Techniques de Memorisation Rapi - Armando Elle [PDF]

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Zitiervorschau

Techniques de mémorisation rapide Tous droits réservés – Année 2012

Auteur: Armando Elle. Zocalo Project

AVERTISSEMENT Ce livre décrit les opinions et éxperiences personnelles de l’auteur. Il est vendu avec l’avertissement qu’il n’offre pas ni substitue de conseils fiscaux, financiers ou professionnels d’un autre type. Quelqu’un ayant besoin de ce type de conseils devrait se résoudre à des professionnels autorisés. Même si chaque effort à été fait pour donner des informations d’une précision maximale, il y a une marge d’erreur, d’oubli, et de changements après la date de rédaction. L’auteur et l’éditeur n’assummeront aucune responsabilité pour d’éventuels dommages réels ou allegués par l’utilisation de ce livre.

Sommaire Introduction Chapitre 1. Un peu de physiologie de la mémoire Chapitre 2. Le matériel mnemotechnique Chapitre 3. L´acronyme Chapitre 4. Les chaines d´images Chapitre 5. Le poupees russes Chapitre 6. La segmentation. Chapitre 7. Du concept a l´image et vice-versa Chapitre 8. La technique des lieux Chapitre 9. La conversion phonétique Chapitre 10. Le fichier alphanumérique Chapitre 11. Construction d´une base de données Chapitre 12. Se souvenir des personnes et de ce qui les caractérise Chapitre 13. Assonances et langues étrangères Chapitre 14. Apprendre plus de langues étrangères Chapitre 15. Informations complémentaires sur les langues étrangères Chapitre 16. Présentation du livre sur le calcul mental Conclusions

INTRODUCTION Les cours de mémoire en Italie sont plus un buisness qu’autre chose. Surtout pour ceux capables de se promouvoir excellemment au niveau médiatique, même avec quelques notes occasionnelles. Je porte un grand respect pour eux, mais crois moi il n’y a pas besoin d’investir 1000 euros dans un cours de deux jours pour apprendre à écouter une cinquantaine de nombres à deux chiffres et les répeter dans les deux sens sans commettre une seule erreur. Et même pour se souvenir de l’ordre des 54 cartes d’un jeu après les avoir mémorisées pendant quelques minutes. Tout ce qui te sert est là dedans, dans ce livre à 2.99 euros. Tu auras naturellement besoin de t’entraîner, et surtout de trouver les meilleures manières pour appliquer les mnémotechniques à tes exigences. Cependant les bases sont toutes ici. Rien de magique, vu que les méthodes principages de mémorisation rapides sont utilisées depuis des siècles. Quelques noms ? Ciceron, Giordano Bruno, Leibniz.. Avec ces illustrateurs créateurs / utilisateurs, cela ne me surprend pas que les mnémotechniques soient théoriquement brillantes, et donnent des résultats enthousiasmants. J’ai résumé les principales et les plus efficaces dans les chapitres suivants, en essayant d’aller droit au but, pour te faire perdre le moins de temps possible et te faire commencer rapidement ce qui sert vraiment pour les utiliser au mieux: l’entraînement !

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1 UN PEU DE PHYSIOLOGIE DE LA MEMOIRE

Comme ceci n’est pas un cours de physiologie et d’anatomie humaine, même si je suis médecin je vais t’épargner les détails et te donner seulement le minimum que tu DOIS savoir, juste pour comprendre ce qui se passe dans ta boîte crânienne quand tu mémorises: le système cérébral principal qui s’occupe de la mémoire est dans l’hyppocampe et dans les zones qui lui sont proches, une formation nerveuse qui se trouve dans les profondeurs du cerveau, et qui doit son nom au fait qu’il ressemble au cheval de mer. Entre autres, l’hyppocampe est impliqué dans la gestion des émotions, dans l’orientation, et dans la mémoire. Pour ces raisons, tu te rendras compte à quel point il est important d’utiliser des images qui ont des caractéristiques spatiales particulières dans les processus associatifs et visuels des mnémotechniques et qui aient donc un impact émotif important (ex. Très grandes, ou très petites, et toujours en 3 dimensions). Tu apprendras entre autres a lier les images entre elles toujours d’un point de vue spatial (dedans, sur, sous, à droite, etc.) Dans l’hyppocampe et dans les zones avoisinantes, les informations ne sont pas emmagasinées en paquets isolés dans des cellules isolées; une information va plutôt être assimilée et distribuée sur des groupes de cellules, pour ensuite être “remontée” quand on cherche à s’en souvenir. C’est pour cette raison qu’il suffit souvent de se souvenir d’un morceau d’information car ensuite elle est instantanément reconstruite (ca va t’être très utile!). Donc, même quand une partie de l’information vient d’être perdue, si il reste des parties assez importantes, le cerveau est capable de “reconstruire” la partie manquante à travers des procédures analogues, donc redonner l’information initiale en entier. Dans les cellules, la mémoire est emmagasinée selon deux modalités : une à court terme (mémoire à court terme, MCT), une à long terme ( mémoire à long terme, MLT)

La mémoire à court terme a deux problèmes: premièrement, elle ne peut retenir des informations que pour une période brève; deuxièmement, elle a une capacité limitée, c’est pourquoi les informations ne sont pas transférées dans la mémoire à long terme sont jetées (oubliées !) pour permettre l’emmagasinement de nouvelles informations Ce transfert se fait en revoyant mentalement ou en répétant l’information emmagasinée. Le plus tu le fais, le plus l’emmagasinement sera solide dans la mémoire à long terme. Les mnémotechniques agisses un peu à tous les niveaux: dans la MCT, dans la phase de passage, dans la MLT. Mais elles expriment leur puissance surtout dans le passage de court terme à long terme, et c’est pour ca qu’ils sont aussi efficaces. Et c’est tout ce que tu dois savoir sur la boîte crânienne !

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2 LE MATERIE MNEMOTECHNIQUE

Une mémoire exceptionnelle ne provient pas forcément d’un talent naturel; elle peut avoir été acquise par n’importe qui à travers les mnémotechniques; à travers celles-ci, il est possible d’archiver rapidement et en toute sécurité des informations dans la mémoire à court terme; la répétition/utilisation de l’information archivée permettra ensuite de passer l’information dans la mémoire à long terme; à ce moment le souvenir sera instantané, précis et inconscient, et il ne faudra plus utiliser la mnémotechnique pour se souvenir de l’information. Tout ce processus requiert l’acquisition de techniques, qui ensemble contituent l’art de la mémoire. Maintenant, chaque artisan a ses outils de métier, les éléments de base avec lesquels il construit tout le reste. Les tiens sont les “images”, “l’observation et la séléction”, “la visualisation”, “l’association”. Je te les présente tout de suite. Ne t’inquiète pas si en les lisant, tu as l’impression que ca n’a pas beaucoup de sens; quand nous utiliserons les mnémotechniques, tout s’éclairera. Images Tout ce dont tu te souviendra sera basé sur des images connectées entre elles, sans verbalisation. Je ne te temanderai jamais par exemple de te souvenir des mots chien, pistolet, corsaire en inventant une histoire comme “le chien trouva un pistolet et tira sur le corsaire”. Trop d’action à mémoriser, l’histoire demande trop d’énergie pour l’inventer, et en plus on ressent une vague stupidité à l’écoute de la phrase. L’association des images te fera économiser du temps, de l’énergie, sans devoir inventer des histoires absurdes; de plus, le bruit de fond qui baisse la performance mnémotechnique est atténué (dans l’exemple précédent, le chien “trouve” un pistolet et “tire” sur le corsaire; trouver et tirer ne sont que des bruits de fond qui nous éloignent de ce qui doit être vraiment mémorisé, le chien et

