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A La Gloire du Grand Architecte de l’Univers - Trois Fois Puissant Grand Maître - Dignitaires qui siégez à l’Orient - Et vous tous mes frères Grand Elus, Parfaits et Sublimes Maçons en vos grades et qualités.
La colonne gravée que j’ai le privilège de vous présenter entre le point du jour et le lever du soleil s’intitule : « L’Obligation du Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon ». Lorsque l’on évoque l’obligation maçonnique, cela sous-entend une multitude de sens : la fraternité, le serment maçonnique, la liberté du francmaçon, l’amour du prochain, le devoir de solidarité que doit un franc-maçon. En maçonnerie, parler d’obligation au singulier signifie reconnaître l’ensemble de toutes celles incluses dans le serment solennel prêté lors de l’initiation et qui comprennent la famille, la patrie, ainsi que, désormais, le travail à effectuer sur soi-même en direction de la connaissance et de la fraternité. Mon adhésion à l’idéal maçonnique implique l’acceptation de la route du devoir ou plutôt des devoirs précis. Mais tout d’abord, je voudrais dire quelques mots sur le titre de Grand Elu Parfait et Sublime Maçon. Le 14ème degré marque la fin d’un cycle, l’achèvement de l’histoire du Temple de Salomon. Le Temple étant achevé, Salomon reçut les plus vertueux des chevaliers de la Royale Arche et les investit du degré de Perfection. Il leur fit promettre solennellement de vivre en paix, union et concorde entre eux, de pratiquer les devoirs de charité et de bienveillance, à l’exemple de l’architecte Maître Hiram, et de faire en sorte qu’à son image, la justice et l’équité soient toujours le fondement de leurs actes. Il leur fit promettre de s’assister mutuellement dans le besoin, de punir sévèrement la trahison, l’injustice et la perfidie. Il les bénit et leur dévoila l’Arche d’Alliance. Le nouveau Grand Elu est ensuite invité à faire alliance avec la Vertu et les hommes Vertueux. Il leur remit à chacun d’eux un anneau d’or en signe de l’alliance avec cette brève interprétation de la légende du grade, je vais essayer de développer le thème en trois points suivants : 1) Mon parcours initiatique du 1er degré au 14eme degré du REAA et le symbolisme qui s’y dégage, 2) L’Obligation du Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon, 3) Conclusion.
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1. Mon parcours initiatique du 1er degré au 14eme degré au Rite Ecossais Ancien et Accepté et le symbolisme qui s’y dégage. La franc-maçonnerie a une caractéristique particulière, qui est de s’adapter à des milieux sociaux variés grâce aux rites pratiqués dans les loges. Du premier degré au 14ème degré, les idées développées font référence à des récits fantastiques où se mêlent la légende, la réalité et les perspectives d’avenir. Les symboles et les rituels contenant plusieurs sens, analogique, moral, littéral, allégorique, le Maçon ne monte pas en grade, il franchit des étapes, il est invité à se construire lui-même selon son propre rythme et les éléments de son vécu. Je vais essayer d’extraire les éléments essentiels de l’enseignement de chaque grade. Apprenti, nous avons appris le sens symbolique des outils, obligé à garder le silence et soumis au secret. Compagnon, nous obtiendrons de nouveaux outils, la lettre G, première approche de la notion Grand Architecte de l’Univers (GADLU), le compas et l’ouverture à l’étude de toutes les connaissances, nous retrouvons aussi la parole, une parole ordonnée. Maître, nous allons connaitre la véritable première initiation celle qui va constituer l’accession à la voie spirituelle, l’équerre et le compas en seront les outils et la légende d’Hiram le support narratif. Salomon et Hiram vont être les deux figures tutélaires de cette légende ; Salomon président de huit des douze ateliers détient le pouvoir royal, il va représenter l’image du guide, l’initiant initié, Hiram va lui présenter l’homme initié, juste et fidèle préférant mourir que faillir à son devoir. Au 4éme degré « l’éclat du jour a chassé les ténèbres et la grande lumière commence à paraître », à ce degré pas de légende mais un rappel des devoirs et des obligations du maître secret, se taire, garder le silence, rester fidèle, rechercher la vraie parole, quête de la connaissance. Salomon devenu Trois fois Puissant Maître va cumuler les fonctions. Au 5ème degré le grade de Maître Parfait, va nous conforter dans le commencement du processus d’élévation spirituelle de l’homme initié, le Maître Secret va être chargé des funérailles du Maître Hiram, mission qu’il va réussi et devant laquelle Salomon va s’écrier « Tout est parfait ». Avec le 6ème degré, le grade de Secrétaire Intime noua allons vivre la mésaventure de Johaben, serviteur du Roi Salomon qui 2
