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EVALUATION TECHNICO ECONOMIQUE D’UN PROJET
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SO M M A I R E INTRODUCTION CHAPITRE 1-LES DIFFERENTS TYPES D’INVESTISSEMENTS 1-Définitions et types d’investissement 2-rentabilité d’un investissement 3-critères de choix d’un investissement CHAPITRE 2- LES SOURCES DE FINANCEMENT 1-les fonds propres 2-les fonds externes 3-la bourse des valeurs 4-autres financements 5-Effet de levier de l’endettement CHAPITRE 3- ELABORATION D’UN PLAN DE TRESORERIE 1- Définitions 2- plan de trésorerie 3- plan de financement CHAPITRE 4- PLAN D’AFFAIRES –BUSINESS PLAN 1-utilité 2-Contenu 3-états financiers 4-suivi et contrôle de l’exécution d’un business plan CONCLUSION EXERCICES n ° 01: Méthodes de choix des investissements n ° 02 : calcul de l’effet de levier
INTRODUCTION Le contexte dans lequel se concrétisent les projets d’ordre économique et/ou social devient de plus en plus complexe en raison de la densification des réseaux d’information, de flux économique et financier Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT et de la diversité des relations extérieures (clients, fournisseurs, personnel, banquiers, institutions financières, syndicats, autorités locales, services des impôts, organismes sociaux, associations, tutelle pour les entreprises publiques etc.) Pour maîtriser tous ces réseaux et toutes ces contraintes les managers/chefs de projets sont dans l’obligation d’utiliser des méthodes/outils permettant non seulement de résoudre des problèmes concrets mais aussi d’anticiper certains événements notamment les menaces soit pour les éviter soit pour en minimiser les effets négatifs éventuels. Dans cette optique ces dernières années on fait souvent référence à l’utilisation de l’approche préconisée par la démarche de « l’intelligence économique » qui est centrée sur le processus suivant : a-Recherche et recueil d’informations et de connaissances clés b-Traitement, interprétation et synthèse des données recueillies (construction de schémas interprétatifs et de modèles mentaux) c -Formulation des raisonnements stratégiques (Anticipation et maîtrise des risques, évaluation des effets des décisions à prendre), d-Mise en œuvre d’actions: déploiement préventif ou curatif, actions offensives ou défensives. e-Evaluation des effets : étude d’impact, rétroveille sur les processus , auto-évaluation.
CHAPITRE 1
- LES INVESTISSEMENTS
Paragraphe 1-Définitions et différents types d’investissement Toute entreprise se crée et se développe par l’investissement Selon les économistes l’investissement est la variation du facteur de production capital (équipements de production, stocks) pendant une période donnée. On distingue : -l’investissement financier : augmentation du capital -l’investissement industriel : construction d’une nouvelle usine -l’investissement corporel /tangible : machines moyens de transport Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT - l’investissement incorporel : il est destiné à accroître la valeur de l’outil de production dans certaines professions : industrie de pointe, services : brevets, licences. Cependant cet investissement n’est mesurable qu’à l’occasion de la vente de l‘entreprise ou de son fonds de commerce -l’investissement de capacité : cas de renouvellement, extension de capacité pour les produits actuels et création de capacité pour de nouveaux produits, -l’investissement de productivité : destiné à améliorer la qualité du produit et réduire le prix de revient des produits, -l’investissement stratégique : ce sont de dépenses à rentabilité apparente négative et qui concernant l’avenir de l’entreprise telles que les études de marché, les recherches de développent, formation de cadres etc. - les investissements sociaux : contribuent à l’amélioration des conditions de travail : cantine, transport, logement etc. Paragraphe 2 -Rentabilité, profitabilité, productivité et rendement d’un investissement Section 1-Rentabilité Un investissement est considéré comme rentable lorsqu’il apporte plus d’argent qu’il n’en coûte. Ceci implique un excédent de recette sur les dépenses. Section 2-Profitabilité : est relatif à l’excédent des produits sur le charges c’est –à –dire au profit. Section 3-Productivité : c’est le rapport entre le volume de la production physique et le nombre d’unités d’un facteur de production (capital, travail), Section 4-Rendement : aptitude d’un investissement à produire des biens au cours d’une période. Section 5-Cash flow, Marge brute d’autofinancement -Cash flow: représente le solde de trésorerie (différence entre les recettes et les dépenses) engendré par un investissement au cours d’une période ; il est généralement utilisé pour mesure la rentabilité d’un investissement individualisé. -Marge brute d’autofinancement: Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT la marge est égale à : bénéfice net comptable +dotations aux amortissements +dotations aux provisions à caractère de réserves. Elle mesure l’aptitude marginale de l’entreprise à s’autofinancer à la fin de chaque exercice. Paragraphe 3- critères de choix d’un investissement La mesure de la rentabilisé d’un investissement est réalisée à travers trois étapes : - Collecte d’un maximum d’informations concernant les projets envisagés : état de la demande, concurrents, prix etc. - Calcul des cash flows prévisionnels ou revenus nets attendus, - Application d’une méthode qui permet de sélectionner /choisir l’investissement le plus rentable. Les méthodes les utilisées sont : la valeur actuelle nette, le taux de rentabilité interne, le délai de récupération du capital et l’indice de profitabilité. Section 1-la valeur actuelle nette Cette méthode consiste à actualiser les cash flows prévisionnels de tous les projets envisagés et à retenir l’investissement dont la valeur actuelle nette est la plus élevée c’est-à-dire le plus rentable financièrement (en tenant compte du coût du capital investi). L’actualisation est une méthode de calcul économique et financier qui consiste à ramener sur une même base des flux monétaires (cash flows) à venir en des flux monétaires présents. Elle permet notamment de comparer des projets d’investissement qui ont des échéances différentes Section 2- le taux de rentabilité interne : le taux de rentabilité interne d’un projet d’investissement est le taux qui permet d’égaler le décaissement initial (coût du projet) à la valeur actualisée des cash flows prévisionnels générés par le projet. Section 3-le délai de récupération du capital investi ( pay back period): Cette méthode permet de choisir l’investissement dont le délai de récupération du coût de l’investissement (capital) est le plus court. A cette date le coût de l’investissement est égal à la somme de cash flows actualisés. De ce fait cette méthode avantage les investissements dont les cash flows immédiats sont plus importants. Section 4- l’indice de profitabilité : Cette méthode sélectionne l’investissement dont le rapport : Somme des cash flows (actualisés ou non) est le plus élevé. Coût de l’investissement
