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IRRIGATION ET ARROSAGE AUTOMATIQUE
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Irrigation et arrosage automatique
ÉDITO Ce guide est le deuxième de la série de publications techniques édité par l’UNEP, après celui sur le « Gazon de placage ». Il expose l’ensemble des systèmes d’irrigation et les connaissances nécessaires pour appréhender l’arrosage automatique. Il définit chaque procédé de sa conception à son entretien en passant par sa réalisation. Il permet de comprendre les principes, les règles et le matériel à utiliser pour permettre au chef d’entreprise de : • mieux comprendre la demande du client, • faire l’état des lieux préalable du chantier, sans rien oublier, • informer et conseiller le client sur le choix et la gestion d’un système d’irrigation, • analyser le contenu d’un cahier des charges, • construire une demande précise auprès du fournisseur et être en mesure d’analyser son offre. Il a été réalisé avec l’aide des professionnels de la Commission Technique* qui ont donné de leur temps et leur savoir faire dans ce domaine. Sans leur engagement, ce guide n’existerait pas, qu’ils en soient remerciés. Il a été en partie financé par deux partenaires : Sadimato et Rain Bird. Merci à eux pour leurs aides et leurs conseils techniques. Avec ce nouveau guide, l’UNEP, toujours plus au service de ses adhérents, vous souhaite de développer vos marchés et de faire preuve, chaque jour, d’un plus grand professionnalisme. Bonne lecture !
Abel RENARD Président de la Commission Technique
Didier LEROUX Président de l’UNEP
* Composition de la Commission Technique en 2005 : Abel Renard, Gilbert Thepaut, Vincent Porro, Marc Mouterde, Christophe Gonthier, Eric Lequertier, Pierrick Herve, Thierry Disson et Hervé Lecomte.
Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
3
Irrigation et arrosage automatique
SOMMAIRE
Chapitre 1 Étude sur les besoins en eau A La gestion de l’eau
10
1 RAPPELS SUR LE FONCTIONNEMENT DES PLANTES
10
2 LES BESOINS EN EAU
11
3 LES DISPONIBILITÉS EN EAU DU SOL
12
Comment estimer la RFU ? 4 CALCULER LE TEMPS D’ARROSAGE
12
5 COMMENT BIEN ARROSER a Quand arroser ? b Un arrosage long ou fractionné ? c Quelle quantité d’eau apporter ? d Le rationnement e Le travail du sol
15
B Comprendre l’hydraulique
16
1 LA PRESSION – P a La pression statique b La pression dynamique
16
2 LE DÉBIT – Q
18
3 LA VITESSE
19
4 LES PERTES DE CHARGE - J
19
5 SYMBOLES DU MATÉRIEL
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Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
5
Irrigation et arrosage automatique
Chapitre
2
SCHÉMA GÉNÉRAL D’UN RÉSEAU D’ARROSAGE AUTOMATIQUE
A Description du matériel 1 LE BRANCHEMENT 2 LES RÉSEAUX a Les canalisations b Les raccords à compression c Les raccords en PVC d Les raccords électrosoudables
3 LES VANNES a Les vannes manuelles b Les électrovannes c Clapet de vidange 4 LES REGARDS 5 LE DISPOSITIF D’ARROSAGE a Le goutte à goutte b Les asperseurs c Les tuyères escamotables d Les arroseurs à turbine et à balancier 6 LE RÉGULATEUR DE PRESSION 7 LA PROGRAMMATION a Le programmateur b Les moyens de contrôle automatique
B Concevoir le réseau 1 CONNAÎTRE LES DISPONIBILITÉS EN EAU 2 FAIRE UN PLAN COMPLET ET PRÉCIS DU TERRAIN 3 DÉFINIR LE TYPE D’ARROSAGE EN FONCTION DES SURFACES À ARROSER 4 POSITIONNER LES ARROSEURS 5 DIMENSIONNER LES RÉSEAUX a Vérifier la compatibilité des disponibilités et des besoins b Calculer les pertes de charge de chaque réseau secondaire au point le plus défavorisé. 6 CALCULER LE NOMBRE DE CIRCUITS À RÉALISER 7 IMPLANTER LES ÉLECTROVANNES 8 CHOISIR LA PROGRAMMATION AUTOMATIQUE
6
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24 25 25 25
26
26 27
30 30
31 31 31 31 32 33
35 35 36
Irrigation et arrosage automatique
C Aspects réglementaires 1 RACCORDEMENT AU RÉSEAU D’EAU POTABLE a Réaliser un branchement b Risque de pollution du réseau d’eau potable c Redevance pollution et assainissement 2 PRÉLÈVEMENTS DANS LES COURS D’EAU ET LES NAPPES a Régime juridique de l’eau b La loi sur l’eau 3 LES NORMES EN VIGUEUR SUR L’ARROSAGE AUTOMATIQUE a Les normes AFNOR b Les DTU (Documents Techniques Unifiés) c Les CCTP (Cahiers des Clauses Techniques Particulières) d Le CCTG (Cahier des Clauses Techniques Générales) 4 SÉCURITÉ a Règlement électrique : quelques principes de sécurité b Dispositifs de sécurité : les canalisations
Chapitre
36 36
37
38
39
3
A Le pompage 1 LES CAPTAGES DE SURFACE 2 LES CAPTAGES PAR FORAGE OU PUITS 3 LES FILTRES
B Raccordement électrique 1 L’ALIMENTATION 2 LE PORTE FUSIBLE 3 LE CHOIX DES CÂBLES ÉLECTRIQUES 4 LES GAINES 5 BRANCHEMENT DU PROGRAMMATEUR AUX ÉLECTROVANNES
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42 42 42 43 44 44 44 44 44 45
7
Irrigation et arrosage automatique
C Mise en place du réseau 1 2 3 4 5 6 7 8
PIQUETAGE OUVERTURE DES TRANCHÉES POSE DES CANALISATIONS POSE DES ARROSEURS REMBLAI DES TRANCHÉES MISE EN PLACE DES REGARDS MISE EN EAU DU RÉSEAU RAPPEL DE QUELQUES RÈGLES ÉLÉMENTAIRES POUR L’INSTALLATION
46 46 46 46 47 48 48 48 49
Chapitre 4 Maintenance du réseau A AVANT le début de saison B PENDANT la saison C HIVERNAGE
Chapitre Annexes
8
52 52 53
5
Réserve utile sur 1 m de profondeur pour différents types de sols
56
Valeur de l’évapotranspiration moyenne (en mm/mois)
57
Tableau des pertes de charge pour des canalisations en PVC
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Irrigation et arrosage automatique
Chapitre 1
étude sur les besoins en eau
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Irrigation et arrosage automatique
A — LA GESTION DE L’EAU 1 Rappels sur le fonctionnement des plantes L’existence des végétaux est assurée par trois phénomènes que sont les échanges gazeux, la transpiration et la nutrition.
Schéma récapitulatif du fonctionnement d’une plante Tous les êtres vivants, et donc les plantes ont besoin de LUMIÈRE + EAU + AIR + NOURRITURE c’est la nature qui pourvoit généralement à ces besoins. Énergie lumineuse
longueur d’onde bleue (croissance)
longueur d’onde rouge (floraison)
échange gazeux lors de la photosynthèse
échange gazeux lors de la respiration
CO2 (oxyde de carbone)
CO2 (oxyde de carbone)
O2 (oxygène)
O2 (oxygène)
eau
éléments nutritifs
La transpiration est la perte d’eau sous forme de vapeur par les végétaux. Elle s’effectue à travers les stomates et dépend fortement de la température et du vent. La nutrition est quant à elle assurée par le sol qui fournit à la plante l’eau et les éléments minéraux dont elle a besoin. Ces derniers sont assimilables par les plantes quand ils sont en solution dans l’eau, ils sont alors absorbés en même temps que l’eau. L’eau dans les végétaux à plusieurs fonctions : • elle participe à la formation de la matière végétale, • elle assure le port des plantes, • elle permet les flux de sève.
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Chapitre 1 Pour que l’ensemble du système fonctionne, les phénomènes de transpiration et d’absorption d’eau doivent être en équilibre.
2 Les besoins en eau Les besoins en eau d’une plante ou d’un couvert végétal sont estimés à partir de l’évapotranspiration. Ce terme regroupe les phénomènes de transpiration des plantes et d’évaporation direct du sol. L’ETP sert de référence pour estimer l’évapotranspiration réelle (ETR) soit la quantité d’eau réellement perdue par le sol et les plantes dans des conditions climatiques, agronomiques et physiologiques données. Définition L’évapotranspiration potentielle (ETP) est l’ensemble des pertes d’eau par évaporation et transpiration d’une surface de gazon de hauteur uniforme, couvrant totalement le terrain, en pleine période de croissance, et abondamment pourvue en eau.
Unité millimètre par jour (mm/j)
Dans le cas de cultures ornementales, on admet que l’évapotranspiration réelle diffère peu de l’ETP quand l’alimentation en eau est suffisante. évapotranspiration
évaporation potentielle
potentielle ETR - ETP
ETP
réelle ETR
sol nu
stock d’eau libre
stock important
réserve en eau du sol stock faible
L’évapotranspiration est conditionnée par des phénomènes physiques (conditions atmosphériques, la disponibilité en eau du sol). Elle augmente avec : • la température, • la luminosité, • la durée d’ensoleillement, • l’hygrométrie de l’air, • le vent. Les valeurs de l’évapotranspiration sont données en annexe par région. EXEMPLE En été, une pelouse a en moyenne une demande en eau de 6 litres/m2/jour. Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
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Irrigation et arrosage automatique
3 Les disponibilités en eau du sol Le sol assure plusieurs fonctions pour la plante. Il constitue un support permettant l’ancrage et un réservoir d’eau et d’éléments minéraux contribuant ainsi sa nutrition. La réserve en eau présente dans le sol n’est pas totalement utilisable par les végétaux. Une partie fortement liée aux particules du sol ne peut être absorbée par les végétaux (Réserve Difficilement Utilisable). D’où la définition de Réserve Facilement Utilisable (RFU). Les besoins des plantes sont satisfaits tant que cette réserve n’est pas épuisée. Définition : RFU La réserve facilement utilisable est la quantité d’eau contenue dans un sol disponible pour les végétaux.
