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RAPPORT
ANNUEL
2018
SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI, QUE DIEU L’ASSISTE
SOMMAIRE 10
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107
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ÉCHANGE AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
COMITÉ DE DIRECTION
ASSURER AUTREMENT !
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L’ONCF EN UN CLIN D’ŒIL
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CONSTRUIRE AUTREMENT !
121
APPUYER AUTREMENT !
AGIR AUTREMENT !
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151
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MAINTENIR AUTREMENT !
VOYAGER AUTREMENT !
83
ACHEMINER AUTREMENT !
MANAGER AUTREMENT !
DÉCRYPTER AUTREMENT !
PARTAGER AUTREMENT !
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PERFORMER AUTREMENT !
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7 ÉCHANGE AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
ÉCHANGE AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
ÉCHANGE AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
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L’année 2018 s’est achevée sous le signe de l’aboutissement des grands projets de développement. Quel regard en portez-vous ?
Ensemble, réinventons la mobilité de demain et le plaisir de voyager en train !
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MOHAMED RABIE KHLIE
L’année 2018 a été celle de la mobilisation et de l’aboutissement de l’ensemble des projets structurants menés à pied d’œuvre pour reconfigurer l’offre ferroviaire. C’est le cas de la mise en service du train à grande vitesse “Al Boraq“, du triplement de l’axe Casablanca – Kenitra sur 130 km (y compris la rénovation du tunnel reliant Salé à Rabat ainsi que la désaturation du carrefour de Casablanca par lequel transite 90 % du trafic voyageurs et marchandises), du doublement complet de la ligne Casablanca – Marrakech sur 170 km, permettant le gain d’une heure environ et l’augmentation de la cadence des trains dans un objectif d’une cadence horaire par sens à terme, de l’ouverture de gares “nouvelle génération” à Tanger, Kenitra, Rabat-Agdal, Casa-Voyageurs, Benguerir et Oujda, de la réalisation du programme de sécurisation de la traversée de la voie ferrée… Grâce à ces projets structurants qui s’inscrivent dans le cadre de la politique des grands chantiers insufflée par la vision éclairée et les orientations prospectives de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, le secteur ferroviaire amorce un tournant qualitatif majeur et marque un réel renouveau. Résultat : amélioration considérable de la mobilité des citoyens et renforcement de la compétitivité logistique nationale.
Si vous ne deviez retenir qu’une chose de l’année 2018 ? Les chantiers menés et les évènements vécus sont certes multiples et viennent conforter les choix stratégiques de notre pays en matière de développement des infrastructures de transport. Mais, ce serait sans aucun doute, l’inauguration par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, le 15 novembre 2018 du train à grande vitesse “Al Boraq“, 1er du genre sur le continent africain et réalisation de fierté nationale. Elle a été incontestablement le moment qui restera gravé dans la mémoire de tous les Marocains et dans l’histoire des chemins de fer de notre pays. De même, Le Souverain a bien voulu par Sa Haute Bienveillance, marquer une nouvelle séquence du développement du réseau ferré national en inaugurant, le 17 novembre 2018, la nouvelle
gare de Rabat-Agdal et en lançant la mise en service de tous les grands projets structurants précités.
Quelles sont alors les retombées socio-économiques de ces projets titanesques ? Tous ces investissements cohérents, compatibles et intégrés permettent de faire bénéficier les citoyens d’un effet réseau, donnant lieu à des « gains en temps de parcours » grâce à des correspondances optimisées entre “Al Boraq“ et les trains modernisés desservant le Nord et le Sud du pays, et également d’engendrer des effets d’entraînement au profit de la collectivité en termes de création d’emplois, de sécurité, de préservation de l’environnement et d’initiation d’un écosystème autour du ferroviaire, tout en dynamisant les activités des entreprises marocaines et en contribuant à la création de la valeur ajoutée. C’est en fait, toute une nouvelle ère des chemins de fer qui s’ouvre au service d’une mobilité durable au sein de notre pays.
La finalité principale de ce genre de projets est le client. Comment vont-ils se traduire en termes de bénéfices sur l’offre ferroviaire ? Tous ces projets ont permis de repenser l’offre commerciale et de lancer un nouveau concept de voyage, à même de satisfaire au mieux les exigences évolutives des clients : “Al Boraq“, trains grandes lignes baptisés “Al Atlas”, trains de proximité (TNR), nouvelles gares ferroviaires-centres de vie multiservices… c’est toute une nouvelle palette de produits et services innovants qui est proposée conjuguée à un plan de transport plus étoffé, en adéquation avec l’évolution de la demande et un système de tarification modulable, flexible et accessible à tous. Quant au parcours client, il n’est pas en reste puisqu’il a été entièrement revu et amélioré : information à distance, accessibilité, accueil et information, circulation en gares, commodités et services, achats en gares, contrôle et accès aux quais, service d’escale et embarquement, dispositif PMR (personnes à mobilité réduite), écoute et réclamation…, rien n’a été laissé au hasard dans le but d’offrir aux usagers une nouvelle expérience du voyage et un réel plaisir d’emprunter le train.
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9 ÉCHANGE AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
Parallèlement à la livraison des grands projets, quel bilan faites-vous des performances de l’exercice 2018 ? Au registre des réalisations, malgré une année marquée par les contraintes des travaux, les résultats des activités de 2018 affichent un maintien de performance notable. Jugez-en à travers ces quelques indicateurs : ce sont 35 millions de voyageurs transportés, 27 millions de tonnes de marchandises acheminées, 5,2 milliards de DH d’investissements réalisés, un chiffre d’affaires de 3,1 milliards de DH et une valeur ajoutée de 2 milliards de DH en plus d’un gain substantiel pour la Collectivité d’une valeur monétarisée de 2,5 milliards de DH grâce à l’utilisation du rail. Nous ne pouvons qu’être satisfaits de ces résultats qui, conjugués au rythme des investissements et au perfectionnement de notre mode de gouvernance, laissent dire que le secteur ferroviaire continu à se positionner en tant que vecteur du développement économique et social durable de notre pays.
Quelle place occupe le développement de l’activité fret et logistique ? À l’ère du train à grande vitesse “Al Boraq” et dans le cadre de son développement, l’ONCF poursuit l’implémentation de sa stratégie Fret et Logistique au profit des opérateurs économiques nationaux et internationaux. Il propose des solutions logistiques globales et intégrées leur permettant d’optimiser les flux et les chaînes d’approvisionnement et de distribution de leurs marchandises. En effet, l’opérationnalisation de cette stratégie assurera à l’ONCF un positionnement déterminant dans le marché de la logistique au Maroc. Il est important de préciser que les solutions créatrices de valeurs ajoutées que l’ONCF propose à ses clients se sont rendues possibles grâce à son outil de production performant associant sécurité et massification des transports et ce, en s’appuyant sur un réseau d’infrastructures logistiques développées au niveau des grands pôles économiques du Royaume (Casablanca, Fès, Marrakech, Tanger, Oujda et Nador). Concrètement, et dans le cadre de plusieurs partenariats (Win/Win) conclus avec ses clients, l’ONCF a mis en place des plans logistiques sectoriels relatifs aux céréales, aux
ÉCHANGE AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL
hydrocarbures, aux conteneurs et aux voitures. Ces plans ambitieux ont permis d’accompagner d’une manière efficace et efficiente les opérateurs économiques pour contribuer à l’atteinte des objectifs fixés. À noter que les résultats de 2018 s’affichent encourageants pour cette activité, avec un potentiel important qui sera généré dès la concrétisation de projets sur lesquels nous travaillons de très près avec nos partenaires portant sur les connexions de sites au rail et la création de joint-ventures (JV).
Où en êtes-vous dans le déploiement de la stratégie de valorisation du patrimoine gares ? L’ONCF a adopté un nouveau concept de valorisation et de modernisation des gares pour en faire de vrais lieux de vie et des centres multiservices et multifonctionnels. Ce concept a été amplement apprécié par les parties prenantes et a concerné les petites, moyennes et grandes gares. En 2018, l’Office a mis en service quatre grandes gares ayant accompagné le train “Al Boraq“ à savoir Tanger, Kenitra, Rabat-Agdal et Casa-Voyageurs. Ce sont des sites architecturaux portant chacun un cachet spécial en phase avec son environnement urbanistique et avec le nouveau concept de voyage. Ils se positionnent sur le mass market, en ciblant un grand nombre de consommateurs (voyageurs et chalands). Services, coffee shop, restauration variée, prêt-à-porter, loisirs, autant d’offres commerciales diversifiées et rigoureusement sélectionnées à même de répondre aux différents besoins des clients. En outre, de nouvelles gares ont été ouvertes au public à Benguerir et Oujda, sachant que le portefeuille ‘gares’ comporte encore des projets de construction. Les travaux sont en cours pour Témara, Rabat-Ville et Guercif, alors que les études sont achevées pour les cas de Skhirat, Bouznika, Settat, Taza, Meknès et Nouaceur et qui seront engagées dans le cadre du prochain contrat-programme.
Quelles sont les priorités de l’Office pour 2019 ? L’ONCF ambitionne d’inscrire 2019 sous le signe de l’excellence opérationnelle, priorisant l’amélioration de la qualité du service, l’optimisation des charges et l’accompagnement de la dynamique nationale. D’autres registres qui ne manqueront pas de marquer l’année 2019, concernent notamment la finalisation du nouveau cycle de développement, le lancement de nouveaux projets d’infrastructure, l’acquisition de nouveau matériel roulant, la poursuite du déploiement de la stratégie ambitieuse fret et logistique grâce aux nouvelles capacités libérées et aux partenariats JV en cours de finalisation. À cela s’ajoutent la modernisation des installations et équipements de production, la poursuite de l’amorce de la transformation digitale et le plein engagement de l’Office dans l’innovation participative pour encourager les talents et favoriser un mode de fonctionnement interne plus agile et collaboratif. Autant de projets qui témoignent de la volonté de l’Office de persévérer sur la voie de la performance et de la modernité pour que la mobilité de demain soit encore et toujours inscrite dans la ligne du renouveau.
Où en êtes-vous par rapport au prochain cycle de développement et comment se profile l’avenir de l’ONCF ? Pour maintenir le cap de la modernisation du secteur ferroviaire, un nouveau cycle de développement a été préparé et constitue une référence pour le projet du prochain contratprogramme avec l’État. Il a pour objectif la consolidation des performances réalisées. Outre le renforcement des performances internes, celui-ci s’articule autour de la mobilité durable via le développement de l’offre commerciale, la poursuite de la modernisation du réseau en l’orientant davantage vers les nouvelles technologies et la transition écologique, ainsi que la valorisation des actifs matériels et immatériels de l’Office, et la promotion de la filière ferroviaire pour renforcer son rayonnement local et régional. En ce qui concerne le prochain contrat-programme État-ONCF,
il s’inscrit dans un contexte particulier marqué, entre autres, par le fait que le modèle économique de développement adopté au cours de ces dernières années a certes pu donner les fruits escomptés, mais il sera reconsidéré pour accompagner l’ambition forte de développement pérenne du secteur selon un cadre organisationnel et économique le plus adapté à ses ambitions.
Dans toute cette dynamique prometteuse, où se situe le capital humain ? Tout d’abord, il est à souligner que derrière chacune des réalisations, citées auparavant, et dont nous ne pouvons qu’être fiers, se trouve notre vraie richesse : les femmes et les hommes du rail qui œuvrent, jour et nuit, pour offrir un service à la hauteur de nos ambitions et préparer la mobilité de demain. Je tiens tout particulièrement à les féliciter et à les remercier vivement pour leur implication, mobilisation au quotidien, adhésion et précieuse contribution. Naturellement, la concrétisation de ces méga-projets n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Nous avons été confrontés à bien des épreuves, que nous avons su surmonter ensemble et convertir en réussite grâce au dévouement de tout un chacun. Dans un autre registre, l’Office a adopté une nouvelle politique de modernisation et de digitalisation de la GRH tout en poursuivant le rajeunissement de ses effectifs, en tant que levier essentiel pour réussir le pari des mutations en cours. Aujourd’hui, le positionnement et l’attractivité de notre Office dans le marché de l’emploi auprès des jeunes diplômés n’est plus à démontrer, grâce à une culture harmonieuse bien ancrée au sein de l’entreprise, soutenue par des valeurs partagées qui guident notre action au quotidien.
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11 COMITÉ DE DIRECTION
COMITÉ DE DIRECTION
COMITÉ DE DIRECTION
MOHAMED RABIE KHLIE Directeur Général KHADIJA BOURARA Chargée de Mission auprès du Directeur Général
SAID CHANDID Direction Stratégie et Communication
LEBSIR EL YOUSFI Chargé de Mission auprès du Directeur Général, Chargé du Contrôle de Conformité des Paiements
ROKIA BELKEBIR
Direction Systèmes d’Information et Digital
LAHCEN ACHIBANE Direction Ressources Humaines
FATIMA LAASIRI Pôle Finances, Achat et Juridique EL KEBIR AKRIM Direction Sécurité et Audit Sécurité
MOHAMMED ADOUIRI ALAOUI Direction Innovation, RSE et Développement Durable
MOHAMMED SMOUNI
Directeur Général Adjoint Opérations
KHALID KHAIRANE Pôle Infrastructure et Circulation
ALI EL KARRAM Pôle Voyageurs
TAOUFIQ BOUARIF Direction Commerciale Trains Conventionnels
SAID NASSIRI Direction Commerciale Grande Vitesse
................. Direction Finances et Contrôle de Gestion
RAISSOUNI SANAE Direction Audit et Pilotage de la Performance
AZZEDDINE EL AMRAOUI Pôle Fret et Logistique
MOHAMMED SMOUNI Pôle Maintenance Matériel
Pôle Développement
MUSTAPHA HANYN Direction Maintenance Infrastructure
MOHAMED KHARDI Direction Ingénierie
MOHAMMED OUBRAHIM Direction Commerciale Marchandises
................. Direction Maintenance Matériel Moteur
ABDELRHANI ABDELMOUMEN Direction Maintenance Industrielle & Ingénierie
ABDELKADER BOUJDAD
AHMED BOUHALTIT Direction MOE
ABDELOUAHAD BOUFATMA Direction Transport Marchandises
BENMCHICH ABDESSLAM Direction Maintenance Matériel Fret
ABDELKHALEK YASSINE Direction Maintenance Materiel Voyageurs
Direction Circulation
MUSTAFA AREZKI
Direction Transport Voyageurs ERRACHID FAKIHANI Direction Régionale Infrastructure et Circulation Nord
HASSAN ECHCHFARJLI Direction Régionale Infrastructure et Circulation Centre
EL MUSTAFA EL KAMMAL
Direction Régionale Infrastructure et Circulation Sud
ABDELAZIZ AMOKRANE Direction Achats
MOHAMED CHAHID Direction Valorisation du Patrimoine
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13 L’ONCF EN UN CLIN D’ŒIL
L’ONCF EN UN CLIN D’ŒIL
L’ACTIVITÉ FERROVIAIRE EN 2018 10 INDICATEURS CLÉS
CARTE DU RÉSEAU FERRÉ TANGER SIDI YAHIA KENITRA
RABAT
MOHAMMÉDIA
CASABLANCA EL JADIDA
SIDI EL AIDI SAFI
SETTAT
TANGER MED TÉTOUAN
NADOR OUJDA
M.B KSIRI SIDI KACEM MEKNÈS
TAOURIRT
FÈS
35
AÉROPORT MOHAMMED V OUED ZEM KHOURIBGA
BOUARFA
BENGUERIR
MARRAKECH
TANGER SIDI YAHIA KÉNITRA
RABAT
MOHAMMEDIA
CASABLANCA EL JADIDA
SIDI EL AIDI
Lignes conventionnelles
5,2
SAFI
SETTAT
TANGER MED TETOUAN
NADOR OUJDA
M.B KSIRI SIDI KACEM MEKNES
TAOURIRT
FES
AÉROPORT Mohammed V OUED ZEM KHOURIBGA
BENGUERIR
MARRAKECH
BOUARFA
Investissements (109 de DH)
Millions de voyageurs
27
Millions de tonnes de marchandises
3,1
Chiffre d’affaires (109 de DH)
2,8% 90% 2,4
Contribution directe au PIB
Achats auprès d’entreprises locales
Part ONCF en émissions GES du secteur de transport
467
Collaborateurs recrutés
6%
Budget formation/masse salariale
Ligne à grande vitesse Tanger - Kénitra
2
Valeur ajoutée (109 de DH)
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15 L’ONCF EN UN CLIN D’ŒIL
L’ONCF EN UN CLIN D’ŒIL
MISSION, VALEURS, VISION ET AXES STRATÉGIQUES
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie co‑construite pour la prochaine décennie baptisée « Destination 2025 », le Groupe ONCF affiche une nouvelle vision qui consiste à se positionner en tant que L’ONCF est un Établissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Il a pour missions d’assurer le transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises dans les meilleures conditions de sécurité, de sûreté, de confort, de régularité, de coût et de développement durable. C’est ainsi que l’Office a pour objet :
« leader national de la mobilité durable au service des politiques publiques, qui se réinvente face à ses nouveaux enjeux stratégiques ».
• l’exploitation du réseau ferré national ; • la réalisation des études, la construction et l’exploitation des lignes nouvelles de chemin de fer ; • l’exploitation de toutes les entreprises se rattachant, directement ou indirectement, à l’objet de l’Office.
Pour accomplir convenablement la mission de l’ONCF et mieux satisfaire ses parties prenantes, les collaborateurs de l’Office partagent dans leurs actions au quotidien les cinq valeurs ci-après : • la Sécurité ; • l’Excellence ; • la Transparence ; • la Rigueur ; • l’Engagement.
Cette vision commune est portée par cinq axes stratégiques, traçant les orientations du Groupe ONCF en vue de satisfaire les attentes de chacune de ses parties prenantes et qui sont les suivants : • Axe 1
: l e groupe ONCF, leader national de la mobilité durable ;
• Axe 2 : le groupe ONCF, fait du développement de sa performance interne un levier essentiel face à ses enjeux stratégiques ; • Axe 3 : le groupe ONCF, accélère la valorisation de ses actifs matériels et immatériels pour développer des relais de croissance ; • Axe 4 : le groupe ONCF, au service des politiques publiques de mobilité et d’aménagement du territoire ; • Axe 5 : le groupe ONCF, contribue à la promotion et au développement de la filière ferroviaire marocaine et de son rayonnement dans sa région.
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15 novembre
Inauguration Royale d’“Al Boraq” et voyage officiel à bord, de Tanger à Rabat
18 novembre Mise en service des gares d’Oujda et Benguerir
16 novembre
Voyage de presse à bord d’“Al Boraq” à Tanger et annonce officielle de la nouvelle grille des tarifs d’“Al Boraq”
19 novembre
Mise en service de la gare de Tanger
17 novembre
Inauguration de la nouvelle gare de RabatAgdal et des gares de Casa-Voyageurs, Tanger, Kenitra, Oujda, Benguerir, ainsi que du doublement complet de la ligne CasaMarrakech et le triplement de Kenitra-Casa
21 novembre
Mise en service de la gare de Rabat-Agdal
18
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23 novembre
Ouverture des ventes de billets à l’avance en gares et en ligne
26 novembre
Déploiement du nouveau plan de transport
22 novembre
Mise en service de la gare de Casa-Voyageurs
29 novembre
Mise en exploitation commerciale d’“Al Boraq”
24 novembre
Mise en service de la gare de Kenitra
26-27-28 novembre 3 jours de voyage-découverte gratuits à bord d’“Al Boraq”
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21 L’ONCF L’ONCF ENEN UNUN CLIN CLIN D’ŒIL D’ŒIL
L’ONCF EN UN CLIN D’ŒIL
FAITS MARQUANTS 2018 PAR ITEM Mise en production du système d’information des ventes voyageurs SIV avec la mise en service des nouvelles offres.
ACTIVITÉ VOYAGEURS
Préparation de la connexion de l’usine PSA de Kenitra au réseau ferré national : embranchement, homologation et réception des wagons, plan de transport… Démarrage du transport de charbon sur la nouvelle centrale thermique de Jerrada.
ecrutement de 467 cadres R et techniciens de divers profils.
MATÉRIEL
Ralliement au rail de nouveaux clients Préparation de la reprise du trafic de conteneurs de Tanger Med.
Notification du marché relatif à l’acquisition de 30 nouvelles locomotives électriques de nouvelle génération, suite à un appel d’offres international.
Lancement du nouveau concept de voyage soutenu par une large campagne pédagogique : nouvelle tarification basée sur le yield management, réservation en 2e classe, relooking du personnel de front office…
Réception des 6 dernières nouvelles voitures à voyageurs acquises auprès de la SCIF dans le cadre d’un programme portant sur 60 unités.
Signature de nouvelles conventions de partenariat : Sûreté Nationale, Enseignement, Santé, Justice… Relookage des sièges 1re et 2e classe des rames ZM assurant l’axe CasaAéroport Mohammed V, Casa-Settat et Casa-El Jadida.
Modernisation de 35 trains destinés à accompagner la nouvelle offre “Al Atlas” ainsi que l’acquisition de 250 wagons marchandises, de 5 fourgons générateurs et mise en service de nouvelles voitures lits ‘single’ à bord des trains de nuit reliant Oujda, Rabat et Casablanca. Lancement des travaux de construction du centre de maintenance de CasaVoyageurs, dans le cadre du projet relatif à la réalisation de nouveaux ateliers industriels selon un plan de leur réimplantation géographique. ise en place de contrats d’externalisation M de la maintenance avec des industriels de renommée internationale.
ertification selon la norme ISO 27001 C du management de la sécurité de l’information.
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Tenue en juillet du Conseil d’Administration sous la présidence de Monsieur Abdelkader AMARA, Ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau consacré notamment à l’arrêté des comptes de l’année 2017, à la présentation des préparatifs pour l’exploitation des grands projets d’investissement en cours d’achèvement ainsi qu’aux perspectives de développement du secteur ferroviaire national. Réorganisation de l’Office pour s’adapter à la mise en service des projets. Création de la Direction Audit et Pilotage de la Performance dans le cadre du perfectionnement continu du système de gestion de l’Office. efonte de la charte d’Audit et R établissement de la charte d’inspection Dématérialisation progressive du processus Achat et archivage des documents dans la GED.
Signature d’un avenant cadre ONCF -SNCB. rganisation au profit des responsables O des réseaux africains de la 5e édition de formation sur la maintenance de la voie ainsi que de la 6e édition sur la sécurité ferroviaire.
Inauguration par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI Que Dieu l’Assiste, accompagné du président français, Monsieur Emmanuel Macron du train à grande vitesse “Al Boraq”.
réation de la Direction Innovation, RSE C et Développement Durable chargée de mettre en place des dispositifs d’innovation participative, d’organiser des challenges de créativité et d’identifier les projets et opportunités à saisir pour atteindre les objectifs escomptés.
SI ET DIGITALISATION
ÉVÉNEMENTS
Organisation et participation à une conférence internationale à Djibouti sur la Sécurité et la Sûreté ferroviaire en tant que président de l’UIC Afrique.
Optimisation et rationalisation du parc SI et mutualisation des plateformes communes.
enue au mois de mars, en mode T terrain, du Conseil d’Administration de l’ONCF, sous la présidence de Monsieur Abdelkader Amara, Ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.
CAPITAL HUMAIN
Signature d’une Convention bilatérale ONCF-Azerbaïdjan.
ise en place d’une nouvelle organiM sation de la DSI pour soutenir la transformation digitale de l’ONCF et s’ouvrir sur l’Open Innovation.
btention de certificats au titre du O prix National de la Qualité et de la Sécurité au travail.
Lancement des nouvelles offres Trains grandes vitesse “Al Boraq”, Trains grandes lignes “Al Atlas” et Trains de proximité TNR.
Mise en service des nouvelles gares de Tanger-ville, Kenitra, Rabat-Agdal, Casa-Voyageurs, Oujda et Benguerir.
Modernisation et digitalisation du système de GRH.
GOUVERNANCE
l ancement de la Mise A Niveau du Système de Formation (MANSYF).
Poursuite du déploiement des plans logistiques sectoriels : céréales, hydrocarbures, conteneurs, automobiles.
ACTIVITÉ FRET ET LOGISTIQUE
rganisation d’une grande opération O de promotion verticale ayant concerné 1 100 collaborateurs.
Déploiement du nouveau programme ‘ONCF Open innovation’ et organisation du 1er Hackathon sous la thématique « l’expérience Client Voyageur », auquel ont pris part Startuppers, aspirants entrepreneurs, développeurs, designers, marketer-communicants, étudiants, collaborateurs ONCF, partenaires…
Édition d’un nouveau document de synthèse sur la Politique RSE ONCF dégagé à partir de l’étude ‘Materiality’. Édition du Manuel du Système de Management qui sert de « Notice d’utilisation » et fixe le cadre de référence, les responsabilités et les standards de pilotage des projets de normalisation actuels et à venir. Mise en place d’un système de management de l’énergie (SMEn) selon la norme ISO 50001 pour maîtriser la consommation. Réduction de la facture énergétique sur les sites pilotes de 5 à 20 %.
COOPÉRATION
Inauguration par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste de la nouvelle gare de Rabat-Agdal où Le Souverain s’est enquis de l’achèvement d’importants projets structurants consentant ainsi à leur mise en service. Organisation d’une exposition itinérante présentant les grands projets, dans une dizaine de gares ferroviaires à travers le Royaume. Présentation du modèle du projet de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca lors de la 10e édition du Congrès Mondial de la Grande Vitesse organisée par l’Union Internationale des Chemins de Fer et le réseau ferré Turc (TCDD) à Ankara. Organisation de la 22e édition de la table ronde de l’audit interne des réseaux européens sur le thème : « Efficacité de l’Audit Interne : Facteurs et Critères ? ».
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CONSTRUIRE AUTREMENT !
Développer, moderniser, étendre, renforcer, fluidifier… autant d’effets d’entraînement nettement positifs des projets structurants totalement achevés
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24 CONSTRUIRE AUTREMENT !
INVESTISSEMENTS 2010-2018 DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR !
49 3 000 180 000 5,6
Milliards de DH d’investissements
Entreprises mobilisées
Emplois créés durant les travaux
Milliards de DH/an comme capital immatériel généré
2 500
Morts évités sur les routes pendant les dix prochaines années
1 000 000
Tonnes équivalent carbone évitées pendant les dix prochaines années.
26 CONSTRUIRE AUTREMENT !
DE GRANDS PROJETS FERROVIAIRES RÉINVENTENT LE RAIL DE DEMAIN… Le 15 novembre 2018, une date mémorable qui restera gravée en lettres d’or dans l’histoire des chemins de fer du Maroc : Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, a inauguré le train à grande vitesse “Al Boraq” reliant Tanger à Casablanca, constituant la première étape du schéma directeur de développement planifié, à moyen et long terme, avec l’objectif de répondre à l’évolution de la mobilité au sein de notre pays. Il s’inscrit dans le cadre des transformations majeures du réseau ferré national, en vue de faire face à la demande croissante de la mobilité des personnes sur l’axe concerné et d’offrir de la capacité pour satisfaire convenablement la demande Fret et Logistique générée notamment par le port de Tanger Med. Dans le même sillage, Le Souverain a procédé le 17 novembre 2018 à l’inauguration de la nouvelle gare de Rabat-Agdal et s’est enquis de l’achèvement d’importants projets structurants consentant ainsi à leur mise en service. Ces investissements ont concerné plus particulièrement le triplement de l’axe Casablanca – Kenitra, le doublement complet de la ligne Casablanca – Marrakech, le renforcement de la sécurité et de la sûreté au niveau des emprises ferroviaires ainsi que la construction de nouvelles gares modernes à Tanger, Kenitra, Rabat, Casablanca, Oujda et Benguerir… Ces investissements cohérents, compatibles et intégrés permettent d’augmenter la capacité du réseau, de renforcer sa robustesse, de faire face à la demande dans les meilleures conditions d’exploitation, mais aussi d’améliorer la ponctualité, la qualité et de renforcer davantage la sécurité et la sûreté. Ils contribuent ainsi à
la modernisation du système ferroviaire dans sa globalité, tout en apportant des solutions durables aux contraintes structurelles liées à la configuration dudit réseau (saturation, voie unique,…) conjuguée à la croissance du trafic qui a triplé entre 2000 et 2017. Autres bénéfices : tous ces investissements sont de nature à faire bénéficier les usagers d’un effet réseau, donnant lieu à des « gains en temps de parcours » grâce à des correspondances optimisées entre “Al Boraq” et les trains modernisés desservant le Nord et le Sud du pays. À cela s’ajoutent leurs effets d’entraînement au profit de la collectivité, en termes de création d’emplois, de sécurité, de préservation de l’environnement et d’initiation d’un écosystème autour du ferroviaire, tout en dynamisant les activités des entreprises marocaines et contribuant à la création de la valeur ajoutée. Avec la mise en service de ces méga-projets, c’est une nouvelle ère des chemins de fer qui s’ouvre au service d’une mobilité durable. C’est un réel développement qui vient accompagner les impératifs de croissance économique et de développement humain du Royaume ainsi que les mutations stratégiques opérées en termes d’aménagement territorial et d’orientation environnementale.
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29 CONSTRUIRE AUTREMENT !
CONSTRUIRE AUTREMENT !
DES DISTANCES RACCOURCIES ET DES VILLES RAPPROCHÉES
DES PROJETS STRUCTURANTS SCHÉMA SYNOPTIQUE
11
Kenitra Rabat-Ville
10
Rabat-Agdal
9
Casa-Voyageurs
Cinq nouvelles gares 8
5
7 6
02:10 5 4
03:14 06:05
04:45
Casablanca
3
Fès
2 1
Kenitra 02:38
Meknès
05:05
00:50 03:15
Tanger 01:20
El Jadida
04:17
1
Rabat 03:45
1
2
08:05
3
03:17
4 5
Aéroport Med V
07:20
2
LGV Tanger – Casablanca
Renforcement et triplement Kenitra Casablanca Sécurisation des emprises ONCF
6 7
Marrakech 05:10 11:15
8
05:15
3
Modernisation du triangle de Casablanca
4
Doublement complet Casablanca - Marrakech
9 10 11
Avec “Al Boraq” Avant “Al Boraq”
6
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31 CONSTRUIRE AUTREMENT !