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT Pour effectuer un choix judicieux et efficient il est recommandé de tenir compte des résultats de ces quatre méthodes en classant les projets d’investissements dans chacune d’elles et de sélectionner le mieux classé dans l’ensemble de ces dernières. Remarque : toutes ces quatre méthodes sont basées sur l’hypothèse d’un autofinancement. CHAPITRE 2 - LES SOURCES DE FINANCEMENT Paragraphe 1 - le financement par les fonds propres Les fonds propres de l’entreprise sont constitués par le cumul des capitaux propres : capital social, réserves, Résultats en instances d’affectation, bénéfice de l’exercice et les provisions réglementées. Ainsi chaque année les fonds propres augmentent avec les bénéfices ou diminuent avec les pertes ou les distributions de dividendes. Les fonds propres représentent la ressource à long et moyen terme la plus sûre et la règle de prudence financière invite les entreprises à conforter leur fonds propres pour réaliser la couverture des actifs immobilisés et du fonds de roulement normatif par les capitaux permanents. Le renforcement des capitaux propres s’opère par les méthodes qui vont être présentées ci-après. Section 1-Mise en réserves des résultats : il s’agit du procédé le plus classique et le plus sûr : la question qui se pose à ce niveau est : doit-on distribuer ou non les dividendes ? et quand peut-on les distribuer ? -Lorsque l’équilibre de l’entreprise ne risque pas d’être remis en cause, -lorsque stratégiquement la direction de l’entreprise envisage d’augmenter son capital par appel à l’épargne publique afin de rassurer les actionnaires actuels ou futurs sur la régularité de la rémunération des capitaux afin qu’ils souscrivent plus facilement. Section 2--augmentation du capital en numéraire : l’augmentation du capital en numéraire est le procédé idéal pour l’entreprise pour consolider ses capitaux permanents. En effet les associées peuvent décider d’apporter des liquidités sans demander le remboursement .La rémunération de cet apport est liée à la capacité bénéficiaire de l’entreprise et la distribution de bénéfices dépend de la volonté de la majorité des actionnaires. Donc ces apports peuvent être non remboursables et gratuits. Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT Pour les sociétés cotées en bourse les augmentations de capital sont souvent souscrites par les petits porteurs dont l’attitude résulte beaucoup plus de l’espoir d’obtenir des plus-values importantes que celui d’encaisser de dividendes. Cas des comptes courants d’associés : les apports en comptes courant effectués par les associés de l’entreprise ont l’avantage d’aider cette dernière mais avec l’inconvénient de déséquilibrer sa situation financière lors de leur remboursement en totalité. En effet on distingue les comptes courants bloqués pendant une période suffisamment longue assimilable à des capitaux permanents de ceux qui sont considérés comme des financements à court terme assimilables à un découvert bancaire. Afin d’éviter ce risque de déséquilibre de la situation financière en cas de remboursement non programmé, ces apports peuvent être assortis de clauses telles que : non remboursement en cas d’insuffisance des capitaux propres, ou d’une clause de remboursement en dernier rang donc assimilable à un prêt participatif (voir chapitre suivant). Section 3 - aides : ces aides proviennent d’organismes publics ou parapublics ; elles se présentent généralement sous quatre formes : participation au capital, émission d’obligations convertibles en actions, avances en comptes courants, prêts participatifs rémunérés selon les bénéfices dégagés par l’entreprise. Paragraphe 2 - les financements externes Section 1- emprunts participatifs : ces emprunts se caractérisèrent par : leur durée à long terme, ils sont remboursables après tous le créanciers mais avant les actionnaires, ils sont rémunérés en partie par un taux fixe pour le reste suivant les résultats de l’entreprise. Section 2-les titres participatifs : ce titres sont remboursables en partie ou en totalité après un minimum de sept ans et en cas de liquidation de la société Section 3--Les obligations convertissables ou échangeables contre des actions : Ce procédé n’est permis que pour les sociétés cotées en bourse ; il leur permet en effet d’attirer aussi les porteurs d’obligations en les transformant en actionnaires par le remboursement de leurs obligations et de disposer ainsi de capitaux non remboursables. Dans le cas d’obligations convertibles en actions, la conversion déclenche au fur et à mesure une augmentation du capital. Les obligataires Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT souhaitent devenir actionnaires si les performances de l’entreprise leur paraissent consistantes. Dans le cas d’obligations échangeables avec des actions l’échange peut avoir lieu avec les actions déjà créées au moment de l’émission des obligations et l’augmentation du capital a lieu en une seule fois et non au fur et à mesure comme précédemment. Cependant ce procédé n’a pas autant de succès que la formule de convertibilité qui est très souple. Section 4-Les obligations avec bons de souscription d’actions : un droit à souscrire un certain nombre d’actions est attaché aux obligations ; par ce biais on peut être actionnaire sans perdre les avantages réservés à l’obligation. Section 5-les participations des salariés : Certaines entreprises intéressent leurs personnels par l’intermédiaire de la constitution d’une réserve spéciale de participation dotée par un prélèvement sur les bénéfices. Cette participation est bloquée pendant une certaine période dans l’entreprise et produit des intérêts fixés lors de l’accord de participation. il est également possible de sortir ces capitaux de l’entreprise afin de les placer ailleurs sous d’autres conditions généralement plus avantageuses.
