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Zitiervorschau

Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DU DEVELOPPEMENT LOCAL MUNICIPALITES DU GRAND SFAX

STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DU GRAND SFAX PHASE II (SDGS2)

ETUDE DES ZONES URBAINES POPULAIRES

RAPPORT DE SYNTHESE Étude réalisée par le Bureau d’études Architecture et Innovation

Bureau d’étude : Architecture et Innovation

Décembre 2010 1

Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

INTRODUCTION GENERALE Contexte et cadre d’étude L’implantation des quartiers populaires en zones depuis les années 20 dans le Grand Sfax, nous offre l’image d’une spécialisation ségrégative sociale de l’espace. Si la première génération de ces quartiers était circonscrite dans la zone péricentrale d’où leur appellation locale de R'bat ou faubourgs, d'autres générations se sont développées depuis. Elles ont touché tout l'espace urbain, suburbain et périurbain. Espaces d'accueil mais aussi de refuge pour une population démunie, rurale dans sa majorité, ces quartiers vivent très souvent en marge de la vie urbaine. La qualité de la vie dans ces quartiers est déjà au départ détériorée, ce à cause de leur implantation sur des sites très souvent non urbanisables, fragiles et à nuisance. Leur carence en équipement et infrastructure de base, a facilité l'installation de mécanismes d'exclusion. Cette situation va en s'empirant au fur et à mesure de leur densification. Des difficultés et des contraintes multiples se sont opposées à une intervention efficiente permettant d'améliorer le cadre de vie de leurs habitants, et d'amoindrir leur marginalité au sein de l'espace urbain. Pourtant, ces zones d'habitat fournissent à la ville une main d'œuvre d’exécution, nécessaire à sa croissance économique. Leur insertion dans la ville représente une forme de régulation sociale puisqu'elle contribue à un développement urbain métropolitain harmonieux et équilibré. L’étude décidée dans le cadre d’une démarche conséquente de la Stratégie de Développement du Grand Sfax 2016, la SDGS 2, initiée par les 7 communes, projette de restreindre le disfonctionnement urbain dans le Grand Sfax englobant les 6 délégations, ce afin d’engager l’agglomération sfaxienne dans un processus de développement capable de la hisser au rang de métropole méditerranéenne. Cela implique la régulation des contradictions sociales entre quartiers aisés et quartiers populaires au sein de la ville ; d'où la nécessité de dépasser le niveau de réhabilitation/viabilisation des quartiers malaisés, pour viser un objectif plus concluant qui est celui de l’intégration urbaine. C'est en instaurant une meilleure articulation de ces quartiers avec la ville, que cet objectif serait réalisé. L'intégration visée n'est pas seulement socio-spatiale et économique, elle est aussi identitaire. En effet, afin que le quartier ne soit pas un lieu d'exclusion, son adoption par ses habitants, est une étape nécessaire vers un sentiment d'appartenance à la ville qui l'a généré, compte tenu que l'appartenance est aussi bien fonctionnelle qu'affective. La ville ne serait donc pas uniquement un espace d’usage pour les habitants des quartiers, elle devrait être aussi un territoire auquel ils commencent progressivement à s’identifier. C'est pourquoi seul à travers la participation des habitants dans la restructuration et la revalorisation du cadre de vie de leur quartier, que le processus d'intégration peut œuvrer ; c'est cette empreinte qu'ils peuvent mettre dans leur espace de vie qui engagerait d'abord son appropriation, ensuite la communion avec la ville.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Finalité et objectifs de l’étude Finalité de l’étude

• Hisser l’agglomération sfaxienne au rang de métropole méditerranéenne, ce à travers l’intégration urbaine des zones populaires les plus en difficulté • Renforcer la cohésion sociale au niveau de ces zones et à celui de l’agglomération. Objectifs de l’étude Objectifs généraux : • Réguler les contradictions socio-spatiales dans une ville qui se veut métropole compétitive. • Associer réellement et à tous les niveaux les habitants des quartiers populaires au développement de la ville. Objectifs spécifiques : • Inventorier les zones et quartiers populaires du Grand Sfax afin de maîtriser la totalité du phénomène, de mieux connaître ses caractéristiques et d’évaluer l’ampleur de sa dynamique spatiale. • Identifier les zones populaires les plus en difficulté. • Proposer des mécanismes d'intervention suivant la typologie des zones populaires, ce à travers des plans d’action appropriés.

Approche et techniques d’investigation Cette étude a nécessité l’adoption d’une approche multi source pour l’acquisition de données historiques, spatiales, démographiques et sociales qui ont alimenté un SIG sous le logiciel ARC VIEW, lequel logiciel a permis le traitement de ces données. L’approche adoptée est d’ordre social multi source, puisant dans : - Les sources bibliographiques, administratives et académiques, - La documentation iconique, cartographique et satellitaire, était nécessaire pour entreprendre d’une part, une analyse diachronique afin d’évaluer l’évolution du phénomène étudié, son envergure spatiale et son impact spatial sur le fonctionnement urbain de la ville de Sfax, et d’autre part l’acquisition de données spatiales - L'enquête par de terrain observation. - L'enquête par de terrain par entretien. - L’enquête socioéconomique par questionnaire en deuxième.

La méthodologie d’acquisition et de traitement des données Se basant sur le logiciel ARC VIEW, et l’imagerie satellitaire, un SIG interactif pouvant être alimenté, rectifié, et permettant la prise de décision a permis la création d’une base de données spatiales et thématique utilisant l’information obtenue des différentes sources déjà citées.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Diagramme simplifié de la méthodologie de Travail

Démarche et phasage de l’étude Se basant sur les différents outils d’investigation, la démarche suivie est d’abord une démarche diagnostic mais d’approche globalisante qui permettra l’élection de 10 quartiers prioritaires ; ensuite ces dix quartiers seront étudiés d’une manière approfondie, trois d’entre eux seront retenus pour la phase finale en vue d’une intervention opérationnelle efficiente. Ces trois étapes de la démarche correspondent au phasage de l’étude.

Première phase : Son objectif est de brasser le phénomène dans sa totalité, de connaître sa dimension spatiale, démographique et sociale, et d’évaluer le niveau de son intégration. Cette opération servira à inventorier les quartiers populaires sans distinction de localisation spatiale, qu’il s’agisse de zones urbaines, suburbaines ou périurbaines. Un essai de quantification du phénomène de point de vue démographique et spatial est à considérer. Deux sections constitueront le contenu de cette phase. Première section : la finalité de cette section est de constituer un inventaire typologique des quartiers et d’évaluer la nécessité de l'intégration, ce qui correspond à un constat spatial dont l’objet est de repérer globalement le phénomène à étudier. L’espace de constat et de repérage est celui du Grand Sfax/6 délégations. Il s’agit aussi d’essayer de délimiter les quartiers sur une image satellitaire géoréférencée et de définir leurs caractéristiques d’implantation. Cette délimitation demeure cependant provisoire, car s’agissant des quartiers Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax populaires récents de formation spontanée surtout dans les secteurs ruraux des délégations du Grand Sfax, ils ne sont pas encore stabilisés, et leur étalement est encore très dynamique. Cette délimitation permet aussi de prospecter les friches d’attente en vue de l’étalement du quartier. Deuxième section : la finalité de cette section est de dégager une typologie selon une échelle de priorité d’intervention. Une dizaine de quartiers prioritaires seront retenus, comme support d’étude de la deuxième phase en se basant sur les différentes caractéristiques spatiales démographiques et socioéconomiques des quartiers repérés.

Deuxième phase : La finalité de cette phase consiste au choix de trois quartiers nécessitant une intervention d'urgence à travers l’élaboration de plans d’action appropriés. Ce choix est tributaire de l’étude approfondie des dix quartiers prioritaires. L’enquête par questionnaire est l’outil de base de cette phase.

Troisième phase : La finalité de cette phase est d’élaborer des plans d’action pour instaurer au sein des quartiers élus des mécanismes d’intégration efficients. Cette phase est opérationnelle, elle devrait amorcer des processus d’intégration adaptés. Cette opération se base sur une réflexion en rapport avec les mécanismes d'intégration des quartiers populaires dans la ville, sachant que l'insertion des quartiers démunis dans la ville est aussi bien urbaine que sociale. Il s’agit aussi de prendre en compte dans cette opération les caractéristiques du profil type du résident des quartiers populaires, connu pour être celui d’un rural migrant qui fut au cours de son itinéraire migratoire, ballotté entre différentes zones géographiques, et entre le monde rural et le monde urbain.

Première Phase Cette phase a pour objet de réaliser en une première section le diagnostic exhaustif du phénomène des zones urbaines populaires du Grand Sfax, et d’élire dans une deuxième section 10 quartiers prioritaires.

Première section Cette section qui représente la base de toute l’étude fut très laborieuse, puisque l’espace qui la concerne, celui du Grand Sfax, est étalé sur plus de 50 000 ha, et le phénomène à étudier est très dynamique et n’est pas totalement répertorié par l’administration concernée. Avant de commencer le diagnostic, le lexique utilisé fut défini et une définition du quartier populaire fut adoptée. Cette définition est d’ordre spatial/urbanistique, social, et paysager. Elle a pris en compte aussi le type d’usage de l’espace et celui des pratiques sociales caractéristiques du quartier populaire, et notamment le vécu communautaire.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

L’espace d’étude (figure 1, tableau 1) L’espace d’étude est le Grand Sfax avec ses 6 délégations :  Sfax El-Madina, Sfax ElGharbya, Sakiet Ezzit, Sakiet Eddeyer, Sfax El-Janoubya et Thyna. Le diagnostic a été réalisé au niveau des délégations certes, mais il a fallu « descendre » au niveau des secteurs des 6 délégations, communaux ou non communaux ; au total 43 secteurs ont été visités afin que le diagnostic puisse balayer tout l’espace du Grand Sfax. Cependant, lors de ces visites, et à partir des critères fixés au préalable concernant la définition du quartier populaire sur laquelle l’étude fut basée, 15 secteurs dans lesquels le phénomène ne se présente pas furent éliminés du reste de l’étude. Les enquêtes de terrain se sont ainsi orientées vers les 28 secteurs restants. Ces derniers se répartissent entre 20 secteurs communaux, 6 secteurs non communaux et 2 secteurs de la délégation de Thyna qui englobent chacun, un espace communal et un autre non communal.

Figure1 : Espace d’étude

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Tableau 1 : Délégations et secteurs du Grand Sfax concernés par les quartiers populaires Sfax ElMadina  Hay‐Elkhayri 

Sfax ElGharbya 

Sakiet Ezzit 

Sakiet Eddeyer 

Essedra 

Communal 

Merkez  Chaker  Communal 

Erbadh 

Hay El‐Habib 

Chihia 

Communal 

Communal 

Communal 

15 Novembre  Communal 

Sokra  Communal 

Sidi Salah  Non communal 

Aïn  Cheikhrouhou  Communal 

Oued Ermal 

 

Non  communal  Sidi Mansour  El‐Aouebed  Communal  Non  Communal  Hay Bourguiba  Ayoun Elmeil  

Communal 

 

Communal 

Ettaouidhi  Communal  Mohamed Ali  Communal 

El‐Houda  Communal  Hay‐Elbahri  Communal 

 

Saltanya   Communal  ElB’derna  Non  communal 

6 secteurs  communaux 

6 secteurs  communaux 

3 secteurs   2 communaux   1 non communal 

6 secteurs  5 communaux   1 non  communal 

Communal 

Merkez  Essebii  Communal 

Sfax ElJanoubya 

Merkez  Kaanich  Communal 

Thyna 

Gremda 

Thyna 

Communal 

Communal   Non communal  Sidi Abid 

El‐khazzanet 

 Communal   Non communal  El‐Hajib  Non communal   

Non  communal   

4 secteurs  1 communal    3 non  communaux 

3 secteurs  1 non communal  2 communal et non  communal  

Total : 28 secteurs  20 secteurs communaux, 6 secteurs non communaux, 2 secteurs de la délégation de Thyna qui englobent  en même temps un espace communal et un autre espace non communal 

Les Résultats du diagnostic I- Repérage, localisation et délimitation des quartiers populaires : Le repérage et la délimitation des quartiers, furent réalisés à partir de l’image satellitaire. Ils ont été basés sur une définition du quartier populaire établie au préalable. 1- Méthodologie de repérage et de localisation : sachant à priori que les quartiers populaires à Sfax sont ou bien programmés ou encore spontanés, le repérage a été réalisé à partir des référents suivants : a- Concernant les quartiers programmés : ces quartiers sont repérés à partir de leur tissu urbain relativement bien structuré dans lesquels le parcellaire est réduit et les logements sont agencés en bandes avec une densité élevée. Les quartiers, anciennes cités rurales sont reconnus aussi par leurs placettes centrales caractéristiques. b- Concernant les quartiers spontanés : qu’ils soient anciens « r’bat » ou récents, ces quartiers sont tous repérés à partir de leur tissu urbain relativement anarchique et dense. Concernant le tissu r’bat, cette densité est très élevée, ce qui donne l’impression que les Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax logements se « bousculent » de part et d’autre de la voirie. Le parcellaire est très réduit et l’inexistence d’espaces libres est caractéristique de leur stabilisation. Quant aux quartiers spontanés récents, ils sont reconnus par un maillage moins dense que celui des r’bats et par l’existence d’espaces libres. 2- Enquête de terrain : les différentes enquêtes nous ont permis de confirmer le repérage, ce à partir du paysage caractéristique des quartiers populaires qu’ils soient spontanés ou programmés et du vécu de leurs résidents. Repérage, localisation et enquêtes de terrain furent à la base de la délimitation et de l’élaboration d’un listing inventaire et d’une cartographie des quartiers populaires du Grand Sfax. II- Inventaire et cartographie d’inventaire Tous les outils d’investigations utilisés ont permis d’établir un inventaire exhaustif des quartiers populaires du Grand Sfax par délégations et secteurs. Les délégations ont été classées selon le nombre de quartiers correspondants afin d’évaluer l’importance du phénomène aussi bien dans le Grand Sfax dans sa totalité, qu’à l’intérieur des délégations.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Tableau 2 : Inventaire des quartiers populaires dans le Grand Sfax par délégation Délégation/Secteur SAKIET EDDEYER El-B’derna Sidi Mansour Hay Bourguiba

Saltanya

Merkez Kaanich

Merkez Essebii

Sous total: 6 secteurs Délégation/Secteur SFAX EL-MADINA Hay El-Khayri Erbadh

15 Novembre Aïn Cheikhrouhou

Ettawidhi Mohamed Ali

Sous total :6 secteurs Délégation/Secteur SAKIET EZZIT Sidi Salah Teniour Chihia Essedra Sous total :4 secteurs

Quartier

Délégation/Secteur SFAX EL-GHARBYA Merkez Chaker

Hay El-B’derna Hay Essaadi Hay Sidi Mansour Hay Enadhour Hay Bourguiba Hay El-Mansour Hay Cimer Hay El-Baraka Hay Chaker Hay Essalèma 1, 2 Hay El-khalij Hay El-Hana 1 Hay El-Hana 2 Hay El-Awayed Hay El-Ons El-Haffara (El-Mraaya) El-Haffara (El-Amal) 7 Novembre Ennour El-Maazoun 18 Janvier 20 quartiers

Hay El-Habib

Sokra Oued Ermal

El-Houda

Hay El-Bahri

Sous total : 6 secteurs

Quartier

Délégation/Secteur Sfax El-JANOUBYA El Khazzanet

Nkhili R’bat El-GouabsyaBouret Ejjaraya Zenket Ben Saïd Bouret El-Adhar Zenket Enakhla Zenket El-Fourati Zenket Sellami Zenket El- Hachicha

Zenket Echichma Zenket Taktak Zenket El-khodhra Zenket El-Passage El-Haffara (5 août) 15 quartiers

Hay El-Khazzanet Hay El-karama

Gremda Sous total : 4 secteurs

Hay Essalem 11 quartiers

Quartier

El-Hajib Thyna

Sous total : 3 secteurs Bureau d’étude : Architecture et Innovation

Quartier

El-Aouebed

Délégation/Secteur THYNA Sidi Abid

Sidi Salah Hay Ennasr Hay Al-Istiklal Hay Zenket El-Hamala 4 quartiers

Merkez Chaker nord Merkez Chaker sud Hay El-Firma Hay El-Habib R’bat Bir El-Kharouba Hay El-Baladi Hay Syphax Hay Oued Ermal Hay Bouromména Hay Bir Essakouma Hay Ejabéna Hay Bir Lahlou Hay El-Aguerba Hay Ennour Hay El-Bahri1 Hay El-Bahri 2 Hay El-Bahri 3 Hay El-Amal Hay Cimer 19 quartiers

Zenket Ejezar Sidi Khlifa- El-Awayet Zenket Ejabéna Hay Ayoun El-Meil Hay Edebba-Afran Ejjir Hay Ouerguemma – Arafet El-Gueblya Hay Arafet Edhahrawya Zenket El-Féris

Ayoun Elmeil

Bouret Mzid Ettawidhi-El-Amen-KJ.

Quartier

Quartier Ben Saïda -7 Novembre Hay El-Badrani Hay Touta Hay Ibn El-Jazzar Hay Ennasr 1 Hay Ennasr2 Hay El-Badrani Hay El-Aguerba 2 Hay El-Aguerba 1 El-Khadhra- El-Wafa Hay Thyna 1, Hay Thyna 2 Hay Elmoez 1,2,4 13 quartiers Décembre 2010

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Figure 2 : Inventaire des quartiers populaires dans le Grand Sfax par délégation L’inventaire des quartiers populaires et sa cartographie permettent de faire les observations suivantes : • Au niveau du Grand Sfax, on dénombre 81 quartiers populaires, répartis sur l’ensemble des 6 délégations et les 28 secteurs. Le comptage nous donne 82 quartiers, cependant, El-Aguerba 1 et 2, appartenant à deux secteurs certes mais en fait, ils forment un même quartier séparé par une voie structurante, ce Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax qui nous permet de les compter un seul quartier au lieu de deux. Par conséquent, la délégation de Thyna ne compte que 12 quartiers au lieu de 13. Les 6 délégations ne se sont pas concernées au même degré par l’habitat populaire. Tableau 3 : Classement des délégations suivant le nombre des quartiers populaires Délégation Nombre de quartiers %/ Grand Sfax

Sakiet Eddeyer 20 24,7%

Sfax ElGharbya 19 23,4%

Sfax ElMadina 15 18,5%

Sfax El- Thyna Janoubya 11 12 13,6% 14,8%

Sakiet Ezzit 4 5%

- la délégation de Sakiet Ezzit est celle qui compte le moins de quartiers : 4 seulement (5%), alors que la délégation de Sakiet Eddeyer compte 20 quartiers (24,7%), - c’est le secteur de Sidi Abid de la délégation de Thyna qui compte le plus de quartiers (8quartiers), - le phénomène étudié n’est pas en corrélation avec l’espace non communal, puisque ElMadina et El-Gharbya, les deux délégations totalement communales comptent ensemble, 34 quartiers, c'est-à-dire un peu moins que la moitié du total des quartiers. • La majorité des quartiers est regroupée en zones La localisation de la majorité des quartiers nous renvoie à une logique de regroupement en zones, affirmant que le phénomène est bien lié à l’espace d’implantation, site et environnement social à considérer. Seuls quelques quartiers sont isolés et ne font pas la règle. En effet, la localisation et la délimitation des quartiers populaires du Grand Sfax sur une cartographie d’image satellitaire nous a révélé qu’il ne s’agit pas d’implantations isolées, mais plutôt d’un phénomène structuré en zones d’habitat populaire, suivant une logique urbaine bien déterminée. En fait la dynamique de l’habitat populaire à Sfax ou ailleurs, a toujours obéi à la loi du groupement ; le niveau de groupement se fait suivant la force d’appel de ces zones. L’habitat populaire à Sfax, qu’il soit concerté ou spontané, a toujours choisi à chaque nouvelle période socioéconomique, ou à chaque événement urbain crucial, une zone d’occupation pour migrer par la suite vers une nouvelle destination suivant plusieurs déterminants. Cependant, il y a lieu de constater que le déterminant en rapport avec la valeur foncière est plus que révélateur. En fait, cette valeur est fixée suivant certains critères dont l’habitat populaire lui-même. C’est ainsi que certaines zones du Grand Sfax furent condamnées depuis les années 20 ou encore les années 70 à ne recevoir que de l’habitat populaire, et cette réalité est inéluctable. Ainsi 16 zones groupent la majorité des quartiers populaires.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Tableau 4 : Inventaire des zones populaires du Grand Sfax Zones

Nbre de quartiers

Les quartiers

Erbadh

8

Chaker Echichma- ElHaffara Ettawidhi

3 8

Oued Ermal- Bir El-kharouba

8

Bourguiba

7

Hamza El-Aouebed Ouerguemma – Arafet Il-Gueblya El-Khazanet El Habib - ElBahri El-Bahri- Ennour Zone Essebii Sidi Mansour Thyna sud Aéroport sud et sud est Aéroport nord et nord ouest Total zones : 16

3 3 1

R’bat El-Gouabsya- Bouret Ejjaraya, Zenket Ben Saïd, Bouret ElAdhar, Zenket El-Hachicha, Zenket Essalémi, Zenket El-Fourati, Bouret Mzid, Zenket Ennakhla Merkez Chaker nord, Merkez Chaker sud, Hay El-Firma Ettawidhi-El-Amen-Kerkenah Jedida, Zenket Echichma, Zenket Taktak, Zenket El-khodhra, Zenket El-Passage, El-Haffara (5 août), El-Haffara (El-Mraaya), El-Haffara (El-Amal) R’bat Bir El-Kharouba, Hay El-Baladi, Oued Ermal, Hay Bouromména, Hay Bir Essakouma, Hay Ejabéna, Hay Bir Lahlou, Hay El-Aguerba Hay Bourguiba, Hay El-Mansour, Hay Cimer Nord, Hay ElBaraka, Hay Chaker, Hay Essalèma 1, 2, Hay El-Ons Hay El-khalij, Hay El-Hana 1, Hay El-Hana 2 Hay Ayoun El-Meil, Hay Edebba-Afran Ejjir, Zenket El-Féris Hay Ouerguemma –Arafet Il-Gueblya

3 5 2 3 2 3 7 1

Hay El-Khazanet, Hay El-Karama, Hay Ejjabbéna Hay El-Habib, Hay El-Bahri 2, Hay El-Bahri 3, Hay El-Amal 1 et 2, Hay Cimer Sud Hay El-Bahri 1, Hay Ennour Ennour Afrane, El-Maazoun, 18 Janvier Hay Sidi Mansour, Hay Enadhour Thyna 1, Thyna 2, El-Moez 1, 2, 4 Ben Saïda -7 Novembre, Hay El-Badrani, Hay Touta, Hay Ibn ElJazzar, Hay Ennasr 1, Hay Ennasr2, Hay El-Aguerba 1 et 2 El-Khadhra-El-Wafa Total quartiers groupés en zones : 67