pour s’être montré trop zélé va encourir ses foudres. L’idée maîtresse en sera non pas la curiosité mais le fait que le secret de Johaben sera compris par Salomon qui va lui accorder le pardon. Au 7ème degré, Johaben se voit confier une clé d’or ouvrant le coffret d’ébène contenant les plans du temple ainsi qu’une balance, symbole de l’administration de la justice. Au 8ème degré, nous devenons Intendants des Bâtiments. Salomon veut faire construire une chambre secrète proche de la voûte sacrée, il décide de designer cinq(05) Intendants le premier choisi est Johaben. Nous pouvons imaginer que cette chambre secrète désigne la connaissance sacrée qui recherche l’initié, en suivant la voie que le rituel lui propose ; il peut quitter sa nature d’homme ordinaire pour aller vers une construction secrète. Au 9ème degré, Maître Elu des Neufs, est le premier d’un groupe de trois grades dénommés grades d’Elus. Ce degré constitue la dernière phase de l’œuvre au noir, ultime purification avant la sublimation, stade de l’homme ayant atteint la plénitude de la nature humaine. Dans ce grade, Johaben est appelé à l’action. En aucun cas cependant ; il ne peut s’ériger à titre individuel en justicier même si la cause est légitime. Ce degré sensibilise particulièrement sur la nécessité du jugement qui ne doit pas s’égarer dans une vendetta. Le 10 ème degré, Illustre Elu des Quinze va poursuivre l’enseignement du voyage initiatique précédent, les mauvais compagnons nous habitent toujours et constituent une part des ténèbres de notre conscience, nous n’en serons libéré que par l’exécution des assassins, acteur de notre propre meurtre. Au 11ème degré, grade de Sublime Chevalier Elu, le temps du deuil et de la justice est terminé, il est temps de reprendre les travaux. En ayant châtié les assassins de Maître Hiram, nous recevons le nom d’Emerk, traduit par « Homme vrai en toutes circonstances » ce garde enseigne que le plus important devoir de la Maçonnerie est de se consacrer à la pratique de la Vertu. Le Maître maçon ne doit pas seulement s’opposer à toute forme d’oppression, de tyrannie et d’intolérance, mais il doit aussi s’engager à œuvrer positivement en se mettant au service des autres. Il est également invité à l’édification de la Franc-maçonnerie et du zèle à déployer pour la pratique de la Charité, qui peut être considérée comme la plus importante de toutes les Vertus avec la justice. 3
Le 12ème degré, Grand Maître Architecte est appelé à travailler pour réaliser en lui les qualités de l’homme véritable. Le thème de ce grade est la construction du Temple Symbolique, après que justice a été rendue, les travaux interrompus peuvent reprendre. L’initié, le Grand Maître Architecte a été jugé digne de remplacer Maître Hiram de reprendre et de terminer la construction du Temple. Le roi Salomon créé une école d’architecture pour y instruire les nouveaux Maîtres chargés de conduire les travaux du Temple. Il souhaite qu’elle soit un moyen de progresser dans l’Art du Trait, permettant aux vrais maçons de parvenir par leur zèle et leur discrétion, à la plénitude de la perfection. La légende du 13ème degré se dégage clairement les influences hermétique, judaïque d’inspiration kabbalistique et grecque, notamment lors de la descente aux abîmes. A ce degré de Chevalier de Royal-Arche, l’initié est encore esclave de la matérialité, en explorant les ruines du passé figurant ses propres enfers. L’initié décèle, à ce degré, l’accès à l’Arche cachée dans la crypte, le Temple Universel, le lieu le plus secret du Temple, un lieu voûté, souterrain, sans portes ni fenêtres. Ce lieu est ainsi le premier temple dédié à l’Eternel, il contient le mot sacré qui se transmettent Salomon et les Grands Initiés depuis le premier d’entre eux, Henock. Le 14ème degré fait appel à un symbolisme complexe qui oblige l’initié à passer par des épreuves ardues qui le mèneront à la conviction depuis le 3ème degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA) que quelque chose a été perdu qu’il lui faut retrouver absolument afin de donner un sens à sa quête. Le Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon doit être éprouvé par la Mer d’Airain, symbole des résistances qu’il doit surmonter en lui-même. Il faut qu’il élève sa pensée vers le créateur, ainsi que le signifie la fumée du sacrifice. Il a besoin des pains de proposition pour effectuer son voyage. Le Trois Fois Puissant Grand Maître après avoir reçu la promesse ferme du Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon d’appliquer à pénétrer d’une manière effective les mystères sur lesquels son attention vient d’être attirée, il invite à prêter son obligation sur l’autel des sacrifices.
