33 2 3MB
Rapport de stage d’observation Lyonnaise des Eaux de Casablanca
Réalisé par : RAGHIB Mohamed
Période de stage : du 01/07/2022 au 31/07/2022
Encadré par : HEJJAJI Mohamed Filière : Génie Industriel.
1|Page
Remerciement : Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage et qui m'ont aidé lors de la rédaction de ce rapport. Tout d’abord, j’adresse toute ma gratitude à mon encadrant Monsieur Rachid LABZAE et Monsieur Mohamed DIOUACH pour m’avoir accueillie au sein de la Direction d’Exploitation Eau et Assainissement de Lyonnaise des eaux à Casablanca.
Mes remerciements les plus sincères vont à mon encadrant Monsieur HEJJAJI Mohamed et à toute l’équipe du service DEEA pour leur accueil chaleureux, leur esprit d'équipe et leur soutien, tout au long de mon stage. Enfin, Je remercie aussi toutes les personnes qui ont aidé, de près ou de loin, à l’élaboration de ce travail.
2|Page
Table des matières Remerciement :…………………………………………………………………………………………2 Introduction :……………………………………………………………………………………………5 1. Présentation de l’entreprise :…………………………………………………………...…………...6 1.
Généralités sur la société Lydec :………………………………………………………………………………………..6
2. Présentation de la direction d’exploitation eau et assainissement :…………………………………………10 Conclusion :………………………………………………………………………………………………………………………………….13 II. Les équipements des stations de pompages ………………………………………………………14 Introduction :…………………………………………………………………………………………………………………………………14 1. Les équipements de génie civil :………………………………………………………………………………………………14 2.Les équipements hydrauliques :…………………………………………………………………………………………………17 3.Les équipements électriques :…………………………………………………………………………………………………… …20 4.Les capteurs industriels :………………………………………………………………………………………………………………24 Conclusion :…………………………………………………………………………………………………………………………………….26 III. La maintenance :…………………………………………………………………………………..27 1.Définition de la maintenance :……………………………………………………………………………………………………27 2.Objectifs de la maintenance :……………………………………………………………………………………………………..27 3.Les opérations de la maintenance :…………………………………………………..………………………………………..27 4.Le plan de la maintenance préventive :………………………………………… …………………………………………..29 Conclusion générale :………………………………………………………………………………….30
3|Page
Liste des figures Figure 1 :Organigramme de LYDEC .......................................................................................................... 8 Figure 2 :Les activités de la lydec ............................................................................................................ 9 Figure 3 :Image descriptif du BCC.......................................................................................................... 12 Figure 4 : Exemple de station de pompage............................................................................................ 14 Figure 5:la bâche de la station Er-rahma ............................................................................................... 15 Figure 6:Réseau unitaire ....................................................................................................................... 16 Figure 7:Réseau séparatif...................................................................................................................... 16 Figure 8:Dégrilleur manuel d'une station .............................................................................................. 17 Figure 9:compacteur de déchets d'une station ..................................................................................... 17 Figure 10:anti-bélier de la station Bouskoura 140 ................................................................................. 19 Figure 11:clapet anti-retour .................................................................................................................. 19 Figure 12:vannes de la station Bouskoura 140 ...................................................................................... 20 Figure 13:L'intérieur d'une armoire électrique. ..................................................................................... 21 Figure 14:Automate d'une station ........................................................................................................ 23 Figure 15:radio de communication d'une station .................................................................................. 24 Figure 16:Principe de fonctionnement d'un débitmètre électromagnétique ......................................... 25
4|Page
Introduction : Conformément aux statuts de l’école nationale supérieure d’arts et métiers, ses étudiants sont tenus d’effectuer un stage d’initiation dans une société afin d’améliorer leurs connaissances techniques, et pratiques. De nos jours, le monde moderne est atteint par une véritable frénésie de changement, ainsi il demeure nécessaire pour chaque entreprise de déployer des efforts permanents pour répondre aux exigences et aux contraintes internationales tout en restant dans les normes de qualité et la marge de bénéfice. L’assainissement représente la pierre angulaire de toute action résolue visant àpréserver la santé, ainsi que l’équilibre écologique, et à réunir les conditions objectives pour la réalisation d’un développement durable, il est assuré par des entreprises à caractère industriel et commercial moyennant des stations de pompage et de relèvement. Nous vivons sur la planète bleue. L’eau joue un rôle déterminant dans la vie des hommes, des animaux et des plantes. Mais seulement la plus petite partie, 0,3% des réserves globales en eau, sont utilisables comme eau potable. Vu cette minorité la LYDEC s’engage à munir tous ses clients d’eau potable, en gardant l’œil sur plusieurs paramètres. La maintenance des systèmes industriels est devenue un élément nécessaire pour le développement des entreprises cherchant à conquérir de plus en plus le marché. Elles sont sensibilisées à l’importance des coûts induits par les défaillancesaccidentelles des systèmes de production. Ce rapport s’articule autour de trois grandes parties, la première partie est consacrée à la présentation de l’organisme d’accueil, la deuxième est dédiée à une vision sur les équipements constituants les stations de pompage et de relèvement et ainsi sur les tâches effectuées, la dernière partie abordera le plan de la maintenance préventive au sein du département de la Direction d’Exploitation Eaux et Assainissement.