non le tirer, le pistolet et non le trouver. Et si c’était le corsaire qui tirait sur le chien ?) Séléction Tu dois apprendre à observer, noter et sélectionner les informations dont tu veux te souvenir. Pour ce faire, il faut indispensablement être concentrés et avoir une vision claire du résultat que tu veux obtenir. Avec les mnémotechniques, il est possible d’apprendre un livre de 200 pages quasisur parole en un temps raisonnable. Possible, oui (et je t’invite à le faire une fois, comme challenge), mais très fatiguant et sûrement pas très efficace. Les mnémotechniques sont des techniques d’apprentissage, et l’apprentissage doit être utilisé de manière efficace. C’est à dire l’effort d’apprentissage doit être congruent par rapport aux résultats que l’on se pose. Imposons que tu doies travailler pour un examen sur un livre de deux cent pages (ce n’est pas tant que ca, au final): si tu maîtrises les mnemotechniques tu pourras apprendre presque tout le livre par coeur, presque mot par mot, en deux semaines. Est-ce que ca en vaut la peine ? Probablement pas. Pour passer l’examen brillamment, tu pourrais te contenter d’apprendre les 4 concepts principaux pour chaque page, quelques graphiques et une liste de noms et numéros: avec les mnémotechniques et une bonne sélection de ce dont tu veux te souvenir, tu pourras passer l’examen avec 2-3 jours de travail. Si tu est bon, même une journée pourra suffire. Je te le répète donc, observe et sélectionne ce que tu veux apprendre.

Visualisation C’est la capacité de convertir les informations (paroles, nombres, concepts) en images dans ton esprit. C’est un processus créatif, et extrêmement subjectif. L’efficacité de cette conversion, c’est à dire la capacité que tu as de créer des images qui représentent de l’information à mémoriser est cruciale dans le processus de mémorisation, et elle est à la base d’une utilisation optimale des mnémotechniques

En peu de mots, si tu dois te souvenir du mot chat, tu dois visualiser un chat dans ton esprit (nous verrons ensuite comment s’y prendre), et tu devras le faire bien en détails. Si ton but est de te rappeler comment se dit chat en arabe, le chat que tu devras imaginer pour faire la bonne association entre l’image et le son en arabe devra être un chat arabe (nous verrons ensuite comment s’y prendre). En gros, tu dois énormément utiliser ton imagination. Association C’est la capacité à connecter les images que tu as crée entre elles, par conséquent les informations qui sont connectées à chaque image. D’une information isolée, libérée de son contexte, normalement tu ne peux pas faire grand chose; la capacité de structurer l’information avec les autres est donc importante pour former vraiment le savoir. L’information devra être ordonnée selon un schéma pré-établi et invariant, afin que ton cerveau sache où chercher l’information suivante. Cela signifie par exemple qu’en étudiant un document, tu as sélectionné un groupe d’images-concepts à retenir, et tu les as liées l’une à l’autre, et le lien doit être pour tous vers la même direction, spatiale mais aussi logique; soit toutes à droites, toutes à gauche, toutes au dessous, et ainsi de suite. Sinon ton cerveau se retrouvera à divaguer autour d’une image, ayant à retenir non seulement la suivante, mais aussi où elle se trouve par rapport à la précédente. Chaque image doit ensuite être la plus informative possible, de manière à diminuer le nombre d’images à mémoriser et d’être plus rapide dans le souvenir. Un exemple ? Si tu dois te souvenir dans le même ordre les paroles d’avant: “chat, pistolet, corsaire”, je n’imagine pas seulement un chat, mais un chat déguisé en pistolero. A cette image, j’y lie ensuite le corsaire. Ayant déja l’information du pistolet dans la première image, j’ai réduit la quantité d’informations à lier entre elles.

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3 L’ACRONYME

Eh bien, ce chapitre est vraiment court et j’en ai honte Il n’y a pas grand chose à expliquer sur l’acronyme, mais il est cependant nécessaire que je t’en parle, pour focaliser sur 2 choses: tout d’abord, l’acronyme est efficace; deuxièmement, ne pas utiliser les mnémotechniques complexes si on peut mémoriser avec les mnémotechniques simples. Les instruments que tu utilises devront être proportionnels au résultat que tu veux obtenir et aux difficultés que tu rencontres. Cela dit, l’acronyme est une technique mnémotechnique que tu connais certainement déja: c’est la formation d’un nouveau mot avec une ou plusieurs initiales des différents mots à retenir. Un exemple: HOMES est l’acronyme qu’utilisent les étudiants américains pour se souvenir des noms de leurs grands lacs Huron, Ontario, Michigan, Eire, Supérieur. C’est donc une technique simple, mais efficace, surtout pour se souvenir de listes brèves. Ne pas sous-évaluer l’acronyme, car il est essentiel en combinaison avec d’autres techniques pour apprendre les langues étrangères. Surtout celles dont les sons et les paroles sont très différentes de la nôtre. Dans les langues comme le chinois et l’arabe par exemple, il est souvent très difficile de décomposer les mots à retenir en phonétiques qui aient du sens dans notre langue, pour pouvoir être mémorisées. Il faut donc décomposer le mot à retenir d’une autre manière, par exemple lettre par lettre, et donc utiliser l’acronyme. Il est logique que cela augmente le temps et les efforts de mémorisation, mais si tu t’exerces, tu obtiendras des résultats supérieurs à ceux que tu aurais pu obtenir avec les méthodes de mémorisation traditionnelles. Avec l’acronyme j’ai appris 100 mots difficiles en arabe en 220 minutes; et je ne les ai jamais oubliées. Avec la mémorisation traditionnelle, c’est-à-dire la répétition toute simple à outrance du mot à se rappeler, j’aurais mis au moins le double de temps, et j’aurais sûrement commis des erreurs (un mot difficile se définit comme un mot qui ne peut pas être décomposé en parties ressemblant aux mot que tu connaisses déja).

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4 LES CHAINES D’IMAGES

La capacité à créer, visualiser et associer les images est la clef, la grand idée des mnémotechniques. L’idée est fondée, et scientifiquement il est prouvé que les images sont plus façilement remémorables qu’autre chose. Ces images peuvent-être liées entre elles par différents moyens, et celle de la chaîne est probablement la plus utilisée. Avec la méthode de la chaîne, tu lies l’une à l’autre une série de mots dont tu veux te souvenir, en liant au fait les images relatives aux mots. Avec un peu d’entraînement, tu apprendras à te souvenir de séquences de 20 mots, après les avoir mémorisées quelques minutes (même une seule, après un peu d’entraînement; ou 30 secondes après encore un peu plus d’entraînement...). Tu pourras aussi répéter la chaîne dans le sens inverse avec facilité. Comme dans une chaîne l’image de chaque nom est mémorisée en la liant avec la précédente. Les images doivent-être vives: à chaque image ton œil mental doit donner une couleur et une dimension et doit noter les petites particularités de chaque image. Si par exemple le premier mot à mémoriser est “éléphant”, visualise dans ta tête l’éléphant, en 3D, avec les rides, la trompe, la queue, etc.. Note les particularités de sa denture, son ivoire. Tout cela, au début, en pas plus de 7 secondes. Puis imagine à côté de cette image, l’image de la parole suivante, par exemple “nuage”, et visualise -là avec attention, comme tu as fait pour la précédente; et ainsi de suite pour les 20 images, en pas plus de 7 secondes pour chacune. Dans la même liste, lie les images l’une à l’autre en utilisant toujours la même logique de visualisation. Par exemple, chaque image à droite de la précédente; ou dessous; ou dessus; ou à droite. C’est pour éviter la confusion à ton œil mental, qui doit savoir, dans chaque liste, dans quelle direction se trouve l’image suivante ! Tu ne veux pas que ton œil se retrouve d’un coup sans savoir où regarder. Exercice: mémorise la liste suivante, en mettant chaque image au dessus de la précédente. Ferme les yeux et compte jusqu’à 30 avant de commencer, en te concentrant au maximum. Puis ouvre-les et commente

