Residanat en Poche - 2011-Tome I - QCM - Qcs - Exclusivité [PDF]

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Residanat en Poche - 2011-Tome I - QCM - Qcs - Exclusivité [PDF]

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By NADJI 85

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Question à compléments multiples. Parmi les affirmations suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles qui s'applique(nt) à une anémie par inflammation chronique? A - L'anémie peut être macrocytaire B - Le taux de saturation de la transferrine est normal ou modérément diminué C - L'anémie est habituellement régénérative D - Le traitement martial améliore le chiffre d'hémoglobine E - L'hyposidérémie est constante Bonne(s) réponse(s) : B A : Non, microcytaire ou normocytaire. B : Oui puisque Fer sérique et capacité totale de fixation sont abaissés. C : Non, arégénérative. D : Inutile. E : Non, uniquement en cas d'inflammation prolongée.

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Question à complément simple. Quel est le médiateur de l'inflammation libéré par les macrophages à la suite d'une transformation de l'acide arachidonique par la voie de la cyclooxygénase? A - Lysozyme B - Prostaglandine E2 C - Leucotriène B4 D - PAF (facteur d'activation plaquettaire) E - Cachectine Bonne(s) réponse(s) : B L'acide arachidonique donne naissance, sous l'influence d'une enzyme. La cyclo-oxygénase, aux PG. C : substance libérée par les neutrophiles et les polynucléaires, sous l'influence d'une enzyme, la lipo-oxygénase, dérive de l'acide arachidonique.

Question à complément simple. Cette interleukine (IL) est produite notamment par les monocytes-macrophages ; elle est capable d'activer les lymphocytes T ; elle est un facteur de croissance fibroblastique et inducteur des protéines de l'inflammation. Il s'agit de : A - ILl B - IL2 C - IL3 D - IL4 E - IL5 Bonne(s) réponse(s) : A Classique (# 6/88/I) IL1 est : . produite par les macrophages . participe à l'induction de l'expression du récepteur d'IL2 au niveau des LT . participe à l'induction de la production d'IL2/les LT auxilliaires . produite dans les réactions d'immunité cellulaire sans spécificité d'antigène

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3 Annales INTERNAT ANA-PATH 2

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40 Question à complément simple. Quel pourcentage de la totalité des cancers de l'endomètre représentent les adénocarcinomes ? A - 20 % B - 30 % C - 50 % D - 70 % E - 90 % Bonne(s) réponse(s) : E Les tumeurs malignes développées aux dépens de l'épithélioma glandulaire représentent plus de 95 % des cancers du corps utérin (autres formes : adénoacanthome, carcinome adénosquameux, adénocarcinome à cellules claires et sarcome de l'endomètre.

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1 Question à complément simple. Une des inflammations suivantes n'est pas aiguë. Laquelle ? A - Inflammation hémorragique B - Inflammation tuberculoïde C - Inflammation gangréneuse D - Inflammation fibrineuse E - Inflammation oedémateuse Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE.

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5 Annales INTERNAT ANA-PATH 4

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94 94 Question à compléments multiples. Quelles sont en France les lésions précancéreuses les plus fréquentes de l'oesophage qui nécessitent une surveillance endoscopique ? A - Oesophagite caustique B - Mégaoesophage idiopathique C - Endobrachyoesophage secondaire à une oesophagite peptique D - Syndrome de Plummer-Vinson (ou de Kelly-Paterson) E - Syndrome de Mallory-Weiss Bonne(s) réponse(s) : A B C A - Un cancer de l'oesophage peut se développer sur le rétrécissement cicatriciel séquellaire d'une brûlure caustique (3% des cancers de l'oesophage). Temps moyen entre la survenue de la lésion caustique et le cancer de l'oesophage est de 40 ans. Cancer de type malpighien. B - Délai d'apparition de 20 ans. Risque de survenue d'un cancer sur le mégaoesophage est de 3%. De plus rareté du mégaoesophage. C - Un oesophage de Barett se définit par le remplacement de la muqueuse malpighienne normale du bas oesophage par une muqueuse glandulaire cylindrique. Considéré comme un processus de cicatrisation des lésions oesophagiennes secondaires au reflux gastro-oesophagien d'où nécessité d'opérer ces reflux pour stabiliser voire faire régresser ces lésions. Prévalence d'adénocarcinomes oesophagiens sur les endobrachyoesophages est de 10 à 20%. Absence de certitude que le risque soit suffisamment important pour justifier une surveillance endoscopique régulière. D - Dysphagie sidéropénique est susceptible de se cancériser. Répandue dans les pays scandinaves. Le cancer de l'oesophage compliquerait 5% des syndromes de Plummer-Vinson. Très rare en France. E - Dilacération du bas oesophage sous l'effet de traumatismes variés responsables d'hémorragies digestives.

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6 Annales INTERNAT ANA-PATH 5

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37 Question à complément simple. Un malade est porteur de lésions de tuberculose pulmonaire nécrotique. Quelle est la nature de la nécrose ? A - Fibrinoïde B - Ischémique C - Caséeuse D - Purulente E - Hyaline Bonne(s) réponse(s) : C Sans problème.

24 Question à complément simple. Au cours de la tuberculose, quelle est la variété de lésion histologique ne renfermant qu'exceptionnellement des B.K. ? A - Exsudative non spécifique B - Purement caséeuse C - Purement follicullaire D - Caséo-folliculaire E - Caséo-fibreuse Bonne(s) réponse(s) : C C - Le BK est rare dans les lésions folliculaires. B - La nécrose caséeuse est caractérisée par l'abondance et la virulence du BK. A - Le BK peut être mis en évidence par la coloration de Ziehl, au niveau de la lésion exsudative non spécifique.

38 Question à complément simple. Tous ces éléments sont en faveur d'un diagnostic histologique de tuberculose sauf un. Lequel ? A - Présence de cellules géantes type langhans B - Présence de nombreux polynucléaires C - Présence de nécrose caséeuse D - Présence de cellules épithélioïdes E - Présence de lymphocytes Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

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102 Question à compléments groupés.

40 Question à compléments multiples.

Les tumeurs bénignes sont habituellement : 1 - Bien encapsulées 2 - Dépourvues de nécrose 3 - D'évolution lente 4 - Faites de cellules à noyaux hyperchromatiques Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Parmi les tumeurs ci-dessous, indiquez celle(s) née(s) à partir d'un épithélium pavimenteux ? A - Carcinome épidermoïde différencié B - Cystadénocarcinome végétant C - Carcinome malpighien immature D - Carcinome transitionnel excréto-urinaire E - Choriocarcinome

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : A C

L'hyperchromasie est un signe suspect de malignité.

Les cystadénocarcinomes se développent à partir d'un épithélium glandulaire, carcinome transitionnel à partir d'un épithélium transitionnel, choriocarcinome à partir du revêtement trophoblastique.

45 Question à compléments multiples. Des caractères ci-dessous, quel(s) est ou sont celui ou ceux qui s'appliquent aux tumeurs bénignes épithéliales ? A - Structure proche du tissu normal homologue B - Evolution lente C - Essaimage à distance D - Caractère multifocal possible E - Régression spontanée possible Bonne(s) réponse(s) : A B D E Adénomes coliques multiples multifocaux. Les verrues peuvent regresser spontanément.

47 Question à complément simple. Une seule des propriétés suivantes oppose constamment les tumeurs bénignes aux tumeurs malignes. Laquelle ? A - Vitesse de croissance B - Degré de différenciation C - Potentiel à métastaser D - Encapsulation E - Index mitotique Bonne(s) réponse(s) : C C'est le seul critère absolu en faveur de la malignité d'une tumeur.

37 Question à compléments multiples.

41 Question à complément simple.

Parmi les tumeurs suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui peut(peuvent) avoir un aspect macroscopique de polype ? A - Une tumeur bénigne conjonctive B - Une tumeur maligne conjonctive C - Une tumeur maligne épithéliale D - Une tumeur bénigne épithéliale E - Une tumeur bénigne épithéliale et conjonctive Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Une des affirmations suivantes concernant les tumeurs malignes est fausse. Laquelle ? A - Elles envahissent les tissus B - Elles métastasent C - Elles récidivent fréquemment D - Leur vitesse de croissance est toujours lente E - Les caractères cellulaires sont plus ou moins normaux Bonne(s) réponse(s) : D

Le terme de polype est macroscopique ; il peut correspondre à tout sur le plan histologique.

49 Question à compléments multiples.

Le caractère évolutif des tumeurs malignes est la croissance rapide contrairement aux tumeurs bénignes.

114 Question à compléments multiples.

Parmi les cinq caractères suivants, quel est celui ou quels sont ceux propre(s) aux tumeurs malignes : A - Durée de croissance illimitée B - Vascularisation faible C - Nécrose fréquente D - Démarcation nette avec les tissus normaux E - Activité mitotique élevée

Sont des tumeurs épithéliales : A - Les condylomes B - Les léiomyomes C - Les papillomes D - Les lipomes E - Les adémones

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Les tumeurs malignes sont hypervasculaires et infiltrantes.

Sans commentaire.

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15 Question à compléments multiples.

114 Question à compléments multiples.

Laquelle(lesquelles) des propositions suivantes concernant les tumeurs bénignes est(sont) exacte(s) : A - Elles peuvent être constituées de cellules épithéliales B - Elles ne donnent pas de métastases C - Elles peuvent être mortelles en raison de leur localisation D - Elles envahissent les organes avoisinants E - Elles sont habituellement constituées de tissu bien différencié

Parmi les propriétés suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui oppose(nt) constamment les tumeurs malignes aux tumeurs bénignes ? A - Vitesse de croissance élevée B - Degré de différenciation élevé C - Potentiel à métastaser D - Encapsulation E - Index mitotique bas Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : A B C E Critère majeur de différenciation entre tumeur maligne et bénigne. A - Plus fréquemment pour tumeur maligne mais peut être applicable à une tumeur bénigne. B D E - Critères habituels des tumeurs bénignes.

C - Par compression du fait de leur volume. D - C'est un caractère des tumeurs malignes.

48 Question à complément simple. Une seule des propriétés suivantes est particulière aux tumeurs malignes. Laquelle ? A - Vitesse de croissance élevée B - Degré de différenciation faible C - Potentiel à métastaser D - Encapsulation E - Index mitotique élevé Bonne(s) réponse(s) : C C - C'est le facteur qui confère le caractère malin à une tumeur. A B D E - Sont des caractères variables et peuvent exister dans certaines tumeurs non malignes.

106 Question à compléments multiples. Parmi les tumeurs ci-dessous, indiquez celle(s) née(s) à partir d'un épithélium pavimenteux ? A - Carcinome épidermoïde différencié B - Cystadénocarcinome végétant C - Carcinome malpighien immature D - Carcinome transitionnel excréto-urinaire E - Chorio-carcinome Bonne(s) réponse(s) : A C D A - Epithélium pavimenteux = Epithelioma ou carcinome épidermoïde. C - Quand peu différencié. D - L'épithélium excreto-urinaire est pseudo-pavimenteux. E - Tumeur germinale maligne.

119 Question à compléments multiples. Parmi les cinq caractères suivants, quel est celui ou quels sont ceux propre(s) aux tumeurs malignes : A - Durée de croissance illimitée B - Vascularisation faible C - Nécrose fréquente D - Démarcation nette avec les tissus normaux E - Activité mitotique élevée Bonne(s) réponse(s) : A C E B - Généralement élevée. D - C'est l'inverse. E - Variable en fonction de la tumeur, peut exister dans un tissu non tumoral, en cas de réparation tissulaire.

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46 Question à compléments multiples.

100 Question à complément simple.

Le ou les facteurs suivants favorisent la formation d'une thrombose : A - Lésion de la paroi vasculaire B - Ralentissement du courant sanguin C - Prise d'oestroprogestatifs D - Insuffisance hépatique aigu% E - Déficit en anti-thrombine III

Parmi les évolutions possibles d'une thrombose veineuse, quelle est celle qui n'est pratiquement jamais réalisée ? A - Mobilisation B - Restitution "ad integrum" de la structure vasculaire C - Suppuration par développement d'un germe D - Réorganisation du caillot avec "réperméabilisation" E - Liquéfaction enzymatique du caillot

Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Bonne(s) réponse(s) : B

L'insuffisance hépatique favorise les hémorragies.

Il existe toujours une altération pariétale secondaire à la thrombose.

40 Question à compléments multiples.

115 Question à compléments multiples.

Dans les thromboses artérielles : A - Le rôle des plaquettes est essentiel B - Le thrombus n'a aucune tendance à l'embolie C - Les anti-vitamines K sont très efficaces D - L'évolution spontanée se fait toujours vers la dissolution E - Une lésion vasculaire initiale est nécessaire

Quel(s) est(sont) parmi les propositions suivantes le(s) facteur(s) favorisant la constitution d'une thrombose ? A - L'insuffisance ventriculaire droite B - L'athérome C - L'enceinte septique d'une paroi veineuse D - Un déficit en antithrombine III E - La polyglobulie

Bonne(s) réponse(s) : A E

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Adhésion, agrégation plaquettaire et release sont indispensables dans la thrombogénèse.

91 Question à complément simple.

Facteurs thrombogènes : hypercoagulabilité (D,E), stase (A), lésion endothéliale (B,C).

82 Question à compléments multiples.

Toutes les causes suivantes peuvent favoriser la survenue d'une thrombose veineuse des membres inférieurs sauf une. Laquelle ? A - Déficit en anti-thrombine III B - Décubitus prolongé C - Anti-coagulant, anti facteur VIII D - Prise d'oestro-progestatif E - Déficit en protéine C Bonne(s) réponse(s) : C

Une thrombose veineuse, survenant chez un sujet jeune, sans cause favorisante mais avec des antécédents familiaux thrombotiques, doit faire rechercher un déficit congénital en : A - Fibrinogène B - Antithrombine III C - Facteur IX (antihémophilique B) D - Protéine C E - Facteur XIII (facteur stabilisant de la fibrine) Bonne(s) réponse(s) : B D

L'anti-facteur VIII est responsable de syndrome hémorragique. A, C - Sont responsables de syndromes hémoragiques.

36 Question à complément simple.

102 Question à compléments groupés.

Tous les facteurs suivants favorisent la survenue d'une thrombose veineuse sauf un. Lequel ? A - Le rétrécissement de la lumière du vaisseau B - L'exercice physique C - La stase par insuffisance cardiaque D - L'altération de la paroi endothéliale E - L'hypercoagulabilité sanguine Bonne(s) réponse(s) : B

Les thromboses veineuses sont favorisées par : 1 - Alitement prolongé 2 - Varices des membres inférieurs 3 - Syndrome néphrotique 4 - Déficit constitutionnel en antithrombine III Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 1,2,3,4=E

4=D

Bonne(s) réponse(s) : E L'exercice physique diminue la stase et le risque de la thrombose. Stase (1,2) hypercoagulabilité (fuite urinaire d'antithrombine III dans le syndrome néphrotique,(4)) lésions endothéliales, favorisant les thromboses veineuses.

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44 Question à complément simple. Parmi les différentes évolutions possibles d'une thrombose veineuse, laquelle est à la fois fréquente et grave ? A - Calcification B - Surinfection C - Mobilisation D - Lyse puriforme E - Rupture vasculaire Bonne(s) réponse(s) : C Accident évolutif majeur, surtout pour les thrombus récents, et peu adhérents à la paroi.

45 Question à complément simple. La conséquence tissulaire la plus fréquente et la plus grave d'une thrombose artérielle est : A - La nécrose ischémique B - La congestion active C - L'oedème transsudatif D - L'infarcissement hémorragique E - La congestion passive Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

35 Question à compléments multiples. Les facteurs étiologiques majeurs d'une thrombose veineuse comportent : A - Les lésions anoxiques de l'endothélium B - L'hypercoagulabilité sanguine C - L'existence de lésions athéromateuses D - Le ralentissement du courant circulatoire E - Aucun des facteurs ci-dessus Bonne(s) réponse(s) : A B D Pas de lésion athéromateuse au niveau des veines.

11 Question à complément simple. La lésion cérébrale secondaire à une thrombose d'une branche de l'artère sylvienne est : A - Un infarctus rouge B - Un infarcissement hémorragique C - Un ramollissement cérébral D - Un abcès E - Une lacune Bonne(s) réponse(s) : C A - Poumons, tube digestif. C - Ou infarctus blanc. D - Collection purulente.

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39 Question à compléments multiples.

31 Question à complément simple.

Parmi les évolutions suivantes d'un thrombus artériel, quelle(s) est(sont) celle(s) qui peut(peuvent) avoir des conséquences générales graves ? A - Calcification B - Organisation C - Surinfection D - Reperméabilisation E - Migration

Des lésions suivantes, quelle est celle qui ne se rencontre pas dans l'évolution d'un thrombus veineux de stase ? A - Fibrinolyse B - Organisation conjonctive C - Calcification D - Nécrose fibrinoïde E - Mobilisation Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : C E Le risque majeur de la thrombose est l'embolie, qu'elle soit septique ou cruorique.

La nécrose fibrinoïde ne se voit jamais dans l'évolution d'un thrombus de stase ; on observe par contre une hyalinisation du thrombus.

52 Question à compléments multiples.

41 Question à complément simple.

Quel(s) élément(s) microscopique(s) observe-t-on dans le corps d'un thrombus veineux de moins de 24 heures ? A - Fibrine seule B - Capillaires néoformés C - Plaquettes agglutinées D - Leucocytes disposés dans un réseau de fibrine E - Hématies

Le temps que met à se constituer un thrombus mixte oblitérant une veine est : A - Quelques secondes B - Quelques minutes C - Quelques heures D - Quelques jours E - Quelques semaines

Bonne(s) réponse(s) : C D E

Bonne(s) réponse(s) : C Thrombus blanc = surtout des plaquettes. Thrombus rouge = riche en hématies auxquelles s'ajoutent des globules blancs et des plaquettes.

Sans commentaire.

46 Question à compléments multiples.

43 Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes, Iaquelle(lesquelles) s'applique(nt) à un thrombus artériel ? A - Il peut être oblitérant B - Il peut être mural C - Il peut évoluer vers la lyse spontanée D - Il peut se reperméabiliser E - Il peut subir des remaniements fibreux

Un thrombus est : A - Un caillot post-mortem B - Un caillot in vitro C - Un caillot agonique D - Un embol sanguin migrant dans la circulation E - Le résultat de la coagulation sanguine in vivo dans les cavités vasculaires

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Bonne(s) réponse(s) : Remaniements fibreux par le biais de l'organisation. QUESTION ANNULEE

100 Question à compléments multiples.

39 Question à complément simple.

Le thrombus évolue habituellement vers l'organisation fibreuse. Parmi les évolutions suivantes, laquelle (lesquelles) est(sont) aussi possibles ? A - Fonte purulente septique B - Ramollissement puriforme aseptique C - Calcification D - Fibrinolyse E - Fragmentation et migration

Parmi les modalités évolutives suivantes d'un thrombus, laquelle est la plus fréquente ? A - Ramollissement puriforme aseptique B - Suppuration septique C - Mobilisation du caillot D - Thrombolyse E - Organisation

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Bonne(s) réponse(s) : E

Cinq évolutions des thromboses en dehors de la hyalinisation, organisation fibreuse, et réperméation.

Sans commentaire.

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98 Question à compléments multiples. Le thrombus évolue habituellement vers l'organisation fibreuse. Parmi les évolutions suivantes, laquelle (ou lesquelles) est (sont) aussi possibles ? A - Fonte purulente septique B - Ramollissement puriforme aseptique C - Calcification D - Fibrinolyse E - Fragmentation et migration Bonne(s) réponse(s) : A D E A - Thrombophlébite suppurée. B - Evolution d'un infarctus cérébral.

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41 Question à compléments multiples. Parmi ces lésions, laquelle(lesquelles) est(sont) précancéreuse(s) ? A - Polypes digestifs B - Papillomatose vésicale C - Verrues séborrhéiques D - Polypes vésicaux E - Leucoplasies buccales Bonne(s) réponse(s) : A B D E C - Lésion toujours bénigne.

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79 Question à complément simple.

26 Question à compléments multiples.

Toutes ces propositions concernant l'athérosclérose sont exactes sauf une : A - Elle prédomine dans l'intima des artères B - Elle peut détruire la lame élastique interne dans les lésions très évoluées C - Elle forme des plaques qui peuvent s'ulcérer D - Elle touche surtout les grosses veines E - Elle peut être à l'origine d'anévrismes

Une sclérose jeune est caractérisée par : A - Richesse en fibroblastes B - Hypervascularisation C - Calcification D - Hyalinisation E - Présence de cellules inflammatoires

Bonne(s) réponse(s) : D

1

Bonne(s) réponse(s) : A B E Ce sont les vieilles scléroses qui se calcifient et se hyalinisent.

Anévrisme athéroscléreux par destruction de la média.

37 Question à compléments multiples.

46 Question à compléments multiples.

Une sclérose en voie de constitution est caractérisée par : A - La richesse en fibres de collagène B - Un oedème interstitiel C - La pauvreté de la vascularisation D - De nombreux fibroblastes E - Une faible cellularité

La ou les complications locales de l'athérosclérose coronarienne peuvent être : A - Une thrombose oblitérante B - Une rupture C - Une calcification D - Une hémorragie intra-pariétale E - Un granulome adventitiel

Bonne(s) réponse(s) : B D Les scléroses jeunes sont oedémateuses, vasculaires et cellulaires, pauvres en fibres.

Bonne(s) réponse(s) : A C D La thrombose peut être oblitérante dans les artères de moyen calibre ; il n'existe pas de rupture spontanée (cas de rupture sous angie plastie) ; l'hémorragie intra-pariétale est liée à la dissection de la plaque athéroscléreuse ; les réactions granulomateuses adventicielles se voient uniquement au niveau des artères de gros calibre (aorte).

104 Question à compléments groupés. Les lésions de l'athérosclérose : 1 - Se voient dans les veines et dans les artères 2 - Débutent dans l'intima 3 - Prédominent dans le sexe féminin avant l'age de 50 ans 4 - Contiennent des macrophages Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C Lésion intimale avec macrophages ou cellules musculaires lisses de la média chargées de graisse.

41 Question à compléments multiples. La sclérose d'un organe peut se traduire par un ou plusieurs des caractères suivants : A - Une atrophie B - Une évolution réversible C - Une induration D - Une insuffisance fonctionnelle E - Une augmentation de volume Bonne(s) réponse(s) : A C D E La sclérose collagène n'est pas réversible ; elle peut donner une insuffisance cardiaque suite à une sclérose cicatricielle d'infarctus myocardique.

94 Question à compléments multiples. Une sclérose ancienne est caractérisée par : A - Une infiltration inflammatoire polymorphe B - De nombreux capillaires néoformés C - Une grande cellularité D - De nombreux trousseaux de collagène épais E - Un oedème interstitiel Bonne(s) réponse(s) : D Les scléroses anciennes sont riches en fibres, peu vasculaires, peu cellulaires, peu oedémateuses.

117 Question à compléments groupés. La sclérose est : 1 - Une induration anormale d'un tissu ou d'un organe 2 - Un processus différent de la fibrose 3 - Une augmentation du contingent fibrillaire du conjonctif 4 - Une augmentation du contingent cellulaire du conjonctif Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B Sclérose signifie fibrose.

30 Question à compléments multiples. Une sclérose cicatricielle ancienne peut être : A - Rétractile B - Hypertrophique C - Oedémateuse D - Dure E - Inflammatoire Bonne(s) réponse(s) : A B D L'oedème et l'inflammation se voient à la phase aiguë.

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37 Question à complément simple.

34 Question à compléments multiples.

Dans le système carotidien du sujet européen, l'athérosclérose touche préférentiellement : A - L'origine de la carotide interne B - La carotide interne intrapétreuse C - Le siphon carotidien D - L'origine de l'artère cérébrale moyenne E - Les premières branches de division de l'artère cérébrale moyenne

Quelle(s) proposition(s) s'applique(nt) aux scléroses cicatricielles ? A - Elles peuvent être de type collagène B - Elles sont habituellement mutilantes C - Elles succèdent habituellement au stade chronique de l'inflammation D - Elles sont réversibles E - Elles contiennent une substance fondamentale anormale

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : Sans commentaire ; ne pas confondre le sinus carotidien à l'origine de la carotide interne et le siphon carotidien, situé à l'intérieur du sinus caverneux.

QUESTION ANNULEE

49 Question à complément simple.

28 Question à compléments multiples. L'athérosclérose est caractérisée par : A - Des plaques chondroïdes et des stries lipidiques B - Une atteinte intimale des artérioles C - Une localisation fréquente au niveau des artères du cou et du cerveau D - Une accumulation dans la média d'une substance myxoïde E - Sa fréquence accrue chez les alcooliques

Le constituant essentiel de la sclérose est : A - L'histiocyte B - Le granulome C - La fibre collagène D - La substance hyaline E - La fibre élastique Bonne(s) réponse(s) : C C : particulièrement abondante dans l'organisme.

Bonne(s) réponse(s) : A C Intéressent les artères de gros et moyen calibre, et non les artérioles. L'accumulation de substance myxoïde dans la média est une lésion élémentaire de la maladie de la média (exemple : Marfan).

48 Question à compléments multiples. Parmi les facteurs qui influent sur la constitution des lésions d'athérosclérose ou d'athérome vous retenez : A - Les hypercholestérolémies héréditaires B - Le diabète C - L'insuffisance thyroïdienne D - Les tumeurs malignes E - L'hypertension artérielle

97 Question à compléments multiples. Avec le temps, un foyer de sclérose mutilante peut se remanier ; on peut alors observer : A - Une hyalinisation B - Une calcification C - Une fonte purulente D - Une dégénérescence fibrinoïde E - Une ossification Bonne(s) réponse(s) : A B Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A B E L'hypothyroïdie (myxoedème) potentialise les conséquences de l'athérome mais n'influe pas directement sur la constitution des lésions.

17 Question à compléments multiples. Parmi les lésions suivantes quelle(s) est(sont) celle(s) témoignant d'une athérosclérose débutante non fibreuse : A - Elevure gélatiniforme B - Plaque chondroïde C - Strie lipidique D - Aspect réticulé E - Pustule athéromateuse

37 Question à complément simple. Une des propositions suivantes concernant l'athérosclérose est fausse : laquelle ? A - Débute dans l'intima B - Intéresse les artères de la grande circulation C - Localisation préférentielle aux bifurcations et aux points de départ des collatérales D - Richesse en lipides E - Ne favorise pas les thromboses Bonne(s) réponse(s) : E La thrombose est une complication de l'athérosclérose.

Bonne(s) réponse(s) : A C D Les lésions initiales de l'athérosclérose débutante non fibreuse sont : - les coussinets intimaux - les élevures gélatiniformes - les stries graisseuses (qui, confluantes donnent l'aspect "réticulé").

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53 Question à compléments multiples.

120 Question à compléments multiples.

Les lésions microscopiques de l'athérosclérose : A - Comportent des dépôts lipidiques B - Peuvent se calcifier C - Débutent dans l'intima artérielle D - Sont riches en polynucléaires E - Sont réversibles au stade initial

La sclérose : A - A pour synonyme le terme de fibrose B - Résulte de l'augmentation des fibres de collagène C - Peut s'accompagner d'une néogénèse élastique D - Résulte volontiers d'une inflammation chronique E - N'a pas de traduction macroscopique

Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Par définition - cf Anapath Générale JB Baillère Paris J. Diebold J.P. Camilleri.

E - La sclérose est la traduction macroscopique de la fibrose, qui est une anomalie quantitative du métabolisme des composants fibrillaires matriciels.

57 Question à compléments multiples.

53 Question à compléments multiples.

Les images initiales de l'athérosclérose comportent : A - Une plaque d'oedème intimal B - Une nécrose fibrinoïde sous-intimale C - Un dédoublement de la limitante élastique interne D - Une accumulation de cellules spumeuses E - Une fibrose de la média Bonne(s) réponse(s) : A D

Une sclérose élastique peut se développer dans : A - Le poumon B - Le derme C - Le myomètre D - L'endocarde E - La prostate Bonne(s) réponse(s) : A B D

B - Grade III. C - C'est un critère histologique de la maladie de Horton. D - Stade réversible, les cellules sont chargées de lipides et il existe un oedème de la matrice conjonctive sous endothéliale.

40 Question à compléments multiples.

33 Question à compléments multiples. Parmi les lésions suivantes de l'athérosclérose, laquelle ou lesquelles est (sont) réversible(s) ? A - Points lipidiques B - Stries lipidiques C - Pustules athéromateuses D - Plaques d'athérome E - Plaques gélatineuses (ou mucoïdes) Bonne(s) réponse(s) : B

Parmi les propositions suivantes concernant l'athérosclérose, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) : A - Elle lèse les artères de moyen et de gros calibre B - Elle rétrécit progressivement la lumière artérielle C - Elle représente le point d'appel d'une thrombose D - La migration d'un fragment de plaque d'athérome est responsable d'embolie pulmonaire E - Elle fragilise la paroi artérielle et donne alors naissance à un anévrysme Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Sans commentaire.

A - Par définition. C - C'est une complication majeure. D - Faux, c'est une embolie systémique artérielle.

14 Question à complément simple. Certaines scléroses s'effectuent en accentuant la charpente intérieure d'un organe. On appelle ce type de sclérose ? A - Sclérose mutilante B - Sclérose hyaline C - Sclérose jeune D - Sclérose systématisée E - Sclérose rétractile Bonne(s) réponse(s) : D C'est la définition. A - Détruit les éléments nobles d'un organe (cirrhose du foie). E - C'est une sclérose atrophique et extensive du tissu conjonctif.

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La fibrose élastique s'observe dans les organes riches en fibres élastiques : poumon, peau, endocarde, vaisseaux.

102 Question à compléments multiples. Une sclérose ancienne est caractérisée par : A - Une infiltration inflammatoire polymorphe B - De nombreux capillaires néoformés C - Une grande cellularité D - De nombreux trousseaux de collagène épais E - Un oedème interstitiel Bonne(s) réponse(s) :D A C E - Caractères d'une sclérose jeune.

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84 Question à compléments multiples.

99 Question à compléments multiples.

Les conséquences de l'ischémie secondaire à une embolie artérielle oblitérante varient en fonction : A - De l'origine de l'embol B - Du calibre du vaisseau oblitéré C - Du type de circulation de l'organe considéré D - De l'existence d'un réseau d'anastomoses E - De la sensibilité tissulaire à l'anoxie

Un viscère soumis à une ischémie incomplète et prolongée peut subir une ou plusieurs des modifications suivantes : A - Atrophie B - Sclérose C - Infarctus blanc D - Oedème interstitiel E - Nécrose parcellaire

Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Bonne(s) réponse(s) : A D

Le calibre détermine l'étendue du territoire ischémié ; la sensibilité du tissu à l'anoxie, l'état fontionnel du tissu, l'architecture vasculaire (circulation terminale, double circulation, collatéralité), la rapidité d'installation, la durée de l'ischémie, interviennent dans l'intensité des altérations.

Sans commentaire.

31 Question à compléments multiples. Indiquez la(les) conséquence(s) d'une ischémie d'installation lente et progressive : A - Infarctus B - Survenue d'une sclérose dystrophique C - Constitution d'une circulation collatérale de suppléance D - Constitution d'un oedème E - Aggravation par une thrombose brutale Bonne(s) réponse(s) : B C E

22 Question à complément simple. L'ischémie désigne : A - La nécrose tissulaire secondaire à une oblitération vasculaire B - La diminution ou l'arrêt du retour veineux d'un territoire de l'organisme C - La diminution ou l'arrêt de l'apport sanguin artériel dans un territoire de l'organisme D - La diminution ou l'arrêt de l'apport d'oxygène dans un territoire de l'organisme E - L'augmentation de la consommation d'oxygène dans un territoire de l'organisme Bonne(s) réponse(s) : C

Sclérose et atrophie sont les complications classiques de l'ischémie lente et progressive. Dans ces conditions hémodynamiques précaires, il est évident qu'une thrombose aggrave brutalement les conséquences tissulaires, mais l'item E est très mal posé.

A - C'est une définition de l'infarctus. B - Définition de la congestion passive. D - Définition de l'hypoxie. E - Aucun rapport.

49 Question à compléments multiples. Indiquez la(les) conséquence(s) possible(s) d'une ischémie d'installation lente et progressive : A - Infarctus B - Survenue d'une sclérose dystrophique C - Constitution d'une circulation collatérale de suppléance D - Constitution d'un oedème E - Amyotrophie progressive Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

61 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes quelle(s) est(sont) la(les) cause(s) possible(s) d'une ischémie ? A - Thrombose B - Embolie C - Anévrisme D - Compression extrinsèque E - Spasme artériel prolongé Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Les causes peuvent être : - embolies - athérosclérose - thromboses - sténoses artérielles - spasme artériel prolongé - compression tumorale - torsion pédiculaire - hypotension artérielle brutale RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS - troubles respiratoires.

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47 Question à complément simple. L'oedème inflammatoire a tous les caractères suivants, sauf un : A - Il est lié à une augmentation de la perméabilité des capillaires B - Il peut se collecter dans une cavité naturelle C - Il peut évoluer vers la fibrose D - Il est dû à une congestion passive E - Il est riche en protéines Bonne(s) réponse(s) : D La congestion dans l'inflammation est active.

55 Question à complément simple. Le facteur étiologique essentiel de l'oedème inflammatoire est l'un des éléments suivants. Lequel ? A - Augmentation de la pression veineuse B - Hypoprotéinémie C - Rétention hydrosodée D - Augmentation de la perméabilité vasculaire des capillaires et des veinules E - Augmentation de la pression artérielle Bonne(s) réponse(s) : D L'augmentation de la perméabilité vasculaire est le facteur étiologique essentiel, et à un moindre degré, l'augmentation de la pression hydrostatique.

49 Question à compléments multiples. L'oedème inflammatoire est dû à : A - L'augmentation de la pression hydrostatique du plasma B - La baisse de la pression oncotique du plasma C - L'augmentation de la perméabilité vasculaire D - Un obstacle au retour lymphatique E - Des modifications de la composition protéique du sang Bonne(s) réponse(s) : C Evident.

36 Question à compléments multiples. L'oedème inflammatoire : A - Comporte très peu de protéines B - Peut être associé à une érythrodiapédèse C - Se développe à la phase chronique d'une inflammation D - Permet la dilution des toxines microbiennes E - Peut favoriser une sclérose ultérieure Bonne(s) réponse(s) : B D E A - Riche en protéines. B - Par augmentation de la perméabilité capillaire. C - Faux, se développe à la phase aiguë (vasculo-sanguine).

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106 Question à compléments groupés.

104 Question à compléments multiples.

L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers : 1 - Une abcédation 2 - Un enkystement 3 - Une résorption avec cicatrice rétractile 4 - Une fibrose systématisée Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

A l'examen anatomique d'un organe remanié par un infarctus récent de moins de 5 jours, on retrouve : la ou les lésion(s) suivante(s) : A - Nombreux macrophages B - Nécrose de coagulation C - Fibrose D - Infiltrat à polynucléaires E - Nécrose fibrinoïde

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : B D Transformation en pseudokyste des ramollissements cérébraux. La fibrose est plus tardive, elle survient après deux semaines. Les macrophages sont présents à partir du 3e, 4e jour jusqu'au 7e jour où ils sont nombreux.

106 Question à compléments groupés. Un infarctus peut être déterminé directement par : 1 - Une embolie cruorique 2 - Une thrombose artérielle 3 - Une sténose athéromateuse brusquement aggravée 4 - Une varice thrombosée Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A L'embolie cruorique peut être à point de départ artériel.

48 Question à complément simple. L'évolution habituelle d'un infarctus est : A - La suppuration B - La calcification C - Le ramollissement D - La sclérose E - Le kystisation Bonne(s) réponse(s) : D C'est la sclérose mutilante.

39 Question à compléments multiples.

31 Question à compléments multiples.

Les infarctus rouges : A - S'observent dans la rate B - Sont dûs à une oblitération artérielle C - Sont infiltrés de sang D - Ressemblent aux lésions provoquées par une oblitération veineuse E - S'observent dans le poumon

L'infarctus blanc : A - Peut siéger au niveau du cerveau B - Peut siéger au niveau de la rate C - A des limites nettes macroscopiques D - A la période d'état, est formé d'une nécrose centrale E - Peut se surinfecter

Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Les infarctus rouges se voient dans les organes à double circulation (poumons, intestin) et ressemblent aux infarcissements (en rapport avec une thrombose veineuse) tout en étant mieux limités.

A, B - Organe à circulation terminale. C - A différencier d'un infarcissement.

97 Question à compléments multiples.

50 Question à compléments multiples.

Un infarctus rouge : A - A pour cause habituelle au niveau des poumons, une embolie de l'artère pulmonaire B - Peut se voir au niveau de l'intestin grêle C - Siège essentiellement dans les reins D - Est le résultat d'une hypoxie chronique E - Evolue parfois vers un infarctus blanc

L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers : A - Une abcédation B - Une fibrose systématisée C - Une sclérose cicatricielle rétractile D - Une résorption complète E - Une rupture lorsqu'il se situe dans certains organes

Bonne(s) réponse(s) : A B L'infarctus rouge se voit au niveau d'organes à double circulation (poumons, intestin). C'est le résultat d'une hypoxie aiguë.

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Bonne(s) réponse(s) : A C D E C'est une sclérose mutilante ; on peut avoir une rupture pariétale dans l'évolution d'un infarctus du myocarde transmural.

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37 Question à compléments multiples.

98 Question à compléments multiples.

L'évolution d'un foyer d'infarctus viscéral peut se faire vers : A - Une abcédation B - Une fibrose systématisée C - Une sclérose cicatricielle rétractile D - Une résorption complète E - Une rupture lorsqu'il se situe dans certains organes

On peut observer dans un foyer d'infarctus viscéral une ou plusieurs des évolutions suivantes : A - Abcédation B - Enkystement C - Résorption avec cicatrice rétractile D - Fibrose systématisée E - Retour à la normale

Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Bonne(s) réponse(s) : A B C D Sans commentaire. E - Très exceptionnellement (infarctus hépatique).

32 Question à compléments multiples.

111 Question à compléments multiples.

Les organes dont les infarctus sont définis comme infarctus rouge d'emblée incluent : A - Poumon B - Intestin grêle C - Hémisphère cérébral D - Rate E - Reins Bonne(s) réponse(s) : A B

Parmi les viscères suivants, quels sont ceux qui sont le siège d'infarctus blanc ? A - Poumon B - Rein C - Myocarde D - Rate E - Cerveau Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Les infarctus blancs à l'opposé siègent dans les organes à circulation terminale : myocarde, rein, rate, encéphale.

101 Question à compléments multiples.

Annulée. A - Rouge.

113 Question à compléments multiples.

Un infarctus rouge : A - A pour cause habituelle au niveau des poumons, une embolie de l'artère pulmonaire B - Peut se voir au niveau de l'intestin grêle C - Siège essentiellement dans les reins D - Est le résultat d'une hypoxie chronique E - Evolue parfois vers un infarctus blanc Bonne(s) réponse(s) : A B

A l'examen anatomique d'un organe, 3 jours après un infarctus, on retrouve : A - Nombreux macrophages B - Nécrose de coagulation C - Fibrose D - Infiltrat à polynucléaires E - Nécrose fibrinoïde Bonne(s) réponse(s) : A

D - Foyer de nécrose circonscrit, secondaire à l'arrêt brutal de l'irrigation sanguine dans un organe. C - Infarctus blanc. E - C'est l'inverse.

C'est la troisième phase de l'infarctus : la détersion. B D - Deuxième phase : 6-48 heures. C - Dernière phase : deuxième, troisième semaine. E - Aucun rapport.

24 Question à complément simple. Toutes les propositions sur l'infarctus sont vraies sauf une : A - Est une nécrose ischémique B - Peut exister sans sténose des artères irriguant le territoire correspondant C - Est parfois provoqué par une embolie D - Est consécutif à une ischémie lente E - Est parfois provoqué par une thrombose oblitérante Bonne(s) réponse(s) : D Par définition.

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47 Question à complément simple.

53 Question à complément simple.

L'oedème inflammatoire a tous les caractères suivants, sauf un : A - Il est lié à une augmentation de la perméabilité des capillaires B - Il peut se collecter dans une cavité naturelle C - Il peut évoluer vers la fibrose D - Il est dû à une congestion passive E - Il est riche en protéines

La durée de vie d'un polynucléaire neutrophile dans un foyer inflammatoire est de : A - Quelques minutes B - Quelques heures C - Quelques jours D - Plusieurs semaines E - Plusieurs mois Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : D Durée de vie du polynucléaire : 24-48 heures. La congestion dans l'inflammation est active.

55 Question à complément simple.

66 Question à complément simple.

Le facteur étiologique essentiel de l'oedème inflammatoire est l'un des éléments suivants. Lequel ? A - Augmentation de la pression veineuse B - Hypoprotéinémie C - Rétention hydrosodée D - Augmentation de la perméabilité vasculaire des capillaires et des veinules E - Augmentation de la pression artérielle

Des lipides insaturés cycliques (prostaglandines leucotriènes) interviennent dans le déroulement du processus inflammatoire : A - Au cours de la phase vasculo-sanguine B - Au cours de la phase cellulaire C - En amplifiant le processus de macrophagie D - Au cours de la néogenèse vasculaire E - Au cours de la régénération épithéliale

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : A L'augmentation de la perméabilité vasculaire est le facteur étiologique essentiel, et à un moindre degré, l'augmentation de la pression hydrostatique.

Agissent surtout sur la perméabilité vasculaire.

43 Question à complément simple.

49 Question à compléments multiples.

Parmi les cellules des foyers inflammatoires, quelle est celle qui mérite le qualificatif de "macrophage" ? A - Polynucléaire neutrophile B - Polynucléaire éosinophile C - Lymphocyte D - Histiocyte E - Plasmocyte

L'oedème inflammatoire est dû à : A - L'augmentation de la pression hydrostatique du plasma B - La baisse de la pression oncotique du plasma C - L'augmentation de la perméabilité vasculaire D - Un obstacle au retour lymphatique E - Des modifications de la composition protéique du sang

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : C

Evident.

Evident.

102 Question à compléments groupés.

107 Question à compléments groupés.

Une inflammation chronique est caractérisée par : 1 - Phénomènes exsudatifs absents ou modérés 2 - Granulome inflammatoire formé essentiellement de Iymphocytes et de plasmocytes 3 - Présence fréquente de macrophages 4 - Importantes lésions de sclérose Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Parmi les cellules suivantes, lesquelles sont retrouvées dans les granulomes inflammatoires ? 1 - Fibroblastes 2 - Lymphocytes 3 - Plasmocytes 4 - Histiocytes Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : E

L'exsudation appartient à la phase initiale de l'inflammation.

Lymphoplasmocytes, histiocytes et fibroblastes sont les principales cellules de l'inflammation.

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49 Question à complément simple.

50 Question à complément simple.

On peut observer dans une inflammation tuberculeuse toutes les lésions suivantes sauf une. Laquelle ? A - Afflux de polynucléaires B - Congestion C - Nécrose suppurée D - Présence de cellules épithélioïdes E - Sclérose

Dans l'inflammation tuberculeuse, la nécrose caséeuse peut évoluer vers toutes les situations ci-dessous sauf une. Laquelle ? A - Ramollissement B - Calcification C - Evacuation par un conduit naturel D - Sclérose d'enkystement E - Résorption spontanée

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : E

La congestion fait partie de la phase vasculo-exsudative de l'inflammation et peut apparaître dans l'évolution d'un follicule tuberculeux ; la nécrose caséeuse peut se ramollir et contenir polynucléaires mais n'est jamais supprimée.

La nécrose caséeuse n'est jamais résorbable spontanément.

82 Question à complément simple. 12 Question à compléments multiples. Parmi les lésions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) des inflammations suppurées ? A - Abcès froid B - Furoncle C - Anthrax D - Gangrène sèche E - Phlegmon Bonne(s) réponse(s) : B C E L'abcès froid est fait de nécrose caséeuse ; la gangrène sèche n'est pas surinfectée.

32 Question à complément simple.

Dans la première phase du processus inflammatoire, quelle est la cellule siègeant dans le tissu conjonctif qui est capable de libérer des substances vasoactives ? A - Polynucléaire neutrophile B - Fibroblaste C - Mastocyte D - Plasmocyte E - Histiocyte Bonne(s) réponse(s) : C L'histiocyte intervient à la phase cellulaire tardive de la réaction inflammatoire. Le mastocyte secrète histamine, sérotonine, leucotriènes et prostaglandines, et est présent dans le tissu conjonctif à la différence du polynucléaire.

115 Question à compléments groupés.

Les propositions suivantes sont des médiateurs chimiques intervenant plus particulièrement dans la phase vasculosanguine de la réaction inflammatoire sauf une. Laquelle ? A - Sérotonine B - Histamine C - Prostaglandines D - Kinines E - Lymphokines Bonne(s) réponse(s) : E

Dans un foyer inflammatoire les polynucléaires neutrophiles peuvent : 1 - Phagocyter des agents microbiens 2 - Elaborer une barrière fibrineuse 3 - Libérer des enzymes protéolytiques 4 - Résorber les corps étrangers minéraux volumineux Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B

Les lymphokines sont des médiateurs cellulaires intervenant dans la phase cellulaire.

3 Question à compléments multiples. Dans une inflammation chronique on observe surtout : A - Des Iymphocytes B - Des fibroblastes C - Des plasmocytes D - Des histiocytes E - Des polynucléaires Bonne(s) réponse(s) : A B C D Evident.

Les polynucléaires phagocytent les petits corps étrangers (pinocytose) ; la barrière de fibrine dérive du plasma et de l'exsudation dans le foyer inflammatoire.

55 Question à complément simple. Parmi les lésions suivantes, laquelle est la plus évocatrice de l'inflammation tuberculeuse ? A - Exsudat B - Sclérose C - Granulome épithélioïde et gigantocellulaire D - Nécrose caséeuse E - Calcifications Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire. L'histoplasmose et de rares autres mycoses américaines, ainsi que les mycobactéries sont les seuls agents capable de produire une nécrose caséeuse en dehors de la tuberculose.

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45 Question à compléments multiples.

49 Question à compléments multiples.

Dans un infiltrat inflammatoire, quelle(s) est(sont) la(les) cellule(s) ayant une origine locale ? A - Polynucléaires B - Mastocytes C - Lymphocytes D - Monocytes E - Histiocytes

Parmi les lésions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui corresponde(nt) à une inflammation granulomateuse ? A - Sarcoïdose B - Abcès staphylococcique C - Maladie de Crohn D - Silicose E - Tuberculose

Bonne(s) réponse(s) : B E

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Ce sont les cellules présentes dans le tissu conjonctif, en l'absence de réaction inflammatoire.

La sclérose entraîne des nodules avec importante fibrose au niveau pulmonaire.

48 Question à compléments multiples.

29 Question à complément simple.

La réaction inflammatoire à corps étranger : A - Peut être associée à une suppuration B - Régresse toujours spontanément C - Est une inflammation à prédominance cellulaire D - Comporte des Iymphocytes à noyaux multiples E - Est provoquée uniquement par les corps étrangers exogènes

Une des cellules inflammatoires suivantes est évocatrice d'une inflammation allergique. Laquelle ? A - Lymphocyte B - Polynucléaire neutrophile C - Polynucléaire éosinophile D - Plasmocyte E - Polynucléaire basophile

Bonne(s) réponse(s) : A C

Bonne(s) réponse(s) : C

Le caractère pseudotumoral est en rapport avec la richesse cellulaire de ce type de réaction inflammatoire ; il n'existe pas de lymphangite à noyaux multiples mais des macrophages à noyaux multiples (cellules géantes)

Les polynucléaires éosinophiles ont une activité antibactérienne et sont surtout impliqués dans l'inflammation allergique.

36 Question à compléments multiples.

30 Question à compléments multiples. Quelles sont la ou les propositions exactes parmi les suivantes ? Dans une inflammation bactérienne les polynucléaires neutrophiles : A - Emigrent du courant sanguin vers les tissus lésés B - Sécrètent des enzymes protéolytiques C - Phagocytent les bactéries D - Sécrètent des anticorps antibactériens E - Peuvent se transformer en cellules géantes plurinucléés Bonne(s) réponse(s) : A B C Les anticorps ne sont pas produits par les polynucléaires ; les cellules géantes proviennent de la lignée macrophagique.

48 Question à complément simple. L'inflammation : A - Est l'envahissement de l'organisme par un agent pathogène vivant B - Est synonyme d'infection C - A une correspondance morphologique précise D - Est définie par la présence de pus E - Peut se produire dans tous les tissus

L'oedème inflammatoire : A - Comporte très peu de protéines B - Peut être associé à une érythrodiapédèse C - Se développe à la phase chronique d'une inflammation D - Permet la dilution des toxines microbiennes E - Peut favoriser une sclérose ultérieure Bonne(s) réponse(s) : B D E A - Riche en protéines. B - Par augmentation de la perméabilité capillaire. C - Faux, se développe à la phase aiguë (vasculo-sanguine).

46 Question à compléments multiples. Parmi les caractères suivants, indiquez celui(ceux) qui caractérise(nt) la phase exsudative de l'inflammation : A - Congestion active B - Oedème C - Multiplication des fibroblastes D - Diapédèse des leucocytes E - Présence de Iymphocytes et de plasmocytes Bonne(s) réponse(s) : A B D C et E - Phase cellulaire de l'inflammation.

Bonne(s) réponse(s) : E Question discutable ; les autres propositions étant fausses (inflammation pouvant être tumorale, ou liée à un agent étranger inerte non suppurée) ; elle peut se produire dans tous les tissus en principe, à condition qu'ils soient vascularisés ; toutefois on répondra (E) car si l'inflammation ne débute jamais dans un épithélium ou dans un cartilage, elle peut l'atteindre par contiguité.

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116 Question à compléments multiples.

46 Question à complément simple.

Morphologiquement l'inflammation aiguë se traduit par la présence de : A - Fibrose B - Congestion active C - Afflux d'histiocytes macrophagiques D - Oedème E - Afflux de polynucléaires

Lors d'une réaction inflammatoire, toutes les propositions suivantes concernant l'histamine sont exactes, sauf une : A - C'est le premier médiateur libéré B - Elle est libérée par dégranulation des macrophages C - Elle entraîne une stase capillaire majeure D - Elle augmente la perméabilité capillaire E - Elle entraîne un oedème local

Bonne(s) réponse(s) : B C D E

Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

B - L'histamine est libérée des granulations des polynucléaires éosinophiles, des basophiles et des mastocytes et en faible quantité des plaquettes.

23 Question à compléments multiples. Quelle(s) cellule(s) peut(peuvent) se transformer en macrophage(s) au cours d'un processus inflammatoire ? A - Lymphocyte B - Monocyte C - Plasmocyte D - Histiocyte E - Cellule de Kupfer du foie Bonne(s) réponse(s) : B D E Ce sont les cellules du système réticulo-endothélial, ainsi que les ostéoclastes et les éléments de la microglie.

120 Question à compléments multiples. Parmi les cellules suivantes quelle est (ou quelles sont) celles qui est (sont) impliquée(s) dans la réaction inflammatoire ? A - Mastocyte B - Fibroblaste C - Polynucléaire D - Lymphocyte E - Plasmocyte Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire.

52 Question à compléments multiples. Parmi les caractères suivants, indiquez celui (ceux) qui caractérise(nt) la phase exsudative de l'inflammation : A - Congestion passive B - Oedème C - Mobilisation et multiplication des histiocytes (macrophages) D - Diapédèse des polynucléaires E - Infiltration Iympho-plasmocytaire Bonne(s) réponse(s) : B

97 Question à compléments multiples. Parmi les lésions suivantes, laquelle (lesquelles) est (ou sont) des inflammations suppurées ? A - Abcès froid B - Furoncle C - Anthrax D - Gangrène sèche E - Phlegmon Bonne(s) réponse(s) : B C E

A - Congestion active : première phase de l'inflammation. B - Deuxième phase c'est la phase exaudative caractérisée par l'oedème. D - Commence avec la 2ème phase mais est considérée comme la 3ème phase. - Réf. Camilleri Diebold Anapath Générale Baillère. C E - 4ème phase, réaction cellulaire.

A - Lésion caséuse et gigantocellulaire. B - Infection du follicule pilo-sébacé. C - Infection de plusieurs appareils pilo-sébacés. E - Suppuration diffuse ne se collectant pas.

44 Question à complément simple

2 Question à complément simple.

L'infiltrat cellulaire initial, lors d'une réaction inflammatoire induite par des complexes immuns précipitants, est essentiellement composé d'un type cellulaire. Lequel ? A - Mastocyte B - Lymphocyte C - Polynucléaire D - Macrophage E - Aucune des cellules citées

Parmi les propositions suivantes indiquez celle qui désigne la population cellulaire d'un foyer inflammatoire : A - Botryomycome B - Blastème de régénération C - Granulome inflammatoire D - Bourgeon charnu E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

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A = B = D. Constitué par un tissu conjonctif ; une comprenant des fibroblastes, des capillaires néoformés, des myofibroblastes et un granulome riche en P.N.

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3 Question à complément simple. A la phase initiale du processus inflammatoire, quelle est la cellule siégeant dans le tissu conjonctif, qui est capable de libérer des substances vaso-actives ? A - Polynucléaire neutrophile B - Fibroblaste C - Mastocyte D - Plasmocyte E - Histiocyte Bonne(s) réponse(s) : C Origine histiomonocytaire, naissant dans les tissus, libérant l'histamine.

113 Question à compléments multiples. Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) une (des) inflammation(s) chronique(s) ? A - Réaction à corps étrangers B - Alvéolite fibrinoleucocytaire C - Nodule tuberculeux calcifié D - Cholécystite gangreneuse E - Cirrhose du foie Bonne(s) réponse(s) : A C E B D - Inflammation aiguë. E - Processus de dégénérescence, de régénération et de fibrose (stade ultime de l'inflammation).

102 Question à compléments multiples. Dans la liste suivante, quels sont les facteurs susceptibles de déclencher une réaction inflammatoire ? A - Un traumatisme B - Des radiations ionisantes C - Une nécrose tissulaire D - Un conflit immunitaire E - La suppression de l'innervation motrice Bonne(s) réponse(s) : A B C D Sans commentaire.

12 Question à complément simple. Dans l'inflammation tuberculeuse, la nécrose caséeuse peut évoluer vers toutes les situations ci-dessous, sauf une. Laquelle ? A - Ramollissement B - Calcification C - Evacuation par un conduit naturel D - Sclérose d'enkystement E - Résorption spontanée Bonne(s) réponse(s) : E Par définition.

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38 Question à complément simple. Quelle est la cause la plus fréquente d'une fibrose ? A - Fibrose post-inflammatoire B - Fibrose post-radique C - Fibrose du stroma des cancers D - Fibrose idiopathique E - Fibrose médicamenteuse iatrogène Bonne(s) réponse(s) : A C'est la plus fréquente.

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50 Question à complément simple. Indiquez la variété de cellule la plus sensible à l'hypoxie : A - Fibre myocardique B - Fibroblaste C - Neurone D - Hépatocyte E - Cellule intestinale Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

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111 Question a compléments multiples. Un adénome est une tumeur : A - Souvent bénigne B - Formée par la prolifération d'un épithélium glandulaire C - Qui peut se transformer parfois en tumeur maligne D - Qui peut prendre l'aspect macroscopique d'un polype E - Sécrétant parfois des hormones Bonne(s) réponse(s) : B C D E A - Toujours. B - Par définition épithélium = Papillome. C - Par dégénérescence. Ex : Adénome villeux du côlon. D - Ex : Polyadénome colique. E - Ex : Adénome hypophysaire.

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21 Question à compléments multiples. Habituellement on pratique un examen cytologique sur : A - Un produit de curetage B - Un frottis C - Un culot de centrifugation D - Un étalement E - Une apposition Bonne(s) réponse(s) : B C D E Le produit de curetage fournit un matériel tissulaire et non cytologique.

113 Question à compléments multiples. Le ou les aspect(s) suivant(s) peu(ven)t être observé(s) lors de l'examen cytologique de cellules cancéreuses : A - Inégalité de taille des cellules B - Inégalité de taille des noyaux C - Répartition inégale de la chromatine D - Absence d'anomalie cytonucléaire E - Nucléole volumineux Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Il ne faut pas oublier qu'une tumeur très bien différenciée (thyroïde) peut n'avoir aucun signe cytologique suspect de malignité et c'est sur l'histologie (caractère infiltrant, embols vasculaires) qu'on affirmera le diagnostic.

97 Question à compléments multiples. Les critères cytologiques de malignité concernant le noyau cellulaire comprennent : A - Inégalité de taille B - Chromatine en amas irréguliers C - Altérations des contours D - Nucléoles multiples et volumineux E - Diminution du rapport nucléo-plasmatique Bonne(s) réponse(s) : A B C D L'anisocytose, la chromatine en mottes, l'irrégularité des noyaux, les volumineux nucléoles, l'augmentation du rapport nucléo-cytoplasmique sont des critères habituels de malignité.

99 Question à compléments multiples. Habituellement on pratique un examen cytologique sur : A - Un produit de curetage B - Un frottis C - Un culot de centrifugation D - Un étalement E - Une apposition Bonne(s) réponse(s) : B C D E A - Prélèvement histologique.

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13 Question à complément simple.

2 Question à compléments multiples.

L'embolie paradoxale est : A - Un embol à partir d'un myxome B - Un embol provenant de l'oreillette gauche chez un patient en fibrillation auriculaire C - Survient seulement en présence d'une fistule artérioveineuse D - Un thrombus venant de la circulation veineuse et passant à travers un défaut septal congénital pour gagner une artère systémique E - Un embol de nature non cruorique

Les embolies graisseuses peuvent être la conséquence : A - De la fièvre typhoïde B - De la maladie des caissons C - De l'hypercholestérolémie D - D'une intervention de chirurgie orthopédique E - D'une fracture Bonne(s) réponse(s) : D E Evident. Embol gazeux de la maladie des caissons.

Bonne(s) réponse(s) : D C'est la définition.

51 Question à compléments multiples.

44 Question à compléments multiples. Les embolies graisseuses peuvent s'observer dans une ou plusieurs des circonstances suivantes : A - Massage cardiaque B - Maladie des caissons C - L'hypercholestérolémie D - Intervention de chirurgie orthopédique E - Fracture de jambe

Une embolie artérielle fibrino-cruorique dans la grande circulation a pour origine(s), en dehors d'une malformation cardiaque : A - Une phlébite des membres inférieurs B - Un infarctus du myocarde C - L'ulcération d'une plaque d'athérome D - Un rétrécissement mitral E - Un anévrisme de l'aorte Bonne(s) réponse(s) : B D E

Par le biais d'une fracture et d'embols de moelle adipeuse. L'hypercholestérolémie ne donne pas d'embols graisseux. La maladie des caissons donne des embols gazeux.

C - L'ulcération de plaque est responsable d'embols plaquettaires et non fibrino-cruoriques ; c'est secondairement par le biais d'une thrombose sur cette ulcération qu'il pourra y avoir des embols fibrino-cruoriques. D - Par le biais de la stase secondaire du RM et de troubles du rythme auriculaire.

58 Question à complément simple.

79 Question à compléments multiples.

L'embolie pulmonaire peut avoir toutes les conséquences suivantes sauf une ? A - Mort subite B - Infarctus C - Abcès du poumon D - Scléro-emphysème diffus E - Métastases tumorales

Une embolie gazeuse peut survenir : A - Au décours des fractures des os longs B - Au cours de la chirurgie cardiaque à coeur ouvert C - Par injection intra-veineuse accidentelle de substance huileuse D - Au cours de l'accouchement normal E - Par ouverture accidentelle de cathéter veineux sousclavier

Bonne(s) réponse(s) : A D E

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : B E

Les embols pulmonaires peuvent être tumoraux (lâcher de ballons), et peuvent se surinfecter.

21 Question à compléments multiples.

Cause d'embols gazeux (plaies veineuses, plaies vasculaires, chirurgie cardiaque, CEC, avortement avec rupture des sinus veineux utérins, traumatisme throracique avec déchirure pulmonaire).

84 Question à compléments multiples.

Une embolie peut survenir en cas de : A - Suppuration d'un thrombus B - Lyse spontanée d'un thrombus C - Fragmentation d'un thrombus D - Organisation d'un thrombus E - Réperméation d'un thrombus Bonne(s) réponse(s) : A C La fibrinolyse physiologique ne donne pas d'embolies de même que l'organisation aboutissant à une meilleure attache du thrombus à son point d'ancrage.

Les conséquences de l'ischémie secondaire à une embolie artérielle oblitérante varient en fonction : A - De l'origine de l'embol B - Du calibre du vaisseau oblitéré C - Du type de circulation de l'organe considéré D - De l'existence d'un réseau d'anastomoses E - De la sensibilité tissulaire à l'anoxie Bonne(s) réponse(s) : B C D E Le calibre détermine l'étendue du territoire ischémié ; la sensibilité du tissu à l'anoxie, l'état fontionnel du tissu, l'architecture vasculaire (circulation terminale, double circulation, collatéralité), la rapidité d'installation, la durée de l'ischémie, interviennent dans l'intensité des altérations.

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49 Question à complément simple. Quelle est la variété d'embolie la plus fréquente ? A - Gazeuse B - Parasitaire C - Suppurée D - Graisseuse E - Cruorique Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

47 Question à compléments multiples. Parmi les affections suivantes, quel est (ou quelles sont) celle(s) qui est(sont) susceptible(s) de se compliquer d'embolies : A - Infarctus du myocarde B - Athérosclérose C - Lipomatose D - Fracture de jambe E - Amylose rénale Bonne(s) réponse(s) : A B D Les embolies peuvent être cruoriques (en regard d'infarctus, d'ulcération de plaque).

12 Question à complément simple. Plusieurs causes possibles d'embolies graisseuses sont connues, quelle est la plus fréquente ? A - Contusion du tissu adipeux B - Fracture osseuse C - Brûlure D - Stéatose hépatique E - Cirrhose alcoolique Bonne(s) réponse(s) : A Evident.

86 Question à compléments multiples. Les embolies graisseuses peuvent être la conséquence : A - De la fièvre typhoïde B - De la maladie des caissons C - De l'hypercholestérolémie D - D'une intervention de chirurgie orthopédique E - D'une fracture Bonne(s) réponse(s) : D E A - Embolies septiques. B - Gazeuse. C - Cholestérol par fragmentation d'une bouillie athéromateuse.

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33 Question à compléments multiples.

104 Question à compléments multiples.

L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme coronaire en cas de : A - Survenue au cours de l'effort B - Survenue au décours immédiat de l'effort C - Survenue exclusivement nocturne D - Répétition des crises à horaire fixe E - Inefficacité de la Trinitrine

Parmi les médicaments ci-dessous, lequel(lesquels) est(sont) susceptible(s) d'augmenter la fréquence des crises d'angine de poitrine chez des patients ayant une insuffisance coronarienne non traitée ? A - Propranolol (Avlocardyl®) B - Pindolol (Visken®) C - Hydralazine (Népressol®) D - Amphétamine E - Nifédipine (Adalate®)

Bonne(s) réponse(s) : C D Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

42 Question à compléments multiples. Parmi les médicaments ci-dessous lequel(lesquels) est (sont) susceptible(s) d'augmenter la fréquence des crises d'angine de poitrine chez des patients ayant une insuffisance coronarienne non traitée ? A - Propranolol (Avlocardyl®) B - Pindolol (Visken®) C - Isoprénaline (Isuprel®) D - Amphétamine E - Nifédipine (Adalate®) Bonne(s) réponse(s) : C D L'Isuprel® et les amiphétamines sont tachycardisants et donc augmentent la consommation d'oxygène. L'Adalate® est aussi plutôt tachycardisant mais son effet sur la post-charge est prépondérant et diminue donc le travail du coeur.

14 Question à compléments multiples. Au cours d'une crise d'angine de poitrine, l'ECG peut montrer : A - Un sous-décalage du segment ST B - Un sus-décalage du segment ST C - Des modifications isolées de l'onde T D - Aucune modification de ST et de T E - Une onde "ischémique" transitoire Bonne(s) réponse(s) : A B C A - C'est l'aspect le plus typique avec lésion sous-endocardique. B - C'est l'aspect visible en cas de spasme. C - On peut voir une ischémie sous-endocardique ou sous épicardique.

39 Question à compléments multiples. L'angine de poitrine doit faire évoquer un spasme coronaire en cas de : A - Survenue au cours de l'effort B - Dyspnée associée C - Survenue exclusivement nocturne D - Répétition des crises à horaire fixe E - Inefficacité de la Trinitrine Bonne(s) réponse(s) : C D Les dérivés nitrés gardent leurs places dans le traitement curatif et préventif des crises d'angor spastique.

53 Question à complément simple. Chez un malade adulte atteint d'un rétrécissement aortique serré et chez qui surviennent des douleurs d'angine de poitrine, l'un des examens suivants est contre-indiqué, lequel ? A - Une coronarographie B - Un test d'effort sur bicyclette ergométrique C - Une ventriculographie gauche D - Un enregistrement Holter E - Une scintigraphie au thallium sensibilisée par le Dipyridamole Bonne(s) réponse(s) : B L'épreuve d'effort est classiquement contre-indiquée en cas de sténose aortique serrée, et également en cas de myocardiopathie obstructive.

38 Question à compléments multiples. Chez un sujet suspect de faire des crises d'angine de poitrine de type Prinzmetal, la prescription thérapeutique appropriée comporte : A - Trinitrine B - Antagonistes du calcium C - Bêta-bloquants D - Méthyl-ergométrine (Méthergin®) E - Quinidiniques Bonne(s) réponse(s) : A B Les bêta-bloquants sont théoriquement à éviter en raison de leur pouvoir vasoconstricteur potentiel. Le Méthergin (dérivé de l'ergot de seigle), utilisé pour déclencher les spasmes, est donc contre-indiqué. E n'a aucune place ici.

94 Question à compléments multiples. Au cours d'une crise d'angine de poitrine, on peut observer : A - Une baisse de la pression télédiastolique du ventricule gauche B - Une diminution du taux des lactates dans le sang du sinus coronaire C - Un sus-décalage du segment ST sur l'ECG D - Une diminution de la consommation d'oxygène du myocarde E - Un sous-décalage du segment ST sur l'ECG Bonne(s) réponse(s) : C D E A - Anomalie de la relaxation des fibres myocardiques avec élévation des pressions de remplissage du ventricule gauche. B - Au contraire, production de lactates.

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110 Question à compléments multiples. Au cours d'une crise d'angine de poitrine, l'ECG peut montrer : A - Un sous-décalage du segment ST B - Un sus-décalage du segment ST C - Des modifications isolées de l'onde T D - Aucune modification de ST et de T E - Une onde Q ischémique transitoire Bonne(s) réponse(s) : A B C D - L'absence de modifications ECG au cours d'une "crise d'Angor" doit faire remettre en cause ce diagnostic.

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115 Question à compléments multiples.

102 Question à compléments multiples.

La claudication intermittente ischémique des membres inférieurs : A - Est une sensation de crampe douloureuse B - Est le plus souvent unilatérale C - Apparaît dès le démarrage ou la mise en charge du membre D - Oblige à ralentir ou à arrêter la marche E - Peut être localisée à la fesse

Une claudication intermittente fessière peut témoigner d'une lésion : A - De l'artère iliaque externe B - De l'aorte C - De l'artère fémorale profonde D - De l'artère iliaque primitive E - De l'artère iliaque interne Bonne(s) réponse(s) : B D E

Bonne(s) réponse(s) : A B D E La distance parcourue entre le démarrage et l'apparition de la douleur définit le périmètre de marche.

111 Question à compléments multiples. L'apparition récente d'une claudication intermittente unilatérale à 500 m chez un adulte de 60 ans présentant un pouls fémoral normal et des pouls sous-jacents abolis justifie : A - L'arrêt des facteurs favorisant l'athérome B - Une hospitalisation pour traitement héparinique C - L'hospitalisation pour sympathectomie D - L'hospitalisation pour pontage E - La prescription de marches quotidiennes Bonne(s) réponse(s) : A E La correction des facteurs de risque de l'athérome et notamment la suppression définitive du tabac, ainsi que l'exercice physique régulier (marche, bicyclette) pour développer la circulation collatérale sont les principaux éléments du traitement (avec les vasodilatateurs) chez ce patient présentant une artériopathie de classe II peu sévère et permettant la marche.

Les claudications hautes (fesse) traduisent en général des lésions hautsituées (aorte, artère iliaque primitive, artère iliaque interne ou hypogastrique dont une des branches extrapelvienne donne l'artère fessière).

85 Question à compléments multiples. Quelles premières mesures thérapeutiques devez-vous préconiser à un sujet de 50 ans fumeur, présentant une claudication stade II fort d'installation récente d'un membre inférieur par thrombose de la fémorale superficielle avec un bon réseau d'aval : A - Rééducation de la marche B - Suppression de l'intoxication tabagique C - Sympathectomie lombaire D - Pontage fémoro-poplité E - Traitement antiagregant Bonne(s) réponse(s) : A B D E A - La marche est indiquée pour augmenter la circulation collatérale.

81 Question à complément simple. En présence d'une claudication intermittente unilatérale du mollet, la lésion la plus fréquemment rencontrée est une oblitération : A - Du carrefour aortique B - De l'artère fémorale superficielle C - De l'artère iliaque interne D - De l'artère fémorale profonde E - De l'artère tibiale antérieure Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

99 Question à compléments multiples. La claudication intermittente peut être due à : A - L'artérite des membres inférieurs B - L'anévrysme artériel poplité C - Des séquelles de phlébite D - Des varices des membres inférieurs E - Une séquelle d'embolie artérielle Bonne(s) réponse(s) : A B E Toutes ces pathologies sont susceptibles d'être responsables d'une ischémie des membres inférieurs à l'effort.

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98 Question à compléments groupés.

93 Question à compléments groupés.

Après un infarctus du myocarde, une réponse anormale à l'effort est possible dans les circonstances suivantes (citez la(les) proposition(s) qui vous semblent correcte(s)) : 1 - Une atteinte de deux artères coronaires 2 - Une atteinte de trois artères coronaires 3 - Une zone ventriculaire akinétique 4 - Une zone ventriculaire dyskinétique Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Parmi les effets suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) que l'on peut observer sous l'influence de la dihydralazine (Népressol®) : 1 - Inhibition de l'enzyme de conversion 2 - Tachycardie 3 - Agueusie 4 - Vasodilatation artériolaire. Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : C

Sans commentaire.

Le Népressol® est un vasodilateur artériel musculaire qui provoque une tachycardie réflexe.

107 Question à compléments groupés. Le(s) symptôme(s) suivant(s) est (sont) en faveur d'un ulcère de jambe de cause artérielle : 1 - Douleurs de décubitus 2 - Fond escarrotique 3 - Mise à nu des tendons 4 - Indolence à l'exploration de l'ulcère avec un stylet Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A Les ulcères artériels sont très douloureux.

94 Question à compléments groupés. Parmi les propriétés suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) impliquée(s) dans l'action antiangineuse des antagonistes calciques (type nifédipine-Adalate®) : 1 - Diminution de la fréquence cardiaque 2 - Diminution de la précharge 3 - Protection du coeur vis à-vis des décharges de catécholamines 4 - Vasodilatation coronaire Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : D

95 Question à compléments groupés. Le souffle d'insuffisance mitrale : 1 - Siège à la pointe et irradie habituellement vers l'aisselle 2 - Débute habituellement dès le premier bruit 3 - Peut être suivi d'un troisième bruit protodiastolique 4 - A une intensité maxima en mésosystole Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A Le souffle est typiquement holosystolique.

104 Question à compléments groupés. Le souffle d'insuffisance aortique : 1 - Est diastolique 2 - Débute dès le deuxième bruit 3 - Peut s'accompagner d'un roulement télédiastiolique de pointe 4 - Est toujours organique Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

L'Adalate® est plutôt tachycardisant. C'est un vasodilatateur artériel donc sans action sur la précharge. Enfin, il n'a aucune interaction avec les catécholamines.

98 Question à compléments groupés. Devant un tableau d'insuffisance ventriculaire droite, sans étiologie évidente, on retient en faveur d'une insuffisance respiratoire chronique : 1 - Souffle systolique d'insuffisance tricuspidienne 2 - Gros foie douloureux 3 - Sur l'ECG, onde T négative en V1, V2, V3 4 - PCO2 du sang artériel à 48 mmHg (6,4 Kpa) Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : E Le roulement télédiastolique de Flint traduit la gêne à l'ouverture mitrale par le flux de régurgitation. Le roulement protodiastolique de Flint est dû à l'affrontement entre la régurgitation aortique et le remplissage rapide ventriculaire.

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105 Question à compléments groupés.

95 Question à compléments groupés.

Parmi les propositions suivantes concernant le flutter auriculaire, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? 1 - Les ondes de flutter en D2. D3 et VF sont séparées par des intervalles de retour à la ligne iso-électrique 2 - Le flutter auriculaire peut être réduit par une stimulation électrique endo-auriculaire 3 - Un flutter auriculaire 2/1 donne habituellement un rythme ventriculaire de 120 battements par minute 4 - Le flutter auriculaire peut survenir chez un sujet indemne, apparemment, de toute cardiopathie organique Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Parmi les effets suivants, lequel(lesquels) peut (peuvent) être rapporté(s) aux glucosides cardiotoniques chez l'insuffisant cardiaque : 1 - Augmentation du temps de remplissage diastolique 2 - Allongement de l'espace PR de l'ECG 3 - Augmentation du taux de Ca ++ intracellulaire 4 - Diminution de la précharge Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : E

La stimulation électrique peut être endo-cavitaire ou bien par voie oesophagienne. Elle permet la réduction parfois après passage en fibrillation auriculaire dans 75% des cas.

1 - C'est l'effet chronotrope négatif. 2 - C'est l'effet dromotrope négatif. 3 - L'augmentation du calcium intra-cellulaire est responsable de l'effet intrope positif. 4 - Les digitaliques provoquent une dilatation par levée du tonus sympathique.

83 Question à compléments groupés.

119 Question à compléments groupés.

Parmi les effets indésirables suivants, quel (quels) est (sont) celui (ceux) que l'on peut observer avec la clonidine ? 1 - Sédation-somnolence 2 - Sécheresse de la bouche 3 - Hypotension orthostatique 4 - Crise de glaucome Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Le(s) médicament(s) suivant(s) allonge(nt) la phase de repolarisation ventriculaire et peu(ven)t ainsi engendrer des torsades de pointes : 1 - Quinidine (hydroquinidine®) 2 - Sotalol (Sotalex®) 3 - Amiodarone (Cordarone®) 4 - Pindolol (Visken®) Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : A

La clonidine est un antihypertenseur d'action centrale pouvant donc donner une somnolence, une sécheresse de la bouche ; l'hypertension orthostatique se voit dans la plupart des antihypertenseurs.

Ces trois médicaments augmentent la durée du potentiel d'action et la période réfractaire.

87 Question à compléments groupés.

117 Question à compléments groupés.

La clonidine (Catapressan®) possède le(les) effet(s) indésirable(s) suivant(s) : 1 - Effet presseur immédiat (par voie parentérale) 2 - Somnolence 3 - Sécheresse de la bouche 4 - Tachycardie réflexe Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

L'Amiodarone (Cordarone®) peut éventuellement entraîner comme effet(s) secondaire(s) : 1 - Dépôts intra-épithéliaux cornéens 2 - Erythème de photosensibilisation 3 - Dysfonctionnement thyroïdien 4 - Fibrose pulmonaire Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : E La clonidine est plutôt bradycardisante. Parmi les propositions données, seuls les dépôts cornéens ne contreindiquent pas le traitement.

104 Question à compléments groupés. Une insuffisance aortique pure et modérée se traduira par : 1 - Un souffle systolique d'accompagnement 2 - Un fluttering diastolique de la grande valve mitrale sur l'échocardiogramme 3 - Des chiffres tensionnels de l'ordre de 16/4 4 - Un souffle diastolique Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C 1-3 - Traduisent une IA importante.

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108 Question à compléments groupés.

109 Question à compléments groupés.

Parmi les propositions suivantes concernant la dissection aortique aiguë, citez celle(s) qui est (sont) correcte(s) : 1 - Devant un syndrome douloureux thoracique, une insuffisance coronarienne aiguë (électrique et enzymatique) élimine le diagnostic de dissection aortique 2 - La rupture intra-péricardique du néo-canal est la principale cause de décès 3 - L'athérome coronarien favorise les dissections 4 - La dissection aortique aiguë peut être favorisée par une grossesse Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Lors de l'auscultation d'une sténose mitrale, le(s)quel(s) de ces signes s'attend-on à trouver ? 1 - Un troisième bruit 2 - Un claquement d'ouverture 3 - Une diminution d'intensité du premier bruit 4 - Un roulement diastolique Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : C L'HTA, la grossesse, les maladies du tissus élastique (maladie de Marfan), les causes iatrogéniques (circulation extra-corporelle aortographie), la coarctation aortique, la bicuspidie aortique sont les principaux facteurs de risque de la dissection aortique. La principale cause de décès (80% de décès spontanés à un mois) est due à une tamponnade. Les infarctus du myocarde sont vus dans 10% des cas.

120 Question à compléments groupés. Une insuffisance aortique se caractérise sur les dérivations V5 V6 de l'ECG par un aspect d'hypertrophie avec surcharge diastolique du ventricule gauche, c'est-à-dire : 1 - Une onde R de grande amplitude 2 - Une onde à fine et profonde 3 - Une onde T positive et de grande amplitude 4 - Un sous-décalage du segment ST Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A Les surcharges diastoliques se caractérisent par un indice de Sokolow supérieur à 35 min, une onde T positive de grande amplitude.

94 Question à compléments groupés. Parmi les affirmations suivantes la(lesquelles) vous paraît(ssent) exacte(s) ? 1 - L'ischémie aiguë est d'autant plus grave qu'elle entraîne des troubles sensitivo-moteurs 2 - L'ischémie aiguë menace le pronostic vital par le biais d'une acidose hyperkaliémique 3 - Une thrombose veineuse peut être responsable d'une ischémie 4 - Le pronostic d'une ischémie aiguë est dominé par l'état du lit vasculaire périphérique Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

110 Question à compléments groupés. Dans l'insuffisance aortique pure et importante, on peut retrouver parmi les signes suivants : 1 - Un élargissement de la tension artérielle différentielle 2 - Une hyperpulsatilité artérielle 3 - Un roulement diastolique de pointe 4 - Un souffle systolique au foyer aortique Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : E 3 - C'est le roulement présystolique de Flint. 4 - C'est un souffle systolique d'accompagnement.

119 Question à compléments groupés. Un oedème aigu pulmonaire cardiogénique peut être traité par : 1 - Furosémide 2 - Métaraminol 3 - Nitroglycérine 4 - Propanolol Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B Le métaraminol est un bêta sympathominétique rarement utilisé actuellement.prescrit dans 1 choc cardiogénique, il accroît considérablement les résistances artérielles périphériques.

116 Question à compléments groupés. L'insuffisance ventriculaire gauche dans l'évolution de l'infarctus du myocarde à la phase aiguë : 1 - Se manifeste préférentiellement dans les formes de localisation antérieure 2 - Constitue la seule cause possible du choc cardiogénique 3 - Peut traduire la survenue d'une complication mécanique telle qu'une rupture de pilier de la valve mitrale 4 - N'influence pas le pronostic à distance Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B Le choc cardiogénique peut-être primaire (en rapport avec l'étendue de la névrose myocardique) ou secondaire à des complications mécaniques.

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118 Question à compléments groupés.

115 Question à compléments groupés.

Le rétrécissement mitral pur : 1 - Est habituellement d'origine rhumatismale 2 - Est souvent responsable d'insuffisance ventriculaire gauche 3 - Comporte habituellement une dilatation artérielle pulmonaire sur la radiographie thoracique 4 - Constitue un point d'appel fréquent de l'endocardite bactérienne Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

La survenue d'une élévation des chiffres tensionnels peut faire suite à la prise de : 1 - Anti-inflammatoires stéroïdiens 2 - Réglisse 3 - Contraceptifs oestroprogestatifs 4 - Vasoconstricteurs nasaux Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : E L'effet hypertenseur de la réglisse vient de la glycirrhizine.

Le RM constituant un barrage en amont du ventricule gauche n'entraîne donc pas d'lVG. Par ailleurs, il se complique exceptionnellement d'endocardite bactérienne lorsqu'il est pur.

108 Question à compléments groupés. Parmi les signes suivants, quel est celui (ou quels sont ceux) qui doivent faire évoquer une dissection aiguë de l'aorte chez un patient souffrant d'une douleur thoracique ? 1 - Electrocardiogramme inchangé 2 - Abolition des pouls au niveau d'un membre inférieur 3 - Existence d'une insuffisance aortique 4 - Antécédents d'hypertension artérielle Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

109 Question à compléments groupés. La dissection de l'aorte thoracique descendante peut être responsable de : 1 - Insuffisance aortique 2 - Hémothorax 3 - Hémopéricarde 4 - Paraplégie Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C La paraplégie peut être en rapport avec la dissection de l'artère d'Adam Kiewicz.

110 Question à compléments groupés. Au cours de l'oedème pulmonaire d'origine hémodynamique : 1 - On note souvent à l'auscultation, la présence d'un bruit de galop 2 - La pression capillaire pulmonaire est élevée 3 - Le traitement d'urgence fait appel aux diurétiques 4 - Le développement secondaire de fibrose pulmonaire est fréquent Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A L'apparition d'une fibrose pulmonaire fait suite aux oedèmes pulmonaires lésionnels.

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35 Question à compléments multiples.

36 Question à complément simple.

Chez une accouchée, indiquer le(les) examens qui est(sont) utile(s) au diagnostic d'embolie pulmonaire : A - Electrocardiogramme B - Dosage des C.P.K C - Scintigraphie pulmonaire D - Taux de prothrombine E - Dosage des gaz du sang

Voici cinq cardiopathies emboligènes, qelle est celle qui est susceptible de donner lieu à des embolies calcaires ? A - La fibrillation auriculaire idiopathique B - Le RM C - Le prolapsus valvulaire mitral D - Le rétrécissement aortique E - L'anévrisme du ventricule gauche

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Bonne(s) réponse(s) : D

A - L'ECG peut être normal dans un cas sur deux. Mais sa normalité n'élimine pas le diagnostic. Il peut montrer une tachycardie sinusale, des troubles du rythme supraventriculaire, une rotation axiale droite avec aspect classique S1Q3, un bloc de branche droite, des troubles de la repolarisation dans les précordiales droites. C - C'est un examen sensible peu spécifique. Normale, elle élimine le diagnostic, mais les faux positifs sont nombreux, toute atteinte pulmonaire pouvant la positiver. E - La gazométrie révèle une hypoxie hypocapnie.

Les embolies calcaires oculaires, artérielles périphériques ou coronaires sont des complications rares du rétrécissement aortique.

35 Question à complément simple. Quel est, parmi les examens suivants, le plus fiable pour le diagnostic d'embolie pulmonaire ? A - Le dosage de la LDH B - La mesure des gaz du sang C - L'électrocardiogramme D - La scintigraphie pulmonaire E - L'angiographie pulmonaire

1 Question à compléments multiples. Une embolie pulmonaire peut avoir pour conséquence(s) : A - Augmentation de l'index cardiaque B - Dilatation de l'infundibulum de l'artère pulmonaire C - Augmentation de volume du ventricule gauche D - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire E - Augmentation de la pression veineuse périphérique Bonne(s) réponse(s) : B E La pression capillaire pulmonaire est le reflet des pressions de remplissage du ventricule gauche et n'est donc pas augmentée (contrairement à la pression artérielle pulmonaire) en l'absence de cardiopathie gauche.

Bonne(s) réponse(s) : E Cet examen fait le diagnostic, permet d'évaluer la sévérité de l'atteinte pulmonaire : degré d'obstruction ; perfusion capillaire. La mortalité est de 0,01% à 0,2%. Les contre-indications sont une hypertension artérielle pulmonaire : PAP supérieure à 60 mm Hg; une pression ventriculaire droite télédiastolique supérieure à 20 mm hg. Les autres examens proposés ne montrent pas d'anomalies spécifiques dans l'embolie pulmonaire. La scintigraphie permet cependant d'éliminer le diagnostic si elle est normale, mais les faux positifs sont fréquents.

25 Question à compléments multiples. Parmi les cardiopathies suivantes choisissez celle(celles) pouvant être à l'origine d'une embolie cérébrale à point de départ cardiaque : A - Prolapsus de la valve mitrale B - Insuffisance aortique C - Maladie d'Osler D - Infarctus récent du myocarde E - Communication interauriculaire isolée

107 Question à compléments multiples. Il est nécessaire de poser un dispositif d'interruption de la veine cave après diagnostic de phlébite du membre inférieur droit et d'embolie pulmonaire si : A - Il s'agit d'une femme enceinte de 2 mois B - La malade a fait une hémorragie méningée la veille C - L'embolie a provoqué une obstruction vasculaire de 60 % D - Il existe un caillot dans la veine surale gauche E - L'embolie a récidivé malgré un traitement héparinique bien conduit Bonne(s) réponse(s) : B E L'indication d'interruption de la veine cave inférieure est la contreindication absolue aux anticoagulants ou l'échec d'un traitement anticoagulant bien conduit. La pose systématique de filtre cave en cas d'embolie supérieure à 50% est une attitude discutée et non reconnue par toutes les équipes.

Bonne(s) réponse(s) : A C D A - Les embolies systémiques sont décrites (3% des prolapsus). Etant donné la rareté de ces complications en regard de la grande fréquence du prolapsus (6% de la population), la découverte de cette anomalie n'impose pas la mise sous anticoagulant.

55 Question à compléments multiples. Quel(s) est(sont) le(s) signe(s) hémodynamique(s) caractéristique(s) d'une embolie pulmonaire grave ? A - Elévation de la pression systolique dans le ventricule droit B - Elévation de la pression systolique dans le tronc de l'artère pulmonaire C - Elévation de la pression capillaire pulmonaire D - Elévation de la pression systolique dans le ventricule gauche E - Diminution du débit cardiaque Bonne(s) réponse(s) : A B E

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Les signes d'hypertension artérielle pulmonaire avec bas débit cardiaque apparaissent en règle dans les embolies pulmonaires obstruant plus de 50% 43 du lit vasculaire. By NADJI 85

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46 Question à complément simple.

7 Question à complément simple.

Une embolie paradoxale est : A - La migration dans l'artère pulmonaire d'un embol veineux B - Le déplacement d'un embol à contre courant dans les plexus veineux pelviens C - Une éclipse cérébrale à répétition D - La migration d'un embol veineux vers le cerveau par une communication interauriculaire ou une communication interventriculaire E - Une embolie coronarienne par migration d'un thrombus cardiaque

Quel est le signe éléctrocardiographique le plus fréquemment rencontré dans une embolie pulmonaire aiguë ? A - Le S1 Q3 B - Le bloc de branche droit complet C - La tachycardie sinusale D - L'onde T négative en D3 VF E - L'onde T négative de V1 à V4

Bonne(s) réponse(s) : D L'embolie paradoxale est la migration d'un embol du versant veineux ou des cavités droites vers les cavités gauches et la circulation systémique par l'intermédiaire d'une communication inter-auriculaire ou interventriculaire. L'inversion du shunt de gauche-droit à droit-gauche peut se faire à la faveur d'une HTAP, d'un obstacle sur la voie pulmonaire ou d'un effort de toux par exemple.

8 Question à compléments multiples. Le point de départ d'une embolie pulmonaire peut être : A - Veine tibiale postérieure B - Veine jugulaire C - Veine porte D - Veine cave inférieure E - Tronc spléno-mésaraïque Bonne(s) réponse(s) : A B D Une embolie pulmonaire ne peut avoir pour point de départ la veine porte ou le tronc spléno-mésaraïque qui est une veine d'origine de la veine porte, en raison du barrage représenté par le foie.

10 Question à complément simple. Une embolie dans une artère humérale peut avoir pour origine une des causes ci-dessous : A - Myxome de l'oreillette gauche B - Arythmie C - Anévrisme de l'aorte thoracique descendante D - Phlébite iliaque E - Compression par côte cervicale Bonne(s) réponse(s) :

Bonne(s) réponse(s) : C La tachycardie sinusale est de loin le signe ECG le plus fréquent puisqu'il est noté dans environ 50 % des cas (pour mémoire, l'aspect S1 Q3 environ 10 % des cas, le bloc de branche droit complet 10 %).

25 Question à complément simple. L'embolie pulmonaire entraîne des perturbations des gaz du sang caractérisées par l'association : A - Hypoxie - Hypercapnie - Acidose B - Hypoxie - Hypocapnie - Acidose C - Hypoxie - Hypocapnie - Alcalose D - Normoxie - Hypocapnie - Acidose E - Hypoxie - Normocapnie - Acidose Bonne(s) réponse(s) : C L'hypoxie - hypocapnie - alcalose est la conséquence de l'effet shunt et de l'hyperventilation.

8 Question à complément simple. Chez un malade suspect d'embolie pulmonaire, l'examen des gaz du sang montre : A - Une hypoxie avec hypercapnie B - Une hypoxie avec normocapnie C - Une hypoxie avec hypocapnie D - Une normoxie avec hypercapnie E - Aucune de ces perturbations Bonne(s) réponse(s) : C L'hypoxie hypocapnie est secondaire à l'effet shunt et à l'hyperventilation provoquées par l'obstruction du lit vasculaire pulmonaire.

49 Question à complément simple.

QUESTION ANNULEE

4 Question à compléments multiples. Devant une embolie pulmonaire, l'électrocardiogramme effectué immédiatement peut révéler : A - Image S1 Q3 B - Déviation droite de l'axe électrique du coeur C - Onde de Pardee en V3 V4 D - Bloc de branche droit incomplet E - Microvoltage

Parmi les causes suivantes d'embolie pulmonaire, quelle est la plus fréquente ? A - Embolie gazeuse B - Embolie parasitaire C - Embolie graisseuse D - Embolie cruorique E - Embolie néoplasique Bonne(s) réponse(s) : D Les embolies cruoriques sont de très loin les plus fréquentes.

Bonne(s) réponse(s) : A B D L'aspect S1 Q3 en dérivations standards avec déviation axiale droite et bloc de branche incomplet droit sont les signes ECG classiques d'embolie pulmonaire, avec les troubles de la repolarisation en précordiales droites et la tachycardie sinusale.

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50 Question à complément simple.

8 Question à complément simple.

Quel est le seul examen susceptible de vous apporter la certitude diagnostique devant une suspicion d'embolie pulmonaire ? A - Scintigraphie pulmonaire au technetium B - Echocardiographie bidimensionnelle C - Phlébocavographie D - Angiopneumographie E - Scintigraphie ventilation/perfusion au xénon

Voici cinq atteintes valvulaires plus ou moins emboligènes; la plus susceptible de se compliquer d'embolies calcaires est : A - L'insuffisance mitrale rhumatismale B - Le rétrécissement mitral C - Le prolapsus valvulaire mitral D - Le rétrécissement aortique E - L'insuffisance aortique

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : D

L'angiographie pulmonaire est la méthode diagnostique la plus spécifique (absence de faux positifs) ; elle est néanmoins un peu moins sensible que la scintigraphie pulmonaire pour les embolies de faible étendue (moins de 15 % d'obstruction du lit vasculaire). La scintigraphie pulmonaire est sensible (puisqu'une scintigraphie normale élimine le diagnostic) mais peu spécifique (nombreux faux positifs).

C'est une complication classique, mais en fait rare du rétrécissement aortique.

46 Question à complément simple. Chez un homme de 69 ans, 48 heures après une prothèse totale de hanche, on constate : dyspnée, douleur thoracique. Quel examen réalisé en urgence vous permettra d'éliminer le diagnostic d'embolie pulmonaire, s'il est normal ? A - Electrocardiogramme B - Phlébographie des membres inférieurs C - Radiographie thoracique face et profil D - Scintigraphie pulmonaire de perfusion sous 4 incidences E - Rhéopléthysmographie d'impédance Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

79 Question à complément simple. Quel est l'aspect éléctrocardiographique le plus fréquent dans l'embolie pulmonaire ? A - Electrocardiogramme normal B - Bloc de branche droit complet C - Coeur pulmonaire aigu D - Tachycardie sinusale E - S1 Q3 isolé

59 Question à complément simple. Lequel de ces signes radiologiques vous évoque le mieux le diagnostic d'une embolie pulmonaire d'un gros tronc artériel ? A - Opacité arrondie basale B - Atélectasies en bandes C - Déformation en tente d'un diaphragme D - Epanchement pleural E - Poumon clair unilatéral Bonne(s) réponse(s) : E A B D sont également des signes radiologiques rencontrés dans l'embolie pulmonaire mais E est plus caractéristique de l'interruption d'un gros tronc artériel pulmonaire.

83 Question à complément simple. Une embolie pulmonaire peut être éliminée devant l'un des éléments suivants : A - Une radiographie thoracique normale B - Un ECG normal C - Des gaz du sang artériel normaux D - Une scintigraphie pulmonaire de perfusion normale E - L'absence de thrombophlébite clinique Bonne(s) réponse(s) : D Une scintigraphie pulmonaire de perfusion normale permet d'éliminer le diagnostic d'embolie pulmonaire mais l'inverse n'est évidemment pas vrai. C'est donc un examen sensible mais non spécifique.

Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

39 Question à compléments multiples. Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui peut(peuvent) être à l'origine d'une embolie pulmonaire : A - Endocardite bactérienne mitro-aortique B - Thrombose sur plaque d'athérome C - Thrombose des veines profondes d'un membre inférieur D - Anévrisme de l'aorte abdominale E - Thrombose murale du ventricule gauche Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

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56 Question à compléments multiples. Parmi les lésions suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) à l'origine d'une embolie pulmonaire : A - Endocardite bactérienne mitro-aortique B - Thrombose sur plaque d'athérome C - Thrombose des veines profondes d'un membre inférieur D - Thrombose d'une veine du petit bassin chez un opéré ou une accouchée E - Thrombose murale du ventricule gauche Bonne(s) réponse(s) : C D Une embolie pulmonaire ne peut être la conséquence que d'une pathologie thrombotique située sur le versant veineux ou dans les cavités droites du coeur.

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115 Question à compléments multiples.

112 Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants, quel est ou quels sont ceux dont la normalité, observée dans les 24 premières heures, permet d'éliminer l'hypothèse d'une embolie pulmonaire ? A - E. C.G . B - Radiographie pulmonaire C - Scintigraphie pulmonaire de perfusion D - Angiographie pulmonaire E - Artériographie bronchique

Parmi les veines suivantes, quelles sont celles dont la thrombose peut être à l'origine d'embolies pulmonaires ? A - Veine du triceps sural B - Veine rénale C - Veine cave inférieure D - Tronc splénomésentérique E - Veine pulmonaire Bonne(s) réponse(s) : A B C

Bonne(s) réponse(s) : C D La scintigraphie de perfusion est encore plus sensible que l'angiographie notamment pour les embolies pulmonaires (EP) de petite taille ( 25 mmHg C - Un débit cardiaque normal D - Un débit cardiaque abaissé E - Une pression veineuse centrale élevée

Après un infarctus du myocarde, la constitution d'un anévrysme ventriculaire peut être suspectée par : A - Une réaction péricardique précoce et prolongée B - Une réélévation des CPK C - Une tachycardie ventriculaire D - Un sous décalage persistant de ST à l'ECG dans le territoire correspondant à la nécrose E - Un sus décalage persistant de ST à l'ECG dans le territoire correspondant à la nécrose

Bonne(s) réponse(s) : A D

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Il se différencie ainsi du choc cardiogénique où la pression capillaire est élevée. La pression capillaire et la pression veineuse sont en règle abaissées.

A - Traduit en règle un infarctus étendu avec un risque plus grand d'évolution vers l'anévrisme. C - Est une complication classique des anévrismes. E - Surtout si le sus-décalage persiste au-delà de la troisième semaine.

38 Question à compléments multiples. Une tamponnade cardiaque par rupture d'un infarctus du myocarde en paroi libre se traduit habituellement par : A - Un tableau d'arrêt circulatoire B - Un tracé ECG plat C - Une activité mécanique conservée D - Une activité électrique conservée E - Une activité mécanique non perceptible cliniquement Bonne(s) réponse(s) : A D E La tamponnade par rupture de la paroi libre du coeur au cours d'un infarctus du myocarde est responsable d'un tableau de dissociation électromécanique avec absence d'activité hémodynamique et persistance de complexes électriques normaux. C'est une complication pratiquement toujours mortelle. Le drainage péricardique associé au remplissage et une intervention chirurgicale de réparation permettent dans de rares cas de sauver le malade.

48 Question à complément simple. Parmi les enzymes suivantes indiquer celle dont la concentration sérique est augmentée le plus précocément après la crise initiale d'un infarctus du myocarde. A - Créatine phosphokinase B - Lactico deshydrogénase C - Hydroxybutyrate deshydrogénase D - Transaminase glutamate oxaloacétate E - Transaminase glutamate pyruvate Bonne(s) réponse(s) : A A s'élève dans les 6 heures, D dans les 10-12 heures, et B dans les 24 heures.

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16 Question à complément simple. Parmi les thérapeutiques ci-dessous, quelle est la mieux adaptée chez un patient ayant des extrasystoles ventriculaires fréquentes (plus de 5 par minute) pendant les premières heures d'un infarctus du myocarde : A - Digitaliques IV B - Dopamine IV C - Dérivés nitrés IV D - Entraînement électrosystolique E - Lidocaïne IV Bonne(s) réponse(s) : E Dose de charge de xylocaïne en bolus (1 mg/kg) en une minute suivie d'une perfusion continue de 1,2 à 2 g/24 h.

98 Question à compléments multiples. Au cours de son évolution, l'infarctus du myocarde peut présenter la ou les lésions suivantes : A - Infiltration par des polynucléaires B - Nécrose caséeuse C - Organisation fibreuse D - Thrombose cavitaire de voisinage E - Rupture Bonne(s) réponse(s) : A C D E A - Après la 24ème heure. B - Lésion de tuberculose. D - Thrombus intra-cavitaire au contact de la zone infarcie.

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8 Question à complément simple. La correspondance entre les dérivations ECG et le siège d'un infarctus du myocarde est la suivante, sauf dans un cas. Lequel ? A - D2 - D3 - VF : Infarctus inférieur B - D1 - VL - V1 - V2 - V3 : Infarctus latéral C - D2 - D3 - VF - V2- V3 : Infarctus septal profond D - V1 - V2 - V3 - V4 : Infarctus antéro-septo-apical E - D2 - D3 - VF - V5 - V6 : Infarctus inféro-latéral Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

93 Question à compléments multiples. A propos de l'infarctus du myocarde antéroseptal choisir les propositions exactes : A - Les signes électriques directs sont observés dans les dérivations précordiales droites (V1-V2-V3) B - Il correspond habituellement à une thrombose de l'artère inter-ventriculaire antérieure C - Il peut se compliquer de rupture myocardique D - Il peut se compliquer d'un syndrome péricardique aigu plusieurs semaines après le début E - Il entraîne souvent un dysfonctionnement de la valve mitrale Bonne(s) réponse(s) : A B C D D - Syndrôme de Dressler survenant à la deuxième ou troisième semaine. E - Complique les infarctus inférieurs par atteinte ischémique du pilier postérieur.

119 Question à compléments multiples. Au cours de l'infarctus du myocarde, le syndrome vagal : A - Survient habituellement vers le 3ème jour B - Comporte une tachycardie ventriculaire C - Est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur D - Comporte une bradycardie importante E - Est amélioré par l'atropine Bonne(s) réponse(s) : C D E Le syndrome vagal est contemporain de la phase aiguë de l'infarctus du myocarde. Il s'accompagne d'une bradycardie, voire de troubles de conduction et d'une hypotension qui sont améliorés par l'atropine.

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38 Question à complément simple.

110 Question à compléments groupés.

Quelle est la donnée hémodynamique qui permet d'apprécier l'importance d'une insuffisance aortique ? A - Elévation de la pression auriculaire droite B - Abaissement de la pression diastolique aortique C - Abaissement de la pression systolique de l'artère pulmonaire D - Egalisation des pressions systoliques gauches et droites E - Inégalité des pressions systoliques entre membres inférieurs et membres supérieurs

Dans l'insuffisance aortique pure et importante, on peut retrouver parmi les signes suivants : 1 - Un élargissement de la tension artérielle différentielle 2 - Une hyperpulsatilité artérielle 3 - Un roulement diastolique de pointe 4 - Un souffle systolique au foyer aortique Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : E 3 - C'est le roulement présystolique de Flint. 4 - C'est un souffle systolique d'accompagnement.

Il existe un élargissement de la différentielle.

104 Question à compléments groupés. Le souffle d'insuffisance aortique : 1 - Est diastolique 2 - Débute dès le deuxième bruit 3 - Peut s'accompagner d'un roulement télédiastiolique de pointe 4 - Est toujours organique Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : E

22 Question à complément simple. Un patient de 48 ans, hypertendu ancien, présente une douleur thoracique rétrosternale avec irradiations dorsales. L'ECG est normal. L'auscultation cardiaque révèle un souffle diastolique d'insuffisance aortique. Quel diagnostic évoquezvous en priorité ? A - Infarctus du myocarde B - Embolie pulmonaire C - Dissection aortique D - Péricardite aiguë E - Endocardite aiguë Bonne(s) réponse(s) : C

Le roulement télédiastolique de Flint traduit la gêne à l'ouverture mitrale par le flux de régurgitation. Le roulement protodiastolique de Flint est dû à l'affrontement entre la régurgitation aortique et le remplissage rapide ventriculaire.

104 Question à compléments groupés. Une insuffisance aortique pure et modérée se traduira par : 1 - Un souffle systolique d'accompagnement 2 - Un fluttering diastolique de la grande valve mitrale sur l'échocardiogramme 3 - Des chiffres tensionnels de l'ordre de 16/4 4 - Un souffle diastolique Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Le tableau est typique avec notion d'HTA ; douleur thoracique irradiant dans le dos, souffle d'insuffisance aortique et ECG normal.

47 Question à complément simple. Quel est le principal élément du diagnostic positif à l'échoTM d'une insuffisance aortique pure, quelle que soit son étiologie ? A - Epaississement des sigmoïdes aortiques B - Fluttering systolique mitral C - Dilatation ventriculaire gauche D - Crochetage systolique de l'écho sigmoïdien pulmonaire E - Fluttering diastolique mitral Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : C 1-3 - Traduisent une IA importante.

Il s'agit de vibrations induites par le jet de régurgitation sur la grande valve mitrale.

120 Question à compléments groupés.

56 Question à complément simple.

Une insuffisance aortique se caractérise sur les dérivations V5 V6 de l'ECG par un aspect d'hypertrophie avec surcharge diastolique du ventricule gauche, c'est-à-dire : 1 - Une onde R de grande amplitude 2 - Une onde à fine et profonde 3 - Une onde T positive et de grande amplitude 4 - Un sous-décalage du segment ST Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Parmi les techniques d'auscultation suivantes, quelle est la plus adéquate pour rechercher une insuffisance aortique ? A - Patient assis, penché en avant et en expiration forcée B - Patient en décubitus latéral gauche et après effort C - Patient en décubitus latéral droit, en inspiration forcée D - Patient en décubitus dorsal E - Patient assis, penché en avant et en inspiration forcée

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Les surcharges diastoliques se caractérisent par un indice de Sokolow supérieur à 35 min, une onde T positive de grande amplitude.

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53 Question à compléments multiples.

37 Question à compléments multiples.

Un malade présente une insuffisance aortique. Parmi les signes suivants, deux sont caractéristiques d'une importante régurgitation, lesquels ? A - Pression télédiastolique VG à 10 mm Hg B - Pression artérielle à 150/40 mm Hg C - 2ème bruit aboli au foyer aortique D - Roulement de Flint E - Fluttering mitral échographique

Quelle(s) est(sont) la(les) donnée(s) hémodynamique(s) qui permet(tent) d'apprécier l'importance d'une insuffisance aortique ? A - Elévation de la pression capillaire B - Elévation de la pression télédiastolique ventriculaire gauche C - Abaissement de la pression télésystolique ventriculaire gauche D - Abaissement de la pression diastolique aortique E - Elévation de la pression systolique aortique

Bonne(s) réponse(s) : B D Le roulement présystolique de Flint traduit une sténose mitrale fonctionnelle en rapport avec une régurgitation aortique importante.

46 Question à complément simple. Le souffle diastolique de l'insuffisance aortique modérée doit être recherché en priorité : A - Au deuxième espace intercostal droit B - Au deuxième espace intercostal gauche C - A la pointe, en décubitus latéral gauche D - A l'appendice xiphoïde E - Au bord gauche du sternum, à hauteur des troisièmes et quatrièmes espaces Bonne(s) réponse(s) : E Le souffle diastolique d'insuffisance aortique siège classiquement au foyer aortique c'est-à-dire au 2ème espace intercostal droit, mais son foyer d'audibilité maximale, notamment lorsque la fuite est modérée, est plus souvent latéro-sternal gauche.

55 Question à complément simple. Une insuffisance aortique peut compliquer toutes les affections suivantes, sauf une, laquelle ? A - Spondylarthrite ankylosante B - Traumatisme thoracique C - Syphilis tertiaire D - Dissection de l'aorte descendante E - Maladie de Marfan Bonne(s) réponse(s) : D La dissection aortique de l'aorte descendante (type III) épargne l'anneau aortique ; seules les dissections de type I ou II peuvent s'accompagner d'insuffisance aortique.

Bonne(s) réponse(s) : A B D E La réponse à cette question est difficile : en effet, dans l'insuffisance aortique, il faut bien différencier les signes qui témoignent de l'importance du volume de régurgitation de ceux qui rendent compte du retentissement ventriculaire gauche. La pression diastolique aortique diminuée et la pression systolique aortique augmentée témoignent de l'importance de la régurgitation, E étant secondaire à l'augmentation du volume d'éjection systolique. L'augmentation de la pression capillaire pulmonaire et de la pression télédiastolique du VG se rencontrent à un stade tardif de l'évolution, mais ces indices témoignent du retentissement sur le ventricule gauche. Donc, les réponses A et B sont ambiguës dans la mesure où elles ne sont que des indices indirects de l'importance de la fuite.

115 Question à compléments multiples. Le souffle d'insuffisance aortique : A - Est diastolique B - Débute dès la fin du premier bruit C - S'accompagne d'un claquement d'ouverture mitrale D - Est toujours organique E - Peut s'accompagner d'un roulement télédiastolique à la pointe Bonne(s) réponse(s) : A D E Le souffle d' IA débute dès le B2. Le roulement télédiastolique de Flint correspond aux turbulences réalisées par le flux régurgitant et le flux de remplissage sur la valve mitrale. Le claquement d'ouverture mitral fait partie de l'auscultation du RM.

83 Question à compléments multiples. Un patient de 48 ans, hypertendu ancien, a une douleur thoracique rétrosternale avec irradiations dorsales. L'auscultation cardiaque révèle un souffle diastolique d'insuffisance aortique. L'ECG est normal. Quel(s) examen(s) est (sont) utile(s) au diagnostic ? A - Radio pulmonaire B - Echocardiographie C - Scintigraphie myocardique au thallium D - ECG d'effort E - Tomodensitométrie Bonne(s) réponse(s) : A B E Le premier diagnostic à évoquer est celui de dissection de l'aorte.

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98 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes concernant l'insuffisance aortique chronique, laquelle ou lesquelles est (sont) exacte(s) ? A - Est le plus souvent d'origine rhumatismale B - Est habituellement d'origine syphilitique lorsque le 2ème bruit est aboli au foyer aortique C - Entraîne plutôt un angor nocturne que diurne D - Se complique fréquemment d'une fibrillation auriculaire E - Se traduit d'abord par une hypertrophie ventriculaire gauche diastolique puis systolique sur l'électrocardiogramme Bonne(s) réponse(s) : A E A - Les formes rhumatismales représentent encore la première cause mais les formes dystrophiques sont de plus en plus fréquentes. E - Surcharge en volume, puis en pression.

109 Question à compléments multiples. La gravité d'une insuffisance aortique peut s'apprécier par : A - La morphologie de l'onde P sur l'ECG en D2 D3 VF B - L'intensité du souffle diastolique C - La valeur de la pression artérielle minimale D - La mesure des diamètres ventriculaires gauches à l'échocardiogramme E - La valeur de l'index cardiothoracique Bonne(s) réponse(s) : B C D E L'intensité du souffle diastolique n'est pas un très bon gravité d'insuffisance aortique. Néanmoins, un souffle diastolique intense et persistant longtemps dans la diastole traduit en général une fuite plus importante qu'un souffle minime. L'abaissement de la PAD et l'augmentation de pression différentielle sont des bons critères de gravité. Enfin, D et E traduisent le retentissement sur les cavités gauches.

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38 Question à complément simple.

37 Question à complément simple.

Le carotidogramme d'un rétrécissement aortique orificiel pur, sans insuffisance cardiaque, est caractéristique par l'existence d'une des anomalies suivantes. Laquelle ? A - Hauteur de l'ascension anormalement élevée B - Hauteur de l'ascension anormalement basse C - Temps de demi-ascension supérieur à 3/100 de sec D - Temps de demi-ascension supérieur à 5/100 de sec E - Aspect de la courbe en double sommet

L'insuffisance cardiaque droite ne comporte pas de façon habituelle : A - Une hépatomégalie molle et douloureuse B - Une distension veineuse C - Un épanchement pleural D - Un reflux hépatojugulaire E - Des oedèmes des membres inférieurs Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : D L'hépatomégalie du foie cardiaque est ferme, lisse et douloureuse. Il traduit le caractère serré du rétrécissement aortique quand il est supérieur à 6/100ème de seconde. Le temps d'éjection corrigée est alors également augmenté, supérieur à 110% en l'absence d'insuffisance ventriculaire gauche.

27 Question à compléments multiples. L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque droite est : A - Dure avec surface irrégulière B - Lisse et douloureuse à la palpation C - Totalement indolore à la palpation D - Généralement associée à une vésicule palpable E - Parfois expansive à la systole Bonne(s) réponse(s) : B E

89 Question à compléments multiples. Une insuffisance cardiaque à débit élevé est compatible avec certaines étiologies. Indiquer la(les) réponse(s) exacte(s). : A - Hyperthyroïdie. B - Myocardiopathie obstructive C - Fistule artério-veineuse D - Béri-béri cardiaque (myocardiopathie thiaminoprive) E - Anémie Bonne(s) réponse(s) : A C D E L'insuffisance cardiaque survenant dans l'évolution des myocardiopathies obstructives est marquée par une baisse de débit cardiaque.

L'expansion systolique signe l'insuffisance tricuspidienne.

66 Question à complément simple. Parmi les traitements utilisables dans l'insuffisance cardiaque congestive, quel est celui qui est formellement contre-indiqué ? A - Digitaliques B - Dérives nitrés C - Bêta-bloqueurs D - Diurétiques E - Prasozine

58 Question à complément simple. Toutes les affections suivantes sauf une peuvent être à l'origine d'une insuffisance cardiaque à débit élevé. Laquelle ? A - Fistule artério-veineuse B - Avitaminose B1 C - Hyperthyroïdie D - Insuffisance mitrale rhumatismale E - Anémie sévère Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : C Les bêta-bloqueurs sont inotropes négatifs.

32 Question à complément simple. Un patient en arythmie complète par fibrillation auriculaire présente une insuffisance cardiaque, secondaire à une myocardiopathie primitive dilatée. Les éléments de l'auscultation peuvent être les suivants, sauf un, lequel ? A - Insuffisance mitrale fonctionnelle B - Insuffisance tricuspidienne fonctionnelle C - Galop présystolique D - Galop proto-diastolique E - Eclat de B1 après les diastoles longues Bonne(s) réponse(s) : C

A B C E sont toutes des étiologies d'insuffisance cardiaque à débit élevée. L'insuffisance cardiaque au cours d'une insuffisance mitrale se caractérise en général par une baisse du débit cardiaque.

47 Question à complément simple. Parmi ces 5 médicaments vasodilatateurs utilisés dans le traitement de l'insuffisance cardiaque congestive, lequel agit essentiellement sur le secteur artériolaire ? A - Dilhydralazine (Népressol®) B - Enalapril (Rénitec®) C - Prazosine (Minipress®) D - Captopril (Lopril®-Captolane®) E - Isosorbide dinitrate (Risordan®) Bonne(s) réponse(s) : A

Le galop présystolique ou B4, engendré dans le ventricule par la systole auriculaire, est absent en cas de fibrillation auriculaire.

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La dihydralazine agit essentiellement sur le versant artériolaire, le dinitrate d'isosorbide essentiellement sur le versant veineux. La prazosine (alpha1 bloquant ) , le captopril et l'énalapril (inhibiteur de l'enzyme de conversion) sont des vaso-dilatateurs mixtes (versant veineux et artériel).

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111 Question à compléments multiples. L'hépatomégalie de l'insuffisance cardiaque droite est : A - Dure et irrégulière B - Lisse et douloureuse à la palpation C - Indolore à la palpation D - Parfois expansive à la systole E - Régressive sous traitement Bonne(s) réponse(s) : B D E L'expansion systolique du foie cardiaque traduit la présence d'une insuffisance tricuspide.

83 Question à compléments multiples. Parmi les étiologies suivantes, laquelle (ou lesquelles) peut (ou peuvent) entraîner une insuffisance cardiaque à débit cardiaque augmenté : A - Béri-Béri B - Splénomégalie myéloïde C - Hyperthyroïdie D - Fistule artério-veineuse E - Infarctus du myocarde Bonne(s) réponse(s) : A C D Les autres causes classiques sont la maladie de Paget, l'anémie...

78 Question à complément simple. Diverses cardiopathies peuvent entraîner une insuffisance cardiaque. Quelle est la réponse fausse ? A - Sténose pulmonaire valvulaire B - Tétralogie de Fallot C - Transposition des gros vaisseaux D - Coarctation aortique E - Communication inter-ventriculaire Bonne(s) réponse(s) : B B représente 10 % des cardiopathies congénitales, associe : - CIV - sténose pulmonaire - dextroposition de l'aorte - hypertrophie du ventricule droit. C'est une cardiopathie cyanogène qui ne s'accompagne pas d'insuffisance cardiaque.

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95 Question à compléments groupés.

31 Question à complément simple.

Le souffle d'insuffisance mitrale : 1 - Siège à la pointe et irradie habituellement vers l'aisselle 2 - Débute habituellement dès le premier bruit 3 - Peut être suivi d'un troisième bruit protodiastolique 4 - A une intensité maxima en mésosystole Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

L'insuffisance mitrale par ballonisation de la petite valve (syndrome de Barlow) est caractérisée par : Toutes les propositions suivantes sont exactes sauf une, laquelle ? A - Une dégénérescence myxomateuse de la valve mitrale B - Une plus grande fréquence chez la femme jeune C - Un click protosystolique D - Une grande fréquence de troubles du rythme E - Un aspect en hamac sur l'échocardiogramme

Bonne(s) réponse(s) : A Le souffle est typiquement holosystolique.

56 Question à complément simple. Chez un patient agé de 65 ans, dont l'auscultation cardiaque était normale quelques jours auparavant, on constate l'apparition d'un souffle systolique intense témoignant d'une insuffisance mitrale dans un contexte par ailleurs normal (pas de fièvre, pas de douleur, électrocardiogramme normal...). Quelle cause doit on évoquer en priorité ? A - Endocardite bactérienne B - Prolapsus mitrale C - Rupture de cordage mitral D - Infarctus du myocarde E - Rupture d'un pilier mitral Bonne(s) réponse(s) : C La rupture de cordage mitral est suggéré par le contexte "nu" du souffle. Elle est due à une sénéscence de la valve mitrale.

Bonne(s) réponse(s) : C Le click est méso-télésystolique et souvent suivi d'un souffle télésystolique. Les troubles du rythme sont fréquents auriculaires et ventriculaires : les extrasystoles ventriculaires fréquentes sont retrouvées dans 30 % des cas. On leur attribue les morts subites. A l'échographie, on retrouve deux aspects typiques en TM qui sont l'aspect en hamac et l'aspect en louche des valves mitrales en systole, en bidimensionel un bombement d'une ou des deux valves vers l'oreillette gauche.

89 Question à complément simple. Le caractère volumineux d'une insuffisance mitrale peut être affirmé par l'auscultation : A - D'un souffle systolique B - D'un click mésosystolique C - D'une abolition du deuxième bruit D - D'un troisième bruit suivi d'un roulement diastolique E - D'un galop présystolique (B4) Bonne(s) réponse(s) : D

53 Question à complément simple. Parmi les causes habituelles suivantes d'insuffisance mitrale aigue, I'une est inexacte : A - Le rhumatisme articulaire aigu B - Le traumatisme C - L'endocardite bactérienne D - La rupture de cordages E - L'infarctus du myocarde Bonne(s) réponse(s) : A L'insuffisance mitrale se constitue au fil des années avec fusion commissurale, rétraction des cordages et calcification. Le traumatisme donne une désinsertion annulaire. L'endocardite bactérienne, une rupture de cordage ou une déchirure valvulaire, l'infarctus du myocarde une rupture de pillier ou de cordage par ischémie. La rupture spontanée se voit sur valve myxoïde ou chez les vieillards.

Une insuffisance mitrale peut s'accompagner d'un bruit protodiastolique (B3) (remplissage rapide) et d'un roulement méso-diastolique de sténose fonctionnelle par hyperdébit, lorsqu'elle est volumineuse.

56 Question à complément simple. Quel est le signe stéthacoustique qui permet, indépendamment de l'intensité du souffle ou d'un galop associé éventuel, d'affirmer qu'une insuffisance mitrale pure est importante ? A - Eclat et dédoublement du deuxième bruit B - Click protosystolique éjectionnel C - Roulement présystolique D - Claquement d'ouverture de la mitrale E - Roulement protodiastolique Bonne(s) réponse(s) : E Le roulement protodiastolique au cours d'une insuffisance mitrale peut traduire un hyperdébit en diastole à travers l'orifice mitral (débit cardiaque + débit régurgité dans l'oreillette gauche) et donc une fuite volumineuse.

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51 Question à complément simple.

5 Question à complément simple.

Parmi les signes échocardiographiques de l'insuffisance mitrale par rupture de cordage, on peut retrouver tous les éléments suivants sauf un, lequel ? A - Une dilatation du ventricule gauche B - Une dilatation de l'oreillette gauche C - Une hyperkinésie des parois du ventricule gauche D - Une grande amplitude des mouvements d'un des feuillets de la valve mitrale E - Une diminution de la pente EF (fermeture mitrale) de la valvule mitrale

L'insuffisance mitrale par ballonisation de la petite valve (syndrome de Barlow) est caractérisée par toutes les propositions suivantes sauf une, laquelle ? A - Un risque de greffe d'une endocardite bactérienne B - Une plus grande fréquence chez la femme jeune C - Un click protosystolique D - Une grande fréquence de troubles du rythme E - Un souffle mésotélésystolique

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : C C - Le click est mésosystolique. D - Il s'agit en règle d'ESV.

La diminution de la pente EF est un signe de sténose mitrale ou de diminution de la compliance du ventricule gauche.

45 Question à complément simple. Citez,parmi les propositions ci-dessous, celle qui permet de rapporter un souffle holosystolique de pointe a une insuffisance mitrale importante : A - B3 avec roulement diastolique B - Click mésosystolique C - Eclat de B1 D - Claquement d'ouverture mitrale E - Renforcement télésystolique du souffle Bonne(s) réponse(s) : A Un B3 et un roulement protodiastolique sont évocateurs d'une insuffisance mitrale importante, en présence d'un souffle holosystolique de pointe, irradiant dans l'aisselle.

19 Question à complément simple. Parmi les causes habituelles suivantes d'insuffisance mitrale aiguë, l'une est exacte : A - La myocardiopathie hypertrophique et obstructrice B - Le traumatisme C - L'endocardite bactérienne D - La rupture de cordages E - L'infarctus du myocarde Bonne(s) réponse(s) : A La question était sans doute: quelle est la proposition inexacte ? La myocardiopathie chronique obstructive est une cause d'insuffisance mitrale chronique; B C D et E peuvent être responsables d'une IM aiguë, E par rupture de pilier par exemple.

80 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes relatives à une insuffisance mitrale importante, une seule est exacte, laquelle ? A - Le souffle est à prédominance méso-systolique B - Il existe un B3 de remplissage rapide C - La pression artérielle diastolique est basse avec pression différentielle élargie D - Le VG peut demeurer normal radiologiquement par hypertrophie concentrique E - Une hypertrophie auriculaire droite est évocatrice Bonne(s) réponse(s) : B L'existence d'un B3 au cours d'une insuffisance mitrale témoigne d'une fuite importante. De même, un bref roulement mésodiastolique d'hyperdébit peut également être entendu dans les IM importantes.

4 Question à complément simple. Toutes les propositions suivantes, constituent des étiologies possibles d'insuffisance mitrale organique, sauf une ; laquelle ? A - Rupture de cordage B - Rhumatisme articulaire aigu C - Dyskinésie de pilier D - Endocardite E - Cardiomyopathie dilatée primitive Bonne(s) réponse(s) : E IM fonctionnelle par dilatation de l'anneau mitral.

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36 Question à compléments multiples.

12 Question à compléments multiples.

Au cours du rétrécissement mitral pur, la saillie et l'allongement de l'arc moyen gauche à la radio sont dues à : A - La dilatation du tronc de l'artère pulmonaire B - La dilatation de la crosse de l'aorte C - La réduction du volume ventriculaire gauche avec abaissement consécutif du point D - La stase veineuse dans le hile gauche E - La dilatation de l'auricule gauche

Au cours d'un rétrécissement mitral pur, on pratique un examen hémodynamique. On peut observer : A - Augmentation de la pression systolique du ventricule droit B - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire C - Gradient de pression diastolique entre le capillaire pulmonaire et le ventricule gauche D - Gradient de pression systolique entre le ventricule droit et l'artère pulmonaire E - Diminution de la pression aortique systolique

Bonne(s) réponse(s) : A E L'arc moyen gauche est formé dans sa partie supérieure par l'artère pulmonaire gauche, dans la partie inférieure par l'auricule gauche.

Bonne(s) réponse(s) : A B C Le cathétérisme est rarement utile au diagnostic de rétrécissement mitral.

73 Question à complément simple.

118 Question à compléments groupés.

Une femme de 35 ans est atteinte d'un rétrécissement mitral en arythmie complète par fibrillation auriculaire. Elle ressent brutalement une douleur vive du mollet qui s'accompagne bientôt d'un engourdissement puis d'une impotence complète. A l'examen, la jambe et le pied sont froids. Quel est votre diagnostic ? A - Thrombose artérielle B - Phlébite C - Embolie artérielle D - Accès de goutte E - Arthrite rhumatismale

Le rétrécissement mitral pur : 1 - Est habituellement d'origine rhumatismale 2 - Est souvent responsable d'insuffisance ventriculaire gauche 3 - Comporte habituellement une dilatation artérielle pulmonaire sur la radiographie thoracique 4 - Constitue un point d'appel fréquent de l'endocardite bactérienne Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : B

L'embolie artérielle périphérique est une complication classique, la fibrillation auriculaire favorisant la stase sanguine et la formation de thrombus auriculaire gauche.

Le RM constituant un barrage en amont du ventricule gauche n'entraîne donc pas d'lVG. Par ailleurs, il se complique exceptionnellement d'endocardite bactérienne lorsqu'il est pur.

15 Question à compléments multiples.

39 Question à complément simple.

Au cours d'un rétrécissement mitral pur, on pratique un examen hémodynamique. On observe : A - Augmentation de la pression télédiastolique du ventricule gauche B - Augmentation de la pression capillaire pulmonaire C - Gradient de pression diastolique entre le capillaire pulmonaire et le ventricule gauche D - Gradient de pression systolique entre le ventricule droit et l'artère pulmonaire E - Diminution de la pression aortique diastolique

Au cours du rétrécissement mitral pur, toutes les complications suivantes peuvent être observées, sauf une. Laquelle ? A - Embolie pulmonaire B - Embolies systémiques C - Fibrillation auriculaire D - Insuffisance ventriculaire droite E - Tachycardies ventriculaires

Bonne(s) réponse(s) : B C D - Se verrait en cas d'obstacle à l'éjection pulmonaire. E - Se verrait en cas d'insuffisance aortique. A - Se voit s'il y a insuffisance ventriculaire gauche.

64 Question à complément simple. Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du rétrécissement mitral, quel est celui qui disparait lorsqu'apparait une arythmie complète par fibrillation auriculaire ? A - Eclat du premier bruit B - Claquement d'ouverture mitrale C - Renforcement présystolique du roulement diastolique D - Roulement diastolique E - Frémissement cataire

Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

32 Question à compléments multiples. Dans le rétrécissement mitral pur, les signes échocardiographiques peuvent comporter : A - Aspect en créneau du feuillet antérieur mitral avec pente EF horizontalisée B - Mouvement anormal antérieur en diastole du feuillet postérieur mitral C - Dilatation du ventricule gauche D - Dilatation de l'oreillette gauche E - Hypertrophie des parois ventriculaires gauches Bonne(s) réponse(s) : A B D La sténose mitrale est un obstacle situé en amont du ventricule gauche et par conséquent ne retentit pas sur ce ventricule.

Bonne(s) réponse(s) : C Le renforcement présystolique correspond à la systole auriculaire qui

RESIDANAT Tome auriculaire. " I "- QCM - QCS n'existe plusEN en POCHE cas de fibrillation

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48 Question à compléments multiples. Quel est(sont) le(les) élément(s) de l'auscultation d'un rétrécissement mitral pur et peu serré ? A - Claquement d'ouverture mitral B - Eclat de B1 C - Roulement diastolique avec renforcement présystolique D - Eclat du deuxième bruit au foyer pulmonaire E - Souffle holo-systolique au foyer xiphoïdien Bonne(s) réponse(s) : A B C L'éclat du B2 au foyer pulmonaire traduit l'existence d'une hypertension artérielle pulmonaire qui n'est pas constante, surtout lorsque le RM est peu serré. De même, une insuffisance tricuspide associée (E) et souvent fonctionnelle, n'est pas constante en cas de RM peu serré, car elle traduit le retentissement sur les cavités cardiaques droites.

107 Question à compléments multiples. Au cours du rétrécissement mitral pur, la saillie et l'allongement de l'arc moyen gauche à la radio sont dues à : A - La dilatation du tronc de l'artère pulmonaire B - La dilatation de l'artère pulmonaire gauche C - La dilatation de l'auricule gauche D - La réduction du volume ventriculaire gauche avec abaissement consécutif du point G E - La stase veineuse dans le hile gauche Bonne(s) réponse(s) : A C L'aspect en double bosse parfois réalisé correspond à la saillie du tronc de l'artère pulmonaire en haut et de l'auricule gauche en bas. Le plus souvent, l'arc moyen gauche est globalement convexe.

82 Question à compléments multiples. Quelles solutions thérapeutiques préconisez-vous devant une ischémie aiguë datant de moins de 6 heures par oblitération de la fémorale superficielle chez un sujet porteur d'un rétrécissement mitral en fibrillation auriculaire : A - Mise en route d'un traitement héparinique B - Mise en route d'un traitement fibrinolytique C - Mise en route d'un traitement vasodilatateur D - Embolectomie à la sonde de Fogarty E - Réalisation d'un pontage fémoro-poplité Bonne(s) réponse(s) : A C D L'héparinothérapie et le traitement vasodilatateur (papavérine) sont toujours de mise, mais D représente le traitement radical devant cette ischémie d'origine embolique.

