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Plusieurs thèmes sont abordés. Le principal est l’atrocité de la guerre. Les personnages ne croient plus en la paix . Partout dans les décors on sent la terreur. Les cadavres, l’impression qu’un obus peut vous tuer à tout moment, les sons incessants de tirs et autres et plaintes lugubres. Les soldats déplorent le bourrage de crâne qu’ils ont subi avant de s’engager car pour eux qui sont au front, la guerre n’est pas un jeu mais l’enjeu de leur existence, tant par le danger de mort omniprésent, mais par l’évolution des esprits. Ce n’est même plus un combat entre deux camps, mais un combat pour sa propre survie. D’autres thèmes suivent tels que le décalage entre les gens de l’arrière et du front. En effet, Paul Braümer va avoir la permission de revoir sa famille. Mais il va découvrir des gens en total décalage par rapport à lui, lui posant des questions inconvenantes sur la guerre ou prenant des airs hautins. Pour eux, la guerre est une bonne chose et les soldats sont tous des héros qui se battent pour eux. A cause de la censure, ils pensent que le front n’est pas si terrible que cela et certains donnent même leur opinion sur des choses dont ils ne savent rien. Après la guerre, l’intégration des combatants risque d’être difficile tant le décalage des esprits s’est creusé. Eux connaissent les conditions véritables de la guerre mais ne peuvent en parler. Le roman évoque aussi le thème du changement d’esprit, de l’évolution, de la disparition de l’insouciance. Les soldats au départ partaient avec le moral, des rêves plein la tête; ils étaient encore naïfs. La guerre leur a oté toute innocence, leurs rêves ont disparu pour laisser place à une dure réalité qu’est la guerre, les espoirs ont disparu pour laisser place à l’instinct de survie et la prise de conscience sur la vie ainsi que tout ce qu’elle peut comporter en souffrance. Le dernier thème abordé est celui de la camaraderie. Paul Braümer appartient à un petit “groupe” d’amis. Durant la guerre ils se sont entraidés plus d’une fois, même face à la mort cherchant à tout pris à garder cette forte amitié jusqu’au bout . Les soldats, même lorsqu’ils ne se connaissaient pas s’aidaient . Beaucoup de moments partagés entre eux sont évoqués, leur camaraderie est comme une aile leur permettant de s’évader de ces horreurs. Tout au long du récit, Paul raconte les abominations de la guerre : les tranchées ne sont même plus en état d'être occupées, elles sont envahies de rats et complètement détruites par les obus. Puis, heureux d'avoir une permission, Paul rentre chez lui mais il n'est compris que par sa mère qui ne lui pose aucune question. De retour de permission, il est heureux de n'avoir perdu aucun de ses amis.
Obligé de mûrir d'un coup à 19 ans, Paul remet en cause les références morales qu'on lui a inculquées et se demande comment, lui qui n'a jamais connu autre chose que la guerre, va pouvoir mener une vie normale une fois ce désastre fini.
La souffrance physique est poussée à son paroxysme, les corps sont dénudés et découpés, réduits en charpie par l'artillerie, la blessure espérée comme un billet de retour à l’arrière, cette fraternité dans la souffrance entre des hommes martyrisés qui, lors de leurs permissions, n’arrivent même plus à exprimer ce qu’ils vivent sur le front, car les gens de l’arrière sont incapables de comprendre ce qui arrive. L’atrocité de la guerre : Tous ces soldats tuaient, ces cadavres abandonnés, cette peur de la mort omniprésente, les conditions de vie déplorables…
La solidarité : Entre Paul et ses amis. Pendant la guerre, ils restent soudés et s’entraident jusqu’au bout. Cette amitié leur permet en quelque sorte de s’évader.
L’évolution des pensées : Au début de l’histoire, avant que Paul et ses camarades s’engagent dans l’armée allemande, ils sont enthousiastes, ont des rêves pleins la tête, parlent d’avenir heureux, ils sont encore naïfs et après avoir vécu cette terrible expérience se rendent finalement compte que le bonheur n’est qu’éphémère, leur espoirs sont brisés et doivent malheureusement faire fasse à la dure réalité qu’est la guerre. Les réflexions sur la guerre
Paul et ses amis se demandent comment la guerre a commencée et à qui elle profite. Pour eux, ils combattent pour défendre leur nation mais ne savent pas pour qui exactement, le peuple ou l’état. P.154 : « Nous sommes ici pour défendre notre patrie. Mais les français, eux aussi, sont là pour défendre la leur. Qui donc a raison ?
Les soldats déplorent le bourrage de crâne qu’ils ont subi avant de s’engager car pour eux qui sont au front, la guerre n’est pas un jeu mais l’enjeu de leur existence, tant par le danger de mort omniprésent, mais par l’évolution des esprits. Ce n’est même plus un combat entre deux camps, mais un combat pour sa propre survie. Pour les gens de l’arrière, la guerre est une bonne chose et les soldats sont tous des héros qui se battent pour eux. A cause de la censure, ils pensent que le front n’est pas si terrible que cela et certains donnent même leur opinion sur des choses dont ils ne savent rien. De la page 5 à 119 : Alternance entre le front, dans les tranchées, et l’arrière
De la page 120 à 142 : Permission de Paul Bäumer. Il peut rentrer chez lui et voir sa famille pendant une dizaine de jours.
De la page 143 à 151 : Paul Bäumer est envoyé dans le camp de la Lande. Il fera des rencontres avec des prisonniers Russes.
De la page 151 à 189 : Paul retourne au front
De la page 189 à 202 : Paul et son ami Albert, blessés, sont envoyés dans un hôpital catholique où ils se feront soigner.
De la page 203 à 220 : Paul et Albert, guéris, retournent au front et revoient leurs amis.