5|Page
Chapitre I Présentation de l’entreprise : LYDEC (Lyonnaise des Eaux de Casablanca) 1.Généralités sur la société Lydec :
1.1.
Historique de la Lyonnaise Des Eaux de Casablanca « LYDEC » :
Dans le cadre de la mondialisation, le Maroc assiste à un désengagement progressif de l’Etat et encourage l’initiative privée dans la plupart des secteurs économiques du pays y compris les investissements étrangers. Cette politique est créée par souci de mettre en place des structures qui consolideraient la libéralisation et qui tiennent compte de l’évolution économique et sociale du pays. Le passage de la RAD (Régie Autonome intercommunale de Distribution) vers LYDEC (Lyonnaise des Eaux de Casablanca) s’inscrit dans cette optique. Depuis le 1er août 1997, la LYDEC a pris en charge la gestion déléguée des services d’eau, d’électricité et d’assainissement de la Willaya du grand Casablanca représentant 4 millions d’habitants, et ce, pour une durée de 30 ans. Cette entreprise est née après deux années de négociations entre le groupe Suez Lyonnaise des Eaux et la Communauté Urbaine de Casablanca. La signature de cette convention de gestion déléguée est considérée comme le premier contrat de ce type sur le continent africain, puisqu’il porte à la fois les trois fluides soient l’eau, l’électricité et l’assainissement. LYDEC est une entreprise de partenaires européens soucieux d’un rééquilibrage des investissements vers le sud de l’Europe et particulièrement vers le pourtour méditerranéen. Indépendamment de l’apport financier fait à travers son capital social, LYDEC bénéficie de l’accès constant aux techniques et savoir-faire de ses actionnaires. Cet accès se manifeste à travers la mise à disposition permanente d’experts de hauts niveaux dans les différents domaines du management et des techniques diverses, mais également par l’envoi en missions de courtes ou moyennes durées de spécialistes (Techniciens, électriciens, gestion de clientèle…).
1.2.Dates clés : 1995 : Création de LYDEC, filiale du groupe Suez. 1997 : Signature en avril du contrat de gestion déléguée par l'Autorité Délégante, l'Autorité de Tutelle (Ministère de l'Intérieur) et LYDEC (le Délégataire). Début des activités en août. 2003 : Le périmètre de la gestion déléguée inclut les Communes urbaines de Casablanca, Mohammedia et Aïn Harrouda, ainsi que 12 communes périphériques. 2005 : Introduction en bourse. 6|Page
2009 : Signature d'un avenant au contrat de gestion déléguée par l'Autorité Délégante, l'Autorité deTutelle (Ministère de l'Intérieur) et LYDEC (le Délégataire), qui concrétise et finalise la première révision du contrat (2006-2009). Intégration de la gestion de l'éclairage public, qui devient le 4e métier de LYDEC. 2010 : Emprunt obligataire d'un montant de 1,2 milliard de dirhams pour le financement duprogramme d'investissement. 2013 : Mise en place des engagements de service grand public. 1.3.Fiche technique de la LYDEC : Création Forme Juridique Siège Social Actionnaires
Activités
Sites Web Chiffres d’affaires (en Millions de Dhs)
1997 Société anonyme (SA) Casablanca Suez environnement (51%)
Fi par Holding (19.75%)
RMA Wataniya (15%)
Flottant en bourse (14.25%) Electricité (73%)
Eau (21%)
Assainissement (6%) www.lydec.ma Electricité : 3 329
Eau : 976
Assainissement : 280
7|Page
1.4.Organigramme de la LYDEC :
Figure 1 :Organigramme de LYDEC 8|Page
1.5.Les Activités de LYDEC sur la Région du Grand Casablanca : Les activités de la LYDEC sont structurantes. Elles jouent un rôle majeur dans l'urbanisation à long terme, dans la conception de l'agglomération de demain. Son objectif est de fournir en continu un service de qualité à ses clients, tout en anticipant et en accompagnant le développement de l'agglomération. La Lyonnaise Des Eaux de Casablanca assure la gestion déléguée des services d’eau, d’électricité, d’assainissement et d’éclairage public de Casablanca. Ainsi une bonne gestion dépend des points suivants : Renouvellement des installations. Exploitation des réseaux et usines. Investissement pour des nouvelles infrastructures.