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64 Question à complément simple. Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du rétrécissement mitral, quel est celui qui disparait lorsqu'apparait une arythmie complète par fibrillation auriculaire ? A - Eclat du premier bruit B - Claquement d'ouverture mitrale C - Renforcement présystolique du roulement diastolique D - Roulement diastolique E - Frémissement cataire Bonne(s) réponse(s) : C Le renforcement présystolique correspond à la systole auriculaire qui n'existe plus en cas de fibrillation auriculaire.

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73 Question à complément simple.

38 Question à compléments multiples.

Tous les signes suivants sont très évocateurs de tamponnade cardiaque sauf un, lequel ? A - Turgescence des veines jugulaires B - Silhouette cardiaque peu mobile en scopie C - Signes d'oedème pulmonaire D - Diminution inspiratoire de la pression artérielle systolique E - Pouls paradoxal

Une tamponnade cardiaque par rupture d'un infarctus du myocarde en paroi libre se traduit habituellement par : A - Un tableau d'arrêt circulatoire B - Un tracé ECG plat C - Une activité mécanique conservée D - Une activité électrique conservée E - Une activité mécanique non perceptible cliniquement Bonne(s) réponse(s) : A D E

Bonne(s) réponse(s) : C Il n'y a pas d'oedème pulmonaire du fait de la prédominance de la compression sur les cavités droites avec obstacle au retour veineux. D et E - (diminution du pouls à l'inspiration). Traduisent le même phénomène : le ventricule droit comprimé ne se remplit correctement qu'à l'inspiration, avec bombement du septum interventriculaire vers le ventricule gauche gênant son remplissage et donc diminution du débit systémique.

99 Question à complément simple.

La tamponnade par rupture de la paroi libre du coeur au cours d'un infarctus du myocarde est responsable d'un tableau de dissociation électromécanique avec absence d'activité hémodynamique et persistance de complexes électriques normaux. C'est une complication pratiquement toujours mortelle. Le drainage péricardique associé au remplissage et une intervention chirurgicale de réparation permettent dans de rares cas de sauver le malade.

106 Question à compléments multiples.

La tamponnade étant éliminée, quel accident évolutif caractérise la péricardite aiguë idiopathique bénigne ? A - Insuffisance cardiaque B - Rechute C - Infarctus du myocarde D - Péricardite constrictive E - Aucune des propositions ci-dessus

Devant une péricardite, la constatation d'une tamponnade est évoquée devant : A - Une augmentation de la douleur thoracique B - Un pincement de la différentielle de la pression artérielle C - Une turgescence jugulaire D - Un pouls paradoxal E - Une augmentation de l'intensité du frottement péricardique

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : B C D

Les rechutes sont classiquement favorisées par la corticoïdes. Les péricardites aiguës bénignes n'évoluent jamais vers la constriction et rarement vers la tamponnade. La tamponnade se voit en cas d'hémopéricarde, de péricardite purulente, tuberculeuse néoplasique, chez l'insuffisant rénal chronique terminal, post-radique, péricardite des maladies de système. La constriction se voit essentiellement après tuberculose parfois après péricardite purulente post radique et après hémopéricarde.

D - Pouls paradoxal = diminution du pouls à l'inspiration.

18 Question à complément simple. Le traitement médical de la tamponnade péricardique en attendant le drainage du péricarde repose sur : A - Les diurétiques B - La ventilation assistée C - Les bêta-bloquants D - La trinitrine intraveineuse E - L'expansion volémique Bonne(s) réponse(s) : E L'expansion volémique permet de maintenir le remplissage du coeur.

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23 Question à complément simple. Une femme de 40 ans ayant un rétrécissement mitral en fibrillation auriculaire fait une embolie artérielle fémorale superficielle. Quelle attitude thérapeutique vous paraît la plus judicieuse dans l'immédiat ? A - Prescription d'antivitamine K B - Commissurotomie mitrale sous circulation extracorporelle C - Vasodilatateur intra-artériel D - Streptokinase intraveineuse pendant 3 jours E - Désobstruction artérielle par Fogarty en urgence Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

10 10 Question à compléments multiples. Devant une suspicion d'embolie pulmonaire, sur quel bilan paraclinique minimal pose-t-on l'indication d'une interruption partielle de la veine cave inférieure ? A - Doppler veineux des membres inférieurs B - Pléthysmographie C - Rhéopléthysmographie D - Phlébographie des membres inférieurs avec cavographie E - Angio-pneumographie Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

33 Question à compléments multiples. Quels sont les examens dont la normalité permet d'éliminer le diagnostic d'embolie pulmonaire ? A - L'E.C.G. B - La phlébo-cavographie C - La scintigraphie pulmonaire D - L'angiographie pulmonaire de perfusion E - Les gaz du sang Bonne(s) réponse(s) : C Une scintigraphie pulmonaire de perfusion normale permet d'éliminer le diagnostic d'embolie pulmonaire mais pas une angiographie pulmonaire.

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54 Question à compléments multiples. Quelles sont les affirmations vraies à propos des endocardites du toxicomane ? A - L'association d'un glycopeptide à un antibiotique actif sur Pseudomonas aeruginosa paraît indispensable en cas de traitement empirique B - L'endocardite tricuspidienne se traduit par des manifestations pulmonaires à répétition C - L'échocardiographie transoesophagienne n'est pas plus performante que la traditionnelle dans le diagnostic de l'endocardite tricuspidienne D - Le pronostic de l'endocardite chez le toxicomane est le plus souvent mauvais à court terme E - L'indication chirurgicale pour la localisation tricuspidienne est surtout hémodynamique Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE.

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23 Question à complément simple. Une femme de 40 ans ayant un rétrécissement mitral en fibrillation auriculaire fait une embolie artérielle fémorale superficielle. Quelle attitude thérapeutique vous paraît la plus judicieuse dans l'immédiat ? A - Prescription d'antivitamine K B - Commissurotomie mitrale sous circulation extracorporelle C - Vasodilatateur intra-artériel D - Streptokinase intraveineuse pendant 3 jours E - Désobstruction artérielle par Fogarty en urgence Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

36 Question à compléments multiples. Cette patiente présente une fibrillation auriculaire qui peut être soupçonnée sur un ou plusieurs éléments positifs de la clinique : A - Rôle favorisant de la contraception orale B - Tremblement des extrêmités C - Irrégularité du rythme cardiaque D - La variabilité d'amplitude des bruits du coeur E - Aucun de ces éléments n'évoque la fibrillation auriculaire Bonne(s) réponse(s) : C D C : La fibrillation auriculaire (FA) est le seul trouble rythmique responsable d'une arythmie ventriculaire complète (+++). D : Des modifications d'intensité du 1er bruit et un petit souffle d'insuffisance mitrale peuvent être entendus du seul fait de l'arythmie. Une femme de 40 ans vous consulte pour des palpitations et une dyspnée d'effort apparues brutalement depuis 24 heures sans douleur thoracique. Elle signale dans ses antécédents un R.A.A. à l'âge de 8 ans avec rechute à 17 ans. Elle ne prend habituellement aucune thérapeutique en dehors d'une contraception orale. L'état général est marqué par une asthénie et un amaigrissement de 6 kg en deux mois malgré un appétit conservé. L'examen clinique note un pouls rapide, irrégulier, d'amplitude variable ; les bruits du coeur sont rapides, d'amplitude inégale ; l'auscultation ne perçoit pas de souffle ni de bruit supplémentaire. La tension artérielle est à 13/8; il existe un tremblement fin des extrémités. Il n'y a pas de signe de phlébite aux membres inférieurs. L'E.C.G. montre les éléments suivants : - disparition des ondes P, trémulations irrégulières et rapides de la ligne de base - rythme ventriculaire irrégulier voisin de 150/mn - axe de QRS à + 20° - aplatissement des ondes T dans l'ensemble des dérivations.

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98 Question à compléments multiples. Parmi les causses suivantes d'insuffisance aortique aigüe, lesquelles sont possibles ? A - Maladie de Monckeberg B - Endocardite bactérienne C - Endocardite rhumatismale D - Traumatisme fermé du thorax E - Dissection aortique Bonne(s) réponse(s) : B D E L'insuffisance aortique (IA) aiguë correspond à une régurgitation volumineuse hémodynamiquement mal tolérée (baisse du débit cardiaque, élévation de la pression télédiastolique du ventricule gauche oedème pulmonaire) car d'installation brutale ne permettant pas la mise en jeu des mécanismes d'adaptation ventriculaire gauche (dilatation...). Le remplacement valvulaire s'impose rapidement. Endocardite infectieuse, dissection de l'aorte ascendante, rupture traumatique de sigmoïde aortique en sont les 3 étiologies. Le terme de maladie de Monckeberg désigne le rétrécissement aortique dégénératif du sujet âgé. L'endocardite rhumatismale est à l'origine d'une IA chronique.

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35 Question à complément simple.

87 Question à compléments multiples.

Quel est parmi les signes stéthacoustiques suivants celui qui permet d'affirmer qu'une insuffisance mitrale pure est importante ? A - Dédoublement du deuxième bruit B - Click protosystolique éjectionnel C - Eclat du premier bruit D - Claquement d'ouverture de la mitrale E - Souffle mésodiastolique de basse tonalité

Parmi les étiologies possibles d'insuffisance mitrale chez l'adulte, vous retenez : A - Rupture d'un cordage B - Endocardite rhumatismale C - Rupture d'un pilier au cours d'un infarctus du myocarde D - Endocardite bactérienne E - Ballonisation de la valve mitrale Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Bonne(s) réponse(s) : A Existance d'un B3.

62 Question à complément simple. Notez la seule affirmation inexacte. Dans l'insuffisance mitrale pure : A - Le souffle est systolique B - Il peut s'accompagner dans certains cas d'un roulement diastolique C - Il peut s'entendre dans le dos D - La tension artérielle différenteille est élargie E - Le signe fonctionnel majeur est la dyspnée d'effort

Il existe deux grandes formes cliniques d'insuffisance mitrale (IM) : IM aiguë : endocardite infectieuses, phase aiguë d'infarctus du myocarde (rupture ou dysfonction du pilier postérieur en cas d'infarctus inférieur) rupture idiopathique de cordage survenant sur une valve déjà altérée (altération d'origine rhumatisnale, dégénérative...), rupture de cordage après traumatisme thoracique. IM chronique rhumatismale, dystrophique (valve épaissie ballonnisée) ou dégénérative, dysfonction ischémique de pilier, calcification de l'anneau mitral à part l'IM fonctionnelle secondaire à une dilatation du VG et de l'anneau mitral.

Bonne(s) réponse(s) : D B : Roulement protodiastolique de débit (IM importante) C : Souffle intense inodiant largement (IM en règle importante) D : Oriente vers une IA

93 Question à compléments multiples. Parmi ces lésions anatomiques de l'appareil valvulaire et sous valvulaire mitral, laquelle ou lesquelles peu(ven)t être responsable(s) d'une insuffisance mitrale pure ? A - Dilatation de l'anneau B - Symphyse commissurale C - Ballonisation mitrale D - Rupture de cordage E - Perforation valvaire Bonne(s) réponse(s) : A C D E B : La fusion commissurale véritable signature du rhumatisme articulaire aigu, limite les mouvements valvulaires entraînant rétrécissement ou maladie mitrale.

94 Question à compléments multiples. Le souffle d'insuffisance mitrale : A - Siège à la pointe et irradie habituellement vers l'aisselle B - Peut irradier préférenciellement vers le bord gauche du sternum et vers le haut C - Débute habituellement dès le premier bruit D - Peut être suivi d'un troisième bruit protodiastolique E - Est proportionnel à l'intensité de la régurgitation Bonne(s) réponse(s) : A B C D L'auscultation cardiaque affirme le diagnostic d'insuffisance mitrale quand elle retrouve le souffle holosystolique apexien irradiant habituellement dans l'aisselle gauche mais aussi parfois à l'endapex et dans certaines étiologies (prolapsus de la petite valve) vers la base. Un souffle intense traduit généralement une fuite volumineuse mais l'inverse n'est pas toujours vrai. Les signes diastoliques (3e bruit, roulement protodiastolique bref) sont secondaires à l'hyper débit transmitral et témoignent donc d'une régurgitation importante.

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23 Question à complément simple. Une femme de 40 ans ayant un rétrécissement mitral en fibrillation auriculaire fait une embolie artérielle fémorale superficielle. Quelle attitude thérapeutique vous paraît la plus judicieuse dans l'immédiat ? A - Prescription d'antivitamine K B - Commissurotomie mitrale sous circulation extracorporelle C - Vasodilatateur intra-artériel D - Streptokinase intraveineuse pendant 3 jours E - Désobstruction artérielle par Fogarty en urgence Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

18 Question à complément simple. En présence d'un rétrécissement mitral, tous les arguments suivants suggèrent son caractère serré sauf un, lequel ? A - Oedème pulmonaire associé B - Eclat du deuxième bruit au foyer pulmonaire C - Claquement d'ouverture de la mitrale proche du 2e bruit D - Fibrillation auriculaire à l'électrocardiogramme E - Pression capillaire pulmonaire supérieure à 20 mm Hg Bonne(s) réponse(s) : D L'éclat du 2e brut au foyer pulmonaire est un signe indirect d'hypertension artérielle pulmonaire. Un intervalle B2 claquement d'ouverture mitral court (auscultation et phonocardiogramme) est en faveur d'un rétrécissement mitral serré. La fibrillation auriculaire peut compliquer un RM non serré. Elle constitue néanmoins un tournant évolutif du RM : son installation coïncide habituellement avec l'apparition de signes congestifs pulmonaires, voire systémiques et elle expose notamment aux complications thromboembolique systémiques (thrombose intrauriculaire G et embolies artérielles).

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Question à compléments multiples. Au 10e jour post-opératoire, la malade, toujours sous héparine à la même dose, présente une embolie pulmonaire. Aucun membre de la famille n'est joignable pour effectuer une enquête familiale. Dix jours après avoir commencé le traitement de l'embolie pulmonaire vous redemandez un dosage d'antithrombine III : 65 % et de protéine C : 35 %. Vous concluez que : A - Le taux d'antithrombine III, discrètement perturbé, est en rapport avec l'héparinothérapie B - On est en présence d'un anticoagulant circulant non thérapeutique C - Le taux bas de protéine C est lié à l'héparinothérapie D - Le taux bas de protéine C est la conséquence d'une hypovitaminose K résiduelle E - Il pourrait s'agir d'un déficit constitutionnel en protéine C Bonne(s) réponse(s) : A E Sans commentaire.

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Question à compléments multiples. Quelle est la localisation de l'infarctus du myocarde? A - Inférieur B - Antéro-septal C - Antéro-latéral D - Septal profond E - Postérieur pur ou postéro-basal Bonne(s) réponse(s) : B - sus-décalage du segment ST = signe direct d'un infarctus transmural à la phase aiguë - diagnostic topographique : * IDM antérieur, soit antéro-septal (V1V2V3 = septal) soit apical (V3V4), soit antéro-latéral (V4V5D1VL = latéral), soit antérieur étendu (V1 à V6 +D1VL) * IDM postérieur, soit postéro-diaphragmatique (D2D3VF = inférieur), soit postéro-basal (V7V8V9 = basal), soit postérieur étendu (D2D3VF + V7V8V9 = inféro-basal) * IDM septal profond = antéro-septal + postéro-diaphragmatique (V1V2V3 + D2D3VF)

Un patient de 50 ans, fumeur (20 cigarettes/jour depuis 30 ans) présente comme seul antécédent un angor d'effort sensible à la trinitrine. A 6 heures du matin, il présente une douleur constrictive rétrosternale en barre, intense, irradiant dans les deux bras, ne cédant pas sous trinitrine. Il arrive aux urgences à 7h45. L'E.C.G. objective un sus-décalage du segment ST concave vers le bas en V2 V3. L'examen clinique est sans particularité. Le diagnostic d'infarctus du myocarde est retenu.

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Question à compléments multiples. Un malade présente une insuffisance aortique. Parmi les signes suivants, deux sont caractéristiques d'une importante régurgitation. Lesquels? A - Pression télédiastolique du VG à 10 mm Hg B - Pression artérielle à 150/40 mm Hg C - 2e bruit aboli au foyer aortique D - Roulement de Flint E - Fluttering mitral échographique Bonne(s) réponse(s) : B D A : Valeur normale de la pression télédiastolique du VG : 6 à 12 mmHg ! C : Est en faveur d'une altération importante des valves E : ne préjuge pas de l'importance de la régurgitation D : Roulement de Flint (roulement apexien ou apexoaxillaire habituellement présystolique, audible en l'absence de toute pathologie mitrale organique) et signes artériels périphériques francs (PAD inférieure à 50 mmHg) sont le fait des insuffisances aortiques volumineuses

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Question à compléments multiples. Parmi les antiarythmiques suivants, citez celui (ceux) qui est (sont) contre-indiqué(s) en cas d'insuffisance cardiaque : A - Xylocaïne® IV B - Cordarone® per os C - Flécaïne® per os D - Bêtabloquants E - Isoptine Bonne(s) réponse(s) : C D E Pour certains pharmacologues, réponses D et E seulement car inotropes négatifs.

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Question à compléments multiples. Devant une péricardite, la constatation d'une tamponnade est évoquée devant : A - Une augmentation de la douleur thoracique B - Un pincement de la différentielle de la pression artérielle C - Une turgescence jugulaire D - Un pouls paradoxal E - Une augmentation de l'intensité du frottement péricardique Bonne(s) réponse(s) : B C D Le tableau clinique d'une tamponnade cardiaque associe des signes de bas débit (T.A. basse et pincée) et des signes d'insuffisance cardiaque droite (essentiellement turgescence jugulaire et hépatomégalie sensible avec reflux hépatojugulaire) classiquement sans signes d'insuffisance cardiaque gauche. D : Un pouls paradoxal (réduction inspiratoire de la pression artérielle systolique d'au moins 10 mmHg) est présent dans la moitié des cas

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Question à compléments multiples. Quels sont parmi ces signes, ceux qui doivent faire rechercher une embolie pulmonaire chez un patient atteint d'insuffisance cardiaque : A - Hémoptysie B - Troubles du rythme C - Décompensation de la cardiopathie D - Fièvre à 38°C E - ƒpanchement pleural séro-hémorragique Bonne(s) réponse(s) : A B C D E L'embolie pulmonaire doit être systématiquement évoquée et recherchée. E : Evoque un infarctus pulmonaire

Question à compléments multiples. L'image artériographique de l'embolie artérielle aiguë récente d'un membre se distingue de celle de la thrombose artérielle aiguë de celui-ci par : A - Le désert artériographique sous-jacent qui l'accompagne B - L'aspect régulier et souvent cupuliforme du pôle supérieur de l'obstacle C - L'importance notable du développement des voies de suppléance D - Son niveau qui affecte constamment une bifurcation artérielle E - L'aspect souvent normal des axes artériels sus-jacents à l'obstacle Bonne(s) réponse(s) : A B E Le caractère pathologique des axes artérielles ainsi que l'importance de la circulation collatérale orientent plutôt vers une thrombose artérielle aiguë sur une artériopathie chronique préexistante.

Question à compléments multiples. Une embolie artérielle d'un membre peut résulter de : A - Myxome de l'oreillette gauche B - Rétrécissement mitral C - Endocardite bactérienne D - Fibrillation auriculaire E - Anévrysme de l'aorte thoracique Bonne(s) réponse(s) : A B C D E IR : 2/90 A, B, D : Par migration d'un thrombus intra-auriculaire gauche C : Par embolie septique E : Par migration d'un thrombus intra-anévrysmal

Question à compléments multiples. A l'origine d'une embolie pulmonaire, on peut retrouver : A - Endocardite bactérienne mitro-aortique B - Thrombose intraventriculaire droite C - Thrombose des veines profondes d'un membre inférieur D - Anévrysme de l'aorte abdominale E - Thrombose murale du ventricule gauche Bonne(s) réponse(s) : B C IR : 7/88 Les lésions causales d'une embolie pulmonaire peuvent se situer sur le trajet veineux et/ou le "coeur droit". A, D, E : Cause d'embolies artérielles

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Question à compléments multiples. La survenue d'un bloc complet de la branche droite du faisceau de His à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde antérieur étendu : A - Précède la rupture du coeur B - Est un élément de mauvais pronostic C - Nécessite l'arrêt des dérivés nitrés D - Fait craindre la survenue prochaine d'un bloc auriculoventriculaire complet E - Est une contre-indication aux bêta-bloqueurs Bonne(s) réponse(s) : B D E B D ou B D E (selon les "ƒcoles") B, D : Les troubles de la conduction au cours des IDM antérieurs imposent une montée de Sonde d'Entraînement Electro-Systolique (SEES). E : A éviter, en pratique, si on craint la survenue d'un BAV complet

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Question à complément simple. Les embolies artérielles rétiniennes trouvent leur point de départ le plus fréquent dans une lésion de : A - L'artère ophtalmique B - L'artère carotide interne C - L'artère carotide externe D - Le système vertébro-basilaire E - L'aorte ascendante Bonne(s) réponse(s) : B Elles sont dans la majorité des cas liées à l'existence d'une plaque d'athérome siégeant au niveau de la carotide interne.

Question à complément simple. L'embolie pulmonaire peu sévère entraîne des perturbations des gaz du sang caractérisées par l'association : A - Hypoxie - Hypercapnie - Acidose B - Hypoxie - Hypocapnie - Acidose C - Hypoxie - Hypocapnie - Alcalose D - Normoxie - Hypocapnie - Acidose E - Hypoxie - Normocapnie - Acidose Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Question à compléments multiples. Le point de départ d'une embolie pulmonaire peut être : A - Veine tibiale postérieure B - Veine jugulaire C - Veine porte D - Veine cave inférieure E - Tronc veineux spléno-mésaraïque Bonne(s) réponse(s) : A B D Sans commentaire.

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Question à complément simple. Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du rétrécissement mitral, quel est celui qui disparaît lorsqu'apparaît une arythmie complète par fibrillation auriculaire? A - ƒclat du premier bruit B - Claquement d'ouverture mitrale C - Renforcement présystolique du roulement diastolique D - Roulement diastolique E - Frémissement cataire Bonne(s) réponse(s) : C Par disparition de la systole auriculaire.

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Question à complément simple. Parmi les troubles de conduction suivants, qui peuvent tous modifier les aspects électrocardiographiques habituels de l'infarctus du myocarde, I'un est plus particulièrement gênant pour le diagnostic. Lequel? A - Bloc de branche droit complet B - Hémibloc antérieur gauche C - Bloc de branche gauche incomplet D - Bloc de branche gauche complet E - Hémibloc postérieur gauche Bonne(s) réponse(s) : D Un BBG complet se traduit par un élargissement des complexes QRS associé à des troubles importants de la repolarisation masquant les signes électriques d'infarctus.

Question à compléments multiples. Au cours de l'infarctus du myocarde, le syndrome vagal : A - Survient habituellement vers le 3e jour B - Comporte une défaillance ventriculaire gauche C - Est plus fréquent en cas d'infarctus inférieur D - Comporte une bradycardie E - Est amélioré par l'atropine Bonne(s) réponse(s) : C D E Survient à la phase aiguë de l'IDM et associe bradycardie et vasoplégie sans défaillance cardiaque à proprement parlé.

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Question à complément simple. Toutes les pathologies suivantes peuvent être responsables d'une insuffisance aortique, sauf une. Laquelle? A - Syphilis B - Maladie de Marfan C - Spondylarthrite ankylosante D - Traumatisme thoracique E - Insuffisance coronaire Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

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Question à complément simple. Parmi les éléments suivants de la sémiologie clinique du rétrécissement mitral, quel est celui qui disparaît lorsqu'apparaît une arythmie complète par fibrillation auriculaire? A - ƒclat du premier bruit B - Claquement d'ouverture mitrale C - Renforcement présystolique du roulement diastolique D - Roulement diastolique E - Frémissement cataire Bonne(s) réponse(s) : C Par disparition de la systole auriculaire.

Question à complément simple. Le rétrécissement mitral peut donner diverses complications évolutives. L'une d'entre elles est réputée rare, voire exceptionnelle : laquelle? A - Oedème aigu du poumon B - Fibrillation auriculaire C - Embolie artérielle périphérique D - Accident gravido-cardiaque E - Endocardite bactérienne Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

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Question à complément simple. 27 Quel est le médicament anti-arythmique utilisé spécialement dans l'intoxication digitalique ? A - La quinidine (Longacor®) B - La procaïnamide (Pronestyl®) C - La mexilétine (Mexitil®) D - La diphénylhydantoïne (Dihydan®) E - La lidocaïne (Xylocaïne®) Bonne(s) réponse(s) : D La diphénylhydantoine lutte contre les deux problèmes majeur de l'intoxication digitalique : elle déprime l'hyperexcitabilité myocardique et elle peut améliorer la conduction auriculoventriculaire.

Question à compléments multiples. 41 Les dérives digitaliques à doses thérapeutiques possèdent chez l'insuffisant cardiaque des effets communs sur le myocarde. Le(s)quel(s) ? A - Ils augmentent le temps de remplissage cardiaque B - Ils diminuent la durée de contraction isovolumétrique C - Ils freinent la conduction intracardiaque nodo-hissienne D - Ils n'augmentent pas ou peu la consommation d'oxygène du myocarde E - Ils diminuent la fréquence cardiaque Bonne(s) réponse(s) : A E Les digitaliques diminuent la consommation en oxygène du myocarde. L'augmentation de la durée de la diastole entraîne l'augmentation du temps de remplissage. La fréquence cardiaque diminue et la disparition de la tachycardie après instauration du traitement digitalique est un bon indice clinique d'efficacité. L'effet dromotrope négatif s'exerce au niveau du noeud auriculoventriculaire mais il n'y a pas d'action sur la conduction intraventriculaire. Au niveau des cellules des faisceaux de His il y a augmentation de la vitesse de dépolarisation diastolique, diminution de la durée du potentiel d'action et de la période réfractaire, diminution de l'amplitude du potentiel d'action, ce qui explique le risque d'hyperexcitabilité des surdosages.

Question à compléments multiples. 62 Une intoxication par les digitaliques se manifeste : A - Par des nausées B - Par des troubles psychiques C - Par des troubles de la vue D - Par l'apparition sur l'E C G d'une "cupule digitalique" E - Par un bigéminisme Bonne(s) réponse(s) : A B C E A - Confusion. B - Dyschromatopsie (vision colorée en jaune). D - Signe d'imprégnation mais pas d'intoxication.

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87 Question à compléments multiples. Traitement du psoriasis par les rétinoïdes: quelle(s) réponse(s) est(sont) exacte(s)? A - Les rétinoïdes sont formellement contre-indiqués chez la femme enceinte B - Les rétinoïdes sont contre-indiqués chez l'insuffisant hépatique C - La posologie habituelle est de 1mg/kg/jour D - Les rétinoïdes sont contre-indiqués en cas de psoriasis pustuleux E - Les rétinoïdes peuvent se prescrire en association avec la PUVA-thérapie Bonne(s) réponse(s) : A B C E Chez la femme en âge de procréer, les rétinoïdes sont strictement contre-indiqués en cas de grossesse pour causes de malformations in utéro voire de mort foetale. Aussi, les rétinoïdes doivent être prescrits sous couverture controceptive efficace, débutée au moins 1 mois avant la prise de la contraception. Un test de grossesse doit être négatif au début du traitement par les rétinoïdes et la négativité doit être contrôlée à chaque retard menstruel. Cette contraception devra être poursuivie 2 ans après l'arrêt des rétinoïdes. La prescription des rétinoïdes nécessite l'absence de toute dyslipidémie ou maladie hépatique, aussi un bilan biologique : cholestérol total, triglycérides, transaminases, phosphatases alcalines est demandé avant toute prescription. Ce bilan sera redemandé mensuellement pendant toute la durée du traitement ; toute anomalie importante imposera l'arrêt. L'association rétinoïdes et puvathérapie s'appelle RE-PUVA et a pour avantage de potentialiser l'action des rétinoïdes mais aussi de la puvathérapie et donc de réduire les doses des deux thérapies. Cette REPUVA est conseillée dans le psoriasis pustuleux et l'érythrodermie psoriasique

22 Question à complément simple. Psoriasis : quelle est la proposition exacte ? A - Est une dermatose érythémato-vesiculeuse B - Respecte les muqueuses C - L'atteinte psoriasique du cuir chevelu est responsable d'une alopécie localisée D - Peut s'observer chez le nourrisson E - L'exposition solaire est en général un facteur d'aggravation Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

64 Question à compléments multiples. L'ensemble des examens est normal vous reprenez l interrogatoire et vous découvrez un psoriasis du cuir chevelu. Vous évoquez donc un rhumatisme psoriasique. Sur cette liste d examens quelles réponses positives attendez-vous ? A - V.S. élevée B - Latex Waler Rose positifs C - HLA B27 positifs D - Augmentation des alpha 2 globulines E - Anémie à 8,5 g/dl Bonne(s) réponse(s) : A C Sans commentaire.

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Quelles lésions peuvent être observées au cours du psoriasis? A - Erythème B - Squame C - Pustule D - Vésicule E - Ulcération Bonne(s) réponse(s) : A B C A : Le psoriasis est une dermatose érythémato-squameuse o la squame ou bien l'érythème peut être prédominant (face à un érythème, il faut toujours gratter la lésion avec une pointe mousse afin de rechercher une squame associée) C : Il existe une forme particulière, le psoriasis pustuleux (palmoplantaire ou diffus) se traduisant par des pustules plates, blanc laiteux

Parmi ces propositions concernant le psoriasis, vous retenez : A - C'est une éruption érythémato-vésiculeuse B - C'est une dermatose alopéciante C - Il peut atteindre le visage D - Les zones électives sont les plis des coudes et les creux poplités E - Il peut se compliquer de pustules Bonne(s) réponse(s) : C E E : Le psoriasis peut se compliquer de pustules en cas de surinfection microbienne ou candidosique et surtout sur les plis, les paumes et les plantes. Par contre, il existe une forme pustuleuse (amicrobienne) de psoriasis qui n'est pas une complication mais une forme clinique particulière. D : L'atteinte des zones électives : (plis des coudes et creux poplités), est observée lors d'une dermatite atopique

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Question à complément simple. La plaque de psoriasis est caractérisée par : A - Son manque de limitation B - Sa desquamation importante C - Sa vésiculation D - Son infiltration profonde E - Sa localisation préférentielle sur le visage Bonne(s) réponse(s) : B A : Faux, bien limité C : Non, pustules amicrobiennes possibles D : Non, il s'agit d'un érythème (infiltration profonde : papules, nodules) E : Non, face d'extension des membres, région lombosacrée

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53 Question à compléments multiples.

56 Question à compléments multiples.

Un psoriasis peut se compliquer de : A - Une érythrodermie, B - Survenue de pustules amicrobiennes C - Une atteinte rénale D - Un rhumatisme E - Une transformation néoplasique

Le psoriasis vulgaire peut se compliquer de : A - Erythrodermie B - Arthropathies C - Atteinte cardiaque D - Atteinte rénale E - Transformation pustuleuse

Bonne(s) réponse(s) : A B D

Bonne(s) réponse(s) : A B E

Les 3 complications majeures du psoriasis sont : l) L'érythrodermie psoriasique 2) Le psoriasis pustuleux 3) Le rhumatisme psoriasique (arthrite, spondylarthrite).

L'arthropathie s'observe plus fréquemment chez les sujets HLA B27 (rhumatisme axial) ou B13, B17, B38, DR7, (Rhumatisme périphérique). La transformation pustuleuse est parfois déclenchée par l'utilisation de corticoïdes par voie générale,.d'anti-paludéens de synthèse ou de topiques irritants.

74 Question à complément simple.

54 Question à compléments multiples.

Le psoriasis du cuir chevelu a toutes les caractéristiques suivantes, sauf une. Laquelle ? A - Il est parfois isolé B - Il est érythémato-squameux C - Il est source d'alopécie D - Il peut siéger à n'importe quel endroit du cuir chevelu E - Il est parfois prurigineux Bonne(s) réponse(s) : C

Quel(s) traitement(s) préconisez-vous pour des lésions de psoriasis limitées aux coudes et aux genoux : A - Puvathérapie B - Corticoïdes locaux C - Etrétinate (Tigason®) D - Méthotrexate intramusculaire E - Vaseline salicylée Bonne(s) réponse(s) : B E

L'atteinte du cuir chevelu est très fréquente et peut être isolée. Le psoriasis occipital est souvent prurigineux et lichénifié. Classiquement, le psoriasis respecte le cheveu et ne donne pas d'alopécie.

La vaseline salicylée a pour but de décaper les squames épaisses.

58 Question à complément simple.

106 Question à compléments groupés. Parmi les description cliniques suivantes, quelle(s) est(sont) celle(celles) qui est(sont) compatible(s) avec le diagnostic de psoriasis ? 1 - Nappes érythémateuses dans les plis inguinaux 2 - Ongle déformé, soulevé par une hyperkératose sousunguéale 3 - Poussées de pustules des paumes et des plantes 4 - Erythrodermie Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Les localisations cutanées habituelles du psoriasis vulgaire sont les genoux, les coudes, la région lombo-sacrée. Quelle autre localisation est très fréquente ? A - Ongles B - Cuir chevelu C - Plis génitaux D - Région palmaire E - Muqueuse génitale Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : E

L'atteinte des ongles se voit dans 20 à 50 % des cas ; elle est rarement isolée. L'atteinte du cuir chevelu est également très fréquente et peut être isolée.

Paradoxalement, le psoriasis peut siéger dans les plis et prend le nom de psoriasis inversé. L'ongle psoriasique peut être atteint au niveau de la matrice ou au niveau du lit et de l'hyponychium déterminant une onycholyse ou une hyperkératose sous unguéale avec pachyonychie.

79 Question à complément simple.

36 Question à compléments multiples. Au cours du psoriasis, on peut observer : A - Bulles B - Plaques érythémato squameuses C - Vésicules D - Nodules E - Pustules Bonne(s) réponse(s) : B E

La plaque de psoriasis est caractérisée par un des signes suivants : A - Son manque de limitation B - Sa desquamation importante C - Sa vésiculation D - Son infiltration profonde E - Sa localisation préférentielle sur le visage Bonne(s) réponse(s) : B Les plaques de proriasis érythémato-squameuses, sont très bien limitées, non infiltrées et épargnent le visage ; par contre l'atteinte du cuir chevelu est fréquente.

Les pustules du psoriasis sont des pustules non folliculaires amicrobiennes.

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47 Question à complément simple.

111 Question à compléments multiples.

Dans le psoriasis pustuleux localisé, les pustules ont ces caractères sauf un : A - Sont amicrobiennes B - Atteignent souvent les paumes et les plantes C - Atteignent souvent le cuir chevelu D - Peuvent s'accompagner d'une atteinte articulaire E - Sont sensibles aux rétinoïdes

Parmi ces propositions concernant le psoriasis, vous retenez : A - C'est une éruption érythémato-vésiculeuse B - C'est une dermatose alopéciante C - Il peut atteindre le visage D - Les zones électives sont la saignée des coudes et les creux poplités E - Il peut se compliquer de pustules

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) :

Les psoriasis pustuleux localisés sont le plus souvent palmo-plantaines ; il existe une forme généralisée grave. Les rétinoïdes ont considérablement amélioré le traitement de ces formes pustuleuses.

Dermatose érythémato-squameuse chronique, le psoriasis touche électivement les coudes, les genoux, les bords cubitaux des avant-bras, la région sacrée, le cuir chevelu, les ongles. L'atteinte du visage (sauf les oreilles) est très rare. Il existe des formes pustuleuses, localisées ou généralisées.

113 Question à compléments multiples. Chez une patiente suspecte d'un psoriasis des plis sous mammaires, quels sont les territoires où vous devez rechercher d'autres lésions psoriasiques pour conforter votre diagnostic ? A - Cuir chevelu B - Ombilic C - Ongles D - Sillon interfessier E - Paumes et plantes des pieds

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91 Question à complément simple. Parmi ces examens complémentaires, lequel est le plus utile au diagnostic de psoriasis pustuleux ? A - Etude bactériologique du pus B - Etude des immunoglobulines sériques C - Histologie de la pustule D - Groupage HL-A E - Recherche d'une polynucléose sanguine

Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Bonne(s) réponse(s) : C

Il faut le rechercher dans les sites préférentiels du psoriasis des plis (dit psoriasis inversé) : plis inguinaux, inter-fessiers, région génitale, ombilic, espaces interdigitaux plantaires, plis sous-mammaires. L'atteinte des ongles peut s'observer dans tous les types de psoriasis, voire être isolée. Il existe des psoriasis palmo-plantaires.

Les pustules sont amicrobiennes. L'histologie montrant les aspects de psoriasis permet de confirmer le diagnostic (hyperkératose, hyperacanthose, micro-abcès fait de polynucléaires dans l'épiderme).

114 Question à compléments multiples.

116 Question à compléments multiples. Parmi les médicaments suivants administrés per os, quels sont ceux qui sont susceptibles d'aggraver le psoriasis ou de révéler un psoriasis latent ? A - Les sels de lithium B - Les sels d'or C - Les béta-bloquants D - Les inhibiteurs calciques E - La D-pénicillamine

Quelles sont les localisations observées au cours du psoriasis ? A - Ongle B - Cuir chevelu C - Paume D - Avant-bras E - Lombes Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Toutes ces régions peuvent être atteintes.

Bonne(s) réponse(s) : A C Sans commentaire.

47 Question à compléments multiples.

86 Question à complément simple.

Ces lésions dermatologiques sont nettement en faveur du psoriasis car : A - Elles siègent aux faces antérieures des genoux B - Elles siègent aux faces antérieures des coudes C - Elles sont source de plaques alopéciques D - Elles s'accompagnent de ponctuations unguéales E - Elles s'accompagnent d'intertrigo interfessier

Au cours du psoriasis on peut observer : A - Bulles. B - Vésicules C - Nodules D - Pustules E - Aucune des lésions ci-dessus Bonne(s) réponse(s) :

Bonne(s) réponse(s) : A D E

D

Il existe des formes pustuleuses de psoriasis (psoriasis pustuleux palmoplantaire, psoriasis pustuleux généralisé) avec des pustules amicrobiennes.

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Les localisations les plus typiques sont les genoux, les coudes et la région sacrée. Les ongles doivent être systématiquement inspectés dans l'examen d'un psoriasis. L'atteinte du pli interfessier fait partie du psoriasis inversé.

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50 Question à compléments multiples. Quel sont le(les) aspect(s) clinique(s) compatible(s) avec le diagnostic de psoriasis : A - Nappe érythémateuse rouge vif des plis B - Le respect du visage C - Ongles ponctués de dépression D - L'alopécie des golfes temporaux E - La kératodermie plantaire Bonne(s) réponse(s) : A B C E "A" témoigne d'un psoriasis inversé. Le psoriasis respecte le visage, en revanche l'oreille est un siège fréquent de psoriasis (replis du pavillon, conduit auditif externe). Le psoriasis atteint le cuir chevelu, sans atteindre le cheveu (pas d'alopécie). La kératodermie palmoplantaire est sèche et fissuraire.

48 Question à complément simple. Chez ce patient quel élément permet d'éliminer formellement un psoriasis du cuir chevelu ? A - Caractère grisâtre des squames B - Prurit C - Alopécie D - Squames fines E - Lésions bien limitées Bonne(s) réponse(s) : C Le psoriasis ne donne jamais d'alopécie, par contre, toute lésion squameuse du cuir chevelu agace la patiente, qui touche sa lésion ; un prurit peut en résulter.

13 Question à complément simple. Chez ce patient quel élément permet d'éliminer formellement un psoriasis du cuir chevelu ? A - Caractère grisâtre des squames B - Prurit C - Alopécie D - Squames fines E - Lésions bien limitées Bonne(s) réponse(s) : C Le psoriasis du cuir chevelu n'est jamais responsable d'alopécie.

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37 Question à compléments multiples.

22 Question à compléments multiples.

Concernant l'eczéma de contact : A - Il survient 24 à 48 heures après l'exposition au produit suspect B - Il reste strictement localisé aux zones d'exposition C - L'éradiction de l'allergène n'est pas toujours possible D - Le test épicutané permet habituellement le diagnostic étiologique E - Il peut sièger sur les muqueuses Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Devant un eczéma, sur quel(s) élément(s) affirmez-vous son caractère professionnel ? A - Topographie des lésions B - Tests épicutanes C - Interrogatoire évocateur D - Dosage des immunoglobulines E E - Epreuve de reprise Bonne(s) réponse(s) : B

- L'eczéma de contact n'est jamais strictement localisé aux zones d'exposition contrairement à la dermite irritative ou orthïrgique. - En cas d'eczéma des muqueuses, il existe souvent une atteinte cutanée avoisinante permettant de porter le diagnostic.

16 Question à complément simple. Le diagnostic étiologique de l'eczéma de contact repose sur la pratique: A - Du dosage des IgE totales B - Du dosage des IgE spécifiques C - Des prick-tests (ou des scratch-tests) D - Des épidermotests (ou tests épicutanés) E - Du test de transformation Iymphoblastique Bonne(s) réponse(s) : D

24 Question à compléments multiples.

L'eczéma de contact et une réaction d'hypersensibilité retardée (type IV dans la classification de Gell et Coombs). Le prick-test est utilisé pour la détermination d'allergènes à l'origine de réactions de type I (anaphylaxie).

61 Question à complément simple.

Question "piège" compte tenu de l'intitulé de l'énoncé qui emploie le terme d'affirmation. La topographie des lésions (proposition A), l'interragatoire évocateur (proposition C) et l'épreuve de reprise (proposition E) sont des éléments importants d'orientation pour suspecter le caractère professionnel d'un eczéma. Ce sont cependant les tests épicutanés qui en affirment le caractère professionnel en recherchant la responsabilité éventuelle d'un ou plusieurs allergènes manipulés durant l'exercice professionnel. Ces tests visent à reproduire un "eczéma expérimenal" ou "eczéma en miniature" à l'endroit du tegument où le produit suspect est appliqué.

Une jeune femme ayant un eczéma des zones de contact des boucles d'oreilles du bracelet-montre et des attaches métalliques des v tements est probablement sensibilisée par : A - Chrome B - Cobalt C - Cuivre D - Formaldéhyde E - Aucun des allergènes ci-dessus Bonne(s) réponse(s) : E Il s'agit d'un eczéma de contact au nickel.

L'eczéma marginé de Hebra peut-être dû à : A - Candida albicans B - Un dermatophyte C - Cryptococcus néoformans D - Bacille pyocyanique E - Une allergie cutanée Bonne(s) réponse(s) : B Il n'est dû qu'a un dermatophyte.

43 Question à complément simple. Parmi les substances suivantes, quelle est celle qui n'entraîne pas d'eczéma de contact ? A - Chrome B - Fer C - Nickel D - Colbalt E - Résines époxydiques Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

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49 Question à compléments multiples.

30 Question à complément simple.

L'eczéma se caractérise par : A - Le polymorphisme clinique des lésions B - Le prurit C - Une spongiose épidermique à l'histologie D - La sensibilité aux corticoïdes locaux E - La guérison avec cicatrice

Un eczéma localisé aux lobules des deux oreilles et à la face dorsale du poignet gauche est évocateur d'un eczéma de contact : A - Au chrome B - Au nickel C - Au caoutchouc D - Au baume du Pérou E - Aux parfums

Bonne(s) réponse(s) : A B C D L'eczéma évolue par poussées comportant typiquement 4 stades : érythème, vésicule, suintement, desquamation. Les lésions histologiques comportent : une spongiose, une exosérose, un infiltrat lymphocytaire et polynucléaire et, à un stade tardif, une parakératose.

56 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : B La topographie aux lobules de l'oreille et la face antérieure du poignet gauche (montre) est absolument typique d'une allergie aux bijoux de fantaisie contenant du nickel, auquel environ 10 % des femmes occidentales sont allergiques.

60 Question à complément simple.

Au cours de l'eczéma on peut observer : A - Un suintement B - Une desquamation C - Un oedème D - Une érythrodermie E - Un prurit

L'eczéma marginé de Hébra est causé par : A - Une bactérie B - Une levure C - Un dermatophyte D - Un acarien E - Aucun des agents ci-dessus

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Les aspects cliniques de l'eczéma sont polymorphes.

Bonne(s) réponse(s) : C 3 dermatophytes anthropophiles sont le plus souvent en cause : tr. Rubrum, e. floccossum, tr. interdigitale.

37 Question à complément simple. La structure histologique de l'eczéma se définit essentiellement par : A - L'oedème papillaire B - L'infiltrat péri-vasculaire C - La spongiose épidermique D - La vacuolisation des cellules épithéliales E - Aucun de ces signes

9 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : C La spongiose est la lésion histologique la plus constante, résultant d'un oedème interkératinocytaire (exosérose).

Parmi les localisations suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) très évocatrice(s) de l'eczéma atopique ? A - Sillons sous-lobulaire du pavillon de l'oreille B - Creux poplités C - Paumes des mains D - Sillons naso-géniens E - Plis des coudes Bonne(s) réponse(s) : A B E

112 Question à compléments groupés. Parmi les professions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(celles) où le risque d'eczéma professionnel est particulièrement important ? 1 - Coiffure 2 - Tissage de coton 3 - Infirmières hospitalières 4 - Fonderie de plomb Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B Les coiffeurs sont principalement exposés au risque des dermites par irritation (thiaglycolates des permanentes et des shampooings) qui sont beaucoup plus fréquentes que les eczémas allergiques (teinture ayant une amine en para, gants de caoutchouc, nickel). Les allergies du personnel soignant proviennent des sulfamides, des phénothiazines, des antiseptiques (mercuriels, formol, ammonium quaternaire).

La dermatite atopique détermine chez le nourrisson une atteinte des zones convexes du visage. L'atteinte des plis de flexion se voit surtout chez l'adulte et le grand enfant. Parakératoses achromiantes, pâleur du visage, pigmentation de la région orbitaire, deuxième pli palpébral inférieur (signe de Denny-Morgan), dermographisme blanc etc...

56 Question à complément simple. Une jeune femme présentant un eczéma au niveau des zones de contact des boucles d'oreilles, du bracelet-montre et des attaches métalliques est probablement sensibilisée par : A - Nickel B - Chrome C - Cobalt D - Cuivre E - Formaldéhyde Bonne(s) réponse(s) : A Les bijoux de fantaisie contiennent du nickel, auquel environ 10% des femmes occidentales sont allergiques

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29 Question à complément simple.

96 Question à complément simple.

Le meilleur moyen de rechercher l'étiologie d'un eczéma de contact est de faire pratiquer : A - Une recherche du pouvoir histaminopexique du sérum B - Un dosage des IgE C - Une biopsie D - Des tests épicutanés E - Des intra dermo-réactions

Lequel de ces examens permet le mieux de découvrir la cause d'un eczéma de contact ? A - Les épidermotests B - Les tests intra-dermiques C - Le dosage des IgE D - Le nombre d'éosinophiles sanguins E - La vitesse de sédimentation

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : A

Les tests épicutanés utilisent dans un premier temps "une batterie standard" puis dans un second temps "une batterie orientée". Ceux-ci se pratiquent en dehors de toute poussée, sur peau saine (sous peine de réaction très violente: "Angry Back").

Les épidermotests (patchtests) permettent de mettre la peau au contact des allergènes suspectés, d'observer les réactions (érythème, vésicules...) à un allergène donné, et d'affirmer une sensibilisation à cet allergène.

47 Question à compléments multiples.

110 Question à complément simple.

Un eczéma localisé aux lobules des deux oreilles et à la face dorsale du poignet gauche est évocateur d'un eczéma de contact : A - Au chrome B - Au nickel C - Au caoutchouc D - Au baume du Pérou E - Aux parfums

Dans l'eczéma, l'impétiginisation survient le plus souvent au cours de la phase : A - Erythémateuse B - Vésiculeuse C - Suintante D - Desquamative E - De réparation Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : B Le nickel est un composant habituel des bijoux fantaisies (boucles d'oreille, bracelet montre).

C'est à la phase suintante et croûteuse que les surinfections surviennent le plus souvent.

58 Question à complément simple.

18 Question à complément simple. Parmi les allergènes suivants, quel est celui qui est couramment responsable d'un eczéma péri-buccal avec chéilite ? A - Nickel B - Caoutchouc C - Formol D - Baume du Pérou E - Chrome

Quel métal est le plus souvent responsable d'un eczéma de contact ? A - Le fer B - L'or C - L'argent D - Le cuivre E - Le nickel Bonne(s) réponse(s) : E

Le baume du pérou est contenu dans les rouges à lèvres.

Le nickel est responsable d'un grand nombre d'eczémas de contact ; on peut citer : eczéma aux bijoux fantaisies (boucles d'oreilles, montre), ou bouton de Jean.

43 Question à complément simple.

93 Question à compléments multiples.

Le moyen le plus fiable de chercher l'étiologie d'un eczéma de contact est de faire pratiquer : A - Une recherche du pouvoir histaminopexique du sérum B - Un dosage des immunoglobulines E C - Une biopsie D - Des tests épicutanés E - Des intradermo-réactions

Pour traiter un eczéma apparu autour d'une plaie de jambe, quel(s) traitement(s) est (sont) indiqué(s) ? A - Néomycine crème B - Pommade antiprurigineuse (type Phénergan®) C - Application d'eau micronisée D - Corticothérapie générale E - Application d'un dermocorticoïde

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) :

Les tests épicutanés se présentent sous la forme de patch contenant les allergènes, qui sont disposés en général sur le tégument du dos, laissés en place et observés à 48 et 96 heures pour dépister érythème, infiltration, papules, vésicules.

A et B sont allergisants et non nécessaires (la corticothérapie locale est antiprurigineuse).

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31 Question à complément simple.

42 Question à compléments multiples.

Au cours de la dermatite atopique (eczéma constitutionnel), les propositions suivantes sont exactes sauf une, laquelle ? A - Début vers l'âge de 3 mois B - Topographie flexurale chez le grand enfant C - Evolution chronique D - Elévation inconstante des IgE sériques totales E - Histologie spécifique

Parmi les propositions suivantes concernant la physiopathologie de l'eczéma de contact, il est exact que : A - L'allergie se manifeste dans les 3 heures qui suivent le premier contact de l'allergène avec la peau B - L'allergène est reconnu par les cellules de Langerhans C - Les polynucléaires éosinophiles sont porteurs d'une "mémoire" spécifique pour l'allergène D - La fixation d'IgE sur les Iymphocytes "sensibilisé E - Lors du contact déclenchant apparait un afflux de lymphocytes dermiques

Bonne(s) réponse(s) :

ABCD

L'histologie est celle d'un eczéma quelqu'en soit l'origine (constitutionnel ou acquis).

Bonne(s) réponse(s) : B Les cellules de Langerhans porteuses des antigènes HLA-DR captent l'allergène puis le présentent aux lymphocytes T. La phase de sensibilisation dure environ une semaine. En cas de nouveau contact, les lymphocytes sensibilisés affluent dans le derme dans les 48 heures, responsables d'une réaction d'allergie retardée.

111 Question à compléments multiples. L'eczéma atopique : A - Débute en général au cours de la deuxième enfance B - Disparait souvent avant l'âge adulte C - Se surinfecte rarement D - Ne doit pas être traité par dermocorticoïdes E - Est une contre-indication à la vaccination par BCG Bonne(s) réponse(s) : B Les corticoïdes sont la thérapeutique élective des poussées. Les soins antiseptiques associés essaient d'éviter les surinfections. L'âge moyen d'apparition des symptômes est de 8 mois ; dans environ 1/3 des cas, les symptômes apparaissent vers l'âge de 3 mois.

43 Question à complément simple. Chez cette malade, quel est le métal responsable de l'eczéma de contact ? A - Le chrome B - Le cobalt C - Le nickel D - Le cuivre E - Le fer Bonne(s) réponse(s) : C

39 Question à compléments multiples.

Le nickel est contenu dans les bijoux fantaisies, pièces métalliques de certains vêtements, matériel de cuisine, certaines lessives, amalgames dentaires.

En faveur du diagnostic clinique d'eczéma, vous retenez : A - Le prurit B - L'absence d'adénopathies C - L'âge de la malade D - La présence de vésicules E - L'existence d'un suintement Bonne(s) réponse(s) : A D E Les propositions B et C n'orientent pas spécifiquement vers le diagnostic d'eczéma. Une femme de 18 ans consulte pour des lésions érythémateuses et prurigineuses des lobules des oreilles, non calmées par les antihistaminiques. A l'examen, la surface des plaques est couverte de vésicules, certaines d'entre elles sont rompues et donnent lieu à un suintement clair. Il n'existe pas d'adénopathies pré-auriculaires. Cette dermite auriculaire est apparue quelques jours après le port de nouvelles boucles d'oreilles métalliques. La malade avait d'ailleurs constaté des poussées identiques après le port de divers accessoires vestimentaires (boucles d'oreilles, bracelet de montre). Dans les antécédents, il faut noter une rhinite saisonnière chez la patiente et un asthme chez son frère. Le diagnostic de dermite de contact est posé et les métaux sont soupçonnés comme allergènes.

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Question à compléments multiples. L'eczéma atopique : A - Débute en général au cours de la deuxième enfance B - Disparaît souvent avant l'âge adulte C - Se surinfecte rarement D - Ne doit pas être traité par dermocorticoïdes E - Est une contre-indication à la vaccination par BCG Bonne(s) réponse(s) : B QCM : IR 6/90 A : Non, première enfance (classiquement, après la 10ème semaine de vie) B : Evident (question de cours) C : Non, c'est fréquent (surinfection bactérienne mais aussi virale) D : C'est le traitement E : On doit vacciner en dehors des poussées

Question à compléments multiples. Pour traiter un eczéma apparu autour d'une plaie de jambe, il est indiqué de prescrire : A - Néomycine crème B - Pommade antiprurigineuse (type Phénergan®) C - Application d'eau micronisée D - Corticothérapie générale E - Application d'un dermocorticoïde Bonne(s) réponse(s) : E Traitement de l'eczéma provoqué par les détergeants et autres produits actifs sur une plaie. A et B sont deux topiques pouvant être cause d'eczéma de contact. En dehors des réponses proposées, il faut bien sžr supprimer, avant tout, la cause, c'est-à-dire le produit mis sur la plaie de la jambe.

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101 Question à compléments groupés.

17 Question à compléments multiples.

Dans l'acromégalie, la séméiologie radiologique liée à l'hypersécrétion de GH consiste en : 1 - L'amincissement du dorsum sellaire 2 - L'hypertrophie des apophyses clinoïdes 3 - La calcification des noyaux gris centraux 4 - L'hypertrophie des sinus du crâne Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Dans l'acromégalie : A - La phosphorémie est abaissée B - Il existe assez souvent un diabète sucré C - La concentration plasmatique de somathormone s'effondre lors de l'épreuve d'hyperglycémie provoquée par voie orale D - Il existe parfois une hypersécrétion associée de prolactine E - L'expression 'bec acromégalique' désigne l'augmentation de volume des os propres du nez

Bonne(s) réponse(s) : C 1- C'est un signe d'adénome hypophysaire et non pas d'hypersécrétion de GH. 3 - Sans rapport.

109 Question à compléments groupés. On observe souvent dans l'acromégalie : 1 - Des céphalée 2 - Une perte de poids massive 3 - Une transpiration excessive 4 - Des épisodes d'hypoglycémie Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B 1 - Rapportées au syndrome tumoral, souvent rebelles, 2 - Au contraire, prise de pids en rapport avec la croissance osseuse et l'infiltration des tissus mous. 3 - Signe d'évolution de la maladie 4 - Au contraire, intolérance aux hydrates de carbone, voire diabète patent.

Quel est le signe clinique le plus évocateur d'acromégalie : A - Gonflement des doigts B - Prise de poids C - Chute des poils D - Prognathisme de la mâchoire inférieure E - Exophtalmie Sans commentaire.

84 Question à compléments multiples. Dans l'acromégalie, il existe : A - Un prognatisme B - Un diabète C - Une hypertension artérielle D - Des vergetures pourpres E - Des sinus frontaux géants Bonne(s) réponse(s) : A B C E Sans commentaire.

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Une hyperphosphorémie existe dans 20 % des cas, l'anomalie la plus fréquente du métabolisme phosphocalcique est l'hypercalcémie (50 % des cas). Le plus souvent il n'existe qu'une formation partielle de la G.H. lors de l'H.G.P.O., parfois on retrouve une ascension paradoxale. L'hyperprolactinémie peut s'expliquer par un adénome mixte ou par la compression de la tige pituitaire qui lève l'inhibition hypothalamique des cellules prolactiniques. Le "bec acromégalique" désigne la saillie du tubercule de la selle turcique.

90 Question à complément simple. Parmi les moyens thérapeutiques suivants, quel est celui qui n'est pas adapté au traitement de l'acromégalie ? A - Utilisation des analogues de la somatostatine B - Utilisation de la déxaméthasone a dose freinatrice C - Utilisation des agents dopaminergiques (type Bromocripine, Parlodel®) D - Chirurgie par voie transphénoïdale E - Cobaltothérapie hypophysaire Bonne(s) réponse(s) : B

52 Question à complément simple.

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : B D

A - Analogue retard permettant de baisser voir normaliser les taux plasmatiques de LH et dans certains cas de réduire le volume tumoral. B - Traitement de l'hyperplasie congénitale des surrénales. C - Moins souvent efficace que les analogues de la somatostatine.

1 Question à compléments multiples. Dans l'acromégalie : A - La phosphorémie est abaissée B - Il existe souvent une diminution de tolérance au glucose C - L'épreuve d'hyperglycémie provoquée freine la sécrétion de somathormone D - Il existe souvent une insuffisance gonadotrope E - Une hypersécrétion de prolactine n'est pas rare Bonne(s) réponse(s) : B D E A - Parfois hyperphosphorémie par augmentation de réabsorption tubulaire du phosphore. B - La GH stimule l'insulinosécrétion et diminue l'effet de l'insuline sur le tissu musculaire et adipeux. C - Contrairement au sujet normal chez qui l'HGPO baisse le taux plasmatique de GH, chez l'acromégale, la GH reste élevée lors du test. D - Par compression des cellules gonadotropes par l'adénome à GH. E - Tumeur mixte (GH et prolactine) ou levée du tonus inhibiteur dopaminergique par compression de la tige pituitaire.

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104 Question à compléments multiples.

52 Question à compléments multiples.

Dans l'acromégalie, on peut observer cliniquement : A - Un prognathisme B - Un trouble de l'articulé dentaire C - Un élargissement du périmêtre crânien D - Un développement excessif des arcades sourcilières E - Un développement excessif de la protubérance occipitale externe

Quel(s) élément(s) de l'anamnèse est(sont) en faveur d'une acromégalie ? A - La grande taille B - Le syndrome du canal carpien C - La multiparité D - L'hyperglycémie E - Les céphalées

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Bonne(s) Réponse(s) : B D E

L'ensemble des lésions citées sont acquises, ont une traduction radiologique et contribuent à donner au visage du patient le classique aspect chevalin du visage à l'inspection.

Sans commentaire.

111 Question à compléments multiples. Indiquez, parmi les propositions suivantes, celle(s) qui est(sont) exacte(s). En cas d'acromégalie : A - L'hypertension artérielle est fréquente B - Le rétrognathisme est une déformation habituellement observée C - Une augmentation de la prolactinémie n'est pas rare D - La survenue des coliques néphrétiques signe une hyperparathyroïdie associée E - Un des tests pour affirmer la guérison est l'épreuve d'hypoglycémie insulinique avec dosage de la somathormone Bonne(s) réponse(s) : A C B - Prognathisme... C - Par adénome mixte ou compression de la tige pituitaire. D - L'hypercalciurie est classique et peut entraîner des lithiases. E - L'hyperglycémie provoquée peut être utile en montrant si l'acromégalie persiste une absence de freination de la GH.

Une femme de 55 ans consulte pour asthénie et douleurs rhumatismales diffuses. Dans ses antécédents, on relève 6 grossesses, la dernière survenue à 33 ans. Aménorrhée depuis l'âge de 38 ans, sans bouffées de chaleur. Céphalées traitées sans succès par diverses médications symptomatiques depuis 3 ans. Intervention bilatérale pour décompression du nerf médian au canal carpien 2 ans avant la consultation. Douleurs rhumatismales traitées par indométhacine depuis 4 ans, hyperglycémie détectée un an auparavant, aucun traitement particulier n'ayant été prescrit. A l'examen, malade en surcharge pondérale (83 kg pour 1m79) avec syndrome dysmorphique associant un prognatisme majeur, une augmentation de taille des mains et des pieds (l'alliance a été élargie à 2 reprises en 5 ans). On note la présence de nombreuses vergetures non pigmentées et d'une discrète hypertrichose. La TA est de 18/10.

53 Question à compléments multiples. Quel(s) signe(s) clinique(s) viendra (viendront) renforcer la suspicion d'acromégalie ? A - Une galactorrhée B - Une hémianopsie latérale homonyme C - Une cyphose D - Des vergetures E - Une voix bitonale Bonne(s) Réponse(s) : A C

114 Question à compléments multiples. L'acromégalie peut comporter 4 des symptômes suivants : A - Hypertension artérielle B - Céphalées C - Syndrome du canal carpien D - Amaigrissement E - Impuissance sexuelle Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A - En cas d'hyperprolactinémie de déconnexion hypothalamohypophysaire (voir plus loin). C - Aspect au maximum en "polichinelle", il faut, bien entendu, préciser le caractère acquis.de ces troubles.

54 Question à compléments multiples. Quel(s) signe(s) radiologique(s) vous permettra(permettront) d'étayer le diagnostic d'acromégalie ? A - Une dysgénésie épiphysaire B - Une hypertrophie des sinus frontaux C - Une déformation de la selle turcique D - Des calcifications des noyaux gris centraux E - Tous les signes précédents

Sans commentaire.

118 Question à compléments multiples. Chez un sujet atteint d'acromégalie, quel(s) signe(s) témoigne(nt) du caractère évolutif de la maladie ? A - Céphalées B - Hypersudation C - Hyperphosphorémie D - Elargissement de la selle turcique E - Aggravation d'un diabète

Bonne(s) Réponse(s) : B C La radiographie de la selle turcique mettra en évidence : - des éléments en faveur de la tumeur de la selle turcique - des éléments en faveur de l'acromégalie.

Bonne(s) réponse(s) : B C E A, D - En rapport avec le syndrome tumoral et non l'hypersécrétion de G.H. C - Par augmentation de la réabsorption tubulaire du phosphore.

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55 Question à compléments multiples.

57 Question à compléments multiples.

Parmi ces signes biologiques, le(s)quel(s) est(sont) compatible(s) avec le diagnostic d'acromégalie ? A - Un hyperprolactinisme B - Une hypophosphorémie C - Un taux d'hormone somatotrope (GH) s'élevant après injection Intraveineuse de 200 microg de TRH D - Une baisse d'hormones thyroïdiennes fT3 et fT4 avec TSH élevée E - Une absence de freinage de la GH au cours de l'hyperglycémie provoquée

Quel(s) élément(s) de l'anamnèse est (sont) en faveur d'une acromégalie ? A - La grande taille B - Le syndrome du canal carpien C - La multiparité D - L'hyperglycémie E - Les céphalées

Bonne(s) Réponse(s) : A C E L'hyperprolactinémie peut avoir deux origines : - par déconnexion hypothalamohypophysaire (en cas d'adénome comprimant la tige pituitaire et empêchant le passage du PIF), levant donc le tonus inhibiteur normalement exercé par le PIF sur les cellules à prolactine - par adénome mixte (sécrétion de GH et de prolactine).

58 Question à compléments multiples. Vous revoyez la patiente 6 mois après l'intervention neurochirurgicale : quel(s) élément(s) du bilan biologique de contrôle est(sont) en faveur d'une acromégalie toujours évolutive ? A - Le taux de base de l'hormone somatotrope est normal B - La phosphorémie est élevée C - Le taux d hormone somatotrope (GH) s'élève après injection de TRH D - Le taux d hormone somatotrope (GH) s'élève sous bromocriptine (2 cp à 2,5 mg per os) E - Le taux de base de la prolactine est normal Bonne(s) Réponse(s) : B C Sans commentaire.

4 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : B D E A - S'observe dans la giganto-acromégalie en cas d'adénome somatotrope chez l'enfant. B - Caractère bilatéral très évocateur. D - Diabète présent dans 1/3 des cas. E - Syndrome tumoral. Une femme de 55 ans consulte pour asthénie et douleurs rhumatismales diffuses. Dans ses antécédents on relève 6 grossesses. la dernière survenue à 33 ans. Aménorrhée depuis l'âge de 38 ans, sans bouffées de chaleur. Céphalées traitées sans succès par diverses médications symptomatiques depuis 3 ans. Intervention bilatérale pour décompression du nerf médian au canal carpien deux ans avant la consultation. Douleurs rhumatismales traitées par indométhacine depuis 4 ans, hyperglycémie détectée un an auparavant, aucun traitement particulier n'ayant été prescrit. A l'examen, malade en surcharge pondérale (83 kg pour 1 ,79 m) avec syndrome dysmorphique associant un prognatisme majeur, une augmentation de la taille des mains et des pieds (l'alliance a été élargie à deux reprises en 5 ans). On note la présence de nombreuses vergetures non pigmentées et d'une discrète hypertrichose. La tension artérielle est de 18/10.

58 Question à compléments multiples. Quel(s) signe(s) clinique(s) viendra(viendront) renforcer la suspicion d'acromégalie ? A - Une galactorrhée B - Une hémianopsie latérale homonyme C - Une cyphose D - Des vergetures E - Une voix bitonale Bonne(s) réponse(s) : A C

Quelle(s) anomalie(s) est(sont) observée(s) en cas d'acromégalie ? A - Augmentation de la réabsorption tubulaire des phosphates B - Hypercalciurie C - Anomalies du système rénine-angiotensine-aldostérone D - Syndrome du canal carpien E - Aucune des propositions ci-dessus

A - Adénome mixte (GH + prolactine) ou compression de la tige pituitaire. B - Hémianopsie bitemporale dans les tumeurs hypophysaires. C - Spondylose d'Erdheim. D - Signe d'hypercorticisme. E - La voix bitonale se voit dans les compressions du nerf récurrent

59 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A B D Sans commentaire.

Quel(s) signe(s) vous permettra(tront) d'étayer le diagnostic d'acromégalie ? A - Une dysgénésie épiphysaire B - Une hypertrophie des sinus frontaux C - Une déformation de la selle turcique D - Des calcifications des noyaux gris centraux E - Aucun des signes précédents Bonne(s) réponse(s) : B C B, C - Signes radiologiques classiques d'acromégalie. La selle turcique pouvant présenter un épaississement et une condensation de la paroi sellaire (bec acromégale) sous l'effet de la GH et/ou un agrandissement voire une destruction du plancher sous l'effet du volume tumoral.

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60 Question à compléments multiples. Parmi ces signes biologiques, le(s)quel(s) est (sont) compatible(s) avec le diagnostic d'acromégalie ? A - Une hyperprolactinémie B - Une hyperphosphorémie C - Un taux d'hormone somatotrope (GH) s'élevant après injection intraveineuse de 200 microg de TRH D - Une baisse d'hormones thyroïdiennes fT3 et fT4 avec TSH élevée E - Une absence de freinage de la GH au cours de l'hyperglycémie provoquée Bonne(s) réponse(s) : B C E A - Item discutable : adénome mixte et compression de la tige pituitaire pouvant causer une hyperprolactinémie mais il ne s'agit plus d'une acromégalie au sens restrictif. B - Augmentation réabsorption tubulaire du phosphore. C - Elévation "paradoxale" alors que le test est négatif chez le sujet normal. E - Très évocateur.

63 Question à compléments multiples. Vous revoyez la patiente 6 mois après l'intervention neurochirurgicale. Quel(s) élément(s) du bilan biologique de contrôle est (sont) en faveur d'une acromégalie toujours évolutive ? A - Le taux de base de l'hormone somatotrope est normal B - La phosphorémie est élevée C - Le taux d'hormone somatotrope s'élève après injection de TRH D - Le taux d'hormone somatotrope (GH) s'élève sous bromocriptine (2 cp à 2.5 mg per os) E - IGF1 (somatomédine) élevée Bonne(s) réponse(s) : B C E B - Classique. C - Signe la persistance de tissus adénomateux échappant aux mécanismes de régulations normaux (voir QCM 9). D - La bromocriptine baisse la GH et est parfois utilisée dans le traitement de l'acromégalie. E - Un traitement efficace normalise l'IGF 1 (très bon témoin).

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1 Question à compléments multiples.

8 Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes concernant le diabète de type I, quelle est celle qui est inexacte ? A - Il existe une prédisposition génétique que l'on peut apprécier par le typage HLA B - Lorsqu'un enfant dans une famille a un diabète de type I, tous ses frères et soeurs feront le même type de diabète C - Le diabète de type I est une maladie auto-immune D - Le diabète de type I peut se révéler par un coma diabétique E - Le diabète de type I peut être d'installation progressive et simuler un type II

Parmi ces médicaments utilisés dans le traitement des leucémies aiguës Iymphoblastiques, lequel peut entraîner comme effets secondaires un diabète, des troubles allergiques et une hypofibrinémie ? A - Cyclosphosphamide (Endoxan®) B - Daunorubicine (Cérubidine®) C - Vincristine (Oncovin®) D - Asparaginase (Kidrolase®) E - Prédnisolone (Solupred®) Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Sans commentaire.

Certains allèles HLA sont plus fréquents dans les diabètes autoimmuns de type I en particulier DR3 DR4. Le diabète de type I d'installation progressive est aussi appelé le diabète de type I lent.

98 Question à compléments multiples.

65 Question à compléments multiples. Lors de la découverte d'un diabète sucré non insulinodépendant chez un adulte de poids excessif, quelle(s) est (sont) la (les) prescription(s) adaptée(s) ? A - Prescription d'emblée d'un sulfamide hypoglycémiant avant toute adaptation diététique B - Enqu te alimentaire avant prescription de la diététique C - Diététique hypocalorique D - Restriction des glucides en laissant libre l'apport en viandes, fromages et oeufs E - Prescription d'un biguanide si persistance d'une hyperglycémie après mesures diététiques Bonne(s) réponse(s) : B C E Le premier traitment d'un DNID avec surpoids est la diététique. Les antidiabétiques oraux sont indiqués après échec de 3 mois de diététique adaptée. Les sulfamides hypoglycémiants favorisent la prise de poids par leur action insulino secretrice. Les apports de viandes, fromages et oeufs doivent être controlés car riches en acides gras saturés. Les biguanides seront préférés en première intention après échec des mesures diététiques car ils améliorent l'insulinoreéistance périphérique et n'influencent pas l'insulinosécrétion.

87 Question à compléments multiples. Le diabète non insulino dépendant : A - Est généralement cétosique B - Survient chez des sujets porteurs des antigènes HLA DR3 et/ou DR4 C - Est favorablement influencé par la restriction glucidique D - Est habituellement associée à un état d'insulino résistance E - Survient sous l'influence de facteurs héréditaires

Parmi les propositions suivantes concernant le diabète insulino-nécessitant (DIN) quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) excacte(s) ? A - Terminologie qui est synonyme du diabète insulinoprive B - Diabète non insulinodépendant qui demeure hyperglycémique sous sulfamide, indépendamment de l'apport diététique C - Diabète non insulinodépendant qui demeure hyperglycémique, malgré une dose maximale de sulfamide + biguanide, la diététique étant idéale D - Une insulinothérapie définitive est d'emblée conseillée dans le DIN E - Une insulinothérapie optimisée transitoire peut permettre le retour de l'activité des antidiabétiques oraux Bonne(s) réponse(s) : C E Ce terme est réservé aux diabètes initialement non insulinodépendant. Ce type de diabète peut être transitoirement insulino-nécessitant ( ex : pathologie infectieuse intercurrente). La validité de la dernière proposition s'appuie sur le concept de glucotoxicité (hyperglycémie qui en elle même altère les capacités sécrétoires de la cellule bêta et aggrave l'insulino résistance tissulaire).

100 Question à compléments multiples. Le diabète : A - Peut être responsable d'une multinévrite B - Peut être responsable d'une mononévrite du moteur oculaire commun C - Peut être révélé par une neuropathie périphérique D - Peut être responsable d'une polynévrite sensitive E - Peut être associé à une neuropathie végétative Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : C D E Les antigènes HLA DR3/DR4 sont fréquents dans les diabètes de type I.

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60 Question à complément simple.

20 Question à compléments multiples.

Dans les explorations biologiques d'un diabète insipide néphrogénique complet, quelle est la proposition exacte ? A - Osmolalité urinaire (Osmu) augmentée, supérieure à 500 mOsm/kg d'eau B - Osmu encore accrue lors de l'épreuve de restriction hydrique C - Clairance de l'eau libre nettement négative D - Hormone antidiurétique augmentée dans le plasma E - Efficacité du DDAVP (analogue de l'hormone antidiurétique) qui concentre les urines

Vous pouvez apprécier le résultat obtenu sur l'équilibre du diabète en demandant : A - Une HbA1c B - Un cycle glycémique C - Un dosage de C-peptide D - Un dosage d'insuline E - Un test au glucagon Bonne(s) réponse(s) : A B

Bonne(s) réponse(s) : D

L'HbA1C reflètera la glycémie moyenne des 6-8 semaines écoulées. Le cycle glycémique appreciera les glycémies à jeun et post prandiales.

Le défaut de concentration des urines entraîne une perte d'eau libre (clearance de l'eau libre positive) et des urines hypoosmotiques. La restriction hydrique et la DDAVP sont inefficaces car le tubule est insensible à l'hormone antidiurétique.

34 Question à compléments multiples.

24 Question à compléments multiples. Parmi les éléments suivants, quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) responsable(s) de l'hyperglycémie au cours du diabète sucré, non insulinodépendant ? A - Elévation du débit hépatique du glucose B - Diminution de l'utilisation musculaire du glucose C - Insulinopénie relative des cellules bêta du pancréas D - Diminution du Glucagon E - Insulinorésistance

Certaines endocrinopathies sont également susceptibles de déséquilibrer un diabète, mais la patiente n'en présente pas de signe clinique. De quelle(s) endocrinopathie(s) s'agit-il ? A - Panhypopituitarisme B - Acromégalie C - Phéochromocytome D - Hypothyroïdie E - Maladie de Cushing Bonne(s) réponse(s) : B C E Les GH, les catécholamines et le cortisol sont des hormones hyperglycémiantes.

Bonne(s) réponse(s) : A B C E L'hyperglycémie chronique du diabète de type II est la resultante : - du déficit sécrétoire de la cellule bêta, absolu ou relatif (baisse du rapport insulinémie sur glycémie). - de la résistance tissulaire (foie, muscle et tissu adipeux) à l'action de l'insuline.

65 Question à compléments multiples. Dans le diabète de type I insulinoprive : A - L'étiologie peut être virale B - Il peut exister des anticorps anti-ilots de Langherans C - Le C-peptide est bas D - Il existe des facteurs génétiques liés aux facteurs HLA E - L'acidose lactique est fréquemment révélatrice Bonne(s) réponse(s) : A B C D L'acidocétose est parfois révélatrice du diabète de type I.

35 Question à compléments multiples. En l'absence de cause évidente à ce déséquilibre, vous concluez à un diabète insulino-requérant et vous décidez d'instituer une insulinothérapie. Quelle(s) est (sont) I'(es) autre(s) indication(s) de mise à l'insuline transitoire ou définitive chez le diabétique non insulino-dépendant ? A - Age supérieur à 75 ans B - Grossesse C - Décompensation hyperosmolaire D - Apparition d'une insuffisance rénale chronique (créatininémie supérieure à 200 mcmol/l) E - Apparition d'une insuffisance hépatique sévère Bonne(s) réponse(s) : B C D E L'insuffisance rénale chronique. L'insuffisance hépatique sévères et la grossessesont trois contre-indications formelles à l'emploi des antidiabétiques oraux. L'âge en soi n'est pas une contre indication absolue mais une contre indication relative liée à un état physiologique du sujet.

90 Question à compléments multiples. Quelles sont les explorations, parmi les suivantes, qui sont utiles pour apprécier l'équilibre d'un diabète non insulinodépendant ? A - Dosage de l'hémoglobine glycosylée tous les 15 jours B - Dosage de la glycémie à jeun C - Dosage des glycémies post-prandiales D - Surveillance de la glycosurie E - Dosage des triglycérides Bonne(s) réponse(s) : B C L'hémoglobine glycosylée apprécie l'équilibre glycémique des 6 à 8 semaines précédant le dosage. La disparition du pic précoce d'insulinosécrétion (élévation de la glycémie post prandiale) et l'augmentation de la production hépatique de glucose (élévation de la glycémie à jeun) sont deux caracetéristiques du diabète non insulinodépendant. RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS La glycosurie est absente tant que la glycémie est inférieure à 1,80 g/l.

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24 Question à compléments multiples.

67 Question à compléments multiples.

A côté d'un dosage systématique de la glycémie, un diabète non insulinodépendant peut-être révélé par : A - Un coma hyperosmolaire B - Une rétinopathie proliférante C - Un infarctus du myocarde D - Une névralgie crurale E - Une mycose des plis (intertrigo)

Quelles sont parmi les propositions suivantes, celles qui sont en faveur d'un diabète de type I (insulino-dépendant) ? A - La présence d'anticorps anticellules bêta B - La présence d'anticorps anti-insuline C - Le groupe HLA de la malade D - L'épisode fébrile avant le diabète E - Le diabète de la mère pendant la gestation

Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire.

Sans commentaire.

Un homme âgé de 50 ans est traité depuis 1 an avec 2 comprimés de metformine (Glucophage retard®) pour un diabète non insulinodépendant découvert à l'occasion d'un bilan biologique systématique (glycémie à jeun = 2,43 g/l). Il n'a jamais fait de régime. L'interrogatoire retrouve la notion de crampes survenant dans la jambe droite lors de la marche. Examen clinique : 92 kg pour une taille de 1,76 m, TA = 17/9,5, rythme cardiaque sinusal 75/mn, auscultation thoracique normale, abolition des pouls tibiaux postérieurs et pédieux droits, réflexes rotuliens présents et réflexes achilléens abolis, troubles de la sensibilité vibratoire.

Un diabète aigu est décelé chez une jeune fille de 18 ans. Elle a perdu 4 à 5 kg en une dizaine de jours, avec un syndrome polyuro-polydipsique et conservation de l'appétit. La glycémie est à 4 g/l (22,24 mmol/l), elle a une glycosurie, une cétonurie, elle n'a pas d'acidose. Elle pèse 50 kg pour une taille de 1,65m. Elle a présenté, un mois avant la découverte du diabète, un épisode fébrile. Elle signale que l'on a découvert un diabète chez sa mère lorsqu'elle était enceinte, avant sa naissance et qu'elle était traitée par l'insuline. Avant la mise en route du traitement : cette jeune fille a des anticorps anti-cellules bêta et anti-insuline à des taux significativement élevés. Son groupage HLA révèle qu'elle est DR3-DR4. Elle n'a pas d'antécédent d'obésité familiale, sa mère est la seule diabétique connue, elle a un frère de 15 ans et une soeur de 13 ans. Elle est mise sous pompe à insuline et sous antidiabétiques oraux (sulfamides et biguanides) et deux mois plus tard, elle est équilibrée, en l'absence d'insuline, par les seules médications orales.

Le cliché du thorax est normal. Bilan biologique : - Glycémie à jeun = 2,54 g/l, glycémie post-prandiale = 2,82 g/l - Hémoglobine A1c = 9,4 % - Absence d'acétonurie - Créatinémie = 90 mcmol/l - Electrophorèse des protides normales - Microalbuminurie = 106 mg/24h - ECBU négatif

68 Question à compléments multiples.

25 Question à compléments multiples. Parmi les examens suivants, indiquer celui (ceux) que vous demandez systématiquement pour compléter le bilan de ce diabète : A - Electrocardiogramme B - Examen doppler des artères des membres inférieurs C - Ponction lombaire D - Urographie intra-veineuse E - Fond d'oeil Bonne(s) réponse(s) : A B E

Que peut-on penser de l'évolution de ce diabète ? A - Un traitement transitoire par la cyclosporine aurait pu assurer une guérison totale B - Ce diabète en insulinorémission a toutes les chances de guérir définitivement C - Cette insulino-rémission permet d'exclure un diabète de type I D - Cette insulinorémission est probablement transitoire E - L'évolution vers l'insulinodépendance est probable Bonne(s) réponse(s) : D E Le déficit en insuline est rarement complet au début, et peut même transitoirement régresser après le diagnostic de la maladie (phase de "lune de miel").

Sans commentaire.

70 Question à compléments multiples. Si vous aviez la possibilité d'explorer son frère et sa soeur, quelles sont parmi les explorations suivantes celles qui pourraient déceler une prédisposition au diabète de type I ? A - Le groupage HLA de classe I B - Le dosage des anticorps anti-ilots bêta C - Le dosage des anticorps anti-insuline D - L'étude de l'insulinosécrétion E - L'échographie pancréatique Bonne(s) réponse(s) : B C D D - Chez un sujet HLA semblable à un frère et une soeur DID, la phase aiguë de la réponse insulinique à une injection intraveineuse de glucose était accrue. Si cette hyperactivité n'est peut-être pas systématiquement une manifestation de prédiabète, elle risquerait un status métabolique susceptible de favoriser la destruction des cellules bêta.

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10 Question à compléments multiples. Vous devez donner d'autres conseils à ce patient pour mieux équilibrer son diabète et pour atténuer le risque de complications. Parmi les recommandations suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) adaptée(s) : A - Interrompre le tabagisme B - Corriger les erreurs diététiques favorisant l'hypercholestérolémie C - Surveiller plusieurs fois par jour la glycèmie capillaire D - Abandonner la surveillance des urines avec les bandelettes Kétodiastix® E - Veiller quotidiennement au maintien d'une bonne hygiène des pieds Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE.

11 Question à complément simple. Vous demandez un contrôle de l'hémoglobine A1c à distance de cette hospitalisation. Quel est le délai le mieux adapté pour évaluer l'effet de la modification du schéma d'insulinothérapie sur l'équilibre du diabète ? A - 2 semaines B - 3 semaines C - 4 semaines D - 5 semaines E - 6 semaines Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

12 Question à complément simple. Le groupe tissulaire de ce patient est le suivant : A2 - A3 - Bl 4 - B27 - DR4. Indiquer quel est l'antigène d'histocompatibilité dont l'association au diabète insulinodépendant est la plus significative : A - A2 B - A3 C - B14 D - B27 E - DR4 Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

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Question à complément simple.

Question à complément simple.

Parmi les syndromes suivants, lequel contre-indique formellement la prescription de biguanides au cours du diabète sucré?

Si la prévalence P du diabète sucré est égale à 5 %, quelle est la valeur prédictive positive, c'est-à-dire la probabilité du diabète sucré pour un sujet dont la glycémie est égale ou supérieure à X?

A - L'obésité B - L'insuffisance rénale C - Le diabète insulino-dépendant D - L'angor E - Une neuropathie périphérique

A - 0,2 B - 0,3 C - 0,4 D - 0,5 E - 0,6

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : A B : Est une contre-indication formelle C : En complément de l'insulinothérapie bien sžr D : Peut présenter une contre-indication relative car correspond à un état d'anoxie cellulaire

Test + Test -

Diabète 45 5 50

Non Malades 190 760 950

1000

La valeur prédictive positive : probabilité qu'un sujet soit malade si le test est positif = 45 / 190 + 45 = 45 / 235 = 0,19 = 0,2.

Question à compléments multiples. Le traitement d'un diabète au cours d'une grossesse est incompatible avec la ou les propositions suivantes. Indiquez laquelle ou lesquelles :

Question à compléments multiples. Si ce même test, avec cette même valeur X était utilisé dans une population o la prévalence du diabète est deux fois plus élevée:

A - Apport glucidique réduit B - Traitement par un biguanide C - Trois injections quotidiennes d'insuline D - Traitement par une sulfonylurée E - Insulinothérapie par pompe portable

A - La sensibilité du test serait augmentée B - La spécificité du test serait diminuée C - La valeur prédictive positive serait augmentée D - La valeur prédictive négative serait diminuée E - Sensibilité et spécificité seraient augmentées

Bonne(s) réponse(s) : B D Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : C D Si la prévalence du diabète est deux fois plus élevée :

Question à compléments multiples. Test+ Test

L'atteinte glomérulaire au cours du diabète : A - S'observe aussi bien dans le diabète de type I que dans le diabète de type II B - Peut être détectée très tôt par la recherche d'une microalbuminurie C - Peut être aggravée par une augmentation de la pression artérielle systémique D - S'accompagne, en début d'évolution, d'une diminution du flux plasmatique rénal E - Contre-indique, en cas d'évolution vers l'insuffisance rénale terminale, la transplantation rénale

Diabète 95 -5 100

Non Malades 180 720 900

1000

A : Sensibilité = idem = 95 %. B : Spécificité = idem = 80 %. C : Valeur prédictive positive = 95 / 275 = augmentée. D : Valeur prédictive négative = 720 / 725 = diminuée. E : Faux.

Bonne(s) réponse(s) : A B C D : Au contraire, le flux plasmatique rénal augmente au début de l'évolution du diabète. E : La transplantation rénale n'est pas contre-indiquée et peut même être associée dans les diabètes de type I à une transplantation pancréatique.

Question à compléments multiples. Est ou sont classique(s) au cours d'une neuropathie périphérique du diabète de la maturité : A - La paralysie radiale B - L'atteinte du moteur oculaire commun C - Les troubles de déglutition D - L'impuissance sexuelle E - L'hypotension orthostatique Bonne(s) réponse(s) : B D E D, E : Traduisent une neuropathie végétative fréquente dans le diabète.

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Question à compléments multiples. Le diabète non insulinodépendant avec obésité doit être traité en première intention par : A - Un régime hypocalorique B - Un sulfamide hypoglycémiant C - De l'insuline à faible dose D - De l'insuline à forte dose E - Un biguanide Bonne(s) réponse(s) : A Un régime hypocalorique, équilibré, avec restriction des sucres d'absorption rapide constitue le premier temps du traitement. Les antidiabétiques ne sont utilisés que si le régime est insuffisant pour contrôler le diabète.

Question à complément simple. Dans les explorations biologiques d'un diabète insipide néphrogénique complet, quelle est la proposition exacte? A - Osmolalité urinaire (Osmu) augmentée, supérieure à 500 mOsm/kg d'eau B - Osmu encore accrue lors de l'épreuve de restriction hydrique C - Clairance de l'eau libre (CH2O) nettement négative D - Hormone antidiurétique (HAD ou AVP) augmentée dans le plasma E - Efficacité du DDAVP (analogue de l'AVP) qui concentre les urines Bonne(s) réponse(s) : D Il s'agit d'une insensibilité rénale à l'hormone antidiurétique.

Question à compléments multiples. Parmi les examens complémentaires suivants, citez ceux qui peuvent avoir une utilité avant une éventuelle intervention de cataracte (compte tenu de l'existence d'un diabète) : A - ƒchographie B - Angiographie fluorescéinique C - Examen de la périphérie rétinienne D - Scanner E - Potentiels évoqués visuels Bonne(s) réponse(s) : A B C B, BC ou ABC

(3 réponses possibles)

A: . L'échographie A mesure la longueur axiale du globe oculaire permettant le calcul de la puissance de l'implant. . L'échographie B permet l'étude de la rétine si la cataracte empêche la visibilité du fond d'oeil. B : L'angiographie à fluoresceïne serait le seul examen à pratiquer chez un diabétique, si le fond d'oeil le permet. La rétinopathie diabétique doit être absolument stable avant l'intervention chirurgicale. C : A la recherche de lésions prédisposantes au décollement de rétine (palissades, trou, déchirures rétiniennes).

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Question à complément simple. Quel est l'examen permettant de faire le diagnostic de certitude de diabète gestationnel après 24 semaines d'aménorrhée? A - Glycosurie B - Glycémie à jeun C - Glycémie post prandiale D - Hyperglycémie provoquée par voie orale E - Mesure de l'hémoglobine glycosylée AlC Bonne(s) réponse(s) : D B et C associés : Dépistage E : Surveillance sous traitement

Question à compléments multiples. Les contre-indications à l'emploi des biguanides dans le diabète non insulino-dépendant comportent : A - L'insuffisance hépato-cellulaire B - L'insuffisance respiratoire chronique C - L'insuffisance cardiaque congestive D - L'insuffisance rénale chronique E - L'insuffisance gonadique Bonne(s) réponse(s) : A B C D Sans commentaire.

Question à complément simple. Si la prévalence P du diabète sucré est égale à 5%, quelle est la valeur prédictive positive, c'est-à-dire la probabilité de diabète sucré pour un patient dont la glycémie à jeun est égale ou supérieure à C? A - 0,13 B - 0,15 C - 0,30 D - 0,50 E - 0,85 Bonne(s) réponse(s) : A C'est la probabilité qu'un sujet soit malade si le test est positif. VPP = 85Ö85+570=0,13

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15 Question à compléments multiples.

56 Question à complément simple.

En cas de syndrome de Conn, il est logique d'utiliser le (ou les) diurétique(s) suivant(s) : A - Chlorthalidone (Hygroton®) B - Spironolactone (Aldactone®) C - Phanurane (Canrénone®) D - Furosémide (Lasilix®) E - Hydrochlorothiazide (Esidrex®)

Indiquez, parmi les paramètres biochimiques suivants celui qui évoque l'existence d'un adénome de Conn chez un hypertendu : A - Hypernatrémie B - Hypokaliémie C - Acidose métabolique D - Hyperglycémie E - Activité rénine normale dans les veines périphériques

Bonne(s) réponse(s) : B C

Bonne(s) réponse(s) : B Il faut utiliser des diurétiques anti-aldostérone. A E - Thiazidiques. D - Diurétique de l'anse.

Il s'agit d'une hypokaliémie avec alcalose métabolique.

55 Question à complément simple.

108 Question à compléments groupés. La première constatation d'une réaction positive à l'acétest chez un diabétique connu : 1 - Impose l'injection immédiate de quelques (4 à 8) unités d'insuline ordinaire 2 - Doit faire interroger le malade sur la nature de son alimentation dans les 24 heures précédentes 3 - Justifie l'hospitalisation d'urgence 4 - Doit être confirmée par un nouvel examen d'urine pratiqué 1/2 heure à 1 heure plus tard avant d'entraîner une décision. Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C 1 - Non, il faut commencer par vérifier s'il y a toujours une cétonurie sur une urine fraîche (c'est-à-dire une urine nouvellement fabriquée, et non pas une urine récemment émise !). En effet, il peut s'agir d'une cétose de jeûne, n'imposant pas de supplément d'insuline ordinaire. 2 - Il faut rechercher une modification de l'alimentation qui aurait pu entraîner une hypoglycémie. En effet celle-ci entraîne également une cétonurie, en rapport avec un déficit en glucose intra-cellulaire (comme dans le cas d'un carence en insuline). 3 - Absolument pas. 4 - Ce nouvel examen permet, outre la vérification de la présence de la cétonurie, également la mesure de la glycosurie pendant cet intervalle de temps d'une 1/2 heure.

23 Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte : L'HTA d'un syndrome de Conn non opéré doit être traitée par : A - Le furosémide B - Les thiazidiques C - Les bêta-bloquants D - Les spironolactones E - L'alpha méthyl DOPA Bonne(s) réponse(s) : D Les antialdostérones sont les médicaments les plus adaptés pour traiter la sécrétion excessive d'aldostérone par un adénome de la corticosurrénale (syndrome de Conn) ; en règle ils sont donnés avant l'intervention chirurgicale, permettant de corriger l'hypokalémie et de prévoir la réussite du traitement chirurgical suivant la normalisation de la kaliémie.

109 Question à compléments multiples. Devant une perte de connaissance chez un diabétique traité, quel(s) signe(s) clinique(s) est (sont) en faveur d'une hypoglycémie ? A - Signe de Babinski fugace B - Mydriase bilatérale C - Crise convulsive D - Sueurs E - Agitation Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Indiquez parmi les éléments cliniques suivants, celui qui n'appartient pas au syndrome de Conn : A - Hypertension systolo-diastolique B - Asthénie C - Syndrome polyuro-polydypsique D - Accès tétanique E - Surcharge liquidienne

Lors de l'hypoglycémie il existe des signes d'hyperadrénergie en particulier au niveau de l'oeil, des signes de neuroglucopénie avec possibilités d'irritation pyramidale.

20 Question à complément simple.

Bonne(s) réponse(s) : E L'absence de surcharge liquidienne et d'oedème est un signe négatif très important dans le diagnostic d'un syndrome de Conn.

Le syndrome de Conn est caractérisé par les signes biologiques suivants, sauf un. Lequel ? A - Hypokaliémie B - Hyponatrémie C - Alcalose métabolique D - Aldostéronurie accrue E - Cortisol plasmatique normal Bonne(s) réponse(s) : B B - Dans le syndrome de Conn la natriurèse est avant tout fonction des apports en sel. La natrémie est le plus souvent normale ou parfois discrètement élevée. A, C - L'hypokaliémie avec alcalose métabolique est classique avec élévation de la kaliurèse.

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104 Question à compléments multiples.

57 Question à compléments multiples.

Un patient agité et confus arrive aux urgences. On ne connait pas ses antécédents. Il est dyspnéique et cyanosé. La gazométrie immédiatement réalisée montre : PaO2 58 mm de mercure, PaCO2 65 mm de mercure, pH 7,30 , SaO2 86 %, CO3H : 26 mEq. Il s'agit de : A - Acidose respiratoire aiguë B - Effet shunt pur C - Acidose respiratoire compensée D - Hypoventilation alvéolaire E - Acidose métabolique non compensée

La natrémie de cette jeune fille pouvait être en relation avec une ou plusieurs perturbations métaboliques connues ou à rechercher. Laquelle ou lesquelles ? A - Hyperprotidémie B - Hémoconcentration C - Hypophosphorémie D - Hypertriglycéridémie E - Fuite urinaire du Na+

Bonne(s) réponse(s) : A D Tableau d'acidose respiratoire aiguë (hypoxie, hypercapnie non encore corrigée par une élévation des bicarbonates) avec hyperventilation alvéolaire (PCO2 + PO2 > 120).

Bonne(s) réponse(s) : D E Il existe au cours de l'acidocétose une fuite urinaire de sodium que l'on peut apprécier à 10 meq/kg liée en particulier à l'élimination des corps cétoniques sous forme de sel de sodium, à la diurèse amniotique. La carence en insuline entraîne un dysfonctionnement de la lipoprotéine lipase avec défaut du catabolisme des VLDL et des chylomicrons avec possibilité de type I ou V, sérum lactescent, ceci rajoute une composante de fausse hyponatrémie à cette hyponatrémie avec osmolarité élevée et donc déshydratation intracellulaire.

13 Question à compléments multiples. Parmi les médicaments éventuellement responsables d'une hyperprolactinémie, on connait : A - Le Largactil® (chlorpromazine) B - Le Primperan® (métoclopramide) C - Le Parlodel® (bromocriptine) D - Le Dogmatil® sulpiride) E - Le Tagamet® (cimétidine) Bonne(s) Réponse(s) : A B D E De nombreux médicaments sont responsables d'une hyperprolactinémie, d'où la nécessité de toujours pratiquer un interrogatoire précis pour s'enquérir des médicaments absorbés. Le Parlodel® est par contre le traitement médical de premier choix d'une hyperprolactinémie.

87 Question à compléments multiples. Les examens pouvant permettre de différencier hyperplasie bilatérale et adénome de Conn sont : A - Le dosage de l'activité rénine dans le sang des veines surrénales B - Le dosage de l'aldostérone dans le sang des veines surrénales C - Le test de freination de l'hyperaldostéronisme par du soluté salé isotonique D - Le dosage de l'hémoglobine glycosylée E - La scintigraphie surrénalienne au iodo cholestérol Bonne(s) réponse(s) : B C E A - Effondrée dans les deux cas. B - Gradiant d'aldostérone latéralisé du côté de l'adénome. C - Freination en cas d'hyperplasie uniquement. D - Hyperfixation latéralisée du côté de l'adénome.

46 Question à compléments multiples. Parmi les éléments suivants, rapportés dans l'observation, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui peu(ven)t expliquer la perte de connaissance ? A - La fréquence cardiaque B - Le niveau de la tension artérielle C - Le taux de la glycémie D - Le taux de la kaliémie E - Le taux des bicarbonates Bonne(s) Réponse(s) : B C Au cours de l' ISA., une perte de connaissance peut être due à une hypoTA s'aggravant en orthostatique, à une hypoglycémie, à une hyponatrémie. La tachycardie est un mécanisme de compensation de l'état de choc. Une étudiante de 21 ans, en vacances, est amenée aux urgences inconsciente à 21 heures. Le seul renseignement est qu'elle jouait au tennis pendant une grande partie de la journée et se plaignait de nausées. Elle a vomi à plusieurs occasions, s'est plaint de vertiges, puis est devenue confuse avant de perdre conscience. A l'examen, elle est confuse mais consciente, avec un bronzage important. Sa pression artérielle est à 8,5/4 cm Hg avec une fréquence cardiaque à 130/mn. Sa température est normale. Il existe un pli cutané. Les muqueuses sont sèches mais les globes oculaires sont souples. La pigmentation est accrue au niveau des mamelons. Les appareils cardio-vasculaire, pulmonaire, abdominal et génital sont normaux. Aucune anomalie n'est retrouvée à l'examen neurologique. L'ECG montre une tachycardie sinusale avec grandes ondes T. A la numération : Hb = 160 g/l, Ht = 50 %, GB = 12 400 avec 50 % de Iymphocytes, 41 % de polynucléaires neutrophiles et 9 % d'éosinophiles, radio de thorax normale. Glycémie à 2,5 mmol/l, Na = 120 mmol/l, K = 6,1 mmol/l, bicarbonates = 20 mmol/l. Il n'y a pas d'antécédents pathologiques connus, ni de prise thérapeutique. Le diagnostic d'insuffisance surrénale aiguë est évoqué. Il est demandé des explorations hormonales : - la cortisolémie est basse RESIDANAT POCHE Tome " est I "-élevé. QCM - QCS - le dosage EN de l'ACTH plasmatique

88 Question à compléments multiples. Les examens pouvant permettre de localiser l'adénome de Conn comportent : A - L'examen tomodensitométrique B - L'artériographie rénale C - Les tomographies des loges rénales D - La radiographie sans préparation de l'abdomen E - La résonance magnétique nucléaire Bonne(s) réponse(s) : A E A, E - Bonne résolution. B - Phlébographie des veines surrénales. C, D - Résolution insuffisante.

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60 Question à compléments multiples.

55 Question à compléments multiples.

Dans le diabète sucré non insulino-dépendant pléthorique il est faux que : A - La pléthore est due au diabète B - Le diabète est souvent une conséquence de la surcharge pondérale C - L'insulinosécrétion est souvent augmentée en valeur absolue D - La mise en route du traitement doit commencer par un régime hypocalorique E - La mise en route du traitement doit commencer par les sulfamides hypoglycémiants

Concernant les comas métaboliques du diabète : A - Le coma céto-acidosique s'installe généralement en quelques minutes B - Dans le coma hyperosmolaire la déshydratation est à prédominance cellulaire C - Dans le coma céto-acidosique, la kaliémie a tendance à augmenter sous l'influence de l'insulinothérapie D - Dans le coma céto-acidosique, la décroissance de la fréquence respiratoire est grossièrement correlée à celle de l'acidose E - Dans le coma hyperosmolaire, le pH sanguin est toujours normal

Bonne(s) réponse(s) : A E

Bonne(s) réponse(s) : B D A - L'obésité est la cause et non la conséquence du diabète mais il est vrai que l'hyperinsulinémie empêche l'amaigrissement ( traitement par sulfamides ou insuline). B - L'obésité entraîne une insulino résistance, nécessitant une sécrétion accrue d'insuline et démasquant donc les patients incapables d'augmenter leur insulinémie. C - Voir réponse B. D E - Les sulfamides hypoglycémiants ne sont introduits qu'après échec ou contre-indication du régime seul puis associés aux biguanides.

61 Question à compléments multiples.

A - Non, il survient progressivement, en quelques heures ou quelques jours. Par définition, I'hyperosmolarité est le reflet d'une déshydratation intra-cellulaire. Cependant la déshydratation atteint les deux secteurs, intra et extra vasculaires. C - Non, la kaliémie est artificiellement majorée par l'acidose. En fait, la déplétion potassique est importante et est encore aggravée par l'insulinothérapie qui fait rentrer le potassium dans les cellules D - La fréquence respiratoire est proportionnelle à la sévérité de l'acidose, sauf dans les cas extrême où l'acidose est majeure, responsable d'une dépression respiratoire métabolique.

22 Question à complément simple.

Au cours du diabète non insulino-dépendant traité : A - L'autosurveillance glycémique est indispensable B - Le poids est un élément de surveillance capital C - Les sulfamides hypoglycémiants sont contre-indiqués formellement en cas d'insuffisance respiratoire D - Les biguanides agissent essentiellement en faisant sécréter de l'insuline E - Les biguanides sont contre-indiqués en cas d'insuffisance hépatique Bonne(s) réponse(s) : B E

D'après les recommandations de l'organisation Mondiale de la Santé en 1980, on porte le diagnostic de diabète lorsque la glycémie à jeun, mesurée sur du plasma veineux, est trouvée au moins à deux reprises égale ou supérieure à : A - 4,5 mmol/l (0,80 g/l) B - 5,6 mmol/l (1 g/l) C - 6,7 mmol ( 1, 20 g/l) D - 7,2 mmol/l (1,30 g/l) E - 7,8 mmol/l (1,40 g/l) Bonne(s) réponse(s) : E

C - Ce sont les biguanides qui sont contre-indiqués en cas d'insuffisance rénale en raison d'un risque d'acidose lactique lors d'une anoxie tissulaire. D - C'est le cas des sulfamides hypoglycémiants, et non des biguanides. Les biguanides diminuent l'absorption digestive du glucose, la néoglucogénèse hépatique, et, augmente l'utilisation périphérique du glucose. C - Là encore, à cause du risque d'acidose lactique.

107 Question à compléments groupés. Un ou plusieurs des éléments proposés sont exacts. Répondre lequel ou lesquels. Le coma acido-cétosique du diabète comporte : 1 - Hypotonie 2 - Respiration de Küssmaul 3 - Une déshydratation 4 - Un signe de Babinski Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Il existe une différence de 0,2 g/l (1,1 mm/l) entre le plasma veineux et le sang total. (Le dosage sur plasma veineux étant supérieur).

106 Question à complément simple. Toutes les affections suivantes comportent fréquemment un diabète sucré, sauf une. Indiquez laquelle ? A - Acromégalie B - Pancréatite chronique C - Panhypopituitarisme D - Maladie de Cushing E - Phéochromocytome Bonne(s) réponse(s) : C Au contraire, les sujets atteints de panhypopituitarisme ont tendance à faire des hypoglycémies.

Bonne(s) réponse(s) : A 2- En rapport avec l'acidose,à moins que le pH ne soit très bas, responsable alors d'une dépression respiratoire. 3 - Signe fondamental de l'acidocétose, la phase de coma est précédée, plus ou moins longtemps auparavant, d'un syndrome polyuropolydipsique. 4 - Absent, au contraire du coma hypoglycémique où on le retrouve souvent.

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110 Question à compléments groupés.

47 Question à compléments multiples.

Le bon équilibre d'un diabète traité par l'insuline s'apprécie sur : 1 - Hémoglobine glycosylée normale 2 - Absence de cétonurie 3 - Cycle glycémique normal 4 - Chiffre normal de C peptide urinaire. Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

HTA et diabète peuvent être associés en cas de : A - Acromégalie B - Adénome thyroïdien toxique C - Phéochromocytome D - Syndrome de Turner E - Syndrome de Cushing

Bonne(s) réponse(s) : A Le taux de C-peptide sanguin est bas en cas de diabète, par carence insulinique.

20 Question à compléments multiples. Le diabète insipide par carence en ADH se caractérise par : A - Un test de restriction hydrique négatif B - Une réponse positive à la pitressine C - Une élévation de la densité urinaire après restriction hydrique D - Une hyponatrémie en cas de décompensation E - Une hyperosmolarité plasmatique en cas de réduction des boissons Bonne(s) réponse(s) : A B E Le test de restriction hydrique est la principale épreuve diagnostic du diabète insipide : on constate une absence de sécrétion réactionnelle d'ADH : la clairance de l'eau libre reste positive tout au long de l'épreuve. Le risque en est la déshydratation globale majeure.

58 Question à complément simple. Le diabète insipide par carence en ADH se caractérise par : A - Une hyperosmolarité urinaire B - Une hyponatrémie de dilution C - Une polyurie freinable par la restriction des boissons D - Une clairance de l'eau libre négative E - Une hyperosmolarité sanguine par déshydratation en cas de restriction des boissons Bonne(s) réponse(s) : E La clairance de l'eau libre est positive et le reste, lors de l'épreuve de restriction hydrique, mais l'osmolalité urinaire s'élève après l'injection en fin d'épreuve de vasopressine ou de DDAVP.

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Bonne(s) réponse(s) : A B C D E A. Le diabète est lié surtout à une insulinorésistance et l'HTA à l'hypervolémie circulante. C. Les catécholamines induisent l'HTA et un diabète : a) par augmentation du débit glucosé hépatique par stimulation de la glycogénolyse hépatique (abéta2), du glucose par les muscles (béta2) c) pas stimulation de la glycogénolyse musculaire (béta2) et de la lipolyse (béta1) d) par inhibition de la sécrétion d'insuline et stimulation de la sécrétion de glucagon. E. Le cortisol stimule la production hépatique de glucose et induit une insulinorésistance périphérique ; son action minéralocorticoïde et favorisant la sécrétion d'angiotensinogène pourrait expliquer l'HTA. D. Le syndrome de Turner fait partie des nombreux syndromes génétiques causes de diabètes secondaires ; l'hypertension artérielle est fréquente avec ou sans coarctation. B. L'intolérance aux hydrates de carbone est plus fréquente que le diabète vrai dont l'incidence est de 2 ou 3 % lors de la thyrotoxicose. L'hyperthyroïdie aggrave le diabète pré-existant, en raison de l'élévation de l'absorption glucosée et du raccourcissement de la demi-vie plasmatique de l'insuline. L'hyperthyroïdie entraîne une HTA systolique.

52 Question à compléments multiples. Le coma hyperosmolaire du diabète sucré : A - Survient presque exclusivement sur un terrain de diabète insulino-dépendant B - S'installe généralement en quelques heures C - Se traduit par une déshydratation à maximum cellulaire D - Ne s'accompagne jamais d'acidose E - Est de pronostic en moyenne plus favorable que le coma céto-acidosique Bonne(s) réponse(s) : C Le coma hyperosmolaire possède un début insidieux progressif sur plusieurs jours et survient dans 95 % des cas chez des diabétiques non insulinodépendants. D. cf commentaire[205].

37 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes concernant les complications du diabète sucré, une est fausse. Laquelle ? A - La neuropathie diabétique peut être pseudo-tabétique B - L'hypotension orthostatique est une des formes cliniques de la neuropathie diabétique C - La cataracte endocrinienne est spécifique du diabète D - Les artères du diabétique peuvent être le siège de calcifications (médiacalcose) E - La maladie de Dupuytren est plus fréquente chez le diabétique Bonne(s) réponse(s) : C Les hypoparathyroïdies et pseudohypoparathyroïdies sont d'autres causes endocriniennes. La cataracte au cours du diabète est volontiers sous capsulaire postérieur.

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98 Question à complément simple.

54 Question à complément simple.

Un diabète peut être secondaire aux maladies endocriniennes suivantes, sauf une. Indiquez laquelle ? A - Acromégalie B - Phéochromocytome C - Syndrome de Conn D - Syndrome de Cushing E - Adénome chromophobe de l'hypophyse

Quelle est la proposition, parmi les suivantes, qui permet de dire avec certitude qu'un sujet a un diabète sucré ? A - Présence d'une glycosurie B - Présence d'une cétonurie C - Glycémie a jeun à 1,30 g/l (7,22 mmol/l) D - Glycémie a jeun à 1,20 g/l (6,67 mmol/l) s'élevant à 1,80 g/l (10 mmol/l) une heure après l'absorption de 75 g de glucose E - Glycémie à jeun à 1,20 g/l (6,67 mmol/l) s'élevant a 2,20 g/l (11,67 mmol/l) deux heures après l'absorption orale de 75 g de glucose

Bonne(s) réponse(s) : E Cf commentaire [207]

Bonne(s) réponse(s) : E

109 Question à complément simple. Dans les propositions suivantes concernant le diabète insipide vrai, toutes les propositions sont exactes, sauf une. Laquelle ? A - L'osmolalité urinaire est inférieure à l'osmolalité plasmatique B - Les urines sont hypodenses avec une clairance de l'eau libre positive C - L'epreuve de restriction hydrique est bien supportée D - L'épreuve à la post-hypophyse est positive (concentration urinaire) E - Il peut survenir après un traumatisme crânien Bonne(s) réponse(s) : C Evident.

44 Question à complément simple. Le moyen le plus adapté pour le diagnostic entre diabète insipide par lésion hypothalamo-hypophysaire et potomanie ancienne est : A - La mesure de la clairance de l'eau libre B - Le test à la nicotine C - Le dosage de l'ADH D - L'epreuve de déconditionnement E - Le test au Minirin (1 di amino 8 D arginine vasopressine) Bonne(s) réponse(s) : D La potomanie suscite après un certain temps d'évolution un diabète insipide induit par mise au repos de l'appareil neurohypophysaire sous l'effet d'une hypotonie plasmatique. Le principe de l'épreuve de déconditionnement est l'emploi initial d'extraits post-hypophysaires et la substitution progressive de placébo : si la polyurie disparaît, le diagnostic de potomanie est posé ; si la polyurie ne se modifie pas du tout, il s'agit d'un diabète insipide organique vrai ; si la polyurie s'améliore incomplètement, il peut s'agir d'un diabète insipide vrai partiel ou avec composante de potomanie.

22 Question à complément simple. Chez le diabétique, sans autre facteur de risque vasculaire que son diabète la localisation la plus fréquente de la maladie artérielle est : A - Aortique B - Fémorale profonde C - Fémorale superficielle D - Jambière E - Coronarienne

On parle de diabète si par la technique à la glucose oxydase sur plasma veineux on obtient deux glycémies à jeun > 7,7 mmoles/l ou si lors de l'HGPO, la glycémie à jeun est < 7 mmole/l mais > à 11 mmoles/l à la deuxième heure. L'intolérance aux hydrates de carbone est définie par une glycémie entre 7,7 et 11 mmoles/l à la deuxième heure de l'HGPO.

98 Question à compléments multiples. A propos des complications dégénératives du diabète sucré, il est exact que : A - Le mal perforant plantaire du diabète est très douloureux B - La survenue d'altérations du fond d'oeil est sans rapport avec l'équilibre du diabète C - La nécrose papillaire témoigne d'une néphropathie interstitielle très sévère D - Les accidents cardiaques des diabétiques sont souvent coronariens E - L'éjaculation rétrograde est une complication neurovégétative classique du diabète Bonne(s) réponse(s) : D E Les maux perforants plantaires comme l'ostéoarthropathie diabétique sont insensibles. La survenue de la microangiopathie diabétique est bien corrélée à l'équilibre glycémique. L'éjaculation rétrograde est liée à une atteinte sympathique du sphincter interne. La nécrose papillaire est la séquestration ischémique en règle de papille rénale en aval de la jonction cortico-médullaire ; elle est associée dans la moitié des cas à une glomérulosclérose, et est favorisée par l'infection, l'ischémie rénale et l'obstruction.

78 Question à complément simple. Quelle est la variété la plus fréquente du diabète sucré : A - Diabète non insulino-dépendant de l'obèse B - Hémochromatose C - Diabète insulino-dépendant D - Diabète secondaire à une endocrinopathie extrapancréatique (acromégalie, cushing - etc...) E - Diabète secondaire à une pancréatite calcifiante Bonne(s) réponse(s) : A A - L'obésité est présente dans 60 à 80% des diabètes non insulinodépendants. C - Représente 15% des diabétiques en France.

Bonne(s) réponse(s) : E Cf commentaire [237]

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19 Question à compléments multiples.

29 Question à compléments multiples.

Concernant le diabète non insulino-dépendant : A - Le Glutril® est un sulfamide hypoglycémiant B - L'acidose lactique est une complication du traitement par les sulfamides hypoglycémiants C - Le Glucophage retard® n'entraîne pas d'accidents hypoglycémiques D - L'association sulfamide hypoglycémiant-biguanide est contre-indiquée E - La grossesse contre-indique l'usage des antidiabétiques

Parmi les antigènes du groupe HLA suivants, quel est celui (ou quels sont ceux) qui prédispose(nt) au diabète insulinodépendant : A-B7 B-B8 C - B 14 D - DR 2 E - DR 4 Bonne(s) réponse(s) : B E

Bonne(s) réponse(s) : A C E 95 % des sujets diabétiques de type I sont HLA DR3 ou DR4. L'association HLA B8 est liée à l'association DR3 et HLA B8.

A - Action intermédiaire (12 heures). B - Complication des biguanides. C - Les biguanides ne jouent pas sur l'insulinosécrétion. D - Association parfois proscrite si échec d'une monothérapie. E - Tératogènes chez l'animal.

23 Question à complément simple.

38 Question à complément simple. Une seule des affirmations suivantes concernant le diabète insipide (Dl) est vraie. Laquelle ? A - Le Dl est fréquent après adénomectomie hypophysaire par voie nasale B - Le Dl idiopathique est très rare C - La lésion neuro-hypothalamique tumorale primitive la plus fréquente à l'origine d'un Dl est le glioblastome D - Le Dl familial central est rare : moins de 1 % de l'ensemble des Dl E - Le Dl est fréquent dans les tumeurs hypophysaires sans expansion supra-sellaire

Un diabète modéré et non cétosique survenant chez une femme enceinte de poids normal, peut être traité par : A - Les sulfamides hypoglycémiants de durée de demi-vie courte B - N'importe quels sulfamides hypoglycémiants C - Les biguanides D - L'insuline E - Un régime à l'exception de toute thérapeutique médicamenteuse Bonne(s) réponse(s) : D Les antidiabétiques oraux sont contre-indiqués durant la grossesse. E - Item mal formulé car un régime seul peut être préconisé si le diabète est modéré ; mais il faut exiger un équilibre glycémique strict sinon l'insulinothérapie s'impose.

Bonne(s) réponse(s) : D A - Pas très fréquent lors des interventions par voie transphénoïdale et alors généralement transitoire. B - Représente 25 à 50% des diabètes insipides acquis. C - Crâniopharyngiome. D - Le diabète insipide néphrogénique congénital est par contre plus fréquent (par insensibilité du tubule rénal à l'ADH). E - Le diabète insipide est exceptionnel dans les adénomes non opérés.

51 Question à compléments multiples.

113 Question à compléments multiples. Le diabète insipide par déficit en ADH est caractérisé par : A - Une glycosurie B - Une hyponatrémie lors de la restriction hydrique C - Une acidose métabolique D - Une pitresso-sensibilité E - Une étiologie tumorale probable si s'associe un retard statural Bonne(s) réponse(s) : D E

Peut(peuvent) être à l'origine d'un diabète insipide : A - Une hypocalcémie B - Une hyperkaliémie C - Une glomérulopathie D - Une sarcoïdose E - Aucune de ces causes

B - Au contraire hémoconcentration avec deshydratation intracellulaire par perte du pouvoir de concentration des urines. D - A la différence du diabète insipide néphrogénique.

6 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : D A, B - Le diabète insipide néphrogénique peut s'observer dans les hypercalcémies et les hypokaliémies importantes par néphropathies secondaires. C - Non, à la différence de certaines néphropathies interstitielles chroniques. D - Central par localisation hypothalamo-hypophysaire ou néphrogénique par hypercalcémie.

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s) : Lors de la découverte d'un diabète non insulino-dépendant de la cinquantaine, on peut observer comme complication(s) : A - Une rétinopathie B - Une insuffisance rénale C - Une artérite des membres inférieurs D - Une insuffisance coronaire E - Une HTA Bonne(s) réponse(s) : A B C D Le diagnostic du diabète non-insulino dépendant est souvent tardif par rapport au début de l'hyperglycémie chronique. Ceci explique la présence possible de complications du diabète lors de sa découverte.

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7 Question à compléments multiples.

75 Question à complément simple.

Parmi les pertubations (hormonales, métaboliques, enzymatiques) suivantes, laquelle (lesquelles) jou(en)t un rôle dans l'hyperglycémie du diabète non encore traité ? A - Un déficit absolu ou relatif en insuline B - Une moindre efficacité de l'insuline C - Un déficit absolu ou relatif en acylcarnitine transferase hépatique D - Une augmentation de la néo glucogénèse E - Une augmentation de la production glucosée hépatique

Dans l'interprétation de l'H.G.P.O, quel chiffre de glycémie du plasma veineux retenez-vous 2 heures après l'ingestion de glucose pour affirmer le diagnostic de diabète ? A - 7,30 mmol/l B - 9,40 mmol/l C - 10 mmol/l D - 11,50 mmol/l E - Aucune des valeurs précités Bonne(s) Réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : A B D E Valeur de l'OMS est supérieure ou égale à 11 mmol/I. A - Surtout dans le diabète de type I. B - Insulinorésistance. D, E - Anomalies clairement démontrées dans le diabète de type II.

78 Question à complément simple. 9 Question à compléments multiples.

Sur laquelle des propositions suivantes, le diagnostic de diabète sucré est-il affirmé ? A - Les seules données cliniques B - L'existence d'une glycosurie C - L'existence d'une cétonurie D - La notion d'une hyperglycémie à jeun constatée à 3 reprises E - Aucune de ces 4 propositions. Il est nécessaire de réaliser une HGPO

Un diabète peut être secondaire à : A - Un phéochromocytome B - Une hyperparathyroïdie C - Une insuffisance surrénale D - Une acromégalie E - Un syndrome de Cushing Bonne(s) réponse(s) : A D E

Bonne(s) Réponse(s) : D

A - Lié à l'accès de catécholamines, hormones hyperglycémiantes. B - L'hyperparathyroïdie n'est pas associé au diabète. Cependant un hyperinsulinisme secondaire à l'hypercalcémie peut s'observer chez ces patients. D - S'accompagne dans 60 à 70 % des cas d'un trouble de la tolérance glucidique et dans 6 à 25 % des cas d'un diabète. Références : Diabetes Mellitus par H. Rifkin chez Elsevier.

Les critères OMS permettant de porter le diagnostic de diabète sucré sont : - glycémie à jeun supérieure ou égale à 7,7 mmol/l (1,4 g/l) ou post prandiale supérieure ou égale 11,1 mol/l (2 g/l) sur plasma veineux.

4 Question à compléments multiples. Quel est (quels sont) le(s) facteur(s) de risque cardiovasculaire fréquemment associé(s) au diabète non insulinodépendant ? A - L'obésité B - La goutte C - Le stress D - L'HTA E - L'hyperlipidémie Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Un homme de 24 ans sans antécédents familiaux ou personnels particuliers vous est adressé pour un amaigrissement de 8 kg en 3 mois. L'interrogatoire met en évidence : - un syndrome polyuro-polydipsique installé depuis 3 semaines - une asthénie physique sans anorexie - des vomissements alimentaires depuis 48 heures. L'examen somatique retrouve : - un poids de 59 kgs pour une taille de 1,77 m - une TA à 12/7 cm de Hg aux deux bras - un état d'hydratation correct alors que l'examen systématique se révèle par ailleurs tout à fait normal. L'enquête alimentaire objective des apports spontanés à 3120 Kcal/jour dont 390 g de glucides, 120 g de lipides et 120 g de protéines. Les premiers examens biologiques fournissent les éléments suivants : - glycosurie au clinitest à + + + + - glycosurie des 24 heures à 130 g soit 990 mM - glycémies à jeûn des trois jours précédents : 2,27 g/l soit 12,5 mM/l, 2,94 g/l soit 16,1 mM/l, 1,76 g/l soit 9,7 mM/l - acétonurie a l'Acétest à + +.

B - N'est pas un facteur de risque cardio-vasculaire bien que souvent présent chez le DNID en surpoids.

79 Question à complément simple. 5 Question à compléments multiples. Indiquer les autres facteurs étio-pathogéniques susceptibles de jouer un rôle dans l'apparition d'un diabète non insulinodépendant : A - L'obésité B - Une prédisposition héréditaire liée au système HLA C - Des mécanismes auto-immuns D - Certains virus E - Un déficit en glucose 6 phosphatase

Une des propositions suivantes est en faveur du caractère insulinodépendant de ce diabète : laquelle ? A - L'absence d'antécédents infectieux récents B - L'importance des valeurs glycémiques C - L'importance de la glycosurie D - L'absence de déshydratation massive E - La présence de corps cétoniques dans les urines Bonne(s) Réponse(s) : E Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A B, C, D - Sont incriminés dans le diabète insulino-dépendant.

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57 Question à compléments multiples.

60 Question à compléments multiples.

Parmi les facteurs suivants, le(s)quel(s) est(sont) susceptible(s) d'avoir joué un rôle dans la montée récente du diabète ? A - Facteurs psychologiques liés à la retraite B - Diminution de l'activité physique C - Relâchement du régime alimentaire D - Prise de poids survenue depuis 1 an E - Traitement hypotenseur

Pour rééquilibrer ce diabète, vous allez conseiller à ce malade : A - Un régime pratiquement sans glucides B - Un régime hypocalorique global C - La reprise progression d'un exercice physique adapté D - Une augmentation des doses d'hypoglycémiants oraux E - Un passage à l'insulinothérapie Bonne(s) Réponse(s) : B C

Bonne(s) Réponse(s) : A B C D Le régime et l'exercice physique sont les bases du traitement du DNID. Le Catapressan®, ainsi que les autres antihypertenseurs centraux, ne modifie pas l'équilibre glycémique, au contraire des diurétiques (Lasilix®thiazidiques). Les béta-bloquants ne déséquilibrent pas un diabète mais doivent être employés avec prudence (béta-bloquants cardiosélectifs) car ils masquent les signes d'hypoglycémie. Une femme de 75 ans, traitée depuis deux ans pour un diabète, est retrouvée chez elle à midi par sa fille qui l'avait quittée à 8 h, avant qu'elle prenne son petit déjeuner, mais après avoir pris ses médicaments habituels et une dragée de Trinitrine®, car elle ne se sentait pas très bien. Le médecin appelé fait le diagnostic de coma hypoglycémique et pratique une injection intraveineuse de sérum-glucosé qui réveille aussitôt la malade. Celle-ci continue son traitement habituel mais s'alimente légèrement. L'interrogatoire nous apprend que le malaise a dû survenir de façon assez brutale sans aucun prodrome classique habituel : pas de palpitation, pas de transpiration, mais chute relativement brutale dans sa cuisine. Le lendemain matin, à 8 h, le médecin est rappelé pour récidive du coma et il adresse la malade à l'hôpital. A l'arrivée, un bilan d'urgence est pratiqué qui montre une glycémie à 1,6 mmol/l, une urée à 14 mmol/l, une creatininémie à 200 mmol/l. Le bilan neurologique et vasculaire est strictement normal, en dehors d'une hypertension artérielle à 16/9. La malade est aussitôt traitée par sérum-glucosé et reprend très rapidement conscience. Il s'agit d'une femme de 86 kgs pour 1m63 qui présente son ordonnance habituelle et celle-ci comporte : - un régime hypocalorique hypoglucidique mal suivi. - Avlocardyl® 40 : 2/jour. - Daonil® : 1 comprimé le matin, midi et soir, de prescription récente - Catapressan® : 1 comprimé et demi par jour - digitaliques : 5 Jours par semaine. Le diagnostic de son médecin traitant était celui de diabète non insulinodépendant chez une obèse avec hypertension artérielle relativement importante associée à une coronarite et à une insuffisance cardiaque modérée.

61 Question à compléments multiples. Pour surveiller dans l'avenir l'équilibre de son diabète, vous lui conseillez de : A - Ne rien changer à ce qu'il faisait B - Lors des contrôles glycémiques, faire en pus une glycémie post-prandiale C - Doser tous les 3 à 6 mois l'hémoglobine A1C D - Faire tous les ans une hyperglycémie provoquée par voie orale E - Faire tous les ans un dosage d'anticorps anti-insuline Bonne(s) Réponse(s) : B C Il faut aussi conseiller au patient de surveiller ses glycémies capillaires.

6 Question à compléments multiples. L'argument (les arguments) suivant(s) permet(tent) d'affirmer le diagnostic de diabète chez ce patient : A - La glycémie à jeun est à deux reprises à 7,80 mmol/l B - Il est obèse C - Il est obèse donc en hypo insulinisme D - Il est obèse donc il a probablement une pancréatite chronique E - La glycémie à 30 mn lors de l'HGPO est supérieure à 11 mmol/l Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

58 Question à compléments multiples. Pour faire le point du diabète de ce malade, il est utile de demander : A - Un dosage d'insuline et de C-peptide B - Un fond d'oeil C - Une recherche de protéinurie D - Une urographie intraveineuse E - Un dosage de cortisol et d'ACTH Bonne(s) Réponse(s) : A B C B C - Sont effectués dans le cadre de la surveillance des complications du diabète. A - Dosage apportant peu de renseignements, car il ne présente pas de signes de carence en insuline = réponse litigieuse.

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Le bilan biologique systématique d'un homme de 55 ans, pesant 91 kg pour 170 cm et dont l'examen clinique est normal, met en évidence une glycémie à jeun dans le plasma veineux de 7,80 mmol/l (chiffre confirmé par un second examen dans les mêmes conditions). L'épreuve d'hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), faite avec 75 g de glucose dilués dans 350 ml d'eau, donne les résultats suivants : - au temps O = 7,90 mmol à - à 30 minutes = 13,70 mmol/l - à 60 minutes = 12,50 mmol/l - à 90 minutes = 12,30 mmol/l - à 120 minutes = 11,50 mmol/l. Entre chaque prélèvement sanguin réalisé avec une nouvelle aiguille, le sujet est allé à son domicile, situé à 300 mètres du laboratoire. Le Peptide C à jeun est de 1,50 nmol/l et de 2,60 nmol/laprès stimulation par le glucagon (valeurs normales : 0,6 nmoI/I à jeun et 1,50 nmol/l après stimulation). La cholestérolémie est de 7 mmol/l, la triglycéridémie de 2,50 mmol/l

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7 Question à compléments multiples.

6 Question à complément simple.

Il s'agit d'un diabète : A - Insulino-dépendant B - Non insulino-dépendant C - Dont le diagnostic ne peut être affirmé qu'après HGPO D - Avec insulinorésistance E - Dont le diagnostic ne peut être affirmé qu'après dosage du peptide C

Après lecture de cette observation, quelle est l'étiologie probable de ce diabète qui a débuté dans l'enfance ? Une seule des propositions suivantes est exacte. Laquelle ? A - Diabète gestationnel B - Diabète de type II, non insulino-dépendant, à début précoce (type M.O.D.Y.), devenu rapidement insulinorequérant C - Diabète de type I, juvénile, insulinoprive et insulinodépendant D - Diabète nutritionnel, par malnutrition au cours de la première enfance E - Diabète endocrinien, d'origine hypophysaire ou surrénalienne

Bonne(s) réponse(s) : B D Sans commentaire.