Le reste des quartiers ne répond pas au processus zonal, certains sont créés à l’intérieur de quartier d’habitat pavillonnaire, exemples : les quartiers anciennes cités rurales de Hay Ennasr et Hay El-Istiklel, de la délégation de Sakiet Ezzit et précisément de la commune de Chihia, Hay Essalème une ancienne cité rurale dans la commune de Gremda, et Hay ElAwayed, un quartier spontané qui est situé dans le secteur Saltanya de la délégation Sakiet Eddeyer.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Tableau 5 : Inventaire des quartiers populaires isolés du Grand Sfax Quartiers 7 Novembre El-Awayed Essaadi El-B'derna El-Istiklel Ennasr El-Hamala Sidi Salah Essalem Zenket Ejazzar Sidi Khlifalawayet Arafet Edhahraouia Enkhili Syphax Total Quartiers isolés

Délégation Sakiet Eddeyer Sakiet Eddeyer Sakiet Eddeyer Sakiet Eddeyer Sakiet Ezzit Sakiet Ezzit Sakiet Ezzit Sakiet Ezzit Sfax El-Janoubya

Com/non com. Communal Communal Non communal Non communal Communal Communal Communal Non communal Communal

Ménages 90 100 70 80 90 72 10 70 135

Logements 77 82 60 45 83 66 9 63 119

Habitants 316 353 246 194 32 264 39 277 476

Sfax El-Janoubya

Non communal

300

253

1139

Sfax El-Janoubya

Non communal

750

657

2891

Sfax El-Janoubya Sfax El-Madina Sfax El-Gharbya

Non communal Communal Communal

40 90 120

37 75 101

163 285 445

2017

1727

7120

14 quartiers répartis sur les 6 délégations, 8 communaux, 6 non communaux

Figure 3 : Inventaire des zones populaires du Grand Sfax

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Tableau 6 : Zones populaires et quartiers populaires isolés : Les données de base Zones :16

Quartiers

1-Zone Chichma –El-Haffara -Ettawidhi 2-Zone Er'bath 3-Zone Oued Ermal-Bir El-Kharouba 4-Zone aéroport sud et sud-est 5-Zone Hay Bourguiba 6-Zone d'El-Aouebed 7-Zone Ouerguemma- Arafet El-Gueblya 8-Zone El-Bahri- Hay El-Habib 9-Zone Chaker 10-Zone El Khazzanet 11-Zone Essebii 12-Zone Hamza 13-Zone Thyna sud 14-Zone El-Bahri 1 et Ennour 15-Zone Sidi Mansour 16-Zone aéroport Nord et Nord ouest Total quartiers en Zones % quartiers en zones/total quartiers Quartiers isolés % quartiers isolés/total quartiers

Total quartiers

Logements

Ménages

Habitants

5770 5320 1835 2866 2314 875 1350 6285 970 745 353 1150 1940 960 550 1200 34483 94,5 2017 5,5 %

5121 4472 1647 2569 1626 807 1246 5548 786 629 314 905 1693 872 374 1052 29661 94,5 1727 5,5 %

20014 20159 6606 11865 6160 3551 5482 22348 2882 2831 1350 3706 7449 3488 1608 4629 124128 94,5 7411 5,5 %

36500

31388

131539

8 8 8 7 7 3 1 5 3 3 3 3 3 2 2 1 67 82,7% 14 17,3 % 81 100%

Ainsi, 81 quartiers populaires résument le phénomène au sein du Grand Sfax/délégations. Tableau 7 : Part des quartiers populaires dans le Grand Sfax, population et surface Population* Quartiers populaires Grand Sfax/délégations Grand Sfax/communal

131539 587 273 521.770

Part des Q. populaires 22.4% 19.8%

Surface• (ha) 962.62 ha 54364.61 15702.62

Part des Q. populaires 1.8% 3.7%

*Estimation en 2009, •Calcul de la surface sous ARC VIEW Il est à observer qu’en termes de population, la part des quartiers populaires dans le Grand Sfax, au niveau des délégations ou au niveau des communes est d’une grande importance. Par contre en termes de surface cette part est faible, ce qui atteste la forte densité à l’intérieur de ces quartiers et affirme la grande proximité que vivent les habitants des quartiers. Toutes les observations concernant les quartiers populaires et relatives à l’espace de leur implantation et à leur logique de groupement, peuvent être expliquées par les processus de leur formation. Une typologie de formation peut aider à comprendre la dynamique de ce phénomène dans le Grand Sfax.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax III- La typologie des quartiers selon leur formation

1- Observations La typologie de formation des quartiers populaires est riche, les tableaux 6 et 7 ainsi que la figure 4 le confirment. Tableau 8 : Typologie de formation des quartiers populaires dans l’espace communal Sfax ElMadina

Sakiet Eddeyer

Les anciens r’bats (entre 1920 et 1960) 1- R’bat El-Gouabsya Bouret Ejjaraya 2- R’bat Zenket Ben 3- R’bat Bouret El4- R’bat El-Haffara (5 5- Zenket Echichma 6- Hay El-Haffara (ElAmal,) 7- Hay El-Haffara (ElMraaya) 8- R’bat Chaker sud 9- R’bat Chaker nord 10- R’bat Oued Ermal 11- R’bat El-Firma 12- R’bat Bir ElKharouba

Sous total : 12

Sfax ElGharbya

Les quartiers spontanés (nouveau r’bat: Zenka, Boura, Hay) 1- Zenket El-Hachicha

Sfax ElJanoubya

Sakiet Ezzit

Thyna

Les quartiers programmés quartier à logement rural ou social

Quartier type CIMER 1- Hay Cimer nord

2- Zenket Essalémi 3- Bouret Mzid 4- Zenket El-Fourati 5- Zenket Enakhla 6- Zenket El-Khodhra

1-Hay Ettawidhi,-ElAmal.K..J. 2- Hay Bourguiba 3- Hay El-khalij 4- Hay El-Mansour 5- Hay Elbaraka 6- Hay Chaker

7- Zenket Taktak

7- Hay El-Hana 1

8 - Zenket El-Passage 9 - Hay Enkhili 10- Hay El-Aguerba 11- Bir Essakouma 12- Hay Ejjabéna

8- Hay El-Hana 2 9- Hay El-Ons 10-Hay Sidi Mansour 11- Hay Enadhour 12-Hay 7 novembre

13- Syphax 14- Hay El-Aweyed 15- 18 janvier 16- Ennour El-Afran 17- Hay Ibn El-Jazzar 18- Ennasr 1 19- Ennasr 2

13- Hay Essalèma1,2 14- hay El-Maazoun 15- Hay Thyna 1 16- Hay Thyna 2 17-Hay Elmoez 1,2,4 18- Hay El-Badrani 19- Hay Touta 20- Hay El-Bahri 1 21- Hay El-Bahri 2 22- Hay El-Bahri 3 23- Hay Ennour 24- Hay El-Amal 25- Hay El-Baladi 26- Hay Bouroména 27- Hay Bir Lahlou 28- Hay El-Habib 29- Hay Essalem 30- Hay Ennasr 31- Hay El-Haméla 32- Hay El-Istiklal

Sous total : 19

Sous total : 32

Total

2- Hay Cimer sud

Sous total : 2 65

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Tableau 9 : Typologie de formation des quartiers populaires dans l’espace non communal Les quartiers programmés de promotion publique (anciennes cités rurales) 1- Arafet Edhahraouia 2- Ayoun El-Meil 3- El-Karama 4- El-Khazzanet 5- Hay Sidi Khlifa -El-Awayet 6- El-B’derna 7- Essaadi 8- Sidi Salah Sous total : 8 Total

Les quartiers spontanés 1- Oueghemma - Arafet Elgueblya 2- Edebba - Afran Ejjir 3- Zenket Ejezar 4- Zenket Ejjabéna 5-Zenket El-Féris 6- Ben Saïda - 7 Novembre 7- El-Aguerba 1 et 2 8- El-Khadhra - El-Wafa Sous total : 8 16

Total communal : 65 + total non communal : 16 = 81 quartiers - Avec 65 quartiers communaux, le phénomène des quartiers populaires est d’abord un fait communal pour plus de 80 %.

Figure 4 : Les quartiers populaires dans l’espace communal et non communal

Figure 5: Les quartiers populaires dans l’espace communal programmé et non communal

- Les quartiers sont situés aussi bien dans l’espace urbain que suburbain et périurbain - La typologie des quartiers populaires reflète la richesse du phénomène de l’habitat populaire quant à la stratégie de l’administration et à celle du Tunisien déshérité à produire le logement. Nous distinguons, espace communal et espace non communal confondus, que 3 modes se partagent le phénomène de l’habitat populaire dans le Grand Sfax :

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax 1- Modes de formation des quartiers populaires du Grand Sfax a- Les anciens r’bats : au nombre de 12, ils sont situés tous dans l’espace communal, péricentral surtout. b- Les quartiers programmés de promotion publique ou privée : 34, dans le communal et 8 dans le non communal. Nous pouvons les ventiler en 3 types : - Anciennes cités rurales de promotion publique, qui se sont densifiées et donc transformées. - Cités sociales dégradés de promotion publique surtout mais privée aussi. - Anciens quartiers CIMER (Construction de Maisons Evolutives Rationalisées) c- Les nouveaux r’bats, Zenkas et nouveaux Hays ou quartiers spontanés : au nombre de 35, 19 dans le communal et 16 dans le non communal. Les anciens quartiers spontanés situés, dans l’espace communal surtout, sont stabilisés à part ceux de la délégation de Thyna, et plus précisément Ennasr 1 et 2, et Ibn El-Jazzar ; alors que les nouveaux en pleine dynamique d’extension et de densification sont situés dans l’espace non communal à l’exemple de Ben Saïda - 7 Novembre dans la délégation de Thyna aussi.

Figure 6 : Typologie de formation des quartiers populaires dans le Grand Sfax Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Cette variété des modes de formation est certes en corrélation avec les événements urbains qu’a connus la ville de Sfax et l’histoire même de l’habitat en Tunisie et plus précisément à Sfax.

2- Historique de formation des quartiers populaires du Grand Sfax Le tableau qui suit et la carte d’évolution spatiale de l’habitat spontané dans le grand Sfax peuvent nous explique cette richesse de la typologie.

Figure 7 : Historique et mode de formation des quartiers populaires du Grand Sfax

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Tableau 10 : Historique et mode de formation des quartiers populaires du Grand Sfax Mode de formation Datation Les quartiers Les R’bats ou premier type de quartiers populaires spontanés Première génération de r’bats

Deuxième génération de r’bats

Années 20

El-Gouabsya, Zenket Ben Saïd,

2

Années 30

Echichma, El-Adhar

2

Années 40 Années 50

Merkez Chaker sud, Merkez Chaker nord Zenket El-Hachicha, Zenket El-Fourati El-Haffara (5 août), El-Haffara (El-Amal), ElHaffara (El-Mraaya) Zenka Essalémi, Bouret Mzid, Bir ElKharouba, Oued Ermal, Zenket Ennakhla, Zenket El-Khodhra, Zenket Taktak, Zenket ElPassage, R’bat El-Firma, Bouret Ejjaraya

2

Troisième génération de r’bats

Années 60

5

12

Les quartiers populaires programmés, de promotion publique et privée Premiers programmes de logements collectifs de type social et de compensation

Hay Bourguiba compensation)

Fin des années 60 Années 70-80

Ettawidhi

(de 2

Cités rurales dans l’espace communal actuel El-Khalij, Sidi Mansour, Enadhour Thyna 1, Thyna 2, El-Badrani, Touta, Bir Lahlou, Bouromména, El-Baladi (Sfax El-Gharbya) Ennasr, (Sakiet Ezzit), Essalem, El-Istiklal, ElHaméla, El-Ons (Sakiet Eddeyer), Elbaraka, Hay El-Maazoun Cités rurales dans l’espace non communal Ayoun El-Meil, Arafet Edhahraouia, ElKarama, El-Khazzanet, Sidi Khlifa,-Awayet (Sfax El-Janoubya), El-B’derna, Essaadi, Sidi Salah. Cités sociales dans l’espace communal El-Mansour, Chaker, (Sakiet Eddeyer), Elmoez 1, 2, 4, El-Bahri 1, El-Bahri 2, ElBahri 3, Ennour, Hay Essalèma 1 et 2, Hay ElAmal 1et 2, El-Haffara (El-Amal)

Programmes des cités rurales

Quartiers d’habitat populaire et social programmés

(social),

A partir des années 80

Construction individuelle de maisons évolutive rationalisée

CIMER CIMER sud, CIMER nord

17

8

10

2

Le deuxième type de quartiers populaires spontanés Dans l’espace communal

Ennasr 1 et 2 (Thyna), Ibn El-Jazzar Hay Enkhili, El-Aguerba (Sfax El-Gharbya), Bir Essakouma, Zenket Ejjabéna, (Sfax ElGharbya), Ennour- El-Afran (Sakiet Eddeyer), 18 janvier, El-Awayed, Syphax

A partir des années 80

Ouerguemma,-Arafet El-Gueblya, Edebba Afran Ejjir, Zenket Ejezar, Zenket El-Féris, Zenket Ejabèna (El-Janoubya), Ben Saïda-7 Novembre, El-Aguerba 1- 2 (Thyna) ElKhadhra- El-Wafa (Thyna)

Dans l’espace non communal (suburbain et périurbain)

Total

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11

9

81

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Nous distinguons trois grandes périodes de la production de l’habitat populaire (Cf Tableau 10): a - Période des R’bats (3 générations), des années 20 aux années 60 b- Période de l’intervention de l’état : années 70 et 80 Déjà, depuis la fin des années 60, l’état tunisien qui a procédé à une action répressive vis-à-vis de l’habitat spontané, a accordé à la seule promotion publique le droit de produire l’habitat populaire, suivant des programmes orientés vers les ménages non solvables. Deux types de programmes ont dominé la production de l’habitat populaire au cours de cette période : celui des cités rurales pour le relogement et le logement dans l’urbain et le rural (fin des années 60, toutes les années 70, et le milieu des années 80) et le programme des CIMER ou Construction Individuelle de Maison Evolutive Rationalisée, une opération bien adaptée au moyen financiers des couches populaires mais ne pouvant couvrir toute la demande de logements sans cesse en accroissement. c- Période la promotion publique et du spontané, depuis la fin des années 80 Au cours de cette période, les deux modes ont œuvré parallèlement : la promotion publique a continué à opérer, avec l’entrée en action de la promotion privée, et d’autre part le mode spontané qui, endigué depuis la fin des années 60, a repris aussi bien dans l’urbain, le sub-urbain que dans le périurbain, résultat de l'inadéquation entre l’offre et la demande de l’habitat populaire. Ce retour a démontré l’échec relatif de la politique d’habitat programmé, orienté vers les ménages non solvables, qu’elle appartienne à la promotion publique ou privée. Il faut cependant rappeler que bien que l’habitat dans ces quartiers spontanés, les constructions se font sur des terrains le plus souvent agricoles achetés légalement à leurs propriétaires. Il faut aussi signaler que l’habitat spontané des années 80 et plus, n’est pas celui vétuste et souvent insalubre des années 20, 30 ou 40. Le nouveau mode de formation de l’habitat spontané montre la grande capacité des ménages à produire un habitat meilleur en qualité, suivant leur rythme d’investissement et surtout adapté à leur mode de vie. IV- Les caractéristiques de localisation des quartiers populaires 1- Les situations : a- Des quartiers populaires sur les deux ailes littorales, nord et sud Mis à part les zones péricentrales des anciens r’bats, la majorité des quartiers populaires spontanés ou programmés occupent les ailes nord et sud du Grand Sfax, Les choix d’aménagement depuis le PDU de 1977, avaient aussi engagé ces deux ailes vers l’habitat populaire. b- Quartiers populaires et proximité de grands équipements ou de Grands Programmes d’aménagement Les quartiers populaires situés dans les deux ailes littorales, se retrouvent actuellement à proximité d’équipements ou de grands projets stratégiques. Au sud c’est l’aéroport SfaxThyna, et le grand projet de la SDGS2 concernant ce littoral : le projet SMAP III. Quant au nord, c’est d’une part le théâtre d’été de 12 000 places, et d’autre part et surtout le grand projet d’aménagement du littoral sfaxien : le projet Taparura. Pour ces projets, la proximité de Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax quartiers populaires non encore intégrés peut nuire à leur bon fonctionnement et à leur valeur intrinsèque. 2- Les sites a- Site à risque d’inondation En apparence le cadre naturel de la plaine de Sfax, en particulier le Grand Sfax (Topographie basse, réseau hydrographique peu développé, pluie indigente et des pentes faible), ne représente pas, pour certains, de contraintes majeures pour l’étalement latéral de l’habitat. En fait, ces caractéristiques cachent d’autres qui ne se manifestent qu’occasionnellement à la suite des pluies exceptionnelles pendant lesquelles les petits oueds, négligeable en temps ordinaire, s‘élargissent beaucoup et deviennent plus agressifs à grand risque d’inondation. En effet, les espaces les plus touchés étaient ceux dont la valeur foncière est dépréciée et dans lesquels on avait le plus souvent sous-estimé la violence des oueds et multiplié les constructions. Ceci concerne à la fois les quartiers populaires spontanés et programmés. Malgré cela, la densification rapide des espaces à risque a continué avec un rythme plus rapide qu’avant et ce en rapport, certainement, avec le sentiment de sécurité exagéré par la population à la suite de la construction des ouvrages de protection. L’examen très rapide de la carte de l’évolution historique des quartiers dans les années 80 confirme ce nous avons signalé. b- Site à proximité des sources de pollution et de nuisance dans le Grand Sfax Les formes de dégradation de l’environnement de Sfax sont variées et se trouvent en partie au voisinage des quartiers populaires : - la pollution atmosphérique : C’est le phénomène caractéristique de la ville de Sfax. Cette situation est en rapport, essentiellement, avec l’implantation des industries polluantes sur : • Le littoral Nord de Sfax (ancienne NPK) et dont l’impact était négatif à la fois sur le littoral et sur la population des quartiers des zones Ettawidhi-Hay B-El-Amen-Karkenah Jdida et Hay Bourguiba. • Le littoral Sud de Sfax qui représente l’actuelle source de pollution due essentiellement au dégagement des rejets gazeux des cheminés de la SIAPE dont les principaux produits chimiques polluantes correspondent à des micropoussières de Plomb, de souffre, de phosphate et de fluor. La présence de ces produits est d’autant plus importante avec la présence de l’ancienne décharge publique et les bassins des margines. Cette situation est très préoccupante dans la mesure où un grand nombre de quartiers, notamment les quartiers de la délégation de Thyna, se trouvent en contact direct avec ces sources polluantes. La pollution de l’air, dans le Grand Sfax, prend aussi, une autre forme qui devient gênante pour la population de certains quartiers. Il s’agit en fait des mauvaises odeurs dégagées par les poulaillers et les fermes. A proximité des quartiers de la zone Essebii, dans les quartiers d’El Khadhra et El Wafa, etc. - La pollution Sonore Un grand nombre de quartiers populaires se trouve dans des zones à nuisance sonore notamment ceux qui se trouvent à proximité de la voie ferrée et surtout de l’aéroport. Cette nuisance est appelée à s’accentuer avec l’agrandissement de l'aéroport et le développement de ses activités en 2008. Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax - La pollution hydrique Elle caractérise à la fois : • Les lits des oueds qui se transforment en des bassins réceptacles des déchets solides et liquides dégageant ainsi des odeurs nauséabondes. Cette pollution est perceptible le long du lit El-Maou mais surtout le long de oued Ezzit qui est aménagé en canal. • Les terres humides : il arrive que la nappe phréatique affleure et qu’elle soit contaminée par les déchets liquides des industries polluantes, par les puits perdus…Ces endroits deviennent surtout en été, des sources pour le développement des insectes. - La ligne à haute tension qui traverse Hay Ouerghemma- Afran-Ejjir, constitue pour la population locale, un risque et une source de nuisance inquiétante. Souvent ces risques et sources de nuisances se trouvent conjugués dans le même espace à l’exemple de la zone de l’aéroport, ils peuvent aussi nuire au développement des Grands projets urbains.

Figure 8 : vue satellitaire des quartiers de la zone Aéroport Sud et Sud Est et les principales sources de pollutions et de nuisance environnantes

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Figure 9 : Risques, nuisances et grands projets dans le Grand Sfax

3- Les paysages a- Les caractères communs des paysages : Il existe en fait une constante qui rassemble les quartiers populaires sfaxiens. En effet, quelque soit l’appartenance du quartier à une typologie ou à une autre, le caractère paysager qui domine est celui qui résulte du faible niveau d’investissement accordé à l’acquisition du logement, que ce soit au niveau du bâti, ou à celui de l’espace de son implantation. Cependant, que le quartier soit isolé ou en zone, le paysage qu’il reflète est celui d’une réelle rupture par rapport à son environnement socio-spatial. Cette rupture est perceptible à travers : - Un désordre urbain voire un chaos urbain - Un tissu généralement en bandes et pas très bien aéré ou/et ensoleillé - La petite taille du parcellaire et celle du logement - L’état général des constructions est dominé par la simplicité et la vétusté du bâti surtout dans les anciens quartiers.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax b- Les caractères de dissemblance des paysages : Ces dissemblances sont en fait secondaires car liées aux différentes typologies. Nous rencontrons ainsi les paysages suivants : - Le paysage figé des quartiers, anciennes cités rurales, qui n’ont pas trop changé, puisque les caractères de la ruralité persistent encore, ou bien à cause de l’implantation du quartier dans un espace périurbain, ou encore à cause d’un contenu social résultant de l’exode. - Le paysage inachevé et en cours de structuration permanente, avec les couleurs ciment et brique de la construction en cours, ce paysage est propre au quartier spontané qu’il soit communal ou non communal. A cela s’ajoutent les espaces en friche d’attente avec ce qui reste de l’activité agricole antécédente (arbres, animaux, terrains,..) et la voierie encore terre et non encore tracée. - Le paysage condensé et encombré au niveau de la voirie étroite et des façades chaotiques. Ce paysage est celui des anciens r’bats avec leur voirie étroite et tortueuse, et celui des quartiers programmés de promotion publique ou privée avec une voirie très étroite aussi mais rectiligne et une densification verticale anarchique. V- Les caractéristiques des quartiers populaires du Grand Sfax : logements, population et infrastructure Les quartiers populaires sont raccordés presque à 99% en eau potable, et pratiquement à plus de 97% en éclairage domestique. Toutefois, le raccordement au réseau d’assainissement n’existe que dans 49 quartiers. Quant à la voierie, 41 quartiers seulement sont pourvus d’une voierie traitée. En ce qui concerne l’éclairage public, 57 quartiers sont dotés d’un éclairage insuffisant. Il reste à noter que 2 quartiers sont en train de recevoir une action d’intégration au niveau de ces infrastructures. VI- Les quartiers populaires du Grand Sfax et les différentes opérations de réhabilitation La majorité des opérations d’intervention dans les quartiers populaires à Sfax et dans le reste du pays, était en fait liée aux différentes politiques urbaines nationales suivies depuis l’indépendance, et au projet de ville au niveau régional.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Tableau 11 : Les opérations d’intervention dans les quartiers populaires du Grand Sfax (avant et depuis la création de l’ARRU) Le quartier R’bat ElGouabsya

Chichma Bir El-Kharouba Merkez Chaker sud Oued Ermal

-MI -Municipalité du Grand Sfax - ME direction

Aménagement du Territoire

Délégation Sfax El-Madina Erbadh

Nature de l’opération Désenclavement en particulier

Sfax El-Madina Sfax El-Gharbya Sfax El-Gharbya Sfax El-Gharbya

Désenclavement en particulier

-El-Haffara (El-Mraaya)

Sakiet Eddeyer

Programme de développement urbain Intégré

El-Ons

Sakiet Eddeyer

Réhabilitation légère Réhabilitation légère Réhabilitation légère Réhabilitation légère

Zenket ElPassage Ennasr

MEHAT (ARRU)

Sfax El-Madina Sakiet Ezzit

Zenket ElHachicha

Sfax El-Madina

Ennour

Sakiet Eddeyer

Réhabilitation légère

Ennasr1 ElBadrani Touta

Thyna

Réhabilitation légère

El-Habib

Sfax El-Gharbya

Réhabilitation légère

Ettawidhi

Sfax El-Madina

Réhabilitation légère

Thyna 1 et 2

Thyna

Réhabilitation légère

El-Istiklel

Sakiet Ezzit

Réhabilitation légère

Ennasr

Sakiet Ezzit

Réhabilitation légère

Sidi Mansour

Sakiet Eddeyer

Projet présidentiel de réhabilitation des quartiers autour des grandes villes

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Les actions

La date

Réaménager les accès Démolition de maisons pour insalubrité et relogement Amélioration des dessertes Démolition de maisons pour insalubrité et relogement sur place Toutes les infrastructures, démolition de maisons pour insalubrité, zone d’activités Bitumage de la voirie Eclairage public

1965

Bitumage de la voirie Voirie, éclairage public et assainissement Bitumage de la voirie, éclairage public Bitumage de la voirie, assainissement Bitumage de la voirie, éclairage public Bitumage de la voirie, éclairage public Bitumage de la voirie, éclairage public Bitumage de la voirie, éclairage public Bitumage de la voirie, éclairage public Infrastructure, Stade de quartier, Zone verte et récréative pour enfants, salle omnisports, zones de métiers (métiers), la rénovation de logements.

