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Théorie des organisations (Licence éco/gestion première année) Cours de Pascal Cuvelier 1- Qu’est-ce qu’un familistère ? Sur quelle organisation et sur quelles valeurs se fonde-t-il ? Un familistère est une cité industrielle regroupant plusieurs familles ou individus vivant ensemble dans une communauté. Ils trouvent des magasins à leur dispositions, diverses activités possibles. Cette communauté forme une ville industrielle. Nous pouvons citer notamment la familistère de Guise, fondée par Jean Baptiste Godin à partir de 1858, une entreprise de fonte de poêle. Le but de la familistère était d’accompagner les salariés pour qu’ils produisent davantage, on cherchait à améliorer leur productivité. Notamment à une époque où les industriels peinent à trouver des travailleurs. On cherchait également : - L’amélioration de l'hygiène avec des normes ⇒ éradiquer le Choléra… - Il existait des normes de conforts. - Il y avait des services collectifs ⇒ Salles de sports, piscine chauffée. - Une forte importance sur l’éducation. - Le but étant que les ouvriers “épousent” les valeurs de l'entreprise. Pour entrer dans le familistère il fallait accepter de perdre un certain libre arbitre ⇒ une sorte de soumission de la part des ouvriers. L’impératif moral et de production : les ouvriers participaient également aux bénéfices ⇒ actionnariat salarial. 2- Quelles ont été les conditions d’apparition des premières entreprises ? Avant l’apparition des entreprises, il a eu une évolution des organisations : - En passant des guildes/corporations par les manufactures royales et enfin par les Factory System. Une multitude de règles vont changer permettant l’apparition des entreprises. En 1793, la Loi Chapelier interdit les corporations, qui assurent en quelque sorte “la fonction d'entreprise”. - Ces structures vont disparaître officiellement par cette loi. Mais il existe 2 raisons pour lesquelles elles vont disparaître. - Une raison juridique ⇒ Le nombre impressionnant de procès entre les corporations. - Une raison de nouvelles formes de concurrence. - La concurrence rurale → avec l’utilisation de l’artisanat rural dans les périodes de jachère. Vers le XVII et XVIIIeme siècles les manufactures royales sont en fort développement, notamment dans une logique de protectionnisme et de création d’un Etat-Fort. - Permettant de bonnes productions de produits de luxe en faisant travailler des esclaves, des prisonniers de guerres, etc… Vers les 1750’s on va commencer à réunir les paysans qui travaillent dans un même espace, le Factory System. - Permettant la supervision des travailleurs, s’assurant d’une certaine productivité. - Cela permet le passage d’une société traditionnelle de petite taille, vivant en région à une société urbanisée de grande taille, individualiste et soumise à la rationalité scientifique. Pour laisser place avec un certain temps aux mastodontes que sont les industries. - Elles commenceront à apparaître vers le 19eme siècle, pour notamment vers la 2eme moitié du 20emesiècle, plus précisément après la WW2 voir apparaître les 30 Glorieuse et l’époque du Fordisme. Nous pouvons dire que l’apparition des premières entreprises se date au milieu du 18eme siècle en Angleterre. - Elles étaient entre l’artisanat et l’entreprise, elles se composaient d'entrepôt et de moulin. Pour voir apparaître les 1ere entreprises il fallait un processus de rationalisation, c’est-à-dire : - La diminution de la présence de la religion.
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L’apparition du marché ⇒ la consommation doit être acceptée par la population. La diffusion du progrès technique. Des nouvelles conceptions philosophiques de l’individu. Il faut l’apparition d'indicateurs de performance. Il faut normaliser le travail. - Normaliser la productivité. - Normaliser les efforts. - Normaliser les gestes. L'apparition d’un État-Nation. - Se débarrasser de la diversité ⇒ Union de la nation sous une seule nationalité, une seule langue, coutumes, monnaie, etc...
