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Réalisé par : Salma Majid
Mohamed Amine Sabraoui
Loubna Asmar
Abderrahmane Fath
Souad Benadada
Izkik Zaina
El Mouttaki Haitam
TABLE DES MATIERES : INTRODUCTION PARTIE 1 : Cadre Conceptuel : Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise. Chapitre 2 : Cadre théorique.
Partie 2 : Cadre Empirique : Chapitre 1 : Swot et Méthodologie de recherche. Chapitre 2 : Analyse des résultats et Positionnement de la voiture hybride. Chapitre 3 : Recommandations pour l’entreprise Nissan.
CONCLUSION.
INTRODUCTION : La construction automobile au monde aperçoit un enjeu énorme. Les constructeurs automobiles sont en effet confrontés à de nombreux défis: la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, les menaces américaines de surtaxer les voitures européennes, le Brexit, le ralentissement prévu des ventes, la transformation numérique de la production, la voiture autonome qui représente le futur automobile, la limitation des émissions polluantes, les propulsions alternatives, la sensibilisation écologique environnementale (électrique, hybride, etc.). Malgré une stabilisation des ventes à un niveau élevé, la Chine restera en 2020 le premier marché mondial de l’automobile, et ce largement devant l’Amérique du Nord et l’Europe de l’Ouest. Dans l’Empire du Milieu, les ventes ont reculé (-3%) l’an dernier pour la première fois en trente ans. Notamment pour le marché de travail, le nombre d’emplois directs (2,5 millions) et indirects (921'000) de l’industrie automobile en Europe au total à 3,4 millions en 2016, selon la dernière statistique de l’Association des constructeurs automobiles européens. Ces dernières années, il n’a cessé de progresser. Et c’est bien évidemment l’Allemagne qui offre le nombre d’emplois directs le plus élevé (857'000) grâce à la diversité de ces unités productives puis en France (216'000) et en dernier lieu la Pologne avec (187'000). Avec des chiffres et des statistiques importantes relatives à ce secteur, ou peut-on situer le Maroc au cœur de cette évolution ? Le Maroc pense vers une émergence parfaite vers le secteur automobile. Un secteur qui est largement complexe et compétitif grâce à la diversité de ses acteurs économiques (Clients-entreprises). L’environnement économique international est marqué par l’exigence accrue des consommateurs et par l’intensité croissante de la concurrence. Donc, Comprendre le comportement de ce dernier, connaître et analyser les facteurs d’influence et le processus de sa prise de décision d’achat est une démarche indispensable et nécessaire pour la mise en place d’une stratégie marketing efficace et rentable. Autrement dit, nous pouvons même dire que le consommateur final qui n’est d’autres que le client final ou potentiel représente le moteur de la métamorphose dont le secteur automobile connait actuellement au Maroc. Dans ce contexte, le consommateur se situe au cœur et au centre des préoccupations managériales des divers entreprises d’aujourd’hui en tant que principale partenaire, garant de sa rentabilité, sa croissance, émergence voire même de sa survie
Cependant grâce à l’ère de l’internet, les données en panel, la propagation des bases de données clients, les constructeurs se trouvent dans une obligation permanente de suivre l’information, la collecte de données brute, l’amélioration continue des processus de planifications capables de satisfaire les clients voir même une projection, une anticipation des besoins-désirs des clients. Nous pouvons dire que le consommateur marocain est d’une réalité peu ou mal connue par certaines entreprises nationales. Cela peut s’expliquer par l’absence ou l’insuffisance des informations dont elles disposent. C’est la raison pour laquelle, l’étude du comportement du consommateur parait une nécessité, dans un marché national devenu de plus en plus concurrentiel par des offres locales et étrangères et ce, de mieux le connaître, l’attirer et le fidéliser ce qui nous rend vers le concept fondamental de la stratégie marketing (comment connaitre notre cible, l’attirer et la fidéliser par la suite).
