Syntaxe latine [PDF]

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Zitiervorschau

NOUVELLE COLLECTION A L'USAGE DES CLASSES L._ χ χ χ ν ί ΐ ί

ALFRED E R N O U T

FRANÇOIS T H O M A S

MEMHRK ISK I.'iNSTITUT

PROFESSEUR

PROFESSEUR AU COI-l.Î-:>I 1-: DE FRANCK

A LA FACULTÉ DES LETTRES DE LYON

SYNTAXE LATINE 2 " ÉDITION (TIRAGE CORRIGÉ ET REVU)

PARIS

ÉDITIONS KLINCKSIECK 1964

/ r c édition : \φ\ c •J edit ton : \φ5 (3" tirage 1964)

Tous droits de reproduction, traduction ct adaptation réservés. Copyright hy Librairie C. Klincksieck, 1964.

TABLE DES MATIÈRES Page*

PRéFACE

ix

BinLIOGRAPHIE

XIII

ABRéVIATIONS DES NOMS D'AUTEURS ET DES TEXTES LATINS C I T é S DANS L'OI'VRAf;lî XVII GéNéRALITéS

,

ι

FREMI l> KIC P A R T I E : CAS ET PR I·; POS PHONS T. — Rôle des ras et des prépositions. Nominatif et vocatif

CHAPITRE

CHAPITRE II. — L ' a c c u s a t i f

7 17

CHAPITRE I I I . — Le génitif

39

CHAPITRE IV. — Le datif

62

CHAPITRE V. — L ' a b l a t i f

79

CHAPITRE VI. — Relations spatiales cl temporelles. Sommaire des prépositions . . .

106

DEUXIÈME PARTIE : LA P H R A S E SIMPLE E T SES É L É M E N T S CHAPITRE I. — I , ' a c c o r d

CHAPITRE IL — Sujet. Verbe « ôlrc ». Négation. Interrogation. Ordre des m o t s . . CHAPITRE I I I . — Adjectif substantive ; adjectif « apposé ». Comparaison. Noms de nombre . CHAPITRE IV. — Emploi des formes pronominales CHAPITRE V. — Le verbe : voix et notions annexes "·'. .

125

M3 164 179 201

TABLE DES MATIÈRES

522

CHAPITRE VI. — Le système verbal. Aspect et temps CHAPITRE VIL — Les modes en phrase libre

215 < 23Ό

CHAPITRE V I I I . — Formes nominales du verbe : infinitif, supin,

gérondif CHAPITRE IX. — Participes et adjectifs en -ndus

'-**"

'-255 . . 273

TROISIÈME PARTIE : SUBORDINATION E T COORDINATION REMARQUER PRéLIMINAIRES

291

CHAPITRE I. — Propositions complétives : quoi (quia) « le fait que». VI (ne, ut ni·). Ne. Ne, quin, quominus CHAPITRE I I . — Propositions complétives (suite) : interrogation indirecte. Proposition infinitive CHAPITRE I I I . — La proposition relative CHAPITRE IV. — Propositions circonstancielles : finales, consécutives, causales, concessives, comparatives. CHAPITRE V. — Propositions temporelles CHAPITRE VI. — Propositions conditionnelles.' CHAPITRE VIL — Temps et modes en proposition dépendante. . . CHAPITRE V I I I . — C o n c o r d a n c e des temps CHAPITRE I X . — Le style indirect CHAPITRE X. — La coordination

295 313 332. 342 360 374 393 4°7 421 437

I N D E X DES EXEMPLES

455

I N D E X ANALYTIQUE

47

INDEX

D E S MOTS

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TABLE DES MATIèRES . .

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521

PRÉFACE En écrivant cette nouvelle Syntaxe latine, nous avons voulu d'abord donner aux étudiants un livre, qui les mît au courant des résultats acquis dans ce domaine par plus d'un demi-siècle de recherches. Sans doute les faits n'ont pas changé, mais le nombrç c» a augmenté,.et I,. 4c'""- r ••'•·' / ' ' ' t 1 interpretation de l'ensemble s'en est trouvée modifiée. Une étude plus approfondie et plus minutieuse des textes a permis, notamment, de restituer à la latinité classique des constructions qu'une conception trop étroite de la collection en avait éliminées; les notions de langue « littéraire », « familière)), « vulgaire » ont été précisées; l'origine, l'évolution et le développement de certains tours syntaxiques, déterminés avec exactitude, laissent suivre sans erreur les progrès de la langue dans des directions définies. Aujourd'hui, il ne suffit plus de dire, par exemple, que le type de phrase dixi quod (ou dixi quia) est incorrect — ce qui n'est vrai, du reste, qu'en partie — mais il faut — et on le peut — montrer sur quels modèles voisins de sens la construction a pu naître, comment et pourquoi elle a gagné peu à peu, éliminant la forme dite « proposition infinitive », dont la lourdeur et la fréquente ambiguïté déconseillaient l'emploi. Cette généralisation de quod ne se constate pas seulement dans l'exemple précédemment cité : on voit cette conjonction se substituer aux autres conjonctions complétives, en particulier à ut, dont il ne reste plus trace dans les langues romanes ; mais, si la chose a pu se faire, c'est qu'il y avait des cas où le latin pouvait indifféremment user de l'une ou de l'autre, et