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2. L’Obligation du Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon Le travail maçonnique est à la fois individuel et collectif. Individuel parce que la décision de s’engager dans la voie initiatique réclame de l’impétrant une volonté spirituelle bien trempée pour faire à toutes les épreuves, mais elle n’est réalisable que s’il y a transmission de la Loge, de ce collectif qui relie chaque maillon à la chaîne de l’initiation. A tous les degrés de l’initiation, le serment prêté est une démarche volontaire, clairement exprimée sinon elle n’est pas concevable. C’est un contrat de mariage entre deux parties. Le 14ème degré et le dernier degré du Rite de perfection. Je pourrai continuer à essayer de mieux comprendre toutes les arcanes de ce degré, mais comme il me l’a demandé, je vais essayer d’analyser de mon mieux toute l’importance du serment que j’ai prononcé le jour de mon initiation au 14ème degré : je cite. « A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers en présence des Grands Elus, Parfaits et Sublimes Maçons, composant cette Respectable Loge de Perfection, je jure de suivre en toutes occasions la voix de ma conscience, de pratiquer les vertus qui élèvent l’homme au-dessus de l’animalité, de considérer tous les hommes comme mes frères, quels que soient leur race ou leur état social. Je promets de visiter mes frères s’ils sont retenus par la maladie, de les assister dans leurs besoins, d’aider de tout mon pouvoir au soulagement de leurs infortunes. Je promets, enfin, de garder fidèlement les secrets qui m’ont été révélés et ceux qui me seront confiés par la suite de ne jamais prêter mon concours à la création d’ateliers irréguliers et d’observer strictement les constitutions du Rite Ecossais Ancien et Accepté, les décrets du Suprême Conseil du Bénin et les usages de cette Respectable Loge de Perfection. Que tous les Grands Elus présents dans ce Temple soient témoins de ma sincérité, s’il m’arrivait de faillir à mes obligations, je me condamne moi-même à subir toutes les peines découlant de mes obligations antérieures. 5
Que le Grand Architecte de l’Univers me garde dans la vérité, la justice et l’équité ! » Amen ! Amen ! Amen ! Je pense que les enseignements que l’on peut tirer de l’obligation du Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon ne se résume pas aux quelques lignes du rituel. Je vais donc essayer d’expliquer ce que j’ai compris en ce sens de ma démarche, car je me suis engagé à suivre la voie de ma conscience, c’est-à-dire d’être en harmonie parfaite avec moi-même. Je dois tenter de poser ma conscience comme fondement de ma connaissance. Au 1er degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté, le mémento définit le Franc-Maçon comme un égal ami du riche et du pauvre s’ils sont vertueux. La qualité maçonnique d’un homme est reconnaissable à sa capacité à donner de l’amour à tout être humain du moment qu’il cultive la vertu. Nul ne peut se prétendre Franc-Maçon s’il ne creuse des fosses pour y enterrer ses vices et passions. Au 1er degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté, la pratique de la vertu est un signe de reconnaissance du Franc-Maçon, et voilà la vertu et hommes vertueux est une alliance que l’initié du 14ème degré a contractée. Celui qui est parvenu à devenir un être vertueux n’a plus rien à craindre de la mort. L’esprit vertueux triomphera toujours de la mort physique. C’est véritablement à ce degré que l’association Vertu-Perfection invite le Grand Elu, à pratiquer ses devoirs de charité et à suivre la voie de l’amour. La vertu est l’effort de se perfectionner par l’idée du bien, c’est se sublimer comme Hiram qui a su aller jusqu’au bout de son engagement, jusqu’à la mort. C’est le dépassement sur l’animalité, la vertu n’est pas ce qui nous rend heureux, mais ce qui nous rend digne de l’être. Pour moi la vertu c’est avant tout de rester fidèle au Rite Ecossais Ancien et Accepté, comme je l’ai juré, c’est-à-dire retenir ce qui m’a été confié, la base de l’obligation étant l’attachement à la parole donnée. Rendre visite à mes frères et savoir communiquer avec eux pour tenter de transmettre tout ce que j’ai appris de mon engagement, de façon à savoir vivre en paix, justice et l’équité, ce qui doit toujours être le fondement de mes actes quotidiens. Il appartient aux Grands Elus, Parfaits et Sublimes Maçons de s’allier avec la vertu la plus Sublime pour guider l’humanité. Faire alliance avec la Vertu, c’est l’épouser, épouser c’est d’être fidèle pour le meilleur et le pire, quelles que soient les difficultés ou les tentations. La vertu est synonyme de force d’âme. Par la teneur de nos travaux, par l’application du rituel, je ressens un sentiment de sérénité, d’acceptation 6