Les grands constructeurs séduits par le royaume, les investissements progressent par conséquent. Le Maroc, représente le symbole de stabilité et de sécurité, constitue ainsi une base automobile attractive et compétitive aux portes de l’Europe, qui donne de la visibilité aux opérateurs et répond à leurs attentes, ce qui a permet de mieux convaincre les opérateurs français Renault et PSA, ainsi que les groupes chinois “BYD Auto Industrie” et japonais JTEKT de s’implanter au Maroc. Statistiquement parlant, avec 108 743 véhicules produits en 2012, en hausse de 83 % par rapport à l'année précédente, le Maroc a pu dépasser l'Égypte et devenir Leader de le constructeur automobile d'Afrique du Nord, le deuxième du continent, derrière l'Afrique du Sud. En 2017 le Maroc s’est positionné au 19e rang mondial des assembleurs de véhicules. La production de la branche automobile sont passées de 14,7 milliards de dirhams (MMDH) à près de 65,1 MMDH à fin 2018, soit une nette progression moyenne de 14,5 % par an. Ce ne sont pas moins de 116.600 postes d’emploi qui ont été générés depuis le lancement du Plan d’accélération industrielle (PAI) en 2014, pour une capacité de production installée de 700.000 véhicules. La masse productive a largement progressé ce qui renvoie vers un progrès économique du Maroc en terme du marché de travail. La production de ce secteur qui emploie actuellement un total de 189.600 personnes, ont doublé entre 2013 et 2019, passant de 31,7 milliards de dirhams à 65,1 milliards de dirhams, plaçant l’automobile au premier rang des secteurs exportateurs du Royaume pour la 4ème année consécutive.
A l’évidence, l’essor d’un secteur aussi porteur n’est guère le fruit du hasard, mais le résultat d’une stratégie nationale audacieuse dont les contours sont tracés par le PAI (Plan d’accélération industrielle) sous intitulé « L’industrie, Locomotive de l’industrie et de l’emploi » contrôlé par le ministère d’industrie: 28 nouveaux investisseurs se sont déjà installés dans la zone industrielle de Gharb-Kenitra et 22 autres dans la zone de Tanger. Les résultats remarquables réalisés par le secteur automobile semblent ainsi dépasser les objectifs initialement prévus par le Plan d’accélération industrielle, dans la mesure où le Maroc table désormais sur la réalisation de 200 milliards de dirhams (MMDH) de chiffre d’affaires à l’export à l’horizon 2025 avec une capacité de production d’un million de véhicules, contre 100 MMDH prévus à l’horizon 2020. A ce jour, des réalisations tangibles sont à noter, en particulier : L’accroissement de 22% des exportations du secteur, une nette évolution des infrastructures et l’implantation de leaders industriels mondiaux, augmentant les investissements directs étrangers (IDE) jusqu’à un taux moyen annuel de 23% depuis 2009.
Top 10 des ventes VP en septembre 2019 Pour en revenir aux marques sur le segment des VP, chacune est à peu près à sa place habituelle. On note tout de même Nissan, qui a repris sa place cédée à Ford en juillet dernier, mais qui se classe cette fois-ci en 10ème position (8ème position en juin 2019). A noter aussi que Fiat et Citroën se sont échangées les 6 et 7ème positions.
PROBLEMATIQUE : Avec cette chute des parts de marché de NISSAN, est-ce que l’introduction de la nouvelle Juke hybride pourrait être un meilleur alternatif pour pouvoir se repositionner dans le marché et de relancer le défis à nouveau?
