps. Si dans cette habitation, il n’y a pas d’œufs durant une semaine, on les vend ou on les mange. Par contre, si on trouve des œufs, on cherche la pondeuse encore productive et on la remet à l’habitat de la pondeuse. D. Programme lumineux Plusieurs moyens assurent le chauffage des pondeuses comme le charbon, le pétrole, le gaz et l’électricité. En général, plusieurs éleveurs pratiquement l’électricité qui est plus avantageux par rapport aux autres énergies mais, mais un peu coûteux Pour l’électricité, il y a deux moyens : •

Par la résistance chauffante ;



Par lampes.

Pour les pondeuses, il faut les mettre 16 heures à la lumière par jour. Le programme commence à partir de la 18e semaine et s’augmente d’une demi-heure par semaine jusqu’à l’obtention de 16 heures. Tableau n° XI : Programme lumineux DURÉE DE LA LUMIÈRE AGE DURÉE DE LUMIÈRE ARTIFICIELLE ème 18 semaine 12 h (6h au 18) 30min éme 19 semaine 12 h (6h au 18) 1h 39

TOTAL 12h 30min 13h

20ème semaine 12 h (6h au 18) 21ème semaine 12 h (6h au 18) 22ème semaine 12 h (6h au 18)

1h 30 2h 2h 30

14h 14h 30min 14h 30min

28ème semaine 12 h (6h au 18)

3h

15h

Source : AVITECH Toamasina, 2010

E. Contraintes de la production Il n’y a pas que la maladie qui peut provoquer la mortalité ou les risques dans l’élevage, mais il y a aussi l’insuffisance de l’alimentation et la mauvaise condition de vie dans l’habitat. Une insuffisance d’alimentation pourra affaiblir les pondeuses et entrainer des stress. Les causes des risques enregistrées dans les différentes disciplines de l’élevage sont attribuables dans la majorité des cas à l’éleveur lui –même. F. Les causes d’échec à l’élevage Souvent ce sont des phénomènes naturels, les variations atmosphériques

et le

changement climatique comme les orages, les cyclones et les saisons de pluie qui sont susceptibles de provoquer la mortalité massive G. Les causes de l’échec imputable à l’élevage En général, le manque d’organisation pour faire face à une épidémie est la principale cause de l’échec. Mais il y a aussi les coûts des produits vétérinaires et des traitements sanitaires de l’animale qui pèsent seules éleveurs.

40

CHAPITRE II : DESCRIPTION DU PROJET Pour réaliser un projet fiable et rentable, il faut une bonne étude et une bonne analyse de son milieu d’implantation. Nous venons de voir une présentation générale du secteur avicole et en particulier la filière des poules pondeuses. Dans le présent chapitre, on va essayer d’analyser le contexte environnemental de notre projet SECTION I : CONTEXTE GENERAL DU PROJET §1 : PRÉSENTATION DU PROJET L’aviculture est une activité facile à exercer, presque la plupart des paysans exercent cette activité. Certains appliquent l’élevage extensif, d’autres moins intensif. Notre projet est basé sur l’élevage intensif de poules pondeuses dans la ville de Vohémar. A- Définition d’un projet Un projet est un document écrit qui contient la référence de l’entreprise et le cadre du plan d’action à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. De plus, un projet est un dispositif mettant en œuvre un certain nombre de moyens humains, financiers et matériels pour la réalisation d’un objectif bien défini en réponse à une demande et selon une échéance prédéterminée. Ainsi, le présent projet ne peut commencer qu’après avoir établi et planifié les trois points suivants : •

Les objectifs ;



Les moyens ;



La durée de l’exploitation B- Objectifs

Ce projet a pour objectif de créer une entreprise avicole qui peut satisfaire le besoin dans la région Vohémar et également à produire des œufs et d’en assurer la distribution.

41

C- Les avantages de ce projet Puisque ce projet est monté sous forme d’un groupement de personne et les membres participent gratuitement au travail. D -Raison sociale : La société est dénommée « Fiompiana Mahasoa Sarl ». E - Statut juridique : L’entreprise que nous envisageons de créer dans la ville de Vohémar est une société à responsabilité limitée (SARL) suivant la loi n°2003-036 du 30 janvier 2004 relative aux sociétés commerciales. Son siège social est fixé à Vohémar et elle a pour objet l’élevage des poules pondeuses et la commercialisation d’œufs dans la ville de Vohémar. F - Le besoin en personnel Les moyens humains font partie des facteurs clés du bon fonctionnement de l’exploitation. La sélection et le choix du personnel seront effectués selon les besoins de l’exploitation. Les tâches de chaque personnel sont bien définies suivant leur compétence (Techniciens, vétérinaire, gestionnaire).

§ 2 : PRÉSENTATION DE LA ZONE D’INTERVENTION A -Situation géographique a. Localisation Le district de Vohémar se situe au Nord-est de la Région SAVA, il sépare la région SAVA de celle de DIANA. Il est composé de 19 Communes reliées par une route secondaire qui sont : Vohémar, Maromokotro, Daraine, Ampisikina, Nosibe, Bobakindro, Ampondra, Milanoa, Fanambana, Ambalasatrana, Andravory, Ambinanin’andravory, Andrafenkona, Amboriala, Tsarabaria, Ampanefena, Ambodisambalahy, Antsirabe Nord et Belambo. Vohémar a la plus grande superficie de la région avec 8.988Km2 . Quant à la Commune urbaine de Vohémar sa superficie est de 16.000m2, elle est constituée de 07 Fokontany à savoir : Antanamarina, Amboronana, Andranomasikely, Andranomasikely II, Andranomasibe, Andranomasibe II, Tanambao ;

42

Carte n° 1 : Carte de localisation de la région cible

Source : Région SAVA, 2007

b. Climat Le climat de la Région est de type chaud et humide caractérisé par deux saisons différentes: la saison chaude qui commence du mois d’octobre jusqu’ au mois d’avril caractérisé par l’abondance de pluies et la saison fraîche qui commence du mois de mai au mois de septembre. 43

c. Température La température varie de 18°C à 31,5°C. L’amplitude thermique est respectivement de 12,8 °C et 9,4°C, il y a eu une élévation de 50 % par rapport à celle de 1961 à 1990. d. Pluviométrie Par définition, la pluviométrie sert à mesurer la quantité

de pluie tombée pendant

toute l’année. La moyenne annuelle est de plus de 2000 mm. B. Les facteurs démographiques Il est important de savoir les facteurs démographiques de la Commune concernée pour pouvoir évaluer la population cible pour l’exploitation. a. Effectif de la population D’après les données obtenues au niveau de la Commune de Vohémar, le nombre total de la population est de 259.035 individus dont 222.630 pour la population rurale et 36.405 pour la population urbaine .On peut conclure que cette donnée nous permet de dire que la population rurale est élevée par rapport à la population urbaine. b. Activités économiques de la population : Les principales activités de la population de la Région sont l’élevage, l’agriculture, la pêche, l’artisanat, le transport, l’administration, le commerce, l’exploitation de bois comme le charbon et le bois de chauffage. L’élevage bovin est le plus adopté dans la Région, mais l’élevage de volailles est peu pratiqué. En effet, nous envisageons d’élever des poules pondeuses parce qu’il est simple à pratiquer et que personne dans la Commune de Vohémar ne l’a pas encore pratiqué. De plus la consommation d’œuf est très importante dans la Région surtout en période de fêtes. c. L’amélioration de l’élevage à Vohémar En général, les éleveurs dans la Région optent pour

l’élevage traditionnel. Cet

élevage ne pratique ni traitement, ni vaccination et les animaux se procurent eux-mêmes leurs nourritures. Par conséquent, les poules pondeuses peuvent présenter de faible croissance et elles sont souvent victimes de nombreuses maladies, ce qui entraine une forte mortalité. Ces inconvénients n’incitent

pas les gens à en faire comme source de revenu mais

uniquement pour les besoins d’autoconsommation.

44

En fait, du de l’inflation actuelle, une seule source de revenu ne suffit pas à remédier aux grands besoins quotidiens. Les Avantages techniques : Au niveau des avantages techniques, nous aurons un technicien d’élevage et un vétérinaire comme associés. En plus, nous avons à notre disposition de produits sanitaires au niveau de la Région pour la prévention des animaux malades. Les Avantages des consommateurs : •

Diminution du prix par rapport aux autres œufs.



Facilité d’en trouver à n’importe moment.

Avantages commerciaux : Pour les producteurs à la fois revendeurs, le marché est encore libre. C'est-à-dire il ya peu de concurrents. Pour les clients cibles, le prix de vente est raisonnable, cela leur permettra d’acheter en grande nombre de quantité.

Les inconvénients de l’élevage : •

Il a besoin de beaucoup d’investissement et de fond de roulement.



Insuffisance de techniciens qualifiés dans la Région.



Il a souvent besoin d’un suivi permanent



Le prix coûteux des provendes.