Eléphant, nuage, télévision, arbre, table, terrasse, fleur, chien, ordinateur, stylo, cigarette, voiture, fenêtre, canneton, snowboard, vase, bicyclette, horloge, lunettes, sanwich. Essayons encore un petit exercice. Nous étions arrivés au mot nuage. Au dessous, il y a une télévision. Garde dans ton esprit la télévision, l’écran est-il éteint ou allumé ? De quelle couleur est-il ? De quelle taille ? Plat ou traditionnel ? Maintenant regarde à droite de la télévision. Il y a un arbre, regarde le bois de son tronc, son feuillage, sa couleur, puis regarde à nouveau à sa droite; il y a une table. Est-ce la table de ta cuisine ? Quelle taille fait-elle ? Regarde sa superficie, touche le de tes yeux; à côté, à droite, visualise la terrasse. Ou est-elle ? Dans un hôtel ? Y a-t-il des personnes ? Des vases ? Comment est le carrelage ? Qu’est-ce qu’on y voit ? Regarde à droite, il y a une fleur; de quelle couleur ? Quel parfum a-elle ? regarde encore à droite, il y a un chien, un grand chien noir... Continue toi même maintenant. Souviens toi simplement d’observer, ne pas verbaliser ce que tu vois pendant la visualisation, ne pas lier les paroles l’une à l’autre comme une histoire; lie les IMAGES Si tu fais bien l’exercice, en 140 secondes tu devrais les apprendre toutes et être capable de les répeter dans un sens ou dans l’autre sans problèmes. Si tu n’y arrives pas, c’est probablement parce que ton cerveau n’est plus habitué à penser avec des images, donc les images que tu arrives à créer ne sont pas suffisamment efficaces. Il ne reste plus qu’à t’exercer, en essayant peut-être avec des listes plus courtes: commence avec 10, puis 15, pour finir avec 20. Si chaque jour tu répètes 5 fois cet exercice avec 20 paroles différentes, avec à peu près 10 minutes d’entraînement par jour tu dois pouvoir réussir à le faire en une minute après une semaine. Au début, utilise toutes les types de chaînes différentes, en liant les images vers la droite, la gauche, ou au dessous, au dessus. L’important est qu’à chaque exercice le lien se fasse toujours dans la même direction. Selon la dominance de tes hémisphères cérébraux, tu découvriras qu’il y a une direction que tu préfères,

c’est-à-dire que tu y arriveras mieux avec celle-ci. Il t’arrivera sûrement de vouloir changer la direction d’une liaison au milieu d’une séquence. Peutêtre parce que pour ce couple d’images que tu dois lier, il y a une direction plus instinctive; par exemple dans la lsite d’avant, il pourrait t’être plus naturel, après avoir mis le nuage sous l’éléphant, la télévision sous le nuage et l’arbre sous la télévision, de placer la table à côté du tronc d’arbre. Evite de le faire, au moins au début. Comme dans toutes choses, quand on commence à apprendre il vaut mieux s’en tenir à la règle; Quand tu seras un expert, tu pourras modifier la direction des liaisons à ta guise, en te créant un style personnel.

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5 LES POUPEES RUSSES

Cette seconde méthode de visualisation des images prend le nom de poupées russes, où chaque élément se trouve dans l’autre. A nouveau, ferme les yeux, respire 30 secondes, puis ouvre les et commence à mémoriser. Cette fois les images, comme je l’ai dit, seront l’une dans l’autre, comme dans les poupées russes. La manière de les visualiser, image par image, sera la même, sauf que chaque image devra être imaginée petite puis s’étendre et devenir énorme dans ton esprit. Mémorise la liste suivante Chat, haricot, pot, cadre, canapé, sable, horloge, siège, tapis, chameau, balcon, lampadaire, mappemonde, cantine, marches, soleil, hamburger, clefs, bateau à vapeur, drapeau. Imagine le chat, visualise le comme tu as appris à le faire; puis regarde le se gonfler, se gonfler, se rendre de plus en plus grand dans tous ses détails; ouvre le et regarde ce qui s’y trouve: un haricot. Visualise le dans tous ses détails, puis agrandis le démesurément, puis ouvre le: Et ainsi de suite. J’ai volontairement inséré un mot particulier dans cette liste pour te transmette un concept très important: l’image que tu visualises doit correspondre exactement au mot que tu apprends: un hamburger est un hamburger, et non un sandwich; donc il faut le visualiser pour qu’il soit inévoquablement un hamburger; de même pour le bateau à vapeur, qui n’est pas un simple bateau, mais un bateau à vapeur. Si tu n’acquiers pas cette capacité de visualisation exacte, tu feras des confusions et ton souvenir aura des défauts. Tant que c’est un exercice comme celui-ci, confondre un hamburger et un sandwich ne semble pas dramatique. Mais dans le monde professionnel, quand l’image que tu dois te représenter représente un concept ou une date historique ou un nombre, un souvenir imprécis de l’image ne te permettra pas de retrouver le concept/date/nombre que tu dois mémoriser.

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6 LA SEGMENTATION

Dans cette technique, tu isoleras des détails sur l’image principale, normalement 4 ou 5, ordonnés logiquement sur l’image principale. Ces détails te permettront de mémoriser les images suivantes. De cette manière, tu auras une image principale sur laquelle seront regroupées les secondaires; c’est extrêmement utile quand tu veux te souvenir d’informations groupées, où l’image principale est l’information principale, et les autres (disposées le long des segments de l’image principale) sont les informations subordonnées à la principale. Pour t’expliquer cette technique, fais directement l’exercice, mémorisant ces paroles comme je te le dirai : Chien, ceinture, chameau,épée, souris, arbre, plâtre, théière, lune, parapluie, chat, canoë, arc, drapeau Mémorise les 15 images de cette manière. Visualise la première image correspondant au premier mot: Chien. Sur le chien, identifie 4 points, par exemple, nez, oreilles, yeux, et queue. Il est important que les points suivent un verset. A chaque point, qui doit-être visualisé très clairement, attache une des 4 paroles successives à mémoriser en suivant la technique de la chaîne ou des poupées russes. Puis attache à l’image principale du chien le mot suivant à mémoriser, arbre; sur celle-ci, sélectionne 4 autres parties, ici aussi en suivant un vers précis; puis attache les 4 mots à mémoriser à chacune des parties; puis attache le mot suivant, parapluie, directement à l’arbre. Sur le paraplue, identifie quatre parties, toujours selon un verset, et attache les 4 derniers mots. De cette maniète, tu as crée un mini arbre mnémotechnique, car ton souvenir à deux niveaux de structure: un premier niveau, qui est celui des trois paroles clefs Chien-Arbre-Parapluie; et un deuxième niveau qui contient au contraire les quinze mots. Nous verrons ensuite l’importance de savoir construire ce type de structure.