χ

PRÉFACE

dire aussi bien accidit quod et accidit ut. La disparition du génitif et du datif au profit de constructions avec de et ad, que l'on constate dans les langues romanes, n'est, pas due seulement à l'amuïsscment des syllabes finales qui masquait le rôle des désinences casuclles, mais au fait que souvent le sujet parlant avait le choix, par exemple, entre \inus mullorum et units de multis, dare morli et dare ad mortem. Les phénomènes de génération spontanée sont rares en syntaxe comme ailleurs; et le grammairien ne doit pas se contenter de décrire les faits ; il doit les classer d'abord, pour ensuite en expliquer la naissance et l'évolution, marquer les formes neuves dont l'usage ira se développant, comme les survivances d'un état ancien — tels certains emplois du génitif — qui ne se maintiennent qu'en vertu d'une tradition précaire et destinée a s'oublier. Ces brèves considérations indiquent suffisamment le caractère de ce livre. Ce n'est pas que les auteurs méconnaissent ou diminuent l'importance de l'époque classique dans l'histoire du latin ; et l'abondance des exemples empruntés a César et à Cicéron en fait foi. Nous n'avons pas oublié que nous nous adressons surtout à des jeunes gens qui liront principalement des textes de Vaelas aurea ou argenlea, qui ont besoin de connaître l'usage des bons auteurs, pour leur édification propre et pour celle des élèves qu'ils auront à instruire. Mais l'aspect pris par la langue à l'époque de Cicéron ou d'Auguste est le résultat d'une élaboration que l'on peut suivre à partir de Plaute ; aussi avons-nous puisé dans l'œuvre du comique nombre de phrases, des-" tinées soit à montrer les différences qui la séparent de la langue classique, soit à signaler les amorces d'innovations qui se développeront après lui. De môme, il nous a semblé nécessaire de poursuivre l'exposé assez loin dans la lai inité impériale. On y observe deux tendances : dans la langue littéraire, la multiplication des « tournures poétiques », due à l'influence de Virgile ; dans la langue.« populaire », le développement des constructions qui préparent les langues romanes. Nous

1

PRÉFACE

' XI

avons indiqué, avec discrétion, ces deux sortes d'actions qui s'exercent ".. concurremment. La syntaxe latine apparaîtra donc ici plus complexe qu'on ne l'enseigne dans les classes ou pour lai confection du « thème latin ». Pour faciliter la lecture de ce livre, nous avons appuyé chaque « règle » d'un bon nombre d'exemples que nous avons presque tous traduits, au moins dans leur partie pertinente : nous espérons que ce qu'il peut y avoir d'abstrait dans la rédaction du précepte s'en trouvera éclairé et précisé. Nous avons multiplié les renvois d'un paragraphe à l'autre, chaque fois que la comparaison laissait voir la diversité des constructions possibles. Mais nous n'avons que très rarement fait appel à la comparaison avec les dialectes italiques et avec le grec ; pour cette dernière langue, il nous a paru bon de signaler les héllénismes de syntaxe non douteux qu'on trouve, les uns chez les poètes, et surtout à partir de Lucrèce et de Virgile, les autres, dans la langue technique, et plus encore dans celle de l'Église, sous l'influence des textes sacrés que traduisent ou dont s'inspirent les auteurs chrétiens. Nous n'avons jamais perdu de vue'que la syntaxe latine est une construction originale, résultat d'un développement autonome, qu'elle doit s'exposer et s'expliquer en elle-même et pour elle-même. Nous devons beaucoup aux grammairiens qui nous ont précédés,, et la bibliographie sommaire que nous donnons mentionnera les noms des savants, philologues ou linguistes, envers qui notre dette est la1 plus grande. Mais nous tenons à citer spécialement le nom d'Othon Riemann, dont la Syntaxe latine, parue en première édition en 1886, a fourni aux étudiants un excellent instrument de travail. Qu'elle ait pu se maintenir pendant plus de soixante ans est la meilleure preuve de son mérite. Pourtant, on s'accorde aujourd'hui à dépasser les limites assez étroites que Riemann s'était, tracées ; et les remaniements auxquels, depuis la mort de l'auteur, l'ouvrage a été soumis en ont parfois rompu l'unité et compliqué la lecture, sans remédier,;

XII

PRÉFACE

entièrement Ji son déïaut initial. Nous souhaitons que notre livre rende aux nouvelles générations les mêmes services que le livre de Riemann a rendus dans le passé et qu'il rencontre auprès d'elles un accueil aussi favorable. '- '' Λ. E. et F. T. Janvier 1951.

Sans différer essentiellement de la première, cette seconde édition a été l'objet d'une révision attentive de M. F. Thomas, qui a entraîné de nombreux changements de détail. On s'est efforcé rie rendre l'exposé plus précis et plus clair, on a augmente le nombre des exemples f-