Paragraphe 3 –la bourse des valeurs Section 1-Définitions La bourse des valeurs, d’invention romaine, est un lieu d’échange et de cotation des valeurs mobilières (actions et obligations) dont la matérialisation physique est remise en cause par l’internationalisation des marchés de capitaux et les progrès de la télématique. a)Cotation d’une entreprise : une entreprise est dite cotée lorsqu’elle est inscrite à la bourse des valeurs. La cotation regroupe les opérations nécessaires à la fixation du prix ou du cours de transaction des titres ou valeurs mobilières d’une entreprise donnée. b) Cours/prix Pour acheter et vendre les valeurs mobilières il faut qu’il y ait un prix, au même titre que pour les autres biens. Ce prix est appelé, par les professionnels des milieux boursiers, un cours. Ainsi coter un titre revient à lui fixer un prix par des mécanismes internes spécifiques à la bourse en fonction de l’offre et de la demande. Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT Section 2-Buts de l’introduction d’une entreprise en bourse Les buts généralement recherchés par une entreprise par son entrée en bourse sont : - La notoriété - La préparation de la succession du dirigeant - Séparation de l’expression famille/entreprise - Financement de la croissance et de la diversification - Facilité de l’évaluation des actifs en cas de cession - Mobilité des structures industrielles : prise de contrôle, absorption, fusion, rapprochements dive, etc. Section 3-Différences entre actions et obligations : Une entreprise qui se trouve dans une situation de besoin en capitaux pour diverses raisons a le choix entre deux possibilités pour faire appel à l’épargne disponible : a)actions Pour une entreprise constituée en société par actions, cela consiste à faire participer l’épargnant à son capital en émettant des titres appelés actions. Ainsi le souscripteur devient actionnaire, propriétaire de l’entreprise au prorata de la valeur de ses titres et assume la totalité des risques que peut subir l’entreprise ; en cas de faillite il peut ne pas être remboursé. En contrepartie il l sera rémunéré par des dividendes représentant une part des bénéfices réalisés par l’entreprise ; ces revenus sont donc variables en fonction des performances de l’entreprise. Problème de dilution du capital: L’augmentation du capital implique pour les anciens actionnaires soit investir plus dans l’entreprise soit partager avec d’autres les pouvoirs aux assemblées générales et les résultats. Dans ce dernier cas la solution consisté à faire payer aux nouveaux actionnaires un droit de souscription qui représente un droit d’accès aux réserves déjà constituées qui représentent des dividendes non distribués et qui leur appartiennent. Ce droit permet de dédommager les anciens actionnaires. Donc à chaque action ancienne est attaché un doit de souscription dont la valeur compensera la perte de la valeur mathématique de l’action (rapport entre la totalité des fonds propres et le nombre total d’actions) après l’augmentation du capital. Sans cela les anciens actionnaires n’accepteront pas l’augmentation du capital envisagée. Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT b)/obligations : la deuxième possibilité est de demander aux épargnants de lui prêter de l’argent la réalisation de cette opération s’effectue par l’émission de titres appelés obligations. Les souscripteurs sont des obligataires, rémunérés par un intérêt garanti dont le niveau est convenu contractuellement à l’avance. Cette rémunération est servie quels que soit les résultats de l’entreprises (bénéfices ou pertes). Par ailleurs la souscription à un emprunt obligatoire présente moins de risques qu’un investissement en actions ; en cas de faillite, l’obligataire étant un créancier passe avant l’actionnaire La réalisation de ces opérations s‘effectue par l’intermédiaire de la bourse des valeurs Paragraphe 4 - Autres financements Les financements vus plus haut sont destinés à augmenter les fonds permanents c’est-à-dire qu’ils ont pour objectif de consolider le fonds de roulement net de l’entreprise en respect de la condition nécessaire à l’équilibre financier de l’entreprise. Financement des investissements : certains organismes financiers proposent des prêts destinés à financer des investissements dont la durée d’amortissement justifie le financement à long terme telle l’acquisition de terrains, de constructions, matériels d’exploitation etc. Section1-le financement par le crédit-bail : le leasing Le crédit bail peut porter aussi bien sur les biens immobiliers que sur les biens mobiliers Principe du crédit-bail: un contrat est conclu entre un locataire d’un bien et un loueur/bailleur qui en est propriétaire et qui le reste jusqu’à la levée de l’option d’achat dont dispose le loueur. Le locataire paiera au loueur un loyer avec la possibilité d’acheter à la fin du contrat le bien pour une somme résiduelle obtenue après défalcation du cumul des loyers payés jusque là. Cette forme de financement et la plus utilisée en matière d’investissement pour les raisons suivantes : -le règlement d’un loyer est financièrement plus léger que celui de l’investissement/capital