Figure 2 : les activités de la lydec
L’activité est basée sur quatre métiers : a) La distribution de l’eau potable : Lydec distribue une eau potable de qualité, conforme aux normes sanitaires marocaines en vigueur. Cette eau est fournie par deux producteurs nationaux : l'ONEP (Office National de l'Eau Potable) et la SEOER (Société des Eaux d'Oum Erbiaa). b) La gestion de l'assainissement liquide (eaux usées et eaux pluviales) : Les stations d’assainissement contiennent 5000 km de collecteurs du réseau d'assainissementpour offrir aux habitants un environnement sain. 9|Page
c) La distribution de l'électricité : La LYDEC renforce et sécurise le réseau d'électricité composé de plus de 2260 km pour la Moyenne Tension uniquement, pour répondre aux besoins croissants de l'agglomération en énergie.L'énergie distribuée provient de l'ONEE (Office National d'Electricité et de l’Eau potable). d) La gestion de l'éclairage public : La lyonnaise gère l'éclairage public (140 000 points lumineux) avec l'objectif d'augmenter le taux d'éclairement, tout en veillant à économiser l'énergie grâce à des techniques innovantes.
2.
Présentation de la direction d’exploitation eau et assainissement :
2.1. Organisation de la DEEA : Dans son organisation interne, la LYDEC est organisée en Directions. Les Directions sont subdivisées en Départements, et les Départements sont structurés en services qui ont compétence dans la gestion des réseaux primaires de distribution de trois fluides (eau, électricité et assainissement) ainsi que celle des grands ouvrages et usines. Le déroulement de mon stage de fin d’études a eu lieu à la Direction d’Exploitation Eaux et Assainissement (DEEA) qui est située dans LYDEC siège, et plus précisément au sein du centre de Maintenance et de Métrologie. La mission de la DEEA concerne la gestion de l’eau potable (Distribution par feeder et Rendement du réseau) et des eaux usées (Maintenance des réseaux moyens et grands collecteurs, Fonctionnement des stations de pompage, de refoulement ou de traitement, Qualité des eaux et pollution industrielle). Les objectifs de cette Direction sont :
L’entretien des réseaux ;
La lutte contre les inondations avec la réalisation d’un Schéma Directeur et d’un SchémaAntipollution ;
L’amélioration de la chloration de l’eau destinée à la consommation ;
L’optimisation des moyens d’exploitation ;
La réduction des pertes physiques. La Direction Exploitation Eau et Assainissement (DEEA) est placée sous la responsabilité
d’un chef de service qui anime et coordonne les activités de ce service. Il est assisté par cinq adjoints. Ensemble ils constituent l’encadrement de service. En cas d’absence ponctuelle chaque responsable organise son intérim par la délégation des tâches et responsabilités qui lui 10 | P a g e
incombent. Activités de la DEEA :
2.2.
Les activités principales du service sont :
Exploitation et maintenance des ouvrages et équipements eau et assainissement.
Assistance et suivi des travaux neufs et de renouvellement.
Amélioration du réseau d’alimentation en eau potable.