§3: L’ORGANIGRAMME L’organigramme est la représentation graphique que toute structure se doit d’avoir. L’organigramme se présente selon les services existants dans le projet. Il est nécessaire de noter, que cette société est structurée selon les tâches ou spécialités de son personnel dans chaque service suivant le schéma ci-dessous :

45

Schéma n°1 : Structure organisationnelle du projet

Gérant

Responsable Responsable Commercial administratif

Responsable Commercial

Responsable Production

et financier

Ouvriers

Commerciaux

Chauffeur

Agent de sécurité

Source : Notre propre estimation, Octobre 2009

§4- LA DESCRIPTION DES PRINCIPALES FONCTIONS DU PERSONNEL Au sein d’une entreprise, la fonction peut se distinguer par la responsabilité du personnel et de séparer l’autorité de chacun. Nous allons présenter ci-dessous les principales attributions de chaque membre du personnel au sein de notre projet. A- La Direction (Gérant promoteur) C’est une personne désignée par l’assemblée des associés à qui on attribue la tâche de décider et de coordonner toutes les activités de l’entreprise. Elle a également comme attribution de suivre et de contrôler la mise en application de la politique et de la stratégie de l’entreprise dans le but d’atteindre les objectifs généraux. A long terme, ses missions consistent à définir et à clarifier la stratégie et à y faire adhérer le personnel, à décrire ce que l'entreprise peut devenir, d'une façon qualitative, en terme de marchés et de diversifications. A court terme, ses missions consistent à assurer la performance, à s'assurer l'existence de plans d'action et de leur cohérence avec la stratégie, à suivre la réalisation des objectifs, et à contrôler la mise en place des actions correctives.

46

B- Le Responsable administratif et financier Il est chargé de : •

Assurer la gestion administrative et du personnel.

Il est coutumier de dire qu'une bonne gestion des ressources humaines se traduit en premier lieu par une administration fiable du personnel. En l'occurrence, il s'agit de sécuriser son effectif en assurant un paiement rigoureux des salaires et des primes, en suivant la gestion des présences et des absences, des heures supplémentaires, en planifiant les congés annuels, en organisant les remplacements. •

Assurer la comptabilité et les finances de la société.

Assurer la gestion comptable et financière de l’entreprise afin de formaliser tous les mouvements des flux monétaires, et des flux réels (flux des biens), à savoir l’exercice des relations avec les clients, l’Etat et les autres institutions qui entretiennent des opérations avec l’entreprise. Plus, précisément, il a pour mission de constituer les états financiers tout en respectant les normes et les évolutions comptables ainsi que les procédures en vigueur. Il assure à l’entreprise les fonds nécessaires à son fonctionnement, en temps voulu et à un moindre coût. Il

doit donc prévoir, organiser et contrôler les besoins et les ressources

financières de l’entreprise. C- Le responsable commercial Parmi ses fonctions, le responsable commercial est amené à : •

établir un portefeuille client pour les produits à vendre ;



créer un réseau de distribution pour les biens ou les services à mettre sur le marché, soit sous forme d'un réseau de points de vente directement rattaché à la direction de son entreprise, soit en contactant des revendeurs pour ces produits ;



superviser des commerciaux qui prendront contact avec les points de vente ou directement avec les consommateurs ;



gérer les contentieux avec les mauvais payeurs : chèques impayés, traites non honorées à échéance, etc. D- Les commerciaux

Leur métier est lié à la vente. Ils sont chargés de vendre les produits de la société. Ils réalisent en conséquence un travail de prospection, de négociation et de suivi de la clientèle.

47

C- Le chauffeur Il assure : •

Le transport des intrants agricole comme des provendes vers le centre, plus précisément vers le magasin de stockage de la société ;



La livraison des produits vers les consommateurs ;



Il doit veiller sur l’entretient et propreté et doit rendre des rapports sur l’état de son véhicule. D- Le responsable Production

Il est spécialement chargé de la gestion technique de la production. Il est chargé de s’occuper : •

de la gérance de l’utilisation des matériels ;



de la procuration et l’établissement des documents nécessaires à la réception des matériels, fournitures et consommables ;



de la vérification de la conformité qualitative entre bons de commande et bons de livraisons ;



du déclenchement de la commande à partir des échantillons ;



du suivi et contrôle des fiches de stocks ;



des achats des produits nécessaires ;



de la supervision de leurs subordonnés. E- Les ouvriers

Les ouvriers assurent les travaux manuels dans la société comme le rangement des produits dans le magasin, le pesage et la mise en forme, assurent aussi le chargement des produits acheté où commandé par les clients. Ils doivent nourrir les volailles F-L’Agent de sécurité L’Agent de sécurité doit assurer, d’une part la sécurité de notre société pour éviter le vol des produits, d’autre part, la sécurité du point de vente contenant les éléments essentiels de ce projet tels que les articles bureautiques et d’atelier, les produits en question, les bâtiments, les matériels de transports, etc.

48

SECTION II: LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET DES ACTIVITÉS §1. LA PRÉPARATION ET MISE EN ŒUVRE Cette étape consiste en l’implantation du projet. Elle est prévue pour le mois de janvier da l’année qui précède le début de notre projet, après l’accomplissement de toutes les formalités nécessaires à la création du projet. Cette implantation concerne en général l’aménagement et la mise en place des infrastructures nécessaires au centre, puis l’acquisition des divers matériels, mobiliers et autres.

§2. LE CALENDRIER DE RÉALISATION Pour la réalisation du projet, il faut passer par deux grandes étapes : •

Première étape : de l’étude de marché jusqu’à l’obtention du financement.



Deuxième étape : de l’obtention du financement jusqu’à l’arrivée du premier client. A- La première étape

Cette première étape est constituée par les phases ci-après : •

Étude du marché : 2 semaines



Élaboration du plan d’affaire : 2 mois



Recherche et obtention de financement : 5 mois



Constitution de la société : 2 semaines (demande d’agrément, statistique, logistique, registre de commerce)

Nous tenons à vous signaler que l’élaboration du plan d’affaire et l’obtention du financement sont les piliers de cette première étape. Alors si ces deux phases ne sont pas assurées, les opérations suivantes ne peuvent pas se réaliser. Afin d’illustrer ces différentes phases voyons ci-après le diagramme de GANTT Le diagramme de Gantt permet de suivre les réalisations d’une prévision. Il facilite ainsi le repérage des tâches ou opérations pour les quelles l’entreprise prend du retard.1

1

Michel DARBELET, Laurent IZARD, Michel SCARAMUZZA, Notions fondamentales de gestion d’entreprise éditions Foucher, Paris 1998. P.137

49

Graphique 1: Diagramme de GANTT de la première étape 1er mois 2e mois 3e mois 4e mois 5e mois 6e mois

Période

7e mois

8e mois

Etude de marché Elaboration de plan d’affaire Recherche et obtention de financement Constitution de la société Source : Notre propre calcul, octobre 2010

B- La deuxième étape Après la première étape, on procède à la deuxième étape qui est composée : •

de procédure de construction: 1,5 mois



de la commande et réception des outils: 3 semaines



du recrutement du personnel: 1,5 mois



de l’installation des outils et équipements: 1 mois



Arrivée du premier client: 2 semaines



Construction de bâtiment: 6 mois

Graphique 2: Diagramme de GANTT de la deuxième étape Période

1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois

Procédure de construction Recrutement du personnel Commande et réception des outils Construction de bâtiment Installation des outils et équipements Arrivée du premier client Source : Notre propre calcul, Octobre 2010

50

SECTION III: ÉTUDE DE MARCHÉ Dans cette section nous entamons une étude du marché et l’étude de la clientèle cible, et enfin la part du marché. Ensuite, nous analysons la situation de l’offre et de la demande dans la région. Enfin leurs forces et leur faiblesses. §1 : DÉFINITION « Le marché est un lieu de rencontre de l’offre et de la demande d’un produit ». §2 : OBJECTIF Le marché, permet de déterminer un tel prix et une telle quantité que les acheteurs désirent acheter et que les vendeurs veulent offrir. §3 : LA DEMANDE ET L’OFFRE A. La demande a. Définition Par définition, la demande c'est la quantité d’un produit

ou d’un service que les

acheteurs veulent acquérir à un prix donné1. b. Etude de la demande Pour bien maitriser le marché il convient de bien déterminer les besoins réels des clients, que ce soient les produits ou les services demandés par un consommateur. Pour mieux apprécier l'évaluation de la demande, il faut tenir compte le potentiel du marché. Par définition le potentiel du marché est la limite vers laquelle tend la demande qui pourrait être obtenu par l'ensemble des firmes présente sur ce marché au cours d'une période donnée et dans des conditions d'environnement donnée et avec un maximum d'effort marketing investit.

1

Microsoft “Encarta “ 2008

51

Nom de clients

Tableau n° XII : Consommation journalière en aliments prix produits caractéristiques quantité unitaire

Rythme d’achat

Pâtisserie

œufs

gros

250

350

semaine

Restaurant

œufs

gros

250

350

semaine

Barman

œufs

gros

150

350

semaine

Standard

œufs

gros

100

350

Tous les 4 ou 5 jours

Source : notre enquête dans la région, 2010

B. L’offre a. Définition On définit l’offre comme la quantité des biens que les vendeurs veulent vendre à un prix donné et à un moment donné.1 b. Analyse de l’offre L’analyse de l’offre permet d’évaluer la situation de l’offre dans la région et de voir les différents concurrents qui existent. Mais dans notre cas, il y a peu de concurrents. Dans tel contexte de concurrence, une entreprise ne peut réaliser un profit que si : •

Elle offre un avantage momentané



Elle propose des produits pour lesquels la qualité à constitué un objectif de fabrication de vente



De savoir maîtriser la conception à l’utilisation de la qualité définie par les besoins des clients



De savoir gérer les activités internes

Nous utiliserons la politique de la qualité pour satisfaire les consommateurs c. La situation de l’offre D’après notre enquête effectuée dans la région, elle nous permet

de connaître la

situation de l’offre dans la région qu’on peut procure en matière d’œuf de poules pondeuses. Nous constatons alors que le marché est encore non saturé et très florissant. 1

Microsoft “Encarta 2008

52

d. Identification de la clientèle Les clients sont des éléments indispensables à l’environnement des producteurs d’où la nécessité de connaitre sa nature e. Segmentation de la clientèle Sur le marche il ya plusieurs types de clients dispersés et hétérogènes dans leurs attentes et leur mode d’achat pour être satisfaits par un seul producteur. La segmentation du marché est un découpage en sous ensembles de consommateurs qui vont permettre aux producteurs d’adapter leurs produits à des besoins spécifiques. Et puisque notre produit est destiné à tous les âges, à tous les sexes et à toutes catégories, alors le critère que nous allons retenir pour segmenter le marché est la forme de consommation. Les consommations intermédiaires : ce sont les opérateurs de la région comme les restaurants, les hôtels, les bars, les revendeurs, les pâtisseries. La consommation finale : ce sont les personnes qui achètent pour leurs besoins personnels et les consomment directement. Dans le cas de notre projet, ce sont les consommateurs intermédiaires qui nous intéressent parce que leurs besoins sont plus considérables que les consommateurs finaux .Pourtant cela n’empêche pas de vendre les produits au près des consommateurs finaux. §4 : CLIENTS CIBLES ET LEURS DEMANDES Nous avons dit au paravent que les clients cibles

sont les hôtelleries et les

restaurateurs, grands et petits, les marchands dans la région. La consommation journalière pour les hôtels est de 300 œufs pour les restaurateurs 250, pour les bars 150 et pour les marchands environs 100 par marchands. La demande possible en une journée est donc de 960 œufs .Et la consommation mensuelle est 28.800 œufs. §5 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE Pour analyser la concurrence nous devons savoir les trois points suivants, •

Qui sont les concurrents ?



Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ?



Quelles sont leurs parts de marché ? 53

Pour cet élevage de poule pondeuse, on trouve quelques concurrents dans la région d’exploitation, ce sont les éleveurs traditionnels et ils ne peuvent pas satisfaire le besoin de la ville. §6 : DÉTERMINATION DE LEURS FORCES ET LEURS FAIBLESSES A. Leurs forces Ils ne sont pas trop occupés à élever la volaille puisque cette dernière est à laisser librement. Les qualités sont bonnes mais peu satisfaisantes. Ils disposent d’une vaste surface. B. Leurs faiblesses Ils manquent de technique d’alimentation de qualité. Leur façon d’élever les animaux est encore peu évoluée et cela entraine la propagation

rapide des maladies. La distance

entre leur lieu d’élevage et le marché est considérable et cela entraine une augmentation de prix des œufs lors de la vente en ville. C. La part de marché de la cible La part du marché est le pourcentage des ventes réalisées par un vendeur sur les ventes totales sur le marché.

Total des ventes d* unproducteur  x100 Total des ventes Puisque nous n’avons pas de chiffre exact, on ne peut pas évaluer la part du marché du concurrent. Mais avant d’établir ce projet nous avons remarqué que : •

Le nombre d’œufs dans la région est insuffisant pour les consommateurs, car seuls les éleveurs traditionnels qui en produisent.



Enfin, on peut dire que la vente des œufs dans la ville de Vohémar pourrait être performante d’après ce que nous avons vu précédemment.

54

SECTION IV : LES POLITIQUES ET STRATEGIES MARKETING ADOPTÉES Les éléments collectés par l’étude de marché doivent être traités pour permettre à l’entreprise de définir son plan d’action commerciale sur le marché. Ce plan

d’action

s’articule autour de quatre variables du marketing mix à savoir : le produit, le prix, la distribution et sa promotion ou sa communication et enfin la stratégie adoptée. §1. LE MARKETING MIX Tout d’abord, « le marketing c’est une activité humain orientée vers la satisfaction des besoins et des désirs à travers des processus d’échanges1 » et « le Marketing Mix constitue l’ensemble des décisions qu’un responsable marketing devra prendre quant aux principaux outils dont il dispose pour mettre en œuvre une stratégie commerciale globale. » A- La politique du produit La politique du produit détermine la réponse concrète que l’entreprise apporte aux attentes identifiées sur le marché. Ainsi, la suivie et la réussite d’un produit dépendent de sa notoriété. Mais pour créer la notoriété de produit, il faut tenir compte la qualité du produit à offrir afin de pouvoir répondre correctement les attentes des consommateurs. Notre société se consacrera à la production des œufs de grand volume et de meilleure qualité. Puisque notre politique sera basée sur la qualité, il est nécessaire de savoir les normes de production et de traitement approprié. Par définition2, « la norme c’est l’ensemble des techniques qui ont pour but d’uniformiser la qualité et l’aspect des produits pour satisfaire les exigences des consommateurs. Les normes tiennent compte de la caractéristique de présentation, c’est-à-dire la forme, la couleur, l’aspect, le calibrage, l’état sanitaire ». En général, les normes sont basées sur trois éléments à savoir : •

la norme sur le produit ;



la norme de la qualité ;



et la norme sur le conditionnement.

1

Philip KOTLER Armstrong GAY, Marketing an introduction, edition (PHI), New Jersey, USA, page 595 Seth RATOVOSON, cours SAI (Système Agro-industriel), 4ème année Gestion option Commerce, Université de Toamasina, 2007

2

55

B- La politique du prix Le prix est l’un des éléments le plus déterminant du succès ou d’échec de l’entreprise. C’est la seule variable qui détermine les rentrées d’argent dans la société. Fixer le prix d’un produit peut être un exercice difficile mais important. L’entité doit disposer de bons produits ou services, mais si les prix ne sont pas corrects, l’entité ne doit pas beaucoup. Pour fixer le prix, l’entité doit : •

connaître le prix de revient de production ;



connaître le prix du concurrent.



Savoir, comment rendre leurs prix plus attractif.

C’est à partir de notre coût de revient que nous allons déterminer notre prix de vente. Notre objectif est de maîtriser la concurrence, d’étendre notre part de marché. C- Politique de distribution La distribution est particulièrement importante pour l’entreprise. Elle est constituée par les différents moyens de faire parvenir les biens et ou services auprès du client. Cela veut dire que la distribution consiste à mettre le produit disponible chez le client. Le circuit de distribution est « le mode d’organisation permettant d’accomplir des activités qui ont toutes pour but d’amener au bon endroit, au bon moment et en quantité suffisantes, des produits appropriés1. ». Le circuit peut être caractérisé par la longueur du trajet en termes d’intervenant qui peut être courte ou long. Pour satisfaire notre client, nous choisirons comme circuit de distribution par un circuit direct c’est-à-dire que notre société est apte à assurer la livraison des commandes. Le circuit commercial est présenté comme suit :

Consommateurs

Producteur (S.E.E.L.F)

(Distributeur)

Producteur

Revendeurs

1

Philip KOTLER & Bernard DUBOIS Marketing Management, édition française, 10ème édition publié union 23 Avril, 497p

56

D-Politique de promotion La communication marketing de produit consiste surtout à faire connaître le produit au public notamment à l’importateur, afin de les inciter à l’acte d’achat. Notre société envisage de consacrer un certain pourcentage du chiffre d’affaire pour le budget de promotion. Pour la promotion de notre produit, la société utilise trois grands moyens de promotion dont la publicité, la promotion des ventes, le marketing direct. •

Concernant la publicité, notre but d’atteindre la cible visée, autrement dit, elle sera suggestive et axée sur les objectifs suivants :



-

informer les clients sur l’entreprise ;

-

faire connaître les caractéristiques particulières de nos produits ;

La promotion des ventes est une série de techniques qui complètent la vente et la publicité.



Le marketing direct regroupe un ensemble d’outils qui utilisent un ou plusieurs médias de contact en vue d’obtenir une réponse ou transaction.

§2- LA STRATEGIE La stratégie est l’ensemble de moyens et d’actions utilisés conjointement en vue d’atteindre des objectifs. La stratégie adoptée par l’entreprise est à la fois Push et Pull. Push car l’objectif de l’entreprise est de faire pousser les produits vers les clients c’està-dire que l’entreprise assure la présentation des produits auprès des clients. Elle s’appuie essentiellement sur les atouts offerts aux clients ; Pull car le but du projet est d’attirer les clients vers l’entreprise. Donc, il n’y a pas de problème pour la publicité des produits. En termes de conclusion n’y a pas de problème, lorsque l’entreprise applique bien la stratégie adoptée.

57

DEUXIEME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET

58

Dans cette deuxième partie, on étudiera précisément le coût des investissements nécessaires, le principe d’amortissement apprendre et l’analyse de la rentabilité et de faisabilité, il s’agit d’établir le compte de résultat et le bilan prévisionnel et évaluer le projet a travers de sa rentabilité et de son impact socioéconomique.

59

CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS ET LE FINANCEMENT Edith Glinger défini : « l’investissement est comme un engagement durable de capital que fait l’entreprise en vue de maintenir ou d’améliorer sa situation économique. Du point de vue financier, l’investissement se traduit par une sortie de fonds initial qui doit avoir des effets sur plusieurs années, sous forme d’encaissements successifs1 ». Pour survivre et se développer, l’entreprise doit investir, c’est-à-dire mobiliser des fonds dont elle espère, à terme,

et pendant une certaine période, une rentabilité.

L’investissement est une décision d’aujourd’hui qui engage demain, en tenant compte des forces et des faiblesses de l’entreprise, de ses objectifs, des réactions de ses concurrents et des prévisions de la demande. Donc on peut définir l’investissement comme un acte d’acquisition de biens matériels ou immatériels, résultant d’un choix basé sur le critère de rentabilité dans le but de fructifier dans les années à venir. La démarche qui conduit à l’investissement comprend plusieurs étapes à savoir : • l’élaboration

du

projet :

il

s’agit

de

l’étude

des

différentes

possibilités

d’investissement ; • le chiffrage de chaque projet en tenant compte non seulement du montant initial à dépenser mais aussi des sommes ultérieurs à débourser ; • la sélection du projet à réaliser en fonction de sa rentabilité.