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT -le loyer est fiscalement déductible alors que dans le cas d’un emprunt seuls les frais financiers sont déductibles. Il y a lieu de noter que le loyer intègre le remboursement théorique de l’emprunt/capital et les intérêts mais présente l’avantage de la déductibilité fiscale totale. Le leasing back dérivé du leasing : dans ce cas une entreprise en situation de déséquilibre de trésorerie et disposant d’immobilisations importantes vend un bien à une société de crédit-bail qui à son tour le lui loue par le biais d’un contrat de crédit-bail. Dans le cas où l’entreprise locataire a enregistré de déficits antérieurs ce procédé lui permet d’être exonérée des impôts sur la plus-value réalisée sur la cession du bien à la société de crédit-bail. Ceci contribuera à l’effort de l’entreprise pour retrouver son équilibre financier. Section 2-l’emprunt bancaire L’emprunt bancaire est le procédé traditionnel le plus utilisé pour financer des investissements et un besoin en fonds de roulement important. Dans l’hypothèse où le risque parait dépasser le seuil tolérable des banques ces dernières seront amenées à demander des garanties : -
hypothèques pour le financement de biens immobiliers, nantissement pour les matériels et dans le cas du crédit à l’exploitation le nantissement des stocks et des créances.
Section 3 -Le crédit d’exploitation L’orthodoxie financière invite les entreprises à financer leur besoin en fonds de roulement par le fonds de roulement net donc ce dernier doit être constamment plus élevé ; cependant dans la pratique cet objectif est rarement atteint et par conséquent des crises de trésorerie se manifestent souvent engendrées par des échéances pressantes et lourdes. En conséquence les entreprises sont alors astreintes à recourir au découvert bancaire et à l’escompte commercial. a)le découvert : il s’agit de crédits à très court terme accordés aux entreprises ayant un besoin de financement positif pour faire face à Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT leurs dépenses courantes d’exploitation : paiement de salaires, approvisionnements, impôts etc. Ces crédits coutent généralement très cher à l’entreprise en raison du taux d’intérêt débiteur très élevé justifié par le risque maximum que le banquier prend vis-à-vis de l’entreprise. b) l’escompte commercial: est une opération de crédit par laquelle une banque escompte/achète un effet de commerce (traite et billet à ordre) sans que l’échéance soit atteinte. En contre partie la banque accorde une avance rémunérée à un taux d’intérêt auquel s’ajoutent les agios correspondant aux frais de gestion de ces effets. La banque devient de ce fait propriétaire de ces effets et le présentera au paiement à l’échéance. Lors de leur présentation au paiement à l’échéance ces effets peuvent évidemment être rejetés pour insuffisance de provisions ou autres motifs. c) l’affacturage (factoring) : est un procédé par lequel l’entreprise transfère ses créances commerciales à un facteur /factor. Ce dernier paie l’entreprise sous forme d’avances en retenant une commission et prend en charge le recouvrement des créances auprès des clients de l’entreprise. La rémunération du facteur inclura évidemment l’intérêt financier sur les avances versées à l’entreprise ainsi que les frais de gestion et de recouvrement des créances d) le crédit fournisseurs : les différents achats effectués auprès des fournisseurs ne sont pas payés au comptant en totalité. En effet une partie plus ou moins importante est payée à terme dont l’échéance et souvent dépendante du type de relations commerciales existant avec les fournisseurs notamment la crédibilité dont jouit l’entreprise auprès de ces derniers. Ces crédits à court terme jouent un rôle important dans la constitution du besoin en fonds de roulement. Cependant le délai crédit des fournisseurs, pour qu’il soit d’un apport positif à l’équilibre de la trésorerie de l’entreprise, doit être supérieur au délai crédit accordé aux clients.
5- effet de levier d’endettement L’effet de levier d’endettement permet de comprendre comment la rentabilité financière est liée à la rentabilité économique. Ces deux notions renvoient à des approches différentes de la rentabilité. Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT La rentabilité financière rapporte aux fonds propres le profit à la disposition des actionnaires Après paiement des intérêts et des impôts .La rentabilité est celle qui est prise ne compte par les investisseurs pour sélectionner les acquittions d’actions. La rentabilité économique rapporte le résultat d’exploitation au capital non financier composé du capital productif fixe (équipements et fonds de roulement). La rentabilité reflète l’efficacité du processus productif seul indépendamment t des modes de financement adoptés c’est-à-dire qu’on ne distingue le financement à partir des fonds propres ou à partir des capitaux empruntés. Quand une entreprise entreprend un investissement et qu’elle emprunte pour Financer cet investissement, elle s’attend à c que le résultat d’exploitation dégagé soit supérieur aux charges financières induites par l’endettement. La décision d’achat de l’équipement se traduit par un gain supérieur au coût du financement. C’est à cette condition que le résultat augmente et améliore la rémunération des actionnaires. Si les prévisions portant sur l’efficacité des équipements se réalisent le taux de rentabilité économique sera supérieur au coût de l’emprunt. L’entreprise est donc incitée à emprunter pour augmenter sa rentabilité financière. Le taux de la rentabilité financière sera d’autant plus élevé que le montant du résultat courant devra rémunérer un montant faible de capitaux propres Ce qui est le cas si le projet a été financé par un endettement important. On dit que les actionnaires bénéficient d’un effet de levier (effet de levier positif). L’effet de levier est donc une technique de recours à l’endettement pour augmenter la rentabilité capitaux propres de l’entreprise. Il représente la différence entre la rentabilité économique et la rentabilité financière.