1978

1991

19931997

19931997 19982002 19982002 19982002 20032007 20032007 20032007 20032007 20072008 20082009

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Syphax

Sfax El-Gharbya

Associé à Sidi Mansour

Associé à Sidi Mansour

El-Gouabsya-Ben Saïd

Sfax El-Madina

Bitumage de la voirie

Merkez Chaker

Sfax El-Gharbya

El-Bahri 1, 2, 3,

Sfax El-Gharbya

Projet de réhabilitation de dix quartiers populaires Projet de réhabilitation de dix quartiers populaires Projet présidentiel de réhabilitation des quartiers autour des grandes villes

20082009 2009 (En cours)

Bitumage de la voirie

2009 (En cours

Développement de l'infrastructure, des activités économiques, des équipements collectifs, et la rénovation de logements.

20092010

Figure 10 : Les aménagements dans les quartiers populaires dans le Grand Sfax

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Deuxième section Cette section représente la finalité de la première section Il s’agit d’élire 10 quartiers prioritaires pour les étudier d’une manière approfondie au cours de la deuxième phase.

Procédure d’éligibilité La procédure d’éligibilité des quartiers s’est faite à partir de requêtes auprès du SIGquartiers populaires que nous avons élaboré sous ARC VEW. Ces requêtes on été basées sur des critères quantitatifs et qualitatifs fixés au préalable. Nous avons achevé la procédure d’éligibilité par un le tri d’exactement 10 quartiers à partir du classement des quartiers obtenus à partir de l’avant dernière requête. I- Critères et procédures d’éligibilité Qu’ils soient quantitatifs ou qualitatifs, les critères d’éligibilité ont été établis suivant la politique de réhabilitation engagée par le Ministère de l’Aménagement et de l’Habitat, représenté par l’ARRU, et ses exigences. Nous avons établi et utilisé progressivement 6 requêtes, 4 critères d’exclusion, 1 critère d’éligibilité, et 1 dernier critère de classement.

Critères d’exclusion ƒ Sont exclus les quartiers ayant bénéficié d’une grande opération de réhabilitation (Type présidentiel), opération achevée, en cours. ƒ Seront exclus les quartiers ayant une superficie inférieure à 2 ha ƒ Sont exclus les quartiers ayant une densité logement/ha inférieure à 25. ƒ Sont exclus les quartiers ayant un programme de grande opération de réhabilitation pour 2012/2013. Critère d’éligibilité ƒ Sont retenus les quartiers souffrant d’un risque soit à cause de leur site inondable ou à cause de la proximité d’au moins d’une source de nuisance Critère de classement ƒ Sont retenus, les 10 premiers quartiers obtenus d’une liste de classement acquise à partir d’une requête basée sur l’importance de la superficie.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Tableau 12: Les quartiers populaires du Grand Sfax retenus après application des critères d’exclusion et d’éligibilté Superficie Quartier Délégation Zone Secteur en ha 1- Ouerghemma_Arafet El Gueblya 2-El-Khadhra_El Wafa 3-Ettawidhi-El-AmenKarkenah Jdida 4-El-Aguerba 1 et 2 5-7Novembre_BenSaida 6-Ennasr2 7-Oued Ermel 8-Bir El-Kharouba 9-CIMER-Nord 10-Essalèma 1 et 2 11-El-Hana1 12-El-Baraka

52,146

Sfax El-Madina

Zone Ouerghemma - Arafet El Gueblya Zone aéroport Nord et Nordouest Zone Echichma-HaffaraEttawidhi

Thyna

Zone a aéroport sud et sud-est

Thyna Thyna

Zone aéroport sud et sud-est Zone aéroport sud et sud-est

Sfax El-Gharbya

Zone Oued Ermal-Bir ElKharouba

Oued Ermel

Sfax El-Gharbya Sakiet Eddeyer Sakiet Eddeyer Sakiet Eddeyer Sakiet Eddeyer

Zone Oued Ermal-Bir ElKharouba Zone Hay Bourguiba Zone Hay Bourguiba Zone Hamza Zone Hay Bourguiba

Hay El-Habib Hay Bourguiba Hay Bourguiba Saltania Hay Bourguiba

Sfax El-Janoubya

48,970

Thyna

35,539 30,284 25,189 9,685 9,592 5,488 5,126 3,103 2,503 2,006

Ayoun El-Meil El-Hajib Ettawidhi El-Hajib, Sidi Abid Sidi Abid Sidi Abid

Pour sélectionner les dix quartiers qui feront l’objet de l’étude dans la deuxième phase de ce projet nous avons classé les 12 quartiers selon leurs superficies et nous avons retenu les dix premiers. Tableau 12 : Les 10 quartiers populaires classés premiers pour la deuxième phase

Quartier

Superficie Délégation en ha

Zone

Sfax Janoubya

El- Zone OuerghemmaArafet El Gueblya Zone aéroport Nord et Thyna Nord-ouest Zone Echichma-HaffaraSfax El-Madina Ettawidhi Zone aéroport sud et sudThyna est Zone aéroport sud et sudThyna est Zone aéroport sud et sudThyna est Zone Oued Ermal-Bir ElSfax El-Gharbya Kharouba Zone Oued Ermal-Bir ElSfax El-Gharbya Kharouba

Secteur

1-Ouerghemma-Arafet El Gueblya

52,146

2- El-Khadhra-El Wafa

48,970

3- Ettawidhi-ElAmenKarkenah Jdida

35,539

4- El-Aguerba 1 et 2

30,284

5- 7 Novembre- Ben Saïda

25,189

6- Ennasr2

9,685

7- Oued Ermel

9,592

8- Bir El-Kharouba

5,488

9-CIMER-Nord

5,126

Sakiet Eddeyer

Zone Hay Bourguiba

Hay Bourguiba

10-Essalèma 1 et 2

3,103

Sakiet Eddeyer

Zone Hay Bourguiba

Hay Bourguiba

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Ayoun El-Meil El-Hajib Ettawidhi El-Hajib-Sidi Abid Sidi Abid Sidi Abid Oued Ermel Hay Habib

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Figure 11 : Les 10 quartiers classés premiers pour la deuxième phase L’étude des zones populaires du Grand Sfax engagée par la SDGS 2 dans sa première section nous a permis de retenir les conclusions suivantes : 1- 81 quartiers populaires avec 131 539 habitants sont répartis sur les 6 délégations avec des concentrations différentes, ce qui atteste d’abord l’importance du phénomène ensuite celle de son envergure spatiale sachant que l’espace du Grand Sfax possède une superficie égale à 54 364 ha. 2- Le phénomène des quartiers populaires du Grand Sfax est lié à une implantation zonale : 67 quartiers populaires sont regroupés en 16 zones, c'est-à-dire 82.7%, du phénomène ce qui correspond à 94.4 % aussi bien des logements, que des ménages que des habitants. 3- En évaluant l’importance de l’habitat des quartiers populaires par rapport à celui du reste de l’habitat du Grand Sfax, nous avons estimé que ces quartiers représentent 20.5 % du total des logements, 20.4 % du total ménages et 22.3 % du total population ; c'est-à-dire un peu plus du 1/5 de la totalité de l’habitat du Grand Sfax. 4- En comparant la répartition des quartiers populaires entre espace communal et espace non communal, nous avons conclu que : - l’espace communal abrite 65 quartiers c'est-à-dire plus de 80 % du phénomène. - les quartiers populaires représentent 18.3 % du total des logements communaux, 18.1 % du total ménages communaux et 19.7 % du total de la population communale du Grand Sfax. Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax 5- En se rapportant à la typologie de formation, nous avons compris : - que 3 types se partagent le phénomène : l’ancien r’bat ou faubourg de la médina, le quartier programmé et le quartier spontané. - que 42 des quartiers populaires c'est-à-dire un peu plus de la moitié ont été créés par la ville, par l’administration publique. 6- En analysant les espaces d’implantation des quartiers, nous avons remarqué que ce sont les deux ailes littorales nord et sud qui ont abrité la plus grande partie des quartiers populaires, cette réalité est corrélée au choix d’aménagement de la ville, d’abord d’avoir créé des zones industrielles sur un littoral sachant qu’il est fragile, en considérant qu’il est non propice à une autre activité, ensuite d’avoir choisi encore une deuxième fois ce même espace dont le foncier a été certes dévalorisé, pour solutionner les problèmes de l’habitat orienté vers les couches populaires. Ainsi la ville a-t-elle condamné son littoral à un usage dépréciatif. Le projet Taparura déjà engagé dans le littoral nord et le projet d’aménagement des côtes sud, le SMAP III conçu par la SDGS 2, auront les deux à changer positivement les rapports entre la ville et son littoral. 7- Ce dernier constat explique en partie la différence entre les délégations face au phénomène de l’habitat populaire groupé ; Sakiet Eddeyer abrite 21 quartiers, Sakiet Ezzit 4 seulement. Cependant, comme l’évaluation du phénomène ne peut se baser seulement sur le nombre de quartiers, d’autres référents sont essentiels, à savoir les données logements, ménages et population. La comparaison les délégations suivant les données de logements, ménages et population, nécessite l’analyse et le traitement du tableau suivant : Tableau : Les quartiers populaires par délégation du Grand Sfax, Nombre, logement et population

Délégation

Nombre

%

Logements

%

Population.

%

Sakiet Eddeyer

20

24,7

5167

14.1

15872

12,1

Thyna

12

14,8

6006

16,4

23943

18,2

El-Gharbya

19

23,4

10140

27,8

35609

27,1

El-Madina

15

18,5

10610

29,1

38488

29,2

S. El-Janoubya

11

13,6

3565

9.8

14087

10,7

Sakiet Ezzit

4

4,8

1012

2,8

3540

2,7

Total Grand Sfax

81

100

36500

100

131539

100

En deuxième section de ce travail il est question d’élire les 10 quartiers prioritaires pour les étudier d’une manière approfondie en deuxième phase. Nous avons utilisé les compétences du SIG pour assurer à cette action délicate une fiabilité certaine. Les critères d’éligibilité fixés au préalables suivant les orientations du ministère concerné, ont été la base des requêtes assurées par et à partir du SIG. Les résultats de cette opération d’éligibilité confirment en grande partie les caractéristiques de localisation des quartiers populaires, d’abord l’étalement du phénomène dans tout le Grand Sfax, ensuite sa concentration sur les deux ailes littorales.

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Décembre 2010 30

Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Deuxième Phase Introduction : Rappel du contenu de la deuxième phase L’objectif de cette phase qui consiste en la prospection des 10 quartiers élus en première phase, est d’avoir un maximum d’éclairage sur chaque quartier, et de porter un regard nuancé et lucide sur ce qui se vit dans ces quartiers. Notre dessein est celui de connaître l’expérience de la vie en quartier avec ses désagréments mais aussi avec ses satisfactions connues surtout chez les migrants qui ont décidé de s’insérer au fil des années dans la société sfaxienne. Les habitants des 10 quartiers concernés seront conviés à prendre part aux dispositions qui les intéressent, afin que la politique de la ville coïncide avec leurs attentes. Cette deuxième phase comprend d’abord une analyse approfondie des 10 quartiers prioritaires retenus en première phase, ensuite le choix de trois quartiers nécessitant une intervention d'urgence à travers l’élaboration de plans d’action pour une réhabilitation ciblée, qui sera l’objet de la troisième phase. Nous proposons dans cette deuxième phase de l’étude, de creuser d’avantage dans ce type d’espace, celui du quartier populaire, afin de mieux le connaître, et d’en dégager les particularités des pratiques sociales qui l’intéressent. Ainsi, nous tenterons à travers une enquête ménage de : - déterminer les aspects spécifiques de chaque quartier, - évaluer le niveau d’équipement et des différentes infrastructures du quartier, - comprendre la dynamique de son fonctionnement, - évaluer les indicateurs de niveau de vie des résidents des quartiers, et les comparer avec ceux du reste de la ville, - Acquérir l’information propre aux ménages et chefs de ménage des quartiers. - Connaître les itinéraires résidentiels des habitants, pour appréhender leurs différences socio-spatiales et culturelles, et avec la ville, et en étudier les impacts relationnels sur la vie communautaire du quartier. - Evaluer les indicateurs de niveau de vie dans les quartiers, et les comparer avec ceux du reste de la ville pour discerner les écarts éventuels. - Saisir et comprendre les mécanismes de fonctionnement interne des quartiers et avec la ville. Les problèmes d'assimilation et d'appartenance à la ville seront alors mis en exergue. -

Aborder la question de vie quotidienne en rapport avec l’existence ou non d’une vie associative, le transport, le voisinage, etc. Comprendre les dynamiques sociales qui structurent le quartier Saisir les compétences et potentialités économiques au sein des quartiers Estimer le degré d’intégration des habitants des quartiers au sein du quartier et dans la ville.

-

Ecouter les espérances et attentes des habitants des quartiers pour dans le but de les allier à toute intervention les concernant, et évaluer leur rattachement identitaire à cette dernière station de résidence qu'est le quartier et à la ville d’accueil. La question méthodologique de l’enquête ménage fut abordée. Le plan d'échantillonnage est fixé, il a déterminé la population cible, la population observée, l’établissement de la base Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax de sondage et de la taille de l'échantillon, et enfin le choix de la méthode d'échantillonnage. C’est la méthode de l’échantillonnage aléatoire systématique appelé aussi échantillonnage aléatoire par intervalles qui a été choisie. Cette méthode assure une bonne distribution des unités de l’échantillon, une fois bien appliquée sur terrain. La sélection des unités de l’échantillon a été réalisée suivant la méthode de l’itinéraire1 qui est très valable dans les espaces relativement homogènes comme le quartier populaire. L’exploitation de l’enquête C’est sous le logiciel SPSS, que les fiches des enquêtés ont été saisies. Une base de données a été constituée servant à l’exploitation que permettent les compétences du logiciel. Le dépouillement de l’enquête a été réalisé sur le logiciel SPSS qui signifie «Statistical Package for the Social Sciences ». Ce Choix se justifie par le fait que ce logiciel permet, en plus de la réalisation de la totalité des analyses statistiques (Fréquence, tableaux croisés, ACP, AFC….), le traitement des données qualitatives. Dans cette enquête, 877 questionnaires ont été dépouillés formant la totalité des 10 quartiers. Notons toutefois que le questionnaire auprès des ménages des quartiers programmés, est légèrement différent de celui destiné aux ménages des quartiers auto-construits. Le choix du nombre de l’échantillon pour chaque quartier est indiqué dans les tableaux et les graphiques ci-après. Nom Essalama 1 et 2 Hay Ennasr2 Hay Oued Ermal R’bat Bir ElKharouba Hay ElAguerba 1 et 2 Hay CIMER Ben Saïda -7 Novembre El-KhadhraEl-Wafa Hay Ouerguemma – Arafet ElGueblya Ettawidhi-ElAmen-KJ

1

Nombre de logements

Nombre de ménages

Taille de l’échantill on

Nombre d’habitants

Superficie

Densité Log/ha

Densité Hab/ha

209

183

46

732

3,103

67

236

300

271

54

1274

9,685

31

132

400

362

72

1484

9,592

42

155

500

441

88

1720

5,488

91

313

Thyna

800

702

70

3089

30,284

26

102

Sakiet Eddeyer

850

747

75

2988

5,126

166

583

Thyna

830

750

75

3525

25,189

33

140

Thyna

1200

1052

105

4629

48,970

25

95

Sfax ElJanoubya

1350

1246

125

5482

52,146

26

105

Sfax ElMadina

1800

1670

167

6513

35,539

51

183

Délégation Sakiet Eddeyer Thyna Sfax ElGharbya Sfax ElGharbya

Cette technique est largement expliquée dans l’ouvrage de Lucien Godin, cofondateur du Groupe Huit, « La préparation des projets urbains d’aménagement » Banque Mondiale, Washington, D.C., Etats Unis d’Amérique, 1987. Bureau d’étude : Architecture et Innovation Décembre 2010 32

Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Nom

Délégation

Hay Ennasr2

Thyna

Hay Oued Ermal R’bat Bir ElKharouba Hay ElAguerba 1 et 2 Ben Saïda -7 Novembre El-KhadhraEl-Wafa Hay Ouerguemma –Arafet ElGueblya

Sfax ElGharbya Sfax ElGharbya Thyna Thyna Thyna Sfax ElJanoubya

Ettawidhi-ElAmen-KJ

Sfax ElMadina

Hay CIMER

Sakiet Eddeyer

Hay Essalèma 1, 2

Sakiet Eddeyer

Typologie Quartier autoproduit Quartier autoproduit Quartier autoproduit Quartier autoproduit Quartier autoproduit Quartier autoproduit Quartier autoproduit

Quartier programmé Quartier Programmé Auto-construit Quartier programmé

Nombre de logements

Nombre de ménages

Taille de l’échantillon

Nombre d’habitants

Superficie

300

271

54

1274

9,685

400

362

72

1484

9,592

500

441

88

1720

5,488

800

702

70

3089

30,284

830

750

75

3525

25,189

1200

1052

105

4629

48,970

1350

1246

125

5482

52,146

1800

1670

167

6513

35,539

850

747

75

2988

5,126

209

183

46

732

3,103

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Analyse statistique Le logiciel SPSS permet plusieurs méthodes d’analyses comme : - calculer les fréquences de toutes les variables. - réaliser des corrélations entre 2 et 3 variables à partir des méthodes des tableaux croisés ou l’analyse des correspondances. - grouper les principaux critères dans un tableau de synthèse pour les dix quartiers et les intégrer dans la base de données déjà réalisée sous Arc View (SIG). Ceci a permis, outre la réalisation des requêtes, une lecture comparative entre les différents quartiers. - engager l’opération d’éligibilité des trois quartiers, objectif, de cette deuxième phase. I- Le questionnaire2 Deux questionnaires ont été utilisés suivant que le quartier est programmé ou autoproduit ; toutefois les deux se rencontrent dans la majorité des questions sauf dans celles concernant l’acquisition du logement. Globalement chacun des 2 questionnaires comporte plus de 94 variables regroupées à l’intérieur 7 thèmes : 1- Profil du chef de ménage et du ménage : 2- Sources de revenus dans le ménage : chef de ménage, et autres membres du ménage 3- Informations logements 4- Articulations du quartier : 5- La vie dans le quartier 6- L’identification au quartier et à la ville 7- Conscience environnementale et besoins du quartier

Les 10 quartiers élus pour la deuxième phase

2

Consulter les deux jeux du questionnaire en annexe. Bureau d’étude : Architecture et Innovation

Décembre 2010 34

Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Une lecture dans la liste des 10 quartiers populaires élus Comme nous le remarquons dans la lecture suivante de la liste des 10 quartiers élus, plusieurs caractéristiques ressortent de cet « échantillon » des quartiers populaires du Grand Sfax : - Ces quartiers appartiennent à 5 délégations, seule celle de Sakiet Ezzit est absente ; la délégation de Thyna abrite 4 quartiers, cela est conséquent du rabaissement de son foncier à cause de la pollution atmosphérique générée par la SIAPE, des nuisances sonores dont la proximité de l’aéroport est responsable, et de la menace constante des inondations due au voisinage de oued El Maou. - La dispersion des 10 quartiers élus dans l’espace du Grand Sfax, du km 3 au km 10 a permis de rendre compte des différentes caractéristiques du phénomène et des différentes facettes de son rapport avec les sous espaces du Grand Sfax. - L’espace communal abrite 6/10 quartiers, ce qui atteste d’une part que l’habitat populaire groupé est en grande partie un fait communal, et d’autre part que l’espace communal s’est certainement étalé en englobant des quartiers spontanés construits à l’origine dans l’espace rural périphérique, et aussi que l’urbain à Sfax a toujours précédé le communal. C’est la commune de Sfax, commune mère du Grand Sfax, qui est la plus concernée par les quartiers élus avec 5 parmi eux, la jeune commune de Thyna avec un seul quartier. - Les quartiers élus sont aussi bien programmés qu’auto-construits ou autoproduits, - La totalité des quartiers élus sont circonscrits à l’intérieur de la rocade du km 11, c'està-dire au sein de l’espace communal existant et celui programmé. - La superficie des quartiers varie entre 52,146 ha à Ouerghemma et 3,103 à Essalèma 1 et 2 ha - Quelques indicateurs démographiques des quartiers : • Le nombre total de logements : 8 239 • Le nombre total de ménages : 7 424 • Le nombre total des habitants : 31 436 • La densité de logement à l’hectare varie entre 166 à CIMER Nord et 25 à ElKhadhra/ El-Wafa • La densité des habitants à l’hectare varie entre 583 habitants à CIMER Nord et 95 à El-Khadhra/El-Wafa.

Résultats de l’enquête ménages par quartier Compte tenu que la différence de formation des quartiers entre programmés et autoproduits, ait un impact sur le développement du quartier, sur la typologie du logement et du parcours du chef de ménage pour s’installer dans le quartier, les deux les deux types de quartiers ont été étudiés séparément suivant la différence même des facteurs de production.

