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L-P-Bourguiba deTunis Chapitre 1 Fiche 1 Nombres complexes Résumé du cours
Prof :Ben jedidia chokri Classe :4 Math
Ecriture algébrique Tout élément z de C s’écrit de façon unique sous la forme z = a + ib, où a et b sont des réels. Et i un nombre vérifiant i2=-1. Ecriture trigonométrique Soit z un nombre complexe non nul tel que arg (z) ≡ θ [2π] .Alors z = z (cos θ + isin θ). Soit z un nombre complexe non nul tel z = a + ib, a et b des réels. Alors arg (z) ≡ θπ [2π] . si et seulement si, cos θ =
a a 2 + b2
Conjugué Soit z = a + ib et z’ = a’ + ib’, où a, a’, b et b’ sont des réels. Le conjugué de z est le nombre complexe z = a − ib.
Propriétés z + z = 2 Re(z) ; z + z = 2i Im(z) ; z z = (Re(z ))2 + (Im(z) )2 z = z , si seulement si, z est réel. z = − z , si seulement si, z est imaginaire.
et sin θ =
b a 2 + b2
Affixe d’un point, affixe d’un vecteur
(
)
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct O, u , v . L’affixe d’un point M (a,b) du plan est le nombre complexe z= a + ib noté Aff (M) ou ZM. On dit aussi que le point M (a,b) est l’image de z. Soit w un vecteur et M et N deux points tels que w = MN . Alors l’affixe du vecteur w est le nombre complexe z, noté Aff ( w ), vérifiant z = zN – zM.
* Soit w et w1 deux vecteurs tels que w1 est non nul. Les vecteurs w et w1 sont colinéaires, si et seulement si,
zw zw
est réel.
1
zw
Les vecteurs w et w1 sont orthogonaux, si et seulement si,
zw
est imaginaire.
1
Module d’un nombre complexe et Argument d’un nombre complexe non nul
(
)
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct O, u , v , soit z = a + ib et M (a,b) le point d’affixe z.
a 2 + b2
On appelle module de z le réel positif, noté z , défini par z = OM =
(
)
On appelle argument de z et on note arg (z) toute mesure de l’angle u, OM . . Pour tous points M et N d’affixes zM et zN, z N − z M = MN. Propriétés Soit deux nombres complexes z et z’.
z = 0, si seulement si, z = 0 z + z' ≤ z + z' ;
kz = k z , k ∈ R. 2
zz' = z z' ;
z = z;
1 1 = , z ≠ 0; z z
z' z' = ,z ≠ 0 ; z z
z = zz ;
n
zn = z , n ∈ * ;
1 zn
=
1 z
n
, z ≠ 0 et n ∈ Z
Soit z un nombre complexe non nul et k un réel non nul.
()
arg z ≡ − arg (z )[2π].
arg(− z) ≡ π + arg(z)[2π]. Si k > 0 alors arg (kz) ≡ arg (z) [2π] . Si k < 0 alors arg (kz) ≡ π + arg (z) [2π] Soit deux nombres complexes non nuls z et z’. 1 z' arg (zz’) ≡ arg (z) + arg (z’) [2π] . arg ≡ − arg(z) [2π] . arg ≡ arg( z' ) − arg (z) [2π] . z z
arg (zn) ≡ n arg (z) [2π] , n ∈ . n Pour tout nombre complexe non nul z et tout entier n, z n = z (cos nθ + isin nθ).
Angles orientés et nombres complexes Théorème
(
)
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct O, u , v . Soit A, B, C et D des points d’affixes respectives zA, zB, zC et zD et tels que AB ≠ 0 et CD ≠ 0.
(
)
(
)
z −z Alors u, AB ≡ arg (zB – zA) [2π] et u, AB ≡ arg D C [2π] . zB − zA Conséquence z D − z C CD = (cos θ + isin θ) avec AB, CD ≡ θ [2π] . z B − z A AB
(
)
Ecriture exponentielle d’un nombre complexe non nul Notation Pour tout réel θ, on note eiθ le nombre complexe cos θ + isin θ. Conséquences iθ
e = 1, e
i
π 2
= i, e
−i
π 2
= − i , e i π = − 1.
Pour tout réel θ et tout entier k, eiθ = ei(θ + 2kπ ). Pour tout réel θ, eiθ = 1 et eiθ = e −iθ et − eiθ = ei(θ + π ) . Propriétés Soit deux réels θ et θ’. eiθ .eiθ = ei(θ + θ') ,
1 eiθ
= e − iθ ;
ei θ ei θ'
( )
n = ei(θ − θ') ; eiθ = einθ , n ∈ Z .
Théorème et définition Tout nombre complexe non nul z, s’écrit sous la forme z = reiθ, où r = z et arg (z) = θ [2π] . L’écriture z = reiθ, r > 0 est appelée écriture exponentielle de z. Equation zn = a, n ≥ 1, a ∈ C*. Théorème et définition Soit a un nombre complexe non nul d’argument θ et n un entier naturel non nul. n
L’équation z = a admet dans C, n solutions distinctes définies par z k
k ∈ {0,1,..., n − 1}, où r est le réel strictement positif tel que r n = a . . Ces solutions sont appelées les racines nièmes du nombre complexe a.
θ 2 kπ i + = re n n ,
Conséquence
(
)
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct O, u , v . Lorsque n ≥ 3, les points images des racines nièmes d’un nombre complexe non nul sont les sommets d’un polygone régulier inscrit dans le cercle de centre O et de rayon r tel que
r n = a . Les points images des solutions de l’équation z n = a eiθ . Résolution dans C, de l’équation az2 + bz + c = 0, a ≠ 0. Théorème Soit a, b et c des nombres complexes tels que a ≠ 0. L’équation az2 + bz + c = 0, admet dans C, deux solutions définies par : z1 =
−b+δ −b+δ et z 2 = , où δ est une racine carrée du discriminant ∆ = b2 – 4ac. 2a 2a
Conséquences Si z1 et z2 sont les solutions de az2 + bz + c = 0, a ≠ 0, alors az2 + bz + c = a (z – z1) (z – z2), z1 + z2 =
−b c et z1z 2 = . a a
Remarque : Déterminer les nombres complexes z1 et z2 tels que : b z1 + z 2 = − a az² + bz + c = a (z – z1) (z – z2) équivaut à résoudre le système : z .z = c 1 2 a Nombres complexes et trigonométrie Théorème Pour tout réel x et pour tout entier n, (cos x + isin x)n = cos (nx) + isin (nx). (Formule de Moivre). Pour tout réel x, cos x =
eix + e −ix eix + e −ix et sin x = (formules d’Euler). 2 2i
Formule Binôme de Newton Pour tous nombres complexes z et z’ et pour tout entier naturel (z+z’)n=
k =n
∑ Ckn z k z'n − k
k =0
Nombres complexes et transformations Translation – homothétie – rotation *forme complexe d’une translation →
Soit u un vecteur d’affixe b et M d’affixe z et M’ d’affixe z’.
M' = t u (M) ⇔ z' = z + b * Forme complexe d’une homothétie Soit A un point du plan complexe d’affixe a, k ∈ R*, M’ d’affixe z et M’ d’affixe z’. M’ = h(A ;k) (M) ⇔ (z’ – a) = k (z – a). * Forme complexe d’une rotation Soit ω le point du plan complexe d’affixe zω , M un point d’affixe z et M’ un point d’affixe z’ et θ un réel. Soit r(ω ; θ) la rotation de centre ω et d’angle θ. r(ω ; θ) (M) = M’ ⇔ z’ - zω = eiθ (z – zω).