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT CHAPITRE 3- GESTION PREVISIONNELLE DE LA TRESORERIE Paragraphe 1 -Définitions La trésorerie correspond à la différence entre les actifs et les dettes dont la liquidité et l’exigibilité sont immédiates. La Liquidité immédiate signifie que l’actif peut être converti en espèce dans l’immédiat. L’exigibilité immédiate signifie que les dettes peuvent payées à tout moment. A cet effet le concept de trésorerie permet : -une meilleure analyse de la solvabilité, -une compréhension plus facile des informations, - une évaluation des apports en trésorerie des différentes fonctions de l’entreprise : exploitation, investissement, financement, -de faciliter l’approche prévisionnelle ; b) étapes de la gestion prévisionnelle de la trésorerie : Le plan de trésorerie est un plan à court terme. Deux étapes sont nécessaires à son élaboration : Première étape a)Budget de trésorerie Encaissements et décaissements sur une période donnée
Deuxième étape b) Plan de trésorerie Intégration de moyens de financement Ni excédents à court terme inemployés Placement de trésorerie Ni découverts trop excédentaire coûteux Objectif : trésorerie= Zéro
Notion de trésorerie zéro Il est généralement considéré de coutume que lorsque le ratio Trésorerie/Dettes à court terme est supérieur à 1, la trésorerie est saine. Cependant l’idéal est que la trésorerie soit centrée sur zéro car en cas d’excédent il ya un manque à gagner pour l’entreprise qui peut être éviter par de placement de cet excédent terme (trois mois )et obtenir des produits financiers et en cas de solde négatif il ya des coûts induits par les frais financiers sur découverts qui sont très élevés.
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT La périodicité d’étude des flux est généralement mensuelle. Cependant si des encaissements ou décaissements importants ont lieu régulièrement tous les dix ou quinze jours une périodicité décadaire ou par quinzaine peut être retenue. Contenu du plan de trésorerie Le processus d’élaboration du plan de trésorerie implique la connaissance préalable : -du budget des investissements à réaliser : nature, coûts et échéancier de mise en œuvre - de la structure et du coût de leur financement et modalités et de leur remboursement, - et du tableau des comptes de résultats prévisionnels : produits et charges d’exploitation et hors exploitation et résultats attendus (perte et bénéfice
Paragraphe 2- budget de trésorerie a)utilité Le budget de trésorerie permet : -de prévenir le risque d’illiquidité au cours d’une année qui peut mettre l’entreprise ne difficulté de paiement, -de négocier les financements à court terme à moindre coût, -de prévoir l’utilisation optimale de soldes excédentaires de trésorerie en fonction des opportunités du marché, - d’établir le tableau des comptes de résultats et le bilan prévisionnels conformément aux dépositions du plan comptable en vigueur. La prévision pluriannuelle découlant du plan de financement n’a pas la précision suffisante pour anticiper tout risque d’illiquidité de l’entreprise. A cet il ya lieu de répartir ces prévisions mensuellement à l’horizon d’un exercice et ce respectant la procédure budgétaire classique (budget des ventes, des achats, des investissements…). Les prévisions de recettes (encaissements) et de dépenses (décaissements) y afférentes sont récapitulées dans un état appelé budget de trésorerie; Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT les flux de recettes et de dépenses sont classés en deux catégories : les flux résultant des opérations d’exploitation courante et les flux provenant des opérations hors exploitation (investissement, financement et, impôts sur les bénéfices).
Les soldes mensuels de trésorerie expriment soit : -des excédents (soldes positifs) de trésorerie qu’il faut placer - soit des insuffisances (solde négatifs) lesquels sont à résorber en procédant à leur financement à très court terme par les méthodes suivantes : factoring, escompte commercial, découvert bancaire, crédit de campagne, facilités de caisse etc. Ces opérations sont traités dans le cadre du plan de trésorerie. b) contenu du budget de trésorerie Le budget de trésorerie présente les encaissements et les décaissements par fonction. La construction du plan de trésorerie repose sur l’analyse financière contemporaine dite dynamique et fonctionnelle des opérations réalisées par l’entreprise. A cet effet on distingue essentiellement trois fonctions communes à toute entreprise: - exploitation : opérations correspondant au métier de l’entreprise -investissement : opérations permettant de maintenir et de développer l’outil de production de l’entreprise, -et financement : opérations permettant de faire face aux besoins de ces deux autres fonctions.
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT Rubriques
Total
Janvie r
févrie r
mar s
…..
