RAPPORT DE FIN DE STAGE Topographie Geometre Algerie Memoir [PDF]

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Zitiervorschau

RAPPORT DE FIN DE STAGE topographie geometre algerie memoir   I ) Généralités :   1- Définitions : La topographie (du grec topos = lieu et graphein = dessiner) est la science qui permet la mesure puis la représentation sur un plan ou une carte des formes et détails visibles sur le terrain, qu'ils soient naturels (notamment le relief et l'hydrographie) ou artificiels (comme les bâtiments, les routes, etc.). Son objectif est de déterminer la position et l'altitude de n'importe quel point situé dans une zone donnée, qu'elle soit de la taille d'un continent, d'un pays, d'un champ ou d'un corps de rue. La topographie s'appuie sur la géodésie qui s'occupe de la détermination mathématique de la forme de la Terre (forme et dimensions de la Terre, coordonnées géographiques des points, altitudes, déviations de la verticale,...). La topographie s'intéresse aux mêmes quantités, mais à une plus grande échelle, et elle rentre dans des détails de plus en plus fins pour établir des plans et cartes à différentes échelles. La cartographie proprement dite est l'art d'élaborer, de dessiner les cartes, avec souvent un souci artistique et ne doit pas être confondue avec la topographie. Mais la topographie, nom générique, n'est qu'un aspect des sciences dites géographiques, au répertoire desquelles nous trouvons la topométrie, la géodésie, la photogrammétrie, la géomantique, etc. Par extension, la topographie se dit aussi de la disposition ou du relief d'un lieu, voire de la description d'une personne dans son aspect physique et moral. La notion de géomètre est souvent utilisée à la place de topographe. La distinction provient de la notion de droit foncier, le topographe peut réaliser des relevés mais sans valeur contradictoire et encore moins légale (aspect du droit foncier).       2-  les échelles de représentations : Etablir un plan topographique, c'est le représenter à une échelle réduite, l'ensemble de détails du terrain projetés verticalement sur la surface horizontale de référence qui est le niveau moyen des mers; Le rapport constant, dans les mesures faites sur plan, entre la représentation de certain objets et les mesures réelle faites entre ces objets de même nature, est appelé échelle de plan.   Les échelles courantes sont : 1/20 000                                                1cm représente 200m 1/10 000                                                1cm représente 100m 1/5 000                                                   1cm représente 50m 1/2 000                                                   1cm représente 20m 1/1 000                                                   1cm représente 10m 1/500                                                      1cm représente 5m 1/250                                                       1cm représente 2,5m   3- Méthodes et moyens: Les méthodes de levé et les moyens à mettre en œuvre dépendent de plusieurs facteurs, soit et essentiellement :   La destination du plan : graphique, numérique...L'objet du plan : intérieur, propriété, parcellaire, alignement...Ø La précision recherchée : pré-étude grossière, lever expédié, régulier, catégories...  Ø De la nature du terrain : relief, masques, couvert, étendue, distance des points...  Ø De la disponibilité du matériel dans l'entreprise ;  Ø Du cahier des charges, du prix de revient du marché et des délais impartis.    Par la suite, ces méthodes seront classées en deux catégories :   -       les méthodes traditionnelles, qui ne font l'objet que d'une description sommaire car, abondamment traitées par ailleurs, elles sont peu à peu abandonnées ; elles utilisent le matériel classique du géomètre topographe : ruban, fil, roue, niveaux, cercles, goniomètres, goniographes, théodolites, tachéomètres optico-mécaniques, boussoles, jalons, équerres optiques...   -       les méthodes modernes basées sur l'emploi des stations totales et du GPS. Le levé altimétrique sera traité à part.   4-  Différentes sortes de plan : On distingue plusieurs types de levés qui diffèrent entre eux bien plus par la précision et l'objet représenté par les procédés généraux d'établissement.   4-1 Les Cartes D'Etat Major : Ces cartes sont éditées en couleurs à petites échelles  (1/25 000,1/5000,1/80 000) et recouvrent l'ensemble du territoire.      4-2  Les plans topographiques réguliers : Ils représentent les détails planimétriques apparents et le modèle du sol en courbes de niveau ; Les échelles sont comprise entre 1/500 et 1/ 1 000.   4-3  Les plan topographiques d'études : Ils ont pour objet de prendre les mesures nécessaires à l'élaboration d'une œuvre de route; comme en chemin de fer, ces levés se présentent sous forme de bandes allongées ; ils sont effectués à des échelles comprises entre 1/500 et 1/5 000, généralement au 1/1 000 ; ils sont souvent accompagnés de profil  long et en travers et d'un plan parcellaires.