Unité millimètre (mm)
Cependant, il faut noter que le développement et la respiration des racines nécessitent la présence d’air dans le sol (porosité du sol, équilibre air/eau dans le sol). Il faut donc absolument éviter que le sol soit totalement saturé en eau (asphyxie des racines).
Comment estimer la RFU ? La RFU est très variable en fonction des types de sol. Mais on peut cependant faire appel à quelques considérations pratiques. Dans un sol à texture fine, argileux ou limoneux, on considère que la RFU représente environ un dixième du volume du sol exploré par les racines, même quand la teneur en matière organique est faible. Dans un sol à texture grossière, principalement les sables grossiers, on considère que cette réserve est négligeable. C’est ainsi que le sol devra être régulièrement réapprovisionné en eau. Les cas intermédiaires seront traités « au jugé » puis ajustés avec l’expérience. REMARQUE La réserve facilement utilisable est améliorée par l’ajout de matières organiques. Quelques valeurs de la RFU par type de sol sont données en annexe à titre indicatif.
4 Calculer le temps d’arrosage Pour connaître le temps d’arrosage, il faut connaître les besoins des plantes (ETP) et la pluviométrie des arroseurs. Calcul du temps d’arrosage : T (h) = B (mm)/P (mm/h) T = temps d’arrosage en heure. B = besoin des plantes en millimètre. P = pluviométrie en millimètre/heure.
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Chapitre 1 Calcul de la pluviométrie La pluviométrie des arroseurs dépend de la forme du dispositif d’implantation des arroseurs. Ils doivent être espacés selon une forme géométrique régulière généralement carrée, rectangulaire ou triangulaire. La pluviométrie est aussi fonction du secteur d’arrosage. Ainsi des arroseurs réglés en secteur 180° ont une pluviométrie double des arroseurs 360°. Espacement carré/rectangle P (mm/h) =
Q (m3/h) x 360 x 1 000 espacement entre arroseurs (m) x espacement entre rangée (m) x secteur arrosé (degré)
Espacement triangle équilatéral P (mm/h) =
Q (m3/h) x 360 x 1 000 espacement entre arroseurs2 (m) x secteur arrosé (degré) x 0,866
ATTENTION ! La valeur de la pluviométrie obtenue est une approximation de la valeur réelle (pertes dues au vent, dysfonctionnement d’un arroseur…).
EXEMPLE Soit un réseau composé de turbines d’une portée de 10 m. Les arroseurs sont espacés de 10 m selon un dispositif carré. Les arroseurs sont réglés en demi cercle (secteur couvert 180°). Le débit de chaque arroseur est de 1 m3/h. On veut apporter 15 mm d’eau. Il faut d’abord calculer la pluviométrie : P = 1 x 1 000 x 360° / 10 x 10 x 180° = 20 mm/h Il faut ensuite calculer le temps de fonctionnement des arroseurs pour qu’ils fournissent 15 mm : 1. Il faut d’abord calculer la pluviométrie : P = 1 x 1 000 x 360° / 10 x 10 x 180° = 20 mm/h 2. Calcul de la pluviométrie par arroseur : P = 1 (m3/h) x 1 000 / (3,14 x 102 /2) = 6,36 mm/h ou 6,36 l/m2 3. Calcul de la durée de l’arrosage Durée d’arrosage T =
Besoin (mm) x 60 Pluviométrie (mm/h)
T = 15 x 60 / 20 = 45 minutes
EXEMPLE DE GESTION DE L’EAU Soit une pelouse de 1 000 m2 avec une ETP = 5 mm. • On a des arroseurs de 15 mm/h • On effectue 2 réglages, un de 20 minutes et l’autre de 30 minutes. Le résultat est • pour une durée de 20 mn, l’ETP est couvert (besoin de 5 mm) • pour une durée de 30 mn, la pluviométrie est de 7,5 mm (gaspillage de 2,5mm/m2) Donc sur une surface de 1 000 m2, on a une perte de 2,5 m3/jour soit 250 m3 sur 100 jours. La perte financière est de 250 x 4 = 1 000 € sur 100 jours.
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Irrigation et arrosage automatique Schéma de fonctionnement d’un sol
précipitation
transpiration
évaporation
végétation
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ruissellement
sol
réserve utile
sous-sol
infiltration
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Chapitre 1
5 Comment bien arroser L’arrosage automatique permet de répondre aux besoins des plantes et de limiter les gaspillages d’eau.
a Quand arroser ? Afin d’éviter que l’eau mise à la disposition des plantes s’évapore immédiatement, il est conseillé d’appliquer l’arrosage quand les plantes ont une ETP faible et quand le sol évapore l’eau le moins facilement. Il faut donc éviter d’arroser aux périodes chaudes. C’est ainsi que les moments idéaux d’arrosage sont en début de soirée ou tôt le matin.
b Un arrosage long ou fractionné ? Optimiser un arrosage oblige à prendre en compte deux situations annexes : • La percolation Un arrosage long entraîne la percolation de l’eau ce qui permet d’exploiter au mieux la capacité d’enracinement des végétaux. Avec cette technique, lors des apports, les plantes disposent d’eau en grande quantité ce qui favorise la consommation de luxe. • Le ruissellement Le fractionnement du temps d’arrosage limite le ruissellement de l’eau. Celle-ci est absorbée par la terre et les végétaux entre chaque arrosage. Dans ce cas, il y a peu de perte d’eau par percolation et peu ou pas de consommation de luxe. Ces deux situations n’apportent aucune réserve en eau pour les besoins de la plante. Au contraire, elles favorisent le lessivage des éléments minéraux et des amendements. Donc l’arrosage par fractionnement est la bonne solution. EXEMPLE : 3 arrosages de cinq minutes espacés de 15 minutes sont alors équivalents à un arrosage de 20 minutes. Un sol lourd (compact ou argileux) conserve plus longtemps l’humidité. L’arrosage sera plus long et peu fréquent. À l’opposé, un sol léger (aéré ou sableux) ne retient pas l’eau du tout. L’arrosage sera court et régulier. En période sèche, l’arrosage sera court mais régulier.
c Quelle quantité d’eau apporter ? La quantité d’eau à apporter aux plantes dépend de l’ETP mais aussi de la réserve en eau du sol et donc des précipitations. En été, il est conseillé d’apporter totalement la demande de la plante. Pour les saisons moins chaudes, on retranchera à cette valeur les précipitations de la veille si elle dépasse les précipitations efficaces. Le premier arrosage sera copieux de façon à remplir le réservoir sol et à atteindre la capacité de rétention. Les arrosages suivants devront uniquement compenser l’ETP.
d Le rationnement Définition Le rationnement est le moment où la consommation d’eau de la plante se réduit sous l’effet d’un stress hydrique. Le stress hydrique chez les végétaux se produit quand ses besoins en eau ne sont plus couverts c’est-à-dire quand la RFU est épuisée. La plante met alors en place un système de défense appelé régulation stomatique. Les stomates se ferment afin de réduire la transpiration et d’éviter le dessèchement. Cette fermeture conduit à la réduction des échanges gazeux nécessaires à la photosynthèse ce qui diminue la production de matière végétale. Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
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Irrigation et arrosage automatique Cette situation tant qu’elle est mesurée n’est pas préjudiciable pour l’esthétique des parcs et jardins. Il peut ainsi être intéressant de solliciter la résistance naturelle des végétaux. Pour que le rationnement fonctionne, il est nécessaire que la RFU soit épuisée. Il faut donc noter que dans ce cas, les apports d’eau doivent reconstituer partiellement les réserves du sol.
e Le travail du sol Décompacter les sols est un postulat du métier : meilleure pénétration de l’eau et maitrise de l’évaporation. Un binage égale deux arrosages, est une formule toujours d’actualité. Le paillage est utilisé en hiver pour la protection contre le froid. Et en été, la couverture des sols (paille, copeaux…) limite l’évaporation de l’eau.
B — COMPRENDRE L’HYDRAULIQUE 1 La pression – P La pression dépend uniquement de la hauteur de la colonne d’eau.
Définition Le poids d’une colonne d’eau sur la surface pressée. P = poids du liquide/surface
Unités • bar • Pascal (Pa). • kilogramme par centimètre carré (kg/cm2) • mètre de colonne d’eau (mce)
Conversion 1 bar = 1kg/cm2 1 bar = 10,2 mce En pratique on utilise toujours 1kg/cm2 = 10 mce
EXEMPLE Une colonne d’eau mesurant 300 centimètres de hauteur et ayant une surface de 1cm2 pèse 0,3 kg. Une colonne d’eau de hauteur 500 cm pèse 0,5 kg. La colonne 1 appliquée sur une surface de 1 cm2 exerce alors une pression de 0,3 kg/cm2. La colonne 2 exerce sur une même surface une pression de 0,5 kg/cm2. Colonne 2 Hauteur : 500 cm Poids de la colonne : 0,5 kg Pression sur 1 cm2 : 0,5 kg/cm2
Colonne 1 Hauteur : 300 cm Poids de la colonne : 0,3 kg Pression sur 1 cm2 : 0,3 kg/cm2
1 cm
16
1c m
300 cm
1c m
500 cm
1 cm
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Chapitre 1 On définit 2 types de pression : • la pression statique, • la pression dynamique.
a La pression statique = Une pression à débit nul. Dans ce cas, le circuit est fermé et l’eau ne circule pas. Cette pression varie avec le terrain. Deux points d’un circuit situés à la même hauteur ont la même pression statique (ex : A et C). La différence de pression statique entre deux points dépend de la différence de hauteur entre eux (ex : A et B ; A et D ; B et D).