Flux de trésorerie d’exploitation Encaissements -Vente TTC au comptant -recouvrement de créances clients - autres produits TTC encaissables Recettes d’exploitation (1) Décaissements -Achat TTC au comptant -règlement des dettes fournisseurs -impôt et taxes -charge de personnel -autres charges TTC décaissables -TVA décaissées Dépenses d’exploitation (2) Flux net de trésorerie d’exploitation (A) ( 1-2) Flux de trésorerie hors exploitation Encaissements -augmentation des dettes financières -apports de fonds propres -produits de cession d’éléments d’actif -réduction ou cessions d’immobilisations financières -Produits financiers -autres produits hors exploitation Recettes hors exploitation (3) Décaissements - acquisitions d’investissement TTC -remboursement des dettes financières -réduction de capitaux propres -loyer de crédit- bail -autres charges à répartir sur plusieurs exercices - dividendes Frais financiers sur endettement stable -impôt sur les bénéfices Dépenses hors exploitation (4) Flux net de trésorerie hors exploitation (B)=3-4 Variation de trésorerie mensuelle (C) = A+B Trésorerie initiale (D) Trésorerie finale (E)= C+D
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décembre
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Paragraphe 3 – plan de trésorerie Un plan de trésorerie réalise la synthèse du budget des encaissements et des décaissements. Il fait ressortir le solde positif ou négatif de la trésorerie prévisionnelle à la fin de chaque mois. Il reprend la trésorerie initiale de l’entreprise (bilan d’ouverture), il permet de mettre en relief les insuffisances de l’entreprise en matière de financement à court terme et par là même de déterminer la nature et le montant des crédit à mettre en place et procéder au placement des excédents avec comme objectif Trésorerie zéro. Contenu du plan de trésorerie : Trésorerie finale du budget de Janvie trésorerie (A) r -charges financières sur financements à court terme (B) +produits financiers sur financements à court terme (C) Trésorerie finale corrigée (D) Trésorerie passive : -encours d’escompte concours bancaires -découvert bancaire -avances en comptes courants Total trésorerie passive (E) Trésorerie active : -placements ( bons de caisse dépôt à terme …) -disponibilités Total trésorerie active (F)
Févrie r
Mars
…… décem Total …. bre
NB - La trésorerie finale (D) de chaque mois est obtenue en corrigeant le solde (A) de la somme des charges et des produits enregistrés depuis le début de l’exercice.- les encours de trésorerie passive E doivent au moins permettre de financer le besoin total (D).
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT Dans le cas où il n’y a aucune possibilité de financement à court terme, il y a lieu d’envisager un financement stable d’où la mise à jour du plan de financement. Ces opérations nécessitent au préalable une estimation de leur coût de financement ou du produit de leur placement. Période de prévision : la durée retenue en matière de prévision est généralement de cinq (05) ans notamment en ce qui concerne les nouvelles entreprises ou les nouveaux produits : mise en place d’une organisation telle que le réseau de ventes, la publicité et bien évidemment le temps d’arrivée des commandes etc. Paragraphe 4 - plan de financement Le plan de financement est un instrument de gestion prévisionnelle qui établit des hypothèses sur les besoins de financement et les ressources suffisantes pour les financer .Il intègre les objectifs stratégiques qui s’expriment par des prévisions à long et moyen terme du chiffre d’affaires global ; il précise les différents moyens techniques et financiers humains à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. Le plan de financement traduit en termes de trésorerie les conséquences de décisions d’investissement et de financement. L’élaboration du plan de financement est basée sur deux étapes : Première étape : chiffrer le plan de financement, Deuxième étape : rechercher l’équilibre du plan de financement dans le but d’avoir une trésorerie finale positive par l’appel à de nouvelles ressources ou la modification du plan d’investissement. On retrouve ici le rôle prépondérant du fonds de roulement net global puisque les emplois stables ne doivent pas être financés par de la trésorerie passive (découverts). Les concours bancaires sont réservés au financement des déséquilibres conjoncturels qui apparaissent dans le budget de trésorerie. Les opérations de financement comblent le besoin de trésorerie résiduel découlant des opérations d’exploitation et d’investissement (découvert). Evaluation Technico Economique d’un projet
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Contenu du plan de financement Périodes
Début périod e 1
1
2
3
4
Emplois de la période -distribution de dividendes -acquisition d’immobilisations -remboursements d’emprunts -augmentation du BFR Total des emplois (A) Ressource de la période -capacité d’autofinancement -cession d’actifs immobilisés -augmentation du capital -emprunts Total des ressources (B) Variation de la trésorerie de la période C= (B-A) Trésorerie initiale
(D)
Trésorerie finale (E)= D+C -Découverts si trésorerie finale (E) négative - Placements si trésorerie finale (E) positive - Disponibilités
CHAPITRE 4- PLAN D’AFFAIRE OU BISUNESS PLAN Le business plan pourquoi ? Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT Le business plan pour qui ? Le business plan ses points essentiels Qui doit élaborer le business plan Comment suivre et contrôler son exécution ?