Sécurisation des installations électriques. a) Eau potable : Dans un contexte marqué par une succession d’années de sécheresse, la gestion des ressources en eau potable est devenue un défi majeur pour le Maroc. L’engagement de LYDEC dans ce domaine n’est plus à démontrer, que ce soit dans le domaine de la qualité de l’eau ou del’économie de la ressource. L’infrastructure de l’eau se compose de :
28 Stations de pompage. 36 Réservoirs d’eau totalisant 608769m3 de stockage.
b) Assainissement : L’assainissement liquide représente la part la plus importante des investissements L’infrastructure de l’assainissement se compose de : 47 Stations de relèvement. 1 Station de prétraitement.Il s’agit en effet d’agir pour : L’évacuation des eaux pluviales et la lutte contre les débordements L’amélioration de la collecte des eaux usées. Assurer l’exploitation et la maintenance
des ouvrages et des
équipements
électromécaniques, hydrauliques, automatisme et télétransmission pour les stations de relevage et de prétraitement. La frontière amont et aval sont soit le mur de clôture de la station soit l’enceinte du bâtiment.
2.3. Description de la mission du Bureau Centrale de Conduite (BCC) : Le Bureau Central de Conduite BCC, est un poste centrale de supervision multi fluide, en le créant LYDEC a doté l’agglomération de Casablanca d’une plate-forme unique de contrôle à distance de ses trois réseaux. 11 | P a g e
Il permet aux conducteurs de surveiller les réseaux des trois fluides en temps réel : Sur le réseau Eau, ces derniers peuvent ainsi contrôler les niveaux des réservoirs, lapotabilité de l’eau et l’état des stations de pompage. Sur le réseau Assainissement et en cas de pluies, LYDEC peut disposer d’une cartographie de leur intensité. Sur le réseau Electricité, le BCC est en mesure de réguler à distance les charges électriquesde manière à diminuer les chutes de tension et les temps de coupures afin de fournir un service de meilleure qualité. La mise en service du BCC en Octobre 2002, a permis au délégataire de surveiller 24H/24 et 7J/7 l'ensemble du réseau électrique en ayant la possibilité de télécommander à distance des interventions sur 7 postes sources et 400 postes de distribution publique. L'année 2009 a coïncidé avec le démarrage du projet de renouvellement du Bureau central de conduite. Dans ce sens, la nouvelle plateforme devra permettre à horizon 2010 de communiquer avec le Système d'information géographique pour un meilleur suivi de l'impact des incidents. Elle permettra en outrede gérer en temps réel une information de plus en plus dense en provenance du terrain. Il édite actuellement un rapport journalier diffusé aux responsables des différents services de la DEEA. Ce rapport est composé de différents tableaux de valeurs et regroupe un ensemble des informations nécessaires au suivi des performances des installations. 2.3.Le rapport du BCC avec la DEEA :
Figure 3 :Image descriptif du BCC
12 | P a g e
Le Bureau Central de Conduite et le service de la DEEA sont en relation permanente, vu les tâches que doivent accomplir les équipes de la Direction d’Exploitation Eau et Assainissement. Lors d’une anomalie ou d’un incident remarqué par l’agent de conduite sur le périmètre d’interventions du service de la DEEA, constitué généralement par l’infrastructure d’eau potable, ainsi que celle d’assainissement, l’agent averti au plutôt le chef de service pour envoyer une équipesur place pour résoudre le problème avant les complications. A la fin de l’intervention, l’intervenant a intérêt d’appeler l’agent de conduite via un radio et lui demander si l’anomalie a été rétablie et n’apparaît plus dans le système de tel-éconduite. C’est pour cela que le BCC et la DEEA sont en relation permanente. Conclusion : La LYDEC est une entreprise qui se fixe des objectifs dans le cadre de sa vocation spécifique pour atteindre des résultats, en s’interrogeant à tout moment sur les changements à opérer à propos des produits, et des équipements.
13 | P a g e
Chapitre II : Les équipements des stations de pompage Introduction : Durant cette période de stage j’ai l’occasion de visiter plusieurs stations de pompage et de relèvement et d’assister à des tâches, dans ce chapitre je vais présenter les équipements des ces stations et définir leurs principes de fonctionnement ainsi je vais exposer les tâches effectuées. En général, les stations de pompage et de relèvement sont simples et accessibles, ou les pompes sont installées dans la bâche d’eau pour garantir une haute sécurité, la figure suivante décrit les différentsconstituants d’une station de pompage.
Figure 4 : Exemple de station de pompage.