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7 DU CONCEPT A L’IMAGE ET VICE-VERSA

Jusqu’à maintenant nous n’avons rencontré dans les exercices de mémorisation que des mots très concrets. Cependant il y a des mots qui n’indiquent pas une chose, mais des concepts, sensations, couleurs, adjectifs, etc... il est donc plus difficile de les traduire en images. Dans l’utilisation des mnémotechniques pour les études ou le travail, la plupart des informations à mémoriser n’indiquent pas un objet concret mais abstrait. Ces mots, surtout au début, te donneront du fil à retordre pour les mémoriser, car tu devras savoir choisir des images concrètes pour te souvenir d’un concept abstrait. Un exemple ? Pour un mot comme “mémoire”, j’utiliserai l’éléphant, car l’expression dit qu’il a une bonne mémoire. Pour une autre comme “philosophie esthétique de la renaissance”, j’imaginerais la Joconde avec du rouge à lèvres. Pour pouvoir trouver des représentations efficaces de concepts, tu devras cultiver un des aspects moins connus et sous-évalués des mnémotechniques, soit leur capacité à stimuler l’imagination et la créativité. Au début, tu trouveras ce type d’exercice très difficile, mais tu trouvera ensuite cela plus simple, en développant ta créativité et découvrant quelque chose sur toi même, car c’est ici que se manifeste la subjectivité de chacun (pour une personne, ROUGE, peut être représenté avec du sang, ou une rose, mais pour moi qui ai vécu 2 ans en Espagne, le ROUGE est représenté avec une danseuse de flamenco). Mémorise la liste ci-dessous, en essayant de choisir pour chaque mot l’image qui s’y associe le mieux au niveau logico-émotionnel.. Mémorise-là en utilisant la technique des lieux (après l’avoir étudiée dans le prochain chapitre), ou avec les poupées russes ou la chaîne. Bleu, joie, pensif, jaune, douleur, estime, succès, voyage, grammaire, envie, tempérament, gourmand, petit, loin, infini, fatigue, richesse, posthume, philosophie, amour Tu as vu comme c’est beaucoup plus dur ? Il est cependant indispensable d’apprendre a visualiser les paroles abstraites, les concepts,

pour tirer profit au maximum des mnémotechniques. En effet, la majorité des choses que tu doies mémoriser sont des concepts: un livre ou un document ne se mémorise pas mot-à-mot, mais à travers des concepts qui expriment et résument un groupe d’information. Tu dois pouvoir convertir ces concepts en images, puis pouvoir reconvertir l’image exactement au concept initial, pour ne pas perdre d’informations importantes.

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8 LA TECHNIQUE DES LIEUX

Cicéron inventa cette technique dans le premier siècle avant JesusChrist, pour se souvenir de ses discours, et ne pas s’emmeler les pinceaux devant le sénat, aux conseils romains, ou a son adversaire politique. Ci-dessous, une petite citation de ses notes sur les techniques de la mémoire. “La mémoire de l’orateur est ce qui lui est le plus propre; et nous pouvons écrire cela grâce à quelques masques bien disposés, de manière à être en mesure de saisir les pensées par le biais des images et l’ordre au moyen des lieux.”

L’idée est très simple: tu dois lier l’image que tu veux mémoriser à un parcours d’images que tu connais déja parfaitement; la différence par rapport aux exercices précédents est notable: avant, tu liais les vingt images à mémoriser l’une à la suite de l’autre. Avec la technique des lieux, tu lies chaque image à mémoriser à une image que tu connais déja parfaitement. Les différentes images à mémoriser ne sont donc pas connectées entre elles, mais chacune est connectée séparément et indépendament à un des lieux. Les lieux constituent donc l’équivalent d’une archive physique ordonnée, avec N cases prédéterminées, à l’intérieur desquelles on y insérera un segment d’information dont tu veux te souvenir. Peut-être réussiras tu à comprendre l’analogie avec le deuxième niveau de la technique des lieux, où les détails sur l’image principale ne sont que les cases d’une archive. Passons à la pratique. Choisis un environnement que tu connais très bien. J’ai choisi ma maison. Imagine que tu marches dans cet environnement, et identifie-y vingt lieux. C’est important que tu les identifie suivant une séquence non équivoque (ex. D’abord la porte d’entrée, puis le porteparapluies à droite à peine entré, puis le porte-manteau, puis la table de la cuisine, etc..). Chaque élément de la séquence sera lié à chaque élément à mémoriser. Avec ma maion, j’ai crée une séquence de 25 lieux, que j’utilise

pour la mémorisation brève: 5 lieux à l’entrée ( sonnette, portail d’entrée, porte-parapluies sur la droite, porte-manteau sur la gauche, tapis en face de moi), 5 en cuisine ( c’est le premier endroit où je vais ), 5 dans la chambre, 5 dans la salle de bain et 5 sur la terrasse. Je les ai utilisés pour la première fois pour apprendre l’alphabet arabe, et je les utilise souvent pour d’autres situations (liste de courses; présentations en public; etc.) Pour des mémorisations plus longues, j’ai créé une séquence de 50 lieux le long de la route entre chez moi et le boulot, ce qui me permet d’utiliser cette technique en combinant les deux listes pour des mémorisations moyennes. L’avantage de cette technique est qu’elle est simple à apprendre, très rapide à utiliser, et aide au relaxement (ce n’est pas mal, pendant une présentation devant une foule, ou a un examen, de se ballader mentalement dans sa maison pour se souvenir ce qu’il faut dire !). Cependant ce n’est pas assez efficace pour les présentations très longues. Après avoir sélectionné et mémorisé en visualisant 20 lieux chez toi, par groupes de 5 pour chaque environnement (donc 4 environnement x 5 lieux = 20 lieux) et en séquence, mémorise les 20 mots, posant chaque mot à un lieu Stade, maison, serviette, radeau, lampe, carte, fleur, télévision, arbre, jardin, pantoufle, criquet, cravate, anneau, miroir, balai, canapé, pistolet, moto, mer Maintenant, pour te faire admirer la puissance de la technique en question, dis moi quel mot est en huitième position: tu devrais pouvoir retrouver quasi-instantanément le 3ème lieu du second environnement, et voir que c’est une télévision. Tu pourras faire la même chose avec n’importe quelle position: tu sais qu’en 16ème position il y a le balai sans avoir à revoir toute la liste, tu sais que tu dois directement aller au premier lieu du quatrième environnement. Amusant, pas vrai ? La majeure partie des mémorisations de nombres seront faits suivant cette technique.

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9 LA CONVERSION PHONETIQUE

A partir d’içi les choses deviendront plus dures, mais les instruments que tu apprendras à utiliser seront vraiment puissants. Inventée par le mathématicien Stanislaus Mink, puis utilisée et divulguée par le mathématicien et philosophe Leibniz, la technique de la converstion phonétique est simplement géniale. Dans cette technique, on fait correspondre un son de consonnes à chaque chiffre de 0 à 9. Cette conversion “alphanumérique” est à la base de la majeure partie des techniques avancées de mémorisation, c’est pourquoi tu dois l’apprendre à la perfection. Dans la langue française, la conversion phonétique la plus utilisée, et que je te conseille, est 1 T,D 2 N,GN 3M 4R 5L 6 C, G doux 7 CH, GH, K gutturaux 8 F,V,W 9 P, B 0 S, SC, Z Pour convertir une séquence numérique en un mot, ou vice-versa, tu dois utiliser 2 règles simplissimes: 1 Les voyelles ne sont pas liées à un chiffre, donc elles ne sont pas à considérer

2 Les consonnes doubles sont considérées comme un son unique Pour être serein, tu dois faire cet exercice. Va sur ton ordinateur, et génère une séquence numérique au hasard, en tapant des nombres au hasard. Imprime la page que tu as produit, et écris le son qui correspond à chaque chiffre au dessus de celui-ci, à partir de la converstion phonétique vue précédemment. Relis, corrige, puis fais le de nouveau et exerce toi. Fais aussi le contraire: déchire une feuille d’un journal, et en te souvenant des règles des doubles et des voyelles, écrit au dessus des mots les chiffres correspondants dans la conversion phonétique. Exerce toi souvent, encore et encore. Tu auras atteint un niveau optimal quand tu sera capable de faire la conversion dans un sens ou dans l’autre en 1-2 secondes pour chaque numéro ou son. La conversion phonétique est exeptionnelle pour mémoriser des nombres, et elle nous servira pour contruire le calendrier alphanumérique. Voyons un exemple de mémorisation: Mémorise les 19 premières décimales du pi grec (3,141592653528932383xxxxx) 141592653528932383 Si tu fais la conversion phonétique, tu obtiens la série de sons suivante: TRTLPNCLMGLVPCPMNMVR A partir des sons, contruis des mots qui ont un sens, et dont les seuls sons de consonnes soient dans la série de sons que tu as trouvé. Par exemple: TRuiTe