Les quartiers autoproduits Les quartiers autoproduits appartiennent suivant leur formation à 3 catégories 1- Les quartiers r’bat des années 60: Oued Ermal, Bir El Kharrouba 2- Le quartier des années 80: Ouerghemma 3- Les quartiers récents: Ennasr2, Erryadh, El Khadhra-El Wafa et Ben Saïda7 Novembre Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Les quartiers programmés Les quartiers programmés appartiennent aussi suivant leur formation à 3 catégories. 1- Le Programme d’habitat de compensation : Ettawidhi 2- Le Programme d’habitat CIMER : CIMER Nord 3- Le programme d’habitat social : Essalèma 1 et 2

Les quartiers autoproduits : Le quartier Oued Err mal Oued Ermal, un ancien r’bat de la dernière génération, a gardé depuis formation spontané sa trame compacte, et la cité rurale qui y a pris place s’est intégrée dans ce tissu sans trop changer la nature de sa voierie tortueuse par endroits. A sa périphérie, certains anciens jardins ou j’nens ont cependant résisté au morcellement, ce qui a relativement bloqué l’extension du quartier à partir des années 80, en faveur des autres quartiers populaires spontanés ou programmés. Depuis, cet ancien r‘bat s’est développé par une toute légère densification verticale ; Il faut rappeler que le vieillissement des constructions ne permettait pas des ajouts d’étages. Son contenu de départ a certainement changé, et les nouveaux résidents, dont beaucoup des locataires, n’ont pas investi dans la rénovation et la réhabilitation. C’est pourquoi des ruines d’anciennes maisons se multiplient, représentant un manque de sécurité critique. Ainsi le paysage qu’il offre est désolant pour un quartier dans un espace communal, ayant une bonne situation et une bonne accessibilité. Une dynamique de mutation du contenu social n’a pas du tout œuvré malgré les atouts de bonne implantation du quartier, c’est pourquoi il ne cesse de se détériorer progressivement. Fiche quartier : Oued Ermal  

Délégation : Communal, non communal Date présumée de création ou de formation Quartier dans une zone populaire Quartier isolé Caractéristiques générales Localisation (urbain, suburbain, périurbain,) Typologie (r’bat, ancienne cité rurale, Zenka-rbat, quartier spontané, ancienne localité rurale) Superficie en ha Nombre d’habitants Densité (hab. /ha) Nombre de logements Densité (log. /ha) Paysage (description)

Nature du tissu Taille moyenne du parcellaire Equipements Equipements publics Jardin d’enfant Ecole de base Centre de santé de base

Sfax El-Gharbya Communal 1960 Oui Non Urbain Ancien R’bat 9,592 1484 155 400 42 Paysage de r’bat avec un encombrement du bâti de part et d’autre d’une voirie étroite. Une grande partie du bâti est vétuste mais un effort de rénovation partielle par les habitants est en cours r’bat 250m²

Oui A proximité A proximité

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Centre de sécurité nationale (Police ou de Garde Nationale) Centre de PTT Mosquée Maison de jeunes Maison de la culture Stade de quartier Equipements et services privés Boulangerie Commerces Boucher Taxiphone Infrastructures Branchement SONEDE (%) Branchement STEG (%) Branchement ONAS (%) Branchement GAZ (%) Branchement téléphone Eclairage public Voies goudronnées Evacuation des eaux pluviales (bonne, moyenne, mauvaise) Informations Les ménages Nombre de ménages Taille du ménage Origine géographique du chef de ménage (gouvernorat, urbain ou rural) Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement

Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun (km/station) Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation (si oui, général ou partiel, type et date) Impact du quartier sur son environnement Friches d’attentes Dépréciation de l’environnement, grands équipements ou autres Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Pollution Infrastructures Sécurité Bureau d’étude : Architecture et Innovation

Non Oui Oui Non Non Non Oui Oui Oui Oui 100% 100% 97.2% Non Oui Très insuffisant Les voies sont goudronnées mais en mauvaise état Moyenne

362 4,9 8 gouvernorats ,28 délégations (25% du grand Sfax), 37.5% d’origine urbaine Bon à 98.6% 300D 7.3% 16.7% Dar à73.6%, le reste ébauche de villa et villa Vétuste De 100à 150m² Accessibilité moyenne. Le quartier parait enclavé et renfermé sur luimême. 2,8 km Du centre principal 50 m Oui Oui en 1978

Non Non mais l’existence du quartier déprécie le foncier environnant Oui Non Oui Non Non Décembre 2010

37

Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Les quartiers autoproduits : Le quartier Bir-El kharrouba Bir El-Kharrouba, un ancien r’bat créé à la marge de la ville au cours des années 60, avec l’étalement de la tache urbaine, s’est trouvé spatialement intégré dans la ville. Son contenu de départ a depuis changé, mais socialement le quartier abrite toujours une population d’exode originaire surtout de deux localités proches de Sfax, Agareb et Bir Ali. Ayant reçu à la fin des années 70 une opération de désenclavement, et dernièrement une intervention de réhabilitation légère au niveau de la voirie, le quartier garde toujours les traits des ancien r’bats. Fiche quartier : Bir El-Kharouba (vietnam)

  Délégation : Communal, non communal Date présumée de création ou de formation Quartier dans une zone populaire (indiquer la zone) Quartier isolé Caractéristiques générales Localisation (urbain, suburbain, périurbain,) Qualité de localisation : urbanisable, à risque, à nuisance Typologie (r’bat, ancienne cité rurale, Zenka-r’bat quartier spontané, quartier programmé) Superficie en ha Nombre d’habitants Densité (hab. /ha) Nombre de logements Densité (log. /ha) Paysage (description)

Nature du tissu Taille moyenne du parcellaire Equipements Equipements publics Jardin d’enfant Ecole de base Centre de santé de base Centre de sécurité nationale (Police ou de Garde Nationale) Centre de PTT Mosquée Salle de prière Maison de jeunes Maison de la culture Stade de quartier Equipements et services privés Boulangerie Bureau d’étude : Architecture et Innovation

Sfax El-Gharbya Communal 1960 Bir El-Kharouba Non Urbain A risque Ancien r’bat de la troisième génération 5,488 1720 313 500 91 Cet ancien r’bat a gardé certaines caractéristiques des r’bats dont l’étroitesse des rues dans certaines de ses zones, d’autres zones furent par contre aérées depuis la fin des années 70, période au cours de laquelle il a reçu une opération de réhabilitation. Il a gardé aussi son parcellaire très réduit et son bâti rudimentaire. Comme tous les r’bats il est connu par une vie sociale communautaire très active que l’on peut apercevoir à travers l’usage de la rue. Son étalement étant bloqué, ce quartier est en cours de densification continue mais anarchique. r’bat 150m²

Oui A proximité Non Non Non A proximité Oui Non Non Oui Non Décembre 2010

38

Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Commerces Boucher Taxiphone

Oui Non Non

Infrastructures Branchement SONEDE (%) Branchement STEG (%) Branchement ONAS (%) Branchement GAZ (%) Eclairage public (nombre de poteaux) Voies goudronnées Evacuation des eaux pluviales (bonne, moyenne, mauvaise) Informations Les ménages Nombre de ménages Taille du ménage Origine géographique. du chef de ménage (gouvernorat, urbain ou rural) Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun (km/station) Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation (si oui, général ou partiel, type et date) Impact du quartier sur son environnement Friches d’attentes (si oui, estimer la superficie) Dépréciation de l’environnement, grands équipements ou autres Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Pollution Infrastructures Sécurité

100% 100% 71.6% 0% Défectueux Revêtement auto bloquant Mauvaise

441 4.5 De 8 gouvernorats et 23 délégations (75% du gouvernorat de Sfax) ,84.1% d’origine rurale Bon à 100% 300D 10.6% 15% 72.4% type Dar Vétuste 350D 11.2% 26%

Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun (km/station) Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation Impact du quartier sur son environnement Friches d’attentes oui ou non Problème

31.2% Dar, 26.4% ébauche de villa, 19.2% villa et 23.2% étage de villa Moyen 150m² Moyenne 10 km par rapport au centre de Sfax 500m Oui Oui Oui Ce quartier abrite une usine de production électrique, et donc une ligne à très haute tension traverse le quartier

Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Pollution Infrastructures Sécurité

Non Oui Oui Non Non

Les quartiers autoproduits : Le quartier Ennasr 2 Le quartier Ennasr 2 est un quartier appartenant au milieu communal, cependant il ne profite pas encore de tous les services municipaux. Sa production s’est réalisée dans l’esprit du spontané et par endroits, de l’anarchique de la part d’une population venue d’un milieu rural en quête de l’identité urbaine. Cependant, son fonctionnement demeure à l’image des agglomérations rurales manquant d’équipements socio-collectifs et surtout de lieux fédérateurs ; ses habitants sont encore loin de s’y sentir totalement intégrés. C’est aussi un quartier voué à se développer dans les espaces en friche situés à proximité de la voix ferrée là où le foncier est à faible prix, sans laisser de la place aux équipements futurs.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Fiche quartier : Ennasr 2

  Délégation : Communal, non communal Date présumée de création ou de formation Quartier dans une zone populaire (indiquer la zone)

Thyna Communal Depuis 90 Zone aéroport sud et sud-est

Quartier isolé

Non

Caractéristiques générales Localisation (urbain, suburbain, périurbain,) Qualité de localisation : urbanisable, à risque, à nuisance Typologie (r’bat, ancienne cité rurale, zenka-r’bat, quartier spontané, quartier programmé) Superficie en hectares Nombre d’habitants Densité (hab. /ha) Nombre de logements Densité (log. /ha) Paysage (description)

Nature du tissu Le parcellaire Equipements Equipements publics Jardin d’enfant Ecole de base Centre de santé de base Centre de sécurité nationale (Police ou de Garde Nationale) Centre de PTT Mosquée Maison de jeunes Maison de la culture Stade de quartier Equipements privés Boulangerie Commerces Boucher Taxiphone Infrastructures Branchement SONEDE (%) Branchement STEG (%) Branchement ONAS (%) Branchement GAZ (%) Eclairage public Voies goudronnées (en km) Evacuation des eaux pluviales (bonne, moyenne, mauvaise)

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Urbain A nuisance Quartier spontané 9.685 ha 1274 119 300 28 Le quartier est en cours de formation, les couleurs dominantes sont le gris ciment et le rouge brique. La voirie n’est vraiment pas tracée que sur un petit tronçon. C’est un paysage dans lequel l’urbanité est absente. Les terrains en friche entourent le quartier Non structuré Moyen

Non A proximité A proximité A proximité A proximité A proximité A proximité A proximité Non Non Oui Non Oui 98 % 100% 72.2% 0% inexistant 0,500 km Mauvaise

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Informations Les ménages Nombre de ménages Taille du ménage Origine géographique du chef de ménage Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun (km/station) Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation (si oui, général ou partiel, type et date) Impact du quartier sur son environnement Friches d’attentes Dépréciation de l’environnement, grands équipements ou autres Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Pollution Infrastructures Sécurité

271 4.63 7 gouvernorats ,22 délégations (15.4% du grand Sfax), 81.5% d’origine rurale Bon à 87% 81.7%> 250D dont 42.9% >350D 5.6% 44.4% 40.7% Dar et 55.5% villa ou ébauche de villa Moyen 150m² Moyenne, car enclavée du côté de la voie ferrée 6 km du centre principal Sfax, 1,5 km du centre secondaire de Thyna 400 m Oui Non

Oui Oui, la proximité du grand projet d’aménagement du littoral sud de Sfax : SMAP III Oui Oui Oui Non Non

Les quartiers autoproduits : Le quartier El Aguerba 1 et 2 (Hay Erryadh 1 et 2) La production du quartier El-Aguerba s’est réalisée dans l’esprit de l’autoproduit spontané et par endroits anarchique, de la part d’une population venue d’un milieu rural en quête de l’identité. Cependant, son fonctionnement demeure à l’image des agglomérations rurales manquant d’équipements socio-collectifs. C’est aussi un quartier voué à se développer dans les espaces en friche situés à proximité de la voix ferrée là où le foncier est à faible prix, sans laisser de la place aux équipements futurs.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Fiche quartier : El-Aguerba ou Erryadh 1 et 2

  Délégation : Communal, non communal Date présumée de création ou de formation Quartier dans une zone populaire (indiquer la zone) Quartier isolé Caractéristiques générales Localisation (urbain, suburbain, périurbain,) Qualité de localisation : urbanisable, à risque, à nuisance Typologie (r’bat, ancienne cité rurale, Zenk-r’bat, quartier spontané, ancienne localité rurale) Superficie en ha Nombre d’habitants Densité (hab. /ha) Nombre de logements Densité (log. /ha) Paysage (description)

Nature du tissu Taille moyenne du parcellaire Equipements Equipements publics Jardin d’enfant Ecole de base Centre de santé de base Centre de sécurité nationale (Police ou de Garde Nationale) Centre de PTT Mosquée Maison de jeunes Maison de la culture Stade de quartier Equipements et services privés Boulangerie Commerces Boucher Taxiphone Infrastructures Branchement SONEDE (%) Branchement STEG (%) Branchement ONAS (%) Branchement GAZ (%) Eclairage public Voies goudronnées (en km) Evacuation des eaux pluviales (bonne, moyenne, mauvaise)

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Thyna Non communal Formation : début des années 80 Aéroport Est et Sud Est Non suburbain A risque, à nuisance Quartier spontané 30.284 ha 3089 102 800 26 Des services divers ont pris place dans la zone la plus ancienne du quartier, Erryadh 1, et surtout sur la voie structurante du quartier qui représente en même temps la ligne de séparation entre les deux parties du quartier et par la même des deux secteurs, El-Hajib et Sidi Abid. A proximité de cette voie, une mosquée, un jardin d’enfants et des épiceries, ont pris place attestant la structuration d’une centralité encore modeste. Spontané, anarchique Entre 200 et 400m²

Oui Oui Non Non Non Oui Non Non Non Oui Oui Non Oui 90 % 95 % 44.3 % 0% Insuffisant 0,8 km Mauvaise

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Autres Informations Les ménages Nombre de ménages Taille du ménage Origine géographique du chef de ménage

702 5.13 10 gouvernorats ,28 délégations (14% du grand Sfax), 84.3% d’origine rurale Bon à 98.6% 75.9%> 250D dont 41.4% >350D 11.6% 30%

Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie

54.3% Dar, 27.1% ébauche de villa, 12.9% villa et 5.7% étage de villa Mauvais 150m² et +

Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement (distance/voie principale) Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. Ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun (km/station) Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation (si oui, général ou partiel, type et date) Impact du quartier sur son environnement Friches d’attentes (si oui, estimer la superficie) Dépréciation de l’environnement, grands équipements ou autres Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Pollution Infrastructures Sécurité

Enclavement avec surtout le voisinage de l’aéroport, et l’insuffisance de voies goudronnées 6 km du centre de Sfax 0,5 km Non Non

Oui Oui, existence d’un aéroport mitoyen au quartier

international

Oui Oui Oui Non Non

Les quartiers autoproduits : Le quartier El Khadhra-El Wafa El Khadhra-El Wafa est un quartier périurbain à deux entités voisines, si la première montre des signes de stabilisation, par une élévation du niveau de vie, par aussi le passage d’une morphologie de l’habitat à l’image des anciens r’bat vers une autre qui rappelle celle du quartier urbain aisé, la deuxième est en plein développement sur un espace inondable, laissé en friche par ses propriétaires, tout en manquant d’infrastructure de base. Cependant, comme l’espace quartier est encore classé non communal, toute mutation et toute dynamique se fait avec beaucoup d’anarchie que l’on peut discerner surtout dans la voierie sinueuse, étroite et non hiérarchisée. Aussi, les deux entités du quartier manquent-elles d’équipement culturel, médical et sécuritaire.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Fiche quartier : El-Khadhra- El wafa   Délégation : Communal, non communal Date présumée de création Quartier dans une zone populaire (indiquer la zone) Quartier isolé Caractéristiques générales Localisation (urbain, suburbain, périurbain,) Qualité de localisation : urbanisable, à risque, à nuisance Typologie (r’bat, ancienne cité rurale, zenka-r’bat, quartier spontané, ancienne localité rurale) Superficie en ha Nombre d’habitants Densité (hab. /ha) Nombre de logements Densité (log. /ha) Paysage (description)

Nature du tissu Taille moyenne du parcellaire Equipements Equipements publics Jardin d’enfant Ecole de base Centre de santé de base Centre de sécurité nationale (Police ou de Garde Nationale) Centre de PTT Mosquée Maison de jeunes Maison de la culture Espace récréatif Stade de quartier Equipements et services privés Boulangerie Commerces Boucher Taxiphone Infrastructures Branchement SONEDE (%) Branchement STEG (%) Branchement ONAS (%) Branchement GAZ (%) Eclairage public (poteau) Voies goudronnées (en km)

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Thyna Non communal Années 80 pour El-Khadhra et 90 pour Elwafa Zone aéroport nord et nord-est El-Khadhra (Non) El Wafa (Oui) Périurbain à risque, à nuisance Quartier spontané 48,970 ha 4629 95 1200 25 - Le paysage urbain n’est pas continu. - Les chantiers de construction tapissent le quartier. - Il existe une grande disparité dans le quartier entre des zones d’habitat dense et d’autres laissées en friche d’attente devenues dont certaines sont devenues des dépôts d’ordures ménagères alors que dans d’autres, persistent encore certaines activités agricoles et notamment l’élevage. r’bat Entre 200 et 400m²

Oui Oui Non Non Non Oui Non Non Non Non Non Oui Non Oui 80 % 90 % 1% 0% Faible 0,8km

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Informations Les ménages Nombre de ménages Taille du ménage Origine géographique du chef de ménage Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie

1052 4.94 27 délégations (12 du grand Sfax) Bon à 96.2% 46.2%>350D 9.7% 18% 58.1% Dar, 25.7% ébauche de villa, et 16.2% villa Moyen 150m²

Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement (distance/voie principale)

Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun (km/station) Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation (si oui, général ou partiel, type et date) Impact du quartier sur son environnement Friches d’attentes Dépréciation de l’environnement, grands équipements ou autres

Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Inondation Infrastructures Sécurité

El-Khadhra est moins enclavée que El-Wafa, Dans lequel seule une voie sur la route secondaire de Sidi Abid, non éclairée goudronnée en 2009 et endommagée par les pluies automnales de la même année, permet d’accéder au quartier. 9 km de Sfax, centre principal 600m Non Légère opération de voierie

Oui - L’agriculture urbaine intensive utilisant dans les espaces résiduels, ce qui reste de la nappe phréatique, fut définitivement abandonnée. La proximité d’un aéroport international Non Oui Oui Non Oui

Les quartiers autoproduits : le quartier Ben Saïda-7Novembre Ben Saïda-7novembre est un quartier faisant partie de la dernière génération des quartiers spontanés qui furent produits dans l’espace non communal par d’anciens migrants ruraux dans un espace ayant de multitudes problèmes de base ; pollution, risque d’inondation, nuisances, mauvaise accessibilité. Avec la structuration du quartier, se sont ajoutés les problèmes du manque des infrastructures et des équipements qui font défaut dans une agglomération où cohabitent 750 ménages et 3525 habitants dont l’identité a été fragilisée le jour où ils ont quitté leurs lieux d’origine. Ces 750 ménages sont venus de 29 délégations différentes et de 7 gouvernorats du centre est et ouest, du sud est et ouest et du nord ouest, ce qui a donné lieu à une cohabitation difficile et même risquée lorsqu’on est loin de la ville dans un espace non communal, avec une densité de 140 habitants à l’hectare. Cette cohabitation Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax comporte des risques lorsqu’on manque d’éclairage public, et quand l’extension du quartier est encore dynamique avec l’existence d’espaces en friche d’attente faisant fonction de dépotoir de toutes sortes d’ordures : ménagère, agricoles, industrielles, des restes de construction, bref, le tout donne lieu à un paysage et à un environnement, les deux répulsifs. Ce sentiment, n’est pas modéré par l’existence de tissus associatif, ni d’équipements sociocollectifs.