        4-4  Les plans parcellaires : Ils sont utilisés au cadastre et ont pour objet exclusif de figurer les limites juridiques ou administratives du domaine public et des propriétés privées entre elles, et sont étalés à des échelles comprises entre 1/500 et 1/5 000.   4-5  Les plans de voirie ou d'alignement : Etablis au 1/200 ou 1/500, ces plans sont destinés à projeter les nouvelles limites du domaine public des voies ou à localiser les canalisations et réseaux ; ce sont des plans parcellaires de grandes longueurs et de faibles largueurs généralement complétés par un profil en long et quelques profils en travers.    4-6  Les plans de masses et situations des propriétés : Les plans de masses et situations des propriétés sont établis à l'échelle 1/100 au  1/1 000 et couvrent de très faible zones.   4-7  Les levés souterrains de galeries, de carrières ou de mines. *  Selon l'arrêté de 1980, doivent figurer sur ces plans : -       L'échelle ; -       Le type de plan (topographique, parcellaire, etc.) ; -       La nature du plan (graphique, numérique, numérisé, orthophotoplan, etc.) ;   -       Le mode (photogrammétrie ou levé terrestre) et la date d'établissement ; -       La date éventuelle de mise à jour (ou de la prise de vue) ; -       Les dates de rattachement à la NTF et au NGF ; -       La désignation du maître d'ouvrage (commanditaire) et du maître d'œuvre (exécutant) ;   -       le label attribué par le service du cadastre.     L'Ordre des Géomètres préconise de faire figurer également les indications suivantes :   -       Les noms de la ville ou de la commune, du département, du quartier ou lieu-dit ;   -       L'adresse de la parcelle, le nom du propriétaire et celui des propriétaires voisins ;   -       Les côtes périmétriques,  la surface et l'orientation ;   -       La désignation cadastrale, les servitudes, les indications particulières ;   -       Le cachet du géomètre avec la mention suivante : reproduction interdite.   5-  Les différents instruments : 5-1 Mesures directes des longueurs : Les chaînes ou rubans d'acier ont généralement 10  à 20 mètres. Avec les rubans d'acier on utilise le fil à plomb (ils sont coniques et pointus), de cette façon on  peut s'assurer qu'il est exactement reposé sur le sol ; en outre pour les chaînages, on utilise les fiches métalliques pointues de 25 cm à 30 cm de longueur, servant à marquer les termes de chaque portée.   Lors de mesures fines, dont la précision doit avoisiner la tolérance du ruban, il faut : -       Tenir le ruban par l'intermédiaire d'un dynamomètre pour assurer une tension optimale et éviter de l'allonger par traction lors de la mesure.   -       Corriger la valeur lue du coefficient de dilatation linéaire du matériau du ruban.         5-2 Mesures indirectes des longueurs : Mesure stadimétrique : Elle permet la mesure indirecte d'une distance horizontale en lisant la longueur interceptée sur une mire par les fils stadimétriques du réticule de visée d'un théodolite ou un niveau optique (niveau chantier).   5-3 Mesures angulaires: 1-  Les équerres optiques :  L'équerre optique est un instrument de mesure d'angles dans un plan horizontal le plus simple ; il ne permet que de lever des perpendiculaires ou de situer l'alignement entre deux points d'observation qui se font sans lunette mais simplement par contacts optiques.     *  il y a deux types d'équerres optiques :   Equerre optique simple : Elle permet en étant sur un alignement AB :       D'élever une perpendiculaire en H sur AB ;

    D'abaisser la perpendiculaire d'un point M sur AB.   Equerre optique double :  L'équerre optique double permet de se placer à la fois :     Dans l'alignement AB ;     Au pied de la perpendiculaire H abaissée d'un point M sur AB.     2-  Planchette, alidades et déclinatoires : Elle peut avoir diverses dimension et déclinaisons : 30cmx40cm, 40cmx50cm, ..., etc.   Elle est montée sur le trépied de l'appareil.   6- Procédés topographiques :   6-1 Mesures de planimétrie :   A/ Par des mesures linéaires seuls :               A1      mesure par triangulation             A2      mesure par abscisses et ordonnées             A3      mesure par alignements     B/ Mesures angulaires seules :               B1      mesure par intersection             B2      mesure par relèvement             B3      mesure par recoupement   C/ Mesures d'angles et de distances combinées :               C1      levé par abscisses et ordonnées             C2      levé par rayonnement             C3      levé par cheminement   6-2  Mesures de l'altimétrie :               A         nivellement trigonométrique et transmission d'altitudes             B         nivellement des points intermédiaires par rayonnement             C         nivellement directe           II)  Objet du Stage pratique : Le stage pratique est la suite de notre formation théorique par une formation pratique en milieu professionnel ; C'est aussi une occasion privilégiée de faire valoir notre savoir- être et notre savoir- faire.   