CONSTRUIRE AUTREMENT !
AL BORAQ : LA NOUVELLE ICONE DU TRANSPORT FERROVIAIRE Dans un Maroc qui bouge et avance à grande vitesse, la politique des grands chantiers insufflée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI Que Dieu L’Assiste, se déploie et accélère la transformation d’un pays fort de ses ambitions et de ses réalisations. Des projets structurants sortent de terre et font progresser l’ensemble des infrastructures et renforcent la connectivité des hommes et des territoires. En toute cohérence et complémentarité, ces projets de grande envergure, portent sur les différents secteurs d’activité : l’industrie, l’agriculture, les énergies renouvelables…, mais également le développement fulgurant de l’armature des infrastructures de transport tous modes confondus : ports, aéroports, routes, autoroutes et tout particulièrement les chemins de fer. Accompagner les besoins de mobilité des citoyens de plus en plus accrus, en raccourcissant les distances et en
rapprochant les territoires, devient plus que jamais une nécessité. C’est dans cette dynamique que le projet fondateur de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca a été réalisé. Il s’inscrit dans les transformations majeures que connaît le réseau ferré national, en tant que véritable locomotive du développement socio-économique de notre pays. La nouvelle ligne à grande vitesse Tanger - Casablanca permet de relier ces deux grands pôles économiques, en apportant une solution convenable et durable à une demande de mobilité en croissance continue. Les temps de parcours sont considérablement réduits : Tanger – Kenitra en 50mn seulement (au lieu de 3h15mn), Tanger – Rabat en 1h20mn (au lieu de 3h45mn) et Tanger – Casablanca en seulement 2h10mn (au lieu de 4h45mn).
Véritable épopée sans précédent dans l’histoire du Maroc et pour le continent africain, la ligne à grande vitesse Tanger - Casablanca est un incroyable défi technologique et économique pour le Royaume. Elle est également un exploit industriel, technique et une aventure humaine unique.
UNE LIGNE CONÇUE SELON UNE APPROCHE GLOBALE ET INTÉGRÉE Réalisation d’une ligne nouvelle de 200 km entre Tanger et Kenitra en double voie électrifiée à 25KV AC (courant alterné), avec une signalisation ERTMS (European Rail Trafic Managment System) de dernière génération, conçue pour une vitesse de 350 km/h et exploitée à 320 km/h ; Construction de 2 bases travaux (94 Ha) à Kenitra et Tnine Sidi El Yamani, avec leur raccordement à la ligne classique et à la nouvelle ligne ; Réaménagement de 2 installations terminales au niveau des gares de Kenitra et de Tanger ; éalisation d’un atelier de R maintenance des trains à grande vitesse à Tanger ; Acquisition de 12 trains à grande vitesse ; Aménagement de nouvelles gares à Tanger, Kenitra, Rabat-Agdal et Casa-Voyageurs ; Conception de l’offre commerciale ; Préparation de la mise en service : exploitation, maintenance de l’infrastructure et du matériel roulant.
La réalisation de ce projet a mis à contribution un partenariat intelligent, un transfert de savoir-faire adéquat, une ingénierie ingénieuse, une technicité pointue… mais elle a surtout permis de relever bien des prouesses. Au-delà de la réalisation d’un projet présentant de véritables défis d’ordre humain, technique, technologique, environnemental, social, foncier et logistique, “Al Boraq” est bien plus qu’un train. Depuis sa conception jusqu’à son exploitation, il s’est traduit par des effets d’entraînements aux multiples facettes : “ Al Boraq” a contribué considérablement à la dynamique socioéconomique et à la création de valeur, en plus de l’initiation d’un écosystème ferroviaire. Ceci est de nature à promouvoir l’attractivité de notre pays et son rayonnement au niveau du continent africain. “Al Boraq” est le symbole d’une nouvelle ère de la mobilité des personnes. Ce sont des trajets désormais raccourcis grâce à des temps de parcours réduits 2 fois voire 3 fois et à une offre journalière étoffée démarrant avec 20 trains aller/retour. C’est un nouveau concept de voyage qui est mis en œuvre, repensé de manière à offrir des services innovants adaptés au saut qualitatif de la grande vitesse. “Al Boraq” a constitué une opportunité pour le développement des compétences nationales : à nouvelles technologies, nouvelles compétences. C’est l’objet de la création à Rabat de l’Institut de Formation Ferroviaire (IFF) au profit des cheminots du Maroc, des cheminots de la France et d’autres pays de la région. Ce partenariat réussi a également concerné le volet industriel, à travers la création d’une joint-venture pour la maintenance des trains à grande vitesse, capitalisant sur l’expertise SNCF et la montée progressive en compétences des cheminots. “ Al Boraq” a offert l’opportunité d’opérer une mutation du secteur ferroviaire marocain, portant notamment sur les volets technologique, managérial mais aussi sur les métiers et la nature des services offerts. Ce projet majeur a été conçu et conduit de la manière la plus optimale possible. Il s’est basé sur un modèle économique viable reposant sur un montage financier adéquat, une frugalité de l’investissement résultant de l’implication des entreprises locales, une tarification optimisée ainsi que des coûts d’exploitation rationalisés. Notre pays s’est doté alors, du train à grande vitesse parmi les plus compétitifs au niveau mondial.
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LES MOMENTS FORTS D’UN PROJET DE FIERTÉ NATIONALE OCTOBRE 2007
JANVIER 2016
Accord entre le Maroc et la France, pour la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance de la ligne à grande vitesse au Maroc.
Début des essais des trains à grande vitesse sur la ligne conventionnelle.
SEPTEMBRE 2009 Déclaration de l’utilité publique du projet. FÉVRIER 2010 Signature du Contrat - Programme État‑ONCF 2010-2015 et de la Convention de financement avec le Fonds Hassan II pour le Développement Économique et Social.
MARS 2016 Lancement, par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, des travaux de construction des nouvelles gares à grande vitesse, à la gare de RabatAgdal. FÉVRIER 2017
DÉCEMBRE 2010
Démarrage des essais dynamiques sur la ligne à grande vitesse après sa mise sous tension.
Signature de 6 conventions de lancement et du marché d’acquisition des trains à grande vitesse.
Première circulation sur la ligne grande vitesse à 320 km/h.
SEPTEMBRE 2011
MAI 2018
Lancement officiel des travaux de la liaison du train à grande vitesse entre Tanger et Casablanca par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI accompagné du Président de la République Française.
Record de vitesse sur la ligne grande vitesse de 357 km/h.
AVRIL 2013 Signature de 3 marchés relatifs aux travaux des équipements ferroviaires, du Protocole d’Accord définitif de création de l’Institut de Formation Ferroviaire et du Protocole d’Accord initial de la JV Maintenance des trains à grande vitesse. JUILLET 2015 Arrivée du premier train à grande vitesse à l’atelier de maintenance de Tanger. SEPTEMBRE 2015 Inauguration, par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI accompagné du Président de la République Française, de l’atelier de maintenance des trains à grande vitesse de Tanger.
OCTOBRE 2017
JUIN 2018 Mise en service technique de la ligne grande vitesse. JUILLET 2018 Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, a eu la bienveillance de baptiser le train à grande vitesse du nom “Al Boraq”. NOVEMBRE 2018 - Inauguration par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, du train à grande vitesse “Al Boraq” ; - Gratuité de voyage à bord d’“Al Boraq” ouverte au grand public ; - M ise effective en exploitation commerciale.
22,9 milliards de DH d’investissements 1 800 ha de terrains 2 100 ha reboisés 12 viaducs (10 km) 1 usine de fabrication de traverses 90 % des travaux de génie civil réalisés par des entreprises locales 5 000 ouvriers au pic de l’activité 360 ingénieurs et experts en permanence 30 millions de journées de travail 1 500 emplois directs et 800 emplois indirects pendant l’exploitation 2 h 10 au lieu de 4 h 45 entre Tanger et Casablanca 1 h 20 au lieu de 3 h 45 entre Tanger et Rabat 50 mn au lieu de 3 h 15 entre Tanger et Kenitra 160 victimes évitées sur les routes par an 20 000 tonnes d’émission de GES évitées par an 250 ménages recasés 4 écoles et un dispensaire construits
UN COÛT OPTIMISÉ ET UN MONTAGE FINANCIER INTELLIGENT Ce projet majeur a été conçu et conduit de la manière la plus optimale possible. Il s’est basé sur un modèle économique viable, compétitif et accessible, reposant sur un montage financier adéquat, une frugalité de l’investissement résultant de l’implication des entreprises locales, une tarification optimisée, et des coûts d’exploitation rationalisés.
Le coût global du projet s’élève à 22,9 milliards de dirhams et son financement a été structuré comme suit :
Notre pays s’est doté alors du train à grande vitesse parmi les plus compétitifs au niveau mondial.
fi nancement français de 11,5 milliards de dirhams ;
Certes, la rentabilité financière pour ce genre de projets est généralement attendue sur le moyen et le long terme. Mais l’Office œuvre pour que l’équilibre de l’exploitation d’“Al Boraq” soit atteint dès sa première année.
udget général de l’État et Fond b Hassan II pour le Développement Économique et Social avec 6,5 milliards de dirhams ;
nancement des Fonds Arabes fi pour 4,9 milliards de dirhams.
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CONSTRUIRE AUTREMENT !
LIVRAISON DE PROJETS D’ENVERGURE POUR UN RÉSEAU CONVENTIONNEL ENCORE PLUS MODERNE ET PLUS FIABLE
Parallèlement au projet “Al Boraq”, l’année 2018 a également été marquée par l’achèvement de tous les grands projets de développement et de modernisation du réseau conventionnel. Ces investissements ont concerné des projets d’augmentation de capacité et de modernisation du système ferroviaire dans sa globalité, apportant des solutions durables aux contraintes structurelles liées à la configuration du réseau et à ses capacités, conjuguées à la croissance du trafic qui a triplé entre 2000 et 2017. Il s’agit plus particulièrement : d u triplement de l’axe Casablanca – Kenitra sur 130 km y compris la rénovation du tunnel reliant Salé à Rabat ainsi que la désaturation du carrefour de Casablanca par lequel transite 90 % du trafic voyageurs et marchandises ; d u doublement complet de la ligne Casablanca – Marrakech sur 170 km ; du renforcement de la sécurité et de la sûreté au niveau des emprises ferroviaires ; d e la construction de nouvelles gares modernes à Tanger, à Kenitra, à Rabat, à Casablanca, à Oujda et à Benguerir, passant ainsi de simples points de transit à des centres de vie multifonctionnels et des hubs multimodaux, offrant plus de services et une meilleure accessibilité.
TRIPLEMENT ET MISE À NIVEAU DE LA LIGNE CASABLANCA – KENITRA : PLUS DE ROBUSTESSE ET DE CAPACITÉ L’axe Casablanca-Rabat-Kenitra jouit d’une position stratégique dans la configuration du réseau ferré national. Reliant le Nord, l’Est et le Sud du pays, il constitue le cœur de l’activité ferroviaire au quotidien par lequel transite une part essentielle du trafic, aussi bien des navetteurs que des voyageurs grandes lignes. L’augmentation de la capacité de cet axe et le renforcement de sa robustesse viennent lever les contraintes de saturation et permettre d’étoffer l’offre pour mieux satisfaire les attentes de la clientèle. Elle vise également à : répondre à l’évolution croissante (plus de 50 %) du trafic voyageurs et fret transitant par cet axe tout en améliorant la qualité des services offerts ; améliorer la gestion des circulations et augmenter la capacité de l’offre ferroviaire, tout en modernisant les installations techniques ; renforcer la sécurité et la sûreté sur cet axe ; tirer le meilleur profit du projet de la ligne à grande vitesse CasablancaTanger en libérant de la capacité pour faire face au trafic des conteneurs engendrés par le port de Tanger Med. Grâce à ce projet, la capacité de cette ligne sera multipliée par 2,5 offrant la possibilité de programmer jusqu’à un départ toutes les 3 minutes. Lancé par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, en septembre 2012, ce projet a porté sur trois composantes, à savoir : le triplement de la ligne Casablanca-Kenitra, la désaturation du carrefour ferroviaire de Casablanca et la réhabilitation du tunnel de Rabat-Ville.
LE TRIPLEMENT DE LA LIGNE CASABLANCA-KENITRA : UNE RÉPONSE STRUCTURELLE AUX BESOINS CROISSANTS DE MOBILITÉ Ce projet vient répondre aux besoins du trafic voyageurs en croissance continue et renforcer le transport du fret entre les zones portuaires et logistiques de Casablanca, Kenitra et Tanger Med. Il a porté sur les trois volets majeurs ci-après : Robustesse : Renouvellement de 100 km de voie et de 160 km de lignes caténaires et réhabilitation du tunnel de Rabat-Ville ; Sécurité et sûreté : Remplacement des passages à niveau par des ouvrages d’art, clôture de la totalité du parcours ; Triplement de la voie : Terrassement et ouvrages d’art sur 100 km, construction de 6 ponts routes, de 4 viaducs, de 21 ponts rails et de 11 passerelles, construction et renforcement de 15 sous-stations, pose de 100 km de voie et caténaire, modernisation et automatisation des équipements et installations de signalisation. Pour gagner en fluidité, les deux voies existantes ont été entièrement remises à niveau et modernisées. Tout le système d’exploitation a été également modifié. Adaptées à la technologie des trains à grande vitesse, les trois voies bénéficient de nouveaux équipements de signalisation, d’installations et de matériels dernière génération, permettant de faire circuler sur chacune d’elles dans les deux sens, aussi bien un train à grande vitesse qu’un train navette ou un train de marchandises.
QUELQUES RETOMBÉES
4,5
milliards de DH d’investissement
90%
des travaux confiés à des entreprises nationales
3 280
millions de journées/hommes durant les travaux
postes créés durant l’exploitation
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CONSTRUIRE AUTREMENT !
DÉSATURATION DU CARREFOUR FERROVIAIRE DE CASABLANCA PLUS DE FLUIDITÉ ET DE CADENCE Le carrefour ferroviaire de Casablanca, appelé communément « le triangle », concentre à lui seul 90 % du trafic ferroviaire quotidien du réseau, toutes activités confondues. Il relie entre les gares de Aïn-Sebaâ, Casa-Voyageurs, Casa-Port et la gare de transport de marchandises de Roches-Noires, au carrefour de toutes les lignes du réseau vers le Nord, le Sud et l’Est. Saturé, cet échangeur de conception ancienne avait atteint ses limites. Les croisements de voies occasionnaient des ralentissements, les courbes étaient nombreuses et les ouvrages d’art supportaient des gabarits insuffisants. Cette situation entraînait des bouchons de circulation et des difficultés de gestion et d‘exploitation, impensables avec l’arrivée de la ligne à grande vitesse à Casa-Voyageurs. Face à ces contraintes, le projet a été réalisé selon les trois phases ci-après : p hase 1 (Aïn-Sebaâ/Casa-Voyageurs) : Remaniement des gares de Aïn-Sebaâ et Casa-Voyageurs, suppression de la bifurcation de Aïn-Sebaâ, construction de deux ponts-rails et pose d’une 4 e voie entre Aïn-Sebaâ et CasaVoyageurs ainsi que la modernisation des équipements ferroviaires et des installations de signalisation ; hase 2 (Casa-Port vers Aïn-Sebaâ p et Casa-Voyageurs) : Suppression de la bifurcation, construction de deux sauts-de-mouton et du pont-rail Moulay Slimane, pose de deux voies supplémentaires entre Aïn-Sebaâ/ Casa‑Port et Casa-Port/Casa-Voyageurs et d’une 5e voie dédiée au fret entre Casa-Voyageurs et Roches Noires, construction de murs de soutènement, et modernisation des installations de signalisation ;
a utres installations : Construction du nouveau centre de maintenance de Casa-Voyageurs, du site de remisage des trains à grande vitesse et des sous-stations à Casa-Voyageurs et Roches Noires, ainsi que d’un poste de sectionnement à Aïn-Sebaâ. Achevés en novembre 2018, ces travaux permettent de fluidifier le trafic et améliorer l’offre ferroviaire, de séparer les flux voyageurs et marchandises à travers des voies dédiées, d’augmenter la capacité des lignes et améliorer la cadence et la régularité des trains, ainsi que de renforcer la sécurité et la sûreté des circulations.
RÉHABILITATION DU TUNNEL DE RABAT-VILLE PLUS DE SÉCURITÉ ET DE ROBUSTESSE
QUELQUES RETOMBÉES
610
millions de DH d’investissements
1
million de journées de travail pendant les travaux
4
voies au départ de CasaPort et Ain Sebaâ au lieu de deux auparavant
5
voies au départ de CasaVoyageurs au lieu de quatre auparavant
Le tunnel de Rabat-Ville a été entièrement rénové. Conçu pour deux voies dès sa construction en 1924, ce tunnel presque centenaire méritait une complète réhabilitation. C’est aujourd’hui un tunnel neuf, long de 1 200 mètres. Sa structure est enrobée d’une coque de béton recouvrant des bandes qui drainent l’eau de pluie, alors que celle-ci attaquait peu à peu la structure intérieure. Une véritable prouesse technique puisqu’il a fallu encore mener ces travaux sans perturber le trafic quotidien des trains. Le projet de réhabilitation du tunnel de Rabat-Ville s’est inscrit dans le cadre du renforcement de la robustesse de la ligne entre Casablanca et Kenitra pour améliorer la disponibilité de l’infrastructure ainsi que la sécurité à la traversée de ce dernier.
DOUBLEMENT SETTAT - MARRAKECH L’INTERCITY GAGNE EN FRÉQUENCE ET EN TEMPS DE PARCOURS Au fil des années, la demande relative au transport ferroviaire sur l’axe CasablancaMarrakech n’a cessé de progresser avec des taux à deux chiffres, suite au dynamisme socio-économique, culturel et touristique ayant marqué ces deux agglomérations, donnant ainsi lieu à une mobilité de plus en plus accrue. Pour accompagner cette évolution et après le projet du doublement Casablanca – Settat en 2009, la poursuite du doublement complet de l’axe Casablanca – Marrakech a été en deux étapes : la 1re phase (600 millions de DH), dont le coup d’envoi a été donné en novembre 2012 par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu Le Glorifie, a été achevée en décembre 2013. Elle a consisté en le renouvellement de 80 km de voie et 140 km
de lignes caténaires, le doublement de la voie sur 34 km et la construction d’une gare fret à Sidi Ghanem ; la 2e phase (2 milliards de DH) dont le lancement a été donné par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, en janvier 2014 à Marrakech. Elle a consisté notamment en un doublement de la totalité de la voie ferrée reliant Settat à Marrakech sur un linéaire de 140 km, l’amélioration du tracé de 40 km, la construction de deux viaducs d’une longueur de 350 m, la suppression de tous les passages à niveau et leur remplacement par des ouvrages d’art (au nombre de 60) ainsi que le renforcement des sous-stations électriques. Mis en service en novembre 2018, ce projet de doublement complet a permis de réduire
Les travaux ont porté sur la réalisation des forages d’appels d’eau, saignées avec équipement en drains et bandes drainantes, la réalisation d’une coque de 10 cm en béton projeté, la réalisation de la dalle en béton armé pour la pose de la voie future, le renouvellement de 2,6 km de rails ainsi que la modernisation et le renouvellement de 8,25 km de caténaire.
QUELQUES RETOMBÉES
L’objectif de ces travaux étant de résoudre les problèmes d’infiltration des eaux au niveau de la coque du tunnel, de renforcer sa structure et sa stabilité, de réduire la fréquence d’intervention et de remplacement de ses équipements ferroviaires, d’améliorer son système de drainage et de réaliser un éclairage d’ambiance et de sécurité.
105 2,6 8,25
millions de DH d’investissements
km de rails renouvelés
km de lignes électriques renouvelées
QUELQUES RETOMBÉES considérablement le temps de parcours d’une heure (Casablanca – Marrakech seulement en 2 h 30 au lieu de 3 h 30), de répondre aux attentes des clients et à la croissance de la demande, mais aussi d’améliorer la compétitivité et de lancer une nouvelle offre baptisée “Al Atlas” accompagnée de trains modernisés alliant confort, service et mise en correspondance avec les trains “Al Boraq”. d’améliorer l’offre et la compétitivité du rail sur cet axe. Il a aussi offert de la capacité pour répondre aux exigences accrues des opérateurs économiques en matière d’acheminement de marchandises, tout en leur permettant de tirer le meilleur bénéfice de la mise en service des plateformes logistique à Sidi Ghanem et Sidi Bou Othmane et de renforcer la sécurité et la sûreté des circulations des trains.
2,6
milliards de DH d’investissements 600 000 de DH pour la 1er phase et 1,8 milliard de DH pour la 2e phase
2
millions de journées de travail pendant les travaux
5
voies au départ de Casa-Voyageurs au lieu de quatre auparavant
+100 %
augmentation de la capacité de la ligne
+1 h
gain en temps de parcours entre Casablanca et Marrakech
40 CONSTRUIRE AUTREMENT !
DE NOUVELLES GARES FERROVIAIRES TRANSFORMÉES EN CENTRES DE VIE Dans le cadre de sa stratégie de développement, l’ONCF réalise un ambitieux programme de modernisation et de construction de gares ferroviaires, grandes, moyennes et petites. Il vise l’offre de produits et services innovants, marquant ainsi la rupture avec la conception traditionnelle des gares comme simples points de transit des voyageurs. Selon ce nouveau concept, ces édifices s’intègrent harmonieusement dans leur environnement urbanistique et en fait des repères au sein des villes. Bien plus, ces gares se positionnent comme des espaces multifonctionnels offrant des services diversifiés à même de satisfaire au mieux les attentes des voyageurs et des visiteurs. En 2018, l’Office a mis en service quatre grandes gares ayant accompagné le train “Al Boraq” et qui ont concerné Tanger, Kenitra, Rabat-Agdal et Casa- Voyageurs ainsi que celles de Benguerir et Oujda. En tant que sites architecturaux, ils portent chacun un cachet spécial en phase avec son environnement urbanistique et le nouveau concept de voyage. Elles se positionnent sur le mass market, en ciblant un grand nombre de consommateurs (voyageurs et chalands). Services, coffee-shop, restauration variée, Prêt-à-porter, loisir,… autant d’offres commerciales diversifiées et rigoureusement sélectionnées à même de répondre aux différents besoins des clients. Globalement, chacune des nouvelles gares est composée d’un nouveau bâtiment destiné à accueillir l’ensemble des locaux nécessaires pour l’activité Voyageurs (halls arrivée et hall d’embarquement, billetterie, salles d’embarquement, locaux administratifs et commerciaux,..), des accès aux quais, de nouveaux quais ainsi que des espaces extérieurs et d’intermodalité.
4 GRANDES GARES QUELQUES RETOMBÉES
Ces nouveaux édifices comportent toutes les commodités nécessaires et abritent des centres commerciaux et ce, en plus des activités liées aux voyageurs (billetterie, salle d’attente, café,…) et des aménagements extérieurs s’intégrant harmonieusement avec leur environnement urbanistique : esplanade, espaces verts, station taxis, parking… Ils comprennent également des équipements et des installations à la pointe de la technologie : plaques photovoltaïques, vidéosurveillance, détection d’incendie, sonorisation, affichage publicitaire, affichage électronique des horaires des trains,..., ainsi que des installations et commodités à même de faciliter l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et leur offrir des services adaptés à leurs besoins spécifiques (rampes d’accès au parking, places de stationnement de voitures, guichets spéciaux, sanitaires dédiés,…).
2
milliards de DH d’investissements
2
millions de journées de travail pendant les travaux
2 500
emplois créés
Par ailleurs, il convient de souligner que la construction de ces nouvelles gares a pour objectifs d’absorber les flux croissants des voyageurs en leur offrant des services répondant aux standards de qualité, de contribuer à l’émergence de centres d’activités autour des gares dynamisant ainsi le développement économique des villes concernées, et d’améliorer le fonctionnement en termes de hiérarchisation des espaces, de visibilité et d’accessibilité.
56 300
m2 de superficie des bâtiments voyageurs
1 700
places offertes aux parkings
42 CONSTRUIRE AUTREMENT !
GARE DE RABAT-AGDAL, UN NOUVEAU FLEURON AU CŒUR DE LA VILLE LUMIÈRE La nouvelle gare de Rabat – Agdal s’est métamorphosée en un lieu de vie et en un véritable pôle d’échange au cœur de la ville lumière, en se positionnant comme un espace multifonctionnel offrant des services diversifiés à même d’offrir aux voyageurs et aux visiteurs de vivre la gare autrement ! Aujourd’hui, la nouvelle gare de RabatAgdal offre une réelle invitation à la détente, aux loisirs et à la découverte de nouveaux plaisirs ! Ayant nécessité un investissement de 800 millions de DH et s’étendant sur une superficie de 23 000 m2, cet imposant édifice bicéphale, conçu comme un véritable trait d’union, permettra d’initier une nouvelle dynamique urbaine et une mutation morpho-fonctionnelle et sociale de l’un des quartiers les plus animés de la capitale du Royaume permettant de connecter les deux rives de la ville : la rive Nord (quartier « Akkari » et la nouvelle corniche de Rabat), la rive Sud (quartier « Agdal »). Inspiré par l’architecture aéroportuaire avec ses vastes halls, ses salles d’embarquement, ses départs et arrivées différenciés, son food court et ses multiples enseignes de restauration, l’élégant bâtiment est devenu un espace public majeur. Il est fréquenté aussi bien par les voyageurs que par les visiteurs. Il est doté de toutes les commodités nécessaires et des aménagements extérieurs s’intégrant harmonieusement avec leur environnement urbanistique : esplanade, espaces verts, intermodalité (taxis, bus et tram), parking (800 places sur 34 000 m2)… Il comprend également des équipements et des installations à la pointe de la technologie : structures photovoltaïques, vidéosurveillance, détection d’incendie, sonorisation, affichage publicitaire, affichage électronique des horaires des trains… La gare a connu également un réaménagement et extension de ses voies : ce sont désormais 6 quais (400 ml) et 10 voies qui permettent d’accueillir les voyageurs dans de meilleures conditions et de fluidifier davantage les flux, ce qui n’a pas manqué de contribuer à l’amélioration de la régularité et la ponctualité constituant des items de choix dans le nouveau concept de voyage.
44 CONSTRUIRE AUTREMENT !
GARE DE CASA-VOYAGEURS, UN NOUVEAU REPÈRE ARCHITECTURAL DE LA MÉTROPOLE Casa-Voyageurs, gare terminus des trains à grande vitesse en provenance de Tanger, dessert à la fois le nord et le sud du réseau ferroviaire. Ce nouvel édifice, aux lignes ultra-contemporaines côtoie avec élégance l’ancienne bâtisse de style mauresque datant des débuts du millénaire passé. Étalée sur une superficie d’environ 10 000 m2, cette nouvelle gare présente une structure monumentale, toute en toiture, et des abords agrémentés d’espaces verts. Construite au-dessus des voies, la nouvelle gare est un trait d’union entre le centre-ville et l’ancien quartier industriel aujourd’hui en plein développement. Côté nord, le parvis est une véritable place urbaine au centre d’un quartier commercial.
D’un coût global de 450 millions de DH, cet édifice permet de rejoindre aisément les transports publics, tramway et bus. Côté sud, par l’esplanade agrémentée d’espaces verts, on accède aux transports privés, facilités par la construction d’un parking souterrain. De chaque côté, on aborde la gare par des gradins monumentaux. La garepont est un lieu de passage emprunté par les habitants et les voyageurs, elle possède un parking sur un linéaire de 8 400 m2 pour une capacité de 300 places. Au même titre que Rabat-Adgal, la gare de Casa-Voyageurs a fait l’objet d’un réaménagement des quais qui sont désormais au nombre de 5 d’une longueur de 400 ml.
GARE DE KENITRA, UN FLEURON ARCHITECTURAL AU CŒUR DE LA CAPITALE DU GHARB D’un coût d’investissement de 400 millions de DH, la gare de Kenitra s’est développée sur 1 300 m2 à proximité de la gare actuelle avec une extension côté Rabat et un « pont habité » permettant la jonction entre le Boulevard Sud (côté facultés) et le Boulevard Nord. L’accès aux quais se fait par le « pont habité » et la passerelle, situés aux extrémités Est et Ouest de la gare. Sont regroupés, au rez-de-chaussée, un espace convivial, constitué de commerces ainsi que tous les espaces liés aux services voyageurs, la mezzanine abrite les espaces administratifs. À l’étage, on trouve tous les espaces liés aux services voyageurs, avec notamment la billetterie, les salles d’attente et commerces. Le pont « habité », dans la partie est, abrite principalement des commerces, et profite de son rôle de jonction entre la partie Nord et la partie sud de la gare pour un drainage régulier des flux de voyageurs/chalands. Une passerelle, à
l’ouest qui assure la jonction entre la partie sud de la ville et la partie nord. La gare rééquilibre la composition urbaine en offrant une continuité entre l’entrée nord, prolongement de la place du 11 janvier et l’entrée sud, place de la Maâmora, qui fait face à l’université et à l’hôpital. Les deux quartiers ont ainsi accès à la gare grâce à un large pont enjambant les voies, vaste balcon couvert de 160 mètres de long, d’où partent les escaliers menant aux quais. De chaque côté, un parvis offre un espace de rencontres et de passage fréquenté par les citadins et les voyageurs. Cette gare s’est dotée d’un parking développé sur un linéaire d’environ 8 300 m2 offrant une capacité de 200 places. Également, la nouvelle gare de Kenitra a connu le réaménagement de ses quais qui sont désormais au nombre de 5 d’une longueur de 400 ml.