8 Question à complément simple.

Bonne(s) réponse(s) : C

A partir de quel chiffre de glycémie du plasma veineux dans l'épreuve d'HGPO à 120 minutes peut-on affirmer le diagnostic de diabète ? A - 7 mmol/l B - 8 mmol/l C - 9 mmol/l D - 11 mmol/l E - 13 mmol/l Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

56 Question à compléments multiples. Les manifestations abdominales de cette jeune fille pouvaient correspondre à un syndrome pseudoappendiculaire en relation avec la décompensation du diabète sucré. Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui ne pouvai(en)t pas être en rapport avec l'appendicite aiguë ? A - Soif antérieure à l'épisode aigu B - Douleurs abdominales C - Vomissements D - Hyperthermie modérée E - Dyspnée Bonne(s) réponse(s) : A E A. Par déshydratation. D. Provoquée par l'acidose lors de cette décompensation diabétique.

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A - Le diabète gestationnel survient chez la mère durant la grossesse. B - Le diabète "M.O.D.Y." survient plus tard et n'est pas insulinodépendant d'emblée. C - Tableau typique. D - Ne donne pas un diabète d'emblée insulino-dépendant. E - Habituellement non insulino-dépendant et tableau différent. Une jeune femme de 26 ans, d'origine française, est atteinte d'un diabète sucré depuis l'âge de 5 ans. Le diabète a été révélé par une céto-acidose et depuis elle est insulino-traitée. La malade a été réglée à l'âge de 14 ans et depuis elle conserve des cycles réguliers. Elle ne se connaît pas d'antécédents familiaux de diabète. Elle poursuit depuis de nombreuses années la même insulinothérapie. Elle fait chaque matin, avant le petit déjeuner, toujours la même dose d'insuline, soit une injection souscutanée de 40 unités d'une insuline lente au zinc. Elle change chaque jour le lieu d'injection de l'insuline : cuisse, abdomen et bras Le matin, la glycémie à jeun est voisine de 2 g/l (11,12 mmol/l). Elle a parfois des hypoglycémies en fin de matinée, qu'elle perçoit bien et qu'elle corrige par absorption de sucre. Elle a une activité physique variable d'un matin à l'autre. Elle pèse 54 kg pour une taille de 1 m 65. Elle a réduit son apport glucidique à 130 g/j pour éviter d'être glycosurique. Elle prend uniquement du fromage lors de ses collations ; midi et soir, l'apport est riche en viande et en oeufs. A l'examen, la TA est à 16/10 en position debout et couchée, les pouls périphériques sont bien perçus, les réflexes achilléens sont absents, il n'y a pas de trouble du rythme cardiaque, le transit digestif est normal. Au fond d'oeil il existe quelques microanévrysmes et des exsudats ponctués ; l'acuité visuelle est normale. Vue récemment par un diabétologue, il a été demandé les explorations biologiques suivantes : - présence d'une microalbuminurie à 150 mg/l - taux d'hémoglobine glycosée HbAl à 13 % (N : 5 à 8) - créatinine plasmatique à 10 mg/l - cholestérol à 2,80 g/l - triglycérides à 2,50 g/l Cette jeune femme est adressée en hospitalisation car, mariée depuis peu, elle désire une grossesse. Elle n'est pas inscrite à une association de diabétiques et n'a jamais mesuré sa glycémie sur sang capillaire au moyen d'une bandelette hémoréactive. Elle n'a pas actuellement de moyen contraceptif.

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7 Question à complément simple.

49 Question à compléments multiples.

Que pensez-vous de l'équilibre du diabète, de sa thérapeutique et de sa diététique ? Une seule des propositions suivantes est exacte. Laquelle ? A - L'alimentation est hyperlipidique B - La ration glucidique est suffisante C - Le diabète est équilibré D - Le type d'insuline utilisé est adapté aux besoins du diabète E - Le schéma d'injection de l'insuline est valable

Quel(s) résultat(s) attendre de l'épreuve de restriction hydrique dans le cas d'un diabète insipide ? A - A la 8ème heure : le poids a diminué de 200 g et la TA est passée de 13 à 12 B - A la 6ème heure la densité urinaire passe de 1001 à 1002 C - Pas de modification du poids et de la TA après l'épreuve D - Hyperthermie et polyurie pendant la restriction E - Pas d'intérêt à réaliser cette épreuve

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : B D A, B - La patiente n'étant pas en surcharge pondérale, doit suivre un régime normo-calorique (1600 à 2000 cal/jour). La ration glucidique est donc insuffisante au profit des graisses (viande, oeuf). C - Non, glycémie à jeun : 2g/l et HbA1 = 13%. D, E - Mauvais équilibre glycémique justifiant une insulinothérapie reposant sur 2 voire 3 injections par jour d'une insuline semi-lente et/ou rapide.

A - Perte de poids plus importante (polyurie). B - Absence de concentration des urines. D - Déshydratation par polyurie d'où hyperthermie. Surveillance hospitalière indispensable.

50 Question à complément simple.

8 Question à complément simple. Que pensez-vous de ce diabète et de son évolution ? Une seule des propositions suivantes est exacte. Laquelle ? A - Il s'agit d'un vrai diabète instable B - Il existe une neuropathie végétative C - Il existe une rétinopathie proliférante D - Il existe une glomérulopathie diabétique de type Kimmelstiel-Wilson E - Il existe une hypertension artérielle

Quelle est l'épreuve qui permet d'apprécier l'origine néphrogénique du diabète insipide ? A - Test de la restriction hydrique B - Test à la nicotine C - Test à l'éthanol D - Epreuve de surcharge salée E - Test à la post hypophyse ou LVP Bonne(s) réponse(s) : E

A, B - Pas d'arguments dans l'observation. C - Le fond d'oeil montre quelques anomalies pouvant au plus correspondre à une rétinopathie non-proliférante. D - Glomérulopathie à forme nodulaire s'observant à un stade de lésions diffuses avancées. E - HTA à traiter impérativement chez une diabétique présentant un début de rétinopathie et néphropathie.

A - Ne permet pas de différencier un diabète insipide central et néphrogénique. B - Stimule l'ADH (test de Cortes et Ganod) et réduit la diurèse (diagnostic différentiel avec la potomanie). C - Inhibe l'ADH : utilisé dans le syndrome de sécrétion inapproprié d'ADH. D - Augmente l'osmolarité plasmatique et donc l'osmolarité urinaire chez le sujet normal. E - Négativation de la clairance de l'eau libre dans le diabète insipide central, pas d'effet dans le diabète insipide néphrogénique.

47 Question à compléments multiples.

51 Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) I'(les) examen(s) en faveur d'un diabète insipide ? A - Densité urinaire inférieure à 1005 B - Glycosurie : 200 g/24h C - Calcémie 130 mg - Calciurie très élevée D - Natriurèse inférieure à 20 mEq/24h E - Diurèse des 24 heures supérieure à 3 litres

Les étiologies possibles d'un diabète insipide central comportent : A - Lupus B - Sarcoïdose C - Histiocytose D - Syndrome de Kallmann de Morsier E - Cranio-pharyngiome

Bonne(s) réponse(s) : A E

Bonne(s) réponse(s) : B C E

A, E - Clairance de l'eau libre positive. B - Diabète sucré. C - Néphropathie calcique. D - Natriurèse fonction des apports.

B, C, E - Connaissances. D - Hypogonadisme hypognadotrope avec anosmie par agénésie du diencéphale.

Bonne(s) réponse(s) : E

Une jeune femme de 35 ans, sans antécédents particuliers sinon un petit accident de la circulation avec simple contusion crânienne, consulte pour une polyurie.

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57 Question à compléments multiples. Le régime (peut-être mal suivi) n'ayant pas permis d'obtenir un équilibre satisfaisant du diabète, vous proposez un traitement médicamenteux. Vous récusez les biguanides parce que : A - C'est un diabète héréditaire B - C'est un diabète avec surcharge pondérale C - Il existe une hépathopathie. Monsieur B. continue à boire du vin en quantité importante D - La créatininémie constitue une contre-indication E - L'uricémie constitue une contre-indication Bonne(s) réponse(s) : C D B - Au contraire, c'est l'indication de choix. C - Contre-indication relative en l'absence d'insuffisance hépatique mais association à l'alcool déconseillée. D - Contre-indication absolue car risque d'acidose classique.

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Question à complément simple.

Question à complément simple.

A la suite d'une chute de cheval, une jeune femme présente un traumatisme crânio-facial sans perte de connaissance avec impact au niveau du menton. L'examen neurologique est normal. On trouve une limitation d'ouverture buccale et un trouble d'articulé dentaire avec contact molaire prématuré droit. De quelle fracture peut-il s'agir?

Parmi ces paramètres, quel est celui qui vous manque pour calculer la spécificité d'un test de dépistage, si vous connaissez le nombre de faux positifs obtenus avec ce test?

A - Fracture de l'apophyse coronoïde de la mandibule B - Fracture de l'arcade zygomatique C - Fracture de l'étage antérieur de la base du crâne D - Fracture mandibulaire de la région symphysaire E - Fracture du condyle mandibulaire droit

A - Nombre de faux négatifs B - Prévalence de la maladie C - Effectif total de l'échantillon D - Nombre de vrais négatifs E - Nombre de vrais positifs Bonne(s) réponse(s) : D IR : 4/88. Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : E Déjà tombé en IR : 7/88 Devant l'impact au niveau du menton, il faut rechercher systématiquement une fracture condylienne et une fracture symphysaire ou parasymphysaire. Mais le trouble de l'articulé et le contact molaire prématuré évoquent la fracture condylienne.

Question à complément simple. Un homme de 50 ans, obèse, connu pour avoir des poussées d'arthrite goutteuse, s'est plaint récemment d'une crise douloureuse du flanc droit. Sa fonction rénale est normale, l'échographie met en évidence un calcul de 1,5 cm du rein gauche sans distension pyélocalicielle, l'ASP ne montre aucune calcification. Quel traitement faut-il envisager?

Question à complément simple. Dans l'attente du résultat des examens réclamés, après vous être assuré de l'absence d'allergie connue aux antibiotiques, quel traitement proposez-vous en première intention? A - Erythromycine IV + Tétracycline per os B - Péfloxacine per os C - Amoxicilline per os D - Pénicilline G IV + Nétilmycine lM x 2 E - Vancomycine IV Bonne(s) réponse(s) : D Association (indispensable) active sur ce germe. L'antibiothérapie n'est pas urgente. Elle sera instaurée après les prélèvements bactériologiques et l'échocardiographie, si le diagnostic d'endocardite subaiguë paraît le plus vraisemblable.

A - Lithotritie extra-corporelle B - Néphrolithotomie percutanée C - Montée d'une sonde dans le rein pour réaliser une irrigation par bicarbonate D - Cure de diurèse par boissons alcalines E - Cure de Zyloric® Bonne(s) réponse(s) : D E : Doit être associé, mais il s'agit d'un QCM simple. A, B, C : Actuellement patient asymptomatique.

Question à compléments multiples. L'existence de résistance plasmidique est connue pour : A - L'ampicilline B - Les aminosides C - L'érythromycine D - La rifampicine E - Les quinolones Bonne(s) réponse(s) : A B C Sans commentaire.

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Question à compléments multiples. La rupture rétropéritonéale d'un anévrisme aorto-iliaque préalablement connu doit être évoquée en cas de : A - Douleurs lombaires vives B - Signes de choc C - Anémie D - Souffle abdominal continu à renforcement systolique E - Hémorragie digestive haute Bonne(s) réponse(s) : A B C Sans commentaire.

Question à compléments multiples. Devant une perte de connaissance chez un diabétique traité, indiquez le ou les notion(s) en faveur d'une hypoglycémie? A - Insulinothérapie B - Mydriase bilatérale C - Crise convulsive D - Sueurs E - Agitation Bonne(s) réponse(s) : A C D E : Le coma hypoglycémique est habituellement calme. Mais de toutes façons, toute perte de connaissance, tout trouble du comportement chez un diabétique traité par insuline ou sulfamide hypoglycémiant est une hypoglycémie jusqu'à preuve du contraire.

Question à compléments multiples. Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en traitement polychimiothérapique discontinu, présente 10 jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons. L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 % de polynucléaires. Vous pensez que : A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées B - La leucopénie est probablement secondaire au traitement C - La leucopénie est probablement en rapport avec une poussée de la maladie D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile Bonne(s) réponse(s) : A B D E Sans commentaire.

Question à complément simple. Indiquer parmi les signes suivants, celui qui, en présence d'une plaie d'un doigt permet de reconnaître l'existence d'une section du nerf collatéral : A - Extrémité digitale froide B - Absence de mobilité active en flexion du doigt C - Perte de la sensibilité d'une hémipulpe D - Perte de l'extension active de la 2ème et 3ème phalange E - Hyperesthésie pulpaire Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

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54 Question à compléments multiples.

70 Question à compléments multiples.

Quelle(s) manifestation(s) peut(vent) être observées au cours d'un phéochromocytome ? A - Une courbe d'HGPO plate B - Une hypotension orthostatique C - Une mort subite par collapsus cardiovasculaire D - Une baisse de la tension artérielle après administration de sulpiride (Dogmatil®) E - L'association à une neurofibromatose de Recklinghausen

L'hypertension du phéochromocytome . A - Peut être permanente B - S'accompagne d'un diabète biologique C - Comporte une volémie élevée D - Peut s'accompagner de crises d'extra-systoles E - Peut s'accompagner de céphalées

Bonne(s) réponse(s) : B C A - Au contraire, intolérance aux hydrates de carbone fréquente B - En rapport avec une hypovolémie, très fréquente, elle-même due à l'hypertonie artérielle sympathique C - Conséquence de B, peut se voir à l'occasion d'une intervention chirurgicale ou d'un traumatisme D - Aucun rapport. E - Cette proposition devrait être retenue, puisqu'elle est associée à 5% des phéocromocytomes.

30 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A C E B - Evocatrice d'hyperaldostéronisme primaire. C - En rapport avec l'hypovolémie; très évocatrice de phéochromocytome chez un hypertendu non traité. D - Evocateur d'HTA rénovasculaire. E - La neurofibromatose de Recklinghausen touche 5% des sujets porteurs de phéochromocytome.

Le syndrome de Sipple est l'association d'un phéochromocytome avec : A - Une tumeur du corpuscule carotidien B - Un cancer médullaire de la thyroïde C - Un insulinome pancréatique D - Une neurofibromatose E - Un adénome antéhypophysaire Bonne(s) réponse(s) : B B - Ou néoplasie endocrinienne multiple de type II, il associe : - phéochromocytome - cancer médullaire de la thyroïde - hyperparathyroïdie dans 50% des cas.

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A - Elle est le plus souvent permanente (60 %), avec ou sans crises paroxystiques surajoutées. B - Intolérance aux hydrates de carbone par : - diminution de la libération d'insuline, médiée par les récepteurs alphaadrénergiques - augmentation de la production hépatique de glucose, médiée par les récepteurs bétaadrénergiques. C - Au contraire, hypovolémie souvent responsable d'une hypotension orthostatique. D - Divers types de troubles du rythme peuvent s'observer par un effet adrénergique. E - C'est le symptôme le plus fréquent, présent dans 80% des cas.

113 Question à compléments multiples.

Au cours d'une hypertension artérielle (180-120 mmHg) le diagnostic de phéochromocytome est suggéré par la constatation de : A - Accès sudoraux B - Crampes musculaires C - Hypotension orthostatique D - Souffle épigastrique E - Taches cutanées café au lait

10 Question à complément simple.

Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Pour le traitement d'un phéochromocytome malin inopérable, il est inutile de recourrir à : A - Radiothérapie B - Traitement par alpha-méthylparatyrosine C - Traitement par corticostéroïdes D - Chimiothérapie antimitotique E - Traitement par bêta-bloquants Bonne(s) réponse(s) : A C D B - Inhibe la synthèse des catécholamines, en bloquant l'hydroxylation de la tyrosine en Dopa, à la dose de 1 à 4 g par jour E - A ne donner qu'après administration d'alpha-bloquant car il y a un risque de crise hypertensive, cela, par bloquage de la vasodilatation médiée par les récepteurs béta Les bétabloquants sont utiles contre les troubles du rythme et la tachycardie.

97 Question à complément simple. Parmi les éléments biologiques suivants concernant le phéochromocytome, tous sont vrais, sauf un : Lequel ? A - Elévation du taux de l'AVM (acide vanyl mandélique) urinaire B - Mauvaise tolérance glucidique avec hyperinsulinisme C - Elévation du taux de l'hématrocrite correspondant à une pseudopolyglobulie D - Possibilité d'hypercalcémie (polyadénomatose) E - Possibilité d'hypokaliémie Bonne(s) réponse(s) : B L'hyperglycémie est possible au cours des phéochromocytomes, mais elle s'associe à une insulinémie normale ou basse (inhibition de la sécrétion d'insuline par les catécholamines). NB: L'hypokaliémie n'est pas de règle mais est possible.

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60 Question à compléments multiples.

33 Question à complément simple.

Une hypertension artérielle paroxystique est d'autant plus évocatrice d'un phéochromocytome que les poussées s'accompagnent : A - D'une sensation de malaise intense B - De sueurs profuses C - De troubles vasomoteurs en particulier au niveau du visage D - D'une bradycardie E - De céphalées

Au cours d'une poussée de phéochromocytome on peut constater : A - Une bradycardie sinusale B - Une diarrhée motrice C - Une vasodilatation périphérique D - Un ralentissement psychomoteur E - Aucun de ces signes

Bonne(s) réponse(s) : A B C E Avec la classique triade associant: céphalées, palpitations, sueurs et pâleur. HTA paroxystique, douleurs thoraciques constrictives, angoisse, tremblements.

Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

5 Question à compléments multiples. Un phéochromocytome peut être associé à : A - Une neurofibromatose B - Une hyperparathyroïdie primitive C - Un cancer médullaire de la thyroïde D - Des névromes muqueux E - Une angiomatose rétino-cérébelleuse

18 Question à compléments multiples. Parmi les signes suivants, le(s) quel(s) oriente(nt), à l'interrogatoire d'un hypertendu, vers un diagnostic de phéochromocytome ? A - Céphalées par poussées B - Polyurie C - Crises sudorales D - Douleur constrictive thoracique E - Palpitations

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Dans le cadre du NEM : type IIa (syndrome de Sipple) associant hyperparathyroïdie, cancer médullaire de la thyroïde, phéochromocytome ; NEM type IIb associant cancer médullaire de la thyroïde, névromes muqueux, anomalies de squelette au phéochromocytome (syndrome dysmorphique). Il existe une forme associée à la maladie de Von-LippelLindau.

Bonne(s) réponse(s) : A C D E Sans commentaire.

86 Question à complément simple.

117 Question à compléments multiples. Indiquez, parmi les suivants, le(s) élément(s) permettant d'affirmer formellement la malignité d'un phéochromocytome : A - Existence de plusieurs localisations au niveau d'organes chromaffines B - Présence de tumeurs endocriniennes multiples C - Hypervascularisation anarchique à l'artériographie D - Anomalies cytonucléaires à l'histologie E - Métastases à distance des zones chromaffines Bonne(s) réponse(s) : E Les données histologiques n'ont pas de valeur formelle.

En présence d'une hypertension artérielle, il faut penser à la possibilité d'un phéochromocytome dans toutes les circonstances suivantes, sauf une, laquelle ? A - Une hypertension artérielle associée à des taches cutanées "café au lait" B - Une hypertension permanente avec paroxysmes hypertensifs C - Une hypertension artérielle avec hypokaliémie et alcalose métabolique D - Une hypertension artérielle avec accès de céphalées et de sueurs E - Une hypertension artérielle avec accès d'hypotension artérielle orthostatique Bonne(s) réponse(s) : C L'HTA avec hypokaliémie et alcolose métabolique doit faire évoquer un hyperaldostéronisme primaire. Le phéochromocytome peut être associé à des phacomatoses, au cancer médullaire de la thyroïde (syndrome de Sipple).

31 Question à compléments multiples. Un phéochromocytome peut être évoqué sur : A - Des malaises associant céphalées, sueurs et palpitations B - Un diabète sucré C - Une hypertension artérielle paroxystique D - Une abolition des pouls fémoraux E - Une hypotension orthostatique Bonne(s) réponse(s) : A B C E Il faut savoir qu'une hypotension orthostatique peut révéler un phéochromocytome et que l'hypertension artérielle paroxystique, quoique classique et évocatrice, ne constitue qu'un des troubles tensionnels possible.

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3 Question à compléments multiples.

7 Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) de malignité d'un phéochromocytome ? A - L'examen anapath extemporané de la surrénale B - L'examen anapath définitif de la surrénale C - Une deuxième localisation surrénalienne D - Une localisation ganglionnaire E - Une localisation hépatique

Parmi les éléments suivants du tableau clinique indiquez celui(ceux) qui est(sont) particulièrement évocateur(s) du phéochromocytome ? A - Jeune âge de la malade B - Céphalées violentes C - Accès de faiblesse musculaire des membres inférieurs D - Phénomènes de sudation abondante et généralisée E - Accès de vertiges

Bonne(s) réponse(s) : E

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Bonne(s) Réponse(s) : B D C - Peut correspondre à une localisation multiple d'une phéochromocytome bénin. D - Peut correspondre à une localisation ectopique (paragangliome). E - Le seul critère est la présence de métastase dans un tissu où il n'y a pas de tissu sympathique. Référence : Abrégé d'Endocrinologie par J. Hazard chez Masson.

112 Question à compléments multiples. Lors de l'interrogatoire d'un sujet hypertendu, quel(s) est (sont) le(s) signe(s) qui oriente(nt) vers un diagnostic de phéochromocytome ? A - Céphalées B - Polyurie C - Crises sudorales D - Palpitations E - Crampes musculaires Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

11 Question à complément simple.

Sans commentaire.

Une femme de 30 ans est hospitalisée en raison de la survenue de malaises répétés associant céphalées avec vertiges, des douleurs violentes, abdominales et thoraciques, des crampes musculaires. Ces malaises durent quelques minutes, s'accompagnent de sueurs abondantes, de pâleur généralisée, et s'atténuent progressivement. La mesure de la pression artérielle au cours d'un malaise retrouve des chiffres à 250/130 alors que la pression est à 130/70 en dehors des malaises. Le diagnostic de phéochromocytome est évoqué.

10 Question à complément simple. Les examens effectués ont précisé qu'il s'agissait d'un phéochromocytome de l'organe de Zuckerkandi. Où se trouve-t-il situé ? A - Dans la région pré-coccygienne B - Au niveau du pédicule rénal C - Au niveau de la terminaison aortique D - Dans le médiastin postérieur E - Au niveau de la bifurcation carotidienne Bonne(s) Réponse(s) : C

Au cours d'une hypertension artérielle paroxystique liée à un phéochromocytome le sujet se plaint des symptômes suivants, sauf un. Lequel ? A - Céphalées B - Sudations C - Palpitations D - Douleurs abdominales E - Diarrhée Bonne(s) réponse(s) : E

Ces crises typiques sont présentes dans 30 à 50 % des cas. Le jeune âge du malade est évocateur, mais peut-on dire que c'est un élément particulièrement évocateur

Sans commentaire

11 Question à compléments multiples. Vous recherchez une atteinte associée. Parmi les suivantes, quelles sont les 2 qui sont fréquemment associées au phéochromocytome ? A - Adénome hépatique B - Adénome antéhypophysaire C - Adénome thyroïdien D - Tumeur des ilôts de Langerhans du pancréas E - Cancer vésiculaire du corps thyroïde Bonne(s) Réponse(s) : B D Ces tumeurs dérivent toutes du système APUD.

12 Question à compléments multiples. L'exérèse chirurgicale d'un phéochromocytome peut être compliquée par un ou plusieurs des incidents per-opératoires suivants ; indiquez le(s)quel(s) : A - Troubles du rythme cardiaque B - Phénomènes de bronchospasme C - Poussées hypertensives D - Collapsus vasculaire E - Accidents d'hypoglycémie Bonne(s) Réponse(s) : A C D

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L'intervention sur un phéochromocytome, très délicate, doit être effectuée dans un service spécialisé (préparation préopératoire 127 By NADJI 85 précautions anesthésiques - réanimation postopératoire).

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15 Question à compléments multiples. En cas de syndrome de Conn, il est logique d'utiliser le (ou les) diurétique(s) suivant(s) : A - Chlorthalidone (Hygroton®) B - Spironolactone (Aldactone®) C - Phanurane (Canrénone®) D - Furosémide (Lasilix®) E - Hydrochlorothiazide (Esidrex®) Bonne(s) réponse(s) : B C Il faut utiliser des diurétiques anti-aldostérone. A E - Thiazidiques. D - Diurétique de l'anse.

23 Question à complément simple. Indiquez parmi les éléments cliniques suivants, celui qui n'appartient pas au syndrome de Conn : A - Hypertension systolo-diastolique B - Asthénie C - Syndrome polyuro-polydypsique D - Accès tétanique E - Surcharge liquidienne Bonne(s) réponse(s) : E L'absence de surcharge liquidienne et d'oedème est un signe négatif très important dans le diagnostic d'un syndrome de Conn.

55 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte : L'HTA d'un syndrome de Conn non opéré doit être traitée par : A - Le furosémide B - Les thiazidiques C - Les bêta-bloquants D - Les spironolactones E - L'alpha méthyl DOPA Bonne(s) réponse(s) : D Les antialdostérones sont les médicaments les plus adaptés pour traiter la sécrétion excessive d'aldostérone par un adénome de la corticosurrénale (syndrome de Conn) ; en règle ils sont donnés avant l'intervention chirurgicale, permettant de corriger l'hypokalémie et de prévoir la réussite du traitement chirurgical suivant la normalisation de la kaliémie.

20 Question à complément simple. Le syndrome de Conn est caractérisé par les signes biologiques suivants, sauf un. Lequel ? A - Hypokaliémie B - Hyponatrémie C - Alcalose métabolique D - Aldostéronurie accrue E - Cortisol plasmatique normal Bonne(s) réponse(s) : B B - Dans le syndrome de Conn la natriurèse est avant tout fonction des apports en sel. La natrémie est le plus souvent normale ou parfois discrètement élevée. A, C - L'hypokaliémie avec alcalose métabolique est classique avec élévation de la kaliurèse.

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59 Question à complément simple.

10 Question à compléments multiples.

Parmi les 5 symptômes suivants, lequel doit faire rechercher, chez l'enfant, un corps étranger des fosses nasales méconnu ? A - Eternuements B - Dyspnée C - Conjonctivite D - Epistaxis bilatérales E - Rhinorrhée purulente unilatérale

Parmi les propositions suivantes concernant les maladies infectieuses reconnues comme maladies professionnelles indemnisables laquelle ou lesquelles est ou sont exacte(s) ? A - La liste des agents infectieux est limitée B - Le délai de prise en charge est fonction du tableau clinique C - Le délai de prise en charge est fonction de l'agent infectieux D - La liste des métiers est indicative E - La reconnaissance nécessite un délai d'exposition au risque

Bonne(s) réponse(s) : E QCM classique qui tombe depuis 7 ans !

Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

63 Question à complément simple. Chez un garçon de 6 ans, soupçonné cliniquement de présenter une ostéochondrite de hanche, la radiographie du bassin est normale. Pour ne pas méconnaître ce diagnostic, quel examen proposez-vous ? A - Une nouvelle radiographie du bassin dans six mois B - Dans les jours suivants, une scintigraphie osseuse C - Dans les jours suivants, une tomodensitométrie du bassin et des hanches D - Dans les jours suivants, une artériographie de la tête fémorale E - Dans les jours suivants, une échographie comparative des hanches Bonne(s) réponse(s) : B A - Un peu trop tard. B - Hypofixation par ischémie. C - Inutile.

27 Question à compléments multiples. Parmi les causes d'infection urinaire chez l'enfant, l'échographie vésicale peut reconnaître : A - Un méga-uretère primitif B - Un urétérocèle C - Un calcul vésical D - Une méga vessie E - Un diverticule vésical Bonne(s) réponse(s) : A B C D C : A l'avantage de voir les calculs non radioopaques : leur taille doit être > 10 mm. E : Vu par urographie et urétocystographie mictionnelle.

41 Question à complément simple.

79 Question à compléments multiples. L'hypoperfusion tissulaire d'un choc peut être reconnue grâce aux signes suivants : A - Une oligo-anurie B - Une confusion mentale C - Des marbrures cutanées au niveau des genoux D - Une acidose lactique E - Des extrémités froides et cyanosées

Dans la surveillance d'une fracture de la voûte crânienne, avec perte de connaissance brève, certains éléments font particulièrement penser à un hématome extradural, sauf un : A - Aggravation de l'état de conscience après la 4e heure B - Notion d'un trait de fracture temporal C - Coma grave d'emblée D - Mydriase unilatérale E - Hémiplégie d'installation retardée Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Un état de choc se traduit cliniquement par une hypotension artérielle (chute de la pression artérielle systolique au dessous de 80 mm Hg) avec signes d'hypoperfusion tissulaire (peau, rein, cerveau) dont l'acidose métabolique lactique est la conséquence. Toutefois, à la période initiale, la tension artérielle peut être conservée (vasoconstriction extrême) les extrémités peuvent être chaudes (choc anaphylactique, phase initiale du choc septique...).

99 Question à compléments multiples. Un retard global de maturation osseuse peut reconnaître comme cause : A - Un myxoedème congénital B - Un corticosurrénalome C - Un déficit en hormone somatotrope hypophysaire D - Une cardiopathie congénitale cyanogène E - Une maladie coeliaque méconnue

L'aggravation de l'état neurologique survient typiquement après un intervalle libre.

33 Question à compléments multiples. La survenue d'un syndrome confusionnel chez un éthylique, en l'absence d'antécédent traumatique connu, peut faire évoquer : A - Une intoxication aiguë par l'alcool B - Un accident de sevrage C - Un hématome sous-dural chronique D - Une complication métabolique de l'éthylisme E - Une encéphalopathie carentielle Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE.

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E A B C - Age osseux < âge statural. D E - Age osseux = âge statural < âge chronologique.

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99 Question à compléments multiples.

63 Question à complément simple.

Chez un cirrhotique connu, quel(s) examen(s) permet(tent) la recherche de signes d'hypertension portale ? A - Fibroscopie oesogastro-duodénale B - Fond d'oeil C - Echographie abdominale D - Mesure de la pression E - Radiographie pulmonaire

Un patient de 60 ans consulte une semaine après une perte de connaissance à début et fin brutaux ayant duré 30 secondes ; l'examen cardiaque ne retrouve en tout et pour tout qu'un hémibloc gauche antérieur et un bloc complet de la branche droite. Quel est l'examen complémentaire que vous demandez en priorité pour chercher l'étiologie de cette perte de connaissance ? A - Enregistrement continu de l'électrocardiogramme selon la méthode de Holter B - Echocardiographie C - Enregistrement endocavitaire du potentiel hisien D - Epreuve d'effort E - Doppler cervical

Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

37 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : C

Un patient vous explique que ses pensées sont parasitées, devinées, lui sont volées. Ses sentiments sont commentés, ses actes lui sont imposés. Vous reconnaissez : A - Un délire de possession B - Une obsession idéative C - Un syndrome d'influence D - Un syndrome d'automatisme mental E - Une confusion mentale Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE.

33 Question à complément simple. Une femme de 50 ans est amenée aux urgences à la suite d'une perte de connaissance qui aurait duré 10 à 15 minutes d'après son mari ; six mois auparavant un malaise analogue a comporté au debut une rotation de la tête et des yeux vers la gauche, avant la perte de connaissance. A l'examen, la patiente paraît un peu joviale et agitée. Il n'y a pas de trouble de la mémoire ou de l'orientation temporo-spatiale. On note par ailleurs des réflexes exagérés à gauche et un signe de Babinski gauche. La localisation du processus pathologique est vraisemblablement : A - Temporale droite B - Frontale gauche C - Pariétale droite D - Frontale droite E - Thalamo-pédonculaire droite Bonne(s) réponse(s) : D

La conjonction d'une perte connaissance évocatrice de syncope d'Adams Stokes (PC à l'emporte pièce, de survenue inopinée, sans prodromes, à début et fin busques, de durée brève en règle inférieure à 30 secondes sans obnubilation ni déficit neurologique post-critique) et d'un ECG de surface intercritique inscrivant un trouble conductif intraventriculaire (bloc bifasciculaire) oriente d'emblée vers un bloc auriculoventriculaire de haut degré paroxystique infranodal. Compte tenu du contexte (âge, pas de prise de médicamenteuse...), celui-ci est probablement dégénératif (maladie de Lenègre) chronique. Le Holter n'est pas un examen adapté : le caractère capricieux et parfois l'extrême rareté des épisodes de BAV expliquent les nombreux faux négatifs. C'est à l'exploration électrophysiologique endocavitaire que l'on demandera de trancher Sont en faveur d'un BAV paroxystique à l'origine de la syncope : - l'existence d'un trouble de conduction infranodal à l'état basal intervalle HV supérieur à 60 ms ou allongement et/ou de doublement du potentiel hisien. - l'allongement de l'intervalle HV qui devient supérieur à 100 ms après administration IV codifiée d'ajmaline - la création d'un BAV du 2e ou du 3e degré infranodal pour des fréquences de stimulation auriculaire inférieures à 150/mim ou après administration IV d'ajmaline.

89 Question à compléments multiples. Chez un patient artéritique connu, les signes de gravité d'une ischémie aiguë récente (6 premières heures) sont : A - Absence de pouls distaux B - Disparition de la sensibilité cutanée C - Diminution de la motricité D - Douleur calmée par la position debout E - Aspect cyanique de la peau Bonne(s) réponse(s) : B C

Le siège frontal droit de la lésion est affirmé en raison de l'existence d'une crise d'épilepsie partielle motrice (en l'occurrence de type versive) secondairement généralisée, d'une jovialité excessive (fait partie du syndrome frontal) et d'un syndrome pyramidal gauche. Les crises versives sont généralement en rapport avec une lésion du cortex prémoteur (lobe frontal). La déviation des yeux peut se faire soit vers la lésion soit du côté opposé à la lésion comme c'est le cas ici.

La résistance des tissus à l'ischémie est variable. La souffrance nerveuse est précoce (fibres sensitives puis motrices) irréversible après 6-12 h. La souffrance musculaire (masses musculaires indurées douloureuses) est plus tardive au-delà de 36-48 heures. La souffrance cutanée (marbrures lividité phlyctènes) est tardive et témoigne d'une ischémie sévère à un stade avancé. Toute ischémie sensitivomotrice met en jeu le pronostic local (du déficit neurologique irréversible à la gangrène conduisant à l'amputation) et vital (rhabdomyolyse avec acidose hyperkaliémique, nécrose tubulaire aiguë) et doit donc être solutionnée dans les 6-12 heures.

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35 Question à complément simple.

25 Question à complément simple.

Connaissant les risques et les effets secondaires des vaccinations, cocher celle qui devra être dorénavant proscrite chez cet enfant : A - Vaccination anti-rougeoleuse B - Vaccination anti-diphtérique, anti-tétanique C - Vaccination anti-coquelucheuse D - Vaccination anti-poliomyélite E - B.C.G.

Quel examen pouvez-vous pratiquer à l'oeil gauche à la recherche a une hémorragie du vitré méconnue ? A - Examen du champ visuel B - Electrorétinogramme C - Potentiels évoqués visuels D - Angiographie fluorescéinique E - Echographie Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : C L'échographie en mode B permet l'étude du vitré et de la rétine lorsque le FO est impossible (cataracte obturante).

Connaissance

44 Question à compléments multiples. Le ou les examens permettant de différencier hyperplasie bilatérale et adénome de Conn est ou sont : A - Dosage de la rénine dans les veines surrénales B - Dosage de l'aldostérone dans les veines surrénales C - Test de freination par le sérum salé isotonique D - Test de freination par l'inhibiteur de l'enzyme de conversion E - Test à la métopirone Bonne(s) réponse(s) : B C D Classiquement, l'autonomie sécrétoire de l'adénome est supérieure à celle de l'hyperplasie bilatérale des surrénales : ainsi l'absence de baisse de l'aldostérone plasmatique après ingestion de Captopril® ou perfusion de sérum salé isotonique plaide plutôt en faveur d'un adénome, l'hyperplasie bilatérale restant elle sensible aux tests de freination. En fait la gestion de l'imagerie est actuellement essentielle (le scanner avec coupes fines des loges surrénaliennes constitue le meilleur test d'imagerie suivi par la phlébographie surrénalienne avec dosages sélectifs de l'aldostérone dans les veines surrénaliennes, la scintigraphie surrénalienne à l'iodo cholestérol marqué a peu d'intér t).

55 Question à complément simple. Après 48 heures de traitement médicamenteux, le malade fait une perte de connaissance avec hypotension sévère. Quelle est l'origine la plus probable ? A - Maladie d'Addison B - Tentative de suicide C - Crise d'angoisse aiguë D - Complication de traitement E - Phénomène de conversion Bonne(s) réponse(s) : D L'hypotension orthostatique est l'un des effets secondaires les plus fréquents des tricycliques. On prévient cet effet par des précautions (lever progressif du lit avec position assise pendant 2 minutes) et un traitement par DHE ou yohimbine.

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Un patient âgé de 60 ans, porteur d'un diabète non-insulinodépendant traité par hypoglycémiants par voie orale, sans hypertension artérielle ni néphropathie associées, consulte pour une baisse d'acuité visuelle brutale, récente de l'oeil droit. L'interrogatoire retrouve la notion d'une baisse d'acuité visuelle progressive de l'oeil gauche liée à la présence d'une cataracte. Les éléments recueillis à l'examen sont les suivants : 1 ) acuité visuelle avec correction : 2/10e à l'oeil droit, inférieur à 1/20e à l'oeil gauche 2) examen du segment antérieur : présence à l'oeil droit d'une néovascularisation irienne et d'une cataracte sénile débutante; présence à l'oeil gauche d'une cataracte sénile évoluée 3) tonus oculaire : 14 mm Hg aux deux yeux 4) examen du fond d'oeil : présence à l'oeil droit d'une hémorragie du vitré modérée laissant deviner la présence de néovaisseaux prépapillaires; I'examen du fond d'oeil est impossible à gauche du fait de la présence de la cataracte. L'hémorragie du vitré de l'oeil se résorbe en quelques jours avec une acuité visuelle qui remonte à 8/10es ; l'examen du fond d'oeil confirme la présence de néovaisseaux prépapillaires associés à une prolifération fibreuse débutante.

49 Question à complément simple. Quelques mois après, Monsieur X présente un tableau clinique associant désorientation spaciale, fausses reconnaissances, amnésie antérograde et anosognosie. Quel diagnostic faites-vous ? A - Encéphalopathie de Gayet-Wernicke B - Mélancolie confuse C - Syndrome confusionnel D - Délire chronique E - Syndrome de Korsakoff Bonne(s) réponse(s) : E E : L'association, dans les suites d'un delirium tremens, d'un tableau associant : - Fausses reconnaissances - Amnésie antérograde. - Désorientation spatiale (mais aussi temporelle) - Anosognosie (le plus souvent partielle). Caractérise le syndrome de Korsakoff (atteinte spécifique de la mémoire).

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14 Question à complément simple. L'évolution d'une otite aiguë purulente vers la mastoïdite aiguë se reconnaît par tous les signes suivants sauf un. Lequel ? A - Persistance d'une otorrhée purulente après 21 jours d'évolution B - Déformation en pis de vache de la membrane tympanique C - Baisse de l'état général de l'enfant D - Décollement du pavillon de l'oreille E - Tuméfaction mastoïdienne avec conservation du sillon rétro-auriculaire Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

64 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes concernant la prévention de la rage chez un homme victime d'une morsure récente par un chien inconnu indiquer celle(s) qui est(sont) exacte(s) : A - Lavage de la morsure avec de l'eau savonneuse B - Traitement vaccinal antirabique C - Acyclovir (Zovirax®) : 5 comprimés par jour pendant 7 jours D - Application sur les plaies de gentamicine (Gentalline®) E - Injections d'immunoglobulines standard (0,3ml/kg) Bonne(s) réponse(s) : A B Sans commentaire.

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Question à complément simple. Parmi ces indications, quelle est celle la plus reconnue des sels de lithium? A - La prévention de l'accès maniaque B - Le traitement de l'accès dépressif C - La prévention des attaques d'angoisse D - Le traitement des troubles obsessionnels compulsifs E - Le traitement de la névralgie du trijumeau Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Question à complément simple. Deux mois après le début de votre traitement, votre malade présente un mælena en rapport avec un ulcère de l'estomac méconnu. Vous êtes obligé de changer de thérapeutique au profit de la ticlopidine (Ticlid®). Quel examen de laboratoire vous paraît nécessaire pour surveiller la tolérance de ce médicament? A - Numération des plaquettes B - Hémogramme C - Temps de Quick D - Temps de céphaline activée E - Glycémie Bonne(s) réponse(s) : A NFS avant le traitement puis tous les 15 jours pendant 3 mois en raison du risque d'agranulocytose.

Question à compléments multiples. Compte tenu des renseignements déjà connus, quel(s) examen(s) peut-on demander chez ce patient? A - Recherche de BK B - Cytologie urinaire quantitative C - Urographie intraveineuse D - Cystoscopie E - Aucun des examens précédents Bonne(s) réponse(s) : B C D L'UIV et la cystoscopie sont indispensables et la cytologie urinaire peut être importante en particulier pour le diagnostic de carcinome in situ dont l'aspect cystoscopique est parfois proche de la normal.

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86 Question à complément simple.

98 Question à complément simple.

La complication la plus fréquente du traitement des hyperthyroïdies par l'I 131® est : A - La survenue d'un cancer thyroïdien ultérieur B - La crise aiguë thyréotoxique C - Le choc à l'iode D - L'hypothyroïdie secondaire E - L'hypoparathyroïdie

Une femme de 35 ans, traitée pour une hyperthyroïdie, a des épisodes de palpitations (type Maladie de Bouveret) fréquents, prolongés et invalidants. L'un des antiarythmiques ci-dessous est contre-indiqué. Lequel ? A - Vérapamil (Isoptine®) B - Disopyramide (Rythmodan®) C - Amiodarone (Cordarone®) D - Hydroquinine "retard" (Sérécor®) E - Propranolol (Avlocardyl®)

Bonne(s) réponse(s) : D A - N'a jamais été prouvé pour la dose d'I131 radioactif utilisée dans le traitement de l'hyperthyroïdie B - Ou thyroïdite radique, surtout 10 à 15 jours après l'administration d'IRA, à prévenir par les antithyroïdiens de synthèse. D - Incidence maximale pendant les deux premières journées après le traitement, puis incidence annuelle d'environ 3 % ensuite, en moyenne 30 % à 5 ans. E - Rarement patente.

16 Question à compléments multiples. On pose une indication opératoire dans une hyperthyroïdie : A - Après échec d'un traitement médical bien conduit B - Parce qu'il y a rechute à l'arrêt d'un traitement médical de 2 ans C - De principe chez tous les sujets jeunes D - En raison de l'apparition d'une granulopénie sous traitement médical E - En raison de difficultés à s'astreindre à un traitement médical (raisons professionnelles...) Bonne(s) réponse(s) : A B D A - Logique. B - La récidive est fréquente avec le traitement médical. C - Les complications sont trop fréquentes pour la poser systématiquement en première intention chez le sujet jeune. D - Logique. E - Discutable, la non adhérence à un traitement long est également à prendre en compte pour poser l'indication opératoire.

59 Question à compléments multiples. Dans quel(s) type(s) d'hyperthyroïdie une absence complète de fixation isotopique est observée à la scintigraphie ? A - Maladie de Basedow B - Adénome toxique C - Hyperthyroïdie à l'iode D - Thyroïdite subaiguë E - Thyrotoxicose factice

Bonne(s) réponse(s) : C L'amiodarone est contre-indiquée chez les sujets porteurs de dysthyroïdie (que ce soit une hyper ou hypothyroïdie).

107 Question à compléments multiples. La coexistence d'une hyperthyroïdie, d'une hypertrophie thyroïdienne diffuse et d'un nodule thyroïdien : A - Permet d'affirmer qu'il s'agit d'un nodule toxique B - Elimine formellement l'existence d'une lésion thyroïdienne maligne C - Peut être une forme particulière de la maladie de Basedow D - Peut être traitée par l'administration d'iode radioactif E - Est une indication chirurgicale formelle Bonne(s) réponse(s) : C E Forme rare de certains goitres basedowiens. La chirurgie est préconisée pour être sûre qu'il n'existe pas de cancer thyroïdien sur Basedow.

111 Question à compléments groupés. Parmi les signes cliniques et biologiques suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui permettent de rattacher une hyperthyroïdie à une maladie de Basedow ? 1 - Valeur basse de TSH non stimulable par TRH 2 - Présence d'une exophtalmie 3 - Présence d'un goître 4 - Présence d'un facteur thyréostimulant anormal d'origine antigénique (type TSI ou LATS) Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : C D E A - Hyperfixation homogène. B - Nodule hyperfixant. C D E - Scintigraphie blanche.

12 Question à complément simple. L'hyperthyroïdie basedowienne peut entraîner les troubles suivants à l'exception d'un seul. Lequel ? A - Amaigrissement B - Tachycardie C - Hyperémotivité D - Frilosité E - Diarrhée Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

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34 Question à complément simple.

49 Question à complément simple.

L'hyperthyroïdie peut comporter les symptômes suivants sauf un. Lequel ? A - Amaigrissement B - Soif C - Mains sèches et froides D - Tachycardie E - Diarrhée

Pour traiter simultanément l'hyperthyroïdie et l'HTA, vous prescrivez : A - Alpha méthyl dopa B - Inhibiteur de l'enzyme de conversion C - Diurétique thiazidique D - Alpha-bloquant E - Bêta-bloquant

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) Réponse(s) : E

Evident, mains moites et chaudes.

Sans commentaire.

52 Question à compléments multiples.

69 Question à compléments multiples.

Parmi les éléments cliniques suivants, le(s)quel(s) est(sont) classiquement rencontré(s) dans une hyperthyroïdie périphérique ? A - Macroglossie B - Crampes musculaires C - Diarrhée D - Hirsutisme E - Acroparesthésies

Les irrégularités menstruelles et l'aspect de la courbe thermique notés chez cette patiente avant toute hyperthyroïdie décelable : A - Peuvent avoir été influencées par la thyrotoxicose B - Doivent faire pratiquer une enquête sur les prises médicamenteuses antérieures C - Evoquent une anorexie mentale D - Sont compatibles avec une hyperprolactinémie E - Sont liées au vitiligo

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) Réponse(s) : B D A, B, E - Se rencontre dans l'hypothyroïdie. Erreur probable dans l'énoncé de ce QCM à compléments multiples, le terme hypothyroïdie devrait sans doute remplacer celui d'hyperthyroïdie.

Sans commentaire.

119 Question à compléments multiples. Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la constatation d'une fixation thyroïdienne d'iode radioactif effondrée, chez un sujet présentant un petit goître diffus et une symptomatologie clinique évocatrice d'hyperthyroïdie : A - Elimine le diagnostic de thyrotoxicose B - Peut se voir au stade initial d'une thyroïdite subaiguë C - Affirme le diagnostic de thyrotoxicose factice D - Evoque fortement un adénome toxique E - Peut se voir dans une maladie de Basedow chez un patient saturé en iode Bonne(s) réponse(s) : B E C - Le goitre est en règle absent.

47 Question à complément simple. Quelle est la fréquence de la tachycardie dans l'hyperthyroïdie ? A - Elle est toujours présente B - 50 % des cas C - 30 % des cas D - 10 % des cas E - Elle n'est jamais présente Bonne(s) Réponse(s) : A A - La tachycardie est un très bon élément de diagnostic, de surveillance. Elle est permanente, persiste au repos, augmente à l'effort, est généralement sinusale à l'ECG.

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70 Question à compléments multiples. En présence d'une HTA secondaire, quels signes évoquent un phéochromocytome ? A - Une HTA permanente isolée B - Une HTA avec hypotension orthostatique C - L'association HTA, céphalées, tachycardie, sueurs D - Des épisodes de flush avec diarrhée E - Des malaises per-mictionnels avec poussées tensionnelles Bonne(s) réponse(s) : B C E La triade céphalées-palpitations-sueurs est évocatrice de phéochromocytome chez un patient hypertendu. L'excès de catécholamines se traduit par des accès de pâleur et non de flush. La dernière proposition suggère une localisation ectopique vésicale du phéochromocytome.

6 Question à complément simple. Les signes et symptômes suivants sont évocateurs de phéochromocytome, sauf un. Précisez lequel ? A - Sueurs B - Céphalées C - Prise de poids D - Hypotension orthostatique E - Palpitations Bonne(s) réponse(s) : C Il existe à l'inverse une tendance à la perte de poids.

83 Question à compléments multiples. Au cours d'HTA à 200/120 mmHg, le diagnostic de phéochromocytome est suspecté devant : A - Accès de sueurs B - Souffle hypogastrique C - Taches cutanées café au lait D - Hypotension orthostatique E - Crampes musculaires Bonne(s) réponse(s) : A C D E Le phéochromocytome peut être associé à des phocomatoses telle la maladie de Recklinghausen (taches cutanées café au lait).

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Question à complément simple. Parmi les étiologies des hyperthyroïdies, quel est le diagnostic le plus probable? A - Adénome toxique B - Goitre multinodulaire toxique C - Maladie de Basedow D - Goitre induit par l'iode E - Aucune de ces réponses Bonne(s) réponse(s) : C A : Non, car augmentation modérée et homogène du corps thyroïde B : Non, pour la même raison qu'en A C : Tableau typique D : Tableau clinique compatible, mais ne prend aucun médicament et est moins fréquent, sur ce terrain, que le Basedow

Une femme de 24 ans, mère de 2 enfants, sans antécédents et ne prenant aucun traitement a vu apparaître en 3 mois : énervement, palpitations, amaigrissement, diarrhée. A l'examen clinique, vous constatez un tremblement, une tachycardie à 110/min, une vivacité des réflexes ostéotendineux et une augmentation modérée et homogène du corps thyroïde. Vous suspectez une hyperthyroïdie.

Question à compléments multiples. Ayant choisi le traitement médical devant cette première poussée d'hyperthyroïdie, que prescrivez-vous? A - Antithyroïdiens de synthèse B - Toni-cardiaques C - Diurétiques D - Bêtabloquants E - Contraception efficace Bonne(s) réponse(s) : A D E A D : Traitement de première intention chez une femme jeune B, C : Aucun intérêt E : Conseillée. En effet, une grossesse n'est pas souhaitable au cours de l'hyperthyroïdie en raison du retentissement possible de la dysthyroïdie maternelle sur le fÏtus.

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Question à compléments multiples. Une femme de 25 ans est en hyperthyroïdie. Parmi les signes suivants, quels sont ceux qui sont en faveur d'une thyroïdite subaiguë? A - Fièvre B - Douleurs cervicales C - Exophtalmie D - Vitesse de sédimentation élevée E - Présence de nodules thyroïdiens Bonne(s) réponse(s) : A B D C : En faveur maladie de Basedow. E : En faveur d'un goitre toxique.

Question à compléments multiples. Dans la maladie de Basedow avec hyperthyroïdie on retrouve habituellement A - Diminution de la cholestérolémie B - ƒlévation de la T4 libre C - ƒlévation de la T3 libre D - ƒlévation de la TSH "ultrasensible" E - Présence d'anticorps antirécepteurs de TSH Bonne(s) réponse(s) : A B C E Evident.

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61 Question à complément simple.

46 Question à complément simple.

Parmi les médications ci-après, quelle est celle susceptible d'engendrer une hypothyroïdie ? A - Lithium B - Extraits thyroïdiens C - Diurétiques D - Phénobarbital E - Delta-cortisone

L'association d'un goître et d'une hypothyroïdie s'observe dans : A - Maladie de Basedow B - Goître simple C - Adénome toxique de Plummer D - Thyroïdite d'Hashimoto E - Cancer de la thyroïde

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : D

A - Avec goître chez la femme de plus de 40 ans, par inhibition de la libération hormonale par la thyroïde (inhibition de l'action de l'AMPc). B - Hyperthyroïdie. C D E - Pas d'incidence sur le métabolisme thyroïdien.

A - Hyperthyroïdie avec goitre. B, E - Euthyroïdie. C - Hyperthyroïdie.

112 Question à compléments multiples.

57 Question à compléments multiples.

L'hypothyroïdie néonatale : A - Est le déficit endocrinien néonatal le plus fréquent B - A une incidence en France de l'ordre de 1 cas pour 4000 naissances C - Touche trois fois plus de garçons que de filles D - Est grave car la thyroxine joue un rôle prépondérant dans le développement du système nerveux central E - Est une maladie systémique auto-immune

Le coma hypothyroïdien est caractérisé par : A - Hypothermie B - Hypoglycémie C - Hyponatrémie D - Hypercapnie E - Décès fréquent Bonne(s) réponse(s) : A C D E L'hyponatrémie est secondaire à une séquestration liquidienne qui entraîne une hyperhydratation intracellulaire par hypoosmolarité sanguine. L'hypercapnie est secondaire à l'hypoventilation ; l'hypoglycémie est rare, surtout présente si l'origine de l'hypothyroïdie est hypophysaire.

Bonne(s) réponse(s) : A B D A, D - D'où le dépistage systématique. E - Les étiologies sont - agénésie de la glande thyroïde (3/4), trouble congénital de l'hormonogénèse (1/5), origine iatrogène.

18 Question à complément simple.

16 Question à complément simple.

Parmi ces examens, quel est celui qui permet de suspecter l'origine médicamenteuse d'une hypothyroïdie périphérique ? A - Une TSH plasmatique élevée B - La présence d'anticorps antithyroïdiens circulants C - Un test au TRH négatif D - Une iodurie totale élevée E - Une élévation du cholestérol total

Parmi les causes habituelles d'hypothyroïdies dépistées à la naissance, quelle est la plus fréquente ? A - Ectopie B - Athyréose C - Troubles de l'hormono-synthèse D - Insuffisance anté-hypophysaire thyréotrope E - Traitement substitutif thyroïdien chez la mère

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : A

L'hypothyroïdie médicamenteuse secondaire à une prise de produits contenant de l'iode (cordarone, produits de contraste...) s'associe à une iodémie totale élevée, des taux de T3 et T4 effondrés, une fixation nulle à la scintigraphie.

Représente environ 50 % des hypothyroïdies congénitale suivi par l'athyréose (30 %) et les troubles de l'hormonogenèse (15 %).

53 Question à complément simple. L'association d'un goître avec hypothyroïdie évoque : A - Une maladie de Basedow B - Un cancer de la thyroïde C - Une thyroïdite auto-immune D - Un adénome de Plummer E - Un nodule hypofixant Bonne(s) réponse(s) : C Le goitre de la thyroïdite auto-immune apparaît en général progressivement, sans douleur, sans signe de compression ; il est hétérogène voire multinodulaire dans 20 % des cas, de consistance ferme voire même franchement dure. L'hypothyroïdie de cette forme de thyroïdite est inévitable et progressive succédant à une phase d'hyperthyroïdie fugace et transitoire puis à une phase d'euthyroïdie plus ou moins prolongée.

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51 Question à complément simple.

66 Question à complément simple.

Le tableau clinique et l'anamnèse permettent d'évoquer une hypothyroïdie : A - Périphérique idiopathique (involution simple de la thyroïde) B - Centrale (hypothalamo-hypophysaire) C - Périphérique iatrogénique D - Par ectopie thyroïdienne E - Secondaire à une thyroïdite chronique de Hashimoto

L'étiologie la plus vraisemblable de l'hypothyroïdie chez cette patiente est : A - Thyroïdite subaiguë de De Quervain B - Thyroïdite chronique de Ridel C - Thyroïdite chronique de Hashimoto D - Trouble congénital de l'hormonosynthèse thyroïdienne à révélation tardive E - Adénome hypophysaire thyréotrope

Bonne(s) Réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : C

L'élément évocateur d'une origine iatrogène est la prise de Cordarone® (permet d'évoquer le diagnostic mais non de le confirmer).

On est en présence d'une hypothyroïdie primaire avec des anticorps antimicrosomes positifs, thyroïdite autoimmune à la phase involutive. Les anticorps antithyroglobuline sont négatifs dans 10 à 20% des thyroïdites de Hashimoto prouvé histologiquement.

Une femme de 62 ans consulte pour les signes suivants, apparus progressivement au cours des 6 derniers mois : asthénie, apathie, frilosité, crampes musculaires, hypoacousie, et prise de poids de 6 kg. Le visage est arrondi, la peau est froide, les aisselles sont sèches, le rythme cardiaque régulier à 64/mn ; absence d'oedème malléolaire. La patiente, dont la voix est rauque et lente, vous apprend qu'elle a été traitée pendant 4 ans par isosorbide dinitrate (Risordan®) et par Cordarone® (amiodarone) pour une angine de poitrine, mais qu'elle n'a plus eu de crise depuis près d'un an et que ce traitement a été alors interrompu. Il n'existe pas de goître. Au terme de cet examen, le diagnostic d'hypothyroïdie est hautement probable.

Madame B. âgée de 64 ans consulte pour asthénie progressive, prise de 5 kg au cours des deux dernières années et frilosité excessive, récente. L'examen clinique montre une pâleur et une infiltration diffuse des téguments qui sont secs. Le poids est de 65 kg pour 1m60. La TA est à 14/8. Le corps thyroïde est discrètement augmenté de volume. Le diagnostic de myxoedème est confirmé par les dosages hormonaux : TSH 48.4 µU/mI (normale 1-4 µU/ml), T3 libre 1.4 pg/ml I(normale 2.65.2 pg/ml), T4 libre 4.2 pg/ml (normal 5.7-15.2 pg/ml). Les anticorps antimicrosomiaux sont positifs au 1/12500e alors que les anticorps antithyroglobulines sont négatifs. La cholestérolémie est à 10.5 mmol/l(normale 3.8-6.2). La scintigraphie thyroïdienne au technetium montre un corps thyroïde atrophique hypofixant de façon homogène.

71 Question à complément simple. La malade étant au carbimazole (Néomercazole® depuis 2 mois, 30 mg, puis 20 mg par jour), le goitre augmente de volume. L'état clinique est celui d'une discrète hypothyroïdie. Quelle est la décision logique à prendre en attendant les résultats du bilan hormonal ? A - Arrêter le traitement B - Augmenter le traitement C - Diminuer le traitement D - Prescrire du Lugol® E - Aucune Bonne(s) Réponse(s) : C

73 Question à complément simple. Le tableau clinique et l'anamnèse permettent d'évoquer une hypothyroïdie : A - Périphérique idiopathique (involution simple de la thyroïde) B - Centrale (hypothalamo-hypophysaire) C - Périphérique iatrogénique D - Par ectopie thyroïdienne E - Secondaire à une thyroïdite chronique de Hashimoto Bonne(s) réponse(s) : C

Il semble que la malade soit passée en hypothyroïdie : certains diminuent le traitement. Par la suite, certains adjoignent des hormones thyroïdiennes, le Néomercazole® ayant peut-être une action immunosuppressive.

A - Signes apparus trop rapidement (6 mois). B - Déficit thyréotrope rarement aussi complet et isolé, sans atteinte des autres fonctions antihypophysaires. C - La rapidité d'installation des troubles et la prise de cordarone sont en faveur d'une hypothèse iatrogénique chez cette patiente sans goitre. D - Age trop tardif. E - Absence de goitre. Une femme de 62 ans consulte pour les signes suivants apparus progressivement au cours des six derniers mois : asthénie, apathie, frilosité, crampes musculaires et prise de poids de 6 kg. Le visage est arrondi, la peau est froide, les aisselles sont sèches, le rythme cardiaque à 64/mn, il n'y a pas d'oedème malléolaire. La patiente, dont la voix est rauque et lente, vous apprend qu'elle a été traitée pendant 4 ans par isosorbide dinitrate (Risordan®) et par Cordarone® (amiodarone) pour une angine de poitrine, mais qu'elle n'a plus eu de crise depuis près d'un an et que ce traitement a été alors interrompu. Il n'existe pas de goitre. Au terme de cet examen, le diagnostic d'hypothyroïdie est hautement probable.

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57 Question à compléments multiples.

32 Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant l'hypothyroïdie de l'adulte, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A - Elle s'accompagne souvent d'une réaction myotonique avec lenteur de la décontraction B - Elle peut se révéler par une anémie C - L'athérome, surtout coronarien, est fréquent D - L'hypothyroïdie peut aboutir au coma E - L'étiologie auto-immune est fréquente

Quel(s) examen(s) demandez-vous dans un premier temps pour affirmer le diagnostic d'hypothyroïdie primitive ? A - Dosage de T3 - T4 - TSH B - Dosage de thyroglobuline C - Test au TRH D - Test à la métopyrone E - Recherche d'anticorps antithyroïdiens Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E C - Le test au TRH est interressant dans les déficits thyréotropes. A - Explique l'allongement du temps de déconcentration sur le réflexogramme achilléen. E - Thyroïdite de Hashimoto ou traitement par iode ou chirurgie d'une maladie de Basedow. Une femme de 61 ans vient consulter pour asthénie et se plaint en outre de constipation et de frilosité. Elle est plus lente, plus maladroite. Sa peau est sèche, un peu infiltrée, le coeur est régulier à 60, la TA à 15/8. L'examen clinique est par ailleurs négatif. Un tel ensemble évoque fortement une hypothyroïdie.

58 Question à compléments multiples.

34 Question à complément simple. Pour traiter cette hypothyroïdie, vous allez prescrire : A - Thyroxine B - Lugol C - Néomercazole D - Lithium E - Aldostérone Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Parmi les propositions suivantes concernant le diagnostic de l'hypothyroïdie primitive, lesquelles sont exactes ? A - L'effondrement de la fixation thyroïdienne suffit à affirmer le diagnostic B - Un taux plasmatique de T3 abaissé suffit à affirmer le diagnostic C - Il n'y a pas d'hypothyroïdie primitive sans élévation de la TSH D - La prolactine peut être élevée E - La FSH est basse et s'élève sous métopirone Bonne(s) réponse(s) : D Peut s'observer dans de nombreuses pathologies (syndrome de base T3) en l'absence d'hypothyroïde véritable. De plus un taux abaissé de T3 peut se voir dans les hypothyroïdes centrales comme périphériques. C - L'élévation de la TSH est très précoce mais peut manquer en cas de dysfonctionnement hypothalamo-hypophysaire associé. D - Effet stimulant du TRH sur la sécrétion de prolactine.

35 Question à complément simple. Vous apprenez que cette malade a été traitée il y a 8 ans et pendant 18 mois par Néomercazole pour une maladie de Basedow avec goitre et exophtalmie. Cette notion oriente vers quelle étiologie de l'hypothyroïdie actuelle ? A - Une agénésie thyroïdienne B - Un effet prolongé de l'antithyroïdien de synthèse C - Une ectopie thyroïdienne D - Une thyroïdite subaiguë type de Quervain E - Une maladie de Hashimoto Bonne(s) réponse(s) : E Basedow et thyroïdite de Hashimoto sont deux pathologies autoimmunes parfois difficiles à différencier.

59 Question à compléments multiples. Parmi les situations suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) une cause classique d'hypothyroïdie ? A - Thyroïdite chronique auto-immune (maladie de Hashimoto) B - Thyroïdite sub-aiguë type de Quervain C - Maladie de Basedow traitée par iode radio-actif D - Traitement par amiodarone (Cordarone) E - Epithélioma thyroïdien à stroma amyloïde Bonne(s) réponse(s) : A B C D Sans commentaire.

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19 Question à compléments multiples.

29 Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) que l'on peut retrouver chez un sujet en hyperthyroïdie sévère ? A - Arythmie complète par fibrillation auriculaire B - Diarrhée C - Hypercalcémie D - Episode pseudo-maniaque E - Hypothermie

Quels sont les signes en faveur d'une hyperthyroïdie ? A - Troubles thymiques atypiques B - Accident cardiaque (fibrillation auriculaire rapide, récidivante) sans atteinte cardiaque retrouvée C - Existence de tremblements fins des extrémités D - Amaigrissement rapide de dix kilos E - Trouble du sommeil

Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Sans commentaire.

Sans commentaire.

17 Question à compléments multiples.

10 Question à compléments multiples.

Tous les paramètres suivants sont attendus dans la maladie de Basedow avec hyperthyroïdie, sauf un lequel ? A - Diminution de la cholestérolémie B - Elévation de la T4 libre C - Elévation de la T3 libre D - Elévation de la TSH "ultrasensible" E - Présence d'anticorps antirécepteurs à TSH

Le diagnostic de thyroïdite sub-aiguë retenu quels traitements peut-on proposer en phase d'hyperthyroïdie ? A - Antithyroïdiens de synthèse B - B ta-bloquants C - Iode radio-actif D - Hormones thyroïdiens à visée freinatrice E - Anti-inflammatoires

Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Bonne(s) réponse(s) : B E

La TSH ultrasensible est basse et "bloquée" (non stimulable par le TRH) dans l'hyperthyroïdie de la maladie de Basedow. La présence d'anticorps antirecepteurs à TSH suggère l'atteinte dimminutaire liée à la maladie de Basedow.

Sans commentaire.

46 Question à complément simple. Parmi les étiologies d'hyperthyroïdie suivantes, indiquer celle qui est la plus probable : A - Goitre hétéromultinodulaire toxique B - Thyroïdite de De Quervain C - Hyperthyroïdie induite par l'iode D - Maladie de Basedow E - Adénome toxique Bonne(s) réponse(s) : D Le caractère vasculaire du goitre est très évocateur de maladie de Basedow Une femme âgée de 46 ans est hospitalisée pour le bilan d'un amaigrissement (6 kg en 8 mois) associé à une polyphagie et une asthénie. Elle pèse 54 kg pour une taille de 1,67 m. L'examen clinique objective une hyperexcitabilité, un tremblement fin des mains, une tachycardie sinusale à 110/mn et une faiblesse musculaire rhizomélique caractérisée par l'impossibilité de se relever d'une position accroupie. Le corps thyroïde est augmenté de volume de façon diffuse et homogène, de consistance élastique, frémissant et soufflant. Le diagnostic d'hyperthyroïdie est confirmé par les dosages hormonaux.

49 Question à compléments multiples. Parmi les manifestions cardio-vasculaires suivantes, indiquer celle(s) qui est (sont) souvent observée(s) dans l'hyperthyroïdie : A - Hypertension artérielle systolo-diastolique B - Arythmie complète par fibrillation auriculaire C - Péricardite D - Bloc auriculo-ventriculaire E - Insuffisance cardiaque Bonne(s) réponse(s) : B E La tension artérielle est souvent normale, avec parfois une élévation modérée de la systolique.

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Question à compléments multiples. Parmi les signes suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui entre(nt) dans le tableau classique de l'hypothyroïdie de l'adulte? A - Exophtalmie B - Amaigrissement C - Frilosité D - Asthénie E - Paresthésies des extrémités Bonne(s) réponse(s) : C D E Sans commentaire.

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34 Question à complément simple.

58 Question à complément simple.

L'étiologie la plus fréquente de l'obésité chez la femme après la ménopause est : A - L'hypothyroïdie B - La carence oestrogénique C - Le déséquilibre alimentaire D - L'hypercorticisme E - L'hypoglycémie

Les signes cliniques suivants peuvent se voir au cours de l'obésité commune, sauf un. Lequel ? A - Vergetures rosées B - Obésité facio-tronculaire C - Faciès coloré D - Amyotrophie E - Hypertension artérielle

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : D

En particulier on note une plus grande consommation de sucres rapides.

Sans commentaire.

32 Question à complément simple.

61 Question a compléments multiples.

Dans l'obésité commune, non compliquée, par surcharge alimentaire, les propositions suivantes sont exactes, sauf une. Indiquez laquelle : A - L'obésité a souvent un caractère familial B - Il y a un hyperinsulinisme à jeun, alors que la glycémie est normale C - L'eau totale (ET) exprimée en pourcentage du poids du corps, est augmentée D - L'obésité peut apparaître lors d'un choc psycho-affectif E - Le retard pubertaire simple est fréquent chez l'adolescent obèse

La (les) anomalie(s) hormonale(s) le plus souvent rencontrée(s) dans les obésités non endocriniennes non traitées est (sont) : A - Diminution de l'insulinémie à jeûn B - Elévation du peptide C sérique à jeûn C - Diminution de la cortisolémie à jeûn D - Perte du rythme circadien de la sécrétion de cortisol E - Diminution de la T3 sérique

Bonne(s) réponse(s) : C Augmentation de la masse grasse et non de l'eau totale.

73 Question à compléments multiples. L'obésité "commune" de l'adulte peut être en relation avec : A - Une obésité dans l'enfance B - Une hérédité familiale d'obésité C - Un dysfonctionnement ovarien D - Un allaitement artificiel pendant les six premiers mois de la vie E - Des habitudes familiales d'hyperphagie Bonne(s) réponse(s) : A B E Sans commentaire.

77 Question à compléments multiples. L'obésité est un facteur indépendant : A - D'insuffisance cardiaque B - D'insuffisance coronarienne C - D'hyperlipoprotéinémie D - D'artérite des membres inférieurs E - D'hypertension artérielle

Bonne(s) Réponse(s) : B A, B - Hyperinsulinisme que reflète l'élévation du peptide C. C, D - On peut observer chez le sujet obèse une élévation de la cortisolémie sans perte du rythme circadien. E - Les taux de T3 dépendent plus des apports nutritifs que du poids de l'individu. Chez les sujets suralimentés la T3 sérique s'élève et baisse lors du jeûne.

74 Question à complément simple. Parmi les résultats suivants, lequel rechercheriez-vous comme argument le plus significatif en faveur de l'étiologie secondaire à l'obésité de l'hypercortisolémie ? A - Cycle nycthéméral du cortisol aboli B - Excrétion urinaire des 17 cétostéroïdes normale C - Test au synacthène positif (augmentation de l'excrétion urinaire des 17 hydroxystéroïdes) D - Cortisolémie de 8 heures inférieure à 25 microgrammes/l après prise de 2 comprimés de Dexaméthasone (Décadron®) à 22 heures E - Cortisol salivaire relativement plus élevé que le cortisol plasmatique Bonne(s) Réponse(s) : D L'hypercortisolisme secondaire à l'obésité répond aux freinages rapides et faibles. Le cycle nycthéméral est le plus souvent non aboli.

Bonne(s) réponse(s) : A B C E Sans commentaire.

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95 Question à compléments multiples.

64 Question à compléments multiples.

Que fait évoquer la survenue d'une hypothyroïdie primitive, 10 ans après la "guérison" d'une maladie de Basedow traitée par antithyroïdien de synthèse, comme étiologie de cette hypothyroïdie ? A - L'effet tardif de l'antithyroïdien de synthèse B - Une thyroïdite subaiguë type de Quervain C - Une thyroïdite chronique (maladie de Hashimoto) D - Saturation iodée E - Un cancer thyroïdien

Parmi les manifestations cardio-vasculaires de l'hypothyroïdie, laquelle(lesquelles) est(sont) habituelle(s) ? A - Augmentation de débit cardiaque B - Bradycardie C - Vaso-dilatation périphérique D - Microvoltage des complexes à l'E.C.G. E - Elargissement de la silhouette cardiaque

Bonne(s) réponse(s) :

Bonne(s) réponse(s) : B D E Sans commentaire.

QUESTION ANNULEE.

19 Question à complément simple. Quelle est la circonstance qui peut expliquer un dépistage négatif en France chez un enfant authentiquement hypothyroïdien ? A - L'allaitement maternel B - Le traitement de la mère par des hormones thyroïdiennes C - Le traitement de la mère par des antithyroïdiens de synthèse D - Une intoxication iodée lors de la grossesse E - Un panhypopituitarisme chez l'enfant Bonne(s) réponse(s) : E Il se fait par dosage de TSH donc dépiste les hypothyroïdies périphériques.

3 Question à complément simple. Parmi les méthodes thérapeutiques de la maladie de Basedow, indiquez celle qui présente le plus grand risque d'hypothyroïdie définitive : A - Antithyroïdiens de synthèse B - Thyroïdectomie subtotale C - Iode radioactif D - Lugol E - Lithium Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE.

63 Question à compléments multiples. Parmi les signes cliniques suivants, le(s)quel(s) est(sont) observé(s) dans une forme typique d'hypothyroïdie ? A - Pâleur du visage B - Crampes musculaires C - Sécheresse de la peau D - Hypoacousie E - Perte de la mémoire Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire. Une femme de 40 ans consulte pour une fatigabilité, un ralentissement psycho-moteur, une frilosité, une prise de poids. Les examens biologiques confirment l'insuffisance thyroïdienne.

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Question à complément simple. Dans le cas o vous suspectez une hypothyroïdie périphérique, quel est le premier examen à demander? A - Dosage de TSH B - Dosage de la thyroxine libre C - Dosage de la triiodothyronine D - Dosage des anticorps antithyroïdiens E - ƒchographie thyroïdienne Bonne(s) réponse(s) : A ƒvident.

Question à compléments multiples. Devant une hypothyroïdie, les arguments en faveur d'une maladie de Hashimoto comportent : A - Goitre B - Association avec une anémie de Biermer C - VS très accélérée D - Présence d'anticorps antithyroïdiens à un titre élevé E - Signes d'inflammation aiguë de la thyroïde Bonne(s) réponse(s) : A B D Sans commentaire

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2 Question à complément simple. Parmi les causes de mortalité suivantes, toutes ont une prévalence augmentée dans l'obésité sauf une, indiquez laquelle : A - Accident vasculaire cérébral B - Lithiase biliaire C - Diabète D - Hypertension artérielle E - Suicide Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

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Question à compléments multiples. L'obésité peut être considérée comme un facteur de risque de : A - Hypertension artérielle B - Varices des membres inférieurs C - Apnées du sommeil D - Gonarthrose E - Lithiase vésiculaire Bonne(s) réponse(s) : A B C D Sans commentaire.

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Question à compléments multiples. Deux des caractéristiques suivantes sont le fait des obésités gynoïdes : A - Prédominance dans la région sous-ombilicale B - Rapport taille/hanche > 0,9 C - Index de masse corporelle supérieur à celui d'une obésité androïde de même degré D - Faible incidence des complications cardiovasculaires E - Forte incidence du diabète et des dyslipidémies Bonne(s) réponse(s) : A D B : C'est l'inverse C : L'index de masse corporelle est indépendant de la répartition des graisses [poids (Kg) / Taille2 (m)] D : Contrairement aux obésités androïdes E : C'est le fait des obésités androïdes

Question à compléments multiples. Le diabète non insulinodépendant avec obésité doit être traité en première intention par : A - Un régime hypocalorique B - Un sulfamide hypoglycémiant C - De l'insuline à faible dose D - De l'insuline à forte dose E - Un biguanide Bonne(s) réponse(s) : A Un régime hypocalorique, équilibré, avec restriction des sucres d'absorption rapide constitue le premier temps du traitement. Les antidiabétiques ne sont utilisés que si le régime est insuffisant pour contrôler le diabète.

Question à compléments multiples. La diététique de l'obésité implique que : A - La ration calorique globale est réduite d'un tiers environ au début B - La ration glucidique ne doit pas excéder 30 % de l'apport calorique C - Il faut conserver un apport protidique voisin de 1 g/kg de poids D - Le fractionnement des repas est souhaitable E - Les régimes "dissociés" sont déconseillés car ils peuvent conduire à des carences et n'ont pas de "valeur éducative" quant au comportement alimentaire Bonne(s) réponse(s) : C D E A : Très variable. Tout dépend de la consommation calorique habituelle, de l'âge, de l'activité physique, de la motivation, etc... B : Doit représenter 50 % de l'apport calorique.

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77 Question à complément simple.

105 Question à compléments multiples.

Parmi les cas de découverte récente chez les français de souche, quelle est la cause la plus fréquente d'insuffisance surrénale lente ? A - Rétraction corticale B - Métastases d'un cancer pulmonaire C - Tuberculose D - Déficit enzymatique E - Accident des anticoagulants

Les deux causes les plus fréquentes de l'insuffisance surrénale primaire de l'adulte sont en France : A - L'hémorragie des surrénales B - La tuberculose C - Les métastases surrénaliennes D - La rétraction corticale auto-immune E - Les états septicémiques Bonne(s) réponse(s) : B D

Bonne(s) réponse(s) : A A - Mécanisme auto-immun. B - Celles-ci ne sont que rarement symptomatiques. C - Cause la plus fréquente jusque vers 1960, plus rare maintenant chez les français "de souches". D - Plutôt un tableau d'insuffisance surrénale aigue chez l'enfant ou de trouble des règles chez la femme adulte. E - L'hémorragie surrénalienne doit être bilatérale et si elle est symptomatique, elle entraîne le plus souvent une insuffisance surrénalienne aigue.

51 Question à compléments multiples. Parmi les thérapeutiques ci-dessous, laquelle ou lesquelles sont dangereuses en présence d'une insuffisance surrénale primitive ? A - Pénicilline B - Hydrocortisone C - Potassium D - Régime sans sel E - 9 alpha Fluorohydrocortisone Bonne(s) réponse(s) : C D B E - C'est au contraire son traitement. C - Risque d'hyperkaliémie. D - Risque de décompensation d'une insuffisance surrénale aiguë par le biais d'une déplétion sodée. A - Sans rapport.

28 Question à complément simple.

113 Question à complément simple. Le test permettant d'apprécier la réactivité de la sécrétion d'Aldostérone lors de la suspicion d'insuffisance surrénale est : A - Test de la Métopirone B - Test à la T R H C - Test à la Régitine D - Test à la dexaméthasone E - Aucune de ces réponses Bonne(s) réponse(s) : E La réactivité de la sécrétion d'aldostérone s'apprécie lors de la mise en orthostatisme.

32 Question à complément simple. Parmi les thérapeutiques suivantes, laquelle est formellement contre-indiquée dans le traitement d'une insuffisance surrénale aiguë ? A- Chlorure de Sodium B - Chlorure de Potassium C - Syncortyl® (Désoxycortisone) D - Glucose E - Antibiotique Bonne(s) réponse(s) : B

Une malade de 42 ans est traitée depuis 5 ans pour une authentique insuffisance surrénale chronique. Elle reste fatiguée et hypertendue. Une erreur importante dans la prescription de son traitement précisé ci-dessous est probablement responsable de ce mauvais résultat : A - Hydrocortisone 10 mg : un comprimé le matin, à midi et le soir B - Flurocortisone 50 mg : un comprimé le matin C - Vitamine C 50 mg : un comprimé le matin et à midi D - Traitement à maintenir en permanence, doses à tripler en cas d'épisode infectieux intercurrent E - Maintient d'une alimentation très peu salée en raison de la corticothérapie Bonne(s) réponse(s) : E Au contraire, le régime doit être normalement salé. C'est dans le cas d'une corticothérapie à visée anti-inflammatoire que le régime doit être désodé pour éviter une rétention hydrosodée.

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La tuberculose était auparavant la cause la plus fréquente, actuellement, c'est la rétraction corticale auto-immune.

Jamais de K+ au début du traitement d'une insuffisance surrénalienne aiguë. Les antibiotiques peuvent être utiles dans le cas d'une éventuelle infection, responsable de la décompensation.

59 Question à compléments multiples. L'insuffisance surrénale périphérique se caractérise par : A - Cortisol bas et A.C.T H. basse B - Cortisol bas et A.C.T.H. normale C - Cortisol bas et A.C.T H. élevée D - Aldostérone basse et rénine basse E - Aldostérone basse et rénine élevée Bonne(s) réponse(s) : C E Sans commentaire.

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34 Question à compléments multiples.

60 Question à compléments multiples.

Devant une insuffisance surrénale chronique quel(s) argument(s) retenez-vous en faveur d'une étiologie tuberculeuse de la maladie ? A - Il existe des antécédents de tuberculose ostéoarticulaire B - La radiographie de l'abdomen montre des calcifications surrénales C - La médullosurrénale est atteinte D - La pigmentation est plus prononcée que dans les surrénalites auto-immunes E - L'intradermo-réaction à la tuberculine est négative

Parmi les circonstances suivantes, Iaquelle (lesquelles) peut (peuvent) entraîner une insuffisance surrénale aiguë chez un addisonien, en l'absence de traitement préventif ? A- Grippe B - Accouchement C - Diarrhée prolongée D - Régime sans sel E - Intervention chirurgicale

Bonne(s) réponse(s) : A B C La tuberculose surrénale n'est pas l'apanage des calcifications surrénaliennes bilatérales. L'atteinte médullosurrénale se manifeste par l'absence de réponse hyperadrénalurique lors de l'épreuve au 2. désoxyglucose.

46 Question à compléments multiples. Le traitement de l'insuffisance surrénale lente associe de l'hydrocortisone et de la 9 alpha-fluorohydrocortisone. Le régime à suivre doit être : A - Désodé B - Normosodé C - Avec apport de sels de potassium D - Sans apport de sels de potassium E - Riche en calcium

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Toute agression (infection, stress...) ou déperdition sodée (sudation, perte digestive...) doit faire doubler la dose d'hydrocortisone et de 9 alpha-fluorocortisone.

46 Question à compléments multiples. L'insuffisance surrénale aiguë se caractérise par : A - Une hypernatrémie B - Une hyperkaliémie C - Une hypoglycémie D - Une diminution du taux des protides plasmatiques E - Une elévation de l'hématocrite Bonne(s) réponse(s) : B C E A - Déficit sodé avec hyponatrémie, hypernatriurèse. B, C - Par déficit en gluco et minéralo-corticoïdes. D, E - Déshydratation avec hyperprotidémie et hémoconcentration.

Bonne(s) réponse(s) : B D Il s'agit d'un traitement substitutif à vie et non d'une corticothérapie au long cours ! Le traitement doit prescrire tout diurétique, laxatif et apport de potassium.

14 Question à complément simple. La dose moyenne quotidienne d'hydrocortisone permettant d'équilibrer une insuffisance surrénale primaire chez un adulte est de l'ordre de : A - 10 mg B - 30 mg C - 60 mg D - 100 mg E - 150 mg

91 Question à compléments multiples. Parmi les signes suivants lequel (lesquels) est (sont) habituel(s) dans l'insuffisance surrénale aiguë ? A - Déshydratation B - Hyperglycémie C - Hypotension artérielle D - Douleurs abdominales E - Diarrhée

Bonne(s) Réponse(s) : B Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A C D E Les douleurs abdominales peuvent faire suspecter un tableau chirurgical mais le ventre reste souple.

59 Question à compléments multiples. La(les) conduite(s) suivante(s) est(sont) indiquée(s) pour le traitement de l'insuffisance surrénale lente (Addison) : A - Prise de Cortancyl (Prednisone) B - Régime sans sel C - Prise d'hydrocortisone un jour sur deux D - Prise quotidienne de 9 alphafluorohydrocortisone E - Prise quotidienne d'hydrocortisone

75 Question à complément simple. Préciser le test dynamique permettant d'apprécier la réactivité de la sécrétion du cortisol lors de la suspicion d'une insuffisance surrénale primaire : A - Test à la régitine B - Test à la déxaméthasone C - Test au T R H D - Test au Synacthène E - Aucune de ces réponses Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : D E B - Régime normo-salé. C, E - 2 à 3 prises quotidiennes (20 à 60mg/jour). D - 25 à 100mg/jour.

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116 Question à compléments multiples.

19 Question à compléments multiples.

L'insuffisance surrénale aiguë peut entraîner le (les) désordre(s) biologique(s) suivant(s) : A - Hypokaliémie B - Hyponatrémie C - Hyperprotidémie D - Hypocalcémie E - Réserve alcaline diminuée

Devant cette suspicion d'insuffisance surrénale, quel(s) signe(s) va (vont) vous orienter pour confirmer le diagnostic ? A - Cicatrices pigmentées B - Episodes d'hypoglycémie à jeun C - Hypotension artérielle D - Douleurs osseuses E - Tendance à la constipation

Bonne(s) réponse(s) : B C E

Bonne(s) réponse(s) : A B C E

A - Au contraire, hypokaliémie. B - Souvent importante avec hypochlorémie. C - Secondaire à la déshydratation. D - Acidose tubulaire par défaut de régénération des bicarbonates.

La mélanodermie touche aussi les zones découvertes, points de frottement (coudes, genoux), les plis de flexion palmaires. C - Orthostatique initialement qui aussi observée en décubitus par la suite. E - Observée chez 1/5 des patients.

22 Question à complément simple. L'origine tuberculeuse d'une insuffisance surrénale peut être envisagée devant : A - Le jeune âge du malade B - Le sexe féminin C - La positivité des anticorps antisurrénaliens D - La prédominance de l'insuffisance gluco-corticoïde (au début de l'évolution tout au moins) E - Aucun de ces arguments Bonne(s) réponse(s) : E C - Ces anticorps sont en faveur d'une rétraction corticale des surrénales et sont en principe négatifs dans une tuberculose. D - L'atteinte est globale. E - Des antécédents de tuberculose ou une autre localisation de la tuberculose et la présence de calcification surrénaliennes à l'ASP seraient en faveur de cette étiologie.

Une femme âgée de 25 ans consulte son médecin pour asthénie depuis plusieurs mois, asthénie croissante au cours de la journée. Au cours des dernières semaines, cette asthénie s'est accentuée, associée à une anorexie et, parfois à un état nauséeux. L'amaigrissement est chiffré à 5 kgs et l'entourage a noté que la patiente avait bronzé beaucoup plus que les étés précédents et s'en étonne puisqu'elle n'est pas beaucoup sortie de chez elle.

21 Question à complément simple. L'insuffisance surrénale étant confirmée, quel élément clinique ou biologique affirmera l'origine primitivement surrénalienne ? A - Valeur de la kaliémie B - Asthénie C - Nausées D - Mélanodermie E - Hypotension orthostatique Bonne(s) réponse(s) : D

45 Question à complément simple. Devant cette insuffisance surrénale confirmée, quel élément clinique retrouvé dans l'observation et/ou quel élément biologique ultérieur affirmeront (ou affirmera) la nature primitive ? A - La valeur de la kaliémie B - L'asthénie C - Les nausées D - L'hypotension orthostatique E - La mélanodermie

A - Une élévation franche de la kaliémie serait cependant en faveur d'un déficit primitif car le déficit minéralocorticoïde est absent ou modéré dans les insuffisances secondaires. D - La mélanodermie est liée à l'augmentation de synthèse de l'ACTH et ne s'observe pas dans les déficits surrénaliens secondaires.

Bonne(s) Réponse(s) : E La mélanodermie est témoin d'une hypersécrétion d'ACTH, témoin ellemême d'une IS primitive.

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Question à complément simple.

Question à compléments multiples.

Parmi les examens suivants, il faut demander pour porter le diagnostic d'insuffisance surrénale lente?

Quelle(s) est (sont) la (les) modalité(s) du traitement de l'insuffisance surrénale aiguë?

A - Dosage de cortisol plasmatique à 8h du matin B - Dosage de cortisol plasmatique à 8h et à 16h C - Dosage de la cortisolurie des 24h D - Dosage des 17 OH corticostéroïdes des 24h E - Dosage de cortisol plasmatique à 8h et 60 mn après Synacthène® immédiat

A - Apport de 100 mg/24h d'hydrocortisone en intramusculaire B - Apport de 300 à 400 mg/24h d'hydrocortisone en intramusculaire C - 2 à 31/24h de sérum glucosé et 8g de KC1/24h D - 2 à 31/24h de sérum glucosé et 10 à 20 g de NaC1/24h E - 5 à 10 mg/24h de Syncortyl®

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : B D E Le test au Synacthène immédiat permet à lui seul de faire le diagnostic d'insuffisance surrénale (ou de l'éliminer). Dans la majorité des cas, le cortisol avant Synacthène est effondré, pas ou très peu stimulable par l'injection (les sujets normaux ont un cortisol qui s'élève au moins à 20µg/dl).

Sans commentaire.

Le dosage de la cortisolurie des 24 heures est de moindre intérêt, les valeurs basses normales se superposant aux valeurs de certaines insuffisances surrénales.

Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes, quelles sont les précautions qu'il faut enseigner à un patient atteint d'une insuffisance surrénale lente? A - Multiplier les doses d'hydrocortisone par 3 en cas d'infection ou de stress B - Suivre un régime normalement salé C - Ne jamais interrompre son traitement D - Avoir une carte d'addisonien E - Avoir au réfrigérateur les médicaments d'une décompensation aiguë Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire.

Question à compléments multiples. Parmi les circonstances suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) entraîner une insuffisance surrénale aiguë chez un addisonien, en l'absence de traitement préventif? A - Arrêt du traitement substitutif B - Accouchement C - Diarrhée prolongée D - Régime sans sel E - Intervention chirurgicale Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire.

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56 Question à complément simple. Les modifications ioniques constatées dans l'insuffisance surrénale aiguë sont : A - Hyponatrémie avec natriurèse conservée B - Hyponatrémie avec natriurèse effondrée C - Hypernatrémie avec natriurèse augmentée D - Hypernatrémie avec natriurèse effondrée E - L'insuffisance surrénale aiguë ne modifie pas le métabolisme du sodium Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

88 Question à compléments multiples. Quels sont les signes qui font partie du tableau classique d'insuffisance surrénale aiguë révélatrice d'une maladie d'Addison d'origine tuberculeuse ? A - Perte de poids B - Hypokaliémie C - Anorexie D - Hyponatrémie E - Calcifications surrénaliennes Bonne(s) réponse(s) : A C D E Il existe à l'inverse une tendance à l'hyperkaliémie avec kaliurèse basse. Les calcifications surrénaliennes sont quasi pathognomoniques de l'étiologie tuberculeuse d'une insuffisance surrénale périphérique.

93 Question à compléments multiples. La (les) pertubation(s) biologique(s) rencontrée(s) au cours d'une poussée aiguë d'insuffisance surrénale de la maladie d'Addison est (sont) : A - Hypokaliémie B - Hyponatrémie C - Hyperglycémie D - Natriurèse élevée E - Augmentation de l'hématrocrite Bonne(s) réponse(s) : B D E Le déficit hormonal s'accompagne d'une hyperkaliémie avec kaliurèse basse ainsi que d'une hypoglycémie. L'augmentation de l'hématocrite et de l'urée sanguine signe l'hypovolémie par fuite urinaire de sodium et stock sodé bas.

50 Question à compléments multiples. Dans l'insuffisance surrénale aiguë périphérique, on peut observer : A - Asthénie physique B - Syndrome confusionnel C - Collapsus D - Pigmentation cutanée E - Polyurie Bonne(s) réponse(s) : A B C D Le déficit en cortisol s'accompagne d'un retard à l'élimination de l'eau libre (ppsiurie).

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Question à compléments multiples. Quels signes biologiques peuvent être rencontrés dans une insuffisance surrénale aiguë? A - Hypernatrémie B - Hyponatrémie C - Hyperkaliémie D - Hypoglycémie E - Elévation de l'hématocrite Bonne(s) réponse(s) : B C D E E : Par hémoconcentration liée à la déshydratation extracellulaire

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Question à compléments multiples. Quelle(s) est (ou sont) la (les) modalité(s) du traitement de l'insuffisance surrénale aiguë? A - Apport de 300 à 400 mg/24 h d'hydrocortisone, per os B - Apport de 300 à 400 mg/24 h d'hydrocortisone en intraveineux C - 2 à 3 l/24 h de sérum glucosé et 8 g de KCl/24 h D - 2 à 3 l/24 h de sérum glucosé et 10 à 20 g de NaCl/24 h E - 5 à 10 mg/24 h de Syncortyl® ( déoxycorticostérone) Bonne(s) réponse(s) : B D E C : Pas d'apport de potassium du fait de l'hyperkaliémie existante dans l'insuffisance surrénale aiguë La recherche et le traitement d'un facteur déclenchant sont fondamentaux.

Question à compléments multiples. Une insuffisance surrénale aiguë peut se manifester par : A - Une diarrhée B - Un syndrome douloureux abdominal aigu C - Un tableau d'anasarque D - Un état d'agitation E - Des crampes musculaires Bonne(s) réponse(s) : A B D E B : Parfois tableau pseudo-chirurgical D : Dž à l'oedème cérébral secondaire à l'hyponatrémie E : Très rare. S'intègre dans le syndrome des contractures musculaires, observé exceptionnellement au cours de l'insuffisance surrénale aiguë.

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66 Question à complément simple.

29 Question à complément simple.

L'association hypercalcémie-hypophosphorémie est caractéristique : A - De l'hyperparathyroïdie primitive B - De l'hyperparathyroïdie secondaire C - Du myélome multiple D - Du cancer secondaire osseux d'origine mammaire E - De la sarcoïdose

Au cours d'une hypercalcémie, les traitements suivants peuvent être employés, sauf un. Lequel ? A - Diurétiques de l'anse (furosémide, Lasilix®) B - Mithramycine (Mithracine®) C - Prednisone D - Digitaline E - Indométhacine (Indocid®)

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : D

Lors de l'hyperparathyroïdie secondaire à l'insuffisance rénale, la phosphorémie est normale ou haute par trouble de l'excrétion des phosphates. Dans le cadre des hypercalcémies des cancers on peut distinguer deux types : le premier où l'hypercalcémie est liée à la présence de métastases osseuses, la phosphorémie est normale, l'AMPc urinaire est bas ; le second appelé "hypercalcémie humorale maligne" où les métastases osseuses sont absentes ou peu étendues, l'hypercalcémie s'accompagne d'hypophosphorémie, d'un AMPc urinaire élevé mais il existe une alcalose hypochlorémique hypokaliémique et non l'acidose hyperchlorémique de l'hyperparathyroïdie primaire, elle est liée au PTHrp : parathormone related peptide (ou parathormone like peptide). Le granulome sarcoïdien est capable d'hydroxyler la vitamine D, l'hypercalcémie de la sarcoïdose est liée à cette hypervitaminose D et se révèle souvent à l'occasion d'une exposition solaire.

Tous les médicaments proposés peuvent être utilisés pour traiter une hypercalcémie sauf les digitaliques. La digitaline est au contraire contreindiquée dans les hypercalcémies comme dans les hypokaliémies.

94 Question à compléments multiples. L'hypercalcémie chronique doit être recherchée devant un ou plusieurs des signes suivants : A - Soif B - Polyphagie C - Tachycardie D - Constipation E - Asthénie Bonne(s) réponse(s) : A D E

73 Question à complément simple.

A - Syndrome polyuro-polydipsique fréquent mais en général modéré. B, D - Anorexie, nausées, constipation et vomissements sont fréquents.

La (les) manifestation(s) suivante(s) se rencontre(nt) dans les hypercalcémies aiguës : A - Confusion mentale B - Hypertension artérielle C - Polyurie D - Tachycardie E - Asthénie Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Il faut noter que la pression artérielle est le plus souvent abaissée.

65 Question à compléments multiples.

96 Question à compléments multiples. Parmi les causes suivantes d'hypercalcémie, quelle est ou quelles sont celle(s) comportant une hyperabsorption digestive du calcium ? A - Hyperparathyroïdie primitive B - Cancer osseux métastatique C - Hypervitaminose D D - Immobilisation E - Sarcoïdose Bonne(s) réponse(s) : C E

En présence d'une hypercalcémie, les éléments en faveur d'un hyperparathyroïdisme comportent : A - Hypophosphorémie B - Acidose métabolique C - Hypocalciurie D - Hyperactivité ostéoclasique E - Signes de résorption sous périostée Bonne(s) réponse(s) : A B D E B - Acidose tubulaire distale. C - Au contraire hypercalciurie (lithiase). E - Bien visible sur la 2ème phalange des mains. Référence - "Néphrologie" par M. LEGRAIN (Abrégés, Masson).

C, E - S'accompagnent d'une hypercalcémie avec hypercalciurie par hyperabsorption intestinale du calcium.

98 Question à compléments multiples. Pour traiter une hypercalcémie, vous pouvez envisager : A - Diurétique de l'anse (furosémide) B - Diurétiques du groupe thiazide C - Prednisone pour inhiber l'absorption calcique D - Thyrocalcitonine E - Mithramycine (mithracine®) Bonne(s) réponse(s) : A C D E B - Les thiazidiques sont anticalciuriques par augmentation de la réabsorption tubulaire du calcium.

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21 Question à complément simple. Lorsqu'on suspecte cliniquement une insuffisance antéhypophysaire chez une femme âgée de 55 à 60 ans, quel est l'examen le plus utile au diagnostic ? A - Glycémie B - TSH C - ACTH D - FSH-LH E - Prolactine Bonne(s) réponse(s) : D FSH et LH, normalement élevées chez une femme ménopausée (cas probable chez cette patient de 55 à 60 ans), sont, dans le contexte d'insuffisance antéhypophysaire, normales ou abaissées.

31 Question à complément simple. L'hypoglycémie de l'insuffisance antéhypophysaire est la conséquence de : A - Déficits somatotrope et thyréotrope B - Déficits somatotrope et corticotrope C - Déficit thyréotrope D - Déficit prolactinique E - Déficit gonadotrope Bonne(s) réponse(s) : B Dans cette circonstance, il est contre-indiqué d'avoir recours au test d'hypoglycémie insulinique pour faire la preuve de la carence en ACTH, cortisol et GN.

87 Question à complément simple. Dans l'insuffisance antéhypophysaire globale, l'asthénie et l'opsiurie sont la conséquence de : A - L'insuffisance thyréotrope B - L'insuffisance gonadotrope C - L'insuffisance corticotrope D - L'insuffisance somatotrope E - L'insuffisance prolactinique Bonne(s) réponse(s) : C Il existe au niveau du tubule rénal un antagonisme cortisol-ADH qui ne fonctionne plus lors d'une insuffisance corticotrope.

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60 Question à compléments multiples.

38 Question à complément simple.

Retenez parmi les propositions suivantes, la ou les causes possibles d'hypercalcémie : A - Sarcoïdose B - Hyperparathyroïdisme para néoplasique C - Myélome D - Cancer secondaire des os E - Ostéomalacie

Le résultat biologique le plus évocateur pour le diagnostic étiologique de l'hypercalcémie est : A - VS 11 mm à la première heure B - Glycémie = 1,05 g/l C - Sodium = 139 mmol/l D - Potassium = 4,6 mmol/l E - Phosphorémie = 22 mg/l

Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Bonne(s) réponse(s) : E

E : Elle donne des hypocalcémies !

Sans commentaire.

40 Question à compléments multiples.

Un homme de 67 ans, sans antécédent pathologique personnel ou familial, est hospitalisé en urologie pour une lithiase urétérale droite révélée par une hématurie macroscopique. Le patient signale une asthénie et une perte de poids de 8 kg depuis 3 mois. Il pèse 59 kg pour une taille de 1,61 m. Sa tension artérielle est à 11/7. L'examen somatique est normal.

Une hypercalcémie peut être secondaire à : A - Un syndrome néphrotique B - Une hyperparathyroïdie C - Une immobilisation prolongée D - Une intoxication par la vitamine D E - Un traitement par la calcitonine

Le bilan biologique montre les résultats suivants: hémogramme normal, VS 11 mm à la première heure, électrophorèse des protides normales, créatininémie 95 mcmol/l, glycémie 1,04 g/l, sodium 139 mmol/l; potassium 4,6 mmol/l, calcémie 128 mg/l (3,2 mmol/l), phosphorémie 22 mg/l (10,73 mmol/l).

Bonne(s) réponse(s) : B C D

La calcémie est mesurée une seconde fois à 122 mg/l (3,05 mmol/l).

Le syndrome néphrotique s'accompagne d'une hypoalbuminémie et donc d'une diminution de la calcémie totale. La calcitonine est une hormone hypocalcémiante.

80 Question à compléments multiples.

42 Question à complément simple. Parmi les modalités d'explorations suivantes, indiquer celle qui est la plus fiable pour localiser la lésion responsable de l'hypercalcémie : A - Tomodensitométrie de l'abdomen B - Echotomographie cervicale C - Tomodensitométrie du cou D - Cervicotomie exploratrice E - Scintigraphie osseuse

Sont compatibles avec une hypercalcémie : A - Crise de tétanie B - Vomissements C - Polyurie D - Soif E - Troubles du sommeil

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : B C D E La certitude biologique d'une hyperparothyroïdie doit conduire à une cervicotomie exploratrice par un chirurgien entraîné. D'authentiques adénomespara thyroïndiens mais également l'hyperplasie des parathyroïdes échappent au diagnostic topographique par échotomographie ou tomodensitométrie cervicales.

A : Dans les hypocalcémies au contraire.

100 Question à compléments multiples. 43 Question à compléments multiples.

Une hypercalcémie peut être causée par : A - Maladie de Kahler B - Maladie de Hodgkin C - Sarcoïdose D - Hémochromatose E - Pseudo hypoparathyroïdie Bonne(s) réponse(s) : A B C B : Rarement E : Au contraire tableau d'hypocalcémie (insensibilité tubulaire à la PTH).

Parmi les médicaments suivants, indiquer celui (ceux) que l'on peut utiliser dans le traitement médical de l'hypercalcémie aiguë: A - Diurèse forcée au furosémide (Lasilix®) B - Vitamine D C - Spironolactone (Aldactone®) D - Calcitonine E - Diphosphonate Bonne(s) réponse(s) : A D E Le traitement d'une hypercalcémie commence toujours par la correction de la dépletion hydrosodée qui aggrave en elle-même l'hypercalcémie. Le Lasilix® induit une calciurèse. De la calcitonine et les diphosphonates inhibent la résorption osseuse.

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44 Question à complément simple.

76 Question à compléments multiples.

Parmi les endocrinopathies suivantes indiquer celle qui peut être également responsable d'une hypercalcémie: A - Cancer médullaire sporadique de la thyroïde B - Hyperthyroïdie C - Maladie de Cushing D - Diabète insipide E - Hyperprolactinémie

Quelle(s) mesure(s) thérapeutique(s) peu(ven)t être envisagée(s) pour traiter l'hypercalcémie ? (sans tenir compte de la grossesse) A - Diurèse forcée induite par le furosémide + chlorure de sodium B - Diurèse forcée induite par les thiazidiques + chlorure de sodium C - Administration de thyrocalcitonine D - Corticothérapie, prednisone 100 mg/jour E - Résine échangeuse d'ions type Kayexalate®

Bonne(s) réponse(s) : B Une hypercalcémie modera peut être observée à l'inverse dans l'insuffisance surrénale.

Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

8 Question à compléments multiples. 77 Question à compléments multiples.

L'hypercalcémie peut s'accompagner de la(des) manifestation(s) clinique(s) suivante(s) : A - Crises convulsives B - Troubles de la conscience C - Douleurs abdominales D - Prurit cutané intense E - Polyurie

Comment s'expliquent les hypercalcémies associées à des cancers ? A - Synthèse d'un facteur activant l'ostéoclastose B - Production de protides inhibant la prathormone C - Destruction osseuse par les métatases D - Production de prostaglandines E - Synthèse de vitamine D (1-25 OH D3)

Bonne(s) réponse(s) : B C D E Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A C Sans commentaire.

74 Question à compléments multiples. Parmi les symptômes et signes suivants, l'hypercalcémie peut être à l'origine de : A - abolition d'un réflexe ostéotendineux B - polyurie C - confusion mentale D - raccourcissement de l'espace QT sur l'électrocardiogramme E - douleur névralgique Bonne(s) réponse(s) : B C D A - Pas d'un seul. Une jeune femme de 27 ans est enceinte de 7 mois. Depuis 5 mois, elle se plaint de violentes douleurs que l'analyse clinique permet d'identifier comme d'origine sciatique. Ces douleurs l'obligent à s'aliter en permanence. L'examen montre une abolition du réflexe achilléen gauche, et 2 nodules mammaires. La gravidité est normale. Les deux radiographies (face + profil) de la colonne dorso-lombaire montrent un tassement de L5. Les radiographies du crâne et des mains sont normales, la radiographie pulmonaire également. La calcémie est à 3,25 mmol/l.

75 Question à complément simple. Quelle étiologie possible de l'hypercalcémie retenez-vous chez cette malade ? A - Etat gravidique B - Métastase osseuse d'un néoplasme C - Immobilisation prolongée D - Acromégalie E - Sarcoïdose Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

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Question à complément simple. 39

Question à compléments multiples. 48

Pour un homme de 65 ans atteint de dépression sévère depuis plusieurs semaines et qui présente un bon état général a part un diabète bien équilibré par des sulfamides hypoglycémiants et une hypertrophie prostatique. quel est parmi les 5 traitements suivants, celui qu'il faut choisir ? A - Imipramine (Tofranil®) B - Carbonate de lithium (Téralithe®) C - Méprobamate (Equanil®) D - Viloxazine (Vivalan®) E - Chlorpromazine (Largactil®)

A propos des risques d'incidents et d'accidents des sulfamides hypoglycémiants vous retenez : A - Risque d'une action tératogène pendant la grossesse B - Risque d'une intoxication par l'eau avec le chlorpropamide C - Pas de risque d'utilisation chez l'insuffisant rénal D - Accident toxo-allergique possible E - Risque d'acidose lactique

Bonne(s) réponse(s) : D Le traitement d'une dépression fait appel à des antidépresseurs et l'adénome prostatique contre-indiqué les imipraminiques.

Question à complément simple. 86 La plupart des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent majorer dangereusement l'effet des anticoagulants oraux et des hypoglycémiants sulfamidés. Cela s'explique par : A - Une induction enzymatique B - une inhibition enzymatique C - La défixation protéique par compétition D - L'augmentation de la biodisponibilité E - La diminution de l'effet de premier passage hépatique Bonne(s) réponse(s) : C Les anticoagulants oraux sont très fixés sur les protéines sériques, seul un très faible pourcentage (2 à 3 %) circule sous forme libre dans le sang. L'introduction d'une substance avec une affinité supérieure peut multiplier par 2 ou par 3 le taux de la forme libre.

Bonne(s) réponse(s) : A B C D Le risque d'acidose lactique se voit au cours des traitements par les biguanides, mais pas avec les sulfamides. L'intoxication par l'eau est exceptionnelle. Utilisation prudente voire contre-indiquée en cas d'insuffisance rénale (chlorpropamide). Tous les sulfamides sont allergisants.

Question à complément simple. 13 Parmi les médicaments hypoglycémiants oraux suivants, lequel devez-vous de préférence prescrire à un diabétique non insulino-dépendant insuffisant rénal ? A - Glucophage retard® B - Glucidoral® C - Stagid® D - Daonil® E - Minidiab® Bonne(s) réponse(s) : E A C - Biguanides : contre-indication formelle de l'insuffisance rénale. Il faut choisir celui qui a la demi-vie la plus courte pour éviter au maximum le surdosage, soit le Glibénèse®, soit le Minidiab®.

Question à complément simple. 94 L'action hypoglycémiante des sulfamides antidiabétiques peut être potentialisée par l'un des médicaments suivants. Lequel ? A - Tétracycline B - Pénicilline G C - Noramidopyrine D - Antivitamines K E - Hormones thyroïdiennes Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

Question à complément simple. 96 Les médicaments suivants renforcent l'action hypoglycémiante des sulfamides hypoglycémiants, sauf un. Lequel ? A - Salicylés B - Phénylbutazone C - Benzodiazépines D - Bêta-bloquants non sélectifs E - Diurétiques thiazidiques Bonne(s) réponse(s) : C Les AINS déplacent les sulfamides hypoglycémiants de l'albumine à laquelle ils se lient. Tous les sulfamides (anti-infectieux, diurétiques) sont capables de potentialiser l'effet des sulfamides hypoglycémiants. Les bêta-bloquants non sélectifs augmentent l'incidence et la sévérité de l'hypoglycémie (dont ils masquent les signes à médiation adrénergique).

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Question à complément simple. 54 Parmi les insulines suivantes, commercialisées en France, laquelle est utilisable dans le traitement par pompe à insuline ? A - Insuline Monotard® B - Insuline Ultratard® C - Insuline NPH® D - Insuline endopancrine ordinaire E - Insuline Rapitard® Bonne(s) réponse(s) : D C'est la seule insuline rapide parmi les insulines proposées. L'intérêt de l'insuline à la pompe réside dans la grande facilité de modifications des posologies adaptées sur les fréquents contrôles de la glycémie au doigt. Ceci implique donc une insuline d'action rapide et peu prolongée.

Question à complément simple. 88 Le dosage le plus courant des préparations commerciales d'insuline est de : A - 5 UI/mI B - 10 UI/ml C - 20 UI/mI D - 40 UI/mI E - 100 UI/mI Bonne(s) réponse(s) : D On trouve cependant des flacons d'insuline Actrapid® à 5 UI/ml et des flacons d'insuline pour pompes Endopancrine® à 100UI/ml.

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57 Question à complément simple.

60 Question à complément simple.

Un allongement du temps de Quick peut s'observer dans : A - Maladie de Willebrand B - Hémophilie A majeure C - Hémophilie B majeure D - Héparinothérapie à dose curative E - Aucune de ces circonstances

Parmi les facteurs plasmatiques de coagulation suivants, quel est celui dont le déficit isolé majeur s'accompagne d'un allongement important du temps de céphaline avec activateur, alors que le temps de Quick reste normal ? A - Prothrombine (II) B - Proaccélérine (V) C - Proconvertine (Vll) D - Facteur anti-hémophilique B (IX) E - Facteur Stuart (X)

Bonne(s) réponse(s) : D A - TS augmenté, TCA augmenté. B - TCA augmenté. C - TCA augmenté. D - TCA augmenté, TP augmenté (facteurs communs aux deux voies).

43 Question à compléments multiples. Indiquez, parmi les affections suivantes, celle(celles) s'accompagnant d'un allongement du temps de saignement : A - Purpura rhumatoïde B - Maladie de Willebrand C - Hémophilie B majeure D - Insuffisance rénale chronique E - Maladie hémorragique du nouveau-né Bonne(s) réponse(s) : B D A - Pas d'anomalie de l'hémostase. B - TS allongé par déficit en facteur Willebrand. C - Pas d'atteinte de l'hémostase primaire. D - Régressive après dialyse. E - Hypovitaminose K. Pas d'atteinte de l'hémostase primaire.

Bonne(s) réponse(s) : D Devant un TCA allongé avec TP normal, évoque un déficit en facteur VIII (hémophilie A) puis, si le VIII est normal, en facteur IX (hémophilie B).

67 Question à compléments multiples. Un allongement du temps de Quick associé à un allongement du temps de céphaline activé peut avoir pour cause : A - Un déficit constitutionnel en proconvertine (VII) B - Une hypovitaminose K C - Une insuffisance hépatique D - Une hémophilie A ou B E - Une maladie de Willebrand Bonne(s) réponse(s) : B C A - Donne un allongement isolé du TQ. B - Touche la voie intrinsèque et extrinsèque de la coagulation. C - Idem, item B. Le diagnostic différentiel se fait sur la correction (hypovitaminose K) ou non des anomalies après injection de vitamine K (test de Kohler).. D - N'allongent pas le TQ (voie intrinsèque uniquement concernée). E - Idem item D.

34 Question à compléments multiples. Un allongement du temps de céphaline avec activateur est observé lors : A - De la présence d'un anti-coagulant circulant antifacteur huit B - D'une hémophilie B C - D'une maladie de Willebrand D - D'une thrombocytose sévère E - D'un traitement héparinique à dose hypocoagulante Bonne(s) réponse(s) : A B C E D - Affecte l'hémostase primaire et non la voie intrinsèque de coagulation.

95 Question à complément simple. Un allongement du temps de saignement avec numération plaquettaire peut être expliqué par les circonstances suivantes, sauf une. Laquelle ? A - Purpura rhumatoïde B - Prise d'acide acétyl-salicylique C - Thrombopathie constitutionnelle D - Dysglobulinémie monoclonale E - Insuffisance rénale Bonne(s) réponse(s) : A

106 Question à compléments groupés.

Par vascularite.

Quel(s) est(sont) le (les) facteur(s) de l'hémostase à faire doser en présence d'un allongement du temps de céphaline Kaolin ? 1 - Facteur IX 2 - Facteur VIII 3 - Facteur XI 4 - Facteur VII Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A 4 - Fait partie de la voie extrinsèque, explorée par le temps de Quick, les autres font partie de la voie intrinsèque de la coagulation.

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24 Question à compléments multiples. L'administration parentérale de vitamine K peut normaliser le temps de Quick quand l'allongement en est dû à : A - Hépatite virale B - Ictère par obstruction de la voie biliaire principale C - Déficit constitutionnel en facteur VII D - Cirrhose du foie E - Intoxication par la Coumarine Bonne(s) réponse(s) : B E L'administration de vitamine K corrige l'allongement du TP lorsque celuici est lié à une carence en vitamine K agissant sur les facteurs II, VII + IX et X. Les causes de carence en vitamine K sont schématiquement : les carences d'apport en vitamine K, les défauts d'absorption de la vitamine K et l'utilisation des Antagonistes de la vitamine K.

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57 Question à compléments multiples.

80 Question à complément simple.

Un allongement du temps de saignement doit évoquer : A - Un déficit congénital en facteur VIII (hémophilie A) B - Une thrombopénie C - Un déficit en protéine C D - Une thrombopathie E - Un déficit congénital en facteur IX (hémophilie B)

Parmi les facteurs plasmatiques de coagulation suivants, quel est celui dont le déficit isolé majeur s'accompagne d'un allongement important du temps de céphaline avec activateur, alors que le temps de Quick reste normal ? A - Prothrombine (II) B - Pro accélérine (V) C - Pro convertine (VII) D - Facteur anti-hémophilique B (IX) E - Facteur Stuart (X)

Bonne(s) réponse(s) : B D Une thrombopénie < 80 000/mm3 entraîne une augmentation du TS. Les déficits en facteur VIII et IX n'entraînent pas d'augmentation du TS puisqu'il n'y a pas d'atteinte de l'hémostase primaire. Toute thrombopathie se caractérise entre autre anomalie par un allongement du TS. La protéine C activée a pour rôle essentiel l'inhibition de l'activité procoagulante des facteurs Va et VIIIa. Il n'y a pas d'atteinte de l'hématose primaire.

69 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) correspond(ent) à un allongement du temps de céphaline + activateur et à un temps de Quick normal ? A - Déficit en fibrinogène B - Déficit en facteur antihémophilique A (facteur Vlllc) C - Déficit en proaccélérine (facteur V) D - Déficit en facteur Hageman (facteur Xll) E - Traitement aux anti-vitamines K au long cours

Bonne(s) réponse(s) : D Le temps de Quick explore : VII X V II accessoirement fibrinogène.

110 Question à compléments multiples. Dans quelle(s) affections(s) observe-t-on un allongement du temps de Quick avec abaissement du facteur V ? A - Insuffisance hépatocellulaire B - Maladie de Willebrand C - Intoxication aux anti-vitamines K D - Coagulation intravasculaire disséminée E - Afibrinogénèmie congénitale

Bonne(s) réponse(s) : B D

Bonne(s) réponse(s) : A D

A et C - Le fibrinogène et le facteur V font partie du tronc commun de la coagulation. Leur déficit affecte les deux voies de la coagulation. E - Affecte les deux tests car la diminution du VII vitmino-K dépendant, allonge le temps de Quick. B et D - Le VIII c et le XII font partie uniquement de la voie intrinsèque explorée spécifiquement par le TCK.

On notera que : - L'afibrogénémie congénitale comme l'hypofibrinogénémie et les dysfibrinémies se caractérisent par un allongement du temps de thrombine. - L'intoxication aux AVK entraine une baisse des facteurs de coagulation II, VII, IX, X et des anticoagulants physiologiques : protéine C et protéine S. - On retiendra que le facteur V est soit normal soit modérément diminué dans les fibrinolyses aiguës primitives isolées.

33 Question à complément simple. Le déficit isolé en l'un des facteurs suivants se traduit par un allongement du temps de Quick, alors que le temps de céphaline active reste normal. Indiquez ce facteur : A - Prothrombine (II) B - Proaccélérine (V) C - Proconvertine (VII) D - Facteur antihémophilique A (VIII) E - Facteur antihémophilique B (IX) Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

87 Question à compléments multiples. Un allongement isolé du Temps de Céphaline + Activateur dans un bilan de coagulation peut révéler : A - Une hémophilie A B - Une insuffisance hépatique modérée C - Une maladie de Willebrand D - Un inhibiteur pathologique de la coagulation E - Une hypofibrinémie marquée Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE.

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25 Question à compléments multiples. L'allongement du temps de Quick, observé chez ce malade, peut s'expliquer par un déficit en : A - Facteur antihémophilique B (facteur IX) B - Prothrombine (facteur II) C - Proaccélérine (facteur VI) D - Proconvertine (facteur VII) E - Facteur Stuart (facteur X) Bonne(s) réponse(s) : B C D E Les modifications de l'hémostase chez les insuffisants hépatiques sont dues au défaut de production des facteurs synthétisés dans le foie: II, VII, IX, X, l'fibrinogène, protéine C, antithrombine III, antiplasmines. BCDE.- Influencent le TQ.

26 Question à compléments multiples. Cet allongement du temps de Quick dû à l'insuffisance cellulaire hépatique, peut être corrigé par : A - Etamsylate (Dicynone®) B - Transfusion de concentrés plaquettaires C - Transfusions de plasma frais D - Vitamine K1 E - Transfusion de facteur VIII Bonne(s) réponse(s) : C A - Sans rapport, diminue la perméabilité vasculaire. B - Sans influence sur le TQ. C - Apporte tous les facteurs de la coagulation, présents à un taux supérieur à 70. D - Inefficace (diagnostic différentiel avec les carences en vitamine K). E - N'influence pas le TP.

59 Question à compléments multiples. Dans ce cas précis, l'allongement du TCA est consécutif à : A - Déficit en facteur VII B - Déficit en facteur II C - Déficit en facteur IX D - Hyperfibrinémie E - Héparinothérapie Bonne(s) réponse(s) : C E L'allongement du TCA est lié à l'avitaminose K par le biais du déficit en F IX qui est un facteur vitamine K dépendant synthétisé au niveau du foie.

60 Question à complément simple. Parmi les éléments suivants capables d'allonger le temps de thrombine, indiquez celui qu'il faut invoquer en premier pour expliquer l'allongement du temps de thrombine dans ce cas particulier : A - Présence d'héparine B - Présence de PDF C - Dysfibrinogénémie D - Hyperfibrinémie E - Dysglobulinémie Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

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46 Question à compléments multiples.

10 Question à compléments multiples.

Parmi le(s) caractère(s) suivant(s) quel(s) est (sont) celui (ceux) rencontré(s) au cours d'une anémie hémolytique autoimmune ? A - Microcytose B - Test de coombs positif C - Diminution du fer sérique D - Augmentation du nombre des réticulocytes E - Bilirubine libre augmentée

Parmi les maladies suivantes, quelles sont celles qui se compliquent fréquemment d'une anémie hémolytique autoimmune ? A - Leucémie aiguë myéloblastique B - Leucémie Iymphoïde chronique C - Leucémie myéloïde chronique D - Hémochromatose E - Lupus érythémateux disséminé

Bonne(s) réponse(s) : B D E

Bonne(s) réponse(s) : E

A - Non, anémie normo ou macrocytaire (par régénération). B - Permet le diagnostic différentiel avec les anémies immuno allergiques. C - Anémies par carence martiale et inflammatoire. D - Caractérise la régénération présente dans l'AHAI. E - Conséquence de l'hémolyse extra-vasculaire.

A - Insuffisance médullaire avec anémie. B - Ainsi que les lymphomes ou la maladie de Waldenström. C - Anémie peu fréquente dans le tableau initia.l D - Atteinte de l'érythropoïèse. E - A rechercher systématiquement devant D AHAI.

20 Question à compléments multiples.

83 Question à complément simple. Un homme de 56 ans consulte pour anémie. Les premiers résultats hématologiques sont les suivants : Hématies : 2 M/mm3 Hématocrites : 24 % Hémoglobine : 8g/100 ml Il existe une anémie : A - Normochrome normocytaire B - Normochrome microcytaire C - Hypochrome microcytaire D - Normochrome macrocytaire E - Aucune de ces propositions n'est exacte

Une anémie normochrome normocytaire régénérative peut être d'origine : A - Inflammatoire B - Hypoplasique C - Hémorragique D - Endocrinienne E - Hémolytique Bonne(s) réponse(s) : C E A - Pas de régénération, micro ou normocytose. B - Pas de régénération, normocytose, normochromie. D - Anémies normocytaires ou macrocytaires arégénératives (hypophyse, thyroïde).

Bonne(s) réponse(s) : D VGM = Ht/GR = 120 µ3. CCMH = Hb/Ht = 0,33.

27 Question à compléments multiples.

72 Question à complément simple. Au cours d'une anémie microcytaire par saignement dont la cause est traitée et qui recoit un traitement martial, quelle est l'anomalie témoin de la carence martiale qui persiste le plus longtemps ? A - Diminution du nombre de globules rouges par mm3 B - Diminution de l'hématocrite C - Diminution de la concentration de l'hémoglobine D - Diminution de la concentration du fer sérique E - Augmentation de la sidérophiline Bonne(s) réponse(s) : E

Une anémie profonde normochrome normocytaire accompagnée d'une leucopénie et d'une thrombopénie sévères doit faire évoquer : A - Une leucémie myéloïde chronique B - Une leucémie aiguë C - Une carence martiale sévère D - Une aplasie médullaire E - Une maladie de Hodgkin II B Bonne(s) réponse(s) : B D A - Anémie modérée, hyperleucocytose, plaquettes normales ou augmentées (en phase chronique). C - Anémie microcytaire, GB normaux, thrombocytose. E - Anémie discrète, hyperleucocytose modérée, thrombocytose modérée possible.

Se normalise en 3 mois environ, sinon impose la poursuite pendant un mois du traitement martial.

97 Question à complément simple. Une macrocytose modérée (VGM a 106 fl) sans anémie chez un éthylique chronique doit conduire à : A - Faire un dosage des folates sériques B - Faire un dosage du fer sérique C - Faire un dosage de la vitamine B 12 sérique D - Faire un myélogramme E - Aucune des attitudes précédentes Bonne(s) réponse(s) : E A C - Macrocytose associée à une anémie.

RESIDANAT POCHE Tome " I "- QCM - QCS B - Anémie EN microcytaire.

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D - Non nécessaire dans ce contexte clinique évocateur.

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32 Question à complément simple.

108 Question à compléments groupés.

L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les résultats suivants : - hématies : 1,8 10 exposant 12/l - Hémoglobine 7,7 g/dl - hématocrite : 0,23 I/I - Réticulocytes 35 10 exposant 9/l

Chez un sujet en bonne santé apparente, qui consomme régulièrement 120 g d'alcool par jour, une macrocytose des globules rouges sans anémie : 1 - Est l'expression d'une mégaloblastose médullaire 2 - Est le témoin de la toxicité hépatique de l'alcool 3 - Est la seule conséquence d'une carence en vitamine B 12 4 - Régresse après le sevrage d'alcool Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Il s'agit d'une anémie : A - Normochrome, macrocytaire, régénérative B - Normochrome, normocytaire, arégénérative C - Hypochrome, microcytaire, arégénérative D - Normochrome, macrocytaire, arégénérative E - Hypochrome, macrocytaire, régénérative

Bonne(s) réponse(s) : D La macrocytose isolée ne nécessite aucune exploration complémentaire et se traite par sevrage alcoolique en quelques mois.

Bonne(s) réponse(s) : D Il s'agit d'une anémie (Hb = 7,7 gr/DL) normochrome car CCMH = Hb/HT = 0,33, macrocytaire car VGM = Ht/GR>100 ; arégénérative car les réticulocytes sont < 150 000/mm3.

64 Question à complément simple. Parmi les affections malignes suivantes, quelle est celle qui se complique le plus volontiers d'anémie hémolytique autoimmune ? A - Maladie de Hodgkin B - Leucémie Iymphoïde chronique C - Myélome multiple D - Leucémie aiguë Iymphoblastique E - Leucémie myéloïde chronique Bonne(s) réponse(s) : B A - Avec immunité humorale conservée, cellulaire déprimée. B - La plus fréquente, parfois associée à une thrombopénie immunologique. CDE - Ne fait pas partie des complications de ces affections.

Lors d'une anémie par saignement chronique, quel est (quels sont) le(s) propositions vraies ? A - Fer sérique diminué B - Volume globulaire moyen diminué C - Transferrine sérique diminuée D - Ferritine sérique diminuée E - Vitamine B12 sérique diminuée A - Apparaît après baisse de la ferritinémie. B - Après baisse du fer sérique. C - Anémies inflammatoires. D - Première anomalie dans la constitution de l'anémie. E - Pas de rapport.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

Au bout de trois mois de traitement par la vitamine B 12 pour une anémie de Biermer, tous ces signes disparaissent sauf un, lequel ? A - Macrocytose B - Elevation des LDH C - Présence de métamyélocytes géants D - Mégaloblastose médullaire E - Achlorhydrie gastrique Bonne(s) réponse(s) : E L'achlorhydrie gastrique est la cause et non la conséquence de la carence en vitamine B12 observée au cours du Biermer, ceci par le biais du défaut de sécrétion de facteur intrinsèque consécutif à la gastrite. L'anomalie de l'hémogramme qui disparait le plus tardivement est la polysegmentation des leucocytes.

36 Question à complément simple.

48 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A B D

35 Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes, laquelle est la plus compatible avec le diagnostic d'anémie inflammatoire ? A - Hémoglobine : 6 g/dl ; volume globulaire moyen : 60 fl ; réticulocytes : 20.10 exposant 9/l B - Hémoglobine : 9 g/dl ; volume globulaire moyen : 110 fl ; réticulocytes : 20.10 exposant 9/l C - Hémoglobine : 9 g/dl ; volume globulaire moyen : 80 fl ; réticulocytes : 20.10 exposant 9/l D - Hémoglobine : 9 g/dl ; volume globulaire moyen : 95 fl ; réticulocytes : 200 10 exposant 9/l E - Hémoglobine : 9 g/l ; volume globulaire moyen : 110 fl ; réticulocytes : 200.10 exposant 9/l Bonne(s) réponse(s) : C L'anémie inflammatoire est initialement normochrome, normocytaire, arégénérative. Elle devient ensuite microcytaire (le diagnostic différentiel avec l'anémie par carence martiale se fait alors à l'aide du coefficient de saturation de la sidérophilline et le dosage de la férritinémie).

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37 Question à complément simple.

63 Question à compléments multiples.

Indiquer, parmi les caractères suivants, celui qui est commun à toutes les anémies arégenératives : A - Taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/dl B - Macrocytose C - Réticulocytopénie D - Sidérémie normale E - Myélogramme de densité appauvrie

Une anémie hémolytique à autoanticorps froids de classe IgM : A - Peut s'observer au cours d'un Iymphome B - Peut s'observer au cours d'une mononucléose infectieuse C - Peut s'observer au cours d'une infection à mycoplasmes D - Peut être due à une immunoglobuline monoclonale E - S'accompagne d'un test de Coombs direct positif de type complément

Bonne(s) réponse(s) : C Régénération si réticulocytes > ou égal à 120 à 150 000/mm3

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Elle s'accompagne d'une positivité du test de Coombs direct de type "complément" (l'IgM est souvent difficile à détecter à la surface des hématies, car elle ne se fixe qu'à 4°C), les IgM dirigées contre les antigènes du groupe I,i. Elle peut s'observer chez l'adulte, au cours de la maladie des agglutinines froides (idiopathique, IgM souvent monoclonale de titre élevé) ou des hémopathies malignes (LLC, Waldenström, Iymphome), ou chez l'enfant, au décours d'infections (virales: MNI, grippe, oreillons, hépatite, rougeole, CMV, etc...; des pneumonies atypiques à mycoplasme, des rhinopharyngite)s.