   

Fiche quartier Hay 7 novembre - Hay Ben Saïda

  Délégation : Communal, non communal Date présumée de création ou de formation Quartier dans une zone populaire (indiquer la zone) Quartier isolé Caractéristiques générales Localisation (urbain, suburbain, périurbain,) Qualité de localisation : urbanisable, à risque, à nuisance Typologie (r’bat, ancienne cité rurale, Zenk-r’bat quartier spontané, quartier programmé) Superficie en ha Nombre d’habitants Densité (hab. /ha) Nombre de logements Densité (log. /ha) Les logements en construction, en cours de densification (%) Paysage (description)

Nature du tissu Taille moyenne du parcellaire Equipements Equipements publics Jardin d’enfant Ecole de base Centre de santé de base Centre de sécurité nationale (Police ou de Garde Nationale) Centre de PTT Mosquée Maison de jeunes Espace de jeux Maison de la culture Stade de quartier Equipements et services privés Boulangerie Commerces Boucher Bureau d’étude : Architecture et Innovation

Thyna Non communal Formation : années 80 et surtout 90 Zone aéroport sud et sud-est Non suburbain A risque, à nuisance Quartier spontané 25,189 ha 3525 140 830 33 30% - Le paysage urbain n’est pas continu car entrecoupé du résiduel de l’ancien paysage rural, comme les tabias ou haies qui persistent encore, rappelant l’ancien paysage rural. - Les chantiers de construction tapissent le quartier. L’étalement a entraîné l’existence d’une grande promiscuité souvent gênante. - Il existe une grande disparité dans le quartier entre des zones d’habitat dense et d’autres laissées en friche d’attente. Non structuré Entre 200 et 400m²

Non Non Non Non Non Non Non Oui Non Non Non Oui Non Décembre 2010

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Taxiphone

Oui

Infrastructures Branchement SONEDE (%) Branchement STEG (%) Branchement ONAS (%) Eclairage public (nombre de poteaux) Voies goudronnées (en km) Evacuation des eaux pluviales (bonne, moyenne, mauvaise) Informations Les ménages Nombre de ménages Taille du ménage Origine géographique du chef de ménage Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement

80 % 90% 18.7% Non 0.5km Mauvaise

750 4.97 7 gouvernorats ,29 délégations (1.6% du grand Sfax), 97.3% d’origine rurale Bon à 74.7% 88.4> 250D dont 44.9%>350D 6.7% 26.7% 44% Dar, 50.6% ébauche de villa et villa Moyen 350D 8.1% 24.5%

Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie Etat du bâti Taille moyenne du logement

30.5% Dar, 33% villa et 36.5% étage de villa Moyen Presque égale à la taille des parcelles

Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun (km/station) Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation (si oui, général ou partiel, type et date) Impact du quartier sur son environnement Friches d’attentes (si oui, estimer la superficie) Dépréciation de l’environnement, grands équipements ou autres Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Pollution et inondation Infrastructures Sécurité

Bonne Entre 3 et 4 km du centre principal 100m Oui Non

Non Dépréciation de la valeur intrinsèque du projet Taparura dans sa partie centrale Non Oui Oui Non Oui

Les quartiers programmés : Le quartier CIMER Nord CIMER Nord est un quartier qui résulte d’un programme public d’habitat, qui a tenté de résoudre la difficulté des catégories sociales à faibles revenus, à s’acquérir un logement suivant leurs propres compétences de financement et leurs propres rythmes de construction. Cependant, l’évolution de la cité a montré les limites de ce programme qui n’a pas répondu aux attentes des concernés. Ce sont ceux-là même qui ont finalement adapté cette offre à leur Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax propre modèle en modifiant sa conception initiale. Le quartier se trouva alors défiguré, avant même que ses infrastructures ne soient complètement mises en place. Fiche quartier : CIMER NORD  

Délégation : Communal, non communal Date présumée de création ou de formation

Sakiet Eddeyer Communal 1978  

Quartier dans une zone populaire (indiquer la zone) Quartier isolé Caractéristiques générales Localisation (urbain, suburbain, périurbain,) Typologie (r’bat, ancienne cité rurale, Zenk-r’bat, quartier spontané, quartier programmé, ancienne localité rurale) Superficie en ha Nombre d’habitants Densité (hab. /ha) Nombre de logements Densité (log. /ha) Paysage (description) Nature du tissu Taille moyenne du parcellaire Equipements Equipements publics Jardin d’enfant Ecole de base Centre de santé de base Centre de sécurité nationale (Police ou de Garde Nationale) Centre de PTT Mosquée Maison de jeunes Maison de la culture Stade de quartier Equipements et services privés Boulangerie Commerces Boucher Taxiphone Infrastructures Branchement SONEDE (%) Branchement STEG (%) Branchement ONAS (%) Branchement GAZ (%) Eclairage public Voies goudronnées (en km) Evacuation des eaux pluviales (bonne, moyenne, mauvaise) Informations Les ménages Nombre de ménages Taille du ménage Origine géographique du chef de ménage Rapport avec les voisins Bureau d’étude : Architecture et Innovation

Hay Bourguiba Non Urbain Quartier programmé, type CIMER 5,126 2988 583 850 166 Agencé Entre 72 et 100m²

A proximité A proximité A proximité A proximité A proximité A proximité Non Non Non Non Oui Non Oui 100% 100% 100% 1.3% Insuffisant Couverture légère dans une partie du quartier Moyenne

747 4.8 4 gouvernorats ,15 délégations (74.8% du grand Sfax), 26.7% d’origine rurale Bon à 98.6% Décembre 2010

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage Les logements Typologie Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun (km/station) Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation Impact du quartier sur son environnement Friches d’attentes (si oui, estimer la superficie) Dépréciation de l’environnement, grands équipements ou autres Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Pollution et inondation Infrastructures Sécurité

68.8%>350D 5.3% 25.3% 9.3% Dar et 88% étage de villa Moyen Entre 72 et 100m² Bonne 4,5 du centre principal Sfax 300m Oui Léger Non Oui, Proximité de Taparura

Non Oui Oui Oui Oui

Les quartiers programmés : Le quartier Essalèma 1 et 2 Hay Essalèma est un quartier certes programmé, mais vu l’absence de contrôle, il s’est développé en autoproduit. L’ancienne cité sociale est en cours de densification, ce qui a entrainé de grands changements dans le paysage initial à logements sommaires ensoleillés et à voirie aérée. Actuellement, on trouve un tissu très encombré et sombre, à cause d’une densification poussée en hauteur à plus d’un étage. Les extensions et les transformations spontanées expliquent le paysage urbain anarchique avec des façades compliquées, des balcons très avancés de part et d’autre des rues. Le vis-à-vis et la proximité ne permettent plus une intimité à l’intérieur des logements. Ces changements du paysage sont liés à la mutation de son contenu social vers un niveau social plus élevé, des villas et des ébauches de villas prennent place aux dépends des Dar de démarrage attestant que le quartier s’intègre progressivement dans le Grand Sfax en s’éloignant de ses caractéristiques initiales de quartier populaire.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

Fiche quartier : Essalèma 1 et 2   Délégation Communal, non communal Date présumée de création ou de formation Quartier dans une zone populaire (indiquer la zone) Quartier isolé Caractéristiques générales Localisation (, suburbain, périurbain,) Qualité de localisation : urbanisable, à risque, à nuisance Typologie (r’bat, ancienne cité rurale, Zenk-r’bat, quartier spontané, quartier programmé) Superficie en ha Nombre d’habitants Densité (hab. /ha) Nombre de logements Densité (log. /ha) Paysage (description) Nature du tissu Taille moyenne du parcellaire

Sakiet Eddeyer Communal 1980 Zone Hay Bourguiba Non Urbain A risque Quartier programmé 3,103 732 236 209 67 Varié, combiné entre l’aéré et l’encombré Aéré à l’origine, actuellement encombré par la densification non maîtrisée Entre 70 et 184m²

Equipements Equipements publics Jardin d’enfant Ecole de base Centre de santé de base Centre de sécurité nationale (Police ou de Garde Nationale) Centre de PTT Mosquée Maison de jeunes Maison de la culture Stade de quartier

A proximité A proximité A proximité A proximité A proximité A proximité Non Non Non

Equipements et services privés Boulangerie Commerces Boucher Taxiphone

Non Oui Non Oui

Infrastructures Branchement SONEDE (%) Branchement STEG (%) Branchement ONAS (%) Branchement GAZ (%) Eclairage public Voies goudronnées Evacuation des eaux pluviales (bonne, moyenne, mauvaise)

100 % 100 % 97.8 % 0% Très insuffisant Mauvaise

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Informations Les ménages Nombre de ménages Taille du ménage Origine géographique du chef de ménage Rapport avec les voisins Revenus du chef de ménage Chômage du chef de ménage Chômage d’autres membres du ménage

183 4.56 5 gouvernorats ,16 délégations (52.5% du grand Sfax), 41.3% d’origine rurale Bon à 100% 71.1%>350D 0% 10.9%

Les logements Typologie

39.1% Dar, 26.1% ébauche de villa, 2.2% villa et 32.6% étage de villa Moyen Entre 57 et 160m²

Etat du bâti Taille moyenne du logement Niveau d’intégration Accessibilité, enclavement

Bonne accessibilité

Eloignement /centre le plus proche (en km) (principal. ou secondaire) Eloignement par rapport au transport en commun

4,5 du centre principal Sfax

Couvert par un PAU (oui ou non) Ayant reçu un programme de réhabilitation (si oui, général ou partiel, type et date) Impact du quartier sur son environnement

Oui Pas d'action de réhabilitation

200 m

Friches d’attentes (si oui, estimer la superficie) Dépréciation de l’environnement, grands équipements ou autres

Non Proximité d’un grand projet urbain : Taparura, donc risque de limiter la réussite du projet

Doléances des habitants Equipements Equipements culturels et de loisirs Pollution Infrastructures Sécurité

Non Oui Oui Non Non

L’enquête ménage socio-économique par questionnaire a révélé beaucoup de ressemblances mais aussi des dissemblances liées à plusieurs facteurs, dont la période de production ou de création et l’espace d’implantation. L’exploitation de l’enquête par questionnaire a creusé au niveau des thèmes suivants: le niveau de précarité des chefs de ménage et des ménages, et le degré d’intégration du quartier et de ses résidents. Les conclusions sont les suivantes : 1- A travers l’évaluation des infrastructures et l’état du bâti, il ya lieu de remarquer que l’intégration des quartiers dans la ville est insuffisante, à des degrés différents, suivant plusieurs facteurs qui sont : la date et la typologie de formation, l’appartenance à l’espace communal ou non communal, et l’implantation sur un terrain urbanisable ou sur terrain fragile et inondable. Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax 2- En considérant les sites et situation d’implantation, il est important de rappeler que nous sommes en présence de risques et nuisances très souvent cumulés : pollution, risques d’inondation que ce soit à cause du voisinage des oueds ou à cause du bas niveau topographique du quartier d’autant plus que le traitement de la voirie n’est pas efficient ou manquant, ne facilitant pas l’évacuation des eaux pluviales, risques liés à la stagnation des eaux dans le canal d’évacuation des eaux pluviales, et risques liés au passage d’une ligne de très hautes tension au dessus du quartier. 3- Les quartiers populaires étudiés sont des espaces d’immigration et d’exode précisément, or c’est justement ce type qui a grand besoin d’un encadrement social, car la cohabitation de ménages venus d’espaces différents et de cultures locales distinctes, peut évoluer vers des relations tendues et un dérapage sécuritaire. C’est pourquoi, ces quartiers ont grand besoin d’équipements socio-collectifs, sportifs et culturels qui représenteraient des catalyseurs de groupement capable d’amoindrir les tensions ; et pour les quartiers les plus excentrés par rapport à la ville et de mauvaise accessibilité, un service de sécurité est d’une grande nécessité. 4- Les 10 quartiers ne possèdent pas de système de repérage puisque leur adressage n’est pas effectué, ce qui entrave le fonctionnement des services urbains. Aussi, est-il difficile de se retrouver dans ces quartiers et de recevoir courrier ou colis à domicile. En effet, la majorité des enquêtés ont déclaré qu’ils reçoivent leur courrier chez l’épicier du quartier ; à Ben Saïda-7 Novembre, ils sont 95.8% à l’affirmer. Par ailleurs, l’adressage constitue en luimême une nécessité pour d’anciens migrants ayant grand besoin de localisation et d’identification. 5- Concernant les chefs de ménage, l’étude a démontré qu’ils ont des profils assez semblables. Ce sont d’anciens ruraux, avec des taux pouvant s’élever à 97.3% comme à Ben Saïda-7Novembre. Cette ancienne ruralité des chefs de ménage a eu des répercussions sur les pratiques sociales et l’usage de l’espace/quartier. Dans les quartiers suburbains et périurbains, certains habitants ayant eu un séjour intermédiaire dans la ville, au lieu de progresser dans l’urbanité, ils ont au contraire rechuté dans la ruralité. Les chefs de ménages sont originaires de plusieurs gouvernorats et délégations. A ElAguerba 1 et 2, ils sont de 9 gouvernorats, à Ettawidhi Kerkenah Jdida El-Amène, ils sont de 30 délégations. Ces gouvernorats de départ ont des soldes migratoires intérieurs négatifs à l’exception de Médenine, Mahdia, Nabeul et Sfax. Cette dernière est plutôt concernée par une dynamique inter milieux, et ce sont les petites villes de son arrière pays, Agareb, Bir Ali et ElHincha, avec leurs soldes migratoires négatifs, qui représentent les espaces d’émigration. Cependant, la majorité des chefs de ménage sont originaires du gouvernorat de Sfax, à CIMER Nord ils sont 94.7%, à Ben Saïda-7Novembre, ils ne sont que 22.7%. Trois autres gouvernorats ont toujours figuré parmi les espaces de départ, Sidi Bouzid, Kasserine et Kairouan. La dynamique spatiale et itinéraires des chefs de ménage sont presque les mêmes. Avant d’habiter le quartier, ils ont entrepris un séjour dans le Grand Sfax urbain, à l’intérieur des zones populaires et en grande partie en tant que locataires. A Ettawidhi Kerkenah Jdida El-Amène, ils sont 94.6%. L’étape du Grand Sfax est importante pour les chefs de ménage, elle est intermédiaire et provisoire, mais elle leur accorde un apprentissage de l’urbanité avant Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax d’habiter le quartier. Pour les quartiers dont les chefs de ménage n’ont pas réalisé cette initiation à la vie urbaine, leur fonctionnement urbain en est altéré ; à Ennasr 2, ils ne sont que 41.1%. Concernant leur âge, l’enquête a révélé les taux très élevés des 40/60ans, surtout dans les quartiers autoproduits récents, à Ennasr 2 il est de 77.4%. Il existe en fait une corrélation entre ces taux élevés et l’itinéraire souvent long suivi par les chefs de ménage avant de loger dans le quartier. Une autre caractéristique concerne les chefs de ménage, c’est leur bas niveau d’études. C’est ainsi que l’analphabétisme auprès des chefs de ménage est important, il va de 6.7% à Essalèma à 17.3% à Ennasr 2. C’est aussi le niveau primaire qui prédomine à Ben Saïda-7 Novembre le taux est de 66.7%. Le bas niveau d’études s’est répercuté sur l’emploi. Concernant l’emploi, nous avons remarqué que le taux de chômage est relativement bas pour des espaces d’habitat populaires. En fait, il s’agit d’une constante dans ces espaces, car la perception et la notion même du chômage sont différentes des normes fixées à l’échelle nationale et internationale. Car, compte tenu de la précarité de leur situation financière, les chefs de ménage ne se permettent pas d’accepter l’arrêt de l’activité, et l’emploi devient une affaire de débrouille. C’est ainsi qu’on enregistre à Ennasr 2 un taux de chômage très bas égal à 5.6%, le même que celui du quartier CIMER Nord, à Essalèma il s’agit de 0%. En 2004, le taux enregistré au niveau national est de 13.9%, celui du gouvernorat de Sfax de 11.2%. Cependant, nous retrouvons l’écho d’un chômage « déguisé » dans l’emploi informel. C’est ainsi que l’emploi journalier occupe très souvent la majorité des chefs de ménage sans distinction de leurs niveaux d’études : à Ennasr 2, le taux est de 57.4%. Quant aux secteurs d’emploi, trois secteurs sont prépondérants et à notre avis corrélés avec le niveau d’études. Ce sont les secteurs du bâtiment, de l’industrie en tant qu’ouvrier, et celui du petit projet privé dont la nature se résume au petit commerce de détail des produits alimentaires de base, ou les services de réparation, ou encore le taxiphone, le tout est pratiqué dans le quartier ou dans le centre secondaire le plus proche. La moyenne des revenus de ménage, étant pourtant supérieure au SMIG, ne pourraient couvrir toutes les dépenses des ménages, sachant que celles allouées à l’habitat, que ce soit en location ou en cours de construction demeurent assez lourdes, d’autant plus que les logements dans les quartiers récents n’ont de populaire que l’espace d’implantation. Nous comprenons ainsi pourquoi les ménages n’ayant pas un appoint d’aide familiale, sont obligés de sacrifier le plus souvent les dépenses alimentaires et vestimentaires en termes de qualité. Cependant généralement dans les quartiers populaires, tous les membres du même ménage s’investissent pour s’entraider à couvrir les différentes dépenses. Dans nos échantillons, les chefs de ménage affirment qu’ils comptent sur le travail de leurs enfants, et celui de l’épouse. Ainsi présenté, le profil du chef de ménage nous renvoie à une caractéristique importante qui intervient dans l’équilibre du ménage, c’est celle de la précarité. Cette caractéristique s’impose, d’autant plus que nous sommes en présence d’agglomérations de migration, surtout les plus récentes d’entre elles, au sein desquelles la fragilité domine. Cette fragilité résulte de : une identité tronquée, un emploi dans l’informel, si ce n’est du chômage, Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax un sentiment d’isolement par rapport à la grande famille et au groupe culturel d’appartenance. A propos de cette dernière remarque, nous avons déduit que la proximité de la famille ne fut pas parmi les critères de choix de résidence dans le quartier. Aussi, vivre dans un espace dans lequel plusieurs cultures locales cohabitent est une richesse en soit mais, c’est une source de problèmes de divergences culturelles, que seule la force d’un ménage compact fruit de l’exode peut atténuer. 6- Concernant les ménages, ils sont reconnus par une taille moyenne élevée en comparaison avec celle de l’espace d’accueil. A oued Ermal et à Ben Saïda elle est égale à 4.9, celle du Grand Sfax n’est que de 4.1% pour l’ensemble milieux et 4.07% pour le milieu communal, et même celle du milieu non communal, elle n’est que de 4.46% seulement. Cette taille est aussi très étalée, souvent de 1 à 11 comme à Ennasr 2. Une autre caractéristique fut dégagée de l’enquête, c’est la fréquence d’enfants handicapés. En effet, mis à part Bir ElKharouba, tous les autres quartiers comportent des ménages avec enfants handicapés, et les taux peuvent s’élever à 9,3 % des ménages comme à Ennasr 2. Sans entrer dans les causes scientifiques qui nous dépassent, nous avons essayé d’expliquer cette forte fréquence d’abord par ce regroupement dans le même espace d’une communauté issue du milieu rural dans lequel les mariages consanguins sont encore de règle, ensuite par le faible niveau d’enseignement, auquel nous ajoutons le bas niveau de vie. L’importance du chômage des jeunes n’est pas propre aux quartiers populaires. Mais c’est sa fréquence qui est importante dans les 10 quartiers, puisque il peut concerner le 1/3 des ménages, 30% à El-Aguerba. Cependant, vis-à-vis du chômage, les jeunes sont différents des parents, car tant qu’ils sont pris en charge, ils ne font pas beaucoup d’effort pour chercher du travail. C’est ce que l’on a constaté en essayant de comprendre les pratiques de jeunes chômeurs face à leur situation. Ces jeunes chômeurs ne pensent pas que l’inscription au bureau d’emploi soit la seule voie vers la rupture du chômage. Nous avons aussi constaté que les chômeurs garçons cherchent du travail beaucoup plus que les chômeurs filles, qui par ailleurs, s’inscrivent au bureau d’emploi beaucoup plus que les garçons. Il semble que partout dans les quartiers populaires, les jeunes chômeurs ne sont pas très convaincus de l’intérêt de l’inscription au bureau d’emploi ; et s’agissant du pointage, le peu des inscrits pointent mais avec une fréquence très irrégulière. Ce constat mérite de la part des instances publiques concernées, une sensibilisation plus ciblée sur ce sujet dans les quartiers populaires. 7- S’agissant du vécu dans les quartiers, rappelons qu’il engage non seulement l’environnement matériel et social de l’habitat, mais aussi le logement. C’est justement à ce niveau que l’on rencontre des discordances. Alors que l’environnement des quartiers est souvent répulsif, le logement au contraire dénote une certaine aisance du niveau de vie des ménages. Rien qu’à évoquer la typologie des logements qui, dans les nouveaux quartiers populaires autoproduits, affiche la coupure avec le type Dar qui est de plus en plus remplacé par le type villa jamais achevée et l’ébauche de villa. Dans les quartiers programmés, il est clair que les ménages, en réponse au choix de l’administration quant à l’exiguïté du logement, ont étendu leur logement à l’étage ou aux dépends de l’espace public. Il semble ainsi que les habitants des quartiers populaires vivent mieux à l’intérieur de leurs logements relativement bien équipés qu’à l’extérieur, là où les infrastructures et les équipements de quartier manquent. Il est clair que l’équipement du logement représente une fierté pour les résidents Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax des quartiers populaires et pour la totalité des membres des ménages, c’est un moyen d’apprentissage de la vie urbaine. Quant à la vie communautaire dans les espaces populaires, elle commence par les rapports de voisinage, et correspond à l’essence même de la vie de quartier. Moins cette vie est développée, plus les tensions entre voisins proches et lointains augmentent, et le quartier devient invivable. Au sein des quartiers étudiés, logiquement la richesse culturelle qui résulte du brassage entre des ménages venus de différents espaces tunisiens, aurait créé une vie culturelle intense, qui profitera à la vie communautaire. Cependant à défaut de structures et catalyseurs de groupement et de tissu associatif, la vie de quartier est restée indigente et cache des appréhensions d’un voisinage que l’on ne connaît pas assez, voire que l’on évite. Dans les quartiers récents autoproduits, cette appréhension se manifeste matériellement par l’existence d’espaces très étroits d’évitement entre les logements, ce qui représente par là même, un signe de marquage du territoire du ménage. En fait, dans des quartiers spontanés, les lotisseurs privés n’ont pas de projet de quartier dans lequel il y a un équilibre entre logement et équipements publics, entre l’habiter et le récréatif, ce qui explique l’inexistence d’espace public élémentaire aménagé pour les rencontres ; là n’est pas le cas des quartiers programmés. La richesse de la vie de quartier est une voie vers son adoption par ses résidents. Généralement cette étape est suivie par une deuxième dont la finalité est l’intégration à la ville d’accueil. En effet, une fois installé dans un nouveau territoire, le migrant entame le cheminement vers une nouvelle identité, celle de son nouveau lieu de résidence. Cette quête identitaire, nécessite du temps et dépend de l’évolution du quartier et de ses rapports avec la ville. Elle commence déjà par la réduction des visites vers le lieu d’origine, pour se consolider progressivement par les interactions avec les différents espaces de la ville, les centres en premier lieu. C’est ce que nous avons observé dans les quartiers étudiés qui sont en relation étroite avec les centres secondaires les plus proches surtout. Cette interaction se réalise à travers la mobilité des chefs de ménage pour des motifs autres que l’emploi, et contribue à l’intégration des habitants du quartier à la ville. Nous concluons que les habitants des 10 quartiers ont entamé certes le processus d’intégration à la ville, mais à un rythme très lent, à cause de la précarité de leur situation économique, mais surtout à cause de l’insuffisance voire de la défaillance des infrastructures, celle aussi des différents services urbains et des équipements socio-collectifs. Même situés dans l’espace communal, les habitants des quartiers d’Ennasr2, de Bir Elkharouba et d’oued Ermal, ont exprimé un sentiment de frustration à cause d’un traitement ségrégatif par rapport aux quartiers aisés, quant aux différents services urbains. Si les 10 quartiers se ressemblent comme nous l’avons globalement montré sur plusieurs plans, une distinction de base les partage. Mis à part leur typologie de formation, l’étude approfondie de ces 10 quartiers nous a révélé leur appartenance à 2 groupes suivant le degré de leur stabilisation. Si les quartiers stabilisés sont bloqués dans leur étalement, ceux non stabilisés sont connus par un développement encore actif. Les quartiers stabilisés : ce sont Oued Ermal, Bir El-Kharrouba, CIMER Nord, Essalèma 1 et 2 et Ettawidhi Kerkenah Jdida- Elamène, dont le contenu de départ ne cesse de changer altérant le relationnel qui est en restauration permanente. Ces quartiers n’ont pas profité de leur situation communale. A Oued Ermal et Bir El-Kharrouba, les propriétaires ne Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax se sont pas investis dans la rénovation et la réhabilitation de leurs logements, cela explique la vétusté de leur bâti et la détérioration de l’ensemble du quartier, et le paysage qu’ils présentent est désolant pour des quartiers dans un espace communal, ayant une bonne situation et une bonne accessibilité. A Ettawidhi Kerkenah Jdida- Elamène, le quartier est aussi stabilisé, mais son paysage affiche un chaos résultant des densifications anarchiques, qui procurent cependant aux habitants beaucoup de satisfactions surtout avec la bonne accessibilité et la proximité de la ville. Cependant la haute fréquence d’inondation dont la solution est technique, gêne tous les habitants. Les quartiers CIMER Nord et Essalèma 1 et 2 furent programmés selon des choix qui ne correspondaient pas aux aspirations des habitants actuels, cela explique la mutation de ces quartiers du programmé vers le spontané ; le paysage de tunnel qu’ils présentent n’est pas de toute quiétude. Le deuxième type de quartiers concerne les non stabilisés à savoir : Ennasr2, Ben Saïda-7 Novembre, Erryadh et El Khadhra-El Wafa, et Ouerghemma-Arafet El Gueblya qui est en cours de stabilisation. Ce type groupe un quartier spontané dans l’espace communal, Ennasr 2, et des quartiers spontanés créés dans l’espace non communal. Les deux sont encore en phase de développement à cause de l’existence de friches d’attente voisines. L’étalement encore dynamique de ces quartiers sur ces espaces, risque de condamner toute tentative future de programmation d’équipements socio-collectifs. Actuellement, ces espaces en friche font fonction de dépotoirs de toutes sortes d’ordures : ménagère, agricoles, industrielles, des restes de construction, bref, le tout donne lieu à un paysage et à un environnement les deux répulsifs. Dans la délégation de Thyna et précisément autour des deux zones populaires, il est primordial de bien gérer le développement spontané et anarchique de l’habitat populaire. Dans le cas contraire, on risque de voir se développer une ville populaire spontanée accolée à la ville de Sfax, dans laquelle il y aurait une forte concentration de la pauvreté. Le développement de cette ville populaire sans aucun équipement ni infrastructures à l’image de Hay Ettadhamen à Tunis lors de sa formation, condamnerait une fois pour toute, l’accès de Sfax au statut de métropole méditerranéenne. C’est pourquoi, l’éligibilité des 3 quartiers, matière de la troisième phase, doit se réaliser essentiellement dans une vision globale de la ville. II- L’éligibilité des 3 quartiers : 2 méthodes, même résultat L’un des objectifs à atteindre dans la deuxième phase de ce projet est l’élection de trois quartiers, objet la troisième phase opérationnelle. Nous nous sommes basés sur les résultats de l’enquête ménage qui a alimenté le SIG (Tableau). Deux méthodes ont été adoptées : 9 Première méthode : réalisation de quatre requêtes auprès du SIG suivant des critères quantitatifs et qualitatifs. 9 Deuxième méthode : Méthode de notation par pondération. 1- Analyse des requêtes L’opération qui vise à retenir les trois quartiers nous est parue relativement délicate car les 10 quartiers se ressemblent sur plusieurs critères. C’est pourquoi nous avons choisi 8 critères uniquement qui nous paraissent capables de départager les quartiers, mais qui convergent vers la question de l’intégration du quartier. Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Liste des critères