GARE DE TANGER-VILLE, UN NOUVEAU REPÈRE ARCHITECTURAL DE LA MÉTROPOLE Lorsque la première gare de Tanger-Ville est sortie de terre en 2003, personne n’aurait imaginé que quinze ans plus tard sa surface serait quadruplée. Première réalisation du grand programme de modernisation des gares marocaines, l’ancien édifice a été préservé, lien symbolique entre le passé et le futur.
La gare de Tanger-Ville dont le coût s’élève à 400 millions de DH contribue à l’émergence d’un quartier d’affaires, et ainsi au développement économique de la ville. Elle participe elle-même pleinement au dynamisme urbain en proposant une variété de services. Le hall abrite au rezde-chaussée, la billetterie, les espaces voyageurs et des commerces ; l’étage accueille des lieux de restauration et un jardin suspendu.
Avec ses deux tours élancées, il cohabite harmonieusement avec la nouvelle structure très contemporaine par son inspiration et sa sobriété étendue sur une superficie de 10 500 m2. Un bel équilibre entre les deux bâtiments a été effectué. Côté voies, les quais plus nombreux qu’à l’origine ont été reculés de cent mètres : 5 quais de 400 ml. Côté ville, un vaste parvis entièrement dédié aux piétons laisse tout loisir d’aborder la gare sereinement. Une zone multimodale aménagée latéralement accueille les véhicules, les taxis, les transports en commun tandis qu’en soussol a été construit un grand parking de quatre cent places.
Pas de rupture entre le parvis et le grand hall, dont les grandes parois vitrées laissent apercevoir les quais au loin. Continuité, transparence, luminosité caractérisent le vaste hall, dont la toiture horizontale percée de multiples puits de lumière offre un éclairage naturel. Le losange est le motif de prédilection, clin d’œil aux motifs géométriques traditionnels des zelliges et des moucharabiehs. À l’intérieur, la végétation et les fontaines apportent aux voyageurs une fraicheur naturelle bienvenue en période chaude. Panneaux photovoltaïques et ventilation assurent une régulation thermique efficace en toutes saisons.
48 CONSTRUIRE AUTREMENT !
GARE DE BENGUERIR, UN NOUVEL ÉDIFICE URBAIN DANS UNE VILLE ÉMERGENTE Accompagnant l’essor socio-économique de la région de MarrakechSafi et participant à l’émergence que connaît le chef-lieu des Rhamna, la ville verte de Benguerir a accueilli un tout nouvel édifice de 2 300 m2, graphique et majestueux, doté d’un vaste parvis. D’un coût de 36 millions de DH, il s’est développé à proximité de l’ancienne gare sous forme de trois blocs suivants : le bloc côté Casablanca, abrite les activités commerciales ; le bloc central est réservé au hall de la gare ; l e bloc côté Marrakech, comprend essentiellement les activités liées aux voyageurs : billetterie, café, Agence Supratours, locaux techniques… Ces trois blocs sont regroupés au rez-de-chaussée, à travers un espace convivial constitué de commerces et de tous les espaces liés au service voyageurs. Quant à l’étage, il abrite les espaces administratifs. Bien entendu, cette nouvelle gare s’est dotée d’un passage souterrain, d’un parking de stationnement sur 840 m2 (40 places) et d’une station de taxis et de dépose rapide (1 200 m2),
50 CONSTRUIRE AUTREMENT !
CONSTRUIRE AUTREMENT !
GARE D’OUJDA, UNE RÉALISATION URBANISTIQUE NOVATRICE Au cœur de la capitale de l’Oriental, la nouvelle gare d’Oujda participe à la dynamique de développement urbanistique que connaît la ville. Constituant la principale composante du grand projet urbain Urba-Pôle, la nouvelle gare d’Oujda s’est développée à proximité de l’ancienne gare.
Sont regroupés, au rez-de-chaussée, un espace convivial constitué de commerces et de tous les espaces liés aux services voyageurs avec notamment la billetterie et des locaux techniques. Quant au sous-sol, il abrite un parking de 40 places s’étalant sur 1 300 m2.
S’étalant sur une superficie de 6 700 m2, le bâtiment voyageurs a été conçu pour accueillir près de 1,5 millions de voyageurs à l’horizon 2020. Il comporte, en plus des espaces liés au voyage (billetterie, réservation, information, salle d’attente…), des locaux pour les bureaux administratifs et plusieurs commerces.
De leurs côtés, les voies ont été réaménagées pour contenir quatre quais de 400 ml de longueur. À l’extérieur, un grand parvis de 17 000 m2 surplombe l’entrée de la gare. Des espaces verts sur 10 000 m 2 ont été également aménagés comportant une fontaine en tant que repère au sein de la capitale de l’Oriental. L’enveloppe allouée au projet est de 170 millions de DH.
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MAINTENIR AUTREMENT !
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Renforcer, rénover et entretenir l’appareil de production, un réel gage de sécurité, de disponibilité et de fiabilité
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54 MAINTENIR AUTREMENT !
MAINTENANCE DE L’APPAREIL DE PRODUCTION : DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR !
1er 2,5% 15 1 440 2 400
réseau au niveau de l’Afrique (Rapport WEF 2017-2018)
part du réseau modernisée par an établissements/centres de maintenance
opérations de révision de la flotte
km de voies régénérées et modernisées
56 MAINTENIR AUTREMENT !
À l’instar de toute activité industrielle, la qualité de l’outil de production constitue l’une des composantes fondamentales et structurantes, contribuant de manière soutenue à l’atteinte des niveaux de performances fixées en termes de productivité et de rendement. Faisant de cette activité son cheval de bataille au quotidien, l’ONCF a ainsi veillé en 2018 sur la poursuite de déploiement de sa politique de maintenance de l’appareil de production, tout en prenant en considération les contraintes dictées aussi bien par l’exploitation que par les travaux exceptionnels liés aux projets d’investissements. Elle a été axée notamment sur des programmes privilégiant le préventif, tout en s’appuyant sur la digitalisation, les nouvelles technologies, la mécanisation et l’assistance par ordinateur. Plus de sécurité, plus de disponibilité, plus de fiabilité, plus de confort, plus de qualité et plus de sérénité, sont autant d’objectifs qui ont animé courant cette année des milliers de collaborateurs mobilisés, du jour comme de nuit, soit sur le terrain ou au sein des établissements et ateliers de maintenance, pour réaliser les opérations d’entretien selon les programmes préétablis. Conséquence : une infrastructure régénérée en partie, des installations fonctionnelles et viables, des trains exploités dans les meilleures conditions possibles pour accompagner les plans de transports adoptés. En somme, c’est un réseau conventionnel modernisé et entretenu, complètement en phase avec le saut qualitatif dû au projet de la grande vitesse Casablanca – Tanger.
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59 MAINTENIR AUTREMENT !
MAINTENIR AUTREMENT !
LA MAINTENANCE DE L’INFRASTRUCTURE, UN GAGE POUR UNE EFFICACITÉ AU QUOTIDIEN En vue de garantir le niveau requis de sécurité et les conditions optimales d’exploitation, le programme de maintenance de l’ONCF en 2018 a reposé sur des opérations d’entretien courant, de surveillance, de réhabilitations localisées et de renouvellement de la voie et de ses composantes. L’objectif étant d’assurer une offre ferroviaire conforme aux exigences croissantes des clients, en accordant une attention particulière à l’infrastructure et en lui consacrant une part conséquente de l’enveloppe budgétaire allouée à ce volet.
DES TRAVAUX D’ENTRETIEN OPTIMISÉS ET CIBLÉS POUR PLUS DE SÉCURITÉ ET DE CONFORT
L’examen de l’évolution de cette activité fait ressortir que celle-ci est appelée à relever de multiples défis dans l’avenir et dont on cite plus particulièrement : un besoin croissant et fluctuant en ressources humaines, un départ massif à la retraite et des charges conséquentes du personnel (plus de 60 % des dépenses d’exploitation de la maintenance infrastructure). Face à de tels défis, une étude a été réalisée avec l’assistance d’un cabinet spécialisé, visant l’identification des solutions structurelles possibles à mettre en œuvre et ce, en s’inspirant des voies déjà empruntées en la matière par les réseaux européens les plus modernes. Elle a préconisé, comme solution la plus viable, la création d’une filiale spécialisée dans le domaine de la sécurisation des chantiers de maintenance d’infrastructure. Une solution qui a été retenue par d’autres réseaux étrangers, dans le souci de mieux répondre à des enjeux similaires à ceux soulignés plus haut pour l’ONCF en matière de gestion des effectifs de la maintenance. C’est dans ce sens qu’il a été procédé en 2018 à la création de la filiale ‘ INFRAWAY-MAROC SA ‘ détenue à 100 % par l’ONCF. Elle a pour vocation :
Dans le contexte précité, l’année 2018 a vu la poursuite du déploiement de la politique adoptée, axée sur l’innovation des méthodes de maintenance et la mécanisation des travaux correspondants, tout en s’appuyant sur le retour d’expériences et sur des « calendriers-programmes » visant à privilégier l’entretien préventif par rapport au curatif. Les actions entreprises en 2018 se sont inscrites dans cette logique, tout en gérant les contraintes dictées par les chantiers liés aux grands projets en cours de réalisation de Tanger jusqu’à Marrakech. L’objectif constant étant de garantir la sécurité et les conditions d’exploitation optimales en termes de disponibilité et de fiabilité. Outre le renforcement des équipements, la modernisation des outils, la rénovation des méthodes et le recours au TIC (système de localisation, robots…), les opérations d’entretien ont porté sur un linéaire représentant 2,5 % de la longueur totale du réseau. Elles ont consisté essentiellement en :
INFRAWAY, UNE NOUVELLE FILIALE POUR UNE RÉPONSE STRUCTURELLE AUX BESOINS ÉVOLUTIFS EN MAINTENANCE
La prestation de service d’assurance de sécurité des chantiers et d’annonce
de circulation ;
L’exécution des mesures de prévention ; La réalisation de travaux d’entretien des installations et de renouvellement
des voies ferrées et des systèmes de signalisation ;
La maintenance des équipements et des infrastructures ferroviaires ; La réalisation d’études, le conseil et l’expertise dans le domaine ferroviaire.
La régénération, la modernisation et le renouvellement de
plus de 2 400 km de voie ;
Le renouvellement et la révision du matériel de la caténaire
Outre l’intérêt économico-financier, la création de cette filiale est de nature à se traduire par des retombées stratégiques telles que : Répondre efficacement aux fluctuations de charges en matière de sécurisation
des chantiers ;
sur 450 km ;
Accompagner le plan de développement du mode ferroviaire au Maroc ;
La maintenance et la réhabilitation des installations de
Favoriser le déploiement d’activités de sécurité et de maintenance sur
signalisation et de télécommunications à travers 51 600 opérations de révision sur le réseau.
de nouveaux secteurs (embranchements particuliers, ports maritimes, transports urbains, télécom…) ;
À noter que l’ONCF mobilise pour l’activité ‘maintenance de l’infrastructure ferroviaire un budget conséquent et fait appel à environ 1 600 collaborateurs, soit l’équivalent de près de 20 % de l’effectif total.
Renforcer le positionnement de notre pays en Afrique dans le domaine
ferroviaire.
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61 MAINTENIR AUTREMENT !
MAINTENIR AUTREMENT !
LE RAJEUNISSEMENT DU PARC ET SON ENTRETIEN PLUS DE DISPONIBILITÉ ET PLUS DE FIABILITÉ Convaincu que le matériel roulant constitue le centre de gravité du système ferroviaire et assure l’interface, tant vis-à-vis des clients voyageurs que des opérateurs économiques, l’Office a poursuivi en 2018 l’ambitieux plan d’action axé sur la modernisation, la maintenance et le rajeunissement de son parc. La finalité stratégique visée étant le développement, de façon significative et durable, les indicateurs de performance du matériel roulant avec des mots d’ordre clairs et précis : plus de sécurité, plus de disponibilité, plus de fiabilité et plus de confort et ce, pour être au même titre que la composante infrastructure en phase avec le saut qualitatif qui sera opéré dès la mise en circulation des trains à grande vitesse. Dans ce cadre, les importants investissements réalisés ne se sont pas limités seulement aux nouvelles acquisitions mais aussi à la réhabilitation et au renouvellement de certaines séries du parc existant, ainsi qu’au lancement du programme de refonte et de modernisation des ateliers et établissements de maintenance.
UNE POLITIQUE DE MAINTENANCE NOVATRICE ET OPTIMALE L’ONCF s’est attelé en 2018 à déployer une politique vigoureuse en matière de maintenance du matériel roulant pour faire circuler les trains tout en garantissant le niveau de sécurité optimale. Cette politique s’est articulée autour des axes suivants : le suivi de proximité à travers les différents centres et antennes
DES OPÉRATIONS DE MAINTENANCE CIBLÉES VIABILITÉ, FIABILITÉ ET DISPONIBILITÉ Par ailleurs et considérant que la maintenance du matériel roulant est au cœur du métier ferroviaire, l’Office a continué en 2018 le développement progressif de création de partenariats avec des industriels. Pour ne citer que l’essentiel, les objectifs visés consistent en ce qui suit :
de maintenance ;
contribuer au développement d’un écosystème ferroviaire national ;
l’adaptation des types d’intervention aux contraintes d’exploitation
développer le savoir-faire et s’adapter aux nouvelles technologies ;
et aux exigences de la clientèle ;
l’amélioration systématique des fonctionnalités techniques
et de sécurité de matériel sur la base de programmes établis et de visites régulières ;
l’accompagnement technique en cours de route, permettant
la remise en état immédiate des fonctionnalités de confort du matériel ; l’adaptation et l’assainissement du parc ; l’innovation dans les méthodes et les procédés d’entretien.
conserver le contrôle du domaine de la maintenance ; participer aux exportations du savoir-faire de notre pays
(soumissionner aux appels d’offres internationaux pour capter de la valeur, en l’occurrence avec les réseaux ferrés arabes et africains) ; renforcer la sous-traitance industrielle localement ;
améliorer la performance du matériel et optimiser les coûts
de maintenance.
En plus des 1 440 interventions de révision, les opérations de renforcement et de maintenance du matériel roulant ont porté en 2018 essentiellement sur ce qui suit : la réception des 6 dernières voitures dans le cadre du projet
d’acquisition de 60 voitures à voyageurs auprès de la Société Chérifienne des Industries Ferroviaire (SCIF) mises en exploitation, renforçant ainsi le parc et permettant d’améliorer l’offre commerciale ;
l’achèvement du projet de rénovation des 205 voitures à voyageurs
(11 livrées en 2018) visant l’amélioration des conditions d’accueil et de confort à bord des trains ;
la poursuite de l’installation d’un système complet de climatisation
sur 64 voitures à voyageurs ;
l’installation de 5 groupes électrogènes ayant permis l’augmentation
du parc des fourgons générateurs qui est passé de 26 à 31 unités ;
la réalisation d’actions pointues pour la remise en état d’une partie
du parc de matériel remorqué à voyageurs visant son adaptation aux exigences des plans de transport pour l’amélioration des conditions d’accueil et de confort à bord des trains ;
l’adaptation du parc de transport Fret et phosphates afin de
mieux répondre aux besoins spécifiques de cette activité à travers de multiples opérations dont on cite l’installation de
9 cuves pour le transport d’acide phosphorique, l’amélioration du système vide-chargé des wagons Fret, la réparation des trappes de déchargement des wagons du transport de soufre, le réaménagement des wagons d’engrais pour le transport de charbon, le remplacement des planchers des wagons couverts pour le transport des palettes, la remise à niveau des trémies à 3 essieux pour transport de céréales… ; la mise à niveau du parc des locomotives à travers la réalisation
d’opérations ciblées à même de permettre d’améliorer davantage les indicateurs en termes de fiabilité, de disponibilité et de sécurité pour l’exploitation de ces engins : système de vigilance, ERTMS sur engins moteurs et caméras à bord des engins moteurs pour un souci de sûreté et sécurité.
Dans le même souci d’offrir la disponibilité, la fiabilité et préparer les moyens nécessaires pour accompagner le renouveau du rail, il a été procédé en 2018 à la modernisation et la rénovation d’un parc de 260 voitures, soit l’équivalent de 31 trains, venant s’injecter pour assurer dans les meilleures conditions de sécurité et de confort la nouvelle offre “Al Atlas”. L’opération a porté notamment sur toutes les composantes de confort et de sécurité, matérialisée par le remplacement de sièges et le revêtement du sol, la réalisation de travaux de peinture extérieure et la mise en place de la numérotation des places et voitures dans le cadre du chantier de la réservation obligatoire pour garantir les places assises également en 2e classe.
62 MAINTENIR AUTREMENT !
DE NOUVEAUX ATELIERS INDUSTRIELS UN PROJET STRUCTURANT Rappelons qu’une étude stratégique de la fonction ‘maintenance du matériel roulant’a été réalisée pour arrêter l’évolution de cette activité et les besoins y afférents sur les différents plans : équipements, installations, schémas organisationnels et implantations géographiques… Elle a conclu à la nécessité de reconsidérer l’implantation géographique de cette activité à travers la construction de nouveaux : ateliers industriels qui seront implantés dans les zones de Zenata (Casablanca) et Ras El ma (Fès) et spécialisés dans les grosses opérations de maintenance ; centres de maintenance courante qui seront construits à Kenitra, Casablanca (Casa-Voyageurs), Fès (Bensouda) et à Marrakech. Ce projet structurant ambitionne la mise en place d’un nouveau concept d’établissements de maintenance (définition, emplacement, nature d’activités, programme fonctionnel…), la création de nouveaux espaces réceptiondépart du matériel objet de maintenance, le dimensionnement de ces établissements pour accueillir le matériel « nouvelle génération » et satisfaire l’évolution des besoins en maintenance qui seront générés suite au développement attendu de l’activité ferroviaire avec la mise en service des projets structurants en phase d’achèvement. C’est dire qu’outre la délocalisation des activités industrielles hors villes permettant de libérer un foncier important à valoriser, ce projet stratégique est appelé à rehausser davantage le niveau de maintenance du parc matériel roulant pour une meilleure fiabilité, disponibilité, confort et qualité de service.
Dans le cadre de déploiement de cette stratégie, l’année 2018 a vu le lancement de ce grand chantier. Elle a été marquée par la construction de la première phase du centre de maintenance de Casa Voyageurs, le lancement des travaux de maintenance de celui de Kenitra, ainsi que par le lancement du projet de pré-configuration de l’établissement
de maintenance des rames automotrices en un techni-centre et ce, en vue de développer l’ingénierie, l’expertise technique et le système de contrôle de la qualité et de la sécurité.
ACQUISITION DE 30 LOCOMOTIVES ÉLECTRIQUES « NOUVELLE GÉNÉRATION » Pour faire les choses dans l’ordre, les cycles de développement antérieurs ont été consacrés essentiellement à la modernisation du réseau ferré national (environ 70 % des programmes d’investissement engagés depuis plus d’une décennie), à son extension et au renforcement de sa robustesse.
FUTURS ÉTABLISSEMENTS ET CENTRES DE MAINTENANCE Tanger Med
De sa part, le matériel roulant constituera une composante majeure du prochain cycle de développement. Les acquisitions porteront sur une flotte de nouvelle génération, composée notamment de locomotives pour les trains voyageurs et fret, et de trains pour les liaisons de proximité et de grandes lignes. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’acquisition de 30 locomotives électriques dont le marché a été notifié en 2018 avec le programme de réceptionner la première livraison en décembre 2019. Ces locomotives de dernière génération, conformes aux normes et standards de l’Union Internationale des Chemins de Fer (UIC), seront conçues selon des caractéristiques et spécificités ultramodernes : informatique embarquée, assistance à la conduite, redondance du système de contrôle et de sécurité… Elles seront aptes à une vitesse maximale de 180 km/h pour une exploitation à 160 km/h. Par l’acquisition de ces nouvelles locomotives, l’ONCF entend accompagner une demande de mobilité par train sans cesse croissante, moderniser et renforcer le parc matériel roulant, augmenter la productivité ainsi qu’accroître l’offre de transport des voyageurs grandes lignes. Ces locomotives seront également appelées à assurer la correspondance avec les trains à grande vitesse sur les axes très sollicités à savoir, Casablanca – Fès et Casablanca – Marrakech, en offrant des produits et services à haute prestation.
4- Béni Oukil
Tanger Nador
• Locomotives diesel • Wagons
Oujda
Fès Kénitra
1- Zénata
1- Casa-Voyageurs
• Matériel moteur • Wagons
• Rames automotrices • Matériel voyageurs
2- Casa-Port
3- Casa-Roches Noires
• Rames automotrices des Trains Navettes Rapides (TNR)
• Locomotives électriques • Locomotives diesel • Wagons Fret
Rabat
2- Ras El Ma
Taza
• Rames automotrices des Train Navettes Rapides (TNR)
Casablanca
Bouarfa Aéroport Mohammed V
POSITIONNEMENT
El Jadida Oued Zem
3- Safi
ET SPÉCIALISATION
Benguérir
Établisements de maintenance Niveau 3 - 4
• Locomotives électriques • Locomotives diesel • Wagons Fret
Marrakech
Centres de maintenance Niveau 1 - 2
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VOYAGER
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AUTREMENT ! Repenser, réinventer, développer, digitaliser, diversifier… autant de changements de fond pour faire vivre aux clients une nouvelle expérience de voyage
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66 VOYAGER AUTREMENT !
NOUVEAU PLAN DE TRANSPORT : DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR !
240 20 62
trains par jour
trains “Al Boraq” par jour
Trains Navettes Rapides (TNR) par jour entre Casablanca et Kenitra
55mn
TNR Casa-Port Rabat-Agdal
30mn
TNR Rabat-Ville Kenitra
3h20mn
Trains de lignes (TL) Casablanca-Fès
2h30mn
TL Casablanca-Marrakech
68 VOYAGER AUTREMENT !
LE VOYAGE PAR TRAIN UNE MUTATION TOTALE Fortement convaincu que pour rallier plus d’utilisateurs au train, il faut offrir plus que le train. Penser une mobilité de bout en bout, plus fluide et plus confortable. Ceci revient à agir sur l’ensemble de la chaîne de manière physique mais aussi à travers le digital. C’est aussi le moyen de faire du mode « train » l’épine dorsale d’une mobilité novatrice, plus propre, plus efficace, plus connectée et plus intermodale. C’est dans cette optique que l’ONCF a reconsidéré en 2018 le voyage par train selon un nouveau concept, à même de satisfaire au mieux les exigences évolutives des clients : “Al Boraq” nouvelle icône de l’offre ferroviaire nationale, trains grandes lignes baptisés ‘’Al Atlas’’, trains de proximité (TNR), nouvelles gares ferroviaires-centres de vie multiservices…, c’est toute une nouvelle palette de produits et services innovants qui est proposée.
70 VOYAGER AUTREMENT !
UN PARCOURS CLIENT REPENSÉ POUR FAIRE PRÉFÉRER LE TRAIN Le parcours client a été entièrement repensé et amélioré sans rien laisser au hasard dans le but d’offrir aux usagers une nouvelle expérience du voyage, comme il ressort à titre d’exemples de ces quelques items : information à distance en faisant recours aux NTIC et à la diversité des canaux dans le cadre d’une politique de proximité vis-à-vis de la clientèle : mise en ligne d’un nouveau site plus moderne, plus ergonomique et plus dynamique, un site marchand pratique et facilement accessible, application INFO TRAFIC offrant toutes les informations en temps réel, comptes sur les réseaux sociaux offrant aux internautes les actualités et les nouveautés en temps utile… ; ccessibilité aux gares disposant a d’escalators et d’ascenseurs. Elles sont également de plus en plus connectées aux différents modes de transport en commun (stations de bus, taxis…) avec des parkings d’une grande capacité et des dépose-minutes ; ccueil et information via des points a d’accueil à l’entrée à la disposition des voyageurs toute la journée. Le client reçoit la meilleure assistance pour le bon déroulement de son voyage. Des moniteurs d’affichage électronique des horaires des trains et de nombreux équipements à la pointe de la technologie permettent de l’orienter et de l’informer en temps réel ; c irculation en gares qui devient plus simple, plus pratique et plus agréable grâce à un concept novateur axé notamment sur une signalétique moderne, l’assistance par de jeunes équipes dédiées et ce, en plus d’une séparation des flux et des voyages par catégorie de trains… ; services en gares et commodités qui ont été davantage diversifiés pour que le client effectue un agréable voyage : espaces de vente et de conseil modernes et conviviaux, salles d’attente et d’embarquement
confortables, wifi gratuit et illimité, distributeurs automatiques de tickets, affichages digitalisés, annonces sonores modernisées, kiosques, salles de prière, autres services de base liés au voyage, enseignes de shopping, restaurants, cafés… ; coute et réclamation à travers un é renforcement du Centre de Relation Client et d’amélioration de son fonctionnement opérationnel au quotidien et ce, dans le cadre de sa stratégie de proximité visant à mettre le client au cœur de ses priorités, facilitant l’accès à ce canal qui est disponible 24h24 et 7j/7 via un seul numéro unique 22 55 ; r enforcement du service accordé aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) afin
Information à distance
d’offrir à cette catégorie de voyageurs, des services adaptés à leurs besoins spécifiques en gares (espaces d’accueil et de vente adaptés, sanitaires, places parking dédiées, rampes d’accès, ascenseurs, fauteuils roulants…), sur les quais (circuits adaptés, passages dénivelés, quais surélevés et chariots élévateurs,…) et à bord des trains (espace de voyage dédié et sanitaires adaptés) et ce, en plus de la formation spécifique dispensée au personnel front office. À travers de telles initiatives, l’ONCF confirme alors sa volonté de rester proche de ses clients et à leur écoute pour satisfaire leurs attentes et mieux les accompagner avant, pendant et après leurs voyages.
Repérage et localisation
Acceuil Information
environnement gare
Service et commerce
Achat billet Accès aux quais
Commodité et confort d’attente gare
Déplacement orientation
Intermodalité suite voyage
Assistance passager
Embarquement passager
Accompagnement et prise en charge le long du voyage
UN NOUVEAU CONCEPT DE VOYAGE POUR DES TRAINS ATTRACTIFS ET ACCESSIBLES À TOUS Grâce à la mise en service des grands projets structurants, l’ONCF est rentré de plain-pied dans la logique d’amélioration de son offre, conjuguée à un nouveau concept de voyage rendant le train plus attractif et accessible que jamais. “Al Boraq”, trains grandes lignes ‘’AL Atlas’’, trains de proximité (TNR), c’est un nouveau bouquet d’offres qui a été lancé, dans le but d’offrir aux usagers une nouvelle expérience de voyage. À la clé, le yield management, une réservation obligatoire assurant une place assise aux voyageurs aussi bien pour la 1re que la 2e classe. Toutes ces initiatives supportées par de nouveaux métiers assurés par de jeunes équipes rompues à la tâche grâce à une formation ciblée, ont fait l’objet d’une large campagne de communication axée de manière ludique et simpliste sur la pédagogie en vue de faciliter l’appropriation par les citoyens des changements opérés.
UN SYSTÈME DE TARIFICATION
MODULABLE ET PLUS ATTRACTIF
La fin du tarif unique est bien actée avec la mise en place d’une gamme tarifaire modulable qui est le fruit d’études de marché ayant concerné tous les segments des voyageurs et ce, en vue de prendre en compte la sensibilité au prix et définir une grille plus adaptée offrant au voyageur la possibilité de choisir parmi plusieurs prix celui qui lui convient tout en lui garantissant une place assise. L’objectif étant d’adapter l’offre aux différents segments de clientèle, tout en assurant l’accessibilité et en renforçant les performances, à travers la mise en place d’un nouveau système de ‘Yield Management’ dont les maîtres mots sont : l’optimisation, la flexibilité, l’accessibilité (tout en prenant en considération le pouvoir d’achat des citoyens), ainsi que l’anticipation du voyage avec les ventes ouvertes trois mois à l’avance. Qu’il s’agisse d’“Al Boraq” ou des trains “Al Atlas”, le voyageur a concrètement la possibilité d’optimiser le prix de son voyage pour une même destination ; prix qui varie selon la classe choisie (1re ou 2e), la date d’achat du billet, la date et l’heure de voyage, la carte de réduction et le niveau de flexibilité qu’il souhaite. Bien évidemment, la nouvelle grille comporte des prix encourageants pour les enfants entre 4 et 15 ans, ainsi que des cartes de réduction attractives ciblant tous les segments : les jeunes (-15 % pour les personnes entre 16 et 26 ans), les étudiants (-30 % pour les moins de 26 ans), les seniors (-15 % pour les plus de 60 ans), les professionnels et les groupes (-15 % à partir de 9 personnes) et woulouj pour les personnes à mobilité réduite qui voyagent en 1re classe avec le prix de la 2e classe. Naturellement, le nouveau système tarifaire constitue également un levier pour pouvoir adapter au quotidien l’offre à la demande, permettant ainsi à l’Office d’optimiser ses capacités, de mieux s’organiser et, par la suite, améliorer davantage la qualité des prestations offertes à la clientèle.
73 VOYAGER AUTREMENT !
CHEF D’ESCALE, UN NOUVEAU MÉTIER Avec l’arrivée de la grande vitesse et la construction des nouvelles gares, l’ONCF a complètement reconsidéré le service aux voyageurs. Une nouvelle entité est née : le Centre d’Opération Gare, avec à sa tête, le chef d’escale. Ce responsable veille sur l’organisation ferroviaire de la gare mais aussi sur l’accompagnement et le bien-être des voyageurs. Il assume donc plusieurs missions : s’assurer que les trains partent à l’heure, en toute sécurité, vérifier que l’information soit diffusée en temps réel, et que les clients soient pris en charge pour accéder au train et trouver leurs correspondances.