PARTIE 1 : Cadre Conceptuel : Chapitre 1 : Présentation de l’entreprise : L'origine de la création de la marque de voiture Nissan remonte au début du siècle, en 1911 : l'usine fabriquait à l'époque des véhicules commercialisés sous l'appellation « Datsun ». En 1934, « Nissan Motors Co Ltd» fait son entrée sur le marché international de l'automobile. Pendant les deux guerres mondiales, la marque diversifie les modèles, créant des roadsters, des coupés mais aussi des véhicules militaires et des 4X4. En 1955, Datsun crée une limousine et en 1959, il lance sur le marché la célèbre Bluebird, modèle phare des débuts de la foudroyante réussite de Nissan. Les années 60 lui apporteront le succès grandissant, notamment grâce à la fusion entre Nissan et Prince Motors en 1966 - 1967 : les modèles Gloria et Skyline sont aussi un vif succès. L'apogée de Nissan, dans les années 60, est le lancement de l'ultra puissante 240Z, une six cylindrée de 150 chevaux et d'un moteur de 2.4 litres. Dans les années 70, Nissan connait sa plus forte expansion commerciale, devenant une marque de renommée mondiale. Cette même période coïncide avec le large développement du marché automobile japonais, Toyota et Nissan se livrant à une farouche concurrence. Toyota, le N°1 sur le marché mondial de l'automobile, résistera aux assauts de Nissan, qui restera le N°2. Depuis les années 1970, Nissan tente de faire céder Toyota, pour lui rafler la première place, mais sans succès : Nissan gardera la 2e place, en faveur de son meilleur concurrent Toyota. Cette course à la première place, alliée aux débuts de la mondialisation pousse Nissan s'endetter de plus en plus.. Les années 1980 et 1990 lui valent une dépréciation et son image se ternit ; les difficultés financières s'accumulent, et la fin des années 90 sonne le glas de la faillite de la marque. C'est alors qu'en 1999 une alliance avec Renault est impulsée par Louis Schweitzer, pour sauver la marque. Renault jouissait d'une place prépondérante sur le marché international de l'automobile. Dès 2001, Nissan renoue avec la croissance : l'entreprise fait des bénéfices. En 2003, Nissan ouvre à Londres un entre européen de Design automobile. Cette même année. Nissan est en 2004 le constructeur automobile le plus rentable sur un plan international, le groupe parvient enfin à effacer la totalité de sa dette, à partir de l’évolution du chiffre d’affaire et du nombre de véhicules vendus qui ont connu une augmentation très forte ces dernières années.
Chapitre 2 : Cadre théorique : Chez Nissan, tout est basé sur le marketing direct. Le but premier de la marque est de fidéliser ses clients avec l’entretien de leur véhicule et la réparation. Deux segments se mettent en place chez Nissan. Sachant que leurs véhicules sont garantis 3 ans, Nissan doit agir sur les trois-six ans et les six-huit ans, des segments qui ont des besoins différents. La marque met à part le marketing pour l’acquisition de nouveaux clients. La marque envoie principalement des e-mailings, environ deux par an pour les clients actuels (hiver, été), sans oublier un mailing personnalisé pour leur anniversaire mais aussi est prévu à cette occasion un chèque cadeau personnalisé en fonction de votre modèle de voiture. Nissan ne s’arrête pas là, car
dans leur stratégie il prévoie l’envoi d’un mailing pour le contrôle technique qui fait partie d’une prestation offerte par la marque. Mais pour sa voiture hybride, l’entreprise utilise un type diffèrent de Marketing, puisque la voiture est écologique en quelque sorte. On parle du Marketing écologique, aussi appelé « marketing vert1 », est l'utilisation du positionnement écologique d’une marque ou d’un produit comme argument de vente, ou la communication sur des actions environnementales de l'entreprise pour valoriser son image de marque. Le marketing écologique s’effectue sous forme d’actions menées par l’entreprise, en se basant sur :
des caractéristiques écologiques d’un produit (matières premières écologiques, produit recyclable ou biodégradable, produit issu du commerce équitable, etc.) ; des campagnes de « publicités vertes» (un arbre planté pour un achat, etc.) ; des promesses environnementales de l’entreprise (fondations, actions écologiques, etc.).