SECTION I : LES INVESTISSEMENTS Dans cette section nous trouvons les investissements nécessaires à la réalisation du projet ainsi que leur valeur de dépréciation à travers trois paragraphes.

1

Edith GLINGER, gestion financière de l’entreprise, Mémentos Dalloz, p 44

60

§1 : LES DÉFINITIONS DE L’INVESTISSEMENT A. La définition financière de l’investissement Pour une entreprise, investir c’est mettre en œuvre aujourd’hui des moyens financiers pour, au travers des activités de production et de vente, générer des ressources financières sur plusieurs périodes ultérieures. Dans un premier temps, l’idée est que le placement de liquidité dans un projet procurera à l’investisseur un retour de liquidités dans un deuxième temps. Cela sous entend que les gains futurs seront plus importants que les capitaux investis dans le projet. Aussi, l’investissement engage l’entreprise sur le moyen à long terme. Si les profits espérés ne sont pas réalisés, l’entreprise qui a engagé des disponibilités importantes dans un projet risque de connaitre de graves difficultés financières : les capitaux investis ne seront pas rémunérés au niveau souhaité mais en plus, l’insuffisance de recettes peut amener l’entreprise à l’état de cessation de paiement (échéance d’emprunt,..) 1 B. La définition comptable de l’investissement Sur le plan comptable, l’investissement est une acquisition des immobilisations de l’entreprise qui est inscrite à son actif dans le bilan. §2- LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS L’organisation du Plan Comptable identifie trois types d’investissements, qui se distinguent selon la nature de l’actif acquis. A. Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles regroupent les dépenses engagées à l’occasion des opérations conditionnant l’existence et le développement de la société dont le montant ne peut pas être rapporté aux produits des biens et services comme : •

Les frais de développement

Comme son nom l’indique, c’est l’ensemble des frais nécessaires à l’établissement ou à la création de l’entreprise. Dans le cadre de ce projet, les frais d’établissement sont le frais de recherche et de développement, frais de déclaration sur l'honneur de l'existence, frais d'acte,

1

Nathalie GARDES, « Finance d’entreprise » www.google.com

61

de publicité pour la création de l'entreprise, les droits d’enregistrement des statuts ainsi que les différents honoraires. Le frais de développement est évalue d’Ar 900.000. B. Les immobilisations corporelles Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins administratives (gestion interne) , et dont l'entreprise entend

qu'il soit utilisé au-delà de

l'exercice en cours. Elles sont aussi constituées par des biens matériels nécessaires pour la bonne marche de l’entreprise comme l’outillage, les matériels de transport, l’aménagement, les mobiliers de bureau et les matériels informatiques. a- Le terrain: Le projet disposera d’un terrain d’une surface de 2 Ha. Nous rappelons que notre terrain se trouve au périphérique du district d’Iharana. L’achat définitif du terrain, y compris le génie civil et l'aménagement est de l'ordre d’Ar 12.000.000. b- La construction: Nous envisageons de construire : •

Un bâtiment pour les poussins



Un bâtiment pour les pondeuses



Un bâtiment à titre bureau et de stockage.

La construction d’un bâtiment pour les poussins et pour les pondeuses nécessite l’acquisition des matériaux suivants.

62

Tableau n° XIII : les matériaux nécessaires à la construction des poulaillers et des poussinières. Désignations Unités Quantité P.U (en Ar) Montant Tôle 2 m 3/10

nb

5

15 000

75 000

Bois carré de 4 m

nb

61

4 000

244 000

Bois rond de 4 m

nb

145

4 000

580 000

Tringle

nb

4

3 000

12 000

Planche de 4 m

nb

181

4 000

724 000

Kasaka Bambou

paquet m2

20 68

2 000 1 000

40 000 68 000

Pointe 100, 90, 80

kg

25

4 000

100 000

Sable de rivière

daba

340

500

170 000

Ciment CPJ 35

sac

29

15 000

435 000

Cheville Vachette Croche Caillasse

nb nb nb Daba1

28 6 16 260

1 500 9 000 2 500 1 000

42 000 54 000 40 000 260 000

Planche de 3 m

nb

193

3 000

579 000

Grillage 1 m de large

m

18

3 000

54 000

TOTAL

3.477.000

Source : Calcul personnel, Mars 2009

Le montant de l’ensemble de la construction est présenté dans le tableau suivant.

Tableau n° XIV : Récapitulation des coûts des constructions (en Ariary) Désignation Quantité Prix unitaire Montant 3 477 000 3 477 000 Bâtiment des poussins 3 477 000 3 477 000 Bâtiment des pondeuses 4 000000 4 000 000 Bureau et de stockage TOTAL 10 954 000 Source : Calcul personnel, Mars 2009 1

Daba : est une unité de mesure qui correspond à 9 kg environ.

63

c- Agencement, aménagement et installation Le coût des installations sont constitués de l'installation de la JIRAMA et celle

de

TELMA. Le montant total est évalué à 900.000 Ar. L'équipement d'incendie coûte 200.000 Ar. Le coût total d'installation s'élève donc à 1.100.000 Ar. d- Le matériel de transport Pour transporter le produit et pour les autres déplacements, nous utilisons une voiture de marque Mercedes, type fourgon 207D valant 9.000.000 Ar. e- Les matériels et outillages Ce sont des matériels nécessaires à la conduite de la mise en service du projet, comme les mangeoires, abreuvoirs, brouettes, appareils de chauffage, balances… Tableau n° XV : récapitulation des matériels et outillages (en Ariary) Désignation Quantité P. unitaire Montant 30 15 000 450 000 Mangeoires 20 13 000 260 000 Abreuvoirs 4 45 000 180 000 Brouettes 3 250 000 750 000 Appareil de chauffage 3 50 000 150 000 Thermomètre 20 5 000 100 000 Sceau 2 50 000 100 000 Balance de précision 4 2 000 8 000 Râteau 4 3 000 12 000 Pelle 100 000 Autres Total 2 110 000 Source : Calcul personnel, mars 2009

f- Les matériels de bureau et informatique Ils sont composés comme suit : Tableau n° XVI : Matériels de bureau et informatique (en Ariary) Désignation Quantité P. unitaire 4 100 000 Table 12 10 000 Chaises 3 200 000 Armoires 2 50 000 Appareil téléphonique 3 15 000 Machine à calculer 1 1 200 000 Matériels informatiques TOTAL Source : Calcul personnel, mars 2009

64

Montant 400 000 120 000 600 000 100 000 45 000 1 200 000 2 465 000

Le coût total des matériels de bureau et informatique s'élève donc à 2.465.000Ar. Notre unité a besoin de l’acquisition d’un micro-ordinateur et de ses accessoires (Onduleur et imprimante + Stabilisateur) qui s’élèvent à 1 200 000Ar. En

termes de résumé, le tableau récapitulatif de ces investissements se présente

comme suit : Tableau n° XVII : Récapitulation de ces investissements (en Ariary) Rubrique Montant Immobilisation incorporelle 900 000 Frais de développement………….. 900 000 Immobilisations corporelles 37 820 000 Terrain……………………………. 12 000 000 Agencement et installation………. 1 100 000 Construction…………………….. 10 954 000 Matériels et outillages………….. 2 110 000 Matériel de transport…………… 9 000 000 Matériel de bureau et informatique. 2 465 000 Imprévus………………………….. 191 000 TOTAL 38 720 000 Source : Calcul personnel, mars 2009

Ces investissements sont nécessaires pour le bon fonctionnement de notre exploitation. Du fait des fluctuations du prix du marché, les prix unitaires sont donnés à titre indicatif et sont les prix du marché au moment de l’élaboration du projet en mars 2009. Les biens utilisés par l’entreprise pendant plusieurs exercices et qui, à ce titre figurent dans son bilan sous le titre « immobilisation », subissent une perte de valeur due à la détérioration physique (usure due à l’utilisation ou à l’action du milieu) ou technologique (obsolescence due au progrès technique). Cette dépréciation est constatée chaque année pour l’exercice considéré, par l’amortissement. §3 : AMMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS L’amortissement est effectué sur certains biens de l’actif immobilisé qui subissent au cours du temps des pertes de valeur résultant de l’usure du temps, de l’obsolescence et de toutes autres causes. Alors il représente la constatation comptable de la dépréciation ou de la diminution de valeur d’un élément d’actif subie en cours d’exercice. En fin, il est une charge imputable à l’exercice c’est-à-dire qu’elle est une charge calculée mais pas décaissable.

65

A. Calculs préliminaires La durée d’amortissement est en fonction de la durée de l’utilisation prévue d’un bien. Elle est fixée par l’administration fiscale. a. Valeur d’origine (Vo) A leur date d'entrée, les immobilisations doivent être comptabilisées à leur coût d'acquisition, pour les biens acquis à titre onéreux. Ce coût comprend : - le prix d'achat après déduction des remises, rabais et escomptes de règlement ; - tous les coûts directement attribuables (frais de livraison et de manutention initiaux, frais de transport, d'installation, de montage, nécessaires à la mise en état d'utilisation des biens, honoraires des professionnels comme les architectes…) ; A leur valeur vénale, pour les biens reçus à titre gratuit. (La valeur vénale d'un bien est le prix qui aurait été acquitté dans les conditions normales du marché, c'est-à-dire le prix présumé qu'accepterait d'en donner un éventuel acquéreur) et à leur coût de production, pour les biens produits par l'association. b. Valeur amortissable Le montant amortissable d'un actif est sa valeur brute (définie ci-dessous), sous déduction de sa valeur résiduelle. c. La valeur résiduelle En général, bien qu’un investissement ait une durée de vie économique supérieure à sa durée de vie comptable (durée d’amortissement), on retient cette dernière pour l’évaluation du projet. Par contre, à la fin de cette période, le projet est supposé disparaître et la valeur résiduelle de l’immobilisation doit être nulle (valeur nette comptable). Mais dans certaine situation, il est possible d’attribuer une valeur marchande résiduelle non nulle à ce bien. En fin la valeur résiduelle est le montant (net des coûts de sortie) que l’entreprise obtiendrait

de

la

revente

de

l'immobilisation

à

la

fin

de

son

utilisation.