Cette expérience nous permettra de découvrir et d'anticiper les points sur lesquels nous aurons à travailler pour construire une carrière à la hauteur de nos capacités et de nos aspirations.   III ) Présentation de la spécialité technicien en                                 Topographie :   La spécialité technicien en topographie est une formation diplômante ayant pour objectif de former des agents techniques qui ont pour mission au sein d'une entreprise, d'un bureau d'études ou de tout autre service, de s'occuper de toutes les taches liées à la topographie, et de rapporter fidèlement et avec exactitude l'état et la nature du terrain afin de le reporter sur un plan, lire et interpréter des cartes et plans topographique ou bien matérialiser des projections sur le terrain ; pour ce faire, le topographe doit maîtriser les taches suivantes:   1)      Prendre connaissance de la mission qui lui a été assignée ; 2)      Avoir une connaissance sur l'usage du matériel topographique en général ;   3)      Pouvoir effectuer toutes sortes de levés topographiques ; 4)      Maîtriser les technique de reports de données sur différents plans et différentes échelles ;   5)      Maîtriser les méthodes de calcul de coordonnées ;   6)      Avoir la capacité de lire et d'interpréter des plans topographiques et les plans de bâtiment et travaux publics en général ;   7)      Avoir des connaissances générales sur les disciplines se rapportant à la topographie tel que le foncier, le bâtiment, les travaux publics, l'hydraulique et l'architecture ;  

8)      Avoir une maîtrise des outils informatiques et des logiciels de traitement de données et des logiciels de dessin. IV)   Conditions d'accès : Pour pouvoir postuler à une formation en topographie le candidat doit jouir de capacités suivantes :   1)   Avoir un niveau d'instruction qui lui permet d'assimiler les différentes méthodes de calcul (maîtrise des mathématiques et de la géométrie).   2)   Avoir un niveau d'instruction qui lui permet d'interpréter des plans et d'effectuer des dessins.   3)   Avoir un niveau d'instruction qui lui permet de rédiger les différents rapports.   4)   Avoir une bonne audition   5)   Avoir une acuité visuelle acceptable.   6)   Etre en bonne santé physique.   7)   Jouir de toutes ses capacités mentales.     V ) Présentation du bureau d'études : 1-  Forme juridique du cabinet et activités : Le bureau d'étude principal  (TERZI Mohammed Ouali) est agréé  sous le N°248 /2014 ; multidisciplinaire, son activité de prestataires de services couvrent des domaines variés, tels : -     Les travaux publics -     La topographie -     L'architecture         2 Entités : Outre un siège social, le bureau d'études dispose de deux (02) bureaux secondaires chacun d'eux étant  situé respectivement :       Pour le siège social au 16, rue Oubouzar Chérif  à Tizi Ouzou,     Pour le bureau d'études secondaire 1 à Azazga, rue des Chouhada,     Pour le bureau d'études secondaires 2 à  Ain El hammam au 1 er étage du bâtiment  A  boulevard amirouche     3- Historique : -       Le Bureau D'Etudes (TERZI Mohammed Ouali) a été créé en 2000. Il compte parmi ses effectifs des cadres jouissant d'une longue expérience dans leur domaine,   -       En 2004 le premier bureau secondaire, spécialisé dans les travaux publics  et les travaux topographique, est crée  à Azazga,   -       Le Bureau d'étude secondaire 2, spécialisé dans les travaux topographiques et lieu de mon stage pratique, a été créé en mai 2006.   VI)   Missions et activités du bureau : Le bureau d'études en sa qualité de bureau d'études techniques intervient à travers toutes les communes de la wilaya de Tizi-Ouzou et parfois dans d'autre wilaya.     