Le but principal de ces actions vertes, est avant tout d’augmenter les ventes de l’entreprise, en impliquant l’acheteur dans une démarche de "développement durable". La stratégie de l’entreprise se base sur la confiance du consommateur lorsqu’il achète un produit. Et le fait d’acheter ce produit pour le consommateur, lui apporte le sentiment d’avoir réalisé une action pour l’environnement. Dans le cadre du marketing écologique, il est parfois difficile de distinguer les objectifs purement marketing d’une véritable démarche citoyenne. En effet, on peut tendre vers une utilisation abusive du marketing écologique dans le cas où l’entreprise dépense plus d’argent pour ses campagnes publicitaires que pour ses actions. On parle alors de greenwashing.
Partie 2 : Cadre Empirique : Chapitre 1 : Swot et Méthodologie de recherche : Analyse swot : Force : Grande présence sue le marché automobile : Grâce à l’alliance Renault-Nissan, le groupe a pu réaliser des énormes chiffres d’affaire, ce qui a permis à Nissan de renforcer sa présence sur le marché automobile. Mitsubishi est un nouveau membre de cette alliance, cette dernière a aidé Nissan à se lancer dans le segment hybride vu que Mitsubishi possède la technologie OUNTLANDER PHEV. Approche qualité : Nissan a déterminé quatre piliers de qualité du parcours client, la durabilité, la qualité initiale, les ventes et la qualité du post service, chacun de ces piliers est primordiale pour attendre l’objectif visé par Nissan.
Faiblesses : Un marketing et une promotion inefficace malgré que les dépenses de Nissan au niveau du département marketing ont dépassé les 3 billion de dollars en 2016, plus que Toyota et Audi ont dû dépenser pendant la même année. Gamme étroite : Nissan est orientée SUV, ils ne diversifient pas leurs gammes en allant vers l’utilitaire et les berlines. Opportunités : Pays émergents : Nissan a fixé un objectif de 8% de part de marché mondial pour l’année 2019, afin d’y parvenir, elle doit se concentrer sur les marchés émergents tels que la Chine et l’Inde. Réglementation gouvernementale : Les gouvernements du monde cherchent à réduire les émissions du gaz et encouragent les initiatives de l’efficience énergétique à travers une réglementation gouvernementale associé avec The Green House Gaz Emissions. Donc Nissan peut prendre ça comme avantage pour se focaliser plus sur les voitures hybrides et électriques. Menace : Concurrence accrue au niveau du secteur automobile mondial. Fluctuations économiques : puisque la Nissan est une entreprise japonaise qui travaille sur l’échelle internationale, la stabilité des pays où elle est implantée est primordiale, ainsi que le taux de change du Yen, vu que plus que 50% du revenu vient du marché international et doit se convertir en Yen.
Méthodologie de recherche : Pour collecter les données on a procédé à trois méthodes de recherche :
Chapitre 2 : Analyse des résultats et Positionnement de la voiture hybride : Formulaire : Questionnaire et analyse de résultats :
Questionnaire :
Pour mieux comprendre l’avenir de la voiture hybride au Maroc , une élaboration de questionnaire s’impose ,ce denier comporte des questions personnelles afin de mieux connaitre notre échantillon , et des questions sur leur avis à propos de cette nouvelle technologie au Maroc. Notre questionnaire se présente comme suit :
Représentation et analyse des résultats :
Comme réponse on en a reçu 144 d’hommes et de femmes de differentes catégories d’age.
Notre échantillon se compose de 68,8% de femmes et de 31,1% d’hommes
La tranche d’âge de notre échantillon varie de 18 à 60 ans avec une majorité de 93,8% entre 18et 28 ans.
89,6% de notre échantillon sont des étudiants ce qui représentent un grand pourcentage devant 8,3% d’employé et 1,9% entre retraité et fonctionnaire.
70% à peu près de notre échantillon sont motorisés contre 30% qui ne le sont pas.