Paragraphe 1- Définitions-Utilité Un Business plan d’origine anglo-saxon est l’équivalent des dénominations suivantes qui sont d’usage dans le monde des affaire : plan d’affaires, plan de développement, plan d’entreprise, étude de faisabilité ou étude technicoéconomique. Il est un résumé de la stratégie d’entreprise des actions et moyens qu’un entrepreneur compte mettre en œuvre dans un projet entrepreneurial afin de développer, au cours d’une période déterminée, les activités nécessaires et suffisantes pour atteindre des objectifs visés. Il est rédigé tant pour un usage interne/management que pou communiquer à l’extérieur et convaincre les banques d’accorder des financements ou le capitalrisque d’investir dans l’entreprise. Il est conçu à l’occasion d’une création d’entreprise ou de la mie en place d’une phase de développement important et il sera l’outil de base pour chercher des financements et aussi de mieux approfondir un projet tout au long de sa conception de juger de sa faisabilité et de suivre son évolution. Son premier rôle est de conforter le créateur sur la faisabilité de son projet : Start-Up ou LBO (leverage buy out : reprise d’affaires), notamment sur l’aspect financier : rentabilité, cohérence du plan de financement etc. Pour cela il intègre sur le même document les éléments constitutifs du projet et les met en adéquation avec des facteurs extérieurs tels que le marché, la clientèle, les données financières, la communication etc. Il n’est pas un document figé, rigide ; il doit pouvoir évoluer en fonction de la conjoncture et s’adapter à ses interlocuteurs car il sert aussi à présenter le projet à l’ensemble des partenaires : actionnaires, clients, personnel etc. enfin plus qu’un simple dossier il sert de tableau de bord dans le suivi de sa réalisation : un bon moyen d’éviter les causes d’échec les plus fréquentes en matière de création de projet comme celle de ne pas allouer les ressources là ou elles sont vraiment nécessaires. Paragraphe 2) Structure et contenu Evaluation Technico Economique d’un projet
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Un busines plan doit permettre au lecteur de répondre rapidement aux quatre questions suivantes : D’où l’entreprise part-elle? Où va-t-elle? Comment compte-t-elle y aller ? Selon quelle progression dans le temps ? Le dossier du Business Plan doit être d’une présentation propre et soignée et son contenu doit être concis, réaliste, cohérent, hiérarchisé, clair, lisible, sobre et doit inspirer confiance. Quant à sa structuration, une certaine latitude existe suivant les attentes des lecteurs et des points forts du projet. Cependant le modèles anglo-saxon est souvent adopté pou la rédaction de projets internationaux ou de haute technologie. Ce modèle est structuré en huit(8) chapitres qui se présentent comme suit : 1- Synthèse ou résumé opérationnel (executive summary) Ce résumé rapide du Business Plan doit présenter les points essentiels du projet afin de permette à l’investisseur potentiel d’avoir rapidement une idée globale et de susciter chez lui un intérêt pour le projet. En effet dans le cadre des premiers contacts avec les investisseurs, ce résumé accompagné d’un accord de confidentialité peut être communiqué à quelques sociétés de capital risque soigneusement choisies. 2 -Besoin des clients et opportunité de l’affaire, 3- stratégie et étapes clés, 4-Plan marketing, 5-Plan opérationnel, 6-Management et personnes clefs, 7-Projections financières 8-Besoins et plan de financement. Annexes : -Documentation commerciale : brevets, licences, étude de marché, contrats importants - références de l’encadrement Paragraphe 3 - Procédure d ‘élaboration des états financiers 1. Estimation des ventes ou chiffre d’affaires lié au projet retenu Il s’agit de convertir et formaliser l’espoir de l’entrepreneur (individu ou société) en termes d’objectifs quantifiés et valorisés Evaluation Technico Economique d’un projet
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-Nouvelle entreprise : l’estimation des ventes est beaucoup plus difficile surtout lorsqu’il n’existe pas de cas concret comparable. -Entreprise existante : lorsqu’il s’agit d’un produit nouveau il faut connaître la demande potentielle (part de marché). 2 - Investissements prévisionnels Définir la manière dont ces objectifs vont être réalisés : nature et coûts des investissements nécessaires devant être choisis en utilisant les méthodes de choix des investissements basées généralement sur les critères suivants : -Valeur actuelle nette, -Taux de rendement interne, -Délai de récupération du capital investi, -Indice de profitabilité. Ces investissements sont de deux catégories : investissements matériels et commerciaux. a -Matériels : Gros investissements : industrie lourde dont la valeur peut représenter deux fois le chiffre d’affaires, Investissements légers : bureaux, ordinateurs qui représentent en général 30 % du chiffre d’affaires, b-commerciaux : concernent les frais de prospection et sont pris en compte comptablement comme charges à répartir sur plusieurs exercices en tant que frais préliminaires dans le tableau des comptes de résultats et non dans le bilan en tant qu’investissement. Vu leur impact sue les résultats la réalisation de ces investissement doit être étalée au maximum pour ne pas pénaliser les premières années et ce au fur et à mesure de l’arrivée des recettes avec la possibilité de sous-traiter temporairement les activités secondaires. Évidemment certains investissements ne peuvent pas être reportés. 3- financement de ces investissements : coûts, montants et échéancier de remboursement Selon un tableau de remboursement des emprunts : principal et les intérêts Deux sources de financement sont possibles : - Autofinancement, - crédits bancaires pouvant être assortis d’hypothèques. 4-tableau des comptes de résultats prévisionnels