Source : A Pression: 3 kg/cm2 Point haut : B Pression : 3 – 0,5 = 2,5kg/cm2
B
5m C
A
Point à la même hauteur : C Pression : 3 – 0 = 3 kg/cm2 Point bas : D Pression : 3 – (– 0,2) = 3,2kg/cm2
2m
D
Comment mesurer une pression statique ? Une pression est lue sur un manomètre. La pression statique est mesurée quand le robinet est fermé. Ceci permet de détecter les fuites : si toutes les vannes sont fermées et que la pression diminue, il y a une fuite dans le réseau.
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Irrigation et arrosage automatique b La pression dynamique = Une pression à un débit donné L’eau cette fois-ci circule dans le système d’irrigation. La mesure est essentielle car elle conditionne le fonctionnement des appareils d’irrigation.
Pression statique
Débit = 0 m3/h Pression = 3 kg/cm2
Pression dynamique
Débit = 1 m3/h Pression = 2 kg/cm2
Débit = 2 m3/h Pression = 1,5 kg/cm2
Comment mesurer une pression dynamique ? La pression dynamique est mesuré au manomètre quand le robinet est ouvert.
2 Le débit - Q Définition Le débit est le volume d’eau passant dans les canalisations en un temps donné.
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Unités • litre par seconde (l/s) • mètre cube par heure (m3/h)
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Conversion 1 l/s = 3,6 m3/h 1m3 = 1 000 l
Chapitre 1 Comment mesurer le débit ? Il existe une manière facile de mesurer un débit. Il suffit de disposer d’un seau dont on connaît la contenance et d’un chronomètre. On chronomètre le temps que le seau met à se remplir puis on divise sa contenance (en litre) du seau par le temps (en seconde). Il est possible aussi de mesurer un débit grâce à un compteur de débit, le plus courant étant le rotamètre. Temps :
30 secondes
Calcul du débit : Q = contenance/temps. Q = 12/30 = 0,4 l/s. Pour transformer les l/s en m3/h : Q = 0,4 x 3,6 = 1,44 m3/h.
3 La vitesse - V La vitesse de l’eau dans les canalisations dépend du débit et du diamètre du conduit.
Définition C’est la distance que parcourt l’eau par unité de temps.
Unité • m/s
À débit égal, la vitesse diminue quand le diamètre augmente. Inversement, quand le diamètre diminue, la vitesse augmente. REMARQUE La vitesse de l’eau d’un réseau d’irrigation doit être inférieure à 1,5 m/s afin de garantir la sécurité et de ménager le réseau. Dans des portions secondaires de faible diamètre, il est possible dans certains cas d’aller jusqu’à 2 m/s. Concrètement, la vitesse sert à valider le choix d’une canalisation, elle ne doit pas être trop forte (voir abaques en annexe et calcul des pertes de charge).
4 Les pertes de charge - J Définition La perte de charge est la diminution de la pression totale entre deux points d’une canalisation en fonctionnement.
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Unité • kg/cm2 • bar
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Irrigation et arrosage automatique Schéma des pertes de charge Source d’eau 3 kg/cm2
2,7 kg/cm2
27 m
1,2 kg/cm2 12 m
20 m
30 m
2 kg/cm2
d1
Avec d1< d2< d3 d2 d3
Les pertes de charge se produisent par frottement, par changement de direction et par variation de la vitesse de l’eau dans les tuyaux et les accessoires. Elles sont réparties en deux catégories : • les pertes de charge linéaires qui se produisent dans les canalisations, • les pertes de charge singulières qui sont les pertes de charge dans les accessoires (tés, coudes, vannes…).
Comment déterminer une perte de charge ? En pratique, les pertes de charge linéaires peuvent être obtenues à partir de tableaux qui se trouvent en annexe. Il existe aussi des courbes pour les déterminer. Les pertes de charge singulières peuvent être calculées ou données par le constructeur. En pratique, on considère que les pertes de charge dans les raccords représentent 10 % des pertes de charges des tuyaux.
Lecture du tableau Pour lire une perte de charge linéaire dans ce tableau, il faut connaître : • le débit, • la longueur de la canalisation dont on veut connaître la perte de charge, • le cœfficient de rugosité de la canalisation (k). En pratique on prend k = 0,1mm.
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Chapitre 1 EXEMPLE Soit un circuit d’arrosage contenant 3 arroseurs ayant chacun un débit de 0,9 m3/h. Le débit total est donc de 3 x 0,9 = 2,7 m3/h soit 0,75 l/s (2,7/3,6). La longueur totale des canalisations est de 50 m. Source
Débit: 0,9 m3/h
Débit: 0,9 m3/h
Débit: 0,9 m3/h
50 m EXEMPLE Si le diamètre des canalisations = 21 mm Si le diamètre des canalisations = 30 mm
• • • •
perte de charge = 0.03646 kg/cm2, vitesse = 2,15 m/s. perte de charge = 0.005854 kg/cm2, vitesse = 1,05 m/s.
Le diamètre recommandé est 30 mm car la vitesse de l’eau serait trop élevée dans des canalisations de 21 mm. Diamètre intérieur 21 mm Section 0,000 346 m2
Diamètre intérieur 30 mm Section 0,000 707 m2
Vitesse moyenne m/s
Pertes de charge kg/cm2/m
Débit
2.05 2.10 2.15 2. 20 2.25
0.03327 0.03485 0.03646 0.03812 0.03980
0.710 0.727 0.745 0.762 0.779
l/s
ON RETIENDRA QUE Les pertes de charge augmentent avec :
Vitesse moyenne m/s
Pertes de charge kg/cm2/m
Débit
1.00
0.005340
0.707
1.05 1.10 1.15
0.005854 0.006391 0.006951
0.742 0.778 0.813
l/s
• l’augmentation du débit, • la diminution du diamètre des canalisations, • la longueur des canalisations.
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Irrigation et arrosage automatique
5 Symboles du matériel
Pompe
Bouche d’arrosage
Vanne manuelle
Clapet vanne robinet à tournant droit
Vanne électrique
Clapet anti-retour
Vanne hydraulique
Clapet taré
Vanne de régulation et d’équilibrage
Soupape
Vanne volumétrique
Réserve d’eau
Tuyères hors sol (canne, perche)
Irrigation localisée (goutte à goutte)
Programmateur
Disconnecteur hydraulique
Arroseur rotatif escamotable
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Irrigation et arrosage automatique
Chapitre 2
descriptiondu matériel concevoir le réseau aspects réglementaires
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Irrigation et arrosage automatique Schéma d’un réseau d’arrosage automatique
Regard de purge
5
6 Regard 1
Arroseurs
Regard 2 6
3
coude
4 Micro-irrigation
B ●
5
Té
SAVR Compteur
A ●
1
2
Regards de purge
6
6
5
Tuyère programmateur
5 Regard de purge
RÉSEAU PRIMAIRE
RÉSEAUX SECONDAIRES
Regard 1
Regard 2
Terrain
1 : dispositif antiretour
3 : vanne d’isolement
2 : prise de pression
4 : électrovanne
5 : vanne de vidange ou bouchon de purge
● B ● A
Réducteur de pression
6 : collier de prise en charge
Filtre Câble électrique
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Chapitre 2
A — DESCRIPTION DU MATÉRIEL 1
Le branchement
L’installation privative commence après le compteur d’eau (propriété du service des eaux). Il est déjà en place, dans un regard. Il faudra toujours réaliser le point de branchement au plus près de ce compteur. Il est vivement conseillé d’installer une prise de pression. Elle est branchée sur le réseau au moyen d’un collier de prise en charge et d’une vanne ce qui permet de poser un manomètre. Il existe deux types de réseaux : le réseau primaire et les réseaux secondaires. Le réseau primaire transporte l’eau du point de branchement vers toutes les électrovannes. Le réseau secondaire est constitué des canalisations sur lesquelles sont branchés les arroseurs.
Le disconnecteur et le clapet anti-retour Un dispositif anti-reflux doit être installé après le branchement sur le réseau d’eau potable en installant un disconnecteur hydraulique ou un clapet antiretour, afin d’isoler le réseau d’eau potable du réseau d’arrosage.
2 Les réseaux a Les canalisations Il existe deux types de canalisations : • en polyéthylène, • PVC (pour les grands diamètres). On utilise au minimum des canalisations supportant une pression de 6 bars. Les colliers de prise en charge permettent de se raccorder à la canalisation.
b Les raccords à compression Les raccords à compression permettent de mettre bout à bout deux canalisations en polyéthylène ou bien de raccorder un élément du réseau (exemple : une électrovanne) à une canalisation.
c Les raccords PVC Les tuyaux PVC sont raccordés par collage.
d Les raccords électrosoudables Dans certain cas, il est possible d’utiliser des raccords électrosoudables.