1. Les équipements de génie civil : 1.1.
La bâche :
La bâche de pompage comporte une forme de pente pour amener l’effluent sur les pompes. 14 | P a g e
Elle comporte un système de fixation sans percement des pieds de pompes. Ils sont fixés sur une platine soudée au fond de l’ouvrage. Les barres de guidage des pompes sont réalisées en inox. Un panier de dégrillage est généralement placé sur l’arrivée gravitaire, il est également mis en place avec un système de barres de guidage. Il est possible également sur des postes de relèvement de gros diamètres de réduire le diamètre du poste uniquement sur la zone de marnage des pompes afin de limiter le temps de séjourde l’effluent.
Figure 5:la bâche de la station Er-rahma
1.2.
Les réseaux de collecte des eaux usées :
Les eaux usées sont collectées par un système de canalisation enterré constituant un réseau. Le type de collecte et le nombre d'équivalent -habitant à traiter conditionnent le dimensionnement des réseaux de collecte et des stations d'épuration. Le réseau est dit unitaire lorsque les eaux 15 | P a g e
Figure 6:Réseau unitaire Un réseau séparatif collecte séparément les eaux pluviales, l’intérêt du réseau de collecte séparatif est d'éviter d’effluents bruts lors de surcharge hydraulique et d'optimiser les réglages de lastation .En effet, L'arrivée d'eaux pluviales fait varier la concentration de l'effluent et impose d'ajuster alors le traitement.
Figure 7:Réseau séparatif
16 | P a g e
2.Les équipements hydrauliques : 2.1.Le dégrilleur : Le dégrilleur a pour but d'éliminer les déchets solides véhiculés par les eaux usées (chiffon, bouteilles, plastique, papiers, déchets divers, …) et de protéger les ouvrages et équipements de la station contre l'introduction de ces déchets, Le système de dégrillage peut être manuel ou automatique. La maille ou ouvertures du dégrilleur sera déterminée en fonction du passage libre dela pompe. Plus la maille est petite plus il y a de contraintes d'exploitation.
Figure 8:Dégrilleur manuel d'une station 2.2.Compacteur des déchets Sa fonction est de sécher les déchets extraits des eaux usées par le dégrilleur.
Figure 9:compacteur de déchets d'une station 17 | P a g e
2.3.Les pompes : Les pompes sont des machines servant à élever les liquides ou les mélanges de liquides d'un niveau inférieur à un niveau supérieur, ou refouler les liquides d'une région à faible pression vers une région à haute pression, le fonctionnement d'une pompe consiste à produire une différence de pression entre la région d'aspiration et la région de refoulement au moyen de l'organe active (piston,roue…etc.) de la pompe. Du point de vue physique, la pompe transforme l’énergie mécanique de son moteur d’entraînement en énergie hydraulique.
Figure 10: pompe de la station Er-rahma 2.4.L’anti-bélier : L’anti-bélier est un système utilisé en plomberie. C’est un dispositif destiné à amortir l’onde de choc provoquée par la fermeture rapide d’un robinet ou d’une vanne, cette onde de choc est appelée coup de bélier, il est constitué d’un bocal étanche, connecté d’un coté au réseau, là où l’on doit amortir les coups de bélier, à l’intérieur de ce bocal se trouve une membrane en 18 | P a g e
caoutchouc séparant d’un côté le liquide et de l’autre côté un gaz ou de l’air sous pression. Certains anti-béliers ne comportent pas de membrane, ce qui pose un petit problème car le gaz se dissolvant dans le liquide, il perd au fil du temps son effet amortisseur, il faut donc de temps en temps réinjecter de l’air.
Figure 10:anti-bélier de la station Bouskoura 140 2.5. Clapet anti-retour : Un clapet anti retour est un dispositif installé sur une tuyauterie qui permet de contrôler le sens de circulation d'un fluide quelconque. Le liquide, le gaz, l'air comprimé, ... peut passer dans un sens mais le flux est bloqué si celui-ci vient à s'inverser.
Figure 11:clapet anti-retour 19 | P a g e
2.6.Les vannes : Une vanne est un dispositif destiné à contrôler (stopper ou modifier) le débit d'un fluide liquide, gazeux, pulvérulent ou multiphasique, en milieu libre (canal) ou en milieu fermé (canalisation).