La valeur résiduelle n'est prise en compte que si elle est significative et déterminée de manière fiable dès l'origine.

66

B. Le plan d'amortissement Le plan d'amortissement d'un actif définit la répartition systématique de sa base amortissable en fonction de son utilisation par le projet. Cette utilisation est déterminable en termes d'unités de temps ou en fonction d'unités d'œuvre. Il existe plusieurs méthodes d’amortissement mais dans le cadre de notre projet, on va se contenter d’appliquer la méthode de l’amortissement linéaire appelée aussi amortissement constant. La méthode linéaire s’utilise souvent si la détermination de la quote-part consommée n’est pas fiable. Un plan d’amortissement se présente sous forme de tableau prévoyant, année par année, la dépréciation d’un bien. Il est conseillé de l’établir pour faciliter la comptabilisation. La formule pour calculer l’amortissement linéaire est la suivante :

23456788939:6

;m uv ux

IP

ABy ^z{ x^z,y{ |B }~} xxx

= 1,57

IP = 1,57 Nous avons un indice de profitabilité de 1,57 qui est supérieur à 1. Ce qui nous emmène a dire que le présent projet est rentable et mérite d’être réalisé. 103

B. Délai de récupération du capital investi (DRCI) La détermination du délai de récupération propose de répondre à la question relative au nombre d’années au bout duquel les investissements se remboursent. Le délai de récupération correspond à la période au bout de laquelle les flux nets de trésorerie cumulés permettront de récupérer les capitaux investis. La règle de décision consiste à adopter le projet si le délai de récupération des investissements engagés correspond plus ou moins à la moitié de la période d’utilisation de ces investissements. Suivant le tableau ci-dessous, les investissements réalisés dans le cadre de cep projet seront entièrement récupérés au bout de 2 ans, 8 mois et 26 Jours1. Sur le plan pratique, ce délai est plus ou moins inacceptable car il laisse plus de 2 ans à la société de profiter gratuitement de ces investissements. En conclusion, quels que soient les critères utilisés pour apprécier la rentabilité de ce projet, l’investissement s’avère rentable. En faisant la synthèse de toutes ces méthodes, nous pouvons donc affirmer d’une manière certaine que le projet est rentable et faisable Tableau n° LI : Détermination du délai de récupération du capital investi Période Investissements récupérables cash flows solde N+1 82 656 000 24 641 407 58 014 593 N+2 58 014 593 30 782 989 27 231 604 N+3 27 231 604 36 924 570 (9 692 966) N+4 (9 692 966) 43 066 152 (52 759 118) N+5 (52 759 118) 112 783 733 (165 542 851) Source : Calcul personnel, mars 2009

SECTION II : ÉVALUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE §1 : CRÉATION DE LA VALEUR AJOUTÉE Vu la situation socioéconomique que traverse notre pays actuellement, nous avons décidé de monter et de réaliser ce projet, afin de prendre part à la réduction de la pauvreté, comme il a été pris en compte dans les grades lignes de la politique générales de l’Etat. En fait, cette implantation d’une unité d’élevage de poules pondeuses ne prétend pas à résoudre tous les problèmes précités, mais ce projet peut apporter un plus au développement économique, par l’augmentation de la valeur ajoutée. Cette dernière mesure la richesse réelle créée par l’entreprise, du fait de son activité productive, et c’est grâce à ce supplément de

1

;27 21 604 mois>/;36 924 570> 08,85 mois

104

valeur que l’entreprise va pouvoir rémunérer les différents acteurs qui ont contribué à sa production. La Valeur Ajoutée se détermine en retranchant de la production de l’exercice l’ensemble des consommations intermédiaires fournies par des tiers. Soit : Valeur Ajoutée = Production de l'exercice - les achats d’approvisionnement, d’études et de travaux (net des rabais, remises et ristournes) + /- les variations de stocks (stock final – stock initial) - les autres charges externes Du point de vue comptable, la valeur ajoutée est égale à la différence entre les comptes de produits de classe 70, 71 et 72 et les comptes de charges de classe 60, 61 et 62.

Tableau n° LII : Calcul de la valeur ajoutée (en Ariary) Rubrique N+1 N+2 N+3

N+4

N+5

Chiffres d'affaires I Production de l'exercice

127 200 000

139 920 000

152 640 000 165 360 000 178 080 000

127 200 000

139 920 000

152 640 000 165 360 000 178 080 000

Achats consommées Charges externes II Consommation de l'exercice

56 419 000 2 924 000

61 725 500 2 924 000

67 032 000 2 924 000

72 338 500 2 924 000

77 645 000 2 924 000

59 343 000

64 649 500

69 956 000

75 262 500

80 569 000

III VAB (I-II)

67 857 000

75 270 500

82 684 000

90 097 500

97 511 000

Source : Calcul personnel, mars 2009

On en déduit une hausse de la valeur ajoutée durant les cinq années consécutives. Cela veut dire que la participation du projet à l’économie nationale sera de plus en plus importante. La somme des valeurs ajoutées créées par les entreprises sur le territoire national nous donne une idée de la PIB ou produit intérieur brut. §2 : CRÉATION D’EMPLOI ET DISTRIBUTION DE REVENU L’intérêt de ce projet réside dans le fait qu’il contribue à la résolution des problèmes de chômage. Ces problèmes constituent de nos jours la priorité du pouvoir public, tant dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement. Face à cette situation, nous avons pris l’initiative de mettre en place ce projet, en vue de contribuer à la diminution 105

du chômage. L’installation de cette unité permet à coup sûr de créer quelques emplois, non seulement pour le personnel mais en même temps la population. Ce projet fournit aussi des avantages énormes puisqu’il procure des revenus sûrs et suffisants pour les employés. En tant qu’entreprise nouvellement créée, elle fait partie des entités distributrices des revenus pour les gens qui y travaillent. §3-DÉVELOPPEMENT DE LA RÉGION ET SÉCURITÉ SOCIALE L’emploi ainsi créé pourrait amener une sécurité sociale dan la région d’étude. En plus, les ménages touchés par ce projet auront courage de mener à bien sa vie. En outre, ce projet procure des éléments essentiels nécessaires aux besoins de la population pour combler l’insuffisance en besoin humain. Il permet également aux habitants de la zone de produire un peu plus et de profiter des avantages techniques et financiers de ce projet pour mieux favoriser leur propre vie. Ainsi, le développement de la région SAVA, surtout le District concerné, est envisageable.

SECTION III : APPRÉCIATION DE L’OPPORTUNITÉ DU PROJET Cette section va nous parler des avantages et des impacts du projet. §1- PERTINENCE Elle mesure la corrélation entre les objectifs du projet et les objectifs du développement sur les plans globaux et sectoriels de la région concernée. §2- EFFICACITÉ Elle s’apprécie par le degré de réalisation et des objectifs ou des résultats. Par exemple, on peut se poser la question si le degré de la réalisation du projet (qualité, quantité, respect de délai de réalisation) est respecté. §3 -EFFICIENCE Elle se réfère à l’utilisation des ressources : minimiser les coûts tout en augmentant les résultats sans savoir toucher aux facteurs de production.

106

§4- DURABILITö Elle vise à évaluer la capacité de l’action à poursuivre dans le temps et dans l’espace. En d’autres termes, le projet doit être l’occasion de créer une entreprise stable. §5- IMPACT DU PROJET L’impact du projet est l’analyse des effets directs et indirects du programme. Il existe deux questions qui déterminent l’impact du projet : Quels sont les effets du programme sur les bénéficiaires ? Quels sont les effets inattendus du programme (sur les bénéficiaires et au-delà d’eux) ? En guise de conclusion, quelque soient les critères utilisés pour apprécier la rentabilité de ce projet, l’investissement s’avère rentable. Donc, en faisant la synthèse de toutes ces méthodes, nous pouvons affirmer d’une manière certaine que le projet est acceptable et largement rentable, donc faisable.

107

CONCLUSION D’une manière générale, un projet d’investissement exige la réunion des moyens financiers, moyens humains et les moyens matériels. Dans notre cas, capital investi s’élève Ar 82 656 000 dont Ar 68 591 500 qui couverts par le capital social et le reste sera emprunté à la banque BOA. Pour les moyens humains, ce sont tous des habitants de la ville Vohémar sélectionnés selon leurs compétences. Les moyens matériels sont presque faciles à trouver, autours du milieu d’exploitation. Pour ce qui est de l’investissement, la réussite concerne principalement la faisabilité technique, la faisabilité commerciale et la faisabilité financière. Sur le plan technique, l’adaptation de poulet sur le climat local est essentielle. La disponibilité des facteurs de production comme les aliments, les vétérinaires sur place constitue un avantage pour le projet. Enfin, la disponibilité des personnes ayant des compétences en la filière (technicien, vétérinaires, gestionnaires fraîchement sortis des universités). La réalisation des tous les facteurs nous permet d’avancer que cet investissement est faisable techniquement. Sur le plan commercial, le marché est promoteur. Cela grâce notamment à la qualité de la production qui a de haute valeur nutritive. A cela s’ajoute le fait que les concurrents n’arrivent pas à eux seuls à inonder le marché. De plus, tout au long de notre travail, nous avons essayé de montrer l’importance de l’élevage de poules pondeuses dans la région .L’œuf est très intéressant et qui pourrait satisfaire les consommateurs. Nous considérons que les objectifs que nous avons cités offrent une meilleure vision du projet dans notre participation du développement économique de la région. L’analyse financière prévisionnelle fait aboutir à la détermination prévisionnelle au cours des années qui sont positifs et d’après le bilan prévisionnel, nous avons constaté que les créances permettent à l’entreprise de rembourser rapidement les dettes de la banque. Toutes ces remarques donnent que les résultants au cours des cinq premières années sont bénéficières des que la production met en vente.

