Savoir Accorder Le Participe Passé - Grevisse Maurice [PDF]

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GREVISSE SAVOIR ACCORDE R -· 1

LE PARTICIPE PASSÉ

DU M�ME AUTEUR

Le Bon Usage, Grammaire française, avec des Remarques sur la langue française d'aujourd'hui, 9e édition, 1228 pages; des milliers de citations d'auteurs, avec références précises, 1969. Le Français correct, Guide pratique. Préface d'André Cham­ son, de l'Académie française, 1973. Précis de Grammaire française, 28e édition, 1969. Nouveaux Exercices français, 26e édition, 1968. Problèmes de langage, 5 volumes : 1 re série, 1961 ; 2e série, 1962 ; 3 e série, 1964 ; 4 e série, 1967 ; 5 e série, 1970. Dictées françaises, avec commentaire lexicologique et gram­ matical après chaque texte : Textes d'auteurs ; - Dictées grammaticales ; - Dictées récapitulatives (faciles ; de dif­ ficulté moyenne ; plus difficiles) ; - Dictées faites à divers concours et examens. - 9 e édition, 1973.

MAURICE GREVISSE

SAVOIR ACCORDER

LE PARTICIPE PASSÉ Toutes les règles avec des exercices et leurs corrigés

t:DITIONS J. DU CULOT, S. A. GEMBLOUX (Belgique)

Toutes reproductions ou adaptations d'un extrait quelconque de ce livre. par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm, réservées pour tous pays.

© ÉDITIONS J. DUCULOT, S.A., B - 5800 GEMBLOUX (1975) ( Imprimé en Belgique sur les presses Duculot.J

D. 1975, 0035.05

ISBN 2-8011-0040-4

AVANT-PROPOS L'accord des participes passés a toujours été, mén1e après que Marot en eut donné les règles« à ses disciples», une des croix de notre orthographe. « En toute la gran1maire françoise, il n'y a rien de plus hnportant ny de plus ignoré», disait déjà, au XV/J e siècle, le bon Vaugelas. « De plus ignoré», oui, le mot reste, hélas ! assez vrai, à notre époque où tant de gens, et de ceux-là n1ê1ne parfois qui ont fait leurs classes, achoppent sur l'orthographe. Le juste accord des participes ? Science de ,naître d'école, dira-t-on peut-être, et y n1a11quer dans un texte qu'on écrit n'en­ lève tout de 111éme pas grand-chose à sa valeur foncière ni 1né111e, éventuellen1ent, à son élégance ! N'e,npéche que quelques parti­ cipes non accordés ou mal accordés peuvent faire douter de votre culture ou faire naître une mauvaise opinion de la tenue de votre style. On concédera que l'accord des participes passés est co,npli­ qué, et même que l'importance qu'on lui accorde est, depuis Vaugelas, un véritable préjugé. Ferdinand Brunot estin1ait que la vraie règle, ce serait de laisser le participe invariable ou de l'accorder avec le sujet du verbe 1• Et Marcel Cohen déclare, dans le mênte esprit, que « beaucoup de Français instruits ne font pas l'accord» et que « d'autres le font irrégulièrenient » ; il en déduit que « la pennission de ,nettre leurs écrits d'accord avec leur usage parlé doit leur être accordée 2 ». J. F. BRUNOT, La Pensée et la Langue, p. 326. 2. M. COHEN, Nouveaux Regards sur la langue française, p. 227.

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LE PARTICIPE PASSÉ

Plus d'un trouvera qu'il ne faut tout de même pas mettre un bonnet rouge aux particif!es passés... Et ce sera sagesse, malgré tout, de s'en tenir aux bonnes vieilles règles qui régissent leur accord. M. G.

PREMIÈRE PARTIE

RÈGLES GÉNÉRALES ET CAS PARTICULIERS

LE PARTICIPE PASSÉ

A. - RÈGLES GÉNÉRALES 1. Le participe passé sans auxiliaire s'accorde en genre et en nombre, tout comme un adjectif qualificatif, avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte: Les champs moissonnés. Des batailles perdues. Fermez la porte: les fenêtres, laissez-les ouvertes. EXERCICES n °s 1 à 3 (p. 39).

2. Le part1c1pe passé conjugué avec être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe: Ma tante est arrivée hier. Vos raisons seront admises. EXERCICES n °5 4 et 5 (p. 40).

3. Le participe passé conjugué avec avoir s'accorde en genre et en nombre avec l'objet direct quand cet objet précède: Ces livres, je les ai lus. Les histoires que tu as racontées.

Il reste invariable si l'objet direct suit ou s'il n'y a pas d'objet direct: J'ai lu tous ces livres. Tu as raconté des histoires. Elles ont tremblé. Nous avons obéi.

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LE PARTICIPE PASSÉ

Remarques. - 1. Quand le participe avec être se rapporte à on, il se met ordinairement au masculin singulier: On n'est pas tou;ours favorisé par le sort.

Parfois, quand les circonstances indiquent nettement que on désigne une femme ou plusieurs personnes, le participe s'accorde en genre et en nombre avec le nom que on éveille dans la pensée: Et s'étant salués, on se tourna le dos. (Flaubert.) A nos âges, on a besoin d'être soignés. (M. Druon.)

2. Bénit, -ite s'emploie comme adjectif en parlant de choses consa­ crées par une bénédiction rituelle (on peut alors le rapprocher de saint) : De l'eau bénite ; un chapelet bénit. Sous un rameau de buis bénit, un coffre-fort était scellé. (A. France.)

Béni, -ie s'emploie dans les cas où il ne s'agit pas d'une bénédiction rituelle: Un peuple béni de Dieu. (Acad.) Oui a vu le pays basque veut te revoir C'est la terre bénie. (Hugo.)

Même quand il s'agit d'une bénédiction rituelle, béni, -ie s'emploie quand il est appliqué à des personnes et chaque fois qu'il est pris non pas comme adjectif, mais comme verbe : Une abbesse bénie. Soyez béni I Notre double mariage béni par le pasteur Vautier. (A. Gide.) Soyez donc en paix, ma fille, lui dis-je. Et je l'ai bénie. (G. Bernanos.)

EXERCICES n °5 6 à 14 (pp. 42-45).

CAS PARTICULIERS

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B. - CAS PARTICULIERS 1. - ATTENDU, COMPRIS, EXCEPTÉ, etc. a) Les participes attendu, con1pris (non con1pris, y cornpris), entendu, excepté, ôté, ouï, passé, supposé, vu sont invariables comme prépositions quand ils sont placés devant le nom ou le pronom: Attendu son infirmité, il fut exempté de cette charge publique. Compris (non compris, y compris} sa pension, il a tant de revenu

par mo,s.

Rien ne remuait, excepté les flammes. (Hugo.) Oté deux ou trois chapitres, cet ouvrage est excellent. (Littré.) Elle ne le comprenait plus, passé 1 certaines limites. (R. Rolland.)

b) Mais on écrira, en faisant l'accord, le participe étant placé après le nom ou le pronom Il a tant de revenu par mois, sa pension comprise

(non comprise, y comprise). Les parties entendues, on débattit les conditions d'un accord. les passagers ont tous péri, nous exceptés. Ces deux femmes exceptées. Deux chapitres ôtés, cet ouvrage serait excellent. Les témoins ouïs, on passa aux plaidoiries. La cinquantaine passée, il modéra son genre de vie. Ces complications supposées, que faudra-t-il faire ?

1. A observer que, dans l'usage littéraire, passé s'accorde a�sez souvent avec le nom qui suit: PASSÉE la cinquantaine (Cl. Farrère). -Je m'abstins de lire, PASSÉES les premières pages. (G. Duhamel.)

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Remarques. - 1. Dans tous ces exemples où l'accord se fait, le mot étant est comme sous-jacent devant le participe. 2. Évidemment, quand il y a simplement inversion, l'accord de ces participes est demandé : Exceptées de la destruction générale, ces maisons restent debout. Déjà comprises au compte précédent, ces sommes n'ont pas dû figurer ici.

( Littré.)

EXERCICES n ° ' 15 et 16 (p. 46).

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CAS PARTICULIERS

II. - CI-ANNEXÉ, CI-JOINT, CI-INCLUS a) Ces expressions sont variables quand on les considère

comme épithètes ou attributs :

Les feuilles ci-annexées, ci-jointes, ci-incluses. Faites photocopier les deux lettres ci-jointes. Vous trouverez ci-incluse la copie que vous m'avez demandée. (Acad.) Ci-incluses, ces pièces vous parviendront sûrement.

b) Elles sont invariables quand on leur donne la valeur ad­ verbiale (comn1e dans ci-contre, ci-dessus, etc.) : ci-annexé Je vous envoie c�-�oint } ci-inclus J

l

les lettres.

N.B. - 1. Dans beaucoup de cas, l'accord dépend de l'in­ tention de celui qui parle ou qui écrit. Ainsi, parallèlement à Je vous envoie ci-annexé (ci-joint, ci-inclus) les lettres, où on a la valeur adverbiale, on pourra écrire : Je vous envoie ci-annexées (ci-jointes, ci-incluses) les lettres.

Toute[ois l'usage est constant de laisser invariables ces ex­

pressions :

1 ° en tête de la phrase [sauf le cas où elles sont là comme adjectifs détachés : ci-incluses, ces pièces vous parviendront sûrenient] : Ci-joint la copie de la lettre.

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2 ° quand, dans le corps de la phrase, elles sont placées devant un nom sans article ni déterminatif démonstratif ou possessif: Vous trouverez

ci-joint

copie de la lettre.

2. Dans la même famille que inclus, incluse, observez: occlus, occluse; perclus, percluse; reclus, recluse; - mais : conclu, conclue; exclu, exclue.