39 Question à complément simple. L'anémie rencontrée au cours de l'insuffisance rénale chronique est le plus fréquemment de type : A - Macrocytaire, normochrome, régénérative B - Normochrome, normocytaire, régénérative C - Hypochrome, microcytaire, hyposidérémique D - Hypochrome, microcytaire, hypersidérémique E - Normochrome, normocytaire, arégénérative Bonne(s) réponse(s) : E C'est un symptôme fréquent, le plus souvent bien toléré car d'installation progressive, lié à plusieurs mécanismes: - diminution de synthèse de l'érythropoïétine - hémolyse extra-corpusculaire par accumulation de produits toxiques normalement épurés par le rein - peuvent aussi intervenir: carence en folates, carence en fer.

71 Question à complément simple. La découverte d'une anémie à 3 g/dl, macrocytaire (112 fl), non régénérative chez un adulte non éthylique doit conduire en premier lieu à : A - Un test thérapeutique par vitamine Bl2 B - Un test thérapeutique par l'acide folique C - Un examen de la moelle osseuse D - Un test de Coombs direct E - Transfuser des hématies

69 Question à complément simple. Sur l'hémogramme suivant : Hématies : 2.10 exposant 12/l Hématocrite : 0,24 l/ll Hémoglobine : 8g/100 ml Il existe une anémie : A - Normochrome normocytaire B - Normochrome microcytaire C - Hypochrome microcytaire D - Normochrome macrocytaire E - Aucune de ces propositions n'est exacte Bonne(s) réponse(s) : D VGM = Ht/Nb GR = 120 µ3. CCMH = Hb/Hte= 0,33. Il s'agit donc d'une anémie normochrome (CCMH entre 30 et 36%) et macrocytaire (VGM > 100 µ3).

Bonne(s) réponse(s) : C En dehors des étiologies ne nécessitant pas de ponction sternale (alcoolisme chronique, insuffisance thyroïdienne ou antéhypophysaire), la découverte d'une anémie macrocytaire non régénérative impose la pratique d'un myélogramme à la recherche d'une étiologie carentielle (folates ou B12) ou non (anémies réfractaires, chimiothérapies, congénitales).

118 Question à compléments multiples. Dans quelle(s) situation(s) peut-on rencontrer une fausse anémie par hémodilution ? A - Grossesse au cours des trois derniers mois B - Maladie de Waldenström C - Traitement diurétique D - Splénomégalie volumineuse par hypertension portale E - Myélome multiple des os à chaînes légères Bonne(s) réponse(s) : A B D A - A partir du 2ème trimestre, le volume plasmatique et le volume globulaire augmentent, mais le premier plus vite que le second, entraînant une "anémie" fausse, physiologique. B - Etiologie classique avec augmentation du volume plasmatique et une baisse du taux d'hémoglobine sans anémie vraie, liés à l'hyperprotidémie importante (immunoglobuline monoclonale). C - Au contraire, risque d'hémoconcentration par déshydratation extracellulaire. D - Par augmentation parfois considérable du volume plasmatique. E - Ne comporte généralement pas d'hémodilution en raison du faible taux de chaînes légères dans le sang (pas d'hyperprotidémie, hypogammaglobulinémie franche).

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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49 Question à compléments multiples.

85 Question à complément simple.

Le traitement d'une anémie par carence en fer due à un saignement chronique chez l'adulte repose, outre le traitement de la cause, sur : A - Un sel de fer per os à la dose de 150 mg de fer métal par jour B - Un sel de fer per os à la dose de 60 mg de fer métal par jour C - Le fer injectable (100mgx10 I.M.) D - Un régime alimentaire riche en fer E - Un traitement combiné per os par sel de fer et acide folique

Quel est le principal site d'élimination des hématies chez un malade présentant une anémie hémolytique auto-immune causée par des anticorps IgG ? A - La rate B - Le foie C - Les vaisseaux sanguins (lyse intravasculaire) D - La moelle osseuse E - Les ganglions Iymphatiques Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : A

Il s'agit d'une lyse intratissulaire prédominant dans la rate, le second organe concerné est le foie.

B - Posologie insuffisante (100 à 250 mg/jour). C - Indication exceptionnelle (grande malabsorption). D - Contrôle exact des apports impossible. E - L'acide folique est indiqué dans les anémies par hémolyse chronique.

88 Question à complément simple.

39 Question à complément simple. L'étiologie la plus fréquente des anémies ferriprives de l'adulte en France est : A - Un régime alimentaire carencé en fer B - Un trouble de l'absorption du fer C - Une hémolyse D - Un saignement chronique E - Une inflammation Bonne(s) réponse(s) : D Le saignement chronique est la cause de 90% environ des anémies ferriprives en France. L'inflammation n'est pas responsable d'une anémie "ferriprive".

51 Question à compléments multiples. Parmi les anémies observées chez les cancéreux, l'anémie hémolytique auto-immune est anormalement fréquente, seulement au cours de certaines affections malignes. Laquelle(lesquelles) parmi les suivantes ? A - Myélome multiple B - Cancer de l'estomac C - Leucémie Iymphoïde chronique D - Thymome E - Neuroblastome Bonne(s) réponse(s) : C A - Anémie normochrome normocytaire arégénérative avec hématies en rouleaux (liée en partie à l'hémodilution). B - Non, plutôt tumeurs ovariennes. C - Complications classiques, anémie hémolytique à Coombs positif type IgG, traitement: corticothérapie. D - Association non classique. E - Association non classique.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

Dans une maladie de Biermer, après correction de l'anémie par la vitamine B 12, le traitement : A - Doit être interrompu pour éviter une surcharge en vitamine B 12 B - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes par jour) jusqu'à normalisation du taux de vitamine B 12 du sérum C - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000 microgrammes par mois) jusqu'à normalisation du taux de vitamine B 12 du sérum D - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes par jour) à vie E - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000 microgrammes par mois) à vie Bonne(s) réponse(s) : E La maladie de Biermer est une maladie auto-immune caractérisée par une malabsorption de B12 par tarissement de la sécrétion en facteur intrinsèque. Le traitement se fait donc par voie parentérale (attaque: 1000 kg/jour pendant 10 jours pour reconstituer les réserves, puis entretien par une injection de 1000 kg/mois), et à vie.

31 Question à complément simple. Le traitement d'attaque habituel d'une anémie hémolytique auto-immune à test de Coombs positif de type IgG est chez une femme de 40 ans : A - La corticothérapie : 0,5 mg/kilo/jour B - La corticothérapie : 1,5 mg/kilo/jour C - La splénectomie D - L'azathioprine (Imurel®) E - La cyclosporine Bonne(s) réponse(s) : B Le traitement est: - causal si possible (arrêt d'un médicament, intervention si kyste de l'ovaire) - corticothérapie à la dose de 1 à 2 mg/kg pendant quelques semaines avec baisse progressive à la normalisation de l'hémoglobine, puis entretien à faible dose - en cas de corticorésistance: splénectomie (si destruction splénique pure ou prédominante à l'épreuve isotopique) - sinon: discussion d'immunosuppresseurs = chloraminophène, endoxan.

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44 Question à complément simple.

62 Question à complément simple.

Indiquez parmi les propositions suivantes, le délai où pourra être surement retrouvée la crise réticulocytaire qui apparait après l'administration adéquate du facteur vitaminique manquant dans une anémie mégaloblastique : A - 6 heures B - 24 heures C - 48 heures D - 8 jours E - 20 jours

Une anémie macrocytaire non régénérative avec paresthésies et troubles de la sensibilité profonde au niveau des membres inférieurs évoque en premier lieu : A - Une coïncidence pathologique B - Une carence en vitamine B 12 C - Une carence en acide folique D - Un éthylisme chronique E - Une double carence en vitamine B 6 et en vitamine B 12 Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : D Evident. Lors du traitement par vitaminothérapie B12, la mégaloblastose disparait en quelques heures, et la crise réticulocytaire dure du 6ème jour au deuxième mois.

57 Question à compléments multiples. 110 Question à compléments multiples. 5 causes d'anémie non traitées sont proposées ci-dessous. Une réticulocytose élevée s'observe habituellement dans : A - Méno-métrorragies de longue date B - Sphérocytose héréditaire C - Leucémie aiguë D - Maladie de Biermer E - Insuffisance rénale chronique Bonne(s) réponse(s) : B A - Il s'agit d'une anémie arégénérative par carence martiale. B - La plus fréquente des anémies héréditaires (corpusculaire) avec hyperhémolyse régénérative. C - Non, bien sur, insuffisance médullaire sans possibilité de régénération par envahissement blastique. D - Il s'agit d'une anémie normochrome macrocytaire arégénérative (avec érythropoïèse inefficace). E - Il s'agit d'une anémie normochrome normocytaire arégénérative, due principalement à la baisse de synthèse de l'érythropoïétine et à une hémolyse extracorpusculaire par accumulation.

65 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes qui concernent l'étiologie des anémies hémolytiques auto-immunes de type IgG, laquelle(lesquelles) est(sont) correcte(s) ? A - Elles peuvent être secondaires à un traitement par l'Aldomet® B - Elles peuvent compliquer une pneumonie atypique à mycoplasma C - Elles sont idiopathiques dans environ 50 % des cas D - Elles peuvent être secondaires à un syndrome lymphoprolifératif E - Elles peuvent être secondaires à une maladie lupique Bonne(s) réponse(s) : A C D E A - Le traitement est bien sûr, l'arrêt du médicament. B - Il s'agit d'anémie hémolytique à IgM froides fixant le complément. C - Est d'évolution chronique, de bon pronostic (corticosensibilité, amélioration par splénectomie). D - Type LLC. E - Ainsi qu'au cours de la PR.

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La découverte d'une anémie hémolytique avec test de Coombs direct positif doit faire rechercher : A - Une leucémie lymphoïde chronique B - Un cancer de l'estomac C - Un lupus érythémateux disséminé D - Une prise médicamenteuse d'Aldomet® (Alpha Méthyl Dopa) E - Une leucémie myéloïde chronique Bonne(s) réponse(s) : A C D A. L'anémie hémolytique est fréquente dans la LLC, 6 % au moment du diagnostic et plus de 7 % en cours de maladie. Dans les 2/3 des cas, le Coombs est positif Iy GG+C ou complément seul. B. Il n'intègre pas le cancer de l'estomac comme une des causes à rechercher devant une AHAI, cependant il existe dans la littérature quelques observations de cancers épithéliaux ou d'autres types associés à une AH à Coombs positif. C. Le LED est une cause classique d'AHAI, s'intégrant parfois en cas de thrombopénie associée dans un tableau de syndrome d'Evans (thrombopénie immunologique . Le test de Coombs est généralement de type complément ou IgG +complément et exceptionnellement IgG+IgM+complément. D. L'Aldomet® donne des tests de Coombs positifs dans 20 % des cas mais seuls 3 % développent une véritable anémie hémolytique. Le médicament induit un anticorps qui se pose sur le GR. Il s'agit d'une véritable AHAI et non d'une anémie immunoallergique. L'anticorps responsable dans les cas hémolysants est une Ig M chaude non agglutinante fixant le complément. E. Il y a dans la littérature quelques observations d'AHAI au cours de LMC. Il faut le savoir mais il s'agit d'une situation exceptionnelle.

43 Question à complément simple. Le caractère ferriprive (carence en fer) d'une anémie est défini par un des critères suivants : A - Microcytose hypochromie B - Hyposidérémie C - Hyposidérémie D - Hyposidérémie et augmentation de la capacité totale de transferrine E - Hyposidérémie et diminution de la capacité totale de transferrine Bonne(s) réponse(s) : D Evident, connaissances de base.

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11 Question à compléments multiples.

18 Question à complément simple.

L'anémie de Biermer avant toute tentative de traitement est : A- Microcytaire B - Normocytaire C - Macrocytaire D - Régénérative E - Arégénérative

Parmi les affections ou états suivants. quel est celui qui ne provoque pas d'anémie macrocytaire ? A - Gastrectomie B - Ankylostomiase C - Anse borgne jéjunale D - Maladie coeliaque E - Myélodysplasie

Bonne(s) réponse(s) : C E

Bonne(s) réponse(s) : B QCM évident.

25 Question à complément simple. Le caractère mégaloblastique d'une anémie repose sur l'interprétation du résultat de l'une des analyses suivantes. Laquelle ? A - Détermination du volume globulaire moyen B - Examen microscopique des frottis sanguins C - Examen microscopique des frottis médullaires D - Coloration de Perls appliquée aux frottis médullaires E - Dosage de la vitamine B12 et des folates sériques Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

39 Question à compléments multiples. L'hémogramme d'une anémie de Biermer typique et non traitée peut associer : A - Une thrombopénie B - Un VGM (volume globulaire moyen) élevé C - Une hyperleucocytose avec myélémie D - Des réticulocytes bas. E - Une hypersegmentation des polynucléaires neutrophiles Bonne(s) réponse(s) : A B E A. La thrombopénie est fréquente, en général modérée aux alentours de 100.000/mm3. B L'anémie est macrocytaire. Cette macrocytose (augmentation du VGM) est en général franche supérieure à 120 mm3. Elle explique que les sujets ayant déjà un taux abaissé de GR tolèrent encore bien leur anémie. C. Il existe une leucopénie modérée. D. Le taux de réticulocytes est normal ou même légèrement augmenté en pourcentage. En valeur absolue, il est normal, inférieur à 100.000/mm3. E. Les granulocytes sont de grande taille et leurs noyaux sont hypersegmentés. Cette anomalie est précoce et c'est la dernière à disparaître sous traitement.

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L'ankylostomiase entraîne une anémie par carence martiale, liée à la consommation intraluminale de fer. C'est le bothriocéphale qui est responsable de carence en vitamine B12 et d'anémie macrocytaire par consommation par le taenia. La gastrectomie donne une carence en vitamine B12 obligatoire en 2 à 9 ans et est donc cause d'anémie mégaloblastique. La maladie coeliaque entraîne une carence en folates isolée par malabsorption digestive. Les anses borgnes jéjunales entraînent une carence en folates. Les myélodysplasies type anémie réfractaire donnent souvent une macrocytose.

33 Question à complément simple. Quel examen peut être demandé pour étayer un diagnostic d'anémie hémolytique auto-immune à partir d'un échantillon de sérum ? A - Test de Coombs direct B - Test de Coombs indirect C - lmmunofluorescence directe D - Néphélométrie E - Réaction d'Ouchterlony Bonne(s) réponse(s) : A Evident.

56 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes se rapportant aux anémies hémolytiques auto-immunes aux anticorps chauds, une seule est fausse. Laquelle ? A - Le test de Coombs direct est positif B - L'hémolyse est habituellement intratissulaire C - Les anticorps sont dirigés contre les antigènes A B O D - Les anticorps sont de type IgG E - La corticothérapie et le traitement de choix Bonne(s) réponse(s) : C Les anémies hémolytiques liées à des anticorps reconnaissants les antigènes du système ABO sont liés aux accidents transfusionnels. Les anticorps (ac anti A, ac anti B ) sont des ac "naturels", "réguliers" et "agglutinants". Cette dernière propriété est liée à leur appartenance à la classe des IgM. Ils sont responsables d'anémies hémolytiques intravasculaires. Dans les AHAI à autoanticorps chauds, l'AC est de type IgG appartenant dans 80 % des cas à la sous classe des IgG1 et fixe généralement le complément. L'hémolyse est intratissulaire. Le test de Coombs direct est positif traduisant la présence de l'AC sur les globules rouges. Les antigènes reconnus par les autoanticorps chauds font généralement partie du système Rhésus. Le traitement initial est la corticothérapie à doses initiales de 1 à 1,5 mg/kg/j voire 2 mg/kg/j avec une efficacité jugée après 3 semaines à 1 mois de traitement.

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66 Question à compléments multiples.

19 Question à complément simple.

Une malade présente une anémie microcytaire par carence martiale Il faut rechercher : A - Ménométrorragies favorisées par un stérilet B - Grossesses répétées et rapprochées C - Hématurie microscopique D - Ulcère gastro-duodénal E - Cancer colique

Parmi les maladies suivantes, quelle est celle au cours de laquelle on rencontre fréquemment une anémie hémolytique auto-immune ? A - Leucémie aiguë myéloblastique B - Maladie de Kahler C - Leucémie myéloïde chronique D - Hémochromatose primitive E - Maladie lupique

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Bonne(s) réponse(s) : E Il faut rechercher toute cause de saignement chronique. Item C - Il faut rechercher une hémosidérinurie chronique dans le cadre d'hémolyse intra-vasculaire (prothèses cardiaques, microangiopathie, maladie de Marchia Faver Micheli).

68 Question à compléments multiples.

Dans les grandes séries publiées d'AHAI, l'association à un LED est retrouvée dans 1,6 à 24,4 % des cas. La présence de l'hémolyse chronique dans le lupus (8 %) est inférieure à celle du Coombs positif (43 %).

42 Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) au cours d'une anémie inflammatoire typique ? A - Macrocytose érythrocytaire B,- Hyperchromie C - Fer sérique diminué D - Réticulocytes bas E - Capacité totale de fixation de la transferrine augmentée Bonne(s) réponse(s) : C D A et B - Anémie normochrome normocytaire le plus souvent, parfois hypochrome et/ou microcytaire. D - Il s'agit d'une anémie arégénérative. E - La capacité totale de saturation est abaissée avec un fer sérique abaissé. Le coefficient de saturation est normal.

55 Question à compléments multiples. Une fausse anémie par hémodilution peut provenir de : A - Grossesse à partir du second trimestre B - Déficit en fer C - Maladie de Waldenström D - Maladie de Kahler E - Volumineuse splénomégalie

Une anémie sévère chez un enfant de 2 ans avec réticulocytose à 250.109/l doit évoquer l'une des affections suivantes. Précisez laquelle : A - Bêta-thalassémie majeure B - Drépanocytose homozygote C - Leucémie aiguë D - Syndrome hémolytique et urémique ou maladie de Moschcowitz E - Immunisation foeto-maternelle à l'antigène Rhésus D Bonne(s) réponse(s) : Réponse impossible. Face à une anémie très régénérative évoquent une hémolyse chez un enfant de 2 ans, plusieurs diagnostics peuvent être retenus. A - Le diagnostic se fait habituellement entre 3 et 18 mois. B - Révélation de l'affection entre 3 mois et 3 ans (en règle entre 6 et 18 mois). C - Non, car pas de régénération du fait de l'envahissement médullaire. D - Maladie surtout du nourrisson (82 % des cas avant 2 ans et demi, 55 % entre 3 et 9 mois) chez le grand enfant le début peut être insidieux révélé par l'anémie. E - Maladie néonatale.

Bonne(s) réponse(s) : A C D E

16 Question à compléments multiples.

A - A partir du 2ème trimestre, le volume globulaire et le volume plasmatique augmentent mais le volume plasmatique augmente plus vite que le volume globulaire d'où anémie par hémodilution. B - Il s'agit d'une véritable anémie. C et D - Certaines immunoglobulines monoclonales en particulier les IgM de la maladie de Waldenström peuvent entraîner une augmentation du volume plasmatique et une baisse de taux d'hémoglobine sans anémie vraie. C - Le volume plasmatique augmente de façon parfois considérable sans doute par augmentation de la sécrétion d'aldostérone.

Les anémies hémolytiques médicamenteuses : A - Sont toujours d'origine immunologique B - Sont parfois dues à la présence d'anticorps antimédicaments C - Sont parfois dues à la présence d'anticorps anti-Rhésus D - Peuvent apparaître lors d'un traitement par l'alphaméthyl-dopa (Aldomet) E - Peuvent apparaître lors d'un traitement par la pénicilline Bonne(s) réponse(s) : B C D E A - Non. Par exemple anémie hémolytique déclenchée par certains médicaments dans les déficits en G6PD. B - Oui, l'hémolyse étant provoquée par un anticorps dirigé contre un antigène médicamenteux fixé sur l'hématie ou par un complexe antigène médicamenteux - anticorps se fixant sur l'hématie et activant le complément. C et D - Le traitement par ALDOMET peut induire des IgG antirhésus (dans 10 % des cas après 6 mois de traitement à 1 g/j). E - Hémolyse à Coombs de type anti IgG. Anticorps dirigé contre un antigène médicamenteux fixé sur l'hématie, liée à la dose, progressive et extra-vasculaire.

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24 Question à complément simple.

101 Question à complément simple.

Une femme de 30 ans est atteinte d'anémie ferriprive (hémoglobine 7 g/dl) par ménorragies ; un traitement hormonal réduit les pertes génitales. Quel schéma thérapeutique doit être préféré pour guérir l'anémie et éviter sa récidive ? A - Transfusion (2 concentrés érythrocytaires ) B - Transfusion (2 concentrés érythrocytaires) puis fer intramusculaire (10 ampoules de 100 mg sur cinq semaines) C - Fer intramusculaire (10 ampoules de 100 mg sur cinq semaines) D - Fer oral, 200 mg Fe2+ par jour, pendant 4 mois E - Fer oral, 200 mg Fe2+ pendant un mois

Toutes les situations suivantes, sont responsables d'anémie par carence martiale par le biais des ménorragies qu'elles déclenchent, sauf une; indiquez laquelle : A - Fibrome B - Grossesse extra-utérine C - Dispositif intra-utérin anticonceptionnel D - Thrombopénie chronique E - Maladie de Willebrand

Bonne(s) réponse(s) : D A et B - Les transfusions dans le traitement des anémies ferriprives ne sont réalisées qu'en cas d'anémie très sévère et surtout mal supportées cliniquement (angor) ce que l'on ne craint pas chez une femme jeune avec une anémie qui n'est pas majeure. C - Thérapeutique agressive, qui peut laisser des tatouages aux points d'injections. La voie orale lui est bien préférable. E - Le traitement d'une carence martiale est prolongé (supérieur ou égale à 3 mois).

62 Question à compléments multiples. Les anémies hémolytiques d'origine médicamenteuse peuvent être dues : A - A l'action d'anticorps sur un complexe médicamentglobule rouge B - Au dépôt sur le globule rouge de complexes médicament-anticorps C - A la production d'autoanticorps anti-érythrocytaires D - A un mécanisme non-immunologique E - A la présence d'agglutinines irrégulières Bonne(s) réponse(s) : A B C D A - Hémolyse de type pénicilline (antigène médicamenteux fixé sur l'hématie, Coombs de type IgG). B - Hémolyse de type rifampicine, quinine, sulfacides, phénacétine, isoniazide. Coombs de type complément. C - Anémie hémolytique auto-immune induite par l'ALDOMET (IgG antirhésus). D - Exemple : hémolyse par antipaludéens dans les déficits en G6PD. E - Non. N'intervient que dans les immunisations transfusionnelles.

Bonne(s) réponse(s) : B Une grossesse extra-utérine entraîne une anémie aiguë par hémorragie importante et rapidement évolutive. On n'entre pas dans le cadre des saignements chroniques qui déplétent progressivement le capital martial.

23 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes, laquelle est la plus compatible avec le diagnostic d'anémie inflammatoire ? A - Hémoglobine : 6 g/dl. Volume globulaire moyen : 60 fl réticulocytes : 20 x 10 exposant 9/l B - Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : 110 fl réticulocytes : 20 x 10 exposant 9/l C - Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : 80 fl réticulocytes : 20 x 10 exposant 9/l D - Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : 95 fl réticulocytes : 200 x 1O exposant 9/l E - Hémoglobine : 9 g/dl. Volume globulaire moyen : 110 fl réticulocytes : 200 x 10 exposant 9/l Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

14 Question à compléments multiples. Lors d'une anémie par saignement chronique, on observe une diminution : A - Du fer sérique B - Du volume globulaire moyen C - De la transferrine sérique D - De la ferritine sérique E - Du nombre des plaquettes Bonne(s) réponse(s) : A B D

53 Question à complément simple.

La transferrine est la protéine qui fixe le fer au pôle sanguin de la cellule intestinale. En cas de carence martiale, c'est le pourcentage de saturation de la transferrine et le coefficient de saturation qui sont modifiés et pas le taux de transferrine sérique.

Une anémie microcytaire avec fer sérique normal ou augmenté se rencontre dans : A - La sphérocytose héréditaire B - La maladie de Biermer C - La thalassémie D - Les anémies hémolytiques auto-immunes E - Les leucémies aiguës

15 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : C Une thalassémie entraîne une anémie microcytaire avec un fer sérique augmenté ou normal. A, D, E - Anémies normocytaires normochromes. B - Anémie macrocytaire.

Parmi les maladies suivantes, quelles sont celles qui se compliquent fréquemment d'une anémie hémolytique autoimmune ? A - Leucémie aiguë myéloblastique B - Leucémie Iymphoïde chronique C - Leucémie myéloïde chronique D - Hémochromatose E - Lupus érythémateux disséminé Bonne(s) réponse(s) : B E Sans commentaire.

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32 Question à complément simple.

23 Question à compléments multiples.

L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les résultats suivants : - hématies : 1,8. 10 exposant 12/l - hémoglobine : 7,7 g/dl - hématocrite : 23 % - réticulocytes : 35. 10 exposant 9/l. Il s'agit d'une anémie : A - Normochrome, Macrocytaire, Régénérative B - Normochrome, Normocytaire, Arégénérative C - Hypochrome, Microcytaire, Arégénérative D - Normochrome, Macrocytaire, Arégénérative E - Hypochrome, Macrocytaire, Régénérative

Une ou plusieurs des propositions suivantes concernant les anémies chroniques sévères sont exactes : A - Augmentation du débit cardiaque même au repos B - Angor d'effort possible même en l'absence de lésions coronariennes associées C - Souffle systolique D - Dyspnée de type asthmatiforme et non provoquée par l'effort E - Tachycardie de repos Bonne(s) réponse(s) : B C E

Bonne(s) réponse(s) : D La VGM est ici à plus de 120 µ3. On rappelle que le VGM se calcule selon la formule f(Ht;nbre de GR)

6 Question à compléments multiples. Parmi les affirmations suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles qui s'applique(nt) à une anémie par inflammation chronique ? A - L'anémie peut être macrocytaire B - Le taux de saturation de la transferrine est normal ou modérément diminué C - L'anémie est habituellement régénérative D - Le traitement martial améliore le chiffre d'hémoglobine E - L'hyposidérémie est constante Bonne(s) réponse(s) : B E L'anémie inflammatoire est normochrome normocytaire arégénérative ou modérément hypochrome microcytaire arégénérative. Le taux de saturation de la sidérophiline est normal ou modérément diminué. Le fer sérique est bas mais les réserves en fer sont normales.

Les signes cliniques associés sont : - Pâleur cutanée et muqueuse - Polypnée d'effort - Tachycardie d'effort, tachycardie de repos ou au moindre effort - Crampes nocturnes, claudication intermittente selon le terrain - Crise d'angor pouvant disparaître avec la correction de l'anémie mais témoignant le plus souvent d'une insuffisance circulatoire cardiaque - Souffles systoliques à l'axe ou à l'origine pulmonaire avec orthopnée, oedèmes des membres inférieurs, cardiomégalie, bruit de galop - Fatigue, céphalées, bourdonnements d'oreilles, vertiges, rarement oedème papillaire au FO.

19 Question à complément simple. Lors du traitement d'une anémie par carence martiale dont la cause est corrigée, quel résultat d'examen vous permettra d'arrêter le traitement martial ? A - Retour à la normale du taux d'hémoglobine B - Fer sérique normal C - Capacité totale de saturation de la sidérophiline normale D - Retour du volume globulaire moyen à la normale E - Aucune de ces propositions Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

23 Question à complément simple. Toutes les situations cliniques suivantes sauf une sont capables de conduire à une anémie macrocytaire : A - Malnutrition chronique B - Anémie hémolytique régénérative C - Myxoedème D - Hernie hiatale E - Traitement anticomitial Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

21 Question à complément simple. Vous découvrez de façon fortuite chez une malade de 70 ans, une splénomégalie isolée. L'hémogramme montre une discrète anémie à 10,5 g/dl, une hyperleucocytose à 14 000/mm3 avec érythro-myélémie. Les plaquettes sont à 450 000/m3. Vous évoquez en premier lieu : A - Une leucémie aiguë B - Une leucémie myéloïde chronique C - Une splénomégalie myéloïde chronique D - Une leucémie lymphoïde chronique E - Une néoplasie profonde Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

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176 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE12

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35 Question à compléments multiples.

56 Question à compléments multiples.

Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) possible(s) de cette anémie ? A - Défaut de synthèse de l'hème B - Défaut de synthèse de l'ADN C - Défaut de synthèse de la globine D - Erythroblastopénie E - Hémorragie aiguë

En dehors de la carence en fer, quelle(s) autre(s) affection(s) pourrai(en)t induire une anémie du type de celle présentée par la malade ? A - Trouble de synthèse de l'hème B - Carence en acide folique C - Erythroblastopénie chronique D - Envahissement médullaire par des cellules néoplasiques E - Microsphérocytose héréditaire

Bonne(s) réponse(s) : A C A - Microcytose par ralentissement de production de l'Hb et CCMH atteint une mitose plus tard (permet la libération de l'hématie). B - Macrocytose. C - Microcytose idem A. DE - Ecartés devant l'absence de réticulocytose.

45 Question à complément simple. Quel est le mécanisme le plus probable de l'anémie ? A - Défaut de synthèse de l'hème B - Défaut de synthèse de l'ADN C - Défaut de synthèse de la globine D - Défaut de synthèse de la spectrine E - Défaut de synthèse de la G 6 P D

A - Dans le cadre d'une anémie sidéroblastique congénitale microcytaire, transmission récessive liée au sexe. B - Macrocytose. C - Normocytose. D - Donne une insuffisance médullaire avec normocytose et atteinte des autres lignées. E - Anémie normochrome normocytaire ou macrocytaire (hémolyse chronique ou en poussée).

57 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : B La macrocytose est la conséquence d'un asynchronisme de synthèse hémoglobine/ADN.

Quelle(s) étiologie(s) peu(ven)t être responsable(s) exclusifs de l'anémie ferriprive chez cette malade ? A - Carence d'apport en fer B - Hémorragies digestives C - Don du sang trisannuel D - Hémorragie abondante et brutale 15 jours auparavant E - Ménorragies chroniques Bonne(s) réponse(s) : B E

53 Question à complément simple. Au vu de l'hémogramme, comment définissez-vous l'anémie ? A - Normochrome macrocytaire B - Hypochrome normocytaire C - Microcytaire normochrome D - Normochrome normocytaire E - Aucune de ces propositions n'est exacte Bonne(s) réponse(s) :C VGM = Ht/Gr = 58 µ3. CCMH = Hb/Ht est normale. Une femme de 40 ans, d'origine française, consulte pour asthénie. Elle n'accuse aucun antécédent particulier. Elle n'a pas d'enfant et n'est pas enceinte. L'examen clinique retrouve un syndrome anémique isolé. Vous faites pratiquer un hémogramme qui vous donne les résultats suivants : - Erythrocytes : 4,6.10 exposant 12/l - Hémoglobine : 8,7 g/dl - Hématocrite : 27 % - Leucocytes : 9.10 exposant 9/l, dont : Polynucléaires neutrophiles : 64 % Polynucléaires éosinophiles : 6 % Lymphocytes : 24 % Monocytes : 6 % - Plaquettes : 540.10 exposant 9/l La VS est à 12/25. Le fer sérique est dosé ainsi que la capacité totale de fixation (CTE) et le coefficient de saturation de la sidérophiline (CSS). L'on aboutit ainsi au diagnostic d'anémie ferriprive.

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Bonne(s) réponse(s) : A

A - Pratiquement jamais en cause. B - Cause fréquente (100 ml = 50 mg de perte de fer). C - Peut aggraver mais non expliquer. D - Serait régénérative avec restauration du chiffre d'Hb. E - Cause classique à rechercher systématiquement chez la femme.

31 Question à complément simple. Comment caractérisez-vous cette anémie ? A - Normocytaire non régénérative B - Macrocytaire régénérative C - Hypochrome non régénérative D - Microcytaire non régénérative E - Macrocytaire non régénérative Bonne(s) réponse(s) : A VGM = Ht/GR = 90 µ3 = normocytaire. CCMH = Hb/Ht = 0,33 = normochrome. Réticulocytes < 120000 par mm3 = arégénérative. Fille âgée de six ans, sans antécédent. Epistaxis abondantes, gingivorragies et purpura depuis 48 h. A l'examen : pétéchies, ecchymoses, pâleur cutanéo muqueuse importante. Rate débordant de 4 cm le rebord costal. Polyadénopathies modérées, cervicales et axillaires. Apyrétique. Hémogramme : - Globules rouges : 3 200 000/mm3 - Hématocrite : 2 9 % - Hémoglobine : 9,6 g/dl - Réticulocytes : 0,8 % - Globules blancs : 2 600/mm3, Polynucléaires : 17 % Polynucléaires éosinophiles : 1% Lymphocytes : 72% Lymphoblastes : 10 % - Plaquettes : 10 000 Le myélogramme montre une moelle riche avec 90 % de lymphoblastes, 5 % d'érythroblastes, 5 % de granuleux, absence de mégacaryocytes.

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86 Question à complément simple.

58 Question à compléments multiples.

L'anémie peut être décrite comme : A - Microcytaire hypochrome arégénérative B - Microcytaire hypochrome régénérative C - Normocytaire normochrome arégénérative D - Macrocytaire normochrome régénérative E - Macrocytaire normochrome arégénérative

Le(s) argument(s) contre le diagnostic d'anémie inflammatoire est (sont) ? A - Hémoglobine : 9 g/dl B - Leucocytes : 7,9.10 exposant 9/l C - Fibrinogène : 3 g/l D - Gammaglobulines : 35 g/l E - Fer sérique : 20 micromol/l

Bonne(s) réponse(s) : E

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Bonne(s) réponse(s) : C E VGM = Ht/Gr, CCMH = Hb/Ht. VGM = 117 µ3 = macrocytose, CCMH = 0,33 normale. Réticulocytes < 150 000/mm3 donc arégénérative. Un homme de 70 ans est hospitalisé pour syndrome anémique à lnstallation progressive. Traité par gastrectomie des 2/3 vingt ans plus tôt pour ulcère, il n'a jamais plus souffert depuis. Le transit digestif est normal. Les selles de coloration normale Depuis six mois, son alimentation comporte essentiellement des pommes de terre, des pâtes et des conserves de viande et de poisson. L'examen montre un embonpoint conservé, un teint pâle. Hémogramme : - hémoglobine : 7 g/dl - hématocrite : 0.21 l/l - érythrocytes : 1,8 x 10 exposant 12/l - réticulocytes : 20 10 exposant 9/l - leucocytes : 3 x 10 exposant 9/l (neutrophiles : 40%, éosinophiles : 2%, lymphocytes : 50 %, monocytes : 8%), - plaquettes : 110.10 exposant 9/l - Sur le frottis, présence de polynucléaires hypersegmentés. Bilirubine non conjuguée : 30 mcmol/l, bilirubine conjuguée : 5 mcmol/l. - Sidérémie : 25 mcmol/l, coefficient de saturation de la sidérophiline : 0,50. Absence d'autoanticorps antiérythrocytes.

87 Question à complément simple.

Un homme de 60 ans consulte pour dyspnée d'effort. Il existe une pâleur modérée ; pas d'anomalie à l'examen du coeur et des poumons, pas d'adénopathie ou de splénomégalie. A l'hémogramme : - hémoglobine : 9 g/dl - VGM : 90 fl - leucocytes : 7.10 exposant 9/l (PN : 65 - PE : 2 - L : 30 - M : 3) - plaquettes : 255.10 exposant 9/l - Vitesse de sédimentation : 105 - 140 - fibrinogène : 3 g/l - fer sérique : 20 micromol/l - Protéinémie : 95 g/l dont 55 g/l de gammaglobulines en pic à base étroite. L'immunoélectrophorèse montre une importante augmentation monoclonale d'lgG kappa. On retient, comme probable, le diagnostic de myélome multiple.

35 Question à compléments multiples.

Quel mécanisme est principalement à l'origine de l'anémie ? A - Trouble de synthèse de l'hémoglobine B - Trouble de synthèse de l'ADN C - Raréfaction des cellules-souches hématopoïétiques D - Destruction excessive des érythrocytes circulants E - Pertes excessives par hémorragie Bonne(s) réponse(s) : B Cette anomalie entraîne, en l'absence d'anomalie de synthèse de l'Hb associée, un asynchronisme entre la maturation nucléocytoplasmique et une macrocytose. Il existe une insuffisance médullaire qualitative, car une grande partie des cellules souches mégaloblastiques n'arrive pas à terme (hémolyse intramédullaire). Toutes les cellules à renouvellement rapide sont touchées par les défauts de maturation.

89 Question à compléments multiples. On apprend que la moelle est mégaloblastique et que le test de Schilling est normal. Quels sont les deux facteurs qui, chez ce patient, peuvent contribuer à l'installation d'une anémie mégaloblastique ? A - Carence d'apport en vitamine B12 B - Trouble d'absorption de la vitamine B12 C - Carence d'apport en folates D - Trouble d'absorption des folates E - Trouble d'utilisation des folates Bonne(s) réponse(s) : C D Le régime pratiqué par le patient est riche en B12 (viande, poisson) mais pauvre en folates (absence de légumes verts, de fruits). La normalité du test de Schilling élimine un trouble d'absorption de la vitamine B12. Les troubles d'utilisation des folates sont extrêmement rares.

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Le dosage de la ferritinémie et du coefficient de saturation de la sidérophilline permettent de différencier anémies inflammatoires et ferriprives, où le fer sérique est chaque fois bas. Le fibrinogène est normal et non augmenté comme lors de syndromes inflammatoires.

Pour préciser l'étiologie de cette anémie, il est nécessaire de demander : A - Hématies leucocytes/minute B - Médullogramme C - Electrophorèse de l'hémoglobine D - Etude de la cinétique du 59 fer E - Aucun des examens précédents Bonne(s) réponse(s) : E Les étiologies des anémies ferriprives sont : - perte de fer: d'origine digestive ou gynécologique (90 % des cas) essentiellement - plus rarement: prélèvements de sang répétés, saignements provoqués, le contexte implique des examens mettant en évidence une perte de fer en particulier examen gynécologique - troubles de l'absorption: résection digestive, maladie coeliaque, pica - majorations des besoins : nourrisson, croissance, règles abondantes, grossesses répétées et rapprochées.

36 Question à compléments multiples. Parmi les données anamnésiques, quel(s) facteur(s) intervien(nen)t dans la genèse de l'anémie ? A - 4 grossesses B - Contraception par stérilet C - Dons du sang D - Prise de laxatifs E - Constipation Bonne(s) réponse(s) : A C D En période d'activité génitale, environ 40 % des femmes ont un bilan de fer négatif et 8 à 10 % une anémie ferriprive. Les grossesses surtout répétées, accentuent le risque de carence. Les hémorragies liées au stérilet et les dons de sang participent à la genèse de l'anémie. D.E 178- Sans rapport. By NADJI 85

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63 Question à complément simple.

23 Question à compléments multiples.

Malgré ces incidents, la malade a été opérée sans complication immédiate, quel traitement ultérieur de l'anémie proposez-vous ? A - Abstention thérapeutique B - Sel ferreux par voie orale C - Sel ferreux et acide folique per os D - Fer injectable E - Transfusions de sang total

Parmi les mécanismes pouvant intervenir dans la genèse de l'anémie chez ce malade, vous retenez : A - Hémolyse auto-immune B - Carence en vitamine B12 C - Hémosidérose D - Carence en folates E - Hypersplénisme Bonne(s) réponse(s) : B D E

Bonne(s) réponse(s) : B A - Il existe des hémolyses au cours de l'alcoolisme, mais non autoimmunes (par hypersplénisme, modifications corpusculaires acquises). B - Item discutable. L'anémie mégaloblastique de l'éthylique est due à une carence en folates avec défaut d'apport et troubles d'utilisation. L'éthylisme n'est pas une étiologie des carences en vitamines B12 (carence d'apport exceptionnelle), mais certains citent la possibilité de troubles de l'absorption entraînant des carences multi-vitaminiques, dont en B12.

Il faut recharger en fer la patiente, per os, bien sûr.

23 Question à compléments multiples. En dehors d'une anémie mégaloblastique, quelle(s) est (sont) I'(les) étiologie(s) qui peut (peuvent) expliquer l'ensemble de l'hémogramme ? A - Inflammation B - Leucémie aiguë myéloblastique C - Anémie réfractaire D - Myxoedème E - Erythroblastopénie Bonne(s) réponse(s) : B C A - Non, donne une anémie normochrome normo ou microcytaire avec thrombocytose. B - A évoquer devant les signes d'insuffisance médullaire, donnerait plutôt une anémie normocytaire ; diagnostic : myélogramme. C - Anémie normo ou macrocytaire, arégénérative avec parfois leucopénie, thrombopénie. D - Donne des anémies macrocytaires ou normocytaires normochromes isolées. E - Il s'agit d'un déficit quantitatif isolé en érythroblastes.

24 Question à compléments multiples. Indiquez, parmi les médicaments suivants, celui (ceux) qui risque(nt) d'aggraver l'anémie de ce malade, voire d'entraîner une grande pancytopénie : A - Spironolactone (Aldactone®) B - Triamtérène (Tériam®) C - Furosémide (Lasilix®) D - Cotrimoxazole (Bactrim®) E - Gentamicine (Gentalline®) Bonne(s) réponse(s) : B D B - Donne des anémies macrocytaires par carence en acide folique. D - Association : 1) triméthoprime: donnes des leucopénies, thrombopénies, anémiesmégaloblastiques. 2) sulfamide : agranulocytose, pancytopénie toxique, leucopénie, anémie hémolytique.

24 Question à compléments multiples. Le myélogramme montre une anémie mégaloblastique, quels sont, parmi les médicaments suivants, celui (ceux) qui peu(ven)t être responsable(s) d'une anémie mégaloblastique par carence en acide folique et dont il faut rechercher la prise à l'interrogatoire chez cette patiente ? A - Méthotréxate® B - Bactrim® C - Tériam® D - Rimifon E - Furosémide® Bonne(s) réponse(s) : A B C Ainsi que les barbituriques, les hydantoïnes, les contraceptifs oraux.

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36 Question à complément simple. Quel est le traitement de l'anémie à prescrire en première intention ? A - Gammaglobulines à fortes doses B - Corticothérapie C - Plasmaphérèses D - Chimiothérapie anti mitotique E - Splénectomie Bonne(s) réponse(s) : B La corticothérapie est le traitement d'attaque à instituer en cas d'AHAI à Ac chauds.

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31 Question à complément simple.

37 Question à complément simple.

Il existe une anémie : A - Normochrome normocytaire régénérative B - Normochrome macrocytaire arégénérative C - Hypochrome normocytaire arégénérative D - Hypochrome microcytaire arégénérative E - Hypochrome microcytaire régénérative

Dans le contexte clinique, quelle est l'étiologie qui vous paraît la plus probable pour expliquer l'anémie ? A - Hypervolémie plasmatique B - Carence en folate C - Syndrome inflammatoire D - Aplasie médullaire E - Hypersplénisme

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : B Le VGM et la CCMH sont définis par les supports suivants : VGM = Ht /nb de GR = 70m3 ; CCMH = Hb/Ht = 0,30. Les réticulocytes sont à 30 000/mm3. Il s'agit donc d'une anémie hypochrome microcytaire arégénérative. Une femme de 32 ans se plaint depuis quelques mois de fatigabilité excessive et d'une discrète dyspnée d'effort, qui ne l'empêchent pas cependant de mener toutes ses activités, L'examen clinique ne décèle qu'une discrète pâleur. Il n'y a pas d'antécédent pathologique. Hémogramme : - hémoglobine. : 8,5 g/dl - hématocrite : 0,28 - érythrocytes : 4,0.10 exposant 12/l - réticulocytes : 30.10 exposant 9/l - leucocytes : 6,3 . 10 exposanr 9/l (PN 63 PE 2 L 30) - plaquettes : 400.10 exposant 9/l - sidérémie : 6 mcmol (0,34 mg/l) - capacité totale de fixation du fer mcmol (3,92 mg/l)

Aggravant l'anémie d'hypersplénisme et lui donnant son caractère macrocytaire.

2 Question à complément simple. Quel examen supplémentaire vous paraît le plus important pour expliquer l'anémie ? A - Test de Coombs B - Durée de vie des globules rouges C - Mesure isotopique du volume globulaire total D - Dosage du fer sérique E - Recherche d'agglutinine irrégulière Bonne(s) réponse(s) : C Anémie non régénérative centrale avec hémodilution par la globuline monoclonale abaissant artificiellement le chiffre d'Hb.

32 Question à complément simple. Cette anémie est liée à : A - Un trouble de synthèse des acides nucléiques B - Un trouble de synthèse de l'hème C - Un trouble de synthèse de la globine D - Une réduction du nombre des cellules souches myéloïdes E - Une destruction excessive des érythrocytes circulants Bonne(s) réponse(s) : C La microcytose signe une anomalie de la synthèse de l'hémoglobine.

39 Question à compléments multiples. En faveur du diagnostic d'anémie hémolytique régénérative vous retenez dans cet énoncé : A - Le degré de l'anémie B - La splénomégalie C - La réticulocytose D - Le taux de fer sérique E - L'ictère à bilirubine non conjugué Bonne(s) réponse(s) : B C E Sans commentaire.

34 Question à compléments multiples. Indépendamment d'un traitement étiologique éventuel, cette anémie est justiciable : A - De transfusions de concentrés érythrocytaires B - D'un traitement par la vitamine B12 C - D'un traitement par l'acide folique D - D'un traitement par le fer E - D'un traitement par corticoïde Bonne(s) réponse(s) : D Seul le traitement par fer est nécessaire. Le taux d'Hb étant > 8g % et le patient présentant une dyspnée modérée bien tolérée, il n'y a aucune indication transfusionnelle.

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Une femme de 37 ans, sans antécédent pathologique personnel ou familial, accuse un fléchissement de l'état général d'installation progressive, avec dyspnée d'effort, céphalées et palpitations. Son médecin, constatant une pâleur, un subictère et une splénomégalie palpable, prescrit des examens de laboratoire dont les résultats sont les suivants : - Hémogramme : Globules rouges = 2 000 000/mm3 Hémoglobine = 7 g/dl Hématocrite = 21 % Réticulocytes = 18 % Globules blancs = 10 500/mm3 avec pourcentages : 79 % polynucléaires neutrophiles 2 % éosinophiles 14 % Iymphocytes 5 % monocytes - Fer sérique = 25 micromol/l - Bilirubine = 40 micromol/l (dont 37 de bilirubine non conjuguée).

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41 Question à complément simple.

39 Question à complément simple.

A l'issue du bilan clinique et biologique, c'est le diagnostic d'anémie hémolytique auto-immune qui est retenu : forme apparemment idiopathique, à autoanticorps IgG. Parmi les attitudes thérapeutiques suivantes quelle est celle qui doit être envisagée en première intention ? A - Transfusion d'au moins deux concentrés érythrocytaires B - Vitaminothérapie associant acide folique et vit. Bl2 C - Corticothérapie D - Azathioprine E - Splénectomie

L'anémie peut être décrite comme : A - Microcytaire hypochrome arégénérative B - Microcytaire hypochrome régénérative C - Normocytaire normochrome arégénérative D - Macrocytaire normochrome régénérative E - Macrocytaire normochrome arégénérative

Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

42 Question à compléments multiples. On découvre assez souvent un état pathologique associé à ce type d'anémie. Indiquez dans la liste ci-dessous celui (ou ceux) qui doit (doivent) être recherché(s) comme cause(s) d'anémie hémolytique auto-immune : A - Kyste de l'ovaire B - Ulcère gastro-duodénal C - Hémopathie Iymphoïde maligne D - Lupus érythémateux disséminé E - Kyste du rein Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

29 Question a compléments multiples.

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Bonne(s) réponse(s) : Un homme de 70 ans est hospitalisé pour syndrome anémique d'installation progressive.Traité par vagotomie-pyloroplastie vingt ans plus tôt pour ulcère il n'a jamais plus souffert depuis. Le transit digestif est normal, les selles de coloration normale. Depuis six mois, son alimentation comporte essentiellement des pommes de terre, des pâtes et des conserves de viande et de poisson . L'examen montre un embonpoint conservé, un teint pâle. Hémogramme : hémoglobine 7 g/dl, hématocrite G.R. = 1800000/mm3 ; réticulocytes 20000 par mcl. Leucocytes 3100/mm3 = 21 % (neutrophiles 40%, éosinophiles 2%, Iymphocytes 50 %, monocytes 8 %), plaquettes 110000/mm3. Sur le frottis, présence de polynucléaires hypersegmentés. Bilirubine non conjuguée 30 mcmol/l, bilirubine conjuguée 5 mcmol/l. Sidérémie 25 mcmol/l coefficient de saturation de la sidérophiline 0,50. Absence d'auto-anticorps antiérythrocytes.

40 Question à complément simple. Quel mécanisme est principalement à l'origine de l'anémie ? A - Trouble de synthèse de l'hémoglobine B - Trouble de synthèse de l'ADN C - Raréfaction des cellules-souches hématopoiétiques D - Destruction excessive des érythrocytes circulants E - Pertes excessives par hémorragie Bonne(s) réponse(s) :

Vous décidez de transfuser pour corriger l'anémie ; il s'agit d'une première transfusion : quelle(s) est (sont) la ou les détermination(s) que vous demanderez au préalable ? A - Groupage simple ABO et rhésus standard B - Phénotype érythrocytaire complet C - Groupage HLA D - Recherche d'anticorps irréguliers anti-érythrocytaires E - Recherche d'anticorps anti-leucocyto-plaquettaires Bonne(s) réponse(s) : B D Sans commentaire.

42 Question à compléments multiples. On apprend que la moelle est mégaloblastique et que le test de Schilling est normal. Quels sont les deux facteurs qui, chez ce patient, peuvent contribuer à l'installation d'une anémie mégaloblastique ? A - Carence d'apport en vitamine B12 B - Trouble d'absorption de la vitamine B12 C - Carence d'apport en folates D - Trouble d'absorption des folates E - Trouble d'utilisation des folates Bonne(s) réponse(s) :

35 Question à compléments multiples. L'(es) argument(s) contre le diagnostic d'anémie inflammatoire est (sont) ? A - Hémoglobine 9 g/dl B - Leucocytes 7 10 exposant 9/l C - Fibrinogène 3 g/l D - Gammaglobulines 35 g/l E - Fer sérique 20 micromol/l Bonne(s) réponse(s) : C E Sans commentaire. Un homme de 60 ans consulte pour dyspnée d'effort. Il existe une pâleur modérée, pas d'anomalie à l'examen du coeur et des poumons, pas d'adénopathie ou de splénomégalie. A l'hémogramme : hémoglobine 9 g/dl, VGM 90 fl, leucocytes 7.10 9/l, (PN 65 - PE 2 - L 30 - M 3), plaquettes 255.10 exposant 9/l. Vitesse de sédimentation 105 - 140; fibrinogène 3 g/l ; fer sérique : 20 micromol/l. Protéinémie 95 g/l dont 55 g/l de gammaglobulines en pic à base étroite ; l'immunoélectrophorèse montre une importante augmentation d'IgG Kappa. RESIDANAT ENmonoclonale POCHE Tome " I "- QCM - QCS On retient comme probable, le diagnostic de myélome multiple.

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59 Question à compléments multiples. On reconnait comme cause(s) d'aplasie médullaire ? A - Traitement par le Chloramphénicol B - Exposition professionnelle au risque benzénique C - Insuffisance rénale chronique D - Cancer métastatique de la moelle E - Hépatite virale Bonne(s) réponse(s) : A B E A - Classique. B - Idem. C - Donne une anémie et non une aplasie. D - Ne donne pas d'aplasie, mais une insuffisance médullaire par envahissement. E - Complication gravissime des hépatites virales B ou non A non B.

48 Question à complément simple. Devant une pancytopénie isolée sur le plan clinique, quel examen permet d'affirmer l'existence d'une aplasie médullaire ? A - Myélogramme B - Biopsie médullaire C - Etude cinétique isotopique au fer 59 D - Scintigraphie médullaire à l'iridium E - Dosage de l'érythropoïétine Bonne(s) réponse(s) : B C'est l'examen indispensable pour affirmer l'aplasie montrant une moelle hypocellulaire, voire désertique, avec de rares zones cellulaires entre les adipocytes et parfois des anomalies de la trame de soutien. A - Un myélogramme pauvre isolé n'est pas suffisant pour affirmer l'aplasie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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53 Question à complément simple.

25 Question à complément simple.

Un homme de 60 ans est hospitalisé en urgence pour céphalées et douleurs rétro-sternales avec épistaxis. L'hémogramme fait la veille est le suivant : - Hémoglobine : 21 g /100 ml - Hématocrite : 69% - Globules rouges : 7 500 000/mm3 - Globules blancs : 18 000/mm3 - Plaquettes : 600 000/mm3 Quelle attitude thérapeutique parmi les suivantes conseillezvous en urgence ? A - Chloraminophène : 6 comprimés / jour B - Misulban : 4 comprimés / jour C - Plasmaphérèses D - Saignées E - Transfusion de sang frais

Un hémogramme montre : - Hémoglobine : 140 g/l , volume globulaire moyen : 90 fl ; - Globules blancs : 15.10 exposant 9/L dont : Polynucléaires neutrophiles : 35 % monocytes : 4 % Polynucléaires éosinophiles : 1% lymphocytes : 35 % Lymphocytes d'aspect stimulé et hyperbasophiles : 25% - Plaquettes 175.109/ll

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : E

Il s'agit d'une polyglobulie avec signes fonctionnels indiquant un traitement d'urgence par saignée, d'autant que le chiffre des plaquettes est < à 800 000 (thrombocytose post saignée, facteur de thrombose).

L'hyperleucocytose modérée avec inversion de la formule sanguine et hyperlymphocytose composée de Iymphocytes normaux, de grands mononucléaires bleutés (hyperbasophiles), avec hémoglobine et plaquettes normales font évoquer le diagnostic de mononucléose infectieuse (sans complication auto-immune). La MNI peut parfois simuler une leucémie aiguë (angine, adénopathies, hyperleucocytose avec cellules d'allure blastique ; prennent alors toute leur valeur, la qualité du cytologiste et le respect des autres lignées. En cas de doute persistant, un myélogramme est nécessaire.

42 Question à complément simple. Chez un homme, la découverte sur un hémogramme systématique des résultats suivants : GR = 6.500.000/mm3, HB = 13g/100ml, HT = 43%, évoque : A - Une polyglobulie vraie B - Une hémoconcentration C - Une erreur de laboratoire D - Une carence en fer E - Une thalassémie Bonne(s) réponse(s) : E A - Non, hématocrite normal. B - Non, hématocrite normal. C - Non, taux d'hémoglobine normal. E - Le calcul du VGM HE/GR permet de mettre en évidence une pseudopolyglobulie microcytaire. évocatrice de thalassémie hétérozygote ou mineure.

Cet hémogramme suggère : A - Leucémie aiguë myéloïde B - Leucémie aiguë lymphoïde C - Leucémie myéloïde chronique D - Leucémie lymphoïde chronique E - Mononucléose infectieuse

70 Question à complément simple. La découverte sur un hémogramme systématique d'une augmentation du nombre des hématies, avec un VGM à 65 fl et un taux d'hémoglobine à 12g/dl évoque en premier : A - Une polyglobulie vraie B - Une hémoconcentration C - Une erreur de laboratoire D - Une maladie de Minkowski-Chauffard E - Une hémoglobinopathie Bonne(s) réponse(s) : E Il s'agit d'une pseudo-polyglobulie microcytaire hypochrome évoquant une thalassémie mineure (ou "trait thalassémique") dont le diagnostic se fait sur l'électrophorèse de l'hémoglobine. A - La définition est donnée par la mesure de la masse globulaire totale: > 36ml/kg chez l'homme, >32ml/kg chez la femme. B - Donne une augmentation de l'hémoglobine, du nombre de globules rouges, sans variation du VGM. C - Sans rapport. D - Donne une anémie normochrome, normocytaire, (VGM normal) régénérative.

32 Question à complément simple. L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les résultats suivants : - hématies : 1,8 10 exposant 12/l - Hémoglobine 7,7 g/dl - hématocrite : 0,23 I/I - Réticulocytes 35 10 exposant 9/l

69 Question à complément simple.

Il s'agit d'une anémie : A - Normochrome, macrocytaire, régénérative B - Normochrome, normocytaire, arégénérative C - Hypochrome, microcytaire, arégénérative D - Normochrome, macrocytaire, arégénérative E - Hypochrome, macrocytaire, régénérative

Sur l'hémogramme suivant : Hématies : 2.10 exposant 12/l Hématocrite : 0,24 l/ll Hémoglobine : 8g/100 ml

Bonne(s) réponse(s) : D Il s'agit d'une anémie (Hb = 7,7 gr/DL) normochrome car CCMH = Hb/HT = 0,33, macrocytaire car VGM = Ht/GR>100 ; arégénérative car les réticulocytes sont < 150 000/mm3.

Il existe une anémie : A - Normochrome normocytaire B - Normochrome microcytaire C - Hypochrome microcytaire D - Normochrome macrocytaire E - Aucune de ces propositions n'est exacte Bonne(s) réponse(s) : D

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

VGM = Ht/Nb GR = 120 µ3. CCMH = Hb/Hte= 0,33. Il s'agit donc d'une anémie normochrome (CCMH entre 30 et 36%) et 183 By NADJI 85 macrocytaire (VGM > 100 µ3).

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47 Question à compléments multiples.

39 Question à compléments multiples.

L'hémogramme d'un homme de 30 ans montre (bilan d'embauche) : - Hématies : 6,8.10 exposant 12/l, - Hémoglobine : 133 g/l, - hématocrite : 0,48 l/l, - Volume globulaire moyen : 70 fl, - Leucocytes : 7.10g/l, - Plaquettes : 270.10 exposant 9/l, - Fer sérique : 17 micromol/l (normale 10 à 30 micromol/l).

L'hémogramme d'une anémie de Biermer typique et non traitée peut associer : A - Une thrombopénie B - Un VGM (volume globulaire moyen) élevé C - Une hyperleucocytose avec myélémie D - Des réticulocytes bas. E - Une hypersegmentation des polynucléaires neutrophiles

Il peut correspondre à : A - Une hémoconcentration B - Une hémodilution C - Une thalassémie hétérozygote D - Une polyglobulie d'origine rénale E - Une polyglobulie d'insuffisance respiratoire chronique Bonne(s) réponse(s) : C A - Non, hématocrite normal. B - Non, il n'y a pas d'anémie. C - Oui, ou "pseudopolyglobulie microcytaire" avec environ, 6 millions de GR et taux d'Hb normal, fer sérique normal, caractéristique de la thalassémie mineure (ou trait thalassémique). D - Non, la définition de la polyglobulie repose sur la mesure de la masse globulaire totale. D'autre part, il existerait une normocytose. E - Non, pour les mêmes raisons que D, s'accompagnerait par ailleurs, plutôt d'une macrocytose.

65 Question à complément simple. Quel est le diagnostic le plus probable chez un homme de 65 ans traité par diurétique pour insuffisance cardiaque.Hémogramme : G.R. : 6.2 T/l, hémoglobine : 190 g/l, VGM : 88fl, hématocrite : 54 5 %, G.B.et plaquettes normaux. Volume sanguin total = 48 ml/kg. - érythrocytaire = 30 ml/kg. - plasmatique = 23 ml/kg. A - Erreur du laboratoire sur l'hémogramme B - Diminution du volume plasmatique C - Polyglobulie d'origine cardiaque D - Maladie de Vaquez E - Polyglobulie d'origine rénale Bonne(s) réponse(s) : B Le volume sanguin total est abaissé (N = 60 à 80 ml/kg),avec un volume érythrocytaire normal (25-35 ml/kg) et un volume plasmatique diminué (N = 40-50 ml/kg). Il s'agit donc d'une hémoconcentration consécutive au traitement diurétique sans polyglobulie vraie.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

Bonne(s) réponse(s) : A B E A. La thrombopénie est fréquente, en général modérée aux alentours de 100.000/mm3. B L'anémie est macrocytaire. Cette macrocytose (augmentation du VGM) est en général franche supérieure à 120 mm3. Elle explique que les sujets ayant déjà un taux abaissé de GR tolèrent encore bien leur anémie. C. Il existe une leucopénie modérée. D. Le taux de réticulocytes est normal ou même légèrement augmenté en pourcentage. En valeur absolue, il est normal, inférieur à 100.000/mm3. E. Les granulocytes sont de grande taille et leurs noyaux sont hypersegmentés. Cette anomalie est précoce et c'est la dernière à disparaître sous traitement.

62 Question à compléments multiples. L'hémogramme suivant : Hb 9 g/dl ; VGM 110 fl ; réticulocytes 20.109 /l ; leucocytes 2,7.109 /l (PN 30 %, PE 2 %, L 64 %, M 4 %) : plaquettes 75.109/l peut évoquer : A - Une anémie par hémorragies occultes chroniques B - Une maladie de Biermer C - Une sphérocytose héréditaire D - Une anémie réfractaire avec excès de blases E - Une anémie par carence folique Bonne(s) réponse(s) : B D E A. Il s'agit d'un tableau de carence martiale qui donnera au maximum : une anémie normochrome normocytaire arégénérative ou hypochrome microcytaire arégénérative, une thrombocytose modérée, une leuconeutropénie modérée. B.E. Le tableau hématologique est celui d'une pancytopénie avec anémie macrocytaire arégénérative avec taux de réticulocytes bas. Les carences en vitamine B12 et en folates peuvent donner un tableau hématologique de pancytopénie. Ces deux diagnostics sont à évoquer dans ce cas. Cependant, en général il faut noter que le VGM est plus augmenté qu'ici, supérieur à 120µ3 et que le taux de réticulocytes en valeur absolue est en général normal aux alentour de 80 à 100.000/mm3, exceptionnellement abaissé. D. Le tableau est compatible avec une AREB. Le tableau hématologique périphérique associe : - L'anémie est modérée ou franche normocytaire ou macrocytaire avec une réticulocytose en générale normale ou basse mais parfois augmentée. Sur lames, existence de macrocytes, schizocytes, microcytes, hématies hypochromes. - La thrombopénie est fréquente et s'aggrave avec l'évolution. Il existe souvent des anomalies cytologiques des plaquettes (micromégacaryocytes ou plaquettes géantes) avec trouble des fonctions plaquettaires. - Il existe dans 2/3 des cas une leuconeutropénie avec souvent une Monocytose modérée. Il existe plus souvent des formes hyperleucocytaires avec myélémie et quelques blastes circulants.

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40 Question à complément simple.

32 Question à complément simple.

Un bilan de santé découvre chez un homme de 40 ans, sans antécédent, une splénomégalie à 4 cm sous le rebord costal. A l'hémogramme, l'attention est attirée par un chiffre d'hémoglobine à 12,5 g/dl, un VGM à 103 fl et des réticulocytes à 260 000/mm3. Parmi les hypothèses diagnostiques suivantes, quelle est la première vers laquelle vous vous orientez ? A - Splénomégalie par inflammation chronique B - Splénomégalie par hypertension portale liée à une cirrhose C - Syndrome lymophoprolifératif débutant D - Syndrome hémolytique E - Splénomégalie compliquant une maladie de Biermer

L'hémogramme d'un homme de 45 ans comporte les résultats suivants : - hématies : 1,8. 10 exposant 12/l - hémoglobine : 7,7 g/dl - hématocrite : 23 % - réticulocytes : 35. 10 exposant 9/l. Il s'agit d'une anémie : A - Normochrome, Macrocytaire, Régénérative B - Normochrome, Normocytaire, Arégénérative C - Hypochrome, Microcytaire, Arégénérative D - Normochrome, Macrocytaire, Arégénérative E - Hypochrome, Macrocytaire, Régénérative Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : D D - Il s'agit d'une splénomégalie accompagnée d'une anémie très régénérative. La macrocytose est probablement en rapport avec la réticulocytose abondante, le volume des réticulocytes étant plus important que les globules rouges matures. On évoque en premier lieu une hémolyse. A - L'anémie inflammatoire n'est pas régénérative (Réticulocytes < 150 000 / mm3). B - On ne trouve pas non plus d'anémie régénérative dans l'hypertension portale. C - L'item est discutable en raison d'une possible anémie hémolytique auto-immune pouvant compliquer un syndrome lymphoprolyfératif. Mais ce n'est pas ce que l'on évoquera "en premier". D - L'anémie de Biermer n'est pas régénérative.

22 Question à complément simple.

La VGM est ici à plus de 120 µ3. On rappelle que le VGM se calcule selon la formule f(Ht;nbre de GR)

21 Question à complément simple. Vous découvrez de façon fortuite chez une malade de 70 ans, une splénomégalie isolée. L'hémogramme montre une discrète anémie à 10,5 g/dl, une hyperleucocytose à 14 000/mm3 avec érythro-myélémie. Les plaquettes sont à 450 000/m3. Vous évoquez en premier lieu : A - Une leucémie aiguë B - Une leucémie myéloïde chronique C - Une splénomégalie myéloïde chronique D - Une leucémie lymphoïde chronique E - Une néoplasie profonde Bonne(s) réponse(s) : C

Un hémogramme systématique chez une adulte révèle à une thrombocytopénie isolée à 80 x 10 exposant 9/l sans complication hémorragique. Que décidez-vous de faire en premier lieu ? A - Une étude isotopique de la durée de vie plaquettaire B - Une étude de la coagulation C - Un myélogramme D - Un contrôle sur lame de la thrombocytopénie E - Une recherche d'auto-anticorps anti-plaquettaires Bonne(s) réponse(s) : D Devant une thrombopénie isolée modérée sans signe clinique hémorragique, il conviendra d'éliminer les fausses thrombopénies à l'EDTA liées à une hyperagrégabilité des plaquettes (probablement par un mécanisme immunologique) en présence d'EDTA.

16 Question à compléments multiples.

Sans commentaire.

78 Question à complément simple. Un malade présente brutalement fièvre à 38°5C et angine. L'état général se dégrade rapidement, la fièvre persiste, l'hémogramme montre une hémoglobine à 12 g/dl, des plaquettes à 440 000/mm3, 2300/m3 leucocytes avec 80 % de Iymphocytes et 5 % de polynucléaires. Devant ce tableau, vous évoquez un diagnostic. Lequel ? A - Leucémie aiguë B - Aplasie médullaire C - Agranulocytose toxique D - Leucémie lymphode chronique E - Autre proposition Bonne(s) réponse(s) : C

Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en traitement polychimio-thérapique discontinu, présente 10 jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons. L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 % de polynucléaires. Vous pensez que : A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées B - La leucopénie est probablement secondaire au traitement C - La leucopénie est probablement en rapport avec une poussée de la maladie D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile

Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A B D E Sans commentaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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34 Question à complément simple.

82 Question à compléments multiples.

Parmi les descriptions suivantes, quelle est celle qui convient pour l'anomalie de l'hémogramme présentée par cette femme ? A - Anémie normochrome normocytaire arégenérative B - Anémie microcytaire normochrome arégénérative C - Anémie microcytaire hypochrome arégénérative D - Anémie microcytaire normochrome régénérative E - Anémie macrocytaire normochrome arégenérative

L'analyse de l'hémogramme reconnaît : A - Une anémie B - Une hyperleucocytose C - Une neutropénie D - Une hyperlymphocytose E - Une monocytose

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Bonne(s) réponse(s) : B D

Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire, évident.

VGM = Ht/Gr = 77 micron3. CCMH = Hb/Ht = 0,33. Réticulocytes = 42 000 < 120 000 donc absence de régénération.

Un homme de 68 ans, sans antécédent particulier, consulte pour une asthénie modérée. L'examen clinique révèle l'existence d'une splénomégalie non douloureuse, débordant le rebord costal de 4 cm en inspiration profonde, et d'adénopathies cervicales, axillaires et inguinales, symétriques, faites de ganglions d'environ 2 cm de diamètre, sans périadénite. Il n'existe ni signes inflammatoires, ni compression. La température est normale et le reste de l'examen est normal. L'hémogramme donne les résultats suivants : - Hématies : 4,4 x 1012/l - Hémoglobine : 13 g/dl - Hématocrite : 0, 38 l/l - Réticulocytes : 1 % - Leucocytes : 50 x 10 exposant 9/l : polynucléaires neutrophiles : 8 % Iymphocytes : 91 % monocytes : 1 % - Plaquettes : 235 x 10 exposant 9/ l - Vitesse de sédimentation : 1ère heure 6 mm, 2ème heure 10 mm.

Une femme de 34 ans, d'origine corse par son père, consulte pour asthénie et anémie. A l'examen, pâleur, pas d'autre anomalie, en particulier pas de splénomégalie. A l'interrogatoire, pas de prise médicamenteuse, deux grossesses avec des enfants de 6 ans et 3 ans bien portants. Dans la famille, deux soeurs bien portantes, père et mère bien portants. Hémogramme : - Hémoglobine : 9 g/dl - VGM : 77 microns 3 - CCMH : 33 % - Globules rouges : 4 200 000/mm3 - Réticulocytes : 1% - Globules blancs normaux - Plaquettes : 285 000 - VS : 20-40

53 Question à complément simple.

44 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes concernant cet hémogramme, laquelle est la plus exacte ? A - Anémie normochrome normocytaire régénérative, neutropénie, thrombopénie B - Anémie normochrome macrocytaire arégénérative, neutropénie, thrombopénie C - Anémie hypochrome macrocytaire arégénérative, neutropénie, thrombopénie D - Anémie normochrome microcytaire arégénérative, neutropénie E - Anémie normochrome macrocytaire arégénérative, thrombopénie Bonne(s) réponse(s) : B - VGM = Ht/Gr = 108 µ3. - CCMH = Hb/Ht = 0,33.. - PN = 1000 donc neutropénie. Un homme de 64 ans, sans antécédent particulier, vient consulter pour une asthénie avec dyspnée d'effort. L'examen clinique est normal. L'hémogramme donne : - Hb : 8.9 g/dl - CCMH : 33% - VGM : 108 fl - GB : 2 x 109/l - Plaquettes : 130 x 109/l - Formule leucocytaire : polyneutrophile 50 % ; lymphocytes 40 % ; monocytes 10 % ; réticulocytes : 24 x 109/l - VS : 35-60.

Au vu de l'hémogramme, comment définissez-vous l'anémie ? A - Normochrome macrocytaire B - Hypochrome normocytaire C - Microcytaire normochrome D - Normochrome normocytaire E - Aucune de ces propositions n'est exacte Bonne(s) réponse(s) :C VGM = Ht/Gr = 58 µ3. CCMH = Hb/Ht est normale. Une femme de 40 ans, d'origine française, consulte pour asthénie. Elle n'accuse aucun antécédent particulier. Elle n'a pas d'enfant et n'est pas enceinte. L'examen clinique retrouve un syndrome anémique isolé. Vous faites pratiquer un hémogramme qui vous donne les résultats suivants : - Erythrocytes : 4,6.10 exposant 12/l - Hémoglobine : 8,7 g/dl - Hématocrite : 27 % - Leucocytes : 9.10 exposant 9/l, dont : Polynucléaires neutrophiles : 64 % Polynucléaires éosinophiles : 6 % Lymphocytes : 24 % Monocytes : 6 % - Plaquettes : 540.10 exposant 9/l La VS est à 12/25. Le fer sérique est dosé ainsi que la capacité totale de fixation (CTE) et le coefficient de saturation de la sidérophiline (CSS). L'on aboutit ainsi au diagnostic d'anémie ferriprive.

55 Question à compléments multiples. Quel(s) autre(s) résultat(s) anorma(ux)l de l'hémogramme sont concordants avec une carence en fer ? A - Nombre des globules blancs B - Nombre des plaquettes C - Nombre des monocytes D - Nombre des éosinophiles E - Nombre des Iymphocytes Bonne(s) réponse(s) : B

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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La carence martiale est une étiologie classique des thrombocytoses.

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80 Question à compléments multiples.

17 Question à compléments multiples.

Quelle(s) est(sont) la(les) manifestation(s) clinique(s) expliquée(s) par les anomalies de l'hémogramme ? A - HTA B - Céphalées C - Erythrose D - Langue dépapillée E - Distension thoracique

Indépendamment de la clinique et du reste de l'hémogramme, l'anomalie présentée au niveau des plaquettes peut se rencontrer au cours : A - D'un cancer B - D'une polyarthrite rhumatoïde C - D'une carence martiale D - D'un syndrome myéloprolifératif E - Après une splénectomie

Bonne(s) réponse(s) : B C

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E B - Fait partie du syndrome d'hyperviscosité sanguine. C - Conséquence de la polyglobulie.

Ainsi qu'au cours des régénérations médullaires après hémorragie ou hémolyse, des stress, de l'exercice ou de la grossesse.

Un homme de 60 ans, gros fumeur, hypertendu, est hospitalisé pour malaise. Dans les antécédents, on retrouve des céphalées. L'examen met en évidence une hypertension artérielle à 18-12, une rate débordant de 5 cm sous le rebord costal, une distension thoracique avec une langue dépapillée, un foie de 13 cm de hauteur ferme, une érythrose des extrémités. L'examen neurologique est normal . L'hémogramme montre : - GR : 6 500 000/mm3 - Hématocrite : 60 % - Leucocytes : 16 000/mm3 dont 60 % de PN - 0 % de PB - 30 % de lymphocytes - 10 % de monocytes - Plaquettes : 600 000/mm3 - VS : 1-2

La quantité totale de fer élément à prescrire per os chez cette patiente pour corriger son hémogramme et restaurer un stock martial convenable est approximativement (dose cumulative pour la durée du traitement) : A - Cent milligrammes B - Un gramme C - Vingt grammes D - Cent grammes E - Deux cent grammes Bonne(s) réponse(s) : C

16 Question à compléments multiples.

Soit 200 mg de fer par jour pendant deux mois puis deux mois, à demidose pour reconstituer les réserves.

L'analyse de cet hémogramme révèle : A - Anémie normochrome normocytaire B - Anémie régénérative C - Polynucléose neutrophile D - Myélémie E - Thrombocytose

77 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A C D E Par définition. Un homme de 63 ans consulte pour une gêne post-prandiale au niveau de l'hypochondre gauche. Il n a pas d'antécédent médical ou chirurgical particulier. Chez ce patient en bon état général, apyrétique, l'examen objective une splénomégalie régulière, indolore, débordant le gril costal de 10 cm. On ne trouve ni hépatomégalie, ni circulation veineuse collatérale. On note une pâleur modérée des conjonctives. Il n'y a pas d'adénopathies palpables et le reste de l'examen est normal. Hémogramme : - Hématies : 3 x 10 exposant 12/l - Hémoglobine : 10 g/dl - Hématocrite : 0,28 l/l - Volume globulaire moyen : 93,3 fl - CCHM : 35,7 % - Réticulocytes : 31 x 10 exposant 9/l - Leucocytes : 33 x 10 exposant 9/l - Formule leucocytaire : polynucléaires neutrophiles : 65 % polynucléaires éosinophiles : 1 % polynucléaires basophiles : 1 % Iymphocytes : 10 % monocytes : 2 % promyélocytes : 2 % myélocytes : 7 % métamyélocytes : 12 % - Plaquettes : 700 x 10 exposant 9/l - Vitesse de sédimentation : 15 mm à la première heure - Fibrinogène : 2,5 g/l

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

24 Question à complément simple.

Quelle(s) est(sont) la(les) manifestation(s) clinique(s) expliquée(s) par les anomalies de l'hémogramme ? A - Aucune B - Céphalées C - Erythrose D - Langue dépapillée E - Distension thoracique Bonne(s) réponse(s) : B C B - En relation avec l'hyperviscosité. C - Signe de polyglobulie. D - Sans rapport. E - Sans rapport. Un homme de 60 ans, gros fumeur, hypertendu, est hospitalisé pour malaise. Dans les antécédents, on retrouve des céphalées depuis quelques mois L'examen met en évidence une hypertension artérielle à 18-12, une rate débordant de 5 cm sous le rebord costal, une distension thoracique, un foie de 13 cm de hauteur ferme, une érythrose des extrémités, une langue dépapillée. L'examen neurologique est normal. L'hémogramme montre : - GR : 6 500 000/mm3 - hématocrite : 60 % - leucocytes : 16 000/mm3 dont 60 % de PN ; 0 % de PE ; 0 % de PB ; 30 % de L ; 10 % de M, - plaquettes : 600 000/mm3 - VS : 1-2.

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22 Question à compléments multiples.

22 Question à compléments multiples.

Quelle(s) est(sont) I'(les) anomalie(s) de cet hémogramme ? A - Anémie hypochrome B - Neutropénie C - Eosinophilie D - Lymphocytose E - Thrombopénie

L'analyse de l'hémogramme révèle : A - Anémie normocytaire B - Réticulocytopénie C - Neutropénie D - Thrombopénie E - Eosinophilie

Bonne(s) réponse(s) : B E

Bonne(s) réponse(s) : B C D

A - CCMH = Hb/Ht = 0,33 (N = 0,30 à 0,36) soit normochromie. B - PN = 1080/mm3 (N = 1800 à 7000). C - PE = 160/mm3 (N = 50 à 500). D - Lymphocytes = 2160 (N = 1000 à 4000). E - Normale = 150 à 400 000/mm3.

A - VGM = Ht/nbGR = 111µ3. B - Réticulocytes < 150 000/mm3. C - PN = 1280/mm3 (N = 1800-7000/mm3). D - Plaquettes :120 000/mm3 (N = 150 à 400 000/mm3). E - PE = 256/mm3 (N = 50 à 5OO/mm3).

Une femme de 70 ans est hospitalisée pour douleurs angineuses. Antécédents : infarctus du myocarde il y a trois ans. Pas de récidive des douleurs depuis cette date. Hystérectomie pour fibrome il y a 20 ans. A l'examen : pâleur, tachycardie 110/minute régulière, tension artérielle 137 cmHg, ECG signes de nécrose postéro-latérale ancienne, pas de changement par rapport aux ECG antérieurs, transaminases normales. NFS : GR = 1.380.000/mm3, Hb = 6 g/dl, Ht = 18,1 %, réticulocytes = 3 %, GB = 3600/mm3 dont 30 % PN, 5 % PE, 60 % L, 5 % M - plaquettes : 110.000/mm3 - VS : 35-60

Un homme de 50 ans, éthylique notoire, consulte pour une asthénie d'aggravation progressive. L'examen clinique retrouve une discrète pâleur cutanéo-muqueuse, un ictère conjonctival, une hépatosplénomégalie (la rate débordant de 3 cm le rebord costal), une lame d'ascite, des oedèmes et quelques ecchymoses des membres inférieurs. L'hémogramme est le suivant : - Erythrocytes : 2,7 x 10 exposant 12/l - Hémoglobine : 10,5 g/dl - Hématocrite : 30 % - Réticulocytes : 15.x 10 exposant 9/l - Leucocytes : 3,2 x 10 exposant 9/l dont polynucléaires neutrophiles : 40 %, polynucléaires éosinophiles : 8 %, lymphocytes : 45 %, monocytes : 7 % - Plaquettes : 120 x 10 exposant 9/l La VS est à 60 mm à la première heure, 110 mm à la deuxième heure. Le myélogramme montre une richesse médullaire normale : 35 % d'érythroblastes avec tendance mégaloblastique ; la lignée granulocytaire, de composition normale, comporte des myélocytes et métamyélocytes de grande taille ; la lignée mégacaryocytaire est indemne. Le temps de Quick est à 55 %. Il existe une hyperbilirubinémie à 35 micromol/l de formule mixte, avec élévation des transaminases et de la gamma GT sérique. La sidérémie est à 210 microg/100 ml avec un coefficient de saturation de la transferrine à 80 %. Il existe à l'électrophorèse des protéines sériques une hypergammaglobulinémie.

23 Question à compléments multiples. En dehors d'une anémie mégaloblastique, quelle(s) est (sont) I'(les) étiologie(s) qui peut (peuvent) expliquer l'ensemble de l'hémogramme ? A - Inflammation B - Leucémie aiguë myéloblastique C - Anémie réfractaire D - Myxoedème E - Erythroblastopénie Bonne(s) réponse(s) : B C A - Non, donne une anémie normochrome normo ou microcytaire avec thrombocytose. B - A évoquer devant les signes d'insuffisance médullaire, donnerait plutôt une anémie normocytaire ; diagnostic : myélogramme. C - Anémie normo ou macrocytaire, arégénérative avec parfois leucopénie, thrombopénie. D - Donne des anémies macrocytaires ou normocytaires normochromes isolées. E - Il s'agit d'un déficit quantitatif isolé en érythroblastes.

72 Question à compléments multiples. Cet hémogramme révèle : A - Une anémie normocytaire B - Une anémie mégaloblastique C - Une anémie macrocytaire D - Une pancytopénie E - Une leucopénie et une anémie Bonne(s) réponse(s) : C

27 Question à complément simple.

QCM évident de connaissances générales.

Le diagnostic de Biermer retenu, la patiente traitée, on la revoit 3 mois plus tard avec un hémogramme normal. Quel examen faut-il demander régulièrement ? A - Réticulocytes B - Anticorps anti-facteur intrinsèque C - Taux du facteur intrinsèque D - Fibroscopie gastrique E - Vitesse de conduction nerveuse Bonne(s) réponse(s) : B La gastrite biermérienne est un terrain à haut risque carcinologique et nécessite une surveillance fibroscopique annuelle.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

Une femme de 45 ans, mère de 3 enfants, sans antécédent pathologique particulier, consulte pour une asthénie marquée évoluant depuis plusieurs mois. L'état général reste satisfaisant, l'examen clinique est négatif en dehors d'une pâleur des téguments et des muqueuses et d'un subictère conjonctival. L'hémogramme montre : - Hémoglobine : 9,5 g/dl. VGM = 110 micro3. CCMH = 33 % - Leucocytes : 4,5 x 10 exposant 9/l - Formule leucocytaire : - polynucléaires neutrophiles : 60 % - polynucléaires éosinophiles : 2 % - lymphocytes : 33 % - monocytes : 5 % - plaquettes : 160 x 10 exposant 9/l - réticulocytes : 300 x 10 exposant 9/l - VS : 60 mn à la première heure

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19 Question à complément simple.

78 Question à compléments multiples.

Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë lymphoblastique (L.A.L.). Quel autre diagnostic pouvait être discuté au vu de l'hémogramme et du myélogramme, devant un tel tableau clinique ? A - Une aplasie médullaire B - Une mononucléose infectieuse C - Un état d'hypersplénisme D - Une leucémie lymphoïde chronique E - Aucune de ces affections

Sous réserve d'un traitement d'urgence adapté, et après retour à la normale de l'hémogramme, quelle est l'évolution prévisible ? A - Guérison sans séquelles B - Guérison avec persistance d'une sensibilité accrue aux infections bactériennes C - Evolution secondaire vers une aplasie médullaire D - Rechute si reprise du toxique E - Guérison avec risque différé d'éclosion d'un syndrome myélodysplasique

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : A D Sans commentaire. Sans commentaire. Un garçon de 11 ans, sans antécédent pathologique, vous est adressé pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre 39 et 40°C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial et ecchymotique au niveau des membres inférieurs, des gingivorragies et des bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de 2 travers de doigt, une pâleur cutanéo-muqueuse, un souffle systolique de pointe à l'auscultation cardiaque. Le fond d'oeil montre une petite hémorragie près de la papille de l'oeil droit. Le cliché thoracique est normal. L'hémogramme révèle : - Hémoglobine : 6 g/100ml - Leucocytes : 0,5.10 exposant 9/l dont : - polynucléaires neutrophiles : 20 % - lymphocytes : 80% - Plaquettes : 10.10 exposant 9/l. Le T.P., le T.C.A., le dosage du fibrinogène sont normaux. Le myélogramme retrouve, dans une moelle riche, 85 % de cellules blastiques peu différenciées, à rapport nucléocytoplasmique élevé, sans grains cytoplasmiques.

31 Question à compléments multiples. Un hémogramme comparable à celui qui accompagne cette observation peut s'observer dans une ou plusieurs des situations ci-dessous ; laquelle ou lesquelles ? A - Leucémie myéloïde chronique B - Hémolyse aiguë C - Leucémie aiguë D - Aplasie médullaire E - Infection bactérienne aiguë Bonne(s) réponse(s) : B E Il s'agit des causes étiologiques d'hyperleucocytose avec myélémie. La LMC n'est pas à retenir ici car le tableau typique n'a aucune raison de comporter une anémie régénérative.

75 Question à compléments multiples Cet hémogramme met en évidence comme anomalie(s) : A - Anémie normochrome normocytaire B - Réaction mononucléosique C - Agranulocytose D - Hyperlymphocytose E - Thrombopénie Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Cet hémogramme révèle : A - Une anémie normocytaire B - Une anémie mégaloblastique C - Une anémie macrocytaire D - Une pancytopénie E - Une leucopénie et une anémie Bonne(s) réponse(s) : C

Un homme de 65 ans, sans antécédents notables présente un syndrome infectieux assez banal, d'allure grippale, traité de façon symptomatique. Quelques jours plus tard, le tableau s'aggrave brutalement avec majoration de la fièvre qui devient oscillante, frissons, baisse tensionnelle. L'examen clinique retrouve quelques petites lésions d'allure ulcéro-nécrotique au niveau de la cavité buccale. Il n'existe ni adénopathie, ni splénomégalie. Un hémogramme réalisé en urgence donne les résultats suivants : - Erythrocytes : 4,5 10 exposant 12/l - Hémoglobine : 13 g/dl - Hématocrite : 40 % - Leucocytes : 1,5. 10 exposant 9/l dont : Polynucléaires neutrophiles :5 % Polynucléaires éosinophiles : 1 % Lymphocytes : 86 % Monocytes : 8 % - Plaquettes : 160.10 exposant 9/l La VS est à 80 mm à la première heure.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

1 Question à complément simple.

Sans commentaire. Une femme de 45 ans, mère de 3 enfants, sans antécédent pathologique particulier, consulte pour une asthénie marquée évoluant depuis plusieurs mois. L'état général reste satisfaisant, l'examen clinique est négatif en dehors d'une pâleur des téguments et des muqueuses et d'un subictère conjonctival. L'hémogramme montre : - Hémoglobine : 9,5 g/dl . VGM = 105 micron-cube - CCMM = 33 % - Leucocytes : 4, 5 x 10 exposant 9/l - Formule leucocytaire : * Polynucléaires neutrophiles : 60 % * Polynucléaires éosinophiles : 2 % * Lymphocytes : 33 % * Monocytes : 5 % - Plaquettes : 160 x 10 exposant 9/l - Réticulocytes : 300 x 10 exposant 9/l - VS : 60 mm à la première heure

189 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE25

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21 Question à complément simple.

92 Question à compléments multiples.

Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë Iymphoblastique (LAL). Un autre diagnostic pourrait-il être évoqué, au vu du tableau clinique, de l'hémogramme et du myélogramme ? A - Aplasie médullaire B - Mononucléose infectieuse C - Etat d'hypersplénisme D - Leucémie Iymphoïde chronique E - Aucune des propositions ci-dessus

Quelle(s) est (sont) I'(les)étiologie(s) qui peut (peuvent) expliquer l'ensemble de l'hémogramme ? A - Inflammation B - Anémie mégaloblastique C - Anémie réfractaire D - Myxoedème E - Erythroblastopénie

Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire. Un garçon de 11 ans, sans antécédents pathologiques, vous est adressé pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre 39 et 40° C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial et ecchymotique au niveau des membres, des gingivorragies et des bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de 2 travers de doigt, une pâleur cutanéomuqueuse, un souffle systolique de pointe à l'auscultation cardiaque. L'étude du fond d'oeil montre une petite hémorragie près de la papille de l'oeil droit. L'hémogramme révèle : - Hémoglobine : 6 g/dl - Leucocytes : 2,5 . 10 exposant 9/l dont : Polynucléaires neutrophiles : 20 % Lymphocytes : 75 % Monocytes : 5 % - Plaquettes : 10 . 10 exposant 9/l Le taux de prothrombine, le temps de céphaline activé, le dosage du fibrinogène sont normaux. Les explorations biologiques usuelles hépatiques, rénales et métaboliques sont normales Le myélogramme révèle, dans une moelle riche, 85 % de cellules peu différenciées, à rapport nucléo-cytoplasmique élevé, sans granulations cytoplasmiques.

Bonne(s) réponse(s) : B C - L'anémie du myxoedème est normochrome normocytaire ou macrocytaire avec une réticulocytose normale ou abaissée et les globules blancs et les plaquettes sont en nombre normal. - L'érythroblastopénie ne touche par définition que la lignée rouge. - L'inflammation entranerait essentiellement une thrombocytose et une hyperleucocytose.

96 Question à complément simple. Le diagnostic de Biermer retenu, la patiente traitée, on la revoit 3 mois plus tard avec un hémogramme normal. Que faut-il surveiller régulièrement par la suite ? A - Réticulocytes B - Anticorps anti-facteur intrinsèque C - Taux du facteur intrinsèque D - Fibroscopie gastrique E - Vitesse de conduction nerveuse Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

91 Question à compléments multiples. Quelle(s) est (sont) I'(les) anomalie(s) de cet hémogramme ? A - Anémie hypochrome B - Neutropénie C - Eosinophilie D - Lymphocytose E - Thrombopénie Bonne(s) réponse(s) : B E Sans commentaire. Une femme de 70 ans est hospitalisée pour douleurs angineuses. Antécédents : infarctus du myocarde il y a trois ans. Pas de récidive des douleurs depuis cette date. Hystérectomie pour fibrome il y a 20 ans. A l'examen : pâleur, tachycardie 110/minute régulière, tension artérielle 13-7 cmHg, ECG signes de nécrose postéro-latérale ancienne, pas de changement par rapport aux ECG antérieurs, transaminases normales. NFS : 1.380.000/mm3 GR, Hb 6 g/dl, Hte 18,1 %, réticulocytes 3%, GB 3.600/mm3, PN 30 %, PE 5 %, Iymphocytes 60 %, monocytes 5 %, plaquettes 110.000/mm3, VS 35-60/mm.

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190 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE26

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101 Question à compléments groupés.

47 Question à complément simple.

Dans l'hémophilie A majeure, l'exploration biologique met en évidence : 1 - Temps de Quick normal 2 - Temps de céphaline avec activateur fortement allongé 3 - Temps de trombine normal 4 - Activité coagulante du facteur huit inférieure à 10% mais supérieure à 5% Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Les manifestations hémorragiques suivantes sont d'observation courante dans l'hémophilie, sauf une. Laquelle ? A - Hémarthrose du genou B - Hématurie C - Purpura pétéchial spontané généralisé D - Hématome du psoas E - Hémorragie prolongée après morsure de la langue Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : A 4 - Définit l'hémophilie mineure (5 - 25 %), hémophilie majeure: taux de facteur < 1%.

26 Question à compléments multiples.

Il n'y a pas de purpura pétéchial au cours des déficits acquis ou congénitaux en facteurs de la coagulation. Le purpura pétéchial doit faire rechercher une pathologie de la lignée plaquettaire et en premier lieu une thrombopénie.

4 Question à compléments multiples.

Chez un hémophile A, le bilan d'hémostase montre typiquement : A - Un temps de saignement très allongé B - Un déficit de l'agrégation des plaquettes C - Un temps de Quick normal D - Un temps de thrombine allongé E - Un temps de céphaline active allongé

Chez l'hémophile A, les risques de complications du traitement substitutif comportent : A - L'hépatite virale B - L'hypofibrinogénémie C - L'apparition d'un anticoagulant circulant D - Le paludisme E - L'infection par le V I H

Bonne(s) réponse(s) : C E

Bonne(s) réponse(s) : A C A.B. - Se voient dans la maladie de Willebrand C - Le déficit en facteur VIII n'affecte pas la voie exogène D - Explore la fibrinoformation E - Déficit en facteur VIII retentit sur la voie endogène et allonge le TCA.

Le risque d'infection par le virus HIV des hémophiles à l'occasion des traitements substitutifs a disparu totalement depuis 1985 avec la mise au point de nouvelles techniques de préparation du F VIII.

120 Question à compléments multiples.

17 Question à compléments multiples.

Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant l'hémophilie ? A - Les gènes de l'hémophilie A et B ne sont pas allèles B - La mère d'un hémophile n'est pas une hétérozygote obligatoire C - Un hémophile ne peut en aucun cas avoir des garçons hémophiles D - L'hémophile sporadique s'explique par un défaut de pénétrance E - Le dosage du facteur anti-hémophilique ne détecte pas toutes les hétérozygotes

Quels sont les tests de coagulation dont le résultat est anormal au cours de l'hémophilie A : A - Temps de Céphaline Kaolin B - Temps de saignement C - Temps de Quick D - Temps de thrombine E - Dosage du facteur VIII coagulant Bonne(s) réponse(s) : A E Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A B E A - Il s'agit de 2 gènes différents (synthèse du facteur vm et IX). B - Les femmes ayant un enfant atteint (male) peuvent être hétérozygotes (XXh) ou malades (XhXh). C - Si, si la femme est conductrice ou malade. D - Pas d'explication actuellement à l'apparition d'hémophiles dans des familles sans antécédents hémorragiques. E - L'expressivité de l'affection est très variable, et parfois indétectable.

61 Question à complément simple. L'une des anomalies suivantes est commune à l'hémophilie et à la maladie de Willebrand. Laquelle ? A - Allongement du temps de saignement B - Défaut d'agrégation plaquettaire à la ristocétine C - Diminution d'activité coagulante du facteur VIII (VIII c) D - Diminution de l'antigène lié au facteur VIII (VIII R Ag) E - Allongement du temps de thrombine Bonne(s) réponse(s) : C Question deEN connaissance générale. RESIDANAT POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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4 Question à compléments multiples. Une hémophilie A peut expliquer l'ensemble de ce tableau. Quelle(s) donnée(s), déjà recueillies ou restant à recueillir est (sont) en faveur de ce diagnostic plutôt que de celui de la maladie de Willebrand ? A - Temps de saignement normal B - Absence de thrombopénie C - Résistance capillaire normale D - Activité coagulante du facteur VIII (VIII c) à 1% E - Normalité du taux de facteur Willebrand Bonne(s) réponse(s) : A B D E - Le temps de saignement dans la Maladie de Willebrand est augmenté en raison de la diminution du taux du facteur Willebrand ou à des anomalies qualitatives de ce facteur. - Il existe des formes de maladie de Willebrand avec thrombopénie notamment dans les formes II B de la maladie, caractérisées par une augmentation de l'aggrégation plaquettaire induite à la ristocétine. - Le taux du F VIII est diminué dans la maladie de Willebrand mais en général en 10 et 40%. - Le taux du Facteur Willebrand est normal dans l'hémophilie A. Cependant, il peut être également normal dans les formes II A, II B et II C de la maladie de Willebrand ou l'anomalie est qualitative.

5 Question à compléments multiples. Parmi les règles suivantes, indiquer celle(s) qu'il conviendra d'appliquer chez ce sujet hémophile : A - Interdiction de toute activité sportive, même réduite B - Interdiction des antalgiques salicylés C - Interdiction des injections intramusculaires D - Contre-indication de toute vaccination E - Surveillance clinique articulaire et musculaire à intervalles réguliers Bonne(s) réponse(s) : A B C E Sans commentaire.

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94 Question à complément simple.

47 Question à compléments multiples.

Quelle est la fréquence de survenue d'une transformation aiguë dans la leucémie myéloïde chronique ? A-5% B - 15 % C - 35 % D - 50 % E - 80 %

La rémission complète d'une leucémie aiguë myéloblastique : A - Est régulièrement obtenue par l'association VincristinePrednisone B - Fait suite à une phase quasi-obligatoire d'aplasie médullaire C - Est obtenue chez moins de 50% des sujets jeunes D - Autorise, quand elle survient, un espoir de guérison E - Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : B D Transformation presque inévitable, avec survie brève. A - Traitement des leucémies myéloblastiques et non lymphoblastiques. B - Est obligatoire pour obtenir une rémission complète. C - Le jeune age est un facteur de bon pronostic et permet d'obtenir jusqu'à 80 % de rémission. D - Nécessite un recul de 5 ans.

73 Question à complément simple. Une des propositions suivantes concernant les leucémies aiguës myéloblastiques est exacte : A - L'étude cytogénétique met souvent en évidence une trisomie 21 B - Les atteintes méningées et testiculaires sont les deux localisations extra-hématopoiétiques les plus fréquentes C - Elles peuvent être induites par des chimiothérapies de type alkylants D - Il n'y a jamais de bâtonnets d'Auer dans cette forme cytologique E - Aucune des propositions n'est exacte Bonne(s) réponse(s) : C A - Les leucémies aiguës Iymphoïdes et non myéloblastiques sont plus fréquentes. B - C'est une caractéristique des leucémies aiguës lymphoblastiques. C - Complication de pronostic très sombre, très peu sensible aux traitements. D - Faux ; caractéristiques des LAM1, LAM2, LAM3.

29 Question à compléments multiples. Indiquez la(les) proposition(s) exacte(s) à propos des leucémies aiguës myéloblastiques : A - Elles se rencontrent préférentiellement avant 15 ans B - Elles peuvent s'accompagner d'un chiffre de leucocytes normal C - Elles sont rarement tumorales sur le plan clinique D - Certaines cellules blastiques peuvent comporter des corps d'Auer dans leur cytoplasme E - La coloration cytochimique des myéloperoxydases est habituellement positive dans les cellules blastiques

61 Question à compléments multiples. La leucémie myéloïde chronique classique comporte : A - La présence d'un chromosome Philadelphie B - Une splénomégalie C - Une anisopoïkilocytose importante des hématies D - Une myélémie E - Un acide urique souvent élevé Bonne(s) réponse(s) : A B D E C - Est observé habituellement dans les splénomégalies myéloïdes.

71 Question à complément simple. Tous les caractères suivants sauf un peuvent caractériser une leucémie Iymphoïde chronique. Lequel ? A - Atteinte préférentielle en dessous de l'age de 25 ans B - Adénopathies superficielles dans de multiples territoires C - Infiltration lymphocytaire pathologique de la moelle osseuse D - Fréquence des complications infectieuses E - Symétrie des adénopathies superficielles Bonne(s) réponse(s) : A La LLC touche de façon prédominante les hommes de plus de 50 ans, avec une altération de l'état général modérée, des polyadénopathies diffuses, une moelle riche avec infiltration lymphocytaire, et comporte des complications infectieuses liées au déficit immunitaire cellulaire et humoral.

Bonne(s) réponse(s) : B C D E A - Plus fréquente chez le sujet âgé. B - Témoin d'une insuffisance médullaire. C - Contrairement aux L.A. lymphocytaires. D - Evocateur de promyélocytes (association avec CIVD). E - PAS (LAL = PAS +, peroxydase - ).

72 Question à complément simple. Quelle est la survie médiane d'une leucémie myéloïde chronique traitée ? A - 2 mois. B - 1 an C - 4 ans D - 10 ans E - 20 ans Bonne(s) réponse(s) : C Variable de 1 à 10 ans, en moyenne 4 ans.

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35 Question à complément simple.

62 Question à compléments multiples.

Le diagnostic positif de leucémie aiguë est basé sur : A - La lymphographie B - La scintigraphie médullaire C - La splénomégalie D - Le myélogramme E - L'etude cytogénétique

Au cours de l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique traitée par chimiothérapie, le(les) signe(s) qui fait (font) craindre une transformation est (sont) : A - L'apparition d'adénopathies B - L'augmentation progressive du taux d'acide urique C - Une fièvre durable D - Une augmentation du taux des myélocytes sanguins E - La survenue d'une thrombose

Bonne(s) réponse(s) : D Ponction iliaque chez l'enfant, sternale chez l'adulte, montre un frottis très riche avec infiltration majeure par prolifération homogène de blastes. Le reste des lignées est en faible pourcentage. La L.A est affirmée pour une valeur de 30% de blastes. Si le frottis est pauvre, la BM est parfois nécessaire. Elle permet en outre un caryotype, et de préciser le type cytologique en cause.

25 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A C A - Syndrome tumoral blastique. B - Reflète l'hypercellularité, non spécifique de l'acutisation. C - Signe évocateur de transformation. D - L'acutisation est définie par l'augmentation des blastes (et non des myélocytes). E - Complication évolutive de la L.M.C. en phase chronique.

33 Question à compléments multiples.

Au cours d'une leucémie myéloïde chronique, lequel(lesquels) de ces symptômes est(sont) évocateur(s) d'une transformation aiguë ? A - Prurit B - Douleurs osseuses C - Adénopathies superficielles D - Diarrhée E - Tachycardie

La(lesquelles) de ces complications peu(ven)t survenir dans l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique : A - Infarctus splénique B - Priapisme C - Crise de colique néphrétique D - Compression médiastinale par adénopathie E - Lithiase vésiculaire pigmentaire

Bonne(s) réponse(s) : A B C

Bonne(s) réponse(s) : A B C

Acutisation progressive ou brutale, évoquée devant une fièvre, une altération de l'état général, un prurit, une augmentation de volume de la rate ou du foie, des signes évocateurs de localisation blastique (douleurs osseuses, adénopathies, nodules cutanés). L'affirmation du diagnostic est biologique, définie par la présence de plus de 30% de blastes dans le sang ou dans la moelle.

Les adénopathies n'existent que lors de l'acutisation. Les autres complications sont la rupture de la rate, les thromboses artérielles ou veineuses, les hémorragies, l'insuffisance médullaire, la myélofibrose, et enfin, l'acutisation et les complications liées au traitement.

L'argument qui peut faire craindre la transformation aiguë d'une leucémie myéloïde chronique est : A - Hyperleucocytose 100 000/mm3 B - Splénomégalie C - Thrombopénie D - Translocation 9-22 chromosome philadelphie caryotype médullaire E - Hémoglobine = 12g/100ml

42 Question à complément simple. Parmi les éléments suivants, lequel est constamment présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ? A - Blastes dans le sang B - Splénomégalie C - Blastes dans la moelle D - Hyperleucocytose E - Hyperuricémie

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : C La L.A. est définie par une prolifération blastique médullaire supérieure à 30 %. A - N'est pas constant. B - Fait partie du syndrome tumoral. D - Dépend de l'insuffisance médullaire liée à l'envahissement blastique. E - Complication métabolique liée à toute hypercellularité.

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27 Question à complément simple.

A - Fait partie du tableau initial. B - Argument du diagnostic initia.l C - Spécifique de la maladie, l'apparition de nouvelles anomalies fait craindre l'acutisation. E - Non évocateur.

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113 Question à compléments groupés.

115 Question à compléments multiples.

Parmi les affirmations suivantes concernant la leucémie Iymphoïde chronique la (lesquelles) est (sont) vraie(s). 1 - La LLC ne touche jamais l'enfant 2 - La LLC est une pathologie maligne concernant le plus souvent la lignée lymphocytaire B 3 - Il peut exister une anémie et une thrombopénie 4 - L'évolution habituelle se fait vers la transformation en leucémie aiguë Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Les propositions suivantes concernent la leucémie myéloïde chronique. Indiquez la ou les propositions exactes : A - Survie moyenne supérieure à 10 ans B - La greffe médullaire est souhaitable mais elle ne doit être tentée qu'en phase d'acutisation C - Pendant la phase chronique et après réduction de l'hyperleucocytose initiale, le malade est capable de travailler normalement D - La médiane de survie après acutisation est de quelques mois E - La splénomégalie disparait le plus souvent grâce au traitement initial

Bonne(s) réponse(s) : A 1 - C'est une maladie "de la retraite" touchant l'adulte de plus de 50 ans le plus souvent, n'existant pas chez l'enfant. 2 - C'est un syndrome lymphoprolifératif par prolifération monoclonale des Iymphocytes matures de type le plus souvent B. 3 - Ce sont des éléments de mauvais pronostic. 4 - Les complications possibles sont: - avant tout, les infections (cause première de la mortalité), liées au déficit immunitaire de la maladie et à l'insuffisance médullaire - les infiltrations tumorales - les complications de l'insuffisance médullaire - l'hypersplénisme - les complications auto-immunes - l'apparition d'une autre pathologie maligne: syndrome de Richter (survenue d'un lymphome), cancers, la transformation en leucémie aiguë est exceptionnelle.

62 Question à compléments multiples. Dans une leucémie myéloïde chronique traitée, quels sont, parmi les signes biologiques suivants, les deux qui ne se voient pas en phase chronique et qui doivent faire suspecter une transformation aiguë : A - Un chiffre plaquettaire à 30 x 10 exposant 9/l B - La présence du chromosome Philadelphie dans les cellules du sang périphérique C - 25 % de myélocytes sur la formule leucocytaire D - 15 % de blastes sur la formule leucocytaire E - Un chiffre leucocytaire à 150 x 10 exposant 9/l avec 52 % neutrophiles

Bonne(s) réponse(s) : C D E La médiane de survie d'une LMC est de l'ordre de 3 - 4 ans ; tous les traitements, en l'absence d'allogreffe de moelle ne modifient pas cette évolution naturelle. L'allogreffe osseuse à partir d'un donneur familial HLA compatible doit être réalisée de préférence en phase chronique. C'est la seule approche thérapeutique susceptible de guérir le patient. La greffe peut être réalisée actuellement jusqu'à un âge limite de 50 ans. La survie à 4 ans pour les patients greffés, en phase chronique est de 60 % alors qu'elle n'est que de 15 - 30 % dans les greffes réalisées plus tardivement.

20 Question à complément simple. Parmi les substances chimiques suivantes, quelle est celle susceptible de provoquer une leucémie ? A - Plomb B - Benzène C - Arsenic D - Chlorure de vinyl E - Toluène Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

15 Question à complément simple.

Bonne(s) réponse(s) : B

Parmi les leucémies aiguës. Quel est le type le plus fréquent chez l'adulte à 60 ans ? A - Myéloblastique B - Lymphoblastique C - Monoblastique D - Promyélocytaire E - Erythroleucémie

A - Non, donne un allongement du TT, du TQ, du TCA. B - Oui, TCA allongé, TQ normal, TT normal, TS normal. C - Non, TCA allongé, TQ normal, TT normal, TS allongé. D - Non, allonge le TCA, le TT, TQ, TS normal. E - Non, allonge le TCA, le TQ, TT normal, TS normal.

Bonne(s) réponse(s) : A

21 Question à complément simple. Quel est le traitement qui permet d'espérer une guérison de la leucémie myéloïde chronique ? A - Misulban® B - Polychimiothérapie C - Autogreffe de moelle osseuse D - Allogreffe de moelle osseuse E - Hydroxy-urée (Hydréa®)

La fréquence des leucémies dans la population est d'environ 9/100.000/an. L'incidence annuelle rapportée à l'âge de la leucémie dans la population d'âge supérieur à 60 ans est d'environ 69/100.000. L'incidence et la prévalence de la leucémie continuent à augmenter après 60 ans. L'incidence est égale chez l'homme et la femme en fonction de l'âge. La leucémie la plus fréquente à cet âge est la leucémie aiguë myéloblastique dont l'incidence est d'environ 7 fois supérieure à celle de la leucémie aiguë lymphoblastique.

Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

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90 Question à complément simple.

54 Question à complément simple.

Parmi les leucémies aiguës, quel est le type le plus fréquent chez l'enfant ? A - Myéloblastique B - Lymphoblastique C - Monoblastique D - Promyélocytaire E - Erythroleucémie

Après mise en rémission complète au cours d'une leucémie aiguë lymphoblastique chez un sujet de 58 ans, le traitement ultérieur qui lui sera le plus utile est : A - Une surveillance simple B - Une allogreffe de moelle C - Une chimiothérapie d'entretien avec réinductions D - Un traitement immunosuppresseur E - Un traitement par interféron

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : C Les leucémies aiguës les plus fréquentes dans la population générale sont les leucémies myéloblastiques. Les LAL sont moins fréquentes que les LAM sauf chez l'enfant de moins de 15 ans.

55 Question à complément simple. Au cours de l'évolution de la leucémie myéloïde chronique, tous ces symptômes sont de mauvais pronostic, sauf un, lequel ? A - Elévation des polynucléaires basophiles sanguins B - Résistance au traitement C - Persistance du chromosome philadelphie D - Myélémie avec blastes sanguins > 10 % E - Thrombopénie non liée au traitement Bonne(s) réponse(s) : C A - Une élévation de la basophilie peut accompagner la transformation aiguë. B - Elément de mauvais pronostic. D - Dans la forme chronique, ils sont inférieurs à 5 %. Leur élévation traduit une transformation aiguë ou subaiguë. E - Traduit un envahissement médullaire important, lors d'une TA. C - Il s'agit d'une anomalie constitutive de la maladie qui persiste tout au long de son évolution. Il faut noter que l'on a observé quelques cas de disparition du chromosome Ph sous traitement par Interféron. Cette notion rend la QCM discutable.

A - Expose à un risque de rechute rapide. B - Le sujet est trop âgé pour une allogreffe qui n'est plus indiqué après l'âge de 50 ans du fait un taux de complications extrêmement élevé. D - Contre-indiqué. E - Pas dans le traitement d'une leucémie aiguë, traitement classique de la LMC.

68 Question à compléments multiples. La leucémie aiguë lymphoblastique entraîne avec prédilection l'infiltration de : A - Thyroïde B - Testicule C - Myocarde D - Surrénales E - Méninges Bonne(s) réponse(s) : B E Il s'agit des deux sanctuaires leucémiques classiques de la LAL. Les localisations testiculaires sont traitées par la chimiothérapie générale. Les localisations méningées nécessitent des traitements par voie intrathécale.

36 Question à compléments multiples. 5 Question à compléments multiples. Le risque évolutif de la leucémie Iymphoïde chronique comporte : A - Complications infectieuses bactériennes B - Transformation en leucémie aiguë C - Manifestations auto-immunes, causes d'hémolyse ou de thrombopénie D - Anémie par insuffisance médullaire E - Transformation lymphomateuse immunoblastique des adénopathies Bonne(s) réponse(s) : A C D E A - Il s'agit de la première cause de mortalité. B - N'existe pas. C - Anémie hémolytique sont des complications classiques. D - Signe de gravité de la maladie (Stade C). E - Il s'agit du syndrome de Richter à suspecter devant une aggravation brutale (altération de l'état général, ganglion grossissant et comprimant).

Les examens biologiques au cours de la leucémie myéloïde chronique non traitée, à sa phase chronique, montrent : A - Une myélémie B - Une augmentation des phosphatases alcalines leucocytaires C - Une hyperuricémie D - Une augmentation de la vitesse de sédimentation des hématies E - Une anémie avec déformations érythrocytaires Bonne(s) réponse(s) : A C A - Signe caractéristiques, rares hiatus. B - Au contraire, elles sont nulles ou très diminuées. C - Accompagne une myéloprolifération, donc une augmentation du métabolisme des acides nucléiques. D - Il n'y a pas de syndrome inflammatoire associé. E - Une anémie normochrome normocytaire arégénérative est très inconstante.

16 Question à compléments multiples. La ou lesquelles de ces complications peuvent survenir dans l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique : A - Infarctus splénique B - Priapisme C - Crise de goutte D - Compression médiastinale par adénopathie E - Lithiase vésiculaire pigmentaire Bonne(s) réponse(s) : A B C

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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Sans commentaire.

Annales INTERNAT HEMATOLOGIE32

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79 Question à complément simple.

21 Question à complément simple.

Le diagnostic de leucémie myéloïde chronique est retenu, quelle est la durée médiane de survie dans cette affection ? A - Identique à la population saine du même âge B - 3 à 6 mois C - 1 à 2 ans D - 2 à 4 ans E - 5 à 10 ans

Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë Iymphoblastique (LAL). Un autre diagnostic pourrait-il être évoqué, au vu du tableau clinique, de l'hémogramme et du myélogramme ? A - Aplasie médullaire B - Mononucléose infectieuse C - Etat d'hypersplénisme D - Leucémie Iymphoïde chronique E - Aucune des propositions ci-dessus

Bonne(s) réponse(s) : Médiane de survie : 3 ans (peut aller jusqu'à 10 ans).

Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

19 Question à complément simple. Le diagnostic retenu est celui de leucémie aiguë lymphoblastique (L.A.L.). Quel autre diagnostic pouvait être discuté au vu de l'hémogramme et du myélogramme, devant un tel tableau clinique ? A - Une aplasie médullaire B - Une mononucléose infectieuse C - Un état d'hypersplénisme D - Une leucémie lymphoïde chronique E - Aucune de ces affections Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire. Un garçon de 11 ans, sans antécédent pathologique, vous est adressé pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre 39 et 40°C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial et ecchymotique au niveau des membres inférieurs, des gingivorragies et des bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de 2 travers de doigt, une pâleur cutanéo-muqueuse, un souffle systolique de pointe à l'auscultation cardiaque. Le fond d'oeil montre une petite hémorragie près de la papille de l'oeil droit. Le cliché thoracique est normal. L'hémogramme révèle : - Hémoglobine : 6 g/100ml - Leucocytes : 0,5.10 exposant 9/l dont : - polynucléaires neutrophiles : 20 % - lymphocytes : 80% - Plaquettes : 10.10 exposant 9/l. Le T.P., le T.C.A., le dosage du fibrinogène sont normaux. Le myélogramme retrouve, dans une moelle riche, 85 % de cellules blastiques peu différenciées, à rapport nucléocytoplasmique élevé, sans grains cytoplasmiques.

Un garçon de 11 ans, sans antécédents pathologiques, vous est adressé pour syndrome hémorragique et hyperthermie. La température est entre 39 et 40° C depuis 48 heures et l'examen retrouve un purpura pétéchial et ecchymotique au niveau des membres, des gingivorragies et des bulles hémorragiques endobuccales. Il existe une splénomégalie de 2 travers de doigt, une pâleur cutanéomuqueuse, un souffle systolique de pointe à l'auscultation cardiaque. L'étude du fond d'oeil montre une petite hémorragie près de la papille de l'oeil droit. L'hémogramme révèle : - Hémoglobine : 6 g/dl - Leucocytes : 2,5 . 10 exposant 9/l dont : Polynucléaires neutrophiles : 20 % Lymphocytes : 75 % Monocytes : 5 % - Plaquettes : 10 . 10 exposant 9/l Le taux de prothrombine, le temps de céphaline activé, le dosage du fibrinogène sont normaux. Les explorations biologiques usuelles hépatiques, rénales et métaboliques sont normales Le myélogramme révèle, dans une moelle riche, 85 % de cellules peu différenciées, à rapport nucléo-cytoplasmique élevé, sans granulations cytoplasmiques.

50 Question à complément simple. Le diagnostic de leucémie myéloïde chronique est retenu, quelle est la durée médiane de survie dans cette affection ? A - Identique à la population saine du même âge B - 3 à 6 mois C - 1 à 2 ans D - 2 à 4 ans E - 5 à 10 ans Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

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72 Question à complément simple. Parmi les 5 localisations primitives suivantes des lymphomes malins non hodgkiniens, quelle est la plus fréquente : A - Amygdale B - Parenchyme pulmonaire C - Cortex cérébral D - Rein E - Testicule Bonne(s) réponse(s) : A Les localisations les plus fréquentes sont ORL et digestives (fonction de la richesse en éléments lymphoïdes).

39 Question à compléments multiples. Les lymphomes malins non Hodgkiniens ont des manifestations souvent proches de celles de la maladie de Hodgkin. Quelle(s) est (sont) la (les) manifestation (s) qui leur est (sont) propre(s) ? A - Propagation leucémique B - Méningite spécifique C - Splénomégalie D - Pleurésie spécifique E - Adénopathie médiastinale Bonne(s) réponse(s) : A B D A - Les LNH s'étendent par voie sanguine au contraire des Hodgkin qui se propagent de proche en proche, par voie Iymphatique B - Cette localisation est évocatrice de lymphome Iymphoblastique T de haute malignité. C - Atteinte fréquente au cours des Hodgkin et des LNH. D - Atteinte pleurale rare dans le Hodgkin, plus fréquente dans les LNH. E - Mode de découverte fréquent de l'une et l'autre affection.

49 Question à complément simple. Quelle est la plus fréquente des localisations des lymphomes malins non hodgkiniens primitifs ? A - Rein B - Thyroïde C - Estomac D - Testicule E - Cerveau Bonne(s) réponse(s) : C Les présentations extraganglionnaires des LNH sont surtout des tumeurs digestives, en particulier l'estomac ou des tumeurs de la sphère ORL.

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16 Question à compléments multiples.

61 Question à compléments multiples.

Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en traitement polychimio-thérapique discontinu, présente 10 jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons. L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 % de polynucléaires. Vous pensez que : A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées B - La leucopénie est probablement secondaire au traitement C - La leucopénie est probablement en rapport avec une poussée de la maladie D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile

Chez ce malade, le diagnostic de myélome multiple sera confirmé au vu d'un ou de plusieurs des résultats suivants, lequel(lesquels) ? A - Présence de lésions ostéolytiques sur les radiographies du squelette B - Hyperuricémie C - Hypocalcémie D - Protéinurie : 0,50 g/24 h, non sélective à l'électrophorèse E - Plasmocytose médullaire supérieure à 20 %

Bonne(s) réponse(s) : A B D E Sans commentaire.

97 Question à complément simple. Le myélome multiple comporte habituellement : A - Un important déficit de l'immunité humorale B - Un important déficit de l'immunité cellulaire C - Une néphropathie glomérulaire dite rein myélomateux D - L'excrétion urinaire de chaînes lourdes isolées E - Des lésions osseuses ostéocondensantes Bonne(s) réponse(s) : A La réponse est A. Il existe fréquemment une baisse des taux des immunoglobulines polyclonales de mécanisme non élucidé, en partie responsable des complications infectieuses plus fréquentes rencontrées dans le myélome avec un risque accru d'infections bactériennes à germes encapsulés et notamment à pneumocoque. N.B. : Les lésions habituelles radiologiques osseuses du myélome sont : aspect "oestéoporotique", lésions lytiques à "l'emporte pièce", fractures. Il existe cependant des myélomes à lésions osseuses ostéocondensantes. Ces myélomes sont rares, parfois associés à d'autres signes cliniques très inhabituels : neuropathies périphériques, troubles endocriniens, organomégalie.

11 Question à complément simple. Dans la forme typique du myélome ou maladie de Kahler, on observe dans le sang : A - Une plasmocytose B - Une éosinophilie C - Une hyperlymphocytose D - Une polynucléose neutrophile E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A E Les critères diagnostiques sont les suivants : - radiologiques (présence de géodes) - protidiques (Ig monoclonale, baisse des autres Ig, PBJ) - médullaire (plasmocytes > 15 %). B - Non spécifique. C - Non, hypercalcémie (n'est pas un critère diagnostique, mais pronostique). D - La PBJ est formée de chaînes légères à l'électrophorèse.

62 Question à compléments multiples. Le diagnostic de myélome multiple a été confirmé. Un traitement associant melphalan (Alkeran®) et prednisone est instauré. Ce traitement expose à une ou plusieurs des complications suivantes. La(les)quelle(s) ? A - Insuffisance médullaire B - Neuropathie périphérique C - Insuffisance cardiaque D - Hyperglycémie E - Leucémie aiguë secondaire Bonne(s) réponse(s) : A D E A - Toxicité médullaire réversible en 10 à 20 jours. B - Concerne la vincristine. C - Concerne les anthracyclines (Adriamycine®). D - Complication de la corticothérapie. E - Complication des alkylants (mélphalan).

81 Question à compléments multiples. Le diagnostic de myélome à chaînes légères résulte des données de : A- Myélogramme B - Biopsie ganglionnaire C - Scintigraphie osseuse D - Electrophorèse des protides urinaires E - Immuno-électrophorèse des protides urinaires Bonne(s) réponse(s) : A D E Sans commentaire.

37 Question à compléments multiples. Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui contribuent au diagnostic entre myélome et maladie de Waldenström ? A - Vitesse de sédimentation B - Hémogramme C - Myélogramme D - Electrophorèse E - Immunoélectrophorèse Bonne(s) réponse(s) : C E Sans commentaire.

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Madame X..., 60 ans, est hospitalisée en urgence pour hyperthermie, frissons. Chez cette patiente, le diagnostic de myélome à chaîne légère Kappa de stade III à été posé trois mois auparavant. Trois cures de chimiothérapie associant vincristine, melphalan, cyclophosphamide et prednisone ont été réalisées dont la dernière dix jours avant l'hospitalisation actuelle. Un hémogramme réalisé deux jours avant l'hospitalisation objective les données suivantes : - Hémoglobine = 105 g/l - Globules blancs = 0,9.10 exposant 9/l - Plaquettes = 75 . 10 exposant 9/l - Polynucléaires neutrophiles = 30 % - Lymphocytes = 70 % A l'entrée, la température est à 39 °C, la tension artérielle à 90/60 mmHg, le pouls à 120/min. L'auscultation pulmonaire met en évidence un foyer de crépitants de la partie-moyenne du champ pulmonaire droit. La gorge est propre. Il n'y a pas de symptomatologie fonctionnelle 199 On ne palpe ni adénopathie, ni splénomégalie. By NADJI 85 urinaire.

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38 Question à compléments multiples. Chez ce malade, le diagnostic de myélome multiple sera confirmé au vu d'un ou de plusieurs des résultats suivants : lequel ou lesquels ? A - Présence de lésions ostéolytiques sur les radiographies du squelette B - Hyperuricémie C - Hypocalcémie D - Protéinurie 0,50 g/24 h, non sélective à l'électrophorèse E - Plasmocytose médullaire supérieure à 20 % Bonne(s) réponse(s) : A E Sans commentaire.

39 Question à compléments multiples. Le diagnostic de myélome multiple a été confirmé. Un traitement associant Melphalan (Alkeran®) et Prednisone® est instauré. Ce traitement expose à une ou plusieurs des complications suivantes, la ou lesquelles ? A - Insuffisance médullaire B - Neuropathie périphérique C - Insuffisance cardiaque D - Hyperglycémie E - Leucémie aiguë secondaire Bonne(s) réponse(s) : A D E Les complications du Melphalan sont : - hématologiques touchant toutes les lignées - gastro-intestinales à type de nausées, vomissements, mucites, diarrhées - alopécie - rénales rares à type d'augmentation de l'urée - pulmonaires avec des cas de fibrose pulmonaire extensive - des réactions d'hypersensibilité au Melphalan IV sont décrites - risque de leucémies aigues secondaires.

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42 Question à compléments multiples.

98 Question à compléments multiples.

La présence d'un purpura vasculaire se rencontre habituellement au cours d'une : A - Septicémie à méningocoque B - Aplasie médullaire C - Endocardite lente d'Osler D - Hémophilie E - Purpura rhumatoïde

Au cours d'un purpura thrombopénique, quels sont les deux gestes à effectuer en priorité ? A - Transfuser des plaquettes B - Faire un fond d'oeil C - Instituer une corticothérapie D - Faire un myélogramme E - Rechercher des anticorps antiplaquettes

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Bonne(s) réponse(s) : B D

B - Purpura secondaire à la thrombopénie D - Purpura très rare, secondaire aux troubles de l'hémostase.

A - Uniquement si thrombopénie profonde et/ou symptomatique. B - Permet d'apprécier le risque de saignement méningé Doit s'associer à la recherche de bulles intra buccales hémorragiques pour apprécier la gravité. C - Uniquement en fonction de l'étiologie. D - Premier geste à visée diagnostique (permet de différencier les atteintes centrales et périphériques). E - Uniquement si origine périphérique (après avoir fait D).

85 Question à complément simple. Parmi les critères suivants, indiquez lequel ne fait pas partie du tableau habituel du purpura thrombopénique idiopathique : A - La thrombopénie est la seule anomalie de l'hémogramme B - Présence d'une splénomégalie C - Augmentation du nombre des mégacaryocytes médullaires D - Diminution de la durée de vie des plaquettes marquées par le radiochrome E - Présence d'un taux augmenté d'lgG à la surface des plaquettes

97 Question à compléments multiples. Un purpura pétéchial peut-être observé dans : A - Une hémophilie B - Une maladie de Willebrand typique C - Une thrombopénie D - Une fragilité capillaire E - Une cryoglobulinémie mixte

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : C

Oriente vers une cause secondaire.

A - Pas de purpura. B - Purpura extrêmement rare.

40 Question à compléments multiples.

44 Question à compléments multiples.

Le purpura rhumatoïde : A - Atteint avec prédilection les filles B - Réalise de vastes placards ecchymotiques des membres inférieurs. C - Est amélioré par l'orthostatisme. D - S'accompagne de troubles de la crase sanguine E - Peut simuler une urgence abdominale

Parmi les caractères du purpura rhumatoïde, il faut retenir : A - Prurigineux B - Maculo-papuleux C - Persistance à la vitro-pression D - Déclive E - Souvent accompagné d'arthralgies

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : B C D E

A - Pas d'atteinte préférentielle des sexes. B - Il s'agit d'un purpura déclive, touchant les membres inférieurs, pétéchial, symétrique, favorisé par l'orthostatisme avec éléments d'âges différents, parfois associé à de l'oedème. C - Non, favorisé. D - Non, il s'agit d'un purpura vasculaire. E - Oui, et se compliquer d'hémorragies digestives.

B - Purpura pétéchial souvent en relief. Existence d'éléments d'âges différents, d'érythème, d'urticaire, d'oedème inflammatoire. Pas d'hémorragies muqueuses associées.. C - Définition du purpura. D - Proche des grosses articulations des membres inférieurs, bilatéral, grossièrement symétrique, évoluant par poussées favorisées par l'orthostatisme. E - Gonflement et arthralgies des grosses articulations des membres inférieurs, mobiles et fugaces.

55 Question à compléments multiples. Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui peut(vent) être la cause d'un purpura pétéchial : A - Syndrome de Mosckowitz B - Cryoglobulinémie mixte C - Hémophilie B D - Maladie de Rendu Osler E - Avitaminose K Bonne(s) réponse(s) : A B A - Ou purpura thrombotique thrombocytopénique chez l'adulte (SHU chez l'enfant. n s'agit d'une microangiopathie thrombotique. B - Le purpura vasculaire est un des symptômes les plus fréquents. C - Pas de modification de l'hémostase primaire. D - S'accompagne de télangiectasies et non de purpura. E - Pas de modifications de l'hémostase primaire.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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96 Question à compléments multiples.

13 Question à compléments multiples.

Au cours du purpura rhumatoïde, on peut observer : A - Pétéchies B - Hémarthrose C - Epistaxis D - Entérorragies E - Ménométrorragies

Un enfant de 7 ans, présente des épistaxis et un purpura écchymotique. Parmi les propositions suivantes, laquelle, (lesquelles) devez-vous évoquer ? A - Une hémophilie B sévère B - Une thrombopénie C - Une carence majeure en vitamine K D - Une thrombopathie congénitale E - Un déficit en facteur Hageman (facteur Xll)

Bonne(s) réponse(s) : A D A - Purpura pétéchial, parfois maculopapuleux,déclive, parfois associé à des érythèmes, plaques urticariennes, oedèmes inflammatoires. B - Peut s'accompagner d'arthralgies ou d'oedèmes articulaires et non d'hémarthrose. C - Pas d'anomalie de l'hémostase. D - Fait évoquer une invagination intestinale aiguë, une sténose duodénale, une perforation intestinale.