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Irrigation et arrosage automatique
3 Les vannes a Les vannes manuelles Les vannes d’isolement Elles se placent avant chaque électrovanne et permettent d’isoler le réseau primaire du réseau secondaire afin d’intervenir sur l’un ou sur l’autre sans problème. Les vannes de vidange ou de purge Elles se placent en point bas de chaque réseau primaire ou secondaire. Elle permettent de réaliser les opérations de maintenance et la mise en hors gel du réseau.
b Les électrovannes L’ouverture et la fermeture des vannes sont commandées par des impulsions électriques.
c Le clapet de vidange Le clapet de vidange automatique est théoriquement recommandé par les constructeurs. Mais il est à éviter car : • il induit une consommation d’eau à chaque arrêt de chaque circuit, • il est difficile de contrôler sa bonne fermeture, donc risque potentiel de fuite et de grosse consommation d’eau inutile.
4 Les regards Ils sont utilisés pour protéger les éléments de commandes sous terre (vannes ou électrovannes) et permettent donc l’inspection et le nettoyage des circuits.
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Chapitre 2
5 Le dispositif d’arrosage On distingue différents types d’arroseurs en fonction des zones à irriguer : ARROSEURS
ZONES À IRRIGUER
Goutteurs (goutte à goutte)
Arbustes, jeunes arbres, végétaux en bac, roseraies
Asperseurs (micro aspersion)
Massifs de fleurs, rocailles, arbustes
Tuyères
Petites surfaces et formes complexes
Turbines
Grandes et moyennes surfaces
a Le goutte à goutte Le goutte à goutte permet un arrosage localisé, très précis, basé sur le pied des plantes. Ce
Les goutteurs sont de petits appareils plastiques disposés en ligne sur le tuyau d’arrosage, non enterré. Ils sont souvent auto-perçants, c’est-à-dire qu’on peut les insérer dans le tuyau à l’emplacement désiré. Ils délivrent un débit inférieur à 10 L/h, pour une pression comprise entre 1 et 5 bars. système réduit la consommation d’eau, le mouillage des fleurs et des fruits, et la prolifération des mauvaises herbes. Les accessoires
Les crampons de sol permettent de fixer le tuyau de goutte à goutte à la surface du sol. Un dispositif de goutte à goutte doit être associé à un filtre et un régulateur de pression.
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Irrigation et arrosage automatique b Les asperseurs Les asperseurs sont de petits arroseurs pour la micro aspersion, qui diffusent une pluie très fine n’abîmant pas les fleurs. Les asperseurs sont le plus souvent montés sur un pic et ne sont pas escamotables. Ils fonctionnent à faible pression (portée de 1 à 3 m).
c Les tuyères escamotables Jets fixes qui diffusent l’eau sur toute la surface à arroser. Les tuyères sont silencieuses. Chaque tuyère est équipée d’une buse à caractéristiques fixes, escamotable sous la pression de l’eau : Le choix de la hauteur d’escamotage permet d’adapter la tuyère à des pelouses ou à des zones plantées.
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Secteur d’arrosage
Hauteur d’escamotage
Portée
Débit
Pression
1 à 360°
5 à 30 cm
2à4m
0,1 à 1 m3/h
1 à 3 bars
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Chapitre 2 d Les arroseurs à turbine et à balancier Les turbines sont silencieuses.
Gros arroseurs escamotables à jet unique qui diffusent l’eau par rotation
Chaque arroseur est muni d’une série de buses interchangeables, permettant de régler la portée et l’angle du jet.
Faible à moyenne portée Jardins privés, parcs publics
5 à 12 m
Moyenne à grande portée Grands espaces verts, golfs
12 à 22 m
Très grande portée Grands espaces verts, hippodromes et stades
20 à 35 m
0
5
10
15
20
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Débit (m3/h)
Pression (bars)
0,1 à 1,5
2à4
1à7
3à5
7 à 20
4à6
30
35
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Irrigation et arrosage automatique
6 Le régulateur de pression Il est utile pour les installations de goutte à goutte. Il se positionne après l’électrovanne et permet d’obtenir une pression constante et adaptée (1,5 bars environ). Le régulateur de pression, utilisé en surface ou enterré, fonctionne pour une pression préréglée ou ajustable.
7 La programmation a Le programmateur Un programmateur est un organe de mémoire et de commande de tout système d’arrosage automatique. Il peut être associé à des périphériques de détection (pluviomètre, sondes). Sur les grands espaces, on peut ajouter une gestion centralisée via un ordinateur. Les principales fonctions du programmateur sont : • réglage jour/heure du départ d’un cycle d’arrosage. Il est possible de programmer des arrosages répétés dans la journée, particulièrement utiles pour la levée du gazon, pour les terrains peu perméables ou à faible volume de terre, • réglage des jours d’arrosage, • réglage de l’heure de départ, • réglage de la durée d’arrosage par réseau : elle variera selon le type d’arroseurs, la saison, les végétaux à arroser, le type de sol, • fonction manuelle et fonction semi-automatique : elles permettent de démarrer un secteur ou un programme en dehors de tout automatisme, pour des arrosages supplémentaires ou des essais de fonctionnement.
b Les moyens de contrôle automatique Le pluviomètre est un instrument qui permet de mesurer les précipitations. Il stoppe l’arrosage en cas de précipitations supérieures aux précipitations efficaces, c’est-à-dire quand le minimum de précipitation susceptible d’être capté par les plantes est atteint. La sonde d’humidité permet de mesurer l’humidité contenue dans le sol. Relié au programmateur, elle peut éviter le déclenchement du système d’arrosage. L’anémomètre stoppe l’arrosage lorsque la vitesse du vent est excessive.
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Chapitre 2
B — CONCEVOIR LE RÉSEAU 1 Connaître les disponibilités en eau Il est nécessaire de connaître les caractéristiques débit/pression de la source d’eau, afin de vérifier la faisabilité de l’installation. Branchement sur réseau de ville Faire soi-même les mesures de débit et pression. Dans la plupart des cas, l’eau est apportée par une canalisation de diamètre 25 délivrant un débit de 1,5 m3/h.
Pompage Un test du puits ou du forage est nécessaire
2 Faire un plan complet et précis du terrain Faire figurer sur le plan : • la surface, les contours du terrain et les bâtiments, • les zones à arroser et leurs obstacles (arbres, statues…), • les zones à ne pas arroser (piscine…), • l’emplacement des points d’eau (forage ou sortie du réseau d’eau de ville), • l’importance et le sens des pentes, • les disponibilités en électricité,
SURFACE DU TERRAIN
ÉCHELLE RECOMMANDÉE
0 à 1 000 m2
1/100 1 cm (plan) = 1 m (terrain)
1 000 à 5 000 m2
1/200 1 cm = 2 m
5 000 m2 à 10 ha
1/500 1 cm = 5 m
+ de 10 ha
1/1 000 1 cm = 10 m
• l’emplacement prévu du programmateur, • l’implantation des réseaux déjà existants.
3 Définir le type d’arrosage, en fonction des surfaces à arroser ZONES À ARROSER
ARROSEURS
Petites pelouses ou pelouses de forme complexe Grandes et moyennes pelouses Arbustes et jeunes arbres Massifs de fleurs Rocailles, buttes, massifs
Tuyères Turbines (longue portée) Goutte à goutte, micro aspersion Micro aspersion Tuyère, micro-aspersion, goutte à goutte Goutte à goutte
Végétaux en bac
ATTENTION ! Ne jamais associer sur le même réseau des tuyères et des turbines : débits et pressions d’utilisation différentes, pluviométries apportées différentes donc temps d’arrosage différents… Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
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Irrigation et arrosage automatique 10 m
10 m
turbines
tuyères
4 Positionner les arroseurs Afin d’assurer une bonne répartition de l’eau, la pluviométrie doit être uniforme.
Comment procéder ? 1. placer les arroseurs en quart de cercle dans les coins 2. disposer les arroseurs en demi cercle en bordure 3. terminer avec les arroseurs plein cercle, au centre du terrain Le recouvrement des arroseurs sur 100 % de la surface à arroser est indispensable pour un résultat correct.
32
1
2
3
final
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Chapitre 2
5 Dimensionner les réseaux a Vérifier la compatibilité des disponibilités et des besoins Le débit et la pression disponibles (déterminées précédemment) doivent être compatibles avec les besoins des arroseurs. EXEMPLE On dispose d’une pompe délivrant 2 000 l/h. Le débit cumulé nécessaire aux arroseurs sur le circuit le plus sollicité s’élève à 1 800 l/h. Disponibilités et besoins sont compatibles, le réseau peut être mis en place…
b Calculer les pertes de charge de chaque réseau secondaire au point le plus défavorisé.
Pertes de charge totales =
Pertes de charge du réseau primaire + Pertes de charge du réseau secondaire considéré. + Pertes de charge singulières (ex : électrovannes, coudes…)
Les canalisations doivent être choisies afin de minimiser les pertes de charge. EXEMPLE Soit un réseau simplifié composé d’un réseau principal, d’un réseau secondaire avec 3 turbines et d’une électrovanne (schéma ci-dessous). Caractéristiques de la source d’eau : pression = 3,5 bars, débit = 3,1 m3/h. Caractéristiques des turbines : pression = 3 bars, débit = 1 m3/h.
Débit 1 m3/h
Débit 1 m3/h
Débit 1 m3/h
électrovanne
Les canalisations doivent être choisies afin de minimiser les pertes de charge. Ici, ces pertes peuvent s’élever au maximum à 3,5 – 3 = 0,5 bars (= 0,5 kg/m).