Figure 12:vannes de la station Bouskoura 140 3.Les équipements électriques : 3.1.Les armoires électriques : L'armoire électrique est le lieu où sont regroupés différents systèmes participant à la distribution d'une installation électrique, Cet équipement porte différents noms, mais avec le mêmeobjectif : centraliser les arrivées, les départs de la distribution interne et regrouper les protections concernant les lignes ou les personnes. Les armoires de commande représentent le cerveau d’une station de pompage. En effet tous les défauts qui peuvent arriver lors du fonctionnement sont indiqués à l’aide des voyants existant dans ces armoires, ce qui facilite la tâche pour les employés. En plus de ça, elles permettent la commandede la station de pompage, comme ils protègent l’installation contre les surtensions et les surintensités. 20 | P a g e
Figure 13:L'intérieur d'une armoire électrique. Pour chaque poste l’installation d’une armoire électrique est indispensable. Elle permet de gérer l’automatisme, la permutation, la puissance, ainsi que les défauts. Dans une armoire On trouve le disjoncteur différentiel suivi d’un interrupteur on/off qui permet de mettre hors tension l’armoire lors d’une intervention. On trouve également des disjoncteurs moteurs et des disjoncteurs simples (pour l’automate, le commutateur voltmètre, le thermostat, le circuit 24V, une prise de courant 230V, le parafoudre…) ainsi que les contacteurs et les relais (pour les démarrages des pompes, les indicateurs marche ou défaut des pompes, mise sous tension, niveau alarme…) et le transformateur. 3.2.Le sectionneur : Le sectionneur est un appareil mécanique de connexion qui assure le sectionnement (séparation de réseau) au départ des équipements, il est capable d’ouvrir ou de fermer un circuit électrique lors d’un passage de courant nulle ou pratiquement nulle. 21 | P a g e
3.3.Le contacteur : Le contacteur est un appareil de commande capable d'établir ou d'interrompre le passage del'énergie électrique. Il a donc un pouvoir de coupure non nul. En technologie des systèmes automatisés (TSA) vous deviez appeler ce type de constituant préactionneur puisqu'il se trouve avant l'actionneur dans la chaine des énergies. Il peut être commandé à distance au moyen de contacts actionnés manuellement (bouton poussoir) ou automatiquement (asservi à une grandeur physique : pression, température, vitesse, etc.). Nous venons de dire un peu plus haut que le contacteur était un appareil possédant un pouvoir de coupure. 3.4.Le disjoncteur : Un disjoncteur est un organe électromécanique, de protection, dont la fonction est d'interrompre le courant électrique en cas d'incident sur un circuit électrique. Il est capable d'interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-circuit dans une installation. Suivantsa conception, il peut surveiller un ou plusieurs paramètres d'une ligne électrique. 3.5.Relais temporisé : Un relais temporisé est un composant qui a pour but de temporiser des événements dans des automatismes industriels en activant ou désactivant des contacts avant, pendant ou à l’issue d’unetemporisation. 3.5.Démarreur : Dès l'apparition des premiers moteurs électriques, les ingénieurs ont cherché un moyen d'éviter les problèmes électriques et mécaniques se produisant généralement au démarrage du moteur. Ces problèmes comprennent notamment le courant d'appel élevé, les pics de courant ainsi que l'usure mécanique excessive. La solution consiste le plus souvent à utiliser un démarreur étoile triangle. Cette méthode de démarrage s'avère cependant insuffisante dans de nombreuses applications, car les pics de courant et de couple persistent. De plus, elle ne permet pas d'effectuer un arrêt en douceur. En revanche, un démarreur progressif offrira une performance nettement supérieure au démarrage ainsi que la possibilité d'arrêter le moteur sans à-coups. 3.6.Transformateur : Le transformateur permet de transférer de l'énergie (sous forme alternative) d'une source àune charge, tout en modifiant la valeur de la tension. La tension peut être soit augmentée ou abaissée selon l'utilisation voulue. 22 | P a g e
3.7.L’automate : Présentation de la marque PERAX : Au cœur de la technologie...Notre société conçoit depuis 1978 des systèmes de télégestionpour la surveillance, l'exploitation et la maintenance d'installations techniques. Au cours des 40 dernières années, elle a acquis sur le terrain la maîtrise des applications detélégestion, de leurs utilisations et des contraintes liées aux environnements industriels. En 2011, PERAX a rejoint le groupe AQUALABO, qui propose des solutions complètes pour le contrôle de l'eau, En 2015 la société PERAX fusionne avec les sociétés PONSEL et AQUALYSE et devient AQUALABO CONTROLE.