EXERCICES n °$ 17 à 19

(pp.

46-47).

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CAS PARTICULIERS

III.-ÉTANT DONNÉ, MIS À PART, FINI a) Suivies d'un nom ou d'un pronom, ces expressions sont, au choix, variables ou invariables : données } les circonstances. donné

ltant {

Mises à . } part trois. f,autes d'orthographe, cette copie. est b onne. Mis

b) Fini, en tête de certaines phrases, s'accorde avec le sujet qui suit si l'on considère que l'auxiliaire être est sous-entendu : Finies à jamais leurs soirées. (P Loti.) .

Remarque. - Parfois des auteurs considèrent que fini se rapporte au pronom ce (ou cela) sous-jacent, et le laissent invariable : Fini, les cavalcades, n'est-ce pas l (La Varende.}

EXERCICES n °J 20 et 21

(pp.

47-48).

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LE PARTICIPE PASSÉ

IV. - COÛTÉ, VALU, PESÉ, etc. a) Coûté, valu, pesé, marché, couru, vécu, dormi, régné, duré..., avec un complément circonstanciel de prix, de valeur, de poids, de durée, etc. (qu'il faut se garder de prendre pour un objet direct) sont invariables : Les trois mille francs que ce meuble m'a coOté. (Acad.)

Question à poser : ce meuble a coûté combien ? - et non pas : ce meuble a coûté quoi ? Ce cheval ne vaut plus la somme qu'il a valu autrefois. (Acad.) Les trente kilos que ce sac a pesé. Les quarante minutes que j'ai marché, couru. Les quatre-vingts ans que cet homme a vécu. Les vingt ans que ce souverain a régné. Les huit heures que j'ai dormi. Les trois heures que la séance a duré.

b) Certains de ces participes, quand ils sont employés tran-sitivement, sont variables : Les efforts que ce travail m'a coûtés. (Acad.)

Ici coûter = imposer ou demander.

Les honneurs que cette charge m'a valus [= procurés]. Les marchand ises que j'ai pesées [= mises sur la balance].

Les d angers que j'ai courus [ = affrontés].

Les belles années que j'ai vécues en Italie [ = passées].

EXERCICES n ° 5 22 et 23 (p. 48).

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CAS PARTICULIERS

V. - PARTICIPE PASSÉ DANS LES TEMPS SURCOMPOSÉS Dans les temps surcomposés, le dernier participe seul varie, mais on peut aussi accorder les deux participes avec l'objet direct qui précède :

.

. , .t

Cette polfe, quand Je I a,

eu

mangée... eue mang ée..•

N.B. - Selon Littré, il est plus naturel de ne pas accorder eu.

EXERCICE n ° 24 (p. 49).

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LE PARTICIPE PASSÉ

VI. - DIT, ..DU, CRU, PU, SU, etc. Les participes dit, dû, cru, pu, su, voulu, permis, pensé, prévu et autres semblables restent invariables quand l'objet direct est un infinitif ou une proposition à sous-entendre après eux J'ai fait tous les efforts que j'ai pu [sous-entendu : faire]. Il m'a donné les renseignements qu'il avait dit [sous-entendu : qu'il me donnerait]. Il a obtenu les résultats qu'il avait cru [sous-entendu : qu'il obtiendrait].

EXERCICE n° 25 (p. 49).

CAS PARTICULIERS

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VII. - PARTICIPE PASSÉ EN RAPPORT AVEC l' Le participe passé ayant pour objet direct le pronom l' est invariable si ce pronom a la valeur neutre de cela : Cette étude est moins rebutante que je ne l'avais cru,

pensé, imaginé, présumé [= que je n'avais cru, pen­ sé, imaginé, présumé cela, c.-à-d. qu'elle était rebutante]. L'étape a été plus longue qu'on ne nous l'avait dit.

Remarque. - Dans certains cas, le pronom l' qui précède peut repré­ senter un nom et commander l'accord du participe : c'est affaire d'inter­ prétation : Cette maison est plus belle que je ne l'avais imaginé [= que je n'avais imaginé cela, c.-à-d. qu'elle était belle]. Cette maison est plus belle que je ne l'avais imaginée [j'avais imaginé quoi 7 - 1; c.-à-d. cette maison].

EXERCICE n ° 26 (p. 50).

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LE PARTICIPE PASSÉ

VIII. -L'ÉCHAPPER BELLE, LA BAILLER 1 BELLE (ou bonne), LA MANQUER BELLE (ou bonne) Dans ces expressions, qui sont des survivances du langage des joueurs de paume, le pronom la représentait autrefois le no1n balle. Il semblerait donc qu'on dût écrire : // l'a échappée belle ; cependant on écrit : Il l'a échappé belle. Il l'a manqué belle. Il me l'a baillé belle (ou bonne).

Cela s'explique par un ancien usage, selon lequel le participe restait invariable quand il ne terminait pas la proposition 2.

EXERCICE n ° 26

(p.

50).

1. Bailler = donner. 2. Selon G. et R. Le Bidois, « il paraît licite, et même recommandable» d'écrire, dans ces expressions, échappée, baillée, manquée.

CAS PARTICULIERS

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IX. - PARTICIPE PASSÉ ENTRE DEUX « que » OU ENTRE « que » ET « qui » a) Le participe passé précédé du pronom relatif que et suivi de la conjonction que est invariable si le pronom relatif est objet direct d'un verbe placé après ce participe : la romance que j'ai entendu que vous chantiez [j'ai entendu quoi ? - que vous chantiez que, c.-à-d. la romance].

Mais l'accord se fait si le pronom relatif que est objet direct du participe : les personnes que j'ai averties que je viendrais [j'ai averti qui ? ·- que, c.-à-d. les personnes; je les ai averties de quoi ? - que je viendrais = objet indirect].

b) Le participe passé est invariable quand il est précédé de que et suivi du relatif qui : les invités que j'avais prévu qui viendraient [j'avais prévu quoi 7 - l'objet direct est complexe : c'est essentiellenient la proposition qui viendraient, avec son sujet que ( = les invités)].

EXERCICE n ° 27 (p. 51).

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X. - PARTICIPE PASSÉ SUIVI D'UN ATTRIBUT D'OBJET a) Le participe passé suivi d'un attribut d'objet direct s'ac­ corde avec cet objet direct si celui-ci précède : Cette maison, je l'avais crue toute proche. Acceptez ces fleurs; je les aurais voulues plus belles.

b) Mais souvent aussi, les auteurs laissent invariable ce participe passé : Oui les eût cru si pleins de sang? (Montherlant.) Une vie qu'on aurait voulu belle. (A. Maurois.)

N.B. - Dans la pratique, on peut, au choix, accorder ce participe ou le laisser invariable.

EXERCICE n° 28

(p.

51).

CAS PARTICULIERS

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XI. - PARTICIPE PASSÉ PRÉCÉDÉ D'UN COLLECTIF OU D'UN NOM DE FRACTION Le participe s'accorde avec le collectif (ou le nom de frac­ tion) - ou avec son complément - selon que l'esprit est plus particulièrement frappé par l'un ou par l'autre la multitude d'oiseaux que j'ai vue [j'ai vu la multitude]. Un groupe de curieux que j'ai observés un à un [j'ai observé les curieux]. le quart de la récolte fut perdu. le quart de la récolte fut perdue.

EXERCICES n °5 29 à 31 (p. 52).

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LE PARTICIPE PASSÉ

XII. -:- PARTICIPE PASSÉ ET ADVERBE DE QUANTITÉ. PARTICIPE PASSÉ EN RAPPORT AVEC « le peu » a) Le participe passé en rapport avec un adverbe de quan­ tité accompagné de son complément s'accorde avec ce com­ plément Que de difficultés j'ai éprouvées ! Combien de fautes as-tu faites? Trop de haine lui fut témoignée. Remarque. - 11 arrive que l'adverbe de quantité domine dans la pensée et commande l'accord : Tant de haine fut blâmé. - Trop de patience serait regardé comme une faiblesse.

b) Lorsque le participe passé est en rapport avec peu suivi de son complément, l'accord est commandé par peu ou par

son complément selon que c'est l'un ou l'autre qui domine dans la pensée Le 'Peu de confiance que vous m'avez témoigné m'a ôté le courage. (Littré.) Le peu de confiance que vous m'avez témoignée m'a rendu le courage. (Littré.)

EXERCICES n °s 29 à 31 (p. 52).

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CAS PARTICULIERS

XIII. - PARTICIPE PASSÉ PRÉCÉDÉ DU PRONOM NEUTRE « en » On a le choix : a) On peut toujours laisser invariable le participe passé du pronom en, neutre et partitif ( = de cela, une partie de cela), que ce pronom soit ou non associé à un adverbe de quantité (combien, beaucoup, tant, trop, plus, etc.) : Voyez ces fleurs, en avez-vous cueilli 1 {Littré.) J'en ai tant vu, des rois! {Hugo.) Des romans, j'en ai beaucoup lu.

b) On peut accorder le participe avec le pronom en (genre et nombre du nom ou du pronom qu'il représente) : les fleurs, il n'en avait jamais vues. {M. Proust.) Des gens comme nous en avons tant connus. {Péguy.)

N.B. - Dans la pratique, le plus simple est de laisser tou­ jours invariable ce participe.

EXERCICE n° 32 (p. 53).

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LE PARTICIPE PASSÉ

XW. - PARTICIPE PASSÉ DES VERBES IMPERSONNELS Le participe passé des verbes impersonnels ou pris imper­ sonnellement est toujours invariable Les grandes chaleurs qu'il a fait. Les orages qu'il y a eu. Les grosses sommes qu'il a fallu. Les dommages qu'il en a résulté.