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Irrigation et arrosage automatique
1er EXEMPLE • Tuyau de diamètre 33,6-40 sur 200 mètres de canalisation, • 3 arroseurs avec un débit de 0,5m3/h/arroseur. Calcul du débit : D= Débit des 3 arroseurs/temps = 1,5/3,6 = 0,416 l/s. Les pertes de charge = 0,011 mce/ml. Soit pour 200 ml : 2,2 mce ou 0,22 bars donc < à 0,5, ça marche. 2e EXEMPLE • Tuyau de diamètre 33,6-40 sur 200 mètres de canalisation, • 3 arroseurs avec un débit de 1 m3/h/arroseur. Calcul du débit : 3/3,6= 0,833 l/s. Les pertes de charge = 0,042 mce/ml. Soit pour 200 ml : 8,4 mce ou 0,84 bars donc > à 0,5, ça ne marche pas. SOLUTION N°1 On augmente le diamètre du tuyau. On prend un diamètre de 42-50. Les pertes de charge sont de 0,013 mce/ml. Soit pour 200 ml : 2,6 mce ou 0,26 bars donc < à 0,5, ça marche. SOLUTION N°2 On installe deux réseaux avec un diamètre de tuyau de 33,6-40. Les pertes de charge sont de 0,019 mce/ml pour 2 arroseurs.. Soit pour une distance de 120 ml : 120 x 0,019 = 2,28 mce ou 0,228 bars Les pertes de charge sont de 0,006 mce/ml pour un arroseur. Soit pour une distance de 140 ml : 140 x 0,006 = 0,84 mce ou 0,084 bars. NB : Entre la solution 1 et 2, ce sera le facteur économique qui jouera le plus.
Il est conseillé de surdimensionner les canalisations afin de disposer d’une pression et d’un débit suffisant, facilitant l’utilisation du réseau. Les pertes de charge singulières correspondent à 10 % des pertes de charge. Vérifier que la vitesse est compatible (< à 1,5 m/s). REMARQUE Il est possible de choisir des diamètres de plus en plus faibles, au fur et à mesure qu’on avance dans le réseau.
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Chapitre 2
6 Calculer le nombre de circuits à réaliser Les circuits secondaires, indépendants, fonctionnent les uns après les autres. Nombre de circuits secondaires, par type d’arroseurs
somme des débits de l’ensemble des arroseurs = débit disponible pour l’arrosage
EXEMPLE Alimentation en eau disponible = 1,5 l/s. Soit un circuit d'arrosage contenant : • 60 tuyères ayant chacun un débit de 0,7 m3/h, • 30 turbines de débit 1 m3/h. Calcul du nombre de réseau de tuyères : • débit total des tuyères : 60 x 0,7= 42 m3/h soit 42/3,6= 11,66 l/s, • nombre de réseaux de tuyères : 11,66/1,5= 7,77 soit 8 réseaux de tuyères. Il faut donc réaliser 20 / 15 = 1,33 soit 2 circuits. Calcul du nombre de réseau d’asperseurs : • débit total des asperseurs : 30 x 1= 30 m3/h soit 30/3,6= 8,33 l/s, • nombre de réseaux d’asperseurs : 8,33/1,5 = 5,55 soit 6 réseaux. Nombre total de réseaux pour l’ensemble du circuit est : 8 + 6 = 14 réseaux.
REMARQUE Afin d’optimiser le réseau et la station de pompage, il est conseillé de réaliser des circuits de débits identiques.
7 Implanter les électrovannes Il y a toujours autant d’électrovannes qu’il y a de circuits. Les vannes devront être facilement accessibles et positionnées dans un regard.
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Irrigation et arrosage automatique
8 Choisir la programmation automatique Selon quels critères choisir son programmateur ? • Le nombre de circuits à desservir, • La disponibilité en électricité : la majorité des programmateurs possèdent un transformateur alimenté en 220 volts/50 hertz. En cas d’absence d’électricité, choisir des modèles autonomes à piles, • Son emplacement : • local abrité et sec, • facilement accessible, • de contrôle aisé. Toutefois, il existe des programmateurs étanches alimentés avec des piles dans le cas où aucun abri n’est possible.
C — ASPECTS RÉGLEMENTAIRES 1 Raccordement au réseau d’eau potable a Réaliser un branchement La demande pour un nouveau branchement se fait au bureau local du service des eaux. ATTENTION ! L’installation privative démarre après le compteur d’eau. La partie d’installation avant le compteur et le compteur d’eau lui-même sont la propriété du service des eaux. Mais la protection de ces parties (contre les intempéries par exemple) est sous la responsabilité des propriétaires.
domaine
public
compteur
domaine privatif
clapet anti-retour
eau
b Risque de pollution du réseau d’eau potable Lorsque l’installation est alimentée par le réseau d’eau potable, il peut se produire des retours d’eau (aspiration d’eau), favorisés par une variation de pression dans les tuyaux ou par une fuite d’eau.
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Chapitre 2
RÉGLEMENTATION : Circulaire du 9 août 1978 Article 16 : Technique sanitaire “Les installations d’eau ne doivent pas être susceptibles, du fait de leur conception ou de leur réalisation de permettre, à l’occasion de phénomène de retour d’eau la pollution du réseau public d’eau potable ou de réseau intérieur de caractère privé ; par des matières résiduelles ou des eaux nocives ou de toutes substances non désirables.”
Un dispositif de protection anti-retour (disconnecteur hydraulique à zone de pression réduite contrôlable ou clapet anti retour) doit être installé à chaque point de branchement entre le réseau d’eau potable et le réseau d’arrosage automatique.
c Redevance pollution et assainissement Pour un système d’arrosage alimenté à partir du réseau public, la création d’un deuxième branchement réservé à l’arrosage permet d’être dispensé des taxes d’assainissement sur ce compteur. La décision de création d’un deuxième branchement s’apprécie bien entendu économiquement. Il peut aussi alimenter une piscine.
2 Prélèvements dans les cours d’eau et les nappes a Régime juridique de l’eau Le régime juridique de l’eau découle du droit du sol : le propriétaire du sol a le droit de disposer des eaux pluviales, souterraines et stagnantes sur son terrain. Les cours d’eau non navigables ni flottables appartiennent au domaine privé. Les cours d’eau navigables (domaniaux), appartiennent quant à eux à l’État (Exemple : la Seine). La police et la surveillance de tous les cours d’eau relèvent du Ministère de l’Agriculture, sous l’autorité directe des Préfets. Ceux-ci veillent à la conservation des cours d’eau et autorisent (ou non) toutes les saignées, prises d’eau…
b La loi sur l’eau (loi n° 92-1336 du 3 janvier 1992) Cette loi définit une politique globale de gestion de l’eau. Elle met en place un système d’autorisation et de déclaration des prélèvements d’eau. Les installations de pompage doivent être pourvues « de moyens de mesure ou d’évaluation appropriés » (compteurs) et sont soumis soit à déclaration ou à autorisation selon la quantité d’eau prélevée.
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Irrigation et arrosage automatique TYPE DE PRÉLÈVEMENT
DÉCLARATION PRÉALABLE NÉCESSAIRE
AUTORISATION PRÉFECTORALE NÉCESSAIRE
En nappe (pompage)
8 à 80 m3/h
80 m3/h et plus
En eau superficielle (rivière…)
2 à 5 % du débit de référence*
5 % et plus du débit de référence
* le débit de référence correspond au débit du mois le plus sec sur 5 ans. Pour plus de renseignements, contacter le service de la Police de l’Eau.
À NOTER Le code minier précise que tout ouvrage souterrain (forage) de plus de 10 mètres de profondeur doit être déclaré auprès de la DRIRE (Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement).
3 Les normes en vigueur sur l’arrosage automatique a Les normes AFNOR Cinq normes AFNOR concernent l’activité de l’arrosage intégré : 1. AFNOR EN 12484-1 - Techniques d’irrigation - Installations avec arrosage automatique intégré des espaces verts. Partie 1 : Définition du programme d’équipement par le Maître d’ouvrage. 2. AFNOR EN 12484-2 - Techniques d’irrigation - Installation avec arrosage automatique intégré des espaces verts. Partie 2 : conception et définition de descriptifs techniques types. 3. AFNOR EN 12484-3 - Techniques d’irrigation - Installations avec arrosage automatique intégré des espaces verts. Partie 3 : Automatisme et gestion des installations. 4. AFNOR EN 12484-4 - Techniques d’irrigation - Installations avec arrosage automatique intégré des espaces verts. Partie 4 : Mise en place, réception et sécurité. 5. AFNOR EN 12484-5 - Techniques d’irrigation - Installations avec arrosage automatique intégré des espaces verts. Partie 5 : Méthodes d’essai des installations.
La norme AFNOR EN 12484-4 est une des plus importante. On y retrouve la planification de la mise en œuvre des travaux et tout ce qu’il convient de savoir sur les aires de stockage, le piquetage, l’exécution des tranchées, la pose des canalisations, les connexions, la réception de l’hydraulique et de l’électrique, les textes relatifs à l’électricité… Se les procurer : www.boutique.afnor.fr
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Chapitre 2 b Les DTU (Documents Techniques Unifiés) Ces documents contiennent les règles techniques relatives à l’exécution des travaux de bâtiment. Ils sont reconnus par les professionnels de la construction et servent de référence aux experts des assurances et des tribunaux. Se les procurer : www.cstb.fr ou www.boutique.afnor.fr pour les DTU ayant fait l’objet d’une norme homologuée NF.
c Les CCTP (Cahiers des Clauses Techniques Particulières) C’est un document contractuel décrivant toutes les contraintes imposées à l’entrepreneur en plus de la réglementation à respecter, lors d’un appel d’offres.
d Le CCTG (Cahier des Clauses Techniques Générales) Fascicule 35 « Aménagements paysagers Aires de sports et de loisirs de pleine air ». Ce document est applicable aux marchés publics de travaux neufs et d’entretien. Il a pour objet de rationaliser les commandes de fournitures ou de travaux. Il est destiné à être intégré au marché passé entre un maître d’ouvrage et un entrepreneur. Voir chapitre N4 – Voirie et travaux divers, article N.4.3.7. Arrosage (règles générales, provenance et qualité des fournitures et mise en œuvre).