N1

Niveau d’études primaire Chef de ménage d’origine rurale

Hay Ennasr2

Ben Saïda El–7 KhadhraNovembre El-Wafa

Hay ElAguerba 1 et 2

Hay Ouerghemma –Arafet El Gueblya

Hay CIMER Nord

Hay Oued Ermal

R'bat Bir ElKharrouba

Ettawidhi Hay ElEssalèma Amène 1, 2 KJ

57,7

66,7

52,4

47,1

54,3

40,0

42,0

49,4

46,6

53,3

81,5

97,3

89,5

84,3

88,6

26,7

62,5

27,6

58,0

41,3

Nombre de risques et de nuisances

3

4

2

3

1

1

1

1

2

2

Résidu agricole

Non

Oui

Oui

Oui

Oui

Non

Non

Non

Non

Non

Accessibilité Superficie des friches d’attente

Bonne

Bonne

Bonne

Bonne

Bonne

Bonne

Bonne

19,20

43,71

279,60

85,70

72,41

0,26

0,00

1,54

0,00

3,18

Sécurité

Non

Oui

Oui

Oui

Oui

Non

Non

Non

Oui

Non

Revenus du chef de ménage

55,1

55,1

53,8

58,6

32,0

31,2

24,2

33,3

26,7

28,9

Moyenne Moyenne Moyenne

Pour une meilleure fiabilité lors de la réalisation de cette opération, et dans une première étape, les variables choisies et obtenues à partir de l’enquête, ont été intégrées dans le SIG initial de la première phase. Dans une deuxième étape, nous avons utilisé les compétences du SIG qui permettent d’entreprendre des requêtes. A partir de ces 8 critères, nous avons réalisé quatre requêtes dont les résultats seront jugés par les instances locales concernées. a- La première requête : critères quantitatifs Dans cette requête le choix des critères vise la sous intégration du chef du ménage. - Le premier critère, relatif au Niveau d’études primaire, aura à sélectionner les quartiers dont le taux des chefs du ménage ayant un niveau d’étude primaire, est supérieur à 50% ; sachant que ce taux représente la moyenne des pourcentages des dix quartiers. La requête a retenue 5 quartiers (sélectionnés en jaune dans la carte et le tableau ci-dessous) parmi 10 quartiers, ce sont : Ouerghemma-Arafet El- Gueblya, Essalèma 1 et 2, El-KhadhraEl-Wafa, Ben Saida -7 Novembre et Ennasr2. - Le deuxième critère aura à retenir les quartiers dont plus de 70 % (moyenne des 10 quartiers) des chefs de ménage sont d’anciens ruraux. La requête a retenu 4 quartiers qui sont : Ouerghemma-Arafet El-Gueblya, El-Khadhra- El-Wafa, Ben Saida -7 Novembre et Ennasr2. b- La deuxième requête ; critères quantitatifs et qualitatifs Dans cette requête, les critères choisis visent la sous intégration du quartier de point de vue du nombre des risques et nuisances, de l’importance du résidu agricole et du niveau d’accessibilité. - Le premier critère, est relatif au nombre de risques et nuisances. La requête a retenu 6 quartiers dont le nombre de risques est supérieur ou égal à 2. Ces quartiers sont Ettawidhi-El-Amen-KJ, Essalèma 1et 2, El-Khadhra- El-Wafa, Ben Saida-7 Novembre, El-Aguerba 1 et 2 et Ennasr2 Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax - Le deuxième critère et troisième critère: le premier est relatif au choix des quartiers ayant un résidu agricole, et le second est relatif au choix des quartiers dont l’accessible est moyenne. La requête a sélectionné 3 quartiers parmi les six qui sont : ElKhadhra- El-Wafa, Ben Saida -7 Novembre et El-Aguerba 1 et 2. c- La troisième requête : critères quantitatifs et critères qualitatifs Dans cette requête, des critères visent aussi la sous intégration du quartier en termes de risques, de sécurité et d’opportunité d’étalement anarchique. Ces critères sont relatifs aux zones en friche d’attente dont la superficie a été calculée sous Arc View, à la sécurité et enfin au nombre de risques et nuisance, critère utilisé qui a été appliqué dans la deuxième requête. - Le premier critère, relatif aux zones en friche d’attente La requête a retenu 5 quartiers dont la superficie des terrains qui peuvent correspondre à des zones d’extension est supérieure à 10 Hectares (seuil choisi par le bureau d’études). Ces quartiers sont Hay Ouerghemma –Arafet El-Gueblya, El-Khadhra- El-Wafa, Ben Saida –7 Novembre, El-Aguerba 1 et 2 et Hay Ennasr2 - Le deuxième critère relatif au choix des quartiers dont les résidents ont exprimé leur grande inquiétude quant à la sécurité dans le quartier. La requête a retenu 4 quartiers qui sont tous des quartiers non communaux : Ouerghemma-Arafet El-Gueblya, El-Khadhra- El-Wafa, Ben Saida-7Novembre et El-Aguerba 1 et 2 - Le troisième critère est relatif au nombre de risques et de nuisances. Trois quartiers dont le nombre de risques est supérieur ou égal à 2 ont été retenus. Ces sont : El-Khadhra- ElWafa, Ben Saida –7 Novembre et El-Aguerba 1 et 2. d- La quatrième requête : critères quantitatifs Dans cette requête le choix de 3 critères visent la sous intégration du chef du ménage dans le quartier. Dans ce cas, un nouveau critère relatif aux revenus du chef du ménage a été introduit en plus des critères déjà utilisés : chefs de ménage anciens ruraux et chefs de ménage ayant un niveau d’études primaire. - Le premier critère vise à sélectionner les quartiers dont le taux des chefs du ménage ayant un revenu inférieur à 350 dinars, qui est le revenu moyen des 10 quartiers, est supérieur ou égal à 40%. 4 quartiers ont été sélectionnés : El-Khadhra-El-Wafa, Ben Saida -7 Novembre, Hay Ennasr2 et El-Aguerba 1 et 2. - Le deuxième critère vise à retenir les quartiers dont plus de 70% des chefs de ménage sont d’anciens ruraux, la requête a retenu les mêmes 4 quartiers qui sont El-KhadhraEl-Wafa, Ben Saida-7 Novembre, Hay Ennasr2 et El-Aguerba 1 et 2. - Le troisième critère vise à retenir le niveau d’études primaire. 3 quartiers dont le taux des chefs de ménage ayant un niveau d’études primaire supérieur à 50%, ont été retenus. Ce sont El-Khadhra- El-Wafa, Ben Saida - 7Novembre et Hay Ennasr2. 2- Notation par pondération Cette méthode est basée sur 10 critères. Chacun de ces derniers est évalué par un nombre de points selon un barème fixé, avec unanimité de la commission technique de la SDGS II, de telle sorte que le total des points de tous les critères soit égal à 100.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Les critères et la répartition des points sont représentés dans ce tableau : Critères Barème (points) L'ampleur des risques et des nuisances 25 Profil des ménages 5 Densité 10 Nombre d’habitants 10 Sécurité 10 Etalement 10 Situation 10 Equipements socioculturels 5 Infrastructure 5 Etat du bâti 5 Accessibilité 5 TOTAL 100 1/ L'ampleur des risques et des nuisances (25) Pour ce critère, cinq types de risques et nuisances ont été identifiés dont chacun est noté sur 5 points.

El-Khadhra_El Wafa El-Aguerba 1 et 2 7Novembre_BenSaida Ennasr2 CIMER-Nord Essalèma 1 et 2 Bir El-Kharrouba Oued Errmal Ettawidhi_ElAmen_KJdida Ouerghemma_Arafet El Gueblya

population

Points

Aéroport

X X X

X X X X X X X

X X X

Voie ferrée

Ligne à haute tension

TOTAL

X

15 15 20 10 10 10 5 5

X

5

X X

X X

X

5

2/ Profil des ménages(5) : L’étude de ce paramètre a tenu compte du taux de ruralité des chefs de ménage, de leur niveau d’enseignement, de leur profils professionnels ainsi que de la valeur de leurs revenus mensuels. Plus le profil se rapproche de l’urbanité, d’un niveau d’étude élevé, d’un niveau de vie satisfaisant, moins le quartier a de points. 3/ La population(20) : L’étude de ce paramètre a tenu compte du nombre des habitants dans le quartier ainsi que la densité des habitants par hectare. Chacun de ces deux paramètres est noté sur 10 points et le nombre de points sera donné selon le rang (ordre décroissant) de telle sorte que le premier aura 10 points et le dernier 1points.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Quartier Ettawidhi_ElAmen_KJdida Ouerghemma_Arafet El Gueblya El-Khadhra_El Wafa

Population

Points

6513

10

5482

Quartier

Densité

Points

CIMER-Nord

583

10

9

Bir El-Kharrouba

313

9

4629

8

236

8

7Novembre_BenSaida

3525

7

183

7

El-Aguerba 1 et 2 CIMER-Nord Bir El-Kharrouba

3089 2988 1720

6 5 4

155 140 132

6 5 4

Oued Errmal

1484

3

105

3

Ennasr2 Essalèma 1 et 2

1274 732

2 1

Essalèma 1 et 2 Ettawidhi_ElAmen_KJdida Oued Errmal 7Novembre_BenSaida Ennasr2 Ouerghemma_Arafet El Gueblya El-Agerba 1 et 2 El-Khadhra_El Wafa

102 95

2 1

4/ La sécurité(10) : Ce paramètre est noté sur 10 points de telle sorte que le quartier qui vit l’insécurité aura plus de points que les autres et vis versa. Notons toutefois que les points sont attribués selon l’enquête et selon les visites du terrain. (Tableau) 5/ Etalement(10) : Dans l’étude de ce critère, les 10 quartiers ont été classés par ordre décroissant. Le quartier qui a le plus de terrains en friche aura le plus grand nombre de points, et vis versa. Quartier

Surface des terrains en friche d’attente (ha)

Points

El-Khadhra_El Wafa

279.6

10

El-Aguerba 1 et 2

85.7

9

Ouerghemma_Arafet El Gueblya

72.41

8

7Novembre_BenSaida

43.71

7

Ennasr2

19.74

6

Essalèma 1 et 2

3.18

5

Bir El-Kharrouba

1.54

4

CIMER-Nord

0.26

3

Oued Errmal

0

2

Ettawidhi_ElAmen_K-Jdida

0

1

6/ Situation(10) : Dans l’étude de ce critère, nous nous basons essentiellement sur la situation géographique des quartiers par rapport aux grands projets réalisés, en cours de réalisation ou programmés. Ces projets correspondent à l’Aéroport, Taparura et le SMAP III.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax

El-Khadhra_El Wafa El-Aguerba 1 et 2 7Novembre_Ben Saida Ennasr2 CIMER-Nord Essalèma 1 et 2 Bir El-Kharrouba Oued Errmal Ettawidhi_ElAmen_K-Jdida Ouerghemma_Arafet El Gueblya

Aéroport X X X

Taparura

SMAP III

TOTAL 5 5 10 5 5 5 0 0 5 0

X X X X

X

7/ Equipements socioculturels (5): Dans l’étude de ce critère, nous avons tenu compte à la fois des équipements socioculturels qui se trouvent dans le quartier ou dans le voisinage. Ces équipements correspondent aux ; école primaire, jardin d’enfant, garderie scolaire, dispensaire, mosquée, lycée ou collège…. Plus le niveau en équipements socioculturels est satisfaisant, plus le nombre de points attribué au quartier est faible et vis versa. 8/ Infrastructure (5): Dans l’étude de l’infrastructure, nous avons tenu compte de cinq types à savoir l’éclairage public, l’ONAS, le Gaz, la voirie et l’évacuation des eaux pluviales. Nous n’avons pas considéré le branchement à la SONEDE puisque tous les quartiers ont bénéficié de cette infrastructure.

El-Khadhra_El Wafa El-Aguerba 1 et 2 7Novembre_BenSaida Ennasr2 CIMER-Nord Essalèma 1 et 2 Bir El-Kharrouba Oued Errmel Ettawidhi_ElAmen_K -Jdida Ouerghemma_Arafet El Gueblya

Eclairag e public X X X X X X X

X

ONAS

GAZ

Voirie

X

X X

X X X X

X X X X X

X

X

X

X

X

X

Evacuation des eaux pluviales

X

Total d’équipement 1 2 0 2 3 3 4 3 4

Nombre de points (5) 4 3 5 3 2 2 1 2 1

3

2

9/ Etat du bâti (5) : Lors de l’étude de ce critère, on a tenu compte du degré de vétusté du bâti. Plus le quartier est vétuste, plus il a de points, et vis versa. 10/ Accessibilité (5) : Les quartiers situés à même d’une route classée sont considérés comme ayant une bonne accessibilité d’où l’attribution du chiffre 1. Les quartiers dont l’accessibilité n’est pas aisée ni directe ont bénéficié de 4 points. La pondération de ces notes a donné le tableau approprié. Les quartiers ont été classés de 1 à 10 selon la note pondérée obtenue.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Quartier 7Novembre_BenSaida El-Khadhra_El Wafa El-Aguerba 1 et 2 CIMER-Nord Ennasr2 Essalèma 1 et 2 Bir El-Kharrouba Ettawidhi_ElAmen_K-Jdida Ouerghemma_Arafet El Gueblya Oued Errmal

Points 79 65 62 47 44 43 42 42 38 34

Classification 1 2 3 4 5 6 7 7 9 10

Les trois premiers quartiers correspondent aux résultats des 2ème et 3ème requêtes déjà obtenus par le SIG sous ARC View. Les résultats suivant les deux méthodes sont les quartiers de Ben Saida – 7Novembre, El Khadhra El Wafa et El Aguerba 1 et 2. Et lors de la réunion de la commission technique de la SDGS II, il a été convenu de travailler par zones, les zones auxquelles appartiennent les quartiers élus. Et vu que les quartiers Ben Saida – 7Novembre et El Aguerba 1 et 2 appartiennent à la même zone, il a été convenu d’élire également le quartier CIMER Nord qui est classé quatrième. Par suite, les 3 zones concernées par la 3ème phase sont les suivants : 9 La zone Aéroport Sud et Sud-Est 9 La zone Aéroport Nord et Nord Ouest 9 La zone Hay Bourguiba

Troisième phase Introduction : finalité de la troisième phase La troisième phase est opérationnelle ayant pour objectif de proposer 3 plans d’actions qui permettent d’établir des mécanismes d’intégration des quartiers dans la ville, lesquels plans serviront de modèles opérationnels d’intervention pouvant être adoptés par la ville afin d’assimiler les quartiers populaires dans la ville. Cette phase présentera aussi une stratégique globale orientée vers les espaces convoités par la demande de logement issue de couches sociales les plus démunies ; cette stratégie aura pour mission d’une part, de limiter le mitage provoqué par la prolifération de l’habitat spontané, et d’autre part de prendre en considération le droit des migrants à la ville. Nous avons aussi tenu compte de la situation des quartiers élus à proximité d’équipements stratégiques et de zones d’aménagement urbain en cours de réalisation ou projetées3, ce dans un souci d’atteindre l’image d’une ville future métropole méditerranéenne, cohérente et égalitaire. Concernant les stratégies d’intégration des 3 zones populaires du Grand Sfax, il est primordial d’intervenir parallèlement au niveau des deux types d’intégration : l’urbaine et la sociale ; Car il ne suffit pas d'améliorer la qualité de vie dans les quartiers par une action de réhabilitation qui est en soit une intervention d’intégration urbaine non négligeable, mais il 3

Pour CIMER c’est le projet Taparura en cours, et pour les quartiers de l’aéroport, ce sont l’aéroport lui-même et les projets SMAP III avec la plate forme logistique. Bureau d’étude : Architecture et Innovation Décembre 2010 66

Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax faut aussi penser simultanément à une opération de promotion sociale. Cette dernière opération est réalisable à travers le lancement des projets d’emploi orientés surtout vers les jeunes et la femme, la réduction des difficultés d’insertion dans les structures de l’emploi par l’apprentissage professionnel et la proposition de programmes culturels qui contribuent à l’acquisition de l’urbanité auprès d’une population anciennement rurale. L’introduction d’une mixité sociale dans les zones populaires en développement permet aussi de bien faire reculer le sentiment d’exclusion urbaine et d’atténuer le risque de «ghettoïsation ». Une typologie de niveau d’intégration aussi bien urbaine que sociale a été détectée à partir des deux phases de l’étude, à savoir que le quartier situé dans l’espace communal et dont le développement est stabilisé, est relativement mieux intégré que le quartier situé dans l’espace non communal et non encore stabilisé. Les 3 zones présentent justement cette disparité entre celle de Hay Bourguiba stabilisée, et celles de l’aéroport qui sont encore en phase de développement et de structuration.

Les options stratégiques des plans d’action intégrateurs Il s’agit de rappeler que ces options stratégiques auront pour tâche d’identifier les actions capables d’amorcer dans les zones populaires, des processus cumulatifs positifs et itératifs assurant progressivement leur intégration urbaine et sociale ; le sentiment d’appartenance à la ville qui en découlera, aura à consolider la cohésion sociale. Ces options sont tributaires de question d’approches et de caractéristiques des zones populaires, qui imposent des stratégies d’intégration différentes : Question d’approches Il était primordial de conduire les différentes actions d’intégration suivant une approche fixée au préalable. Deux approches sont à étayer, l’approche zone et l’approche quartier durable: I- L’approche zone L’approche zone se justifie par le fait que l’implantation des quartiers populaires obéit généralement à la loi du groupement spatial de l’habitat populaire d’une manière continue ou discontinue ce, quelque soit le type de quartier programmé ou spontané. Ce groupement se fait suivant la force d’appel de ces zones. Ce choix nous est aussi dicté par le fait que le quartier populaire en zone, ne fonctionne pas isolé et que toute opération d’intervention efficiente se doit d’agir sur toute la zone plutôt que sur le quartier uniquement. Les quartiers élus en deuxième phase sont les trois premiers de la liste suivante :

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Classement des 10 quartiers élus en première phase 7Novembre-Ben Saida 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

El-Khadhra-El Wafa El-Aguerba 1 et 2 CIMER-Nord Ennasr2 Essalèma 1 et 2 Bir El-Kharouba Ettawidhi-El Amen-K-Jdida Ouerghemma-Arafet El Gueblya Oued Errmal

Zone d’appartenance

Aéroport Sud et Sud-Est Aéroport Nord et Nord-Ouest Aéroport Sud et Sud-Est Hay Bourguiba Aéroport Sud et Sud-Est Hay Bourguiba Zone Oued Ermal-Bir El-Kharouba Zone Echichma-Haffara-Ettawidhi Zone Ouerghemma-Arafet El Gueblya Zone Oued Ermal-Bir El-Kharouba

En conséquence, comme les deux quartiers de 7Novembre-Ben Saïda et El-Aguerba 1 et 2 appartiennent à la même zone, il devient évident d’élire le quatrième quartier dans le classement, CIMER Nord, en l’occurrence, ce qui engagerait la zone Hay Bourguiba auquel il appartient. Quant au quartier El-Khadhra-El-Wafa, il présente toutes les caractéristiques d’une réelle zone, celle de l’Aéroport Nord et Nord-Ouest.

Les 3 zones élues en deuxième phase 1

Zone Aéroport Sud et Sud-Est.