EXERCICE n° 33 (p. 53).

CAS PARTICULIERS

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XV. - PARTICIPE PASSÉ ET ANTÉCÉDENTS JOINTS PAR UNE CONJONCTION DE COMPARAISON Distinguons : a) Idée d'addition : l'accord est réglé conjointement par les antécédents C'est votre père ainsi que votre mère que j'ai invités. C'est sa bonté autant que sa simplicité qu'on a admirées.

b) Idée de disjonction : c'est le premier antécédent qui com­

mande l'accord :

C'est son mérite moins que sa naissance qu'on a considéré. C'est une esquisse plutôt qu'un tableau que vous avez choisie.

EXERCICE n ° 34 (p. 54).

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LE PARTICIPE PASSÉ

XVI. - PARTICIPE PASSÉ ET ANTÉCÉDENTS JOINTS PAR «ou»/« ni» Ici encore il y a lieu de distinguer : a) Idée d'addition : l'accord est commandé conjointement par les deux antécédents : N'est-ce pas le temps ou la mort que les philosophes ont toujours regardés comme les meilleurs remèdes 7 Ce n'est ni l'or ni la grandeur que cet homme a recherchés.

b) Idée de disjonction : l'accord est commandé par le se­

cond antécédent :

C'est son salut ou sa perte qu'il a risquée. Est-ce la douceur ou la violence que tu as choisie 7 Ce n'est ni Pierre ni Paul qu'on a nommé colonel de ce régiment.

EXERCICES n ° ' 35 et 36 (p. 55).

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CAS PARTICULIERS

XVII. - PARTICIPE PASSÉ EN RAPPORT AVEC « un (e) des», « un (e) de» Distinguons, selon le sens ou l'intention : a) Accord commandé par l'antécédent pluriel (l'action passe sur tous les êtres ou objets du groupe) : Un des premiers plaisirs que j'aie goûtés. (Chateaubriand.) Un des plus beaux arbres que j'aie vus. (A. Gide.) Une des plus fortes têtes que l'on ait connues. (Alain.)

b) Accord commandé par le nom singulier qu'on a dans la pensée : Une des plus étonnantes négociations qu'il ait conduite. (J. Orieux.) Un des mouvements les plus beaux que l'Europe ait connu. (J. Giraudoux.) Remarques. - 1. Avec un de ceux que, une de celles que, l'accord est commandé par ceux, celles : C'est un de ceux que vous avez recueillis. 2. Quand un( e) des, un( e) de contiennent un attribut, c'est générale­ ment le nom pluriel qui commande l'accord : C'est une des plus belles actions qu'il ait faites. (Littré.) - Vous êtes une des femmes les plus intelligentes que j'aie rencontrées. (E. Jaloux.)

EXERCICES n °s 35 et 36

(p.

55).

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LE PARTICIPE PASSÉ

XVIII. - PARTICIPE PASSÉ SUIVI D'UN INFINITIF a) On fait l'accord s1 le pronom objet direct qui précède se rapporte au participe Les violonistes que j'ai entendus jouer. [J'ai entendu qui ? - que, c.-à-d. les violonistes, qui jouaient.] Les marins que j'ai vus partir. Ces brebis, tu les as menées brouter.

b) Le participe reste invariable si le pronom objet direct

qui précède se rapporte à l'infinitif : Les airs que j'ai entendu jouer. [J'ai entendu quoi ?

- jouer que, c.-à-d. jouer les airs.] Les marins que j'ai vu décorer. Les brebis qu'on a mené égorger.

Procédés pratiques. - 1. Intercalez entre le participe et l'infinitif le pronom (auquel vous substituerez le nom qu'il remplace), puis tournez l'infinitif soit par le participe présent, soit par une proposition relative à l'imparfait, soit par en train de. Si la phrase garde son sens, faites l'accord du participe ; sinon, non : les violonistes que j'ai entendus jouer. [J'ai entendu que, c.-à-d. les violonistes jouant, J'ai entendu que, c.-à-d. les violonistes qui jouaient, J'ai entendu que, c.-à-d. les violonistes en train de jouer.]

2. Si le pronom objet direct qui précède représente l'auteur (ou les auteurs) de l'action marquée par l'infinitif (en parlant par à peu près : si le pronom fait l'action marquée par l'infinitif), accordez le participe avec lui ; sinon, non : les violonistes que j'ai entendus jouer. [que représente les violonistes; ce sont eux qui jouent.]

CAS PARTICULIERS

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3. Si l'infinitif admet après lui un complément d'agent introduit par la préposition par, laissez invariable le participe : les airs que j'ai entendu jouer [par cet orchestre].

4. Si l'infinitif a après lui un complément d'objet, le participe s'accorde avec le pronom qui précède : les bûcherons que j'ai vus abattre ces arbres.

Rema rques. - 1. Fait, suivi d'un infinitif, est toujours invariable : il forme, avec l'infinitif comme | Note du numérisateur : | Dans ses rectifications orthographiques de 1990, un seul mot : l'Académie française préconise de garder

| | invariable le participe passé de laisser (comme celui | de faire) suivi d’un infinitif : Je les ai fait combattre. (Hugo.) | Je les ai laissé combattre. Cette femme s'est fait peindre. (Acad.) | Cette femme s'est laissé peindre. les soupçons qu'il a fait naitre. (Littré.) | Les soupçons qu'il a laissé naître.

2. Certains participes marquant opinion ou déclaration et suivis d'un infinitif, dans des phrases comme Des tournures qu'on a dit être fautives, sont invariables, l'infinitif étant l'élément essentiel de leur objet direct : 3. Avec eu, donné, laissé, suivis d'un infinitif introduit par à, il y a lieu de distinguer a) Parfois le sens impose l'invariabilité, et le pronom objet direct se rapporte clairement à l'infinitif : la comète que j'ai eu à décrire, qu'on m'a donné à décrire. la somme que vous m'avez donné à recueillir, que vous m'avez laissé à payer.

b) Mais, en général, on a le choix entre l'accord et l'invariabilité du participe les ennemis que j'ai eus à combattre. [J'ai eu quoi ? - que, c.-à-d. les ennemis, à combattre = j'ai eu des ennemis, et je les ai combattus.] les ennemis que j'ai eu à combattre. [J'ai eu quoi ? - à combattre que = j'ai eu à combattre les ennemis.] les épreuves que nous avons eu(es) à subir. les factures qu'il a laissé(es) à payer. les devoirs qu'on m'a donné(s) à faire. EXERCICES n °s 37 à 41 (pp. 55-57).

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XIX. - PARTICIPE PASSÉ DES VERBES PRONOMINAUX Remarque préliminaire..._ Bien se rappeler que les verbes prono­ minaux se conjuguent avec être. - Avec les verbes pronominaux réfléchis ou réciproques (par ex. : elle s'est lavée ; ils se sont réconciliés), pour découvrir l'objet direct, on substitue avoir à être. Exemple : Elles se sont blessées. Question : Elles ont blessé qui ? - se, c.-à-d. elles-mêmes [le pronom se, qui précède, est objet direct, le Jarticipe s'accorde donc avec lui].

a) Réfléchis ou réciproques.

Le participe passé des verbes réfléchis ou réciproques s'ac­ corde avec le pronom objet direct si celui-ci précède : Elles se sont cachées. Ils se sont combattus. Les pénitences qu'ils se sont imposées. [Ils ont imposé quoi ? - que c.-à-d. les pénitences ; ils ont imposé à qui ? à eux (objet indirect, représenté par se).]

b) Pronominaux passifs.

Le participe passé s'accorde avec le sujet La bataille s'est livrée ici [ = a été livrée ici]. Les blés se sont bien vendus.

c) Pronominaux dont le pronom n'est ni objet direct ni objet indirect.

Le participe passé s'accorde avec le sujet (le pronom est un élément déclinable faisant partie intégrante du verbe) : Ils se sont enfuis.

CAS PARTICULIERS

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Elles se sont aperçues de leur erreur. Elles se sont évanouies. Remarques. - 1. Pour le participe passé d'un verbe pronominal suivi d'un infinitif, on applique la règle exposée au § XVIII (p. 32). Elle s'est sentie mourir. Elle s'est senti piquer par un moustique.

2. Le participe passé d'un verbe pronominal suivi d'un attribut du pronom réfléchi s'accorde généralement avec ce pronom réfléchi Cosette s'était toujours crue laide. (Hugo.) Les Goncourt se sont faits l'écho de certaines de ses confidences. (A. Billy.)

Dans la locution figée se faire fort de, aux temps composés, le participe fait (comme l'adjectif fort) reste invariable : Elles se sont fait fort d'obtenir ces avantages.

3. Avec se persuader que, s'assurer que ( = être certain), l'accord du participe passé est facultatif : Elles se sont persuadé(es). elles se sont assuré(es) que /'occasion était bonne

(= elles ont persuadé, elles ont assuré elles que... / ou : elles ont persuadé, elles ont assuré à elles que... ].

4. Le participe passé des verbes suivants est invariable, parce que ces verbes ne peuvent jamais avoir d'objet direct : se convenir se nuire s'entre-nuire se parler (parler à soi) se plaire (plaire à soi)

se déplaire (déplaire à soi) se complaire se mentir se ressembler se sourire

se nre se succéder se suffire se survivre s'en vouloir

Ces personnes se sont nui. Ils se sont plu l'un à l'autre. Les générations qui se sont succédé. Ces deux sœurs se sont toujours ressemblé.