Bonne(s) réponse(s) : B C D Ce QCM est mal posé car nous n'avons aucune notion de l'ancienneté du trouble hémorragique, ce qui serait très important pour évoquer le diagnostic de thrombopathie congénitale où les signes cliniques hémorragiques sont en général très précoces.

114 Question à compléments multiples.

22 Question à compléments multiples. Parmi les affections suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui peut(vent) être la cause d'un purpura pétéchial : A - Syndrome de Mosckowitz B - Cryoglobulinémie mixte C - Avitaminose K D - Maladie de Willebrand E - Hémophilie B

Un purpura pétéchial peut-être observé dans : A - Une hémophilie B - Une maladie de Willebrand typique C - Une thrombopénie D - Une fragilité capillaire E - Une cryoglobulinémie mixte Bonne(s) réponse(s) : C D E

Bonne(s) réponse(s) : A B

Sans commentaire.

A - Donne une thrombopénie périphérique par excès de consommation. B - Purpura par vascularite nécrosante. C - Donne un syndrome hémorragique sans purpura. D - Il existe des ecchymoses, mais classiquement pas de purpura pétéchial. E - Ne donne pas de purpura.

9 Question à compléments multiples.

56 Question à compléments multiples. Un purpura vasculaire peut être lié à : A - Septicémie à méningocoques B - Aplasie médullaire C - Hémophilie D - Cryoglobulinémie E - Purpura rhumatoïde

Bonne(s) réponse(s) : B C La maladie de Mosckowitz est une microangiopathie thrombotique de l'enfant avec atteinte rénale prédominante. Il existe à la fois des signes hémorragiques et thrombotiques. Il n'y a pas de troubles hémorragiques classiquement dans le scorbut mais une anémie normochrome qui se corrige sous vitamine C.

Bonne(s) réponse(s) : A D E A - A évoquer devant tout purpura fébrile, ainsi que l'Osler, les syndromes malins des maladies infectieuses éruptives. B - Non, purpura thrombopénique. C - Ne donne pas de purpura. D - Par vascularite nécrosante. E - Vascularite par immuns complexes à IgA

63 Question à compléments multiples.

58 Question à compléments multiples. Un purpura pétéchial et ecchymotique, cutanéo-muqueux, diffus et hémorragique doit faire discuter : A - Une thrombopénie B - Une hémophilie C - Un déficit en vitamine K D - Un déficit en facteur V E - Un déficit en facteur Willebrand Bonne(s) réponse(s) : A Les déficits acquis ou constitutionnels en facteurs de la coagulation ne donnent pas une symptomatologie clinique de purpura pétéchial et ecchymotique. Ce type depurpura est évocateur de thrombopénie.

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Dans quelle(s) situation(s) peut-on observer habituellement un purpura pétéchial ? A - Scorbut B - Thrombopénie inférieure à 50 000 mm3 C - Maladie de Moschcowitz D - Maladie de Willebrand E - Surdosage en Héparine

Parmi ces éléments cliniques, le(s) quel(s) est(sont) en faveur de l'origine vascularitique de ce purpura ? A - L'absence d'effacement à la vitropression B - La présence d'éléments papuleux C - La présence d'éléments bulleux D - L'existence d'éléments à distance E - L'absence de fièvre Bonne(s) réponse(s) : B C A - Définition du purpura. D.E - En faveur d'une autre cause (par exemple : thrombopénie). Une femme de 35 ans, sans antécédent particulier, présente un purpura des membres inférieurs apparu brutalement depuis une semaine, sans fièvre. A l'examen, les lésions ne s'effacent pas à la vitropression ; certains éléments sont palpables, papuleux ; d'autres sont bulleux ; d'autres enfin nécrotiques, et on retrouve à distance, sur les membres supérieurs et l'abdomen, quelques rares éléments purpuriques de petite taille.

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64 Question à compléments multiples.

58 Question à compléments multiples.

Parmi ces examens complémentaires, le(s) quel(s) par leur modification peut(peuvent) vous apporter un élément diagnostique en faveur du purpura vascularitique ? A - Bilan de coagulation B - Taux de plaquettes C - NFS D - Biopsie cutanée E - Test du lacet

S'il s'agit d'un purpura thrombopénique idiopathique, l'étude de l'hémostase doit montrer : A - TP normal B - TCA normal C - Fibrinogène normal D - Test à l'éthanol positif E - Temps de thrombine allongé Bonne(s) réponse(s) : A B C

Bonne(s) réponse(s) : D La coagulation n'est pas perturbée. Seule l'hémostase primaire sera altérée.

A - Doit être normal en ce qui concerne l'hémostase primaire. B - Normal dans les purpuras vasculaires. D - Permet la caractérisation histologique des lésions des petits vaisseaux.

61 Question à compléments multiples. 35 Question à compléments multiples. Le diagnostic finalement retenu est celui de purpura thrombopénique auto-immun. Dès lors vous prescrivez : A - Transfusion de plasma frais B - Injection intramusculaire de vitamine C - Prednisone 1,5 mg/kilo/jour D - Transfusion de plaquettes E - Plasmaphérèses

Parmi les médicaments reconnus comme responsables d'un purpura de même type (moelle riche) vous retenez : A - Misulban® B - Quinidine C - Aminosides D - Digitoxine E - Corticoïdes Bonne(s) réponse(s) : B D Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : C A - N'apporte pas de plaquettes. B - IM formellement contre indiquées. C - Traitement symptomatique permettant de passer un cap (peu efficace) hémorragique inutile en dehors de l'urgence. E - Pas en première intention, efficacité transitoire.

37 Question à compléments multiples. La splénectomie est réalisée, et entraîne une rémission du purpura thrombopénique. On peut voir en relation avec la splénectomie : A - Présence de corps de Jolly intra-érythrocytaire B - Excès de basophiles circulants C - Thrombocytose à 600 000 plaquettes/mm3 D - Méningococcémie E - Lymphopénie Bonne(s) réponse(s) : A C D A - Ordinairement détruits par la rate, leur présence témoigne d'une atrophie splénique ou d'une asthénie. B - Sans rapport ; étiologies: syndromes myéloprolifératifs, grands hypercipémies, hypothyroïdie. C - Entraîne une augmentation immédiate des plaquettes qui régresse en quelques mois. D - Les infections méningococciques foudroyantes pouvant se déclarer chez le sujet splénectomisé (idem sensibilité des splénectomisés au pneumocoque). E - Non, une splénomégalie peut entraîner en revanche une lymphopénie par hémodilution.

82 Question à compléments multiples. Le diagnostic finalement retenu est celui de purpura thrombopénique auto-immun. Dès lors vous prescrivez : A - Transfusion de plasma frais B - Injection intramusculaire de vitamine K1 C - Prednisone 1,5 mg/kilo/jour D - Transfusion de plaquettes E - Plasmaphérèses Bonne(s) réponse(s) : C Il s'agit d'une forme grave. Il serait logique d'associer à la corticothérapie d'emblée un traitement pur gammaglobulines polyvalentes intraveineuse à la dose de 400 mg/kg/jour, 4 jours de suite.

83 Question à compléments multiples. La splénectomie est réalisée, et entraîne une rémission du purpura thrombopénique. On peut voir en relation avec la splénectomie : A - Présence de corps de Jolly intra-érythrocytaire B - Excès de basophiles circulants C - Thrombocytose à 600 000 plaquettes/mm3 D - Augmentation des réticulocytes E - Lymphopénie Bonne(s) réponse(s) : A C La splénectomie s'accompagne d'hyperlymphocytose.

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203 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE39

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24 Question à compléments multiples. Parmi les signes suivants, indiquez celui ou ceux qui compatibles avec le diagnostic de Bêta-thalassémie hétérozygote : A - Anémie modérée B - Microcytose importante (VGM < 70 fl.) C - Diminution de la résistance globulaire à l'hypotonie D - Hyposidérémie franche (fer sérique < 0,5 mg/l) E - Augmentation de l'Hb A2 à l'électrophorèse de l'hémoglobine Bonne(s) réponse(s) : A B E Le tableau des bêta thalassémies hétérozygotes associée : - Une psuedopolyglobulie ou une anémie discrète (110 g ± 10g Hb les femmes, 130 ± 10g hommes) - Une microcytose (65 ± 5 Fl) - Une hypochromie avec taux de méticuloytes normal ou peu augmenté - Un taux d'HbA2 supérieur à 3,5%, parfois un taux d'HbF supérieur à 1% et inférieur à 3% - Le bilan du fer sérique est normal. En cas de sidéropénie associée, il peut y avoir normalisation du taux d'HbA2.

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74 Question à compléments multiples.

9 Question à compléments multiples.

Un sujet présente une hémolyse intravasculaire par incompatibilité transfusionnelle. Quel ou quels symptômes pouvez-vous observer dans les : A - Hémoglobinémie B - Hémoglobinurie C - Augmentation des réticulocytes D - Augmentation de la bilirubine non conjuguée E - Diminution de l'haptoglobine

Chez un malade transfusé sous anesthésie générale, quels sont le ou les symptômes d'alerte qui doivent faire arrêter immédiatement la transfusion en cours, en raison de la suspicion d'une hémolyse intravasculaire par incompatibilité de groupe sanguin ? A - Chute tensionnelle B - Hypothermie C - Hyperthermie D - Hémorragie en nappe E - Agitation

Bonne(s) réponse(s) : A B E A. L'hémoglobinémie est instantanée et traduit la libération d'hémoglobine dans la circulation. Elle signe l'hémolyse intravasculaire. B. L'hémoglobinurie est la conséquence de l'hémoglobinémie et signe une hémolyse intravasculaire grave car elle n'est détectée que si l'hémoglobinémie est supérieure à 150 mg/ml. Elle apparaît très rapidement après l'accident. C. L'augmentation des réticulocytes est un phénomène secondaire, maximum 6 à 8 jours après l'accident hémolytique aigu. D. L'augmentation de la bilirubine libre survient dans un second temps et reste souvent très modérée. Une bilirubinémie normale n'élimine pas le diagnostic d'anémie hémolytique. E. L'hémoglobine libérée dans la circulation est immédiatement captée par l'haptoglobine qui la transforme en cellules macrophagiques. La baisse de l'haptoglobine est donc un phénomène précoce et constant. Elle est très vite consommée et l'hémoglobine passe alors dans le plasma puis essentiellement dans les urines.

34 Question à compléments multiples. Un sujet sans allo immunisation antérieure présente une hémolyse intravasculaire aiguë par incompatibilité transfusionnelle de type ABO. Six heures après l'accident, quel(s) est (sont) les propositions qui vous paraissent exactes ? A - Augmentation de l'hémoglobine plasmatique B - Augmentation de la bilirubine indirecte C - Augmentation des réticulocytes sanguins D - Chute de l'haptoglobine E - Test de Coombs direct IgG positif Bonne(s) réponse(s) : A B C D A - Hyperhémoglobinémie. Libération d'hémoglobine dans le plasma par lyse aiguë des globules rouges. B - La bilirubine libre (ou indirecte) est augmentée dans l'hémolyse dans les heures qui suivent. C - Les réticulocytes augmentent fortement dans les heures qui suivent. D - L'haptoglobine est effondrée dans l'hémolyse intravasculaire car elle capte l'hémoglobine libre. A et D - Sont des signes très précoces d'hémolyse aiguë. B et C - Apparaissent dans les heures qui suivent (ici après 6 heures). E - Les hémolyses par incompatibilités transfusionnelles ABO chez un sujet non immunisé sont médiées par les hémolysines régulières, prééxistantes à l'immunisation de type IgM.

Bonne(s) réponse(s) : A C D E Les signes et symptômes des anémies hémolytiques immunologiques par incompatibilité ABO incluents : fièvre, frissons, douleur thoracique, hypotension, nausées, dyspnées, douleur au site d'infusion et dans la région lombaire, hémoglobinurie et choc. Chez le sujet anesthésié, les seuls signes peuvent consister en agitation, hypotension artérielle, saignement généralisé ou au point de ponction lié à une CIVD. L'oligurie s'installe plus tardivement.

92 Question à compléments multiples. La transfusion de plaquettes : A - Peut être réalisée à partir d'un seul donneur après cytaphérèse B - Est dépourvue du risque de transmettre une infection par le virus de l'immunodéficience humaine C - Peut provoquer l'apparition d'anticorps anti-HLA D - Est utile lors du traitement des coagulations intravasculaires disséminées E - Est utile lors du traitement du purpura thrombopénique idiopathique Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

5 Question à complément simple. Une transfusion de sang massive et rapide peut être à l'origine des manifestations suivantes, sauf une, laquelle ? A - Hyperkaliémie. B - Hyponatrémie. C - Hypocalcémie. D - Hypothermie. E - Oedème pulmonaire Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

91 Question à complément simple. Avec un traitement substitutif correct, et en dehors de toute transfusion, on peut s'attendre à la normalisation (12-13 g/dl) du taux d'hémoglobine aux : A - 5ème jour B - 10ème jour C - 20ème jour D - 50ème jour E - 100ème jour Bonne(s) réponse(s) : D Durée = environ 2 mois.

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61 Question à complément simple. En cas de nouvelle transfusion en cours d'intervention, quel produit sanguin conseillez-vous ? A - Sang total standard isogroupe B - Concentré érythrocytaire déleucocyté C - Concentré érythrocytaire choisi après test de comptabilité fait au laboratoire (Cross-match) D - Concentré érythrocytaire décongelé E - Albumine humaine Bonne(s) réponse(s) : C Il s'agit de culots érythrocytaires phénotypés compatibles avec le sang de la patiente permettant d'éviter les accidents d'hémolyse mineurs.

29 Question a compléments multiples. Vous décidez de transfuser pour corriger l'anémie ; il s'agit d'une première transfusion : quelle(s) est (sont) la ou les détermination(s) que vous demanderez au préalable ? A - Groupage simple ABO et rhésus standard B - Phénotype érythrocytaire complet C - Groupage HLA D - Recherche d'anticorps irréguliers anti-érythrocytaires E - Recherche d'anticorps anti-leucocyto-plaquettaires Bonne(s) réponse(s) : B D Sans commentaire.

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58 Question à compléments multiples.

66 Question à complément simple.

Parmi les conséquences d'une polyglobulie primitive (ou maladie de Vaquez), on retrouve : A - Insuffisance respiratoire B - Céphalées C - Adénopathies superficielles D - Hémorragies E - Thrombose vasculaire

Tous ces symptômes sont compatibles avec la maladie de Vaquez sauf un. Lequel ? A - Splénomégalie B - Augmentation du volume globulaire total C - Plaquettes pouvant être supérieures à 400 giga/l D - Vitesse de sédimentation basse. inférieure à 10 mm E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92 %

Bonne(s) réponse(s) : B D E

Bonne(s) réponse(s) : E

B - Signe d'hyperviscosité. D - Par hyperviscosité. E - Par thrombopathie.

A - Argument clinique majeur en faveur du Vaquez devant une polyglobulie. B - Permet le diagnostic de polyglobulie vraie si supérieur à 32ml/cg chez la femme, 36ml chez l'homme. C - Fréquente dans ce syndrome myéloprolifératif. D - Par impossibilité de formation de rouleaux érythrocytaires responsables de la sédimentation. E - Evocateur d'une polyglobulie secondaire.

20 Question à compléments multiples. Chez un sujet polyglobulique (mesure isotopique), quel(s) est (sont) parmi les signes suivants, celui (ceux) à retenir en faveur de diagnostic de la maladie de Vaquez : A - Erythrose du visage B - Céphalées fréquentes C - Splénomégalie D - Hématocrite à 57% E - Hyperplaquettose Bonne(s) réponse(s) : C E A - N'est pas un argument d'orientation. B - Idem (signe fonctionnel de PG). C - Argument clinique majeur mais non constant. D - N'est pas un argument d'orientation. E - Elément du syndrome myéloprolifératif, peut s'accompagner d'une hyperleucocytose, avec myélémie discrète, basophilie modérée possible.

Dans la liste des propositions suivantes, laquelle (lesquelles) peu(ven)t s'observer au cours d'une polyglobulie primitive ou maladie de Vaquez ? A - Erythrose B - Prurit disséminé C - Polyadénopathie superficielle D - Abaissement de la saturation oxygénée de l'hémoglobine en dessous de 80 % E - Splénomégalie Bonne(s) réponse(s) : A B E A - Touche les paumes, les muqueuses, le visage. B - Classiquement déclenché par l'eau. C - Ne fait pas partie du tableau. D - Evoque un polyglobulie secondaire. E - Elément clinique majeur du diagnostic, mais inconstante.

32 Question à complément simple. Toutes ces complications directes de la maladie de Vaquez sont possibles, sauf une. Laquelle ? A - Transformation en leucémie aiguë B - Myélofibrose avec anémie C - Transformation en leucémie Iymphoïde chronique D - Infarctus du myocarde E - Ischémie des membres inférieurs Bonne(s) réponse(s) : C Polyglobulie primitive appartenant aux syndromes myéloprolifératifs. Les complications propres à la maladie sont les thromboses par hyperviscosité sanguine : 1) Artérielles (cérébrales, coronaires, rétiniennes, membres inférieurs). 2) Veineuses (mésentériques, rénales, membres inférieurs, Budd-Chiari) : - hémorragies muqueuses ou viscérales - complication de l'hyperuricémie - HTA - l'ulcère gastroduodénal est plutôt une association qu'une complication. Les deux grands risques évolutifs sont : l) L'acutisation (favorisée par le Phosphore 32). 2) La myélofibrose avec métaplasie hépato-splénique.

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7 Question à compléments multiples.

48 Question à compléments multiples. Devant une polyglobulie vraie, vous retenez en faveur du diagnostic de maladie de Vaquez : A - Erythrose du visage B - Céphalées fréquentes C - Splénomégalie D - Hématocrite à 57 % E - Hyperplaquettose Bonne(s) réponse(s) : C E A - Evocateur de polyglobulie quelle qu'elle soit. B - Signe d'hyperviscosité non spécifique. C - Argument fondamental du diagnostic, mais inconstant. D - La seule définition de la polyglobulie vraie repose sur la mesure de la masse globulaire, et n'est, de toute façon, pas un élément d'orientation. E - Augmentation des autres lignées avec parfois myélémie discrète due au syndrome.

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66 Question à compléments multiples.

31 Question à complément simple.

Le tableau clinique de la maladie de Vaquez non traitée comporte : A - Une érythrose B - Une cyanose avec hippocratisme de doigts C - Un prurit au contact de l'eau D - Une spénomégalie E - De très fréquents accidents de thrombose

Tous ces symptômes sont ceux d'une la maladie de Vaquez sauf un. Lequel ? A - Splénomégalie B - Augmentation du volume globulaire total C - Plaquettes supérieures à 400 giga/l D - Vitesse de sédimentation basse, inférieure à 10 mm E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92%

Bonne(s) réponse(s) : A C D E

Bonne(s) réponse(s) : E

Evident.

Pour retenir le diagnostic des maladies de Vaquez, il faut les critères suivants : A1 + A2 + A3 ou A1 + A2 + 2 critères du groupe B. Groupe A : A1 = volume globulaire total >ou = 36 ml/kg chez l'homme et > ou = 32 ml/kg chez la femme. A2 = saturation artérielle en oxygène > 92 %. A3 = splénomégalie. Groupe B : B1 = plaquettes > 400000/mm3. B2 = GB > 12000/mm3. B3 = score des PAL > 100. B4 = vitamine B12 sérique > ou = 900 pg/ml.

58 Question à compléments multiples. Quel(s) signe(s) clinique(s) ou biologique(s) suivant(s) observé(s) au cours d'une polyglobulie vraie, est(sont) évocateurs d'une maladie de Vaquez : A - Polyadénopathie B - Splénomégalie C - Polynucléose neutrophile D - Thrombocytose E - Erythrose faciale importante Bonne(s) réponse(s) : B D

24 Question à complément simple.

La splénomégalie est un des critères majeurs qui devant une polyglobulie vraie permet d'évoquer le diagnostic de polyglobulie primitive. La thrombocytose > 400 000/mm3 est également un des éléments retenus. C'est l'hyperleucocytose > 12 000 mm3 (en l'absence d'information) qui est évocatrice de polyglobulie primitive (item très discutable). L'érythrose faciale importante n'est que la conséquence de la polyglobulie et n'oriente pas le diagnostic.

Le P32 proposé pour le traitement de la polyglobulie de Vaquez : A - A une durée d'action inférieure à 6 mois B - Est contre-indiqué chez une femme C - Favorise la transformation en myélosclérose D - Peut être leucémogène E - Touche électivement la lignée érythrocytaire Bonne(s) réponse(s) : D

67 Question à compléments multiples.

Le risque d'évolution de la maladie de Vaquez vers une leucémie aiguë est de 10 % après traitement par phosphore 32 radioactif. Ce risque de leucémie aiguë est très faible en cas de traitement par les seules saignées.

Une polyglobulie primitive (ou maladie de Vaquez) peut provoquer un ou plusieurs des signes suivants : A - Insuffisance respiratoire chronique B - Céphalées C - Adénopathies superficielles D - Hémorragies E - Thrombose vasculaire

96 Question à complément simple.

Bonne(s) réponse(s) : B D E Sémiologie classique. A - L'insuffisance respiratoire chronique peut entraîner une polyglobulie secondaire.

Toutes ces complications directes de la maladie de Vaquez sont possibles sauf une. Laquelle ? A - Transformation en leucémie aiguë B - Myélofibrose avec anémie C - Transformation en leucémie lymphoïde chronique D - Hémiplégie E - Ischémie des membres inférieurs Bonne(s) réponse(s) : C

51 Question à compléments multiples. Le tableau de maladie de Vaquez typique comporte : A - Erythrose faciale B - Prurit à l'eau C - Polyadénopathies D - Splénomégalie E - Cyanose Bonne(s) réponse(s) : A B D Question de sémiologie simple. Pas d'autres commentaires.

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Les complications de la Maladie de Vaquez sont : - Complications thromboemboliques veineuses et artérielles cause du décès dans 10 à 40% des cas. - Hémorragies cause du décès de 6 à 30% des patients. - Maladie ulcéreuse gastroduodénale. - Evolution secondaire vers une myélofibrose médullaire avec métaplasie médullaire chez 3 à 10% des sujets. - Leucémies aiguës dont l'incidence est de 1% si le traitement a été constitué de saignées, et de 10 à 13% en cas de traitement du Vaquez par chlorambucil au phosphore radioactif (P32). Il s'agit en général de LA myéloblastiques. - Autres maladies malignes : les traitements par chlorambucil au P32 exposent au risque accru de tumeurs du tractus gastro-intestinal et de la peau.

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2 Question à complément simple.

38 Question à complément simple.

Parmi les examens suivants, indiquer celui qui est nécessaire pour affirmer le diagnostic de polyglobulie de Vaquez chez ce malade : A - Le score des phosphatases alcalines leucocytaires B - Le caryotype médullaire C - Le myélogramme D - La scintigraphie médullaire E - Aucun des précédents

Vous avez posé chez ce malade le diagnostic de polyglobulie primitive de Vaquez. L'anomalie de taille des globules rouges s'explique très probablement par : A - L'hypoxie liée à l'hyperviscosité sanguine B - Un trouble acquis de synthèse des chaînes de globine C - Un saignement digestif occulte D - Une anomalie du métabolisme de la vitamine B12 E - Un éthylisme chronique

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : C

Permet seule le diagnostic de syndrome myéloprolifératif et au contraire du myélogramme permet d'apprécier l'architecture de la moelle.

L'étiologie la plus probable est une carence martiale en relation avec une perte de sang chronique occulte.

3 Question à compléments multiples.

39 Question à compléments multiples.

Parmi les thérapeutiques suivantes, Iaquelle (lesquelles) est (sont) utilisable(s) dans la maladie de Vaquez ? A - Chimiothérapie par voie orale B - Saignées répétées C - Phosphore radioactif D - Chrome radioactif E - Polychimiothérapie séquentielle

Parmi les anomalies suivantes, présentes chez ce malade, quelle(s) est (sont) celle(s) qui permet(tent) de suspecter que cette polyglobulie est une maladie de Vaquez ? A - Splénomégalie B - Globules rouges supérieurs à 6,5 x 10 exposant 12 par litre C - Globules blancs supérieurs à 12 x 10 exposant 9 par litre D - Plaquettes supérieures à 600 x 10 exposant 9/l E - Erythrose faciale

Bonne(s) réponse(s) : A B C Le traitement dépend de l'âge du patient, du taux de plaquettes et du degré d'urgence (hyperviscosité imposant les saignées).

Bonne(s) réponse(s) : A C D A - Elément fondamental du diagnostic, mais inconstant. B - Ne permet ni d'affirmer la polyglobulie, ni d'orienter vers une cause primitive ou secondaire. C - Il s'agit d'un syndrome myéloprolifératif. D - Idem item C. E - Signe clinique de polyglobulie sans valeur d'orientation.

28 Question à compléments multiples. Quel(s) élément(s) de l'observation retenez vous en faveur du diagnostic de maladie de Vaquez ? A - Erythrose du visage B - TA : 19-10 C - Hématocrite : 60% D - Plaquettes : 390 x 10 exposanrt 9/l E - Rate palpable Bonne(s) réponse(s) : E ABC - Signes de polyglobulie non spécifiques. D - Plutôt en défaveur. E - Argument majeur mais inconstant.

19 Question à compléments multiples. Quels sont dans l'observation le ou les élément(s) en faveur du diagnostic de maladie de Vaquez ? A - Le chiffre des plaquettes B - Le taux de l'hématocrite C - Le chiffre des globules blancs D - La vitesse de sédimentation E - L'importance de l'hypervolémie Bonne(s) réponse(s) : A

36 Question à compléments multiples. Parmi les données suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) plutôt en faveur d'une maladie de Vaquez que d'une polyglobulie secondaire ? A - Valeur du volume globulaire total B - Données de l'étude morphologique de la moelle C - Le résultat de la biopsie médullaire D - Taux des leucocytes E - Valeur de la vitesse de sédimentation Bonne(s) réponse(s) : D Il s'agit d'un syndrome myéloprolifératif avec atteinte de toutes les lignées (hyperleucocytose, thrombocytose). La valeur du volume globulaire total définit la polyglobulie vraie mais ne donne aucune orientation étiologique. La VS est basse, mais ce n'est pas un signe spécifique.

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Une thrombocytose > 400 000/mm3 est évocatrice du diagnostic de maladie de Vaquez. L'hyperleucocytose > 120 000/mm3 (en l'absence d'infection) est également un des critères retenus par le groupe d'étude des polyglobulies primitives. Quelque soit l'étiologie d'une polyglobulie vraie, la VS est diminuée. Ni l'importance de l'hypovolémie ni l'augmentation importante de l'hématocrite ne sont des éléments orientant vers le diagnostic de la maladie de Vaquez. On retiendra cependant que la moyenne du VGT dans la maladie de Vaquez est de 49 ml/kg. Un patient de 50 ans dont l'hémogramme était normal un an auparavant, a l'hémogramme suivant : - hématocrite : 60 % - globules rouges : 6 500 000/mm3 - hémoglobine : 20 g/dl - globules blancs : 11 900 mm3 - polynucléaires neutrophiles : 75 % - lymphocytes : 15 % - monocytes : 10 % - plaquettes : 1 000 000/mm - VS : 1-2 Le volume globulaire isotopique est à 50 ml/kg. L'examen clinique en particulier neurologique est normal.

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20 Question à compléments multiples. Parmi les autres signes et symptômes suivants, quel est celui(ceux) qui est(sont) compatible(s) avec le diagnostic de maladie de Vaquez ? A - Détection d'une splénomégalie par échographie B - SaO2 92 % C - Présence d'une myélofibrose réticulinique à la biopsie médullaire D - Taux abaissé d'érythropoïétine plasmatique E - Caryotype médullaire normal Bonne(s) réponse(s) : A C D E A) Evident (clinique, scintigraphique ou échographique), - la saturation artérielle en O2 doit être strictement > 92 % pour affiner le diagnostic de maladie de Vaquez. - La myélofibrose réticulinique à la BM est compatible, en général absente aux stades précoces de la maladie. - La baisse du taux d'EP plasmatique par dosage radio-immunologique n'est pas de pratique courante mais pourrait être très sensible pour différencier polyglobulies primitives et secondaires. - Le caryotype médullaire peut être normal. Il existe cependant des anomalies fréquentes non spécifiques récemment décrites.

21 Question à complément simple. Parmi les examens suivants, lequel est utile dans le cas de ce patient, compte tenu des résultats déjà en votre possession, pour confirmer le diagnostic de maladie de Vaquez ? A - Dosage de la vitamine B12 B - Dosage des phosphatases alcalines leucocytaires C - Dosage de l'uricémie D - Myélogramme E - Aucun de ces examens Bonne(s) réponse(s) : Attention : il est impossible de répondre à ce QCM avec les données en notre possession car : si on retient les données du QCM n°20 et notamment une saturation à 72 % (il y a un gribouillage), il faut alors chez ce patient avoir comme critères pour retenir le diagnostic de polyglobulie primitive : un VGMO> 30ml/g (critère présent ici), une splénomégalie (critère présent ici) et 2 critères parmi : - thrombocytose > 400 000mm3 (présent ici) - score des PAL > 100 - vitamine B12 sérique > 900pg/ml ou capacité de liaison de la vitamine B12 > 2 200 pq/ml. Aucun de ces deux critères n'est prépondérant sur l'autre et on ne peut donc répondre par un QCM simple.

22 Question à complément simple. Le diagnostic de maladie de Vaquez est affirmé. Quel traitement de fond doit être proposé chez ce patient en tenant compte des données cliniques et biologiques ? A - Saignées seulement B - Saignées + hydroxyurée C - Saignées + phosphore 32 D - Aspirine à petites doses E - Surveillance et traitement en cas d'aggravation Bonne(s) réponse(s) : B Les saignées sont le traitement d'urgence chez ce patient de 50 ans avec augmentation très importante du VGT et des risques hémorragiques, thrombotiques et cardiovasculaires non négligeables. L'hydréa est le traitement de choix (agent non radiomimétique non mutagène) et sera préféré à cet âge au P 32. Il doit être associé d'emblée, du fait du risque de thrombocytose, potentialisée par la carence martiale induite par les saignées seules.

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66 Question à compléments multiples. Un allongement important du temps de saignement s'observe généralement au cours : A - D'un purpura thrombopénique B - D'une hémophilie A sévère C - D'une maladie de Willebrand typique D - D'une thrombasthénie de Glanzman E - D'une afibrinogénémie congénitale Bonne(s) réponse(s) : A C D E B - TS normale.

20 Question à complément simple. Cet allongement du temps de Quick pourrait être corrigé par l'administration de : A - Etamsylate (Dicynone®) B - Acide epsilon amino-caproïque (Hemocaprol capramol) C - Extraits de foie D - Vitamine K1 E - Fraction plasmatique PPSB Bonne(s) réponse(s) : D Evident.

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16 Question à complément simple.

19 Question à complément simple.

Un malade de 30 ans consulte pour une pesanteur de l'hypochondre gauche. Vous découvrez une volumineuse spénomégalie. L'hémogramme montre une hyper leucocytose à 350 000/mm3 avec myélémie, sans anémie. Le taux des plaquettes est à 550 000/mm3. La VS est à 5 mm à la première heure. Quel est votre diagnostic ? A - Une leucémie aiguë B - Une leucémie myéloïde chronique C - Une splénomégalie myéloïde chronique D - Une leucémie Iymphoïde chronique E - Une thrombocytémie essentielle

Au bout de trois mois de traitement par la vitamine B 12 pour une anémie de Biermer, tous ces signes disparaissent sauf un, lequel ? A - Macrocytose B - Elévation des LDH C - Présence de métamyélocytes géants D - Mégaloblastose médullaire E - Achlorhydrie gastrique

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : E E - Elle est définitive.

9 Question à compléments multiples.

Diagnostic évident.

70 Question à complément simple. Les manifestations neurologiques de l'anémie de Biermer sont les suivantes, sauf une : A - Déficit moteur avec réflexe cutané plantaire en extension B - Chute en position debout à l'occlusion des yeux C - Aréflexie achilléenne D - Dissociation thermo-algésique E - Troubles psychiques

Parmi les affections suivantes, indiquer la ou lesquelles se compliquent volontiers d'une anémie hémolytique autoimmune : A - Lupus érythémateux disséminé B - Leucémie Iymphoïde chronique C - Cancers ORL D - Maladie de Kahler E - Leucémie myéloïde chronique Bonne(s) réponse(s) : A B D A B D - Connaissances. C - Non. E - Exceptionnel.

Bonne(s) réponse(s) : C A : Forme sévère : cordon, latéraux B : Signe cérébelleux se voit également D : Paresthésies = cordons dorsaux E : Se voit jusqu'au délire maniaque "la folie mégaloblastique".

90 Question à compléments multiples.

38 Question à complément simple.

Devant une anémie hémolytique autoimmune à anticorps IgG chez une femme de 44 ans, I'enquète étiologique devra comporter la recherche : A - D'une prise médicamenteuse B - D'un Iymphome C - D'un lupus érythémateux disséminé D - D'un épithélioma digestif E - D'un fibrome utérin

Tous les résultats biologiques suivants, sauf un, sont compatibles avec une anémie hémolytique auto-immune chez un homme de 55 ans, auvergnat d'origine, exempt de carence martiale : A - Plaquettes = 2 50 000/mm3 B - Volume globulaire moyen = 75 fl C - Réticulocytes = 550 000/mm3 D - Bilirubine non conjuguée = 45 µmol/l E - Test de Coombs direct positif de type IgG Bonne(s) réponse(s) : B Il existe plutôt une macrocytose liée à une régénération médullaire active. Les plaquettes sont retrouvées dans les valeurs normales dans un AHAI.

18 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A B C Connaissances.

29 Question à complément simple. La spécificité des autoanticorps d'une anémie hémolytique auto-immune à test de Coombs de type IgG est : A - Une spécificité du type ABH B - Une spécificité de type rhésus C - Une spécificité de type P D - Une spécificité de type li E - Une spécificité de type MN Bonne(s) réponse(s) : B

Il est logique de rechercher une anémie hémolytique autoimmune au cours du bilan fait chez un malade atteint de : A - Myélome multiple B - Plasmocytome osseux solitaire C - Leucémie aiguë myéloblastique D - Leucémie Iymphoïde chronique E - Lupus érythémateux disséminé

Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A D E Sans commentaire.

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46 Question à complément simple.

53 Question à complément simple.

Quel est l'élément clinique ou biologique parmi les suivants qui donne une indication sur la gravité d'une anémie hémorragique aiguë ? A - Pâleur B - Niveau de la tension artérielle C - Taux de l'hémoglobine D - Nombre des réticulocytes E - Nombre des hématies

Une anémie macrocytaire non régénérative avec paresthésies et troubles de la sensibilité profonde des membres inférieurs évoque : A - Une dysmyélopoïèse B - Une carence en vitamine B12 C - Une carence en acide folique D - Un éthylisme chronique E - Une carence en Vitamine B6

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : B

A - Signe subjectif de gravité. B - La chute tensionnelle traduit le degré de spoliation sanguine. C E - Modifications différées de quelques heures. D - Modification différée de quelques jours.

Les signes neurologiques sont en faveur d'une carence en vitamines B12.

60 Question à complément simple.

51 Question à complément simple. Une malade de 40 ans consulte pour fièvre a 38°C. L'etat général s'est rapidement dégradé. L'examen clinique montre une angine érythémato-pultacée et un muguet lingual. Il existe par ailleurs une discrète splénomégalie. L'hémogramme montre une anémie à 8 g/dl, un chiffre de globules blancs à 3800/mm3 dont 10 % de polynucléaires. Les plaquettes sont à 38 000/mm3. Vous évoquez en premier lieu : A - Une leucémie aiguë B - Une agranulocytose toxique C - Une spénomégalie myéloïde chronique D - Une aplasie médullaire E - Une néoplasie profonde Bonne(s) réponse(s) : A A - Pancytopénie associée à un syndrome tumoral : splénomégalie. B - Non, car atteinte des autres lignées. C - Syndrome myéloprolifératif avec myélémie et forte splénomégalie. D - La splénomégalie n'est pas retrouvée.

Sur quel critère décidez-vous d'arrêter le traitement d'une anémie par carence martiale ? A - Fer sérique normalisé B - Hémoglobine normalisée C - Capacité totale de fixation du fer normalisée D - VGM normalisé E - CCMH normalisé Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

5 Question à compléments multiples. Le traitement correct d'une anémie de Biermer fait disparaître : A - Les anomalies de l'hémogramme B - La mégaloblastose C - La gastrite atrophique D - Le risque de cancer gastrique E - La glossite Bonne(s) réponse(s) : A B E

38 Question à complément simple.

C - Elle est définitive. D - D'o^la nécessité de faire une fibroscopie digestive annuelle.

Un patient présente de la diarrhée, une hypo-albuminémie, une anémie, une perte de poids avec stéatorrhée. Le test au D-xylose est nettement pathologique. Le transit du grêle montre une dilatation du jéjunum et de l'iléon proximal. L'étape diagnostique suivante la plus importante est : A - Une étude de la motilité oesophagienne B - Un breath-test au glycocholate marqué au carbone 14 C - Un test de Shilling D - Une biopsie jéjunale E - Aucune de ces propositions Bonne(s) réponse(s) : E Ce tableau évoque une maladie coeliaque. Il faut donc effectuer des biopsies duodénales au cours d'une fibroscopie oesogastroduodénale afin de rechercher une atrophie villositaire.

4 Question à compléments multiples. Dans la leucémie lymphoïde chronique, une anémie peut relever de deux mécanismes principaux : A - Carence martiale B - Anémie de mécanisme inflammatoire C - Carence en folates D - Hémolyse auto-immune E - Insuffisance de production Bonne(s) réponse(s) : D E D et E : Evident.

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23 Question à complément simple.

39 Question à complément simple.

Compte-tenu du caractère chronique mais souvent profond de l'anémie et de l'âge de la patiente, la transfusion nécessite : A - Le réchauffement préalable du sang B - Une filtration des agrégats leucoplaquettaires par filtres spéciaux C - Une transfusion lente pour éviter les surcharges volémiques éventuellement précédée de l'administration de diurétique D - L'apport simultané de plasma frais congelé E - L'apport systématique d'un antihistaminique

Quelle est l'affirmation exacte concernant ce type d'anémie ? A - C'est l'anémie la plus fréquemment rencontrée en France B - Une carence alimentaire est souvent retrouvée C - Une malabsorption est souvent retrouvée D - Le traitement supplétif doit être poursuivi indéfiniment E - L'évolution peut se faire vers une anémie réfractaire sidéroblastique Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : C Le risque le plus important reste à cet âge la surcharge volémique.

66 Question à compléments multiples. En fait, la réaction de Coombs directe est positive, de type complément. Indiquer la ou lesquelles des maladies suivantes doit ou doivent être recherchée(s) comme responsable(s) ou associée(s) à cette anémie hémolytique : A - Un lupus érythémateux disséminé B - Une maladie de Waldenström C - Un Iymphome malin non hodgkinien D - Une méthémoglobinémie E - Une infection à mycoplasma pneumoniae

19 Question à complément simple. Quel est le mécanisme probable de l'anémie ? A - Carence martiale B - Hyperhémolyse C - Envahissement médullaire D - Saignement chronique E - Hémodilution Bonne(s) réponse(s) : B AHAI dans le cadre d'un LLC haptoglobine effondrée, bilirubine NC augmentée anémie macrocytaire avec légère myélémie

Bonne(s) réponse(s) : A C E

20 Question à complément simple.

B : Exceptionnel à 5 ans !

67 Question à compléments multiples. Ce type d'anémie hémolytique est lié à la présence probable à la surface des hématies : A - D'agglutinines froides B - D'auto-anticorps incomplets chauds C - D'anticorps de type IgM D - D'anticorps anti-érythrocytaires induits par l'antibiothérapie E - D'anticorps anti-HLA

Quel est l'examen permettant de préciser l'étiologie de l'anémie ? A - Epreuve au chrome 51 B - Test de Shirmer C - Test de Coombs direct D - Test de Coombs indirect E - Numération des réticulocytes Bonne(s) réponse(s) : C A : Rarement nécessaire au diagnostic B : Aucun rapport D : Pas de signification E : Peut être augmentées, normales, basses.

Bonne(s) réponse(s) : A C A : Une anémie à 9gr est tout à fait tolérable. B : Incomplets : ne fixent pas le complément.

37 Question à compléments multiples. Quelle(s) thérapeutique(s) envisagez-vous pour corriger cette anémie ? A - Transfusion de concentré érythrocytaire B - Corticothérapie à dose faible (0, 2 mg/kg/j) C - Sels de fer par voie orale D - Association de sels ferreux, vitamines B et folates E - Aucun traitement avant que l'étiologie ne soit précisée Bonne(s) réponse(s) : C Evident.

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56 Question à complément simple. Parmi les antibiotiques suivants, lequel peut provoquer des aplasies médullaires ? A - Gentamycine B - Chloramphénicol C - Kanamycine D - Pénicilline E - Pristinamycine Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

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16 Question à complément simple.

51 Question à complément simple.

Un malade de 30 ans consulte pour une pesanteur de l'hypochondre gauche. Vous découvrez une volumineuse spénomégalie. L'hémogramme montre une hyper leucocytose à 350 000/mm3 avec myélémie, sans anémie. Le taux des plaquettes est à 550 000/mm3. La VS est à 5 mm à la première heure. Quel est votre diagnostic ? A - Une leucémie aiguë B - Une leucémie myéloïde chronique C - Une splénomégalie myéloïde chronique D - Une leucémie Iymphoïde chronique E - Une thrombocytémie essentielle

Une malade de 40 ans consulte pour fièvre a 38°C. L'etat général s'est rapidement dégradé. L'examen clinique montre une angine érythémato-pultacée et un muguet lingual. Il existe par ailleurs une discrète splénomégalie. L'hémogramme montre une anémie à 8 g/dl, un chiffre de globules blancs à 3800/mm3 dont 10 % de polynucléaires. Les plaquettes sont à 38 000/mm3. Vous évoquez en premier lieu : A - Une leucémie aiguë B - Une agranulocytose toxique C - Une spénomégalie myéloïde chronique D - Une aplasie médullaire E - Une néoplasie profonde

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : A

Diagnostic évident.

A - Pancytopénie associée à un syndrome tumoral : splénomégalie. B - Non, car atteinte des autres lignées. C - Syndrome myéloprolifératif avec myélémie et forte splénomégalie. D - La splénomégalie n'est pas retrouvée.

29 Question à compléments multiples. Chez le nourrisson normal de 6 mois, l'hémogramme, par rapport à celui de l'adulte normal, le caractérise par : A - Une polyglobulie franche B - Un nombre inférieur de plaquettes/mm3 C - Une hyperleucocytose à 10-12 000/mm3 D - Une prédominance de lymphocytes sur la formule leucocytaire E - Une éosinophilie Bonne(s) réponse(s) : C D C : jusqu'à 2 ans D : Jusqu'à 2 à 5 ans.

25 Question à complément simple. Chez un homme la découverte sur un hémogramme systématique des résultats suivants : GR = 6 500 000/mm3 Hb = 13g/100ml Ht = 43%, évoque : A - Une polyglobulie vraie B - Une hémoconcentration C - Une erreur de laboratoire D - Une carence en fer E - Une thalassémie Bonne(s) réponse(s) : E Microcytose très importante avec pseudopolyglobulie.

29 Question à complément simple. Un, homme de 60 ans est hospitalisé pour céphalées et épistaxis. L'hémogramme montre : - Hémoglobine : 21 g/100 ml - Hématocrite : 69 % - Globules Rouges : 7 500 000/mm3 - Globules Blancs : 18 000/mm3 - Plaquettes : 600 000/mm3. Quelle attitude thérapeutique parmi les suivantes conseillezvous en urgence ? A - Chloraminophène : 6 comprimés / jour B - Misulban : 4 comprimés / jour C - Plasmaphérèses D - Saignées E - Injection de phosphore 32 Bonne(s) réponse(s) : D

70 Question à complément simple. Afin de préciser le mécanisme à l'origine de l'anomalie observée sur l'hémogramme, quel est l'examen que vous pratiquez parmi ceux cités ci-dessous ? A - Une scintigraphie osseuse B - Un myélogramme C - Une numération des réticulocytes D - Une radiculographie E - Un dosage du fer sérique Bonne(s) réponse(s) : B Il faut séparer les causes centrales et périphériques en regardant le nombre de mégacaryocytes.

Evident : le syndrome d'hyperviscosité est une urgence, les autres traitements ont un délai d'action trop long.

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16 Question à compléments multiples. Relevez les anomalies de l'hémogramme : A - Anémie normocytaire B - Hyperréticulocytose C - Neutropénie D - Thrombopénie E - Hyperéosinophilie Bonne(s) réponse(s) : C D C'est une anémie macrocytaire arégénérative. Un homme de 50 ans, éthylique notoire, consulte pour une asthénie d'aggravation progressive. L'examen clinique retrouve une discrète pâleur cutanéo-muqueuse, un ictère conjonctival, une hépatosplénomégalie (la rate déborde de 3cm le rebord costal, une lame d'ascite, des oedèmes et quelques ecchymoses des membres inférieurs. L'hémogramme est le suivant : Erythrocytes : 2,7.1012/l ; hémoglobine : 10,5 g/dl ; hématocrite : 30%; Réticulocytes : 20.109/l ; leucocytes : 3,2. 109/l (polynucléaires neutrophiles : 40%, polynucléaires éosinophiles : 8%, Iymphocytes : 45%, monocytes : 7%) ; plaquettes : 120.109/l. La VS est à 60 mm à la première heure. Le myélogramme est de richesse normale ; on note 35% d'érythroblastes avec tendance mégaloblastique; la lignée granulocytaire, de composition normale, comporte des myélocytes et métamyélocytes de grande taille; la lignée mégacaryocytaire est indemne. Le temps de Quick est à 55%. Il existe une hyperbilirubinémie à 35 mg/l, de formule mixte, avec élévation des transaminases et de la gamma GT sérique. La sidérémie est à 210 microg/100 ml avec un coefficient de saturation de la transferrine à 80%. La ferritinémie est à 500 ng/ml. Il existe à l'électrophorèse des protéines sériques une hypergammaglobulinémie.

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70 Question à complément simple. Irène est la fille d'un homme atteint d'hémophilie B. Elle est enceinte. Quel est le risque pour l'enfant d'être atteinte ? A-1 B - 1/2 C - 1/4 D - 1/8 E-0 Bonne(s) réponse(s) : E Dans le texte l'enfant est une fille puisque "atteint" est accordé au féminin ! vicieux !

61 Question à compléments multiples. Si les examens complémentaires précisent qu'il s'agit d'une hémophilie B, quel(s) geste(s) thérapeutique(s) vous semble(nt) convenir à cet état ? A - Injection de Minitrin® (DDAVP) B - Perfusion de PPSB C - Perfusion de facteur VIII concentré D - Ponction évacuatrice E - Abstention thérapeutique Bonne(s) réponse(s) : B A C - Utiles dans l'hémophilie A. Le DDAUP entraine un relargage de facteur VIII dans les hémophilies modérées. D - Dangereux.

62 Question à complément simple. Toujours dans l'hypothèse d'une hémophilie, quelle sera pour la mère la probabilité de transmettre l'anomalie génétique à ses garçons ? A-0% B - 25 % C - 50 % D - 75 % E - 100 % Bonne(s) réponse(s) : C C - Evident, car on ne nous donne pas d'autre information sur la famille.

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16 Question à complément simple.

47 47 Question à complément simple.

Un seul des signes suivants est constant dans la leucémie Iymphoïde chronique. Lequel ? A - Anémie B - Hyperlymphocytose médullaire C - Thrombopénie D - Adénopathies E - Hypogammaglobulinémie

Toutes ces complications sont fréquentes dans la leucémie Iymphoïde chronique, sauf une, laquelle ? A - Méningite leucémique B - Complications infectieuses pulmonaires C - Anémie hémolytique à auto anticorps D - Hypogammaglobulinémie E - Anémie par insuffisance médullaire

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : A

B : C'est la définition. Il existe une hyperlymphocytose medullaire dans n'importe quel stade de la LLC. Pour les adénopathies, elles n'apparaisent qu'au stade 1.

A : Elle s'observe dans la LAL et LAMS B, C et D : Complications fréquentes E : Rare mais se voit des 15 % des cas.

55 Question à complément simple.

43 Question à compléments multiples.

Parmi les éléments suivants, lequel est constamment présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ? A - Blastes dans le sang B - Splénomégalie C - Blastes dans la moelle D - Hyperleucocytose E - Thrombocytopénie

Les éléments suivants sont habituels au cours d'une leucémie Iymphoïde chronique : A - Hyperlymphocytose sanguine B - Hyperplasmocytose sanguine C - Myélémie D - Hypogammaglobulinémie E - Hyperlymphocytose médullaire

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : A D E

C : Evident, c'est la définition.

Connaissance.

51 Question à compléments multiples.

19 Question à complément simple.

Dans une leucémie myéloïde chronique, quels sont, parmi les signes biologiques suivants, les deux qui ne se voient pas en phase chronique et qui doivent faire suspecter une transformation aiguë ? A - Un chiffre plaquettaire à 600 x 109/l B - Une thrombocytopénie C - 25 % de myélocytes sur la formule leucocytaire D - 12 % de blastes sur la formule leucocytaire E - Un chiffre leucocytaire à 150 x 109/l avec 52 % de polynucléaires neutrophiles

Parmi les éléments suivants, lequel est constamment présent lors du diagnostic de leucémie aiguë ? A - Pancytopénie B - Hyper leucocytose C - Leucoblastes dans le sang D - Leucoblastes dans la moëlle E - Hyperuricémie Bonne(s) réponse(s) : D Evident, fait partie de la définition.

Bonne(s) réponse(s) : B D B : par insuffisance médullaire.

59 Question à compléments multiples.

8 Question à complément simple. Parmi ces médicaments utilisés dans le traitement des leucémies aiguës Iymphoblastiques, lequel peut entraîner comme effets secondaires un diabète, des troubles allergiques et une hypofibrinémie ? A - Cyclosphosphamide (Endoxan®) B - Daunorubicine (Cérubidine®) C - Vincristine (Oncovin®) D - Asparaginase (Kidrolase®) E - Prédnisolone (Solupred®)

Dans une leucémie lymphoïde chronique, sont considérées comme de mauvais pronostic : A - Une grosse rate isolée qui dépasse du rebord costal de plus de 12 cm B - Une hyperleucocytose supérieure à 100 000/mm3 C - Une anémie arégénérative à 89 d'hémoglobline/100 ml D - Une thrombopénie inférieure à 100 000/mm3 E - Une hypogammaglobulinémie Bonne(s) réponse(s) : C D Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

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74 Question à complément simple.

2 Question à compléments multiples.

Virus jouant un rôle dans la pathogenèse des leucémies T de l'adulte : A - EBV B - HIV C - HTLV-1 D - Papovavirus E - Herpès

Sur le plan immunologique, la leucémie Iymphoïde chronique : A - Consiste en règle générale en une prolifération lymphoïde monoclonale T B - Consiste parfois (10 à 15 % des cas) en une prolifération lymphoïde polyclonale B C - Peut s'accompagner d'hypogammaglobulinémie D - Peut s'accompagner de manifestations d'auto-immunité E - Peut s'accompagner aux études électrophorétiques sériques d'un petit composant monoclonal de type IgM

Bonne(s) réponse(s) : C C - Le HTLV1 est un oncovirus appartenant à la famille des retrovividae. Il est à l'origine de deux pathologies : - la paraplégie spastique tropicale, - certaines leucémies T de l'adulte.

78 Question à compléments multiples. Au cours de l'évolution d'une leucémie myeloïde chronique traitée par chimiothérapie, le ou les signe(s) qui fait (font) craindre une transformation aiguë est(sont) : A - L'apparition d'adénopathies B - L'augmentation progressive du taux d'acide urique C - Une fièvre durable D - Une augmentation du taux des myélocytes sanguins E - La survenue d'une thrombose

Bonne(s) réponse(s) : C D E A : Non, car lymphocytes B B : Non, la prolifération lymphoïde est beaucoup plus importante.

3 Question à compléments multiples. Certaines complications sont habituelles dans le cours de l'évolution d'une leucémie lymphoïde chronique : A - Anémie B - Thrombopénie C - Infections bactériennes D - Transformation en leucémie aiguë lymphoblastique E - Survenue d'une insuffisance rénale chronique

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Bonne(s) réponse(s) : A B C

B - Non. D - Plutôt des blastes sans hiatus.

A et B : Par insuffisance médullaire C : Souvent revelateur de la maladie. D : Non, c'est exceptionnel voire jamais, c'est plutôt une transformation en lymphomes. E : Non, exceptionnel par le biais d'une gammapahtie.

1 Question à complément simple. En dehors d'une leucémie lymphoïde chronique, les données cliniques et hématologiques chez ce malade étaient également compatibles avec : A - Une leucémie à tricholeucocytes B - Une leucémie aiguë Iymphoblastique C - Une maladie de Hodgkin D - Une mononucléose infectieuse E - Aucune de ces affections Bonne(s) réponse(s) : E

4 Question à compléments multiples. Dans la leucémie lymphoïde chronique, une anémie peut relever de deux mécanismes principaux : A - Carence martiale B - Anémie de mécanisme inflammatoire C - Carence en folates D - Hémolyse auto-immune E - Insuffisance de production

A : Non car absence de splenomégalie et de pancytopénie B : Non, absence de signe d'insuffisance médullaire, de syndrome tumoral et infiltratif C : Non, pas le tableau D : Non, car ici on a des petits lymphocytes malins.

Bonne(s) réponse(s) : D E

Un homme de 65 ans vous consulte pour une asthénie, apparue depuis quelques mois. Vous lui découvrez des adénopathies de petit volume (1 à 2 cm de diamètre) en situation latéro-cervicale et axillaire bilatérale. Ces adénopathies sont rénitentes, indolores, mobiles à la palpation. Il n'y a pas de splénomégalie. L'hémogramme montre : - Numération rouge : 4,3. 1012/l - Hémoglobine : 12,5g/dl - Hématocrite : 38 % - Leucocytes : 35.109/l avec 10 % de polynucléaires neutrophiles, 1% de polynucléaires éosinophiles, 85 % de Iymphocytes (d'aspect mature) et 49% de monocytes - Plaquettes : 160. 109/l La vitesse de sédimentation globulaire est à 12 mm à la première heure, 20 mm à la deuxième heure. Le myélogramme comporte, dans une moelle de densité normale, 60 % de lymphocytes morphologiquement normaux. Le diagnostic de leucémie lymphoïde chronique est affirmé après une consultation hématologique spécialisée.

5 Question à compléments multiples.

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D et E : Evident.

Les facteurs essentiels de mauvais pronostic dans une leucémie Iymphoïde chronique sont : A - Un syndrome tumoral (adénopathies, splénomégalie) B - L'apparition d'une myélémie C - Une anémie inférieure à 10 g d'hémoglobine/dl D - Une thrombopénie inférieure à 100.109/l E - La survenue d'une insuffisance rénale chronique Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

220 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE56

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20 Question à compléments multiples.

53 Question à compléments multiples.

Un myélome sans atteinte rénale peut se compliquer : A - D'amylose B - D'anasarque par hypoalbuminémie C - D'infection à pneumocoque D - De microanévrysmes des artères mésentériques E - D'hypercalcémie

Les critères suivants permettent d'évaluer l'importance de la masse tumorale dans le bilan d'un myélome : A - Le taux pondéral de l'immunoglobuline monoclonale B - La calcémie C - Le taux sanguin d'hémoglobine D - Le nombre de géodes osseuses aux radiographies E - Le taux de la protéinurie de Bence-Jones

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Bonne(s) réponse(s) : A B C E A : Amylose de type AL C : Une susceptibilité aux infections est fréquente dans le myélome : par leucopénie (insuffisance médullaire par envahissment) ou baisse des immunoglobulines normales.

D : Pas le nombre de géodes mais le caractère isolé ou multiple des lésions osseuses radiologiques.

50 Question à compléments multiples.

86 Question à complément simple.

Dans un myélome multiple, certaines complications sont fréquentes et attendues. Lesquelles ? A - Fracture pathologique B - Localisation cérébrale C - Pericardite D - Amylose E - Infections bactériennes

Complication du myélome la plus fréquente en cas de protéinurie de Bence-Jones importante: A - Compression médullaire B - Infection respiratoire C - Rein myélomateux D - Hypervolémie plasmatique E - Hyperviscosité

Bonne(s) réponse(s) : A D E

Bonne(s) réponse(s) : C B - Localisation osseuse du crâne. C - Non. A D E - Il s'agit des complications fréquentes.

Par précipitation tubulaire de l'Ig-monoclonale.

73 Question à compléments multiples.

56 Question à complément simple.

Parmi les paramètres suivants, lequel(s) a(ont) une valeur pronostique dans le myélome ? A - Vitesse de sédimentation B - Taux de plasmocytes médullaires C - Dosage de l'hémoglobine D - Créatinémie E - Importance à la protéïnurie de Bence Jones Bonne(s) réponse(s) : C D E C, D et E : Ces facteurs servent à évaluer la masse tumorale et donc le pronostic.

Le diagnostic suspecté étant celui de myélome multiple, pour réaliser le bilan de l'extension osseuse de la maladie, on utilisera : A - Scanner B - Scintigraphie au technetium C - Scintigraphie au gallium D - Biopsie ostéo-médullaire E - Radiographies du squelette complet Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

77 Question à complément simple.

57 Question à complément simple.

Un patient suivi pour myélome multiple des os présente brutalement un syndrome confusionnel. Parmi les examens suivants, quel est celui qui doit être pratiqué en urgence ? A - Radiographie du crâne F + P B - V.S. C - Calcémie D - Dosage de la bêta2 microglobuline sérique E - Dosage pondéral des immunoglobulines Bonne(s) réponse(s) : C L'hypercalcémie est une complication classique du myélome, responsable de syndromes confusionnels, qu'il faut rapidement diagnostiquer et traiter.

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Parmi les complications suivantes des ostéopathies déminéralisantes diffuses, quelle est celle qui ne s'observe qu'au cours du myélome : A - Fractures spontanées B - Syndrome d'hyperviscosité C - Tassements vertébraux D - Déformations des os longs E - Cyphose dorsale à grand rayon Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

221 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE57

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13 Question à compléments multiples. Dans la liste des propositions suivantes, laquelle(lesquelles) peu(ven)t s'observer au cours d'une polyglobulie primitive ou maladie de Vaquez ? A - Erythrose B - Prurit C - Polyadénopathie superficielle D - Abaissement de la saturation oxygénée de l'hémoglobine en dessous de 80 % E - Splénomégalie Bonne(s) réponse(s) : A B E Evident.

36 Question à complément simple. Devant une polyglobulie le signe suivant oriente vers une maladie de Vaquez : A - Splénomégalie B - Hépatomégalie C - Adénopathies périphériques D - Accident ischémique transitoire E - Gingivite hypertrophique Bonne(s) réponse(s) : A A : Dans 70 % des cas. Mr P... Marcel, 60 ans, commerçant, est hospitalisé pour des douleurs de décubitus en rapport avec l'artériopathie des membres inférieurs. Il ne fume pas, n'a pas d'antécédent connu d'HTA, de diabète ni de dyslipidémie. Le bilan biologique permet de découvrir une polyglobulie : Hématies 7,4x1012/l, hémoglobine 190 g/l, hématrocite 60 %, réticulocyte 2 %, leucocytes 15,5x 109 (p. neutro 75 %, éosino 4 %, lympho 12 %, mono 9 %), plaquettes 475x109/l, VS 1 mm à la première heure.

37 Question à compléments multiples. Parmi les signes cliniques suivants le(s)quel(s) est(sont) fréquent(s) au cours de la maladie de Vaquez ? A - Prurit à l'eau B - Hipprocratisme digital C - Cyanose D - Erythrémalgies plantaires E - Céphalées Bonne(s) réponse(s) : A D E C : Non c'est l'érythrose faciale

40 Question à complément simple. Quel traitement d'urgence faut-il mettre en oeuvre pour faire baisser rapidement l'hématocrite au cours de la maladie de Vaquez ? A - Saignées itératives B - Hémodilution au rhéomacrodex C - Hydréa® (hydroxyurée) D - Phosphore radioactif E - Misulban® (busulfan) Bonne(s) réponse(s) : A A : En urgence +++ C, D et E : Traitement possible mais pas en urgence

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222 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE58

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53 Question à complément simple.

76 Question à compléments multiples.

Une anémie par dysérythropoïèse (érythropoïèse inefficace) s'observe au cours des affections suivantes, sauf une. Laquelle?

Parmi les affirmations suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles qui s'applique(nt) à une anémie par inflammation chronique?

A - Anémie réfractaire sidéroblastique B - Anémie réfractaire simple non sidéroblastique C - Aplasie médullaire globale D - Carence en vitamine B12 E - Carence en folates

A - L'anémie peut être macrocytaire B - Le taux de saturation de la transferrine est normal ou modérément diminué C - L'anémie est habituellement régénérative D - Le traitement martial améliore le chiffre d'hémoglobine E - L'hyposidérémie est constante

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : B Dans l'aplasie, il s'agit d'un déficit quantitatif alors que dans tous ces autres cas, il s'agit bien d'une dysérytropoïèse.

A : Non, microcytaire ou normocytaire. B : Oui puisque Fer sérique et capacité totale de fixation sont abaissés. C : Non, arégénérative. D : Inutile. E : Non, uniquement en cas d'inflammation prolongée.

46 Question à compléments multiples. Quelles maladies se compliquent souvent d'anémie hémolytique auto-immune? A - Leucémie myéloïde chronique B - Leucémie lymphoïde chronique C - Cirrhoses éthyliques D - Lupus érythémateux aigu disséminé E - Pneumopathie aiguë à pneumocoques Bonne(s) réponse(s) : B C D B et C : Classiques. E : Non, pneumopathie à mycoplasme. D : Comme toute maladie auto-immune. A : Sans rapport.

63 Question à compléments multiples. L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est : A - Normochrome (concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine normale) B - En rapport avec un déficit de l'absorption intestinale du fer C - Parfaitement corrigée simplement par les hémodialyses itératives D - Bien corrigée chez les malades qui reçoivent de l'érythropoïétine E - D'autant plus importante que l'insuffisance rénale est plus importante Bonne(s) réponse(s) : A D E

58 Question à compléments multiples. On peut rencontrer une anémie macrocytaire : A - Chez un malade ayant une carence en fer B - Chez un malade ayant une carence en vitamine D C - Chez un malade ayant une maladie de Biermer D - Chez un malade ayant une maladie cÏliaque E - Chez un gastrectomisé total

L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est normochrome, normocytaire arégénérative. Elle est due essentiellement à un défaut de sécrétion d'érythropoïétine par le rein. C : Elle n'est pas du tout corrigée par l'hémodialyse seule. D : L'érythropoïétine recombinante permet de la corriger complètement. B : Le fer sérique est normal ou augmenté au cours de l'insuffisance rénale chronique. Une carence en fer doit faire rechercher une perte sanguine digestive (gastrite, ulcère) ou gynécologique.

Bonne(s) réponse(s) : C D E A : Non, microcytaire. B : Plutôt microcytaire. E : Par carence en absorption de B12.

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223 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE59

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30 Question à compléments multiples. Dans une aplasie médullaire existe(nt) : A - Une grosse rate B - Une anémie régénérative C - Une neutropénie D - Une myélémie E - Une lymphocytose Bonne(s) réponse(s) : C A : Evoque une pancytopénie à moëlle riche type leucose plutôt qu'une aplasie. B : Arégénérative par définition. D : Exclu par définition. E : Discutable, elle peut être relative.

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224 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE60

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60 Question à complément simple. Un hémogramme systématique chez une adulte révèle une thrombocytopénie isolée à 80 x 109/l sans complication hémorragique. Que décidez-vous de faire en premier lieu? A - Une étude isotopique de la durée de vie plaquettaire B - Une étude de la coagulation C - Un myélogramme D - Un contrôle sur lame de la thrombocytopénie E - Une recherche d'auto-anticorps anti-plaquettaires Bonne(s) réponse(s) : D Pour éviter le piège de l'agrégation.

42 Question à compléments multiples. L'hémogramme suivant : Hb 9 g/dl ; VGM 110 fl ; réticulocytes 20 x 10e9 /l ; leucocytes 2.7 x 10e9 /l (PN 30%, PE 2%, L 64%, M 4%) ; plaquettes 75 x 10e9 /l peut évoquer : A - Une anémie par hémorragies occultes chroniques B - Une maladie de Biermer C - Une sphérocytose héréditaire D - Une anémie réfractaire avec excès de blastes E - Une anémie par carence en acide folique Bonne(s) réponse(s) : B D E A : Microcytose. C : Non car régénérative. B et E : Tableau évocateur. D : Peut se voir également, limite du programme.

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16 Question à compléments multiples. Au cours d'une leucémie lymphoïde chronique, une thrombopénie peut être due à : A - Un hypersplénisme B - Un mécanisme auto-immun C - Un surdosage médicamenteux D - Une C. I. V. D. E - Une infiltration lymphocytaire médullaire Bonne(s) réponse(s) : A B C E A et B : Sont classiques dans la leucémie lymphoïde chronique. C : Chimiothérapie. E : Facteur pronostic essentiel. D : Sans rapport.

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39 Question à complément simple. Parmi les examens biologiques suivants, lequel est le plus évocateur du lupus érythémateux aigu disséminé? A - Hypergammaglobulinémie B - Baisse du complément C - Présence d'anticorps anti-nucléaires D - Présence d'anticorps anti-Sm E - Présence d'un anticoagulant circulant Bonne(s) réponse(s) : D D : l'anticorps anti-Sm est le plus spécifique du lupus, mais il n'est retrouvé que dans 30 % des lupus

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64 Question à compléments multiples. Les deux manifestations cliniques les plus fréquentes d'un myélome multiple sont : A - Des douleurs osseuses diffuses B - Une lombo-sciatalgie chronique C - Des manifestations articulaires fluxionnaires D - Une fracture pathologique E - Des cervico-brachialgies Bonne(s) réponse(s) : A B D : Discutable avec B.

53 Question à compléments multiples. Lorsque ce patient est examiné, plusieurs pathologies s'intriquent ; lesquelles peuvent être en rapport avec le myélome lui-même? A - Dilatation des bronches B - Syndrome du canal carpien C - Hyperparathyroïdie D - Insuffisance rénale E - Glaucome Bonne(s) réponse(s) : B D B : Lié à l'amylose du myélome D : Complication fréquente, liée aux chaînes légères ou iatrogène (injection d'iode) ou métabolique (déshydratation, hypercalcémie...)

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17 Question à complément simple. En présence d'un purpura pétéchial d'apparition récente chez une jeune fille de 18 ans, vous demandez en première intention dans un but diagnostique : A - Un taux de prothrombine B - Une numération de plaquettes C - Un bilan de coagulation intravasculaire disséminée D - Un dosage de facteur Willebrand E - Une sérologie de la mononucléose infectieuse Bonne(s) réponse(s) : B Devant tout purpura, il faut réaliser une numération plaquettaire afin d'infirmer ou d'affirmer son caractère thrombopénique. Chez les adolescents, la cause la plus fréquente de purpura est le purpura thrombopénique idiopathique.

8 Question à complément simple. Le pronostic à long terme du purpura rhumatoïde dépend avant tout de : A - L'atteinte digestive B - L'atteinte cutanée C - L'atteinte articulaire D - L'atteinte rénale E - L'atteinte cardiaque Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

2 Question à compléments multiples. Parmi les manifestations hémorragiques suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles qui peut(vent) se produire au cours du purpura rhumatoïde chez l'enfant? A - Epistaxis B - Hématurie C - Hémorragie intestinale D - Hémarthrose E - Hématome sous dural Bonne(s) réponse(s) : B C A et D : Non, pas de trouble de la coagulation. B : Atteinte rénale classique. C : Complication digestive. E : Non, les complications neurologiques du purpura rhumatoïde sont plus liées à une vascularite.

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8 Question à compléments multiples. Quels sont les arguments cliniques en faveur d'une polyglobulie primitive type maladie de Vaquez? A - Splénomégalie B - Dyspnée C - Cyanose D - Prurit à l'eau E - Tachycardie Bonne(s) réponse(s) : A D B, C et E : Sont en faveur d'une polyglobulie secondaire.

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38 Question à complément simple.

44 Question à compléments multiples.

Dans une maladie de Biermer, après correction de l'anémie par la vitamine B12, le traitement :

Une malade présente une anémie microcytaire par carence martiale. Il faut rechercher :

A - Doit être interrompu pour éviter une surcharge en vitamine B 12 B - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes par jour) jusqu'à normalisation du taux de vitamine B 12 du sérum C - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000 microgrammes par mois) jusqu'à normalisation du taux de vitamine B 12 du sérum D - Doit être poursuivi par voie orale (10 microgrammes par jour) à vie E - Doit être poursuivi par voie parentérale (1 000 microgrammes par mois) à vie

A - Ménométrorragies favorisées par un stérilet B - Grossesses répétées et rapprochées C - Hématurie microscopique D - Ulcère gastro-duodénal E - Cancer colique

Bonne(s) réponse(s) : E Défaut de facteur intrinsèque persistant, empêche l'absorption de vitamine B12 par voie entérale, d'o la nécessité d'une supplémentation à vie.

Bonne(s) réponse(s) : A B D E L'enquête étiologique doit comporter (dans l'ordre d'importance et en dehors de l'examen clinique complet comportant un T.R.) : - Examen gynécologique - Hémoculture pendant 3 jours - Fibroscopie oeso-gastro-duodénale - Rectoscopie - Coloscopie totale - Transit baryté du grêle IR : 2/89

57 Question à compléments multiples.

96 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) au cours d'une anémie inflammatoire typique? A - Macrocytose érythrocytaire B - Hyperchromie C - Fer sérique diminué D - Réticulocytes bas E - Capacité totale de fixation de la transferrine augmentée Bonne(s) réponse(s) : C D

Une anémie hémolytique auto-immune complique fréquemment l'évolution de : A - Leucémie aiguë myéloblastique B - Leucémie Iymphoïde chronique C - Leucémie myéloïde chronique D - Hémochromatose E - Lupus érythémateux disséminé Bonne(s) réponse(s) : B E A, C, D : Il n'y a pas de manifestation d'auto-immunité IR : 4/86

IR : 2/89 Donc, c'est une anémie arégénérative microcytaire hypochrome avec une CTS normale ou diminuée.

51 Question à compléments multiples. 33 Question à compléments multiples.

L'(es) argument(s) contre le diagnostic d'anémie inflammatoire est (sont) :

Dans quelle(s) situation(s) peut-on rencontrer une fausse anémie par hémodilution? A - Grossesse au cours des trois derniers mois B - Maladie de Waldenstršm C - Traitement diurétique D - Splénomégalie volumineuse par hypertension portale E - Myélome multiple des os, à chaînes légères Bonne(s) réponse(s) : A B D E IR : 3/89 A : A partir du 2ème trimestre, le volume globulaire et le volume plasmatique augmentent mais le volume plasmatique augmente plus vite que le volume globulaire d'o anémie par hémodilution B, E : Certaines immunoglobulines monoclonales, en particulier les IgM de la maladie de Waldenstršm, peuvent entraîner une augmentation du volume plasmatique et une baisse du taux d'hémoglobine sans anémie vraie C : Donne plutôt une hémoconcentration D : Par hémodilution. Dž à la dérivation vers la rate d'une fraction élevée du débit cardiaque, il y a donc une baisse de la volémie efficace et stimulation des systèmes rénine-angiotensine, aldostérone

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A - Hémoglobine 9 g/dl B - Leucocytes 7.9 10e9/l C - Fibrinogène 3 g/l D - Gammaglobulines 35 g/l E - Fer sérique 20 micromol/l Bonne(s) réponse(s) : C E C : L'absence d'augmentation du taux de fibrinogène va, en effet, contre le diagnostic d'une anémie inflammatoire (o la fibrinogénie est augmentée) E : L'absence de diminution du taux du fer sérique va contre le diagnostic d'une anémie inflammatoire

Un homme de 60 ans consulte pour dyspnée d'effort. Il existe une pâleur modérée ; pas d'anomalie à l'examen du coeur et des poumons, pas d'adénopathie ou de splénomégalie. A l'hémogramme : hémoglobine 9 g/dl, VGM 90 fl, leucocytes 7.10e9/l, (PN 65 - PE 2 - L 30 - M 3), plaquettes 255.109/l. Vitesse de sédimentation 105-140 ; fibrinogène 3 g/l ; fer sérique : 20 micromol/l. Protéinémie 95 g/l dont 55 g/l de gammaglobulines en pic à base étroite ; l'immunoélectrophorèse montre une importante augmentation monoclonale d'IgG Kappa. On retient comme probable, le diagnostic de myélome multiple.

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11 Question à complément simple. Un malade présente brutalement fièvre à 38,5°C et angine. L'état général se dégrade rapidement, la fièvre persiste, l'hémogramme montre une hémoglobine à 12 g/dl, des plaquettes à 440 000/mm3, 2 300/mm3 leucocytes avec 80 % de lymphocytes et 5 % de polynucléaires. Devant ce tableau, vous évoquez un diagnostic, lequel? A - Leucémie aiguë B - Aplasie médullaire C - Agranulocytose toxique D - Leucémie lymphoïde chronique E - Autre proposition Bonne(s) réponse(s) : C QCM : 7/90/I L'hémogramme ne montre que 115 neutrophiles. A : sur la formule, dans ce cas, pas de blastes circulants. Mais une leucémie aiguë peut se révéler par une insuffisance médullaire associant anémie, thrombopénie, leucopénie

47 Question à complément simple. Une femme de 70 ans présente une volumineuse splénomégalie sans altération de l'état général. L'hémogramme montre une hyperleucocytose à 22 000/mm3, une discrète myélémie ; une érythroblastose sanguine et une granulocytose ; hémoglobine à 11 g/dl, plaquettes à 450 000/mm3. Vous évoquez prioritairement : A - Une splénomégalie myéloïde B - Une leucémie myéloïde chronique C - Une leucémie aiguë D - Un lymphome E - Une leucémie lymphoïde chronique Bonne(s) réponse(s) : A IR : 6/90 Age + Splénomégalie + Erythromyélémie + Granulocytose Tous ces signes font évoquer une splénomégalie myéloïde.

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99 Question à compléments multiples. La ou lesquelles de ces complications peuvent survenir dans l'évolution d'une leucémie myéloïde chronique : A - Infarctus splénique B - Priapisme C - Crise de goutte D - Compression médiastinale par adénopathie E - Lithiase vésiculaire pigmentaire Bonne(s) réponse(s) : A B C IR : 3/86 B : Par thrombose vasculaire C : Hyperuricémie chronique E : C'est le cas des anémies hémolytiques chroniques

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69 Question à compléments multiples. Un diagnostic de lupus est évoqué chez une malade. Quels sont les éléments que vous retenez pour confirmer le diagnostic? A - Femme jeune B - Comitialité C - ƒpanchement pleural D - Terrain atopique E - Hyperleucocytose Bonne(s) réponse(s) : A B C A : Terrain de prédilection B : Un des critères de l'ARA C : Un des 11 critères de l'ARA D : Non E : C'est plutôt une leucopénie NB : moyen mnémotechnique UN PAPI PæCHE (11 critères de l'ARA) . Ulcérations buccales ou nasopharyngées . Neuro psy : convulsion ou psychose . Photosensibilité . Anticorps antinucléaire présent . Pleurésie ou péricardite . Immunologique : - présence de cellule LE - Anticorps anti-DNA natif - Anticorps anti-SM - fausse sérologie syphilitique . Polyarthrite non érosive . Eruption malaire en aile de papillon . Cylindres urinaires ou protéinurie > 0,5 g/24 h . Hématologie : - Anémie hémolytique avec hyperréticulocytose - Leucopénie < 4 000/mm3 - Lymphopénie < 1 500/mm3 - Thrombopénie < 100 000 mm3 . Eruption de lupus discoïde L'association de 4 critères, simultanément ou successivement chez un patient donné, permet de porter le diagnostic.

43 Question à compléments multiples. Quel(s) est (sont) l'(es) examen(s) utile(s) pour suivre l'évolution d'un malade atteint de lupus érythémateux disséminé : A - Dosage du complément sérique B - Dosage des anticorps anti-ADN natif C - Dosage de la protéinurie des 24 heures D - Titrage des anticorps anti-muscles lisses E - Titrage des anticorps anti-centromère Bonne(s) réponse(s) : A B C Sans commentaire.

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95 Question à compléments multiples. Parmi les complications suivantes du myélome, laquelle ou lesquelles est(sont) dépendante(s) de l'immunoglobine monoclonale? A - Allongement du temps de thrombine B - Insuffisance rénale C - Ostéolyse D - Hypercalcémie E - Amylose Bonne(s) réponse(s) : A B E A : Due à l'activité biologique propre de l'Ig B : Par précipitation intra-tubulaire des chaînes légères E : Surtout de type AL, produit de dégradation des chaînes légères des Ig C, D : Sont dus à l'hyperactivité ostéoclastique et au plasmocytome

54 Question à compléments multiples. Chez ce malade, le diagnostic de myélome multiple sera confirmé au vu d'un ou de plusieurs des résultats suivants. Lequel ou lesquels? A - Présence de lésions ostéolytiques sur les radiographies du squelette B - Hyperuricémie C - Hypocalcémie D - Protéinurie 0,50 g/24 h, non sélective à l'électrophorèse E - Plasmocytose médullaire supérieure à 20 % Bonne(s) réponse(s) : A E B, C: Non spécifiques A : Images lacunaires ayant pour siège le crâne, le rachis, le bassin, la diaphyse des os longs E : Infiltration médullaire par des plasmocytes cytologiquement malins à un taux supérieur à 10 % D : Discutable. En effet, le myélome peut être responsable, par le biais d'une amylose, d'une glomérulopathie qui peut donner une protéinurie non sélective. Mais classiquement, la protéinurie du myélome est une protéinurie sélective due à l'excrétion des chaînes légères (protéinurie de Bence-Jones) ± excrétion du composant monoclonal entier

55 Question à compléments multiples. Le diagnostic de myélome multiple a été confirmé. Un traitement associant Melphalan (Alkeran®) et Prednisone est instauré. Ce traitement expose à une ou plusieurs des complications suivantes, la ou lesquelles? A - Insuffisance médullaire B - Neuropathie périphérique C - Insuffisance cardiaque D - Hyperglycémie E - Leucémie aiguë secondaire Bonne(s) réponse(s) : A D E Complications du Melphalan® : . Hématologiques touchant toutes les lignées : insuffisance médullaire . Gastro-intestinales à type de nausées, vomissements, mucites, diarrhées . Alopécie . Rénales : rare (augmentation de l'urée) . Pulmonaires : fibrose pulmonaire extensive . Réaction d'hypersensibilité au Melphalan IV . Risque de leucémies aiguës secondaires B : complications des alcaloïdes de la pervenche : Vincristine C : complications des anthracyclines surtout D : complication de la corticothérapie à forte dose RESIDANAT EN POCHE Tome " I "QCM - QCS

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22 Question à complément simple. Un purpura bulleux et nécrotique des membres inférieurs chez un homme de 65 ans évoque en premier lieu, un des 5 diagnostics suivants : A - Dysglobulinémie B - Purpura rhumatoïde C - Fibrinolyse aiguë D - Purpura thrombopénique E - Purpura par thrombopathie Bonne(s) réponse(s) : A IR : 5/90 Il s'agit d'un purpura vasculaire ce qui élimine C, D, E. Le caractère nécrotique et le terrain évoquent la dysglobulinémie. B : Maladie de l'enfant. Adultes atteints très exceptionnellement

28 Question à compléments multiples. Retenez les propositions exactes concernant le purpura rhumatoïde : A - L'atteinte rénale est présente dans environ 80 % des cas B - L'atteinte rénale se traduit le plus souvent par une hématurie et/ou une protéinurie isolée(s) C - Une évolution vers l'insuffisance rénale chronique existe dans moins de 10 % des cas D - Peut s'accompagner de manifestations neurologiques et notamment de convulsions E - Peut s'accompagner d'atteinte inflammatoire des organes génitaux externes chez les garçons Bonne(s) réponse(s) : B C D E A, B, C : L'atteinte rénale est fréquente (25 - 50 %), elle doit être systématiquement recherchée, non péjorative si isolée et transitoire (hématurie microscopique ou/et protéinurie modérée). L'évolution vers l'insuffisance rénale chronique se fait dans environ 5 % des cas. Les éléments faisant discuter une PBR sont : hématurie macroscopique, syndrome néphrotique, syndrome néphritique aigu, insuffisance rénale organique et l'HTA. D : Par vascularite cérébrale. E : Tableau d'orchite aiguë pouvant simuler une torsion testiculaire.

30 Question à complément simple. Un purpura des membres inférieurs chez un enfant avec fébricule et bon état général évoque en premier : A - Leucémie aiguë B - Macroglobulinémie de Waldenstršm C - Piqžres de puce D - Angine à monocytes E - Purpura rhumatoïde Bonne(s) réponse(s) : E (QCM : 3/87/1 - 1/89/1) E : Seule proposition plausible, évident. Nota : Les complications les plus fréquentes du purpura rhumatoïde : . IIA : Invagination intestinale aiguë, . Crise convulsive généralisée (due à une vascularite), . Syndrome néphrotique, . Orchite aiguë torsion du testicule.

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99 Question à compléments multiples. Parmi les signes suivants, indiquez celui ou ceux qui sont compatibles avec le diagnostic de Bêta-thalassémie hétérozygote : A - Anémie sévère B - Microcytose importante (VGM < 70 fl.) C - Diminution de la résistance globulaire à l'hypotonie D - Hyposidérémie franche E - Augmentation de l'Hb A2 à l'électrophorèse de l'hémoglobine Bonne(s) réponse(s) : B D E Sans commentaire.

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48 Question à complément simple. Tous ces symptômes sont ceux d'une maladie de Vaquez sauf un, lequel? A - Splénomégalie B - Augmentation du volume globulaire total C - Plaquettes pouvant être supérieures à 400 giga/l D - Vitesse de sédimentation basse, inférieure à 10 mm E - Saturation oxygénée du sang artériel inférieure à 92 % Bonne(s) réponse(s) : E E : afin d'éliminer les P6 secondaires à une hypoxie chronique entraînant une élévation de la sécrétion d'érythropoïétine Critères de Vaquez du PVSG : 1) Masse globulaire totale : . strictement > 36 ml/Kg (Á) . strictement > 32 ml/Kg (ª) 2) Saturation en O2 artérielle > 92 % 3) Soit : . Splénomégalie . 2 à 4 critères suivants : GB > 12 000 PLQ > 400 000 PAL > 100 Vitamine B12 > 900 pg/ml

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2 Question à complément simple. Parmi les médicaments suivants l'un d'entre eux peut être la cause d'une anémie hémolytique auto-immune. Lequel? A - Chloramphénicol B - Phénacétine C - Cotrimoxazole D - Quinidine E - Alphaméthyldopa Bonne(s) réponse(s) : E L'Aldomet® reste la cause la plus classique.

76 Question à compléments multiples. Une anémie avec un taux d'Hb à 8 g/dl chez un insuffisant rénal chronique est en général : A - Exceptionnelle B - Liée au déficit en érythropoïétine C - Hyper-réticulocytaire en cas d'hémolyse D - Bien tolérée E - Microcytaire en cas de carence martiale Bonne(s) réponse(s) : B C D E A : Non, très fréquente. D : Bonne tolérance clinique habituelle.

66 Question à compléments multiples. L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est : A - Liée à un déficit en érythropoïétine B - Normochrome C - Peu régénérative D - Corrigée par l'épuration extra-rénale E - A demi-vie des hématies diminuée Bonne(s) réponse(s) : A B E C : Arégénérative.

65 Question à compléments multiples. Une semaine plus tard, il n'y a plus d'hémorragie mais l'hémogramme montre une anémie à 9 g d'hémoglobine pour 100 ml. Quelles attitudes vous paraissent logiques? A - Dosage de la férritinémie B - Transfusion de trois concentrés de globules rouges C - Prescription d'érythropoïétine D - Vitamine B 12 E - Nouveau dosage de l'hémoglobine un mois plus tard Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

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64 Question à complément simple. La découverte sur un hémogramme systématique d'une augmentation du nombre des hématies, avec un VGM à 65 fl et un taux d'hémoglobine à 12g/dl évoque en premier : A - Une polyglobulie vraie B - Une hémoconcentration C - Une erreur de laboratoire D - Une maladie de Minkowski-Chauffard E - Une thalassémie Bonne(s) réponse(s) : E Tableau de pseudopolyglobulie microcytaire évoquant une thalassémie.

2 Question à compléments multiples. Un malade porteur d'un myélome connu, insuffisant rénal, en traitement polychimiothérapique discontinu, présente 10 jours après sa dernière cure, une fièvre à 39°C avec frissons. L'hémogramme montre une leucopénie à 2 200 dont 10 % de polynucléaires. Vous pensez que : A - Fièvre et leucopénie sont probablement liées B - La leucopénie est probablement secondaire au traitement C - La leucopénie est probablement en rapport avec une poussée de la maladie D - La fièvre impose la réalisation d'hémocultures E - Le malade doit être hospitalisé en secteur stérile Bonne(s) réponse(s) : A B D E Sans commentaire.

65 Question à compléments multiples. Une semaine plus tard, il n'y a plus d'hémorragie mais l'hémogramme montre une anémie à 9 g d'hémoglobine pour 100 ml. Quelles attitudes vous paraissent logiques? A - Dosage de la férritinémie B - Transfusion de trois concentrés de globules rouges C - Prescription d'érythropoïétine D - Vitamine B 12 E - Nouveau dosage de l'hémoglobine un mois plus tard Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

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240 Annales INTERNAT HEMATOLOGIE76

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62 Question à complément simple. L'hémophilie A et la maladie de Willebrand n'ont en commun qu'une seule des anomalies suivantes : A - Allongement du temps de saignement B - Défaut d'agrégation plaquettaire à la ristocétine C - Diminution d'activité coagulante du facteur Vlll (Vlll c) D - Diminution de l'antigène lié au facteur Vlll (Vlll R Ag) E - Allongement du temps de thrombine Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

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9 Question à complément simple. Parmi les facteurs suivants, quel est celui qui a une valeur très péjorative pour le pronostic d'une leucémie Iymphoïde chronique? A - Age supérieur à 70 ans B - Leucocytose supérieure à 30 x 10e9/l C - Présence d'une anémie D - Lymphocytose médullaire supérieure à 15 % E - Diminution des IgM sériques Bonne(s) réponse(s) : C Témoin de l'insuffisance médullaire (cf. classification de Binet : le stade C = présence d'une anémie 15 E : Non. La natriurèse est basse de l'ordre de 5 à 15 mmoles/24 h, avec un rapport Na+/K+ urinaire inférieur à 1. Ce Q.C.M. est discutable ! Tous les chiffres peuvent être discutés !

Question à compléments multiples. Une insuffisance rénale aiguë peut être consécutive à : A - Une septicémie à bacilles Gram négatif B - Une glomérulonéphrite C - Un traitement par la Gentamycine D - Une hépatite HBs + E - Une urographie intraveineuse Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Les mécanismes sont différents : A, C : Nécrose tubulaire aiguë des états de choc septiques ou due aux aminosides. B : Glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse. D : Angéite nécrosante au cours des infections à virus HBS. E : Les produits de contraste radiologique peuvent donner une néphrose osmotique et une nécrose tubulaire aiguë, particulièrement en cas de diabète ou de myélome.

Question à compléments multiples. L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est : A - Normochrome (concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine normale) B - En rapport avec un déficit de l'absorption intestinale du fer C - Parfaitement corrigée simplement par les hémodialyses itératives D - Bien corrigée chez les malades qui reçoivent de l'érythropoïétine E - D'autant plus importante que l'insuffisance rénale est plus importante Bonne(s) réponse(s) : A D E L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est normochrome, normocytaire arégénérative. Elle est due essentiellement à un défaut de sécrétion d'érythropoïétine par le rein. C : Elle n'est pas du tout corrigée par l'hémodialyse seule. D : L'érythropoïétine recombinante permet de la corriger complètement. B : Le fer sérique est normal ou augmenté au cours de l'insuffisance rénale chronique. Une carence en fer doit faire rechercher une perte sanguine digestive (gastrite, ulcère) ou gynécologique.

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301 Annales INTERNAT NEPHROLOGIE

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Question à complément simple. Parmi ces différents diurétiques, quel est celui qui est indiqué au cours de l'insuffisance rénale sévère (clearance de la créatine < 15 ml/mn)? A - Thiazidiques B - Diurétiques osmotiques C - Spironolactones D - Furosémide E - Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique Bonne(s) réponse(s) : D IR : 1/88 - 7/87 - 1/87 - 4/86 Les diurétiques de l'anse sont les seuls efficaces en cas d'insuffisance rénale sévère, à dose plus élevée.

Question à compléments multiples. Parmi les facteurs suivants, quel est ou quels sont ceux qui peuvent aggraver une insuffisance rénale chronique? A - Les pénicillines B - Une déshydratation extracellulaire C - Un obstacle sur les voies urinaires D - L'injection de produits iodés E - Des infections urinaires à répétition Bonne(s) réponse(s) : B C D E IR : 6/89 A : Contrairement aux aminosides, les pénicillines n'aggravent pas l'insuffisance rénale chronique.

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Question à complément simple.

Question à complément simple.

Parmi les précautions suivantes permettant d'atténuer les risques d'une urographie intraveineuse chez un sujet atteint d'insuffisance rénale, indiquez la plus importante : A - Injecter une faible dose de produit de contraste B - Eviter la déshydratation C - Prescrire une restriction alimentaire D - Injecter un sel de sodium à la place d'un sel de méthylglucamine E - Eviter l'injection rapide du produit de contraste

Un sujet de 47 ans, porteur d'une polykystose et d'une hypertension artérielle moyenne, a une insuffisance rénale importante, créatininémie à 678 micromoles/litre. La natrémie est à 138 mmol/l. La kaliémie est à 5,2 mmol/l. La décision d'un traitement diurétique a été prise. Quelle médication doit être choisie ? A - Hydrochlorothiazide (Esidrex®) B - Association thiazide-modamine (Modurétic®) C - Antialdostérone (Aldactone®) D - Furosémide (Lasilix®) E - Tériam (Tériam®)

Question à complément simple. Une insuffisance rénale chronique avec une créatininémie de 820 micromoles par litre s'accompagne habituellement de : A - Une hypokaliémie B - Une fuite excessive de calcium urinaire C - Une polyglobulie D - Une hyperphosphorémie E - Une augmentation de la vitesse de conduction nerveuse

Question à compléments groupés. Une insuffisance rénale fonctionnelle peut être due à : 1 - Des vomissements abondants 2 - Une diarrhée abondante 3 - Des sueurs abondantes 4 - Un traitement diurétique Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Question à complément simple. Homme de 30 ans pesant 70 kgs, diabétique insulinodépendant, a un syndrome oedémateux et une insuffisance rénale chronique (clairance de la créatinine égale à 18 ml/mn). Les prescriptions diététiques suivantes sont toutes exactes sauf une. Laquelle ? A - Régime à 20% de glucides B - Apports de 2g de ClNa/jour C - Apports protidiques : 10 g/jour D - Boissons en fonction de la soif E - Suppression des aliments riches en potassium

Question à compléments groupés.

Question à compléments multiples.

Question à complément simple.

Une insuffisance rénale aiguë oligo-anurique : A - Peut s'observer dans une glomérulonéphrite aiguë B - Peut être consécutive à une transfusion compatible C - Peut être consécutive à un coma éthylique négligé D - Peut faire suite à une septicémie à colibacilles E - Peut compliquer une cholécystographie orale

Dans une insuffisance rénale chronique, on peut améliorer l'absorption calcique et la calcémie une réponse fausse, laquelle ? A - Par un apport de carbonate de calcium de plus de 3 g/24 heures B - Par l'emploi de gel d'alumine abaissant la phosphorémie C - Par l'emploi de résine échangeuse d'ions comme le Kayexalate® D - Par l'emploi de 1 OH D3 plutôt que de 25 OH D3 E - Par l'emploi de 1 25 OH D3 plutôt que de cholécalciférol

Question à complément simple. Tous les propositions sont exactes, sauf une. Dans l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle, les urines ont toutes les caractéristiques suivantes sauf une, laquelle ? A - Na+ inférieur à 15 mmol/l B - Rapport Na+/K+ inférieur à 1 C - Rapport U/P osmose supérieur à 1 D - Urée urinaire supérieure à 15 g/l (250mmol/l) E - Densité égale à 1,008

Question à compléments groupés. Une insuffisance rénale aiguë par obstacle est diagnostiquée sur : 1 - L'échographie 2 - L'urographie intraveineuse 3 - L'interrogatoire 4 - La ponction biopsie rénale Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

L'insuffisance rénale chronique s'accompagne le plus souvent de : 1 - Une anémie normochrome 2 - Une hyperuricémie 3 - Une hypocalcémie 4 - Une alcalose métabolique Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Question à complément simple. Dans une insuffisance rénale chronique, on observe habituellement : A - Une hypocalcémie B - Une hypophosphorémie C - Une polyglobulie D - Une alcalose métabolique E - Une hypouricémie

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Question à complément simple.

Question à complément simple.

Parmi ces différents antibiotiques, quel est celui qui peut provoquer une insuffisance rénale aiguë par un mécanisme immuno-allergique pur ? A - Gentamicine B - Chloramphénicol C - Amphotéricine B D - Doxycycline E - Rifampicine

Un patient en insuffisance rénale chronique (clairance de la créatinine égale a 15 ml/mn) et en insuffisance cardiaque avec syndrome oedémateux sera traité par : A - Lasilix® 20 mg/jour B - Lasilix® 250 mg/jour C - Aldactone® 50 mg/jour D - Diurilix® 500 mg/jour E - Aucune proposition exacte

Question à compléments multiples.

Question à complément simple.

Dans une insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire : A - Il existe une dyspnée proportionnelle à l'élévation de l'urée sanguine B - La récupération de la fonction antérieure est la règle C - L'hyperhydratation cellulaire peut entraîner des crises convulsives D - Il existe une tendance hémorragique lorsque le rétention azotée est importante E - Une hyperleucocytose peut exister en l'absence de foyer infectieux

Toutes les propositions suivantes sont exactes, sauf une, indiquez laquelle. Femme de 50 ans, pesant 60 kg, hypertendue, en insuffisance rénale chronique (clairance de la créatinine à 6 ml/mn), diurèse quotidienne moyenne : 1000 ml. On prescrit pour 3 semaines, en attendant le début de la dialyse périodique : A - Apport protéique quotidien de 50 g B - Augmentation des aliments glucidiques C - Suppression des aliments riches en potassium D - Restriction sodée à moins de 4g/jour de ClNa E - Boissons : 3,5 l d'eau par jour

Question à complément simple. Question à complément simple. Au cours de l'insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire aiguë, non traitée par les diurétiques : indiquez la proposition juste : A - L'uricémie reste en permanence normale B - La diurèse est parfois conservée C - La concentration du Na urinaire est effondrée D - La protéinurie dépasse le plus souvent 3g/24h E - La taille des reins est diminuée

Au cours de l'insuffisance rénale chronique à un stade avancé, les anomalies biologiques suivantes sont habituelles à l'exception de l'une d'entre d'elles. Laquelle ? A - Hémoglobine à 7,8 g/l B - Bicarbonates plasmatiques à 20 mmol/l (20 mEq/l) C - Phosphorémie à 0,20 mmol/l (6mg/l) D - Azotémie à 42 mmol/l (2,46g/l) E - Uricémie à 550 µmol/l (92 mg/l)

Question à compléments multiples. Question à complément simple. Chez un patient en insuffisance rénale présentant un signe du pli cutané, une hypotension artérielle, un collapsus veineux périphérique et une natrémie à 120 mEq/l, quelle vous paraît être la thérapeutique adaptée ? A - Restriction hydrique et sodée B - Furosémide à fortes doses C - Hémodialyse en urgence D - Sérum salé E - Sérum glucosé

Un sujet adulte en insuffisance rénale chronique, non hypertendu, avec une diurèse de 2 litres par 24 heures, a le bilan sanguin suivant : pH = 7,28 ; CO3= 15 mmol/l ; Cl- = 99 mmol/l ; NA + = 125 mmol/l ; K+ = 5,0 mmol/l ; créatininémie = 220 µmol/pour mille, le traitement est : A - Soluté glucosé isotonique B - Soluté bicarbonaté hypertonique (30 pour mille) C - Epuration extrarénale D - Soluté isotonique (Cl Na 9 pour mille) E - Kayexalate (résine échangeuse d'ions) 50g

Question à complément simple. Un patient en insuffisance rénale chronique (clairance de la créatinine égale à 15 ml/mn), bien hydraté a une osmolalité urinaire à : A - 900 mmol/l B - 600 mmol/l C - 300 mmol/l D - 150 mmol/l E - 50 mmol/l

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Question à compléments multiples. L'insuffisance rénale chronique non traitée s'accompagne presque toujours de : A - Une anémie B - Des oedèmes C - Une hypocalcémie D - Une hypophosphorémie E - Une acidose métabolique

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Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples.

Le décès d'un malade atteint d'une insuffisance rénale aiguë anurique vu 5ème jour est peut être consécutif à : A - L'hyperkaliémie B - L'hypercatabolisme azoté C - Un oedème pulmonaire D - Une acidose grave E - L'affection ayant entraîné l'anurie

Une insuffisance rénale aiguë oligo-anurique : A - Peut s'observer dans une glomérulonéphrite aiguë B - Peut être consécutive à une transfusion incompatible C - Peut être consécutive à un coma éthylique négligé D - Peut faire suite à une septicémie à colibacilles E - Peut compliquer un examen artériographique

Question à compléments multiples. Question à complément simple. Parmi ces différents diurétiques, quel est celui qui est indiqué au cours de l'insuffisance rénale (clearance de la créatinine 15 ml/mn) ? A - Thiazidiques B - Diurétiques osmotiques C - Spironolactones D - Furosémide E - Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique

Dans une insuffisance rénale aiguë par nécrose tubulaire : A - Il existe une dyspnée en rapport avec l'élévation de l'urée sanguine B - La récupération de la fonction antérieure est la règle C - L'hyperhydratation cellulaire peut entraîner des crises convulsives D - Il existe des reins de taille diminuée à l'échographie E - Une hyperleucocytose peut exister en l'absence de foyer infectieux

Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples.

Au cours de l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle : A - Il existe une oligurie B - Le sodium urinaire est effondré, souvent 20 mmol/l C - Le rapport u/p créatinine est élevé D - La cause est souvent cliniquement décelable E - Elle est de bon pronostic si détectée précocement

Dans une insuffisance rénale aiguë organique : A - Le débit urinaire des 24 heures peut être supérieur à 1,500 litre B - Le chiffre d'urée sanguine n'est que proportionnel à l'importance du déficitfonctionnel rénal C - Le rythme d'élévation de la créatinine sérique est proportionnel au degré du catabolisme azoté D - L'ionogramme sérique montre souvent un trou anionique E - Il arrive que la kaliémie dépasse 7 mmol/l

Question à compléments multiples. Un malade présente une oligurie dans les suites d'une intervention chirurgicale (cholécystectomie). On est amené à penser qu'il s'agit d'une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle secondaire à une hydratation insuffisante si on constate : A - Urée urinaire élevée B - Natriurèse basse C - Tension artérielle basse D - Pression veineuse centrale basse E - Une osmolalité urinaire égale à 600 mmol/litre

Question à compléments multiples. On peut observer une insuffisance rénale aiguë anurique après : A - Une transfusion où la compatibilité dans le système ABO a été vérifiée B - Une pancréatite aiguë C - Un coma éthylique négligé D - Une overdose d'héroïne non hospitalisée E - Une urographie intraveineuse

Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples. En présence d'un lupus érythémateux aigu disséminé corticorésistant présentant une néphropathie lupique évolutive avec insuffisance rénale sous 1 mg/kg/jour de prednisone on peut induire des rémissions par la prescription de : A - Cyclophosphamide B - Globulines antilymphocytaires C - Azathioprine D - Aspirine E - Antipaludéens de synthèse (Nivaquine®)

Question à compléments multiples. Le décès d'un malade atteint d'une insuffisance rénale aiguë anurique au 5ème jour est peut-être consécutif à : A - L'hypokaliémie B - L'hypercatabolisme azoté C - Un oedème pulmonaire D - Une acidose grave E - L'affection ayant entraîné l'anurie

Une insuffisance rénale aiguë peut être consécutive à : A - Une septicémie à bacilles Gram négatif B - Une glomérulonéphrite C - Un traitement par la gentamicine D - Une hépatite HBs + E - Une urographie intraveineuse

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Question à complément simple.

Question à compléments multiples.

Une femme de 35 ans, sans antécédent pathologique, a eu une septicémie post-abortum, compliquée d'une insuffisance rénale aiguë anurique justifiant le recours à des hémodialyses répétées. Six semaines plus tard, la diurèse n'a toujours pas repris. Parmi les causes suivantes, quelle est celle qui vous paraît expliquer le-plus vraisemblablement la persistance de l'insuffisance rénale ? A - Néphrocalcinose B - Thrombose des veines rénales C - Nécrose corticale bilatérale D - Obstacle sur les voies urinaires E - Aucune des propositions n'est correcte

Parmi les éléments suivants, donnez celui qui ne représente pas une circonstance favorisante à l'apparition d'une hyperkaliémie dans l'insuffisance rénale aiguë : A - Hémolyse B - Rhabdomyolyse C - Hémorragie digestive D - Hyperhydratation E - Acidose

Question à complément simple. Quel est le paramètre qui ne correspond pas au tableau biologique d'une insuffisance rénale fonctionnelle ? A - Augmentation de l'urée sanguine B - Augmentation de la créatininémie C - Diminution de la natriurèse D - Diminution de la concentration urique urinaire E - Hématocrite augmenté

Question à compléments multiples. Chez un malade présentant une insuffisance rénale sévère, en fonction de quel(s) paramètre(s) ajuste-t-on habituellement la posologie des médicaments ? A - Clairance de la créatinine B - Volume de distribution du médicament C - Fixation protéique du médicament D - Clairance hépatique du médicament E - Demi-vie d'élimination du médicament chez le sujet normal

Question à compléments multiples. L'insuffisance rénale chronique non traitée s'accompagne presque toujours de : A - Une anémie B - Des oedèmes C - Une hypocalcémie D - Une hypophosphorémie E - Une acidose métabolique

Question à complément simple. Lors d'une insuffisance rénale aiguë le risque vital immédiat est lié à l'un des facteurs suivants : A - L'hyperuricémie B - L'hyperkaliémie C - L'élévation de l'urée D - La rétention hydrique E - L'hypotension artérielle

Question à complément simple. L'anémie de l'insuffisance rénale chronique présente les caractéristiques suivantes sauf une, laquelle ? A - Liée à un déficit en érythropoïétine B - Normochrome C - Peu régénérative D - Parfaitement corrigée par l'épuration extra-rénale RESIDANAT EN POCHE Tome "diminuée I "- QCM - QCS E - Demi-vie des hématies

Question à compléments multiples. Les facteurs pouvant décompenser une insuffisance rénale chronique comportent : A - Déplétion sodée B - Traitement diurétique C - Restriction hydrique D - Obstacle sur la voie excrétrice E - Toxicité médicamenteuse

Question à complément simple. Une de ces thérapeutiques est efficace en cas d'insuffisance rénale obstructive par adénome prostatique : A - La radiothérapie à haute énergie B - La castration C - L'adénomectomie prostatique D - Un traitement médical à base d'alpha bloqueurs E - Les diurétiques thiazidiques

Question à compléments multiples. L'apparition d'une insuffisance rénale aiguë anurique est fréquente après intervention réparatrice vasculaire effectuée tardivement dans les ischémies aiguës des membres. Indiquez, parmi les suivants, le(s) facteur(s) responsable(s) de l'apparition de cette insuffisance rénale : A - Myoglobinémie B - Choc septique C - Hypovolémie D - Hémolyse E - Facteurs thromboplastiques circulants

Question à compléments multiples. Parmi les facteurs suivants, quel est ou quels sont ceux qui peuvent aggraver une insuffisance rénale chronique ? A - Les pénicillines B - Une déshydratation extra-cellulaire C - Un obstacle sur les voies urinaires D - L'injection de produits iodés E - Des infections urinaires à répétition

Question à complément simple. La quantité minimum de protéine nécessaire pour maintenir une balance azotée chez les malades en insuffisance rénale chronique est : A - 0,5 g/kg de poids B - 1 g/kg de poids C - 2,25 g/kg de poids D - 3 g/kg de poids E - 4,15 g/kg de poids 306

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Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples.

Le traitement habituel de l'insuffisance rénale primaire, non décompensée, comporte : A - Hydrocortisone B - Prednisone C - Fluorocortisone D - Dexaméthasone E - Régime sans sel

On apprend qu'au cours du bilan hospitalier une artériographie a également été pratiquée. Choisissez deux propositions exactes. La poussée d'insuffisance rénale peut être due à : A - Un obstacle excrétoire B - Au traitement antibiotique C - Aux examens radiologiques D - A l'infection urinaire E - A la précipitation de protéines myélomateuses

Question à compléments multiples. Chez un patient ayant une insuffisance rénale chronique sévère, pour éviter l'apparition d'une ostéodystrophie rénale, vous pouvez prescrire : A - Une supplémentation en phosphore B - Les dérivés de la vitamine D C - Des diurétiques thiazidiques D - Du carbonate de calcium E - Des gels d'alumine

Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui permettrait(ent) d'évoquer une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle ? A - Rapport urée urinaire/urée sanguine 10 B - Rapport créatininurie/créatininémie 10 C - Fraction d'élimination urinaire du sodium inférieur à 1 D - Natrémie inférieure à 130 E - Urée sanguine/créatininémie 10

Question à compléments multiples. Au cours de l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle : A - Il existe une oligurie B - Le sodium urinaire est effondré, souvent < 20 mmol/l C - Le rapport u/p de la créatinine est élevé D - La cause est souvent cliniquement décelable E - Le pronostic est bon si le dépistage est précoce

Question à compléments multiples. Quel(s) symptôme(s) clinique(s) en rapport avec une insuffisance rénale chronique peut-on observer ? A - Prurit B - Exophtalmie C - Pâleur D - Frottement péricardique E - Splénomégalie

Question à compléments multiples. Au cours d'une insuffisance rénale chronique avec filtration glomérulaire à 15 ml/mn, il est habituel de rencontrer : A - Une anémie normochrome B - Une hypocalcémie C - Une hypophosphorémie D - Une hypobicarbonatémie E - Une augmentation des gamma globulines

Question à compléments multiples. Ce malade présente une insuffisance rénale aiguë. Parmi les étiologies suivants, vous retenez : A - Néphroangiosclérose B - Toxicité rénale du kétoprofène C - Toxicité rénale de l'hydrochlorothiazide D - Toxicité rénale du chlorydrate d'amiloride E - Hypovolémie Un homme de 70 ans bénéficie d'une intervention pour arthrose de hanche. Dans ces antécédents on retient un tabagisme (1 paquet de cigarettes/jour) et une hypertension artérielle apparue il y a 20 ans, stabilisée à 180/100 mm de Hg par un traitement quotidien qui associe 5 mg de chlorydrate d'amiloride et 50 mg d'hydrochlorothiazide (Modurétic®). L'examen clinique préopératoire est sans particularité. Des examens paracliniques, on retient les éléments suivants : créatinine 105 micromol/l, cardiomégalie modérée sur la radiographie thoracique et un ECG sans particularité à l'exception d'un indice de Sokolow à 45. En post-opératoire le malade est laissé au même traitement hypotenseur. Il reçoit de plus du kétoproféne 5 gélules à 50 mg/j (Profénid®). Au 10ème jour post-opératoire l'examen clinique et l'électrocardiogramme ne sont pas modifiés. La tension artérielle est à 140/80 en position couchée et à 90/60 en position assise. Le bilan biologique met en évidence les éléments suivants : créatinine à 610 mic mol/l, Na+ 128 mmol/l, K+ 6,1 mmol/l, protidémie 80 g/l, Cl 92 mmol/l, bicarbonates 32 micromol/l, uricémie 582 micromol/l, hématocrite 0,52. La protéinurie des 24 heures est à 0,58 g. Il n'existe pas d'hématurie.

Question à compléments multiples. Question à compléments multiples. Un malade devient oligurique dans les suites d'une intervention chirurgicale (cholécystectomie). On est amené à penser qu'il s'agit d'une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle secondaire à une déshydratation extracellulaire si l'on constate : A - Urée urinaire élevée B - Natriurèse basse C - Tension artérielle basse D - Pression veineuse centrale basse E - Une soif vive

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Le traitement de cette insuffisance rénale repose dans les 12 premières heures sur : A - Perfusion du soluté salé isotonique B - L'hémodialyse C - L'arrêt du kétoprofène D - L'arrêt de l'hydrochlorothiazide E - La prescription de furosémide (Lasilix®)

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Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples.

Cette insuffisance rénale aiguë pourrait avoir pour origine : A - Un choc toxi-infectieux B - L'administration d'un médicament néphrotoxique C - L'hyperkaliémie D - L'acidose métabolique E - Aucune des causes ci-dessus

Quelles sont parmi les suivantes les deux causes les plus probables d'insuffisance rénale ? A - Hypertension avec néphroangiosclérose B - Glomérulonéphrite chronique C - Néphropathie toxique due à l'usage des AINS D - Syndrome héréditaire de tubulopathie E - Rein goutteux chronique par hyperuricémie

Un homme de 73 ans est opéré d'une cholécystectomie pour lithiase vésiculaire. En pré-opératoire, le poids est de 70 kg, la pression artérielle à 180/110 mmHg. L'interrogatoire retrouve une pollakiurie avec trois mictions nocturnes, tous les autres éléments cliniques et paracliniques et le toucher rectal sont normaux. Au deuxième jour post-opératoire, survient un accès fébrile avec frissons. Deux hémocultures sont positives à colibacille. Le traitement immédiatement entrepris comprend quotidiennement l'administration de 240 mg de gentamicine par voie IM et la perfusion de 2000 ml de soluté glucosé isotonique. Alors que la diurèse est à 1800 ml/24 h au 2ème jour post-opératoire, elle chute progressivement pour n'être qu'à 300 ml/24 h le 5ème jour. Le poids est alors de 73 kg, il n'y a eu ni vomissements, ni diarrhée, la pression artérielle est a 150/90 mmHg. Le bilan biologique révèle les résultats suivants : Sang (mmol/l) urée 40, chlore 92, sodium 126, potassium 7,5, bicarbonates 18, paCO2 28 mmHg, créatinine 700 umol/l, protides totaux 52 g/l, pH artériel 7,27. Urines volume/24 h 300 ml, sodium 80, potassium 30, urée 100 (mmol/litre).

Question à compléments multiples. Le traitement de cette insuffisance rénale aiguë comprend : A - Une restriction des boissons à 500 ml/24 h B - La perfusion de 2500 ml de soluté bicarbonate isotonique par jour pendant 48 h C - La perfusion de 500 ml de soluté glucosé à 30 % + 20 unités d'insuline D - La baisse de la posologie de la gentamicine à 180 mg/jour E - Transport dans une unité d'épuration (extra) rénale

Question à complément simple. Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance rénale. Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera trouvé ? A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA C - Artériolite avec lésions nécrosantes D - Glomérulonéphrite extramembraneuse E - Rein optiquement normal

Un sujet de 58 ans présente depuis 5 ans, régulièrement, des crises de goutte du gros orteil qu'il s'est contenté de traiter par le repos et des antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) pris 2 à 3 jours à chaque crise. Le sujet a présenté en moyenne 4 à 5 crises par an. Il n'a pas de manifestation évoquant une pathologie rénale, sauf une hématurie signalée 3 ans auparavant et non retrouvée ensuite. La pression artérielle est à 155/105 mm de mercure en moyenne. Les données biologiques révèlent une hyperuricémie importante, une créatinine sanguine à 195 micromol pour mille stable depuis 4 mois. La cytologie urinaire est normale et il n'est pas noté de protéinurie. Le taux de phosphore est légèrement élevé, le potassium est normal, il n'y a pas d'hyperaminoacidurie, ni de glycosurie.

Question à compléments multiples. On assiste à une aggravation de l'insuffisance rénale. Pour prévenir les troubles osseux, vous conseillez : A - Une diminution des apports calciques B - Une diminution des apports glucidiques C - Une alcalinisation des urines D - Des gels d'alumine pour abaisser le phosphore E - Une prescription de vitamine D (dérivé dihydroxylé)

Question à compléments multiples. Ne font pas partiedu tableau habituel d'une insuffisance rénale sévère le(s) élément(s) suivant(s) : A - Elévation de l'azote uréique B - Elévation de la créatinine C - Hypophosphorémie D - Hypokaliémie E - Anémie hypochrome

Question à compléments multiples. A ce stade de l'insuffisance rénale, quelle(s) est(sont) parmi les suivantes la(les) mesure(s) diététique(s) qui vous parai(ssen)t recevable(s) ? A - Diminution modérée de l'apport protéique B - Supplémentation calcique C - Restriction de fruits et de légumes D - Restriction liquidienne à 500 ml par 24 heures E - Malgré le poids normal restriction calorique globale

Question à compléments multiples. En faveur de la nature fonctionnelle de l'insuffisance rénale. Vous retenez : A - La natriurèse à 12 mmoles/l B - Le rapport U/P créatinine élevé C - La fièvre D - La créatininémie à 180 micromoles/l E - Les données du toucher rectal

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Question à complément simple.

Question à compléments multiples.

Le patient ne suit pas vos conseils et ne se traite pas. Il voit un ami radiologue qui pratique une urographie intraveineuse. Celle-ci révèle un petit rein droit de 7.5 cm de diamètre vertical. Le rein gauche est apparemment de taille normale. Il existe un retard de sécrétion des deux reins. L'insuffisance rénale s'explique par : A - Une tuberculose rénale B - Une gloménulonéphrite chronique C - Une tubulopathie au niveau du rein droit D - Une lithiase obstructive E - L'atrophie du rein droit avec néphroangiosclérose du rein gauche

L'on observe très fréquemment au cours d'une glomérulonéphrite chronique avec insuffisance rénale chronique : A- Une protéinurie B - Une hématurie microscopique C - Une hypertension artérielle D - Une hypercalcémie E - Une infection urinaire

Question à compléments multiples. Après plusieurs mois d'hémodialyse, l'aggravation et la répétition des épisodes hématuriques fait proposer une binéphrectomie. Le bilan d'hémostase pré-opératoire peut montrer en rapport avec l'insuffisance rénale : A - Allongement du temps de saignement B - Allongement du temps de céphaline activée C - Allongement du temps de Quick D - Hypofibrinogénémie E - Raccourcissement du temps de Iyse des euglobulines

Question à compléments multiples. Dans le but de prévenir les complications ostéo-articulaires de l'insuffisance rénale, la ou les mesure(s) suivante(s) vous paraît (paraissent) adéquate(s) : A - Régime appauvri en phosphore B - En cas d'hyperphosphorémie, prescription de gels d'alumine C - Supplémentation calcique per os D - Correction de l'hyperkaliémie E - Prescription de dérives actifs de la vitamine D

Question à compléments multiples. Quelle(s) anomalie(s) associée(s) à l'insuffisance rénale aiguë paraît(ssent) présente(s) chez ce patient ? A - Déshydratation intracellulaire B - Hyperhydratation globale C - Hyperkaliémie D - Hypertension artérielle maligne E - Oedème pulmonaire

Question à complément simple. L'on observe de façon constante au cours d'une polykystose rénale de l'adulte au stade de l'insuffisance rénale chronique : A - Des petits reins avec kystes bilatéraux B - Des gros reins avec kystes bilatéraux C - Une hypertension artérielle D - Une protéinurie E - Une note familiale de polykystose

Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui permettrait(ent) d'évoquer une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle ? A - Rapport urée urinaire/urée sanguine > 15 B - Rapport créatininurie/créatininémie > 15 C - Fraction d'élimination urinaire du sodium inférieure à 1 D - Natrémie inférieure à 130 E - Urée sanguine/créatininémie > 10

Question à compléments multiples Une insuffisance rénale chronique peut être aggravée par : A - Une déplétion calcique B - Une déplétion sodée C - Une insuffisance cardiaque D - Un obstacle sur la voie excrétrice E - Une hypovolémie Un insuffisant rénal chronique par polykystose rénale vous consulte pour aggravation récente et brutale de son hyperazotémie. Le malade avait été vu en consultation deux mois auparavant avant son départ en vacances. Poids : 68 kilos, pour 1,75 m T.A. à 140/80, créatinine à 3 50 micromol/l, urée à 0,80 g/l, natrémie à 140 mmol/l, kaliémie à 3,8 mmol/l, diurèse : 2 litres par 24 h, pas d'oedème des membres inférieurs. En vacances, il consulte pour un syndrome grippal et se voit prescrire : - Totapen 2 g par jour pendant 8 jours - Aspirine 500 mg par jour 2 fois - Régime désodé strict avec 60 g de protides Prescription que ce malade méticuleux, suit à la lettre. Lorsqu'il consulte 8 jours plus tard, il paraît fatigué : Poids : 63 kilos, T.A. : 10/6, pas d'oedème, signe du pli, biologiquement : Créatinine à 475 micromol/l, urée à 2 g par litre, natrémie à 130, kaliémie à 5 mEq par litre. Diurèse des 24 dernières heures : 500 cc.

Question à compléments multiples. En l'absence d'insuffisance rénale le traitement symptomatique des oedèmes peut comporter : A - Repos au lit B - Régime sans sel C - Spironolactone (Aldactone) D - Diurétique de l'anse (Lasilix) E - Diurétique thiazidique (Diurilix )

Question à compléments multiples. Quels sont les arguments biologiques en faveur du caractère chronique de l'insuffisance rénale ? A - Protidémie à 60 g/l B - Natrémie à 140 mmol/l C - Calcémie à 1,65 mmol/l D - Hémoglobinémie à 7.8 g/100 ml E - Kaliémie à 5,1 mmol/l

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Question à complément simple. Les reins sont diminués de taille (8cm x 4cm), réguliers et symétriques. Il n'y a pas de dilatation pyélocalicielle. L'étiologie la plus vraisemblable de l'insuffisance rénale de Monsieur D. est : A - Une polykystose rénale B - Une glomérulopathie diabétique C - Une amylose D - Une pyélonéphrite chronique E - Une néphro-angiosclérose

Question à compléments multiples. Monsieur D. a une insuffisance rénale chronique arrivée au stade terminal. Après avoir résolu les problèmes actuels il va falloir envisager la méthode de suppléance la mieux adaptée à son cas. Quelles sont les deux méthodes vraisemblablement les mieux appropriées ? A - Dialyse péritonéale continue ambulatoire B - Transplantation rénale C - Hémodialyse en centre D - Hémodialyse à domicile E - Il est beaucoup trop âgé pour bénéficier d'une des méthodes précédentes

Question à complément simple. La malade refusant toute hospitalisation, il a été décidé en l'absence d'hématurie ou d'insuffisance rénale associées de faire un traitement actif. Quel est le schéma choisi parmi les suivants ? A - Cyclosporine 10 mg/kg/jour pendant six mois B - Cyclophosphamide 3 mg/kg/jour pendant trois mois C - Prednisone 0,10 mg/kg/jour pendant six mois D - Prednisone 0,10 mg/kg/jour pendant quatre semaines E - Prednisone 1,5 mg/kg/jour pendant quatre semaines

Question à complément simple. Le patient ne suit pas vos conseils et ne se traite pas. Il voit un ami radiologue qui pratique une urographie intraveineuse. Celle-ci révèle un petit rein droit, 7,5 cm de diamètre vertical. Le rein gauche est apparemment de taille normale. Il existe un retard de sécrétion des deux reins. L'insuffisance rénale s'explique par : A - L'atteinte du rein droit B - Une glomérulonéphrite chronique C - Une tubulopathie au niveau du rein droit D - Une lithiase obstructive E - L'atrophie du rein droit avec néphro-angiosclérose du rein gauche

Question à complément simple. Après trois mois d'évolution, sous traitement le tableau clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 g/24 h hématurie microscopique discrète, albuminémie 18 gr 0/00, pas d'insuffisance rénale. Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion peuton s'attendre à trouver ? A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'IgA C - Vascularite avec lésions nécrosantes D - Glomérulonéphrite extramembraneuse E - Lésions glomérulaires RESIDANAT EN POCHE Tome minimes " I "- QCM - QCS

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Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples.

L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est :

L'insuffisance rénale en l'absence d'examen complémentaire peut être due à :

A - Liée à un déficit en érythropoïétine B - Normochrome C - Peu régénérative D - Corrigée par l'épuration extra-rénale E - A demi-vie des hématies diminuée

A - Une néphrotoxicité du diurétique B - Une glomérulopathie C - Une pathologie des gros vaisseaux rénaux D - Une tubulopathie E - Une néphroangiosclérose

Bonne(s) réponse(s) : A B E

Bonne(s) réponse(s) : B E C : Arégénérative. L'hématurie microscopique isolée ancienne, associée à l'HTA et à l'insuffisance rénale évoque une glomérulonéphrite chronique (à dépôts mésangiaux d'IGA notamment). Une néphroangiosclérose associée est fort probable. Une sténose des artères rénales pourrait expliquer l'HTA mais non l'hématurie.

Question à complément simple. Chez l'homme de 50 ans, qui présente une insuffisance rénale aiguë, quel est l'examen de choix dans le contexte de l'urgence, pour rechercher un obstacle des voies excrétrices? A - Radiographie sans préparation des aires rénales B - Tomodensitométrie C - Urétéro-pyélographie rétrograde D - Urographie intraveineuse E - ƒchographie rénale Bonne(s) réponse(s) : E E : La mise en évidence d'une dilatation des cavités pyélo-calicielles permet de faire le diagnostic d'IRA par obstacle. Attention ! L'absence de dilatation ne permet pas d'exclure un obstacle.

Question à compléments multiples. Au cours d'une insuffisance rénale chronique avec filtration glomérulaire à 15 ml/min, il est habituel de rencontrer : A - Une anémie hyperchrome B - Une hypocalcémie C - Une hypophosphorémie D - Une hypobicarbonatémie E - Une augmentation des gamma globulines Bonne(s) réponse(s) : B D L'anémie de l'insuffisance rénale chronique est normochrome, normocytaire arégénérative.

Question à complément simple. Si cette jeune femme, enceinte, avait en outre une insuffisance rénale, vous pourriez prescrire, en première intention : A - La nouvelle bêta-lactamine B - L'ampicilline (Totapen®) C - La nitrofurantoïne (Furadantine®) D - La gentamycine (Gentalline®) E - La doxycycline (Vibramycine®) Bonne(s) réponse(s) : B A : Médicament nouveau. C, D : Contre-indiqués par l'insuffisance rénale. E : Contre-indiqué pendant la grossesse.

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Question à complément simple. Deux mois après un syndrome néphritique aigu postinfectieux, un garçon de 17 ans est revu en consultation. L'examen clinique est normal, la pression artérielle est à 100/60 mm Hg. Parmi les examens paracliniques suivants, quel est celui qui a une signification péjorative ? A - Protéinurie = 0,50 g/24 h B - CH 50 = 20 U (N = 50 + ou - 10) C - Hématurie + + D - ASLO = 1 200 U (N < 400) E - Azotémie = 0,45 g/l (7 mmol/l)

Question à compléments multiples. Le syndrome néphritique aigu comporte : A - Une prise de poids B - Une natriurèse faible C - Une réduction de la filtration glomérulaire D - Une hypovolémie E - Une hématurie

Question à complément simple. Le syndrome néphritique aigu est caractérisé par tous les éléments sémiologiques suivants, sauf un, lequel ? A - H TA modérée B - Hypoprotidémie < 60 g par litre C - Hématurie avec cylindrurie D - Oedèmes des membres inférieurs E - Protéinurie permanente

Question à compléments multiples. Le syndrome néphritique aigu comporte : A - Rétention hydrosodée B - Hypercholestérolémie C - Hypertension artérielle D - Réduction du débit de la filtration glomérulaire E - Hypogammaglobulinémie

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Question à complément simple. Les syndromes néphrotiques persistants, en l'absence de tout traitement peuvent provoquer des complications suivantes, sauf une, laquelle ? A - Thromboses veineuses périphériques B - Infections ORL et pulmonaires C - Crises de goutte D - Thromboses des veines rénales E - Crises abdominales aiguës pseudoappendiculaires

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Question à complément simple.

Question à compléments multiples.

Un sujet de 53 ans aux antécédents tuberculeux multiples présente un Ïdème important du cou, des bras et des membres inférieurs. Il présente une protéinurie à 0,80 g/24 h, un gros foie avec tests fonctionnels hépatiques normaux. Le diagnostic le plus probable est :

Concernant les protéinuries, quelle(s) affirmation(s) est (sont) exacte(s)?

ABCDE-

Glomérulonéphrite aiguë Syndrome néphrotique Insuffisance cardiaque congestive Cytolyse hépatique aiguë Symphyse péricardique

Bonne(s) réponse(s) : E

A - Toutes les protéinuries signent une lésion glomérulaire B - La protéinurie de Bence-Jones n'est pas détectée par les bandelettes C - La protéinurie de Bence-Jones n'est détectée que par l'acide sulfosalicylique D - La protéinurie tubulaire est caractérisée par la présence d'IgG E - La microalbuminurie se definit par un taux inférieur à 300 mg/24 heures Bonne(s) réponse(s) : B D E

B : La protéinurie est massive au cours du syndrome néphrotique (> 3,5 g/24 heures) E : Il faut d'emblée évoquer chez ce malade une péricardite chronique constrictive d'étiologie tuberculeuse, s'exprimant cliniquement par des signes d'hypertension veineuse

Question à complément simple.

B : Les bandelettes détectent seulement l'albumine (Albustix®). La protéinurie de Bence Jones est composée de chaînes légères d'immunoglobulines = elles précipitent à la chaleur et se redissolvent à 56°C. Elle est au mieux caractérisée par l'immuno-électrophorèse des protéines urinaires (chaînes légères kappa ou lambda). E : La microalbuminurie correspond à une excrétion minime (< 300 mg/24 h) mais supérieure à la normale de l'albumine (c'est-à-dire plus de 150 mg/24 h). Elle doit être dosée spécifiquement, par exemple par dosage radio-immunologique. Elle fait partie du bilan d'une néphropathie diabétique débutante.

Chez une jeune femme de 25 ans, polyarthralgique et fébrile, la découverte d'une protéinurie à 4 g/24 h avec hématurie microscopique et créatinine à 180 µmol/l, 3 mois après un accouchement normal, fait évoquer surtout : A - Une glomérulonéphrite virale B - Une maladie périodique familiale C - Une pyélonéphrite D - Les suites d'une toxémie gravidique E - Une glomérulonéphrite lupique Bonne(s) réponse(s) : E Protéinurie abondante et hématurie évoquent une atteinte glomérulaire ; le diagnostic de glomérulonéphrite lupique est évoqué chez cette femme jeune, avec atteinte extra-rénale (articulations). La grossesse favorise les poussées lupiques.