FINI LA SUROCCUPATION DES PLACES ASSISES GARANTIES Le nouveau concept de voyage apporte des solutions pratiques pour un voyage plus serein et une expérience de mobilité par train plus concluante. Venant répondre aux sollicitations des différentes parties prenantes et aux conclusions des enquêtes régulières de satisfaction des clients, la garantie de la place assise à bord des trains est une réalité. En effet, la réservation est devenue obligatoire aussi en 2e classe qu’en 1re à bord des trains “Al Boraq” et “Al Atlas” (Marrakech – Casablanca – Fès, Tanger – Fès – Oujda, Casablanca – Fès – Nador, Tanger- Marrakech et Casablanca – Oujda). Par le biais de places numérotées et d’une nouvelle offre tarifaire, l’ONCF offre alors des prix plus avantageux, de meilleures conditions de voyage ainsi que le meilleur niveau de confort possible à bord de ses trains, tout en évitant leur sur occupation. Bref, de quoi permettre de découvrir une nouvelle manière de voyager, empreinte de confort, de sérénité et de sécurité.
Le chef d’escale gère les imprévus et les retards éventuels, arbitre et fait ses choix avec ses équipes pour plus d’efficacité. La nouvelle offre commerciale de la ligne à grande vitesse est plus efficace, mais aussi plus complexe avec son système de réservation obligatoire et sa tarification différenciée. Elle nécessite une meilleure prise en charge de certains voyageurs qui ont besoin d‘être assistés et rassurés. Dans sa « tour de contrôle », face aux quais, le chef d’escale, comparable au contrôleur aérien, connaît à tout moment, grâce aux écrans qui lui font face, les trains qui arrivent, qui repartent, la composition des rames, etc. L’escale suit le bon déroulement de l’embarquement et du débarquement des voyageurs, la propreté et le service d’entretien des rames. La propreté et le service d’entretien des rames ne fait pas partie du périmètre de l’escale dont les agents ne sont même pas à bord. Ses équipes travaillent sur les quais, dans les halls, écoutent et orientent les clients. Les Centres d’Opération Gare seront peu à peu étendus à toutes les grandes gares. Une fois de plus, l’arrivée de la grande vitesse hisse tout le réseau vers une qualité de service croissante.
UN NOUVEL UNIFORME SYMBOLE DE LA CULTURE CLIENT Lancé en novembre 2018 avec la mise en service des grands projets, la nouvelle tenue du personnel Front Office a été revue de manière à permettre aux collaborateurs ONCF en contact avec les clients, d’être facilement repérables dans les halls ou à bord des trains. D’un stylisme plus épuré et aux lignes plus fines, le nouvel habillement est conçu dans des matières pratiques et mieux adaptées à la nature de l’activité et dans des couleurs vives et dynamiques marquant la grande mutation ayant été opérée dans l’ensemble du processus du voyage. Vendeurs, conseillers vente, hôtesses d’accueil, agents d’escale, contrôleurs, conducteurs, agents de police ferroviaire, assistants… Ce sont des équipes rajeunies et entièrement relookées transmettant à travers leurs nouveaux uniformes le renouveau du rail au Maroc et l’image d’une entreprise qui a emprunté la voie de la modernisation au service de ses clients.
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75 VOYAGER AUTREMENT !
VOYAGER AUTREMENT !
AL BORAQ, UNE NOUVELLE EXPÉRIENCE DE VOYAGE AL BORAQ, UN BAPTÊME ROYAL Dès que le projet de la nouvelle ligne à grande vitesse a franchi une nouvelle étape décisive, après sa mise en service technique réussie le 19 juin 2018 et son entrée en phase de pré-exploitation, l’heure était venue de révéler le nom de la marque… A cette occasion, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, a eu la bienveillance de baptiser le train à grande vitesse du nom “Al Boraq”.
“Al Boraq”, nom de la fantastique monture ailée, connue par sa célérité et sa souplesse, évoque la rapidité et le voyage. Facilement mémorisable, porteur de sens et de valeurs fortes, il traduit un nom de marque culturellement très puissant, d’un projet marocain de fierté nationale, unique à l’échelle du continent africain. “Al Boraq”, se veut une marque pleine de promesses pour tous les Marocains et les voyageurs au Maroc. Porteuse de modernité, d’innovation, tournée vers l’avenir et le progrès.
AL BORAQ, UN LOGO SYMBOLE DE MODERNITÉ, D’INNOVATION ET D’AVENIR En révélant le nom de la marque du train à grande vitesse “Al Boraq”, l’ONCF a lancé un concours pour créer le futur logo de “Al Boraq”. Œuvre d’un jeune artiste marocain, le logo sélectionné par un jury spécialisé, est tout en mouvement. Il incarne visuellement la grande vitesse avec sa forme stylisée aérodynamique et ailée inspirée du train à grande vitesse lui-même mais aussi de son nom “Al Boraq”. Les couleurs nationales, le rouge et le vert et la présence de l’étoile chérifienne, dupliquée et entourée de motifs traditionnels marocains entrelacés ancrent fièrement la marque dans son origine et son histoire. Elles traduisent les valeurs d’hospitalité et de proximité d’“Al Boraq”, mais aussi la richesse et la qualité de son offre. Le tout, souligné par une typographie unique qui contribue à donner élan et rapidité à la marque. Un logo original qui a ainsi séduit le grand public par sa lisibilité immédiate et sa richesse d’évocation, car il exprime instantanément le train à grande vitesse, son origine marocaine et ses valeurs. À noter que ce sont 3 400 personnes qui ont participé à ce concours, exprimant l’intérêt porté à travers leur participation pour un projet d’envergure nationale qui appartient à tous.
AL BORAQ, NOTRE TRAIN Sous la signature « “Al Boraq”, notre train », la nouvelle marque reflète la grande tradition de l’hospitalité marocaine. L’ONCF offre aux voyageurs, par cette signature, le droit pour chaque citoyen d’être accueilli dans les trains à grande vitesse, comme s’il était chez lui. C’est la promesse d’un voyage, d’un moment particulier à savourer, d’une expérience unique. Les études de marché ont montré que la vitesse des nouveaux trains, qui roulent deux fois plus vite que les trains classiques, et ses performances techniques n’intéressent pas toujours les citoyens. Ce qu’ils souhaitent avant tout, c’est réduire la durée de leur parcours. Pour les usagers fréquents, l’enjeu essentiel est de gagner du temps dans leur vie de tous les jours. Les voyageurs, qui s’installent dans un des trains les plus modernes du monde s’attendent à un service à la hauteur de sa réputation. Au-delà des nombreux systèmes informatisés visant à leur faciliter la vie distributeurs automatiques de billets, informations sonores et visuelles, les voyageurs souhaitent davantage de contacts humains avec le personnel ONCF. L’entreprise a donc profité de l’avènement de la grande vitesse pour mieux accueillir ses clients, mieux les accompagner et les servir, en gare comme dans le train. Ambassadeurs de la grande vitesse, les contrôleurs, les commerciaux ainsi que de nombreux agents de service, ont été recrutés et formés pour conseiller, assister, rassurer les voyageurs, dont certains vont prendre ce train rapide pour la première fois. “Al Boraq” s’adresse à tous sans exception, quel que soit le motif de déplacement : tourisme, affaires, loisirs, etc. Pour les personnes à mobilité réduite, l’ONCF a repensé les espaces à bord et dédié deux places UFR à bord de la voiture 1re classe de chaque rame. Le train à grande vitesse n’est pas un train de luxe, c’est le train pour tous.
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DES CORRESPONDANCES BIEN RÉFLÉCHIES ET OPTIMISÉES
Tétouan TANGER Vers l’Oriental
AL BORAQ, DES VOYAGES DÉCOUVERTES GRATUITS POUR LE GRAND PUBLIC L’ONCF a organisé, les 26, 27 et 28 novembre 2018, des voyages-découvertes à titre gracieux à bord d’“Al Boraq” au profit des citoyens. L’objectif étant de permettre à tous les Marocains de vivre la nouvelle expérience de voyage qu’offre “Al Boraq”. C’est toute une logistique spécifique et un dispositif exceptionnel qui ont été mis en place pour réussir ces voyages découvertes : 30 000 places offertes sur les 3 jours de gratuité ; réservations via la CRC ; istribution des packs déjeuners d gratuits aux voyageurs à bord en plus des dépliants horaires. Les milliers de voyageurs, qui ont emprunté pour une première fois le train à grande vitesse sur une terre africaine n’ont pas manqué d’exprimer la fierté de se doter au sein de notre pays d’une telle technologie de pointe.
La nouvelle offre commerciale Tanger Casablanca a porté dans une première phase, sur la circulation de 20 trains aller/retour par jour avec une cadence de deux heures, et qui seront renforcés progressivement avec l’évolution de la demande. En plus des avantages et nouveautés procurés tels qu’ils sont énumérés plus haut (parcours clients et nouveau concept de voyage), “Al Boraq” offre des liaisons plus courtes et plus fréquentes, donnant une nouvelle dimension aux voyages : Casablanca - Tanger en 2h10mn seulement, Rabat - Tanger en 1h20mn et Kenitra - Tanger en 50mn.
Meknès
KENITRA
AL BORAQ, UNE OFFRE COMMERCIALE ADAPTÉE
Fès
RABAT
Tanger via les autocars de Supratours à de et vers Tétouan et Martil. En outre, le système de vente a fait l’objet d’une refonte généralisée pour s’adapter aux nouveaux modes de consommation. Comme souligné auparavant, l’ONCF a ainsi élaboré une politique tarifaire adaptée à tous les types de passagers. Celle-ci permet à chacun d’accéder à l’offre qui lui correspond et d’obtenir des niveaux de prix avantageux selon son profil, enfants, jeunes, adultes, séniors, familles, étudiants… Les personnes à mobilité réduite bénéficient par exemple de services spécifiques. De même, des offres particulières s’adressent à la clientèle affaires, qui fait aisément un aller-retour Tanger-Casablanca dans la journée.
Le train “Al Boraq” relie Casablanca à Tanger et dessert les gares de Casa-Voyageurs, Rabat-Agdal, Kenitra et Tanger. Il dessert C’est dire que la tarification adaptée au également plusieurs autres villes du pouvoir d’achat des voyageurs va contribuer Royaume moyennant des correspondances : à privilégier le train comme moyen de à Kenitra via les trains de ligne, de transport économique, sûr et rapide. et vers Meknès, Fès, Taza, Oujda et Nador ; “Al Boraq” offre encore plus de privilège à à Casa-Voyageurs via les trains de travers le Lounge. C’est un espace offert ligne, de et vers Marrakech, Berrechid, aux clients de la 1re classe, donnant accès à de multiples services gratuits : large Settat, El Jadida… ; à Marrakech via les autocars de choix de boissons chaudes et froides offertes, accès à la presse du jour, aux Supratours de et vers le Sud ; magazines et au Wifi gratuit.
CASABLANCA El Jadida
Aéroport Mohammed V Settat
Safi
Vers le Sud
Ligne Grande Vitesse Correspondances trains Correspondances autocars
Benguerir Marrakech
78 VOYAGER AUTREMENT !
AL ATLAS, LE PLAISIR DE VOYAGER Grâce à la mise en service du doublement complet de la ligne Casablanca-Marrakech, l’ONCF a lancé en 2018 la nouvelle offre “Al Atlas”. Elle a été conçue pour mettre à la disposition des clients des trains rapides avec réservation, sur les axes de Casablanca-Fès, CasablancaMarrakech et Fès-Marrakech, soutenue par de nouveaux services (confort, rapidité, sécurité, sûreté et qualité) et une tarification modulaire à l’instar du train “Al Boraq”. Objectif : mieux répondre aux attentes des clients, en apportant des améliorations considérables et palpables au processus de voyage depuis la réservation jusqu’à l’arrivée à destination. Concrètement et grâce à la modernisation de 260 voitures à voyageurs (soit 31 trains), l’offre “Al Atlas” c’est encore : lus de trains : 14 trains entre Marrakech p et Fès, 36 trains entre Casablanca et Fès, et 18 trains entre Marrakech et Casablanca ; plus de fréquences avec une augmentation progressive de la cadence pour atteindre la fréquence d’un train chaque heure entre Casablanca et Marrakech ; lus d’amélioration en temps de parcours p nettement compétitif : Casablanca – Marrakech en 2 h 30 (gain d’une heure), Rabat – Marrakech en 3 h 30, Casablanca - Fès en 3 h 20 et Marrakech-Fès en 6 h 35 ; lus d’économie avec des tarifs attractifs : grâce p à l’anticipation de leurs voyages, les clients bénéficient de meilleurs tarifs avec places assises garanties (réservation obligatoire en 1re et même en 2e classe) ; laces assises garanties et numérotées en p 2e comme en 1re classe, tarifs attractifs pour les différents segments, réduction sur les achats des billets par anticipation…, les trains “Al Atlas” offrent notamment aux voyageurs la possibilité de rejoindre, depuis le centre–ville de la capitale économique Casablanca, le centre-ville de Marrakech en seulement 2 h 30 et celui de Fès en seulement 3 h 20.
LES TNR, RENDRE LA PROXIMITÉ PLUS AISÉE Rappelons que depuis la première mise en service du TNR entre Casa‑Port et Rabat‑Ville, l’ONCF a largement étendu son offre en direction de Salé et Kenitra au Nord, et au départ de Casablanca vers El Jadida au sud et l’aéroport Mohammed V et Settat à l’est. Les investissements en infrastructures (triplement et doublement des voies, réhabilitation du tunnel de Rabat‑Ville…) et en matériel roulant performant ont permis de renforcer le nombre de trains et d’adapter les horaires pour offrir aux clients encore plus de fréquence et plus de flexibilité. Avec la mise en service des grands projets, l’Offre proximité a fait peau neuve et affiche chaque jour plus d’adeptes avec un plan de transport adapté offrent une cadence de 30 minutes en période de pointe et une amplitude de 6h30 du matin à 21h00. Ainsi, ce sont environ 17 millions de passagers qui ont été transportés en 2018 par les Trains Navettes Rapides (TNR) et qui ont pu constater le changement structurel de l’offre et des fondamentaux du produit « proximité » contribuant à leur mobilité au quotidien : l e retour à un temps de parcours nettement raccourci de 55 mn seulement entre Casablanca et Rabat ; une offre étoffée (62 000 places par jour) ; une meilleure maîtrise de la ponctualité ; n accès fluide à la gare et même aux u quais… Ce sont là autant d’atouts qui distinguent désormais l’offre TNR et renforcent davantage sa compétitivité.
UNE DEMANDE TOUJOURS MARQUÉE PAR UN POSITIONNEMENT PRIVILÉGIÉ Ce sont 35 millions de voyageurs qui ont préféré le train pour leurs déplacements courant 2018. Il ne cesse de gagner la confiance des citoyens lui permettant de se positionner en tant que mode de transport de masse au service de la mobilité des personnes. Ces passagers ont emprunté plus de 74 000 trains qui ont sillonné le réseau ferré marocain en une année, tout en préservant un taux de régularité et de satisfaction client à un niveau acceptable en dépit de l’impact des grands travaux qui se sont accélérés pour une livraison avant la fin de l’année. Ainsi, l’activité a progressé d’environ 23 % par comparaison à 2010 qui constitue la première année du dernier cycle de développement de l’Office. Elle a permis de générer un chiffre d’affaires de 1,23 milliard de dirhams, soit 39,4 % des recettes générées en 2018 par rapport à l’ensemble des activités commerciales de transport ferroviaire ONCF. Qu’il s’agisse de l’adaptation de l’offre à la demande, de la modernisation des canaux de distribution, de la digitalisation de la relation client, des promotions tarifaires, de la poursuite de la rénovation du matériel voyageurs, ou de l’extension des gares et la valorisation de leurs espaces…, tout a été mis en œuvre pour offrir des produits et des services en harmonie, autant que possible, avec les exigences sans cesse croissantes des clients et le contexte contraignant provisoirement de l’exploitation ferroviaire dictée par les chantiers engagés. D’ailleurs, ces efforts qui s’inscrivent dans la continuité des plans d’actions engagés
depuis des années, viennent confirmer la place du ferroviaire qui ambitionne de se positionner en tant que leader de la mobilité durable au sein de notre pays. De telles performances ont été nettement améliorées avec le changement opéré dès novembre 2018 (date de mise en service des grands projets) sur l’offre ferroviaire : ugmentation du nombre de trains sur a les différents axes du réseau ; r enforcement de leurs capacités pour satisfaire une demande de plus en plus progressive ; amélioration du service à bord ainsi que le cadencement des départs des trains et la réduction de leurs temps de parcours. À ne considérer à titre d’exemple que le gain de plus d’une heure entre Casablanca et Marrakech avec une augmentation de plus de 100 % en capacité, le voyage entre Tanger et Casablanca en 2h10 et entre Casablanca et Marrakech en 2h30. De même, l’effet réseau dû à ces projets a permis dès la fin de l’année de faire bénéficier tout le Maroc des gains en temps de parcours grâce à des correspondances optimisées entre les trains à grande vitesse et les trains modernisés vers le Nord et le Sud du pays. Enfin, c’est un réel virage qui a été observé grâce aux grands projets ayant permis d’adapter, voire enrichir, la gamme des services et offres ONCF, fournissant ainsi la possibilité à sa clientèle de se déplacer autrement !
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81 VOYAGER AUTREMENT !
DE MULTIPLES ACTIONS MARKETING POUR DES RELATIONS CLIENTS PLUS PROSPÈRES Fidèle à sa stratégie de renforcement des actions et initiatives envers sa clientèle sur les plans marketing et communicationnel, l’ONCF a mené en 2018 une panoplie de campagnes de sensibilisation et de proximité avec des objectifs ciblés. Citons à titre d’exemples : l es campagnes “Al Boraq” et “Al Atlas” lancées à 360° après l’inauguration officielle des grands projets pour informer le grand public sur les avantages de ces nouvelles offres, ainsi que celle du ‘retour aux 55min’ comme temps de parcours des TNR directs entre Rabat-Agdal et Casa-Port ; les campagnes de promotion de produits et cartes tarifaires offerts aux différents segments de la clientèle ; les campagnes durant la période de grande affluence (fêtes et 3ayad m3a dar), mettant en avant le dispositif exceptionnel mis en place et la mobilisation des équipes pour que les déplacements durant ces périodes se fassent dans les meilleures conditions ; la campagne de sensibilisation ciné kids à Casa-Port, ciblant les enfants d’associations afin de les sensibiliser aux dangers du non-respect des règles de sécurité et sûreté dans les emprises ferroviaires ; l a campagne ‘Voyageur et citoyen/Colonies de vacances’ menée auprès des centres des colonies de vacances du Ministère de la Jeunesse et des Sports en vue de sensibiliser les enfants aux risques et dégradations dus aux actes de malveillance et de vandalisme. Ces campagnes ont été effectuées selon des plans de communication faisant appel aux différents canaux en fonction de la population ciblée et des objectifs fixés, allant de spots télé, en passant par l’annonce radios et presse, l’affichage urbain, le digital (création de pages, site vitrine…), jusqu’à la PLV en gares. Toujours à l’écoute de ses partenaires et conscient plus particulièrement de l’importance du digital pour la relation avec ses clients et répondre au mieux à leurs attentes, l’ONCF poursuit le déploiement de sa stratégie plus ambitieuse axée principalement sur l’innovation en la matière. L’année 2018 a connu une accélération du rythme pour marquer un virage important en matière de digitalisation de l’Office. C’est le cas des solutions numériques ‘nouvelle génération’ relatives à l’application mobile « ONCF TRAFIC » et du Centre de Relation Client (CRC).
VOYAGER AUTREMENT !
UN NOUVEAU PLAN DE TRANSPORT ÉTOFFÉ APRÈS LA PÉRIODE DES GRANDS CHANTIERS Certes, l’Office a été dans l’obligation d’adopter courant l’année 2018 une grille horaire des trains contraignante, tenant compte de plusieurs paramètres : besoins des clients, contraintes des travaux sur un réseau en exploitation. Mais, avec la mise en exploitation des grands projets d’investissement, c’est un changement radical qui a été opéré : un plan de transport étoffé, des temps de parcours réduits, des correspondances bien synchronisées, des fréquences renforcées, … Adopté à partir du 26 novembre 2018, ce nouveau plan de transport porte sur la circulation journalière de 240 trains, dont 20 assurant la liaison Casablanca-Tanger via “Al Boraq” et 62 desservant l’axe CasablancaKenitra (avec 16 Trains Navettes Rapides) directs Casablanca-Rabat Agdal). Toutes ces liaisons ont bénéficié de l’effet réseau d’“Al Boraq”, se traduisant par des temps de parcours réduits et compétitifs aussi bien pour les TNR que pour les trains de ligne (TL) :
TNR Casa-Port/Rabat-Agdal : 55mn ; TNR Rabat-Ville/Kenitra : 30 mn ; TL Casablanca-Fès : 3h20 mn ; TL Casablanca-Marrakech : 2h30 mn. Bien entendu et comme à l’accoutumée, il a été procédé à l’adoption de plans de transport spécifiques notamment lors des événements particuliers et des périodes de grande affluence (été, fêtes, Ramadan, vacances scolaires…). Concrètement, l’Office a conçu une offre de trains plus étoffée pour faire face à une demande additionnelle et à une utilisation massive du train dans les déplacements. L’objectif étant de s’adapter aux mieux aux spécificités de la demande durant ces périodes exceptionnelles ayant connu une pointe journalière de trafic de près de 140 000 voyageurs, tout en mettant en place un dispositif spécial qui a permis de résorber les flux de voyageurs, tout en accordant une priorité absolue à la sécurité : le renforcement de l’offre : mobilisation des voitures composant le parc ONCF, se traduisant par l’augmentation du
nombre de trains en circulation et de places offertes ; l ’assistance de la clientèle en gares et à bord des trains ; La mobilisation, durant chaque événement, de près de 3 000 cheminots pour accueillir, informer les voyageurs et leur faciliter l’accès aux quais et aux trains ; l e renforcement des guichets pour faciliter la vente des billets et la diversification des canaux de distribution ; la mobilisation, jour et nuit, de la cellule de veille au poste de commandement de Rabat, afin d’assurer le suivi en temps réel de la circulation et assurer une meilleure gestion du trafic ; l e renforcement des équipes techniques dans les ateliers de maintenance répertoriés à travers le réseau national ; l’accompagnement des trains par des équipes techniques pour veiller au bon fonctionnement de toutes les installations à bord.
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ACHEMINER
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AUTREMENT ! Rallier, connecter, accompagner, proposer, agir… autant de solutions logistiques novatrices pour mieux satisfaire les opérateurs économiques et soutenir les plans sectoriels
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ACTIVITÉS FRET ET LOGISTIQUE DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR !
27 3 80 000 344 000 1,9
millions de tonnes de marchandises transportées
plateformes logistiques opérationnelles
capacité offerte par jour en tonnes
voitures transportées
milliard de DH de chiffre d’affaires
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Le volume en tonnage transporté par l’ONCF en 2018 a atteint 27 millions et ce, en dépit des travaux des grands projets en cours à travers le réseau ferré ayant eu un impact sur l’exploitation des trains au quotidien. Cette performance marque la poursuite du déploiement de la nouvelle stratégie ciblée en matière de transport de fret et logistique. L’aspiration de l’Office étant de mieux répondre à la progression continue des besoins en mobilité des biens, tout en faisant bénéficier les opérateurs des atouts indéniables du mode ferroviaire et en développant des prestations logistiques orientées vers les marchés porteurs. C’est le cas notamment du transport de voitures, des transferts aussi bien des céréales entre les ports d’importation et les bassins de consommation que des hydrocarbures, du charbon et des conteneurs…
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DES PERFORMANCES FRET ET LOGISTIQUE SOUTENUES L’activité Fret et Logistique a enregistré en 2018 une croissance dans des proportions encourageantes similaires à celle de l’année dernière, tout en accompagnant l’approvisionnement des grands chantiers qui ont atteint un niveau ultime. Grâce aux multiples actions de communication, d’accompagnement et d’anticipation menées au profit des clients, l’ONCF a pu atténuer l’impact de ces travaux et gérer au mieux les commandes de transport, maintenant le niveau de performance enregistré en 2017, confirmant ainsi la pertinence de ses choix stratégiques. Ces performances ont concerné les trafics de phosphates à l’export, des voitures Renault à l’import et à l’export, de billettes, des importations de céréales ainsi que ceux du gasoil et d’autres prestations logistiques. En langage de chiffres, les 27 millions de tonnes de marchandises transportées en 2018 ont généré un chiffre d’affaires de 1,9 milliard de dirhams, soit approximativement les mêmes performances enregistrées l’année précédente.
ACHEMINER AUTREMENT !
LE TRANSPORT DE PHOSPHATES, UN LÉGER RECUL
Grâce à ses atouts intrinsèques (sécurité, massification, respect de l’environnement…), le mode ferroviaire continu à s’affirmer certes comme étant le mode le mieux adapté au transport des phosphates. Néanmoins, suite à la demande du marché international, un ralentissement du transport des phosphates à l’export sur l’axe Casablanca a été enregistré, avec un presque arrêt des transferts des phosphates sur l’axe El Jorf. Le volume transporté en 2018 s’établit à 18,4 millions de tonnes contre 21,1 millions de tonnes en 2017. Le chiffre d’affaires généré correspondant a atteint 1,4 milliard de dirhams, soit une régression de 12 % par rapport à l’année écoulée. Ces réalisations sur les trois axes du transport des phosphates se présentent comme suit :
AXE KHOURIBGA - CASABLANCA Vu la forte demande du phosphate à l’export, l’OCP s’est appuyé sur la logistique ferroviaire pour y répondre selon une cadence soutenue en 2018 sur cet axe : ce sont 8 trains qui ont été assurés par jour, soit environ 30 000 tonnes transférées quotidiennement. Ceci a permis d’acheminer un volume total de 9 millions de tonnes correspondant à une régression de 11 % par rapport à 2017 due notamment à la forte fluctuation de la demande de la roche sur le marché international.
AXE KHOURIBGA - EL JORF Dans le cadre de sa stratégie de développement, l’OCP continue à renforcer ses transferts de phosphates par pipe sur cet axe. De ce fait, le trafic par train s’est établi en 2018 à 0,5 million de tonnes contre 1,5 million une année auparavant.
AXE BENGUERIR - YOUSSOUFIA SAFI : Avec 9.1 millions de tonnes sur cet axe, les réalisations 2018 ont enregistré une régression de 4,2 % par comparaison à 2017. Cette régression est due aux travaux de nettoyage des gaz engagés sur les installations des usines OCP de Maroc Chimie, ayant sensiblement limité les envois du phosphate sur ses centres de valorisation. Entre la valorisation locale et les exportations, la répartition enregistrée respectivement est de 8,6 millions de tonnes entre les sites de Benguerir, Youssoufia et Safi et de 440 000 tonnes acheminées à l’export à travers le port de Safi.
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LE FRET HORS PHOSPHATES, DES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT BIEN ENGAGÉES En dépit de l’impact direct des travaux des grands projets en cours à travers le réseau ferré, l’activité fret (hors phosphates) a enregistré en 2018 un chiffre d’affaires de l’ordre de 480 millions de dirhams (le même que l’année dernière) pour un volume transporté de 8,5 millions de tonnes, ce qui vient conforter le positionnement sur des secteurs hors phosphates. C’est le cas des métiers de la logistique, du démarrage du transport de charbon sur la centrale de Jerada après son extension, de la récupération de nouveaux clients de céréales, du démarrage des opérations à l’export du sucre en conteneurs et des opérations de stockage, empotage et de transport de big bag « OCP » à Mita et export via le port de Casablanca De même, l’Office a poursuivi en 2018 le développement de ses marchés porteurs à travers la mise en œuvre de ses plans logistiques sectoriels notamment céréaliers et hydrocarbures, et la préparation des projets de développement dont certains seront mis en service en 2019 : connexion de la plateforme de distribution du ciment ‘’CIMAT’’ à Laassilat, Zenâta et Fès, exploitation du projet PSA à Kenitra et reprise du trafic de conteneurs de Tanger Med de et vers le port sec ONCF ‘Casa-Mita’.
PRODUITS DERIVÉS DES PHOSPHATES : CONSOLIDATION DU TRAFIC Au titre de l’exercice 2018, les réalisations du transport des produits dérivés des phosphates ont enregistré un volume de 4 millions de tonnes pour un chiffre d’affaires de 107 millions de dirhams, soit un niveau de performance similaire à celui de 2017. 327 000 273 000 Par catégorie de produits, le soufre, l’acide 225 000 phosphorique et les engrais ont été transportés entre le port de Safi et le complexe industriel OCP et les évolutions suivantes ont été enregistrées :
pour l’acide phosphorique, 1,8 million de tonnes ont été transportées en 2018 soit quasiment le même trafic transporté l’année précédente ; 344 000 quant aux exportations des engrais via le port de Safi, elles se sont dépréciées de 4 % en réalisant un tonnage de 760 000 tonnes en 2018 contre 790 000 tonnes en 2017, générant ainsi un chiffre d’affaires de 48,5 millions de dirhams en 2018 contre 48,7 millions de dirhams en 2017.
l es importations de soufre via le port de Safi ont atteint 1,4 million de tonnes, enregistrant une recette d’environ de 2017 2015 38,4 millions 2016 dirhams ;
Total IC
ACIDE SOUFRE ENGRAIS
2016
2017
Les transports de marchandises diverses hors industries chimiques se sont établis en 2018 à 4,4 millions de tonnes pour un chiffre d’affaires de 372 millions de dirhams, soit une progression positive respectivement de 1 et 2 % par rapport à 2017.
LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE, UN TRAFIC EN PROGRESSION
2018
ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES DES INDUSTRIES CHIMIQUES
2015
MARCHANDISES DIVERSES : PRÉPARATION AU LANCEMENT DE PLUSIEURS PROJETS
2018
Le secteur de l’énergie intégrant le charbon, le fuel et le gasoil, a été marqué en 2018 par une progression de 16 % par rapport à l’année précédente en tonnage et de 8 % en chiffre d’affaires, en passant de 109 millions de dirhams en 2017 à 118 millions de dirhams en 2018. Cette augmentation résulte principalement de l’augmentation des flux du trafic de charbon qui ont presque doublé en volume et qui s’explique principalement par le trafic à destination de la nouvelle centrale de Jerada : 613 000 tonnes (239 000 en 2017) pour un chiffre d’affaires de 52 millions de dirhams (18 millions de dirhams en 2017).
En revanche, les produits ci-après ont régressé en 2018 par comparaison à 2017 : l ’arrêt du charbon des cimenteries de Lafarge Holcim ayant eu un fort impact sur le trafic de ce produit ; l e volume des hydrocarbures transportés dénote une régression de 34 % en tonnage et de 28 % en recette, suite principalement à la diminution, voire la nullité, des flux de trafic du fuel à destination de la centrale thermique de Kenitra, ainsi qu’à l’impact des travaux de la ligne à grande vitesse sur le transfert des flux de trafic des hydrocarbures depuis le terminal de stockage HTT de Tanger Med ; l e volume du transfert de gasoil s’est établi au titre de cette année à 351 000 tonnes contre 465 000 tonnes, soit une régression de 25 % et ce, pour un chiffre d’affaires généré de 49 millions de dirhams contre 59 millions l’année passée correspondant ainsi à une diminution de 17 %.
LES CÉRÉALES, DES RÉSULTATS PROBANTS La campagne céréalière 2017-2018 a été caractérisée par de très bonnes conditions climatiques ayant favorisé la production nationale qui a atteint 10,3 millions de tonnes. Conséquence directe : réduction d’approvisionnement en céréales d’importation (6,7 millions de tonnes). En dépit d’une telle situation et grâce à la mise en place du Plan Logistique des Céréales (PLC), le trafic des céréales a enregistré une augmentation en volume (524 000 tonnes) et en chiffre d’affaires (35 millions de dirhams) respectivement de 29 et 24 % comparativement à l’année 2017. À noter que le trafic de ce produit par rail est prometteur, grâce au déploiement du PLC qui ne cesse de susciter l’intérêt de multiples opérateurs notamment à Fès et au grand Casablanca.
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ACHEMINER AUTREMENT !
LES MINERAIS ET MATÉRIAUX BTP, MAINTIEN DES PERFORMANCES
L’AUTOMOBILE, UN POSITIONNEMENT ET UNE CONSOLIDATION DU TRAFIC CONFIRMÉS L’ONCF a réalisé un nouveau record de transport en 2018 : ce sont 344 000 voitures qui ont été acheminées entre l’usine Renault et le port de Tanger Med (304 000 à l’export et 40 000 à l’import), ce qui reconfirme la position du mode ferroviaire en tant qu’acteur incontournable dans le domaine de la logistique automobile. Ce trafic a généré un chiffre d’affaires de 46 millions de dirhams, soit une amélioration de 9 % par rapport à l’année précédente et ce, grâce à la réalisation de 6 trains par jour dans les deux sens permettant le transport en moyenne de 1 500 voitures par jour. En outre, et dans le but de consolider sa performance et dans une démarche de développement des solutions logistiques, l’ONCF exploite son site de stockage des voitures Renault au niveau de sa plateforme de Casablanca MITA. Par ailleurs, il convient de signaler que le 2e industriel d’automobiles PSA, dont l’usine de production de voitures est installée à Kenitra, s’appuie fortement sur la logistique ferroviaire pour exporter ses véhicules via le port de Tanger Med. L’année 2018 a été marquée principalement par la préparation de l’exploitation de cet important projet dont la mise en service est prévue en 2019. Les principales composantes de ce projet consistent en la connexion de l’usine au réseau ferré, la réception des rames de wagons porte-autos et la mise en place des sillons de trains entre Sidi Ichou (Kenitra) et le port de Tanger Med. Dans sa première phase (2019), l’usine de PSA produira pour le transport de 100 000 véhicules. Pour la 2e phase prévue en 2021, le potentiel de trafic sera porté à 200 000 voitures par an.
ÉVOLUTION DU TRANSPORT DE VOITURES RENAULT 327 000
Les minerais incluant les industries du BTP, dont les cimenteries de Lafarge Holcim et l’aciérie de Sonasid, ont enregistré pratiquement les mêmes performances que l’année précédente, soit 2,2 millions de tonnes (2,3 en 2017) pour un chiffre d’affaires de 78 millions de dirhams (79 en 2017).
344 000
273 000 225 000
2015
2016
2017
En ce qui concerne plus particulièrement le trafic de billettes sur l’axe Jorf - Nador’’, il a enregistré une nette augmentation en passant de 138 000 tonnes à 175 000 tonnes correspondant à un chiffre d’affaires de 30 millions de dirhams contre 21 millions de dirhams en 2017, soit une progression de 26 % en volume et de 44 % en recettes.
2018
Pour le transport de calcaire, les réalisations de 2018 sont comparables à celles de 2017 : le volume transporté est de 1,8 million de tonnes pour un chiffre d’affaires de 33 millions de dirhams. Les autres produits de ce secteur ont gardé le même niveau de réalisation que 2017.
109 282
107 562
106 627
Total IC
44 604
52 242
48 756
48 485
ACIDE
36 486
37 882
38 604
38 401
SOUFRE
16 483
19 159
20 202
19 741
ENGRAIS
2015
2016
2017
2017
97 573
Dans la perspective de développement de la part ONCF dans le marché du BTP et du renforcement de son positionnement au niveau de ce secteur, des conventions de partenariat ont été établies avec notre partenaire CIMAT portant sur le projet de plateformes de distribution de ciment à Laassilat, Zenâta et Fès.
LES CONTENEURS,
UNE DYNAMIQUE AVÉRÉE POUR LES CONSERVES VÉGÉTALES ET LE CONCENTRÉ DE ZINC Face à l’arrêt du transport des conteneurs au départ de Tanger Med impacté par les travaux de la ligne à grande vitesse, l’ONCF a focalisé ses actions sur le développement du transport des conteneurs à l’export au départ de Marrakech vers le port de Casablanca. Il a concerné plus particulièrement le trafic des conserves végétales et du concentré de Zinc. Pour les conserves, le volume transporté en 2018 a porté sur 55 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de 7,6 millions de dirhams, soit respectivement des augmentations de 3 et 4 % en comparaison à 2017. Ce niveau de réalisation est appelé à s’améliorer avec la mise en service du port sec de Marrakech, offrant des prestations à forte valeur ajoutée pour les opérateurs concernés. Pour les concentrés de zinc, le flux de trafic a accusé par rapport à 2017 une hausse de 12 % en tonnage et de 18 % en chiffre d’affaires. Dans le cadre du développement du trafic de conteneurs sur cet axe, l’année 2018 a été marquée par la réalisation du premier transport de conteneurs par trains complets entre Marrakech et le port Tanger Med pour le compte de notre client Maersk. Ceci ouvre des perspectives prometteuses pour le trafic de conteneurs de et vers le port de Tanger Med, surtout avec la libération de capacité sur la ligne existante induite par la mise en service de la ligne à grande vitesse Tanger - Casablanca.
95 ACHEMINER AUTREMENT !
LA LOGISTIQUE UNE NOUVELLE LANCÉE Se positionnant en tant qu’opérateur logisticien avec une ambition d’être global et intégré, l’ONCF a continué en 2018 le déploiement de sa stratégie de développement et de renforcement du réseau de plateformes logistiques conformément au schéma directeur arrêté. L’objectif étant de mettre à la disposition des opérateurs économiques et des compagnies maritimes des solutions logistiques leur permettant d’optimiser les chaînes d’approvisionnement et de distribution. Ainsi, l’année 2018 a été caractérisée par le stockage des conteneurs CMA-CGM au terminal de Casablanca/ Mita, le renouvellement du contrat logistique avec LGE, le stockage, l’empotage et le transport des Big-Bag ‘’ OCP ‘’ à la plateforme de Casa/Mita. À cela s’ajoute l’engagement des discussions avec la douane pour la préparation du transport des conteneurs de Tanger Med, ainsi qu’avec Renault pour la mise en place à Zenâta d’une plateforme de stockage de voitures sur 20 ha. Aussi, les deux nouveaux ports secs de Marrakech et de Fès offriront aux opérateurs tous les avantages du transport multimodal et ce, pour une meilleure maîtrise de la chaîne d’approvisionnement en réduisant les temps et les coûts de transport et de logistique. Ces deux ports secs, qui sont de nature à contribuer au décongestionnement des routes et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, se caractérisent par ce qui suit : implanté sur une parcelle de 4,4 ha au cœur du quartier industriel de Sidi Ghanem, à la périphérie de la ville, le port sec de Marrakech bénéficie d’une bonne accessibilité ferroviaire et routière, ce qui l’érige en un hub de réception, manutention, stockage et distribution des conteneurs en provenance et à destination des ports de Casablanca et Tanger Med ; s itué au cœur de la zone industrielle de Bensouda sur une superficie de 5,5 ha, le port sec de Fès bénéficie d’un emplacement stratégique lui consentant un développement logistique soutenu. Connecté au réseau ferré et facilement accessible à la route et à l’autoroute, ce port sec permet aux opérateurs de la région ‘’Fès-Meknès‘’ d’accéder aux prestations à forte valeur ajoutée et d’optimiser leurs chaînes d’approvisionnement et de distribution des marchandises.
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ASSURER
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AUTREMENT !
Sécuriser, fiabiliser, sensibiliser, hermétiser, anticiper… autant de chantiers durables pour préserver la sécurité et la sûreté inscrites dans l’ADN du système ferroviaire
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98 ASSURER AUTREMENT !
PROGRAMME 2010-2018 DE SÉCURISATION DES EMPRISES : DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR !
191 174 1 100 -87% -37%
Passages à niveau (PN) supprimés
PN équipés en SAFA
Km d’emprises clôturées
nombre d’accidents au PN
nombre d’accidents en pleine voie
100 ASSURER AUTREMENT !
Soucieux de répondre aux exigences drastiques de sécurité et de sûreté qu’il s’est fixé, l’ONCF a poursuivi en 2018 les multiples projets et initiatives engagés pour la modernisation et le renforcement de son système. C’est le cas notamment de l’accélération du programme de sécurisation de la traversée des emprises ferroviaires, d’enrichissement et d’adaptation des procédures, de délivrance d’autorisations de mise en exploitation commerciale (AMEC), de réalisation de missions d’audits ciblées et de poursuite de déploiement du nouveau système de management sécurité (SMS)…, autant d’actions venant appuyer le choix volontaire et ferme de se doter d’un système intégré et efficace en matière de sécurité et sûreté en phase avec l’ère de la grande vitesse.
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ASSURER AUTREMENT !
ASSURER AUTREMENT !
LA SÉCURITÉ DES TRAVERSÉES DE LA VOIE UN AMBITIEUX PROGRAMME ACHEVÉ La traversée de la voie ferrée en croisement avec la route (Passages à Niveau : PN) constitue un réel danger et peut coûter la vie aux personnes qui l’empruntent en franchissant un passage à niveau sans respecter la signalisation routière ou en traversant la voie ferrée en rase campagne sans emprunter les passerelles et autres ouvrages d’art prévus à cet effet.
aménagements et déviation des circulations vers des franchissements existants ;
du nombre d’accidents liés à l’intrusion dans les emprises ferroviaires, la sensibilisation des dangers encourus et du devoir d’adopter un comportement responsable et citoyen ainsi que la fluidification du trafic au niveau de ces points.
sécurisation de la traversée de la voie ferrée sur les PN de deuxième priorité, en les équipant par des Systèmes d’Annonce et de Fermeture Automatique (SAFA) ;
Pour la concrétisation dudit programme, une enveloppe de 1,5 milliard de dirhams a été mobilisée et pour laquelle l’ONCF s’est allié avec les différents partenaires concernés (Ministère de l’Équipement, du Transport de la Logistique et de l’Eau, Communes, Régions…).
s ensibilisation des usagers à travers une batterie d’actions de communication et de proximité.
Pour lutter contre ces comportements aux conséquences souvent dramatiques, l’ONCF s’est inscrit dans une démarche volontariste de sécurisation de ses emprises ferroviaires. Dans ce cadre, un programme ambitieux d’amélioration de la sécurité à la traversée des PN a été présenté à Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, le 14 novembre 2012 à Benguerir. Il s’articule notamment autour des axes suivants :
En accompagnement de ce programme de sécurisation des PN et pour canaliser les usagers piétonniers vers les points de franchissement sécurisé, l’ONCF réalise des clôtures des emprises ferroviaires ainsi que la construction de passerelles pour piétons.
En termes de réalisations, ce programme a été pratiquement achevé en 2018 et n’a pas manqué de se traduire par une amélioration notable du niveau de la sécurité. Au PN, le nombre d’accidents a diminué de 91 % et celui des décès d’environ 60 %. En pleine voie, le nombre d’accidents a diminué de 51 % et celui des décès de près de 80 %.
À travers un tel programme de sécurisation des traversées de la voie, les objectifs visés étant l’amélioration de la sécurité à la traversée des PN, la réduction du nombre d’accidents au droit des PN, la diminution
remplacement de 180 PN prioritaires (fort trafic aussi bien routier que ferroviaire) par des ouvrages d’art (OA) ou par des
Naturellement, toutes ces mesures sont certes importantes pour sécuriser les emprises ferroviaires, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’elles sont suffisantes. La sécurité aux abords des voies ferrées doit être une préoccupation de tous, petits et grands, automobilistes et piétons. Chacun se doit d’être vigilant et d’adopter un comportement responsable et citoyen.
ÉVOLUTION DU NOMBRE D’ACCIDENTS AUX PN 80 70
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24
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2012
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Nombre d’accidents au PN
80 70
68
60 50
45
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13
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3 4 2014
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Nombre de blessés
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6
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Nombre de morts
Conforté par l’impact positif de la stratégie adoptée et faisant toujours de la sécurité sa priorité absolue et sa valeur fondamentale, l’ONCF se situe à des niveaux similaires, voire meilleurs, par rapport aux performances enregistrées en matière de sécurité par des réseaux ferrés étrangers développés. Selon une étude menée par l’Union Internationale des Chemins de Fer (UIC), les tendances observées au Maroc et la situation qui prévaut au Japon incitent à l’optimisme pour lutter contre ce fléau.
7
4 2018
104 ASSURER AUTREMENT !
UN SYSTÈME DE SÉCURITÉ ET DE SURETÉ EN ÉVOLUTION LE RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ UNE PRÉOCCUPATION CONSTANTE S’inscrivant dans une dynamique d’amélioration continue de son système de sécurité, l’Office a opéré en 2018 plusieurs changements ayant touché divers aspects liés aux exigences croissantes de l’exploitation ferroviaires y compris la mise à jour et/ou l’enrichissement des textes réglementaires voire leur simplification. Citons à ce titre : l a revisite et l’adaptation aussi bien des référentiels que des documents de sécurité, pour tenir compte des spécifications techniques et d’exploitation dictées par la mise en service à la fois de la ligne à grande vitesse Tanger – Casablanca que des projets structurants d’augmentation de la capacité du réseau conventionnel et de renforcement de sa robustesse ; l’achèvement des textes et l’instruction des dossiers de sécurité du projet de la ligne à grande vitesse Tanger – Casablanca, couvrant les différents volets allant du matériel roulant, en passant par le génie civil et les équipements ferroviaires jusqu’à l’exploitation. Après l’aboutissement du processus de préparation des dossiers nécessaires, de vérifications, de préparation des guides par sous-système et d’homologation, l’Autorisation de Mise en Exploitation Commerciale (A.M.E.C.) a été prononcée aussi bien pour la nouvelle ligne que pour les trains à grande vitesse. À cela s’ajoutent la définition des modalités de veille et d’audit sur les autorisations délivrées ainsi que le choix d’une structure appropriée pour
une mise en œuvre efficace du processus ‘AMEC’ tout en se conformant aux standards internationaux en la matière. En ce qui concerne le déploiement du nouveau système de management de sécurité (SMS), plusieurs actions ont été effectuées et qui concourent à la prise en charge des objectifs assignés pour sa mise en œuvre dans les meilleures conditions possibles et son appropriation par l’ensemble des partenaires concernés. Citons à ce titre : le pilotage systématique de ce projet structurant par les différentes instances mises en place et qui sont de deux niveaux stratégique et opérationnel ; l a concrétisation de plans d’actions spécifiques, identifiés soit par les responsables concernés, soit par l’organisation d’audits ciblés ou lors des tournées systématiques effectuées ; le renforcement de l’applicatif informatique pour soutenir aux mieux le système en question. Plusieurs actions ont été également menées en 2018 dans un souci de promouvoir davantage la culture positive de sécurité comme étant la clé de voûte du SMS. Ces actions ont concerné l’application scrupuleuse de la réglementation, et la réalisation de missions d’audits et d’inspections ciblés en vue d’accompagner les changements induits par les nouveaux projets structurants et vérifier la mise en œuvre SMS venant appuyer le choix volontaire de se doter d’un système intégré et efficace.
LE MANAGEMENT DE LA SÛRETÉ UNE MOBILISATION AU QUOTIDIEN Conscient des divers enjeux liés à son activité, l’Office a opté pour une politique de sûreté visant à prévenir et lutter contre les actes de malveillance à l’encontre des personnes, des biens ou de son offre de transport. En cas d’atteinte, elle vise à faire réprimer les infractions commises et à en diminuer les conséquences en termes d’impact financier, de perturbations de la circulation, d’image de l’entreprise et de perception de la clientèle. Afin d’atteindre ces objectifs, l’ONCF a décliné cette politique en stratégie visant à assurer un service de transport sûr et sécurisé accompagnant l’évolution de son trafic. Il s’agit opérationnellement de l’animation, la coordination et le contrôle de sa mise en œuvre au niveau des processus ONCF. Fort des résultats enregistrés au fil des années comme fruit du système mis en place et pour accompagner l’évolution de son activité, l’Office a continué en 2018 la mise en œuvre du schéma directeur ‘Sûreté’ issu d’un plan d’action spécifique ainsi que le renforcement des outils de planification et management de la sûreté. Parmi les importantes actions menées citons la poursuite du renforcement de la sécurisation des sites (gares, établissements de maintenance, ouvrages d’art) et des trains (voyageurs, marchandises et phosphates) et ce, dans un souci notamment de protection physique et de maîtrise des risques naturels et industriels. Sans être exhaustif, ce chantier a porté sur la construction de murs de clôtures, le gardiennage, la vidéosurveillance, la protection des zones de vente au niveau des gares, l’éclairage, et la détection d’intrusion…
LA CCR (COMMANDE CENTRALISÉE DU RÉSEAU) UN NOUVEAU CENTRE ULTRA MODERNE En plus des chantiers présentés ci-dessus pour renforcer le dispositif de sécurité et sûreté, l’année 2018 a vu la réalisation d’une réorganisation de grande ampleur du système de gestion des circulations. L’objectif visé étant de prévenir l’accroissement de l’activité, surtout avec la reconfiguration de l’Offre qui sera de plus en plus étoffée grâce à l’avènement de la grande vitesse et à l’augmentation de la capacité du réseau existant, rendue possible suite aux projets de modernisation et de renforcement de sa robustesse. Concrètement, la nouvelle organisation a consisté à centraliser et automatiser la commande du réseau ferroviaire, en regroupant tous les opérateurs sur un seul et même site baptisé le PCC « le Poste de la Commande Centralisée » du réseau doté des moyens techniques et technologiques de dernière génération. Ce nouveau centre représente désormais un véritable cerveau assurant, de jour comme de nuit, le pilotage, le contrôle et la supervision à distance de la circulation des trains. Il comporte la télécommande des installations du réseau à partir d’un seul point focal, la supervision et la gestion centralisée du trafic sur tout le réseau ainsi que la surveillance de la circulation pour en garantir
la sécurité et la fluidité, ainsi que la géolocalisation en temps réel des trains par GPS. À cela s’ajoute la création d’un Centre National de la Sûreté (CNS) dans l’optique d’une gestion centralisée des ressources et moyens techniques dédiés à la sécurisation des sites et trains (vidéosurveillance, contrôle d’accès, détection d’intrusion, télésurveillance, surveillance humaine). Ce centre a pour mission principale de veiller à la sûreté des personnes et des biens dans les emprises ferroviaires, d’orienter les actions et interventions des équipes sur terrain, de recueillir et traiter les évènements de sûreté de façon centralisée et homogène, de renforcer la coopération préventive, opérationnelle et événementielle avec les partenaires externes (Ministère de l’Intérieur, Sûreté Nationale, Gendarmerie Royale…) qui sont représentés au sein dudit centre. Conséquence directe du CNS sur le quotidien des trains : plus de fluidité, plus d’efficacité, plus d’efficience et plus de réactivité opérationnelle et par la suite, une amélioration notable de la régularité et de la ponctualité.
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MANAGER
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AUTREMENT !
Cultiver, moderniser, rajeunir, partager, motiver… autant de valeurs qui animent la politique de gestion des ressources humaines et fondent la culture des femmes et hommes du rail
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108 MANAGER AUTREMENT !
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR
7 761 467 1 100 6% 4 650
effectif des collaborateurs
effectif des collaborateurs nouvellement recrutés
collaborateurs ayant bénéficié d’une promotion verticale
budget de formation/masse salariale
familles bénéficiaires des centres d’estivage
110 MANAGER AUTREMENT !
Le capital humain, a connu en 2018 d’intenses activités au niveau de plusieurs registres : perfectionnement du système de gestion des ressources humaines, recrutement de nouvelles compétences, développement de la formation, amélioration indéniable des conditions de travail et des prestations sociales, poursuite des concertations et de l’implication des partenaires sociaux… Autant de registres qui traduisent le positionnement des ressources humaines, en tant que première richesse de l’entreprise et l’importance accordée à satisfaire leurs attentes à travers le partage d’une culture et des valeurs profondément ancrées, mettant l’épanouissement du ‘collaboracteur’ et la promotion de l’intelligence collective au service du développement des performances de l’Office.
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MANAGER AUTREMENT !
MANAGER AUTREMENT !
L’HUMAIN, UNE PRIORITÉ MANAGÉRIALE ABSOLUE Avec l’entrée en service de tous les projets structurants au cours de l’année 2018, achevés grâce à la mobilisation de l’ensemble des cheminots, c’est une nouvelle page qui s’ouvre pour l’ONCF. Dans cette lancée, l’Office est dans les starting-blocks de la préparation de la relève à travers le recrutement de jeunes profils et le rajeunissement des effectifs, qui a atteint 36 %.
En 2018, ce sont 7 761 collaborateurs qui ont veillé au grain, jour et nuit, afin de garantir la mobilité des biens et des personnes et livrer des prestations de transport ferroviaire sûr et de qualité. La famille des cheminots se caractérise actuellement par une ancienneté moyenne de 20,8 ans et un âge moyen de 44 ans. L’effectif féminin représente 6,5 % de l’effectif global, et la catégorie des cadres représente 16 % de l’effectif global tandis que les catégories Maîtrise et Technicien représentent respectivement 32 % et 52 %.
L’EFFORT RÉCOMPENSÉ Dans le cadre de la politique RH visant l’amélioration continue du système de management des ressources humaines et suite à la mise en œuvre du système GRH amélioré, l’ONCF a procédé à la promotion verticale 2018 dans le cadre de la nouvelle classification, en tenant compte du mérite et de l’ancienneté dans la fonction. Ainsi, 1 100 collaborateurs méritants ont bénéficié d’une promotion verticale avec l’octroi d’un bonus. Le budget alloué à cette opération est de 3,5 millions DH.
L’ÉQUIPE S’AGRANDIT Pour satisfaire ses besoins en compétences et pérenniser la maîtrise de son savoir‑faire, l’ONCF réinjecte continuellement du sang neuf dans ses rangs. En 2018, il a lancé une nouvelle vague de recrutement à travers le lancement d’un concours ciblant 47 cadres, 69 maîtrise et 351 techniciens, soit 467 nouveaux collaborateurs. Toutes les nouvelles recrues ont bénéficié d’une formation d’intégration, selon un processus qui a été revu en 2018 de manière à en assurer une meilleure socialisation et professionnalisation moyennant une nouvelle charte d’intégration. Relève, employabilité et parcours professionnels sont les maîtres-mots qui orientent désormais la politique GRH favorisant la motivation et le développement des compétences. C’est ainsi qu’au titre de l’année 2018, 54 cadres ont été promus aux postes de responsabilité (chefs services, managers et dirigeants). Toujours dans le même souci de renforcement de l’adéquation ressources/besoins, et afin de mieux préparer l’exploitation des grands projets notamment, la ligne à grande vitesse, l’Office a procédé au renforcement des compétences des entités chargées de l’exploitation de ce projet par un plan de mobilité et divers leviers de motivation.
LA FORMATION, CLÉ DE PERFORMANCE Avec l’avènement de la grande vitesse au Maroc, l’ONCF a réadapté ses plans de formation aussi bien en termes de volume que de qualité, aux exigences de l’entrée en exploitation de cette technologie de pointe. En termes d’ambitions, la formation étant un levier de performance et la clé pour réussir le changement vis-à-vis de toutes les parties prenantes et ce, conformément aux critères de cohérence, pertinence et efficience. L’animation des formations spécifiques aux techniques ferroviaires a été assurée par des compétences internes, quant aux actions de formation managériales et comportementales, y compris les formations de longue durée sanctionnées par un diplôme et celles prévues dans le cadre de missions à l’étranger, elles ont été confiées à des organismes de formation spécialisés afin de s’ouvrir davantage sur l’environnement externe de l’entreprise. Également, la formation est dispensée dans le cadre du partenariat de l’Office avec les différents établissements universitaires. En 2018, trois collaborateurs ont bénéficié de formations et obtenu des diplômes universitaires. Poursuivant le développement des compétences RH aux différents niveaux de management et dans la continuité de la communication sur le système de gestion RH amélioré, des séances d’information ont été réalisées pour l’ensemble des responsables en deux étapes : une première étape ayant déjà concerné les managers et la seconde étape a été destinée aux chefs de service. Ces séances ont eu pour objectif principal la montée en compétence dans le volet RH et la sensibilisation particulière par rapport à certains points tels que les principes de la promotion verticale. Par ailleurs, plusieurs autres aspects ont été développés lors de ces séances, tels que le capital humain et les chiffres clés RH, la finalité et les objectifs de la nouvelle classification des fonctions, les principes et les pratiques de management en GRH. L’accent a été particulièrement mis sur les moyens et les outils de faire de ce système et de la promotion verticale des facteurs de satisfaction. C’est ainsi que 200 chefs de service environ, ont participé à ces séances d’information réparties sur 13 séances. S’en est suivie, une évaluation spécifique pour vérifier l’atteinte des objectifs et l’identification des attentes en la matière. Elle a conclu à une satisfaction globale de 97 %. En langage de chiffres, la formation des compétences ONCF pour l’exercice 2018 se présente comme suit :
Réalisation 2018 (JP) Jours de formation par collaborateur JP réalisées à I’IFF soit 40 % du global realisé
60 550 10 21 180
Part des formations liées à la sécurité
52 %
Part des formations liées à l’intégration
16 %
Collaborateurs ayant suivi au moins une formation en 2018
84 %
Taux d’externalisation
51 %
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MANAGER AUTREMENT !
LA GRANDE VITESSE AU CŒUR DES ÉCHANGES Conscient que la conduite du changement opérationnel ne peut se faire sans l’implication active et effective de la composante humaine, et afin de renforcer l’appropriation des collaborateurs de la grande vitesse, des Rencontres Grande Vitesse Maroc (RGVM) ont été organisées au cours de l’année 2018 à Rabat, Casablanca, Tanger, Meknès, Fès, Oujda, Casa, Safi, El Jadida et Khouribga au profit de 5 967 collaborateurs. Ces rencontres ont eu pour objectifs de : faciliter l’acquisition des compétences opérationnelles quotidiennes liées à la mise en service de la ligne à grande vitesse ; assurer l’adhésion du personnel aux changements en cours et l’appropriation des orientations de l’entreprise ; artager le maximum d’informations p sur la grande vitesse et ses retombées ; onner l’occasion à chacun de se d projeter dans la situation future et mieux s’impliquer individuellement.
LES « LIFE-SKILLS » POUR DÉVELOPPER LE SAVOIR-ÊTRE Dans le cadre du développement comportemental des collaborateurs, la première action qui porte sur la formation des nouvelles recrues cadres et maîtrises via le programme « Passport to Sucess » de
MANAGER AUTREMENT !
life skills (Compétences de vie) développé par l’IYF (International Youth Foundation) a été réalisée en 2018. Ce programme vise notamment : l e développement de la confiance en soi, apprendre à mieux se fixer des objectifs et améliorer ses compétences de leadership ; la résolution des problèmes et la gestion des conflits : comment poser des questions pertinentes, savoir écouter et mieux gérer les conflits… la réussite au travail : apprendre à mieux travailler en équipe, communiquer et gérer les projets plus efficacement, mieux faire ses choix de carrière… Dans le cadre de cette action, 177 collaborateurs nouvellement recrutés ont participé à la formation sur les 238 programmés.
LA PORTE OUVERTE AUX STAGIAIRES Dans le cadre de sa contribution à l’effort national de formation, de par sa responsabilité sociale et sociétale et en vue de renforcer ses relations de coopération avec les établissements nationaux de formation, l’ONCF offre annuellement des stages d’information, d’initiation et de fin d’études, aux étudiants des établissements publics et privés (Écoles, Universités, Instituts…). Dans ce sens, durant l’année 2018, l’ONCF a encadré, 1 227 stages d’information et d’initiation et 112 projets de fin d’études.