5. II est parfois difficile de discerner si le pronom de forme réfléchie influe sur l'accord du participe. Observez que Je participe des verbes suivants est toujours variable. Subsidiairement notez que le participe

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passé des verbes qui n'existent que sous la forme pronominale (essen­ tiellement pronominaux) s'accorde toujours, à l'exception de s'arroger. s'absenter s'abstenir s'acharner s'acheminer s'adonner s'affaiblir s'agenouiller s'apercevoir de s'approcher s'arrêter s'attacher à s'attaquer à s'attendre s'avancer s'aviser de se blottir se cabrer se carrer se chamailler se connaître à se dédire se démener se départir de se désister se disputer (avec) se donner de garde se douter de s'ébahir s'ébattre s'ébouler s'échapper s'écouler s'écrier s'écrouler s'efforcer s'embusquer s'emparer de s'empresser

s'en aller s'endormir s'enfuir s'ennuyer s'enorgueillir s'enquérir s'en retourner s'en revenir s'ensuivre s'entendre à s'envoler s'éprendre cle s'escrimer s'étonner s'évader s'évaltonner s'évanouir s'évaporer s'éveiller s'évertuer s'extasier se faire l'écho de se féliciter se formaliser se gausser de se gendarmer se hâter s'immiscer s'infatuer s'infiltrer s'ingénier s'ingérer s'insurger s'invétérer se jouer de se lamenter se lever se louer de

se mécompter se méfier de se méprendre se moquer s'opiniâtrer s'oublier se pâmer se parjurer se plaindre se prélasser se prendre à s'y prendre se presser se prévaloir de se promener se prosterner se railler de se ratatiner se raviser se rebeller se rebiffer se recroqueviller se rédimer se réfugier se réjouir se rengorger se repentir se résoudre à se ressentir de se saisir de se sauver se servir de se soucier de se souvenir de se suicider se taire se targuer se tromper, etc.

EXERCICES n °s 42 à 47 (pp. 58-59).

DEUXIÈME PARTIE

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1. - SUR LES PARTICIPES PASSÉS SANS AUXILIAIR.E Faites, quand il y a lieu, l'accord des participes.

1

1. Heureux les épis mûrs et les blés [11roisso1111é] ! (Péguy.) - 2. Nous aimons, aux beaux jours [revenu], les jardins [e11rbaw11é]. - 3. C'est un beau spectacle que les forêts [agité] par les vents. - 4. Il est trois heures et demie [passé]. - 5. Nous aimons, en auton1ne, les après­ n1idi doucement [ensoleillé]. - 6. Les chrysanthè1nes [fleuri] avec opulence ont, au cimetière, des airs assez mal [assorti] aux deuils des familles.

2

1. En bien des circonstances, nous avons besoin d'une patience et d'un courage toujours [�ffermi]. - 2. Ces consolations banales étaient co1nn1e des e1nplâtres ma­ ladroitement [appliqué] sur des blessures cruelles. 3. Malheur aux gens trop [pressé] ! - 4. Ces mimosas si bien [fleuri] font des bouquets charmants.

3

Oui, ces gens [harcelé] de chagrins de ménage, [Moulu] par le travail et [tounnenté] par l'âge, [Éreinté] et pliant sous un tas de débris, Vomissements confus de l'énorme Paris, Reviennent [par/iané] d'une odeur de futailles, [Suivi] de compagnons [blanchi] dans les batailles Dont la moustache pend comme les vieux drapeaux. Ch.

BAUDELAIRE.

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LE PARTICIPE PASSÉ

II. - SUR LES PARTICIPES PASSÉS AVEC être Faites, quand il y a lieu, l'accord des participes.

4

l. Que de souvenirs émouvants sont [attaché] aux lieux où nous sommes [né]! - 2. De sombres nuages étaient [apparu] à l'horizon ; mes compagnons et moi sommes [parti] sans retard. - 3. Ni la vanité ni le caprice ne sont jamais [intervenu] dans les entreprises qui nous ont été [co,ifié]. - 4. Le vieux paysan et sa femme n'étaient pas [convaincu] et nous étions, le notaire et moi, assez [embarrassé]. - 5. Ces gens furent [condamné] à une forte amende.

5

l. L'atmosphère des grandes villes est incroyablement [pollué]. - 2. On craint que le grec et le latin ne soient, dans l'enseignement d'aujourd'hui, [destiné] à être [éliminé] de nos programmes. - 3. Mon frère et moi, nous sommes [allé] cette année aux sports d'hiver en Suisse; nous sommes [revenu] tout contents. - 4. Toutes ces bonnes gens ont été [invité] à la fête. - 5. Quand on est indolente comme vous l'êtes, ma fille, comment serait-on [admis] dans une société de majorettes?

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III. - SUR LES PARTICIPES PASSÉS AVEC avoir (Règle générale.) Recherche de l'objet direct.

ObserYation importante. - Pour pouvoir régler rapidement l'accord du partitipe passé avec avoir, il importe de reconnaître d'un simple coup d'œil l'objet direct et d'observer sa place relativement au participe passé. Pour trouver l'objet direct, on fait, après le verbe : a) la question qui ? pour les personnes : J'ai invité mes tantes.

J'ai invité qui ? - mes tantes; l'objet direct est mes tantes; il est placé après le participe ; ce participe est donc invariable : invité. Mes tantes, je les ai invitées.

J'ai invité qui ? - les, c.-à-d. mes tantes ; l'objet direct est les, placé avant le participe ; ce participe s'accorde donc avec lui : invitées.

b) la question quoi ? pour les choses : J'ai planté des tilleuls.

J'ai planté quoi ? - des tilleuls; l'objet direct est des tilleuls, placé après le participe. Les tilleuls que j'ai plantés.

J'ai planté quoi ? - que, c.-à-d. des tilleuls ; l'objet direct est que, placé avant le participe.

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LE PARTICIPE PASSÉ

Soulignez les objets directs. [Il s'agit, dans chaque cas, du seul mot objet direct, non du groupe objet direct.]

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1. Le poète rêve en regardant les étoiles. - 2. Rappelletoi les beaux jours 1qu� tu as passés dans ta maison natale. - 3. Si tu as de la l!léthode et de la \ o_ l_onté, tu recueil­ leras de beaux suc,cès. - 4. On n'exprime pas clairement les idées qu'on ne conçoit pas nettement. - 5. L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a. - 6. Ne remets pas à demain le travail que je t'ai confié ; fais-le aujourd'hui.

7

1. Les r�nsei,gnements qy'il possédait sur ces gens-là ne lui laissaient pas d'espoir de leur vendre le plus n1odeste article. (A. Robbe-Grillet.) - 2. Saluez plutôt chapeau bas / Ces Achilles d'une Iliade / Qu'Homère n'inventerait pas. (Th. Gautier.) - 3. Vous ferez votre chemin. dans la vie, j'ose vous le prédire. - 4. Que faisiez-vous au temps chaud? (La Fontaine.) - 5. Heur­ ter de front les sentiments de cet homme, c'est le moyen de tout gâter.

8

1. Qui veut la fi9 veut les moyens. - 2. Les démarches q�e vous faites seront utiles. - 3. Ces livres, je les lirai attentivement. - 4. Vous cherchez votre clef ? je la vois là, sur la commode. - 5. Tous les hommes cherchent le bonh�ur, vous le savez. - 6. Tu m.'étonnes ! je t'ai indiqué le chemi_n , et tu ne le prends pas !

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1. Ce oue vous me contez là me surprend. - 2. Je vous aiderai, je vous en donne ma parole. - 3. Deux

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pigeons _s.'aimaient d'amour tendre. (La Fontaine.) 4. Croyez-w'en : si vous vous heurtez à de graves diffi­ cultés, c'est par une forte volonté que vous l�_s surmon­ terez. - 5. Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige. (Baudelaire.) - 6. Ce garçon est imprudent, il va se blesser ; dites-le-lui. 10

1. Il est bon de choisir ses lectures ; aimer les livres, c'est très bien, mais il convient de lire surtout ceux qui vous instruisent ou vous inspirent de hautes et nobles peo"ées. - 2. Ma sœur Mary � mettait au piano et jouait des airs que je n'ai reconnus que beaucoup plus tard, mais qui m'ont suivi ma vie entière. (J. Green.) 3. Que 11?-e dites-vous là ? Je ne comprends rien à ce que vous m'expliquez. - 4. On n'aime pas la société des gens vantards. - 5. Ces deux frères �� ressemblent, mais ils ont des caractères bien différents.

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LE PARTICIPE PASSÉ

Faites, quand il y a lieu, l'accord des participes.

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1. Les fleurs que j'ai [cueilli]. - 2. La route que nous avons [suivi]. - 3. Nous avons [évité] bien des dangers. - 4. La patience et la persévérance que nous avons [eu]. - 5. On nous a [invité], mon frère et moi. - 6. Les primeurs que le jardinier nous a [offert]. - 7. Merci pour l'icône que vous m'avez [rapporté]. - 8. L'équerre et le compas que mon oncle m'a [donné]. - 9. Les gens que j'ai [connu]. - 1 O. Les volatiles que nous avons [aperçu]. - 11. Les oasis que nous avons [rencontré].

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1. Cet homme a [acquis] une grande fortune. - 2. Les livres et les revues que j'ai [relié]. - 3. Les obsèques, on les a [célébré] en grande pompe. - 4. Les délices que nous avons [goûté]. - 5. Les « Mémoires de guerre » de Charles de Gaulle, les avez-vous [lu] ? - 6. La Grèce antique nous a [laissé] d'admirables chefs-d'œuvre. 7. Les couchers de soleil que cet artiste a [peint]. 8. Tous les peuples que les Romains ont [subjugué]. 9. Les villes et les villages que la guerre a [détruit]. 1O. Les souffrances que ce peuple a [enduré]. - 11. Que de maux les guerres ont [engendré] !