2

Zone Aéroport Nord et Nord-Ouest

3

Zone Hay Bourguiba

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax II- L’approche quartier durable Il s’agit de conduire dans le quartier populaire un processus d’intégration durable qui se fera suivant les démarches simultanées d’ordre territorial, participatif, de gouvernance, social, environnemental et culturel. 1- Démarche territoriale prospective Les projets proposés devraient répondre à une stratégie territoriale. La finalité de l’intégration des quartiers s’inscrit dans une stratégie globale pour la promotion de la ville de Sfax au rang d’une métropole méditerranéenne. 2- Une démarche participative Cette démarche s’inscrit au niveau du choix des projets d’intégration, en assurant la convergence entre les intensions et intérêts du pouvoir public et les attentes des habitants du quartier. 3- Une démarche de gouvernance Cette démarche permet d’assurer l’interaction entre les acteurs qui pilotent et gèrent les différentes actions d’intégration et l’avancement de réalisation des projets, et entre eux et le tissu associatif à développer au sein du quartier, de façon à ce qu’il y ait convergence entre les intérêts et les intensions du pouvoir public d’une part, et les attentes des habitants des quartiers d’autre part. 4- Une démarche sociale égalitaire et de mixité sociale L’un des impacts de l’intégration est la création d’une plus value, d’une richesse dans le quartier, par le développement de activités économiques. Cette richesse qui sera produite par l’emploi des hommes et celui des femmes, devrait profiter à tous les ménages inscrits dans le processus d’intégration à travers l’emploi. En considérant la mixité sociale, et dans le but d’assurer une coexistence harmonieuse des différentes catégories sociales, il s’agit de provoquer la création de mécanismes de mobilité sociale. Cette démarche est possible dans l’espace aéroport qui permet de proposer un Périmètre d’Intervention Foncière, un PIF, prêt à fonctionner. 5- Une démarche environnementale et culturelle Il s’agit de prendre en compte dans la stratégie d’intégration en même temps les spécificités environnementales du quartier et ceux patrimoniales de ses habitants. 6- Une démarche d’accompagnement des plans d’action Afin que le processus d’intégration soit itératif, ses différents plans d’action auront besoin de mesures ou de projet d’accompagnement, capables de sous tendre sa réussite. Adoptions de stratégies d’intégration différentes Chacune des stratégies est en fait corrélée à un ensemble de déterminants endogènes et exogènes. I- Les déterminants endogènes : ces déterminants sont en rapport avec : 1 - L’environnement urbain : 2- Les questions de la dynamique démographique et urbaine 3- Les potentialités économiques.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax II- Les déterminants exogènes : ce sont ceux en rapport avec l’environnement urbain et écologique 1- Les caractéristiques du voisinage urbain. 2- Les problèmes environnementaux. 3- L’existence ou non de friches d’attente. Les orientations des plans d’action Pour les différentes zones nous proposons : i- Pour la zone Hay Bourguiba : une stratégie d’intégration urbaine et sociale ii- Pour les deux zones populaires de l’aéroport : une stratégie d’intégration urbaine et sociale avec un volet préventif lié à l’existence de friches interzones convoitées par l’habitat spontané populaire iii- Pour la totalité de l’ensemble urbain de l’aéroport : une stratégie de réévaluation de l’aéroport avec un volet préventif contre la formation d’une ville anarchique des pauvres dans la ville structurée Ces différentes stratégies obéissent à des orientations générales et autres spécifiques. 1- Les orientations générales a- La restructuration du tissu urbain des trois zones. b- L’insertion urbaine des quartiers dans la ville se fera à travers le renforcement ou la mise en place des infrastructures et notamment la voierie et l’éclairage public. c- L’intégration socio-économique à la ville à travers les équipements de différents niveaux. d- L’insertion des jeunes chômeurs et des personnes adultes hommes ou femmes sans qualification professionnelle, à travers la création d’un centre intégré d’apprentissage et de mise à niveau professionnel, accompagné d’un espace de petits métiers. e- Il est aussi nécessaire d’asseoir des structures de sécurité adéquate, ce qui est l’une des doléances exprimées par les habitants des quartiers. f- Il est primordial de créer des centres de lutte contre l’analphabétisme. g- L’intégration des enfants handicapés à travers la proposition de création d’un centre de prise en charge et d’insertion de l’enfant handicapé. h- L’amélioration du paysage urbain à travers la gestion des ordures ménagères : i- Intégration identitaire intra-quartier à travers l’adressage des zones et la valorisation du patrimoine immatériel relatif aux régions d’origine des habitants des quartiers. 2- Les orientations spécifiques Ces orientations sont tributaires des caractéristiques de chacune des 3 zones. 3 plans d’action intégrateurs ont été étayés et planifiés, ils se basent sur un nombre relatif d’activités qui comportent un nombre relatif de projets. Des fiches activités et des fiches projets sont proposées, avec le phasage d’exécution des projets et la définition des acteurs de chaque activité (le responsable principal et les partenaires). Une estimation du coût par projet et du coût total de l’activité est présentée. Pour l’ensemble urbain de l’aéroport, le plan d’action qui le concerne présente différentes activités et projets sans indication ni des acteurs de chaque activité ni d’estimation budgétaire aussi. Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Plan d’action d’intégration urbaine et sociale de la zone Hay Bourguiba Trois activités sont proposées : 1- Activité 1 : Activité d’intégration urbaine, la mise à niveau de l’infrastructure urbaine 5 projets sont prévus dans cette activité assurant à travers la consolidation des infrastructures de base, de rapprocher la zone des normes urbaines jusque là accordées à la ville. a- Création d’un réseau d’assainissement des eaux pluviales prenant en considération le bas niveau topographique et l’endiguement d’Oued Ezzit b- Renforcement et uniformisation de l’éclairage public. c- Mise à niveau, renforcement et recalibrage du réseau d’assainissement des eaux usées. d- Intégration du réseau de gaz naturel e- Calibrage, hiérarchisation et aménagement de l’infrastructure viaire. 2- Activité 2 : Activité d’intégration urbaine, la création d’équipements de proximité Cette activité est orientée vers la dotation de la zone d’équipements de proximité propres à ses résidents. Ces équipements auront à rehausser la valeur urbaine de la zone qui dépendait jusque là des équipements des espaces voisins, dont l’accès n’est pas du tout aisé et sécurisé en direction de Hay Hamza. Cette activité propose 1 seul projet à créer : - Un centre intégré sportif, culturel et de loisir regroupant une maison de culture, une maison de jeunes, une bibliothèque et une salle polyvalente avec un terrain de sport, des terrains de quartier et des aires de jeux pour jeunes et enfants. Les deux activités urbaines précédentes, auront par effet d’entraînement un impact positif sur le social et le relationnel. 3- Activité 3 : Activité d’intégration sociale directe a- La création d’un centre de promotion des petits métiers. b- La création d’un centre de promotion des activités artisanales. c- La rénovation du bâti délabré d- L’adressage de la zone Ce dernier projet œuvrera dans le sens de l’identification des habitants aux différents quartiers de la zone, en tant que première étape vers le renforcement d’un sentiment d’appartenance à la ville d’accueil. Par ailleurs, l’adressage facilite le fonctionnement des services urbains, et constitue en lui-même une nécessité pour d’anciens migrants ayant grand besoin de localisation et d’identification.

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FICHE ACTIVITE 1 INTITULE DE L’ACTIVITE

Activité urbaine, la mise à niveau de l’infrastructure urbaine

LES ACTEURS DE L’ACTIVITE Responsable Principal

La commune de Sfax

Partenaire 1: Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2: Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l'aménagement du territoire Partenaire 3: Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 4: L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine ARRU Partenaire 5: La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 6: Office National d’ASsainissement Partenaire 7: Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz Partenaire 8: Ministère de la communication Partenaire 9: Tissu associatif existant dans les quartiers (Comités de quartier, la section locale de l’UNFT, la section locale de l’UTM, la représentation locale de l’association du travail bénévole) DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET Partenaires

PROJET 1 : PROJET 2 : PROJET 3 : PROJET 4 : PROJET 5 :

Intitulé

Coût

Assainissement des eaux usées L’infrastructure viaire. Assainissement des eaux pluviales Rénovation de l’éclairage public Gaz naturel

345.000Dt 2.039.400Dt 1.854.000Dt 382.500Dt Action à exécuter à la charge de la STEG 4.620.900Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE INDICATEURS D'EXECUTION

9 L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax 9 Suivi et évaluation de la mise à niveau et de l’exécution de l’infrastructure urbaine 9 Estimation du niveau d'approbation de la population concernée INDICATEURS D'IMPACT 9 Renchérissement de la valeur immobilière 9 Reclassement des logements dans l’assiette fiscale communale (taxe locative) 9 Régression du nombre de délits dans la zone 9 Le renforcement du tissu associatif par le nombre d’associations nouvellement créées. PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT 9 Aménagement de la route non classée Habbana 1 et exécution du projet de la route Habbana 2 9 Une ligne de transport en commun sur la route Habbana 1 9 Exécution de la ligne métro sur la route Habbana en site propre Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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FICHE ACTIVITE 2 INTITULE DE L’ACTIVITE

Activité urbaine : la création d’équipements de proximité dans la zone Hay Bourguiba

LES ACTEURS DE L’ACTIVITE La commune de Sfax

Responsable Principal

Partenaire 1 : Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2 : Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l'aménagement du territoire Partenaire 3 : Ministère de la jeunesse, des sports et de l’éducation physique Partenaire 4 : Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 5 : L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine ARRU Partenaire 6 : La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 7 : Fond National de Solidarité Partenaire 8 : Tissu associatif existant dans les quartiers (Comités de quartier, la section locale de l’UNFT, la section locale de l’UTM, la représentation locale de l’association du travail bénévole) DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET Partenaires

Intitulé

PROJET 1 : Centre culturel, sportif et de loisir

Une maison de culture Une maison de jeunes Une bibliothèque intégré Une salle polyvalente Un terrain de sport Terrains de quartiers Aires de jeux pour jeunes et enfants

Coût 550.000Dt 300.000Dt 400.000Dt 400.000Dt 100.000Dt 140.000Dt 50.000Dt 1.940.000Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE

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INDICATEURS D'EXECUTION 9 L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax 9 Suivi et évaluation de la mise à niveau des services publics 9 Estimation du niveau d'approbation de la population concernée 9 Nombre d’affiliés au centre de santé de base de la zone 9 Nombre d’adhérents dans la bibliothèque, la maison de jeunes et la maison de culture 9 Le nombre d’élèves inscrits à l’école primaire 9 Régression du nombre de délits dans la zone INDICATEURS D'IMPACT 9 Participation à la promotion sociale des habitants, des jeunes surtout. 9 Renforcement des structures associatives 9 Augmentation des charges du ménage PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT 9 9 9 9 9 9 9

Le recalibrage du canal d’Oued Ezzit Un écran vert le long de la voie qui longe le canal de Oued Ezzit Passerelles piétonnes de connexion au dessus du canal de oued Ezzit Poste de police Poste de protection civile Ecole primaire à exécuter par le ministère de l’éducation Centre de santé de base à exécuter par le ministère de la santé publique.

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FICHE ACTIVITE 3 INTITULE DE L’ACTIVITE

Activité d’intégration économique et sociale dans la zone Hay Bourguiba

LES ACTEURS DE L’ACTIVITE Responsable Principal

La commune de Sfax

Partenaire 1 : Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2 : Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l'aménagement du territoire Partenaire 3 : Ministère du commerce et de l’Artisanat Partenaire 4 : Office National de l’Artisanat Partenaire 5: Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, section Sfax (UTICA) Partenaire 6: Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 7 : L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine ARRU Partenaire 8 : La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 9 : Fond National de Solidarité Partenaire 10 : Tissu associatif existant dans les quartiers (Comités de quartier, la section locale de l’UNFT, la section locale de l’UTM, la représentation locale de l’association du travail bénévole) DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET Partenaires

Intitulé PROJET 1 : PROJET 2 : PROJET 3 : PROJET 4 :

Un centre de promotion des petits métiers Un centre de promotion des activités artisanales La rénovation du bâti délabré L’adressage

Coût 250.000Dt 100.000Dt 500.000Dt 20.000Dt 870.000Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE INDICATEURS D'EXECUTION 9 9 9 9 9 9

L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax Suivi et évaluation du niveau d’exécution des composantes de l’action Estimation du niveau d'approbation de la population concernée Nombre d’artisans implantés dans le centre Nombre d’inscrits dans le centre de lutte contre l’analphabétisme Nombre d’enfants handicapés dans le centre

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INDICATEURS D'IMPACT 9 Régression du chômage dans la zone 9 Amélioration du revenu des ménages 9 Identification des logements 9 Sentiment d’appartenance au quartier et à la ville PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT 9 Faciliter l’accès des jeunes chômeurs aux microcrédits 9 Créer un centre de prise en charge des enfants handicapés. 9 Choisir les intervenants dans le centre de promotion des petits métiers et des métiers artisanaux et les faire participer dans la programmation. 9 Créer un centre de lutte contre l’analphabétisme à l’exemple de l’UTAIM.

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PLAN D’ACTION : Intégration de la zone Hay Bourguiba Activité

Nature des projets

Fin XI Plan 2010

2011

XII Plan 2012

2013

2014

XIII Plan 2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

Création d’un réseau d’assainissement des eaux pluviales prenant en considération le bas niveau topographique et l’endiguement d’Oued Ezzit. 2 Rénovation, renforcement et uniformisation de l’éclairage public.

1

1

3 Mise à niveau, le renforcement et le recalibrage du réseau d’assainissement des eaux usées.

4 Intégration du réseau de gaz naturel 5 Calibrage, l’hiérarchisation et l’aménagement de l’infrastructure viaire.

2

La création d’un centre intégré sportif, culturel et de loisir regroupant une maison de culture, une maison 1 de jeunes, une bibliothèque et nue salle polyvalente avec un terrain de sport, des terrains de quartier et des aires de jeux pour jeunes et enfants. 1 La création d’un centre de promotion des petits métiers.

2 La création d’un centre de promotion des activités 3

artisanales.

3 La rénovation du bâti délabré 4 L’adressage

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PLAN D’ACTION ZONE HAY BOURGUIBA

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Plan d’action d’intégration urbaine et sociale de la zone Aéroport Sud et Sud Est Trois activités sont proposées : 1- Activité 1 : Activité urbaine, la mise à niveau de l’infrastructure urbaine 5 projets sont proposés et dont l’objet est de pourvoir la zone en réseaux multiples qui agiront contre son « exclusion » urbaine : a- Mise à niveau, calibrage, hiérarchisation et aménagement de l’infrastructure viaire intra quartier. b- Mise à niveau et exécution de l’éclairage public c- Mise à niveau et renforcement du réseau d’assainissement des eaux usées. d- Création d’un réseau d’assainissement des eaux pluviales prenant en considération le bas niveau topographique de la zone. e- Intégration du réseau de gaz naturel 2- Activité 2 : Activité urbaine et sociale, la création d’équipements de proximité 5 projets proposés contribueront à la stabilisation et la cohésion des différentes composantes de la zone : a- Un centre de soins et de santé de base b- La création d’un centre sportif, culturel et de loisir regroupant un jardin d’enfants, un club d'enfants avec un terrain de quartier et des aires de jeux pour adolescents et enfants. c- La mise en place d’une école primaire d- La dotation de la zone d’équipements de sécurité à l’instar d’un poste de police. e- L’adressage de la zone. 3- Activité 3 : Activité urbaine préventive 2 projets qui auront à limiter les « effets pervers » de tout aménagement de quartier populaire. Généralement, à la suite de l’aménagement d’une agglomération populaire spontanée, le foncier s’y renchérit et la demande d’habitat émanant des couches sociales démunies, préfère migrer en dehors de l’espace aménagé tout en le voisinant, afin de profiter de ses équipements et infrastructures. Nous assisterons alors à la reproduction itérative du quartier populaire sur les terrains nus ou en friche et même aux dépends des terrains occupés encore par une agriculture urbaine productive et bienfaisante pour l’environnement souffrant encore de la pollution industrielle en attendant l’échéance de 20114.C’est pourquoi la démarche prospective nécessite : a- L’aménagement des terrains nus et en friche. Dans cette zone, la surface de ces terrains est estimée à 120ha (Calcul fait à partir du logiciel Arc View). Sur la base d’un coût unitaire de 15D/m², cet aménagement serait exécuté avec un budget de 18.000.000 Dt. b- Le maintien et le renforcement d’exploitation de terrains en agriculture urbaine.

4

Date de la délocalisation programmée de la SIAPE vers la zone industrielle de la Skhira Bureau d’étude : Architecture et Innovation 79

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FICHE ACTIVITE 1 Projet intercommunal INTITULE DE L’ACTIVITE

Activité urbaine, la mise à niveau de l’infrastructure urbaine de la zone Aéroport Sud Sud Est

LES ACTEURS DE L’ACTIVITE Responsable Principal

La commune de Sfax et de Thyna

Partenaire 1 : Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2 : Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l'aménagement du territoire Partenaire 3 : Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 4 : L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine ARRU Partenaire 5: La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 6 : Office National d’ASsainissement Partenaire 7 : Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz Partenaire 8: Ministère des technologies de la télécommunication Partenaire9: Tissu associatif existant dans les quartiers (Comités de quartier, la section locale de l’UNFT, la section locale de l’UTM, la représentation locale de l’association du travail bénévole) DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET Partenaires

Intitulé PROJET 1 : PROJET 2 : PROJET 3 : PROJET 4 :

Assainissement des eaux usées L’infrastructure viaire. Assainissement des eaux pluviales Rénovation de l’éclairage public Gaz naturel

PROJET 5 :

Coût 1.529.000Dt 5.544.000Dt 5.040.000Dt 970.500Dt Action à exécuter à la charge de la STEG 13.083,500Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE INDICATEURS D'EXECUTION 9 9 9 9

L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax Suivi et évaluation de la mise à niveau et de l’exécution de l’infrastructure urbaine Estimation du niveau d'approbation de la population concernée Désenclavement de la zone

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INDICATEURS D'IMPACT 9 Contribution à la promotion sociale des habitants 9 Renchérissement de la valeur immobilière 9 Reclassement des logements dans l’assiette fiscale communale (taxe locative) 9 Amélioration des relations de voisinage 9 Rapprochement des habitants par rapport à la ville 9 Régression du sentiment d’exclusion et de ségrégation sociale 9 Régression du nombre de délits dans la zone PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT 9 Aménagement en amont de l’oued Dabbèb, affluent d’oued El Maou en vue de limiter les risques d’inondation 9 Une ligne de transport en commun sur la route séparant El Aguerba 1 et 2 et Ben Saida 7Novembre

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FICHE ACTIVITE 2 Projet intercommunal INTITULE DE L’ACTIVITE

Activité urbaine et sociale, la création d’équipements de proximité dans la zone Aéroport Sud et Sud Est

LES ACTEURS DE L’ACTIVITE Responsable Principal

La commune de Sfax et de Thyna

Partenaires

Partenaire 1 : Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2 : Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l'aménagement du territoire Partenaire 3 : Ministère de la santé publique Partenaire 4 : Ministère de l’éducation Partenaire 5 : Ministère de la jeunesse, des sports et de l’éducation physique Partenaire 6 : Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 7 : L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine ARRU Partenaire 8 : La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 9 : Caisse Nationale de Solidarité Partenaire 10 : Tissu associatif existant dans les quartiers (Comités de quartier, la section locale de l’UNFT, la section locale de l’UTM, la représentation locale de l’association du travail bénévole)

DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET

PROJET 1 : Centre culturel, sportif et de loisir

PROJET 2

Intitulé

Coût

Un jardin d’enfants Un club d’enfants Terrain de quartier Aires de jeux pour adolescents et enfants Adressage

120.000Dt 100.000Dt 70.000Dt 80.000Dt 25.000Dt 395.000Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax INDICATEURS D'EXECUTION 9 L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax 9 Suivi et évaluation de la mise à niveau des services publics 9 Estimation du niveau d'approbation de la population concernée 9 Nombre d’affiliés au centre de santé de base et de soins 9 Nombre d’adhérents dans le jardin d’enfants et du club d’enfants 9 Le nombre d’élèves inscrits à l’école primaire INDICATEURS D'IMPACT 9 Renforcement du tissu associatif dans la zone 9 Régression du nombre de délits dans la zone 9 Identification des logements 9 Sentiment d’appartenance au quartier et à la ville PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT 9 9 9 9

L’aménagement préventif des terrains nus et en friche dans la zone Centre de santé et base et de soin Une école primaire Un poste de police

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FICHE ACTIVITE 3 Projet intercommunal Activité urbaine préventive dans la zone Aéroport Sud et Sud Est

INTITULE DE L’ACTIVITE LES ACTEURS DE L’ACTIVITE Responsable Principal

La commune de Sfax et de Thyna

Partenaire 1 : Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2 : Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l'aménagement du territoire Partenaire 3 : Ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche Partenaire 4 : Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 5 : L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine ARRU Partenaire 6 : La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 7: Tissu associatif existant dans les quartiers (Comités de quartier, la section locale de l’UNFT, la section locale de l’UTM, la représentation locale de l’association du travail bénévole) DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET Partenaires

Intitulé PROJET 1 :

PROJET 2 :

Coût

L’aménagement des terrains nus et en friche. L’élaboration des études pour le maintien et le renforcement d’exploitation de terrains en agriculture urbaine.

18.000Dt

25.000Dt

43.000Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE INDICATEURS D'EXECUTION 9 L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax 9 Suivi de l’opération d’aménagement 9 Suivi et évaluation de la commercialisation des terrains viabilisés INDICATEURS D'IMPACT 9 Maitrise foncière 9 Structuration de l’urbanisation future 9 Amélioration du paysage urbain et environnemental PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT

9 Insertion des terrains en friche dans une action plus globale de l’ensemble urbain de l’aéroport 9 Contrôle de la qualité et débit de l’eau dans les zones agricoles urbaines

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PLAN D’ACTION : Intégration de la zone aéroport sud et sud est Activité

Nature des projets

Fin XI Plan 2010

2011

XII Plan 2012

2013

2014

XIII Plan 2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

Création d’un réseau d’assainissement des eaux pluviales prenant en considération le bas niveau topographique de la zone. 2 Rénovation, mise à niveau et exécution de l’éclairage public.

1

1

3 Mise à niveau et renforcement du réseau d’assainissement des eaux usées.

4 Intégration du réseau de gaz naturel 5 Mise à niveau, calibrage, hiérarchisation et aménagement de l’infrastructure viaire intra quartier.

2

La création d’un centre de sport, de culture et de loisir regroupant un jardin d’enfants, un club 1 d'enfants avec un terrain de quartier et des aires de jeux pour adolescents et enfants. 2 L’adressage

1 L’aménagement des terrains nus et en friche. 3

2 Le maintien et le renforcement d’exploitation de terrains en agriculture urbaine.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Plan d’action de la zone Aéroport Sud Sud Est

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Plan d’action d’intégration urbaine et sociale de la zone Aéroport Nord et Nord-Ouest Trois activités sont proposées : 1- Activité 1 : Activité urbaine, la mise à niveau de l’infrastructure urbaine 5 projets sont proposés pour permettre la cohésion sociale entre les deux composantes de la zone, El-Wafa et El-Khadhra à travers la mise à niveau de la première par rapport à la deuxième tout en relevant le niveau des infrastructures de l’ensemble de la zone. a- Création d’un réseau d’assainissement des eaux pluviales prenant en considération le bas niveau topographique de la zone. b- Mise à niveau, calibrage, hiérarchisation et aménagement de l’infrastructure viaire intra quartier. c- Mise à niveau et exécution de l’éclairage public d- Mise à niveau et renforcement du réseau d’assainissement des eaux usées. e- Intégration du réseau de gaz naturel 2- Activité 2 : Activité urbaine et sociale, la création d’équipements de proximité 2 projets sont à créer, ils permettront à la zone d’avoir une autonomie en ce qui concerne les équipements de base, quant à l’équipement d’ordre supérieur, le centre secondaire prévu dans l’ensemble urbain de l’aéroport, couvrira toute demande correspondante. a- Un centre culturel sportif et de loisirs b- L’adressage 3- Activité 3 : Activité urbaine préventive Les 2 projets proposés auront le même effet évoqué pour la zone Sud Et Sud-Est de l’aéroport, leur but est de préserver le foncier de la reproduction spontanée de l’habitat, surtout dans l’espace interstitiel de la zone. La préservation de l’activité urbaine, à par ses bienfaits économiques et environnementaux, permet de créer une réserve foncière pour la zone, à utiliser lors de la création d’un nouvel équipement futur. a- L’aménagement des terrains nus et en friche. Dans cette zone, la surface de ces terrains est estimée à 122ha (Calcul fait à partir du logiciel Arc View). Sur la base d’un coût unitaire de 15D/m², cet aménagement sera exécuté avec un budget de 18. 300.000 Dt. b- Le maintien et le renforcement d’exploitation de terrains en agriculture urbaine. Une fois la zone réhabilité, et pourvue d’équipement, il est important de lancer des programmes non lourds d'habitat urbain populaire pour éviter les effets "pervers" connus de toute opération de réhabilitation des zones d'habitat dégradé et précaire.