LaPpoNie

CieL MyGaLe ViP iCi

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VRai Lie les 9 mots avec la méthodes de la chaîne ou des poupées russes, ou arrange les en 9 lieux que tu choisira dans un environnement que tu connais bien. A partir de maintenant, comme tu est capable de convertir les mots en

nombres selon le schéma de Leibniz, pour te souvenir des 19 chiffres décimaux du pi grec, ca sera un jeu d’enfants. Exerce toi en apprenant les 19 décimales suivantes du pi grec; tu en connaîtras alors 38 entout, chose que tout le monde ne peut pas se vanter de savoir par coeur. Ce système s’applique très bien pour n’importe quel nombre; et quelques réarrangements la rend encore plus efficace. Si par exemple tu veux te souvenir de la date de la mort de Napoléon, après avoir converti 1821 en DVNT et avoir par exemple choisi le mot DeVineTte, associe-le à Napoleon et à la mort; de façon à reconnaître exactement à quoi cela fait référence. Le lien ne doit pas être choisi au hasard, mais suivre un ordre logique. Ainsi : Quand est mort Napoléon ? DEVINETTE-MORT-NAPOLEON. Quand on me demande la date de mort de Napoleon, je le prends comme une devinette. Donner ensuite la réponse me prend une seconde. Si je dois me souvenir de la naissance de Napoléon, donc il a une TaCHe de naissance, et suit déja un CaP : 1769. Avec ce système, retenir 100 dates précisément, et les relier aux évènements et aux personnes justes prend 90 minutes pour un mnémoniste entraîné. L’entraînement doit-être constant, surtout dans les premiers temps. Si tu fais la conversion d’un son toutes les 10 secondes et que tu te trompes peutêtre, la mnémotechnique ne te servira à rien. Entraîne toi pendant la journée à convertir des sons de consonnes puis mots à relier au numéro que tu convertis (numéro de plaque d’immatriculation, numéro de téléphone, etc.). Fais toujours le passage final, ce qui lie les images qui représente le numéro à l’évènement/personne/code que tu veux mémoriser. Exemple : Chiara--Téléphone—(340 563279 Mer Soleil Cime Gourde Boa). Quand tu lis le journal, de temps en temps entraîne toi à convertir certaines lignes en nombres. Utilise toujours des articles qui t’intéressent, afin de rendre l’exercice le moins ennuyant possible.

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10 LE FICHIER ALPHANUMERIQUE

Le fichier alphanumérique rassemble beaucoup d’avantages des techniques précédentes. C’est surtout une séquence ordonnée d’images. Puis, chaque case est potentiellement un “lieu” où ranger des choses à mémoriser. Finalement, il peut-être segmenté en construisant des structures à beaucoup de niveaux. Le fichier alphanumérique se contruit en convertissant des nombres de 1 à 100 en mots/images correspondants, selon le schéma de Leibniz. Voici les 10 premiers mots de mon fichier. 1 Toi 2 Noie 3 aiMe 4 Ré 5 Âme 6 Cou 7 Gai 8 Rue 9 Boa 10 TaSSe De ton côté, contruis le tien, de 100 mots. Il est possible de l’étendre ultérieurement, mais dans tous les cas ne dépasse pas les 1000 cases. Pour contruire plus de 1000 cases, tu devrais trouver des mots de 4 sons de consonnes, et en Français il y en a peu. Tu dois construire ton fichier seul: il est important que tu choisisses toi même les cases, car elles te viendront plus naturellement, afin de rendre la mémorisation plus rapide. Construire un bon fichier est la base pour une mémoire de grande capacité, et demande

quelques heures. Le bon côté est qu’une fois qu’il est fait, tu pourras l’utiliser pour mémoriser une gamme d’informations très vaste. Fais donc l’effort. Il est important que le fichier ne change pas une fois construit. Imagine chaque parole de manière vivide, concentre toi sur les détails, les couleurs, les sensations qu’elle te procure; répète mentalement le nombre auquel il est associé. Répète le jusqu’à ce que tu le connaisse par coeur, en pensant à un nombre à deux chiffres, et en le convertissant instantanément au mot qui lui corresponde. Le fichier alphanumérique est généralement utilisé dans les spectacles de mnémotechnique pour époustoufler le public. Le mnémotechnicien se fait dicter une cinquantaine de nombre à deux chiffres par le public, les écrit sur un tableau. Il se retourne, et sans regarder le tableau il les répète du premier au dernier, puis dans le sens inverese. Le public est déja impressioné. Mais quand on lui demande un chiffre à la position X et qu’il répond sans hésiter, le public est sans voix. Tu as peut-être déja compris comment faire. Il convertit chaque nombre à deux chiffres que le public lui donne en un mot/image, en utilisant la conversion phonétique. Il associe ensuite le mot/image dans la case du fichier alphanumérique qui correspond à l’ordre dans lequel lui à été dicté le nombre (si il n’y a qu’une vingtaine de nombres, il arrange les mots dans des lieux de sa maison) Par exemple, si tu regarde mon fichier, tu vois qu’au chiffre 8 correspond le mot Rue. Si le huitième chiffre que me dicte le public est 95, je le convertis en Boulet et j’associe Rue à Boulet. Si on me demande quel chiffre se trouve en position 8, j’ouvre mon fichier mental, je vois Rue en position 8 et je retrouve Boulet associé à Rue, c’est à dire le nombre 95. Simple, n’est-ce pas ? Une technique similaire est utilisée pour le paquet de 54 cartes. Je fais correspondre un nombre de mon calendrier à une carte, jusqu’à 54. Au fur et à mesure qu’on me montre les cartes, je mets les images qui les représentent, deux par deux, dans les 27 lieux de la maison de ma soeur. Par exemple, imaginons qu’on me montre le 7 de coeur et le 9 de pique. Dans le fichier que je me suis contruit, pour moi le 7 de coeur est le nombre 17, et le 9 de

pique est le nombre 39, respectivement les mots TaG et MaP. Comme ce sont la cinquième et sixième carte, je n’ai plus qu’à insérer dans le 3ème lieu de la maison de ma soeur les mots Tag et MaP, c’est-à-dire les nombres 17 et 39, c’est à dire le 7 de coeur et le 9 de pique. Simple, n’est-ce pas ? J’emmagasine selon le schéma : A la carte X correspond le nombre Y de mon fichier alphanumérique; au nombre Y le mot A selon la converstion phonétique; j’insère le mot A dans le lieu correspondant à l’ordre dans lequel apparaît la carte; si on me demande quelle carte à été choisie en septième, je fais le parcours inverse et c’est tout bon! Si tu veux que je t’envoie mon schéma pour les tas de cartes, écris moi à mon adresse : [email protected]

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11 CONSTRUCTION D’UNE BASE DE DONNEES