Figure 14:Automate d'une station 3.8.Le radio : La radio de la marque TAIT est une gamme de produits haute performance qui s’impose comme la nouvelle référence en matière de radiocommunication analogique, avec une grande capacité de configuration par logiciel, la série 8000 est à la pointe du secteur basées sur l’utilisationde la technologie de processeur de signal numérique et capable de transmettre des données à grandevitesse par le biais d’un modem logiciel interne, ces nouvelles radios répondent à tous les besoins en termes de communications vocales et de données. Elles ont été conçues 23 | P a g e
avec une flexibilité maximale afin d’optimiser les possibilités d’intégration de solution de systèmes.
Figure 15:radio de communication d'une station
4.Les capteurs industriels : 4.1.Introduction : Un capteur est un organe de prélèvement d'information qui élabore à partir d'une grandeur physique (information entrante), une autre grandeur physique de nature différente (très souvent électrique). Cette grandeur représentative de la grandeur prélevée est utilisable à des fins de mesureou de commande. La société LYDEC possède un nombre important des capteurs dans les différentes stations. 4.2.Les capteurs de niveau :
Les poires de niveau :
Les poires de niveau, ou interrupteurs à flotteur, servent à la détection du niveau de liquides. Les appareils déclenchent des ordres de commutation à des niveaux prédéterminés, leur permettantde réaliser la commande des pompes de remplissage et de vidage ou de déclencher une alarme.
La poire de niveau est proposée au choix avec un, deux, ou trois contacts de commutation. Ainsi, on peut surveiller jusqu’à 4 niveaux différents.
24 | P a g e
4.3.Les ultrasoniques : Des impulsions ultrasonores sont émises, on capte leurs échos à la surface du liquide et on mesure la durée de parcours. Cette durée qui est indépendante de la nature du matériau et de la pression est proportionnelle à la distance du capteur au fluide. L’absence de contact avec le fluide permet à ce capteur de convenir à tous les produits alimentaires, chimiques, qu’ils soient liquides oupâteux pour des températures comprises entre –190°C et +250°C, les pressions peuvent atteindre 40bars. La gamme de mesures s’étend jusqu’à 50 m. La précision, de l’ordre de 1%, dépend du milieu dans lequel se propagent les ondes ultrasonores et est sujette aux turbulences de l’air, aux vaguelettes de surface et au taux d’humidité. 4.4.Les capteurs de débit : Selon la loi d’induction de Faraday une tension est induite dans un conducteur se déplaçantdans un champ magnétique. Appliqué au principe de mesure électromagnétique, c'est le liquide traversant le capteur qui correspond au conducteur. La tension induite, proportionnelle à la vitessede passage, est transmise à l'amplificateur par deux électrodes de mesure. On calcule le débit volumique par le biais de la section de tube. Le champ magnétique est engendré par un courant continu alterné. Le liquide doit avoir une résistivité acceptable < 200 kΩ/cm.
Figure 16:Principe de fonctionnement d'un débitmètre électromagnétique Selon la loi de Faraday on a : 𝐔𝐞 = B · L · v avec : 𝐔𝐞: Tension induite ; B : induction magnétique (champ magnétique) ; L : écart des électrodes ; V : vitesse d'écoulement. 25 | P a g e
4.5.Centrale de détection de gaz multivoies La centrale de détection gaz est l’élément principal d’une installation de détection de gaz fixe. Les capteurs gaz détectent en continue la présence de gaz et envoie les concentrations mesurées à la centrale sous forme de signal électrique. Cette dernière affiche la concentration de gaz en valeur numérique et, dans le cas où les concentrations sont anormales, déclenche les asservissements.
4.6.Centrale de détection d'incendie :
Un système de détection incendie est une unité faisant partie du système de sécurité incendie (SSI), dont l'objectif est de déceler de façon aussi précoce que possible la naissance d'un feu. 26 | P a g e
Il comprend des organes de détection incendie (déclencheurs manuels, détecteurs automatiques...), des organes intermédiaires (réseaux filaires...) et un équipement de contrôle et de signalisation (ECS), également dénommé « tableau de signalisation » ou « tableau de contrôle », qui alerte de toute sollicitation du système, en cas de dérangement ou d'alarme feu. Les organes sont disposés sur des boucles ou lignes, reliées à l'ECS.