108

En plus, les critères essentiels à l’acceptation d’un projet sont vérifiés et conformes à la règle de rentabilité d’un projet dont la VAN qui est égale à Ar 46 718 037,94 et l’Indice de profitabilité. De plus les capitaux investis seront entièrement récupéré dans mois de 3 ans En bref, le présent projet va contribuer énormément au développement durable de la filière avicole dans la ville de Vohémar. De plus, c’est un projet élaboré sur la base d’une approche conceptuelle de l’aviculture et qui peut être réalisé dans d’autres Régions de Madagascar.

109

BIBLIOGRAPHIE OUVRAGES GENERAUX  DARBELET Michel, IZARD Laurent,SCARAMUZZA Michel, Notions fondamentales de gestion d’entreprise, édition Foucher, Paris 1998, 441 pages  GLINGER Edith « gestion financière de l’entreprise », Mémentos Dalloz, 253 pages,.  KOTLER philip & DUBOIS Bernard, Marketing Management, édition française, 10ème édition, publié union 23 Avril 2001 Paris, 800 pages.  KOTLER Philip, GAY Armstrong, marketing an introduction, édition, Predhice Hall International (PHI). New Jersey, USA. 1987, 595 pages. COURS THEORIQUES ANDRIANTIANA Mohajy « cours de finances des Entreprises

et politique

financière », 3ème année et 4ème année gestion, Université de Toamasina, 2006-2007. RAVELOSON Vololonirina, « Cours de gestion budgétaire et de gestion comptable », 3ème année gestion, université de Toamsina, 2006-2007. RATOVOSON Seth Arséne : cours 4éme année SAI (Système Agro-industriel 4éme année Université, Toamasina, 2007-2008. AUTRES DOCUMENTS  Aviculture : Elevage et production Revu mensuel d’information sur l’agriculture, l’élevage, la pêche et la forêt Afrique .N° 347 en Mai 2006.  Comment animer une réunion de sensibilisation sur la grippe aviaire  Mémento de l’Agronome : CIRAD-GRET  Manuel technique, FAO 2004 : Production en aviculture familiale  Manuel technique spécialiste avicole : Fiche technique poule pondeuse  Microsoft « Encarta », 2008  Tahirin-kevitra momba ny famo karana akoho mpanatody lava MPE FORMAGRI  Etude d’une suite usine de complexes minéro- vitamine et Aliments de bétails à Madagascar 1990 : JAUDET et PICARD  DOLLÉ V. cahiers de développement- Recherche CIRARD, n° 3-4 1984

110

SITES WEB Nathalie GARDES, « finance d’entreprise » www.google.com Http/:/www.google.mg : Poules pondeuse /image correspondances

111

ANNEXES

112

ANNEXE I LES RATICIDES 0RIGINE Bromadidone

Coumafère

Coumatétraly Difenacoum

Crimidine Chloralose Scilliroside Acide cyanhydrique

NOM Super ’operats Erodic TuragilSuperB Raticide umupro … Toxarat Raticide double AS Raticide ASO Tanarat spécial … Racumin Black rat’s Raticide D.I.S Matrak R Supermortivit Mortis Rapid’Tox souris

OBSERVATION Tue tout genre de souris

Poser à son allé Poser à son allé

Silmine Zyklon

Source : RAVELOSON Raharimalala clarisse « Ny fiompiana akoho manatody lava » septembre 2010.

ANNEXE II LES INSECTICIDES ORIGINE 1-ORGANOCHLORES 2 -ORGANO-PHOSHORES Azamétiphos : Chlorpyriphos-éthyl Diazinon Fenchlorphos Pyrimiphos–methyl

NOM Lindane , H.C .H

OBSERVATION Trèsdangereux

Alfacron 10 Quino-Blanc Fly-Toxol Tue mouche Piri-mouche

Tue les annimaux s’il en mange

Trichlorfon

Dipterex 80 Tugon

Ou touche

Insolible dans l’eau

3- PYRTHRENOIDES Cypermethoîne Deltamethrine

Dépallethrine Fenvalérate Permethrine

Bariccade K – Othrine Moetrine Cocatrine Dipallethrine Sumifly10 Mouxine mineral Stomoxine mural

Utile pour laver les habitats et les véhicules

Source : RAVELOSON Raharimalala clarisse « Ny fiompiana akoho manatody lava » septembre 2010.

113

ANNEXE III POULETS ET PONDEUSES : Besoins en Oligo-éléments et en Vitamine pour Madagascar (JOUANDET et PICARD) ELEMENTS Oligoélements Fer Cuivre Zinc Manganése Cobalt Sélenium Iode

VITAMINES (U.I / KG OU ppm) Vitamine A Vitamine D Vitamine E Vitamine K THiamineB1 Riboflavine A.Panto NiacinePP Pyridoxine B.6 Biotine Acide folique B .12 Chlo.Choline

POUSSIN DEMARAGE

POUSSIN Finition

PONDEUSE OEUFS

PONDEUSE Reproductrice

BESOINS

4O 3 40 70 0 ,2 0,1 1

15 2 20 0,2 0,2 0,1 1

40 2 40 60 0,2 0,15 0,8

40 2 40 60 0 ,2 0,15 0 ,8

40 3 40 70 0,2

1OOOO 1500 15 5 0,5 4 5 25

10000 1500 10 4

8000 1000 5 2

10000 1500 15 4

10000 1500 15

4 5 15

4 2

4 8

0,004 250

1 0 ,008 500

0,2 0,01 500

0,01 500

Source : RAVELOSON Raharimalala clarisse « Ny fiompiana akoho manatody lava » Septembre 2010.

114

1

5 0 ,5 4 5 25

0,01 500

ANNEXE IV CARTE DU DISTRICT DE VOHEMAR

Source : Commune Urbaine de Vohémar 2007

115

LISTE DES ILLUSTRATIONS CARTE CARTE N° 1 : CARTE DE LOCALISATION DE LA REGION CIBLE ............................................................... 43

FIGURES FIGURE N° 1: POULE PONDEUSE NOIRE .................................................................................................. 11 FIGURE N° 2 : POULE PONDEUSE ROUGE................................................................................................ 11 FIGURE N° 3 : POULE PONDEUSE BLANCHE ........................................................................................... 11 FIGURE N° 4 : ÉLEVAGE EN BATTERIE ................................................................................................... 19

GRAPHIQUE GRAPHIQUE 1: DIAGRAMME DE GANTT DE LA PREMIERE ETAPE ........................................................ 50 GRAPHIQUE 2: DIAGRAMME DE GANTT DE LA DEUXIEME ETAPE ....................................................... 50

IMAGE IMAGE N° 1 : ÉLEVAGE TRADITIONNEL ................................................................................................. 18

TABLEAUX TABLEAU N° I : DIFFERENTES RACES DE VOLAILLES AVEC LEURS CARACTERISTIQUES ................... 13 TABLEAU N° II : DENSITE EN NOMBRE DE TETE PAR M2 ....................................................................... 19 TABLEAU N° III : DENSITE PAR METRE.................................................................................................. 20 TABLEAU N° IV : CONSOMMATION D’EAU ............................................................................................ 22 TABLEAU N° V : ALIMENTS COMPLETS « POUSSINS » ........................................................................... 24 TABLEAU N° VI : ALIMENT COMPLET POUR LES « POULETTES ». ........................................................ 25 TABLEAU N° VII : ALIMENT COMPLET POUR LES «PONDEUSES » ........................................................ 25 TABLEAU N° VIII : LES BESOINS NUTRITIFS (ENERGIE, PROTEINE, CALCIUM, PHOSPHORE) ................. 26 TABLEAU N° IX : RESUME DE CHANGEMENT DE L’ALIMENTATION ...................................................... 27 TABLEAU N° X : CONSOMMATION JOURNALIERE EN ALIMENTS ........................................................... 27 TABLEAU N° XI : PROGRAMME LUMINEUX ........................................................................................... 39 TABLEAU N° XII : DIAGRAMME DE GANTT DE LA PREMIERE ETAPE ................................................... 50 TABLEAU N° XIII: DIAGRAMME DE GANTT DE LA PREMIERE ETAPE .................................................. 50 TABLEAU N° XIV : CONSOMMATION JOURNALIERE EN ALIMENTS ....................................................... 52 TABLEAU N° XV : LES MATERIAUX NECESSAIRES A LA CONSTRUCTION DES POULAILLERS ET DES POUSSINIERES. ............................................................................................................................... 63

TABLEAU N° XVI : RECAPITULATION DES COUTS DES CONSTRUCTIONS (EN ARIARY ) ....................... 63 TABLEAU N° XVII : RECAPITULATION DES MATERIELS ET OUTILLAGES (EN ARIARY) ......................... 64 TABLEAU N° XVIII : MATERIELS DE BUREAU ET INFORMATIQUE (EN ARIARY) ................................... 64 TABLEAU N° XIX : RECAPITULATION DE CES INVESTISSEMENTS (EN ARIARY) ................................... 65 TABLEAU N° XX : L’AMORTISSEMENT DE FRAIS DE DEVELOPPEMENT (MONTANT EN ARIARY) ......... 68 TABLEAU N° XXI : L’AMORTISSEMENT DE LA CONSTRUCTION (MONTANT EN ARIARY) ..................... 69 116