Question à complément simple. Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été découvertes une protéinurie à 2 g/24h et une hématurie microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de la créatinine à 1,7 ml/s (100 ml/mn). Il n'y a pas d'anomalie morphologique des reins et des voies excrétrices urinaires à l'U.I.V. A - Echographie B - Scintigraphie rénale C - Biopsie rénale D - Urétéro-pyélographie rétrograde E - Aucune des investigations ci-dessus Bonne(s) réponse(s) : C L'association protéinurie-hématurie évoque une atteinte glomérulaire qui ne peut être identifiée précisement que par la biopsie rénale. En l'absence de signes extrarénaux, on peut évoquer une maladie de Berger (dépôts mésangiaux d'IgA) et alors hésiter avec la réponse E car aucun traitement ne serait nécessaire. En présence de signes extrarénaux (cutanés, articulaires, neurologiques...), l'indication de la biopsie rénale est formelle.

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Question à complément simple. Sans antécédent clinique évocateur, quel signe évoque plutôt une glomérulonéphrite chronique devant un tableau de protéinurie isolée? A - Présence en abondance de bêta 2 microglobuline B - Tous les paramètres d'exploration fonctionnelle rénale sont normaux sauf l'épreuve d'acidification C - La protéinurie est toujours supérieure à 2,5 g/24 heures D - A l'urographie intraveineuse, il existe des signes focaux de rétraction et de nécrose papillaire E - La patiente a fait pendant la période d'observation une hématurie terminale Bonne(s) réponse(s) : C Ce QCM était déjà tombé en 7/87/II avec le même énoncé en multiple. La réponse des différents correcteurs fut C, D. A : Protéine de faible PM. B : Evoque une tubulopathie. C : Définition d'une glomérulonéphrite (protéinurie ³ 3 g/24 h). D : A l'UIV, des reins SYMƒTRIQUES et RƒGULIERS sont en faveur d'une glomérulonéphrite chronique. E : Plutôt une atteinte vésicale.

Question à complément simple. Un sujet de 17 ans, sujet aux amygdalites, se présente à la consultation avec un visage bouffi et un léger oedème malléolaire. L'examen clinique montre en outre une pression artérielle à 155/105 mm de mercure. Dans le sang, les antistreptolysines sont à 600 unités, la créatinine à 220 micromol/l. A la cytologie urinaire une hématurie abondante d'origine glomérulaire avec de nombreux cylindres. La protéinurie est à 2 g/24 h. Il s'agit de : A - Syndrome néphrotique pur B - Syndrome néphrotique impur C - Hépatite aiguë D - Glomérulonéphrite post-streptococcique E - Glomérulonéphrite hématurique avec dépôts d'IgA mésangiaux Bonne(s) réponse(s) : D Association d'oedème, d'HTA, d'insuffisance rénale et de protéinurie glomérulaire dans un contexte évocateur. E : La maladie de Berger est surtout contemporaine des infections O.R.L.

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Question à complément simple. Chez un sujet de 58 ans (105 kg -1,70m) sans antécédent, on découvre une pression artérielle à 155/98 mmHg, une protéinurie, de 3 g/24 heures alors que la recherche à la bandelette est négative ; le taux de protéines sanguines est à 82g/l et la calcémie à2,65 mmol/l. Quelle hypothèse diagnostique, choisir? A - Glomérulopathie diabétique B - Lupus polyviscéral C - Purpura rhumatoïde D - Vascularite E - Myélome Bonne(s) réponse(s) : E E : Les chaînes légères d'immunoglobines ne sont pas détectées à la bandelette. L'hyperprotidémie et l'élévation de la calcémie évoquent aussi ce diagnostic.

Question à complément simple. Un sujet de 25 ans a été opéré dans l'enfance d'un reflux vésico-urétéral bilatéral laissant des séquelles d'hypoplasie visibles à l'échographie rénale. Alors que la protéinurie n'était jamais supérieure à 0,20 gr/l, elle atteint brusquement 2 gr, puis 3 gr/24 h. Cette protéinurie traduit : A - Une aggravation des lésions inflammatoires de néphrite interstitielle B - La constitution d'une sclérose du tissu interstitiel C - Une dégénérescence tubulaire D - Une intolérance aux anti-infectieux urinaires E - Une atteinte glomérulaire de type hyalinose passive Bonne(s) réponse(s) : E L'abondance de la protéinurie est en faveur d'une atteinte glomérulaire. Une hyalinose segmentaire et focale peut compliquer l'évolution d'un reflux vésico-urétéral bilatéral, même après chirurgie réparatrice.

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Question à complément simple.

Question à compléments multiples.

Parmi ces différentes affirmations concernant les hyponatrémies, quelle est celle que vous retenez ? A - L'hyponatrémie est due à un hyperaldostéronisme B - L'hyponatrémie est liée à une diminution du capital sodé de l'organisme C - L'hyponatrémie entraîne une hyperhydratation cellulaire D - Quelqu'en soit le mécanisme, l'hyponatrémie se corrige par des apports sodés E - La baisse de la natrémie stimule la sécrétion d'ADH

Dans quelle(s) circonstance(s) parmi les suivantes peut on rencontrer une hyponatrémie ? A - Hyperlipidémie B - Syndrome de Conn C - Glycémie élevée D - Hypercalcémie E - Traitement par thiazides

Bonne(s) réponse(s) : C Il existe dans la formulation de ce QCM des erreurs qui le rendent critiquable. En effet toute diminution de l'osmolarité plasmatique entraînera en proportion inverse une diminution de l'hydratation intracellulaire, le nombre d'osmoles du milieu intracellulaire étant fixe, équilibré, l'osmolarité intracellulaire ne peut varier qu'en fonction de l'hydratation intracellulaire. L'ambiguïté dans le QCM, ici, vient du terme hyponatrémie. Habituellement, la natrémie et l'osmolarité évoluent de façon parallèle, cependant il existe des cas où il y a dissociation entre la natrémie et l'osmolarité (on utilise parfois les termes de fausse hyponatrémie). Ces cas surviennent lorsqu'il existe d'autres agents osmotiquement actifs en grande quantité (acidocétose, coma hyperosmolaire, dysprotéinémie monoclonale, dyslipidémies extrêmes, utilisation de mannitol etc...). A cette réserve près, la seule réponse possible est la C. L'aldostérone entraîne une rétention hydrosodée, jouant sur le secteur extracellulaire et non sur le secteur intracellulaire, donc sans modification de la natrémie. La diminution du capital sodé entraîne par contre une déshydratation extracellulaire. Les apports sodés corrigent une diminution du volume extracellulaire et ne jouent pas sur le secteur intracellulaire. Le stimulus principal de la sécrétion d'ADH est la déshydratation intracellulaire, habituellement associée une hypernatrémie.

Question à compléments multiples. Une hyponatrémie à 125 mmol/l associée à une hypochlorémie à 70 mmol/l et une alcalose métabolique fait suspecter chez un malade déshydraté : A - L'abus de diurétiques et/ou de laxatifs B - Une cirrhose alcoolique C - Une insuffisance cardiaque D - Une sténose pylorique E - Une insuffisance rénale organique Bonne(s) réponse(s) : A D A la réserve suivante : l'abus de diurétiques thiazidiques ou de diurétiques de l'anse peut être responsable de tels tableaux ; par contre, l'abus de laxatifs entraîne beaucoup plus rarement une alcalose.

Bonne(s) réponse(s) : A C E A C - Représentent des cas de "fausses hyponatrémies", où la natrémie n'est plus le reflet de l'osmolarité plasmatique en raison de l'existence d'autres osmoles. Dans le cas des hyperglycémies, ce tableau se rencontre dans les comas hyperosmolaires. Au cours du traitement par un diurétique il peut y avoir hyponatrémie lorsque la perte en sel excède la perte en eau. Cela correspond au tableau d'hyponatrémie par déplétion. Dans le syndrome de Conn, il y a rétention hydrosodée avec hyperhydratation extracellulaire pure et le secteur intracellulaire est normal ; il peut même y avoir hypernatrémie, en raison de l'activité "hydrourétique". c'est à dire anti ADH des corticoïdes. Un homme de 65 ans est hospitalisé pour dyspnée d'apparition récente et troubles confusionnels. Sont également cliniquement notés : - des antécédents de bronchite chronique sur un tabagisme ancien - une HTA évoluant depuis 10 ans et traitée par Modurétic® et Catapressan® - une altératIon récente de l'état général - la T.A. est à 130/85, la T° à 37° - à l'auscultatIon pulmonaire, diminution du murmure vésiculaire à gauche et râles bronchiques. Le reste de l'examen clinique est normal. Dans le sang : hémoglobine 11,8 g/100ml, hématocrite 37 %, G.B 9 800, urée 0,20 g/l, créat 10 mg/l, uricémie 30 mg/l, protidémie 70 g/l, cholestérol 2,6 g/l, natrémie 115 mEq/l, chlore 80 mEq/l, kaliémie 4,5 mEq/l, osmolalite plasmatique 230 mOsm/kg, cortisolémie normale, bicar 28 mEq/l. Dans les urines : prot 0, glycosurie 0, densité 1020, osmolalité 496 mOsm/kg. La radiographie du thorax montre une atélectasie lobaire supérieure gauche avec épanchement pleural du même côté.

Question à complément simple. La correction de l'hyponatrémie dans ce contexte nécessite : A - La prise d'antialdostérone B - Un apport de soluté salé à 9 g pour mille intraveineux (deux litres) C - Un apport de soluté bicarbonaté a 14 g pour mille intraveineux (deux litres) D - Des coticoïdes en flash intraveineux, 1 g de prednisone E - Une ultrafiltration par une technique d'hémodialyse Bonne(s) réponse(s) : E Le traitement de l'insuffisance rénale chronique arrivée au stade ultime de son évolution. Notons que l'administration d'antialdostérone est formellement contre-indiquée en raison du risque d'hyperkaliémie... qui est de toute façon déjà constituée. L'apport de soluté salé isotonique ne ferait qu'accroître l'hypervolémie extracellulaire de cette patiente. Le soluté bicarbonaté isotonique aurait le même effet. L'administration de prednisone n'a jamais constitué le traitement d'une hyponatrémie.

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Question à complément simple.

Question à complément simple.

Une protéinurie est dite glomérulaire sélective lorsque l'électrophorèse des protéines urinaires permet de mettre en évidence dans les urines des protéines de poids moléculaires compris entre : A - 5 et 50 000 B - 50 000 et 90 000 C - 90 000 et 200 000 D - 200 000 et 300 000 E - Supérieur à 300 000

Un sujet de 43 ans à présenté à trois reprises une hématurie macroscopique importante. La dernière a duré trois jours avec des douleurs modérées lombaires gauches. Il n'y a pas de protéinurie. Une urographie intraveineuse, faite il y a deux ans, est normale. L'échographie montre un gros pôle inférieur du rein gauche sans cône d'ombre. Vous évoquez prioritairement : A- Glomérulonéphrite subaiguë B - Néphrite tubulaire toxique C - Cancer du rein D - Lithiase pyélique E - Bilharziose vésicale

Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Question à complément simple. Une protéinurie orthostatique chez une fille de 12 ans : A - A toutes les chances d'être bénigne B - Indique une maladie rénale sérieuse C - Est un signe habituel d'une glomérulonéphrite D - Dépasse 10g par jour E - Est associé à une hyperazotémie Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Question à complément simple. Chez un enfant de 4 ans, à l'occasion d'une visite systématique, on découvre une protéinurie à 0,20 g/24h. L'examen cytobactériologique des urines pratiqué donne les résultats suivants : leucocytes : 20 000/ml, E. Coli 10 exposant 6 Après traitement, toutes les anomalies urinaires disparaissent : Quelle prescription faites-vous ? A - Doser la protéinurie, 2 mois après B - Faire une clairance de la créatinine C - Rechercher l'hématurie D - Faire une urographie intraveineuse E - Aucun examen à prescrire Bonne(s) réponse(s) : D Toute infection urinaire de l'enfant impose la mise en oeuvre d'une enquête étiologique.

Question à complément simple. Un sujet de 17 ans présente une protéinurie permanente avec cytologie urinaire normale. Le dosage pondéral est de 7,3 g/24 heures. Le diagnostic le plus probable est : A - Syndrome néphrotique B - Glomérulonéphrite subaiguë C - Protéinurie de Bence-Jones D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle E - Tubulopathie congénitale

Question à complément simple. Chez une jeune femme de 32 ans, chez qui a été découverte une association protéinurie-hématurie, les éléments cliniques suivants sont notés : état sub-fébrile de 37 à 38°C, syndrome polyarticulaire migrateur. On note une leucopénie à 3500 globules blancs. Parmi les diagnostics proposés, quel est celui qui, à priori, est le plus vraisemblable ? A - Amylose B - Lupus érythémateux disséminé C - Intoxication au plomb D - Pyélonéphrite aiguë E - Automédication à l'aspirine Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

Question à complément simple. Un sujet de 28 ans présente le lendemain du début d'une sinusite fébrile. une hématurie macroscopique avec protéinurie à 1g 0/00 : un épisode identique un an et trois ans auparavant après une angine. La protéinurie avait disparu en 48 heures. La tension artérielle et le taux plasmatique de la créatinine sont normaux. Le diagnostic le plus probable est : A - Syndrome néphrotique par hyalinose segmentaire et focale B - Glomérulonéphrite à dépôts d'IgA de type maladie de Berger C - Myélome à chaînes légères D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle E - Tubulopathie congénitale Bonne(s) réponse(s) : B Il s'agit d'un syndrome néphritique, déclenché au décours immédiat d'un épisode infectieux.

Bonne(s) réponse(s) : A Les deux diagnostics à discuter devant une protéinurie aussi importante sont syndrome néphrotique ou protéinurie monoclonale. L'age du patient plaide contre cette seconde hypothèse. L'électrophorèse des protéines urinaires lèvera les derniers doutes.

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Question à complément simple.

Question à compléments multiples.

Un homme de 58 ans commerçant rapatrié de Thio, présente une hématurie microscopique et macroscopique à trois reprises. La créatininémie est à 198 micromoles/l. La pression artérielle est élevée, il y a des oedèmes et une protéinurie à ++++. Il y a un an, bilan de santé normal. Vous évoquez prioritairement : A - Glomérulonéphrite B - Thrombose veineuse rénale C - Cancer du rein D - Tumeur vésicale papillomateuse E - Tuberculose vésicale

Une protéinurie à 0,15 g/24 heures rend peu probable(s) le(s) diagnostic(s) de : A - Néphrose lipoïdique B - Glomérulonéphrite post-streptococcique en période aiguë C - Néphropathie toxique des analgésiques D - Polykystose rénale E - Glomérulonéphrite chronique Bonne(s) réponse(s) : A B E Les néphropathies glomérulaires s'accompagnent le plus souvent de protéinurie supérieure ou égale à 1 g/jour.

Bonne(s) réponse(s) : A Là également, les éléments d'un syndrome néphritique : hématurie, protéinurie, HTA et insuffisance rénale sont réunis.

Question à compléments multiples. Parmi ces différentes propositions concernant les protéinuries, quelle(s) est(sont) celle(s) qui vous parai(ssen)t exacte(s) ? A - L'orthostatisme renforce toutes les protéinuries B - La protéine de Bence Jones est méconnue par la technique des bandelettes C - La protéinurie orthostatique s'accompagne d'une hématurie microscopique D - La protéine de Tamm-Horsfall est un des constituants de la protéinurie physiologique E - L'existence d'une protéinurie implique la prescription d'un régime hyperprotidique Bonne(s) réponse(s) : A B D A - L'orthostatisme et l'effort modifient la protéinurie, à la fois en modifiant la perméabilité, glomérulaire et le débit de filtration glomérulaire. B - Le bleu de bromophénol est un réactif coloré spécifique de l'albumine. C - Par définition, l'existence d'une anomalie urinaire associée doit faire réfuter le diagnostic de protéinurie orthostatique. D - Protéine sécrétée par le tubule et responsable en particulier de la formation des rouleaux. E - Le régime hyperprotidique n'est conseillée que lorsque la protéinurie est importante, réalisant le syndrome néphrotique. En cas d'insuffisance rénale, de nombreux auteurs estiment qu'un excès d'apports protidiques peut accélérer l'évolution de l'insuffisance rénale. En cas d'insuffisance rénale sévère, un apport supérieur à 1 g/kg/jour entraîne une hyperphosphorémie, une acidose et une élévation de l'urémie.

Question à complément simple. Un adulte de 60 ans présente une protéinurie qui n'est pas détectée à la bandelette, elle apparaît à la chaleur, puis disparaît à l'ébullition. Le diagnostic le plus probable est : A - Syndrome néphrotique B - Glomérulonéphrite subaiguë C - Protéinurie de Bence-Jones D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle E - Tubulopathie congénitale Bonne(s) réponse(s) : C L'énoncé rappelle la définition initiale chimique du phénomène de Bence Jones.

Question à compléments multiples. Un diabétique traité à l'insuline depuis 25 ans est porteur d'une rétinopathie diabétique. Il n'a pas de protéinurie. On trouve une hypertrophie prostatique avec un résidu de 100 ml. Il existe une bactériurie importante à E.Coli. Parmi les affirmations suivantes, cochez celle(s) qui est(sont) exacte(s) : A - Le risque de pyélonéphrite aiguë est important B - L'infection urinaire est facilitée par les troubles de vidange vésicale C - Les troubles de tonicité vésicale liés au diabète peuvent favoriser l'infection ascendante D - En cas de pyélonéphrite aiguë, le risque de nécrose papillaire est important E - Une poussée d'infection urinaire aiguë peut décompenser le diabète Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Tous les items sont exacts, le diabétique prostatique étant un sujet à haut risque pour l'infection urinaire.

Question à complément simple. Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression artérielle à 155/98 mmHg. A un dosage pondéral de protéinurie, la réponse est 3 g/24 heures. La recherche à la bandelette est négative, le taux de protéines sanguines est a 82g/l et la calcémie à 2,65 mmol/l. Quelle hypothèse diagnostique choisissez-vous pour orienter les investigations ? A- Polykystose rénale B - Lupus polyviscéral C - Purpura rhumatoïde D - Reflux vésico-urétéral E - Myélome Bonne(s) réponse(s) : E Seule une protéinurie monoclonale peut en première approche, expliquer une protéinurie à 3 g/jour, non détectée par le bleu de bromophénol, spécifique de l'albumine.

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Question à compléments multiples. Sans antécédent clinique évocateur, quel(s) est(sont) le(s) signe(s) qui pour vous, évoque(nt) plutôt une glomérulonéphrite chronique devant un tableau de protéinurie isolée ? A - Présence en abondance de bêta 2 microglobuline B - Tous les paramètres d'exploration fonctionnelle rénale sont normaux sauf l'épreuve d'acidification C - La protéinurie est toujours supérieure à 2,5 g/24 heures D - A l'urographie intraveineuse, il existe des signes focaux de rétraction et de nécrose papillaire E - La patiente a fait pendant la période d'observation une hématurie terminale Bonne(s) réponse(s) : C D A - Protéine de faible PM. B - Evoque une tubulopathie. E319 - Plutôt atteinte vésicale.

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Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples.

A propos de la protéinurie orthostatique il est exact que : A - Elle débute dans la première année de la vie B - Elle n'est jamais présente après une position de clinostatisme prolongée (position couchée) C - Elle apparaît en orthostatisme D - Elle ne doit pas empêcher de réaliser les vaccinations utiles E - L'immunoélectrophorèse indique qu'elle est riche en préalbumine et en bêta 2 microglobuline

La protéinurie orthostatique de l'enfant est caractérisée par : A - L'âge de détection est habituellement antérieur à 5 ans B - Elle est une manifestation mineure d'une maladie rénale chronique C - Elle est majorée en position verticale D - Elle disparaît en décubitus E - Elle s'accompagne d'une hématurie microscopique Bonne(s) réponse(s) : C D

Bonne(s) réponse(s) : B C D

Il n'y a jamais d'hématurie au cours d'une protéinurie orthostatique.

A. Non, la protéinurie orthostatique débute à la puberté et se poursuit pendant la croissance. B.C.D. Evidents. E. Non, cette protéinurie est constituée en majorité d'albumine.

Question à complément simple.

Question à compléments multiples. La protéinurie orthostatique est caractérisée par le(s) fait(s) suivant(s) : A - L'âge de détection usuel est la 2ème décennie de la vie B - C'est habituellement une manifestation mineure de maladie rénale chronique C - Il y a majoration de la protéinurie quand le patient est en position verticale D - Il y a disparition de la protéinurie en décubitus E - La protéinurie de 24 h n'excède que rarement 1 g

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On découvre lors d'un examen systématique d'urine chez une fillette de 12 ans en bonne santé apparente, une protéinurie modérée de l'ordre de 0,60 g/l, I'examen cytologique urinaire montre la présence de 50 hématies et de 9 leucocytes/mm3. Quelle est la proposition fausse ? A - Une protéinurie orthostatique B - Une forme fruste de glomérulonéphrite aiguë C - Une néphropathie hématurique familiale D - Une glomérulonéphrite chronique idiopathique E - Une néphropathie lupique Bonne(s) réponse(s) : A A - Ne s'accompagne pas d'hématurie microscopique. Néanmoins, B et surtout E sont très peu vraisemblables.

Bonne(s) réponse(s) : A D E QCM dont le libellé est discutable. C : Difficile de dire qu'il y a majoration de la protéinurie en orthostatisme, puisque par définition, il n'y a pas de protéinurie en clinostatisme (réponse D).

Question à compléments multiples. La protéinurie orthostatique : A - Apparaît dès la naissance et persiste toute la vie B - Entraîne un syndrome néphrotique C - Est le premier signe d'une maladie glomérulaire de mauvais pronostic D - Nécessite la pratique d'une biopsie rénale E - Est de bon pronostic Bonne(s) réponse(s) : E Elle apparaît à la puberté et disparaît vers l'âge de 20 ans, surtout chez des adolescents longilignes. De bon pronostic, elle ne nécessite pas de P.B.R. sauf si la protéinurie persiste à l'âge adulte.

Question à compléments multiples.

Question à complément simple. Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression artérielle à 155/95 mmHg. La protéinurie est de 3 g/24 heures. La recherche à la bandelette est négative, le taux de protéines plasmatiques est à 82 g et la calcémie à 2,65 mmol %°. Compte tenu de l'orientation diagnostique choisie, quel examen pratiquez-vous en priorité ? A - Artériographie rénale B - Scanner C - Biopsie rénale sous échographie D - Myélogramme E - Urographie intraveineuse avec triple dose et clichés d'urétro-cystographie Bonne(s) réponse(s) : D La constatation d'une protéinurie sur le recueil des urines des 24 heures, alors que la bandelette est négative, signifie qu'il s'agit de chaînes légères et impose la recherche d'un myélome par une ponction sternale dans un premier temps, puis si besoin par une biopsie médullaire.

Question à compléments multiples.

La protéinurie orthostatique : A - Se rencontre surtout chez les jeunes entre 12 et 16 ans B - Entraîne parfois un syndrome néphrotique C - Est sans gravité D - Nécessite une dispense d'activité sportive E - S'accompagne souvent d'une hématurie macroscopique Bonne(s) réponse(s) : A C Elle n'est pas liée à une maladie rénale, mais probablement à un trouble de la perméabilité capillaire, spontanément régressif.

Une femme enceinte de 7 mois et demi a une pression artérielle de 16/10 cm de Hg, des oedèmes malléolaires, une uricémie élevée,une protéinurie à 2 g/24 h. L'auscultation cardiopulmonaire est normale. Parmi les traitements suivants lequel (ou lesquels) vous paraissent devoir être envisagé(s) ? A - Aldomet® B - Zyloric® (Allopurinol) C - Lasilix® D - Repos E - Césarienne Bonne(s) réponse(s) : A D

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L'Aldomet® est le traitement classique de l'HTA gravidique associé au repos en décubitus latéral gauche, pour favoriser la croissance du bébé. Le zyloric et le lasilix sont dangereux et n'ont pas d'indication. La césarienne ne s'imposera qu'en cas d'échec du repos associé à l'Aldomet® (retard de croissance in utéro, souffrance foetale, 320 ByHTA NADJI 85 incontrôlable).

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Question à complément simple.

Question à compléments multiples.

Un sujet de 58 ans ne présente aucun antécédent, pression artérielle à 155/95 mmHg. La protéinurie, est de 3 g/24 heures. La recherche à la bandelette est négative, le taux de protéines sériques est à 82 g/l et la calcémie à 2,65 mmol/l. Quelle hypothèse diagnostique choisir ? A - Polykystose rénale B - Lupus polyviscéral C - Purpura rhumatoïde D - Reflux vésico-urétéral E - Myélome

La découverte d'une protéinurie orthostatique chez un adolescent nécessite : A - La prescription d'un régime sans sel B - La prescription d'un régime modérément hypoprotidique C - L'arrêt de toute activité sportive D - L'interruption des vaccinations entreprises E - Aucune de ces propositions n'est exacte Bonne(s) réponse(s) : E E - Une seule bonne réponse semble possible. L'interruption des vaccinations entreprises n'est plus une notion classique.

Bonne(s) réponse(s) : E Même commentaire que pour la question 1.1.QUESTION N°40.

Question à compléments multiples.

Question à compléments multiples. Un taux de protéinurie à 0,15 g/24 heures rend peu probable le(s) diagnostic(s) de : A - Néphrose lipoïdique B - Glomérulonéphrite post streptococcique en période aiguë C - Néphropathie toxique des analgésiques D - Polykystose rénale E - Glomérulonéphrite chronique Bonne(s) réponse(s) : A B E Une protéinurie à 150 mg/24 h est presque à la limite de la protéinurie physiologique (100 mg/24 h).

Question à complément simple. Un adulte de 60 ans présente une protéinurie qui n'est pas détectée à la bandelette, elle apparait à la chaleur, puis disparait à l'ébullition. Le diagnostic le plus probable est : A - Syndrome néphrotique B - Glomérulonéphrite subaiguë C - Protéinurie de Bence-Jones D - Protéinurie orthostatique fonctionnelle E - Tubulopathie congénitale Bonne(s) réponse(s) : C C - Il s'agit d'une protéinurie composée de chaînes légères.

Question à compléments multiples. Parmi ces différentes propositions concernant les protéinuries, quelle(s) est ou sont celle(s) qui vous parai(ssen)t exacte(s) ? A - L'orthostatisme renforce toutes les protéinuries B - La protéine de Bence Jones est méconnue par la technique des bandelettes C - La protéinurie orthostatique s'accompagne d'une hématurie microscopique D - La protéine de Tamm-Horsfall est un des constituants de la protéinurie physiologique E - L'existence d'une protéinurie implique la prescription d'un régime hyperprotidique

Chez une patiente qui a eu de nombreux épisodes d'infection du haut appareil urinaire, la présence d'une protéinurie permanente à 0,6 g/24 heures avec créatinémie normale, une fois traitée la bactériurie avec efficacité : A - Est en faveur d'une pyélonéphrite chronique B - Est due à un effet toxique des anti-infectieux C - Impose une urographie intra-veineuse D - Est liée au type bactériologique de l'infection E - Justifie un nouveau traitement anti-bactérien Bonne(s) réponse(s) : A C A - La néphropathie tubulo-interstitielle chronique par pyélonéphrite chronique ne donne classiquement pas de protéinurie supérieure à 1 g/24 heures. B - La toxicité rénale des aminosides utilisés dans le traitement des pyélonéphrites se caractériserait par une élévation de la créatininémie. C - L'UIV est importante car elle permet de faire le diagnostic d'une éventuelle uropathie malformative (reflux vésico-urétéral, lithiase, etc...) qui pourrait nécessiter un traitement propre.

Question à complément simple. Indiquez parmi les investigations ci-dessous, la plus appropriée chez un patient de 30 ans chez lequel ont été découvertes une protéinurie à 2 g/24 h et une hématurie microscopique. La P.A. est à 130/80 mmHg, la clairance de la créatinine à 1,7 ml/sec (100 ml/mn). Il n'y a pas d'anomalie morphologique des reins et des voies excrétrices urinaires à l'U.I.V. A - Echographie B - Scintigraphie rénale C - Biopsie rénale D - Urétéro-pyélographie rétrograde E - Aucune des investigation ci-dessus Bonne(s) réponse(s) : C C - Néanmoins, la PBR sera toujours précédée d'une échographie rénale bilatérale afin d'éliminer formellement des kystes rénaux.

Bonne(s) réponse(s) : A B D Sans commentaire.

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Question à complément simple.

Question à compléments multiples.

Après trois mois d'évolution, le tableau clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 gr/24 h, hématurie microscopique discrète, albuminémie 18 gr pour mille, pas d'insuffisance rénale.

Quel(s) est(sont) à votre avis le(s) élément(s) qui est(sont) en faveur d'une protéinurie tubulaire ? A - Faible taux par litre et par 24 heures B - Présence d'une hématurie microscopique associée C - Abondance de bêta 2 microglobuline D - Protéinurie non sélective E - Présence d'haptoglobine et d'immunoglobuline

Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion sera trouvé ? A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'lgA C - Artériolite avec lésions nécrosantes D - Glomérulonéphrite extramembraneuse E - Rein optiquement normal Bonne(s) réponse(s) : D Par argument de fréquence, c'est parmi les items proposés celui qui est le plus souvent responsable de syndrome néphrotique, souvent impur chez l'adulte. A noter que l'histologie la plus fréquemment retrouvée au cours des syndromes néphrotiques de l'adulte est la hyalinose segmentaire et focale.

Question à compléments multiples. Devant une protéinurie massive de ce type avec oedème, un certain nombre de complications sont envisageables. Laquelle ou lesquelles dans ce contexte ? A - Embolie pulmonaire B - Insuffisance cardiaque C - Choc hypovolémique D - Ascite et épanchement pleural E - Hypolipémie importante Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

Question à complément simple. La patiente a été traitée. Au bout de dix ans, la créatinine est à 125 micromoles pour mille, la protéinurie est à 3,5 g/24 heures, les oedèmes sont discrets sans traitement. Devant cette notion évolutive, quel est votre choix diagnostic (il peut être différent ou identique du diagnostic initial) ? A - Rupture rénale incomplète B - Rupture intima des artères rénales C - Blessure, puis sténose urétérale D - Syndrome néphrotique E - Thrombose des veine sus-hépatiques Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

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Bonne(s) réponse(s) : A C Les protéinuries tubulaires se caractérisent par leur taux relativement modeste (A) et par la large prédominance de protéines de bas poids moléculaire, qui normalement, après avoir été filtrées par le glomérule doivent être réabsorbées par le tubule. Leur présence dans l'urine traduit l'altération de cette fonction tubulaire. La bêta 2 microglobuline est une de ces protéines de poids moléculaire inférieur à celui de l'albumine (C). La présence d'une hématurie associée est un élément militant en faveur d'une origine glomérulaire avec sans doute des lésions de prolifération. Le caractère sélectif ou non de la protéinurie, quand celle-ci est composée en majorité d'albumine est un indice permettant de différencier lésions glomérulaires minimes ou lésions glomérulaires histologiquement décelables. Mais il s'agit toujours de protéinurie glomérulaire (D). L'item E est également un indice de non sélectivité. Mademoiselle G, est suivie depuis l'enfance dans un service de néphrologie pédiatrique. Elle a suivi les indications thérapeutiques jusqu'à l'âge de 15 ans où elle a fait une fugue. Elle refuse depuis 2 ans l'avis de sa mère pour consulter en médecine d'adulte. Elle présente une insuffisance rénale : dernier dosage il y a 1 an à 196 micromol pour mille de créatinine. La protéinurie est de faible taux : 20 cg pour mille, diurèse moyenne de 2500/24 heures.

Question à complément simple. Le traitement s'est avéré efficace. Il survient trois rechutes dans les six mois suivants. La derniere rechute s'avère résistante. La protéinurie et les oedémes persistent. Quelle est l'attitude à adopter ? A - Traitement symptômatique des oedèmes B - Traitement symptômatique des oedèmes et antiagrégants plaquettaires C - Poursuite du traitement corticoïde à faible dose D - Poursuite du traitement corticoïde à forte dose E - Néphrectomie bilatérale Bonne(s) réponse(s) : B La poursuite de la corticothérapie étant inefficace, le traitement étiopathogénique devra être guidé par les résultats de la PBR. Par ailleurs il convient de poursuivre un traitement symptomatique (restriction sodée, alimentation hyperprotidique et enrichie en potassium, sauf si insuffisance rénale, diurétique) associé à un traitement préventif de la survenue d'accidents thromboemboliques, car une des grandes complications des syndromes néphrotiques est la survenue de phlébothrombose, le risque étant corrélé à l'importance de la protéinurie et de l'hypoprotidémie.

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Question à complément simple.

Question à complément simple.

La protéinurie dans le tableau fourni est compatible avec le diagnostic suivant : A - Syndrome néphrotique pur (néphrose lipoïdique) B - Hypertension artérielle malignisée C - Glomérulosclérose diabétique D - Toxicité des diurétiques thiazidiques E - Trouble de perméabilité glomérulaire

Après trois mois d'évolution, sous traitement le tableau clinique et biologique est le suivant : oedèmes importants remontant jusqu'aux lombes, protéinurie 24 g/24 h hématurie microscopique discrète, albuminémie 18 gr 0/00, pas d'insuffisance rénale. Une biopsie rénale étant pratiquée, quel type de lésion peuton s'attendre à trouver ? A - Glomérulonéphrite proliférative endocapillaire B - Glomérulonéphrite intercapillaire à dépôts d'IgA C - Vascularite avec lésions nécrosantes D - Glomérulonéphrite extramembraneuse E - Lésions glomérulaires minimes

Bonne(s) réponse(s) : E Par définition, un syndrome néphrotique comporte une protéinurie > 3 g/24h. On ne peut donc cocher A. Aucun argument pour une HTA maligne dans cette observation. La glycémie à jeun est normale, ce qui élimine un rein diabétique qui survient lors de diabètes anciens déséquilibrés. La toxicité rénale des thiazides ne donne pas de protéinurie. Un sujet de 64 ans est adressé à la consultation pour une protéinurie de découverte récente : 2,6 g/24 h sans hématurie microscopique ni bactériurie. Il existe une hypertrophie prostatique à l'examen clinique non compliquée. Il n'y a pas de symptômes cliniques à l'interrogatoire, le sujet est obèse, sa glycémie à jeun est normale. L'échographie rénale montre une lithiase pyélique gauche sans dilatation en amont, il n'y a pas d'anomalie de la voie excrétrice ou de la morphologie rénale, le sujet est traité depuis trois ans pour hypertension modérée par association Aldactone® + diurétique thiazique. Ce jour, à l'examen, la pression artérielle est à 158/94 mm de mercure. Le taux de protéines sanguines est à 81g/l, la VS est élevée, la créatinine à 178 micromol/l.

Bonne(s) réponse(s) : D La glomérulonéphrite extramembraneuse est le plus souvent corticorésistante.

Question à compléments multiples. Devant une protéinurie massive de ce type avec oedème, un certain nombre de complications sont prévisibles. Laquelle ou lesquelles peuvent survenir dans ce contexte ? A - Embolie pulmonaire B - Insuffisance cardiaque C - Choc hypovolémique D - Ascite et épanchement pleural E - Hypolipémie importante

Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A C D

Parmi les examens suivants, quel est ou quels sont celui ou ceux qui vous paraît(ssent) utile(s) au diagnostic étiologique de la protéinurie ? A - Cytologie en contraste de phase B - Dosage de l'hémoglobine glycosylée C - Immuno-électrophorèse des protéines plasmatiques et urinaires D - Echographie hépatique E - Myélogramme

QUESTION ANNULEE. Le syndrome néphrotique expose aux complications thromboemboliques, à l'hypovolémie par hypoalbuminurie et aux épanchements séreux.

Bonne(s) réponse(s) : C E C - Permet la caractérisation du pic monoclonal et sa quantification. E - Pose le diagnostic de myélome en montrant plus de 15 % de plasmocytes dystrophiques.

Question à compléments multiples.

Question à complément simple. La patiente a été traitée. Au bout de dix ans, la créatinine est à 125 micro- moles par litre, la protéinurie est à 3,5 g/24 heures, les oedèmes sont discrets, sans traitement. Devant cette notion évolutive, quel est votre choix diagnostique ? (il peut être différent ou identique du diagnostic initial). A - Rupture rénale incomplète B - Rupture intima des artères rénales C - Blessure, puis sténose urétérale D - Syndrome néphrotique E - Thrombose des veines sus-hépatiques Bonne(s) réponse(s) : D

Le traitement s'est avéré inefficace. La protéinurie et les oedèmes persistent Quelle est l'attitude à ce moment là ? A - Traitement symptomatique des oedèmes B - Traitement symptomatique des oedèmes et antiagrégants plaquettaires C - Poursuite du traitement corticoïde à faible dose et hypolipémiant si nécessaire D - Poursuite du traitement corticoïde à forte dose E - Ponction biopsie rénale

La persistance du syndrome néphrotique après 10 ans d'évolution et l'apparition d'une petite insuffisance rénale sont très en faveur d'une glomérulonéphrite extramembraneuse.

Bonne(s) réponse(s) : A E Sans commentaire.

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Question à compléments multiples. L'hyponatrémie peut expliquer : A - L'obnubilation B - L'hypertension artérielle C - Les céphalées D - Les nausées E - Les Ïdèmes Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

Question à complément simple. Pour corriger l'hyponatrémie de cette malade, il faut dès son arrivée : ABCDE-

Passer un litre de soluté salé isotonique en 3 heures Passer en 3 heures 500 ml de plasma Donner per os 8 grammes de Cl + Na Donner un diurétique thiazidique Faire une séance de rein artificiel

Bonne(s) réponse(s) : E Les signes de surcharge interdisent la perfusion de soluté salé isotonique, de plasma, d'apport sodé. Les diurétiques thiazidiques sont inefficaces en cas d'insuffisance rénale importante. Seul le rein artificiel permettra de corriger les troubles ioniques et de réaliser dans le même temps une déplétion hydrosodée.

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Question à complément simple. Il faut exclure en cas d'hyponatrémie avec dilution plasmatique : A - Les diurétiques thiazidiques B - Le FUROSEMIDE° C - Le LASILIX° à 40 mg D - Le mannitol à 20 % E - Le bumétanide (BURINEX°) Bonne(s) réponse(s) : A A : Les diurétiques thiazidiques agissent sur le segment cortical de dilution. Ce sont les diurétiques qui inhibent le plus les capacités de dilution du rein.

Question à compléments multiples. Une hyponatrémie à 125 mmol/l associée à une hypochlorémie à 70 mmol/l et à une hypokaliémie (2,8 mmol/l) fait suspecter chez un malade déshydraté en extracellulaire : A - Un excès de diurétiques B - Une cirrhose alcoolique C - Une insuffisance cardiaque congestive D - Une insuffisance surrénale aiguë E - Une sténose pylorique Bonne(s) réponse(s) : A E Un trou anionique normal (12 à 16 mmol/l) permet d'estimer un taux de bicarbonates entre 35 et 40 mmol/l. Déshydratation extra-cellulaire, hypochloronatrémie et alcalose hypokaliémique peuvent être džes aux diurétiques (pertes rénales) ou à une sténose du pylore (vomissements). L'insuffisance surrénale aiguë s'accompagne d'acidose hyperkaliémique.

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Question à complément simple. 102 L'inversion du flux dans l'artère ophtalmique à l'examen doppler lors du bilan d'un accident ischémique transitoire témoigne d'une lésion artérielle de : A - La carotide interne cervicale B - La cérébrale antérieure C - La sylvienne D - La sous-clavière en amont de la vertébrale E - Le tronc basilaire Bonne(s) réponse(s) : A Sténose serrée occlusive.

Question à complément simple. 11 L'inversion du flux dans l'artère ophtalmique à l'examen Doppler lors du bilan d'un accident ischémique transitoire témoigne d'une lésion artérielle : A - La carotide interne cervicale B - La cérébrale antérieure C - La sylvienne D - La sous-clavière en amont de la vertébrale E - La vertébrale Bonne(s) réponse(s) : A L'artère ophtalmique naît de la carotide interne avant sa division.

Question à compléments multiples. 59 Les accidents transitoires de l'ischémie carotidienne comportent volontiers : A - Des accidents aphasiques pour l'artère carotide gauche B - Des troubles visuels unilatéraux C - Des troubles visuels unilatéraux droits associés à des troubles aphasiques D - Des troubles visuels unilatéraux gauches associés à des troubles moteurs déficitaires droits E - Des troubles de mémoire transitoire Bonne(s) réponse(s) : A B D Les troubles visuels (amaurose) sont ipsilatéraux à la lésion (artère ophtalmique) contrairement aux signes hémisphériques. Des troubles de la mémoire nécessitent une souffrance bilatérale du circuit de Papez. Ils peuvent être en rapport avec des ischémies du territoire vertébrobasilaire, jamais carotidien.

Question à complément simple. 56 L'ischémie transitoire a intéressé : A - Le territoire sylvien droit B - Le territoire carotidien gauche C - Le territoire carotidien droit D - Le territoire cérébral postérieur gauche E - Le territoire cérébral postérieur droit Bonne(s) réponse(s) : B L'association amaurose oeil gauche et paresthésies brachiofaciales droites trouble du langage, signe le diagnostic topographique. Une femme de 65 ans, droitière homogène présente brutalement et simultanément une amaurose totale de l'oeil gauche, des paresthésies de la main et de l'hémiface droites. des difficultés du langage. En 20 minutes, tout rentre dans l'ordre. L'examen neurologique, 2 heures plus tard, est normal.

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Question à compléments multiples. 36

Question à compléments multiples. 54

L'algie vasculaire de la face est marquée par : A - Une douleur péri-orbitaire B - Une douleur pulsatile C - Une douleur strictement unilatérale D - Une hydrorrhée nasale unilatérale E - Une vasodilatation des vaisseaux au fond d'oeil

L'évolution habituelle d'une algie vasculaire de la face est marquée par : A - Aggravation par apparition d'une douleur continue B - Répétition des accès douloureux pendant quelques semaines C - Evolution vers une migraine typique D - Répétition de périodes de crises douloureuses séparées par des intervalles de plusieurs mois E - Une crise douloureuse tous les 2 ou 3 mois

Bonne(s) réponse(s) : A B C D Sans commentaires.

Bonne(s) réponse(s) : B D

Question à compléments multiples. 30

Sans commentaire.

Une algie vasculaire de la face : A - Comporte des signes vasomoteurs B - Est de siège bilatéral C - Est toujours soulagée par le Tégrétol D - Comporte un fond douloureux continu E - Réalise des douleurs durant de 15 à 60 minutes Bonne(s) réponse(s) : A - Le siège est péri orbitaire unilatéral. - Le Tégrétol® est le traitement des névralgies du V. - Le fond douloureux continu appartient au tableau des névralgies secondaires. - Classiquement la durée est de 1 à 3 heures.

Question à compléments multiples. 77 Une algie vasculaire de la face peut comporter : A - Des signes vasomoteurs B - Des douleurs fulgurantes provoquées par le contact C - Une hypoesthésie cornéenne D - Un fond douloureux continu E - Des douleurs bilatérales Bonne(s) réponse(s) : A B - Névralgies faciales éventuelles. C - Névralgies V2 et autres atteintes du V. D - C'est une douleur qui survient par accès périodiques. E - Elle est strictement unilatérale.

Question à compléments multiples. 96 Vous pouvez évoquer une algie vasculaire devant : A - Topographie péri-orbitaire B - Crise de durée inférieure à 5 minutes C - Larmoiement unilatéral D - Evolution cyclique E - Hypoesthésie faciale Bonne(s) réponse(s) : A C D L'algie vasculaire est caractérisée par des accès douloureux périorbitaires strictement unilatéraux, survenant toujours du même côté, durant de 30 à 180 mn, accompagnés de signes neurovégétatifs homolatéraux (le larmoiement étant le plus fréquent), survenant pendant des périodes de plusieurs semaines, de façon cyclique, à un moment fixe de la journée. Il peut exister une hyperesthésie faciale.

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Question à complément simple. 61 Parmi les éléments suivants, citez celui qui évoque plutôt une origine ischémique qu'hémorragique d'un accident vasculaire cérébral : A - Survenue en pleine activité B - Existence de signes méningés C - Antécédents d'accidents vasculaires transitoires D - Céphalées brutales E - Antécédents d'hypertension artérielle Bonne(s) réponse(s) : C A B - Evoque un accident hémorragique. E - HTA facteur de risque, de l'athénosclérose. HTA principale cause d'accident hémorragique.

Question à compléments multiples. 82 Vous êtes amené à examiner un patient venant de présenter un accident vasculaire cérébral. Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles plaide(nt) pour le diagnostic de lacune cérébrale ? A - Sujet hypertendu B - Déficit précédé par des accidents ischémiques transitoires C - Constatation d'une aphasie à l'examen clinique D - Déficit sensitif isolé de l'hémicorps droit E - Important foyer de souffrance temporal à l'E.E.G. Bonne(s) réponse(s) : A D Les lacunes surviennent électivement chez l'hypertendu ; la précession par des A.I.T. peut se voir mais n'est pas un argument en faveur d'une lacune. Comme il s'agit de lésions très limitées le déficit est moteur pur ou, plus caractéristique encore, sensitif pur : il n'y a pas d'aphasie et l'EEG est normal.

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Question à complément simple. 95 Un sujet de 30 ans accuse brutalement une céphalée frontoorbitaire droite tandis que s'installe en 24 heures une paralysie du nerf moteur oculaire commun droit. L'examen neurologique est par ailleurs normal. Quelle étiologie focale devez-vous évoquer en priorité ? A - Gliome du tronc cérébral B - Neurinome de l'acoustique C - Méningiome rétro-orbitaire D - Anévrisme du siphon carotidien E - Tumeur de la pointe du rocher Bonne(s) réponse(s) : D Tableau de rupture d'un anévrysme de la carotide interne au niveau du sinus caverneux, où elle est proche du III. A B C E - Pas de manifestations aussi brutales.

Question à complément simple. 77 Vous êtes amené à voir en garde une femme de 70 ans pour des céphalées sus-orbitaires violentes. s'accompagnant de vomissements et d'un état de choc modéré. La patiente se plaint de ne plus voir d'un oeil. brutalement depuis quelques heures. A l'examen, cet oeil est rouge de façon diffuse. Ces seuls signes orientent vers : A - Une occlusion intestinale B - Une méningite bactérienne C - Une crise de glaucome aigu D - Une névralgie faciale E - Aucune des propositions précédentes Bonne(s) réponse(s) : C Tableau typique. La présence de signes oculaires élimine A, B et D.

Question à complément simple. 105 Quelle est la caractéristique principale de la céphalée d'une hémorragie méningée ? A - Situation occipitale B - Installation progressive C - Répétitive D - Installation très brutale E - Accompagnée de vomissements Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 87 Chez un sujet migraineux, les accès de céphalées : A - Peuvent s'accompagner de troubles visuels B - Durent habituellement moins d'une heure C - Intéressent toujours le même côté du crâne D - Sont parfois accompagnés de vomissements E - Peuvent s'accompagner de modifications de l'humeur Bonne(s) réponse(s) : A D E Les migraines durent de quelques heures à quelques jours, sont classiquement à bascule, s'accompagnent souvent de modification de l'humeur (irritabilité).

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Question à complément simple. 89

Question à compléments multiples. 108

Un patient dans le coma présente une hyperventilation neurogène centrale à 25 c/minute, un signe de Babinski bilatéral, des pupilles larges, non réactives, une paralysie de la verticalité du regard. A quel niveau se situe la lésion : A - Cortex frontal bilatéral B - Mésencéphale C - Protubérance D - Bulbe E - Glande pinéale

Dans les comas dépassés : A - Il n'y a plus de respiration spontanée B - Il y a un arrêt circulatoire à l'angiographie carotidienne C - Il n'y a plus de réflexe cornéen D - On observe une hypertonie de décérébration E - L'E.E.G. est toujours plat

Bonne(s) réponse(s) : B La paralysie de la verticalité du regard situe la lésion au niveau de la région des tubercules quadrijumeaux postérieurs. Les autres signes sont compatibles avec une atteinte pédonculaire.

Question à compléments multiples. 35 Chez un patient gravement hypertendu, présentant brutalement une hémiplégie droite avec coma. la présence à l'examen tomodensitométrique du cerveau pratiqué (le 2è jour), d'une image hypodense fronto-pariéto-temporale gauche est compatible avec le(s) diagnostic(s) suivant(s) : A - Hématome hémisphérique gauche B - Ramollissement sylvien gauche C - Thrombose du tronc basilaire D - Thrombose de la carotide interne gauche E - Thrombose de l'artère sylvienne gauche

Bonne(s) réponse(s) : A B C E Une hypertonie de décérébration peut se voir au début de façon très transitoire, mais le coma dépassé devient très vite hypotonique et aréflexique. L'EEG est plat. L'absence d'injection à l'angiographie carotidienne est un argument formel de mort cérébrale, mais elle n'est pas constante (il peut exister une reperméation après un phénomène de blocage sur un cerveau complètement détruit).

Question à complément simple. 13 Les examens cliniques et paracliniques permettent de penser à un neurinome chez un malade porteur d une phacomatose. Comment expliquez-vous l'hypoesthésie cornéenne ? A - La tumeur comprime le nerf facial dans le conduit auditif B - La tumeur comprime le tronc cérébral C - La tumeur comprime le nerf trijumeau vers le haut D - La tumeur se développe aux dépens du ganglion de Gasser E - Le volume tumoral entraîne une diminution du reflexe photo-moteur

Bonne(s) réponse(s) : B D E

Bonne(s) réponse(s) : C

A - Image hyperdense. E - Clinique et topographie différente (coma, syndrome cérébelleux, atteinte nerfs craniens (syndromes moteurs et sensitifs).

Le V est classiquement le premier nerf atteint avec le VIII.

Question à complément simple. 69 Question à compléments multiples. 59 Un collapsus chez un polytraumatisé crânien comateux peut être dû à : A - Une contusion cérébrale sévère B - Un hémopéritoine C - Un hématome extra-dural D - Un hémothorax E - Une hypercapnie Bonne(s) réponse(s) : B D

Les examens cliniques et paracliniques permettent de penser à un neurinome chez un malade porteur d'une phacomatose. Comment expliquez-vous l'hypoesthésie cornéenne ? A - La tumeur comprime le nerf facial dans le conduit auditif B - La tumeur comprime le tronc cérébral C - La tumeur comprime le nerf trijumeau vers le haut D - La tumeur se développe aux dépens du ganglion de Gasser E - Le volume tumoral entraîne une paralysie du III Bonne(s) réponse(s) : C

Une contusion cérébrale même sévère ne peut à elle seule être responsable d'un collapsus, du même pour l'hématome extradural. Une hypercapnie se traduit classiquement par une augmentation de la TA, des sueurs, une tachycardie, une confusion mentale et même un coma.

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Sans commentaire.

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Question à compléments multiples. 28

Question à compléments multiples. 10

Quels sont le(s) produit(s) parmi les suivants qui entre(nt) dans la classe des antiépileptiques ? A - Ethosuximide (Zarontin®) B - Valproate de sodium (Dépakine®) C - Dextromoramide (Palfium®) D - Sulpiride (Dogmatil®) E - Halopéridol (Haldol®)

Parmi les crises épileptiques suivantes. quelles sont (ou quelle est) celle(s) qui sont des crises généralisées ? A - Crise somato-motrice Bravais-Jacksonnienne B - Crise grand mal C - Crise petit mal D - Spasmes en flexion E - Crise adversive

Bonne(s) réponse(s) : A B

Bonne(s) réponse(s) : B C D

C - Morphinique. D - Neuroleptique. E - Neuroleptique.

A - Aire frontale ascendante. D - Syndrome de West hypsarythmie. E - Partie antérieure du lobe frontal.

Question à compléments groupés. 98

Question à complément simple. 27

Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) à propos du phénobarbital (Gardénal®) utilisé comme antiépileptique : 1 - Le phénobarbital doit être administré en 3 prises quotidiennes 2 - Le dosage du phénobarbital dans le plasma est un dosage de pratique courante 3 - Le phénobarbital est un traitement d'urgence de la crise d'épilepsie 4 - Le plateau d'équilibre des taux plasmatiques de phénobarbital est atteint en 15 à 21 jours Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Un sujet de 28 ans a présenté une crise d'épilepsie généralisée certaine. L'entourage relate la survenue, avant la perte de connaissance, d'une élévation du membre supérieur droit, avec déviation de la tête et des yeux du côté droit et une vocalisation répétée. Quelle zone cérébrale peut être incriminée à l'origine de la crise ? A - Aire oculomotrice frontale B - Cortex rolandique C - Cortex frontal orbitaire D - Aire motrice supplémentaire E - Cortex temporal interne Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : C La demi-vie du phénobarbital est longue (57 j), une à deux prises quotidiennes suffisent, le plateau d'équilibre est atteint en 16 et 21 jours.

Question à complément simple. 103 Un sujet de 28 ans a présenté une crise d'épilepsie généralisée certaine. L'entourage relate la survenue avant la perte de connaissance, d une élévation du membre supérieur droit, avec déviation de la tête et des yeux du côté droit et une vocalisation répétée. Quelle zone cérébrale peut être incriminée à l'origine de la crise ? A - Aire oculomotrice frontale B - Cortex rolandique C - Cortex occipital D - Aire motrice supplémentaire E - Cortex temporal interne Bonne(s) réponse(s) : D

Il s'agit d'une crise partielle à symptomatologie élémentaire, versive, secondairement généralisée.

Question à compléments multiples. 92 Parmi les propositions suivantes concernant le dosage plasmatique des médicaments antiépileptiques, retenez celle ou celles qui répond(ent) à un objectif satisfaisant : A - Il permet en cas de doute de vérifier si le traitement est bien pris B - Il doit être réalisé systématiquement tous les mois pour prévenir les surdosages thérapeutiques C - Lors de l'installation du traitement, il doit être réalisé après un certain délai fonction de la demi-vie du médicament D - Il permet en cas de polythérapie d'apprécier d'éventuelles interactions thérapeutiques E - Il est logique de la réaliser lorsqu'il y a recrudescence des crises malgré un traitement bien pris Bonne(s) réponse(s) : A C D E

C'est une crise adversive : la décharge naît de l'aire motrice supplémentaire contro-latéral.

Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 76

Question à complément simple. 88

Parmi les médicaments anti-épileptiques suivants. quel(s) est celui(ou ceux) à utiliser dans le traitement des absences Petit Mal ? A - Tégrétol® (Carbamazépine) B - Dépakine® (acide Valproïque) C - Zarontin® (Ethosuxinimide) D - Dihydan® (phénytoïne) E - Mysoline® (primidone)

Parmi ces médications anti-épileptiques. il en est une qui est active uniquement sur le Petit mal. Indiquez la réponse exacte. : A - Phénytoïne (Di-Hydan®) B - Ethosuximide (Zarontin®) C - Clonazépam (Rivotril®) D - Phénobarbital (Gardénal®) E - Carbamazépine (Tégrétol®)

Bonne(s) réponse(s) : B C

Bonne(s) réponse(s) : B

Sans commentaire.

Sans commentaire.

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Question à complément simple. 23

Question à compléments multiples. 117

Parmi les médicaments anti-épileptiques ci-après. lequel se transforme partiellement dans l'organisme en phénobarbital ? A - La diphénylhydantoïne (Dihydan®) B - La carbamazépine (Tégrétol®) C - La primidone (Mysoline®) D - Le clonazépam (Rivotril®) E - Le progabide (Gabrène®)

Parmi les propositions suivantes, retenez celle(s) qui plaide(nt) en faveur du diagnostic d'épilepsie généralisée primaire : A - Les crises sont des absences petit mal B - Il existe des antécédents de souffrance néo-natale C - L'électroencéphalogramme objective des anomalies paroxystiques bilatérales synchrones D - L'examen clinique intercritique est normal E - Il existe des antécédents familiaux d'épilepsie

Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 10 On considère comme étant de nature épileptique la ou les manifestations suivantes : A - Clonie B - myoclonie d'endormissement C - accès de somnambulisme D - trémor mentonnier E - Myoclonies globales avec projection au sol Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 11

Bonne(s) réponse(s) : A C D E L'épilepsie généralisée primaire repose sur différents caractères : crise convulsives généralisée (grand mal) ou non convulsives (absences typiques), anomalies bilatérales et symétriques intercritiques à l'EEG (inconstant), ATCD familiaux relativement fréquents, surtout aucun signe clinique ou EEG en rapport avec une lésion cérébrale.

Question à compléments multiples. 86 L'épilepsie à paroxysmes rolandiques : A - Provoque le plus souvent des crises à localisation orofaciale B - A une survenue liée au sommeil C - Touche le nourrisson avant 2 ans D - Comporte un foyer de pointes lentes rolandiques à l'EEG E - Evolue souvent vers l'épilepsie généralisée de type grand mal Bonne(s) réponse(s) : A B D

L'épilepsie à pointes rolandiques de l'enfant est caractérisée par : A - La fréquence des états de mal B - La fréquence des crises oro-faciales C - Un pronostic favorable D - Des anomalies spécifiques à la scannographie E - Sa résistance aux anti-épileptiques Bonne(s) réponse(s) : B C 15 à 20 % des épilepsies d'âge scolaire, partielle dans 70 % des cas (face 21 %) (face + MS 26 %, face + MS + MI 21 %). Evolution bénigne : disparition avant 14 ans.

Question à compléments multiples. 33 Chez un épileptique la survenue d'anomalies irritatives sur les traces encéphalographiques peut être favorisée par : A - L'hyperpnée B - L'injection intraveineuse d'une benzodiazépine C - Le sommeil D - La stimulation lumineuse intermittente E - L'absorption d'un bêta bloquant une heure avant l'enregistrement

Les crises orofaciales représentent 75% des E.P.R. Les E.P.R surviennent presque toujours pendant le sommeil, exclusivement pendant la seconde enfance et guérissent à la puberté sans évolution vers tout autre type d'épilepsie.

Question à compléments multiples. 25 Indiquez parmi les médicaments suivants celui(ceux) qui est (sont) actif(s) dans toutes les formes d'épilepsie autres que le petit mal. : A - Dépakine® (Acide valproïque) B - Dihydan® (Phénytoïne) C - Zarontin® (Ethosuximide) D - Tégrétol® (Carbamazépine) E - Barbituriques Bonne(s) réponse(s) : A B D E Phénytoïne, carbamazépine et phénobarbital sont efficaces dans toutes les épilepsies à l'exception du petit mal. L'acide valproïque est efficace dans toutes les épilepsies, y compris le petit mal. Le Zarontin® (éthosuximide) n'est efficace que dans le petit mal.

Bonne(s) réponse(s) : A C D B - Sans commentaire. A D - sont utilisés pour faire apparaitre des anomalies irritatives à l'EEG. C - Le sommeil de façon générale tend à synchroniser les neurones corticaux, il est cependant activateur efficace des foyers épileptiques temporaux.

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Question à compléments multiples. 80

Question à complément simple. 66

Parmi les paramètres suivants, indiquez celui ou ceux qui incitent à réaliser un scanner pour rechercher une cause cérébrale organique dans l'enquête étiologique d'une première crise d'épilepsie : A - Foyer paroxystique frontal gauche à l'électroencéphalogramme B - Absence petit mal typique C - Sujet âgé de 40 ans D - Antécédents familiaux d'épilepsie E - Anomalies bilatérales synchrones à type de pointesondes à l'électroencéphalogramme

Quel médicament anti-épileptique est actif uniquement sur le petit mal ? A - Ethosuccimide (Zarontin®) B - Clonazepam (Rivotril®) C - Phénobarbital (Gardenal®) D - Carbamazépine (Tégrétol®) E - Valproate de sodium (Dépakine®) Bonne(s) réponse(s) : A Depakine® et Rivotril® sont actifs sur toutes les épilepsies, y compris le petit mal. Gardenal® et Tegretol® sont inefficaces dans le petit mal.

Bonne(s) réponse(s) : A C Les items B D E sont en faveur d'une épilepsie généralisée primaire. L'existence d'un foyer EEG et un début tardif (40 ans) sont en faveur d'une épilepsie lésionnelle.

Question à compléments multiples. 117 Quelle est ou quelles sont parmi les suivantes, la ou les proposition(s) exacte(s) concernant l'épilepsie à pointes rolandiques ? A - Elle apparait souvent entre 8 et 10 ans B - Elle disparait le plus souvent spontanément à la puberté C - Les manifestations sont volontiers nocturnes D - Des crises bucco-faciales sans trouble de conscience sont fréquentes E - Le traitement habituellement recommandé est le TEGRETOL (Carbamazépine) Bonne(s) réponse(s) : A B C D E L'Item E est un peu ambigu : on peut ne pas traiter ou traiter jusqu'à la puberté. Le Tégrétol® et le Depakine® sont dans ce cas les deux médicaments de choix.

Question à compléments multiples. 74 Parmi les crises d'épilepsie suivantes quelle(s) est (sont) celle(s) dont la survenue conduirai(en)t à remettre en cause un diagnostic d'épilepsie généralisée idiopathique (primaire) ? A - Myoclonies massives du réveil B - Crises Bravais-Jacksoniennes C - Crises grand mal D - Absences petit-mal E - Crises partielles complexes

Question à compléments multiples. 76 Retenez parmi les propositions ci-dessous celle (ou celles) qui est (ou sont) conforme(s) au cadre de l'épilepsie généralisée primaire : A - Normalité de la TDM encéphalique B - Antécédents familiaux d'épilepsie C - Crises consistant en absence petit mal typiques D - Foyer de pointes-ondes temporal unilatéral à l'E.E.G. E - Notion d'une souffrance néonatale Bonne(s) réponse(s) : A B C Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 31 Les manifestations suivantes peuvent se rencontrer au cours ou à la suite des crises d'épilepsie comme des syncopes vagales : A - Sensation prémonitoire de malaise durant quelques secondes B - Morsure latérale de la langue C - Perte des urines D - Confusion mentale E - Vomissements après la perte de connaissance Bonne(s) réponse(s) : A B C A - Les prodromes sont plutôt en faveur d'un malaise vagal mais peuvent se voir dans les crises camitiales. B - Dans les crises comitiales ou les syncopes convulsantes. C - La perte d'urine est fréquente dans les deux (syncope mictionnelle). D - Confusion mentale traduisant un état post-critique = épileptique. E - Les vomissements se voient dans les syncopes vagales.

Bonne(s) réponse(s) : B E Les myoclonies du réveil précèdent souvent de quelques années les crises tonicocloniques ("épilepsie myoclonique juvénile bénigne").

Question à compléments multiples. 119

Parmi les anti-épileptiques lequel ou lesquels est ou sont efficace(s) dans les absences ? A - Gardénal® B - Tégrétol® C - Dépakine® D - Zarontin® E - Dihydan®

A propos des antiépileptiques : A - La phénytoïne (Dihydan®) peut induire son propre catabolisme B - La primidone (Mysoline®) est métabolisée en phénobarbital C - Le valproate de sodium (Depakine®) est actif sur toutes les formes d'épilepsie D - La phénytoïne (Dihydan®) peut causer une hypertrophie gingivale E - L'éthosuximide (Zarontin®) est utilisé comme traitement du petit mal-absence

Bonne(s) réponse(s) : C D

Bonne(s) Réponse(s) : A B C D E

Question à compléments multiples 30

- Gardénal®, Tégrétol® et Dihydan® sont efficaces dans toutes les épilepsies, sauf le petit mal. - Le Zarontin® est actif uniquement dans le petit mal. RESIDANAT EN POCHE Tome " I les "- QCM - QCS - Le Dépakine® est actif dans toutes épilepsies.

Sans commentaire.

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Question à complément simple. 55

Question à compléments multiples. 58

En faveur d'une crise d'épilepsie grand mal vous retiendrez : A - La précession par une sensation de malaise avec flou visuel B - Une blessure liée à la chute C - La morsure de la langue D - L'amnésie totale de l'épisode critique E - L'observation par l'entourage d'une phase tonique puis d'une phase clonique

Chez ce patient vous avez finalement conclu à une épilepsie généralisée primaire non traitée présentant tous les arguments de la question Numéro 2, en faveur de ce diagnostic. Votre attitude thérapeutique comporte : A - Une simple surveillance en contrôlant tous les deux mois l'E.E.G B - 0,10 gramme de Phénobarbital quotidien per os en une prise C - 1 gramme de Valproate de Sodium (Dépakine) quotidien en deux prises D - 0, 5 gramme d'Ethosuximide en deux prises quotidiennes E - Des principes d'hygiène de vie avec temps de sommeil suffisant et tempérance

Bonne(s) réponse(s) : B C D E B - Est compatible avec une crise d'épilepsie mais n'oriente pas nécessairement vers ce diagnostic. Un homme de 40 ans est amené pour une perte de connaissance brutale sur la voie publique.

Question à compléments multiples. 56 Parmi les éléments cités ci-dessous vous retenez en faveur d'une épilepsie généralisée primaire : A - Existence à distance de la crise d'un signe de Babinski bilatéral B - L'association à des absences petit mal C - Existence d'absence dans la fratrie D - Découverte de pointes ondes à 3 Hz généralisées a l'E.E G E - Le fait qu'une crise grand mal traduit forcément une épilepsie généralisée

Bonne(s) réponse(s) : C E Le choix porte sur la Dépakine® devant l'association à des crises type petit mal. D Le Zarontin® n'est pas efficace sur les crises type grand mal.

Question à compléments multiples. 71 L'épilepsie généralisée tardive est : A - Toujours essentielle B - Souvent secondaire à une lésion cérébrale acquise C - Caractéristique du petit mal D - Parfois associée à des crises focales E - Justiciable d'un scanner

Bonne(s) réponse(s) : B C D

Bonne(s) réponse(s) : B D E

Sans commentaire.

B - 25% des cas d'epilepsie de l'adulte ont pour étiologie l'alcoolisme D - Toute crise focale peut secondairement se généraliser E- - Evident dans ce contexte

Question à compléments multiples. 57

Monsieur B..., 40 ans éthylique chronique est représentant de commerce. Dans les antécédents on retrouve une première crise d'épilepsie généralisée il y a 6 ans : E E.G. et scintigraphie cérébrale s'étaient avérés normaux à l'époque. Un traitement par Orténal (15 cg/jour) est depuis irrégulièrement suivi. Quatre nouvelles crises généralisées sont rapportées depuis. La consultation actuelle est motivée par les faits suivants : depuis 8 mois le malade a présenté de courts épisodes d'environ 1 minute pendant lesquels le patient ressent comme une boule dans la gorge, il se met à mâchonner, interrompt la conversation puis la reprend après l'épisode. Il présente des céphalées. A l'examen neurologique on retrouve une hémianopsie latérale homonyme gauche en quadrant supérieur et un oedème papillaire au fond d'oeil.

Parmi les éléments ci-dessous vous retenez en faveur d'une épilepsie lésionnelle : A - La notion d'un accouchement difficile B - L'association avec des crises partielles motrices C - L'existence de pointes ondes et de polypointes bilatérales à l'E.E.G D - Une antécédent de traumatisme crânien sévère E - L'existence d'une obnubilation post-critique Bonne(s) réponse(s) : A B D Sans commentaire.

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Question à compléments groupés. 114

Question à compléments multiples. 18

L'hématome intra cérébral de l'hypertension artérielle admet pour caractère(s) : 1 - Topographie frontocalleuse habituelle 2 - Topographie capsulo-thalamique habituelle 3 - Post-traumatique. le plus souvent 4 - Spontané, le plus souvent Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Un hématome sous dural chronique hémisphérique droit peut se manifester par : A - Des troubles confusionnels B - Une obnubilation C - Un déficit controlatéral D - Une hémianopsie latérale homonyme droite E - Des céphalées Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire. Les hémorragies hémisphériques représentent 80 % de H C dues à l'HTA : le plus fréquemment dans la région des noyaux.gris capsulolenticulaires le plus souvent (45 % des HC sont dues à l'HTA), thalamiques plus rarement.

Question à compléments multiples. 41 L'hématome sous-dural post-traumatique se rencontre avec une fréquence particulière en cas de : A - Ethylisme chronique B - Traitement par anticoagulants C - Traitement par le dipyridamole D - Diabète E.- Age avancé Bonne(s) réponse(s) : A B E A E - Sont les terrains de choix. B - Evident car hypocoagulabilité. D - N'entraîne pas d'augmentation de fréquence des HSD.

Question à compléments multiples. 101 L'hématome sous dural chronique de l'adulte : A - Se traduit par une hyperdensité spontanée sur la scannographie B - Est plus fréquent chez l'adulte âgé C - Est favorisé par l'éthylisme chronique D - Peut provoquer une confusion mentale E - Se résorbe habituellement spontanément en quelques semaines Bonne(s) Réponse(s) : B C D A - Hypodensité. B C - Favorisé par les âges extrêmes de la vie, l'alcoolisme, les anticoagulants. Les signes de localisation sont tardifs. A - Tendance à augmenter le volume.

Question à compléments multiples. 83 L'hématome sous-dural chronique : A - Survient souvent chez le vieillard B - Se résorbe habituellement spontanément C - Nécessite le plus souvent un traumatisme crânien violent D - Peut récidiver après cure chirurgicale E - Peut être bilatéral Bonne(s) réponse(s) : A D E L'hématome sous-dural chronique survient le plus souvent sur un cerveau atrophié (vieillard, alcoolique). Dans ce cas la déchirure des veines qui traversent l'espace sous-dural peut survenir à l'occasion d'un traumatisme minime, réalisant une hémorragie à faible pression, d'autant mieux tolérée que le cerveau est atrophique. Habituellement, l'HSD tend à augmenter de volume, expliquant l'intervalle libre (parfois prolongé). Il est bilatéral dans 15 à 20 % des cas parce que survenant aussi bien au point d'impact que par contre-coup.

Question à compléments multiples. 93 Lorsqu'un scanner montre un hématome intracérébral, quand faut-il poursuivre le bilan par une artériographie ? A - Hématome dû aux anticoagulants B - Hématome de la capsule interne C - Sujet jeune D - Hématome de la vallée sylvienne E - Hématome interhémisphérique frontal Bonne(s) réponse(s) : C D E Il faut rechercher une malformation (anévrisme ou malformation artérioveineuse) chez le sujet jeune quand l'hématome est cortical : vallée sylvienne (anévrisme sylvien ou carotidien), interhémisphérique (anévrisme de la communicante antérieure). On sera plus réticent dans le cas d'hématome de la capsule interne en général dûs à l'hypertension, ou survenant par anticoagulation massive.

Question à compléments multiples. 82 L'hématome extradural peut être dû à : A - Une rupture de l'artère méningée moyenne B - Une rupture de la carotide interne intracrânienne C - Une simple fracture de l'écaille du temporal D - Une plaie de la paroi d'un sinus veineux E - La complication d'une intervention neurochirurgicale Bonne(s) réponse(s) : A C E Une rupture de l'artère méningée moyenne provoque une hémorragie à haute pression dans l'espace extradural. Une plaie d'un sinus veineux produit un hématome sous-dural. Une rupture de la carotide interne intracrânienne produit une hémorragie méningée.

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Question à compléments multiples. 117 L'hématome sous-dural chronique de l'adulte : A - Est plus fréquent chez le sujet âgé B - Peut provoquer une hémiplégie C - Peut provoquer une confusion mentale D - Est favorisé par l'éthylisme chronique E - Est dû à la rupture d'une artère au cours d'un traumatisme crânien Bonne(s) réponse(s) : A B C D L'H.S.D chronique est due à une rupture d'une veine durale, d'autant plus vulnérable que l'espace entre le cortex et la table osseuse est important, donc qu'il existe une atrophie cérébrale (sujet âgé, éthylique).

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Question à compléments multiples. 19

Question à compléments multiples. 22

Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) rencontre-t-on dans un tableau d'hématome sous dural chronique : A - Il s'agit de sujets âgés ( 50 ans) B - Le tableau clinique se constitue progressivement C - On retrouve un antécédent traumatique violent D - Il existe un tableau d'hypertension intracrânienne sévère E - Il existe volontiers des troubles de coagulation

En fonction de l'ancienneté de l'hématome, le SCANNER sans injection de produit de contraste intraveineux peut montrer : A - Déplacement des structures médianes isolée B - Hyperdensité périphérique entre la voûte et le parenchyme C - Hypodensité parenchymateuse D - Hyperdensité biconvexe périphérique en regard d'un trait de fracture E - Hyperdensité intra-parenchymateuse

Bonne(s) réponse(s) : A B E C - Il s'agit de petits traumatismes répétés. D - S'il existe une HIC elle est le plus souvent modérée se limitant à des céphalées. Un homme de 70 ans, viticulteur, est adressé dans le service de neurochirurgie pour l'apparition depuis une dizaine de jours - d'une confusion mentale avec difficultés à la marche. A l'examen, on retouve un homme apathique, somnolent, répondant avec lenteur aux questions, présentant une désorientation temporo-spatiale. Sa démarche est raide, un peu hésitant avec tendance aux rétropulsions. Il a un signe de la main creuse à la manoeuvre des bras tendus, au membre supérieur gauche Les réflexes ostéotendineux sont vifs et diffusés aux quatre membres. Le reflexe cutané plantaire est Indifférent à droite et en extension à gauche. Le fond d oeil est normal. L'interrogatoire de la famille n'apprend pas d' antécédents importants, sinon que c'est -un bon vivant-, c'est normal, vu son métier et que de temps en temps il est un peu -éméché- et se cogne dans la porte basse de sa cave, sans autre conséquence qu'une bosse sur le front.

Bonne(s) réponse(s) : A B B - Exclut C et D D - Evoque un HED

Question à complément simple. 23 Quelle est la complication la plus fréquente de la cure chirurgicale d'un hématome sous dural chronique ? A - Hémiplégie B - Ramollissement C - Hydrocéphalie D - Récidive de l'hématome E - Abcès Bonne(s) réponse(s) : D

Question à compléments multiples. 20

Sans commentaire.

En dehors de l'hématome sous dural chronique, citez le (ou les) autre (s) diagnostic(s) qui pourrai(en)t être envisagé(s) ? A - Tumeur frontale B - Tumeur temporale gauche C - Hydrocéphalie à pression normale D - Démence sénile E - Hématome extra-dural Bonne(s) réponse(s) : A C B - Examen clinique non compatible = A. E - Signes de localisation plus nets, évolution plus aiguë.

Question à compléments multiples. 21 En dehors du scanner quel (s) autre(s) examen(s) complémentaire (s) permet (tent) de faire le diagnostic positif d'hématome sous dural chez un adulte ? A - La cisternographie isotopique B - L'angiographie cérébrale C - La gamma-anglo-encéphalographie Isotopique D - L'échographie B E - Les radiographies simples du crâne Bonne(s) réponse(s) : B C B - Image de refoulement des vaisseaux corticaux. C - Zone d'hyperfixation au niveau de l'hématome. D - Ne permet pas de diagnostic étiologique.

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Question à compléments multiples. 64

Question à compléments multiples. 7

Parmi les médicaments suivants. quel est ou quels sont ceux qui peut ou peuvent être utilisé(s) dans le traitement de fond des migraines : A - Gynergène B - Gynergène caféine C - Migwell® D - Dihydroergotamine E - Avlocardyl

Au cours de la migraine accompagnée : A - La survenue d'une hémiplégie est fréquente B - Les phénomènes d'accompagnement durent pendant toute la durée du mal de tête C - S'il existe des paresthésies, elles prédominent au niveau de la bouche et de la main et sont unilatérales D - Il peut exister des phénomènes aphasiques temporaires E - L'EEG en cours de crise peut être perturbé

Bonne(s) réponse(s) : D E

Bonne(s) réponse(s) : C D E

A B C - Sont des traitements de la crise.

La migraine hémiplégique est exceptionnelle et représente une entité à part. Les phénomènes d'accompagnement précèdent généralement la céphalée. L'EEG peut être perturbé de façon très importante, mais sans valeur diagnostique ni pronostique.

Question a compléments multiples. Filière/Option : PSYCHIATRIE 93 Une crise migraineuse peut se manifester par : A - Des nausées B - Un scotome scintillant C - Des paresthésies d'un hémicorps D - Une aphasie E - Un oedème papillaire avec exsudats et hémorragies rétiniennes Bonne(s) réponse(s) : A B C D A - Dans la crise commune. B C D - Migraine accompagnée. E - Sans commentaires.

Question à compléments multiples. 60 Le traitement de la crise de migraine fait habituellement appel : A - A l'Avlocardyl® (propranolol) B - Au Gynergène® caféiné (Tartrate d'Ergotamine) C - Au Désernil® (Méthysergide) D - Au Sanmigran® (Pizotifène) E - A l'Anafranil®(Clomipramine) Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

Question à complément simple. 68 Chez un patient de 30 ans, présentant des accès de migraine commune. à la fréquence de 2 par semaine en moyenne, et certains suffisamment intenses pour entraîner un arrêt de travail de 24 heures, lequel de ces éventuels traitements per os n'est pas adapté pour une prescription au long cours ? A - Dihydro-ergotamine® 9 mg/j (3 comprimés ou 90 gouttes/j) B - Tartrate d'Ergotamine 3 mg/j (Gynergène Caféiné® 3 comprimés/j) C - Amitriptyline 75 mg/j (Laroxyl 25®, 3 comprimés/j) D - Propranolol 120 mg/j (Avlocardyl® 3 comprimés /j) E - Pizotifène 150 mg/j (Sanmigran® 3 comprimés/j) Bonne(s) réponse(s) : B Le tartrate d'ergotamine n'est pas un traitement de fond de la migraine mais un traitement de la crise migraineuse. Donc prescrire 1 cp en cas de crise sans dépasser 4 mg par jour et 10 mg par semaine.

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Question à compléments multiples. 16 Une crise de migraine accompagnée : A - Peut comporter des troubles aphasiques lors de la phase déficitaire B - Comporte successivement un déficit neurologique puis une céphalée C - Révèle habituellement une malformation artérioveineuse cérébrale D - Peut poser un problème de diagnostic différentiel avec un accident vasculaire cérébral ischémique transitoire E - Peut comporter des manifestations déficitaires intéressant le territoire vertébro-basilaire Bonne(s) réponse(s) : A B D E C - La malformation artérioveineuse fait partie du diagnostic différentiel de la crise de migraine. A - L'aphasie est rare. E - On peut voir des vertiges, une diplopie, une obnubilation, une instabilité à la marche évoquant une atteinte du tronc basilaire = migraine basilaire. En fait, l'aura "classique" évoque une souffrance du territoire cérébral postérieur (troubles visuels hémianopsiques, paresthésies) donc du territoire vertébrobasilaire : en ce sens, la migraine accompagnée habituelle est aussi "basilaire".

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Question à compléments multiples. 28

Question à complément simple. 38

Parmi les médicaments suivants, lequel ou lesquels est (ou sont) adapté(s) au traitement de fond de la migraine ? A - Pizotifène (Sanmigran®) B - Méthysergide (Désernil®) C - Oxetorone (Nocertone®) D - Tartrate d'ergotamine (Migwell®) E - Propranolol (Avlocardyl®)

Tous les médicaments suivants sont utilisés dans le traitement de fond de la maladie migraineuse, sauf un, lequel ? A - Tegretol® (Carbamazepine) B - Désernil® (methysergide) C - Avlocardyl® (Propranolol) D - Sanmigran® (Pizotifene) E - Dihydroergotamine® (DHE)

Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Bonne(s) réponse(s) : A Le tartrate d'ergotamine est un traitement de la crise. Le Tégrétol® est utilisé dans l'épilepsie, les névralgies du trijumeau, la psychose maniaco-dépressive.

Question à compléments multiples. 87 Chez un sujet migraineux, les accès de céphalées : A - Peuvent s'accompagner de troubles visuels B - Durent habituellement moins d'une heure C - Intéressent toujours le même côté du crâne D - Sont parfois accompagnés de vomissements E - Peuvent s'accompagner de modifications de l'humeur Bonne(s) réponse(s) : A D E Les migraines durent de quelques heures à quelques jours, sont classiquement à bascule, s'accompagnent souvent de modification de l'humeur (irritabilité).

Question à compléments multiples. 55 Parmi les médicaments suivants, quels sont ceux utilisés dans le traitement de fond d'une migraine ? A - Méthysergide (Désernil®) B - Propranolol (Avlocardyl®) C - Carbamazépine (Tégrétol®) D - Pizotifen (Sammigran®) E - Phénobarbital (Gardénal®) Bonne(s) réponse(s) : A B D Tégrétol® et Gardénal® sont des anti-épileptiques. Le Tégrétol® est en outre efficace dans les névralgies du trijumeau et la psychose maniacodépressive.

Question à compléments multiples. 33 La migraine ophtalmique se caractérise par une ou plusieurs des éventualités suivantes : A - Scotomes scintillants précédant la céphalée B - Scotomes hémianopsiques précédant la céphalée C - Diplopie par paralysie du III suivant la céphalée D - Diplopie par la paralysie du VI suivant la céphalée E - Cécité binoculaire transitoire Bonne(s) réponse(s) : A B Sans commentaire.

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Question à compléments multiples. 29

Question à compléments multiples. 74

Le syndrome myasthénique : A - Comporte toujours une amyotrophie B - Est variable au cours de la journée C - Comporte une aggravation par l'effort musculaire en dehors du territoire intéressé D - Comporte une aggravation par l'effort uniquement dans le territoire intéressé E - Peut frapper les muscles masticateurs

Parmi les signes oculomoteurs suivants, le (les) quel(s) peut (peuvent) se voir au cours d'une myasthénie ? A - Myosis B - Enophtalmie C - Ptosis D - Diplopie E - Paralysie de la latéralité du regard Bonne(s) réponse(s) : C D E

Bonne(s) réponse(s) : B C E Par atteinte de la musculature extrinsèque. A - Exceptionnel. B - Moins marqué au réveil, s'accentue en fin de journée. C - Réaction de Mary-Walker : contractions répétées des muscles de la main après pose d'un garrot aux bras entramant un ptosis par exemple. D - Incompatible avec C. E - Assez fréquents.

Question à compléments multiples. 72 La myasthénie se manifeste par : A - Des troubles de la déglutition B - Un ptosis C - Une diplopie D - Une mydriase E - Des troubles sphinctériens Bonne(s) réponse(s) : A B C

Question à compléments multiples. 65 A propos de la myasthénie : A - La diminution de la force à la le signe majeur B - La diplopie est exceptionnelle C - Une dysarthrie. après un certain temps d'élocution, se voit dans les formes hautes D - Les anti-cholinestérasiques font régresser la fatigabilité E - La mesure des vitesses de conduction motrice est l'examen qui confirme le diagnostic Bonne(s) réponse(s) : C D A - Au fur et à mesure que le testing se déroule. B - Fréquente par atteinte des muscles extrinsèques. E - L'existence d'un bloc neuro musculaire sensible au tensilon.

Il peut exister une faiblesse sphinctérienne dans la myasthénie mais classiquement il n'y a pas de trouble sphinctériens dans cette maladie.

Question à compléments multiples. 88 Question à compléments multiples. 75 Chez un myasthénique une détresse respiratoire peut être entraînée par : A - La prise de phénobarbital B - La prise d'atropiniques C - Une anesthésie avec usage de curarisant D - Une surinfection respiratoire E - Un excès en anticholinestérasiques Bonne(s) réponse(s) : A C D E

A propos de la myasthénie : A - La diminution de la force à la première contraction est le signe majeur B - La diplopie est exceptionnelle C - Une dysarthrie, après un certain temps d'élocution, se voit dans les formes hautes D - Les anti-cholinestérasiques font régresser la fatigabilité E - La mesure des vitesses de conduction motrice est l'examen qui confirme le diagnostic Bonne(s) réponse(s) : C D

Agit sur les récepteurs muscariniques : non contre-indiqué dans la myasténie.

La fatigabilitité, avec diminution de la force au fur et à mesure que l'on répète les contractions est un signe essentiel. La diplopie est, avec le ptosis, le signe le plus fréquent.

Question à complément simple. 89

Question à compléments multiples. 78

Toutes les propositions suivantes s'appliquent à la myasthénie sauf une. Indiquez laquelle : A - Concerne la jonction myoneurale B - Résulte d'un désordre immunitaire C - S'accompagne toujours d'une tumeur thymique D - Provoque une fatigabilité anormale à l'effort E - Frappe avec prédilection l'oculomotricité

Parmi les signes oculomoteurs suivants le(les)quel(s) peu(ven)t se voir au cours d'une myasthénie ? A - Myosis B - Enophtalmie C - Ptosis D - Diplopie E - Nystagmus

Bonne(s) réponse(s) : C La tumeur thymique est présente 1 fois sur 6.

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Bonne(s) réponse(s) : C D La myasthénie ne touche pas la motricité oculaire intrinsèque.

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Question à compléments multiples. 81

Question à compléments multiples. 50

Le syndrome myasthénique : A - Comporte une amyotrophie B - Est variable au cours de la journée C - Comporte une aggravation par l'effort musculaire en dehors du territoire intéressé D - Peut comporter une atteinte du myocarde E - Peut frapper les muscles masticateurs

Le traitement médicamenteux de la myasthénie peut faire appel à : A - Des anticholinestérasiques B - Des corticoïdes C - Des immunosuppresseurs D - Des vasodilatateurs artériolaires E - Des anabolisants protidiques

Bonne(s) réponse(s) : B C E

Bonne(s) réponse(s) : A B C

Comme dans tout syndrome myogène d'atteinte cardiaque. Contrairement à d'autres syndromes myogènes, il n'y a pas d'amyotrophie.

Plus la thymectomie et après échec de toutes ces mesures, dans les formes graves les plasmaphérèses.

Question à compléments multiples. 86 Une myasthénie peut être responsable de : A - Ptosis B - Myosis C - Mydriase D - Diplopie E - Scotome central Bonne(s) réponse(s) : A D La myasthénie ne touche pas la motricité oculaire intrinsègue.

Question à compléments multiples. 62 Concernant les mécanismes physiopathologiques de la myasthénia gravis, il s'agit : A - D'une dystrophie musculaire B - D'une maladie autoimmune C - D'un blocage des récepteurs cholinergiques présynaptiques de la jonction neuromusculaire D - D'une affection héréditaire E - D'un blocage des récepteurs cholinergiques postsynaptiques de la jonction neuromusculaire Bonne(s) réponse(s) : B E C - C'est le cas du syndrome de Lambert-Eaton.

Question à complément simple. 14 Un malade est atteint de myasthénie et de plus est porteur d'une masse médiastinale visible à la radiographie. Quel est le diagnostic de tumeur le plus probable ? A - Tumeur carcinoïde B - Mésothéliome C - Maladie de Hodgkin D - Thymome médiastinal E - Lymphome malin non hodgkinien Bonne(s) réponse(s) : D Toute myasthénie doit faire pratiquer un TDM thoracique à la recherche d'une tumeur thymique (15 à 35 % des cas).

Question à complément simple. 48 Dans la myasthénie l'atteinte musculaire la plus évocatrice siège habituellement au niveau : A - Des sphincters striés B - De l'oesophage C - Des petits muscles thénariens D - De la musculature oculaire extrinsèque E - De la musculature oculaire intrinsèque

Une jeune femme de 30 ans consulte pour des épisodes de diplopie transitoire associée à une asthénie. L'interrogatoire ne trouve aucun antécédent notable, aucune prise médicamenteuse. Les troubles remontent à 6 mois environ, soit 2 mois après sa première grossesse, et ont débuté de façon insidieuse. La patiente allègue des troubles visuels en fin de journée, avec une chute des paupières. Elle est gênée dans ses activités ménagères quotidiennes, en particulier pour soulever des poids, l'ensemble des signes se majorant en fin de semaine. On relève enfin une perte de poids de 3 kgs en 3 mois. L'examen clinique standard, réalisé en fin de matinée, ne retrouve qu'une diplopie dans les regards extrêmes, et une très discrète diplégie faciale. Le reste de l'examen neurologique et général est normal. Vous évoquez une myasthénie.

Question à compléments multiples. 63 Citez, parmi les examens complémentaires suivants, ceux qui permettent d'affirmer le diagnostic de myasthénie : A - Electromyographie B - Potentiels évoqués sensitifs C - Test à la prostigmine D - Scanner cérébral E - Dosage des anticorps anti-récepteurs à l'acétylcholine Bonne(s) réponse(s) : A C E Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : D La musculature intrinsèque est respectée, il peut exister une faiblesse sphinctérienne mais de traduction clinique exceptionnelle. Devant une gène à la mastication, s'accentuant au cours des repas. on a porté chez Mr R 28 ans le diagnostic de myasthénie Malgré une thymectomie les troubles musculaires persistent et le patient va être traité médicalement et régulièrement surveillé.

Question à compléments multiples. 64 La découverte d'une myasthénie impose : A - Un scanner cérébral B - Un scanner thoracique C - La recherche d'une affection auto-immune associée D - Un arbre généalogique E - Des potentiels évoqués visuels Bonne(s) réponse(s) : B C

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A la recherche d'une tumeur thymique, fréquente, qui impose son 342 By NADJI 85 exérèse.

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Question à complément simple. 65 Parmi les traitements suivants, quel est celui qui est utilisé dans le traitement symptomatique d'une myasthénie ? A - Corticoïdes au long cours B - Plasmaphérèses C - Anticholinestérasiques D - Thymectomie E - Immunosuppresseurs Bonne(s) réponse(s) : C A B D E - Font tous partie du traitement de fond de la maladie.

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Question à complément simple. 28

Question à complément simple. 88

Parmi les éléments suivants, lequel impose la remise en question du diagnostic de névralgie faciale essentielle ? A - Abolition du réflexe cornéen B - Douleur déclenchée par une zone gâchette (triggerzone) C - Douleur soulagée par la carbamazépine D - Douleur systématisée à une branche du nerf trijumeau E - Caractère paroxystique de la douleur

La douleur d'une névralgie cervico-brachiale C6 affecte la zone cutanée suivante : A - La face postérieure de l'avant-bras B - Le cinquième doigt C - Le pouce D - Le bord interne de l'avant-bras E - Le médius Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire. Une anomalie à l'examen clinique est un argument contre le caractère essentiel d'une névralgie. Toutes les autres propositions font partie du tableau de névralgie essentielle.

Question à complément simple. 57 Parmi les éléments suivants, lequel impose la remise en question du diagnostic de névralgie faciale essentielle ? A - Abolition du réflexe cornéen B - Douleur déclenchée par une zone gâchette C - Douleur soulagée par la carbamazépine D - Douleur systématisée à une branche du nerf trijumeau E - Caractère paroxystique de la douleur Bonne(s) réponse(s) : A L'exament clinique et classiquement normal dans une névralgie faciale essentielle. Les autres propositions sont classiques.

Question à complément simple. 82 La névralgie crurale est une complication particulièrement fréquente dans : A - L'acromégalie B - La tétanie C - Le diabète sucré D - Le diabète insipide E - L'hypothyroïdie Bonne(s) réponse(s) : C Les mononeuropathies sont une complication fréquente du diabète sucré en particulier celle-ci.

Question à compléments multiples. 36 La névralgie du trijumeau dite essentielle : A - Comporte des douleurs en éclair B - Comporte des douleurs diffusant d'emblée aux trois branches du trijumeau C - Débute très souvent par l'atteinte du territoire ophtalmique D - Entraîne un écoulement nasal et lacrymal E - Est déclenchée par des stimuli faciaux minimes Bonne(s) réponse(s) : A E - La douleur en éclair est unilatérale, intéresse au début le territoire d'une seule branche du trijumeau : nerf maxillaire supérieur (V2) ou inférieur (V3) jamais l'ophtalmique (V1). - Facteurs déclenchants : parole, mastication, zone gâchette (un simple souffle d'air parfois).

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Question à compléments multiples. 59 Parmi les propositions suivantes. quelle est celle (ou quelles sont celles) qui peut (ou peuvent) s'appliquer à la névralgie faciale essentielle : A - La douleur ne déborde jamais le territoire du trijumeau B - Le réflexe cornéen peut être aboli C - Il peut exister un signe de Charles Bell D - L'affection intéresse plus souvent l'enfant que le sujet âgé E - Les douleurs peuvent être contrôlées par la carbamazépine (Tégrétol®) Bonne(s) réponse(s) : A E B - Fait rechercher une cause : névralgie secondaire. D - L'affection touche le plus souvent la femme âgée.

Question à complément simple. 81 Parmi les propositions suivantes, retenir celle qui est compatible avec une névralgie cervicobrachiale C7 typique : A - Trajet douloureux sur la face antérieure de l'avant-bras B - Abolition du réflexe bicipital C - Déficit de l'extension des doigts D - Troubles sensitifs objectifs au niveau du pouce E - Déficit de la flexion du coude Bonne(s) réponse(s) : C B - C5 ou C6. D - C6. E - C6.

Question à complément simple. 80 Chez un malade souffrant de névralgies cervico-brachiale. les clichés de trois quart du rachis cervical peuvent mettre en évidence toutes les anomalies suivantes sauf une : laquelle ? A - Visualisation d'une sténose d'un canal de conjugaison par l'uncarthrose B - Visualisation d'une lyse pédiculaire par une métastase rachidienne C - Visualisation d'un élargissement pédiculaire par une métastase rachidienne D - Visualisation d'une hernie discale cervicale E - Visualisation d'une sténose d'un canal de conjugaison par une arthrose, inter-apophysaire postérieure Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

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Question à compléments multiples. 92

Question à complément simple. 79

Une névralgie essentielle du trijumeau A - A un fond douloureux continu B - S'accompagne d'un déficit sensitif facial C - Est provoquée par la stimulation d'une zone gâchette D - Est paroxystique E - S'installe brusquement

Une femme de 72 ans présente une névralgie faciale essentielle. Parmi ces traitements, quel est le meilleur choix thérapeutique ? A - Glafénine B - Acide acétyl salicylique C - Carbamazépine D - Paracétamol E - Diazépam

Bonne(s) réponse(s) : C D E A B - Excluent le caractère essentiel d'une névralgie du V.

Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 87 La névralgie faciale essentielle : A - Se caractérise par une douleur unilatérale B - Touche préférentiellement la branche ophtalmique du trijumeau C - Evolue par salves de durée brève D - Laisse une hypoesthésie entre les accès E - Peut être déclenchée par un contact cutané ou muqueux précis Bonne(s) réponse(s) : A C E

Question à compléments multiples. 24 Le traitement de la névralgie faciale essentielle peut faire appel à : A - Thermocoagulation B - Antalgiques du tableau B C - Paracétamol D - Tégrétol® E - Aspirine® Bonne(s) réponse(s) : A B C D

B - Commence par le V2 ou le V3, jamais (classiquement) par le V1. D - N'est plus essentielle.

Question à compléments multiples. 6 Devant une douleur paroxystique de l'hémiface droite, quels sont parmi les éléments suivants, celui ou ceux qui est ou sont compatibles avec le diagnostic de névralgie essentielle du trijumeau ? A - Douleur limitée à une seule branche du V droit B - Douleur déclenchée par la mastication C - Examen neurologique normal D - Abolition du réflexe cornéen droit E - Manifestations motrices sous forme de tics douloureux de la face Bonne(s) réponse(s) : A B C E La névralgie essentielle (ou tic douloureux de la face) intéresse une ou plusieurs branches du V, est déclenchée par la stimulation de certaines zones cutanés (zones gâchettes) ou certains mouvements (mastication, élocution, rasage...). Fait important : il n'existe aucun signe déficitaire dans le territoire du V.

Question à complément simple. 46 Toutes les propositions suivantes caractérisent la névralgie essentielle du trijumeau, sauf une. Laquelle ? A - A un fond douloureux continu B - Ne s'accompagne jamais d'un déficit sensitif facial C - Est provoquée par la stimulation d'une zone gâchette D - Est paroxystique E - S'installe brusquement Bonne(s) Réponse(s) : A

Les anticholinergiques peuvent être utilisés avec précaution en cas d'insuffisance coronarienne.

Question à compléments multiples. 119 La névralgie essentielle du trijumeau : A - Réalise des crises douloureuses en décharges B - Peut être déclenchée par l'attouchement d'une "zone gâchette" C - Comporte un examen neurologique normal D - N'est pas soulagée par le TEGRETOL E - Comporte un fond douloureux entre les crises Bonne(s) Réponse(s) : A B C Par définition, l'examn neurologique est noraml et il n'y a pas de fond douloureux entre des crises dans la névralgie essentielle. Sinon, il s'agit probablement d'une nébralgie symptomatique d'une affection focale (tumeur, malformation, SEP...).

Question à compléments multiples. 11 Parmi les propositions suivantes, retenir celle ou celles qui est ou sont compatible(s) avec une névralgie cervicobrachiale C7 typique : A - Abolition du réflexe tricipital B - Troubles sensitifs objectifs au niveau du médius C - Déficit de la flexion du coude D - Trajet douloureux sur la face antérieure de l'avant-bras E - Déficit de l'extension des doigts Bonne(s) réponse(s) : A B E Les items C et D se rapportent à une atteinte C5.

L'existence d'une douleur continue (comme du déficit sensitif facial) exclue le diagnostic de névralgie essentielle et doit faire rechercher une étiologie.

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Question à complément simple. 11

Question a compléments multiples. 47

Le seul élément caractéristique d'une névralgie essentielle du trijumeau est : A - Le début brusque de la crise B - La terminaison brusque de la crise C - Le fond douloureux permanent D - La sensibilité normale de la face E - La zone gâchette de déclenchement

Une névralgie cervicobrachiale de C7 peut être responsable de : A - Abolition du réflexe tricipital B - Hypoesthésie du moignon de l'épaule C - Atteinte motrice du deltoïde D - Hypoesthésie du dos de la main et des 3ème et 4ème doigts E - Hypoesthésie du pouce et de l'index

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : A D En fait, il peut exister une zone gâchette dans des névralgies symptomatiques (en particulier d'une S.E.P.).

Question à compléments multiples. 72 La névralgie faciale dite essentielle : A - Atteint d'emblée les 3 branches du V B - Est continue, diurne et nocturne C - S'accompagne d'une anesthésie du V D - S'accompagne d'une atteinte du nerf facial E - Est traitée par la Carbamazépine (Tégrétol®) Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

B C - C4-C5. E - C6.

Question à compléments multiples. 46 Au cours de la névralgie faciale essentielle (Maladie de Trousseau) : A - La douleur peut n'intéresser que le territoire d'une branche du trijumeau B - La douleur peut déborder le territoire du trijumeau C - Le cornéen peut être diminué ou aboli D - On peut observer un signe de Charles Bell E - Il existe habituellement une zone gâchette ("triggerzone") Bonne(s) réponse(s) : A E

Question à compléments multiples. 81 Un traitement adapté d'une névralgie faciale essentielle, peut faire appel à : A - Aspirine (acide salicylique) B - Béta-bloquants C - Anxiolytique D - Thermo-coagulation du ganglion de Gasser E - Tégrétol (carbamazépine) Bonne(s) réponse(s) : D E Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 59 Parmi les propositions suivantes concernant la névralgie essentielle du trijumeau, quelle(s) est (ou sont) celle(s) qui est (sont) vraie(s) ? A - L'examen neurologique est normal B - La douleur ne concerne habituellement qu'une branche du trijumeau C - Il n'y a pas de fond douloureux permanent D - La douleur survient en salves très brèves E - Il n'y a jamais de zone-gachette

Un cornéen diminué traduit un déficit du trijumeau, et donc une névralgie secondaire (tumeur, SEP...) où généralement on ne retrouve pas de zone gâchette. Le signe de Charles Bell traduit l'origine périphérique d'une paralysie faciale (= non occlusion de l'oeil, globe oculaire dirigé en haut et en dehors).

Question à compléments multiples. 68 La névralgie du trijumeau : A - Survient plus volontiers après 50 ans B - S'accompagne d'une hypoesthésie cornéenne C - Peut être secondaire à une sclérose en.plaques D - Se traite par les morphiniques E - Est souvent améliorée par la carbamazépine (Tégrétol®) Bonne(s) réponse(s) : A C E - La névralgie essentielle du trijumeau survient plutôt chez la femme âgée, et ne s'accompagne pas de signes déficitaires. - La névralgie peut ainsi être secondaire à une SEP ou une tumeur : il peut rester dans ce cas une hypoesthésie cornéenne.

Bonne(s) réponse(s) : A B C D Les caractères A et C et la présence d'une zone gachette permettent de différencier la névralgie essentielle de la névralgie secondaire (SEP, tumeur).

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Question à compléments multiples. 36 Une névralgie faciale peut être révélatrice de : A - Cancer du sinus maxillaire B - Sclérose en plaques C - Neurinome du nerf facial D - Cancer du cavum E - Tumeur parotidienne Bonne(s) réponse(s) : A B C D Toute lésion au contact du noyau du V (intra-axiale) comme dans la SEP, ou au contact de ses branches (neurinome du nerf facial, cancer du cavum, cancer du sinus maxillaire venant au contact du nerf sousorbitaire) peut déclencher une névralgie du V symptomatique. La parotide n'est pas au contact d'une branche du V. Une femme de 65 ans consulte pour des algies faciales gauches : - celles-ci se produisent depuis trois mois environ - elles surviennent par crises très aiguës, de très courte durée (quelques secondes) - ont un caractère très aigu, d'intensité insupportable - se produisent plusieurs fois par jour et en particulier dès qu'un aliment entre en contact avec la région gingivale supérieure gauche - elles affectaient initialement de manière exclusive le domaine du nerf orbitaire gauche mais intéressent maintenant également le territoire mandibulaire. Vous évoquez le diagnostic de névralgie du trijumeau.

Question à compléments multiples. 37 Parmi les signes suivants le(s)quel(s) accompagne(nt) la névralgie essentielle du trijumeau ? A - Anesthésie cornéenne B - Anesthésie sous-orbitaire C - Trismus D - Hydrorrhée nasale E - Aucun de ces signes Bonne(s) réponse(s) : E Un peu discutable : la névralgie faciale peut s'accompagner d'une congestion de l'oeil ou de la muqueuse nasale, mais classiquement l'absence de ces signes l'oppose à l'algie vasculaire de la face. Il n'y a pas de trismus mais une contraction de l'hémiface qui a fait surnommer cette affection tic douloureux de la face. Par définition l'examen neurologique est normal dans la névralgie essentielle.

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Question à compléments multiples. 16

Question à compléments multiples. 3

Anatomiquement et biochimiquement la maladie de Parkinson idiopathique est caractérisée par : A - Dégénérescence du locus niger B - Dégénérescence du striatum C - Baisse des concentrations de dopamine dans le locus niger D - Baisse des concentrations de dopamine dans le striatum E - Dégénérescence du cortex occipital

Indiquez deux produits parmi les suivants utilisés comme antiparkinsoniens : A - Clomipramine (Anafranil®) B - Trihexyphénidyle (Artane®) C - Lévomépromazine (Nozinan®) D - Lévodopa (Larodopa®) E - Sulpiride (Dogmatil®)

Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

Question à complément simple. 50 Parmi les 5 propositions suivantes concernant la maladie de Parkinson, laquelle est inexacte ? A - Il n'existe pas de détérioration mentale nette B - La force musculaire et les réflexes sont normaux C - L'écriture est souvent modifiée très tôt D - La marche est très longtemps normale E - Il existe une hypertonie plastique Bonne(s) réponse(s) : D A - Il existe un certain degré de détérioration intellectuelle (grace au progrès thérapeutique qui a prolongé la durée d'évolution de la maladie). La marche peut être conservée au début (le tremblement est le motif de consultation le plus fréquent) mais est vite altérée par l'akinésie.

Question à compléments multiples. 17 L'association à la L. DOPA d un inhibiteur de la Décarboxylase périphérique facilite le traitement de la maladie de Parkinson parce que : A - Elle permet de diminuer la dose de L dopa administrée B - Elle permet de réduire la fréquence des prises de L.dopa C - Elle supprime le risque d'accidents par hypotension artérielle orthostatique D - Elle réduit le risque d'accidents digestifs E - Elle augmente l'efficacité de L. dopa sur le tremblement

Bonne(s) réponse(s) : B D A - Antidépresseur tricyclique. B - Anticholinergique à action centrale, diminue le tremblement et la rigidité. C - Antiparkinsonien action sur akinésie et hypertonie. D - Neuroleptique.

Question à compléments multiples. 28 Parmi les médicaments usuels suivants, un syndrome parkinsonien peut être provoque par la prise de : A - Largactil® B - Halopéridol C - Valium® D - Torécan® E - Dogmatil® Bonne(s) réponse(s) : A B D E A B E - Classiques car neuroleptiques. D - Traitement de fond des vertiges pouvant entraîner une hyperkinésie précoce.

Question à compléments groupés. 115 Parmi les symptômes suivants de la maladie de Parkinson, sur lequel (lesquels) les antiparkinsoniens anticholinergiques agissent-ils principalement ? 1 - Akinésie 2 - Tremblements 3 - Dépression 4 - Hypertonie Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Bonne(s) réponse(s) : A C D

Bonne(s) réponse(s) : C

L'inhibiteur de la décarboxylase périphérique permet à une plus grande quantité de L Dopa de passer la barrière hémato-encéphalique. En réduisant la transformation périphérique de L-Dopa en Dopamine, il entraîne une diminution des effets périphériques dus à celle-ci.

Sans commentaire.

Question à complément simple. 47 Quelle partie du corps n'est pratiquement jamais intéressée par le tremblement de repos chez le parkinsonien ? A - Le pied B - La main C - La tête D - Les lèvres E - L'avant-bras

Question à complément simple. 78 Les lésions responsables de la maladie de Parkinson siègent au niveau de : A - La moelle B - Les olives bulbaires C - La substance noire des pédoncules cérébraux D - Le cervelet E - Le cortex cérébral Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

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Question à complément simple. 83

Question à compléments multiples. 82

La maladie de Parkinson entraîne de façon progressive un handicap moteur Les symptômes peuvent être améliorés par : A - Les benzodiazépines B - Les phénothiazines C - La L.DOPA D - Le phénobarbital E - Aucun des médicaments précédents

Le syndrome Parkinsonien peut comporter : A - Un tremblement B - Une hypertonie spastique C - Des kinésies paradoxales D - Un piétinement E - Une voix scandée et explosive

Bonne(s) réponse(s) : C

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Bonne(s) réponse(s) : A C D B - Syndrome pyramidal. E - Syndrome cérébelleux.

Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 62

Question à complément simple. 96

Le tremblement parkinsonien : A - Disparaît au repos B - Peut être uni ou bilatéral C - Peut persister dans l'attitude D - Peut s'accompagner d'une hypertonie extra-pyramidale E - Peut entraîner une dysmétrie

Quelle partie du corps n est pratiquement jamais intéressée par le tremblement de repos chez le Parkinsonien ? A - Le pied. B - La main. C - La tête. D - Les lèvres. E - L'avant-bras.

Bonne(s) réponse(s) : A C D

Bonne(s) réponse(s) : C

A - C'est un tremblement de repos E - Syndrome cérébelleux.

Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 75 L'hypertonie du syndrome parkinsonien : A - Augmente à l'activité musculaire dans un autre territoire B - Est élastique C - Est plastique D - Cède par à-coup E - S'accompagne d'une hyperréflectivité ostéo-tendineuse

Question à compléments multiples. 21 Le tremblement parkinsonien est : A - Un tremblement d'attitude B - De repos C - D'intention et d'action D - Accentue par l'occlusion des yeux E - Accentué par l'émotion Bonne(s) réponse(s) : B D E

Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire. A - Diminution du ballottement passif d'1 membre lorsque le patient effectue un mouvement du membre controlatéral. B - Syndrome pyramidal E - ROT normaux, augmentation des réflexes de posture.

Question à compléments multiples. 22 Les mouvements anormaux involontaires induits par le L. Dopa dans la maladie de Parkinson : A - Sont habituellement de type choréique B - Ne s'observent que dans les formes tremblantes de la maladie C - Surviennent en général lors de la 1ère année du traitement D - Sont en général améliorés par l'augmentation de posologie de L. Dopa E - Peuvent persister jusqu'à 1 semaine après l'arrêt de la dopathérapie

Question à compléments multiples. 119 Le syndrome parkinsonien secondaire aux neuroleptiques : A - Est dû à un blocage de la sécrétion de dopamine B - Est dû à une inhibition de la recapture de la dopamine C - Est dû à un blocage des récepteurs post-synaptiques dopaminergiques D - Est prévenu par les traitements anticholinestérasiques E - Est prévenu par les traitements anticholinergiques Bonne(s) réponse(s) : C E Les neuroleptiques, en se fixant sur les récepteurs dopaminergiques synaptiques, diminuent la transmission dopaminergique au niveau nigrostrié. Les anticholinergiques sont efficaces, contrairement à la L-dopa.

Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

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Question à complément simple. 30

Question à compléments multiples. 85

Pour traiter la maladie de Parkinson, l'utilisation d'un inhibiteur de la décarboxylase associé à la L-dopa permet : A - De réduire le risque d'accidents psychiques B - De réduire le risque de survenue de mouvements anormaux C - De réduire le nombre de prises quotidiennes de L-dopa D - D'associer un anticholinergique E - De limiter les effets secondaires digestifs

Le syndrome parkinsonien comporte : A - Un ralentissement des gestes alternés rapides B - Un tremblement de la tête C - Une hypertonie plastique D - Une micrographie E - Une voix scandée et explosive Bonne(s) réponse(s) : A C D

Sans commentaire.

Le parkinsonien ne tremble pas de la tête (contrairement au tremblement essentiel). E - se rapporte au syndrome cérébelleux.

Question à compléments multiples. 64

Question à compléments multiples. 71

Les anticholinergiques prescrits dans la maladie de Parkinson sont : A - Actifs sur le tremblement B - Peu actifs sur l'akinésie C - Efficace pour corriger les syndromes induits par !es neuroleptiques D - Responsables de syndromes confusionnels chez les sujets âgés E - Contre-indiqués en cas d'insuffisance coronarienne

La maladie de Parkinson : A - Est d'étiologie vasculaire B - Peut rester longtemps cliniquement unilatérale C - Peut entraîner des chutes D - Est due à un manque de dopamine au niveau du striatum E - Peut se traiter en donnant de la dopamine injectable

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : A B C D Les anticholinergiques peuvent être utilisés avec précaution en cas d'insuffisance coronarienne.

Question à compléments multiples. 22 Dans le cadre sémiologique de l'akinésie parkinsonnienne, on retrouve : A - Une exagération des réflexes de posture B - La rareté du clignement des paupières C - Une exploration du champ de vision par les seuls mouvements des globes oculaires, sans bouger la tête D - La réduction du balancement d'un ou des 2 bras à la marche E - Une difficulté à exécuter de façon rapide les mouvements alternatifs Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Bonne(s) réponse(s) : B C D La dopamine ne passe pas la barrière hemato-encéphalique.

Question à compléments multiples. 75 Les mouvements anormaux involontaires induits par la L Dopa dans la maladie de Parkinson : A - S'observent surtout dans les formes tremblantes de la maladie B - Sont améliorés par l'augmentation de la posologie de LDopa C - Peuvent affecter le segment céphalique D - S'accompagnent d'une hypotonie E - Surviennent surtout lors des premières années de la maladie Bonne(s) réponse(s) : C D L'item D est discutable : les mouvements anormaux peuvent s'accompagner d'une hypotonie mais parfois d'une hypertonie (quand ils sont à type de dystonie, de choréoathétose).

La relative préservation de la motricité oculaire contraste avec l'akinésie de la face.

Question à compléments multiples. 29 Question à compléments multiples. 33 Le diagnostic de maladie de Parkinson est compatible avec la constatation de : A - Signe de Babinski bilatéral B - Hypertonie plastique C - Tremblement d'attitude isolé D - Aphasie E - Festination Bonne(s) réponse(s) : B E

Pour le traitement de la maladie de Parkinson, on peut utiliser : A - Un agoniste direct dopaminergique B - Un agoniste direct cholinergique C - Un antagoniste sérotoninergique D - Un précurseur de la dopamine E - La dopamine Bonne(s) réponse(s) : A D La dopamine ne passe pas la barrière hémato-encéphalique.

C - Le tremblement parkinsonien est un tremblement de repos.

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Question à compléments multiples. 56

Question à complément simple. 82

Le syndrome parkinsonien peut comporter le ou les signes suivants : A - Akinésie B - Micrographie C - Réflexe naso-palpébral inépuisable D - Phénomènes de piétinements (enrayages cinétiques) E - Spasticité

L'association d'akinésie et d'hypertonie fait évoquer une maladie de Parkinson. Cependant ce malade ne présente pas de tremblement : quelle est la proposition exacte ? A - Il ne s'agit en aucun cas d'une maladie de Parkison B - Il s'agit d'une forme akinéto-hypertonique de maladie de Parkinson C - Il faut évoquer un syndrome parkinsonien des neuroleptiques D - Il faut évoquer un syndrome pseudo-bulbaire E - Aucune proposition n'est exacte

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E - La spasticité définit l'hypertonie pyramidale (contrairement à la rigidité "plastique" du parkinsonien).

Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 57 Dans les médicaments de la maladie de Parkinson on trouve : A - Des anticholinergiques B - Des neuroleptiques C - Des précurseurs du gaba D - Des agonistes dopaminergiques directs E - Un précurseur de la dopamine

Monsieur S... âgé de 66 ans. a été hospitalisé il y a une dizaine de jours pour faiblesse généralisée. En fait depuis un an environ il présente des difficultés de plus en plus grandes à se déplacer à effectuer les actes de la vie quotidienne à se retourner dans son lit à se laver sans aide et est devenu totalement dépendant de son entourage. A l'examen la marche se fait lentement à petits pas, le buste penché en avant les bras collés au corps et on note une hypertonie importante des quatre membres avec signe de la roue dentée. Il n'y a pas de déficit moteur pas d'anomalie des réflexes. pas d'atteinte des sensibilités : bon état général : pas d'atteinte des fonctions supérieures.

Bonne(s) réponse(s) : C D E A - Actif, surtout sur les formes tremblantes. B - Aggravent la maladie de Parkinson en induisant une délétion en Dopamine. D E - Sx : la L-Dopa. La Bromocriptine est un agoniste indirect (postsynaptique).

Question à complément simple. 56 Un parkinsonien traité depuis plusieurs années par L-DOPA présente après une amélioration de ses troubles des mouvements anormaux. Parmi les propositions suivantes, quelle en est la cause plausible ? A - Insuffisance du traitement B - Troubles intestinaux C - Epuisement thérapeutique D - Surdosage E - Sans rapport avec la prescription de L-DOPA Bonne(s) Réponse(s) : D Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 55 Le syndrome parkinsonien : A - Comporte une perte du balancement du bras à la marche B - S'accompagne de rire et de pleurer spasmodique C - S'accompagne d'une exagération du réflexe nasopalpébral D - S'accompagne d'une augmentation du réflexe mentonnier E - S'accompagne d'un faciès figé

Question à complément simple. 83 L'hypertonie de la maladie de Parkinson est qualifiée de plastique ceci veut dire : A - Une augmentation du tonus de repos disparaissant au mouvement B - Une augmentation du tonus se renforçant avec la répétition du mouvement C - Une augmentation du tonus se renforçant avec l'amplitude du mouvement D - Une augmentation du tonus constante pendant la durée du mouvement E - Aucune proposition n'est exacte Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 84 Parmi les propositions suivantes concernant le tremblement de la maladie de Parkinson, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A - Le tremblement augmente au froid et à l'émotion B - Le tremblement est un tremblement de repos C - Le tremblement est souvent à prédominance unilatérale D - Le tremblement n'est presque jamais isolé E - Le tremblement disparaît pendant le sommeil Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire.

Bonne(s) Réponse(s) : A C E B D se voient dans les syndromes pseudobulbaires (atteinte bilatérale de la voie pyramidale cortico-nucléraire).

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Question à complément simple. 85

Question à compléments multiples. 71

Comment sont les réflexes ostéotendineux dans la maladie de Parkinson ? A - Normaux B - Augmentés C - Diminués D - Abolis E - Pendulaires

Parmi les propositions suivantes concernant le tremblement de la maladie de Parkinson, laquelle (ou lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A - Le tremblement augmente à l'émotion. B - Le tremblement est un tremblement de repos. C - Le tremblement est souvent à prédominance unilatérale, D - Le tremblement n'est pas augmente par le calcul mental E - Le tremblement disparaît pendant le sommeil.

Bonne(s) réponse(s) : A Peuvent être augmentés sans signification précise.

Bonne(s) réponse(s) : A B C E

Question à complément simple. 69

Le tremblement parkinsonien est le type même du tremblement de repos ; il est augmenté par l'émotion, la concentration (calcul mental), disparaît pendant le sommeil. La maladie de Parkinson est presque toujours asymétrique, rarement unilatérale.

L'association d'akinésie et d'hypertonie fait évoquer une maladie de Parkinson Cependant ce malade ne présente pas de tremblement ; vous en conclue que : A - Il ne s agit en aucun cas d'une maladie de Parkison. B - Il s'agit d'une forme akinéto-hypertonique de maladie de Parkinson. C - Il s'agit d'un syndrome pyramidal D - Il faut évoquer un syndrome pseudo-bulbaire E - Aucune proposition n'est exacte. Bonne(s) réponse(s) : B Un syndrome pseudobulbaire (dans le cadre d'un état lacunaire de l'hypertendu) pourrait simuler un Parkinson akinéto-hypertonique mais il existe alors un syndrome pyramidal : or dans ce cas, les réflexes sont notés normaux. Monsieur S... âgé de 66 ans, a été hospitalisé il y a une dizaine de jours pour faiblesse généralisée. En fait depuis un an environ il présente des difficultés de plus en plus grandes à se déplacer, à effectuer les actes de la vie quotidienne, à se retourner dans son lit, à se laver sans aide et est devenu totalement dépendant de son entourage. A l'examen la marche se fait lentement, à petits pas, le buste penche en avant les bras collés au corps et on note une hypertonie importante des quatre membres avec signe de la roue dentée. Il n'y a pas de déficit moteur, pas d'anomalie des réflexes, pas d'atteinte des sensibilités ; bon état général ; pas d'atteinte des fonctions supérieures.

Question à compléments multiples. 70 L'hypertonie de la maladie de Parkinson est qualifiée de plastique. Ceci veut dire : A - Une augmentation du tonus de repos disparaissant au mouvement.

Question à complément simple. 72 Comment sont les réflexes ostéotendineux dans la maladie de Parkinson ? A- Normaux. B - Augmentés. C - Diminués. D - Abolis. E - Pendulaires. Bonne(s) réponse(s) : A Il sont augmentés en cas de syndrome pyramidal, diminués ou abolis en cas d'atteinte périphérique, pendulaires dans l'hypotonie du syndrome cérébelleux.

Question à complément simple. 36 La survenue de fluctuations d'action dans la maladie de Parkinson se situe en moyenne par rapport au début du traitement au bout de : A - Quelques mois B - 2 ans C - 5 ans D - 8 ans E -10 ans Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

B - Une augmentation du tonus constante pendant la durée du mouvement C - Une augmentation du tonus se renforçant avec l'amplitude du mouvement D - Une augmentation du tonus se renforçant avec la répétition du mouvement D - Une augmentation du tonus se renforçant avec la vitesse de mouvement passif E - Une augmentation du tonus se renforçant avec la vitesse de mouvement passif Bonne(s) réponse(s) : B L'hypertonie spastique (pyramidale) au contraire se renforce avec l'amplitude du mouvement. L'hypertonie oppositionnelle (frontale) se renforce avec la vitesse du mouvement et disparaît au repos.

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Question à compléments multiples. 72 Parmi les arguments cliniques énumérés ci-dessus, trois viennent appuyer la suspicion d'une maladie de parkinson. Lesquels ? A - L'unilatéralité des symptômes B - L'exagération des réflexes osteo-tendineux C - La perte des mouvements automatiques D - La présence de troubles de l'équilibre E - Le ralentissement des gestes Bonne(s) réponse(s) : A C E La maladie de Parkinson débute presque toujours de façon unilatérale et demeure asymétrique. En revanche, un début par des troubles de l'équilibre (non mentionnés ici) doit faire récuser ce diagnostic, les chutes peuvent cependant apparaître tard dans l'évolution. Mr L. 65 ans, est gêné depuis 6 à 8 mois pour les gestes précis de la main droite. Son écriture est petite et se rétrécit encore davantage au cours d'une même ligne d'écriture. Il met beaucoup plus de temps à se raser. Quand il marche, son bras droit ne balance pas, mais parfois sa main se met alors à trembler. Il a remarqué que ce tremblement se produit également lorsqu'il regarde la télévision avec attention, le moindre mouvement faisant disparaître ce tremblement.

Question à complément simple. 75 Dans l'observation ainsi décrite, à quel anti-parkinsonien donnez-vous la priorité ? A - Artane® B - Disipal® C - Eldéprine® D - Modopar® E - Trivastal® Bonne(s) réponse(s) : D L'akinésie apparaît comme le symptôme majeur dans cette forme (micrographie) ; la L.DOPA est sans conteste à donner en première intention. L'artane® et le Trivastal® sont intéressant dans les formes tremblantes "pures".

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Question à compléments multiples. 70

Question à compléments multiples. 74

Choisissez le ou les examens complémentaires dont les résultats peuvent donner des arguments positifs pour le diagnostic de sclérose en plaques : A - Ponction lombaire B - Doppler cervical C - Radiographie du crâne D - Potentiels évoqués visuels E - Examen du champ visuel

Le traitement corticoïde de la sclérose en plaques : A - Doit être continué en permanence B - Doit être raison aux poussées C - Ne doit jamais être mis en oeuvre D - Est capable de prévenir les récidives E - Peut comporter des doses massives de manière transitoire Bonne(s) réponse(s) : B E

Bonne(s) réponse(s) : A D E A - Protéinorrachie légèrement augmentée à une dizaine de lymphocytes. Augmentation des gammaglobulines avec profil oligoclonal. D - P E V pathologiques. E - Signes ou séquelles de NORB.

Cures d'1 à 2 mois puis diminution progressive. Diminue la sévérité et la durée de la poussée.

Question à complément simple. 57 Question à compléments multiples. 32 A propos de la sclérose en plaques : A - La protéinorachie est en règle supérieure à 1 g/l B - La névrite optique rétrobulbaire est habituellement symétrique C - La névralgie du trijumeau est rare D - L'euphorie est un signe tardif E - La diplopie peut être révélatrice

Chez un jeune patient suspect de sclérose en plaques, l'examen montre un syndrome pyramidal des quatre membres, un syndrome cérébelleux. un nystagmus et une diplopie. Ce tableau permet d'éliminer un des diagnostics différentiels suivants de la S.E.P., lequel ? A - Tumeur de la fosse postérieure B - Malformation angiomateuse du tronc cérébral C - Compression de la moelle cervicale D - Malformation de la charnière occipito-vertébrale E - Hérédodégénération spinocerébelleuse

Bonne(s) réponse(s) : C D E

Bonne(s) réponse(s) : C

A - La protéinorachie est en règle inférieure à 1 g/l. B - L'atteinte est habituellement asymétrique. C - La névralgie du V est rare mais caractéristique. D - L'euphorie est en général observée tardivement. E - Le plus souvent atteinte du VI, parfois du III de façon dissociée, très rarement le IV.

Ce diagnostic peut être éliminé car il existe des signes topographiques situées au-dessus du niveau lésionnel.

Question à compléments multiples. 71 A propos de la sclérose en plaques il est généralement admis que : A - la maladie est rare dans les zones sub-tropicales B - il existe une corrélation entre l'incidence de la maladie et les antigènes du système d'histo-compatibilité C - une Iymphocytose modérée sans élévation de la protéinorachie est évocatrice D - la première poussée ne survient habituellement pas après l'age de 50 ans E - les troubles de l'oculo-motricité sont exceptionnels Bonne(s) réponse(s) : A B C D A - La maladie est d'autant plus rare que l'on se rapproche de l'équateur. C - Discrète Iymphocytose 2 fois sur 3, discrète protéinorachie 1 fois sur 3. D - Survient habituellement entre 20 et 40 ans. E - Les troubles de l'oculo motricité sont fréquents.

Question à compléments multiples. 65 Au cours de la sclérose en plaques. quel(s) symptôme(s) est (sont) très rarement observé(s) : A - Troubles de la sensibilité profonde B - Hémianopsie latérale homonyme C - Syndrome cérébelleux D - Surdité unilatérale E - Diplopie

Question à compléments multiples. 41 Parmi les symptômes suivants, quels sont les trois qui par leur fréquence, ont une valeur pour le diagnostic de sclérose en plaques ? A - Paraparésie spasmodique B - Hypoacousie unilatérale C - Hypertonie extra-pyramidale D - Névrite optique rétro-bulbaire E - Ophtalmoplégie internucléaire Bonne(s) réponse(s) : A D E Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 91 Au cours de la Sclérose en Plaques. les potentiels évoqués visuels : A - Permettent d'ajuster la thérapeutique B - Peuvent Etre anormaux en l'absence de tout phénomène visuel clinique C - Sont symétriques D - Leur altération traduit essentiellement l'existence de plaques périventriculaires postérieures E - Apportent un argument pronostique Bonne(s) réponse(s) : B Atteinte du nerf optique. Permettre de détecter une atteinte infraclinique. Peuvent être symétrique, l'asymétrie est évocatrice.

Bonne(s) réponse(s) : B D Sans commentaire. RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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Question à compléments multiples. 17

Question à compléments multiples. 76

Le liquide céphalorachidien d'un sujet atteint de sclérose en plaques comporte typiquement : A - Une hypercytose lymphocytaire discrète B - Une hyperprotéinorachie supérieure à 19/l C - Une polynucléose D - Une distribution oligo-clonale du profil électrophorétique des protéines E - Une hypoglycorrachie

Parmi les formules de liquide céphalorachidien ci-dessous, deux sont compatibles avec le diagnostic de sclérose en plaques; lesquelles ? A - Protéines 0,30 g/l, cytologie nulle B - Protéines 1,80 g/1, cytologie nulle C - Protéines 0,30 g/l, 15 Iymphocytes/mm3 D - Protéines 0,80 g/l, 500 Iymphocytes/mm3 E - Protéines 0, 60 g/l, 90 polynucléines/mm3

Bonne(s) réponse(s) : A D

Bonne(s) réponse(s) : A C

A - Typiquement < 10/mm3. B - Typiquement 0,7 à 0,8 g/l. D - Hyper gammaglobulinorachie avec répartition oligoclonale.

La protéinorachie est exceptionnellement supérieure à 1 gramme/l dans la SEP ; elle est souvent normale. La lymphocytose est inférieure à 50/mm3.

Question à compléments multiples. 85

Question à compléments multiples. 25

Dans la sclérose en plaques : A - Une hémianopsie latérale homonyme est souvent constatée B - L'augmentation des gammaglobulines dans le L.C.R. s'accompagne d'une distribution oligoclonale C - Il peut exister des troubles sphinctériens D - Le traitement repose sur les corticoïdes au long cours E - La vitesse de sédimentation globulaire est habituellement augmentée

Au cours de la sclérose en plaques : A - Les anomalies des potentiels évoqués visuels sont habituelles B - Il existe souvent une sécrétion intrathécale d'immunoglobulines C - La protéinorachie est en règle supérieure à 1 g/l D - Il existe une Iymphocytose du LCR en règle supérieure à 100 éléments par mm3 E - L'imagerie en résonance magnétique du cerveau est souvent anormale

Bonne(s) réponse(s) : B C

Bonne(s) réponse(s) : A B E L'HLH est tout à fait exceptionnelle dans la SEP. Les corticoïdes ne sont donnés que de façon discontinue, lors des poussées, dont ils ne visent qu'à réduire la durée. L'inflammation est limitée au SNC.