Maintenant je vais t’apprendre à construire une base de données. Qu’est-ce qu’une base de données ? C’est un support sur lequel on peut attacher des informations, et qui peut ensuite être utilisé pour récuperer ces informations selon les critères que tu préfères; par exemple, tu pourrais te souvenir dans l’ordre de toutes les informations attachées les unes aux autres; ou tu pourrais t’en souvenir dans le sens inverse; ou te souvenir de l’information ciblée à une certaine position; la disponibilité de la base de donnée préconstruite dans ton esprit est la condition nécessaire pour mémoriser vraiment rapidement. Pour ce faire, tu devras dédier un peu de temps et d’efforts à construire et mémoriser tes bases de données, et t’assurer qu’elles soient bien construites, logiques et parfaitement fonctionnelles. Il est donc très important que tu fasses un effort pour utiliser des mots, images, etc. qui aient un sens pour toi, qui soient le plus simple possibles. Par exemple, cela n’aurait pas de sens pour toi d’utiliser ma maison dans ta méthode des lieux; car tu ne la connais pas, donc tu te confondrais, car tu utiliserais comme lieu une cuisine typique, pas TA cuisine; ni ton bureau, si ce n’est pas un lieu que tu aimes particulièrement; ni la chambre d’hotel dans laquelle tu as dormi hier, car tu l’oublieras. Il est très important que la qualité de l’association dans ta base de données soit maximale, pour obtenir le mieux possible de la mémorisation. Avec les techniques apprises jusqu’à maintenant, il te sera facile de construire une base de données de plus de 3 mille cases; bien sûr, tu pourras aussi avec quelques modifications opportunes, en construire des plus grandes; cependant, la majorité des personnes peut améliorer sensiblement sa capacité d’apprentissage, son efficacité au travail, etc, avec des bases de données de seulement 125 cases. Ca sera toi qui choisiras (car la construction d’une base de données peut s’avérer fatiguant) combien de bases de données tu nécéssiteras, et de quelle taille.

Construisons une base de données à quatre niveaux: Niveau 1: ce sont 25 images construites avec la méthode des lieux. Ex. Image 1 : la porte de chez moi Niveau 2: sur chaque image (commencons par la première, la PORTE DE CHEZ MOI) j’identifie quatre sous-catégories, du bas vers le haut (ex: paillasson, poignée, fenêtre, lampe) Niveau 3: Je lie 5 images de mon choix à chaque sous-catégorie avec la méthode de la chaîne Paillasson—chien, gâteau, marteau, télévision, ciseaux poignée—mec, poisson, vase, fleur, arbre fenêtre---coeur, mouton, mappemonde, chemise, drapeau lampe---livre, main, rasoir, téléphone, jouet Niveau 4: chaque image identifiée dans le niveau 3 est divisée en 4 sous-catégories de haut en bas, ou de gauche à droite Ex. chien: dents, nex, yeux, oreilles, queue Au niveau 4 il y a donc 100 images, qui constituent votre premier fichier! Les niveaux précédents servent à donner de l’ordre aux 100 images, et s’en rappeler exactement à n’importe quel moment et dans n’importe quel ordre, et ne sont pas utilisés pour y attacher des informations mais comme éléments structuraux. Sur ces images, on peut attacher pratiquement n’importe quelle information. Les mêmes informations peuvent-être attachées avec la méthode de la chaîne, donc tu peux lier 5 éléments aux 100 images, connectés entre eux en chaîne. Imaginons par exemple que tu dois étudier un document où tu as environ 500 informations à mémoriser, concepts et nombres (crois moi, c’est un livre d’au moins 100 pages). Si ta base de données de 100 est déja construite, avec une lecture attentive et en séléctionnant 5 paquets d’informations principales par page à faire coller à ta base de données, tu seras capable de

te souvenir des informations principales du livre dans l’ordre. Tu as besoin d’une base de données avec plus de mémoire ? Rajoute entre le fichier et le 2ème niveau, un niveau en plus avec 25 lieux; tu devrais pouvoir arriver à 50.000 informations. En réalité, tu n’en as pas besoin. Normalement, une base de données de 25 lieux au premier niveau te suffira, car il n’est pas difficile de la réutiliser sans te confondre, tu pourras donc utiliser une base de données pour des mémorisations diverses.

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12 SE SOUVENIR DES PERSONNES ET DE CE QUI LES CARACTERISE

Je trouve ca fatiguant quand les personnes que je rencontre ne se souviennent pas de mon prénom ! Avec les mnémotechniques tu peux te souvenir du prénom de 100 personnes rencontrées à une fête. La méthode est très simple. Premièrement, associe une image au prénom, par exemple des armes au nom mexicain Arminda. Puis, fais une caricature mentale de la personne, après avoir identifié sa caractéristique principale; par exemple Arminda a les yeux bridés, comme une chinoise; il est alors facile de s’imaginer, à chaque fois que tu verras ces yeux de chinoises, des chinois armés sortant des yeux pour faire la guerre; lie par association les deuxièmes prénoms d’Arminda, dans ce cas Manzana Reyna; des pommes sortent des armes (manzana en espagnol); et sur une des pommes est assise une reine. A travers cette image, il est facile d’associer tout ce que tu veux mémoriser d’autre: son âge par exemple, et son numéro de téléphone à travers la conversion phonétique; ou son travail, (si par exemple c’est un médecin imagine là avec blouse blanche et stéthoscope); ou la société pour laquelle elle travaille (par exemple, un ENORME téléphone qui sort de son sac, car elle travaille chez Bouyges Télécom) Imaginons qu’une semaine après tu rencontre de nouveau Arminda. Les yeux qui t’ont frappé la première fois te frapperons de nouveau, et tu reverras la chinoise armée, le pommes, la reine assise sur une pomme, etc. Encore une fois tu pourras te rendre compte de la puissance des mnémotechniques: quand tu rencontres une ou peu de personnes à la fois il est facile de mémoriser leur nom, travail, peut-être même leur numéro de téléphone; mais imagine en rencontrer beaucoup en même temps; ou imagine rencontrer après quelques jours une personne que tu as vu en soirée et avec laquelle tu n’as parlé que quelques minutes; à travers les mnémotechniques, tu peux te souvenir de beaucoup de données à la fois et les répeter sans hésitation, même dans le temps.

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13 ASSONANCES ET LANGUES ETRANGERES

La majorité des personnes qui utilisent ou sont intéressées par les techniques de mémorisation le sont pour apprendre des langues. C’est pour cela que je m’étendrai sur ce sujet, avec aussi certaines informations qui vont au-delà des mnémotechniques. Disons que ce sont des informations “complémentaires” à l’étude, que je partage volontiers. Sans aucun doute, les mnémotechniques trouvent leur utilité dans les longues listes de mots d’une langue étrangère, sans compter les petits jeux de cartes et de nombres vus auparavant. Dans ce cas, pourtant, il n’est pas facile de trouver une image qui évoque en même temps SIGNIFICATION et PRONONCIATION. Plutôt que de construire une association mot-image peu satisfaisante, et qui te sera difficile à mémoriser, utilise une ou plusieurs paroles assonantes avec celle que tu veux mémoriser. La capacité à faire ce type d’associations te sera indispensable pour apprendre des langues étrangères, et te permettra d’apprendre 100 nouveaux mots en 20 minutes (cela n’est valables que pour les langues qui ont des mots faciles à décomposer en phonétiques de la langue française; pour les plus difficiles, le processus sera plus long et tu devras utiliser l’acronyme plus souvent). Mémorise la liste de 10 mots suivante, liant les images assonantes avec le mot à mémoriser. N’oublie pas de prendre note mentalement des différences entre le mot original et le mot assonant, et fais l’effort créatif de choisir des mots qui soient le plus assonant possible. Ne t’inquiète pas si tu dois décomposer la parole en 2 ou 3 images, pour arriver à la meilleure assonance. Picture, letter, son, door, television, dog, carpet, armchair, building, flower Voyons comment je mémoriserais cette liste, en utilisant l’assonance entre les mots que je connais déja et la prononciation anglaise des mots à mémoriser:

Premièrement, tu dois visualiser une image qui renvoie à la signification du mot: ex, pour PICTURE, qui veut dire photo en anglais, imagine simplement une photo. Sur l’image mentale de la photo, qui est la SIGNIFICATION du mot à apprendre, utilise les mnémotechniques pour mémoriser à jamais la prononciation en anglais: décompose la prononciation du mot en 2 parties, PIC et TUR. Pour PIC, j’associerais à l’image de la photo une seringue, (je pense à un PIC indolore, les fameuses seringues pour enfants); pour TUR, j’associerais l’image du TOUR de France (par ex. Un groupe de cyclistes sous la tour Eiffel) Utilise alors la technique de la segmentation imaginant la photo, en l’agrandissant dans ton esprit, et regarde en haut dans le coin de la photo la seringue PIC, plantée dans le bois; puis déplace ton regard en bas et concentre toi sur l’image dans la photo; c’est un groupe de cyclistes réunis sous la tour Eiffel: le TOUR de France; pour SON (fils), crée une image du concept du fils. Pense par exemple à toi enfant dans les bras de ta mère; associe à cette image celle d’un lecteur DVD SONy (sur l’image de toi dans les bras de ma mère, dans ta main droite, mets une télécommande de ton lecteur DVD SONy; note que la dernière lettre est minimisée); pour DOOR (porte), imagine la porte de chez toi, regarde les détails, et le matériau dans lequel elle est faite; elle est D’OR. Et ainsi de suite. Souviens toi toujours, comme ton but est de mémoriser la signification et la prononciation du mot dans la langue étrangère, de créer l’image du signifié et ensuite d’y lier les images qui te rapellent la prononciation. Si tu n’as pas d’image-signification satisfaisante, la technique est bien moins efficace. Après 2 ou 3 répétitions tu verras que tu n’auras plus besoin de faire le processus d’association, car la prononciation du mot sera passée dans ta mémoire à long terme. Tu te souviendras automatiquement par exemple que photo se prononce “picture” en anglais. Cela semple difficile et très compliqué; mais crois moi, c’est extraordinaire. Je me souviens de mots en arabe que je n’utilise jamais, simplement en visualisant l’image du mot, puis en voyant dans l’image sa prononciation. Un exemple ? MAIN: Je visualise une main, je note l’Index, l’Annulaire et le petit Doight et je sais que ca se prononce IAD (vois comme j’ai utilisé l’acronyme). En réalité je sais que cela se prononce IAD même

dans les voir, puisque maintenant cela s’est transféré dans ma mémoire à long terme. Avec un peu d’entraînement, tu seras capable de décomposer des mots étrangers et imaginer des assonances rapisement et de manière amusante, et tu pourras ainsi apprendre 100 mots étrangers et LEUR TRADUCTION en 20 minutes (pour des mots comme IAD il t’en faudra un peu plus, mais ca sera quand même bien moins long que la technique traditionelle, qui se base simplement sur la répétition du mot de nombreuses fois)

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14 APPRENDRE PLUS DE LANGUES ETRANGERES

Un de mes amis m’a posé une question intéressante: si j’apprends plusieurs langues étrangères, est-ce que je ne risque pas de me confondre entre les différentes images et concepts et leurs prononciations respectives dans les différentes langues ? Effectivement, si tu ne parle pas un minimum la langue étrangère, et si tu ne t’exerce pas, cela peut arriver. En particulier si tu apprends 2 langues étrangères ou plus en même temps. La solutions à ce problème est l’œuf de Colombo, et tu devras de fier encore une fois à ta créativité. Pour apprendre plusieurs langues étrangères en même temps, remets chaque mot que tu doies apprendre dans son contexte. Un exemple ? Si tu dois te souvenir du mot ville en allemand, n’imagine pas une ville quelconque, mais une ville allemande, et lie la prononciation de la ville à cette image spécifique. Un homme, une ville, une voiture, sont différents si ils sont français, italiens, anglais, arabes ou espagnols! Imagine les mots en leur donnant une touche, une nuance qui permet d’identifier clairement la nationalité du mot! Un exemple ? Si tu dois apprendre comment dire pain en italien, ne pense pas à un morceau de pain normal, ou au pain que tu achères à la boulangerie au bout de la rue. Imagine une boule de pain qui soit prête pour faire une pâte à pizza, dans la main d’un pizzaiolo italien, qui la fait tourner d’un geste professionnel. Regarde bien dans la boule de pain: il y a un poisson PANE, en effectivement, en Italien pain de prononce pané (et s’écrit pane). Une voiture italienne sera une Ferrari: une allemande, Mercedes! L’arbre allemand sera grand et sombre comme ceux de la forêt noire; “courir” en Angleterre sera un homme qui court avec un chapeau melon et un parapluie, sous un ciel brumeux; une épée arabe sera incurvée, dans la main d’un homme au turban. Beaucoup de ces images typiques nationales sont déja inconsciemment dans notre esprit, car dans notre imagination les différentes nationalités ont des caractères très spécifiques qui s’apellent stéréotypes.

Dans ce cas elles te seront très utiles pour mémoriser les mots en les liant exactement aux langues que tu apprends. En plus, tu amélioreras ta capacité créative. Quand tu n’arrives pas à trouver des images stéréotypiques adéquates, surtout pour les mots plus complexes, va sur internet et renseigne toi: tu découvrira quel aspect ont les plages en Espagne ou en France; ou à quoi ressemblent les trains en Chine par rapport au Mexique; mémorise le mot manger en Arabe en vérifiant dabord ce qu’est le couscous, le plat typique de ces régions. De cette façon, non seulement tu mémoriseras les nouveaux mots, mais tu pourras découvrir aussi des aspects culturels de la langue que tu apprends, et ca te sera utile et amusant. Il restera toujours des mots que tu n’arriveras pas à stéréotyper; mais pas autant que tu ne crois, et de moins en moins au fur-et-à-mesure que tu apprends la langue. Avec un peu d’entraînement il ne te sera pas difficile d’apprendre jusqu’à 200 mots de trois langues différentes en une journée, sans confusion et sans oublis.

C 15 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES SUR LES LANGUES ETRANGERES Apprendre 200 mots dans une langue n’est pas un objectif à sousévaluer. En effet, il à été démontré par beaucoup d’études que 500-1000 mots suffisent pour lire et comprendre 80% du contenu d’un livre de difficulté moyenne, ou pour se débrouiller dans la majorité des situations quotidiennes. Les mnémotechniques deviennent donc pour toi un instrument très puissant, grâce à leur capacité d’apprentissage rapide et stable de nombreuses informations. Cependant il est aussi indispensable de COMPRENDRE les mots prononcés par les autres, et de connaître la grammaire et la syntaxe afin de donner du sens à la juxtaposition de concepts donnée par la combinaison des mots. Pour cela, les mnémotechniques donnent une aide limitée, mais tu auras quand même une vitesse d’apprentissage bien meilleure de ceux qui ne les connaissent pas. Je te donne tout de suite des petits conseils qui te permettront gratuitement et à travers internet de compléter la gamme d’instruments qui te serviront pour apprendre une langue. Premièrement: il est important de séléctionner les mots que tu veux apprendre! Si tu apprends des mots que personne n’utilise, cela revient à ne pas connaître la langue. Selon moi, la meilleure ressource open source est wiktionary www.wiktionary.org. En effet, tu trouveras dans wiktionary des listes des mots les plus utilisés dans les langues principales mondiales! Les listes ont des tailles différentes (100 MOTS, 500 MOTS, 1000 MOTS, 2000, etc.); en plus, pour les langues principales, la source de la liste est indiquée: par exemple les 500 mots les plus prononcées à la télé, ou les 100 mots les plus fréquemment utilisés dans les livres, ou les 500 mots les plus utilisés dans les films. Cela te permettra aussi de séléctionner la liste selon la langue que tu veux te construire; peut-être préferes tu commencer avec l’argot, typique des films et de la télé, ou peut-être le language plus culte des livres d’intéresse le plus. Mais en plus, pour beaucoup de langues, en cliquant sur