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FICHE ACTIVITE 1 INTITULE DE L’ACTIVITE

Activité urbaine, la mise à niveau de l’infrastructure urbaine de la zone Nord et Nord Ouest

LES ACTEURS DE L’ACTIVITE Responsable Principal

La commune de Thyna

Partenaires

Partenaire 1 : Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2 : Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l'aménagement du territoire Partenaire 3 : Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 4 : L’Agence de Réhabilitation et de

Rénovation Urbaine ARRU Partenaire 5: La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 6 : Office National d’ASsainissement Partenaire 7 : Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz Partenaire 8: Ministère des technologies de la télécommunication

Partenaire 9 : Tissu associatif existant dans les quartiers (Comités de quartier, la section locale de l’UNFT, la section locale de l’UTM, la représentation locale de l’association du travail bénévole) DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET Intitulé PROJET 1 : PROJET 2 : PROJET 3 : PROJET 4 :

Assainissement des eaux usées L’infrastructure viaire. Assainissement des eaux pluviales Rénovation de l’éclairage public Gaz naturel

PROJET 5 :

Coût 1.015.000Dt 5.841.000Dt 5.310.000Dt 1.080.000Dt

Action à exécuter à la charge de la STEG 13.246.000Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE

INDICATEURS D'EXECUTION 9 L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax 9 Suivi et évaluation de la mise à niveau et de l’exécution de l’infrastructure urbaine 9 Estimation du niveau d'approbation de la population concernée 9 Désenclavement de la zone INDICATEURS D'IMPACT 9 Contribution à la promotion sociale de la zone 9 Renchérissement de la valeur immobilière 9 Reclassement des logements dans l’assiette fiscale communale (taxe locative) 9 Amélioration des relations de voisinage 9 Rapprochement des habitants par rapport à la ville 9 Régression du sentiment d’exclusion et de ségrégation sociale 9 Régression du nombre de délits dans la zone PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT 9 Aménagement en amont de l’affluent d’oued Agareb en vue de limiter les risques d’inondation

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FICHE ACTIVITE 2 INTITULE DE L’ACTIVITE

Activité urbaine et sociale, la création d’équipements de proximité dans la zone Aéroport Nord et Nord Ouest

LES ACTEURS DE L’ACTIVITE Responsable Principal

La commune de Thyna

Partenaire 1: Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2: Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire Partenaire 3 : Ministère de la jeunesse, des sports et de l’éducation physique Partenaire 4 : Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 5 : L’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine ARRU Partenaire 6 : La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 7 : Caisse Nationale de Solidarité Partenaire 8 : Tissu associatif existant dans les quartiers (Comités de quartier, la section locale de l’UNFT, la section locale de l’UTM, la représentation locale de l’association du travail bénévole) DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET Partenaires

Intitulé

PROJET 1 : Centre culturel, Sportif et de loisir

PROJET 2

Un jardin d’enfants Un club d’enfants Terrain de quartier Aires de jeux pour adolescents et enfants L’adressage

Coût 120.000Dt 100.000Dt 70.000Dt 80.000Dt 25.000Dt 395.000Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax INDICATEURS D'EXECUTION 9 9 9 9 9 9

L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax Suivi et évaluation de la mise à niveau des services publics Estimation du niveau d'approbation de la population concernée Nombre d’affiliés au PMI Nombre d’adhérents dans le jardin d’enfants et du club d’enfants Le nombre d’élèves inscrits à l’école primaire

INDICATEURS D'IMPACT 9 Renforcement du tissu associatif 9 Régression du nombre de délits dans la zone 9 Identification des logements 9 Sentiment d’appartenance au quartier et à la ville PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT 9 9 9 9

L’aménagement préventif des terrains nus et en friche dans la zone Centre de santé et base et de soin Une école primaire Un poste de police

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FICHE ACTIVITE 3 Projet intercommunal INTITULE DE L’ACTIVITE

Activité urbaine préventive dans la zone Aéroport Nord et Nord Ouest

LES ACTEURS DE L'ACTIVITE Responsable Principal

La commune de Sfax et de Thyna

Partenaire 1 : Ministère de l’intérieur et du développement local Partenaire 2 : Ministère de l’équipement, de l’habitat et de l'aménagement du territoire Partenaire 3 : Ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche Partenaire 4 : Ministère de l’environnement et du développement durable Partenaire 5 : L'ARRU Partenaire 6 : La Direction du Développement Régional, Commissariat Général du Développement Régional (CGDR) Partenaire 7 : Tissu associatif existant dans les quartiers DETAIL BUDGETAIRE PAR PROJET Partenaires

Intitulé PROJET 1 :

PROJET 2 :

Coût

L’aménagement des terrains nus et 18.300Dt en friche. Le maintien et le renforcement A définir d’exploitation de terrains en par des agriculture urbaine. études 18.300Dt

COUT TOTAL DE L’ACTIVITE INDICATEURS D'EXECUTION

9 L’information de l’Observatoire de développement durable du Grand Sfax 9 Suivi de l’opération d’aménagement 9 Suivi et évaluation de la commercialisation des terrains viabilisés INDICATEURS D'IMPACT 9 Maitrise foncière 9 Structuration de l’urbanisation future 9 Amélioration du paysage urbain et environnemental PROJETS D’ACCOMPAGNEMENT 9 Insertion des terrains en friche dans une action plus globale de l’ensemble urbain de l’aéroport 9 Contrôle de la qualité et débit de l’eau dans les zones agricoles urbaines

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PLAN D’ACTION : Intégration de la zone aéroport Nord et Nord Ouest Activité

Nature des projets

Fin XI Plan 2010

2011

XII Plan 2012

2013

2014

XIII Plan 2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

Création d’un réseau d’assainissement des eaux pluviales prenant en considération le bas niveau topographique de la zone. 2 Mise à niveau et exécution de l’éclairage public.

1

1

3 Mise

à niveau et renforcement d’assainissement des eaux usées.

du

réseau

4 Intégration du réseau de gaz naturel 5 Mise

à niveau, calibrage, hiérarchisation et aménagement de l’infrastructure viaire intra quartier.

2

La création d’un centre de sport, de culture et de loisir regroupant un jardin d’enfants, un club 1 d'enfants avec un terrain de quartier et des aires de jeux pour adolescents et enfants. 2 L’adressage

1 L’aménagement des terrains nus et en friche. 3

2 Le maintien et le renforcement d’exploitation de terrains en agriculture urbaine.

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Plan d’action de la zone aéroport nord et nord ouest

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Plan d’action : Intégration de l’Ensemble Urbain de l’Aéroport La requalification urbaine et environnementale de l’espace de l’aéroport est l’objectif de ce plan d’action. Sa réussite reste cependant tributaire de la réalisation des projets programmés dans son environnement directe : ceux en l’occurrence du SMAP III. Le plan d’action que nous présentons vise la requalification urbaine de tout l’espace urbain de l’aéroport. Cette dernière nécessite le réalisation d’un certain nombre de projets qui peuvent amorcer un processus de revalorisation urbaine que ce soit à travers la mise à niveau du voisinage de l’aéroport, ou bien par le renforcement de son rôle économique, commercial précisément, ou alors par le drainage des couches moyennes et aisées vers des terrains urbanisables à viabiliser, et bien entendu par la mise à la disposition de l’ensemble des habitants, ceux des zones populaires compris, des équipements et services urbains à l’image de ceux déjà fonctionnels dans le reste du Grand Sfax. Si le problème de la pollution évoqué par les habitants des zones populaires a trouvé sa solution dans la décision présidentielle de délocalisation de la SIAPE, le problème des risques d’inondations chroniques devait être techniquement solutionné. Il s’agit ainsi de combler un retard enregistré au fil des années au niveau des infrastructures et des équipements pour un espace qui a évolué pendant longtemps dans le rural ou le périurbain, à savoir Sidi Abid et El Hajib. Le rehaussement de la qualité urbaine de l’espace aéroport en le changeant d’un espace d’habitat populaire prépondérant à celui d’un habitat mixte est une activité qui lui évitera d’évoluer vers une ville satellite de Sfax, abritant uniquement les pauvres. La requalification urbaine et environnementale de cet espace découlera d’un processus visant à le rendre attractif auprès de toutes les catégories sociales, pour réussir à instaurer une mixité sociale bénéfique à l’espace en question et à la ville, et cela, avec la réalisation d’un ensemble d’actions. II- Les activités Activité 1 : Activité urbaine et sociale, la création d’un centre secondaire d’équipement et d’activités Ce centre cible les besoins spécifiques des habitants, de même il drainera autour de lui la demande d’habiter émanant non seulement des couches pauvres mais aussi des couches aisées, ce qui amoindrira l’effet ghetto et cloisonnement de la pauvreté remarqué dans l’état actuel de l’espace d’habitat. Ce centre aura aussi à décongestionner les centres secondaires, de Thyna et de Hay El-Habib, qui sont les plus proches et les plus fréquentés par les habitants des zones populaires, comme l’a montré l’enquête de deuxième phase. Ce centre relayera aussi la zone d’activité programmée dans le projet SMAP III, en termes d’équipements et d’activités spécifiques, puisqu’il sera orienté vers la demande située au nord de la voie ferrée, qui représente néanmoins actuellement, une limite physique entre l’espace communal actuel de Thyna et les espaces ruraux de la délégation de Thyna.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Ce centre abritera les équipements nécessitant la réalisation des 12 projets suivants : a- Un hôpital intermédiaire. b - Un complexe sportif, culturel et de loisir. c- Un complexe éducatif. d- Equipements de sécurité. e- Une grande zone verte f- Un centre de soutien social. g- La création d’un centre professionnel intégré. Ce centre œuvrera à l’intégration économique et sociale permettant l’insertion dans la vie active, des jeunes chômeurs et des personnes adultes sans qualification professionnelle, hommes ou femmes. Il s’agit d’un centre intégré d’apprentissage et de mise à niveau professionnelle, accompagné d’un espace de petits métiers. h- La création d’une unité de développement des métiers de l’artisanat. Cette unité aura à valoriser le savoir faire des habitants, accompagné d’un petit centre d’interprétation du patrimoine. Les bienfaits de ce projet sont multiples : économique, social, identitaire et patrimonial. i- un centre d’insertion de l’enfant handicapé j- Un centre de lutte contre l’analphabétisme k- Un centre de collecte des ordures ménagères l- La création de stations pour les transports en commun Activité 2 : Activité urbaine, la réévaluation de l’environnement de l’aéroport 2 projets ont été programmés : a- L’adoption des propositions de l’étude du SMAP III concernant l’environnement de l’aéroport avec rectifications selon l’avancée de l’urbanisation. Cette rectification concerne le tracé du couloir aéroport ; ce tracé est à rectifier en prenant compte de l’existence d’un habitat populaire assez développé. b- Le dégagement de l’environnement de l’aéroport du côté ouest en créant une zone de servitude à affecter en non aedificandi ou en l’occupant par des espaces verts. Activité 3 : Le Périmètre d’Intervention Foncière, PIF Cette activité permet la maîtrise de l’étalement spontané de l’habitat dans l’espace aéroport. Le PIF en question offrira : a- Un terrain aménagé, affecté à l’habitat répondant à toutes les catégories sociales, dans l’objectif d’une mixité sociale et la polyfonctionnalité urbaine. b- Des lotissements en vue de programmes d’habitat évolutif orienté vers les classes populaires, à l’instar des CIMER, mais en évitant l’exiguïté des lots, le manque de suivi et de contrôle de l’évolution de l’opération.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Activité 4 : Traitement de la question de mobilité Pour faciliter la mobilité, 5 projets ont été proposés : a- Désenclaver les zones populaires en les reliant entre elles, avec le PIF et avec le centre secondaire. b- Connecter l’ensemble urbain de l’aéroport avec les zones environnantes comme Hay El Habib et Thyna, la zone littorale du SMAP III et les grands projets urbains de part et d’autre de la rocade Km11. c- Sécuriser les accès au niveau des passages de la voie ferrée. d- Projeter des ponts sur Oued El Maou au niveau des voies d’accès à l’ensemble urbain de l’aéroport du côté est. e- Adopter le projet de la pénétrante Sud programmée dans le SMAP III Les impacts de la requalification urbaine de l’espace aéroport aura à amplifier l’attractivité résidentielle, ce qui est attendu et louée si elle provient d’une demande sociale diversifiée, cependant le risque résulte d’une occupation très consommatrice d’espace, ce qui étalera d’avantage la ville. Pour cette raison, nous proposons le maintien d’une agriculture dont la production est commercialisée dans la ville : l’agriculture urbaine. Nous optons pour le maintien des espaces agricoles qui ont résisté au grignotage urbain, en tant qu’espace abritant une agriculture urbaine ne couvrant ni l’aviculture ni l’élevage ovin et bovin de proximité, qui sont des sources d’odeurs nauséabondes. Concernant les produits maraîchers, nous tenons à ce qu’ils soient plantés sous serres d’ici 20115, afin de ne pas être contaminé par la pollution de l’air provenant encore de la SIAPE. L’espace aéroport est le plus concerné par les risques d’inondation de oued Agareb et de ses affluent, oued Dabbeb en particulier. Ces cours d’eau, à l’occasion des pluies exceptionnelles, sont capables de se transformer en torrents dévastateurs notamment dans les secteurs actuellement occupés par l’habitat à l’instar des quartiers El-Khadhra-El Wafa, Ben Saida-7 Novembre et d’autres terrains dont l’habitat est en cours de densification à un rythme parfois rapide. Il est donc impératif de procéder : - à la mise en place d’une digue de déviation des écoulements de oued Dabbeb et l’ancien Oued Agareb au niveau de leur confluence avec le lit principal de oued Agareb pour protéger toute la zone situé au Sud de la RN N° 14 comme le montre la carte suivante - à faire une étude technique visant à délimiter de manière très fine les terrains inondables.

5

- Date présumée de la délocalisation de la SIAPE vers la zone Skhira, à 80 km du centre de Sfax. Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Les différents modèles d’intégration Tout modèle d’intégration urbaine devrait avoir comme finalité l’entrée dans le système ville suivant un processus et des outils. C’est pourquoi c’est suivant la nature même du quartier que s’engage ce processus et se fixent ces outils. Deux types résument la production du quartier populaire à Sfax et en Tunisie : - Le premier est produit par l’administration dans une période où la politique d’habitat se limitait à procurer un logement en propriété dans la ville, quelque soit sa taille, son site et les infrastructures correspondantes, dans le but de couvrir une forte demande provenant des couches à revenus limités. - Le deuxième est produit par le demandeur même de logement, dans une période où l’offre publique destinée à la couche sociale déshéritée, a reculé en laissant la place aux structures immobilières privées. Cependant, que l’offre provienne de structures publiques ou privées, le logement passa d’un produit social à un produit commercial régi en complémentarité avec le système bancaire en termes de crédit/logement. Du coup, les catégories sociales non solvables se trouvèrent exclues des structures d’accès au logement. Le quartier spontané autoproduit dans l’espace non communal suburbain ou périurbain est ainsi né. Ainsi deux modèles d’intégration s’imposent-ils, l’un destiné au quartier programmé ne répondant plus aux aspirations de ses résidents, et par rapport au progrès urbain réalisé dans la ville, l’autre destiné au quartier autoproduit fonctionnant suivant une logique encore rurale ou semi rurale, qui s’explique par le spatial, puisqu’il s’agit d’un espace non communal, et par le social, puisque ses habitants sont d’origine rurale. Si le premier est inclus matériellement dans la ville par sa qualité communale, tout en étant éloigné de ses normes, le second en est complètement exclu. C’est pourquoi la conduction d’un processus d’intégration dépendrait de l’importance de la distance existante entre le fonctionnement urbain et social du quartier et celui du reste de la ville.

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax Dans les deux modèles, il est primordial de créer des structures de suivi qui assureront l’interaction entre les différents acteurs locaux et régionaux, afin d’éviter toute rupture ou tout dérapage du processus d’insertion dans le système ville. I- Le modèle du plan d’action d’intégration du quartier populaire programmé dans la ville légale Ce modèle nécessite une mise à niveau interne et circonscrite du quartier suivant les normes urbaines et sociales de la ville, d’une part en termes d’infrastructures et d’équipements, et d’autre part en termes d’activités socioéconomiques. Cette mise à niveau aura à insérer le quartier progressivement dans la ville, tout en valorisant son apport social et économique. La démarche durable s’impose pour parvenir à la reproduction de cet apport, à chaque rupture du système qui gère le fonctionnement du quartier avec la ville. Cette intégration réalisée par la mise à niveau localisée, ne peut perdurer que si l’environnement urbain est valorisant, dans le cas contraire, les outils de l’intégration seront dilués. Il serait alors nécessaire d’amorcer de nouveaux processus d’intégration là où il est défaillant. L’entrée dans le système ville serait alors garantie. II- Le modèle du plan d’action d’intégration du quartier populaire produit à la marge de la ville légale Ce modèle impose la conduction d’une opération de requalification urbaine de tout l’environnement proche et lointain du quartier. Cette opération aura un effet d’entraînement sur le quartier en l’insérant dans un nouveau fonctionnement qui aura à le conduire progressivement d’une logique rurale vers la logique urbaine facilitant l’insertion dans le système ville. Ce nouveau fonctionnement devrait être soutenu par la promotion urbaine, sociale et identitaire circonscrite du quartier. Il s’agit ainsi de promouvoir parallèlement deux activités qui permettent au quartier d’évoluer à l’intérieur d’un processus reproductible allant de la marginalité vers une insertion dans la ville : - Une activité de promotion urbaine, sociale et identitaire localisée dans le quartier et dont les effets sont à courts termes. - Une activité de requalification urbaine, sociale et environnementale globalisante intéressant l’espace de support du quartier et dont les effets sont à moyen et à long terme. Ces deux activités peuvent être chronologiquement séparées ou simultanées. Il est aussi à noter que le processus d’intégration est sensible à tout ce qui change positivement ou négativement au voisinage de l’espace en question. Au cours de la réalisation des deux activités, la démarche durable est à suivre car elle est seule garante de la quiétude sociale et de la préservation de l’environnement et de ses ressources.

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Conclusion générale Cette étude exhaustive des zones populaires de l’agglomération sfaxienne décidée par les 7 communes du Grand Sfax dans le cadre de la SDGS II, a pour finalité d’engager la ville de Sfax dans un processus de développement intégré, égalitaire et durable, capable de la hisser au rang d’une métropole méditerranéenne de compétence et donc de compétitivité. Cette approche holistique du développement a nécessité d’une part une étude qui apporterait des réponses au problème de la prolifération des quartiers populaires depuis les années 20 du siècle dernier, et d’autre part et par rapport à l’analyse de ce phénomène, à conjuguer les projets d’intégration de type global. Ces projets devraient s'inscrire dans une vision qui favoriserait des effets à long terme au bénéfice de la population concernée, suivant une approche participative qui prend en compte les structures sociales existantes et la culture partagée par cette population. Cette étude a nécessité l’adoption des trois phases suivantes : • La réalisation d’un inventaire des zones et quartiers populaires du Grand Sfax dans le but de maîtriser la totalité du phénomène. • L’identification de 10 zones populaires les plus en difficulté. • La proposition des mécanismes d'intégration de type modélisant concernant trois zones prioritaires parmi les 10 zones en difficulté. Afin de réussir cette étude, l’adoption d’une approche multi source était d’une nécessité à ne pas contourner. Elle est conséquente aux caractéristiques mêmes des zones populaires dans l’agglomération sfaxienne. Il s’agit en effet d’un phénomène connu par son ancienneté et sa continuité, par sa grande dispersion sur un espace égal à 50.000ha et par la richesse de sa typologie de formation. La proposition en troisième phase de trois plans d’action pour les 3 zones élues, représente l’objectif de toute l’étude, qui est de proposer à travers ces plans, des mécanismes pour l’intégration de ces zones dans la ville. Cette intégration devrait permettre d’associer les habitants des quartiers populaires au développement de l’ensemble de l’agglomération, et réguler ainsi les contradictions sociales entre quartiers aisés et quartiers populaires au sein de la ville. Cette intégration permettra de restreindre le disfonctionnement urbain à l’intérieur du Grand Sfax. Pour réaliser ce dessein, il a fallu passer par un volet théorique qui avait à définir ce qu’est l’intégration urbaine ou/et sociale, et comment pouvoir amorcer un processus d’intégration. Toujours dans le même cadre, et pour le même objet, il était nécessaire de choisir l’approche ou les approches à adopter, et suivre une ou des démarches appropriées à chacune des situations. Pour une telle tâche, plusieurs approches et démarches se sont imposées, car on se trouve bien dans un domaine complexe qui est la ville, dans laquelle des entrelacs sont nécessaires à faire et à parfaire, entre l’Homme et la Nature maîtrisée et largement entropisée ; nous nous sommes trouvés ainsi dans le domaine des interactions. Les options que nous avons proposées font partie du domaine systémique, car la ville est un système, et s’intégrer ou intégrer son système équivaut à tourner avec ou dans son sillage. La question qui s’est posée à nous, est comment intégrer la ville et s’intégrer dans ses Bureau d’étude : Architecture et Innovation

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Etude des Zones Urbaines Populaires dans le Grand Sfax normes? Fort heureusement toutes les villes sont ouvertes et leurs capacités d’intégration sont illimitées. Nous parlons ici non pas de l’ouverture matérielle qui existe bien actuellement, mais plutôt de l’ouverture à travers son fonctionnement, le modèle et les normes qu’elle représente. Donc, programmer l’intégration des zones populaires, c’est réussir à normaliser les fonctionnalités de ces zones suivant le modèle de la ville en question, c’est arriver à faire partie de ses combinaisons et de ses mécanismes. C’est pourquoi l’intégration des trois zones populaires devrait passer nécessairement par deux phases séparées ou simultanées, la première intéresse le domaine de la zone, la deuxième concerne le domaine environnant qui, dans certains cas est seul garant de l’entrée de la zone dans le système ville. C’est l’approche quartier durable qui a été adoptée. Il fallait en effet conduire dans le quartier populaire un processus d’intégration durable suivant des démarches fonctionnant d’une manière parallèle : il s’agit d’une démarche territoriale prospective, d’une démarche participative, de gouvernance, sociale, égalitaire, de mixité sociale et enfin d’une démarche environnementale et culturelle. Il est à signaler que l’importance des plans d’action proposés, réside non seulement dans leur force de proposer un ensemble de projets porteurs d’une vision globale de l’intégration de chacune des zones urbaines populaires élues, mais aussi dans leur caractère modélisant. En fait, il s’agit de proposer des mécanismes capables de produire un processus d’intégration, plutôt que des actions à projets ponctuels sans aucune interaction les uns par rapport aux autres. Deux types résument en fait la production du quartier populaire à Sfax et en Tunisie, le programmé et le spontané, à ces deux types correspondent deux modèles d’intégration tout en tenant compte des spécificités de chacun des quartiers dans l’application du modèle.

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