TABLEAU N° XXII : L’AMORTISSEMENT DE L’AGENCEMENT, AMENAGEMENT ET INSTALLATION (MONTANT EN ARIARY) ................................................................................................................. 69 TABLEAU N° XXIII : L’AMORTISSEMENT DE MATERIEL DE TRANSPORT (MONTANT EN ARIARY) ....... 70 TABLEAU N° XXIV : L’AMORTISSEMENT DE MATERIELS ET OUTILLAGES (MONTANT EN ARIARY) .... 70 TABLEAU N° XXV : L’AMORTISSEMENT DE BUREAU ET INFORMATIQUE (MONTANT EN ARIARY) ...... 71 TABLEAU N° XXVI : L’AMORTISSEMENT DE L’IMPREVU (MONTANT EN ARIARY) .............................. 71 TABLEAU N° XXVII : BUDGET D’ACHAT DE POUSSIN........................................................................... 72 TABLEAU N° XXVIII : BUDGET D’ACHAT DE PROVENDE (EN ARIARY) ................................................ 73 TABLEAU N° XXIX : BUDGET DE PRODUITS VETERINAIRES POUR 400 POUSSINS................................. 73 TABLEAU N° XXX : BUDGET ANNUEL DE PRODUITS VETERINAIRES .................................................... 74 TABLEAU N° XXXI : LES SALAIRES ANNUELS A PAYER (EN ARIARY ) ................................................. 75 TABLEAU N° XXXII : DETERMINATION DES CHARGES SOCIALES (EN ARIARY) ................................... 76 TABLEAU N° XXXIII : DOTATION AUX AMORTISSEMENTS EN (MONTANT EN ARIARY) ................... - 77 TABLEAU N° XXXIV : RECAPITULATION DES CHARGES D’EXPLOITATION AU COURS DES CINQ ANNEES (EN ARIARY) .................................................................................................................................. 78 TABLEAU N° XXXV : PREVISION DE VENTE (MONTANT EN ARIARY) ................................................. 79 TABLEAU N° XXXVI : FINANCEMENT AVANT L’EXPLOITATION (EN ARIARY ) .................................... 80 TABLEAU N° XXXVII : FONDS DE ROULEMENT INITIAL (EN ARIARY ) ................................................ 81 TABLEAU N° XXXVIII : NATURE, DUREE ET TAUX DES CREDITS ......................................................... 82 TABLEAU N° XXXIX : TABLEAU DE REMBOURSEMENT D’EMPRUNT (EN ARIARY).............................. 83 TABLEAU N° XL : BILAN D’OUVERTURE (EN ARIARY) ......................................................................... 83 TABLEAU N° XLI : COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL POUR LES CINQ ANNEES A VENIR (EN ARIARY) (PAR NATURE) ................................................................................................................. 87

TABLEAU N° XLII : TABLEAUX DE FLUX DE TRESORERIES (EN ARIARY) .............................................. 89 TABLEAU N° XLIII : BILAN PREVISIONNEL DE L’ANNEE N+1 (EN ARIARY) ......................................... 91 TABLEAU N° XLIV : BILAN PREVISIONNEL DE L’ANNEE N+2 (EN ARIARY) ......................................... 92 TABLEAU N° XLV : BILAN PREVISIONNEL DE L’ANNEE N+3 (EN ARIARY) .......................................... 93 TABLEAU N° XLVI : BILAN PREVISIONNEL DE L’ANNEE N+4 (EN ARIARY) ......................................... 94 TABLEAU N° XLVII : BILAN PREVISIONNEL DE L’ANNEE N+5 (EN ARIARY) ....................................... 95 TABLEAU N° XLVIII : RECAPITULATION DES COUTS VARIABLES (EN ARIARY) ................................... 96 TABLEAU N° XLIX : RECAPITULATION DES CHARGES FIXES (EN ARIARY) ........................................... 97 TABLEAU N° L :TABLEAU DU CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE ET DE LA MARGE DE SECURITE EN ARIARY .......................................................................................................................................... 98 TABLEAU N° LI : RECAPITULATION DES RATIOS UTILISES POUR APPRECIER LA SITUATION DU PROJET EN ARIARY ..................................................................................................................................... 99

TABLEAU N° LII : CALCUL DES CASH-FLOWS AINSI QUE LEUR ACTUALISATION (EN ARIARY ).......... 102 TABLEAU N° LIII : CALCUL DE LA VALEUR AJOUTEE (EN ARIARY) .................................................... 105 117

TABLE DES MATIERES SOMMAIRE ................................................................................................................................. 1 REMERCIEMENTS ................................................................................................................. 2 LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES .............................................. 3 GLOSSAIRE ............................................................................................................................. 4 INTRODUCTION ..................................................................................................................... 5 PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET....................................................................... 7 CHAPITRE I : ÉTUDE GÉNÉRALE DU PROJET ............................................................. 9 SECTION I : HISTORIQUE DE L’ÉLEVAGE DE POULES PONDEUSES .................................................. 9 § 1- HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DES RACES .............................................................................. 9 A- Les différentes race-souche de base................................................................................. 10 a-Les différents types de race-souche pondeuse.............................................................. 10 a.1 Choix de souche ....................................................................................................... 12 a.2 Les croisements possibles ........................................................................................ 12 §2: LES DIFFÉRENTS TYPES D’ÉLEVAGE ..................................................................................... 17 A -L’élevage traditionnel ....................................................................................................... 17 B- L’élevage moderne ............................................................................................................ 18 a. L’élevage au sol.............................................................................................................. 18 b. L’élevage en batterie ..................................................................................................... 18 SECTION II : LA CONDUITE DE L’ÉLEVAGE DE POULE PONDEUSE................................................. 19 §1 : LE DÉMARRAGE .................................................................................................................. 20 §2 -RECOMMANDATIONS ALIMENTAIRES ................................................................................ 21 A- L’alimentation ................................................................................................................... 21 a. Définition ....................................................................................................................... 21 b. Les besoins alimentaires des pondeuses...................................................................... 21 c. Les besoins en eau ......................................................................................................... 22 d. Les besoins en aliment .................................................................................................. 22 e. Composition d’une provende pour les volailles ............................................................ 23 f. Teneur en M.A.B des provendes complètes pour les volailles par mois........................ 23 e. Mode d’alimentation ..................................................................................................... 26 B. Habitat d’élevage .............................................................................................................. 28 a. Le choix de l’emplacement ............................................................................................ 29 b. Normes des habitats...................................................................................................... 29 §3- LES MATÉRIAUX NÉCESSAIRES A L’ÉLEVAGE ....................................................................... 29 A- Matériaux .......................................................................................................................... 29 SECTION III : LES DIFFÉRENTES MALADIES .................................................................................... 32 § 1: LES MALADIES VIRALES....................................................................................................... 32 §2 : LES MALADIES BACTÉRIENNES ........................................................................................... 34 § 3: LES MALADIES PARASITAIRES ............................................................................................. 35 §4 : LES FACTEURS DES MALADIES ............................................................................................ 35 A- Les agents pathogènes ...................................................................................................... 35 B- Les facteurs favorisants .................................................................................................... 35 C- La prévention des maladies .............................................................................................. 35 a. La prophylaxie sanitaire ................................................................................................. 36 b. La prophylaxie médicale ................................................................................................ 36 118

b.1 La vaccination ........................................................................................................... 37 b.2 Conditions de la vaccination .................................................................................... 37 SECTION IV : LA PRODUCTION ....................................................................................................... 37 §1 : LA GESTION DE L’APPROVISIONNEMENT ........................................................................... 38 §2 : LA GESTION DE STOCK ........................................................................................................ 38 A. Déroulement de la production d’œufs............................................................................. 38 B. Supervision de la production............................................................................................. 38 C. Moyens de supervision de la production .......................................................................... 38 D. Programme lumineux........................................................................................................ 39 E. Contraintes de la production ............................................................................................. 40 F. Les causes d’échec à l’élevage ........................................................................................... 40 G. Les causes de l’échec imputable à l’élevage ..................................................................... 40