Pour voir apparaître ce processus de rationalisation, il fallait avoir un État-nation. - Il est indispensable pour 3- Pourquoi peut-on dire avec Solow que « il y a des ordinateurs partout sauf dans les indicateurs de productivité » ? C’est le paradoxe de Solow émis dans les 1980’s. Dans les 1980’s de nombreux secteurs se voit modernisé par les NTIC. - Les secteurs financiers, etc… Avant cette époque, le progrès technique était synonyme d’augmentation de la productivité. Dans les années du taylorisme la productivité et la rentabilité étaient confondues. - Par exemple l’invention de la machine à vapeur et son développement, mais aussi le développement de l’électricité, etc... Hors à partir des 1980’s, la rentabilités des marchés financiers tient au fait d’accepter de perdre de la productivité ⇒ une relation de service. - A l’exemple des banquiers qui s'intéressent davantage aux clients ayant une grosse épargne que ceux en ayant une moins grande. - Ou encore dans un restaurant 3 étoiles, on nous presse pas de sortir du restaurant pour laisser la place de libre. On nous prête de l’attention. A cette époque, les entreprises sont de plus en plus tertiaires. Et les cadres composent une majeure partie des travailleurs. - Seulement les outils permettant la mesure de leur productivité ne fonctionnent plus. - Le regard sur la durée de production d’un bien n’est plus possible avec les multiples activités que fait un cadre. - Les entreprises sont attentives à leur valeur actionnariale ⇒ la valeur qu’auront les entreprises sur les marchés financiers. - Leur permettant d’attirer de nouveaux actionnaires ⇒ plus de financement. - Leur permettant d’attirer les cadres les plus dynamiques. Les NTIC n’ont pas permis des gains de productivité. Elles ont la plupart du temps augmenter la pertinence des activités et ajouter du contrôle. - Elles ne sont pas du substitut mais une complémentarité ⇒ faire K + L. Solow était convaincu que le PT apporterait des gains de productivité. Cependant A partir d’un moment cette équation n’était plus forcément vraiment. - On ne gagne pas plus de temps grâce au PT. - On a informatisé les USA mais la croissance américaine n’est pas dû par le PT, mais par l’augmentation des travailleurs → croissance extensive. 4- Quel est le but de l’organisation mise en place par Taylor ? Développez.
C’est la mise en application d’un 1er modèle d’organisation, hormis celui de la décomposition de la production de Smith. - Nous sommes à l’époque de la thermodynamique. - C’est l’époque de l’étude des éléments qui nous entourent par le séquençage. - Comme en 1878, avec Jules Marey qui analyse la marche de l’homme et des animaux sous formes de photographie. - C’est l’époque du cinéma avec le séquençage des images permettant de faire le film… - C’est notamment l’époque où la mesure du temps de moderniser se répand. - On arrive à découper le temps, ce n’est plus qu’une succession d'unités homogène que l’on peut mesurer avec précision. - Secondes, minutes, heures... En 1898, Frédéric Winston Taylor ingénieur et fils d’avocat analyse la décomposition des gestes d’une pelle à la Bethlehem Steel Company. - Il s'intéresse aux gestes associés à la pelle. - Il s'intéresse à la taille de la pelle. - Il veut faciliter le travail, faire une économie d’énergie aux ouvriers ⇒ toujours la logique de thermodynamique. - Il veut lutter contre la flânerie systématique de l’ouvrier. Taylor va voir 3 principes dans l’OST : 1) La direction va se charger de réunir tous les éléments des connaissances traditionnels en possession des artisans. a) Pour les classer. b) En faire une synthèse. c) Pour ensuite définir des règles. 2) Tout travail intellectuel doit être enlevé de l’atelier pour être concentré dans les bureaux des méthodes. a) Les ateliers ne sont que du travail manuel. b) Il va y avoir une vraie séparation entre les cols bleus et les cols blancs. c) Taylor dit “ L’ouvrier n’est pas payé pour penser” → il dit que c’est "l'appendice de la machine”. 3) Le travail de chaque ouvrier doit être prévu dans son entier par la direction. a) Les instructions spécifient ce qu’il faut faire MAIS aussi comment il faut le faire ! Il va rationaliser le processus de travail, notamment en fondant l’OST (Organisation Scientifique du travail). Il va notamment dé-responsabiliser l’ouvrier → le travail deviendra collectif → la performance collective. Lors d’un accident du travail, l’ouvrier n’est pas le responsable, c’est au patron de prendre en charge la couverture sociale pour Taylor. - Il est le 1er à réfléchir sur la protection sociale : - Accident du travail. - Maladie. - Chômage technique. - Vieillesse, etc... 5 - Discutez le principe de la division du travail d’Adam Smith. Adam Smith écrit en 1776 le 1er grand texte sur la théorie du travail, “Recherche sur la nature est les cause de la richesse des Nations”. - Il y fera une parabole sur une manufacture d’épingles. - Notamment sur le fait que la division du travail entraînerait une augmentation de la productivité des organisations. - C’est-à-dire gagner du temps sur la production d’un bien. - Il explique que dans une manufacture d’épingle : - 1 homme fabrique 30 épingles/jours en ne divisant pas le travail. - 10 hommes fabriquent 20 000 épingles en divisant le travail. Selon Smith, la productivité va augmenter pour 3 raisons : - Avec une économie de temps.