4 Sécurité a Règlement électrique : quelques principes de sécurité • Installer un disjoncteur différentiel par branchement, permettant une coupure instantanée et automatique en cas de court-circuit. • Tous les circuits doivent être reliés à un conducteur de terre, dès lors qu’ils sont alimentés en basse tension (220 volts, 380 volts). La prise de terre doit avoir une résistance inférieure à 100 Ohms. • Utilisation de prises étanches dans les locaux techniques. • Protection des pompes par contacteur différentiel. • Alimentation des électrovannes en très basse tension (12 ou 24 volts). Les câbles enterrés doivent être protégés par : • un fourreau rouge et un grillage signalétique si transport de moyenne tension, • un grillage signalétique (rouge) si transport de basse tension.
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Irrigation et arrosage automatique • Utiliser uniquement du matériel portant une des marques AFNOR. NB : Il est vivement conseillé de faire vérifier votre installation par un électricien agréé.
b Dispositifs de sécurité : les canalisations Une canalisation d’eau sera toujours dans la partie basse afin qu’une fuite éventuelle ne puisse pas tomber sur une autre conduite, notamment électrique, et provoquer un début de corrosion. Consulter les DTU et CCTP.
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Irrigation et arrosage automatique
Chapitre 3
pompage
raccordement électrique mise en placedu réseau
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Irrigation et arrosage automatique
A — LE POMPAGE Lors d’une installation de pompage deux choix sont possibles : • créer une installation de surface, • faire un forage pour un pompage souterrain. Dans les deux cas, il est fortement conseillé de mettre en place une réserve d’eau si elle n’existe pas. D’autre part, un système de filtration devra être installé afin de débarrasser l’eau des particules qu’elle contient ou qui pourraient boucher le réseau d’irrigation. Il peut être installé après la pompe ou après la réserve d’eau. Il sera différent en fonction de la quantité de particules à éliminer de l’eau.
1 Les captages de surface Schéma d’une station de pompage d’eau de surface
réserve d’eau rivière
niveau haut pompe niveau bas
Vers réseau d’irrigation
7 m maxi crépine
cloison étanche
entrée d’eau
Lors de l’installation d’un pompage d’eau de surface (étang, rivière…), il faut connaître : • le niveau haut (en hiver) et le niveau bas (saisons sèches) de la source, • le débit pour une rivière, • ou le volume de la réserve (lac, étang), • la nature de l’eau (sableuse ou non, contenant beaucoup de particules…).
2 Les captages par forage ou puits Après avoir réalisé un forage et avant d’installer une station de pompage, il faut connaître les données suivantes :
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Chapitre 3 • Le débit de l’ouvrage (m3/h) • La profondeur du forage • Son diamètre intérieur • Le niveau statique de l’eau (niveau de l’eau dans le forage au repos) • Le niveau dynamique de l’eau (niveau de la nappe quand la pompe est en marche) • La nature de l’eau pompée Schéma d’un pompage d’eau souterraine grâce à un forage
forage réserve d’eau
Vers réseau d’irrigation niveau statique
niveau dynamique
Pompe submersible
3 Les filtres Une eau fortement chargée en particules diverses peut boucher rapidement le réseau d’irrigation et les systèmes de diffusion dont les diamètres sont en général faibles. Différents types de filtres • Filtres à tamis ou à lames. L’eau passe à travers un élément filtrant (toile fine ou lamelles faiblement écartées) arrêtant les particules en suspension. • Filtres à graviers ou sables. L’eau passe à travers une couche de sable grossier calibré (3 à 8 mm). Le choix du filtre Le choix du type de filtre est en fonction de l’origine de l’eau et de sa destination. Le dimensionnement du filtre est corrélé au débit de l’installation. Par exemple, l’eau destinée à être distribuée par des goutteurs, la finesse de filtration doit être de 100 à 120 microns ; pour des diffuseurs elle sera de 250 à 300 microns.
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Irrigation et arrosage automatique
B — RACCORDEMENT ÉLECTRIQUE Les installations électriques doivent être conformes aux normes et réglementations en vigueur, et plus particulièrement à la norme C.15.100.
1
L’alimentation
Le programmateur fonctionne sur une prise de courant classique en 220 V et délivre du 24 V aux électrovannes (courant alternatif).
2
Le porte fusible
Prévoir un ou plusieurs porte fusibles spécifique à l’installation du système d’irrigation.
3 Le choix des câbles électriques Les câbles électriques se caractérisent notamment par la section des fils conducteurs, exprimée en mm2. Un câble d’une section trop faible est susceptible de chauffer et de déclencher un incendie. LIAISON
SECTION LA PLUS UTILISÉE DISTANCE MAXIMALE
Électrovannes / programmateur
1,5 mm2
250 m
(basse tension)
2,5 mm2
+ de 250 m
On utilise des fils très basse tension.
4 Les gaines Les fils doivent être posés sous gaine rouge. On peut mettre plusieurs fils dans une même gaine. Rappel des normes couleurs
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Rouge, noir ou brun
Phase
Fil par lequel le courant arrive
Bleu, blanc ou bleu clair
Neutre
Fil par lequel le courant repart
Bicolore jaune/vert
Terre
Protection
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Chapitre 3
5 Branchement du programmateur aux électrovannes Les fils basse tension avec code couleur relient le programmateur aux électrovannes. Un fil par électrovanne apporte le courant et un fil commun raccordé à un des fils de toutes les électrovannes retourne au programmateur. EXEMPLE Pour 4 réseaux (donc 4 électrovannes), prévoir 5 fils 4 phases + 1 commun
1
2
3
4
commun
programmateur
commun phase connexions étanches
électrovannes
On utilise des fils mono-conducteur très basse pression de section 1 x 1,5 mm2 ou 1 x 2,5 mm2 en fonction de la distance à parcourir (voir dispositif électrique). Chaque électrovanne – munie préalablement de deux câbles – est raccordée au fil apportant l’électricité par une connexion étanche.
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Irrigation et arrosage automatique
C — MISE EN PLACE DU RÉSEAU 1 Piquetage Transcrire le plan sur le terrain : • mesurer au décamètre • jalonner le terrain • traçer des tranchées au plâtre ou à la peinture
2 Ouverture des tranchées Moyens utilisables :
• trancheuse • mini-pelle
Profondeur = 60 cm au moins (gel). Largeur = 10 - 15 cm ATTENTION ! Le terrain peut déjà contenir des canalisations, munies d’un grillage avertisseur, 20 cm au dessus de la canalisation… La nature des produits transportés est indiquée par un code couleur. Il est conseillé de mettre un grillage pour les canalisations d’eau afin d’éviter tout incident lors d’interventions futures.
ELECTRICITÉ
GAZ
TÉLÉPHONE
EAU
EAUX USÉES, CHAUFFAGE URBAIN
FIBRES OPTIQUES,
FIBRES OPTIQUES, ou
RÉSEAUX CÂBLÉS
RÉSEAUX CÂBLÉS
3 Pose des canalisations Il est conseillé de : • ne pas traîner et rouler les tuyaux (risque de rayures et de fuites), • éviter les contacts avec des objets durs ou des pièces métalliques saillantes, • boucher les deux extrémités du tuyau pour éviter l’entrée de gravats à l’intérieur. Et ne pas oublier d’ôter ces bouchons… , • stocker les canalisations à l’abri du soleil…
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Chapitre 3
4 Pose des arroseurs Montage : (sauf goutteurs) • installer les colliers de prise en charge sur la canalisation, • installer les coudes et tubes flexibles. Ils permettent de déplacer et d’ajuster l’arroseur (voir schéma 1 : Comment monter les arroseurs ?), • installer tous les arroseurs du réseau. Ils doivent être positionnés de 1,5 à 2 cm en dessous de la surface du sol tassé, • purger chaque réseau et mettre en place les bouchons de fin de ligne, • régler les arroseurs et vérifier la couverture. Schéma de montage des arroseurs.
montage correct
montage incorrect
Schéma de positionnement des arroseurs. buse escamotable 1,5 à 2 cm surface du sol
corps de l’arroseur
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Irrigation et arrosage automatique
5 Remblai des tranchées (attention, étape délicate !)
Canalisation d’eau pour l’arrosage. Il est conseillé de mettre un grillage avertisseur bleu au dessus des conduites d’arrosage.
Conduite électrique et son grillage avertisseur
Étape 1 Enrobage de la partie inférieure des tuyaux par un remblai sableux ou de terre franche (= lit de pose).
Étape 2 Couches de 20 cm environ compactées = déblais de la tranchée s’ils ne comportent pas de pierres, de débris animaux et végétaux et s’ils ne sont pas de nature franchement argileuse, vaseuse ou limoneuse.
6 Mise en place des regards Tout comme les arroseurs, les regards doivent se situer au ras du sol et être posés sur un film anti-racine pour éviter les remontés de terre.
7 Mise en eau du réseau Double objectifs : 1. vérifier le débit et la pression disponibles pour les arroseurs, 2. évacuer tous les corps étrangers par purge (copeaux de coupe, sable, graviers…).