CHAPITRE II : DESCRIPTION DU PROJET .................................................................... 41 SECTION I : contexte general du projet ......................................................................................... 41 §1 : PRÉSENTATION DU PROJET ................................................................................................ 41 A- Définition d’un projet........................................................................................................ 41 B- Objectifs ............................................................................................................................ 41 C- Les avantages de ce projet ................................................................................................ 42 D -Raison sociale :.................................................................................................................. 42 E - Statut juridique : .............................................................................................................. 42 F - Le besoin en personnel..................................................................................................... 42 § 2 : PRÉSENTATION DE LA ZONE D’INTERVENTION ................................................................. 42 A -Situation géographique..................................................................................................... 42 a. Localisation .................................................................................................................... 42 b. Climat............................................................................................................................. 43 c. Température .................................................................................................................. 44 d. Pluviométrie .................................................................................................................. 44 B. Les facteurs démographiques ........................................................................................... 44 a. Effectif de la population ............................................................................................... 44 b. Activités économiques de la population : ..................................................................... 44 c. L’amélioration de l’élevage à Vohémar ......................................................................... 44 §3: L’ORGANIGRAMME ............................................................................................................. 45 §4- LA DESCRIPTION DES PRINCIPALES FONCTIONS DU PERSONNEL ....................................... 46 A- La Direction (Gérant promoteur) ...................................................................................... 46 B- Le Responsable administratif et financier......................................................................... 47 C- Le responsable commercial............................................................................................... 47 D- Les commerciaux .............................................................................................................. 47 C- Le chauffeur ...................................................................................................................... 48 D- Le responsable Production ............................................................................................... 48 E- Les ouvriers ....................................................................................................................... 48 F-L’Agent de sécurité ............................................................................................................. 48 SECTION II: LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET DES ACTIVITÉS ........................................... 49 §1. LA PRÉPARATION ET MISE EN ŒUVRE ................................................................................ 49 §2. LE CALENDRIER DE RÉALISATION......................................................................................... 49 A- La première étape ............................................................................................................. 49 B- La deuxième étape ............................................................................................................ 50 SECTION III: ÉTUDE DE MARCHÉ ................................................................................................... 51 §1 : DÉFINITION ......................................................................................................................... 51 §2 : OBJECTIF ............................................................................................................................. 51 §3 : LA DEMANDE ET L’OFFRE ................................................................................................... 51 A. La demande ....................................................................................................................... 51 a. Définition ....................................................................................................................... 51 119

b. Etude de la demande..................................................................................................... 51 B. L’offre ................................................................................................................................ 52 a. Définition ....................................................................................................................... 52 b. Analyse de l’offre ........................................................................................................... 52 c. La situation de l’offre ..................................................................................................... 52 d. Identification de la clientèle ......................................................................................... 53 e. Segmentation de la clientèle ......................................................................................... 53 §4 : CLIENTS CIBLES ET LEURS DEMANDES............................................................................... 53 §5 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE ......................................................................................... 53 §6 : DÉTERMINATION DE LEURS FORCES ET LEURS FAIBLESSES .............................................. 54 A. Leurs forces ....................................................................................................................... 54 B. Leurs faiblesses.................................................................................................................. 54 C. La part de marché de la cible ............................................................................................ 54 SECTION IV : LES POLITIQUES ET STRATEGIES MARKETING ADOPTÉES ........................................ 55 §1. LE MARKETING MIX ............................................................................................................. 55 A- La politique du produit...................................................................................................... 55 B- La politique du prix............................................................................................................ 56 C- Politique de distribution.................................................................................................... 56 D-Politique de promotion...................................................................................................... 57 §2- LA STRATEGIE ...................................................................................................................... 57

DEUXIEME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET ............................................................... 58 CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS ET LE FINANCEMENT ................................ 60 SECTION I : LES INVESTISSEMENTS ................................................................................................ 60 §1 : LES DÉFINITIONS DE L’INVESTISSEMENT ............................................................................ 61 A. La définition financière de l’investissement .................................................................... 61 B. La définition comptable de l’investissement .................................................................... 61 §2- LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS ............................................................................................ 61 A. Immobilisations incorporelles ........................................................................................... 61 B. Les immobilisations corporelles ........................................................................................ 62 a- Le terrain: ...................................................................................................................... 62 b- La construction: ............................................................................................................. 62 c- Agencement, aménagement et installation .................................................................. 64 d- Le matériel de transport ............................................................................................... 64 e- Les matériels et outillages ............................................................................................. 64 f- Les matériels de bureau et informatique....................................................................... 64 §3 : AMMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS ..................................................................... 65 A. Calculs préliminaires ......................................................................................................... 66 a. Valeur d’origine (Vo)...................................................................................................... 66 b. Valeur amortissable....................................................................................................... 66 c. La valeur résiduelle ........................................................................................................ 66 B. Le plan d'amortissement .................................................................................................. 67 C. Les tableaux d’amortissements des matériels utilisés par le projet ................................ 68 a. Le Frais de développement ........................................................................................... 68 b. Les bâtiments de construction ...................................................................................... 68 c- Agencement, aménagement et installation .................................................................. 69 d- Le matériel de transport ............................................................................................... 70 e- Les matériels et outillages ............................................................................................. 70 f- Les matériels de bureau et informatique....................................................................... 71 g- Imprévu ......................................................................................................................... 71 SECTION II : LES CHARGES ET LES PRODUITS D’EXPLOITATION..................................................... 72 §1 : LES CHARGES D’EXPLOITATION .......................................................................................... 72 120

A. Achats des poussins ......................................................................................................... 72 B. Achat des provendes ......................................................................................................... 72 C. Achats de produits vétérinaires ........................................................................................ 73 D. Matières consommables .................................................................................................. 74 E. Eau et électricité ............................................................................................................... 74 F. Le carburant ...................................................................................................................... 74 G. Publicité............................................................................................................................ 74 H. Primes d’assurances ........................................................................................................ 74 I. Poste et Télécommunication ............................................................................................. 75 J. Entretien et réparation...................................................................................................... 75 K. Les impôts et taxes ........................................................................................................... 75 L. Les charges du personnel.................................................................................................. 75 M. Les charges sociales liées au salaire ................................................................................ 76 N. Les imprévus .................................................................................................................... 76 O. La dotation aux amortissements ................................................................................. - 77 §2 : COMPTE DE GESTION POUR LES PRODUITS ....................................................................... 79 SECTION III : FINANCEMENT DU PROJET ....................................................................................... 79 §1 : FINANCEMENT AVANT L’EXPLOITATION ............................................................................ 79 A. Fonds propres.................................................................................................................... 80 B. L’autofinancement ............................................................................................................ 81 C. Fonds de roulement initial ............................................................................................... 81 §2 : FINANCEMENT PAR EMPRUNT ........................................................................................... 81 A. La durée de l’emprunt et les taux appliqués..................................................................... 82 B. Conditions d’emprunts ...................................................................................................... 82 C. Remboursement d’emprunt ............................................................................................. 82 §2 : CONDITIONS DE REMBOURSEMENT D’EMPRUNT ET BILAN D’OUVERTURE ..................... 82 A. Conditions de remboursement d’emprunt ...................................................................... 82 B. Le bilan d'ouverture ......................................................................................................... 83

CHAPITRE II : L’ÉTUDE DE LA FAISABILITÉ DU PROJET ......................................... 84 SECTION I : ANALYSE DES ÉTATS FINANCIERS ............................................................................... 84 §1 : COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL (PAR NATURE)....................................................... 84 A. La production de l’exercice ............................................................................................... 84 B. La valeur ajoutée ............................................................................................................... 85 C. Excèdent brut d’exploitation ............................................................................................ 85 D. Le résultat opérationnel.................................................................................................... 85 E. Le résultat avant l’impôt.................................................................................................... 86 F. Résultat net de l’activité ordinaire .................................................................................... 86 G. Résultat extraordinaire ..................................................................................................... 86 H. Résultat net de l’exercice ................................................................................................. 86 §2 : LES TABLEAUX DE FLUX DE TRÉSORERIE ET LES BILANS PRÉVISIONNELS .......................... 88 A. Le tableau des flux de trésoreries .................................................................................... 88 B. les bilans prévisionnels ...................................................................................................... 90 SECTION II : ANALYSE DU SEUIL DE RENTABILITÉ ET DES RATIOS ................................................ 96 §1-ANALYSE DIFFÉRENTIELLE .................................................................................................... 96 A. Les coûts variables : .......................................................................................................... 96 B. Les coûts fixes ou de structure : ........................................................................................ 96 C. Marge sur coût variable : .................................................................................................. 97 §2 LE SEUIL DE RENTABILITÉ ET LA SÉCURITÉ DU PROJET ........................................................ 98 A. Le seuil de rentabilité ........................................................................................................ 98 B. La sécurité du projet.......................................................................................................... 98 a. La marge de sécurité (MS) ............................................................................................. 98 b. L’indice de sécurité : ...................................................................................................... 99 121

§3 - ANALYSE À PARTIR DES RATIOS.......................................................................................... 99 o Rentabilité commerciale du projet :............................................................................ 100 B. Capacité de remboursement des emprunts structurels ................................................. 100 C. Ratio d’indépendance financière .................................................................................... 100

CHAPITRE III : L’ÉVALUATION DU PROJET ................................................................ 101 SECTION I : ÉVALUTION FINANCIÈRE DU PROJET ........................................................................ 101 §1 : ÉVALUATION SELON LES CRITÈRES DE RENTABILITÉ ........................................................ 101 §2 : VALEUR ACTUELLE NETTE (VAN) ET LE TAUX DE RENTABILITÉ INTERNE (TRI) ................. 102 A. Valeur actuelle nette (VAN) ........................................................................................... 102 §3 : INDICE DE PROFITABILITÉ (IP) ET DÉLAI DE RÉCUPÉRATION DU CAPITAL INVESTI (DRCI) 103 A. Indice de profitabilité (IP)............................................................................................... 103 B. Délai de récupération du capital investi (DRCI)............................................................... 104 SECTION II : ÉVALUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE ................................................................ 104 §1 : CRÉATION DE LA VALEUR AJOUTÉE .................................................................................. 104 §2 : CRÉATION D’EMPLOI ET DISTRIBUTION DE REVENU........................................................ 105 §3-DÉVELOPPEMENT DE LA RÉGION ET SÉCURITÉ SOCIALE ................................................... 106 SECTION III : APPRÉCIATION DE L’OPPORTUNITÉ DU PROJET ..................................................... 106 §1- PERTINENCE....................................................................................................................... 106 §2- EFFICACITÉ ......................................................................................................................... 106 §3 -EFFICIENCE ........................................................................................................................ 106 §4- DURABILITĖ........................................................................................................................ 107 §5- IMPACT DU PROJET ........................................................................................................... 107

CONCLUSION ..................................................................................................................... 108 BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 110 ANNEXES................................................................................................................................. 112 LISTE DES ILLUSTRATIONS ........................................................................................... 116 TABLE DES MATIERES .................................................................................................... 118

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