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1. Ces champs, les a-t-on [labouré] ? - 2. La comète que nous avons [observé]. - 3. Les chèvres et les mou­ tons que tu as [acheté]. - 4. L'azalée que vous m'avez [�ffert]. - 5. La fleur que tu m'avais 1jeté]. - 6. Je l'ai [étudié], cette leçon que vous m'aviez [indiqué]. 7. Quelle route avez-vous [suivi] ? - 8. Tels sont les prin­ cipes que j'ai [trouvé] bon de vous rappeler. - 9. Les

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lettres que je vous ai [dicte1, les avez-vous [tape1 sans fautes ? - 10. Je veux qu'une branche [part. passé de bénir] orne ma chambre. (Fr. Jammes.) 14

1. Nous n'avons jamais [hésité] à faire notre devoir. 2. Les difficultés que nous avons [rencontré]. - 3. L'ovale que vous avez [tracé]. - 4. L'obélisque de Louqsor, l'avez-vous [admiré] ? - 5. Ces arabesques, qui les a [dessiné] ? - 6. Les batailles que Napoléon a [livré]. 7. Avez-vous bien [réfléchi] ? avez-vous [pesé] les consé­ quences de ce projet ? - 8. Tous les périls, je les ai [prévu]. - 9. Les experts que nous avons [consulté] nous ont [montré] les défectuosités de ce plan. - 1O. Laquelle de ces deux peintures avez-vous [choisi] ?

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LE PARTICIPE PASSÉ

IV. - SUR LES CAS PARTICULIERS Attendu, 'compris, excepté, etc.

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1. On usera d'indulgence envers vous, [attendu] vos bons antécédents. - 2. On se lasse de tout, les compli­ ments [excepté]. - 3. Nous ajournerons ce projet, [vu] les difficultés de la conjoncture. - 4. Tout s'amortit en nous, [excepté] nos élans vers le bonheur. - 5. Il convient de lire attentivement ce livre, [y co,npris] les notes de bas de page. - 6. Ce meuble coûte trois mille francs, [non con1pris] la T.V.A.

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1. [Supposé] une aggravation, vous rappellerez le médecin. - 2. S'entretenant chaque dimanche _avec moi, va­ cances [excepté], elle finit par me raconter sa vie (P. Gaxotte). - 3. Ces heures douloureuses [passé], vous retrouverez tout votre courage. - 4. [ Ôté] deux ou trois tableaux, cette exposition ne comprend que des œuvres· de grande valeur. - 5. Certaines gens ont tout [prévu] apparemment, [excepté] leur mort. - 6. [Passé] les quel­ ques jours de la période de deuil, la famille reprit ses occupations habituelles.

Ci-annexé, ci-joint, ci-inclus

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1. Vous trouverez [ci-joint] les pièces que vous avez demandées. - 2. J'ai l'honneur de vous remettre [ci-

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inclus] copie des délibérations. - 3. [ Ci-annexé] quittance en bonne et due forme. - 4. [Ci-joint] les trois photos que j'ai pro1nis de vous envoyer. - 5. Vous devinerez pour qui est la lettre [ci-inclus]. - 6. Je vous adresse [ci�joint] copie de la facture et quittance. - 7. Consultez la feuille [partie. passé de inclure] dans le dernier numéro de la revue.

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1. Veuillez trouver [ci-inclus] les cinq obligations acquises pour votre compte. - 2. Je vous transmets [ci­ annexé] copie des déclarations de mon client. - 3. Vous trouverez [ci-joint] une copie de la lettre qui m'a été adressée par Monsieur Dupont. - 4. Trouvez [ci-joint] deux chèques de dix mille francs chacun.

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1. Ces lettres, je vous les renvoie [ci-joint] ; [ci-annexé] les brouillons. - 2. J'ai l'honneur de vous adresser [ci­ inclus] la liste des directeurs de nos différentes agences. - 3. [ Ci-annexé] les notes dont vous attendez l'envoi. 4. J'ai l'honneur de vous remettre [ci-joint] deux exem­ plaires du rapport que vous m'avez demandé. - 5. [Ci­ joint] tous les documents relatifs à notre affaire. - 6. Vous trouverez [ci-joint] les échantillons promis. - 7. C'est ainsi que l'affaire fut [partie. passé de conclure].

Étant donné, mis à part, fini

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1. [Étant donné] la simplicité du problème, vous le résoudrez facilement. - 2. Je crois qu'[étant donné] vos goûts, ces prétendus chefs-d'œuvre ne vous plairont guère. - 3. [Mis à part] ces menues choses, l'ensemble de ces

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LE PARTICIPE PASSÉ

projets nous paraît digne d'intérêt. - 4. [Étant donne1 les circonstances, il faut se montrer très circonspect. 5. [Fini] les belles vacances ! - 6. [Étant donné] les élé­ ments complexes de la question, je ne pourrai vous faire connaître mes conclusions que le mois prochain. 21

1. Toutes ces finasseries [mis à part], l'exposé de cette question est approfondi. - 2. Ces explications [étant donné], nous discuterons le projet. - 3. [Fini] à présent, ces vaines récriminations ! - 4. Vous réussirez certaine­ ment, [étant donné] votre compétence et votre longue ex­ périence. - 5. [Mis à part] cette légère incartade, sa conduite a été correcte.

Coûté, valu, pesé, etc.

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1. Que de soins cet enfant malingre a [coûté] à ses parents ! - 2. Les conséquences de vos actes, les avez­ vous bien [pesé] ? - 3. Cette maison ne vaut plus la somme qu'elle a [valu] quand je l'ai acquise. - 4. Les vingt kilo1nètres que j'ai [marché] m'ont beaucoup fati­ gué. - 5. Avant d'expédier ces colis, je les ai [pesé] soi­ gneusement. - 6. Comment dire toutes les peines que ce travail m'a [coûté] ? - 7. Il n'avait pas encore la situation que son travail lui a [valu] plus tard.

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1. Quelles heures merveilleuses il avait [vécu] ! 2. Pendant les cinq premières années qu'a [dure1 cette

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intrigue. (Stendhal.) - 3. J'ai recueilli avec peine la som­ me que cette petite villa m'a [coûté]. - 4. Les huit heures que nous avons [dornû] nous ont remis en forme pour une nouvelle étape. - 5. Durant les trente années que ce souverain a [régné], le pays a [vécu] en paix. - 6. Je me rappelle les jours de bonheur que j'ai [vécu] dans cette tranquille retraite. - 7. Les deux heures que j'ai [parlé] m'ont paru bien courtes.

Participe passé dans les temps surcomposés 24

1. Ces livres, après que je les ai [eu lu], je les ai résumés avec soin. - 2. Il avait fait des projets étranges ; quand je les ai [eu connu], je me suis efforcé de les lui faire abandonner. - 3. Tous ces beaux jouets à la devanture du bazar, quand le petit Pierre les a [eu vu], il a trépigné de joie. - 4. Ces démonstrations truquées, je les ai [eu percé] à jour après deux minutes de réflexion. - 5. Il devait dix mille francs ; quand il les a [eu payé], il s'est senti tout rasséréné.

Dit, dû, cru, pu, etc. 25

1. Avez-vous toujours fait tous les efforts que vous au­ riez [dû] ? - 2. S'il n'a pas obtenu les avantages qu'il

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LE PARTICIPE PASSÉ

avait [prévu], c'est qu'il n'a pas fait les démarches, qu'il aurait [pu]. - 3. Toutes ces paroles que tu as [dit] ne sont pas celles que j'aurais [cru]. - 4. Il arrive que les événements ne prennent pas la tournure que nous avions [espéré]. - 5. Ceux qui ont mis en œuvre tous les moyens qu'ils ont [pu], même quand ils n'ont pas recueilli tous les succès qu'ils avaient [pensé], goûtent parfois certaines satisfactions intimes qu'ils n'avaient pas [in1aginé]. 6. On n'a pas fait, dans ce vieux bâtiment, les réparations que j'avais [dit] et que le propriétaire avait [ pron1is]. 7. Ce vilain personnage m'a fait toutes les avanies qu'il a [voulu].

Pa,-ticipe passé en rapport avec le pronom I' L'échapper belle, la baille,- belle

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1. Cette excursion ne fut pas si agréable que je l'avais [espéré]. - 2. L'algèbre est-elle aussi rebutante que vous l'aviez [cru] ? - 3. Cette affaire paraît moins compliquée que je ne l'avais [inzaginé]. - 4. La bonne conduite de la vie est une affaire plus sérieuse que certains ne l'ont [estin1é]. - 5. L'entreprise a-t-elle réussi comme vous l'aviez [préswné] ? - 6. L'auto s'est arrêtée à deux pas de lui ; il ra [éch ap pé] belle. - 7. Vous nous l'avez [baillé] belle avec votre histoire de loup-garou !

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Participe passé entre deux que ou entre qui et que 27

1. J'ai bien reçu la lettre que vous aviez [dit] que vous n1'écririez. - 2. Les événements qu'on avait [cru] qui arriveraient ne se sont pas produits. - 3. Eh bien ! nous l'avons faite, la promenade que j'avais [pron1is] que nous ferions. - 4. Voici une proposition que j'ai [p ensé] qui vous intéresserait. - 5. Ces livres ne vous ont pas plu ? ce sont pourtant ceux que j'avais [espéré] que vous liriez avec intérêt.