Selon les résultats obtenus, les critères les plus redondants sont le prix le design et le type de carburant, des éléments que Nissan a bien évidemment pris en considération pour la nouvelle Juke Hybride.
70% de notre échantillon sont déjà familier avec le concept de voiture Hybride.
Au niveau de leur connaissance par rapport à des marques qui adoptent le concept les pourcentages sont égaux.
Les 50% de notre échantillon qui connaît déjà le concept ont énoncé à plusieurs reprises la marque Toyota comme une des voitures connus pour des voitures hybrides.
Plus de 90% déjà connaissent la marque Nissan et 78% d’entre eux sont satisfaits des produits Nissan.
On constate que 75% de notre échantillon sont prêts à changer d’une voiture à carburant à une électrique vu les bienfaits de cette dernière sur l’environnement.
Synthèse :
Comme synthèse, on peut conclure d’après les résultats obtenus, que le lancement de la nouvelle Juke hybride créera un grand succès pour la marque Nissan ,vu l’engagement et la motivation du consommateur marocain de switcher vers ce type d’automobile, pourtant il sera un challenge pour le Maroc vu la situation de l’infrastructure, qui n’est pas prête pour ce type de voiture, néanmoins , personne ne pourra nier que ce type de voiture créera certainement une révolution dans le secteur automobile et diminuera évidement l’émission des gaz à effet de serre et le taux de pollution ,ce qui sera un grand avantage pour notre environnement, en vu de le protéger dans le cadre de développement durable.
La voiture hybride : Une automobile hybride électrique est un véhicule automobile faisant appel à deux types d'énergie embarqués pour se mouvoir, dont l'un est de nature électrique (électrochimique ou électrostatique). L'architecture la plus répandue pour ce type de véhicule hybride associe un moteur électrique à un moteur thermique, généralement à essence. La nature réversible de la partie motrice électrique permet la récupération d'une partie de l'énergie cinétique du véhicule par freinage régénératif. Le moteur électrique devient alors générateur et produit de l’électricité en fournissant un couple résistant aux roues, laquelle est stockée dans une batterie d'accumulateurs ou de super condensateurs. En 1894, Paul Pouchain, un inventeur lillois conçoit une voiture avec un moteur à essence sous le capot et des moteurs électriques 11. En 1899, une autre automobile de ce type est présentée par les Établissements Piper (de), de Liège. Étonnamment similaire dans ses caractéristiques aux hybrides modernes, elle utilise un moteur à pétrole de 3,5 chevaux qui entraîne directement les roues. Sur l'arbre de transmission, en amont d'une boîte de vitesses à
engrenages à deux rapports avec embrayage, est intercalée une dynamo, selon le principe de l'hybride parallèle. Le moteur fonctionne toujours à pleine charge, la dynamo permet la charge d'accumulateurs, pour un poids de seulement 25 kg. Lorsque la tension de la dynamo est supérieure à celle de la batterie, celle-ci est chargée, sinon le courant électrique s’inverse et la dynamo se comporte alors comme un moteur électrique. La puissance de l'ensemble moteur-dynamo peut alors atteindre 6 ch. Plusieurs constructeurs se lancent, pendant la première décennie du vingtième siècle, dans ce qui est alors appelé l'automobile mixte, ou pétroléo-électrique, dont la Lochner-Porsche mixte, créée par Ferdinand Porsche en 1900 pour Ludwig Lochner (de), ou les Auto Mixte fabriquées sous la marque GEM par Léonce Girardot. Aucun de ces coûteux modèles ne rencontrant le succès, la technologie disparaît avec la Première Guerre mondiale. Auguste Gonnet construit cependant en 1952 un prototype « Vélo Gonnet » comportant deux tableaux de bord pour deux motorisations. Il faut attendre plus de 80 ans avant la