Ses missions sont : -       De réaliser des levés d'état des lieux pour la projection de réseaux de gaz naturel,   -       De réaliser des levés d'état des lieux pour le suivi d'exploitation de carrières,   -       Des Levés planimétriques et altimétriques pour implantation d'immeubles, -       L'établissement de plans de masse et de situation,   -       La réalisation de projets de partage,   -       L'implantation de bornes   Par ailleurs, le cabinet exécute souvent d'autres taches au profit d'autres bureaux notamment pour des cabinets d'architecture, des bureaux d'études de génie civil  et d'hydraulique.     VII)   Les Logiciels utilisés au bureau : Le bureau d'étude s'est doté de divers logiciels lui permettant de traiter les données et d'établir des plans.   Les logiciels les  plus utilisés sont :   1- Auto CAD : C'est un logiciel utilisé pour le traitement et l'habillage de plans ainsi que leur mise en pages ; pour le traitement et la projection de

ces dernières, on utilise de multiples versions de ce logiciel : Auto CAD 2009, Auto CAD 2012, Auto CAD 2013, etc.   2- Topo CAD: Ce logiciel est adapté à l'Auto CAD ; il est  conçu pour faciliter le transfert et le traitement des données. A titre indicatif, les quelques fonctions de base de ce dernier sont, entre autres :       De lire le fichier en extension XYZ,     De tracer les courbes de niveau,     De dessiner les profils en long,     De dessiner les profils en travers,     De calculer des cubatures,     De division des surfaces, 3- Covadis: Ce logiciel a le même principe que Topo CAD avec, toutefois, quelques améliorations  apporté par rapport à ce dernier.   Les fonctions  principales de ce logiciel sont de :       Tracer les courbes de niveau     Dessiner les profils en long     Dessiner les profils en travers     Calcule des cubatures     L'importation des données à l'Auto CAD     Et l'habillage du dessin     4- Autres logiciels de  topographie : A ce titre, nous pouvons citer les logiciels suivants : AZIMUT, CadOGéo,  KeaPolaris,  Mensura,  MicroStation, Therion, Trimble Sketchup,  VisionPlus,  Visual Topo,           Revit,  DECAMètre,  TopStation. En plus de ces logiciels de dessin on utilise également  Microsoft Office et Photoshop. 5-  Excel : Excel est utilisé pour l'analyse et le traitement des données transférées à partir de l'appareil  (LEICA TC 407). 6- Word : Word est utilisé pour rédiger les rapports d'expertise et différents documents. 7- Photoshop : Photoshop est utilisé pour le traitement d'images et des cartes topographiques.     VIII)  Matériel topographique utilisé par le bureau : Afin d'avoir un meilleur rendement et améliorer sa compétitivité, le bureau d'étude s'est doté d'une station topographique de marque LEICA TC 407.   Présentation du tachéomètre TC 407   Le LEICA géosystems TC 407 est un tachéomètre électronique de haute qualité conçu pour les chantiers de construction. Doté d'une technologie innovante, il rend plus facile les travaux de topographie quotidiens. Cet instrument est particulièrement adapté aux travaux de construction simples et aux implantations. Son utilisation simplifiée permet de le mettre rapidement entre les mains de topographes inexpérimentés. Il présente l'avantage d'avoir plus de fonctions, une portée de 3 500 m et une capacité de 10 000 blocs.   Composants du tachéomètre LEICA TC 407 C'est un tachéomètre électronique avec un clavier à affichage alphanumérique à 6 lignes d'édition de 31 caractères, 4 touches fonction et double compensateur bi-axiale électronique, distance mètre incorporé, portée avec 1 réflecteur 3 500 mètres, mémoire interne pour l'enregistrement de 10 000 blocs de données directes DFX pouvant être lues directement sur l'instrument plomb optique LASER ; Appareil livré dans un coffret avec :   -       Programmes intégrés -       Implantations, calcul de surface, alignement, station libre, etc.   CD ROM LEICA Géo office   -       Programme de transfert des données et manuel d'utilisation               Il est équipé des accessoires suivants   Set standart  accessoires comprenant :   -       1 GDF 111, embase standart sans plomb optique, -       2GEB 111, batteries concordées internes rechargeables,

-       1GKL 111, chargeur de batterie BASC, version Europe, -       1GEV 189, câble de données LEMO pour connexion USB, -       1 GST 05, trépied en bois coulissant, -       1 GPR 1, réflecteur rond standart, portée jusqu'à 3 500m, -       1 GPH 1, monture à un (1)  prisme, -       1 GZT 4, plaque de pour monture GPH 1 -       1 GLS 11, canne à plomber, hauteur jusqu'à 2.15 m                             2 1                                7   3         8   4     6   100     9       5                           110