Participe passé suivi d'un attribut d'objet 28

1. Ces pays qu'on a [dit] si pittoresques, je les visiterai aux prochaines vacances. - 2. Cette vieille, on l'eût [cru] sorcière ou charlatane. - 3. Parfois, hélas ! des amis que nous avions [cru] fidèles nous ont [laissé] seuls dans l'ad­ versité. - 4. Cette maisonnette, fraîchement blanchie à la chaux, brillait dans le soleil : on l'aurait [cru] vernie. - 5. Cette villa est jolie, mais je l'aurais [préféré] un peu plus grande. - 6. J'ai suivi les conseils que j'ai [jugé] les plus convenables. - 7. Il arrive que des avantages que nous avions [esthné] fabuleux s'évanouissent au vent des circonstances.

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LE PARTICIPE PASSÉ

Participe passé précédé d'un collectif ou d'un adverbe de quantité 29

1. Cette troupe de grues, régulièrement [rangé] en triangle, traversent en silence le ciel gris d'un automne précoce. - 2. Un troupeau d'oies, [indigné], piaillant inso­ lemment : voilà ce que je me rappelle de notre excursion. - 3. Le groupe de manifestants que nous avons [observé] fut bientôt [dispersé] par la police. - 4. Le groupe des manifestants que nous avons [observé] défilaient en scan­ dant des slogans revendicateurs. - 5. La moitié du village fut [détruit]. - 6. Cette nuée de sauterelles qu'on a [vu] s'abattre sur les champs, a causé une vraie dévastation.

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1. Le peu de volonté que vous avez [montré] vous a permis de vous tirer d'embarras. - 2. Le peu de patience que vous avez [montré] m'a vraiment déçu. - 3. Il y a eu, dans ces régions, une multitude de castors, qu'on a, très fâcheusement, [exterminé]. - 4. Ce peu de neige qui était [tombé] la nuit, couvrait le jardin d'une chape merveil­ leuse. - 5. Je me demandais si tant d'ingratitude serait [vaincu]. - 6. Trop de fonctionnaires dans un État pour­ rait être [considéré] comme un abus ruineux.

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1. Combien de fautes avez-vous [laissé] dans votre devoir ? - 2. Que de soins, que de fatigues cet enfant a [imposé] à sa mère ! - 3. Ce long cortège de jeunes gens que nous avons [adn1iré] le jour de la fête chantaient des chants de joie et d'espérance. - 4. Quantité de solutions

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ont été [proposé]. - 5. Autant de difficultés vous avez [rencontré], autant d'occasions vous avez [trouvé] d'exercer votre habi]eté et votre volonté. - 6. Une foule de gens, [persuadé] que l'argent fait le bonheur, s'acharnent à ac­ cumuler le plus de richesses possible.

Participe passé précédé du pronom en

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1. Il y a encore des gens compatissants : peut-être en avez-vous [connu]. - 2. Des projets, en avez-vous [réa­ lisé] autant que vous en avez [for,né] ? - 3. La technique possède aujourd'hui, pour transformer le monde, des moyens comme elle n'en a peut-être jamais [eu]. 4. Combien n'en a-t-on pas [vu] qui se laissaient séduire par des promesses fallacieuses ! - 5. J'aimerais avoir un petit jardin : il me procurerait des joies tranquilles comme j'en ai toujours [désiré]. - 6. Les hauts emplois exigent compétence et conscience ; ils sont parfois, hélas ! occu­ pés par des gens qui n'en ont jamais [eu]. - 7. Les imprudences de ce personnage, s'il en a [comn1is ], pourront nuire à sa réputation. - 8. Je vous souhaite d'avoir plus de chance que je n'en ai [eu].

Participe passé des verbes impersonnels

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1. Les inondations qu'il y a [eu] ont été une catastrophe pour les agriculteurs. - 2. Quels soins il a [fallu] pour maintenir sous un ciel implacable cette végétation luxu-

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LE PARTICIPE PASSÉ

riante ! (J. et J. Tharaud.) - 3. Les chaleurs torrides qu'il a [fait] ont provoqué une grande sécheresse. 4. J'ai fait beaucoup de démarches pour me procurer ]a grosse somme qu'il m'aurait [fallu], mais je n'ai pas trouvé les cinquante mille francs qu'il m'a, en fin de compte, [n1anqué]. - 5. J'ai admiré les clairs de lune merveiJleux qu'il a [fait] ces jours derniers. - 6. Comment expliquer les domn1ages qu'il a [résulté] de cette malheureuse fail­ lite ?

Participe passé et antécédents joints par une conjonction de comparaison ou joints par ou / ni

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1. C'est la méthode autant que la persévérance que nous avons [apprécié] dans les travaux de ce chercheur. - 2. C'est une caricature plutôt qu'un portrait que vous avez [fait] là ! - 3. C'est sa douceur, sa bonté, bien plus que son savoir, que nous avons [ad,niré] chez ce pro­ fesseur. - 4. c·est la considération, non moins que les avantages n1atériels que cet homme a [recherché]. 5. C'est la guitare ainsi que le violon qu'il a [pratiqué] dès son jeune âge.

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Participe passé et a 11técéde11ts joi11ts par ou / ni, 011 en rapport avec un(e) des, un(e) de

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l . Ce n'est ni l'argent ni la puissance que ce philosophe a [recherché]. - 2. Est-ce ton père ou ta 1nère que tu as le plu souvent [photographié] ? - 3. Ce n'est ni Pierre ni Paul qu'on a [choisi] pour être le capitaine de notre équipe. - 4. Ce n'est ni Georges ni Louis qu'on a [pro­ posé] pour représenter notre société à cette cérémonie. 5. Est-ce un roman ou une simple nouvelle que vous avez [écrit] ?

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1. Voilà un des beaux souvenirs que j'aie [évoqué] dans mon récit. - 2. Le Parthénon est un des plus beaux monuments que l'architecture de l'antiquité grecque ait [produit]. - 3. Ce roman est un des plus émouvants que j'aie [lu] depuis longtemps. - 4. J'aime beaucoup les roses ; parmi leurs nombreuses variétés, celle des roses thé est une de celles que j'ai toujours [préféré].

Participe passé suivi d'un infinitif

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1. Les romances que j'ai [entendu] chanter. - 2. Les soldats que j'ai [vu] défiler. - 3. Ces oiseaux, je les ai [vu] s'envoler. - 4. Les fleurs que j'ai [regardé] cueillir. - 5. Tes beaux cheveux, pourquoi les as-tu [laissé] cou­ per ? - 6. L'indignation que j'ai [senti] monter en moi. - 7. Les enfants que j'ai [entendu] crier. - 8. Les chemins

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LE PARTICIPE PASSÉ

que nous avons [voulu] suivre. - 9. Les habitudes qu'on a [laissé] s'enraciner. - 10. Les protestations que j'ai [osé] élever. - 11. 'Les luttes que nous avons [eu] à sou­ tenir. 38

1. J'ai toujours aimé les lilas blancs ; c'est avec JOie que, chaque année, je les ai [vu] refleurir en avril. 2. Notre patrie, nous ne l'avons jamais [laissé] insulter. - 3. La colère que j'avais [senti] gronder en moi, je ne l'ai pas [laissé] exploser. - 4. Ce sont là des lettres que je n'ai jamais [aimé] écrire. - 5. Ces cambrioleurs, l'en­ quête les aura bientôt [fait] découvrir. - 6. J'aime ces bons vieillards : que de fois je les ai [écouté] raconter leurs histoires du temps passé ! - 7. Les souvenirs que j'ai [senti] remonter du fond de ma mémoire m'ont rempli d'émotion.

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1. Deux voyageurs épuisés frappaient à la porte : on les a [laissé] entrer ; on leur a [fait] préparer un repas chaud. - 2. Les oiseaux que nous avons [aperçu] voler très haut dans le ciel d'automne étaient probab]ement des grues. - 3. J'étais fier de réciter les vers qu'on m'avait [donné] à apprendre. - 4. Mon oncle, grand chasseur, était fier d'avoir tué un renard et une belette ; il les avait [fait] empailler. - 5. Tels sont les buts que j'ai [prétendu] atteindre. - 6. Les problèmes qu'on m'a [donné] à ré­ soudre. - 7. Ce sont des fruits qu'on a [dit] venir d'Afri­ que.

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1. Hommage à ceux qu'on a [vu] constamment combattre pour la justice et pour la vérité ! - 2. La tragédie de Britannicus, la « pièce des connaisseurs», comme a dit Voltaire, l'avez-vous déjà [vu] jouer ? - 3. La Callas, ceux qui l'ont [entendu] chanter en ont été ravis. 4. Quels sont les opéras que vous avez [entendu] chanter ? - 5. Ces chênes que j'ai [regardé] abattre ont évoqué dans ma mémoire le poème de Ronsard : « Écoute, bûcheron, arrête un peu le bras». - 6. Les mauvaises habitudes s'invétèrent comme des mauvaises herbes qu'on a [laissé] pousser. - 7. Les privilèges qu'ils se sont [arrogé].

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1. J'étais embarrassé par les constellations qu'on m'avait [donné] à décrire. - 2. Nous ne voyons aucun moyen de trouver la grosse somme qu'on nous a [laissé] à payer. - 3. Dédaignons les sottes réflexions qu'on a [entendu] faire dans cette assemblée. - 4. Quelles luttes cette fa­ mille pauvre a [eu] à soutenir pour élever ses enfants ! 5. Les leçons de grec et de latin que j'avais [trouvé] à donner étaient loin de couvrir les frais de mon entretien. (M. Aymé.) - 6. Ma mère aurait pu me tirer de cette fâcheuse situation ; je ne sais pourquoi je ne l'ai pas [envoyé] chercher. - 7. Des tapis qu'on a [prétendu] venir de Chine.

