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COMPTE RENDU : SOFTSKILLS Réalisé par : EL GUERRAB Anas : MAMQ
MSO
PROMOTION: 2020-2022
Lors de notre cours de Soft-Skills en S1 Master (MSO), on a la chance d’étudier beaucoup des éléments concernant les compétences douces qui peuvent nous aider dans notre vie privée comme dans notre vie professionnelle. Ce résumé est un petit récapitulatif de tous de ce que nous avons dans le cours. Ce dernier était divisé en deux partie dont la première était consacrée à une introduction aux Soft-Skills dans la laquelle on a étudié c’est quoi les compétences douces et de quoi se diffèrent des compétences dures, techniques, et la deuxième qui était dédiée à compétence importante à savoir la communication. Comme le cours, ce travail sera divisé en deux partie l’une pour expliquer et définir les Soft-Skills et l’autre c’est pour la communication. Pour bien définir le terme des Soft-Skills, on commence par une analyse des termes qui les composent. Le premier terme c’est Skills, compétences, qui signifient l’ensemble cohérent et évolutif de connaissances, de savoir-faire professionnels, d’aptitudes et de traits de personnalité développés par l’expérience et qui se manifestent par des comportements observables ayant une valeur prédictive pour la réussite de la fonction, dans un environnement donné. Donc, d’après cette définition les compétences sont de deux types, celles qui sont dures, c’est-à-dire ce qui est relation avec les savoir-faire techniques que l’individu a pu développer au cours d’un parcours académique ou professionnel. Le deuxième côté de la définition c’est le côté doux de la définition, qui est le sujet et l’intérêt de notre cours et de ce travail. Ce côté fait référence à des aptitudes, y compris cognitives, et des traits de personnalité. Au contraire des Hard-Skills, les Softs ne sont pas développées dans la sphère universitaire ou scolaire, sont issues des traits de personnalité de l’individu et d’autres éléments tels l’entourage environnemental et familial. Personne ne peut nier l’importance des SS dans le succès des individus dans leurs vies, c’est pour cela les entreprises, le département HR, ont commencé à attirer plus d’attention à ces SS surtout lors des entretiens. Pour bien illustrer c’est ces SS on peut citer des exemples tels que : l’aptitude d’écouter activement, la flexibilité aux changements et l’adaptation aux changements dans votre milieu, la créativité, la prise des initiatives, la communication… Cette dernière est l’objet de la deuxième partie de notre cour et notre travail. Pour le bien développer on va commencer par une définition. Selon Shannon (1952), la communication est la transmission d’un message d’un endroit à un autre. Cette approche repose sur la mise en relation
d’un émetteur et d’un récepteur. Une autre définition semble intéressante c’est que la communication s’agit de l’ensemble des stratégies mises en place, par une personne ou un groupe de personnes, pour échanger des ressources et des représentations avec d’autres. Le processus c’est que l’émetteur transmet le message au récepteur c’est-à-dire il code le message. Le récepteur à son tour décode ce message et puis il code un feed-back, une réaction, qui va être décodé par l’émetteur et ainsi de suite. En d’autres termes, c’est l’intention d’un émetteur, traduite dans un message, interprétée par un récepteur et ayant un effet sur lui. Un message est alors émis en retour (feedback). Chacun des interlocuteurs occupe donc tour à tour la position d’émetteur et de récepteur. L’élément dans lequel la communication s’opère c’est le canal. Le canal permet d’entrer en contact avec le destinataire. On distingue les canaux physiologiques internes de l’émetteur et du récepteur (audition, vision, odorat…) et les canaux techniques externes (radio, ordinateur…) qui servent à convoyer le message à travers le temps et l’espace. Il faut distinguer que la communication n’est pas qu’orale, elle peut également être non verbale. En effet, elle passe par le corps (silences, gestes, postures, attitudes, expressions faciales, intonation, vêtements...) qui permet d’exprimer des émotions, des sentiments, des valeurs. Ce