120   130           1-    Viseur 2-    Poignée de transport détachable avec vis de fixation 3-    Mouvement vertical fin 4-    Couvercle du compartiment à batteries 5-    Touche OK 6-    Mouvement horizontal fin 7-    Objectif avec distance mètre électronique intégrée (EDM) ; sortie du rayon 8-    Ecran d'affichage 9-    Vis calant 10- Clavier 11- Mise au point image de la lunette 12- Oculaire ; réticule de mise au point 13- Touche On/Off Programme incorporé dans le tachéomètre : Le tachéomètre TC 407 comporte principalement deux interfaces : -       Une interface pour le réglage des paramètres de l'appareil et la gestion des données   -       Une interface pour l'exécution des programmes   1) Paramètres de l'appareil Les paramètres de l'appareil permettent notamment :   ü De voir le système ü De voir l'état des batteries ü De choisir le type de réflecteur ü D'activer ou de désactiver certaines options ü De créer ou de supprimer des jobs (espaces d'enregistrement) et des données.   2) Programmes Cette interface permet d'exécuter les programmes incorporés dans le tachéomètre et qui sont les suivants :   A-  Le levé Le tachéomètre dispose d'un programme de levé  que l'on doit choisir dans un menu et ce, après avoir réglé et calé l'appareil.   Une fois le programme levé actionné, grâce aux interfaces que sont le clavier et l'écran, on suit les étapes suivantes :   a)- Job C'est l'espace mémoire où doivent être stockées les données, à rappeler qu'on peut partitionner la mémoire de l'appareil en plusieurs jobs, ainsi on peut séparer les données des différents projets.   b)- Station Il nous demande de donner le nom de la station, ses coordonnées (x, y, z) et la hauteur de l'instrument.   c)- Orientation Il nous demande d'introduire le nom du point de repère sur lequel on doit s'orienter et ses coordonnées.   d)- Démarrer Il  nous demande de donner le numéro des points de levé, la hauteur, le réflecteur ainsi que le code du point.   Le levé s'effectue par simple ''clic'' sur un bouton de l'appareil qui envoie le signal infrarouge sur le réflecteur ; ce dernier renvoie le signal vers l'appareil ; l'appareil reçoit le signal, calcule la distance entre l'appareil et le réflecteur, calcule les coordonnées (x, y, z) et les stocke dans sa mémoire.     B- Implantation Ce programme permet de placer sur le terrain des points dont les coordonnées sont connues ou calculées au bureau.   A cet effet, avant d'activer la touche d'implantation, on saisit sur le tachéomètre ou on transfère de l'ordinateur vers le tachéomètre les points et les coordonnées des points à implanter.   Sur le terrain et en stationnement, on cale l'appareil, on l'allume et on choisit le programme implantation. a)- On choisit le job (l'espace où sont enregistrées les données) ;   b)- On introduit le nom et les coordonnées de la station ;  

c)- On introduit le nom et les coordonnées du point de repère   d)- On introduit les numéros des points dont les coordonnées sont préalablement saisies ou transférées, on oriente l'appareil jusqu'à avoir sur l'écran l'angle horizontal HZ = 0, on clique sur le bouton distance pour déterminer la distance à laquelle il faut reculer, on avance la mise jusqu'à avoir Dh=0, on se rapproche de zéro (0) selon la précision souhaitée.   C- Station libre Ce programme est utilisé quant nous disposons de deux points ou plus dont nous connaissons les coordonnées sur lesquelles nous ne pouvons pas stationner ; pour ce faire,  on stationne l'appareil sur un point quelconque dont les coordonnées sont inconnues, on vise les points dont les coordonnées sont connues et le programme calcule les coordonnées de la station.   D- Distances entre les points Ce programme permet de calculer la distance entre des points qui sont connus, c'est-à-dire mémorisés dans la mémoire de l'appareil ; ces points peuvent être suivis ou levés sur le terrain.   E- Calcul de surface Ce programme permet de calculer la surface pour un polygone dont les coordonnées de ses sommes sont mémorisées dans la mémoire de l'appareil ou levées sur le terrain.                       IX) Travaux réalisés dans le cadre du stage pratique   Pour clôturer le présent mémoire, nous présentons, ci-dessous, les taches et travaux réalisés par l'effectif du bureau  et auxquels nous avons activement participé ; pour une meilleure compréhension les différentes étapes sont également décrites pour chacune des taches exécutées.     1-  Levé planimétrique Objet : Effectuer le levé d'une parcelle de terrain en vue de faire sa délimitation, calculer sa surface et établir les plans de masse et situation.   