mise sur le marché, en grande série, de la Toyota Prius, fin 1997 au Japon, dans une version commercialisée uniquement dans l'archipel. La troisième version de la Prius (modèle NHW20) recevra le titre européen de voiture de l'année en 2005. Le coupé deux-places Honda Insight, sorti en 1999, est exporté aux États-Unis et dans quelques autres pays, mais pas en France. Sans approcher le succès de la Prius, Honda commercialise depuis également une version hybride dite IMA de la Honda Civic. Crise du pétrole et contrainte écologique obligent, de nombreux constructeurs automobiles annoncent des programmes de recherche importants dans ce domaine, notamment General Motors, qui s'associe avec Mercedes et BMW, Ford ayant acquis la technologie de Toyota de première génération, et plus récemment PSA qui s'associe à divers grands équipementiers pour réaliser la première voiture hybride Diesel-électrique, dans le cadre d'un important programme de développement soutenu par l'Agence de l'innovation industrielle[réf. nécessaire]. En mars 2003, Toyota commercialise une version hybride-Diesel de son utilitaire, le « Toyota Dyna Diesel hybrid ». En 2007, Toyota Motorsport remporte avec sa Camry Hybride plusieurs prix d'importance dans le monde automobile, l'Association des journalistes automobiles du Canada ayant octroyé à la Camry Hybride 2007 les titres de « voiture canadienne de l'année » et de « meilleure voiture familiale de plus de 30 000 $ CAN » et l’association canadienne des automobilistes, le prix Pyramide 2007 CAA pour des initiatives environnementales. En 2008, Toyota vend un million d'exemplaires de sa Prius. Lexus, la marque haut de gamme de Toyota, commercialise des berlines et un 4x4 hybride, le RX400h, qui rencontre un certain succès malgré son prix élevé. D'autres constructeurs vendent également des modèles hybrides, mais avec des parts de marché marginales (Mazda, General Motors, Renault...). En France, Renault produit quelques milliers de Kangoo hybrides. En 2011, le constructeur français Peugeot adopte pour sa motorisation HYbrid4 une position originale, en reprenant la structure existante d'un véhicule à traction Diesel
pour y ajouter deux moteurs électriques sur les roues arrière, permettant un fonctionnement en trois modes différents : traction classique Diesel ; hybride quatre roues motrices ; propulsion électrique. En 2016, Chrysler met en vente le tout premier monospace hybride, le Pacifica. En 2018, Honda prévoit la sortie de son véhicule hybride Honda Clarity qui présente la plus forte autonomie de conduite en mode tout électrique, jusqu'à 76 km. Le constructeur vise à ce que les véhicules électriques représentent les deux tiers de ses ventes automobiles mondiales d'ici 2030. Une expérimentation menée à Londres, de 2017 à 2019, avec 20 fourgonnettes hybrides rechargeables (Ford Transit) équipées d'un prolongateur d'autonomie, a montré que la flotte a fonctionné en mode électrique sur 75 % de son kilométrage dans le centre de Londres, et à 49 % dans l’agglomération ; la moyenne de consommation d’essence s’établit à 3,3 litres aux 100 km, pour 75 grammes de CO2 émis au km ; les émissions de CO2 et de polluants sont donc fortement réduites. Cologne, en Allemagne, et Valence, en Espagne, ont déjà été sélectionnées pour des programmes similaires. Au Maroc la voiture hybride n’a gagné le marché qu’en 2016 avec la Toyota, puisque le comportement du consommateur marocain vis-à-vis l’environnement et aux effets néfaste qu’entraine la pollution des carburants, a changé. Ainsi depuis la COP22 ou le publique a fait la rencontre de la voiture hybride pour la première fois, cette dernière est devenu une star montante en 2018, pour que plusieurs autre entreprises l’intègre dans le marché. Parmi, on trouve Nissan avec sa Juke Hybride.