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L’ouvrier ne fera plus qu’une tâche intermédiaire, il ne perdra pas de temps à changer d’outil → usure de chaussure. Avec une économie dans la spécialisation. - Le fait que les tâches sont décomposées en tâches élémentaires, l’ouvrier les fera mieux et plus simplement. Avec une économie d’innovation. - Comme les tâches sont simples, les ouvriers pourront être remplacés par des machines...
Seulement, on peut se demander quelques éléments sur les bienfaits de la spécialisation qu’avance Smith. 1) La spécialisation peut provoquer des effets néfastes sur l’ouvrier comme : - L’ennui. - Des malfaçons. - Un manque d’implication. - De l'absentéisme. 2) Il manque un argument chez Smith. - La spécialisation permettrait également et surtout de de pouvoir payer des salaires au minimum du fait qu’ils sont élémentaires, tout le monde peut les exécuter. - Mais il préfère ne pas en parler pour des questions d’exploitation des ouvriers. 3) La division du travail n’est pas synonyme de spécialisation. - On pourrait très bien imaginer une organisation où les tâches changent mais contenant une certaine division du travail. - Comme dans une pizzeria où tel jour l’employé A est à la caisse, mais qu’un autre jour, celui-ci est à la plonge, etc... 4) Smith n’invente pas la division du travail... - Elle a toujours existé cette division du travail, notamment avec le fait que les femmes s’occupent du foyer et des enfants et les hommes partent à la chasse, travaillent, font de la politique à l'Ecclésia à Athènes. 5) Smith parle de division du travail, mais il n’explique pas comment elle devrait se faire… - La division du travail est plus compliquée que par simple justification naturelle par les capacités de chacun, il y a une influence par la politique et les rapports de forces par exemple. 6 – Pourquoi dans les années 70, peut-on parler de crise du « concept de productivité » ? Dans les 1970’s, on va apparaître la crise du fordisme. - Les entreprises doivent se transformer. - Les institutions suivant doivent se transformer par des problèmes de débouchés : - La monnaie. - L’Etat. - Le rapport salarial. - La norme de concurrence. - Le degré d’ouverture internationale. - Lors des 1970’s, il va notamment être question d’ouverture internationale → vendre mais aussi accepter des produits venant de l’étranger. - Augmentant énormément la concurrence... Hors à cette époque, les entreprises se concentrent de plus en plus sur des services que sur les ateliers. - Elles vont se gonfler de services. - Ces travailleurs de services se nomment les cadres. - Ainsi, auparavant on mesure la productivité des travailleurs, qui est le rapport entre la production et les facteurs de production qui sont exécutés pour la produire. - Cette mesure se fait notamment par la quantité de biens que peut fabriquer un travailleur dans un labs de temps donnée. - Ou encore en combien de temps le travailleur va fabriquer un bien ? - Étant passer à des entreprises plus tertiaires, les indicateurs de productivité ne sont plus les mêmes et surtout plus aussi efficaces. - On ne regarde plus la production, car la production d’un cadre n'est pas la même.
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- Il fait de multiple tâches (répondre à des mails, des rapports, des appels, des réunions, etc...=) La mesure de la productivité interne est défectueuse ⇒ le temps ne permet plus de mesurer la productivité. - Elles vont alors se tourner sur des indicateurs externes ⇒ les marchés financiers. - Avec notamment la valeur actionnariale. - La direction et notamment les actionnaires demandent à l'entreprise que sa valeur actionnariale croît de 15%/an en + des dividendes versées. - Permettant de rassurer les actionnaires déjà présents. - Permettant d’attirer de nouveaux investisseurs. - Permettant d’attirer les cadres les plus dynamiques.