Etapes à suivre : (Le plan y afférent se trouve en annexe)     a)  Au niveau du terrain -       Constat visuel, -       Demandes de renseignement auprès des propriétaires et riverains, -       Choix de la station de façon à viser le maximum de points (on peut faire plusieurs stations), -       Stationnement de l'appareil, -       Dresser un croquis schématique de la parcelle en question et de son voisinage, -       Caler et équilibrer l'appareil, -       Choix du job où seront enregistrées les données, le créer s'il n'existe pas (en choisissant JOB), -       Introduire les coordonnées X, Y, Z du oint de stationnement (en choisissant STATION), -       Orienter l'appareil vers le nord ou vers un point dont les coordonnées sont connues (en choisissant l'Orientation), -       Commencer le levé (en choisissant la commande Démarrer) puis choisir le numéro du premier point, ainsi que la hauteur  du réflecteur.     b)- Au niveau du bureau : -       Connecter le tachéomètre au micro-ordinateur où sont installés les utilitaires de Leica Géo Office, -       Actionner l'icône ''LEICA GEO OFFICE'', -       Choisir le menu Transfert de données (les données sont alors transférées du tachéomètre vers le micro sous format TXT), -       Utiliser le logiciel Excel pour visualiser et éventuellement faire des modifications, -       Enregistrer le fichier sous format TXT, lui donner un nom, -       Actionner le programme ''COVADIS'' (un nouveau fichier vierge), -       Choisir le menu ''CHARGEMENT DES DES SEMIS'', -       Choisir le nom du fichier TXT préalablement transféré et enregistré, -       Tous les points sont alors projetés selon leurs coordonnées XY  sur le calque  ''TOPOJIS'', le numéro du point sur le calque ''TOPOMAT'' et l'altitude sur le calque ''TOPOALT'', -       En se servant du croquis et des points projetés on dessine notre plan, -       Grâce aux barres d'outils Autocad et Covadis, procéder à l'habillage du plan, et ensuite imprimer  à l'échelle souhaitée se trouvant  dans le menu paramètres d'impression.     2- Levé altimétrique

Objet : Effectuer  le levé d'une assiette destinée en général à recevoir un projet ; pour ce faire, le concepteur a besoin de connaitre les altitudes et la configuration du terrain qui lui permettront ainsi de calculer la quantité des terrassements (Déblais et remblais).   Pour notre cas, nous avons réalisé un levé de parcelle de terrain située à Ain El Hammam en vue de connaitre la différence de niveau afin de réaliser  un réseau d'assainissement                 Etapes à suivre : (Le plan y afférent se trouve en annexe)     a) Au niveau du terrain -       Constat visuel, -       Demandes de renseignement auprès du propriétaire, -       Indication des bornes délimitant la parcelle de terrain, -       Effectuer un cheminement fermé (les stations sont matérialisées par des bornes en piquets métalliques et sont choisis de façon à viser le maximum de points de stationnement de l'appareil), -       Dresser un croquis schématique de la parcelle en question et de son voisinage, -       Caler et équilibrer l'appareil, -       Choix du job où seront enregistrées les données sinon  le créer  s'il n'existe pas (en choisissant JOB) -        Introduire les coordonnées X, Y, Z du oint de stationnement (en choisissant STATION), -       Orienter l'appareil vers le nord ou vers un point dont les coordonnées sont connues (en choisissant l'Orientation), -       Commencer le levé (en choisissant la commande Démarrer) puis choisir le numéro du premier point, ainsi que la hauteur  du réflecteur.   b)- Au niveau du bureau : Ce sont les mêmes étapes que pour le levé planimétrique aux seules différences qu'il faut : -       Vérifier l'écart de fermeture entre le point de départ et le point d'arrivée, -       Procéder à une correction en répartissant l'erreur sur l'ensemble des stations -       Une fois les erreurs corrigées on transfère du micro vers le tachéomètre les coordonnées corrigées de toutes les stations et on se déplace une seconde fois sur le terrain. c)- Au niveau du terrain On retourne sur le terrain pour faire un levé des points et on suit le même cheminement que pour le levé planimétrique aux seules différences qu'il faut : -       Introduire le numéro de la station au niveau de l'appareil qui se charge de rechercher ses coordonnées -       Veiller à introduire pour chaque station le numéro de la station et la hauteur de l'appareil, -       Veiller à introduire la hauteur du réflecteur et à lever tous les points singuliers de la zone, -       Et faire un maillage assez serré.   