Les outils que l’entreprise utilise pour répondre à la problématique : La marque automobile japonaise vient de lever le voile sur le nouveau Juke, un modèle placé sur un segment qui promet la plus forte croissance de ces prochaines années. Nissan est également confronté à une forte crise de ses ventes, en partie due à une nouvelle stratégie de distribution. Il était temps... Nissan vient de lever le voile sur la nouvelle génération du Juke après 9 ans de service ! Le renouvellement de ce petit SUV revêt un enjeu majeur pour la marque japonaise... Il arrive à un moment extrêmement critique pour Nissan en Europe mais également dans le monde. Premier enjeu pour le Juke, préserver sa place sur un segment qu'il a lui-même inventé en 2010. Seul à l'époque, il doit affronter aujourd'hui un marché où se bouscule pas moins de 21 modèles différents. Avec une croissance à deux chiffres, le segment dit du B-SUV est entré cette année dans une seconde phase avec le renouvellement de deux autres modèles référents, le Renault Captur et le Peugeot 2008. Nissan estime que ce segment va encore croître d'un tiers d'ici quatre ans.
Des clients fidèles Comme les deux français, le Juke a mûri... Il grandit et prend 7 centimètres de long et 10 centimètres d'empattement supplémentaire pour plus de confort aux places
arrière, et un coffre qui gagne 22% de volumes à 422 litres. Plus de technologies, plus d'efforts de finitions intérieurs... Le Juke fait un bond en avant par rapport à la génération précédente qui avait fini par prendre la poussière face à l'offensive de la concurrence, sans toutefois renoncer à son caractère clivant. "Le Juke a tissé un lien très fort avec ses clients, nous avons fait très attention à préserver ce caractère émotionnel qui est le point fort du Juke", nous explique Jean-Pierre Diernaz, vice-président marketing de Nissan Europe. Et pour cause, Nissan veut faire des anciens clients, les clients naturels du nouveau Juke, soit un gisement d'un million de clients potentiel en Europe et 140.000 en France, à terme. "Cette fidélité représentera 35% des ventes annuelles du Juke", avance Jean-Pierre Diernaz. Le Juke est surtout le point de départ d'une nouvelle stratégie de gamme que Nissan va dérouler jusqu'en 2022 et baptisé plan Move 2022. Ce plan verra toute la gamme renouvelée, la marque ne précise pas à quel rythme ni si elle va étaler sa couverture de gamme. On sait tout juste que Nissan restera concentré sur les SUV. Ce plan mettra en revanche l'accent sur l'électrification puisqu'à cet horizon, 46% des ventes seront opérées sur des versions électrifiées (hybrides ou 100% électrique).
"Un contributeur d'opinion" C'est donc le Juke qui inaugure donc cette offensive produit (même si rien n'a encore été divulgué sur les arbitrages en termes énergétiques). Le choix de commencer par le petit SUV est stratégique pour Nissan. "Le Juke est un très fort contributeur d'opinion de la marque Nissan, c'est un accélérateur de compréhension de la marque", souligne Jean-Pierre Diernaz. Ainsi, la direction du groupe espère en faire une rampe de lancement en vue de l'arrivée du Qashqai, un modèle aux enjeux autrement plus importants pour Nissan. Avec des volumes d'environ 240.000 voitures par an, ce SUV de segment C'est le produit phare de la marque en Europe. Or, le dernier modèle date de 2014 et a un pris un sacré coup de vieux avec le lancement des Peugeot 3008 et Volkswagen Tiguan... Jean-Pierre Diernaz l'assure, le prochain Qashqai n'a pas vocation à être clivant comme peut l'être le Juke. Il devra au contraire préserver son statut de voiture de référence du segment. "Le Juke sera néanmoins un moyen d'amener les clients vers nos modèles supérieurs dont le Qashqaï", explique Jean-Pierre Diernaz.
Le renouvellement de la gamme Nissan était devenu une priorité industrielle et économique majeure. La marque japonaise ne cesse de perdre des parts de marché depuis deux ans. En 2018, Nissan avait vu ses ventes baisser de 14%, et sa part de marché fondre vers le seuil de 3%... Au premier semestre, la situation s'est encore aggravée avec des ventes en baisse de 24% à 210.000 immatriculations, soit 2,6% de parts de marché seulement.