Alors le changement d'institution provoqué par la crise du fordisme, demande à ce que les entreprises s’adaptent. - Notamment avec un changement des indicateurs de productivité. 7 - Qu’appelle-t-on Fordisme ? Quelles sont les conditions de son apparition ? Le fordisme est le processus auto-entretenu, de redistribution des gains de productivité sous la forme d’augmentation salariale. Le fordisme est un modèle de production se basant sur : - La standardisation des process de production, des biens produits, etc… - Il fonctionne sur l’augmentation de CA par l’augmentation de la production. - Il se caractérise par de grandes entreprises industrielles. - Le fordisme produit ses biens pour ensuite chercher à les écouler. - De l’amont vers l’aval. - Ce modèle se caractérise par la production et la consommation de masse. - Il cherche à faire des gains de productivité. Le cadre institutionnelle pré-WW2 : - La monnaie est étalon or, on cherche à émettre autant de monnaie qu’on a de stock d’or. - L’Etat est un Etat Gendarme avec ces fonctions régaliennes : - Police. - Armée. - Justice. - Le rapport salarial n’est pas vraiment encadré, il n’y a pas vraiment de droit du travail. - La concurrence est très forte à cette époque entre les entreprises. - L’ouverture internationale n’est forte que grâce aux liens avec les colonies. Le cadre institutionnelle post-WW2 (fordiste) : - La monnaie est accompagnée est substituée en partie par le crédit. - L’Etat fait État-Providence. - Il va organiser la redistribution des revenus → point important du fordisme. - Il va mettre en place la protection sociale (Maladie, vieillesse, Chômage, la Pauvreté, etc…) - Le rapport salarial est encadré par de le droit du travail, par la possibilité de d’ascension sociale → promotion interne. - La concurrence est limitée notamment par la politique d’aménagement du territoire ⇒ les entreprises de réseaux. - L’ouverture internationale est limitée avec la fermeture des économies. Il y a aussi 2 autres conditions pour que le fordisme s’épanouisse dans la société. - Le fait qu’il existe une certaine homogénéité de la société ⇒ Une consommation des biens similaires. - Le fait qu’il faut une main d'œuvre abondante et mobilisable. - Faisant entrée de nouvelle catégories dans le salariat : - Les femmes. - Les ruraux. - La main d'œuvre immigrée. Avec ce cadrage institutionnel, l’économie repart de plus belle. - C’est une période caractérisée par une croissance à hauteur de 5, 6%.
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Elle est aussi appelée Les 30 Glorieuses.
8 - Ford est-il fordiste ? Expliquez. Le fordisme est le processus auto-entretenu, de redistribution des gains de productivité sous la forme d’augmentation salariale. Le fordisme est un modèle de production se basant sur : - La standardisation des process de production, des biens produits, etc… - Il fonctionne sur l’augmentation de CA par l’augmentation de la production. - Il se caractérise par de grandes entreprises industrielles. - Le fordisme produit ses biens pour ensuite chercher à les écouler. - De l’amont vers l’aval. - Ce modèle se caractérise par la production et la consommation de masse. - Il cherche à faire des gains de productivité. Contrairement à ce que l’on pense, le fordisme n’apparaît pas avec Ford. - Ford est créée en 1903 la Ford Motor Company une entreprise artisanale de construction d'automobiles. - Pour en 1913, introduire le chaîne de production, le fameux convoyeur. Alors que le fordisme date d'après la WW2. Ford ne pouvait pas fonctionner correctement et durablement étant donné que les conditions institutionnelles (permettant la vie économique d’un pays, telle que la monnaie, l’Etat, le rapport salarial, la norme de concurrence, le degré d’ouverture internationale) ne permettait pas la figure du consommateur. - Il fallait apprendre à consommer → changer le maillage institutionnel. - Surtout sur le point de partage des gains de productivité.