d)- Au niveau du bureau : Au niveau du bureau : -       Refaire les mêmes étapes que pour le levé  planimétrique, -       Actionner le menu ''COVADIS'', calcul de MNT, -       Actionner le menu ''courbe de niveau'', -       Actionner le menu ''coter courbe de niveau''.   3- Implantation : A- Partage et implantation de limites Objet : Effectuer le levé d'une parcelle de terrain en vue de faire un projet de partage, effectuer un morcellement de la parcelle puis se déplacer sur les lieux pour implanter les bornes.       Etapes à suivre : (Le plan y afférent se trouve en annexe)   v Déplacement sur les lieux a) Au niveau du terrain -          Faire un levé topographique en suivant les mêmes étapes que le levé planimétrique, -          Laisser sur le terrain trois bornes (piquets métalliques)   b)- Au niveau du bureau : -       Transférer les données en suivant les mêmes étapes que le levé planimétrique, -       En se servant du croquis et des points projetés dessiner le plan, -       Grâce aux barres d'outils Autocad et Covadis  procéder à l'habillage du plan, -       Calculer la surface de la parcelle avec la commande “cotation de surface“ -       Procéder au morcellement de la parcelle avec la commande “Division de surface “ (et en suivant les recommandations du propriétaire),

-       Relever les coordonnées des lignes de partage avec la commande “DESSIN DE POINT TOPO“, -       Enregistrer ces points dans un fichier sous format TXT avec la commande “ECRIRE UN FICHIER DE POINT“, -       Ces points peuvent être affichés sur le plan avec la commande  “AFFICHER LA LISTE DES POINTS TOPO“. Le fichier est ensuite enregistré sous le format GSI  -       Avec les utilitaires LEICA GEO OFFICE transférer les coordonnées du micro vers le tachéomètre.     c)- Au niveau du terrain -       On stationne sur la borne préalablement implantée lors du levé et dont les coordonnées ont été transférées, -       On donne le numéro de la borne à laquelle on veut s'orienter  dont les coordonnées ont été transférées, -       On introduit successivement les numéros des points à implanter dont les coordonnées sont aussi transférées vers le tachéomètre, -       Le tachéomètre nous indique à chaque fois la direction du point et sa distance par rapport à la station ; il indique aussi de combien le porte mire doit avancer ou reculer le réflecteur ainsi que la distance nécessaire.     4- Etablissement d'un plan de recollement d'un réseau        d'assainissement :       Etapes à suivre : Avant de commencer les travaux le chef de service études récupère toutes les données nécessaires concernant l'étude auprès de l'entreprise en charge du projet, puis se déplace avec un représentant de cette dernière sur les lieux pour prendre connaissance de l'étendue et des délimitations de la zone concernée par le projet.   a)- Au niveau du bureau : Le chef de service études consulte la carte d'Etat Major et les images Google Earth en vue d'avoir un aperçu global et plus précis du village, ce qui  qui  aidera à tracer un schéma directeur préliminaire afin de déterminer les zones et les bandes qui seront concernées par les levés topographiques       b)- Au niveau du terrain -       Constat visuel, -       Demandes de renseignements auprès de l'entreprise en charge du projet -       Effectuer un cheminement fermé, les stations étant matérialisées par des bornes sont choisies de façon à viser le maximum de points, les points sont levés au fur et à mesure  que le cheminement, -       Dresser des croquis schématiques au fur et à mesure que le cheminement, -       Suivre les mêmes étapes que pour le levé planimétrique aux seules différences :     D'introduire le numéro de la station au niveau de l'appareil qui se charge de rechercher ses coordonnées     De veiller à introduire pour chaque station le numéro de la station et la hauteur de l'appareil,     De veiller à introduire la hauteur du réflecteur et à lever tous les points singuliers de la zone,     Et de faire un maillage assez serré.   c- Au niveau du bureau : Ce sont les mêmes étapes que pour le levé planimétrique aux seules différences qu'il faut : -       Vérifier l'écart de fermeture entre le point de départ et le point d'arrivée en x,  y et z, -       Procéder à une correction en répartissant l'erreur sur l'ensemble des stations ; si c'est une erreur de fermeture  rechercher l'origine de l'erreur ; si c'est une erreur accidentelle corriger, dans ce cas, l'erreur au niveau de la station, -       Une fois les erreurs corrigées on transfère de l'ordinateur  vers le tachéomètre les coordonnées corrigées de toutes les stations et on prépare le prochain déplacement vers le même endroit (lieu du projet).   *  A la fin de chaque jour de levé sur le terrain, les données sont transférées vers le micro et traitées afin de déceler d'éventuelles erreurs, l'habillage du plan se fait au fur et à mesure pour éviter un cumul d'erreurs.   Une fois la vue en plan terminée, on trace le réseau projet sur le plan et on établit un schéma directeur du réseau, puis on passe à l'élaboration des profils en long en respectant les étapes suivantes :   Etapes à suivre pour réaliser un profil en long : Lancer la commande COVADIS 3D : V.R.D. Conception de réseaux puis : Dessin en plan :     Dessiner la canalisation     Ecrire la définition de canalisation     Définir où placer les regards     Renuméroter les regards si nécessaire   Calcul des altitudes TN :    Calcul des altitudes points     Ecrire le fichier Terrain Naturel   Profil en long TN /    Préparer un nouveau profil     Dessiner le profil d'après fichier TN   Profil en long projet :    Dessiner à partir du TN     Ecrire la définition du projet     Dessiner et placer les profils en travers     Remplir les lignes du cartouche

  Pour habiller le plan :    Dessiner en plan     Habiller le plan (valider les regards et la canalisation)   X- Recommandations pour la sécurité du travail et         l'entretien du matériel :   1 – Sécurité : A l'instar des autres métiers le topographe est exposé dans son travail à des conditions très rudes et parfois à des risques professionnels ; il doit se prémunir et à cet effet, il doit respecter certaines normes de sécurité parmi lesquelles nous citerons : Le topographe doit avoir une tenue vestimentaire appropriée, des chaussures solides et confortables,  Durant son travail sur le chantier il doit impérativement porter un casque de sécurité,  Quand le topographe travaille aux abords des routes, il doit éviter de faire des stations sur la chaussée ou au bord de la chaussée ; il doit en outre mettre une tenue fluorescente et poser des balises de signalisation,  Il arrive que le topographe soit appelé à travailler aux abords de falaises, en terrains montagneux ou très accidentés, il doit par conséquent faire très attention pour éviter des chutes dangereuses et parfois mortelles,  Le topographe est appelé parfois à travailler  dans le désert ou en périodes de canicule, ce qui nécessite des précautions particulières (choisir les horaires de travail, se prémunir contre la déshydratation et avoir des équipements appropriés).      2- Entretien du matériel : Le topographe doit préserver son matériel de travail en respectant les recommandations suivantes :   Avant d'utiliser un matériel, lire son mode d'emploi ou se faire assister par une autre personne,   Eviter d'exposer le tachéomètre aux pluies et à l'humidité,  Eviter de transporter le tachéomètre sans son coffret,  Au terrain ou au bureau poser son matériel dans des endroits sûrs,  Avant de commencer  la manipulation sur le terrain, s'assurer d'avoir bien ancré les trépieds et fixé l'appareil.                        Conclusion : Le stage pratique effectué au sein du bureau d'étude section de Ain El Hammam, m'a permis d'apprécier en premier lieu, le sérieux et toute la  rigueur qui entoure tous les travaux de topographie et en second lieu, les difficultés rencontrées  par le topographe dans le cadre de son activité quotidienne. J'ai appris au cours de ce stage pratique  à manipuler et à utiliser des appareils topographiques modernes, à mettre en œuvre et sur le terrain mes connaissances théoriques acquises au CFPA de Draa EL Mizan tout en me familiarisant  avec l'outil informatique et les logiciels indispensables à l'interprétation  et à la restitution des  résultats. Le métier de topographe est enfin  un métier passionnant  et enrichissant à plus d'un titre. En contact permanent avec des entreprises publiques ou privées et des particuliers, le topographe doit avoir des qualités humaines indéniables, une culture générale non des moindres et des connaissances  juridiques certaines pour être en parfaite harmonie avec les exigences de son métier, toute erreur d'interprétation dans le cadre de son travail pouvant être, en effet,  lourde de conséquences et engager entièrement sa responsabilité.