de la différence. De découvrir autrement un autre moi et par là même un autre toi. Dans le serment du Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon, il est appelé à ouvrir son cœur à tout sentiment de justice et d’équité. Déjà au 4ème degré, il est déjà demandé au Maître Secret d’aimer la justice, de la servir de tout son cœur. Un degré entier lui est consacré, celui de Prévôt et Juge qui doit être prêt à travailler à toute heure partout où il y a justice à rendre, partout où le préjugé et la partialité sont à éradiquer. Rendre justice et non se faire justice c’est mettre une distance par rapport à l’évènement, demander la médiation d’un tiers et un délai entre l’offense et la réparation. Victor Hugo parle de la justice par ce questionnement : « qu’y a-til donc au-dessus de la justice ? L’équité ». Il y a dans le concept d’équité, une base de justice acceptée du fait du bon sens ou plutôt de la morale populaire. L’amour fraternel est la plus grande des vertus chrétiennes. Il est si grand qu’il s’identifie au commandement qui prescrit au chrétien l’amour de Dieu. La charité offre à l’amour l’aliment qui le vivifie sur le plan de la solidarité. Le Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon du Rite Ecossais Ancien et Accepté a juré de construire, un monde débarrassé de l’égoïsme, des rivalités inutiles, des méchancetés. La paix à laquelle promet de travailler l’initié du 14ème degré du Rite Ecossais Ancien et Accepté, ne sera possible que si la Fraternité devient une chose partagée par tous. Comment espérer construire l’équité alors même que d’aucuns meurent de faim pendant que d’autres vivent dans l’opulence ? Quelle part active, prenons-nous dans la mise en œuvre de la charité lorsque la misère humaine prospère sous nos yeux ? L’obligation prise par le Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon est de demeurer dans les voies de la droiture et de l’équité. 3. En conclusion. A ce degré le Grand Elu, Parfait et Sublime Maçon retrouve la parole perdue et accède au savoir essentiel. Il est responsable de l’enseignement dans son intégralité. Il est long le chemin qui conduit à la vérité, des difficultés nous guettent tout au long du voyage, des mauvais compagnons jalonnent notre itinéraire, c’est dur de rester dans le droit fil de notre obligation. C’est le point le plus dur à respecter pour être fidèle au serment prononcé. Tout au long du parcours initiatique en Loge de 7
Perfection, le Maître, en quête de réalisation spirituelle, doit aimer la vérité et vouloir la connaître. Il doit faire preuve de volonté et de persévérance pour atteindre le « terme et la plénitude de la Perfection » et rassembler ce qui est épars. Les Trois mondes de sa réalisation : le corps, l’âme et l’esprit. Pour y parvenir, il doit faire preuve de travail, zèle et discrétion, car la voie qui lui est proposée est ce que les alchimistes nomment la route du devoir qui mène sûrement à la vérité. L’initié du 14ème degré travaille de par le monde à transmettre un message d’espoir. Dans le silence ignoré de tous les hommes ordinaires, par ses actions, il construit la paix, communique la vraie vie et indique le chemin de l’amour. Au fond du cœur du Grand Elu, réside une parcelle de vérité même parfois enfouie. Il faut croire en la perfectibilité de l’être même pour ceux qui nous semblent insensibles à cette démarche. Tendre la main à ceux-là c’est à mon sens une des données de cette obligation et non des moindres. Pour finir, j’ai déjà prêté chez nous plusieurs serments au cours des différents degrés, et je crois qu’ils m’ont permis d’ancrer davantage dans mon esprit par une meilleure ouverture de cœur en même temps qu’une vision plus approfondie sur le monde qui m’entoure celui où je me suis engagé à « fais à autrui tout le bien que tu voudrais qu’il te soit fait à toimême mais ne lui fais pas le mal que tu ne voudrais pas qu’il te soit fait à toimême ». Les grades de Perfection commencent par l’alliance du nouveau Maître Secret avec ceux qui vont le guider au long des degrés, ils se terminent par une Alliance solennelle, scellée par un ciment mystique et symbolisée par un anneau d’or, avec la vertu et les hommes vertueux. Ces alliances conduisent à la Connaissance du non accomplissement d’une promesse plusieurs fois réitérée. Le Grand Elu répand alors la lumière en aidant les autres à découvrir leur propre Nom et cela le conduira sans doute dans la suite de sa démarche à un nouveau Nom, à une Nouvelle Alliance et à une Nouvelle loi faite d’Amour. Méditons sur cette citation de Goethe qui doit continuer à donner de l’espoir à tout cherchant : « L’essentiel c’est d’avoir une âme qui aime la vérité et qui l’accueille là où elle se trouve ». J’ai dit. 8
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