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LE PARTICIPE PASSÉ

Participe passé des verbes prono,ninaux Transformez les phrases suivantes ( en remplaçant l'auxiliaire être par l'auxiliaire avoir), selon le modèle : Ils se sont blessés / ont blessé se, c.-à-d. eux-mêmes.

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1. Ils se sont relevés. - 2. Elles se sont baissées. 3. Nous nous sommes cachés. - 4. Ils se seraient dés­ honorés. - 5. Vous vous étiez donné de la peine. 6. Les générations qui se sont succédé. - 7. Elles se sont prêté un mutuel appui. - 8. Les succès qu'ils s'étaient promis. - 9. Les règles que je me suis imposées. 1O. Vous vous êtes rendu compte de cet échec.

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1. Nous nous son1mes assuré une tranquille retraite. 2. Elle s'est fait une jolie robe. - 3. Ils se sont laissé duper. - 4. Ils se sont partagé les profits. - 5. Ils se sont donné pour principe de ne tromper personne. 6. Les histoires qu'ils se sont racontées. - 7. Les troupes se sont rendues maîtresses de la ville. - 8. Ils s'étaient travestis en piafonneurs. - 9. Elles se sont fait un plaisir de nous renseigner. - JO. Nous nous sommes interrogés sur ce change1nent. - 11. Les rois qui se sont succédé.

Faites, quand il y a lieu, l'accord des participes.

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1. Elles se sont [blessé] au bras. - 2. Ils se sont subitement [levé]. - 3. Ils se sont [donné] la peine de réfléchir. - 4. Mes tantes s'étaient [décidé] à venir. - 5. Elles se sont [donné] tout entières aux bonnes œuvres. - 6. Tous

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les oiseaux de la région s'étaient [donné] rendez-vous dans le parc. - 7. Ils se sont [in1posé] bien des sacrifices. 8. Ils se sont [partagé] les responsabilités. 45

1. Ils se sont [assigné] pour règle de ne jamais se départir de la parfaite courtoisie. - 2. Elle s'est [consacré] à l'éducation des enfants abandonnés. - 3. Cette maxÎine, je 1ne la suis [répété] bien des fois. - 4. C'est une histoire que je me suis toujours [rappelé]. - 5. Ces deux amis se sont [retrouvé] avec beaucoup de joie. - 6. Elles se sont [de,nandé] les raisons de cette invitation. - 7. Ils s'étaient [rendu] très utiles dans le cercle de la famille. 8. Elles se sont [fait] fort d'obtenir ces privilèges. 9. Ces pur sang se sont [vendu] très cher.

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1. Ma sœur et mon frère se sont aisément [habitué] à mes sautes d'humeur. - 2. Elles se sont [rendu] compte de l'inopportunité de leur dé1narche. - 3. La séance s'est [ouvert] à seize heures précises. - 4. Elles s'étaient [ha­ billé] de leur mieux. - 5. Après s'être [intéressé] à la bio­ logie, mes deux frères se sont [décidé] pour l'électronique. - 6. Des villes comme Londres ou Paris ne se sont pas [bâti] en un jour. - 7. Ces philanthropes se sont toujours [co1iforn1é] aux exigences de l'idéal qu'ils s'étaient [donné] pour règle de vie.

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1. Les générations qui se sont [succédé] se sont toujours [appliqué] à la recherche du bonheur. - 2. Après trois heures d'efforts, les pompiers se sont [rendu] maîtres de l'incendie. - 3. Mes chers an1is, vous êtes-vous [rappelé]

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les souvenirs de votre école primaire ? - 4. Elles s'étaient [promis] de se revoir. - 5. Elles se sont [rendu] de grands services. - 6. Ils se sont [fait] un devoir d'assister à cette réunion. - 7. Se seraient-ils [laissé] contaminer à ce point ? - 8. Ils se sont [proposé] comme premier objectif de lutter contre la hausse des prix.

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EXERCICES RÉCAPITULATIFS 48

1. Mon père et ma mère sont [sorti]. - 2. La bouteille de vin que j'ai [bu]. - 3. Une bouteille du vin que vous m'avez [recomn1andé]. - 4. Mon frère, ma sœur et moi, sommes [allé] en Suisse. - 5. Des joies, nous en avons tous [goûté]. - 6. Un vrai délice, les crêpes que tante Louise nous avait [fait] ; jamais nous n'en avions [,nangé] de plus savoureuses. - 7. Les cris d'effroi que j'ai [enten­ du] pousser. - 8. Tant de persévérance et de dévouement seraient [resté] sans récompense ? - 9. Les difficultés qui se sont [succédé], nous les avons [vaincu]. - 10. Ces pages, après que je les ai [eu] [écrit], je les ai [jugé] inutiles. 11. C'est la sauge [part. passé de bénir] de nos pères pour ses grandes vertus. (Michelet.)

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1. [Étant donné] les empêchements que vous m'avez [fait] connaitre, nous ajournerons la réunion. - 2. Voici vraiment le printemps ; [fini] les soirées au coin du feu ! - 3. Ah ! nous l'avons [échappé] belle ! Heureusement la situation a moins mal tourné que nous ne l'avions [pré­ vu]. - 4. Cette villa que nous avons [acheté] assez cher ne vaut plus, [mis] à part les dix ares de jardin, la somme qu'elle nous a [coûté]. - 5. Voilà un des plus beaux livres que j'aie [lu] depuis longtemps. - 6. Les documents que vous trouverez [ci-joint], vous les comparerez avec ceux que je vous ai [co,nmuniqué] hier. - 7. Ces propositions, quand je les ai [eu] [exa,niné], je les ai [trouvé] peu dignes d'intérêt. - 8. L'affaire a été rapidement [partie. passé de conclure].

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1. J'ai [reçu] des remerciements de ma nièce ; je l'avais [i,ifonné] que sa demande avait été favorablement [ac­ cueilli]. - 2. De bons conseils ! vous m'en avez tant [don­ né] ! - 3. Ah ! les terribles inondations qu'il y a [eu] cette année-là ! - 4. Tu trouveras [ci·:ioint] trois timbres-poste de Bulgarie que j'ai [gardé] pour ta collection. - 5. Elles se sont [rappelé] avec plaisir les vacances [part. passé de bénir] qu'on leur a [laissé] passer chez leurs grands-pa­ rents. - 6. Ils se sont [juré] de vaincre ou de mourir. 7. Que de peines elles ont [eu] à endurer ! - 8. Pourquoi se sont-ils [écarté] de la voie qu'on les avait toujours [vu] suivre? - 8. Pourquoi cette personne a-t-elle été [partie. passé de exclure]?

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1. Depuis la fuite de Simon, dont ils s'étaient [fait] les complices, maman ne parlait plus aux Duberc que pour leur donner des ordres. (Fr. Mauriac.) - 2. Ils se sont [réconcilié] et se sont [tenu] longuement la main. 3. J'aimerais pouvoir me servir de la pièce que la mère d'Abel s'est [réservé] ici. (H. Bazin.) - 4. Pour la fête, elle s'était [fait] une jolie toilette ; elle était fière du collier et de la bague qu'elle s'était [payé] sur ses économies. 5. Tant de déceptions se sont [su ccédé] qu'ils se sont [abandonné] au désespoir. - 6. Quelles idées bizarres ils se sont [n1is] en tête ! - 7. Ils se sont [fait] les champions de la justice. - 8. Elles s'étaient [fait] fort de réussir. 9. Une valise qu'on a [prétendu] contenir des documents secrets. - 10. Voici la personne qu'on a [absous] de sa négligence.

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1. Ils se sont [arrogé] tous les droits. - 2. Cette femme s'est [fait] peindre. - 3. Ils se sont [laissé] manœuvrer par des gens malhonnêtes. - 4. Ils se sont [persuadé] qu'ils réussiraient. - 5. Ces gens se sont [nui] à eux-

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mêmes. - 6. Les journalistes se sont [fait] l'écho de ces bruits étranges. - 7. Ceux qui se sont [plu] à répéter ces calomnies. - 8. Ils se sont [ri] de toutes les difficultés. - 9. Comment ma n1ère s'y était-elle [pris] ? Je ne l'ai jamais [conrpris]. - 1O. Ils se seraient [repenti] de leurs crimes. - 11. Quand ils se furent [aperçu] de leur erreur, ils se sont [résolu] à changer de méthode. - 12. Elles se sont [joué] de nous. - 13. Cette femme est restée [perclus] d'étonnement. 53

1. Ceux qui savent bien parler se sont, dans bien des cas, [assuré] le succès dans les batailles de la vie. - 2. Ma grand-mère aimait à me mettre à l'épreuve en me pro­ posant quelque énigme à résoudre qu'elle avait [puisé] dans son Larousse. - 3. Des moulins à vent, que j'en ai [dessiné] dans mon enfance ! - 4. Mes can1arades et moi, nous nous étions [n1uni] d'un généreux viatique [étant donné] la longue étape que nous nous étions [inrposé] de faire. - 5. Nous avons [survécu] à trop d'arbres pour ne pas nous être [aperçu] que les sites meurent comme les hommes. (Fr. Mauriac.) - 6. Merci de l'azalée que vous m'avez [offert]. - 7. On aperçut à son cou une médaille [part. passé de bénir]. (Flaubert.)