Question à compléments multiples. 42 Au cours d'une sclérose en plaques on peut retrouver : A - Signe de Lhermitte B - Opthalmoplégie internucléaire C - Paresthésies constrictives D - Impuissance E - Syndrome du canal carpien Bonne(s) réponse(s) : A B C D Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 73 La sclérose en plaques est caractérisée par : A - Une hyper-gamma-globulinorachie oligoclonale B - La normalité habituelle de l'I R M (imagerie par résonance magnétique) C - La visualisation quasi-constante des plaques récentes au scanner X après injection de produiT de contraste D - Une augmentation de l'amplitude des potentiels évoqués visuels E - Une majoration des symptômes par la chaleur Bonne(s) réponse(s) : A E - Alors que le scanner est souvent normal, l'IRM montre le plus souvent des hypersignaux de la substance blanche. - L'amptitude des potentiels évoqués est diminuée. - La chaleur majore parfois les troubles (d'où le test diagnostic "du bain chaud").

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La protéinorachie est exceptionnellement supérieure à 1 gramme et la lymphocytose est modérée (ou normale).

Question à complément simple. 83 Le diagnostic de sclérose en plaques peut être argumenté de façon positive par : A - L'étude du L.C.R. B - L'examen par ultrasonographie Doppler des vaisseaux du cou C - L'examen campimétrique du champ visuel D - L'électroencéphalogramme E - L'électromyogramme Bonne(s) réponse(s) : A - Le LCR peut montrer une réaction cellulaire modérée (< 50 éléments lymphocytaires), une protéinorachie normale ou peu augmentée (< 1 g/l), surtout une augmentation oligocionale des immunoglobuline. - Le champ visuel peut montrer un scotome central (séquelle de NORB).

Question à complément simple. 63 La névrite rétrobulbaire de la sclérose en plaques se caractérise par un des signes suivants. Indiquez lequel ? A - Une violente douleur orbitaire B - Une baisse rapide et passagère de la vision d'un oeil C - Une rougeur de l'oeil atteint D - Une polynévrite des membres inférieurs E - L'apparition brusque d'un strabisme chez un jeune de moins de 16 ans Bonne(s) Réponse(s) : B Sans commentaire.

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Question à complément simple. 56

Question à compléments multiples. 85

Le meilleur argument en faveur d'un diagnostic de sclérose en plaques dans cette observation est : A - Le signe de Romberg B - Le signe de Lhermine C - L'âge de la patiente D - La caractère multifocal des lésions E - Le nystagmus multidirectionnel

Dans l'hypothèse où la scène clinique initialement décrite correspond à une sclérose en plaques, ce diagnostic pourrait être conforté par : A - Radiographie de la colonne dorsale B - Potentiels évoqués visuels C - Scanner cérébral D - Electromyogramme E - Electrophorèse des protéines sanguines

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : B C Sans commentaire.

Question à complément simple. 57 Les résultats des examens complémentaires suivants sont compatibles avec le diagnostic de sclérose en plaques sauf un lequel ? A - Cytochimie du L C.R normale B - Latences augmentées aux potentiels évoqués visuels C - Hypodensité paraventriculaire prenant le contraste au scanner D - 15 lymphocytes : 0.50 9/1 de proteinorachie dans le L.C.R E - 2 éléments blancs 2 g/l de protéinorachie dans le L.C.R Bonne(s) réponse(s) : E A - Le L.C.R. peut être normal B - Permet un diagnostic infraclinique C - Aspect d'une "plaque" au scanner D - Compatible.

A - Ne montre pas de signe en rapport avec une SEP. B - Peut montrer une atteinte infraclinique très évocatrice C _ En montrant une "plaque de démyélisnisation" dans la substance blanche = hypodensité rehaussée par le produit de contraste si récente. D - Inutile si suspiscion de SEP E - Electrophorèse des protéines du LCR.

Question à compléments multiples. 5 Sur quel(s) argument(s) essentiel(s) le diagnostic de sclérose en plaques peut-il être étayé ? A - La radiographie du canal optique B - Les antécédents familiaux C - Les atteintes neurologiques de poussées antérieures ou concomitantes D - L'hyperpression du liquide céphalo-rachidien E - L'hypergammaglobulinorachie Bonne(s) réponse(s) : C E Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 84 Ajoutés à ceux de la présentation, quel(s) élément(s) peu(ven)t plaider fortement en faveur du diagnostic de sclérose en plaques A - Notion d'un trouble visuel unilatéral régressif deux ans plus tôt B - Abolition des réflexes du membre supérieur C - Anesthésie en selle D - Crise d épilepsie généralisée il y a quatre ans E - Surdité progressive unilatérale de transmission

Question à compléments multiples. 6 La sclérose en plaques n'est pas la seule étiologie à évoquer Quel(s) est(sont) le(s) diagnostic(s) étiologique(s) compatible(s) avec le tableau présenté ? A - L'intoxication alcoolo-tabagique B - Une neuropathie carentielle C - Une neuropathie optique de Leber D - Une neuropathie optique type Devic E - Une arachnoïdite opto-chiasmatique

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : D

A - Très évocateur B - Exceptionnel dans une SEP C - Atteinte de la queue de cheval D - 3 à 5 % d'épilepsie dans une SEP E - Mécanisme non central.

Question discutable : le diagnostique de SEP est quasi certain devant ce tableau. - Le syndrome de Devic (neuromyélite aiguë) est une double névrite optique avec atteinte médullaire sévère : l'étiologie la plus fréquente en est la sclérose en plaque, et, de plus, le tableau présenté par la patiente est peu évocateur de ce diagnostic. - La maladie de Leber est une neuropathie optique familiale d'origine mitochondriale se manifestant par une baisse de l'acuité visuelle. Elle est est bilatérale et progressive en quelques mois.

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Question à compléments multiples. 20

Question à complément simple. 78

Le diagnostic de sclérose en plaques est généralement étayé par les examens complémentaires suivants : A - Mesure du débit sanguin cérébral B - Etude du liquide céphalo-rachidien C - Angiographie D - Imagerie par résonance magnétique (IRM) E - Electromyographie

S'il s'agit d'une sclérose en plaques par quel mécanisme peut on expliquer la baisse d'acuité visuelle unilatérale droite ? A - Atteinte du chiasma B - Atteinte de la bandelette optique gauche C - Atteinte du cortex occipital gauche D - Atteinte du nerf moteur oculaire externe droit E - Aucune des réponses précédentes n'est exacte

Bonne(s) réponse(s) : B D

Bonne(s) réponse(s) : E B - Le LCR peut montrer une protéinorachie normale ou discrètement augmentée (< 1 g/l), une discrète réaction cellulaire (< 50 éléments), une augmentation oligoclonale des gamma-globulines. D - L'IRM montre généralement des hypersignaux de la substance blanche en T2.

Atteinte du nerf optique.

Question à complément simple. 79 Question à compléments multiples. 21 Une ponction lombaire est alors réalisée. Citez les éléments biologiques qui seraient compatibles avec le diagnostic de sclérose en plaques : A - 8 Lymphocytes par mm3 B - Protéinorachie : 3 g/l C - Protéinorachie : 0, 70 g/l D - Glycorachie : 0, 60 mmoles/l E - Pic oligoclonal des immunoglobulines

S'il s'agit d'une sclérose en plaques le champ visuel réalisé chez cette patiente, montrera de façon très probable : A - Un scotome central unilatéral au niveau du champ visuel de l'oeil droit B - Une hémianopsie bitemporale C - Une hémianopsie binasale D - Une hémianopsie latérale homonyme droite E - Une hémianopsie latérale homonyme gauche Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A C E Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 80 Question à compléments multiples. 22 Concernant l'imagerie par résonance magnétique (IRM), dans la sclérose en plaques, citez la ou les réponses justes : A - Il existe une étroite relation entre le siège des plaques et la symptomatologie clinique B - Le nombre de plaques de sclérose a une valeur pronostique C - L'IRM permet à elle seule de faire le diagnostic de sclérose en plaques D - Des images radiologiques identiques à celles observées dans la sclérose en plaques peuvent révéler d'autres affections E - Ces images siègent n'importe où au niveau de la substance blanche du système nerveux central

Parmi les examens suivants, quel est celui ou quels sont ceux qui seront perturbés s'il s'agit d'une sclérose en plaques ? A - Potentiels évoqués visuels B - Electrorétinogramme C - Angiographie fluorescéinique D - Echographie oculaire E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 81

Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

Question à compléments multiples. 23 Le traitement de la poussée de sclérose en plaques fait appel à: A - Corticothérapie au long cours B - D-Pénicillamine C - Cyclophosphamide (Endoxan®) D - Aziathioprine (Imurel®) E - Corticothérapie pendant la poussée

Hormis la baisse de l'acuité visuelle unilatérale, on peut rencontrer au cours de l'évolution d'une sclérose en plaques : A - Une cataracte B - Une baisse d'acuité visuelle bilatérale C - Un nystagmus D - Une diplopie E - Une conjonctivite Bonne(s) réponse(s) : B C D B - Oui, mais en général un oeil après l'autre.

Bonne(s) réponse(s) : E Sans commentaire.

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Question à complément simple. 88 Les fistules carotido caverneuses secondaires à un traumatisme crânien s'accompagnent habituellement des signes suivants sauf un. Lequel ? A - Exophtalmie pulsatile B - Douleurs dans le territoire du nerf trijumeau C - Crises d'épilepsie temporale D - Atteinte des nerfs oculo moteurs E - Perception d'un souffle intra crânien Bonne(s) réponse(s) : C Lésion trop antérieure pour provoquer des crises temporales. A - Est quasi pathognomonique. E - Est un signe important accompagnant habituellement les céphalées. B D - Peuvent appartenir à la séméologie.

Question à compléments multiples. 92 L'apparition progressive d'une confusion 3 mois après un traumatisme crânien avec contusion cérébrale doit faire évoquer le ou les diagnostic(s) suivant(s) : A - Un hématome extradural B - Une dissection carotidienne C - Une hydrocéphalie à pression normale D - Un hématome sous dural chronique E - Un hématome intracérébral Bonne(s) réponse(s) : C D La latence permet d'écarter un hématome extradural et intracérébral ; une dissection carotidienne se serait manifestée par des accidents ischémiques.

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23 Question à compléments multiples.

73 Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles s'applique(nt) aux plasmides de résistance aux antibiotiques ? A - Peuvent être responsables de la résistance simultanée à plusieurs antibiotiques B - Peuvent être transférés entre bactéries d'une même espèce C - Peuvent être transférés entre bactéries d'espèces différentes D - Se répliquent indépendamment du chromosome E - Sont toujours présents à un seul exemplaire par cellule bactérienne

Il est logique de rechercher dans un prélèvement de selles les virus suivants : A - Les coxsackie virus B - Les rotavirus C - Les arbovirus D - Les virus influenzae E - Les virus parainfluenzae

Bonne(s) réponse(s) : A B C D A. Les plasmides codent pour différents types de caractère parmi lesquels la résistance aux antibiotiques. Cette résistance (acquise) peut s'exprimer vis à vis d'un ou plusieurs antibiotiques, appartenant même à des familles différentes. B.C. Le transfert plasmidique est intergénérique ou interspécifique. Il s'effectue soit par conjugaison (plasmides conjugatifs) soit par mobilisation (plasmides non conjugatifs). La très large spécificité d'hôte des plasmides conjugatifs des bacilles gram négatif explique la dissémination des caractères de résistance bactérienne aux antibiotiques : "épidémie de résistance plasmidique ". D. Par définition : cet ADN bicaténaire et circulaire est extrachromosomique et doué de réplication autonome. E. Deux plasmides capables de coexister de façon stable dans la même cellule bactérienne sont dits compatibles (classification des plasmides par groupes d'incompatibilité). D'autre part, lors d'un transfert par mobilisation, le plasmide non conjugatif est transféré par un autre plasmide (conjugatif) présent dans la même bactérie.

Bonne(s) réponse(s) : A B A. Les coxsackies appartiennent au genre entérovirus. Excrétion abondante dans les selles durant des semaines, transmission fécaleorale. B. Rotavirus : responsables de la majorité des gastro-entérites aiguës virales des nourrisson et très jeunes enfants. C. L'isolement du virus, uniquement à partir du sang total prélevé en phase aiguë. D.E. Viroses localisées à la sphère respiratoire ; exceptés les virus des oreillons et de la rougeole qui réalisent des viroses généralisées. La présence d'une enveloppe virale explique fragilité des virus influenza ou parainfluenza, et leur absence dans les selles.

74 Question à compléments multiples. Les cellules transformées par un virus : A - Peuvent se diviser un nombre illimité de fois in vitro B - Obéissent à l'inhibition de contact C - Ont un cytosquelette désorganisé D - N'ont plus 2N chromosomes E - Expriment souvent à leur surface des antigènes nouveaux Bonne(s) réponse(s) : A C D E

72 Question à compléments multiples. Le prélèvement de sang tait partie des prélèvements pratiqués pour la détection du virus ou des antigènes au cours : A - Des infections à virus parainfluenza B - Des infections à virus respiratoire syncytial C - De l'hépatite B D - De la fièvre jaune E - De la fièvre de Lassa Bonne(s) réponse(s) : C D E A.B. La recherche de virus ne présente pas d'intérêt diagnostique ou pronostique. Mais si nécessaire, elle peut être pratiquée au niveau des sécrétions rhinopharyngées et bronchiques, ainsi que dans le liquide pleural. C. Recherche surtout d'antigènes associés au virus : Ag Hbs Hbe, delta. D. Hépatonéphrite hémorragique due au virus amaril (famille : Loga viridae) transmise comme toute arbovirose par un arthropode hématophage. L'isolement du virus se fait à partir du sang total prélevé en phase aiguë. E. Fièvre hémorragique due à un arena virus. La principale lésion est une nécrose hépatocytaire qui contient de nombreuses particules virales.

A. Dans une interaction de type intégratif, la transformation cellulaire est possible. La cellule acquiert la propriété de se diviser in vitro, un nombre illimité de fois. B. Dans certaines situations, lorsqu'il y a interaction de type intégratif, il existe une perte de l'inhibition de contact. C. Le cytosquelette est désorganisé par la présence d'inclusions virales cytoplasmiques (dans le cas d'une interaction de type productif). D. Dans l'interaction de type intégratif, le génome viral peut persister sous forme plasmidique libre, épisomique. La cellule garde ainsi 2N chromosomes. E. Les néoantigènes de la surface cellulaire sont des glycoprotéines d'information virale qui confèrent de nouvelles propriétés antigéniques.

24 Question à complément simple. Indiquez le point d'impact de la pénicilline G sur les germes sensibles : A - Membrane bactérienne B - Synthèse protéique ribosomale C - Mitochondries D - Capsule E - Noyau Bonne(s) réponse(s) : A Les bêta lactamines inhibent la synthèse du peptidoglycane, constituant de la paroi des bactéries gram positif comme à gram négatif. Elles empêchent l'action de la transpeptidase, enzyme-clé de la synthèse du peptidoglycane. La perte de la paroi bactérienne entraîne la lyse bactérienne par hypertonie. Attention : l'action des bêta lactamines se fait au niveau de la paroi et non de la membrane bactérienne (seules les polymyxines agissent au niveau de celle-ci). La réponse A est donnée par approximation et élimination.

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84 Question à complément simple.

17 Question à compléments multiples.

La toxine tétanique a les propriétés suivantes sauf une. Laquelle ? A - Pyrogène B - Antigénique C - Protéique D - Neurotrope E - Thermolabile

Indiquez la ou les propositions exactes concernant l'acycloguanosine ou acyclovir (Zovirax®) : A - Il n'a d'activité anti-herpétique qu'après phosphorylation en acycloguanosine-triphosphate B - Il agit par inhibition de la synthèse de l'ADN viral C - Il agit sur les herpès simplex virus de type 1 et 2 et sur le virus de la varicelle et du zona D - Il élimine l'infection virale latent du ganglion nerveux sensitif E - Il est moins cytotoxique que l'IdU ou Iduviran®

Bonne(s) réponse(s) : A Clostridium Létani produit essentiellement deux exoprotéines : - une hémolysine (tétanolysine) - une toxine (tétanospasmine ou toxine tétanique) A. Le tétanos est une maladie apyrétique, sauf complications. B. Ces propriétés antigéniques sont exploitées lors de la réalisation de l'anatoxine (préparée à partir d'une toxine purifiée et détoxifiée) qui sert de base au vaccin antitétanique. D. La tétanospasmine a un transport principalement, sinon exclusivement, axonal (intra-neuronal). Elle est responsable du syndrome tétanique. Les gangliosides hydrosolubles des tissus cérébraux sont responsables de la fixation de la toxine au niveau du système nerveux central. E. Toute toxine protéique est thermolabile, par opposition aux endotoxines glucido-lipidoprotéique qui, elles, sont thermostables.

15 Question à compléments multiples. L'infection herpétique latente qui sous-tend l'herpès récurrent a un ou plusieurs des caractères suivants : A - Elle a pour siège principal les ganglions lymphatiques du territoire de la primo-infection B - Elle peut durer toute la vie C - Elle est sujette à des réactivations qui aboutissent à une excrétion du virus D - Elle peut être éliminée par les antiviraux de type acyclovir E - Elle peut être éliminée par les immunostimulants de type isoprinosine Bonne(s) réponse(s) : B C A. Entre la primo-injection et les récurrences, le virus reste latent dans l'organisme, dans le corps cellulaire des neurones sensitifs périphériques innervant le territoire de la primo-infection, pour les herpès viridae neurotropes comme les herpès simplex virus (HSV1 et 2) et le virus de la varicelle et du zona (VZV). D. Les antiviraux de type aciclovir sont des virostatiques. Ils sont incapables d'éradiquer l'infection latente. En tant qu'inhibiteurs de la synthèse des acides nucléiques viraux, ces substances ne manifestent leur activité que sur des virus en phase de multiplication. Ils peuvent enrayer ou prévenir le développement d'une infection aiguë, mais dès l'arrêt du traitement l'infection pourra reprendre si l'immunodépression ou les facteurs déclenchants, les récurrences réapparaissent.

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Bonne(s) réponse(s) : A B C E L'acycloguanosine, comme tout nucléoside, n'entre dans le métabolisme des acides nucléiques qu'après trois phosphorylations successives conduisant à l'acycloguanosine triphosphate (ACV TP). B. L'ACV-TP inhibe l'ADN polymérase virale, ou bien celle-ci incorpore l'ACV-TP à la place d'une guanosine dans l'ADN en formation : dans ce cas, la chaîne hydrocarbonée de l'ACV-TP est incapable d'accrocher un autre nucléoside, de sorte que l'incorporation d'ACV-TP termine la chaîne d'ADN viral. C. Interaction obligatoire avec deux enzymes viro-induites : l'ADN polymérase (commune à tous les herpès viridae) et la thymidine kinase qui elle n'est présente que chez les herpès simplex (HSV1 et 2), et le virus varicelle zona (VZV) D. Virostatique. De plus, il n'agit qu'en phase aiguë sur les virus en phase de multiplication. E. Le passage par deux enzymes constitue deux mécanismes de sécurité qui sauvegardent les synthèses cellulaires normales. L'aciclovir est véritablement un inhibiteur spécifique de la synthèse de l'ADN viral. L'iduviran interfère lui avec l'ADN viral et l'ADN cellulaire.

19 Question à compléments multiples. Indiquez la ou les propositions exactes concernant les cassures antigéniques des virus grippaux : A - Elles intéressent les virus influenza A et B B - Elles mènent à l'apparition de nouveaux sous-types C - Elles donnent chaque hiver une épidémie de grippe D - Elles ont pour substrat génétique des mutations ponctuelles liées à des changements de bases nucléiques dans le génome E - Elles sont responsables du glissement antigénique qui affecte des virus Bonne(s) réponse(s) : B A.B.D. Les cassures antigéniques ne surviennent que chez les virus influenza de type A. Le mécanisme de réassortiment génique entraîne des modifications antigéniques majeures et l'apparition de nouveaux sous-types A. C.E. Elles sont responsables de pandémies survenant tous les 10 ou 20 ans.

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23 Question à compléments multiples.

69 Question à compléments multiples.

L'anatoxine tétanique est pratiquement applicable : A - A la vaccination préventive des sujets sains B - A la protection immédiate d'un blessé non vacciné C - Au traitement curatif d'un sujet atteint de tétanos D - Au moyen d'identification du tétanos chez un sujet suspect E - A la protection d'un blessé antérieurement vacciné depuis 3 ans

Le facteur sexuel F des bactéries F+ : A - Est composé d'ARN bicaténaire B - Est toujours intégré au chromosome C - Gouverne la formation des pili sexuels D - Change la polarité sexuelle des bactéries auxquelles il est transféré E - Est capable de replication Bonne(s) réponse(s) : C D E

Bonne(s) réponse(s) : A E A.E. La toxine dénaturée par formolage et incubation à la chaleur ne conserve que son pouvoir antigénique et immunisant. D. Pas de diagnostic biologique du tétanos. B.C. Utilisation de l'antitoxine (efficacité nette pour B, moins nette pour C).

A. Constitué d'ADN, associé ou non au chromosome. Les souches bactériennes qui contiennent l'agent infectieux appelé facteur sexuel F sont dit mâles. C. Les pilis sexuels jouent un rôle essentiel dans le phénomène de reconnaissance entre bactéries mâles et femelles, et ensuite dans le phénomène de transfert de DNA. D. Lorsqu'au cours d'une conjugaison, un facteur F nouvellement répliqué par la bactérie mâle passe dans la bactérie femelle, celle-ci devient alors mâle.

24 Question à compléments multiples. Le staphylocoque doré coagulase + peut être responsable de : A - Acné B - Impétigo C - Psoriasis pustuleux D - Nécrolyse épidermique (Lyell du nourrisson) E - Epidermolyse bulleuse congénitale Bonne(s) réponse(s) : B D B. L'impétigo est dû le plus souvent à un streptocoque du groupe A, rarement à un staphylocoque doré (coagulase +). D. La nécrolyse épidermique est due à une toxine staphylococcique nécrosante : toxine épidermolytique ou exfoliatine.

27 Question à compléments multiples. Parmi les caractères suivants, lequel(lesquels) concerne(nt) le gonocoque ? A - Sa culture est facile sur milieux ordinaires B - Il peut sécréter une bêta-lactamase C - Il est souvent intraleucocytaire à l'examen microscopique D - Sa culture ne nécessite pas de CO2 E - C'est un pathogène de l'homme, jamais rencontré chez l'animal Bonne(s) réponse(s) : B C E A.D. La culture est difficile, exige des milieux spéciaux enrichis en dioxyde de carbone et en facteurs de croissance. C. Excellent signe à rechercher qui oriente le diagnostic. B. La sécrétion d'une lactamase est due à la présence de plasmides dans le gonocoque. La recherche d'une lactamase est maintenant systématique lorsque l'antibiogramme montre une résistance aux bêta lactamines.

71 Question à compléments multiples. Quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) concernant Staphylococcus aureus ? A - Il peut élaborer une exotoxine protéique B - Est en cause dans l'ostéomyélite aiguë C - Toutes les souches élaborent un pigment doré D - Il résiste à l'action de toutes les bêta-lactamines E - Il est constamment pathogène pour l'homme Bonne(s) réponse(s) : A B A. Qui est le plus fréquemment une entérotoxine. C. L'élaboration de pigment doré participe à l'identification bactériologique du staphylocoque doré, mais il vaut mieux s'intéresser à la présence ou non d'une enzyme : coagulase. E. Il existe un portage sain cutané.

95 Question à complément simple. Le vaccin BCG correspond à : A - Une souche de Mycobacterium tuberculosis hominis atténuée B - Des extraits de bacilles tuberculeux chauffés C - Une souche tuée de Mycobacterium bovis D - Une souche de Mycobacterium bovis vivante mais atténuée E - Un mélange de Mycobacterium bovis et de Mycobacterium tuberculosis Bonne(s) réponse(s) : D La souche avirulente, capable de vacciner contre la tuberculose, a été obtenue par Calmette et Guérin par culture d'une souche de mycobactérium bovis repiquée. Tous les vaccins utilisés dans le monde en sont issus.

42 Question à compléments multiples. Le diagnostic de gale repose sur : A - La présence d'un sillon sinueux entre les doigts B - L'apparition de folliculites du cuir chevelu C - L'existence de nodules infiltrés des régions génitales D - L'existence d'un érythème noueux E - L'absence de prurit familial Bonne(s) réponse(s) : A C Non commentée : évidence.

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96 Question à complément simple.

54 Question à compléments multiples.

Parmi les cinq propositions suivantes, une seule est exacte. Laquelle ? A - Par vieillissement la toxine tétanique se transforme en anatoxine B - L'action de la chaleur sur la toxine tétanique permet d'obtenir l'anatoxine C - L'injection d'anatoxine est suivie d'une immunité passive D - Le traitement de la toxine tétanique par le formol et la chaleur permet d'obtenir une anatoxine E - L'injection d'anatoxine tétanique confère également une immunité contre les autres infections à bactéries anaérobies strictes d'origine tellurique

Parmi les affections suivantes, laquelle ou lesquelles peuvent être dues à Candida albicans ? A - Vulvovaginite B - Perlèche C - Teigne D - Herpès circiné E - Septicémie

Bonne(s) réponse(s) : D

77 Question à compléments multiples.

A. La toxine tétanique résiste remarquablement au vieillissement. C. L'injection d'anatoxine est suivie d'une immunité active. A la différence de l'antitoxine suivie d'une immunité passive.

97 Question à complément simple. Taenia saginata se contracte : A - Par ingestion d'aliments souillés B - Par marche dans la boue C - Par ingestion de viande peu cuite ou crue D - Par les mains sales E - Par inhalation de poussières Bonne(s) réponse(s) : C Taenia saginata par ingestion de viande de boeuf (taenia solium : par ingestion de viande de porc).

98 Question à complément simple. L'effet cytopathique (ou cytopathogène) d'un poliovirus est défini par l'une des propositions suivantes : A - C'est l'arrêt des synthèses normales de la cellule B - C'est l'apparition d'une inclusion cytoplasmique refoulant le noyau, visible en microscopie optique C - C'est l'apparition dans le cytoplasme de particules virales visibles en microscopie électronique D - C'est le bourgeonnement de virus à travers la membrane cytoplasmique E - C'est l'orientation des synthèses de la cellule vers la fabrication de composants viraux par l'intervention des messagers viraux Bonne(s) réponse(s) : B En microscopie optique : altération de la masse cellulaire : les cellules infectées sont plus arrondies et plus réfringentes que les cellules normales ; après coloration, le cytoplasme contient une vaste inclusion éosinophile qui refoule et plisse le noyau à la périphérie de la cellule. En microscopie électronique : dans le cytoplasme, apparaissent des vacuoles, des vésicules limitées par des membranes, et des virus, libres ou agrégés sous forme de cristaux. Attention : dans ce Q.C.M. à complément simple, B s'impose. Dans un Q.C.M. à compléments multiples, C pourrait faire partie des items vrais.

Bonne(s) réponse(s) : A B E C. Teigne : dermatophytie du cuir chevelu. D. Herpès circiné : dermatophytie de la peau glabre.

A propos du vaccin contre la grippe : A - C'est en France un vaccin inactivé ("tué") B - Il suscite une bonne protection locale au niveau de l'arbre respiratoire C - La survenue d'une cassure antigènique oblige toujours à en modifier la composition D - Il comporte actuellement 2 souches de virus grippal A et une souche de virus grippal B E - Les insuffisants cardiaques ou respiratoires et les vieillards font partie des sujets à qui l'on conseille la vaccination Bonne(s) réponse(s) : A C D E B. Confinée à l'arbre respiratoire, l'infection grippale échappe aux anticorps circulants suscités par l'injection périphérique, souscutanée ou intramusculaire, des vaccins grippaux inactivés.

78 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes concernant le vaccin grippal inactivé, quelle est celle ou quelles sont celles que vous retenez ? A - Il contient classiquement 3 virus antigéniquement différents B - Le(s) virus vivant(s) a(ont) été atténué(s) par passages successifs C - On le fabrique sur l'oeuf de poule embryonné D - Il contient toujours le virus influenzae B E - Il donne une bonne immunité locale Bonne(s) réponse(s) : A C D B. Le vaccin grippal est un vaccin inactivé (tué). E. Administré par voie périphérique, sous-cutanée ou intramusculaire, l'immunité est générale.

102 Question à compléments groupés. Un accès pernicieux peut être provoqué par : 1 - Plasmodium malariae 2 - Plasmodium ovale 3 - Plasmodium vivax 4 - Plasmodium falciparum Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : D

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1. La fièvre quarte, et parfois, complications rénales. 2.3. Fièvre tierce bénigne. 4. En dehors d'accès pernicieux dont il est le seul responsable, plasmodium falciparum peut provoquer fièvre tierce maligne et 364indirectement, fièvre bilieuse hémoglobinurique. By NADJI 85

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3 Question à complément simple.

27 Question à complément simple.

Devant une image ronde de la base pulmonaire chez un nord-africain, on soupçonne un kyste hydatique. Quelle méthode proposeriez-vous pour étayer le diagnostic ? A - Echographie hépatique B - Cytoponction du kyste C - Immunoélectrophorèse D - Numération formule sanguine E - Artériographie bronchique

Parmi les affirmations concernant la toxoplasmose congénitale, retenez celle qui est exacte : A - Elle est plus fréquente au cours du troisième trimestre de la grossesse B - Elle est exceptionnelle au cours du premier trimestre de la grossesse C - Elle est plus grave si la contamination se fait durant le troisième trimestre de la grossesse D - La toxoplasmose de la femme enceinte doit être traitée par pyriméthamine E - La lésion oculaire caractéristique chez le nouveauné atteint est la fibroplasie rétro-lentale

Bonne(s) réponse(s) : C A. Recherchera une localisation associée, très évocatrice, mais sans valeur diagnostique. B. Formellement contre-indiquée dès qu'il y a suspicion d'hydatidose. Les examens paracliniques (radiologie et immunologie) permettent d'écarter l'éventualité d'une hydatidose. C. Les réactions séro-immunologiques font le diagnostic spécifique : réaction d'immuno-précipitation (immunoélectrophorèse et électrosynérèse) avec identification d'un arc de précipitation spécifique (arc S), réaction d'immunofluorescence indirecte, réaction immuno-enzymatique (Elisa). D. L'hyperéosinophilie, habituelle dans les helminthiases, n'a qu'une valeur d'orientation. Elle est souvent peu élevée, sauf quelquefois après fissuration ou rupture du kyste.

16 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes, cochez la seule exacte. Orthomyxovirus influenzae type A présente, d'une année à l'autre, de légères modifications (dérive ou glissement) qui sont liées à : A - Une recombinaison génétique avec un virus aviaire B - Une recombinaison génétique avec un virus équin C - Une mutation ponctuelle modifiant légèrement la structure de l'hémagglutinine D - Une mutation modifiant légèrement la structure de la replicase constitutive E - Aucune des explications précédentes n'est valable

Bonne(s) réponse(s) : A D. Le traitement électif est la spiramycine. Attention : pyriméthamine, antifolique, et foetotoxique. E. Observée dans les hyperoxies iatrogènes en réanimation néonatale. A.B.C. Au cours du premier trimestre, la transmission au foetus du parasite est rare (environ 5 % des cas) mais l'atteinte est grave, aboutissant à une interruption de grossesse ou à des lésions sévères. Au dernier trimestre, la transmission de l'infection au foetus est la plus fréquente (période où le placenta est le plus perméable aux toxoplasmes) mais la foetotoxicité est moindre. L'item A s'impose dans ce Q.C.M. à complément simple. L'item B est discutable sur l'interprétation que le lecteur fera de l'adjectif "exceptionnelle".

28 Question à complément simple. Le zona est une récurrence ou une forme clinique de : A - L'herpès récurrent B - La varicelle C - L'impétigo de Bockhart D - La pemphigoïde bulleuse E - Aucune de ces affections

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : B

A.B. Dans les réassortiments géniques responsables des cassures antigéniques, des recombinaisons génétiques avec les virus influenza A animaux seraient impliqués.

Evident : Non commenté.

92 Question à complément simple. Au retour d'un voyage en zone d'endémie palustre, la chimioprophylaxie du paludisme doit se prolonger après le retour : A - 4 jours B - 15 jours C - 60 jours D - 90 jours E - 120 jours Bonne(s) réponse(s) : C C'est la durée maximale de l'incubation de plasmodium falciparum, seul responsable des accès pernicieux. Ceux-ci seront donc évités par cette chimioprophylaxie.

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93 Question à complément simple.

28 Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui s'applique aux plasmides : A - Ils sont transférés d'une cellule bactérienne à l'autre par conjugaison B - Ce sont des fragments d'ARN cytoplasmiques C - Ils sont uniquement des médiateurs de la résistance aux antibiotiques D - Ils sont spécifiques des seules entérobactéries E - Aucune de ces propositions

Parmi les éléments de conduite d'une chimioprophylaxie du paludisme pour un européen se rendant 1 mois en Afrique tropicale, retenez la ou les propositions exactes : A - Prendre 100 mg (1 cp) de Nivaquine® par jour B - Commencer la prophylaxie une semaine avant le départ C - La poursuivre pendant toute la durée du séjour D - L'interrompre pendant 3 semaines après le retour E - S'il s'agit d'une femme enceinte, donner seulement 50 mg de Nivaquine® par jour

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : A B E Les plasmides conjugatifs auto-transmissibles sont transférés par conjugaison. Les plasmides non conjugatifs peuvent être transférés, avec également duplication de l'ADN selon un mécanisme de mobilisation: soit par donation (transfert sans association physique entre le plasmide conjugatif complémentant et le plasmide mobilisé), soit par conduction (transfert avec co-intégration des deux structures par recombinaison homologue ou par transposition).

8 Question à compléments multiples. A quelle(s) étape(s) de la réplication virale peuvent intervenir les anticorps neutralisants ? A - L'attachement du virus B - La réplication du génome C - La production des messagers viraux D - La synthèse des enzymes viro-induites E - L'assemblage Bonne(s) réponse(s) : A Les anticorps neutralisants ont pour cible le virus libre extracellulaire, donc, soit en phase de virémie, soit au moment de l'attachement du virus à la cellule.

10 Question à compléments multiples. Toxoplasma gondii existe dans l'organisme humain sous différents aspects morphologiques. Indiquez le(s) quel(s) ? A - Kyste B - Oocyste C - Sporozoïte D - Trophozoïte E - Sporocyste

B. Commencer le jour du départ. D. La durée conseillée est actuellement de 30 jours après le retour (période d'incubation maximale du Plasmodium falciparum). E. Pas de toxicité chez la femme enceinte. La prophylaxie sera donc réalisée normalement.

70 Question à compléments multiples. Par ingestion de viande insuffisamment cuite on peut contracter : A - Taeniasis à Tania saginata B - Toxoplasmose C - Cysticercose D - Hydatidose E - Trichinose Bonne(s) réponse(s) : A B E A. Viande de boeuf (T. saginata), de porc (T. solium). B. Surtout viande de mouton. C. Cestodose due au développement de la larve de Laenia solium, l'homme se substitue alors au porc comme hôte intermédiaire. Elle se contracte par absorption de végétaux souillés par les déjections humaines contenant des embryophores, mais aussi et surtout par auto-infestation (digestion d'anneaux remontés dans l'estomac par antipéristaltisme ou fautes d'hygiène après défécation). D. Infestation par ingestion d'oeufs, recueillis sur le pelage des chiens infestés, ou absorbés sur des végétaux souillés par les déjections d'animaux malades. E. Par absorption de porc, dont la cuisson est le plus souvent insuffisante. Exceptionnelle contamination à partir de viande de cheval.

71 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A D A. Leur ingestion est responsable de l'infestation à partir de la viande d'animaux, eux-mêmes parasités. D. Forme végétative à multiplication intra-macrophagique. B. Forme responsable de l'infestation des herbivores lors de l'ingestion d'aliments humides. C.E. L'oocyste coccidien contient huit sporozoïtes groupés quatre par quatre dans deux sporocystes accolés à l'intérieur de l'enveloppe oocystique. Aboutissement du cycle sexué chez le chat. B.C.E. Ne sont jamais retrouvés chez l'homme mais uniquement dans les cycles animaux.

Chez un malade présentant un accès palustre pernicieux, quel est ou quels sont le ou les traitements et leur voie d'administration à utiliser de toute urgence ? A - Chloroquine per os B - Sulfadoxine et pyriméthamine per os C - Quinine intraveineuse D - Chloroquine intramusculaire E - Sulfadoxine et pyriméthamine intramusculaires Bonne(s) réponse(s) : C Seul traitement de l'accès pernicieux : à la posologie de 25 mg/kg/jour (maximum 1,50 g à 2 g chez l'adulte) pendant trois à six jours consécutifs. Relayée par la chloroquine (Nivaquine®) per os, ou par le Fansidar® ou la méfloquine (Lariam®) s'il existe une possibilité de résistance.

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72 Question à compléments multiples.

83 Question à complément simple.

Les formes latentes des agents du paludisme dans les érythrocytes : A - Se manifestent par des poussées fébriles à intervalles fixes B - Se manifestent seulement si elles sont en nombre important C - Ne peuvent évoluer que dans la cavité digestive de l'anophèle D - Se détruisent par vieillissement et disparaissent en quelques jours E - Peuvent se mettre à proliférer après piqûre d'anophèle

Un des caractères suivants concernant la mutation bactérienne est faux. Lequel ? A - Rareté B - Spontanéité C - Stabilité D - Irréversibilité E - Spécificité

Bonne(s) réponse(s) : C Les formes quiescentes, plutôt latentes, du paludisme dans les érythrocytes sont les gamétocytes. Absorbés lors du repas sanguin de l'anophèle, les gamétocytes se transforment en gamètes dans l'estomac du moustique et donnent les sporozoïtes infestants. Contenus dans les glandes salivaires du moustique infesté, ils seront injectés lors de la piqûre dans la plaie.

20 Question à complément simple.

Bonne(s) réponse(s) : D A.B.C.E. Sont les quatre caractéristiques fondamentales des mutations bactériennes. D. La mutation inverse est toujours possible. Ce phénomène ne va pas contre la stabilité des mutations.

65 Question à compléments multiples. Sarcoptes Scabiei hominis est un acarien : A - Hématophage B - Parasite strict de l'homme C - Responsable de la gale D - Visible à l'oeil nu E - Sensibles aux antibiotiques Bonne(s) réponse(s) : B C

Le glissement antigènique observé chez les virus de la grippe a les caractères suivants sauf un. Indiquez lequel : A - Concerne les virus influenza A et B B - Donne des modifications antigèniques de l'hémagglutinine C - Est marqué par l'apparition de nouveaux variants à l'intérieur du même sous-type D - A pour origine probable des échanges de gènes entre souches humaines et souches animales E - Oblige à reconsidérer la composition des vaccins tous les ans ou tous les 2 ans environ Bonne(s) réponse(s) : D D. Cette hypothèse concerne les réassortiments de gènes, responsables des cassures antigéniques, survenant avec le virus influenza A, et à l'origine de pandémies.

82 Question à complément simple. Parmi les différents facteurs de défense, indiquez celui qui est mis en jeu par la cellule dans les heures qui suivent son infection par un virus : A - Interféron B - Anticorps C - Macrophages D - Complément E - Immunoglobulines A sécrétoires Bonne(s) réponse(s) : A A. La sécrétion d'interféron fait partie des moyens de défense rapide que l'organisme met en jeu dans les heures qui suivent l'infection. Il inhibe la multiplication virale dans les cellules, protège les cellules voisines sans en altérer le fonctionnement. B.C.D.E. Réponse immunitaire spécifique mais son délai de mise en oeuvre se chiffre en jours, que la réponse soit primaire ou secondaire.

D. Non, puisque la taille des femelles est de 330 microns, celle des mâles de 220 microns. E. Le traitement (le plus connu et utilisé est le benzoate de benzyle ou Ascabiol®).

66 Question à compléments multiples. Parmi les parasitoses suivantes, laquelle ou lesquelles sont secondaires à une porte d'entrée cutanée dans l'organisme humain ? A - Amibiase B - Ascaridiose C - Giardiase D - Paludisme E - Ankylostomose Bonne(s) réponse(s) : D E A.B.C. Contamination par voie digestive (ingestion de kyste pour l'amibiase et la giardiase, ingestion d'oeuf renfermant une larve infestante pour l'ascaridiose). D. Infestation par piqûre cutanée par un arthropode hématophage. E. Contamination trans-cutanée, par pénétration active de la larve à travers la peau.

20 Question à complément simple. Le lysosyme est : A - Une endotoxine bactérienne B - Un médiateur de l'hypersensibilité immédiate C - Une enzyme antibactérienne des larmes et de la salive D - Une organelle intracytoplasmique riche en enzymes lytiques E - Une lymphokine Bonne(s) réponse(s) : C Non commentée : évidence.

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27 Question à complément simple.

93 Question à complément simple.

Quelle est, concernant le transfert génétique par conjugaison chez les bactéries, la seule proposition exacte ? A - Nécessite l'intervention d'un bactériophage B - Nécessite qu'une des deux bactéries héberge un plasmide C - Ne nécessite pas qu'il y ait contact entre les bactéries D - Consiste en un transfert d'ARN d'une bactérie à une autre E - Ne concerne que les caractères de résistance aux antibiotiques

La chloroquine (Nivaquine®) est conseillée pour le traitement d'un accès palustre aigu, sauf lorsqu'il a été contracté : A - En Afrique du Nord B - Au Moyen Orient C - En Amazonie D - En Afrique de l'Ouest E - En Europe Orientale

Bonne(s) réponse(s) : B A. La transduction est le transfert de matériel génétique d'une bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage à ADN bicaténaire, après lysogénie. B. Le transfert génétique par conjugaison peut concerner du matériel chromosomique ou plasmidique. Il nécessite la formation de pili de contact, sous la dépendance d'un facteur J sexuel, F de fertilité. C. Ce contact est indispensable pour la conjugaison et réalisé grâce au pili. D. Toujours un transfert d'ADN. E. Concerne les différents types de caractères portés par les plasmides.

32 Question à complément simple. Les cassures antigéniques observées chez les virus de la grippe ont les caractères suivants sauf un. Lequel ? A - Ne concernent que les virus influenza A B - Sont à l'origine des pandémies de grippe C - Donnent notamment des modifications antigèniques majeures de l'hémagglutinine D - Sont dues à des mutations ponctuelles portant sur quelques bases du génome viral E - Surviennent environ tous les 10 ans Bonne(s) réponse(s) : D C. Parfois des modifications antigéniques majeures de la neuraminidase, (souvent associées à celles de l'hémagglutinine). D. Les glissements antigéniques sont dûs à des mutations ponctuelles, les cassures antigéniques sont provoquées par des réassortiments de gènes.

55 Question à complément simple. Parmi les infections suivantes observées au retour des tropiques, indiquez celle qui ne comporte pas de diarrhée : A - Paludisme de primo-invasion B - Typhoïde C - Lambliase D - Arbovirose méningée E - Trichinose

Bonne(s) réponse(s) : C Les zones actuelles de chloroquino-résistance sont l'Asie du SudEst, l'Amérique Centrale et l'Amérique du Sud, l'Afrique de l'Est. Récemment étaient décrits des foyers de résistance en Afrique de l'Ouest.

100 Question à complément simple. Les parasitoses suivantes sont secondaires à une contamination transcutanée, sauf une. Laquelle ? A - Bilharziose B - Ankylostomiase C - Anguillulose D - Nécatorose E - Distomatose Bonne(s) réponse(s) : E E. Contamination par ingestion de métacercaires avec leur support végétal : le plus fréquent en cause est le cresson sauvage ; les pissenlits et les chicorées cueillis dans les patûrages humides sont aussi à l'origine de fasciolase. Attention : le mouton et le boeuf sont les réservoirs de la maladie, mais la consommation de foies parasités même crus n'induit pas la maladie.

101 Question à complément simple. Parmi les caractères suivants, indiquez celui qui ne s'applique qu'au vaccin B.C.G. : A - Souche de Mycobacterium tuberculosis atténuée B - Extraits de bacilles de Koch chauffés C - Souche tuée de Mycobacterium bovis D - Souches de Mycobacterium bovis vivante mais atténuée E - Extraits protéiques de Mycobacterium tuberculosis provenant de tuberculines purifiées Bonne(s) réponse(s) : D D. Souche de Calmette et Guérin, mycobactérium bovis vivant mais atténué par repiquages successifs sur milieu glycériné à la bile de boeuf. Tous les vaccins vivants BCG utilisés dans le monde proviennent de cette souche initiale.

Bonne(s) réponse(s) : D A. Seule la primo-invasion peut comporter une diarrhée. B. Diarrhée jus de melon" du deuxième septennaire. C. Selles pâteuses, plus rarement diarrhéiques accompagnées de douleurs abdominales vagues et de nausées. E. A la phase initiale, dans les 48 premières heures, la diarrhée correspond à l'installation de vers adultes dans l'intestin (catarrhe intestinal).

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10 Question à compléments multiples.

72 Question à compléments multiples.

L'immunité engendrée chez l'homme par l'antitoxine tétanique est : A - D'effet immédiat B - A support humoral C - A support cellulaire D - Durable E - Utilisable en vaccination préventive

La résistance plasmidique aux antibiotiques est le mode de résistance le plus redoutable en médecine humaine. Parmi les 5 propositions suivantes, indiquez celle(s) que vous retenez : A - L'administration d'un seul antibiotique peut sélectionner une souche bactérienne multi-résistante B - La transmission de la résistance est héréditaire C - La transmission de la résistance aux bactéries sensibles se fait sur un mode épidémique D - La résistance peut être transférée d'un Escherichia coli à un Pseudomonas aeruginosa E - La résistance plasmidique concerne la plupart des grandes familles antibiotiques

Bonne(s) réponse(s) : A B A.B. Injection d'immunoglobulines sériques, c'est une sérothérapie qui procure ainsi une immunité passive, d'effet immédiat, de durée d'action, courte de trois semaines environ. D.E. Concerne l'anatoxine utilisée comme préparation vaccinale.

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

52 Question à compléments multiples. L'herpès circiné trichophytique : A - Est dû à un dermatophyte B - Atteint la peau glabre C - Est à extension centrifuge D - Est aggravé par la corticothérapie E - Peut être traité par la nystatine

B. Les plasmides sont des molécules d'ADN bicaténaire, circulaire, extrachromosomique douées de réplication autonome, et qui sont transmises de façon stable au cours des générations. E. Sauf certaines familles : polypeptides - quinolones, ou certaines molécules rifampicine vancomycine.

73 Question à compléments multiples.

Bonne(s) réponse(s) : A B C D A.B. C'est la lésion la plus fréquente des épidermophyties de la peau glabre. Les genres microsporum, trichophyton et épidermophyton en sont responsables. C. Tache érythémato-squameuse superficielle qui s'étend rapidement d'une façon excentrique, centrifuge avec typiquement une guérison centrale. D. Comme toutes les dermatoses infectieuses. E. La Nystatine est active uniquement sur les levures. Traitement local souvent suffisant par les dérivés imidazolés, éconazole (Pévaryl®)

40 Question à compléments multiples. On n'a encore jamais observé de phénomènes de résistance d'origine plasmidique pour : A - Chloramphénicol B - Colistine C - Pénicilline G D - Gentamicine E - Acide nalidixique Bonne(s) réponse(s) : B E Aucune résistance plasmidique n'a jusqu'ici été rencontrée avec les quinolones, mais aussi avec les polypeptides, la rifampicine, la vancomycine.

Lors d'un accès fébrile faisant craindre un accès pernicieux à Plasmodium falciparum, quel est ou quels sont le ou les examens à prescrire d'urgence pour un diagnostic de certitude ? A - Sérologie du paludisme B - Frottis sanguins C - Hémoculture D - Coproculture E - Numération globulaire Bonne(s) réponse(s) : B B. Le diagnostic du paludisme repose sur la mise en évidence de l'hématozoaire. La recherche du parasite s'effectue sur frottis minces colorés au May-Grunwald-Giemsa. Le résultat peut être obtenu en urgence. La goutte épaisse permet de mettre en évidence les parasites lorsqu'ils sont relativement dans une plus grande quantité de sang, coloré au Giemsa. Les quelques heures de séchage nécessaire ne permettent pas de l'interpréter en urgence, dans le cadre d'une suspicion d'accès palustre.

96 Question à compléments groupés. Quelle(s) est(sont) la(les) affection(s) qu'un touriste se rendant aux Antilles peut contracter : 1 - Ankylostomiase 2 - Bilharziose à Schistosoma hematobium 3 - Syndrome de larva migrans cutané 4 - Filariose à loa-loa Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : B 1. Parasitose ubiquitaire en zone inter-tropicale. 2. Cette forme, urinaire, est exclusivement africaine, avec quelques foyers asiatiques. Aux Antilles, existe shistosoma mansoni responsable de bilharziose intestinale. 3. Ou toxocarose, parasitose ubiquitaire en zone intertropicale, due à la pénétration transcutanée chez l'homme de larves d'ankylostomes parasitant normalement les canidés. 4. Se rencontre uniquement en Afrique de l'Ouest et Afrique centrale.

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34 Question à complément simple.

16 Question à compléments multiples.

Le réservoir anatomique du virus au cours d'un zona est : A - La corne antérieure de la moelle épinière B - La racine antérieure motrice de la moelle épinière C - Le ganglion de la racine sensitive postérieure de la moelle épinière D - Les ganglions lymphatiques E - Les nerfs périphériques

Le vaccin antigrippal utilisé en France : A - Est préparé sur oeuf B - Est polyvalent grippes A et B C - Sa composition est adaptée aux souches les plus actuelles D - Est administré par voie sous-cutanée E - Nécessite un rappel tous les 5 ans

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Non commentée : connaissance.

A. Le vaccin grippal est préparé sur oeuf embryonné. Il est donc contre-indiqué s'il existe une allergie à l'oeuf (Ceci s'applique aussi au vaccin de la rougeole). B. L'antigène ribonucléoprotéine RNP, antigéniquement stable, a une spécificité large sur laquelle repose la classification des virus influenza en type A, B ou C. Les vaccins inactivés sont polyvalents comportant plusieurs souches A et une souche B. C. Les modifications antigéniques des virus influenza obligent à changer constamment la composition des vaccins pour y introduire toute souche nouvelle échappant aux anticorps développés contre les souches précédentes. Ce réajustement nécessaire des vaccins (selon les instructions de l'OMS) ne saurait prévenir les glissements et les cassures antigéniques, qu'il ne fait que suivre. D. Vaccination par une ou deux injections sous-cutanées de 1 ml chez l'adulte. Protection suffisante mais relativement courte (de six à neuf mois). E. Vaccination répétée tous les ans (et adaptée aux nouvelles souches) pour couvrir la période froide automne-printemps.

119 Question à compléments multiples. Chez l'homme une infection virale latente peut être provoquée par : A - Myxovirus influenzae B - Herpès simplex virus C - Virus rabique D - Virus de la varicelle E - Poliovirus Bonne(s) réponse(s) : B D Les virus appartenant à la famille des herpès virus sont caractérisés par la présence du virus dans l'organisme après la primo-infection : phase de latence. Durant l'infection herpétique latente, l'ADN des herpès virus présent dans le noyau de la cellule n'exprime qu'une faible partie de son information génétique. Le site de latence pour les virus dermoneurotropes (herpès simplex virus 1 et 2, herpès varicelle-zona) est le neurone sensitif, pour les virus, leucotropes (cytomégalovirus, Epstein-Barr virus) c'est le leucocyte.

12 Question à compléments multiples. Un enfant dont la mère a fait une séroconversion toxoplasmique au cours de la grossesse, est né cliniquement sain. Indiquez le ou les examen(s) clinique(s) ou paraclinique(s) qui sont couramment mis en oeuvre pour le surveiller ? A - Examen neurologique et du fond d'oeil B - Radiographie du crâne C - Sérodiagnostic spécifique D - Myélogramme E - Electromyographie Bonne(s) réponse(s) : A B C A. Permet de mettre en évidence les formes neurologiques évolutives (secondaires à une contamination en milieu de grossesse) et les formes neuro-oculaires séquellaires (contamination en fin de grossesse). Le fond d'oeil : recherche la choriorétinite pigmentaire maculaire, uni ou bilatérale qui peut apparaître tardivement (dans l'enfance ou l'adolescence, parfois même à l'^âge adulte). B. Calcifications intra-crâniennes, presque pathognomoniques, atteintes classiques dans les formes neuro-oculaires séquellaires. C. Les immunoglobulines M affirment l'infection de l'enfant. Les anticorps maternels Ig G transmis passivement persistent trois à neuf mois et gênent l'interprétation des Ig G de l'enfant. On peut tenir compte du taux des immunoglobulines G s'il est très élevé et de la charge immunitaire (taux du Dye-Test sur le taux des immunoglobulines G plasmatiques).

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18 Question à compléments multiples. La toxine tétanique est une des toxines protéiques ; ces toxines protéiques : A - Ont une action pyrogène B - Sont thermostables C - Sont détoxifiables D - Sont antigéniques E - Font élaborer des anticorps protecteurs Bonne(s) réponse(s) : C D E Non commentée: connaissance.

50 Question à compléments multiples. La primo-infection herpétique génitale de la femme : A - Est le plus souvent à virus HSV 1 B - Est hyperalgique C - S'accompagne d'un frisson inaugural D - Est habituellement secondaire à un contage vénérien E - Est souvent associée à une infection à cytomégalovirus Bonne(s) réponse(s) : B D A. Il existe deux types d'herpès simplex virus humains : HSV type 1 responsable des herpès survenant au-dessus de la ceinture, HSV type 2 provoquent des lésions au-dessous. Mais il existe des herpès génitaux à HSV.1. B. L'infection génitale chez la femme est inapparente dans 70 % des cas, sinon elle détermine des vésicules douloureuses qui siègent sur le vagin ou la vulve et s'ulcèrent rapidement. C. La primo-infection peut être accompagnée de fièvre et d'adénopathies inguinales, mais il n'y a pas de frisson inaugural. D. La primo-infection herpétique génitale est vénérienne, sexuellement transmissible. Elle survient habituellement lors des premiers rapports.

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66 Question à compléments multiples.

68 Question à compléments multiples.

Concernant les Myxovirus influenzae de type A, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? A - Ont un ARN segmenté B - Peuvent présenter des mutations de leurs antigènes d'enveloppe C - Ont un antigène interne commun avec les Myxovirus influenzae B D - Entrent dans la composition des vaccins grippaux E - Toutes ces propositions sont justes

La recherche du bacille de Koch à l'examen microscopique d'une expectoration chez un sujet suspect de tuberculose pulmonaire se fait : A - Par immunofluorescence directe B - Par immunofluorescence indirecte C - Par coloration de Ziehl-Neelsen D - Par coloration fluorescente à l'auramine E - Par coloration de Gram Bonne(s) réponse(s) : C D

Bonne(s) réponse(s) : A B D A. Myxovirus influenza : virus enveloppé à capside tubulaire, à symétrie hélicoïdale dont le génome est un ARN monocaténaire, à polarité négative, divisé en huit fragments dont chacun correspond à un gène. B. Les mutations des antigènes d'enveloppé peuvent être soit des variations de sous-type ou cassure antigénique (modifications majeures et radicales de la structure des antigènes de surface), soit des variations intra-sous typique ou glissement antigénique (modifications mineures progressives des antigènes de surface). C. Le RNP, antigène nucléocapsidique, stable, a une spécificité large sur laquelle repose la classification des virus influenza en trois types A,B,C. L'antigène RNP (fixant le complément) est donc spécifique de type. D. Le vaccin grippal inactivé peut être soit monovalent (une seule souche A) soit polyvalent (plusieurs souches A et une souche B).

67 Question à compléments multiples.

Après homogénéisation, décontamination par la soude, centrifugation et neutralisation. A partir du culot, préparation de frottis sur lame colorée par Ziehl-Nielsen à chaud : bacilles fins, grêles, rectilignes et rouges, alcoolo-résistants car ils conservent le colorant (la fuschine) malgré l'action d'acide et d'alcool (B.A.A.R.) En fluorescence à l'auramine, les germes apparaissent fluorescents en jaune sous le microscope.

69 Question à compléments multiples. Parmi les caractères suivants indiquez celui ou ceux qui s'appliquent aux streptocoques : A - Ce sont des cocci B - Ils sont Gram négatif C - Ils sont aérobies stricts D - Ils se présentent en chaînettes E - Ils possèdent une oxydase Bonne(s) réponse(s) : A B C

Indiquez la ou les diverses façons pour l'Homme de se contaminer par Toxoplasma gondii : A - Consommation de viande de mouton peu cuite B - Transmission placentaire C - Consommation de crudités souillées par la terre D - Griffure de chat E - Consommation de poisson fumé Bonne(s) réponse(s) : A B C A. Le toxoplasma gondii a une multiplication sexuée qui s'effectue dans l'intestin du chat, les oocystes émis avec les excréments deviennent infestants après maturation dans le milieu extérieur et peuvent le rester un an en sol humide. Ces oocystes sont responsables d'un mode d'infestation humaine accessoire par ingestion de fruits ou de crudités souillés par les excréments. L'homme s'infeste le plus souvent en consommant des viandes insuffisamment cuites provenant d'un animal parasité (boeuf mouton). B. Le risque de toxoplasmose congénitale n'existe que si l'infection est contractée pendant la grossesse. Dans les deux premiers trimestres la contamination est rare mais grave. Pendant troisième trimestre, la contamination est plus fréquente (meilleure perméabilité du placenta) mais elle est souvent latente.

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Sans commentaire.

24 Question à complément simple. Le tétanos chez l'homme : A - Est dû à la sécrétion par le germe d'une hémolysine B - Est dû à la diffusion par voie sanguine d'une exotoxine C - L'hémoculture y est positive dans 60% des cas environ D - Les produits provenant de la destruction des cellules par le germe au niveau de la plaie sont très toxiques E - La lyse des germes microbiens amène une intoxication générale de l'organisme Bonne(s) réponse(s) : B Le tétanos est une toxi-infection. La toxine tétanique est sécrétée pendant la phase de multiplication des germes, et diffuse dans tout l'organisme. C'est une exotoxine protéique, très active à doses minimes, antigénique, thermolabile et fragile (détruite par la lumière, les oxydants, l'oxygène, les acides et bases fortes). Elle comporte deux exoprotéines : - la tétanolysine, hémolysine oxygène-labile, antigénique, hémolytique, activité cardiotoxique et nécrosante. - la tétanospasmine ou toxine tétanique, c'est elle qui provoque le syndrome tétanique. Le site de l'action paralytique centrale serait la jonction synaptique entre les inter-neurones spécifiques de la voie inhibitrice d'une part, et les neurones moteurs d'autre part. Les paralysies observées résultent d'une inhibition spinale abolie ou diminuée, d'où activité non contrôlée des réflexes post-synaptiques. La toxine tétanique bloque spécifiquement la neurotransmission cholinergique.

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84 Question à complément simple.

18 Question à compléments multiples.

Les propositions suivantes sont exactes sauf une. Laquelle ? A - L'injection d'anatoxine tétanique confère une immunité active B - L'administration d'une seule injection de sérum antitétanique donne une immunité passive immédiate C - La vaccination antitétanique est obligatoire en France D - Le vaccin antitétanique doit être injecté à l'homme dans des conditions strictes d'anaérobiose E - Après une primo-vaccination, un rappel doit être effectué au bout de 5 ans pour maintenir l'état d'immunité

Par l'étude du frottis sanguin on peut mettre en évidence : A - Toxocara canis B - Larve rhabditoïde d'anguillule C - Plasmodium vivax D - Microfilaire de loa-loa E - Enterobius vermicularis

Bonne(s) réponse(s) : D Vaccination obligatoire en France : 3 injections à 1 mois d'intervalle avec rappel un an après puis tous les cinq ans. Vaccin antitétanique se conserve au frais (+4°), s'injecte à température ambiante en souscutané profond dans la fosse sous-épineuse ou l'espace interscapulo-vertébral.

85 Question à complément simple. Le vecteur de la filariose Loa est : A - Un moustique : le culex B - Un crustacé d'eau douce : le cyclops C - Un mollusque : le planorbe D - Un taon : le chrysops E - Aucun des précédents Bonne(s) réponse(s) : D D. Le vecteur est un diptère tabanidé, le chrysops, dont la femelle hématophage pique surtout le jour. A. Le culex est le vecteur de la filariose de Bancroft, et de l'arbovirose au virus West Nile. B. Le cyclops, petit crustacé d'eau douce, est le vecteur de la filariose de Médine (dracunculose). C. Le planorbe est l'hôte intermédiaire de Schistosoma haematobium et de la distomatose intestinale.

17 Question à compléments multiples. Parmi les affirmations suivantes, laquelle(lesquelles) peut(peuvent) caractériser le vaccin anti-grippal ? A - Vaccin obligatoire B - Mélange de virus A et B inactivé C - Confère une immunité définitive D - S'administre par voie sous cutanée E - Est contre-indiquée en cas d'allergie à l'oeuf Bonne(s) réponse(s) : B D E A. Uniquement pour but de protéger les populations à risque : sujets âgés de plus de 65 ans, tares respiratoires, cardiaques, rénales, fumeurs, immuno-déprimés. C.D. Administration par injection sous-cutanée mais revaccination chaque année, adaptée à la nouvelle souche circulante. Efficacité du vaccin obtenue en 10 à 15 jours. Protection excellente si la vaccination est adaptée à la souche circulante et administrée à l'automne. E. Deux contre-indications : - allergie vraie à l'oeuf (car vaccin préparé sur oeuf embryonné) - affection aiguë évolutive. Incidents : parfois syndrome grippal à minima, d'où contre-indiquée par certains chez les insuffisants respiratoires ou cardiaques très sévères.

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Bonne(s) réponse(s) : C D A. Agent de larva migrans viscérale ascaridienne transmise par les chiens. Le diagnostic repose sur la sérologie : Elisa, immunofluorescence, immunoélectrophorèse, malgré d'importantes réactions croisées. La découverte des larves à la biopsie hépatique est aléatoire. B. Diagnostic de certitude : la découverte de larves rhabditoïdes de strongyloïdes stercoralis dans les selles fraîchement émises. C. Frottis et goutte épaisse systématiquement demandés devant tout sujet présentant fièvre, ictère, diarrhée, splénomégalie, signes neurologiques, douleurs abdominales, et revenant d'un séjour en outre-mer. Dans le cas de plasmodium vivax : ce sont les réticulocytes et les hématies jeunes qui sont parasités ; celles-ci sont déformées, agrandies, contiennent un hématozoaire sous forme, trophozoïtique ou de schizonte amiboïde. Parfois, on rencontre des formes annulaires, des corps en rosace, et des gamétocytes. L'hématie parasitée est facile à repérer sur le frottis par son aspect hétérogène dû à la présence de granulations de Schüffner. D. Le diagnostic de certitude est apporté par la recherche des microfilaires dans la peau, le urines, l'oeil et le sang périphérique prélevé à midi. Sur les gouttes épaisses, les microfilaires colorées ont une attitude caractérisée par des courbures irrégulières et tortillées. E - Ver nématode, agent de l'oxyurose. Diagnostic sur le scotch-test ou la découverte spontanée de vers à la marge anale.

28 Question à compléments multiples. La gale humaine de l'adulte est caractérisée par : A - Des lésions interdigitales B - L'absence de prurit C - La contagiosité importante D - L'atteinte du visage E - L'atteinte des organes génitaux externes Bonne(s) réponse(s) : A C E A. Rechercher les lésions caractéristiques de la gale : sillons et vésicules perlées, notamment au niveau des plis interdigitaux et à la face antérieure des poignets. B. Dermatose très prurigineuse. Evoquer la gale devant tout prurit surtout s'il se caractérise par une recrudescence vespéro-nocturne. Le prurit, parfois familial ou collectif touche les espaces interdigitaux, les faces antérieures des poignets, les fesses, les emmanchures antérieures. Attention : dans la gale norvégienne (infestation massive chez un hôte aux défenses altérées), le prurit souvent intense peut manquer. D. Le prurit épargne le visage, le cuir chevelu (sauf chez le nourrisson) et le dos. A la différence des pédiculoses humaines, le prurit de la gale présente une topographie antérieure. E. Présence de nodules scabieux pouvant persister plusieurs semaines ou mois après la stérilisation.

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63 Question à compléments multiples.

66 Question à compléments multiples.

Indiquez la ou les réponses exactes concernant l'herpès du nouveau-né : A - Il est plus souvent consécutif à une infection herpétique génitale de la mère B - La cause la plus fréquente en est une primoinfection génitale maternelle apparente contractée durant le mois précédant l'accouchement C - Il est le plus souvent sans manifestations cliniques D - Il a pour manifestation clinique la plus fréquente des malformations congénitales E - Le taux de mortalité peut en être réduit par chimiothérapie antivirale

On isole plus souvent le type 1 de l'herpès simplex virus que le type 2 au cours de : A - La kératite herpétique B - L'encéphalite aiguë nécrosante de l'adulte C - L'herpès du nouveau-né D - L'herpès labial E - L'herpès génital

Bonne(s) réponse(s) : A E A.D. L'herpès génital est une maladie sexuellement transmissible touchant 1 à 3 % des femmes enceintes. La contamination foetale est le plus souvent directe lors de l'accouchement, au passage du foetus dans la filière génitale, ou par voie ascendante lors d'une rupture des membranes supérieure à 6 heures, parfois encore après la naissance par contact du nouveau-né avec un sujet porteur d'herpès cutanéo-muqueux. La voie transplacentaire est rare, responsable d'avortements et de malformations congénitales (retard de croissance, choriorétinite, microcéphalie...). B. La cause la plus fréquente est la récurrence herpétique, asymptomatique, avec le risque d'être ignorée. L'excrétion virale sans lésions manifestes explique le danger de contagion présenté par les sécrétions cervicales et/ou vaginales, et aussi la prépondérance des contaminations directes. En effet, les récurrences herpétiques ne sont pas accompagnées de virémie d'où la rareté des contaminations par voie transplacentaire. On recherche systématiquement une récurrence herpétique chez la femme avec des antécédents récents ou anciens d'herpès génital, ou dont le partenaire a un herpès génital. Si les récurrences sont plus souvent que les primo-infections, pendant la grossesse, responsables d'herpès du nouveau-né, en revanche, ce sont les primo-infections qui font courir le plus grand risque au foetus aussi bien par contamination par voie transplacentaire (existence d'une virémie) que par contamination directe (les lésions de primo-infection sont particulièrement riches en virus, et si la primo-infection a été contractée en fin de grossesse, l'enfant risque de naître sans que des anticorps maternels anti-HSV aient pu lui être transmis). C. L'herpès récurrent de la mère est asymptomatique. L'herpès néonatal asymptomatique est exceptionnel. E. L'adénine arabinoside (ARA-A) ou Vidarabine® a fait ses preuves en réduisant la mortalité de l'herpès néonatal dans ses formes disséminées ou localisées au système nerveux central.

64 Question à compléments multiples. Les agents du paludisme : A - Sont présents dans les hépatocytes obligatoirement au début de l'infestation B - Peuvent rester vivants dans les hépatocytes pendant plusieurs mois C - Peuvent rester vivants dans les hépatocytes pendant plusieurs années D - Se multiplient dans l'hépatocyte E - Font éclater l'hépatocyte Bonne(s) réponse(s) : A B C D E A.D.E. Chez l'homme existent deux cycles asexués schizogoniques : l'un intra-érythrocytaire, l'autre exo-érythrocytaire primaire qui est intra-tissulaire (foie). Les sporozoïtes infestants injectés lors de la piqûre par la salive de l'anophèle gagnent, après une demi-heure de circulation, le foie où débute ce cycle intra-tissulaire. Leur développement et leur multiplication intra-hépatocytaires finissent par constituer une masse appelée corps bleu. Bientôt la cellule éclate libérant de nombreux mérozoïtes. La plupart passe dans la circulation sanguine. B.C. Certains parasites restent quiescents dans l'hépatocyte, sans se transformer en corps bleu. Après un temps variable, génétiquement déterminé, ils entrent en division. Ce phénomène ne semble exister que dans les espèces P.vivax et P.ovale expliquant RESIDANAT POCHE Tome " I "- QCM - QCS les EN accès de reviviscence.

Bonne(s) réponse(s) : A B D A.B.D. Herpès simplex virus 1 : responsable typiquement d'affections "au dessus de la ceinture", sphère ORL (gingivostomatite, rhinite, angine), oculaires (conjonctivite, kératite, blépharite), cutanées (vésicules en bouquet, faux panaris herpétiques), méningo-encéphalites, sphère génitale rarement. Herpès simplex virus 2 : affections "au dessous de la ceinture" : herpès génital chez l'homme, vulvo-vaginite, cervicite avec possible contamination lors du passage du foetus dans la filière génitale, chez la femme.

67 Question à compléments multiples. Lors du diagnostic sérologique de la syphilis, Treponema pallidum est utilisé comme antigène au cours d'une ou plusieurs des réactions sérologiques suivantes : A - TPHA B - Kline C - VDRL D - FTA E - Test de Nelson Bonne(s) réponse(s) : A D E Deux groupes de réactions sérologiques sont appliqués au diagnostic de la syphilis et à la surveillance des maladies traitées : 1) réactions à antigènes cardiolipidiques - fixation du complément (Kolmer) - agglutination sur lame (Kline-VDRL) 2) réactions à antigènes tréponémiques - hémagglutination passive (TPHA) - immunofluorescence indirecte (FTA-ABS) - test d'immobilisation de tréponème de Nelson.

94 Question à compléments multiples. Parmi les parasitoses suivantes, laquelle(lesquelles) s'accompagne(nt) d'une éosinophilie sanguine ? A - Ankylostomiase B - Distomatose C - Paludisme D - Trypanosomiase africaine E - Onchocercose Bonne(s) réponse(s) : A B E C.D. Il n'existe pas d'hyperéosinophilie dans les parasitoses dues aux protozoaires (sauf la toxoplamose à la phase aiguë). A.B.E. Les causes d'hyperéosinophilie parasitaire sont surtout les helminthiases qu'elles soient à vers ronds et cylindriques (némathelminthes) telles que oxyurose, ascaridiose. ankylostomose, anguillulose, trichinose, filarioses, ou à vers plats (plathelminthes) telles que bilharzioses, distomatoses, cestodoses, hydatidoses.

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118 Question à compléments groupés.

82 Question à complément simple.

Dans la liste suivante, quelles sont les bactéries fréquemment impliquées dans les syndromes diarrhéiques et dont l'action pathogène résulte de la sécrétion d'une toxine entérotrope ? 1 - Vibrion cholérique 2 - Staphylocoque doré 3 - Certains Escherichia coli 4 - Shigella Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

Les phlébotomes possèdent les caractères communs suivants, sauf un. Lequel ? A - Les femelles sont hématophages B - Leur piqûre est douloureuse C - Ils transmettent les leishmanioses D - Les adultes ont une activité surtout nocturne E - Les larves sont aquatiques

Bonne(s) réponse(s) : A A.C. Bactéries entérotoxinogènes capables de sécréter une entérotoxine responsable d'une fuite importante d'eau et d'électrolytes. Les bactéries se multiplient dans les parties hautes de l'intestin (duodénum-jéjunum), n'altèrent pas la muqueuse et provoquent des diarrhées acqueuses. B. Certaines souches de staphylocoques sécrètent une entérotoxine responsable de manifestations pathologiques digestives : intoxications alimentaires et entérocolites aiguës. D. Bactérie invasive capable d'envahir la muqueuse intestinale et de la détruire, s'accompagnant d'une intense réaction inflammatoire. Elles se multiplient dans les parties basses du tube digestif (iléon terminal, côlon) et provoquent des dysenteries.

43 Question à complément simple. L'injection de B.C.G. a pour effet de : A - Prévenir la contamination par le bacille de Koch B - Empêcher la contagion des malades C - Conférer une totale immunité de surinfection D - Protéger contre la méningite tuberculeuse E - D'induire des anticorps protéiques protecteurs Bonne(s) réponse(s) : D La vaccination par le BCG lyophilisé protège contre la tuberculose disséminée (miliaire, méningite) et réduit de 80 % la morbidité tuberculeuse globale par rapport aux sujets non vaccinés. Le but et le seul effet du BCG est de susciter le développement d'une immunité à médiation cellulaire, protectrice de l'infestation par le bacille tuberculeux. L'item D : devra être coché tout en sachant qu'il correspond à un résultat de la vaccination et non pas à son effet. B. La contagion peut être limitée en supprimant l'agent causal par un diagnostic et traitement précoces de toutes les tuberculoses dépistées ou reconnues, ainsi qu'une surveillance bactériologique répétée des porteurs de séquelles. C. L'immunité est seulement partielle. Elle agit par le ralentissement de la dispersion bacillaire de surinfection et leur destruction accrue. Non absolue, elle peut se laisser "déborder". Cette immunité acquise ou immunité de surinfection s'oppose à l'essaimage bacillaire et préserve donc de l'évolution vers la tuberculose maladie. E. Anticorps existant mais non protecteurs.

Bonne(s) réponse(s) : E Diptères hématophages, vivent essentiellement sous climats chauds. Leur activité est le plus souvent nocturne. Les larves se développent sur le sol, dans les terriers, les crevasses des vieux murs, les recoins obscurs des habitations. Seule la femelle est hématophage et sa piqûre est très douloureuse. Les maladies transmises sont les leishmanioses et la bartonellose.

83 Question à complément simple. Parmi les germes suivants, quel est celui qui élabore une exotoxine protéique ? A - Staphylococcus epidermidis B - Salmonella typhi C - Proteus vulgaris D - Corynebacterium diphteriae E - Hémophilus influenzae Bonne(s) réponse(s) : D A. Ces trois germes ne sécrètent pas de toxine protéique. Attention : staphylococcus aureus secrète lui une entérotoxine qui est une exotoxine protéique. B. Salmonella typhi : le lipopolysaccharide de la paroi est une endotoxine thermostable. Cette exotoxine protéique soluble et thermolabile est synthétisée par certaines souches de corynebacterium diphteriae lysogénisées par un bactériophage. L'identification de la toxine se fait en 2 à 3 jours grâce à son pouvoir pathogène expérimental sur le cobaye ou à une mise en évidence immunologique (test d'Elek).

28 Question à compléments multiples. Dans l'hydatidose humaine, le mode de contamination se fait : A - Lors de contacts avec un chien porteur de taenia B - Lors de l'abattage de bovins ou ovins parasités C - Par l'ingestion d'aliments souillés par les déjections d'un chien parasité D - Par l'ingestion de membrane hydatique ou de scolex dans une viande parasite E - En dépeçant un renard mort Bonne(s) réponse(s) : A C

58 Question à complément simple. Les affirmations suivantes concernant la primo-infection herpétique sont justes, sauf une, laquelle ? La primoinfection herpétique : A - Est fréquemment asymptomatique B - Peut se traduire par une gingivo-stomatite aiguë C - Peut se traduire par une septicémie herpétique D - Peut être à l'origine d'algies résiduelles E - Peut déterminer une atteinte neuro-méningée Bonne(s) réponse(s) : D

C. L'hydatidose est due à la larve hydatique du taenia échinococcus granulosus. Ces petits ténias vivent dans l'intestin grêle du chien qui s'est contaminé par ingestion de scolex contenus dans les viscères parasités d'herbivores, eux-mêmes contaminés par l'herbe ingérée souillée par les déjections du chien. L'homme constitue dans ce cycle une impasse parasitaire. Hôte intermédiaire accidentel, la contamination, comme pour l'herbivore, se fera par ingestion d'oeufs ou d'embryophores, soit par infestation directe au contact du chien infesté recueillant des oeufs sur son pelage, soit par infestation indirecte par l'intermédiaire d'aliments souillés par les excréta de chien infesté. B.D. Présentent des risques pour le chien (hôte définitif) en cas d'ingestion de viande parasitée (proximité des abattoirs). Aucun risque pour l'homme.

D. Les algies résiduelles sont rencontrées dans le zona qui sont dûs à un autre herpès virus : l'herpès varicillae virus.

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40 Question à compléments multiples.

101 Question à compléments groupés.

Indiquez la ou les propositions exactes concernant l'herpès génital récurrent : A - Est sous-tendu par une infection latente des ganglions sacrés B - Est dû plus souvent à l'herpès simplex virus de type 2 qu'au type 1 C - Peut être temporairement suspendu par un traitement continu à l'acycloguanosine (acyclovir ou Zovirax®)

Un examen parasitologique des selles peut être faussement négatif bien qu'il y ait parasitose du tractus digestif pour une ou plusieurs des raisons suivantes : 1 - L'examen a été pratiqué pendant la phase de maturation du parasite 2 - L'examen a été pratiqué pendant une période dite muette 3 - Le parasite n'existe qu'en un seul exemplaire, de sexe mâle 4 - Les oeufs pondus par le parasite ne sont pas émis dans le milieu extérieur avec les selles Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

D - Peut se manifester sous forme d'ulcérations chroniques extensives chez les sujets immunodéprimés E - Ne s'observe que chez des sujets présentant à des degrés divers un état d'immunodépression caractérisé

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : A B C D Non commentée : évidence. C. Acycloguanosine ou aciclovir (ACV, Zovirax®) : son succès est dû à son interaction obligatoire avec deux enzymes viro-induites, la thymidine-kinase (TK) et l'ADN-polymérase des herpès simplex virus 1 et 2, et des herpès varicillae virus. E. L'herpès génital récurrent est fréquent dans la population générale.

50 Question à compléments multiples. Quels sont les deux gîtes habituels du staphylocoque doré ? A - Cicatrices d'anciens furoncles B - Cuir chevelu C - Narines D - Epiderme palmo-plantaire E - Lésion d'acné Bonne(s) réponse(s) : A C Les principaux gîtes microbiens du staphylocoque doré sont les vestibules narinaires, les cicatrices d'anciens furoncles, la région péri-anale, la gorge et la peau. La désinfection de ces gites est un des meilleurs piliers du traitement des furonculoses.

73 Question à compléments multiples.

106 Question à compléments groupés. Quelle est ou quelles sont la ou les parasitose(s) qui peu(ven)t provoquer une anémie hémolytique ? 1 - Ankylostomiase 2 - Leishmaniose viscérale 3 - Bothriocéphalose 4 - Paludisme viscéral évolutif Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : D 1. L'ankylostomiase est la principale parasitose responsable d'une anémie par carence martiale. Les parasites hématophages se fixent à la muqueuse duodénale. 2. La splénomégalie volumineuse et indolore de la leishmaniose viscérale est à l'origine d'anémie normochrome normocytaire arégénérative. 3. La bothriocéphalose est une cestodose rencontrée dans les régions tempérées ou froides, responsable d'une anémie macrocytaire avec mégaloblastose médullaire due à une consommation de la vitamine B12. 4. Le développement intra-érythrocytaire du plasmodium explique l'hémolyse sanguine et médullaire rencontrées lors de l'accès palustre. Il s'agit d'une anémie normochrome régénérative avec anisocytose et poïkilocytose.

Concernant l'anatoxine et l'antitoxine tétaniques : A - L'anatoxine tétanique a un pouvoir toxique identique à celui de la toxine tétanique B - L'anatoxine tétanique induit l'apparition d'antitoxine tétanique C - L'anatoxine tétanique est beaucoup plus instable que la toxine tétanique D - La prévention à long terme du tétanos repose sur la vaccination par l'anatoxine tétanique E - La protection contre le tétanos repose sur la présence dans l'organisme d'antitoxine tétanique à un taux suffisant Bonne(s) réponse(s) : B D E A. La toxine tétanique est détoxifiée par l'action du formol et de la chaleur. La transformation est irréversible et son innocuité est absolue. B.D.E. Non commentées : connaissance.

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21 Question à complément simple.

14 Question à compléments multiples.

La trichomonase génitale de la femme. Désignez dans la liste suivante la proposition inexacte : A - Est une maladie vénérienne B - Se diagnostique aisément sur des frottis effectués au niveau du col l'utérus C - Répond bien à un traitement par le Flagyl® par voies orale et locale D - Nécessite de traiter simultanément le partenaire E - Peut être associée à une candidose vaginale

L'éruption due au virus simplex hominis type 1 : A - Siège le plus souvent "à cheval" sur la jonction cutanéo-muqueuse B - Est constituée de fines vésicules, claires au début C - Est regroupée en "bouquet" D - Est souvent associée à une adénopathie satellite E - Ne peut pas être l'objet d'une surinfection bactérienne Bonne(s) réponse(s) : A B C D

Bonne(s) réponse(s) : B A. Trichomonase urogénitale : maladie vénérienne, bénigne, fréquente et sexuellement transmissible, strictement humaine. B. Vulvo-vaginite aiguë : leucorrhées spumeuses, aérées, jaune verdâtre, continuelles associées à un prurit vulvaire avec sensation de brûlure et parfois dyspareunie. Au spéculum, muqueuse inflammatoire avec souvent piqueté hémorragique évocateur. Diagnostic biologique : repose sur la mise en évidence et l'identification du parasite dans les prélèvements vaginaux, et non pas cervicaux, grâce à l'examen d'un frottis coloré ou de cultures. C. Traitement par Flagyl® (métronidazole) par voie orale en comprimés. Chez la femme, prescrire en plus un comprimé gynécologique de Flagyl® tous les soirs. Traitement pour dix jours D. Comme dans toute maladie vénérienne, sexuellement transmissible. E. Fréquence de l'association trichomonas vaginalis - candida albicans, et la coexistence possible avec le gonocoque ou des pyogènes banals.

49 Question à complément simple.

L'aspect clinique est évocateur. L'éruption précédée d'une sensation de cuisson est faite de vésicules hémisphériques de 2 à 3 mm de diamètre, claires puis troubles, groupées en bouquet à contours polycycliques reposant sur une base érythémateuse. Les vésicules forment secondairement des érosions puis des croûtes arrondies dont la disposition groupée est caractéristique. L'herpès récurrent nasolabial est le type même de lésion herpétique à cheval sur la jonction cutanéomuqueuse. L'adénopathie satellite est très souvent présente.

24 Question à compléments multiples. L'herpès récurrent présente le ou les caractère(s) sémiologique(s) suivant(s) : A - Métamérique B - Vésiculeux C - En bouquet D - Nodulaire E - Récidivant in situ Bonne(s) réponse(s) : B C E

La conjugaison est le transfert de matériel génétique après contact entre deux bactéries. Donnez la proposition exacte : A - Ce transfert ne peut se faire qu'entre bactéries d'une même espèce B - Seul l'ADN extrachromosomique peut être transféré C - Ce phénomène est rare chez les entérobactéries D - Ce phénomène n'a aucune incidence en bactériologie médicale E - Aucune des propositions précédentes n'est exacte

Après la primo-infection, manifeste ou apparente, l'infection persiste à vie, latente dans les ganglions nerveux sensitifs pour les herpès virus dermoneurotropes (herpès simplex virus varicelle-zona virus) mais si le virus varicelle-zona se manifeste lors de la réinfection endogène (qui représente en fait aussi une récurrence en soi) selon un territoire métamérique, les récurrences de l'infection à herpès simplex virus se font dans le territoire de la primo-infection. Le Q.C.M. est tendancieux : tous les herpès viridae sont susceptibles de réinfections endogènes. Il fallait sous-entendre dans l'énoncé que l'on parlait de l'herpès récurrent d'herpès similex virus.

Bonne(s) réponse(s) : E La conjugaison est le transfert de matériel génétique chromosomique ou extra-chromosomique (plasmidique) d'une bactérie donatrice à une bactérie réceptrice par contact direct grâce au pilus sexuel entre les deux bactéries. Ce phénomène est interspécifique et intergénérique. Fréquent chez les entérobactéries, il explique la dissémination des gènes plasmidiques de résistance aux antibiotiques parmi les différentes espèces d'entérobactéries.

41 Question à compléments multiples. Les parasites peuvent être parfois mis en évidence à l'examen direct du L.C.R. Lequel(lesquels) parmi les suivants ? A - Ascaris B - Filaire de Médine C - Leishmanie D - Cryptococcus neoformans E - Lamblia Bonne(s) réponse(s) : D Les champignons pathogènes parfois retrouvés au niveau du LCR sont (candida albicans, cryptococcus néoformans, aspergillus fumigatus) responsables de méningites subaiguës à liquide clair chez les immunodéprimés. Ils sont recherchés par examen direct avec coloration à l'encre de Chine (reconnaître la présence de capsule de cryptococcus néoformans) et par culture sur milieu de Sabouraud. Les rares parasites parfois retrouvés au niveau du LCR, sont les cénures (larve de Laenia multiceps), les cysticerques (larve de Laenia solium).

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55 Question à compléments multiples.

79 Question à compléments multiples.

Parmi les manifestations suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) habituellement provoquée(s) par Herpès simplex virus type II ? A - Herpès labial B - Kératite herpétique C - Herpès vaginal D - Herpès généralisé néo-natal E - Méningo-encéphalite herpétique de l'adulte

Le méningocoque est transmissible d'un sujet à l'autre : A - Par les selles B - Par les animaux familiers C - Par les sécrétions rhinopharyngées D - Par les aliments souillés E - Par l'eau de boisson

Bonne(s) réponse(s) : C D L'herpès virus type II, est celui habituellement, mais pas toujours, responsable de l'infection génitale et donc de la contamination du nouveau-né, d'autant plus grave qu'il s'agit d'une primo-infection. A B.E. Sont dûs au type 1.

56 Question à compléments multiples. Dans la liste suivante, quelles sont la ou les enzymes qui peuvent être élaborées par Staphylococcus aureus : A - Hyaluronidase B - Exfoliatine C - ADN ase D - Fibrinolysine E - Coagulase Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Le staphylocoque doré est le seul staphylocoque à élaborer une coagulase, qui collabore activement d'ailleurs à la formation de thrombophlébite suppurée. Mais il élabore aussi toutes sortes de substances : - des toxines : les hémolysines alpha, bêta, delta, gamma, la leucocidine, l'exfoliatine ou épidermolysine et l'entérotoxine - des enzymes : la coagulase déjà citée, la fibrinolysine ou staphylokinase, les désoxyribonucléases, la hyaluronidase, des lipases et estérases, des phosphatases, parfois des bêtalactamases.

57 Question à compléments multiples. Le prélèvement d'urines fait partie des prélèvements pratiqués pour la détection du virus dans : A - La grippe B - Les oreillons C - L'infection à cytomégalovirus D - L'infection à rotavirus E - L'infection à virus R.S. (Respiratoire syncytial) Bonne(s) réponse(s) : B C A.E. Viroses localisées, sans virémie, donc sans virurie. Le virus grippal et le virus respiratoire syncitial se recherchent au début de la maladie par prélèvement au niveau des voies aériennes supérieures. C. Le cytomégalovirus se recherche dans le sang et les urines. D. Le rotavirus se recherche dans les selles. B. Le virus ourlien se recherche dans la salive, le LCR, et les urines.

Bonne(s) réponse(s) : C Le méningocoque, coque à gram négatif est un germe extrêmement fragile. La transmission est aérienne interhumaine directe. A partir d'un porteur sain ou malade, les méningocoques sont véhiculés par les gouttelettes de Pflügge et vont coloniser le rhinopharynx d'un autre individu. Ce mode de transmission justifie l'antibioprophylaxie par la Rovamycine® dans l'entourage, d'un malade.

103 Question à compléments groupés. Au cours du cycle évolutif de Plasmodium falciparum : 1 - L'homme est contaminé par inoculation de sporozoïtes 2 - La transmission de la maladie est saisonnière en pays tempéré 3 - Le cycle sporogonique se déroule chez l'insecte vecteur 4 - Le parasite donne chez l'homme un cycle exoérythrocytaire tardif hépatique Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : A 1. Au cours de la piqûre, l'anophèle infesté injecte dans le sang des sporozoïtes, formes infestantes contenues dans les glandes salivaires de l'arthropode vecteur. 2. La transmission n'existe qu'à la saison printemps-été dans les zones tempérées chaudes. 3. Chez l'homme existent deux cycles : asexués ou schizogoniques, l'un exo-érythrocytaire, intra-tissulaire, l'autre intra-érythrocytaire. Chez l'anophèle, cycle est sexué ou sporogonique. 4. Le plasmodium falciparum expose à l'accès pernicieux, mais n'est jamais responsable d'accès de reviviscence tardif.

105 Question à compléments groupés. Quand l'acarien de la gale Sarcoptes scabiei ne peut pas être mis en évidence, le diagnostic positif de la gale repose sur : 1 - Le séro-diagnostic parasitaire 2 - La notion de contagion 3 - Le dosage de l'immunoglobuline E (IgE) 4 - Le traitement d'épreuve Compléments corrects :1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C 1.3. N'existent pas. 2. Très important, notion de prurit généralisé, familial ou collectif. 4. Parfois le seul moyen de diagnostiquer rétrospectivement la gale. D'autres éléments peuvent orienter le diagnostic : le prurit à recrudescence vespéronocturne, l'existence de sillons aux poignets et aux espaces interdigitaux, et de nodules scabieux aux organes génitaux ou aux aisselles.

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57 Question à complément simple.

105 Question à complément simple.

Une plaque brunâtre d'un pli inguinal, finement squameuse, bien limitée, sans bordure vésiculeuse, peu ou pas prurigineuse, dont l'examen en lumière de Wood montre une fluorescence rouge, fait évoquer avant tout le diagnostic de : A - Erythrasma B - Trichophytie inguinale C - Candidose D - Psoriasis inversé E - Pityriasis versicolor

Devant une contusion rénale, l'urographie intraveineuse est demandée : A - En urgence systématiquement B - Au 2ème jour C - Seulement si l'hématurie persiste plus de 48 heures D - Seulement s'il existe les signes d'hématome périrénal E - Seulement s'il existe des signes de choc

Bonne(s) réponse(s) : A A. Erythrasma : tache homogène, rouge sombre, brune ou chamois, finement squameuse, bien limitée, sans bordure vésiculeuse, non prurigineuse, le plus souvent siègeant dans les plis inguinaux ou les aisselles ; l'examen en lumière de Wood montre une fluorescence rouge corail des lésions, caractéristique mais inconstante. B. Les intertrigos à dermatophytes s'entourent typiquement d'une bordure circiné en relief papuleuse ou papulo-vésiculeuse, rarement pustuleuse, squameuse, tandis que les lésions centrales s'atténuent. Ils sont très prurigineux. Dans le pli inguinal il réalise l'eczéma marginé de Hébra. C. L'intertrigo candidosique : fissure blanchâtre, douloureuse, au fond du pli, au sein d'un érythème inflammatoire, avec une collerette épidermique décollée et de petites pustules superficielles en périphérie. D. Le psoriasis est une des étiologies des intertrigos non infectieux. E. Lésions à type de taches brun clair, chamoisées ou dépigmentées, non prurigineuses, en peau libre, jamais au niveau des plis.

78 Question à complément simple. Candida albicans peut réaliser les différents aspects anatomocliniques suivants, sauf un. Lequel ? A - Périonyxis B - Muguet C - Herpès circiné D - Intertrigo E - Vaginite Bonne(s) réponse(s) : C L'herpès circiné est une dermatophytie de la peau glabre réalisant une plaque érythémateuse à bordure nette, saillante, vésiculeuse caractéristique. Le micro-organisme le plus souvent en cause est microsporum canis.

80 Question à complément simple. Les transferts génétiques par conjugaison : A - Concernent toutes les bactéries B - Concernent les cocci à Gram positif C - Concernent les bacilles à Gram positif D - Concernent les cocci et les bacilles à Gram positif E - Concernent les bacilles à Gram négatif

Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

14 Question à compléments multiples. La résistance chromosomique aux antibiotiques : A - Est acquise par mutation B - Représente 80 à 90 % des résistances rencontrées en clinique C - Est brusque et discontinue D - Est non spontanée, provoquée par l'antibiotique E - Est une justification de l'association des antibiotiques Bonne(s) réponse(s) : A C E A.C.E. Le phénomène d'acquisition de résistance chromosomique bactérienne aux antibiotiques (à ne pas confondre avec la résistance naturelle de certaines familles de bactéries à certaines familles d'antibiotiques : exemple streptocoques résistants naturels aux aminosides à basses concentrations, par défaut de transfert actif efficace de l'aminoside à travers la membrane interne) est un phénomène mutationnel. La mutation est le changement spontané et brutal d'un caractère chromosomique héréditairement transmissible. Les mutations bactériennes sont stables, spécifiques, spontané et rares (10-6 à 108), et représentent 10 à 20 % des mécanismes de résistance acquise aux antibiotiques. Les antibiotiques ne déterminent pas la résistance chromosomique mais sélectionnent des bactéries déjà résistantes. Une monothérapie antibiotique exerce une pression de sélection importante sur la population bactérienne visée. La probabilité d'apparition d'une mutation double (lors d'une bithérapie) est très faible, puisqu'égale au produit des probabilités de chaque mutation simple soit 10-7x10-7 = 10-14. On comprend aisément que la perspective d'une résistance, mutationnelle spontanée, préexistante au traitement antibiotique au sein d'une population bactérienne, risque de faire émerger une nouvelle population résistante à l'antibiotique utilisé, donc une inefficacité de la thérapeutique. Ainsi est justifiée l'association d'antibiotiques. B.D. L'autre type principal de résistance génétique est la résistance plasmidique qui représente 80 à 90 % des résistances bactériennes aux antibiotiques. Non spontanée, transmissible par conjugaison, spécifique, pouvant porter sur plusieurs caractères génétiques à la fois, elle est responsable de la plupart des polyrésistances aux antibiotiques rencontrées surtout chez les bacilles à gram négatif.

Bonne(s) réponse(s) : E Le transfert de matériel génétique (chromosomique ou plasmidique) par conjugaison n'a été observé à ce jour qu'entre bacilles à gram négatif. Ce processus de transfert nécessite un contact direct entre bactéries, réalisé grâce aux pili sexuel porté par ces bactéries et génétiquement déterminé par un plasmide appelé facteur de conjugaison. La conjugaison plasmidique explique la dissémination du phénomène de résistance, acquise, plasmidique. aux antibiotiques, rencontrée chez les bacilles gram négatif.

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32 Question à compléments multiples.

23 Question à complément simple.

La résistance plasmidique aux antibiotiques : A - Concerne la plupart des antibiotiques utilisés en médecine B - Est rencontrée chez les bacilles à Gram négatif C - Peut se transférer entre bactéries d'espèces différentes D - Ne fait pas intervenir la pression de sélection des antibiotiques E - Représente environ 10 a 20 % des résistances rencontrées en milieu hospitalier

Parmi les sièges suivants, lequel est peu fréquent au cours de la gale ? A - Face interne des poignets B - Espaces interdigitaux C - Verge D - Cuir chevelu E - Fesses

Bonne(s) réponse(s) : A B C D La résistance plasmidique aux antibiotiques concerne 80 à 90 % des résistances bactériennes, rencontrées surtout en milieu hospitalier. Souvent le plasmide code pour une résistance à plusieurs antibiotiques. La transmission inter-bactérienne se fait par conjugaison, faisant intervenir la notion de pili sexuel. La résistance chromosomique se fait par mutations. Sensible à la pression de sélection des antibiotiques (sélection et émergence des mutants résistants par l'antibiotique qui élimine les bactéries sensibles).

59 Question à compléments multiples. La culture sur systèmes cellulaires est couramment pratiquée pour isoler : A - Virus de l'hépatite A B - Virus de l'hépatite B C - Poliovirus D - Echovirus E - Rotavirus Bonne(s) réponse(s) : C D A. Le virus de l'hépatite A (HAV) est l'entérovirus type 72. Récemment, a pu être obtenue la réplication du virus dans des cultures primaires ou dans des lignées continues d'origine simiennes. Mais, actuellement la seule méthode possible est la détection du virus dans les selles et le sérodiagnostic par tests radioimmunologiques et immuno-enzymatiques (Elisa). B - Le diagnostic direct d'une infection à HBV repose sur la mise en évidence du virus (particules de Dane en microscopie électronique) ou de ses antigènes (Hbs, Hbe) dans le sérum des sujets. Le diagnostic indirect repose sur la mise en évidence d'anticorps sériques (tests radio immunologiques, immuno-enzymologie). C. Les poliovirus (famille des picornavirus) se multiplient seulement dans les cultures cellulaires issues de primates et donnent un effet cytopathogène caractéristique. L'isolement du virus en culture cellulaire et l'ascension du titre des anticorps sériques signent l'infection par un poliovirus. D. Les échovirus appartiennent comme les poliovirus et les coxsackies virus au genre des enterovirus (famille des picornavirus). L'isolement se fait pour tous par inoculation des prélèvements à des cultures cellulaires. E. Rotavirus : techniques directes de détection par microscopie électronique et technique ; Elisa ainsi qu'un sérodiagnostic rarement utilisé en clinique.

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Bonne(s) réponse(s) : D Les localisations caractéristiques de la gale sont les faces latérales des doigts (espaces interdigitaux), les faces postérieures et internes des poignets, les coudes, le nombril, les seins et l'abdomen, les cuisses où on rechechera les sillons terminés par une vésicule perlée. Sans oublier les nodules scabieux palmoplantaires, axillaires, et au niveau des organes génitaux externes. Des chancres scabieux existent parfois au niveau du fourreau de la verge. La gale respecte le visage et le cuir chevelu.

54 Question à complément simple. Parmi ces facteurs favorisant une vaginite mycosique, un est inexact. Lequel ? A - Grossesse B - Contraception orale C - Antibiothérapie D - Diabète E - Injections vaginales alcalines Bonne(s) réponse(s) : E Les vulvo-vaginites mycosiques à candida sont favorisées par un pH vaginal acide (grossesse, savons acidifiants), l'hyperoestrogénie (contraception orale oestrogéno-progestative), les traitements antibiotiques et corticoïdes, le diabète. Le traitement avant tout local, consiste en toilette avec savons alcalins, voire injections vaginales alcalines. Le pH vaginal alcalin et l'hypo-oestrogénie favorise plutôt les infections à Lrichomonas vaginalis.

56 Question à complément simple. Les leucorrhées en relation avec une vaginite mycosique sont : A - Favorisées par un pH alcalin B - Abondantes C - Généralement verdâtres D - Spumeuses E - Caractérisées par l'aspect très évocateur à l'examen direct entre lame et lamelle Bonne(s) réponse(s) : E A.B.C.D. Assez caractéristiques des leucorrhées dues aux vulvovaginites à trichomonas. E. L'examen extemporanné direct après traitement à la potasse 5 % permet la découverte de filaments mycéliens, en faveur d'une vulvovaginite à candida albicans.

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70 Question à complément simple.

72 Question à complément simple.

La toxine tétanique a toutes les propriétés suivantes sauf une. Laquelle ? A - Pyrogène B - Antigénique C - Protéique D - Neurotrope E - Thermolabile

La réaction de TPHA (Treponema pallidum hémagglutination) : A - Met en jeu le même antigène anticorps que la réaction de Kline ou VDRL B - Donne des résultats comparables à ceux de la réaction de Nelson (immobilisation) C - Met en jeu un antigène non spécifique du tréponème pâle (on le retrouve sur les leptospires) D - Permet de distinguer la syphilis du Pian E - Aucune de ces propositions n'est valable

Bonne(s) réponse(s) : A A. L'endotoxine des bactéries à gram négatif est pyrogène. Le tétanos sauf complications de surinfection ne dorme pas de fièvre. B.C.D.E. La toxine tétanique est une exotoxine protéique à tropisme neuronal, très fragile. Elle comporte deux facteurs qui sont la tétanolysine hémolytique, cardiotoxique et nécrosante, et la tétanospasmine responsable du syndrome tétanique par fixation sur les gangliosides du système nerveux central. La toxine, soumise à l'action de la chaleur et du formol, perd son pouvoir toxique mais conserve son pouvoir antigénique : c'est l'anatoxine utilisée dans la vaccination antitétanique.

Bonne(s) réponse(s) : E A. La réaction de Kline ou VDRL sont des réactions d'agglutination qui utilisent l'antigène, cardiolipidique non spécifique. Le TPHA est une réaction d'hémagglutination utilisant un lysat de tréponèmes pâles fixés sur les globules rouges. Réaction de référence en pratique courante par sa sensibilité et sa spécificité. B. Le test d'immobilisation de Nelson demeure la réaction la plus spécifique de la syphilis et constitue l'arbitre des cas les plus litigieux, sans toutefois permettre de distinguer les diverse tréponématoses (syphilis, pian, pinta, bejel).

71 Question à complément simple. La mise en évidence de bacilles acido-alcoolo-résistants dans l'expectoration d'un sujet signe la tuberculose : A - Dans tous les cas B - Si les bacilles acido-alcoolo-résistants sont présents à la culture de l'expectoration C - S'il y a des signes radio-cliniques de suspicion de tuberculose D - Si le bacille acido-alcoolo-résistant est identifié à Mycobacterium.tuberculosis E - Si le bacille acido-alcoolo-résistant est visible à l'examen microscopique Bonne(s) réponse(s) : C D Les BAAR (Bacilles Acido-Alcoolo Résistants) sont des mycobactéries. Seuls mycobactérie tuberculosis hominis et M. bovis sont responsables de tuberculose humaine. Les mycobactéries non tuberculeuses, dites atypiques, sont des espèces telluriques commensales de l'homme et de l'animal, mais leur rôle pathogène est possible. Attention : la présence de BAAR dans une expectoration ne signifie pas qu'il existe une infection tuberculeuse. Seule la corrélation de cet examen avec l'aspect radio-clinique permet d'orienter vers le diagnostic sans le prouver formellement. Il est difficile de répondre C, car il n'existe pas la preuve de l'identification du BAAR mis en évidence dans l'expectoration. En pratique, dans un contexte évocateur, la présence de BAAR en nombre suffisant, suffirait à poser le diagnostic et à mettre en route le traitement antituberculeux aussitôt. Ce diagnostic serait corrigé ou non quelques semaines plus tard lors de l'identification précise et définitive du BAAR. Attention : si l'item D est plus évident d'emblée à retenir, il faut savoir que la mise en évidence de M. tuberculosis en très faible nombre (la numération sur lame est toujours indispensable et permet d'avoir une idée quantitative) est parfois rencontrée chez des sujets sains, sans atteinte radio-clinique évocatrice de tuberculose. Conclusion : la meilleure réponse associerait C et D.

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73 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes concernant l'herpès simplex virus type II, toutes sont exactes, sauf une. Laquelle ? A - Il est considéré comme le principal virus responsable des infections herpétiques génitales B - Il est responsable des kératites herpétiques à évolution grave de l'adulte C - Il diffère de l'herpès simplex virus type I par des caractères antigéniques D - Il diffère de l'herpès simplex virus type I par son tropisme E - Il y a une relation entre la fréquence des infections génitales à herpès simplex virus type II et les cancers du col utérin Bonne(s) réponse(s) : B L'herpès simplex de type I à tropisme céphalique, s'oppose au type II à tropisme génital. Les kératites herpétiques sauf exception, sont dues à l'HSV type I. La manifestation oculaire néonatale la plus fréquente, due à HSV type II est non pas une kératite, mais une choriorétinite.

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5 Question à compléments multiples.

67 Question à compléments multiples.

Après traitement scabicide d'une gale, la persistance du prurit peut être : A - D'origine psychogène B - Liée à l'irritation par le traitement C - Due à une réinfestation D - Liée à une persistance de la parasitose E - Due à l'hépatotoxicité des scabicides

Parmi les virus suivants, indiquez celui ou ceux qui possède(nt) une hémagglutinine et offre(nt) ainsi la possibilité d'examens sérologiques en inhibition de l'hémagglutination : A - Virus de la grippe B - Virus de la rougeole C - Poliovirus D - Virus de la varicelle E - Virus de la rubéole

Bonne(s) réponse(s) : A B C D Quand le prurit persiste ou réapparait rapidement après traitement scabicide, il faut évoquer : - l'insuffisance du traitement : d'où persistance des parasites - un traitement excessif avec irritation cutanée par des applications itératives de l'acaricide - une origine psychogène : l'acarophobie chez les anxieux et les obsessionnels - une réinfection précoce par défaut de traitement simultané des sujets contacts. - l'existence de nodules post-scabieux pouvant persister des semaines ou des mois et ne nécessitant pas la reprise d'un traitement - l'existence d'une dermite eczématiforme probablement allergique nécessitant parfois le recours à une brève corticothérapie locale - l'existence d'une autre cause de prurit, ayant été momentanément masquée par la gale.

66 Question à compléments multiples. Le diagnostic d'une infection génitale récurrente à Herpès simplex virus peut être fait par : A - Détection d'antigène viral par immunofluorescence dans les cellules d'une ulcération génitale suspecte B - Observation d'un titre élevé d'anticorps neutralisant (> ou = 64) dans le sérum prélevé au décours de l'infection C - Détection d'antigène viral par inhibition de l'hémagglutination dans le sang, au cours de la phase aiguë de l'infection D - L'isolement du virus en culture de cellules suivi de son typage, à partir de contenu des vésicules E - L'examen simultané d'un sérum précoce et d'un sérum tardif à la recherche d'une augmentation de titre des anticorps en inhibition de l'hémaglutination

Bonne(s) réponse(s) : A B E Non commentée : connaissance.

68 Question à compléments multiples. Les mutations bactériennes sont provoquées naturellement par : A - Les antibiotiques B - Les antiseptiques C - Certaines conditions de croissance rencontrées chez l'hôte D - Les plasmides de résistance aux antibiotiques E - Aucune des quatre propositions précédentes Bonne(s) réponse(s) : E Ce sont des phénomènes spontanés, stables, spécifiques et rares. Les antibiotiques n'exercent qu'une pression de sélection (émergence des mutants résistants par l'antibiotique qui élimine les bactéries sensibles).

16 Question à complément simple. Quel est le mécanisme génétique permettant la synthèse de la toxine érythrogène par le streptocoque ? A - Transduction spéciale B - Transfert d'ADN chromosomique C - Conversion lysogénique D - Mutation chromosomique E - Transformation

Bonne(s) réponse(s) : A D

Bonne(s) réponse(s) : C

A. Recherche directe du virus dans certains types de prélèvement, le liquide de vésicule ou les biopsies d'organes infectés, sur lesquels on pratique des examens de microscopie électronique ou d'immunofluorescence. B.E. Le titrage des anticorps spécifiques n'a de valeur diagnostique que dans les primo-infections pour déceler une élévation significative. En revanche, les récurrences se font presque toujours à titre d'anticorps stables. De plus, la possibilité de réactions croisées entre les différents herpès viridae, fait que les examens sérologiques apparaissent décevants et s'effacent devant la recherche directe par microscopie électronique ou immunofluorescence, et devant l'isolement. C. Les herpès simplex virus n'hémo-agglutinant pas, l'inhibition de l'hémagglutination est impossible. D. L'isolement du virus est facilité par la multiplication rapide des deux types d'HSV dans les cultures cellulaires courantes: un effet cytopathogène évocateur est obtenu dans les trois jours. Il reste à typer le virus, par exemple par immunofluorescence.

A. Transduction : transfert de matériel génétique d'une bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage à ADN bicaténaire qui joue le rôle de vecteur. B. Quatre mécanismes differents : transformation, conjugaison, transduction et conversion. Les deux premiers ne mettent en jeu que les éléments bactériens, les deux derniers font intervenir en plus le bactériophage. C. Toxine érythogène synthétisée que par certains streptococoques A qui ont subi une conversion lysogénique par un bactériophage spécifique, c'est donc une protéine d'information virale. Sa présence est exceptionnelle chez certains streptocoques du groupe. La conversion est l'acquisition par une bactérie de matériel génétique provenant du génome d'un phage intégré sous forme de prophage. D. Changement spontané d'un caractère héréditairement transmissible. E. Transformation : introduction dans une bactérie réceptrice d'un fragment d'ADNlibre q purifié d'une bactérie génotypiquemnt différente, permettant l'expresion d'un caractère de la bactérie donatrice.

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75 Question à complément simple.

78 Question à complément simple.

L'une des propositions suivantes est fausse. Laquelle ? La viande de porc peut transmettre : A - Le taenia saginata B - La trichinose C - Une salmonellose D - La toxoplasmose E - Le botulisme

Comment vaccine-t-on contre le tétanos ? A - Avec une culture de germes atténués par la chaleur B - Avec une suspension de spores tétaniques tuées C - Avec des gammaglobulines humaines antitétaniques D - Avec le sérum d'un animal protégé E - Avec la toxine tétanique modifiée par formol, chaleur et vieillissement

Bonne(s) réponse(s) : A

Bonne(s) réponse(s) : E Le taenia saginata est transmis par le boeuf. Transmis par le porc, il s'agit du taenia solium plus rare mais plus grave que le taeniasis à taenia saginata.

E. Vaccination par l'anatoxine, toxine ayant perdu son pouvoir pathogène par détoxification mais conservé son pouvoir antigénique.

76 Question à complément simple.

79 Question à complément simple.

Parmi les vecteurs suivants, un est responsable de la transmission du paludisme. Lequel ? A - Phlébotome B - Glossine C - Anophèle D - Chrysops E - Cyclops

Les caractères suivants s'appliquent au pneumocoque, sauf un. Lequel ? A - C'est un diplocoque Gram positif B - Il est capsulé C - Il est responsable de méningites purulentes D - Il est généralement résistant à la pénicilline G E - C'est une bactérie très fragile

Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : D

A. Phlébotomes : petits diptères, agents vecteurs des leishmanioses. B. Mouches Tsé-Tsé, diptères vecteurs de la trypanosomose africaine (maladie du sommeil). C. De la famille des moustiques. D. Chrysops : taon vecteur de la loase, helminthiase africaine cutanéo-dermique due à une filaire spécifiquement humaine : Loa loa. E. Cyclops : crustacé hôte intermédiaire de la dracunculose (filaire de Médine).

Morphologie : diplocoque gram positif, lancéolé, capsulé. Germe extrêmement fragile, survit peu de temps hors de l'organisme, très sensible aux températures inférieures à 37°. Responsable avec le méningocoque et l'hémophilus influenzae de la majorité des méningites purulentes de l'enfant et l'adulte. Le streptocoque pneumoniae se comporte vis à vis des B lactamines et notamment de la pénicilline comme le streptocoque A, c'est-à-dire très sensible.

77 Question à complément simple. Mycobacterium tuberculosis : A - Est une bactérie anaérobie B - Donne des colonies visibles en 48 heures sur milieu de Loewenstein C - Est mis en évidence par la coloration de Ziehl Neelsen D - Est un parasite cellulaire obligatoire E - Cultive sur gélose au sang frais Bonne(s) réponse(s) : C A. Aérobie stricte. B. Colonies visibles en 4 à 8 semaines sur les cultures, en milieu solide de Loewenstein-Jensen. C. Coloration de Ziehl-Nielsen : sous l'action de la fuschine à chaud, le bacille se colore en, rouge et n'est pas décoloré par l'acide nitrique et par l'alcool. Ce caractère bacillaire acido-alcoolo résistant est spécifique des bactéries du genre mycobactérium. D. Bactérie atypique intra et extracellulaire. E. Cultivé sur milieu solide de Loewenstein-Jensen.

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5 Question à compléments multiples. Parmi les infections superficielles suivantes du nouveauné, indiquez celle(s) qui peu(ven)t être due(s) au staphylocoque : A - Folliculite B - Pemphigus de l'abdomen et des cuisses C - Périonyxis D - Mammite suppurée E - Omphalite Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Infections staphylococciques du nouveau-né : omphalite, coryza staphylococcique, abcès du rein et du cuir chevelu, panaris et périonyxis, impétigo, nécrose cutanée extensive, pemphigus, épidermique.

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17 Question à compléments multiples.

50 Question à complément simple.

Quelle(s) est(sont) la(les) affirmation(s) correcte(s) concernant l'onyxis dermatophytique ? A - Absence de péri-onyxis B - Atteint toujours un seul ongle C - Débute habituellement par le bord libre de l'ongle D - Peut faire discuter un psoriasis E - Peut faire discuter un érythème polymorphe

Quelle est, concernant les mutations bactériennes, la seule proposition exacte ? A - Nécessitent pour se produire l'addition aux cultures de susbstances appelées mutagènes B - Sont induites par l'utilisation d'antibiotiques quand elles concernent la résistance à ceux-ci C - Résultent d'un changement dans la séquence de bases de l'ADN D - Sont réversibles quand elles résultent d'une délétion E - Sont toujours exprimées par un changement au niveau du phénotype

Bonne(s) réponse(s) : A C D A C. L'onyxis dermatophytique débute par une atteinte du bord libre de l'ongle, sans périonyxis (contrairement à l'atteinte candidosique), par la formation d'une tache jaunâtre s'étendant lentement sous l'ongle et correspondant à l'épaississement des lames unguéales. Quelle que soit sa localisation, l'attaque unguéale se fait à contrecourant de la poussée, du bord libre vers la matrice. D. Le psoriasis unguéal est particulièrement polymorphe : souvent un ou plusieurs ongles ponctués avec quelques dépressions en dé à coudre. L'épaississement pseudo-mycosique de la table unguéale est rencontré parfois dans les formes importantes.

45 Question à compléments multiples. La ou les suspensions des pneumocoques suivantes peuvent entraîner la mort après injection à la souris (expérience de Griffith) : A - Pneumocoques en phase S vivants B - Pneumocoques en phase R tués + pneumocoques en phase R vivants C - Pneumocoques en phase S tués D - Pneumocoques en phase R vivants E - Pneumocoques en phase S tués + pneumocoques en phase R vivants Bonne(s) réponse(s) : A E La transformation est une modification de caractère obtenue par l'introduction dans une bactérie réceptrice d'un fragment d'ADN d'une bactérie génotypiquement différente. Phénomène découvert par Griffith : son expérience montre que l'inoculation à la souris de pneumocoques vivants mais dépourvus de capsule et donc avirulents (mutants rough "R") associés à des pneumocoques capsulés (type Smooth "S") mais tués, détermine la mort de l'animal et permet d'isoler à partir de celui-ci des pneumocoques virulents de type Smooth "S".

95 Question à compléments multiples. Un voyageur part en Thaïlande pour 15 jours. Quel ou quels gestes sont inutiles ? A - Prise régulière de Nivaquine® B - Vaccination antiamarile (fièvre jaune) C - Prise régulière de nifuroxazide (Ercéfuryl®) D - Injection intramusculaire de Lomidine® (antitrypanosome) E - Usage d'Hydroclonazone® dans l'eau de boisson Bonne(s) réponse(s) : A E A. Chimioprophylaxie impérative, mais en Thaïlande présence de résistance totale du plasmodium falciparum aux amino-4-quinoléines (les autres Plasmodium y sont sensibles). B. La fièvre jaune est limitée à l'Afrique et à l'Amérique du Sud. C. Inutile, pas de chimioprophylaxie efficace des dysenteries bacillaires, de la fièvre typhoïde, et des entérocolites aiguës infectieuses bactériennes. D. Déconseillée car dangereuse, elle risque de décapiter une véritable trypanosomose. E. Utile contre les germes bactériens à transmission fécale-orale, susceptibles de contaminer l'homme par voie digestive à partir de l'eau de boisson.

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Bonne(s) réponse(s) : C La mutation bactérienne est le changement spontané d'un caractère héréditairement transmissible. Elles se caractérisent par leur rareté (10 exposant -6 à 10 exposant -8), leur spécificité, leur stabilité leur spontanéité, leur irréversibilité sauf exceptionnelle mutation réverse. Les antibiotiques ne déterminent pas la résistance mais sélectionnent des bactéries déjà résistantes. Les mutations ou variations génotypiques sont à distinguer des variations phénotypiques, réversibles et non transmissibles héréditairement, qui proviennent d'une adaptation de l'ensemble d'une population bactérienne aux conditions extérieures.

51 Question à complément simple. Les staphylocoques peuvent être à l'origine de toxiinfections alimentaires, le mécanisme de ces intoxications est le suivant : A - Libération d'une endotoxine pyrogène consécutive à la lyse des corps bactériens B - Sécrétion d'une exotoxine thermolabile C - Sécrétion d'une exotoxine thermostable D - Production de ptomanes toxiques dans l'aliment E - Production d'histamine Bonne(s) réponse(s) : C A. Phénomène rencontré chez les bactéries à gram négatif (exemple : salmonella). B.C. Cette entérotoxine protéique thermostable et insensible aux sucs digestifs n'est sécrétée que par certaines souches de staphylocoques dorés. Les intoxications alimentaires particulières par l'absence de fièvre et la courte incubation (2 à 4 heures) sont dues à cette entérotoxine préalablement développée dans l'aliment. Le diagnostic de cette toxi-infection se fait donc par la mise en évidence de la toxine dans les aliments et non pas par la recherche de S. aureus dans les féces (rarement retrouvé à la coproculture).

75 Question à complément simple. La symptomatologie du tétanos est causée par : A - La diffusion d'un germe dans le sang B - La fixation d'une toxine sur le système nerveux C - La localisation d'un microbe sur l'encéphale D - Un trouble métabolique E - Aucune de ces propositions Bonne(s) réponse(s) : B Après contamination à la faveur d'une effraction cutanée ou muqueuse, les spores tétaniques subissent une germination favorisée par l'anaérobiose. Le germe clostridium tétani reste localisé au niveau de la porte d'entrée et sécrète localement la tétanospasmine qui est une exotoxine protéique neurotrope. Celle-ci diffuse rapidement par voie sanguine, lymphatique axonale et se fixe au niveau des gangliosides des tissus cérébraux du système nerveux central.

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84 Question à complément simple.

2 Question à compléments multiples.

Toutes les affirmations suivantes concernant Streptococcus pneumoniae sont vraies sauf une. Laquelle ? A - Ce sont des cocci Gram positifs en diplocoques B - Ils sont souvent responsables de pneumopathies aiguës graves C - Qui peuvent être prévenues par une vaccination D - Ils peuvent être totalement résistants à l'érythromycine dans plus de 5 % des cas E - Ils peuvent être totalement résistants à la pénicilline G dans plus de 5 % des cas

Quelle est ou quelles sont la(les) réponse(s) exacte(s) concernant la réaction du V.D.R.L. ? A - C'est une réaction de micro-agglutination B - Elle utilise l'antigène protéique C - Elle se positive 12 à 15 jours après le début du chancre D - Elle détecte les réagines E - Elle peut se négativer spontanément avec le temps

Bonne(s) réponse(s) : E D. 15 à 20 % de résistance à l'érythromycine. E. Des souches de pneumocoques résistantes à plusieurs antibiotiques dont les pénicillines des niveaux élevés ont été responsables d'épidémies meurtrières en Afrique du Sud. Depuis type de résistance a été rencontré dans de nombreux pays dont la France. Cette résistance (fréquence 1 %) est d'origine chromosomique, non transférable par conjugaison, non liée à la production de bêta-lactamase, mais due à des modifications multiples des protéines de liaison à la pénicilline. C. La vaccination antipneumococcique est recommandée chez les sujets à risque: : splénectomisés, sujets de plus de 65 ans. bronchopathes chroniques. Le vaccin Pneumo 14 Imovax® contient les 14 sérotypes (sur 84 au total) responsables de 80 % des infections pneumococciques graves.

Bonne(s) réponse(s) : A C D E VDRL : réaction d'agglutination passive utilisant les antigènes cardiolipidiques, mettant en évidence les réagines, anticorps anticardiolipides non spécifiques des tréponématoses. Les résultats sont soit qualitatifs, soit quantitatifs exprimés en dilution. La positivation au cours de la syphilis est relativement tardive : vers le 15ème jour du chancre, définissant la période présérologique de la syphilis primaire. Réaction simple, rapide et peu chère, utilisée surtout pour le dépistage des sujets mais aussi pour la surveillance des syphilis traitées. La spécificité est mauvaise : il existe de nombreuses fausses réactions transitoires liées à des infections bactériennes, virales ou parasitaires, à la grossesse, aux collagénoses, aux vaccinations. E. Le titre de ces réagines diminue progressivement avec le temps et peut se négativer en 6 mois à 2 ans.

31 Question à compléments multiples. 1 Question à compléments multiples. Parmi les atteintes cutanéo-muqueuses suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles qui ne sont jamais dues à Candida albicans ? A - Eczéma marginé de Hébra B - Teigne tondante C - Muguet buccal D - Onyxis avec périonyxis E - Intertrigo Bonne(s) réponse(s) : A B A. Intertrigo dermatophytique des grands plis, habituellement au niveau du pli inguinal, lié à des dermatophytes anthropophiles : épidermophyton floccosum, trichophyton rubrum, plus rarement trichophyton mentagrophytes. B. Teignes tondantes, sèches, dermatophytiques liées à des trichophytes (T. Violaceum et T soudanense) ou à microsporum canis. C. Candidose buccale rencontrée surtout chez le nouveau-né et l'enfant. D. Périonyxis candidosique évoluant par poussées successives de périonyxis inflammatoire, parfois purulent. Secondairement, apparaît un onyxis des doigts atteints. E. Les principales étiologies des intertrigos sont infectieuses, dues à des mycoses candidoses, dermatophyties) ou à des bactéries (staphylocoque, streptocoque, bacilles gram négatif). Parmi les étiologies non infectieuses: le psoriasis, la dermite séborrhéique, l'eczéma de contact, la dermatite atopique et le pemphigus bénin familial de Hailey.

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Parmi les antibiotiques suivants, lequel(lesquels) est(sont) généralement bactériostatique(s) ? A - Chloramphénicol B - Ampicilline C - Colistine D - Pénicilline G E - Gentamicine Bonne(s) réponse(s) : A Les familles d'antibiotiques bactériostatiques sont les phénicolés, les cyclines, les macrolides et l'éthambutol. Les familles bactéricides sont les bêta-lactamines, les aminosides, les synergistines, les polypeptides, la vancomycine, et les antituberculeux à l'exclusion de l'éthambutol.

32 Question à compléments multiples. La bilharziose urinaire se rencontre : A - Au Maghreb B - En Afrique inter-tropicale C - A Madagascar D - Aux Antilles E - En Guyanne française Bonne(s) réponse(s) : A B C La bilharziose urinaire est liée à shistosoma haematobium qui sévit au Maghreb, en Afrique inter-tropicale, à Madagascar mais aussi dans la vallée du Nil, le Yémen, l'Irak et l'Iran. La seule bilharziose rencontrée sur le continent américain est la forme intestinale due à shistosoma mansoni.

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33 Question à compléments multiples.

11 Question à complément simple.

L'antitoxine tétanique : A - Est la toxine détoxifiée par le formol B - Confère une immunité de longue durée C - Est vaccinante D - S'utilise à titre préventif E - Peut être utilisée en cas de plaie tétanigène

Quelle est la substance produite par Staphylococcus aureus et qui réagit avec le fibrinogène de façon directe ou indirecte ? A - Acide lipoteichoique B - Acide teichoique C - Protéine A D - Clumping facteur E - Staphylokinase

Bonne(s) réponse(s) : D E A.B.C. Il s'agit de l'anatoxine. D.E. L'antitoxine tétanique, utilisée en injections intramusculaires, le plus rapidement possible en cas de plaie tétanigène, confère une immunité passive, immédiate et de courte durée.

34 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes laquelle ou lesquelles s'applique(nt) aux dosages sériques des antibiotiques ? A - Permettent de mesurer l'efficacité du traitement B - Permettent de mesurer l'activité bactéricide C - Permettent d'adapter la posologie de l'antibiotique D - Permettent de déterminer si le traitement fait courir un risque toxique au malade E - Permettent de mesurer la toxicité du traitement Bonne(s) réponse(s) : C D A. La surveillance du traitement antibiotique est avant tout clinique et bactériologique. Le dosage sérique des antibiotiques permet de mesurer l'efficacité du traitement à la seule condition d'être rapporté à la concentration minimale inhibitrice ou bactéricide (le taux sérique devra leur être supérieur). C. La posologie est susceptible d'être adaptée, soit en augmentant la dose, soit en espaçant les prises, en fonction de l'étude cinétique des taux sériques (pic sérique, concentration résiduelle comparés au CMB et CMI. D. Lorsque le seuil de toxicité est connu pour certains antibiotiques, les taux sériques doivent rester en deça. E. Impossible car la toxicité dépend de l'antibiotique administré mais aussi de la sensibilité individuelle. Cette toxicité pourra être seulement appréciée en évaluant l'effet toxique (exemple : mesure de la clairance de la créatinine au cours d'un traitement par aminoside ou par vancomycine). I

92 Question à compléments multiples. Parmi les antibiotiques suivants, lequel ou lesquels est ou sont habituellement actif(s) sur le staphylocoque doré ? A - Pénicilline G B - Méthicilline C - Colimycine D - Ampicilline E - Pristinamycine Bonne(s) réponse(s) : B E A.D. 80 % des staphylocoques produisent des pénicillinases codées par un plasmide, qui inactivent les pénicillines G et A ; restent souvent sensibles à l'Augmentin® (amoxicilline associée à l'acide clavulanique qui est inhibiteur de bêta-Lactamase), aux pénicillines du groupe M et aux céphalosporines en général. B. Près de 20 % des staphylocoques dorés expriment une résistance hétérogène d'origine chromosomique aux pénicillines du groupe M (Métilcilline® oxacilline et ses dérivés). C. Les cocci gram positif et gram négatif, protéus, providencia, serratia et les anaérobies expriment une résistance naturelle à la Colimycine®. E. Les synergistines (pristanamycine et virginiamycine) sont d'excellents antistaphylococciques.

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Bonne(s) réponse(s) : D D. Clumping factor : ou coagulase liée, fixée à la paroi bactérienne, libérée après antolyse, réagit avec le fibrionogène et les monomères de fibrine, entraînant l'agglutination des staphylocoque et la formation d'une coque autour des germes les rendant résistants à la phagocytose. E. Staphylokinase ou fibrinolysine, sécrétée par les germes S.aureus ayant colonisé le noyau, elle contribue à sa dislocation et à la formation de micro-embols suppurés responsables de métastases septiques.

41 Question à complément simple. Les récidives de l'herpès récurrent sont dues à la persistance du virus : A - Dans les cellules de l'épiderme B - Dans les cellules lymphoïdes au niveau des ganglions régionaux C - Dans les synapses des nerfs moteurs D - Dans les ganglions sensitifs E - Dans les macrophages au niveau du derme Bonne(s) réponse(s) : D Non commentée : évidence.

54 Question à complément simple. L'inefficacité d'un traitement antibiotique peut être liée aux causes suivantes sauf une. Laquelle ? A - Résistance de la bactérie traitée B - Déficit de l'immunité cellulaire C - Posologie insuffisante D - Mauvaise diffusion de l'antibiotique dans le foyer infectieux E - Substitution d'un germe de surinfection résistant au germe initial Bonne(s) réponse(s) : B Les antibiotiques sont des agents antibactériens exerçant une action pharmacologique au niveau moléculaire. Selon qu'elle est réversible ou non, leur action sera bactériostatique ou sera bactéricide, en général par interférence avec des métabolismes énergétiques ou de synthèse de la bactérie. Les déficits de l'immunité cellulaire et/ou humorale fragilise l'organisme et favorise les infections bactériennes et autres. Mais l'antibiotique agit seul sur sa cible bactérienne. Celleci malgré le déficit immunitaire reste sensible à une antibiothérapie adaptée.