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Chapitre 3
8 Rappel de quelques règles élémentaires pour l’installation • Toujours surdimensionner le diamètre de la canalisation principale, pour une plus grande souplesse d’utilisation. • Ne jamais installer différents types d’arrosages (turbines, tuyères, goutte-à-goutte, asperseurs…) sur un même circuit d’irrigation, pour un fonctionnement simultané. • Les zones d’irrigation constituées de tuyères et de turbines doivent toujours assurer une couverture intégrale d’un arroseur à l’autre. • Ne jamais réduire la portée d’une tuyère ou d’une buse de turbine de plus de 25 % de la portée recommandée par le fabricant. • Éviter de faire fonctionner le système d’irrigation pendant la journée mais plutôt la nuit afin de disposer d’une pression du réseau d’eau de ville supérieure. • Arroser lorsque les vents sont plus calmes et l’évapotranspiration faible et laisser le terrain constamment disponible durant la journée.
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Irrigation et arrosage automatique
Chapitre 4
maintenance du
réseau
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Irrigation et arrosage automatique Les opérations d’entretien conseillées pour maintenir en bon état de marche une installation d’arrosage automatisée s’effectuent avant le début de la saison d’arrosage, pendant celle-ci et en période d’hivernage.
A — AVANT LE DÉBUT DE SAISON Inspection des composants de l’installation COMPOSANTS DE L’INSTALLATION
OPÉRATIONS À EFFECTUER
Circuits électriques
Vérifier les branchements Vérifier l’état des raccordements, des fusibles.
Systèmes de programmation
Vérifier l’étanchéité des coffrets Changer l’accumulateur tous les ans Déclenchements manuels et automatiques (tests)
Canalisations
Repérer les éventuelles fuites grâce au rotamètre sur le compteur
Vannes et électrovannes
Tester
Arroseurs
Vérifier l’étanchéité du joint racleur Ajuster les angles d’arrosage Remettre à niveau l’arroseur en fonction de la hauteur de végétation Enlever les détritus qui pourraient les obstruer
Filtres
Nettoyage, décolmatage
Couvercle des regards
Vérifier leur fermeture Déposer un anti-fourmis
B — PENDANT LA SAISON S’assurer que chaque organe de l’installation n’est ni obstrué, ni détérioré Sont systématiquement inspectés : Circuits électriques (fusibles, disjoncteurs), horloge du programmateur, canalisations… Il faut également vérifier que chaque arroseur redescend dans le sol. Un arroseur qui dépasse de la surface du sol risque d’être endommagé (tondeuse,…) et peut être dangereux. Sont nettoyés tous les deux mois : Vannes, électrovannes, arroseurs, filtres…
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Chapitre 4
C — HIVERNAGE Mise en arrêt des installations et opérations diverses COMPOSANTS DE L’INSTALLATION
OPÉRATIONS À EFFECTUER
Systèmes de programmation
Mise en position hivernage Contrôler l’état des fusibles et de l’horloge Débrancher les batteries ou les piles
Canalisations
Vidanger
Vannes
Électrovannes en position manuelle ouverte et dans certains cas ouvrir les vises de purge
Compteurs d’eau et regards
Les protéger du gel par des matériaux isolants
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Irrigation et arrosage automatique
Chapitre 5
annexes
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Irrigation et arrosage automatique Réserve utile sur 1 m de profondeur pour différents types de sols
Type de sol
Réserve utile (mm/m de profondeur ou mm/m exploité par les plantes) (valeur moyenne)
Sableux Argilo-sableux Sablo-argileux Argile sableuse Argile Argile limoneuse Limon sablo-argileux Limon argileux Tourbes
70 120 135 170 180 180 190 220 350 Adapté d’après BSI, 1988 et Maucorps et al., 1988.
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Chapitre 5 Valeur de l’évapotranspiration moyenne (en mm/mois)
A
B
C
D G L
M
N
O P R
S T
Ville
avril
mai
juin
juillet
août
septembre
Abbeville Agen Ajaccio Alençon Angers Angoulême Auxerre Beauvais Belfort Besançon Biarritz Bordeaux Bourges Brest Caen Carcassonne Chartres Cherbourg Clermont-Ferrand Dijon Gourdo Grenoble Langres La Rochelle Le Mans Le Puv Lille Limoges Lorient Lyon Mâcon Marignane Metz Millau Mont-de-Marsan Montélimar Montpellier Mulhouse Nancy Nantes Nevers Nice Orange Orléans Perpignan Poitiers Reims Rennes Rouen Romilly Saint-Quentin Strasbourg Toulon Toulouse Tours
43 61 72 59 74 69 82 63 69 62 99 73 75 58 61 86 76 52 70 85 76 68 57 68 86 68 56 73 53 81 90 120 75 76 89 142 108 75 56 64 69 83 120 100 126 87 59 65 63 84 57 74 99 69 68
51 70 84 72 94 89 99 73 80 66 72 89 99 63 63 117 88 67 93 93 84 81 75 84 101 77 73 82 50 105 105 184 93 96 113 169 144 91 70 75 79 109 131 113 159 106 79 79 82 95 71 95 123 89 76
55 84 111 77 109 105 104 75 80 64 73 97 110 63 68 142 98 75 105 95 86 97 79 91 109 87 77 89 49 126 114 253 96 114 130 200 188 96 77 83 86 129 163 121 193 122 71 91 91 103 76 98 149 110 83
57 100 145 82 123 112 112 76 80 64 84 106 127 66 71 169 109 81 119 101 93 101 82 94 115 101 79 93 56 143 124 266 96 132 146 240 229 107 79 90 96 154 195 135 228 132 102 102 90 111 75 99 181 135 89
55 98 154 77 116 106 109 70 71 59 86 104 102 66 66 162 106 82 118 94 91 99 77 91 106 103 77 94 58 130 117 207 89 124 140 231 207 104 71 87 94 160 1 80 135 224 1 35 96 96 87 100 74 91 202 136 85
42 70 101 57 82 57 79 52 53 44 77 73 90 54 54 119 7 76 95 67 69 75 56 87 87 81 57 70 45 92 90 170 66 86 106 166 144 77 52 65 69 150 124 93 152 101 70 69 65 75 58 66 179 105 63
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Irrigation et arrosage automatique TABLEAU DES PERTES DE CHARGE POUR DES CANALISATIONS EN PVC Valeurs directement utilisables pour l’eau à 10°C
Vitesse moyenne
Diamètre 21/25 mm Section 0,000346 m2 Pertes de charge k = 0,03 mm k = 0,1 mm
58
Diamètre 24/32 mm Section 0,000452 m2 Débit
Pertes de charge k = 0,03 mm k = 0.1 mm
Débit
m/s
mce
mce
l/s
mce
mce
l/s
0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.60 0.65 0.70 0.75 0.80 0.85 0.90 0.95 1.00 1.05 1.10 1.15 1.20 1.25 1.30 1.35 1.40 1.45 1.50 1.55 1.60 1.65 1.70 1.75 1.80 1.85 1.90 1.95 2.00 2.05 2.10 2.15 2. 20 2.25 2.30 2.35 2.40 2.45 2.50
0.00131 0.00260 0.00426 0.00625 0.00858 0.01123 0.01418 0.01745 0.02101 0.02487 0.02903 0.03348 0.03821 0.04324 0.04854 0.05413 0.06000 0.06615 0.07258 0.07929 0.08627 0.09353 0.1011 0.1089 0.1169 0.1253 0.1339 0.1428 0.1520 0.1614 0.1711 0.1811 0.1913 0.2018 0.2126 0.2237 0.2350 0.2466 0.2584 0.2705 0.2829 0.2955 0.3085 0.3216 0.3351 0.3488 0.3626 0.3770 0.3915
0.00137 0.00275 0.00454 0.00673 0.00932 0.01226 0.01563 0.01936 0.02346 0.02793 0.03278 0.03800 0.04358 0.04954 0.05586 0.06255 0.06961 0.07703 0.08482 0.09298 0.1015 0.1104 0.1196 0.1293 0.1392 0.1496 0.1603 0.1714 0.1828 0.1946 0.2060 0.2193 0.2322 0.2455 0.2591 0.2731 0.2874 0.3021 0.3172 0.3327 0.3485 0.3646 0.3812 0.3980 0.4153 0.4329 0.4509 0.4693 0.4880