Conclusion : Les interventions que j’ai assisté avec les groupes de techniciens m’a permis de découvrir le domaine de la télégestion et de la supervision, plusieurs sites d’assainissements dans la région de Casablanca et de comprendre plusieurs mécanismes liés à l’assainissement en général.
27 | P a g e
Chapitre III : La maintenance 1.Définition de la maintenance : L’entretien ou la maintenance est défini comme étant « l’ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé »(norme AFNOR X 60-010). Entretenir ou maintenir consiste donc à effectuer des opérations (dépannage, graissage, visite, changement, amélioration, vérification, contrôle) qui permettent de conserver le potentiel dumatériel pour assurer la continuité et la qualité de la production ainsi que la sécurité d’opération. 2.Objectifs de la maintenance : Les objectifs de la fonction maintenance sont répartis sur plusieurs niveaux :
quantité : Assurer la production prévue. Qualité : maintenir la qualité du produit final tout en respectant les besoins du client. Temps : Respecter les délais prévus. Sécurité : Eliminer les défaillances et assurer la sécurité du personnel. Rentabilité : Rechercher les couts optimums et l’amélioration continue de la disponibilitédes outils de production.
Environnement : Préserver l’environnement.
3.Les opérations de la maintenance : Les opérations de la maintenance sont : -Les inspections : Ce sont des activités de surveillance (ronde à fréquence courte), consistant àrelever périodiquement des anomalies et exécuter des réglages simples ne nécessitant pas d’outillage, ni d’arrêt de l’outil de production ou des équipements. -Les visites : Ce sont des opérations de surveillance qui dans le cadre de la maintenance préventive systématique, s’opèrent selon une périodicité prédéterminée. Ces interventions correspondant à une liste d’opérations définies au préalable et qui peuvent entrainer des montages d’organes et une immobilisation du matériel. -Le Dépannage : Action sur un bien en panne, en vue de le remettre en état de fonctionnement compte tenu de l’objectif. Ainsi le dépannage peut être appliqué par exemple sur des 28 | P a g e
équipements fonctionnant en continu dont les impératifs de production interdissent toute visite ou intervention àl’arrêt. -La réparation : Intervention définitive et limitée à la maintenance corrective après panne ou défaillance. L’application de la réparation peut être décidée soit immédiatement à la suite d’unincident, ou d’une défaillance, soit après un dépannage, soit après une visite de maintenance préventive conditionnelle ou systématique. -Le contrôle : Il correspond à des vérifications de conformité par rapport à des données préétabliessuivies d’un jugement. Le contrôle peut être une activité d’information, inclure une décision, déboucher comme les visites sur des opérations de maintenance corrective. 4.Le plan de maintenance préventive :
Eléments Impulseur Garnitures mécaniques Coussinet Rotor Stator Boite à bornes Accouplement Roulement du multiplicateur Filtre Pignon Arbres Echangeur
Pompe attelée Pompe auxiliaire
Actions préventives -Contrôle vibratoire -Surveillance pour détection de fuite -Changement de garniture -Suivi de température et vibration -Vérifier l’isolement -Suivi de température -Vérifier l’isolement -Suivi de température -Vérifier l’isolement -Changement d’accouplement -Analyse vibratoire -Contrôle vibratoire -Analyse des propriétés d’huile - Contrôle de température -Contrôle périodique -Graissage des éléments en contact avec l’arbre -Analyse vibratoire -Nettoyage de canalisation -Contrôle de température -Contrôle et vérification du débit et de la pression d’huile -Contrôle et vérification du débit et de la pression d’huile
29 | P a g e
Conclusion générale : Le stage que j’ai effectué au sein de la société Lydec, m’a permis d’acquérir une expérience importante. Je peux qu’affirmer que ce stage était vraiment instructif et bénéfique pour moi, il était mon premier contact avec le monde du travail et il m’a permis de former des idées sur le monde réel, surtout dans une géante société tel que la Lydec. C’est une bonne expérience qui va m’aider sûrement dans le reste de mon cursus estudiantin.
30 | P a g e
Année Universitaire 2021/2022
Page | 0