Des parts de marché en forte baisse Pour Nissan, ces très mauvais chiffres sont à mettre au regard de leur stratégie d'assainissement de leurs canaux de vente. La marque a décidé de ne plus privilégier les canaux dits tactiques (voitures de démonstration, location courte durée) très peu profitables, pour se concentrer sur une action commerciale plus rentable. "La moitié de la baisse provient de cette stratégie, que nous assumons", explique Guillaume Boisseau, directeur général de Nissan France. Il reste donc l'autre moitié à expliquer, et le vieillissement de l'offre produit n'y est évidemment pas étrangère. "Retrouver une dynamique de produits va nous permettre de remettre Nissan au cœur de l'actualité", confirme Guillaume Boisseau qui rappelle néanmoins que la Micra affiche des ventes en hausse sur les sept premiers mois de l'année, si on exclut les ventes à loueurs du périmètre. Le nouveau Juke survient à un moment stratégique pour la marque. Il sera commercialisé à partir du mois de novembre. Fabriqué à Sunderland au RoyaumeUni, le succès de ce petit SUV pourrait être malheureusement tributaire des turpitudes politiques imposées par le Brexit. Il semblerait que le Parlement de Westminster soit néanmoins sur le point de reporter (pour la seconde fois) l'échéance de sortie de l'Union européenne et offrir un nouveau sursis à Nissan...
Chapitre 3 : Recommandations pour l’entreprise Nissan :
Améliorer le design des voitures
Investir dans les réseaux sociaux
Proposer des voitures low-cost
1-Améliorer le design des voitures : Innover autrement, est le slogan du géant constructeur automobile japonais Nissan. Mais est cela vrai? Un bon nombre de consommateurs trouvent que cette marque manque d'innovation, et ils le confirment par le design de ces voitures. Et comme on
le sait tous, le design est l'outil qui influence le plus le consommateur. Alors pourquoi ne pas améliorer le premier contact qu’aura le client avec le produit?
2-Investir dans les réseaux sociaux : L'entreprise Nissan a de faibles compétences en termes de communication et publicité, entrainant une mauvaise notoriété de la marque. En effet, cette entreprise dépense plus de 30 milliards de dirhams en publicité, soit plus que ce que Hyundai et Audi dépensent. Pourtant, son chiffre d'affaire est bien inférieur à celui de ces deux dernières entreprises. Simplement, parce qu'elle n'est pas bien présente sur les réseaux sociaux. Donc, Nissan devrait investir plus dans les réseaux sociaux, parce que c'est là où la plupart des consommateurs passent leurs temps. Comme Facebook qui est le réseau social le plus populaire avec plus de 1,6 milliard d’utilisateurs quotidiens.
3-Proposer des voitures Low-cost : Nissan devrait cibler le créneau des voitures low-cost. D'ailleurs, la majorité des consommateurs appartiennent à la classe moyenne qui représente presque 65% de la population mondiale, donc pourquoi pas proposer des véhicules qui ne franchissent pas la barre des 120 000dhs. Sans oublier que peu d'entreprises proposent des voitures low-cost, donc c'est un créneau sans vrai concurrence et plein d'opportunités que Nissan doit en profiter.
Conclusion : « La meilleure des publicités, c'est un bon produit. » a dit Alan Meyer. Alors que pourrait faire Nissan pour améliorer ces produits ?
Bibliographie :
-« Management Marketing », Philip Kotler. -« MBA Marketing », Alexander HIAM- Charles SCHEWE. https://makemycom.fr/marketing-vert-et-strategies-clients/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Automobile_hybride_%C3%A9lectrique https://www.nissan-morocco.com/ https://www.etudes-et-analyses.com/blog/decryptage-economique/analyse-swotentreprise-renault-15-03-2016.html