LES RH À L’HEURE DE LA TRANSFORMATION DIGITALE Dans le cadre de son projet de transformation digitale, l’Office a mis en place une feuille de route intégrant de manière optimale les nouvelles technologies dans les processus RH et ce, afin d’améliorer la qualité des prestations offertes aux collaborateurs et l’expérience du client interne, développer la marque employeur, favoriser le mode de travail collaboratif et promouvoir la culture digitale. Les premiers projets étant programmés pour être déployés au début de l’année 2019. La formation étant l’un des premiers vecteurs de réussite de la transformation digitale, il est prévu de lancer une session spécifique au SI-RH en janvier-février 2019 pour l’ensemble des collaborateurs relevant de la fonction RH des différents Pôles et Directions. Cette formation sera l’occasion de partager avec les participants la politique et les chantiers RH, notamment la feuille de route de la transformation digitale de l’ONCF.
LA DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS RH EN MARCHE L’un des projets phares de la transformation digitale de l’entreprise et la modernisation de sa gestion RH est le projet de dématérialisation des documents RH. Il s’agit d’une plateforme offrant le self-service et permettant le traitement et la gestion électronique des documents RH (attestation de travail, attestation de salaire, bulletin de paie, document MPSC et Social) en toute autonomie et en temps réel par les utilisateurs. Ce projet destiné aux collaborateurs ONCF permet d’opérer une réelle évolution grâce à l’automatisation des tâches favorisant des gains de temps, des optimisations en matière de processus administratif, de fluidité des échanges tout en garantissant sécurité et confidentialité des documents. La mise en ligne de cette plateforme est prévue début 2019.
LA VEILLE RÈGLEMENTAIRE ENCLENCHÉE
L’ÉPANOUISSEMENT DU COLLABORATEUR, UNE PRIORITÉ
Dans le cadre de la conformité à la loi 0908 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel, l’ONCF a notifié tous les traitements relatifs à la gestion des ressources humaines auprès de la Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à Caractère Personnel en accomplissant la procédure appropriée. Une autorisation a été délivrée dans ce sens le 9 mai 2018. Et dans le but d’accompagner l’évolution structurelle, organisationnelle et managériale de l’ONCF, une veille réglementaire est assurée pour mettre à jour de façon continue les documents de référence qui régissent la gestion des ressources humaines.
Le facteur humain est un pilier essentiel de la sécurité ferroviaire qui représente une priorité majeure et la première valeur de l’ONCF. Ceci se traduit par une politique globale de prévention visant le renforcement et la veille sur les habilitations du personnel affecté aux fonctions de sécurité. À cet effet, plusieurs campagnes de sensibilisation ont été menées auprès des responsables régionaux afin de respecter les programmes de contrôles périodiques et des tests d’habilitation pour l’exercice 2018. Ainsi, le Centre de Psychologie Appliquée a réalisé 1 633 examens psychologiques. Pour accompagner ses projets structurants, l’ONCF a mis en œuvre en 2018 le projet « système de management de l’hygiène, santé et sécurité au travail ». Le comité s’est réuni afin d’examiner la situation actuelle de la santé et sécurité au travail à l’Office et mener une réflexion collective sur les pistes d’amélioration de cette démarche. L’étape suivante consiste à préparer une maquette d’instauration d’un système de management Hygiène, santé et sécurité, suivie d’un état des lieux élaboré des remontées du terrain. Le développement du bien-être et le renforcement de l’épanouissement du collaborateur sont parmi les impératifs inscrits dans la stratégie de développement de ses ressources humaines, l’ONCF a poursuivi ses efforts en la matière durant l’année 2018 en renforçant sa palette de prestations sociales à travers :
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MANAGER AUTREMENT !
Accès à la propriété : L’engagement de l’ONCF de garantir un toit pour chaque cheminot, notamment par la prise en charge de 2 % du taux d’intérêt négocié appliqué par la banque conventionnée ou l’octroi de l’aide de 20 000 DH, a permis de constater une augmentation de 35 % du nombre de collaborateurs ayant bénéficié de cet avantage en 2018, soit 109 contre 81 en 2017. Séjours aux centres de vacances : En 2018, ce sont 4 645 familles qui ont bénéficié d’un séjour aux différents centres de vacances. Ainsi, 2 060 familles ont profité d’un séjour dans les différents centres de l’Office pendant cette saison. Lors des vacances scolaires, 585 familles ont bénéficié des centres de vacances. Séjours aux colonies de vacances : Pendant la période estivale 2018, trois périodes de 12 jours chacune ont été programmées dans les deux colonies de l’office : Ifrane et Asilah. Le nombre total des enfants bénéficiaires s’élève à 902, dont 482 à Asilah et 420 à Ifrane. Le taux de satisfaction des demandes
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enregistrées pour la colonie d’Ifrane et d’Asilah, est respectivement de 93 % et 95 %. Dans le cadre de ses actions sociétales, l’ONCF a permis cette année à 55 enfants non cheminots se trouvant dans des situations précaires (orphelins, issus de milieux défavorisés…) de bénéficier d’un séjour dans les deux colonies de vacances précitées, dans les mêmes conditions que les enfants des cheminots à savoir l’hébergement, la restauration et l’habillement. Cette année a connu l’organisation de la colonie printanière qui a accueilli 113 bénéficiaires. Dans le cadre de l’amélioration continue des prestations sociales, l’animation a été instaurée pour la 6e année consécutive au niveau des centres et la 3e année au niveau des colonies. Des travaux d’aménagement et de maintenance ont été réalisés au niveau des centres et des colonies afin d’améliorer le bien-être des bénéficiaires lors de leurs séjours. Distinctions : À l’occasion de la Fête du Trône 2018, environ 100 collaborateurs
ont été décorés de différents Ouissams de mérite lors d’une cérémonie organisée en l’honneur des décorés et présidée par Monsieur le Directeur Général. Récompense « Ancienneté et Qualité de service » : Au sein de l’ONCF, la loyauté et la qualité de service des collaborateurs sont récompensées. Tout salarié ayant une ancienneté de 20, 25 ou 30 ans pour les roulants et 25, 30 ou 35 ans pour les sédentaires se voit attribuer une attestation de reconnaissance, comme témoignage de remerciement de son engagement et loyauté envers l’entreprise. Ainsi, 1 281 collaborateurs ont bénéficié en 2018 de la récompense pour l’ancienneté et la qualité de service. Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam : Dans le cadre des prestations sociales apportées à l’ensemble des cheminots retraités et actifs, et en application du protocole d’accord 2016-2021 conclu entre l’ONCF et ses partenaires sociaux représentatifs, l’Office a octroyé, en 2018, au titre du pèlerinage aux lieux Saints de l’Islam des subventions à 35 cheminots (dont 5 retraités et 2 femmes).
LE DIALOGUE SOCIAL : PLUS QU’UNE PRATIQUE, UNE TRADITION Au fil des années, le dialogue social au sein de l’ONCF a évolué d’une simple pratique managériale à une véritable tradition structurellement ancrée pour régir de manière durable et pérenne les relations entre l’ONCF et ses partenaires sociaux. Dans ce cadre, les réunions se sont tenues de manière régulière avec les syndicats représentatifs à l’Office en 2018. Elles ont porté notamment sur le suivi de la mise en œuvre du protocole d’accord 2016-2021, la mise en application du système de gestion des ressources humaines amélioré, l’amélioration des conditions de travail et le développement des infrastructures sociales. Le dialogue social est assuré via des différentes instances de représentation du personnel constituées de responsables aux niveau des Pôles et de la Direction des Ressources Humaines. Les réunions se sont tenues, conformément à la réglementation en vigueur, dans un cadre constructif basé sur le respect et la transparence, favorisant la culture d’échange et de management participatif prônant une paix sociale durable, garantissant l’épanouissement de l’entreprise et de ses collaborateurs.
LA COUVERTURE SOCIALE PRÉSERVÉE La Mutuelle de Prévoyance Sociale des Cheminots (MPSC) est un Organisme de droit privé à but non lucratif, créée en 2001, ayant hérité de la Caisse de Prévoyance des Chemins de Fer du Maroc (créée depuis 1950). Elle Jouit de la personnalité juridique et de l’autonomie financière, sa gestion est assurée par une Assemblée Générale élue au suffrage universel et d’un Conseil d’Administration, élu par cette dernière. Après une année du transfert de la couverture médicale de base des cheminots vers la CNOPS, l’ONCF n’a pas cessé d’appuyer la MPSC pour réussir le transfert et garantir ainsi une meilleure couverture médicale en faveur de tous les affiliés actifs et retraités.
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MANAGER AUTREMENT !
MANAGER AUTREMENT !
UNE COMMUNICATION, INTERNE NOVATRICE Conscient du rôle stratégique que jouent ses hommes et ses femmes, l’ONCF a toujours placé son capital humain au centre de ses priorités et ne ménage aucun effort pour motiver et fidéliser ses collaborateurs en s’appuyant sur une communication interne personnalisée et adaptée aux besoins des différents segments. L’année 2018 a été, par excellence, une année de grands chantiers, le plan de communication interne a comporté des actions innovantes et adaptées à chaque cible afin de permettre aux cheminots de suivre en temps réel l’avancement de chantier et donc de jouer pleinement leur rôle de 1ers ambassadeurs de l’entreprise. Pour atteindre l’ensemble des objectifs que se fixe la communication interne de l’ONCF, notamment l’information en temps opportun, la sensibilisation, l’implication, la motivation et la fidélisation du client interne ainsi que sa mobilisation pour accompagner les nouveaux défis de l’Office, plusieurs actions ciblées, cohérentes et complémentaires ont été mises en œuvre.
LA COMMUNICATION ÉCRITE La communication écrite vise à toucher l’ensemble des collaborateurs dans le but de les tenir informés de l’actualité de l’Office et des faits marquants. Elle a été matérialisée principalement en 2018 par l’édition mensuellement de lettres d’information « SIKKANEWS » et la diffusion trimestrielle du journal interne « E-sikkati ».
LA COMMUNICATION ÉVÈNEMENTIELLE Durant l’année 2018, la communication interne a assuré la célébration de plusieurs journées : le « 8 mars », la journée mondiale sans tabac, la journée du don du sang. En outre, il y a eu le partage permanent avec les collaborateurs en avant première (à travers de multiples canaux) dans le cadre d’accompagnement de plusieurs évènements phares de l’Office : inaugurations royales, le 1er Hackathon ONCF, rencontres grande vitesse (RGVM), Expos en gares, visites officielles des délégations internationales, formations sur la sécurité et la maintenance ferroviaire…
Par ailleurs, et pour imprégner les collaborateurs des différents chantiers menés par l’Office, une dizaine de visites ont été programmées au profit du personnel toutes catégories confondues. L’objectif étant de leur permettre de prendre connaissance des grands chantiers et de s’enquérir de leurs états d’avancement.
LA COMMUNICATION DIGITALE
et en temps réel avec la cible. Ce sont plus de 350 actualités qui ont été partagées en temps réel.
L’année 2018 a connu une véritable mutation au niveau de l’affichage interne à travers la mise en place d’une solution d’affichage moderne et dynamique offrant la possibilité de communiquer avec plus de fluidité
Au terme de la 1re année, une étude de satisfaction a été menée auprès des collaborateurs concernés et a fait ressortir que 97 % sont satisfaits de cette nouvelle solution d’affichage.
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Perfectionner, digitaliser, normaliser, contrôler, rationaliser… autant de registres qui ont enrichi le système de gouvernance ONCF dont les maîtresmots sont la transparence, l’équité et l’optimisation du train de vie de l’Office
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GOUVERNANCE : DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR !
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Réunions du Conseil d’Administration ONCF
Réunions des Conseils d’Administration des filiales ONCF
Appels d’offres adjugés
Projets SI innovants
Recommandations issues des missions d’audit interne
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Partant de l’importance accordée au volet gouvernance, les actions de l’Office ont pu couvrir en 2018 plusieurs items à même de contribuer à la poursuite de la modernisation de ses performances et son mode de gestion. La professionnalisation des achats, le perfectionnement du système de management et l’adaptation de la structure organisationnelle, le déploiement de l’ambitieux plan de transformation SI et digital, le renforcement des opérations d’audit et du « système management qualité », la valorisation du patrimoine ONCF…, autant d’exemples de domaines qui ont marqué gouvernance de l’office tout en alliant simplicité, rationalisation, optimisation, anticipation et pragmatisme.
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LA PROFESSIONNALISATION DES ACHATS, AU SERVICE DE LA PERFORMANCE LA DIGITALISATION DES ACHATS, DES AVANCÉES REMARQUABLES Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de transformation numérique, l’Office a œuvré en 2018 dans le sens d’accélérer la digitalisation des achats en s’intéressant aux différentes étapes du processus, en vue de tirer le meilleur profit de l’usage des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) pour les opérations de traitement, de publication, d’échange et de stockage des informations. La dématérialisation des archives dans la GED (Gestion Électronique de Documents) à travers la numérisation, des PV des travaux de la commission d’appels d’offres, la refonte de la rubrique Achats sur le site web ONCF, le recours aux applicatifs mobiles…, autant d’exemples de chantiers qui ont été menés courant l’exercice 2018. Les objectifs visés étant la fluidification des processus, la réduction des coûts et des impacts sur l’environnement, l’optimisation des délais, l’amélioration de la réactivité et la traçabilité pour les différents intervenants, ainsi que de la communication avec les parties prenantes aussi bien au niveau interne qu’externe.
UNE CHARTE DES ACHATS RESPONSABLES POUR UN SYSTÈME ALLIANT ÉQUITÉ ET EFFICIENCE A f i n d ’ a m é l i o re r le s i m p a c t s environnementaux et sociaux du mode
ferroviaire tout au long de sa chaîne de valeur, une démarche Achats Responsables, intégrant de nouveaux critères environnementaux et sociaux plus rigoureux, a été engagée en 2018. Une telle démarche implique une transformation des pratiques Achats et se décline dans une charte tenant compte de la politique RSE de l’Office, ainsi que des dispositions des normes internationales en la matière (ISO 26000 et 20040). Plusieurs étapes ont été franchies et il est prévu de faire aboutir ce chantier courant 2019.
LA GESTION DES FOURNISSEURS UN SYSTÈME EN AMÉLIORATION CONTINUE En vue de rehausser davantage le taux de soumission aux appels d’offres ONCF et garantir une meilleure compétitivité des fournisseurs, l’Office a mis en place en 2018 une procédure revisitée de gestion et d’exploitation du panel fournisseurs. Basée sur le REX et les requêtes faites par les différents intervenants, cette procédure intègre d’importantes nouveautés permettant désormais les opérations ci-après : une gestion optimale du panel fournisseurs prenant en compte les règles de gestion des fournisseurs actifs, l’intégration des nouveaux fournisseurs et des fournisseurs prospects, la mise à jour de la base de données… ; l’exploitation dudit panel en phase d’appels d’offres.
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LE PROGRAMME ‘OPEN INNOVATION’ ONCF UNE MISE EN ŒUVRE ACCÉLÉRÉE
LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE ONCF UN GAGE DE MODERNISATION, D’INNOVATION ET D’EFFICACITÉ l’année 2018 celle de l’accélération de sa transformation digitale. Dans le cadre de l’ambitieux chantier de transformation digitale, l’ONCF a poursuivi en 2018 ses efforts de renforcement et de modernisation du SI. L’ambition affichée est claire : rationaliser le socle technique et les infrastructures SI, assurer la cybersécurité et la confiance numérique, renforcer l’agilité et l’ouverture du SI, mutualiser et renfoncer l’intégration des applications informatiques dans un souci constant de réduction des coûts et d’optimisation des moyens.
LES SI ET LE DIGITAL UN AMBITIEUX PLAN DE TRANSFORMATION NUMÉRIQUE Rappelons que la transformation numérique de l’ONCF vient pour accompagner le développement du secteur ferroviaire marocain, surtout dans un contexte marqué notamment par la valorisation accentuée des données, l’internet des objets et l’intelligence artificielle, le changement des habitudes de nos parties prenantes de plus en plus connectées… Autant de changements majeurs, appelés à transformer en profondeur l’ensemble de la chaîne de la mobilité, et qui ont fait de
Ce chantier mobilisateur s’est appuyé sur une approche à triple enjeux : tirer le meilleur parti des opportunités numériques et outils/ solutions SI disponibles sur le marché, renforcer la culture digitale et profiter de l’évolution des technologies pour offrir à nos clients des services innovants. L’aboutissement de ce chantier d’envergure n’est autre que la conception, selon une démarche participative, du schéma directeur SI et transformation digitale de l’ONCF pour la période 2010-2018 baptisé « #ONCFDIGITAL » selon une vision claire alignée à la stratégie de l’entreprise : faire du digital un levier de développement économique de l’ONCF en tant que leader d’une mobilité durable, innovante, performante et engagée envers ses parties prenantes. Celle-ci est soutenue par une implication et adhésion totale du capital humain selon une culture novatrice dont les maîtres-mots sont la digitalisation, l’innovation et l’excellence opérationnelle. L’objectif fixé étant de réaliser 90 % des opérations à travers le digital et gérer le fonctionnement interne de l’Office avec une tendance “zéro papier“. Une telle vision a été déclinée selon les cinq leviers ci-dessous tout en définissant pour chacun une banque de projets à forte valeur ajoutée à concrétiser selon une planification prenant en compte le degré d’urgence et les capacités de réalisation :
Convaincu de l’importance capitale d’une approche pragmatique impliquant son écosystème, l’Office a initié en 2018 son programme “Open Innovation“ à travers l’organisation d’un Hackathon sous la thématique « L’Expérience Client Voyageur ». Startuppers, aspirants entrepreneurs, développeurs, designers, marketer‑communicants, étudiants, collaborateurs ONCF, partenaires… se sont tous réunis du vendredi 23 au dimanche 25 mars 2018 dans le cadre de ce 1er Hackathon de l’Office qui s’inscrit dans le cadre du projet de la transformation digitale de l’ONCF (#ONCFDIGITAL).
la performance industrielle et économique ; la transformation en interne vers une culture digitale ; la gouvernance efficace du SI et digital ; n SI agile garantissant la cybersécurité u et la confiance numérique.
C’est une plateforme de concentration qui a réuni environ 100 talents, pendant 48 heures d’affilées à bord d’un train spécialement aménagé pour l’occasion stationné en gare de Casa‑Port. Les participants se sont mobilisés pour réfléchir et produire en équipes mixtes (externes à l’ONCF et internes) des solutions et des idées novatrices à même de concourir à améliorer le parcours et l’expérience des voyageurs et ce, en accompagnement de la mise en service des grands projets et, par suite, contribuer à réinventer la mobilité de demain.
Concrètement, c’est un portefeuille comportant environ 220 projets qui a été défini, structuré en programmes par catégorie : Gestion de la Relation Clients, management du contenu numérique, intranet et travail, business intelligence, gestion des projets, GMAO, Achats, Supply Chain et équipement mobile. Cette nouvelle feuille de route a bénéficié d’un système de pilotage et de suivi adéquat pour pouvoir l’implémenter dans les meilleures conditions possibles et atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2020. En matière de chantiers transverses SI, l’Office a procédé en 2018 à la valorisation de patrimoine applicatif. Il a notamment concerné le parc SI (serveurs, bases de données, applications…) pour optimiser son exploitation et garantir une mutualisation des plateformes communes, ainsi que l’urbanisation du SI de l’ONCF pour préparer les décisions idoines quant à son évolution (impacts, risques, valeur apportée…) et la réduction des coûts des projets d’intégration et de développement.
À l’issue de ce méga atelier créatif, 6 solutions ont été primées : 3 prix bon de commande, 2 prix concept et 1 prix proof of concept. Elles sont en cours de lancement et seront réalisées en début 2019.
ONCF M3ak
Signaler un danger ou demander un service en temps réel à partir de son smartphone ou d’un afficheur tactile ONCF
Bu zz _ Ta mi
Inkhirat
Un compte virtuel ONCF rechargeable pour payer ses billets sans donner le n° de sa carte bancaire en ligne, rechargeable
Renouveler sa carte de navetteur grâce à l‘appareil photo de son smartphone par un simple scan du code de sa CIN
l ’innovation dans les services offerts aux clients et aux partenaires ;
ASK’o
Chatbot, automate pour simuler des conversations en langage naturel via différents canaux dont Facebook et Messenger
Dat_Voice
Distributeur automatique de billets, répondant à la voix permettant le dialogue avec l’acheteur en 4 langues
My_ONCF
Collecte de données clients et de leur écosystème pour proposer des services utiles : fidélisation, analyse prédictive de l’affluence
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POUR UN SI EFFICACE AU SERVICE DE LA PERFORMANCE Dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route présentée ci-haut, d’importants efforts ont été consentis pour la poursuite des actions de renforcement et de modernisation des SI. Un objectif majeur : Continuer à assurer un meilleur synchronisme des SI avec les besoins des métiers, à rationaliser le socle technique et les infrastructures, à mutualiser et renfoncer l’intégration des applications informatiques dans un souci de réduction des coûts et d’optimisation des moyens. En langage de chiffres, ce sont plus d’une quarantaine de projets SI qui ont été concrétisés en 2018 ayant nécessité près de 10 000 jours/hommes internes et externes, soit un taux de réalisation de 92 % par rapport aux objectifs fixés. Ce portefeuille a couvert tout le spectre SI allant des chantiers à caractère transverse, en passant par le pilotage des activités de l’Office, la gestion de l’appareil de production, jusqu’au socle et infrastructure technique des SI et la mise en place du SMSI (Système de Management de la Sécurité de l’Information) et la certification selon la norme ISO 27001. Système d’Information des Voyageurs (SIV), application mobile “ONCF-TRAFIC“ avec de nouvelles fonctionnalités, application mobile Achats pour la gestion du processus, refonte du site web ONCF, dématérialisation des dossiers de règlements fournisseurs et des documents RH, généralisation progressive de la GED, GMAO pour l’appareil de production…, autant d’exemples significatifs mettant en exergue les avancées enregistrées. Ils donnent un aperçu sur le niveau des performances SI ayant contribué à rationaliser davantage, à mutualiser et à faire converger les applications informatiques. Les mots d’ordre : réduction des coûts et optimisation des moyens, efficacité du pilotage, renforcement de la productivité, poursuite de l’amélioration de la gouvernance des SI et du niveau d’expertise et de viabilité des métiers ferroviaires.
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LA VALORISATION DU PATRIMOINE ONCF UN LEVIER DE CROISSANCE
Parallèlement aux efforts déployés pour les activités commerciales liées au transport des voyageurs et à l’acheminement des marchandises, l’ONCF a poursuivi en 2018 le déploiement de sa stratégie de valorisation de ses actifs aussi bien matériels qu’immatériels pour en faire un réel relais de croissance. En matière de valorisation des espaces en gares, les principales opérations réalisées ont porté notamment sur la commercialisation d’espaces dans les nouvelles gares de Tanger, Kenitra, Rabat-Ville, Rabat-Agdal, Casa-Voyageurs, qui ont intéressé plusieurs enseignes locomotives, et auxquelles s’ajoutent les gares d’Oujda et Benguerir. En outre, et dans un souci d’amélioration continue de la gestion des gares et de leur accessibilité, ces édifices ont vu le renforcement du système d’entretien pour le rendre plus efficace et plus efficient, la mise en place de marchés cadres pour le jardinage dans le cadre de la politique de valorisation et d’embellissement des espaces en tant que repères architecturaux des villes, ainsi que l’amélioration de l’accessibilité des PMR sur certaines gares. S’agissant de la valorisation des espaces hors gares, l’année 2018 a été marquée par l’adjudication de l’AO d’un hôtel 4* et le lancement de l’Appel à Manifestation d’Intérêts d’un centre commercial adjacent tous les deux à la gare de Rabat-Agdal ainsi que le dépôt d’autorisation de lotissement du site y afférent. De même, il a été procédé à la finalisation de Master-plans de divers sites (Meknès, Fès, Marrakech, Casa-Voyageurs, Taza…) et des études de programmation fonctionnelle des sites d’Aïn Dalia, Sidi Bou-Othmane et Bensouda.
En ce qui concerne la valorisation des infrastructures de télécommunications, de multiples actions ont été entreprises en 2018 avec l’objectif de donner un nouvel élan à cette activité et inscrire son développement dans la durée avec les opérateurs nationaux. L’année 2018 s’est notamment soldée par ce qui suit : la location d’une paire de fibres optiques noires sur la ligne Benguerir-Safi au profit de l’opérateur inwi ; l’attribution d’un site en occupation temporaire et deux sites en partage d’infrastructures aux opérateurs télécoms ; la négociation avec l’opérateur ORANGE des modalités de mutualisation des prestations de maintenance de la fibre optique ; la définition des modalités financières entre l’ONCF, INWI et l’ANRT pour le retour à la bande GSMR normalisée.
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DE BONNES PRATIQUES EN MATIÈRE DE GOUVERNANCE LEVIER DE PERFORMANCE DE TAILLE Tout en se conformant aux dispositions du Code Marocain des Bonnes Pratiques de Gouvernance des Entreprises et des Établissements Publics, le mode de gouvernance ONCF a connu de multiples initiatives allant dans le sens de perfectionner la gestion de l’entreprise, de l’adapter aux évolutions du contexte aussi bien interne qu’externe et de continuer à séparer le stratégique de l’opérationnel avec l’obligation des résultats dans le cadre d’une gestion par objectifs.
DES ORGANES EN MARCHE POUR UN MANAGEMENT VIABLE L’Office a veillé à ce que tous les organes et instances de gouvernance réalisent, courant l’année 2018, leurs travaux selon les programmes arrêtés et en conformité avec les missions qui leurs sont dévolues : l es deux Conseils d’Administration, consacrés respectivement à arrêter le budget et délibérer sur les arrêtés des comptes financiers de l’Office, ont été tenus avec la particularité d’accorder une importance particulière à l’examen de la stratégie relative au prochain cycle de développement du secteur ferroviaire et les modalités de sa contractualisation à travers un nouveau Contrat-Programme à signer entre l’État et l’ONCF ; le Comité d’audit et de gouvernance a tenu trois réunions et s’est penché sur l’appréciation de la régularité des opérations, de la qualité de l’organisation, de la fiabilité et la bonne application des systèmes d’information ainsi que des résultats des audits externes et internes effectués ; l e Comité de suivi du Contrat-Programme État-ONCF s’est réuni pour examiner, sur la base des états de synthèse, les rapports d’audit et le rapport d’évaluation dudit contrat ainsi que le projet de développement préparé pour la période 2019 – 2025 ;
l e Comité d’investissement qui a examiné, suite aux deux sessions organisées, l’état d’avancement des différents projets inscrits dans le programme d’investissement de l’Office ainsi que le plan de mobilisation et les préparatifs programmés pour garantir une mise en exploitation des grands projets d’investissement. De leur part, les instances internes de direction ont fonctionné tout au long de l’année 2018 selon les fréquences arrêtées pour chacune : comité exécutif, comité de direction et comités thématiques. Elles se sont penchées sur différents sujets d’ordre stratégique et opérationnel, avec le souci de recherche de plus de performance, d’efficacité et de satisfaction des parties prenantes. Par ailleurs, l’ONCF poursuit ses efforts d’amélioration du contrôle interne et de la transparence à travers la centralisation des achats et le contrôle des marchés en amont, afin d’optimiser davantage le processus en général et réduire les délais de paiement des fournisseurs.
LE PORTEFEUILLE DES FILIALES ONCF DE NOUVELLES CRÉATIONS POUR UNE MEILLEURE SYNERGIE
de prévention, la réalisation de travaux d’entretien des installations et de renouvellement des voies ferrées et des systèmes de signalisation, la maintenance des équipements et des infrastructures ferroviaires, ainsi que la réalisation d’études, le conseil et l’expertise dans le domaine ferroviaire ;
Rappelons qu’en plus de ses activités de transport ferroviaire de voyageurs et de marchandises, le Groupe ONCF est constitué de filiales opérant sur des métiers complémentaires ou connexes tels que la maintenance de l’appareil de production, le transport routier, la messagerie, l’hôtellerie, la formation ferroviaire…
MALOCO GIE : C’est un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) créé en partenariat avec la société ALSTOM qui s’inscrit dans le cadre de la politique de la promotion de la filière ferroviaire et de développement d’un écosystème national. L’objectif étant la poursuite de la stratégie ONCF relative au développement de partenariat avec des acteurs de référence en matière d’amélioration des services et prestations de maintenance du matériel ferroviaire ;
Le portefeuille comporte 25 filiales employant plus de 11 600 salariés. Les instances de ces filiales ont tenu 9 Conseils d’Administration, 9 Assemblées Générales ordinaires, 2 Assemblées Générales extraordinaires, 6 Comités de gestion et de direction et 4 Conseils de Surveillance. À noter que les démarches ont été entreprises en 2018 pour la création des trois nouvelles filiales ci-après venant renforcer le portefeuille du Groupe pour une meilleure synergie : INFRAWAY-MAROC SA : Détenue à 100 % par l’ONCF, cette filiale a pour vocation la prestation de service d’assurance de sécurité des chantiers et d’annonce de circulation, l’exécution des mesures
PALAIS JAMAI SA : Détenue à hauteur de 100 % par l’ONCF, cette filiale a pour objet la construction, la gestion et l’exploitation de l’hôtel Palais Jamai. En tant que société mère de plusieurs filiales, l’ONCF veille toujours, via le Pôle Finances, Achats et Juridique à assurer un accompagnement de proximité pour l’ensemble des filiales du groupe sur les différents plans juridique, social, comptable et fiscal, pour améliorer les performances financières du groupe.