paralangage renforce et crédibilise le message verbal lorsqu’il est adapté, mais peut le décrédibiliser s’il est inadapté. L’efficacité de la communication dépend de beaucoup des éléments dont le plus important c’est l’écoute. Il y a souvent une confusion entre écouter et entendre. Ce dernier fait consiste seulement à recevoir des sons sans aucune attention de comprendre et de s’impliquer. C’est le contraire d’écoute qui nécessite une concentration pour décoder et comprendre ce que vous écoutez. L’écoute active est l’une des conditions d’une communication efficace, et qui demande un certain nombre de condition qui sont les suivantes : il faut être prêt à écouter, l’attention au langage verbal et non-verbal, l’interaction avec l’émetteur pour lui montrer que vous êtes intéressés et pour l’encourager de poursuivre. Pour bien illustrer l’écoute active, il faut bien reformuler pour bien montrer qu’on a compris ce qui été cité par l’interlocuteur. Dans ce sens, il y existe plusieurs types de reformulations on cite les plus importants : la reformulation reflet qui consiste paraphraser ce qui été dit par l’interlocuteur. L’autre technique c’est la reformulation résumée c’est cité les éléments importants de ce qui été cité. La troisième technique c’est la reformulation recentrage qui consiste
à recentrer la reformulation sur les points les plus importante de la conversation. La dernière technique c’est Les conditions d’une communication efficace sont : le cadre de référence et le mode de perception doivent être les mêmes pour l’émetteur et le récepteur, une complémentarité de but entre l’émetteur et le récepteur, le récepteur doit être motivé avec une présence des rétroactions, le message doit être compréhensible, clair univoque et adapté aux circonstances. Alors, la communication difficile est celle où le cadre de référence et le mode de perception sont différents, le but n’est pas le même et un message trop difficile, polysémique équivoque et non adapté. Donc, pour améliorer la communication il faut se mettre dans la peau de récepteur, utiliser plus d’un code et essayer de comprendre l’autre, et pour améliorer le message l’émetteur doit réduire la densité en ajoutant des exemples et en attirant assez d’attention aux réactions. L’efficacité dépend de la synchronisation entre les deux parties de la communication. Cette synchronisation doit être entre : la gestuelle (qui peut traduire ce que les parties essayent de cacher comme la nervosité, le gêne…), le ton (Le ton sur lequel une phrase est énoncée détermine fortement le sens qui lui est attribué comme affirmatif, interrogatif, autoritaire…), le rythme (Il s’agit de notre débit de paroles, soit trop vite ou trop lent). Si ces éléments sont synchronisés, cela peut créer une relation de proximité, de confiance, de compréhension qui facilite la communication. L’autre élément qui est important dans la communication c’est la distance interpersonnelle qui diffère selon chaque situation. Dans une situation professionnelle la distance sera de 1,20 à 3,50m. Dans une situation personnelle, intimité, elle sera de 50m à 1,20m. Dans les conférences et les réunions la distance est plus de 3,5m. L’élément suivant concernant la communication c’est l’empathie. Cette dernière consiste à comprendre les sentiments et les émotions d’une autre personne, à savoir l’autre membre de la communication. Cette compréhension s’agit de comprendre les états non-émotionnels telles que les croyances. Il faut mentionner que l'empathie est au cœur même de la communication, écoute totale, profonde et désintéressée qui ne cherche pas à influencer l'autre ou la qualité de l'échange. C'est être pleinement dans l'instant et à l'écoute véritable des vrais besoins de l'autre. Être détaché et ne pas mettre son ego dans la relation, c'est aussi se mettre en lien avec l'autre, quel que soit ce qu'il a à nous dire, sans nous identifier à lui.
Pour conclure, nul ne peut nier l’importance de la communication soit dans la vie privée ou la vie professionnelle, et c’est totalement normal qu’on doive bien maîtriser les fondements pour bien l’appliquer. Tout ça pour améliorer votre relation et la qualité de votre conversation.