de
nantissement
et
a)Estimer toutes les charges à déduire du chiffre d’affaire en vue déterminer les résultats prévisionnels (bénéfice ou perte) b) déterminer les charges à partir de ratios relevés dans le secteur Evaluation Technico Economique d’un projet
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En attendant la réalisation des objectifs étalés sur cinq (05) ans la société doit avoir une capacité de résister car c’est généralement durant les deux premières années que beaucoup de sociétés abandonnent. D’où l’importance de tout prévoir durant les deux premières années dans son Business Plan car il y va de la pérennité du projet ou de l’entreprise. L’intérêt et la viabilité de la société repose sur une bonne estimation des ventes prévisionnelles et de la capacité des animateurs à atteindre les objectifs fixés. Paragraphe 4 -Suivi et contrôle de la réalisation du business Plan Le suivi du déroulement du Business plan demande la tenue d’un tableau de bord permettant de contrôler notamment les indicateurs suivants : - Les retards éventuels de mises en place des moyens et des actions prévus, - Les dépassements éventuels de coûts, - Les ventes inférieures aux prévisions, - La situation des financements et de la trésorerie (risques d’illiquidité)
N°01-a - METHODES DE CHOIX DES INVETISSEMENTS L’entreprise FN spécialisée dans la fabrication de la robinetterie envisage de renouveler une machine obsolète. L’entreprise doit choisir entre trois types de machines A, B et C. Les coûts de leur acquisition et leurs cash flows générés sur trois années se présentent comme suit : Cash flows actualisés Machines
coûts
Année 1
A B C
5 000 3 000 7 000
4 000 2 000 1 000
Année 2 1 000 3000 3000
Année 3 2 500 3 500 10 000
Questions : 1/Quelle est la machine que l’entreprise doit choisir selon les critères suivants : -Valeur actuelle nette ? -Délai de récupération du captal ? -Indice de profitabilité ? 2/ quel sera le choix définitif de l’entreprise ? N°01-b- METHODES DE CHOIX DES INVETISSEMENTS
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT Une entreprise envisage l’extension de ses capacités de production et se trouve confrontée devant le choix de quatre types d’investissements A, B, C et D dont les données se présentent comme suit : Cash flows actualisés Investisse ments
Coûts
An 1
An 2
An 3
An 4
A
10 000
+5 000
+2 000
+3 000
+4 000
B
20 000
+10 000
+15 000
-3 000
+20 000
C
40 000
+10 000
+30 000
+2000
+3 000
D
30 000
+20 000
+12 000
+7 000
-6 000
TRAVAIL A FAIRE En utilisant les méthodes de sélection d’investissement, classer ces quatre projets selon les critères : VAN, Délai de récupération et indice de profitabilité. . Vous motiverez votre choix. N°01-b- METHODES DE CHOIX DES INVETISSEMENTS SOLUTION A
B
C
D
VAN
3
2
2
1
DR
4
1
3
2
INDICE PROFIT
1
3
4
2
TOTAL
8
6
9
5
En cumulant les résultats : L’investissement D est le mieux placé il ne présente pas de point faible particulier et dégage la meilleure VAN. B est second son indice de profitabilité est faible en revanche son DR est le plus court A vient en 3ème position pourtant il dégage le meilleur IP Evaluation Technico Economique d’un projet
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Centre National d’Etudes et d’Animation de l’Entreprise du Bâtiment, des Travaux Publics et de Hydraulique CNAT C arrive en dernière position il doit être rejeté. Si l’entreprise est en situation de déséquilibre financier A sera choisi car il est le moins couteux.
N°01 -METHODES DE CHOIX DES INVESTISSEMENTS SOLUTION 1/ Calcul des valeurs actuelles nettes, des délais de récupération et des indices de profitabilité respectifs de chaque machine.
Critères
Valeur actuelle nette (VAN)
Machine A
-5000 + (4 000+1000+2500) = 2 500 Machine -3 000 + B (2 000+3 000+3500) = 5500 Machine -7000 + (1000+ C 3000+ 6 000)=3 000 Choix des machines selon :
Délai de récupération (DR)
indice de profitabilité (IP) %
3
2 ans
1
7500 /500 = 150
2
1
2ans et 4 mos
2
1
2
2 ans et 6mois
3
8 500/3000 = 283 10 000/70 00= 143
Délai de récupération :
Machine A
Valeur actuelle nette :
Machine B
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CNAT Machine A
2/ Choix définitif en fonctionnant des résultats des trois critères Classement des résultats combinés des trois critères Machines
Valeur actuelle nette
Délai de récupéra tion
indice de profitabi lité
total
classeme nt
Machine A 3 1 2 6 Machine B 1 2 1 4 Machine c 2 3 3 8 Donc en combinant les résultats des trois critères :
2 1 3
-la machine B est la mieux classée avec une meilleure VAN et un meilleur IP, -la machine A a un meilleur DR mais une VAN très faible et un coût assez élevé, -la machine C a un délai de récupération très élevé, un IP très faible et un coût très élevé.
N°01 -EFFET DE LEVIER ENONCE RUBRIQUES Capitaux propres
ENTREPRISE 1
Résultat d’exploitation
ENTREPRISE 3
100 000
50 000
40 000
0
50 000
60 000
100 000
100 000
100 000
10 000
10 000
10 000
Capitaux empruntés Actif économique
ENTREPRISE 2
Informations complémentaires * Taux d’intérêt des capitaux empruntés : 5 % Taux de la Rentabilité économique :
10 %
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CNAT
1-Calculer la rentabilité financière pour chacune de ces trois entreprises 2-Déterminer et commenter l’effet de levier financier 3-Que deviennent les résultats si le taux d’intérêt passe à 12 % ?
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