0.0346 0.0520 0.0693 0.0866 0.104 0.121 0.139 0.156 0.173 0.190 0.208 0.225 0.242 0.260 0.277 0.294 0.312 0.329 0.346 0.364 0.381 0.381 0.416 0.433 0.450 0.468 0.485 0.502 0.520 0.537 0.554 0.571 0.589 0.606 0.623 0.641 0.658 0.675 0.693 0.710 0.727 0.745 0.762 0.779 0.797 0.814 0.831 0.849 0.866
0.00110 0.00218 0.00357 0.00526 0.00722 0.00945 0.01194 0.01469 0.01770 0.02096 0.02447 0.02823 0.03223 0.03647 0.04095 0.04567 0.05063 0.05583 0.06126 0.06693 0.07283 0.07897 0.08533 0.09193 0.09876 0.1058 0.1131 0.1206 0.1284 0.1364 0.1446 0.1530 0.1616 0.1705 0.1797 0.1890 0.1986 0.2084 0.2184 0.2286 0.2391 0.2498 0.2607 0.2718 0.2332 0.2948 0.3066 0.3187 0.3109
0.00114 0.00230 0.00380 0.00564 0.00781 0.01031 0.01312 0.01625 0.01970 0.02346 0.02753 0.03192 0.03661 0.04162 0.04693 0.05256 0.05849 0.06473 0.07128 0.07814 0.08530 0.09278 0.1006 0.1086 0.1170 0.1257 0.1347 0.1441 0.1537 0.1636 0.1738 0.1844 0.1952 0.2064 0.2178 0.2296 0.2416 0.2540 0.2667 0.2797 0.2930 0.3066 0.3205 0.3347 0.3492 0.3640 0.3791 0.3945 0.4103
0.0452 0.0679 0.0905 0.113 0.136 0.158 0.181 0.204 0.226 0.249 0.271 0.294 0.317 0.339 0.362 0.385 0.407 0.430 0.452 0.475 0.498 0.520 0.543 0.565 0.588 0.611 0.633 0.656 0.679 0.701 0.724 0.746 0.769 0.792 0.814 0.837 0.860 0.882 0.905 0.927 0.950 0.973 0.995 1.018 1.040 1.063 1.086 1.108 1.131
Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
Chapitre 5
Vitesse moyenne
Diamètre 26,8/32 mm Section 0,000564 m2 Pertes de charge k = 0,03 mm k = 0,1 mm
Diamètre 30/40 mm Section 0,000707 m2 Débit
Pertes de charge k = 0,03 mm k = 0.1 mm
Débit
m/s
mce
mce
l/s
mce
mce
l/s
0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.60 0.65 0.70 0.75 0.80 0.85 0.90 0.95 1.00 1.05 1.10 1.15 1.20 1.25 1.30 1.35 1.40 1.45 1.50 1.55 1.60 1.65 1.70 1.75 1.80 1.85 1.90 1.95 2.00 2.05 2.10 2.15 2. 20 2.25 2.30 2.35 2.40 2.45 2.50
0.00095 0.00189 0.00310 0.00455 0.00626 0.00819 0.01036 0.01276 0.01537 0.01821 0.02126 0.02453 0.02801 0.03170 0.03560 0.03971 0.04403 0.04855 0.05328 0.05821 0.06335 0.06869 0.07423 0.07998 0.08592 0.09207 0.09842 0.1050 0.1117 0.1187 0.1258 0.1331 0.1407 0.1484 0.1564 0.1645 0.1728 0.1814 0.1901 0.1990 0.2081 0.2175 0.2270 0.2367 0.2466 0.2S67 0.2670 0.2775 0.2881
0.00099 0.00199 0.00329 0.00488 0.00676 0.00892 0.01136 0.01407 0.01706 0.02032 0.02385 0.02765 0.03172 0.03606 0.04067 0.04554 0.05069 0.05610 0.06178 0.06772 0.07393 0.08041 0.08716 0.09417 0.1014 0.1090 0.1168 0.1249 0.1332 0.1418 0.1507 0.1598 0.1692 0.1789 0.1888 0.1990 0.2095 0.2202 0.2312 0.2425 0.2540 0.2658 0.2778 0.2902 0.3027 0.3156 0.3287 0.3421 0.3557
0.0564 0.0846 0.113 0.141 0.169 0.197 0.226 0.254 0.232 0.310 0.338 0.367 0.395 0.423 0.451 0.479 0.508 0.536 0.564 0.592 0.621 0.649 0.677 0.705 0.733 0.762 0.790 0.818 0.846 0.874 0.903 0.931 0.959 0.987 1.015 1.044 1.072 1.100 1.128 1.156 1.185 1.213 1.241 1.269 1.297 1.326 1.354 1.332 1.410
0.00082 0.00163 0.00267 0.00394 0.00541 0.00709 0.00897 0.01104 0.01331 0.01577 0.01842 0.02126 0.02427 0.02748 0.03086 0.03443 0.03818 0.04210 0.04621 0.05049 0.05495 0.05959 0.06440 0.06939 0.07456 0.07989 0.08541 0.09109 0.09695 0.1030 0.1092 0.1156 0.1221 0.1268 0.1357 0.1428 0.1500 0.1575 0.1650 0.1728 0.1807 0.1888 0.1971 0.2055 0.2141 0.2229 0.2318 0.2409 0.2502
0.00085 0.00171 0.00283 0.00421 0.00583 0.00770 0.00981 0.01215 0.01473 0.01755 0.02060 0.02389 0.02741 0.03116 0.03514 0.03936 0.04381 0.04849 0.05340 0.05854 0.06391 0.06951 0.07534 0.08141 0.08770 0.09422 0.1010 0.1030 0.1152 0.1226 0.1303 0.1382 0.1463 0.1547 0.1633 0.1721 0.1811 0.1904 0.1999 0.2097 0.2196 0.2298 0.2402 0.2509 0.2618 0.2729 0.2842 0.2958 0.3076
0.0707 0.106 0.141 0.177 0.212 0.247 0.283 0.318 0.353 0.389 0.424 0.459 0.495 0.530 0.565 0.601 0.636 0.672 0.707 0.742 0.778 0.813 0.848 0.884 0.919 0.954 0.990 1.025 1.060 1.096 1.131 1.166 1.202 1.237 1.272 1.308 1.343 1.378 1.414 1.449 1.484 1.520 1.555 1.590 1.626 1.661 1.696 1.732 1.767
Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
59
Irrigation et arrosage automatique
Vitesse moyenne
Diamètre 33,6/40 mm Section 0,000887 m2 Pertes de charge k = 0,03 mm k = 0,1 mm
60
Diamètre 38,2/50 mm Section 0,001146 m2 Débit
Pertes de charge k = 0,03 mm k = 0.1 mm
Débit
m/s
mce
mce
l/s
mce
mce
l/s
0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.60 0.65 0.70 0.75 0.80 0.85 0.90 0.95 1.00 1.05 1.10 1.15 1.20 1.25 1.30 1.35 1.40 1.45 1.50 1.55 1.60 1.65 1.70 1.75 1.80 1.85 1.90 1.95 2.00 2.05 2.10 2.15 2. 20 2.25 2.30 2.35 2.40 2.45 2.50
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0.00059 0.00119 0.00196 0.00288 0.00397 0.00521 0.00659 0.00812 0.00980 0.01161 0.01357 0.01566 0.01789 0.02026 0.02276 0.02540 0.02817 0.03107 0.03411 0.03728 0.04058 0.04401 0.04757 0.05126 0.05508 0.05904 0.06312 0.06732 0.07166 0.07613 0.08072 0.08545 0.09030 0.09527 0.1004 0.1056 0.1110 0.1165 0.1221 0.1278 0.1337 0.1397 0.1458 0.1520 0.1584 0.1649 0.1715 0.1783 0.1852
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0.115 0.172 0.229 0.287 0.344 0.401 0.458 0.516 0.573 0.630 0.688 0.745 0.802 0.860 0.917 0.974 1.031 1.089 1.146 1.203 1.261 1.318 1.375 1.433 1.490 1.547 1.605 1.662 1.719 1.776 1.834 1.891 1.948 2.006 2.063 2.120 2.178 2.235 2.292 2.349 2.407 2.464 2.521 2.579 2.636 2.693 2.751 2.808 2.865
Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
Chapitre 5
Vitesse moyenne
Diamètre 42/50 mm Section 0,001385 m2 Pertes de charge k = 0,03 mm k = 0,1 mm
Diamètre 53/63 mm Section 0,00220 m2 Débit
Pertes de charge k = 0,03 mm k = 0.1 mm
Débit
m/s
mce
mce
l/s
mce
mce
l/s
0.10 0.15 0.20 0.25 0.30 0.35 0.40 0.45 0.50 0.55 0.60 0.65 0.70 0.75 0.80 0.85 0.90 0.95 1.00 1.05 1.10 1.15 1.20 1.25 1.30 1.35 1.40 1.45 1.50 1.55 1.60 1.65 1.70 1.75 1.80 1.85 1.90 1.95 2.00 2.05 2.10 2.15 2.20 2.25 2.30 2.35 2.40 2.45 2.50
0.00052 0.00105 0.00173 0.00255 0.00352 0.00462 0.00585 0.00720 0.00869 0.01030 0.01204 0.01390 0.01588 0.01799 0.02021 0.02255 0.02502 0.02760 0.03029 0.03311 0.03604 0.03909 0.04226 0.04554 0.04894 0.05245 0.05608 0.05982 0.06368 0.06765 0.07173 0.07593 0.08024 0.08467 0.08921 0.09386 0.09863 0.1035 0.1085 0.1136 0.1188 0.1242 0.1296 0.1351 0.1408 0.1466 0.1525 0.1585 0.1646
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0.00039 0.00078 0.00129 0.00190 0.00262 0.00344 0.00436 0.00537 0.00648 0.00769 0.00899 0.01038 0.01187 0.01344 0.01511 0.01687 0.01871 0.02065 0.02267 0.02478 0.02698 0.02927 0.03164 0.03410 0.03665 0.03928 0.04201 0.04481 0.04771 0.05068 0.05375 0.05690 0.06014 0.06346 0.06686 0.07036 0.07393 0.07759 0.08134 0.08517 0.08909 0.09309 0.09717 0.1013 0.1056 0.1099 0.1144 0.1189 0.1235
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0.221 0.331 0.441 0.552 0.662 0.772 0.882 0.993 1.103 1.213 1.324 1.434 1.544 1.655 1.765 1.875 1.986 2.096 2.206 2.316 2.427 2.537 2.647 2.758 2.868 2.973 3.089 3.199 3.309 3.420 3.530 3.640 3.750 3.861 3.971 4.081 4.192 4.302 4.412 4.523 4.633 4.743 4.854 4.964 5.074 5.184 5.295 5.405 5.515
Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage - mars 2006
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