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1. Ils se sont [rendu] compte que la situation s'était [an1élioré]. - 2. Bien [préparé] comme elle était, notre équipe s'est [plu] à espérer une belle victoire. - 3. Les arbustes que nous avons [vu] planter dans le parc. 4. La pauvre vieille s'est [laissé] mourir. - 5. [ Vu] l'ur­ gence, envoyez-nous par exprès vos instructions. 6. Nous avons [obtenu] tous les secours qu'il a [fallu]. 7. Votre dissertation, je l'ai [trouvé] bien [co,nposé]. 8. Les raisons que vous avez [invoqué], je les ai [pesé] et

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LE PARTICIPE PASSÉ

les ai [reconnu] pertinentes. - 9. On voyait un rameau [part. passé de béni r ] sur un portrait. (Hugo.) - 10. L'as­ semblée fut déclaré6 [dissous]. 55

1. Les grands blessés que j'ai [vu] amputer. - 2. Ils se sont [laisse1 surprendre. - 3. La fête a été mieux [réussi] que nous ne l'avions [espéré]. - 4. Elles se sont [rappele1 à notre bon souvenir. - 5. Il fallait agir sans retard, [attendu] la gravité de l'épidémie. - 6. Ils se sont [exagé re1 les difficultés de l'entreprise. - 7. Que de gens se sont [plain t] de la condition que pourtant ils ont [choisi] eux­ mêmes ! - 8. Quelle attitude a [pris] le patron en appre­ nant la nouvelle ? - 9. Voici des remèdes qu'on a [pré­ tendu] qui vous guériraient. - 10. Mes pauvres cent francs ! Quand je les ai [eu] [dépensé], j'ai amèrement dé­ ploré ma folie. - 11. Cette pauvre vieille demeure [partie. passé de rec lure] dans sa maison.

TROISIÈME PARTIE

CORRIGÉS DES EXERCICES

CORRIGÉS DES EXERCICES 1

1. Heureux les épis mûrs et les blés ,noissonnés. (Péguy.) - 2. Nous aimons, aux beaux jours revenus, les jardins en1bawnés. - 3. C'est un beau spectacle que les forêts agitées par les vents. - 4. Il est trois heures et demie passées. - 5. Nous aimons, en automne, les après-rnidi doucement ensoleillées (ou : ensoleillés). - 6. Les chry­ santhèmes fleuris avec opulence ont, au cimetière, des airs assez mal assortis aux deuils des familles.

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1. En bien des circonstances, nous avons besoin d'une patience et d'un courage toujours affennis. - 2. Ces con­ solations banales étaient comme des emplâtres maladroi­ tement appliqués sur des blessures cruelles. - 3. Malheur aux gens trop pressés ! - 4. Ces mimosas si bien fleuris font des bouquets charmants.

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Oui, ces gens harcelés de chagrins de ménage, Moulus par le travail et tourn1entés par l'âge, Éreintés et pliant sous un tas de débris, Vomissements confus de l'énorme Paris, Reviennent parfwnés d'une odeur de futailles, Suivis de compagnons blanchis dans les batailles Dont la moustache pend com1ne les vieux drapeaux. Ch. BAUDELAIRE.

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LE PARTICIPE PASSÉ

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1. Que de souvenirs émouvants sont attachés aux lieu_x où nous sommes nés ! - 2. De sombres nuages étaient apparus à l'horizon ; mes compagnons et moi sommes partis sans retard. - 3. Ni la vanité ni le caprice ne sont jamais intervenus dans les entreprises qui nous ont été confiées. - 4. Le vieux paysan et sa femme n'étaient pas convaincus et nous étions, le notaire et moi, assez embar­ rassés. - 5. Ces gens furent condamnés à une forte amende.

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1. L'atmosphère des grandes villes est incroyablement polluée. - 2. On craint que le grec et le latin ne soient, dans l'enseignement d'aujourd'hui, destinés à être élinzinés de nos programmes. - 3. Mon frère et moi, nous sommes allés cette année aux sports d'hiver en Suisse ; nous som­ mes revenus tout contents. - 4. Toutes ces bonnes gens ont été invités à la fête. - 5. Quand on est indolente, comme vous l'êtes, ma fille, comment serait-on adnûse dans une société de majorettes ?

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1. Le poète rêve en regardant les étoiles. - 2. Rappelletoi les beaux jours / que tu as passés dans ta maison na­ tale. - 3. Si tu as de la ,néthode et de la volonté, tu recueilleras de beaux succès. - 4. On n'exprime pas claire­ ment les idées/ qu'on ne conçoit pas nettement. - 5. L'es­ prit qu'on veut avoir gâte celui / qu'on a. - 6. Ne remets pas à demain le travail / que je t'ai confié ; fais-le aujour­ d'hui.

CORRIGÉS DES EXERCICES

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1. Les renseignements qu'il possédait sur ces gens-là ne lui laissaient pas d'espoir de leur vendre le plus modeste article. (A. Robbe-Grillet.) - 2. Saluez plutôt chapeau bas / Ces Achilles d'une Iliade / Qu'Homère n'inventerait pas. (Th. Gautier.) - 3. Vous ferez votre chen1in dans la vie, j'ose vous le prédire. - 4. Que faisiez-vous au temps chaud ? (La Fontaine.) - 5. Heurter de front les sentinzents de cet homme, c'est le moyen de tout gâter.

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1. Qui veut la fin veut les ,noyens. - 2. Les démarches que vous faites seront utiles. - 3. Ces livres, je les lirai attentivement. - 4. Vous cherchez votre clef? je la vois là, sur la commode. - 5. Tous les hommes cherchent le bonheur, vous le savez. - 6. Tu nz'étonnes ! je t'ai indiqué le chenlin, et tu ne le prends pas !

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1. Ce que vous me contez là ,ne surprend. - 2. Je vous aiderai, je vous en donne ma parole. - 3. Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre. (La Fontaine.) - 4. Croyez­ nz 'en : si vous vous heurtez à de graves difficultés, c'est par une forte volonté que vous les surmonterez. - 5. Le violon frémit comme un cœur qu'on afllige. (Baudelaire.) - 6. Ce garçon est imprudent, il va se blesser, dites-le-lui.

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1. Il est bon de choisir ses lectures ; aimer les livres, c'est très bien, mais il convient de lire surtout ceux qui vous instruisent ou vous inspirent de hautes et nobles pen­ sées. - 2. Ma sœur Mary se mettait au piano et jouait des airs / que je n'ai reconnus que beaucoup plus tard, mais qui nz 'ont suivi ma vie entière. (J. Green.) 3. Que me dites-vous là ? Je ne comprends rien à ce que

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vous m'expliquez. - 4. On n'aime pas la société des gens vantards. - 5. Ces deux frères se ressemblent, mais ils ont des caractères bien différents.

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1. Les fleurs que j'ai cueillies. - 2. La route que nous avons suivie. - 3. Nous avons évité bien des dangers. 4. La patience et la persévérance que nous avons eues. 5. On nous a invités, mon frère et moi. - 6. Les primeurs que le jardinier nous a offertes. - 7. Merci pour l'icône que vous m'avez rapportée. - 8. L'équerre et le compas que mon oncle m'a donnés. - 9. Les gens que j'ai connus. - 10. Les volatiles que nous avons aperçus. - 11. Les oasis que nous avons rencontrées.

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1. Cet homme a acquis une grande fortune. - 2. Les livres et les revues que j'ai reliés. - 3. Les obsèques, on les a célébrées en grande pompe. - 4. Les délices que nous avons goûtées. - 5. Les « Mé1noires de guerre» de Charles de Gaulle, les avez-vous lus ? - 6. La Grèce an­ tique nous a laissé d'admirables chefs-d'œuvre. - 7. Les couchers de soleil que cet artiste a peints. - 8. Tous les peuples que les Romains ont subjugués. - 9. Les villes et les villages que la guerre a détruits. - 10. Les souffrances que ce peuple a endurées. - 11. Que de n1aux les guerres ont engendrés !

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1. Ces champs, les a-t-on labourés ? - 2. La comète que nous avons observée. -3. Les chèvres et les moutons que tu as achetés. - 4. L'azalée que vous m'avez offerte.

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- 5. La fleur que tu m'avais jetée. - 6. Je l'ai étudiée, cette leçon que vous 1n'aviez indiquée. - 7. Quelle route avez-\'OUS suivie ? - 8. Tels sont les principes que j'ai trouvé bon de vous rappeler. - 9. Les lettres que je vous ai dictées, les avez-vous tapées sans fautes ? - 1O. Je veux qu'une branche bénite orne ma chan1bre. (Fr. Jamn1es.) 14

1. Nous n'avons ja1nais hésité à faire notre devoir. 2. Les difficultés que nous avons re11co11trées. - 3. L'ovale que vous avez tracé. - 4. L'obélisque de Louqsor, l'avez­ vous ad111iré ? - 5. Ces arabesques, qui les a dessinées ? -- 6. Les batailles que Napoléon a livrées. - 7. Avez-vous bien réfléchi ? avez-vous pesé les conséquences de ce pro­ jet ? - 8. Tous les périls, je les ai prévus. - 9. Les experts que nous avons consultés nous ont n1011tré les défectuosités de ce plan. - 1O. Laqueile de ces deux peintures avez­ vous choisie ?

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1. On usera d'indulgence envers vous, attendu vos bons .... antécédents. - 2. On se lasse de tout, les con1pliments exceptés. - 3. Nous ajournerons ce projet, vu les diffi­ cultés de la conjoncture. - 4. Tout s'amortit en nous, exrepté nos élans vers le bonheur. - 5. II convient de lire attentivement ce livre, y co111pris les notes de bas de page. - 6. Ce meuble coûte trois mille f rancs, 11011 cmnpris la T.V.A.

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1. Supposé une aggravation, vous rappellerez le 1néde­ cin. - 2. S'entretenant chaque dimanche avec moi, va­ cances exceptées, e11e finit par me raconter sa vie. (P. Gaxotte.) - 3. Ces heures douloureuses passé