le mot tu accéderas à un lien où tu pourras écouter, toujours gratuitement, la prononciation de celui-ci; souvent avec des accents différents ! Deuxièmement: utilise google traduction comme dictionnaire. Il est assez fiable, et il est ici aussi possible d’écouter la prononciation pour beaucoup des langues principales. Troisièmement: Lis: Si tu vas sur www.gutenberg.org tu y trouveras le projet Gutenberg, un rassemblement de textes gratuits mis en ligne par des libraires volontaires et pour lesquels il n’y a pas de droits d’auteur. Bien sûr, la majorité sont en Anglais, mais les livres dans les autres langues principales ne manquent pas non plus. Quatrièmement: Mémorise les constructions syntaxiques principales d’une langue, sans mémoriser la règle, mais en mémorisant des phrases entières qui servent d’exemple. Apprends 4 ou 5 phrases pour chaque contruction type. Tu te rendras compte que 80% des phrases suivent quelques règles invariantes (ex. Position du sujet, verbe et complément dans la phrase interrogative et affirmative: apprends 4 ou 5 exemple, ca sera tout de suite plus naturel de contruire tes phrases dans le bon ordre). Utilise les lieux, acronymes, fichiers; selon la langue et la phrase, tu dois comprendre quel est l’instrument le plus adapté. Apprends des EXEMPLES. Cinquièmement: Penche toi sur la grammaire: masculin, féminin, conjugaison de l’adjectif, article, temps verbaux. Pour chaque chose, utilise les mnémotechniques, mais à nouveau pas pour apprendre et répeter la règle générale, mais pour apprendre des EXEMPLES qui suivent cette règle. Toutes les langues suivent ces règles à peu près à 80%, et avec 20% d’exceptions; il te suffira de peu d’exemples pour t’exprimer de manière relativement correcte. Finalement, si tu veux atteindre rapidement un très bon niveau dans la langue que tu apprends, mais que tu ne peux pas aller vivre ou étudier dans le pays concerné, je te conseille d’utiliser l’approche de full immersion décrite dans le site AllJapaneseAllTheTime www.ajatt.com Il contient des informations des plus intéressantes.

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16 PRESENTATION DU LIVRE SUR LE CALCUL MENTAL

J’ai écrit un manuel semblable à celui-ci pour le calcul mental, qui s’apelle Tecniques de Calcul Mental Rapide; il fait à peu près 25 pages, donc ne t’attends pas aux Principes Mathématiques de Bertrand Russell, cependant je trouve qu’il a un bon rapport qualité/prix, et il t’apprendra des choses amusantes et intéressantes si tu ne les connais pas. Si les nombres te plaisent autant qu’à moi, le livre te plaira aussi. En plus, comme je cherche à transmettre dans le livre, j’espère que tu obtiendras des résultats sur ton agilité mentale qui vont au-delà de la simple atteinte du résultat. En voici un petit extrait : “Calcule de tête le carré de 65. Pas façile, n’est-ce pas? Pour rendre cela plus simple, multiplie le chiffre des dizaines par lui même plus 1. Mets ensuite 25 à la suite de ce nombre. C’est à dire : Première étape: 6 x (6+1) = 6 x 7 = 42 Deuxième étape: Mettre 25 à la suite du nombre Résultat : 4225. Quatre mille deux cent vingt cinq. Comme tu peux le voir, pour résoudre mentalement et rapidement un calcul complexe comme le carré de 25, la seule opération que tu as dû faire est multiplier 6 x 7, et tu connais sûrement le résultat depuis l’école primaire. De la même manière, tu peux multiplier facilement n’importe quel nombre à deux chiffres finissant par 5. Avec une petite variation que je t’apprendrai, tu pourras faire la même opération avec un nombre analogue à 3 chiffres. Voilà, ce manuel vous apprendra ces techniques, et l’utilité de les connaître et de les utiliser.”

CONCLUSIONS J’espère que ce petit manuel t’aura plu. Il y a içi l’essentiel sur les techniques de mémorisation, et les résultats notables qu’atteignent les grands mnémonistes dérivent toutes d’applications et variations de ces techniques de base. Comme tu l’as vu, une mémoire “extraordinaire” naît dans la créativité et l’exercice, grâce à la construction préventive d’instruments qui seront ensuite utilisés pour la mémorisation. Si tu as acheté ce livre, et que tu l’as lu jusqu’à la fin, ne rate pas l’occasion d’obtenir une amélioration notable de ta capacité d’apprentissage. Adapte les techniques selon tes exigences: un étudiant en médecine et un étudiant en philosophie auront des besoins différents et devront développer des application différentes des techniques, en se les appropriant, et les adaptant aux types d’informations à mémoriser. De même pour un manager qui veut apprendre en un mois une langue étrangère pour se préparer à un voyage d’affaires, ou pour celui qui veut simplement se souvenir de la liste de courses ou ne pas oublier le nom des invités à une soirée huit secondes après qu’ils se soient présentés. Apprends le jeu avec les cartes et celui avec les nombres: tu t’amuseras et ils te conféreront une grande confiance en toi en les réussissant. Ecrit moi si tu as une idée/question/doute à mon adresse mail, [email protected] Depuis que j’ai publié ce livre il y a trois ans, j’ai recu énormément de mails. Beaucoup avec des compliments et des demandes, et quelques-uns avec des critiques. En les lisant, je me suis rendu compte que, malgré que les textes sur les mnémoniques soient présentes à la fois en ligne et sur des étagères, ceux-ci manquent de contenu pratique qui soient en mesure d'aider, et grâce à des exercices d'application, le lecteur qui veut former sa mémoire atteindra un résultat vraiment significatif.

Il y a en effet un groupe de personnes qui semblent avoir une envie forte de valeur ajoutée, et qui est intéressée à développer leur capacité à effectuer de grandes mémorisations. Un objectif de ce type demande de l’engagement, de la stratégie, de l’entraînement Comme je le disais, les cours sur internet et sur les livres expliquent les bases de la théorie, mais laissent ensuite un lecteur bien motivé seul. Il sait peut-être comment mémoriser une cinquantaine de nombres précisément et se souvient des 30 premières décimales du Pi Grec. Quand il faut par contre appliquer les techniques pour mémoriser ce qui l’intéresse, il rencontre des difficultés, dues surtout à l’inexpérience et au manque d’exercice. Pour ces lecteurs plus exigents, que ce soit envers soi-même qu’envers les techniques apprises, j’ai décidé de créer une série de petits manuels d’exercices. Ils consitueront une sorte de gymnase où tu pourras t’exercer en apprenant beaucoup de données différentes avec beaucoup de techniques différentes. Ainsi, grâce aux exercices guidés, tu pourras gérer au mieux les techniques pour toutes les exigences de mémorisation principales. Les exercices seront relativement courts, de façon à ce que tu puisses les faire en un temps limité. Leur but ne sera pas seulement la mémorisation en soi (qui de toute façon devra être précise et rapide!), mais aussi le développement des capacités pour mémoriser de tout à travers l’ordre et la créativité. L’ordre te permet de diviser la mémorisation de manière intelligente, la créativité te permet de former continuellement et rapidement des images “types” et les lier entre elles efficacement. Je te suivrai le long de chaque exercice, en “temps réel”. C’est-à-dire que je te raconterais exactement pas à pas comment te débrouiller pour la mémorisation, sans embellissements ou élaborations postérieures, de façon à ce que tu puisses voir vraiment la mémorisation “en pratique”. Si ce petit manuel t’a intéréssé, laisse un feedback positif sur Amazon: cela aidera les autres dans leur choix, et je serai content et même un peu orgeuilleux de savoir qu’il t’a plu. Merci,

Armando

Traduit par Julien Taconet ([email protected])