La standardisation de la production de Ford ne vient pas de lui. - En effet, au XVIIIeme sous Louis XV avec la guerre de 7 ans on avait déjà eu l’idée de faire cette standardisation pour la production des armes. - Jean Baptiste de gribeauval dans son “mémoire sur la modernisation de l’armement” propose de faire des fusils avec des pièces unique que l’on pourrait remplacer facilement ⇒ faire de la grosse série. - Ne plus produire de manière artisanale. - En 1760, l’expérience est tenté mais subit un échec retentissant ⇒ les coûts restent trop élevés. - Il manque des réflexions sur la division du travail pour les diminuer… - Hors, Honoré Blanc retente l’XP à la fin du XVIII eme est subi aussi un autre râté. - Seulement il tente l’xp encore une fois au USA dans les 1820’s et cette fois l’expérience réussi. A la fin du XIX eme siècle, on va produire en masse et de manière standard des bicyclettes, des machines à coudre, du ketchup, etc… - Heinz et son ketchup ont vraiment développé cette idée de production de masse et standardisation de la production… Nous voyons alors que Ford est Fordiste.
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Mais le fordisme ne vient pas de lui. Il apparaît avant lui et se développe réellement après lui. - Nous aurions pu appeler le Fordisme, heinzisme du fait que Heinz avait énormément développé ces idées dans sa production de ketchup. Mais c’est bien Ford, qui va développer le fordisme sur le secteur de l’automobile.
9 - Comment et pourquoi le système économique qualifié de fordiste est-il entré en crise ? Le fordisme est le processus auto-entretenu, de redistribution des gains de productivité sous la forme d’augmentation salariale. Le fordisme est un modèle de production se basant sur : - La standardisation des process de production, des biens produits, etc… - Il fonctionne sur l’augmentation de CA par l’augmentation de la production. - Il se caractérise par de grandes entreprises industrielles. - Le fordisme produit ses biens pour ensuite chercher à les écouler. - Ce modèle se caractérise par la production et la consommation de masse. - Il cherche à faire des gains de productivité. Pour que le Fordisme puisse s'épanouir il faut un certain maillage institutionnel datant d’après la WW2. - La monnaie est accompagnée est substituée en partie par le crédit. - L’Etat fait État-Providence. - Il va organiser la redistribution des revenus → point important du fordisme. - Il va mettre en place la protection sociale (Maladie, vieillesse, Chômage, la Pauvreté, etc…) - Le rapport salarial est encadré par de le droit du travail, par la possibilité de d’ascension sociale → promotion interne. - La concurrence est limitée notamment par la politique d’aménagement du territoire ⇒ les entreprises de réseaux. - L’ouverture internationale est limitée avec la fermeture des économies. Il faut de plus : - Une sur certaine homogénéité de la société ⇒ consommation de biens similaires. - Une main-d'œuvre abondante et mobilisable. - C’est l’époque où on voit l’entrée de nouvelle catégorie dans le salariat : - Les femmes. - Les ruraux. - La main-d'œuvre immigrée. Dès la fin des 1960’s, ce régime de croissance souffre de nombreuses difficultés. - Les institutions sont en crise. - La montée du chômage. - La crise du système monétaire international SMI dès 1971. - Apparition des déficits budgétaires dès 1973. - Les politiques de relance keynésiennes ne fonctionnent plus... - Les chocs pétroliers ne sont alors qu’une accentuation et non pas une cause. On a de nouveau des problèmes de débouchés, comme à l’époque de Ford : - On produit en masse, mais on n’arrive pas à écouler. - Les taux d’équipements des ménages se sature ⇒ les ménages ne vont pas payer pour des équipements qu’ils possèdent déjà. - Une crise morale de la consommation apparaît. - Une idée se développe qu’il y a mieux à faire dans la vie que de consommer. - L’apparition des mouvements Hippies. - L’apparition de Mai 1968. - Il faut alors changer le cadre institutionnel. - Il faut alors une extension des marchés, avec notamment l’ouverture internationale. 10 - Quelles sont les raisons pour lesquelles la théorie économique a (eu) du mal à appréhender l’entreprise ?