Bien entendu, les filiales du groupe ONCF ont bénéficié tout au long de l’année 2018 d’un accompagnement spécifique ayant concerné de multiples registres à caractère stratégique et ayant trait au renforcement du dispositif de gouvernance et du mode de gestion. Sans être exhaustif, cette assistance s’est manifestée par l’augmentation du capital social ou cession de parts sociales de certaines fialies (Lagune, la Mamounia, Supratours SA et SMTR Carré), la supervision des études de valorisation des sociétés Supratours SA et SMTR Carré, de développement des actifs touristiques et de restructuration du Palais JAMAI. À cela s’ajoutent la mise à disposition des responsables financiers, l’assistance comptable, financière, fiscale et juridique des filiales, la coordination et la gestion des relations avec les commissaires aux comptes et les auditeurs externes, ainsi que la réalisation d’études concernant certaines opérations particulières : rentabilité, cession, liquidation des participations, conformité avec la loi sur les SA.
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LE RENFORCEMENT DE L’AUDIT INTERNE POUR UNE MEILLEURE MAÎTRISE DES RISQUES Réel catalyseur de performance et d’excellence au sein de l’ONCF, l’audit interne a connu en 2018 la conduite d’un plan annuel de missions fixé et validé auparavant. Elles ont concerné les deux types d’audit « assurance et conseil » couvrant les différents domaines de l’activité ferroviaire et ont ainsi abouti à 150 recommandations, préconisant d’apporter une valeur ajoutée concernant : l e niveau de régularité, moyennant la vérification du respect des normes, des règlements et procédures, ainsi que l’examen de la fiabilité ; l e niveau d’efficacité, à travers l’examen du bien-fondé des méthodes et procédures, l’appréciation de l’adéquation des moyens engagés par rapport aux objectifs et l’étude des performances et de la pertinence des structures. Les missions effectuées ont constitué une opportunité pour diffuser les bonnes pratiques constatées, en vue de capitaliser sur le retour d’expérience et partager le savoir-faire, mais aussi des moments forts pour transférer aux opérationnels des méthodes simples d’audit afin qu’ils puissent s’autoévaluer (contrôle interne intégré). De telles missions d’audit interne ont également donné lieu à des plans d’action précis, élaborés par les audités. Leur mise en œuvre effective a été rigoureusement suivie lors de missions de post-audit dans un souci de contrôle a posteriori de conformité, de perfectionnement et de généralisation des bonnes pratiques. De même, l’Office a fait appel à d’autres instruments allant toujours dans le sens de la maîtrise du système de management de l’entreprise. C’est le cas notamment de la revue de plus d’une vingtaine de documents de référence stratégique relatifs
à de multiples activités : infrastructure, circulation, ressources humaines, affaires juridiques, finances et achats, gouvernance… Par ailleurs, il convient de noter que comme recommandé lors de missions d’audit effectuées par des instances étatiques (Cour des Comptes et Inspection Générale des Finances) de renforcer le rôle de cette activité au sein de l’ONCF, une nouvelle entité chargée de l’Audit et du Pilotage de la Performance (DAPP) a été créée en juin 2018. Elle porte un projet de transformation en profondeur avec l’ambition de contribuer davantage au perfectionnement du système de gestion et de gouvernance de l’Office. Actualisation de la cartographie des risques ONCF, évaluation du contrôle interne et des pistes de son amélioration, développement d’une culture de performance pour plus d’optimisation et d’efficacité…, sont des exemples de chantiers au titre desquels la réflexion a été amorcée en 2018 pour les faire aboutir en 2019.
UNE NOUVELLE ORGANISATION POUR PLUS D’AGILITÉ ET DE RÉACTIVITÉ Suite à une étude spécifique menée avec l’assistance d’un Cabinet spécialisé, l’Office s’est doté, à partir du 1er juin 2018, d’une nouvelle structure organisationnelle. S’inscrivant dans le cadre de la stratégie “destination 2025“, celle-ci vient accompagner la mise en service des grands projets structurants qui ne manqueront pas d’avoir un effet d’entraînement important sur l’ensemble de l’organisation. Tout en préservant son architecture structurelle de base, cette réorganisation vise à répondre efficacement aux nouveaux défis et à matérialiser une transformation des structures opérant en mode ‘projet’ vers des structures porteuses d’une exploitation efficiente et bénéficiant des nouveaux potentiels offerts par les projets. Concrètement, les principaux changements opérés traduisent
les réponses organisationnelles apportés dans cette perspective, à travers : la prise en compte des évolutions opérationnelles et d’exploitabilité dictées par la mise en service de la ligne à grande vitesse d’ordre commercial, production et maintenance ; le renforcement de la vision système et du pilotage d’arbitrage et d’animation notamment des dossiers opérationnels transverses ; l ’évolution des attributions de certaines fonctions d’appui (Finances, Achats et Contrôle des Engagements et Dépenses) face au niveau important des investissements et dans un souci de consolidation des processus achats, ordonnancement et règlement en vue d’un meilleur pilotage des performances économico-financières ; le rattachement des missions d’Audit et Pilotage de la Performance directement à la Direction Générale, afin de porter comme souligné ci-haut un projet de transformation et de perfectionnement du système de gouvernance de l’Office ; l e renforcement du rôle de la sécurité et de l’activité Audit y afférente ; l’attribution d’une importance plus particulière à l’innovation, la RSE et le développement durable par la création d’une entité chargée de ces volets et qui est appelée à animer le déploiement de la stratégie de l’Office en la matière et renforcer son rôle en tant qu’entreprise citoyenne. La nouvelle structure organisationnelle s’inscrit alors dans l’optique d’anticipation pour se préparer aux changements métamorphoses qui seront introduits dès la mise en exploitation des grands projets et accompagner au mieux les mutations qui vont marquer le produit ferroviaire dans ses différentes composantes (offre, qualité, régularité, concept de voyage…) au service d’une mobilité durable et prospère.
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DES ÉTUDES STRUCTURANTES LA PRÉPARATION DE L’AVENIR EN MARCHE Les grandes transformations ferroviaires ne s’arrêtent pas avec l’achèvement et la mise en service des grands projets d’investissements. L’avenir est en marche et la préparation de demain s’est poursuivie en 2018 avec de nouvelles étapes de réflexion autour de la stratégie et des projets de développement à moyen et long terme du rail au Maroc. L’objectif étant de se doter d’une vision intégrée, conjuguée avec une ambition claire et réaliste : positionner le groupe ONCF, en tant que leader national de la mobilité durable, au service des politiques publiques et qui se réinvente face à ses nouveaux enjeux stratégiques. Après la réalisation des trois schémas structurants intitulés ‘‘Plan Stratégique du Groupe ONCF - Destination 2025’’, “Plan Rail Maroc-2040“ et ‘‘Plan Directeur Ferroviaires Régionales’’, l’ONCF a poursuivi la dynamique en 2018 avec le lancement ou la réalisation de multiples études ayant enregisté des niveaux d’avancement importants et ce, en tant que force de propositions pour les pouvoirs publics. C’est le cas de l’extension des lignes à grande vitesse (axes de Rabat – Meknès via Khemisset et Marrakech – Agadir) du développement du réseau conventionnel (Melloussa – Tétouan, Agadir – Laâyoun, Oujda – Berkane – Nador…), de la desserte des ports de Kenitra Atlantique, Nador West Med et Safi dans le cadre de l’accompagnement de la stratégie portuaire nationale visant l’amélioration de la compétitivité logistique de notre pays, le développement de l’offre ferroviaire au sein de la région Casablanca – Settat, de l’opportunité d’acquisition de nouvelles rames automotrices…
Autant d’études qui s’inscrivent dans le cadre de la préparation de l’avenir du rail au sein de notre pays. En effet, et pour maintenir le cap de modernisation du secteur ferroviaire, un nouveau cycle de développement a été préparé et constitue une référence pour le projet du prochain Contrat-Programme avec l’État. Il a pour objectif la consolidation des performances réalisées. Outre le renforcement des performances internes, celui-ci s’articule autour de la mobilité durable via le développement de l’offre commerciale, la poursuite de la modernisation du réseau en l’orientant davantage vers les nouvelles technologies et la transition écologique, ainsi que la valorisation des actifs matériels et immatériels de l’Office, et la promotion de la filière ferroviaire pour renforcer son rayonnement local et régional. Un autre chantier et non des moindres a marqué l’exercice 2018 étant la préparation de la 5e édition du Contrat-Programme État-ONCF en tant qu’instrument bien ancré dans le système de gouvernance de l’Office. Ce projet qui se distingue des Contrats-Programmes précédents s’inscrit dans un contexte particulier marqué, entre autres, par le fait que le modèle économique de développement adopté au cours de ces dernières années a certes pu donner les fruits escomptés, mais nécessite d’être reconsidéré pour accompagner l’ambition forte de développement pérenne du secteur. Autrement dit, ce projet devra doter le secteur du cadre organisationnel et économique le plus adapté à ses ambitions, dans des conditions soutenables conjuguées avec la restructuration de la dette, la poursuite du développement et l’introduction d’opérateurs et partenaires publics ou privés.
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AGIR
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AUTREMENT !
Innover, responsabiliser, soutenir, préserver, agir… autant d’ambitions qui animent la profonde mutation affichée par l’ONCF pour renforcer son implication dans le processus de développement durable ‘
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140 AGIR AUTREMENT !
DÉVELOPPEMENT DURABLE DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR
0,41 2,48% 46 000 -6%
part en émissions de GES au Maroc
part en émissions de GES dans le secteur de transport
tonnes de matériaux revalorisés
de réduction de GES en 2018
142 AGIR AUTREMENT !
La mobilité change de dimension. Elle prend en compte la transition énergétique et l’émergence des nouvelles technologies. En parallèle, la métamorphose digitale est là également. Bien plus, elle s’impose comme un art à part entière. L’ONCF qui s’est engagé depuis quelques années déjà sur la voie d’une démarche RSE et de développement durable, intègre l’innovation qui est désormais au cœur de ses actions de développement. Des enjeux majeurs constituant le socle de sa vision de développement durable ont été identifiés. Ils concernent la satisfaction client, la RSE, la culture sécurité, la mobilité durable, l’attractivité des talents et le management environnemental.
144 AGIR AUTREMENT !
L’INNOVATION : CRÉATION DE VALEUR ET DE PROFIT
En 2018, l’ONCF a créé une nouvelle Direction ‘Innovation, RSE et Développement Durable en lui attribuant la mission de mettre en place des dispositifs d’innovation participative, d’organiser des challenges de créativité et d’identifier les projets et opportunités à saisir pour atteindre les objectifs escomptés. Parallèlement au projet de sa transformation digitale en cours de déploiement, l’Office s’engage aujourd’hui dans une démarche d’innovation encore plus ambitieuse dont les 3 leitmotivs sont :
Aller plus vite sur le digital et les autres technologies pour : tre à l’avant-garde des nouveautés et des innovations grâce à l’outil de veille ê stratégique ; ccélérer la production des projets innovants en recourant davantage aux Startups a dans un cadre réglementaire et de partenariat formalisé. Dynamiser la Recherche & Développement pour : une montée en charge de la performance industrielle en s’appropriant les nouvelles technologies IOT, IA, RV… dans les domaines de l’Ingénierie, de la maintenance, de la signalisation… ; ynamiser le partenariat avec la communauté scientifique et industrielle en d élargissant le périmètre des acteurs : Grandes Écoles et Universités, Centres de recherche, partenaires industriels…
Challenger les équipes en interne grâce à : un mode de fonctionnement transverse et agile, des outils de collaboration et un environnement de travail plus propice à la créativité ; une démarche d’innovation sponsorisée par le Top Management de l’entreprise. L’ONCF engage également un autre chantier important qui lui permettra de disposer d’un outil de veille et d’analyse centralisé et automatisé afin de migrer d’une simple collecte brute d’informations à une analyse informationnelle, exploitée comme instrument d’aide à la décision dans les différents domaines : activités commerciales et industrielles, métiers d’appui (RH, Finances, Achats…), sécurisation du patrimoine… Pour ce faire, il s’appuie sur les 4 leviers de progrès ci-dessous : unifier l’approche de la recherche d’information pour toutes les entités par l’utilisation d’outils standardisés et configurables selon les besoins ; c onsolider les autres veilles existantes au niveau des entités et capitaliser sur les informations et connaissances acquises ; analyser les informations pour mettre à disposition des entités des données à valeur ajoutée et facilement exploitables ; partager et communiquer les informations via des supports de diffusion : bulletins de veille…
UNE MOBILISATION À TRAVERS QUATRE COMPOSANTES PRIORITAIRES
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1. GOUVERNANCE DE LA RSE
AGIR AUTREMENT !
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE : DE L’AMBITION À LA CONCRÉTISATION 2018 a vu le développement durable prendre une importance encore plus grande au sein de l’entreprise, avec une affirmation très claire des enjeux correspondants : dimension environnementale, sociale, économique… L’ONCF s’engage très fortement sur ces questions, au point de ne plus parler de responsabilité sociétale d’entreprise, mais plutôt d’engagement sociétal d’entreprise, marquant ainsi la mobilisation du Groupe au quotidien pour une mobilité durable et inclusive. Un engagement permanent depuis plus de 20 ans dans l’amélioration continue des prestations de l’ONCF comme le montre la rétrospective ci-dessous :
La Qualité selon la norme ISO 9001 • À partir de 1995 : Certifications distinctes des différents sites • En 2009 : Certification de l’ensemble des activités • En 2012 : Évaluation ISO 9004 en termes de performances durables
L’energie selon la norme ISO 50001
• En 2016 : Certification de 2 sites pilotes : Siège ONCF et gare de Marrakech • En 2017 : Audit des sites de Casa-Port et Casa Mita en préparation à leur certification
La Santé et la sécurité au travail • PNQ : Participation annuelle au Prix National de la Santé et de la Sécurité au travail pour différents sites de l’ONCF • Prix et distinctions : Obtention de plusieurs prix, distinctions et de trophées dans les différents métiers industriels de l’Office
Après avoir été certifié conforme aux exigences réglementaires de plusieurs normes ISO (9001 pour la Qualité, 14001 pour l’Environnement, 50001 pour l’Énergie, 37001 pour la cybersécurité…), l’ONCF dispose aujourd’hui d’un capital considérable de connaissances et de bonnes pratiques.
À ce titre, deux nouveaux documents stratégiques ont été édités en 2018 :
Pour en tirer le meilleur parti, une démarche d’harmonisation et de simplification a été instaurée en 2018 et permet d’assurer : la cohérence d’ensemble en optimisant les référentiels, les procédures et les différentes notes d’orientation actuellement en vigueur ; l ’accélération du déploiement des différentes démarches de mise aux normes sur l’ensemble des emprises et sites cibles ONCF ; l e renforcement du patrimoine normatif ONCF en couvrant prochainement de nouveaux enjeux d’actualité : anticorruption, risques, achats responsables…
L’environnement selon ISO 14001 • En 2011 : Certification de 4 sites pilotes (DRICN, Casa RN, EMIO, gare de Marrakech • En 2013 : Certification de l’ensemble des activités infrastructure et circulation
2. DÉFI DE LA FACTURE ÉNERGÉTIQUE La réduction de la facture énergétique est un enjeu stratégique de taille pour l’ONCF. Il a à la fois : un aspect coûts ; un aspect sociétal : le train est un mode de transport propre, pour les personnes et les marchandises, et il doit le rester. La consommation énergétique de l’Office se compose de deux grands postes : l ’énergie nécessaire pour faire circuler les trains représente 80 % de l’énergie totale consommée ;
Démarche RSE selon la norme ISO 26000
• En 2005 : 1re évaluation de la RSE à l’ONCF • En 2016 : 1er rapport DD selon les standards GRI • En 2017 : 2e Rapport GRI avec étude de matérialité
Cybersécurité selon la norme ISO 27001
• En 2018 : Certification du Système de Management de la Sécurité de l’information (SMSI)
l es 20 % restants sont consacrés au fonctionnement des bâtiments, principalement les gares (éclairage, air conditionné, ascenseurs et escalateurs…). L’Office s’est ainsi fixé comme objectif de réduire sa facture énergétique globale de 20 % d’ici 2020, tout en faisant évoluer son mix énergétique vers un verdissement et une décarbonation progressifs. Pour ce faire, l’Office adopte un système de management de l’énergie (SMEn) selon la norme ISO 50001 pour maîtriser la consommation : des sites énergivores prioritaires : gares et bâtiments ; de l’énergie de traction des trains. Sur les quatre sites pilotes (gares de Marrakech et Casa-Port, plateforme logistique Casa-Mita et siège ONCF), la mise en place du SMEn a permis de réduire la facture énergétique de 5 à 20 % chaque année.
la Politique RSE ONCF : Ce document de synthèse, plus resserré autour des enjeux prioritaires dégagés à partir de l’étude ‘Materiality’ traduit la stratégie et les plans d’action mis en œuvre par l’ONCF ; l e Manuel du Système de Management : Ce manuel se distingue par son unicité et sert de “Notice d’utilisation” qui fixe le cadre de référence, les responsabilités et les standards de pilotage des projets de normalisation actuels et à venir.
148 AGIR AUTREMENT !
3. ÉNERGIE DE TRACTION DES TRAINS Le prix de l’électricité peut être extrêmement volatile d’un jour à l’autre. Des négociations sont en cours avec des producteurs spécialisés pour faire des achats à terme, une à plusieurs années à l’avance, pour se protéger contre ces fluctuations. En attendant, plusieurs actions sont en cours : c oordination avec les services de l’ONEE pour stabiliser le mode de facturation de l’énergie consommée par les sousstations (pics et périodes creuses de consommation) ; eilleur dimensionnement des installations m des sous-stations pour une optimisation entre les puissances installées et les puissances appelées ; formation des conducteurs à l’éco-conduite ; installation de compteurs intelligents sur les locomotives pour assister les conducteurs à réguler la vitesse des trains tout au long du trajet tout en respectant les heures de départ et d’arrivée officielles.
4. BILAN CARBONE
5. RAPPORT EXTRA FINANCIER
L’Office a réalisé son bilan carbone qui s’avère éloquent comme en témoignent quelques indicateurs : le niveau d’émission de CO2 du rail représente seulement 0,47 % des émissions globales de gaz à effet de serre (GES) du Maroc et 2,6 % des émissions du secteur de transport pour une part de marché de 8,5 %.
Après le 1er rapport édité dans le cadre des actions de la COP22, l’ONCF a publié en 2017 son 2e rapport “RSE et DD” intégrant cette fois-ci les résultats de l’étude MATERIALITY menée auprès de ses parties prenantes pour en dégager les enjeux les plus pertinents.
Appliqué au passager par kilomètre, ce niveau est 7 fois inférieur à celui de la voiture, 6 fois moins que l’autocar, 2 fois moins que le tramway et 25 fois moins que l’avion. D’ici à 2020, l’Office s’est fixé comme objectif de réduire de 10 % ses émissions de gaz à effet de serre et de 20 % sa consommation d’énergie.
Ce rapport de 2017 est plus resserré et stratégique, il montre la volonté de l’Office de répondre à l’attente de nos parties prenantes : un Groupe utile et ouvert, répondant à tous les besoins de mobilité durable et agissant pour devenir une véritable référence en matière d’engagement sociétal d’entreprise. Avec la publication de ce 2e rapport annuel intégré, l’ONCF franchit une étape supplémentaire dans sa démarche de Reporting responsable et transparent vis-à-vis de ses parties prenantes en focalisant son plan d’action sur les enjeux les plus pertinents.
L’OPÉRATION PLAGES PROPRES UN ENGAGEMENT ONCF DANS LA DURÉE
L’ONCF, UNE ENTREPRISE CITOYENNE SOCIALEMENT RESPONSABLE
Au cours de la saison estivale 2018, et pour la 11e année consécutive, l’ONCF a poursuivi la mise en œuvre de ses engagements pris dans le cadre du partenariat historique le liant à la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et les Communes d’Assilah et Ksar Al Majaz. Les actions entreprises avec succès, permettent à l’Office de contribuer efficacement à l’opération « faisons sourire nos plages ».
L’Office a fortement consolidé son image d’entreprise citoyenne à travers ses interventions dans le mécénat culturel et artistique, ainsi qu’à travers le sponsoring d’évènements scientifiques et sportifs.
Ces engagements qui nécessitent d’importants investissements, se déclinent en la maintenance des infrastructures des deux plages à savoir les accès incluant l’accessibilité des personnes à mobilité restreinte, les installations sanitaires, les murs de soutènement avec des escaliers d’accès à la plage, l’acquisition des équipements de secourisme et de sauvetage (zodiac, jet-sky, miradors de surveillance, accessoires nécessaires aux maîtres-nageurs et autres). En outre, l’Office a pris en charge les campagnes de sensibilisation et d’éducation environnementale au bénéfice des estivants et des résidents, la distribution de plaquettes et dépliants, l’implantation de panneaux et de banderoles, appelant à préserver la propreté des plages, ainsi que les activités d’animation sous forme d’ateliers pour enfants avec différentes thématiques animées par des partenaires du corps associatif et des ONG.
Le partenariat entre l’Office et les institutions d’enseignement supérieur s’est renforcé avec la participation de l’Office aux forums des grandes écoles d’ingénieurs et de gestion. Et enfin, rappelons également la participation de l’Office à plusieurs salons professionnels tels que celui de la logistique ou encore le salon du cheval…
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DÉCRYPTER AUTREMENT !
Informer, expliquer, convaincre, valoriser, conquérir… autant d’enjeux et de défis relevés grâce à des plans de communication ciblant, à travers la diversification des canaux, les différentes parties prenantes
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152 DECRYPTER AUTREMENT !
DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR
17 500 120 250 50 000 1 500 000
articles de presse
communiqués de presse
capsules et reportages
visiteurs/jour du site web corporate
fans sur Facebook
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De la communication projet vers la communication profit, le chemin a été riche et diversifié en 2018. À la clé, transparence, ouverture et partage ! Communiquer par du contenu de marque pour transmettre toute la richesse et les avantages des projets en cours de finalisation, expliquer les contraintes des chantiers menés, expliquer la complexité, mettre en avant les grandes mutations qui s’opèrent, valoriser et conforter l’image de l’ONCF auprès de ses parties prenantes. Autant d’enjeux de communication tout au long de l’année 2018 avant d’amorcer le virage du discours du bénéfice client et de la nouvelle expérience du voyage, ultime couronnement de tous les efforts entrepris.
156 DECRYPTER AUTREMENT !
LA COMMUNICATION EXTERNE AU RYTHME DES GRANDS CHANTIERS
L’année 2018 a été par excellence, celle de production de contenu de marque : films, reportages, vidéos, capsules thématiques, livres, plaquettes… Se voulant tantôt ludique, pédagogique, didactique, humain, empathique, complice ou séducteur…, les tons of voice de la marque ont, à chaque fois, changé pour mieux révéler les facettes multiples de l’Office : une entreprise qui se transforme, moderne, ouverte, responsable, créative de valeur et qui évolue pour offrir à ses clients, le meilleur du voyage !
L’EXPO EN GARES LES GRANDS PROJETS EN IMAGES Les projets structurants réalisés durant les dernières années sur un réseau en exploitation, sont complexes et mobilisateurs de moyens matériels et humains très conséquents. Ils ont également des répercussions sur le service rendu au client. Pour amplifier davantage tous les efforts de communication vis-à-vis du grand public (info-trafic, PLV en gares, communiqués de presse, avis aux voyageurs…), une exposition itinérante sur les grands projets
en cours a été organisée. Elle a sillonné, du 14 mars au 8 juin 2018, plus d’une dizaine de gares ferroviaires à travers le Royaume à raison d’une semaine par gare : CasaPort, Rabat-Agdal, Rabat-Ville, Kenitra, Meknès, Fès, Oujda, Tanger, Mohammédia, Casa-Voyageurs et Marrakech. Tout en s’inscrivant dans le cadre du renforcement des actions de proximité de l’Office à l’égard de ses parties prenantes, l’Expo en gares avait pour objectifs de partager avec le grand public l’envergure des projets qui ont fait du réseau un chantier à ciel ouvert de Tanger à Marrakech, leurs états d’avancement ainsi que les retombées attendues.
UN ACCOMPAGNEMENT MÉDIATIQUE D’EXCEPTION POUR DES PROJETS D’EXCEPTION L’entretien continu et étroit des liens avec les médias est un levier de choix pour informer continuellement sur l’actualité de l’activité ferroviaire. Visites de chantiers, communiqués de presse, reportages, interviews…, aucun effort n’a été épargné en 2018 pour ouvrir les arcanes du ferroviaire et s’ouvrir sur les médias, partenaires privilégiés et relais incontournables vers le public. Parmi les actions phares ayant marqué le plan de communication ONCF en 2018, citons l’organisation de voyages de presse pour la découverte d’“Al Boraq” et d’“Al Atlas”. En effet, et à l’occasion de l’inauguration par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’Assiste, du train à grande vitesse reliant Tanger à Casablanca, l’ONCF a organisé un voyage au profit des médias sur Tanger à bord d’“Al Boraq” suivi d’une conférence pour présenter et faire découvrir “Al Boraq” le nouveau-né de l’offre ferroviaire, la nouvelle approche tarifaire adoptée ainsi que la gamme tarifaire qui sera pratiquée pour convenir à toutes les catégories. Ce sont environ 170 journalistes qui y ont pris part, générant plus de 300 articles, 200 reportages et capsules et 50 millions de vues au sujet de ce projet de fierté nationale.
Dans le même sillage, un 2e voyage a été organisé à bord du train reliant Casablanca à Marrakech, à l’occasion de la mise en service du doublement complet de la voie entre Casablanca et Marrakech, suivi d’un point de presse à Marrakech. À l’ordre du jour, la présentation aux médias de la nouvelle offre commerciale baptisée “Al Atlas” qui couvre l’axe Casablanca-Fès, CasablancaMarrakech et Fès-Marrakech. Ce sont 110 journalistes qui ont couvert cette activité, ayant donné lieu à plus de 200 articles, 100 reportages et capsules, générant plus de 30 millions de vues sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, l’une des actions exceptionnelles ayant marqué les relations presse étant l’organisation des visites aux chantiers de construction des grandes gares de Rabat-Agdal et de Casa-Voyageurs et d’un voyage par train de Rabat-Agdal vers Casa-Voyageurs à bord d’une voiture conférence dotée des équipements nécessaires pour suivre en direct les travaux de renforcement de la capacité et de la robustesse de l’axe Kenitra-Casablanca et s’enquérir de l’avancement des projets en cours d’achèvement sur cet axe. Cette activité a été programmée en marge des travaux du Conseil d’Administration qui se sont tenus en mode terrain en mars 2018. Accompagner le lancement du programme « ONCF OPEN INNOVATION », Hackathon sous le signe « Innovons ensemble pour la mobilité de demain », produire des films et capsules sur les grands projets, accorder des interviews par les responsables ONCF à divers organes de presse nationaux et internationaux…, sont autant d’activités qui ont caractérisé les relations avec la presse en 2018.
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LA CRÉATION D’UNE PHOTOTHÈQUE L’ÉDITION D’OUVRAGES DE PRESTIGE UNE MÉMOIRE IMMATÉRIELLE DES GRANDS PROJETS Deux ouvrages de prestige ont été édités en 2018 constituant la mémoire immatérielle des grands projets d’investissement au sein du secteur ferroviaire depuis 2010 : aptisé « Le Maroc à grande vitesse », b le premier ouvrage raconte l’histoire d’un projet exceptionnel en trois langues (anglais, arabe et français). L’ONCF a eu le privilège de le présenter à Sa Majesté le Roi Mohammed VI Que Dieu L’Assiste, à l’occasion de l’inauguration du train “Al Boraq” en date du 15 novembre 2018. En outre, une version digitale sous forme d’un site web regroupant l’ensemble du contenu de l’ouvrage a été réalisée. Facile d’accès et totalement interactive elle permet une réelle immersion dans l’univers de l’ouvrage. sous l’intitulé « Une nouvelle voie vers Marrakech », le second ouvrage édité en trois langues (arabe, français et anglais) retrace les travaux de grande envergure réalisés pour le doublement complet de la ligne Casablanca-Marrakech. De même, l’ONCF a édité une collection de livres pour enfants « Aïcha raconte » et « Aïcha découvre » composée de cinq titres illustrés sous forme de carnet de voyage. Cette collection à caractère pédagogique et ludique montre aux enfants plusieurs aspects liés au train et son environnement. La découverte du train, le train et la sécurité, le train et l’environnement, “Al Boraq” et les gares sont les thématiques de cette collection.
DÉMATÉRIALISATION DE L’ACCÈS À L’IMAGE
Dans le cadre du déploiement de la stratégie de la transformation digitale de l’ONCF et face à la richesse iconographique, il a été procédé au développement d’une base de données numérisée de photos. Elle permet d’inclure les photos après leur analyse, d’indiquer l’usage qui peut en être fait selon leur format et leur taille. Plus de 20 000 photos numériques réalisées au cours de ces dernières années, constituent aujourd’hui un réel patrimoine répertorié de l’entreprise touchant les différents domaines d’activité : projets, infrastructure, matériel, gares, ouvrages d’art, équipements ferroviaires, activités voyageurs, activité fret et logistique, capital humain, infrastructure sociale… Classement des photos et vidéos, facilité de recherche, optimisation en temps et en coût, mutualisation de la banque, rapidité d’identification et de consultation…, sont les objectifs visés à travers ce projet de dématérialisation de la photothèque ONCF.
LA COMMUNICATION DIGITALE ONCF PASSE À UNE DEUXIÈME VITESSE L’internet est devenu le premier média de communication, ce qui a entraîné un développement exponentiel des contenus de marques diffusés. L’ONCF s’est inscrit dans ce changement et a pris le virage du digital depuis quelques années déjà selon une stratégie démarquée en la matière. L’année 2018 a connu la poursuite de l’implémentation de cette stratégie, moyennant le lancement d’une palette de nouvelles tendances de communication 2.0 avec au programme : le plébiscite du ludique, les réponses aux différentes interrogations sur le social media et le retour en force du contenu vidéo.