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16 Question à compléments multiples.

32 Question à compléments multiples.

Sarcoptes scabiei hominis : A - Est un insecte de petite taille à corps ovalaires grisâtres entre 220 et 330 microns B - Est un ectoparasite dont la femelle creuse un tunnel dans la peau entre la couche cornée et la couche de Malpighi C - Toute l'évolution du parasite depuis la ponte de l'oeuf jusqu'au stade adulte qui dure environ 4 semaines se fait à l'intérieur du sillon D - La nutrition des différents stades se fait à partir d'un histosiphon qui permet d'aspirer la lymphe cutanée E - Est l'agent de la gale, la contamination se fait habituellement par contact direct peau à peau

Quel(s) vaccin(s) contienne(nt) des micro-organismes vivants ? A - Antipoliomyélitique oral B - Anti-grippal C - B.C.G. D - Anti-méningococcique E - Anti-rougeoleux

Bonne(s) réponse(s) : A B D E C. Chaque jour, la femelle fécondée de sarcoptes scatiei hominis pond deux ou trois oeufs qui sont déposés dans le tunnel. Ils éclosent en trois ou quatre jours pour libérer des larves qui quittent le tunnel. Arrivées sur la peau, celles-ci creusent une poche, ou se réfugient à la base des follicules pileux. Par des mues successives, elles se transforment en nymphes puis en adultes.

30 Question à compléments multiples. Les dermatophytes : A - Sont des champignons atteignant indifféremment épiderme, phanères et tissus profonds B - Appartiennent aux genres : Epidermophyton, Microsporum et Trichophyton C - Produisent des microconidies à l'exclusion d'autre types de spores (arthrospores, chlamydospores) D - Sont kératinophiles et kératinolytiques E - Sont exclusivement anthropophiles et anthropozoophiles car ce sont de vrais champignons parasites Bonne(s) réponse(s) : A B C D A. Très exceptionnellement, les tissus profonds (maladie dermatophytique de Hadida et Schousboe). C. Les trois genres épidermophyton, trichophyton et microsporum sont caractérisés par les macroconidies, différentes pour chacun des genres. Seuls trichophyton et microsporum produisent aussi des micronidies. D. Kératinophiles, certains sont aussi kératinolytiques (T. Rubrum et T. Mentagrophytes donnent des onyxis avec destruction importante de l'ongle). E. A côté des groupes d'espèces anthropophiles et anthropozoophiles, il existe un groupe d'espèces géophiles qui se trouvent sur le sol : microsporum gypseum.

Bonne(s) réponse(s) : A C E A. Vaccin atténué vivant, fait de poliovirus vivants sélectionnés qui ont perdu leur neurovirulence du fait de mutations : ainsi la souche Sabin. Administré par voie buccale à partir de l'âge de 3 mois à raison de 3 prises à 1 mois d'intervalle et de rappels 1 an après et à l'age de 6 à 7 ans. Contrairement au vaccin inactivé injectable (Sarklépine), le vaccin antipoliomyélitique oral induit une bonne réponse humorale et surtout une immunité locale au niveau du tube digestif sous forme d'IgA sécrétoires qui s'opposeront efficacement à la réinfection par les poliovirus sauvages. B. Vaccin inactivé préparé sur embryon de poulet. C. Vaccin vivant atténué obtenu par Calmette et Guérin à partir d'une souche bovine avirulente (230 repiquages). D. Préparés à partir d'extraits antigéniques méningococciques. E. Vaccin vivant atténué.

18 Question à complément simple. On appelle effet cytopathique viral : A - L'apparition de néoantigènes sur la membrane cellulaire B - L'altération morphologique des cellules infectées. visible en microscopie optique C - L'apparition d'un phénomène d'hémadsorption par les cellules infectées D - L'apparition de lésions macroscopiques chez l'animal infecte E - L'apparition de particules virales visibles en microscopie électronique dans les cellules infectées Bonne(s) réponse(s) : B L'ECP se définit par un changement de l'aspect des cellules en culture, inoculées par un prélèvement viral, visible en microscopie optique. L'hémadsorption est une propriété de la surface des cellules infectées par un virus à la fois hémagglutinant et muni d'une enveloppe. En effet, la membrane des cellules infectées porte spinales hémagglutinantes de cette catégorie de virus et acquiert la propriété de fixer les hématies.

22 Question à complément simple. La protection d'un sujet lors d'une infection à Corynebacterium diphteriae est assurée efficacement par : A - Anticorps opsonisants B - Anticorps agglutinants C - Anticorps antitoxiques D - Interféron E - Lymphokines Bonne(s) réponse(s) : C Non commentée : connaissance.

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49 Question à complément simple.

113 Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, laquelle s'applique le mieux à l'ampicilline ? A - Spectre très large, réservé au traitement des infections à Pseudomonas aeruginosa B - Spectre large détruit par la pénicillinase du staphylocoque C - Spectre moyen résistant à la pénicillinase du staphylocoque D - Spectre moyen peu actif sur les bactéries à Gram négatif, détruit par la pénicillinase du staphylocoque E - Spectre très large, résistant à la pénicillinase du staphylocoque

Orthomyxovirus influenza type A présente, d'une année à l'autre, de légères modifications antigéniques (dérive ou glissement) qui sont liées à : A - Une recombinaison génétique avec un virus aviaire B - Une recombinaison génétique avec un virus équin C - Une mutation ponctuelle modifiant légèrement la structure de l'hémagglutinine D - Une modification de l'ARN génomique E - Une recombinaison avec un virus influenza

Bonne(s) réponse(s) : B Ampicilline : pénicilline semi-synthétique du groupe A à large spectre actif sur un grand nombre de germes : gram positif tels que staphylocoques non producteurs de pénicillinase, streptocoques, clostridies, listéria monocytogènes, et gram négatif tels que méningocoques gonocoques, colibacilles, protéus mitabilis, salmonelles, shygelles, hémophiles influenza non producteurs de bêta lactamases.

77 Question à complément simple. Dans quelle partie du corps humain les bactéries Gram négatif peuvent-elles échanger leur plasmides avec le plus de facilité ? A - Peau B - Gorge C - Intestin D - Sang E - Appareil génital Bonne(s) réponse(s) : C Les bactéries gram négatif constituent la majeure partie de la flore bactérienne très importante qui colonise l'intestin humain. Cette colonisation en grand nombre est un facteur favorisant les échanges plasmidiques inter-bactériens.

78 Question à complément simple. Indiquez la maladie qui ne peut pas bénéficier d'une prophylaxie par vaccination : A - Poliomyélite B - Variole C - Rougeole D - Herpès E - Grippe Bonne(s) réponse(s) : C Non commentée : connaissance.

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Bonne(s) réponse(s) : C D C.D. Les glissements antigéniques sont des modifications antigéniques mineures réalisées, par petites touches successives. Elles intéressent aussi bien les virus influenza de type A en deux cassures, que les virus influenza de type B. Les modifications antigéniques des virus résultent de modifications génétiques. Celles-ci portent sur un ou quelques acides aminés et s'expliquent parfaitement par des mutations ponctuelles portent sur un ou quelques bases de l'ARN génomique du virus influenza. A.B.E. En revanche, les modifications antigéniques majeures qui définissent les cassures antigéniques et caractérisent les nouveaux sous-types A avec changement complet des structures de l'hémogglutinine et de la neuraminidase suppose un changement complet des fragments génomiques correspondants. Il pourraît s'agir d'échange de fragments génomiques entre souches humaines et souches animales de virus influenza de type A à l'occasion d'infections mixtes, au cours desquelles deux virus différents infecteraient la même cellule, intervetiraient certains de leurs huit fragments génomiques.

1 Question à compléments multiples. Les herpès simplex virus : A - Sont des virus à ADN B - Sont des virus nus C - Ont un acide nucléique qui persiste dans l'organisme après la primo-infection D - Résistent plusieurs semaines dans le milieu extérieur E - Donnent des infections graves chez le sujet immuno-déprimé Bonne(s) réponse(s) : A C E A.B. Virus à ADN, à symétrie cubique, et enveloppés. C. La physiologie de l'infection à herpès simplex virus est dominée par les phénomènes de latence et de récurrence. Après la primoinfection manifeste ou inapparent seon les sujets, l'infection persiste à vie, latente en un gîte profond dans les ganlions nerveux sensitifs. Malgré la réponse immunitaire et notamment les anticorps sériques résultant de la primoinfection, l'infection latente peut être réactivée. La réinfection endogène qui en résulte peut avoir une expression clinique : la récurrence. D. Les virus enveloppés sont fragiles et ne résistent pas dans le milieu extérieur. En découle aussi un mode de contamination par contat direct cutanéo-muqueux. E. Lésions cutanéo-muqueuses extensives et creusantes, trachéite, oesophagite, parfois dissémination de l'infection aboutissant à des lésions viscérales graves : hépatite, pneumonie ou encéphalite.

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9 Question à compléments multiples.

20 Question à compléments multiples.

Parmi les caractères suivants, lequel(lesquels) concerne(nt) le gonocoque : A - Sa culture est facile sur milieux ordinaires B - Il peut sécréter une bêta-lactamase C - Il est souvent intraleucocytaire à l'examen microscopique D - Confère une immunité protectrice E - C'est un pathogène de l'homme, jamais rencontré chez l'animal

Le traitement d'une candidose intestinale fait appel à : A - Amphotéricine B par voie intraveineuse B - Amphotéricine B par voie orale C - 5-fluorocytosine per os D - Nystatine per os E - Kétoconazole per os

Bonne(s) réponse(s) : B C E Parasite strict de l'organisme humain, il apparaît dans les produits pathologiques sous forme de diplocoques accolés par une face aplatie, gram négatif intra et/ou extracellulaire (grain de café). Sa culture est difficile en milieu ordinaires et l'isolement se fait par culture sur milieu enrichi (gélose chocolat polyvitaminée) à 10 %, CO2 en atmosphère humidifiée à 37° pendant 24 à 48 heures. D. N'existe pas d'immunité protectrice, un sujet guéri de gonococcie peut à nouveau contracter la maladie. Depuis 1979 en France, sont apparues des souches de gonocoques productrices de lactamases plasmidiques (pénicilline de type TEM). La recherche de bêta lactamases sera systématique de l'identification du germe afin d'adapter en conséquence le traitement antibiotique.

13 Question à compléments multiples. Candida albicans peut être responsable d'une (ou de plusieurs) des affections suivantes : A - Vulvo-vaginite B - Perlèche C - Balanite D - Stomatite E - Septicémie Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Non commentée : connaissance.

Bonne(s) réponse(s) : A B D E L'énoncé du Q.C.M. permet d'écarter les autres candidoses digestives que sont les candidoses buccales et oesophagienne. Les candidoses digestives sont la porte d'entrée de candidoses septicémiques ou viscérales chez les sujets à haut risque. L'administration systématique de polyènes (Mycostatine®, Fungizone®) par voie orale exerce un effet prophylactique sur la dissémination. Pour une colonisation simple de l'intestin par candida albicans, la thérapeutique doit comporter un antifongique administré per os, peu ou pas réabsorbé au niveau intestinal afin d'augmenter l'action locale, de diminuer la toxicité du produit. Ainsi des médicaments tels que Nizoral® (kétoconazole), absorbé au niveau intestinal et présentant des troubles hépatotoxiques, ou l'Ancotil® (flucytosine) absorbé lui aussi et dont le métabolite principal SF-U est myélotoxique, sont ici déconseillés. Il en va de même pour l'amphotéricine B par voie IV qui présente de nombreux effets indésirables dont une néphrotoxicité importance En revanche, pour une colonisation candidosique avec invasion muqueuse (souvent associée à une symptomatologie clinique), il est préférable d'utiliser des molécules qui gardent une concentration intraluminale efficace mais sont partiellement réabsorbées, exerçant alors une action antifongique au niveau de la muqueuse. Le meilleur produit serait alors l'amphotéricine B per os. (la négastatine n'est pas réabsorbée au niveau digestif). . L'énoncé ne précise pas le type d'infection candidosique intestinale et l'action désirée à ce niveau. Les réponses les plus logiques sont B et D.

23 Question à compléments multiples. Le pneumocoque : A - Est un cocci Gram positif B - Est un commensal du rhinopharynx C - Est très sensible aux aminosides D - En cas d'infection pneumococcique, un antigène capsulaire peut être décelé dans les urines E - Est habituellement sensible à la pénicilline G Bonne(s) réponse(s) : A B D E A.B. Hôte normal commensal de l'oropharynx chez l'homme. C. La famille des streptocoques à laquelle appartient le pneumocoque présente une résistance naturelle aux basses concentrations d'aminosides. La sensibilité est donc faible vis à vis de cette classe d'antibiotiques. Toutefois, pour rappel, l'association aux bêta lactamines (action au niveau de la paroi bactérienne) facilite la pénétration de l'aminoside dans le streptocoque et entraîne une synergie bactéricide. D. Présence d'antigènes capsulaires solubles dans le sang circulant, les urines et le LCR, dont la recherche par technique d'électrosymérèse ou agglutination passive permet d'établir très rapidement le diagnostic étiologique d'une méningite.

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70 Question à compléments multiples.

40 Question à complément simple.

Le bacille diphtérique présente un ou plusieurs des caractères suivants. Lequel ou lesquels ? A - Est un bacille à Gram positif B - Est toxinogène lorsqu'il porte un prophage spécifique C - Sa toxine agit en bloquant les synthèses cellulaires D - Doit être recherché dans la gorge E - Donne fréquemment une bactériémie

L'une des affirmations suivantes est fausse. Laquelle ? A - Au cours d'un parasitisme par taenia saginata, les anneaux mûrs sont éliminés de façon active B - Taenia saginata est cosmopolite C - Taenia saginata vit généralement seul dans l'intestin grêle D - Le diagnostic d'un taeniasis à taenia saginata peut s'effectuer par scotch-test anal E - Les hôtes intermédiaires de taenia saginata sont les porcins

Bonne(s) réponse(s) : A B C D A. Germe immobile, encapsulé, en forme de bâtonnet à bouts arrondis ou renflés en massue, gram positif, facilement décoloré, avec granulation métachromatiques. B. Exotoxine protéique soluble thermolabile. Corynebactérie diphteriae ne devient toxinogène qu'après exposition au phage bêta (conversion lysogénique). C. La toxine diphtérique est élaborée in situ au niveau de la fausse membrane par le germe et diffusant seule par voie sanguine sur les principaux viscères vitaux. La toxine bloque les synthèses cellulaires, sa cible étant la transférase II, elle empêche, au niveau des ribosomes, l'ARN de transfert de passer d'un site donneur à un site receveur. D. Le bacille est recherché, en cas d'angine, dans la gorge à la limite et de la fausse membrane de la muqueuse saine. E. Pas de bactériémie, mais une toxinémie.

72 Question à compléments multiples. Parmi les bactéries suivantes laquelle(lesquelles) est(sont) toujours résistante(s) à la pénicilline G ? A - Staphylococcus aureus B - Streptocoque du groupe A C - Méningocoque D - Salmonella typhi E - Treponema pallidum Bonne(s) réponse(s) : D Antibiotique bactéricide actif sur de nombreux cocci gram positif (staphylocoque doré non sécréteur de pénicillinase, streptocoques) et gram négatif (méningocoque, gonocoque), bacilles gram positifs aérobies et anaérobies (corynebactéries, clostridies) et spirochètes (treponema pallidum). Salmonelle typhi est un bacille gram négatif de la famille des entérobactéries. Elle présente une résistance naturelle à la pénicilline C mais elle est sensible à la pénicilline A (ampicilline).

17 Question à complément simple. Au cours d'une réinfection rubéolique, on constate la présence : A - Seulement d'lgM rubéoliques B - Seulement d'lgG rubéoliques C - Simultanément d'lgG et d'lgM rubéoliques D - D'abord d'lgM puis 1 mois après d'lgG rubéoliques E - D'lgE rubéoliques Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : E Les taenias à l'âge adulte sont spécifiques de l'homme. Ils vivent dans l'intestin grêle. Les derniers anneaux de l'extrémité de la chaîne, arrivés à maturité, se détachent de celle-ci et sont rejetés dans le milieu extérieur. En ce qui concerne T. sapinah, le diagnostic, en dehors de l'examen des anneaux émis, peut être également fait par prélèvement anal à la cellophane adhésive qui ramène les embryonphores collés à la marge anale, abandonnés là par l'anneau lors du passage sphinctérien. Les hôtes intermédiaires de T. sapinah sont les bovins, ceux de T. solium sont les porcins.

57 Question à complément simple. L'eczéma marginé de Hébra peut être dû à l'un des agents pathogènes suivants : A - Candida albicans B - Nocardia minutissima C - Dermatophyte D - Pyocyanique E - Staphylocoque doré Bonne(s) réponse(s) : C Intertrigo dermatophytique des grands plis, habituellement au pli inguinal pouvant déborder sur le scrotum ou l'abdomen; les agents responsables sont des dermatophytes anthropophiles : épidermophyton floccosum, trichophyton rubrum, rarement T. mentagrophytes.

1 Question à compléments multiples. On observe une réplication d'ADN viral dans le noyau des cellules infectées par : A - Herpès simplex virus B - Adénovirus C - Myxovirus influenza D - Entérovirus E - Virus des oreillons Bonne(s) réponse(s) : A B A.B. La replication des virus à ADN se fait toujours dans le noyau de la cellule, sauf les poxvirus dont la réplication est intracytoplasmique. C.D.E. Virus à ARN dont la réplication se fait généralement dans le cytoplasme cellulaire, mis à part le virus de la grippe (myxovirus influenza) dont l'ARN est répliqué dans le noyau de la cellule.

Evident : réponse anamnestique secondaire ne comportant que des IgG.

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3 Question à compléments multiples.

9 Question à compléments multiples.

Chez l'homme une infection virale latente réactivable peut être provoquée par : A - Myxovirus influenza B - Herpès simplex virus C - Virus rabique D - Virus de la varicelle E - Poliovirus

Le prélèvement sanguin est un des prélèvements à effectuer pour isoler le virus pendant la période aiguë de la maladie en cas de : A - Grippe B - Arboviroses C - Poliomyélite D - Rage E - Pneumonie à cytomégalovirus chez un immunodéprimé

Bonne(s) réponse(s) : A C D La physiologie de l'infection par un virus de la famille des herpès viridae est dominée par les phénomènes de latence et de récurrence. En effet, après la primo-infection manifeste ou apparente selon les sujets, l'infection persiste à vie, latente, en un gîte profond dans les ganglions nerveux sensitifs pour les herpès virus dermoneurotropes (herpès simplex virus et varicelle-zonavirus) et dans les leucocytes pour les herpès virus leucotropes (cytomégalovirus et Epstein-Barr virus).

6 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes, laquelle ou lesquelles s'applique(nt) aux plasmides de résistance aux antibiotiques ? A - Peuvent être responsables de la résistance simultanée à plusieurs antibiotiques B - Peuvent être transférés entre bactéries par un bactériophage C - Peuvent être transférés entre bactéries d'espèces différentes D - Se répliquent indépendamment du chromosome E - Sont toujours présents à un seul exemplaire par cellule bactérienne

Bonne(s) réponse(s) : B C E Le prélèvement sanguin, qui a pour but d'isoler le virus n'est intéressant que dans les viroses comportant une virémie. Parfois. il est effectué afin de titrer les anticorps sériques. C. L'isolement du virus et l'ascension dans le sérum des anticorps homologues signent l'infection par le poliovirus. Les poliovirus sont habituellement recherchés dans les selles, le pharynx, le LCR, et rarement dans le sang. B. Le diagnostic d'arbovirose fait appel à l'isolement du virus à partir du sang prélevé e phase aiguë, et au titrage des anticorps sériques dans un laboratoire spécialisé. D. Les techniques d'immunofluorescence ou d'immunopacroxydase permettent un diagnostic rapide en visualisant les antigènes viraux accumulés dans les cellules infectées. Ce diagnostic rapide est complété par une recherche du virus en inoculant des souriceaux par voie intracérébrale. Un diagnostic virologique est praticable par l'isolement du virus dans les différentes sécrétions, salive, larmes, mucus respiratoire, LCR, urines ou par la détection d'antigène dans les cellules de biopsie cérébrale, de biopsie cutanée, de calque cornéen, de frottis conjonctival ou nasal. E. Le moyen diagnostic le plus courant est l'isolement du virus par inoculation à des cellules de fibroblastes humains. Les prélèvements les plus productifs sont les urines, les leucocytes totaux du sang (et non les lymphocytes) et bien sûr, les biopsies ou les lavages alvéolaires, cas de pneumonie.

Bonne(s) réponse(s) : A C D A. Les plasmides codent pour différents types de caractère parmi lesquels la résistance aux antibiotiques. Cette résistance peut s'exprimer vis à vis d'un ou plusieurs antibiotiques, appartenant même à des familles différentes. B. Par conjugaison (plasmides dits conjugatifs) ou par mobilisation (plasmide dits non conjugatifs), le transfert ne se fait qu'après contact entre les deux bactéries. Le transfert plasmidique par transduction (action d'un bactériophage jouant le rôle d'agent vecteur de gène) n'a pas été encore observé. C. Le transfert plasmidique est intra ou intergénérique, ou intra ou interspécifique. D. ADN bicaténaire, circulaire, extrachromosomique et doué de réplication autonome. E. Deux plasmides capables de coexister de façon stable dans la même cellule bactérienne sont dits compatibles ; à l'origine de la classification des plasmides par groupes d'incompatibilité.

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18 Question à compléments multiples.

112 Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes concernant la réplication des virus à ADN, il est exact que : A - La réplication de l'ADN viral ne peut avoir lieu que dans le noyau de la cellule B - La réplication de l'ADN de certains virus peut être l'oeuvre d'enzymes codées par le génome cellulaire C - La transcription de l'ADN viral en ARN messagers est une étape obligatoire au cours du cycle de réplication des virus à ADN D - D'une manière générale, toutes les protéines codées par le génome viral sont synthétisées en même temps E - Certains virus acquièrent leur enveloppe en bourgeonnant à la membrane nucléaire

Parmi les propositions suivantes concernant le virus grippal, laquelle ou lesquelles sont exactes ? A - L'hémagglutinine et la neuraminidase sont les antigènes stables B - Les cassures antigéniques n'intéressent qu'une protéine interne (protéine M) C - Les glissements antigéniques reflètent les mutations ponctuelles D - L'apparition des nouveaux sous-types de virus est responsable de pandémies E - Après une infection par virus grippal, on est à l'abri de la grippe pour au moins 20 ans

Bonne(s) réponse(s) : B C E A.B. Pour les virus à ADN, la réplication se fait suivant un mode semi-conservatif mais les modalités de l'initiation de la progression de la fourette de réplication varient suivant le virus. La polymérase responsable peut être l'enzyme cellulaire, par exemple pour les adénovirus, en revanche, il s'agit d'une enzyme codée par le virus chez les poxvius dont la multiplication intracytoplasmique, et également pour les herpès virus dont la multiplication est intranucléaire. C.D. Pour les virus à ADN, une première transcription conduit à la synthèse d'un lot de protéines dites précoces, intervenant en particulier dans la synthèse de l'ADN viral mais généralement non incorporées dans la particule virale : on parle de protéines non structurale. L'ADN répliqué, une transcription tardive aboutit à la synthèse de protéines de structure, dites tardives, incorporées dans l'édifice viral, appelées aussi protéines virioniques. E. La libération, hors de la cellule-hôte, des virus nus se fait par éclatement cellulaire. Celle des virus enveloppés se fait par bourgeonnement à travers la membrane cellulaire. Dans le cas des herpès viridae (à ADN) dont l'enveloppe dérive de la membrane nucléaire, le virus sort du noyau par bourgeonnement puis gagne le milieu extérieur en empruntant les canalicules du réticulum endoplasmique.

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Bonne(s) réponse(s) : C D A. Les modifications antigéniques caractéristiques des virus de la grippe portent pour l'essentiel sur les deux antigènes de surface : l'hémagglutinine et la neuraminidase. B. Les antigènes internes tels que la RNP (ribomuléoprotéine) et la protéine M de matrice sont stables. Les cassures antigéniques sont des modifications majeures qui intéressent l'hémagglutinine seule ou associée à la neuraminidase. C. A l'inverse des cassures antigéniques qui procèdent de réassortiment de gènes. D. Les conséquences des cassures antigéniques qui ne surviennent que dans le type A de la grippe sont taxonomiquement l'apparition de nouveaux sous-types A distincts antigéniquement des précédents quant à l'hémagglutinine voir la neuraminidase. Le nouveau soustype trouve une population humaine pleinement réceptive puisque dépourvue d'anticorps neutralisants anti-hémagglutinine. Il en résulte une épidémie planétaire ou pandémie qui marque l'émergence de chaque nouveau sous-type. E. Les glissements antigéniques, intéressant aussi bien les virus influenza de type A entre deux cassures que les virus influenza de type B, provoquent l'apparition de variants consécutifs qui conservent entre eux un certain degré de protection croisée. Ceci explique que la composition des vaccins soit changée constamment pour y introduire toute souche nouvelle échappant aux anticorps développés.

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9 Question à compléments multiples.

20 Question à compléments multiples.

Concernant les transferts génétiques d'une bactérie donatrice à une bactérie réceptrice, indiquez la ou les propositions exactes : A - Certains plasmides possèdent les gènes leur permettant de se transférer lors d'un contact interbactérien B - Certains plasmides peuvent être transférés par l'intermédiaire d'un bactériophage C - Il est possible de transférer des caractères génétiques en utilisant de l'ADN purifié D - Quelle que soit la technique de transfert utilisée les gènes transférés ne peuvent s'exprimer que s'ils sont intégrés dans le chromosome bactérien E - Une fois transféré un plasmide s'intègre dans le chromosome pour pouvoir être répliqué

A propos de Mycobacterium tuberculosis : A - Ce bacille pousse en 48 heures à 3 jours sur des milieux spéciaux B - La multiplication du bacille tuberculeux dans un organisme neuf entraîne l'apparition d'une hypersensibilité retardée C - La multiplication du bacille tuberculeux entraîne aussi l'apparition d'une immunité antituberculeuse partielle et imparfaite D - Le support de l'immunité antituberculeuse n'est pas humoral. mais cellulaire E - Une réaction négative après intradermo-réaction à la tuberculine élimine formellement une tuberculose actuelle Bonne(s) réponse(s) :B C D

Bonne(s) réponse(s) :A C A. Ce sont les plasmides auto-transférables qui possèdent un facteur de transfert, et sont capables d'organiser leur propre transfert par conjugaison. C. Transfert par transformation : introduction dans une bactérie réceptrice d'un fragment d'ADN (préalablement purifié) d'une bactérie donatrice génotypiquement différente. D.E. L'acquisition de gènes plasmidiques ou transposables entraîne la synthèse de protéines nouvelles sans que soit nécessaire l'intégration au chromosome bactérien. Cet ADN extrachromosomique est totalement autonome pour la réplication et sa régulation, et l'expression des gènes qui le constituent. B. La transduction est le transfert d'ADN d'une bactérie à une autre par l'intermédiaire d'un bactériophage à ADN bicaténaire. Il existe des phages tempérés dont l'ADN s'intègre au chromosome bactérien et se réplique en même temps que lui. Le matériel génétique intégré s'appelle le prophage et la bactérie, qui en est porteuse, une bactérie lysogène.

11 Question à compléments multiples. Concernant les transposons, indiquez la ou les réponses exactes : A - Un transposon est un ensemble de gènes B - Un transposon code uniquement la résistance aux antibiotiques C - Les transposons se rencontrent uniquement dans les staphylocoques D - Un transposon est un fragment d'ADN E - Les transposons sont localisés uniquement dans les plasmides

A. Culture lente sur milieux spéciaux : les colonies apparaissent à partir du 14ème jour, la culture n'est jamais déclarée négative avant le 28ème jour. Le milieu solide de Loewenstein-Jensten est le plus employé et le meilleur pour l'isolement du bacille de Koch (mycobactérium tuberculosis). B. Les protéines bacillaires libérées dans l'organisme confère à celuici la propriété de répondre à l'arrivée de nouveaux bacilles : c'est l'hyper sensibilité tuberculinique ou allergie tuberculinique. Cette hypersensibilité est cellulaire (il n'y a pas d'anticorps circulants) et retardée (lecture de la réaction cutanée tuberculinique à la 72ème heure). C. A partir du 15ème jour après le contact, se forme un état d'immunité antibacillaire qui limite la diffusion. Cette immunité acquise ou immunité de surinfection agit par le ralentissement de la dispersion bacillaire de surinfection, la destruction accrue en l'enkystement de ceux-ci. Cette immunité antituberculeuse est donc partielle et imparfaite. Elle n'est qu'un appoint de résistance et peut se laisser déborder. D. Le macrophage est le principal vecteur. Les anticorps sériques existent dès le 14ème jour après contact avec le BK, mais non protecteurs, ils ne constituent pas le support de cette immunité, qui est à médiation cellulaire. E. La réaction cutanée tuberculinique peut être négative, malgré une infection tuberculeuse réelle dans diverses circonstances : - période anté-allergique : 4 à 12 semaines après le contact infectant lors de la constitution de l'allergie tuberculinique - maladies anergisantes : grippe, rougeole, hodgkin, lymphomes, hypotrophie du nourrisson, états cachectiques - traitements immuno-dépresseurs - erreurs techniques : lors de l'exécution ou la lecture du test.

Bonne(s) réponse(s) :D Les plasmides R (résistance aux antibiotiques) auto-transférables sont structuralement et fonctionnellement constitués d'un facteur de transfert et des déterminants de la résistance. Le facteur de transfert fournit l'information pour la réplication et son contrôle, la mobilisation et le transfert. C'est une structure relativement stable. Les gènes de résistance, au contraire, sont souvent portés par des séquences d'ADN de petite taille, capables de passer (se transposer ) d'un réplicon à un autre, et désignés transposons. Ces déterminants de la résistance sont capables de "sauter" de plasmide à plasmide, de chromosome à plasmide, et de plasmide à chromosome. Ce phénomène participe à la dissémination de la résistance aux antibiotiques, et est responsable de la présence de gènes homologues sur des plasmides d'origine très différente. Tout gène peut être situé sur un transposon pourvu que s'exerce des pressions de sélection suffisantes. Des transposons codants pour la résistance aux métaux lourds, la production de toxines et la capacité d'utiliser certains métabolites ont été décrits.

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21 Question à compléments multiples.

92 Question à compléments multiples.

Le B.C.G. : A - Est un bacille tuberculeux vivant atténué B - Est pathogène pour les bovidés C - Peut occasionner chez l'homme des suppurations spontanément curables D - Résiste à l'action de tous les antibiotiques antituberculeux E - Induit des anticorps sériques protecteurs

Le virus de l'herpès : A - Est sensible à l'action de l'éther B - Le génome est constitué par un ADN bicaténaire non segmenté C - Occasionne une primo-infection le plus souvent inapparente ou bénigne D - Donne lieu à la formation d'inclusions intranucléaires E - Comporte deux types 1 et 2

Bonne(s) réponse(s) :A C

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E A.B. La souche avirulente, capable de vacciner contre la tuberculose, obtenue par Calmette et Guérin, par culture d'une souche bovine (mycobactérie bovis) repiquée 230 fois, a définitivement perdu toute virulence pour l'homme et les animaux, mais elle fait apparaître un état de "prémonition" et une allergie tuberculinique. Le BCG est donc un vaccin vivant atténué. C. Les incidents secondaires sont d'ordre local et de fréquence faible (1 pour mille) : ulcération superficielle guérissant spontanément en quelques semaines. Les adénopathies régionales se voient surtout en cas de surdosage ou d'erreur technique (injection non intradermique), souvent spontanément curable, sans prescription d'antibiotique. La fistulisation d'une adénopathie ramollie et suppurée peut être évitée par ponction du ganglion. De même pour l'abcès sous-cutané fluctuant dû à une injection trop profonde. E. L'immunité acquise ou immunité de surinfection, obtenue par la vaccination par le BCG, est une immunité à médiation cellulaire. Certes, le contact avec le bacille tuberculeux atténué ou non, entraîne l'apparition d'anticorps sériques, mais ceux-ci ne sont jamais protecteurs. D. Le BCG est toujours résistant à la cyclosérine, très rarement à l'isoniazide et au P.A.S.

91 Question à compléments multiples. Le pou : A - Est un ectoparasite B - Est hématophage C - Est un parasite strict de l'homme D - Est un parasite temporaire E - Est un parasite obligatoire Bonne(s) réponse(s) : A B E A.B.E. Les anoploures plus connus sous le nom de poux sont hématophages, de spécificité très stricte, vivant exclusivement en potoparasites (il n'y a donc pas de stades libres non parasites) aux dépens des mammifères. Deux genres (pédicules et phtirius) parasitent l'homme : - pédicules humanus, pou de corps et pédiculus capitis, pou de tête - pthirius pubis, pou du pubis ou morpion. C. Il existe des pédiculoses animales, qui ne se transmettent pas à l'homme.

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A. Tout virus de la famille des herpès viridae possède une enveloppe ou peplos, qui est une membrane dérivée des membranes biologiques cellulaires cytoplasmiques ou nucléaires selon les virus. La double couche lipidique présente explique la fragilité de ces virus qui sont dégradés par les solvants des graisses (éther, sels biliaires). B. ADN bicaténaire linéaire, de poids moléculaire élevé. Il existe deux segments liés de façon covalente, l'un est appelé (S) l'autre long (L). Chaque segment étant limité par de courtes séquences répétitives inversées. C.E. 85 % de formes inapparentes pour les primo-infections d'herpès simplex virus type I 70% pour les primo-infections d'HSV type II. D. La réplication intranucléaire de l'herpès virus (virus à ADN) explique la présence d'inclusions intranucléaires, visibles après coloration des cultures cellulaires infectées par l'herpès virus.

99 Question à compléments multiples. Concernant l'antitoxine tétanique, il est exact que : A - Elle est obtenue par hyperimmunisation B - L'immunité conférée est passive C - L'immunité qu'elle entraîne est effective pendant plusieurs années D - Elle entraîne chez le receveur la production d'anticorps protecteurs spécifiques E - Les anticorps protégeant contre le tétanos sont neutralisants Bonne(s) réponse(s) : A B E A. Les immunoglobulines humaines spécifiques antitétaniques sont obtenues à partir du sang veineux de donneurs hyperimmunisés par le vaccin antitétanique. Elles remplacent actuellement l'antitoxine tétanique obtenue par hyperimmunisation de chevaux (sérum hétérologue) à l'aide d'anatoxine purifiée, puis de toxine purifiée quand l'animal a atteint un certain taux d'immunité. C.D. Immunité active retardée et durable due au vaccin ; se manifeste par la production d'anticorps protecteurs spécifiques, et par une protection immunitaire pendant plusieurs années (répétition du vaccin chez l'adulte tous les dix ans). B.E. Comme toute sérothérapie, et immunité passive, immédiate, et de courte durée (durée d'une vie de l'immunoglobuline dans l'organisme de 3 à 4 semaines). Dans le tétanos, la sérothérapie a pour but la neutralisation de la toxine.

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100 Question à compléments multiples.

59 Question à complément simple.

La primo-infection herpétique de type 1 : A - Entraîne toujours des manifestations cliniques B - S'exprime souvent par une gingivo-stomatite C - Peut atteindre la cornée D - Survient rarement avant 5 ans E - Est prédominante dans les classes aisées

Lequel des tableaux suivants vous paraît évoquer un diagnostic de teigne tondante microscopique ? A - Alopécie hippocratique B - Pelade C - Squames épaisses traversées par le cheveu D - Alopécie de l'enfant avec squames E - Alopécie diffuse de l'adulte

Bonne(s) réponse(s) : B C

Bonne(s) réponse(s) : C A.B.D. C'est vers 1 an, après la perte des anticorps maternels que la plupart des sujets s'infectent à l'herpès simplex virus type I. Cette primo-infection est le plus souvent inapparente. 10 à 15 % des sujets souffrent d'une gingivostomatite, qui représente la forme primo-infection herpétique la plus fréquente à HSV1. C. Parfois, la primo-infection touche l'oeil : simple conjonctivite folliculaire avec parfois extension de la cornée, siège d'une ulcération dendritique très évocatrice. L'atteinte du stroma sous forme de kératite disciforme est plus rare.

114 Question à compléments groupés. La survenue d'une amibiase hépatique : 1 - Est toujours précédée par des manifestations intestinales aiguës 2 - S'accompagne d'une élévation franche des anticorps sériques 3 - S'accompagne toujours de la présence de kystes d'Entamoeba histolytica dans les selles 4 - S'accompagne d'une augmentation franche de la vitesse de sédimentation globulaire Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E Bonne(s) réponse(s) : C 1. Au dessous d'une amibiase intestinale aiguë ou semble d'emblée primitive (les manifestations initiales ayant été négligées ou tellement atténuées qu'elles sont passées inaperçues). 2. Les réactions sérologiques inconstamment positives dans les atteintes purement intestinales, sont en revanche pratiquement toujours positives à des taux élevés en cas d'amibiase trombaire où elle sont indispensables au diagnostic (immunofluorescence, électrosynérèse). 3. Seule la forme entamoeba histolytica est pathogène hématophage et nécrosante. Son identification lors de l'examen parasitologique des selles est un argument de certitude pour le diagnostic d'amibiase. Parfois, cette forme peut revenir au stade minuta non pathogène qui n'existe que dans la lumière intestinale et qui, sous diverses influences (variation de pH), peut donner des formes kystiques, éliminés avec les selles. 4. Les deux phases successives d'hépatite amibienne diffuse présuppurative et d'abcès hépatique amibien collecté s'accompagnent d'une accélération franche de la VS.

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L'énoncé veut probablement sous-entendre teigne tondante microscopique. B. L'affection fréquente chez l'enfant, de cause inconnue, réalisant des plaques totales alopéciques non squameuses, à limite nette, d'évolution spontanément favorable en quelques mois avec repousse complète des cheveux. C. Les teignes microscopiques réalisent des plaques alopéciques au niveau du cuir chevelu, de grande taille (4 à 7 cm), peu nombreuses (I à 4), de forme arrondie, avec une surface "sale", recouverte de squames grisâtres. La plaque squameuse est hérissée de cheveux cassés, courts, mais encore visibles. Elle diffère de la plaque squameuse des teignes sèches trichophytiques, où le cheveu est cassé, plus court, à ras du cuir chevelu, à peine visible, englué dans de nombreuses squames qui le masquent. D - Les teignes sont la seconde étiologie des alopécies non cicatricielles, après la pelade. Elles sont l'apanage de l'enfant, et se distinguent de la pelade par leur caractère constamment squameux. On distingue 4 teignes différentes : teignes tondantes trichophytiques ou microsporiques, teigne suppurée trichophytique, et teigne favique.

77 Question à complément simple. Une seule des affections ou manifestations suivantes n'est jamais due à un dermatophyte. Laquelle ? A - Eczéma marginé de Hébra B - Herpès circiné C - Onyxis D - Oesophagite E - Teigne Bonne(s) réponse(s) : D Les dermatophyties de la peau glabre comportent l'herpès circiné (en dehors des plis) et les intertrigos des grands plis (dont l'eczéma marginé de Herdra au niveau inguinal) et des espaces interdigitoplantaires. Les dermatophytes des régions pileuses comportent les dermatophyties du cuir chevelu ou teigne et les dermatophytes de la barbe, de la moustache ou sycosis. Enfin, les dermatophyties des ongles qui réalisent un onyxis ne s'accompagnant jamais de périonyxis (diagnostic différentiel avec le périonyxis à levure). D. Les dermatophyties sont des mycoses cosmopolites intéressant la peau et les phanères, très exceptionnellement les tissus profonds. Il n'existe pas de lésions digestives comme dans les candidoses.

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78 Question à complément simple.

30 Question à compléments multiples.

Plasmodium falciparum répond à toutes les propositions suivantes sauf une. Laquelle ? A - Se rencontre dans les pays tropicaux B - Agent de la fièvre tierce C - Responsable des complications graves du paludisme D - Longévité supérieure à 2 ans E - Schizogonie dans les capillaires cérébraux

Dans la liste suivante, indiquez le ou les caractère(s) qui s'applique(nt) aux mutations génotypiques chez les bactéries : A - Stabilité B - Indépendance C - Rareté D - Spontanéité E - Transmission héréditaire

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

A. Plasmodium falciparum est des quatre aspects pathogènes du paludisme le plus redoutable et le plus intensément implanté. Il est l'agent des tropiques, celui qui tue. Il sévit toute l'année dans les pays tropicaux où il subit des recrudescences saisonnières, mais il ne survient qu'à la période chaude et humide dans les régions subtropicales. B. Il est responsable de la fièvre tierce maligne, de l'accès pernicieux et indirectement de la fièvre bilieuse hémoglobinurique. C.E. Surtout l'accès pernicieux qui constitue le drame du paludisme. Encore appelé neuropaludisme, il réalise une encéphalite fébrile aiguë. Il est dû au tropisme cérébral de P.Falciparum (schizogonie dans les capillaires cérébraux). L'autre complication grave, la fièvre bilieuse hémoglobinurique survient chez un ancien paludéen à P.Falciparum autrefois soumis à la chimioprophylaxie par la quinine naturelle. Le pronostic est fatal dans 30 % des cas. Elle est aujourd'hui exceptionnelle. D. La longévité de cet hématozonine est inférieure à 1 an, contrairement aux trois espèces plasmodiales qui peuvent présenter des rechutes (accès de reviviscence) à plus ou moins brève échéance.

La mutation est le changement spontané d'un caractère héréditairement transmissible. Les mutations génotypiques consistent en l'apparition, au sein d'une population jusque là homogène, d'une bactérie présentant un caractère différent qu'elle transmet indéfiniment à sa descendance. Les mutations bactériennes se traduisent par leur rareté (probabilité de mutation par génération = 10 exposant 6 à 10 exposant 8), leur spécificité (mutation affectant un caractère déterminé), leur stabilité (transmission indéfinie de génération en génération, mais la mutation réverse est possible vers le caractère d'origine), leur spontanéité et leur indépendance (pour un mutant isolé par un agent sélecteur, la mutation se produit toujours indépendamment de cet agent). E. Les mutations en variations génotypiques sont à distinguer des variations phénotypiques réversibles et non transmissibles héréditairement qui proviennent d'une adaptation de l'ensemble d'une population bactérienne aux conditions extérieures.

4 Question à compléments multiples. L'infection herpétique latente qui sous-tend l'herpès récurrent a un ou plusieurs des caractères suivants : A - Elle a pour siège principal les ganglions lymphatiques du territoire de la primo-infection B - Elle peut durer toute la vie C - Elle peut être réactivée par un traitement immunodépresseur D - Elle peut être éliminée par les antiviraux de type acyclovir E - Elle peut être éliminée par les immunostimulants de type isoprinosine Bonne(s) réponse(s) : B C A. Faux. Il s'agit des ganglions neurosensitifs du territoire de la primo-infection. C. On reconnait à la réactivation certains facteurs déclenchants, pathologiques ou non comme les états d'immuno-dépression ou la grossesse. D. Les anti-viraux de type aciclovir sont, comme la plupart des produits, utilisés en chimiothérapie anti-virale, des virostatiques. Ces antiviraux ont pour cible, non pas les particules virales (comme pour les produits virulicides réservés à un usage externe), mais la cellule infectée où elle prétend bloquer la déviation métabolique caractéristique de l'infection virale, tout en respectant le fonctionnement cellulaire normal. E. L'utilisation des immuno-stimulants s'est révélé bien décevante. Un essai contrôlé récent conclut à l'échec de l'isoprinosine dans l'herpès labial et l'herpès génital hautement récidivant.

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40 Question à compléments multiples. Parmi les caractères suivants, relevez celui(ceux) qui peu(ven)t être observé(s) chez un nourrisson de 4 mois atteint de rubéole congénitale : A - Purpura thrombopénique B - Surdité C - Persistance du canal artériel D - Présence du virus dans les sécrétions nasopharyngées E - Périostite Bonne(s) réponse(s) : A B C D Les symptômes de la rubéole congénitale sont classés en deux rubriques : - les malformations, témoins de l'infection au cours de l'embroygenèse, touchant principalement trois organes : le coeur (persistance du canal artériel, hypoplasie de l'artère pulmonaire), l'oeil (cataracte, microphtalmie, rétinopathie) et l'oreille interne (surdité de perception) - la foetopathie avec les signes traduisant l'infection des organes déjà formés, infection qui persiste au-delà de la naissance : retard de la croissance intra-utérin, hépatosplénomégalie, purpura thrombopénique, adénopathies, anémie, encéphalite, pneumonie interstitielle, transparence anormale des os à la radiographie (bandes claires métaphysaires). D. Les nouveaux-nés atteints de rubéole congénitale excrètent le virus en abondance dans les sécrétions nasopharyngés, les larmes, les urines et le sang, durant des mois voire des années.

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45 Question à compléments multiples.

105 Question à compléments multiples.

Pour traiter efficacement une candidose, par voie générale ou par voie locale, vous pouvez utiliser : A - Le ketoconazole (Nizoral®) B - Le miconazole (Daktarin®) C - La griséofulvine (Fulcine®) D - L'éconazole (Pevaryl®) E - La nystatine (Mycostatine®)

Les candidoses de la cavité buccale : A - Peuvent être induites par la prise d'antibiotiques B - Peuvent être en relation avec une immunodépression C - Peuvent évoluer vers des lésions hyperkératosiques D - Peuvent s'associer à une perlèche bilatérale E - Sont difficiles à diagnostiquer car le prélèvement mycologique retrouve très rarement le candida

Bonne(s) réponse(s) : A B D E

Bonne(s) réponse(s) : A B D A.B.D. Dérivés imidazolés à spectre antifongique large : levures et dermatophytes. C. Action limitée aux dermatophytes. E. Spectre d'action limitée aux levures.

75 Question à compléments multiples. Dans quelle(s) parasitose(s) un hôte intermédiaire est indispensable pour assurer le cycle naturel de transmission de la maladie à l'homme ? A - Amibiase B - Pédiculose C - Paludisme D - Taeniasis E - Gale sarcoptique Bonne(s) réponse(s) : C D L'hôte intermédiaire est l'être qui héberge le parasite sous sa forme non sexuée. Pour parler d'hôte intermédiaire (H.I.), il faut que le parasite exige le passage chez cet hôte pour assurer sa maturation ou une véritable multiplication et souvent les deux. Les formes infestantes n'apparaissent qu'au terme du passage, biologiquement indispensable, chez cet hôte intermédiaire. A. Ingestion de kystes au contact d'un sujet malade, plus souvent par consommation d'eau et d'aliments souillés. B. Parasite obligatoire de l'homme pour les pédiculoses spécifiquement humaines. C. Les vecteurs sont les agents transmetteurs des parasites : - soit des vecteurs purement mécaniques qui on un simple rôle de transport non indispensable au cycle vital du parasite (exemple : transport par insectes de kystes d'amides) - soit des vecteurs purement biologiques indispensables au cycle vital du parasite : ce sont les HI actifs (orthropodes hématophages). Cependant, dans le paludisme, bien que les formes sexuées se développent chez l'anophèle, du point de vue pratique épidémiologique (et non parasitologique), on considère l'homme comme hôte définitif des plasmodium, et donc l'anophèle comme hôte intermédiaire-vecteur, ce qui est un abus de langage. E. Cycle uniquement chez l'homme.

76 Question à compléments multiples. Parmi les toxines suivantes, indiquez la ou les toxine(s) qui peut(peuvent) être élaborée(s) par Staphylococcus aureus : A - Entérotoxine B - Toxine érythrogène C - Exfoliatine D - Leucocidine E - Hémolysine Bonne(s) réponse(s) : A C D E B. Toxine du streptocoque des groupes A, parfois C et G, responsables de la scarlatine.

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A.B.D. De nombreux facteurs favorisent cette fréquente localisation de la maladie : âges extrêmes de la vie, antibiothérapie, immunodépression, médicaments anticancéreux, diabète, prothèse dentaire, drogues psychotropes. On distingue : le muguet (spécifique du candida albicans), la langue noire, la glossite érythémateuse, la perliche, la chéilite, la stomatite des prothèses dentaires et les formes leucoplasiques de la langue ou de la muqueuse jugale. La perlèche est une érouillure des commissures labiales, bilatérales, à fond blanchâtre, parfois croûteux. Elle est en règle associée à une atteinte buccale interne. C. Les candidoses cutanéo-muqueuses chroniques sont rares, survenant surtout chez l'enfant, persistantes, avec lésions muqueuses agressives et placards cutanés parfois papillomateux, hyperkératosiques (granulome moniliaxique) témoignant essentiellement d'un déficit de l'immunité cellulaire et/ou d'une anomalie endocrinienne. De part la nature des épithéliums, seules les lésions cutanées peuvent évoluer vers l'hyperkératose. E. Faux. En revanche, il n'est pas possible d'affirmer la nature exacte de la levure.

17 Question à complément simple. Quatre des vaccins suivants sont constitués par des suspensions virales virulentes : le virus vaccin se multiplie dans l'organisme de l'individu vacciné ; un seul est un vaccin à virus inactivé : lequel ? A - Vaccin antipoliomyélitique type sabin B - Vaccin contre la rougeole C - Vaccin contre la grippe D - Vaccin contre la fièvre jaune E - Vaccin contre la rubéole Bonne(s) réponse(s) : C Il existe à l'heure actuelle trois vaccins préparés à partir de virus inactivé. Administrés par injections sous-cutanées, ce sont les vaccins inactivés rabique, grippal polyvalent (2 souches A + 1 souche B) et polomyélitique de Salk-Lépine.

29 Question à complément simple. En présence de bacilles acido-alcoolo-résistants dans une expectoration, il s'agit : A - De Mycobacterium tuberculosis B - De n'importe quelle mycobactérie C - De mycoplasme D - Obligatoirement d'une mycobactérie E - De rickettsie Bonne(s) réponse(s) : B Les mycobacteriaceae constituent une vaste famille de microorganismes comportant un seul genre, mycobactérien. Il s'agit de petits bâtonnets, caractérisés par l'aptitude à conserver un colorant malgré l'action combinée des acides forts, des bases et de l'alcool. Ces bactéries sont dits alcoolo-acido résistants. La coloration de Ziehl-Nielsen est spécifique des bactéries du genre mycobactérium : sous l'action de la fuschine à cahude, le bacille se colore en rouge et n'est pas décoloré par l'acide nitrique au 1/3 et par l'alcool à 95°.

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92 Question à complément simple.

8 Question à compléments multiples.

Parmi les antigènes streptococciques suivants, quel est celui sur lequel est basée la classification de Lancefield ? A - Protéine M B - Streptokinase C - Polyoside C D - Hyaluronidase E - Streptolysine O

La surveillance thérapeutique d'un traitement antibiotique par le laboratoire peut consister à doser les antibiotiques dans le sérum du malade : indiquez dans la liste suivante, les deux antibiotiques pour lesquels le dosage est le plus souvent pratiqué : A - Pénicilline G B - Minocycline C - Gentamicine D - Cotrimoxazole E - Tobramycine

Bonne(s) réponse(s) : C A. Protéine M, antigène capital des streptocoques A qui est spécifique du type de streptocoque A et permet le sérotypage de ceux-ci. Elle existe aussi dans la paroi des streptocoques pneumoniae mais ne permet pas de définir une spécificité de type. B. Ou fibrinolysine, enzyme des groupes streptococciques A,C, et G ; transforme le plasminogène en plasmine et empêche ainsi la formation d'une barrière de fibrine autour du foyer infectieux. C. Antigène C de la paroi cellulaire, caractérise chaque groupe (espèce) streptococcique de A à U (sauf groupes D et N). Le groupage des streptocoques passe donc nécessairement par l'extraction du polyoside C (technique de Lancefield à 100°C) D - Enzyme des groupes A,B,C, et G ; protéine antigénique qui dépolymérise la substance fondamentale du tissu conjonctif. E - Hémolysine cytotoxique et antigénique, oxygénolabile, existant dans les groupes A,C,G, et chez le streptocoque pneumoniae.

1 Question à compléments multiples. L'examen des selles peut permettre de mettre en évidence : A - Virus Echo B - Adénovirus C - Myxovirus influenza D - Virus de la fièvre jaune E - Virus hépatite HA Bonne(s) réponse(s) : A B E A. Echovirus (genre : entérovirus, famille : picorna viridae), agent étiologique de certaines diarrhées virales. L'isolement du virus se fait à partir de la gorge et des selles, systématiquement. B. Adénovirus non cultivables, responsables de gastro-entérites. L'isolement viral se fait à fois à partir des sécrétions respiratoires et des selles puisque les adénovirus sont des virus nus capables de se multiplier dans l'arbre respiratoire et le tube digestif. C. Les virus enveloppés comme le myxovirus influenza, agent de la grippe, s'inactivent dans le milieu extérieur et dans les selles. D. Genre flavivirus (arbovirus du groupe B), famille des togaviridae qui possèdent une enveloppe virale. L'isolement se fait pendant la phase aiguë car la virémie est brève (deux ou trois premiers jours) à partir du sang ou du LCR. E. Entérovirus type 72, nu, résistant dans le milieu extérieur et dans les selles, responsable de l'hépatite virale A, à contamination fécaleorale. La recherche du virus dans les selles par immuno-électromicroscopie ou radio-immunologie est possible mais guère satisfaisante.

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Bonne(s) réponse(s) : C E Les taux sériques de l'aminoside sont contrôlés afin d'éviter de dépasser de façon prolongée le seuil toxique pour l'appareil cochléovestibulaire. De même, des taux sériques résiduels élevé sont à éviter. Parmi les antibiotiques dont le dosage plasmatique est pratiqué : outre les aminosides (streptomycine, gentamycine, kanamycine, tobramycine, nétilmycine, amikacine) Vancomycine et chloramphénicol.

22 Question à compléments multiples. La toxine tétanique : A - Est toxique à faible dose B - N'est toxique que chez les sujets non immunisés C - Agit sur la transmission acétylcholinergique de l'influx nerveux D - Est titrable dans le sang des sujets atteints de tétanos E - Provoque une immunisation solide chez les sujets atteints de tétanos Bonne(s) réponse(s) : A B C A. Le pouvoir toxique des exotoxines protéiques est en général très élevé surtout pour les toxines diphtérique, botulinique et tétanique. La dose minimale mortelle des toxines protéiques est infime et varie suivant les toxines et les animaux inoculés entre 1/1000 et 1/1000 000 de mg. B. Les sujets immunisés possèdent une antitoxine tétanique qui neutralise la toxine en se combinant spécifiquement avec elle. Le complexe antigène-anticorps formé précipite et n'est plus toxique. D'où l'intérêt immense de la vaccination antitétanique qui permet une immunisation spécifique, active et durable (rappel chez l'adolescent tous les 5 ans, chez les adultes tous les 10 ans). C. La toxine tétanique (tétanospasmine) bloque spécifiquement la neurotransmission cholinergique. Le site de l'action paralytique centrale serait la jonction synaptique entre les interneurones spécifiques de la voie inhibitrice d'une part, et les neurones moteurs d'autre part. D. La toxine tétanique est titrée en présence de quantités variables de sérum antitétanique ayant un titre connu, (test de floculation de Ramon). Mais, en raison de la grande affinité de la toxine tétanique pour le tissu nerveux, la phase toxémique est très transitoire et la recherche d'une toxémie par titrage chez un malade est sans intérêt pour le diagnostic. E. Dans les pays où la vaccination n'est pas obligatoire, il est recommandé de vacciner tous les malades guéris d'un tétanos. En effet, la maladie ne confère pas l'immunité : risque de tétanos itératif.

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30 Question à compléments multiples.

91 Question à compléments multiples.

Clostridium perfringens : A - Est présent à l'état normal dans le tube digestif B - Peut être présent à l'état normal dans la flore vaginale C - Est une bactérie aéro-anaérobie D - Est un bacille tellurique E - Peut être à l'origine d'intoxications alimentaires

Parmi les agents infectieux ci-dessous, quel ou quels est(sont) celui(ceux) qui peu(ven)t survivre ou se multiplier à l'intérieur des macrophages ? A - Toxoplasme B - Pneumocoque C - Leishmanie D - Bacille de Koch E - Streptocoque hémolytique

Bonne(s) réponse(s) : A D E

Bonne(s) réponse(s) : A C D A. Clostridrium, le plus habituel de l'intestin humain. L'homme peut se contaminer directement à partir de son tube digestif. C. Bacilles gram positif, capables de sporuler. Développement en anaérobiose stricte. D. Les clostridrium se multiplient essentiellement dans le tube digestif de l'homme et des animaux, d'où ils peuvent se retrouver dans le sol, les eaux et leurs sédiments. E - Responsables de gangrènes gazeuses, d'appendicite et d'entérites nécrosantes, de septicémies graves et d'intoxications alimentaires.

A. Les formes végétatives appelées trophozoïtes ou tachyzoïtes sont toujours endocellulaires. Elles se développent et se multiplient dans les macrophages et échappent à l'action des processus de digestion cellulaire. C. La forme amastigote (appelée autrefois leishmania) est immobile à l'intérieur des cellule du système réticulo-histiocytaire des vertébrés. Ces éléments sont le plus souvent intracellulaires sauf lorsqu'il y a éclatement de la cellule-hôte. D. Au niveau de l'alvéole pulmonaire, les bacilles sont aussitôt captés par les macrophages. Selon l'importance de leur multiplication à l'intérieur de ceux-ci, l'infection tuberculeuse évoluera vers la maladie ou restera latente.

59 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes concernant la toxoplasmose, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? A - Les adénopathies ne suppurent jamais B - L'hémogramme montre une leucocytose avec augmentation relative des polynucléaires C - Le diagnostic est fait habituellement par l'isolement et l'identification du toxoplasme dans les humeurs (urines, LCR, salive) D - Il existe des femmes, porteuses saines, qui peuvent contaminer plusieurs enfants au cours de grossesses successives E - Le traitement d'une toxoplasmose chez une femme enceinte doit être spécialement actif et associer spiramycine, sulfadiazine et pyriméthamine

93 Question à compléments multiples. On n'a encore jamais observé de phénomènes de résistance d'origine plasmidique pour : A - Chloramphénicol B - Colistine C - Pénicilline G D - Amikacine E - Quinolones Bonne(s) réponse(s) : A D Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : A A. Adénopathies presque toujours cervicales (chaîne moyenne ou postérieure) peu volumineuses, non empâtées, légèrement douloureuses. Parois d'autres territoires sont atteints, aires axillaires. inguinales, ou même ganglions profonds (médiastineux ou abdominaux). B. Faux, il s'agit d'un syndrome mononucléosique : hyperlymphocytose sanguine avec hyperbasophilie, des lymphocytes et grands mononucléaires bleutés typiques. Toutefois, ce syndrome mononucléosique peut manquer dans le tableau de toxoplasmose. C. Les kystes ingérés lors de consommation de viande infestée crue ou saignante, restent vivants dans les tissus pendant très longtemps. Ils produisent des antigènes qui traversent la membrane kystique et entretiennent l'immunité qui est totale et protectrice. Elle empêche toute nouvelle infestation. Les kystes ingérés libèrent des toxoplasmes (forme végétatives ou trophozoïtes) qui se reproduisent rapidement par multiplication sexuée. Les parasites fils sont libérés dans la circulation après éclatement des cellules hôtes. Durant cette courte phase de parasitémie, les parasites sont sensibles à l'action des anticorps circulants qui apparaissent dès le 7ème au 10ème jour après l'infestation. Passé ce délai, la dissémination parasitaire est arrêtée et seules persistent les formes kystiques. La contamination placentaire n'est possible que pendant la très courte phase parasitémique de la mère (7 à 10 jours). E. Traitement par spiramycine seule (3 g/jour) sans interruption jusqu'à la fin de la grossesse. sulfadiazine et puriméthamine, tératogènes sont contre-indiqués pendant la grossesse.

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103 Question à compléments multiples. L'herpès simplex virus type II : A - Se transmet par contact sexuel B - Est souvent responsable d'une infection récurrente C - Est responsable de l'herpangine D - Son réservoir est humain et animal E - Est responsable d'encéphalites néonatales Bonne(s) réponse(s) : A B E A. L'HSV type II se trouve dans les sécrétions génitales, la primoinfection survient habituellement à l'âge des premiers rapports sexuels. Elle est inapparente dans deux tiers des cas. B. Les récurrences qui frappent certains sujets ont une symptomatologie moins intense. L'HSV type II reste latent dans les ganglions sacrés et il peut exister comme pour l'herpès oral, une excrétion intermittente du virus sans lésions manifestes (risque de contagion). C. Non, c'est l'herpès simplex virus type I D. Cinq herpès virus sont strictement humains : les herpès simplex virus type I et type II, le virus varicelle-zona, le cytomégalovirus et le virus Epstein-Barr. E. L'HSV type II est prépondérant parmi les souches d'herpès néonatal à l'origine de formes généralisées avec ou sans atteinte du système nerveux central, ou de formes localisées au système nerveux central. Très rarement sont trouvées à l'herpès néonatal une origine extragénitale telle qu'une primo-infection orale de la mère, tel l'herpès labial d'un adulte de l'entourage. Rappel : l'encéphalite herpétique post-natale frappant les adultes bien portants est une forme gravissime de l'infection à HSV type I.

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108 Question à compléments groupés.

68 Question à complément simple.

Quelle(s) est(sont) la(les) affection(s) qu'un touriste se rendant aux Antilles peut contracter ? 1 - Ankylostomose 2 - Paludisme 3 - Bilharziose à Schistosoma mansoni 4 - Filariose à loa-loa Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E

L'hématozoaire du paludisme est inoculé à l'homme par l'anophèle femelle sous l'une des formes suivantes. Laquelle ? A - Gamétocyte B - Schizonte C - Sporozoïte D - Mérozoïte E - Trophozoïte

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : C

1. Nécaton américanus, un des deux agent de l'ankylostome a été introduit aux Antille et en Amérique intertropicale par la traite des Noirs. 2. Dans la mer des Caraïbes, seuls Haïti et quelques côtés de la République dominicaine sont touchés par le paludisme. Par contre, les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique) sont indemnes. 3. Rappel : S. Mansoni est le seul shistosome connu sur le continent américain. Il est notamment présent dans la mer des Caraïbes, au Vénézuela, en Guyanne et au Brésil. 4. La loase n'existe qu'en Afrique et dans une région limitée de l'Afrique seulement : Afrique centrale de l'Ouest.

Au cours de la piqûre, un anophèle femelle infesté injecte dans la plaie les sporozoïtes, formes infestantes contenues dans les glandes salivaires. En 24 heures, ils gagnent le foie et se localisent dans les hépatocytes. Leur développement et leur multiplication dans l'hypatocyte finit par constituer une masse appelée schizonte. Bientôt, la culture éclate libérant de nombreux mérozoïtes. Ceux-ci gagnent la circulation sanguine, prénètrent dans une hématie et deviennent chacun un trophozoïte. Celui-ci se développe, grossit, et son noyau se divise aboutissant à un schizonte. Après plusieurs schizogonies, apparaissent dans les hématies des éléments à potentiel sexué, les gamétocytes qui ne se développeront que s'il sont absorbés par un anophèle femelle.

16 Question à complément simple. Quelle est, concernant le transfert génétique par conjugaison chez les bactéries, la seule proposition exacte ? A - Nécessite l'intervention d'un bactériophage B - Nécessite qu'une des deux bactéries héberge un plasmide C - Ne nécessite pas qu'il y ait contact entre les bactéries D - Consiste en un transfert d'ARN d'une bactérie à une autre E - Concerne les bactéries à Gram positif et à Gram négatif Bonne(s) réponse(s) : E La conjugaison est le transfert de matériel génétique (ADN) d'une bactérie donatrice à une bactérie réceptrice par contact direct entre les deux bactéries. Le matériel génétique transféré peut être chromosomique ou extra-chromosomique (plasmidique). Transduction et conversion lysogénique nécessitent l'intervention du bactériophage.

42 Question à complément simple. En pratique quotidienne, le diagnostic biologique de certaines maladies infectieuses se fait à la fois par culture de la bactérie responsable et par la recherche d'anticorps sériques. Cela s'applique : A - Aux infections à streptocoques A B - Aux infections à Streptococcus pneumoniae C - Aux méningites à méningocoques D - A la syphilis E - A la diphtérie Bonne(s) réponse(s) : A A. Diagnostic holopique direct : isolement par culture sur gélose au sang frais à partir de prélèvements et identification du germe. Diagnostic indirect par recherche d'élévation du titre des anticorps sériques antistreptococciques : antistreptolysines O (ASLO), antistreptokinases (ASK) et antihyaluronidases (ASH). B.C. Pas de recherche d'anticorps sériques. D. Treponema pallidum n'est pas cultivable. E. L'identification de corynébactérium diphteriae est fondée sur les caractères biochimiques après culture de la bactérie, mais essentiellement sur la détection de la toxine (par inoculation au cotaize par le test d'Elek) RESIDANAT EN ou POCHE Tome " I "- QCM - QCS

112 Question à compléments multiples. A quel!e(s) étape(s) de la réplication virale interviennent les anticorps neutralisants ? A - L'attachement du virus B - La réplication du génome C - La production des messagers viraux D - La synthèse des enzymes viro-induites E - L'encapsidation Bonne(s) réponse(s) : A Les anticorps neutralisants (assimilés aux anticorps protecteurs) sont dirigés contre les antigènes de surface du virus (de capside pour les virus nus, de péplos pour les virus à péplos). En effet, seules sont infectieuses les parties virales intactes qui n'exposent aux anticorps que leur surface. Les anticorps dirigés contre les antigènes internes du virus ne sont pas protégés et témoignent simplement de l'infection. Les anticorps neutralisants agissent en perturbant les premiers temps de la multiplication virale : l'attachement (par interposition entre la surface virale et les récepteurs cytoplasmiques), la pénétration, voire la décapsidation. Les anticorps ne pénètrent pas dans les cellules et sont donc sans action sur la réplication et synthèse de protéine ou enzymes viroinduites. Les anticorps neutralisants ont pour cible les rus extracellulaires.

114 Question à compléments multiples. Parmi les toxines suivantes, indiquez celle(s) qui peut(peuvent) être produite(s) par Staphylococcus aureus : A - Hémolysines B - Streptolysine O C - Entérotoxines D - Exfoliatine E - Toxine(s) responsable(s) du syndrome de choc toxique Bonne(s) réponse(s) : A C D A. Les hémolysines delta, bêta, b, et j. La présence de l'alpha hémolysine est un caractère essentiel des souches à potentiel pathogène chez l'homme. B. Hémolysine cytotoxique et antigénique du streptocoque du groupe A. C. Responsable d'intoxication alimentaire et d'entérocolites aiguës. D. Appelée aussi toxine épidermolytique, c'est une exotoxine 399protéique responsable de clivage intradermique et formation By NADJI 85 de lésions cutanées bulleuses.

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5 Question à compléments multiples.

15 ans.

Parmi les propositions suivantes concernant la vaccination B.C.G., quelle est celle ou quelles sont celles qui sont exactes ? A - Le B.C.G. doit être pratiqué dès le 1er mois de vie B - La vaccination B.C.G. induit une immunité humorale vis à vis de la tuberculose C - Le résultat de la vaccination B.C.G. doit être contrôlé par les tests cutanés tuberculiniques effectués 15 jours après la vaccination D - Il est nécessaire de revacciner les enfants chez qui les réactions tuberculiniques sont redevenues négatives E - La vaccination B.C.G. est légalement obligatoire en France à l'âge de 6 ans Bonne(s) réponse(s) : E A. La vaccination par le BCG a été rendue obligatoire par la loi du 5 janvier 1950 pour les enfants âgés de 6 ans et pour diverses autres catégories de la population, notamment : les enfants du 1er et du 2ème âge placés en maison maternelle, crèches, pouponnières ou en nourrice, les enfants de tous âges vivant dans leur foyer en contact avec un tuberculeux qui reçoit des prestations, les enfants de personnes qui gardent des enfants à domicile, tous les enfants d'âge scolaire. De plus sont "assujettis" à la vaccination, dans ces catégories, tous les sujets antérieurement vaccinés ou non qui présentent encore une réaction tuberculinique négative ; les personnes de plus de 25 ans ne sont plus soumises à cette obligation légale. Bien que couramment pratiqué dans le premier mois de la vie, le BCG n'est pas obligatoire pour les nouveaux-nés. Cependant, pour les enfants susceptibles d'appartenir aux catégories de la population déjà énoncés, la loi rend obligatoire cette vaccination, et une présentation du carnet de crèche. La vaccination du BCG prévient en très grande partie la dissémination hématogène du bacille de la tuberculose consécutive à la primo-infection spontanée et donc la méningite tuberculeuse. Les statistiques montrent que la vaccination BCG, rendue obligatoire en France chez les nouveaux-nés, préviendrait quinze méningites tuberculeuses chez l'enfant de 0 à 4 ans. Mais la répartition des cas de méningites tuberculeuses chez l'enfant de 0 à 4 ans. Mais la répartition des cas de méningites tuberculeuses de l'enfant concerne surtout des groupes à risque (milieux défavorisés, contact avec un tuberculeux...). Le BCG présente une efficacité, vérifiée par l'allergie post-vaccinale, de 10 à 15 ans. Les épidémiologistes français préfèrent une date de vaccination, tardive, mais légale, c'est à dire avant l'âge de 6 ans. B. L'immunité tuberculeuse, comme le montre le phénomène de Koch, est surtout une immunité de surinfection. Elle n'est pas à médiation humorale mais cellulaire, et consiste en une activation de macrophages par les T-lymphocytes sensibilisés spécifiquement aux antigènes du bacille tuberculeux. Après inoculation tuberculeuse, l'immunité apparaît en même temps ou un peu plus tard que l'hypersensibilité mais persiste après effacement de celleci. Bien qu'exerçant principalement ses effets sur les bacilles de surinfection, elle s'exerce également sur les bacilles de primoinfection. Chez l'homme, elle est responsable de l'arrêt de la multiplication bacillaire de la primo-infection et du caractère latent de la majorité des infections tuberculeuses spontanées. Elle est cependant imparfaite. Le BCG est, à l'heure actuelle, le vaccin vivant le plus immunisant et aussi le moins pathogène, dont on dispose pour créer l'état d'immunité de surinfection. C. Le contrôle de l'allergie post-vaccinale se fait 4 à 6 mois après la vaccination BCG par réaction cutanée tuberculinique (le plus souvent intradermo réaction à 10 UI/ml de tuberculine) qui précisera la présence et l'intensité de l'allergie tuberculinique. D. Faux. La pénétration des BK provoque dans l'organisme deux états biologiques particuliers : l'immunité acquise (ou vaccinale en cas de BCG) et l'allergie tuberculinique, toutes deux à médiation cellulaire. Les protéines bacillaires libérées diffusent à tout l'organisme, et confèrent à tous les points de celui-ci la propriété de répondre à l'arrivée de nouveaux bacilles -ou à l'application de la tuberculine par une réaction précoce vivement inflammatoire-. Cette propriété nouvelle acquise est dite hypersensibilité tuberculinique ou allergie tuberculinique. La réaction cutanée tuberculinique peut êre négative dans différentes circonstantces notamment : les maladies anergisantes transitoires : grippe, rougeole, etc..., les traitements immno-dépresseurs, les erreurs techniques de réalisation ou de lecture du test. Il faut donc penser à éliminer les causes d'erreur avant de conclure à la négativité de la réaction cutanée tuberculinique et refaire le test 4 à 6 semaines après la disparition RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS d'un cas possible d'anergie. Une vaccination BCG avec contrôle positif de la réaction cutanée tuberculinique a une efficacité de 10 à

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25 Question à compléments multiples.

80 Question à compléments multiples.

Parmi les propositions suivantes, choisissez celle ou celle qui sont vraies : A - La rage est une infection qui n'est pas transmissible par les animaux domestiques B - Les ammoniums quaternaires sont les antiseptiques de choix des morsures par animaux C - La vaccination antirabique thérapeutique n'est pas praticable par un médecin généraliste D - La vaccination préventive antirabique est praticable par un médecin généraliste E - L'injection intramusculaire de 2 millions de pénicilline G protège contre le risque rabique

A propos du diagnostic bactériologique d'une angine diphtérique : A - Devant une angine suspecte de diphtérie, le prélèvement de gorge est pratiqué par écouvillonage à la périphérie des fausses membraneS B - Au cours d'une diphtérie, le bacille diphtérique est isolé dans les hémocultures C - Les souches de bacille diphtérique responsables de la maladie produisent une toxine D - La mise en route du traitement d'une angine suspecte de diphtérie peut attendre la confirmation du laboratoire de bactériologie E - La mise en culture d'un prélèvement de gorge à la recherche du bacille diphtérique se pratique sur sérum de boeuf coagulé

Bonne(s) réponse(s) : B C D A. La rage est essentiellement une maladie de mammifères soit sauvages, en général des canidés : loups, renards, parfois des chiroptères : chauve-souris, vampires, soit enfin des animaux domestiques : chiens, chats. B. Le traitement local d'un sujet mordu par un animal enragé est à pratiquer le plus tôt possible, dans les minutes suivant la morsure : lavage minutieux et prolongé au savon de Marseille, rinçage soigneux et abondant, désinfection par dérivés d'ammoniums quaternaires (ou eau de javel, éther, alcool), couverture antibiotique et éventuellement protection antitétanique. Si la morsure est grave, infiltration des lésions avec sérum antirabique. C.E. La base du traitement spécifique antirabique est un traitement vaccinal qui met à profit la longue période d'incubation périphérique de la maladie, avant toute atteinte du système nerveux central, pour déclencher le processus d'immunisation active de l'organisme. Le vaccin rabique inactivé à visée thérapeutique est réservé aux centres antirabiques. D. Le principe de la vaccination préventive doit être posé essentiellement pour les catégories professionnelles exposées à des contaminations fréquentes (vétérinaires, personnel des abattoires, gardes-chasse...).

79 Question à compléments multiples. Les streptocoques hémolytiques du groupe A de Lancefield présentent une ou plusieurs de ces propriétés. Laquelle ou lesquelles ? A - Sont alpha-hémolytiques B - Produisent des exoenzymes (streptolysines, DNAases, streptokinases) C - Comportent plusieurs espèces différenciées par leurs caractères biochimiques (S. faecalis, S. faecium, S. bovis, S. durans) D - Sont responsables de la scarlatine lorsqu'ils produisent une toxine érythrogène E - Sont très sensibles aux aminosides Bonne(s) réponse(s) : B D A. Les colonies de streptocoque A sont entourées d'une grande zone d'hémolyse totale à limites nettes, rendant le milieu incolore et transparent = bêta - hémolytiques. B. Ainsi que hyaluronidases et streptodornase. C. Appartiennent au streptocoque du groupe D (S.facalis, S.faccium et S.durans sont des entérocoques). D. La toxine érythogène n'est synthétisée que par certaines souches de streptocoques A qui ont subi une conversion lysogénique par un bactériophage spécifique. Sa présence exceptionnelle chez certains streptocoques des groupes C et G s'explique par le même mécanisme. E. Résistance naturelle à bas niveau aux aminosides due à un problème de perméabilité des antibiotiques au niveau de la membrane interne des streptocoques. Les bactéries anaérobies comme les streptocoques ont une chaînes de transporteurs d'élections incomplète qui ne permet pas un bon rendement du transport actif des aminosides au niveau de membrane interne. Rappel : les aminosides sont des inhibiteurs bactéricides de la synthèse protéique au niveau des ribosomes.

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Bonne(s) réponse(s) : A C E A. Zone privilégiée réelle en corynebacterium diphteriae. B. Pas de bactériémie mais une toxininémie. Le germe reste localisé au niveau de l'amygdale. La toxine élaborée localement in situ au niveau de la fausse membrane par le germe, diffuse seule par voie sanguine vers les principaux viscères vitaux où elle se fixe sur les cellules sensibles. C. Le mécanisme par lequel une souche de C. diphtériae non toxinogène devient toxinogène, et donc responsable de la maladie, après exposition au phage bêta spécifique, est appelé conversion lysogénique. D. Les 48 à 72 heures nécessaires à la confirmation du diagnostic d'angine diphtérique par l'identification bactériologique de C. diphtériae et de la production de toxine peuvent être fatales en l'absence de traitement antibiotique. Toute suspicion de diphtérie devant une angine à fausses membranes impose en urgence sans attendre les résultats du laboratoire un traitement antibiotique. E. Cultivé sur milieu enrichie de Loefflen au sérum de boeuf coagulé, et isolé par ensemencement sur milieu de Tinsdale (tellurite).

81 Question à compléments multiples. Le sérodiagnostic de la toxoplasmose doit réglementairement être effectué : A - Lors du certificat prénuptial B - Lors de la déclaration de grossesse C - Au 3ème mois de la grossesse D - Au 5ème jour de vie E - A n'importe quel moment de la grossesse en cas de sérologie antérieure négative connue Bonne(s) réponse(s) : A B A. Obligatoire lors de l'examen prénuptial, de même que le sérodiagnostic de rubéole. B. Les sérodiagnostics (rubéole + toxoplasmose) sont demandés obligatoirement dès le premier examen prénatal, qui permet la déclaration de grossesse, sauf en cas de certitude absolue de leur positivité antérieure. C.E. Négatifs à la déclaration, ils seront contrôlés pour écarter tout séroconversion ultérieure : au moins trois fois pendant la grossesse en ce qui concerne la toxoplasmose (donc à chaque examen prénatal légal, 6ème, 8ème et 9ème mois) et si possible tous les mois. L'énoncé de l'item E est ambigu et prête à confusion. D. Lors de l'accouchement, un dernier contrôle est fait pour les femmes non immunisées ; chez le nouveau-né en cas d'atteinte ou de doute, la recherche se fait par sérodiagnostics répétés.

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26 Question à complément simple.

72 Question à compléments multiples.

Le calcium lié à l'albumine plasmatique représente par rapport au calcium plasmatique, le pourcentage suivant : A - Proche de 10 % B - Proche de 20 % C - Proche de 40 % D - Proche de 80 % E - 100 %

Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui s'applique(nt) au virus Delta : A - Il s'agit d'un virus à ARN B - Il peut exister en l'absence de l'Ag HBs sérique C - Il peut infecter l'organisme en même temps que le virus B D - Il est habituellement responsable d'une évolution défavorable de l'hépatite B E - L'infection à virus Delta est prévenue par la vaccination antivirale B

Bonne(s) réponse(s) : C Le pool calcique est ainsi réparti : - 55 % calcium ionisé - 10 % chélaté (citrate, oxalate...) - 35 % lié aux protéines : 30 % albumine + 5 % globulines. A remarquer : l'ambiguïté du QCM car le calcium lié aux protides, non ultrafiltrable représente à peu près 40 % du calcium plasmatique, mais la fraction liée à l'albumine est juste comprise entre 20 et 40 %.

Bonne(s) réponse(s) : A C D E L'agent delta ne peut infecter une cellule que si celle-ci a été préalablement infectée par le virus B. Il ne peut donc pas exister en l'absence de l'Ag HBs sérique sauf cas rares d'hépatites à virus B, HBs négatives. La vaccination anti-B en prévenant l'hépatite B évite l'infection par l'agent delta. Cette vaccination ne saurait par contre prévenir l'infection par l'agent delta si les vaccinés ont déjà contracté une hépatite B.

87 Question à complément simple. Quel est l'examen qui permet d'affirmer la primo-infection herpétique ? A - Le prélèvement à la recherche du virus B - L'apparition d'anticorps anti-herpétiques C - Le cytodiagnostic D - La biopsie des lésions E - Aucun des examens ci-dessus Bonne(s) réponse(s) : B Ce QCM est mal formulé. L'apparition des anticorps anti-herpétiques n'est pas un examen. La mise en évidence des IgM peut être utile. Il est à noter que les récurrences n'entraînent qu'occasionnellement l'ascension du titre des anticorps.

115 Question à compléments multiples. La résistance plasmatique aux antibiotiques est : A - Le plus souvent une multirésistance B - Rencontrée chez plusieurs espèces bactériennes C - Transmissible entre bactéries de la même espèce D - Transmissible entre bactéries d'espèces différentes E - Etendue à toutes les familles d'antibiotiques Bonne(s) réponse(s) : A B C D La résistance plasmidique résulte d'une pression de sélection de l'environnement, et en cas d'utilisation de polyantibiothérapie, les résistances sont multiples. Les plasmides peuvent être transférés d'une espèce à une autre.

114 Question à compléments multiples. Parmi les parasites qui peuvent être mis en évidence par l'étude du frottis sanguin, vous retenez : A - Dicrocelium lanceolatum B - Trypanosoma gambiense C - Necator americanus D - Sarcoptes scabieux E - Plasmodium malariae Bonne(s) réponse(s) : B C Le dicrocelium est un vers plat, n'infectant l'homme qu'exceptionnellement. Necator americanus ou ankylostome est un petit némathelminthe (vers rond). Sarcoptes scabiei est un acarien, ectoparasite responsable de la galle.

5 Question à complément simple. Indiquez, parmi les germes suivants, celui qui est le plus fréquemment rencontré dans les arthrites septiques à germes banals de l'adulte : A - Pseudomonas B - Staphylocoque C - Escherichia coli D - Streptocoque A E - Entérocoque Bonne(s) réponse(s) : B Il convient de souligner le tropisme particulier du staphylocoque pour l'os et les articulations.

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19 Question à complément simple.

45 Question à complément simple.

Parmi les propositions suivantes concernant le bacille du tétanos (Clostridium tetani), laquelle est inexacte ? A - Bacille Gram (+) anaérobie, capable de sporuler, présent dans le sol et les excrétions des animaux B - Sécrète des exotoxines protéiques dont la tétanospasmine tétanisante qui se lie aux gangliosides des membranes synaptiques et altère l'inhibition C - La bactérie pénètre à l'occasion d'une effraction du revêtement cutané et muqueux et dissémine par voie sanguine D - La prophylaxie du tétanos repose sur la vaccination par l'anatoxine diphtérique E - La protection contre le tétanos est assurée essentiellement par la présence d'antitoxine dans le sérum à titre suffisant

Quel est dans la liste suivante le virus (ou la catégorie de virus) le plus souvent à l'origine de méningites lymphocytaires de l'enfant ? A - Echovirus B - Herpès C - Adénovinus D - Virus de la grippe E - Virus de la rougeole Bonne(s) réponse(s) : A Les entérovirus sont les virus les plus souvent incriminés, en particulier les Coxsackies A et B et les virus Echo. L'autre agent viral le plus souvent responsable, en particulier chez l'enfant, est le virus ourlien.

Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

20 Question à complément simple. Parmi les syndromes cliniques suivants, lequel est lié à l'infection par le virus respiratoire syncytial ? A - Herpangine B - Panencéphalite sclérosante subaiguë (PESS) de Von Bogaert C - Diarrhée aiguë hivernale du nourrisson D - Molluscum contagiosum E - Bronchiolite aiguë du nourrisson Bonne(s) réponse(s) : E La gravité de la maladie serait en partie liée au conflit immunologique entre les anticorps maternels, activant le complément et le antigènes viraux fixés au niveau du poumon. L'herpangine est en rapport avec les coxsackies virus du groupe A, la PESS avec le virus de la rougeole, les diarrhées aiguës hivernales du nourrisson avec le rotavirus et le Molluscum contagiosum avec papovavirus.

30 Question à complément simple. Parmi les champignons suivants, lequel se caractérise par la présence de chlamydospores sur milieu PCB ? A - Candida tropicalis B - Candida albicans C - Microporum canis D - Trichophyton rubrum E - Aucun des champignons précédents Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

84 Question à complément simple. Mycobacterium tuberculosis est caractérisé par toutes les propositions suivantes, sauf une. Laquelle ? A - Une bactérie aérobie stricte très résistante B - Un bacille acido-alcoolo-résistant mis en évidence par coloration de Ziehl-Neelsen C - Un parasite intracellulaire obligatoire D - Une bactérie qui cultive sur milieu de Lowenstein en trois semaines à trois mois E - Une bactérie pathogène pour le cobaye Bonne(s) réponse(s) : C Les mycobactéries peuvent survivre à l'intérieur des macrophages, par contre elles peuvent également survivre dans le milieu extracellulaire.

88 Question à complément simple. Parmi les streptocoques suivants identifiés par leur appartenance à l'un des 18 groupes de Lancefield, quel est celui qui déploie la plus grande résistance aux antibiotiques ? A - Streptocoque du groupe A B - Streptocoque du groupe B C - Streptocoque du groupe D D - Streptocoque du groupe F E - Streptocoque du groupe H Bonne(s) réponse(s) : D Ou entérocoque.

92 Question à complément simple. Dans la liste suivante, indiquez la bactérie qui ne fait pas partie de la flore intestinale normale : A - Clostridium perfringens B - Staphylococcus aureus C - Streptococcus faecium D - Shigella sonnei E - Proteus mirabilis Bonne(s) réponse(s) : D Shigella ne se retrouve que dans les selles des malades et celle des porteurs qui doivent être traités.

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98 Question à complément simple.

116 Question à compléments multiples.

Parmi les bactéries suivantes, laquelle correspond au bacille pyocyanique ? A - Pseudomonas fluorescence B - Pseudomonas aeruginosa C - Pseudomonas maltophilia D - Pseudomonas putida E - Pseudomonas multivorans

La mise en évidence du virus dans le sang est essentielle au diagnostic virologique des infections à : A - Virus de la fièvre jaune B - Cytomégalovirus C - Virus de la grippe D - Virus de l'hépatite A E - Virus respiratoire syncytial

Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : A

Sans commentaire.

Le virus amaril, comme tous les arbovirus, est présent pendant les 4 ou 5 premiers jours de la maladie. L'isolement du CMV à partir du sang ne signifie pas de façon certaine qu'il soit la cause du tableau pathologique ayant motivé l'examen. La présence de cellules infectées, révélées par immunofluorescence est beaucoup plus significative. Les prélèvements viraux dans la grippe s'effectuent au niveau du nasopharynx ou des expectorations. Il en est de même pour le virus respiratoire syncytial. Le virus de l'hépatite A est retrouvé au niveau des selles. Soulignons l'ambiguïté de ce QCM, car si pour les items A,C,D,E la réponse est aisée, pour l'item B la discussion est possible. Le diagnostic d'infection à cytomégalovirus est un diagnostic délicat qui ne repose pas sur un examen décisif mais sur un faisceau d'arguments cliniques et paracliniques. La mise en évidence du virus dans le sang est un des arguments, mais ce n'est pas le plus important. A ce titre on peut dire qu'il n'est pas "essentiel" au diagnostic.

3 Question à compléments multiples. Une infection humaine à Clostridium perfringens peut bénéficier du(des) procédé(s) de diagnostic suivant(s) : A - Prélèvement au siège même de l'infection B - Sérodiagnostic C - Ensemencement en atmosphère anaérobie stricte D - Hémoculture E - Intradermo-réaction Bonne(s) réponse(s) : A C D Sans commentaire.

21 Question à compléments multiples.

37 Question à complément simple.

L'étude au laboratoire de l'activité synergique des associations d'antibiotiques est conseillée dans la ou les circonstances cliniques suivantes : A - Endocardite à streptocoques D B - Bactériémie à Hémophilus influenzae C - Septicémie à Salmonella typhi D - Septicémie à Staphylococcus aureus E - Bactériémie à Clostridium perfringens

Parmi les propositions suivantes concernant la réplication des virus, une seule est inexacte. Laquelle ? A - La réplication de l'acide nucléique viral peut avoir lieu dans le noyau ou dans le cytoplasme de la cellule B - Des enzymes codées par le génome viral qui assurent la transcription et la réplication de l'acide nucléique viral peuvent apparaître lors de l'infection C - L'énergie nécessaire à la réplication virale est fournie par des enzymes codées par le génome viral D - La synthèse des protéines virales se fait sur les ribosomes de la cellule hôte E - Certaines protéines codées par le génome viral ne sont pas constitutives de la particule virale

Bonne(s) réponse(s) : A C Les septicémies à salmonella ne justifient pas d'une bithérapie. Les antibiotiques efficaces contre la salmonella étant les phénicolés, les pénicillines du groupe A, le triméthoprime-sulfaméthoxazole.

Bonne(s) réponse(s) : C Le virus est un parasite cellulaire obligatoire. L'énergie nécessaire à la réplication virale est fournie par les enzymes de la cellule hôte. Par ailleurs le génome viral est reproduit dans la cellule, dans le cytoplasme pour les virus à ARN, dans le noyau pour ceux à ADN (schématiquement), les enzymes nécessaires à cette réplication étant codées par le génome viral, mais non obligatoirement constitutives du virion (E). Elles sont traduites par le matériel de la cellule (D).

12 Question à compléments multiples. Parmi les caractères énoncés, certain(s) convien(nen)t à Plasmodium falciparum : A - Gamétocytes en forme allongée B - Granulation de Schüffner (dans l'hématie parasitée) C - Gracilité des trophozoïtes D - Schizontes étirés (en corps amiboïdes) E - Taches de Maurer (dans l'hématie parasitée) Bonne(s) réponse(s) : A C E Les granulations de Schüffner caractérisent l'infestation à P. Vivax au à P.Ovale. Les shizontes étirés sont plus évocateurs de P. Ovale.

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21 Question à compléments multiples.

69 Question à complément simple.

L'oxyde de carbone a une fixation préférentielle sur : A - Les muscles striés B - Le rein C - Le myocarde D - Le foie E - Les muscles lisses

Parmi les prélèvements suivants, citez celui qui permet en pratique l'isolement d'un virus grippal : A - Selles B - Urines C - Sécrétions rhinopharyngées D - Liquide céphalo-rachidien E - Lymphocytes T

Bonne(s) réponse(s) : A C E

Bonne(s) réponse(s) : C La fixation est privilégiée dans les organes riches en myoglobine. Sans commentaire.

47 Question à compléments multiples. Les oncogènes cellulaires sont : A - Des métabolites cellulaires capables de transformer une cellule saine en cellule cancéreuse B - Des fragments de virus oncogènes qui, insérés dans le génome des cellules saines, les transforment en cellules tumorales C - Des facteurs de croissance sécrétés par les cellules cancéreuses D - Des gènes normaux des cellules saines dont l'expression dans certaines conditions entraîne leur transformation en cellules cancéreuses E - Des fragments de l'ADN cellulaire modifiés par des facteurs cancérigènes

12 Question à compléments multiples. Le pneumocoque : A - Se cultive facilement sur milieu ordinaire B - Est un hôte habituel des voies respiratoires C - Est éliminé dans les selles D - Peut être recherché sous forme d'antigène soluble dans des liquides biologiques E - Ne peut pas être isolé dans une hémoculture Bonne(s) réponse(s) : B D E Le pneumocoque nécessite une gélose enrichie au sang et sa culture est délicate. C'est un hôte habituel de l'oropharynx.

Bonne(s) réponse(s) : Ambiguë.

76 Question à compléments multiples. Le taux de carboxyhémoglobine dans le sang : A - Est stable pendant 24 heures en l'absence de traitement B - Est influencé par l'effort physique C - Dépend de la consommation de cigarettes D - Dépend de la pression alvéolaire en O2 E - Est différent avant traitement, dans le sang veineux et dans le sang artériel

15 Question à compléments multiples. Les streptocoques du groupe A : A - Se présentent comme des cocci à Gram positif isolés ou disposés en chaînettes B - Possèdent une protéine de structure (protéine M) permettant de différencier plus de 50 sérotypes C - Peuvent être responsables de gloménulonéphrites D - Sont habituellement résistants aux antibiotiques de la famille des bêta-lactamines E - Sont responsables de l'érysipèle Bonne(s) réponse(s) : A B C E Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : Ambiguë. QCM ambiguë par ailleurs, on ne sait pas dans quelles circonstances. - Après une intoxication aiguë, au cours d'une intoxication chronique etc...

66 Question à complément simple. Parmi les toxines produites par les bactéries suivantes, laquelle est une endotoxine libérée par la lyse bactérienne ? A - Salmonella typhi B - Corynebacterium diphteria C - Streptocoque A responsable de la scarlatine D - Clostridium perfringens E - Clastridium tetani

16 Question à compléments multiples. Neisseria meningitidis : A - Possède un antigène capsulaire qui détermine le groupe B - En France. Ie sérotype B est le plus fréquemment isolé C - Ne peut être isolé que chez l'homme D - La mise en évidence d'antigènes spécifiques dans le LCR est un bon moyen diagnostique des méningites E - Toutes les propositions ci-dessus sont fausses Bonne(s) réponse(s) : A B C D Neuf groupes sont actuellement décrits : A, B, C, D, X, Y, Z, 29E, W135. L'antigène est un polysaccharide capsullaire.

Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

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33 Question à compléments multiples.

59 Question à complément simple.

Concernant le bacille tuberculeux : A - Sa multiplication dans un organisme neuf peut entraîner l'apparition d'une hypersensibilité retardée B - C'est une bactérie anaérobie stricte C - Les lipides de la paroi sont responsables en partie de l'acido-alcool-résistance D - Les anticorps IgM induits par l'infection sont recherchés pour poser le diagnostic étiologique E - Le bacille tuberculeux pousse en 48 heures environ

Parmi les prélèvements de pus suivants, quel est celui où la présence de bactéries anaérobies n'a pas de signification pathologique ? A - Abcès sous-phrénique B - Escarre sacrée C - Pyosalpinx D - Ostéite chronique E - Abcès de la marge anale Bonne(s) réponse(s) :

Bonne(s) réponse(s) : A C QUESTION ANNULEE Sans commentaire.

39 Question à compléments multiples. L'histamine est sécrétée : A - Par les mastocytes B - Par les lymphocytes C - Par les fibroblastes D - Par les éosinophiles E - Par les polynucléaires basophiles Bonne(s) réponse(s) : A E

68 Question à complément simple Parmi les prélèvements suivants, quel est celui où l'on peut mettre en évidence le tréponème au stade primaire de l'infection syphilitique : A - Sang B - Liquide céphalo-rachidien C - Plaques muqueuses D - Chancre E - Eruption cutanée Bonne(s) réponse(s) : D

L'histamine peut également être libérée par les plaquettes. Le stade primaire de la Syphilis est un stade localisé au point d'inoculation.

56 Question à compléments multiples. Des oncogènes : A - Sont présents dans l'ARN des rétrovirus sarcomatogènes B - Sont présents dans l'ADN des cellules infectées par les rétrovinus sarcomatogènes C - Sont présents dans l'ADN cellulaire d'animaux sains D - Sont présents dans l'ADN de l'HIV E - Codent pour une transcriptase reverse Bonne(s) réponse(s) : QUESTION ANNULEE

84 Question à complément simple. Si l'analyse d'un échantillon des urines des 24 heures montre une élévation de l'acide homovanilique (HVA), il s'agit le plus probablement : A - D'une leucémie B - D'une tumeur de Wilms C - D'un neuroblastome D - D'un hépatoblastome E - D'une maladie de Gaucher Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

18 Question à complément simple. L'état d'hydratation intracellulaire est déterminé par : A - La kaliémie B - L'osmolalité extracellulaire C - La protidémie D - ph sanguin E - La natriurie Bonne(s) réponse(s) : B Osmolalité intra et extracellulaire sont en équilibre. Le nombre d'osmoles intracellulaires étant fixe, toute variation de l'osmolarité extra et donc intracellulaire entraîne une variation inverse de l'hydratation intracellulaire. Osmoles intracellulaires./volume intracellulaires : = osmolarité intracellulaire = osmolarité extracellulaire = osmoles extracellulaire/volume extracellulaire.

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38 Question à compléments multiples. Indiquez la(les) proposition(s) qui s'applique(nt) au virus B: A - Origine volontiers alimentaire B - Virus à ADN C - Fréquence de survenue plus grande en Afrique qu'en Europe D - Association privilégiée à l'alcoolisme chronique E - Rôle privilégié dans le développement du carcinome hépatocellulaire Bonne(s) réponse(s) : B C E Lors de l'utilisation de souche d'ADN complémentaire, spécifique de l'ADN du virus de l'hépatite B, le matériel génomique viral a été retrouvé quasi systématiquement au sein de l'ADN des cellules cancéreuses (carcinome hépatocellulaire) même si les patients ne présentait aucun élément sérologique évoquant une infection par le virus B.

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73 Question à compléments multiples.

58 Question à complément simple.

Parmi les entités suivantes, quelle est celle ou quelles sont celles qui s'accompagne(nt) volontiers d'une polynucléose neutrophile ? A - Polyarthrite rhumatoïde B - Lupus érythémateux C - Tabagisme D - Hémolyse aiguë E - Coqueluche

Parmi les germes suivants, lequel ne se multiplie pas à l'intérieur des macrophages ? A - Listéria monocytogènes B - Streptococcus pneumoniae C - Chlamydia trachomatis D - Brucella melitensis E - Leishmania donovani Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : A C D E Sans commentaire. La polyarthrite rhumatoïde entraîne habituellement une augmentation des cellules neutrophiles lors des poussées, sauf en cas d'atteinte hématologique (Sd de Felty).

20 Question à compléments multiples. 75 Question à compléments multiples. Parmi les toxines produites par les bactéries suivantes, vous considérez comme exotoxine(s) protéique(s) neurotrope(s) ? A - Salmonella typhi B - Corynebacterium diphteria C - Streptocoque A responsable de la scarlatine D - Clostridium perfringens E - Clastridium tetani

Dans quel(s) type(s) d'échantillon biologiques peut-on isoler le méningocoque ? A - Liquide céphalo-rachidien B - Sang C - Urines D - Prélèvement naso-pharyngé E - Liquide pleural Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Discutable entre la théorie et la pratique.

Bonne(s) réponse(s) : B E Pour Salmonella c'est une endotoxine. Pour le strepto A, le Clostridium.perfringens, c'est une exotoxine non neurotrope.

98 Question à compléments multiples. L'augmentation de volume des globules rouges (macrocytose) : A - Est un stigmate biologique souvent observé au cours de l'alcoolisation chronique B - Est toujours associée à une anémie C - Est habituellement rapportée, au cours de l'alcoolisme chronique, à une carence en folates D - Peut s'observer dans les suites éloignées d'une gastrectomie totale E - Est un bon test de sevrage chez l'alcoolique chronique Bonne(s) réponse(s) :A C D Au cours des gastrectomies, c'est la non absorption de la vitamine B12 par déficit de facteur intrinsèque qui est responsable de la macrocytose.

40 Question à complément simple.

55 Question à compléments multiples. Parmi les maladies ou situations suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui peu(ven)t s'accompagner d'une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles ? A - Corticothérapie au long cours B - Hypersplénisme C - Leucémie aiguë myéloblastique D - Polyglobulie primitive E - Infection virale Bonne(s) réponse(s) : A Sans commentaire.

46 Question à compléments multiples. Légionella pneumophila est sensible à : A - Pénicilline G B - Erythromycine C - Rifampicine D - Gentamycine E - Streptomycine Bonne(s) réponse(s) : B C Question ambiguë car l'on ne précise pas s'il s'agit de sensibilité in vivo ou in vitro. Les réponses proposées correspondent à la sensibilité in vivo.

Un prélèvement pour étude en microscopie électronique nécessite : A - Une fixation immédiate dans un liquide spécial B - Une étude à l'état frais C - Une fixation dans le formol salé isotonique D - Une fixation immédiate dans le liquide de Bouin E - Un étalement sur lame Bonne(s) réponse(s) : Ambiguë. Tout dépend du type de microscopie électronique que l'on désire RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS pratiquer.

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114 Question à compléments multiples.

22 Question à compléments multiples.

Une ponction lombaire a été pratiquée chez un sujet présentant un syndrome méningé. Parmi les anomalies du liquide céphalo-rachidien, quelle(s) est(sont) celle(s) qui oriente(nt) vers l'étiologie bactérienne ? A - Liquide hypertendu B - Hypoglycorachie C - Protéinorachie normale D - Formule leucocytaire faite de polynucléaires en amas E - Présence d'hématies

L'existence de résistance plasmidique est connue pour : A - L'ampicilline B - Les aminosides C - L'érythromycine D - La rifampicine E - Les quinolones

Bonne(s) réponse(s) : A B D Sans commentaire.

105 Question à compléments multiples. A propos du genre Trichophyton : A - Les macroconidies sont en fuseau à paroi épaisse, à logettes bien visibles à surface échinulée B - Les macroconidies sont rares ou absentes sur milieu de Sabouraud + chloramphénicol + actidione C - Les espèces du genre Trichophyton attaque la peau, les ongles, les poils et les cheveux D - Trichophyton rubrum, Trichophyton interdigitale sont des espèces anthropophiles E - Trichophyton mentagrophytes, Trichophyton ochraceum, responsables de teignes suppurées sont des espèces zoophiles

Bonne(s) réponse(s) : A B C La résistance à la rifampicine et aux quinolones résultent de mutations chromosomiques affectant le gène codant pour le site d'action de l'antibiotique. Ainsi les mutations responsables de la résistance à la rifampicine affectent-elles le gène codant la RNA polymérase DNA dépendante.

24 Question à compléments multiples. L'identification d'un dermatophyte nécessite la réalisation de : A - Test de Blastèse B - Inoculation et l'animal C - Examen direct du prélèvement D - Isolement et identification sur milieu de culture E - Auxanogramme et zymogramme Bonne(s) réponse(s) : C D L'examen direct et les cultures sur Sabouraud mettent en évidence les colonies en 5 à 21 jours et leurs aspects caractéristiques.

Bonne(s) réponse(s) : A C D E Les conidies sont des spores externes et asexuées produites par les rameaux mycéliens.

63 Question à complément simple. L'uricémie chez l'homme est normalement inférieure à : A - 18 micromol/l B - 36 micromol/l C - 180 micromol/l D - 360 micromol/l E - 1 800 micromol/l Bonne(s) réponse(s) : D Sans commentaire.

13 Question à compléments multiples. Le syndrome biologique d'insuffissance hépato-cellulaire comporte : A - Elévation des ALAT B - Hypoalbuminémie C - Chute du facteur V D - Hypergammaglobulinémie E - Elévation des phosphatases alcalines Bonne(s) réponse(s) : B C Le syndrome biologique d'insuffisance hépatocellulaire se caractérise par une diminution des produits synthétisés par le foie.

71 Question à compléments multiples. Les méningocoques : A - Sont des diplocoques à Gram négatif B - Présentent plusieurs types antigéniques distincts C - Peuvent être en situation intracellulaire D - Sont sensibles aux bêta-lactamines E - Survivent dans l'échantillon de L.C.R. transporté sans précautions particulières Bonne(s) réponse(s) : A B C D Il existe neuf sérotypes définis par le polysaccharide capsulaire, les trois premiers étant les trois plus fréquents : A, B, C, D, X, Y, Z, 29E et W135. A. Etant responsable d'épidémies en Afrique s'étendant parfois en Europe. B.En Europe. C. Aux Amériques. La culture de Neisseria meningitis est délicate et le LCR doit être acheminé le plus rapidement possible au laboratoire. En dépit de cela la culture sera négative dans environ 40 % des cas.

22 Question à complément simple. Le diagnostic de toxoplasmose se fait le plus souvent sur : A - Une recherche directe du parasite dans le sang B - Une recherche directe du parasite à partir d'une ponction ganglionnaire C - Une recherche directe du parasite à partir d'une ponction splénique D - Une recherche directe du parasite dans le LCR E - Les résultats d'un examen sérologique Bonne(s) réponse(s) : E Le diagnostic parasitologique direct est exceptionnellement réalisé.

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30 Question à complément simple.

64 Question à compléments multiples.

Quelle espèce plasmodiale n'est observée dans le sang périphérique que sous forme d'anneaux intraérythrocytaires et de gamétocytes en forme de bananes : A - P. falciparum B - P. malariae C - P. vivax D - P. ovale E - P. berghei

Une leucocyturie de 300/mm3 et une bactériurie inférieure à 103/ml sont compatibles avec : A - Une infection urinaire par le B.K. B - Une infection urinaire mycosique C - Une infection urinaire sous traitement à son début D - Une infection génitale E - Une lithiase rénale Bonne(s) réponse(s) : A B C D E

Bonne(s) réponse(s) : A B C D : on observe également des schizontes âgés et des corps en rosace. E : pas pathogène chez l'homme.

34 Question à complément simple. La forme plasmodiale injectée à l'homme par l'anophèle est : A - Le sporozoïte B - Le schizonte C - L'ookinète D - Le mérozoïte E - Le gamétocyte

Il faut également évoquer : une prostatite, une urétrite, une néphropathie interstitielle, une tumeur de l'arbre urinaire.

89 Question à complément simple. Parmi ces affirmations concernant Neisseria meningitidis laquelle est fausse ? A - Cette bactérie est responsable de la méningite cérébrospinale B - C'est la seule Neisseria pathogène C - C'est un germe fragile D - C'est un coque à Gram négatif E - Cette espèce comprend plusieurs sérogroupes Bonne(s) réponse(s) : B

Bonne(s) réponse(s) : A Les sporozoïtes vont se localiser dans les hépatocytes en moins de 24 heures.

55 Question à complément simple. Dans le résultat suivant de l'analyse d'un liquide synovial, un résultat est discordant. Lequel ? A - Aspect trouble B - Faible viscosité C - Présence de staphylocoques D - Présence de polynucléaires altérés E - Présence de 300 cellules par mm3 Bonne(s) réponse(s) : E A B C et D correspondent à une arthrite septique au cours de laquelle on s'attend à observer plusieurs milliers de cellules par mm3.

B : Neisseria gonorrhea est l'agent de la gonococcie. C : Sa fragilité impose sa recherche immédiate. E : Le sérogroupe B représente environ 75 % des méningocoques responsables d'infections en France.

109 Question à complément simple. Parmi les bactéries suivantes, il en est une qui ne peut cultiver sur milieux acellulaires car elle est incapable de synthétiser l'ATP. Laquelle ? A - Listeria monocytogénès B - Mycobacterium tuberculosis C - Mycobacterium intracellulaire D - Chlamydia trachomatis E - Mycoplasma pneumoniae Bonne(s) réponse(s) : D Les chlamydiae sont des bactéries à parasitisme intracelluraire obligatoire.

19 Question à compléments multiples. La recherche d'antigènes solubles permet généralement de reconnaître le germe en cause lors d'une méningite aiguë à : A - Listeria B - Pneumocoque C - Méningocoque du groupe A D - Méningocoque du groupe B E - Hemophilus Bonne(s) réponse(s) : B D E (C) le groupe A représente moins de 2 % des infections à méningocoques en France (groupe B environ 75 % ; groupe C environ 20 %).

23 Question à complément simple. Quel délai minimum doit-on attendre pour qu'un laboratoire de bactériologie puisse confirmer un diagnostic de tuberculose par l'obtention en culture de la bactérie responsable (Mycobacterium tuberculosis) ? A - 3 semaines B - 8 semaines C - 10 jours D - 3 jours E - 6 jours Bonne(s) réponse(s) : A Mycobacterium tuberculosis se divise en 10 à 20 heures.

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31 Question à complément simple.

64 Question à compléments multiples.

Parmi la liste des vaccins suivants, l'un d'entre eux est un vaccin vivant lequel ? A - Anti-méningococcique B - Anti-rabique C - Anti-coqueluche D - BCG E - Anti tétanos

Parmi les espèces bactériennes suivantes, la ou lesquelles sont naturellement résistantes aux Macrolides ? A - Staphylocoque doré B - Escherichia coli C - Salmonella typhi D - Streptococcus pneumoniae E - Clostridium perfringens

Bonne(s) réponse(s) : D

Bonne(s) réponse(s) : B C

A : Vaccin polysaccharidique B : Vaccin inactivé C : Vaccin inactivé E : Anatoxine

Les entérobactéries sont naturellement résistantes aux macrolides.

28 Question à complément simple. 65 Question à complément simple. L'apparition d'épidémies de grippe A est due à une modification de l'information génétique du virus grippal. A quelle modification attache-t-on les grandes pandémies grippales ? A - A une mutation ponctuelle intéressant un acide aminé de l'hémagglutinine et/ou de la neuraminidase B - A l'acquisition de plasmides C - A un changement total de la composition de l'hémagglutinine et/ou de la neuraminidase D - A une transformation cellulaire E - A une modification d'une protéine virale interne Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

27 Question à compléments multiples. Quelle(s) est (sont) les propositions exactes concernant les méningocoques : A - Sont des diplocoques à Gram (-) B - Peuvent exister à l'état de portage sain C - Se rencontrent chez l'homme et les animaux D - Sont sensibles aux variations de température E - Ne présentent qu'un seul sérogroupe capsulaire

Parmi les substances suivantes, indiquer celle qui n'est pas élaborée par le staphylococcus aureus : A - Leucocidine B - Exfoliatine C - Endotoxine D - Coagulase E - Hyaluronidase Bonne(s) réponse(s) : C Les endotoxines font partie de la paroi des bacilles à Gram négatif.

40 Question à complément simple. Indiquer la réponse exacte concernant les transposons : A - Les transposons sont de nature glucido-lipidopolypeptidique B - Les transposons sont uniquement responsables de la résistance aux antibiotiques C - Les transposons sont des protéines de transport D - Les transposons sont des ensembles capables de s'insérer dans les plasmides E - Les transposons sont localisés dans la paroi bactérienne Bonne(s) réponse(s) : D Les transposons sont constitués de matériel génétique.

Bonne(s) réponse(s) : A B D B : l'existence de porteurs sains justifie la prophylaxie de l'entourage des patients atteints de méningite cérébrospinale C : l'homme est l'hôte exclusif D : ce sont des germes très fragiles E : les sérogroupes A B et C sont les plus importants

63 Question à compléments multiples. La pénicilline G est active sur : A - Streptococcus pneumoniae B - Bacillus anthracis C - Clostridium perfringens D - Mycoplasma pneumoniae E - Treponema pallidum

28 Question à compléments multiples. La résistance bactérienne aux bêta-lactamines peut être due à : A - Une imperméabilité au niveau des porines B - Une hydrolyse de la bêta-lactamine C - Un blocage non hydrolytique par une céphalosporinase chromosomique D - Une modification d'affinité d'une protéine liée à la pénicilline (PLP) E - Une mutation rendant les ribosomes insensibles à la bêta-lactamine Bonne(s) réponse(s) : A B D Les ribosomes ne sont pas une cible des bêta lactamines.

Bonne(s) réponse(s) : A B C E Les bêta lactamines sont inefficaces sur les mycoplasmes.

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69 Question à compléments multiples.

62 Question à complément simple.

Parmi les examens biologiques suivants, quel(s) est (sont) celui(ceux) qui permet(tent) l'identification de Candida albicans ? A - Isolement sur milieu de Sabouraud glucosé B - Test de filamentation en sérum C - Inoculation à la souris D - Test à l'encre de Chine E - Formation de chlamydospores en 24 à 48 heures sur milieu riz-agar-tween

Indiquer la réponse exacte concernant les transferts de plasmide d'une bactérie à une bactérie réceptrice : A - Aucun plasmide conjugatif ne possède des gènes de résistance aux antibiotiques B - Les plasmides de résistance ne peuvent pas être mobilisés par un plasmide conjugatif C - Il n'est pas possible de transférer un plasmide en utilisant l'ADN purifié correspondant D - Les gènes des plasmides transférés peuvent s'exprimer même s'ils ne sont pas intégrés dans le chromosome bactérien E - Une fois transféré, un plasmide s'intègre dans le chromosome pour pouvoir être répliqué

Bonne(s) réponse(s) : B E A : on utilise un milieu de Sabouraud tifomyciné. B : le test de filamentation en sérum, ou test de blastèse, permet le diagnostic de l'espèce de Candida 24 heures après l'ensemencement.

117 Question à compléments multiples. Parmi les propositions suivantes concernant les substances élaborées par les staphylococcus aureus, indiquer celle ou cell,es qui est ou sont exacte(s) : A - La staphylolysine alpha induit la production d'anticorps spécifiques qui peuvent être recherchés par une réaction sérologique B - La leucocidine est toxique pour les granulocytes C - Les exfoliatines existent chez tous les staphylococcus aureus D - Les entérotoxines peuvent être à l'origine d'intoxications d'origine alimentaire E - La coagulase libre est impliquée dans l'origine de thrombophlébites suppurées Bonne(s) réponse(s) : A B D E A : Dosage des anti-staphylolysine alpha et gamma qui sont élevées au cours des staphylococcies chroniques C : les exfoliatines responsables des syndromes des enfants ébouillantés (Scalded Skin Syndrom) sont sécrétées surtout par les souches du groupe phagique II

15 Question à complément simple. Staphylococcus aureus secrète diverses enzymes. Une d'entre elles joue un rôle primordial dans la constitution de thrombophlébites : A - Leucocidine B - Entérotoxine C - Coagulase D - Désoxyribonucléase E - Staphylolysine Bonne(s) réponse(s) : C Sans commentaire.

Bonne(s) réponse(s) : D De nombreux plasmides ne s'intègrent pas dans le chromosome bactérien : ils restent autonomes pour leur expression et leur réplication.

63 Question à complément simple. Parmi les propositions suivantes concernant le diagnostic bactériologique d'une infection à gonocoque, indiquer celle qui est exacte : A - Les gonocoques sont des diplocoques à Gram positif, intra ou extra cellulaires B - Dans les formes chroniques et chez la femme, les germes sont très nombreux et faciles à mettre en évidence C - La culture n'est pas nécessaire au diagnostic des formes chroniques D - L'extrême fragilité du germe nécessite son ensemencement immédiat ou l'emploi de milieux de transport E - Le diagnostic sérologique par réaction de fixation du complément est sensible et spécifique Bonne(s) réponse(s) : D Les Neisseria pathogènes (N. meningitidis et N. gonorrhea) sont fragiles. A : Ce sont des diplocoques à gram négatif. B : Au cours de l'uréthrite chronique, et de ses complications fréquentes chez la femme, le diagnostic bactériologique est très difficile. Les prélèvements doivent être répétés (urèthre, glandes de Bartolin, col, anus, pharynx...). E : La gono-réaction (fixation du complément), les réactions d'immunofluorescence directe et d'hémagglutination passive sont peu spécifiques.

13 Question à compléments multiples. Quelles est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le streptocoque du groupe A ? A - Cocci gram positif en chaînette B - Hémolyse alpha sur gélose au sang C - Identifié par le polysaccharide C de paroi D - Est sensible à la Pénicilline G E - Peut être responsable de complication post streptococciques non suppurées Bonne(s) réponse(s) : A C D E Les streptocoques du groupe A sont béta hémolytiques.

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81 Question à compléments multiples.

53 Question à complément simple.

Le genre Epidermophyton : A - Est caractérisé par des macroconidies à parois et cloisons minces groupées en régime de bananes B - Présente des microconidies C - En plus de la peau attaque les cheveux et les poils D - Est un dermatophyte zoophile E - La seule espèce pathogène est Epidermophyton floccosum

On doit rechercher les anti-corps anti-streptocoques type A dans ces maladies sauf une : A - Rhumatisme articulaire aigu B - Chorée de Sydenham C - Endocardite subaigüe D - Glomérulonéphrite aigüe E - Erythème noueux Bonne(s) réponse(s) : C

Bonne(s) réponse(s) : A E Le genre épidermophyton est caractérisé par des macroconidies en massue, à parois et cloisons minces, et par l'absence de microconidies. C'est un dermatophyte anthropophile, qui n'attaque que la peau.

82 Question à compléments multiples. Parmi ces streptocoques, le(s)quel(s) est (sont) toujours béta hémolytique(s) ? A - Streptococcus mitis B - Streptocoques du groupe A C - Streptocoques du groupe D D - Streptocoques du groupe G E - Streptococcus sanguis Bonne(s) réponse(s) : B D Les streptocoques A C et G sont toujours bêta-hémolytiques. Les streptocoques B sont alpha ou bêta-hémolytiques. Les enterococcus, les streptocoques bovis, equinus, viridans et pneumoniae sont alpha-hémolytiques.

50 Question à complément simple. Le méningocoque est transmissible d'un sujet à l'autre : A - Par les selles B - Par les animaux familiers C - Par les sécrétions rhinopharyngées D - Par les aliments souillés E - Par l'eau de boisson Bonne(s) réponse(s) : C Les germes sont portés dans le naso-pharynx. L'homme est l'hôte et le porteur exclusif.

A B D et E sont des pathologies streptococciques non suppuratives. C doit faire rechercher les streptocoques par des hémocultures répétées.

54 Question à complément simple. Le BCG : A - A été obtenu à partir d'une souche de Mycobacterium bovis B - Est un bacille qui a perdu son acidoalcoolorésistance C - Est pathogène pour la poule D - Est une souche vaccinale inactivée par la bêtapropiolactone E - A été obtenu à partir d'une souche de Mycobacterium avium Bonne(s) réponse(s) : A Le BCG provient d'une souche de mycobacterium bovis obtenu après 230 passages sur pomme de terre biliée glycérinée en 12 ans. La virulence s'est atténuée probablement par sélection d'un mutant avirulent.

72 Question à complément simple. Parmi les germes suivants, lequel est le plus souvent responsable d'endocardites aiguës ? A - Le pneumocoque B - Le gonocoque C - Le staphylocoque doré D - Le streptocoque viridans E - L'entérocoque Bonne(s) réponse(s) : D Il est responsable de 35 % des endocardites aiguës.

52 Question à complément simple. Quelle est la toxine de Staphylococcus aureus responsable des lésions cutanées bulleuses ? A - Staphylolysine B - Fibrinolysine C - Exfoliatine D - Leucocidine E - Entérotoxine Bonne(s) réponse(s) : C L'exfoliatine ou épidermolysine clive l'épiderme dans la couche granuleuse. Elle est responsable du Scalded Skin Syndrom (SSS).

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5 Question à compléments multiples. Certaines causes favorisent le développement des candidoses. Parmi elles, on relève : A - Des causes hormonales B - Des thérapeutiques (Antibiotiques) C - Une atteinte de l'état général D - Un manque d'hygiène, des facteurs locaux E - L'infection par le virus VIH Bonne(s) réponse(s) : A B C D E Sans commentaire.

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70 Question à compléments multiples.

85 Question à complément simple.

Mycobacterium tuberculosis présente un ou plusieurs des caractères suivants; le(s)quel(s) ? A - Anaérobie B - Temps de division de 20 minutes C - Mis en évidence à l'examen direct par la coloration de Gram D - Pousse en 7 jours sur milieu de Loewenstein E - Aucun de ces caractères

Le diagnostic de Candidose à C. Albicans peut être fait en 24 h au laboratoire par : A - L'aspect des colonies sur milieu SabouraudTetrazolium B - L'appréciation de la vitesse de pousse C - La morphologie des levures à l'examen microscopique D - Le test de blastèse E - L'agglutination par des antisérums spécifiques

Bonne(s) réponse(s) : E

Bonne(s) réponse(s) : D A : mycobacterium tuberculosis est un germe aérobie, ce qui justifiait la pratique thérapeutique ancienne de la collapsothérapie (réalisation d'un pneumothorax). C : les BAAR se colorent très difficilement au Gram. B : temps de division de 10 à 20 heures. D : pousse en 3 semaines.

72 Question à compléments multiples. Dans la toxoplasmose congénitale, la contamination du foetus se fait par : A - Le kyste de Toxoplasma gondii B - L'oocyste C - Le trophozoïte (forme végétative) D - Le sporozoïte E - Le schizonte

Voir QCM [18] et [34].

109 Question à compléments multiples. Staphylococcus aureus est une bactérie : A - Le plus souvent sensible à la Pénicilline B - Secrétant parfois une entérotoxine C - Produisant une coagulase D - Produisant parfois une toxine érythrogène E - Produisant parfois une toxine exfoliatrice (ou épidermolysine) Bonne(s) réponse(s) : B C E A : 90 % des staphylocoques sont résistants à la Pénicilline G ; 10 à 40 % sont également résistants à la pénicilline M.

Bonne(s) réponse(s) : C La contamination foetale ne se produit qu'au cours de la primoinfection de la mère.

73 Question à compléments multiples. Le diagnostic de levurose à Candida et en particulier Candida albicans, peut être porté sur le résultat de : A - Frottis muqueux coloré au Gram B - Culture sur milieu dit N N N C - Test de filamentation en sérum D - Assimilation et fermentation de certains sucres E - Coupe histologique colorée au P A S

37 Question à complément simple. Parmi les virus à ADN suivants, quel est celui qui se réplique dans le cytoplasme de la cellule ? A - Les herpesviridae B - Les adenoviridae C - Le virus de la vaccine D - Le virus de l'hépatite B E - Les papillomavirus Bonne(s) réponse(s) : C C - Corps de Guarmeri.

Bonne(s) réponse(s) : C D A : le diagnostic ne peut être porté qu'après examen des cultures. B : la culture s'effectue sur milieu de Sabouraud tifomyciné. C : le test de filamentation en sérum ou test de blastèse, peut permettre l'identification de Candida albicans au bout de 24 heures de culture. D : l'auxanogramme n'est réalisé qu'en cas de négativité du test de blastèse et de la production de chlamydospores sur milieu Riz-AgarTween afin de préciser l'espèce de Candida. E : Les Candidas sont colorés en rouge par le P.A.S. On ne peut spécifier l'espèce sur une coupe histologique.

46 Question à compléments multiples. Parmi les aspects cliniques suivants, quel est celui ou ceux pouvant être dus à Candida albicans ? A - Muguet B - Perlèche C - Intertrigo D - Herpès circinés E - Onyxis avec périonyxis Bonne(s) réponse(s) : A B C E D - Dû aux dermatophytes.

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47 Question à compléments multiples.

43 Question à complément simple.

Clostridium perfringens, est isolé chez un malade à partir de plusieurs hémocultures. Parmi les cinq portes d'entrée proposées, cocher les deux qui peuvent être reconnues. A - Endophtalmie B - Avortement septique C - Pyélonéphrite D - Bartholinite E - Perforation digestive

Indiquer la réponse exacte concernant la mutation chromosomique de la sensibilité à un antibiotique vers la résistance : A - Il s'agit du résultat d'une adaptation de la bactérie à l'antibiotique B - Elle ne peut avoir lieu que si il y a eu un contact préalable avec l'antibiotique C - Elle persiste en l'absence de l'antibiotique qui a servi à la sélection D - Lors de la division de la bactérie, elle n'est transmise qu'à une seule des cellules filles E - Lorsqu'elle apparaît, elle se manifeste simultanément dans un grand nombre de cellules bactériennes

Bonne(s) réponse(s) : B E Les C perfringens se multiplient dans le tube digestif.

48 Question à compléments multiples. Un enfant de deux ans présente une méningite. Dans les antécédents récents on note une rhino-pharyngite et une otite. Parmi les étiologies bactériennes suivantes, quelles sont les deux les plus probablement en cause ? A - Staphylocoque doré B - Steptocoque du groupe B C - Streptococcus pneumoniae D - Entérocoque E - Hemophilus influenzae Bonne(s) réponse(s) : C E B - Doit être évoqué en période néonatale.

49 Question à compléments multiples. Le pied d'athlète peut être dû à : A - Candida albicans B - Trichophyton rubrum C - Aspergillus fumigatus D - Trichophyton interdigitale E - Pityrosporum ovale

Bonne(s) réponse(s) : C La mutation est un évènement aléatoire rare, indépendant de la présence d'antibiotique, persistant, transmissible, spontané, réversible, spécifique d'un seul caractère, discontinu.

44 Question à complément simple. Une des enzymes suivantes, élaborées par les streptocoques du groupe A n'est pas immunogène chez l'homme. Laquelle ? A - Streptolysine O B - Streptolysine S C - Streptodornase B D - Hyaluronidase E - Streptokinase Bonne(s) réponse(s) : B Sans commentaire.

45 Question à complément simple.

Bonne(s) réponse(s) : A B D C - Localisation le plus souvent pulmonaire. E - Agent du Pytiriasis versicolor.

2 Question à complément simple. Parmi les bactéries suivantes, quelle est celle qui élabore une exotoxine protéique ? A - Staphylococcus aureus B - Salmonella typhi C - Proteus vulgaris D - Streptococcus pneumoniae E - Hémophilus influenzae Bonne(s) réponse(s) : A Il s'agit de l'alpha-hémolysine ou alpha-toxine, ou de l'esgoliatine, ou encore des entérotoxines...

Mycobacterium tuberculosis : A - Est une bactérie anaérobie B - Donne des colonies visibles en 48 heures sur milieu de Loewenstein C - Est mis en évidence par la coloration de Ziehl Nielsen D - Est un parasite cellulaire obligatoire E - Pousse sur gélose au sang frais Bonne(s) réponse(s) : C A - C'est une bactérie aérobie stricte, d'où la pratique ancienne de la collapsothérapie. B - 3 semaines.

38 Question à compléments multiples. Chez une femme enceinte dont la sérologie de la toxoplasmose est négative vous devez conseiller de : A - Faire une sérologie de la toxoplasmose, une fois par mois jusqu'à l'accouchement B - Bien cuire la viande. C - Bien cuire les poissons D - Bien laver les fruits et les légumes E - Eviter la proximité des chats Bonne(s) réponse(s) : A B D E Toxoplasma gondii ne parasite pas les poissons.

RESIDANAT EN POCHE Tome " I "- QCM - QCS

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By NADJI 85

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39 Question à compléments multiples.

41 Question à complément simple.

Parmi les antibiotiques suivants, le(s)quel(s) est(sont) généralement bactériostatique(s) : A - Chloramphénicol B - Ampicilline C - Colistine D - Pénicilline G E - Cyclines

Quelle est la toxine responsable des lésions bulleuses des staphylococcies cutanées ? A - Hémolysine alpha B - Hémolysine delta C - Leucocidine D - Exfoliatine E - Entérotoxine

Bonne(s) réponse(s) : A E

Bonne(s) réponse(s) : D

Un antibiotique est dit bactériostatique quand la CMB est nettement supérieure à la CMI.

Sans commentaire.

40 Question à compléments multiples. Le prélèvement d'urines fait partie des prélèvements pratiqués pour la détection du virus dans : A - La fièvre jaune B - Les oreillons C - L'infection à cytomégalovirus D - L'infection à rotavirus E - L'infection à virus respiratoire syncytial Bonne(s) réponse(s) : C A - Sang, LCR. B - Sang, salive. C - Sang, urine. D - Selles.

41 Question à compléments multiples. L'élément parasitaire s'introduit chez l'homme par voie digestive pour : A - La dracunculose B - La bilharziose C - La distomatose D - L'ankylostomose E - L'oxyurose Bonne(s) réponse(s) : A C E A - Ingestion par l'homme du Cyclops qui est l'hôte intermédiaire. B - Pénétration transcutanée active. C - Ingestion de métacercaires avec du cresson sauvage. D - Pénétration transcutanée active. E - Ingestion d'oeufs.

21 Question à compléments multiples. Parmi les cinq enzymes suivantes élaborées par les staphylocoques, deux ont un intérêt pour le diagnostic au laboratoire en pratique courante de Staphylococcus aureus; lesquels ? A - Bêta-lactamase B - Hyaluronidase C - Fibrinolysine D - Coagulase E - Desoxyribonucléase Bonne(s) réponse(s) : D E E - La désoxyribonucléase thermostable caractérise l'espèce S. aureus.

22 Question à compléments multiples. Lors des toxi-infections alimentaires staphylococciques, il est exact que : A - Les malades présentent une fièvre en plateau B - Les malades peuvent présenter des vomissements C - Les malades présentent des signes cliniques survenant 18 à 24 h après l'ingestion de