VERS UNE AMÉLIORATION DE L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR Pour l’ONCF, l’objectif a été de développer un brand corporate de plus en plus émotionnel et ainsi un lien de proximité de plus en plus engageant avec notre communauté, une véritable expérience de marque pour les clients/internautes. Quoi de mieux que l’image ? la photo et la vidéo et bien au-delà du texte. C’est dans ce sens, que les centaines de capsules et spots filmés et diffusées sur la toile durant l’année 2018 ont permis de mieux expliquer les projets, mieux convaincre les parties prenantes, mieux satisfaire les clients et mieux fidéliser les collaborateurs.
DES FORMATS DE COMMUNICATION QUI ONT LE VENT EN POUPE Aujourd’hui, les réseaux sociaux ne sont plus une simple étape du parcours sur mobile, mais une destination permettant de découvrir les entreprises et leurs services. Les stories, carrousels, canevas et infographies, de nouveaux formats de partage de contenu, qui ont été adoptés au cours de l’année 2018 par l’ONCF de plus en plus sur ses pages réseaux sociaux. Ils sont devenus une fonctionnalité incontournable pour une communication ludique, simple et directe, en tant qu’outils indispensables de storytelling pour les offres et services ferroviaires.
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TROIS LEVIERS D’ACTIONS DE COMMUNICATION DIGITALE Pour accompagner les grands projets de mobilité et mieux réussir le lancement de la nouvelle offre ferroviaire, l’ONCF a déployé en 2018 une batterie d’actions s’appuyant sur trois leviers principaux à même de créer une synergie entre la communication ONLINE et OFFLINE, une optimisation des moyens et une performance confirmée. De l’externalisation vers la professionnalisation interne, c’est le choix effectué. Plusieurs initiatives ont été alors menées dans ce sens
dont on cite, la mise en place de plusieurs projets de communication permettant une indépendance en termes de productions, gestions et améliorations des différents canaux de communication. C’est le cas notamment : e la digitalisation de l’affichage interne d au niveau du siège ONCF, permettant une information des cheminots de façon pertinente et continue ;
de la mise en ligne du nouveau site web corporate de l’ONCF (4 langues, responsive design, et géré via CMS en temps réel) ; de la mise en place d’un Social Hub ONCF, cellule interne dédiée à la veille et à l’animation du social media et digital (première du genre pour une entreprise marocaine) ; u lancement de la Web-TV ONCF d pour accompagner l’évolution de la communication interne et externe. Du contenu de marque ciblé et axé sur l’évolution des NTIC. C’est une nouvelle manière de communiquer à l’ONCF avec les internautes et d’animation de la toile, via des concepts créatifs et novateurs faisant appel à la vidéo (motion design, technique dessin…), aux jeux concours, aux visuels avant-gardistes alliant ergonomie et tendance, mais aussi à un langage simple, réceptif, ouvert et percutant. À cela s’ajoutent des infographies permettant de maximiser l’intérêt de la communauté pour les publications de tous genres, offrant un meilleur impact et un plus fort engagement. De la réaction à l’action : c’est le leitmotiv de 2018. Le lancement du nouveau concept de voyage de l’ONCF était une phase importante dans l’histoire du ferroviaire au Maroc, “Al Boraq”, “Al Atlas”, réservation 2e classe, nouvelles gares, nouveau parcours client, personnel FrontOffice métamorphosé, système de vente et d’informations à la pointe de la technologie… ont nécessité une autre façon de prise de parole par l’ONCF : ne plus réagir mais agir en premier, expliquer, sensibiliser… Car, l’internaute/client devrait dans un temps réduit pouvoir s’approprier les nouveaux services et offres qui n’ont été lancés que pour mieux le servir.
DES CHIFFRES QUI PARLENT SUR LA TOILE Grâce aux différentes actions de communication digitale, les performances ONCF sur la toile sont très éloquentes en 2018. Quelques indicateurs révélateurs : une entreprise très médiatisée au Maroc : plus de 10 000 articles de presse 2.0 ; ne page Facebook en tête du peloton des pages ferroviaires internationales : 1,5 million de fans avec un taux u d’engagement moyen de 12 % ; n site web corporate constituant une porte virtuelle grande ouverte sur les internautes : 50 000 visites par jour u avec environ 3 minutes de consultation en moyenne, dénotant l’intérêt porté par les internautes au contenu des différentes rubriques et aux actualités qui ont marqué l’année 2018.
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Échanger, s’ouvrir, capitaliser, raffermir, rayonner… autant d’axes pour la poursuite du développement de la coopération internationale, régionale et Sud-Sud en phase avec les choix stratégiques de notre pays
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COOPÉRATION SUD–SUD DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR !
2 45 40 16 94%
formations organisées au profit des réseaux africains
responsables africains y ont participé
experts ONCF mobilisés
visites techniques organisées
taux de satisfaction globale
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L’OUVERTURE À L’INTERNATIONAL, UNE STRATÉGIE EN MARCHE
En parfaite adéquation avec l’orientation gouvernementale suscitant la promotion et l’ouverture de notre pays au niveau international et régional, la stratégie de coopération dans le domaine ferroviaire s’inscrit dans le cadre d’une vision clairement affichée : confirmer le positionnement en tant que modèle de référence du transport ferroviaire dans le monde arabo-africain et renforcer la place de l’ONCF dans l’échiquier mondial. De ce fait, les efforts ont été particulièrement focalisés en 2018 autour des trois axes suivants : renforcer la présence sur la scène ferroviaire internationale ; maintenir et développer les échanges et pérenniser les partenariats avec les réseaux développés ; partager l’expertise et le savoir-faire de l’ONCF notamment avec les pays africains. L’objectif étant de redynamiser et de renforcer l’activité de la coopération internationale au service du développement du rail et du rayonnement de notre pays à l’international, tout en mettant en avant la richesse de son expérience, accumulée au fil des années, dans le domaine ferroviaire et les inlassables efforts déployés pour en faire une locomotive de développement socio-économique et de la mobilité au Maroc.
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AVEC L’UNION AFRICAINE, UNE COOPÉRATION FRUCTUEUSE AU SERVICE DU FERROVIAIRE
LE DEVÉLOPPEMENT DE LA COOPÉRATION AFRICAINE UNE IMPLICATION EFFECTIVE LA COOPÉRATION SUD-SUD, UN MODÈLE RÉUSSI
techniques de pointe du système ferroviaire ainsi que sur l’existence d’infrastructures adéquates (centres de formation, ateliers de maintenance, …).
Au cours de ces dernières années, les réseaux ferrés africains notamment subsahariens ont initié d’importants programmes pour la restructuration, la mise à niveau et/ou le développement de leur infrastructure. L’objectif étant de faire face aux difficultés technico-économiques voire financières et managériales constatées, et de profiter des atouts indéniables dont jouit ce mode de transport en matière de développement durable et de transport de voyageurs et de marchandises dans les meilleures conditions de sécurité.
Concrètement, l’Office a pu offrir aux réseaux ferrés africains un bouquet d’assistance sous plusieurs formes. En langage de chiffres reflétant l’importance accordée à cette activité durant les cinq dernières années, il s’agit de l’organisation au Maroc de 45 stages, de 25 missions d’information, de 10 cycles de formation spécifiques, de partage de la documentation ferroviaire, de l’organisation de plus de 18 visites d’expertise et de 14 séminaires autour de problématiques spécifiques aux réseaux africains.
Pour s’inspirer du modèle marocain ayant abouti aux performances escomptées, de multiples réseaux ferrés africains se sont rapprochés de l’ONCF sollicitant son assistance technique et son expertise. C’est le cas des réseaux du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Congo Brazzaville, de Djibouti, de la Guinée, du Burkina Faso, du Sénégal et du Niger…
Sous la houlette de l’UIC-Région Afrique, l’ONCF a été très actif durant l’année 2018 et a organisé et piloté plusieurs initiatives allant dans le sens de partager son expérience avec les réseaux ferrés africains. Citons l’organisation et/ou la participation à quatre rencontres autour de thématiques ciblées pour les réseaux ferrés africains. Elles ont vu la participation de près de 1 000 responsables venant de divers horizons (dont les représentants de près de 20 réseaux africains) et la mobilisation de 80 intervenants.
Conformément aux orientations stratégiques de notre pays et de l’ambition de son rayonnement en Afrique, l’Office répond favorablement à ces sollicitations. Son objectif est la préservation de son positionnement de leadership au niveau africain (1er selon le classement 2018 effectué par le WEF : Forum Économique Mondial) et la valorisation de son savoir-faire au service d’un continent porteur d’importants projets ferroviaires. Il capitalise sur de multiples atouts dont on cite les bonnes relations entre le Maroc et ces pays africains, sa présidence de l’Union Internationale des Chemins de FerRégion Afrique depuis 2010, la maîtrise des
Réhabilitation du matériel, sécurité et sûreté ferroviaire, développement et robustesse des infrastructures, amélioration de l’employabilité des jeunes aux métiers du rail…, autant de thèmes qui ont été débattus et qui ont conduit à une batterie de recommandations en cours de concrétisation à travers le pilotage du Bureau Régional installé à Casablanca.
Dans le cadre de la concrétisation des projets inscrits au niveau de l’Agenda 2063 englobant les aspirations de l’Afrique pour l’avenir et les programmes phares pour stimuler la croissance économique et le développement du continent, l’Union Africaine a fait appel à l’ONCF en 2018 à Addis-Abeba en Éthiopie pour la contribution de ses experts aux sujets d’actualité ci-dessous visant la revitalisation et le développement du rail au sein de ce continent :
DES FORMATIONS SUR MESURE
AU PROFIT DES RÉSEAUX AFRICAINS Le Centre de Formation de l’Office National des Chemins de Fer du Maroc (ONCF) de Rabat a abrité en 2018 deux cycles de formation portant sur la sécurité ferroviaire et la maintenance de la voie. Ils ont été organisés chacun au profit d’une trentaine de responsables de réseaux ferrés africains qui ont pu suivre aux côtés de leurs homologues marocains des programmes riches et diversifiés, composés de cours théoriques soutenus par des études de cas animées par des experts marocains, de conférences spécifiques et de visites techniques ciblées à des sites ferroviaires à travers le réseau ferré marocain. S’inscrivant dans le cadre du déploiement du plan d’action 2018 de l’Union Internationale des Chemins de Fer (UIC) – Région Afrique, cette formation découle de la stratégie de « Revitalisation du rail en Afrique : Destination 2040 » arrêtée et portée par les Ministres africains chargés du transport. Celle-ci a réservé au volet « Formation du capital humain » une attention particulière, moyennant une batterie d’actions relatives aux composantes « sécurité et maintenance » constituant l’un des atouts indéniables du mode ferroviaire, voire la clef de voûte pour sa compétitivité et sa pérennité au service d’une mobilité
durable des biens et services ainsi que de l’inclusion économique au sein du continent africain. Les évaluations effectuées à chaud dénotent un taux de satisfaction global moyen de 94 %, traduisant ainsi la qualité des dispositifs logistiques et moyens mis en place et la consistance du programme et son adéquation avec les objectifs fixés. Ainsi, l’ONCF ne cesse de multiplier les initiatives pour partager son expérience et son savoir-faire avec les réseaux africains, afin de donner une nouvelle impulsion et redynamiser davantage le partenariat Sud-Sud dans les différents domaines ferroviaires. À travers ce genre d’actions concrètes, l’objectif visé étant de soutenir les réseaux ferrés africains dans leurs processus de mise à niveau et de développement et, par la suite, contribuer à asseoir le développement d’un système de transport ferroviaire africain fiable et viable. Ceci s’inscrit en droite ligne avec la politique tracée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, en matière de renforcement de la coopération Sud-Sud et de positionnement de la compétitivité du continent africain dans l’échiquier international.
l a définition des termes à caractère stratégique et technique pour le développement d’un réseau ferroviaire continental intégré à grande vitesse en tant que projet phare de l’Agenda 2063 et outil de choix pour accélérer l’intégration régionale. Cette réflexion a abouti au lancement d’un appel d’offres international et au choix d’un bureau d’études spécialisé qui a entamé le projet d’élaboration d’un schéma directeur du train à grande vitesse africain et dont les conclusions seront présentées aux Chefs d’États Africains lors d’une session prévue en 2019 ; l’animation des ateliers organisés par le Bureau du Comté Technique Spécialisé sur les Transports, les infrastructures Transcontinentales et Interrégionales, l’Énergie et le Tourisme (CTS – TITIET), ayant porté notamment sur la restructuration de l’Union Africaine des Chemins de Fer (UAC). Partant de son expérience et son expertise, le Maroc a été choisi pour faire partie du Comité chargé du pilotage de ce chantier dont le préalable étant la réalisation d’une étude stratégique portant sur des missions d’audits (technique, financier, organisationnel et statutaire), la définition du devenir de l’UAC et la feuille de route pour son repositionnement et sa revitalisation. la mise en place d’une feuille de route avec le NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique) en vue de dynamiser et renforcer la coopération au service du rail en Afrique.
170 PARTAGER AUTREMENT !
UNE PLACE PRIVILEGIÉE AU SEIN DES ORGANISMES INTERNATIONAUX ET RÉGIONAUX Les efforts déployés en 2018 ont porté sur la dynamisation et le renforcement des activités de coopération avec les organismes internationaux et régionaux concernés par les chemins de fer. C’est le cas de l’Union Internationale des Chemins de Fer (UIC), de l’Organisation Intergouvernementale des Transports Internationaux Ferroviaires (OTIF) et du Comité du Transport Ferroviaire Maghrébin (CTFM).
LE CTFM UNE EXPERTISE ONCF PARTAGÉE AVEC LES RÉSEAUX MAGHRÉBINS
ACTIVITÉS UIC UNE IMPLICATION EFFECTIVE DE L’ONCF En ce qui concerne l’UIC, l’Office a pris part à différentes rencontres et plateformes d’échanges techniques ainsi qu’aux réunions statutaires. À noter que lors des travaux de la 93 e Assemblée Générale (AG) les hauts responsables de plus de 180 réseaux ferrés à travers le monde ont vivement salué, et avec grande satisfaction, le changement historique de cette année résidant dans l’intégration de l’Afrique du club de la grande vitesse et ce, grâce au projet intégré du train à grande vitesse marocain “Al Boraq” reliant Casablanca à Tanger, inauguré par Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste, le 15 novembre, et mis en service commercial le 26 novembre 2018. Dans ce cadre, l’Office a été invité pour brosser un tableau sur les enjeux, les défis et les prouesses de ce méga chantier du continent
(humain, technique, technologique, environnemental, social, foncier et logistique), ainsi que sur ses effets d’entraînements aux multiples facettes. À l’issue des débats, les hauts responsables et experts aussi bien internationaux que régionaux ont tenu tous à féliciter le Maroc pour ces réalisations exceptionnelles et mutations opérées au niveau de son secteur ferroviaire, et qui lui ont permis d’enregistrer un saut remarquable effectif quant à son positionnement sur l’échiquier international : 18e pays mondial doté de cette technologie, 6e pays en termes de vitesse d’exploitation commerciale (320 km/h) décrochant également le 9e record mondial avec 357 km/h. Par ailleurs et en marge de cette AG de l’UIC, le Directeur Général de l’Office a présidé la 15 e Assemblée Région
de l’Afrique à laquelle ont pris part les décideurs de plus d’une dizaine de réseaux ferrés africains. À l’ordre du jour figurent l’examen du bilan de l’année 2018 et la présentation d’une rétrospective détaillée sur les actions menées durant les cinq dernières années. Les résultats sont éloquents et traduisent les efforts déployés pour contribuer à donner une nouvelle impulsion au rail en Afrique.
ACTIVITÉS OTIF L’ONCF AU SERVICE D’UNE NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE S’agissant des relations avec l’OTIF, le Maroc a participé de manière active aux instances techniques de cette organisation gouvernementale. En outre, l’Office a organisé un workshop avec les responsables de ladite organisation ayant porté sur la définition d’un plan de coopération en vue de permettre à notre pays de jouer le rôle de locomotive de développement du rail en Afrique. Il comporte des initiatives liées à la réglementation et la promotion de la convention relative au Transports Internationaux Ferroviaires (COTIF), l’interopérabilité des systèmes de transport en Afrique.
Au niveau maghrébin, l’ONCF qui assurera en 2019 la présidence du CTFM a pris part aux travaux de la 34e session de cette instance organisée à Alger. Ces travaux ont été entérinées par un arsenal de décisions et recommandations issues des réunions des Commissions maghrébines spécialisées programmées tout au long de l’année dans les différentes capitales maghrébines. Elles vont dans le sens de renforcer l’échange de bonnes pratiques entre ces réseaux, notamment en ce qui concerne le système de management des ressources humaines, les activités voyageurs et fret ainsi que les techniques liées aux infrastructures ferroviaires.
De même, l’Office a apporté son expertise dans le cadre de l’étude de faisabilité pour la modernisation et la réhabilitation du train Transmaghrébin lancée par l’Union du Maghreb Arabe (UMA) et financée par la BAD. Des experts ferroviaires marocains multidisciplinaires ont été impliqués dans le pilotage, le suivi et la validation de l’étude en question : diagnostic de la ligne, scénarii de modernisation et robustesse, prévisions du trafic, évaluation de la rentabilité, impact environnemental…
172
173
PARTAGER AUTREMENT !
LA COOPÉRATION BILATÉRALE, POUR DES RELATIONS SOUTENABLES En vue de préserver et consolider sa quête pour tirer le meilleur profit des succès issus des choix et modèles de réseaux étrangers, l’ONCF a continué en 2018 à développer et raffermir la coopération bilatérale. À ce titre, l’Office s’est appuyé sur des supports contractuels instruits matérialisés par plus d’une vingtaine de conventions de partenariats. Elles couvrent notamment des réseaux ferrés européens qu’africains avec lesquels des relations exceptionnelles ont été tissées au fil des années. Résultat : une nouvelle impulsion a marqué la coopération bilatérale en 2018, tout en renforçant son inscription dans la durée. Rencontres bilatérales inter-réseaux ferrés, plans d’actions opérationnels ont été soit arrêtés ou déployés. Cette évolution a concerné, entre autres, les cas de l’Inde, Malawi, Tunisie et Turquie, et a porté sur plusieurs domaines : échange de bonnes pratiques, formation des cadres, assistance et expertise, mise à disposition d’experts…
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PERFORMER AUTREMENT !
Rentabiliser, optimiser, contrôler, numériser, adapter… autant de leviers pour persévérer sur la voie d’un pilotage économico-financier efficace et efficient, tout en veillant à l’atteinte des objectifs fixés par les pouvoirs publics
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176 PERFORMER AUTREMENT !
PERFORMANCES FINANCIÈRES DE BONS CHIFFRES AU COMPTEUR !
3,1 3,9 2 841 13,6%
Chiffre d’affaires (en milliards de DH)
Produits d’exploitation (en milliards de DH)
Valeur ajoutée (en milliards de DH)
Excédent brut d’exploitation (en millions de DH)
charges de personnel/recettes d’exploitation
178 PERFORMER AUTREMENT !
Dans un contexte macro-économique marqué par un ralentissement du taux de croissance du PIB qui s’est établi à 3 % (4 % en 2017) ayant suscité une batterie de mesures pour relever les défis d’asseoir une croissance plus résiliente et plus inclusive, l’année 2018 a été particulièrement exceptionnelle pour le secteur ferroviaire. Cet exercice s’est soldé par des indicateurs économico-financiers enregistrant des tendances baissières assurément expliqués par la baisse des produits du trafic impacté par les conséquences des travaux menés en parallèle relatifs aux chantiers des grands projets arrivés à échéance fin 2018. Les perspectives des années à venir s’annoncent prometteuses avec la mise en service de ces grands projets appelés à reconfigurer l’offre ferroviaire et le voyage par train.
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181
PERFORMER AUTREMENT !
PERFORMER AUTREMENT !
DE MULTIPLES INITIATIVES POUR UNE ACTIVITÉ FINANCIÈRE VIABLE L’activité financière de l’Office a été marquée par les actions phares ci-après entreprises, s’inscrivant dans le cadre de la stratégie de développement de l’Office : émission d’un emprunt obligataire, garanti par l’État, d’un montant de 2 milliards de dirhams pour complément de financement du programme d’investissement de l’Office ; conclusion d’un protocole d’accord avec l’État Français pour le financement de l’acquisition de 30 locomotives électriques pour un montant global d’environ 1,4 milliard de dirhams, couvrant le matériel roulant, les pièces de rechange et les pièces du parc, ainsi que la signature en février 2018 du contrat pour la fabrication et la fourniture desdites locomotives ; élaboration d’études et de projections financières, en préparation du prochain cycle de développement 2019-2025, qui
portera essentiellement sur de nouveaux projets d’infrastructure, d’acquisition de nouveau matériel roulant, de modernisation des installations et équipements de production et de la poursuite de l’amorce de la transformation digitale de l’Office ; ise en œuvre des Hautes Instructions m Royales du 20 août 2018, visant la réduction par les EEP des délais de paiement des fournisseurs, à travers une refonte de plusieurs procédures internes et du système d’information. À ce titre, plusieurs actions ont été initiées dont on cite plus particulièrement : l’interfaçage entre différentes applications, permettant l’amélioration de la qualité des informations produites ainsi que la réduction du délai de traitement des données ; l a mise en place de la gestion électronique des données (GED) ;
l ’acquisition de nouveaux outils de Data Science et Data Visualisation, pour renforcer les outils d’analyse de données et contribuer à améliorer davantge le temps de réactivité. Par ailleurs, l’Office a fait de l’année 2018 celle de préparation à un changement de dimension et du modèle économique et institutionnel. Il s’agit d’une réforme ferroviaire intégrée, qui ambitionne à favoriser le développement du secteur en poursuivant quatre objectifs majeurs, à savoir : recentrage du rôle de l’ONCF, restauration de sa viabilité économicofinancière, poursuite du programme de développement du secteur ferroviaire et ouverture réfléchie pour rendre de plus en plus possible la participation du secteur privé au développement du rail au sein de notre pays.
MOBILISATION DES FINANCEMENTS POUR DES PROJETS D’INVESTISSEMENT RENTABLES
L’ONCF a poursuivi en 2018 ses efforts de mobilisation des financements nécessaires à la poursuite de l’exécution de son programme d’investissement, ainsi que les engagements relatifs aux projets complémentaires autorisés par le Conseil d’Administration de l’ONCF. Dans ce cadre, cette année s’est caractérisée par les signatures des conventions suivantes : ars 2018 : Contrat de LEASE- BACK m avec WAFA BAIL d’un montant de 180 millions de dirhams pour le financement de 28 voitures à voyageurs ; vril 2018 : Convention d’application a relative au protocole financier entre
le Gouvernement Marocain et le Gouvernement Français d’un montant de 128,1 millions d’euros pour le financement du marché de fourniture de 30 locomotives électriques ; juin 2018 : Émission obligataire garantie par l’État d’un montant de 2 milliards de dirhams pour complément de financement du programme d’investissement ; juillet 2018 : Opération de couverture EUR/USD d’un montant de 80 millions d’euros, dans l’objectif de la réplication de la composition du panier dirhams, dans le cadre de la stratégie de l’ONCF pour la couverture du risque de change.
182
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PERFORMER AUTREMENT !
PERFORMER AUTREMENT !
DES PERFORMANCES FINANCIÈRES EXCEPTIONNELLES POUR DES CHANTIERS EN PHASE D’ACHÈVEMENT
ÉVOLUTION DES POSTES DU BILAN ACTIF
2017
2018
ACTIF IMMOBILISÉ
Comme présenté tout au long de ce rapport, l’année 2018 a été celle de l’achèvement des grands chantiers réalisés par l’Office, ayant imposé des contraintes en matière d’exploitation : des limitations de vitesse, des rallongements des temps de parcours, voire la suppression de trains… Conséquence directe, les produits du trafic ont été impactés par les perturbations des circulations dues à cette situation exceptionnelle où le réseau ferré national était un chantier à ciel ouvert de Tanger à Marrakech. En langage de chiffres, l’ONCF a réalisé un chiffre d’affaires toutes activités confondues de 3,4 milliards de dirhams et des produits d’exploitation de 3,9 milliards de dirhams. Sur le plan de l’activité de transport ferroviaire proprement dite, les réalisations suivantes ont été enregistrées en 2018 : mobilité des personnes : 35 millions de voyageurs transportés, générant un chiffre d’affaires de 1,23 milliard de dirhams, en baisse de 8,4 % par rapport aux réalisations 2017 ; acheminement de marchandises diverses : 8,4 millions de tonnes de
fret divers transportées, produisant un chiffre d’affaires de 478 millions de dirhams soit au même niveau que l’année 2017 ;
n résultat net de -1 202 millions u de dirhams contre -559 millions de dirhams en 2017, soit un écart de -652 millions de dirhams.
transport des phosphates : 18,4 millions de tonnes de phosphates acheminées, générant un chiffre d’affaires de 1,4 milliard de dirhams, soit une diminution de 12,4 % par rapport à l’année précédente.
Quant à la valeur ajoutée, qui mesure la contribution de l’ONCF à la production nationale (PIB), elle a atteint 1,98 milliards de dirhams, enregistrant une diminution de 504 millions de dirhams par rapport à 2017.
Ainsi, les produits du trafic ont atteint en 2018 le montant de 3,1 milliards de dirhams, soit une diminution de 310 millions de dirhams par rapport à l’année de 2017.
En ce qui concerne l’excédent brut d’exploitation, indicateur de la marge opérationnelle, il a atteint 841 millions de dirhams contre 1 365 millions en 2017, soit une diminution de 524 millions de dirhams.
Sur le plan financier, et en dépit d’une année 2018 contraignante sur le plan technique à cause des travaux, l’ONCF a enregistré les performances suivantes : un résultat d’exploitation de -372 millions de dirhams contre 237 millions de dirhams en 2017 ; n résultat courant de -1 328 millions u de dirhams contre -702 millions de dirhams en 2017, soit une diminution de 448 millions de dirhams ;
Quant à la capacité d’autofinancement, mesurant la participation de l’ONCF au financement du programme d’investissement, elle a atteint -109 millions de dirhams en 2018 contre un objectif budgétaire de 445 millions de dirhams, soit un écart de -554 millions de dirhams.
Immobilisations en non valeur
718
902
Immobilisations incorporelles
152
185
Immobilisations corporelles
58 144
61 939
Immobilisations financières
4 971
4 034
Écart de conversion actif TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ
298
151
64 284
67 211
ACTIF CIRCULANT Stocks
1 005
871
Créances de l'actif circulant & valeurs de placement
5 342
5 608
4
3
Écart de conversion actif circulant TOTAL ACTIF CIRCULANT
6 350
6 482
TRÉSORERIÉ
583
287
TOTAL ACTIF
71 217
73 980
RÉSULTAT NET PASSIF
2017
2018
FINANCEMENT PERMANENT Capitaux propres Capitaux propres assimilés
26 629
25 417
444
1 109
34 981
37 593
Provisions pour risques et charges
207
132
Écart de conversion passif
156
215
62 417
64 467
6 048
6 018
43
45
Dettes de financement
TOTAL FINANCEMENT PERMANENT PASSIF CIRCULANT Dettes du passif circulant Autres provisions pour risques et charges Écart de conversion passif circulant TOTAL PASSIF CIRCULANT
1
3
6 091
6 066
TRÉSORERIE
2 709
3 447
TOTAL PASSIF
71 217
73 980
N.B : Activité ferroviaire et CR
184
185
PERFORMER AUTREMENT !
PERFORMER AUTREMENT !
COMPTE DES PRODUITS ET CHARGES
ÉVOLUTION DES SOLDES DE GESTION
ÉVOLUTION DES SOLDES DE GESTION
COMPTE PRODUITS & CHARGES 2017
2017
2018
2018
PRODUITS D’EXPLOITATION
4 436
3 921
PRODUCTION DE L'EXERCICE
4 313
3 794
Produits du trafic
3 415
3 105
Produits du trafic
3 415
3 105
283
339
Produits hors trafic
283
339
-25
-39
641
390
Produits hors trafic Variation des stocks de produits
-25
-39
Variation des stocks de produits
Immobilisations produites pour soi même
641
390
Production immobilisée
Autres produits d’exploitation Reprises & Transferts de charges CHARGES D’EXPLOITATION
1
1
121
127
4 199
4 294
CONSOMMATION DE L'EXERCICE
1 828
1 812
Consommations de matières
585
425
Énergie de traction
414
419
Consommations de matières stockées
585
425
Autres charges externes
Énergie de traction
414
419
VALEUR AJOUTÉE
Charges externes
829
968
Impôts et taxes
25
23
Charges de personnel
1 095
1 117
Dotations d’exploitation
Impôts et taxes
829
968
2 486
1 981
25
23
Charges de personnel
1 095
1 117
EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION
1 365
841
1 251
1 341
Autres produits d'exploitation
RÉSULTAT D’EXPLOITATION
237
-372
Reprises & transfert de charges
Produits financiers
282
242
Charges financières
1 220
1 198
RÉSULTAT D'EXPLOITATION
RÉSULTAT FINANCIER
-939
-956
RÉSULTAT FINANCIER
-939
-956
RÉSULTAT COURANT
-702
-1 328
RÉSULTAT COURANT
-702
-1 328
162
144
-559
-1 202
739
-109
Dotations d'exploitation
Produits non courant
361
592
RÉSULTAT NON COURANT
Charges non courantes
199
448
RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE
RÉSULTAT NON COURANT
162
144
AUTOFINANCEMENT
RÉSULTAT AVANT IMPÔTS
-540
-1 184
RÉSULTAT NET
-559
-1 202
1
1
121
127
1 251
1 341
237
-372
www.oncf.ma www.oncf-voyages.ma