La théorie économique est majoritairement libérale au XIXeme siècle. Elle se base sur un agent représentatif de la société. Cette théorie se base sur 3 axiomes principaux : 1) Elle part de l’individu, l’homo-economicus et celui-ci est autonome. - Il n’est pas influencé par les autres, les classes sociales, l’Eglises, l’Etat… - Il a des préférences stables. 2) Ce même individu est rationnel. - On fait des choix sensés en fonction de la situation et des préférences. - Comme le choix est le meilleur, il n’est jamais déçu. 3) L’individu doit être parfaitement informé. - Il faut une transparence de l’information ⇒ condition de liberté qui est liée. Les libéraux expliquent alors que la seule manière de faire société sera le passage par le marché. - La coordination et l’allocation se font par le marché. - La théorie de la firme de A. Marshall explique que les entrepreneurs : - Va sur le marché acheter des inputs → à un prix qu’ils ne décident pas. - Pour ensuite faire une certaine combinaison. - Pour enfin vendre sur le marché → à un prix qu’ils ne décident pas. - Les entrepreneurs sont avant tout des marchands. - Ils n’ont pas de stratégie. - Ils ne jouent que sur les quantités. 3 critiques peuvent être apportées, rendant donc incorrect la théorie économique sur le fonctionnement des entreprises. 1) Le fait que l'entrepreneur soit autonome… a) Hors la théorie lui impose un OBJ qui n’est jamais discuté → maximiser ses profits. 2) On confond l’entrepreneur et l'entreprise. a) Il faut un seul individu pour respecter l’autonomie. 3) Un problème de temporalité… a) Pas le temps réel pour la production → 3 contraintes se confondent… i) Il doit produire des biens dont il ne connaît pas le produit de vente, et en même temps qu’il vend, il doit acheter les INPUT. On ajoutera que du fait que cette théorie n'est pas possible, elle ne permet donc pas de d’appréhender les entreprises. - La base de cette théorie libérale est le fait que les entreprises veulent maximiser leurs profits. - Seulement plusieurs auteurs expliquent que cette maximisation du profit n’est pas le but de ces entreprises. - En 1932, A. Berle et G. Means écrit une étude “La révolution managériale”. - Ils expliquent que le développement des sociétés par action va complexifier les OBJ des entreprises. - Il va y avoir une séparation entre la propriété du capital et l’exercice du pouvoir. - Les actionnaires vont chercher à obtenir le plus de dividendes possibles. - Les gestionnaires vont chercher à augmenter le CA. - En 1959, W. Baumol fera une étude empirique et remarquera que les entreprises ne maximisent pas leur profit mais bien leur taille. - En 1967, J.Galbraith explique que la technostructure va avoir des intérêts offensif (sa croissance, la croissance de l’emploi, les promotions, la croissance des salaires) et les propriétaires des intérêts défensifs (sa survie, sa reproduction, son prestige). 11 - L’introduction des entreprises en bourse modifie-t-elle les rapports de force au sein de ces entreprises ? Les entreprises s’introduisent en bourse pour plusieurs raisons : - D’une part (la raison principale) obtenir des financements. - D’autre part attirer les cadres les plus compétents et les plus dynamiques. On a également utilisé dans une moindre mesure l’introduction en bourse comme nouvel indicateur de productivité. - En effet, les entreprises se gonflant de plus en plus de cadres et non plus d’ouvriers, les indicateurs de productivité devenaient obsolète…
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Les entreprises commencent à utiliser à partir des 1990’s la valeur actionnariale à hauteur de 15%. Le but de l'entreprise est d’atteindre une croissance en bourse sur un an de 15% (en plus des dividendes à verser). A savoir qu’à cette époque la croissance est de 5%/an…
L’introduction en bourse va bien évidemment changer l’organisation de l’entreprise. 1) La place du manager notamment va se voir moins importante. - C’est l’actionnaire qui va gagner en importance. 2) On va revoir la stratégie productive. a) S’il faut on démissionne le PDG → s’il n'est pas jugé assez productif. b) Les entreprises se concentrent sur un seul marché. c) Les entreprises vont être de plus en plus grosses ⇒ par le rachat de concurrents. i) Permettant de faire des économies d'échelle. ii) Permettant de faire de la délocalisation. iii) Permettant d’obtenir plus de ressources pour la R&D, le marketing, etc... 3) On va éclater géographiquement les entreprises dans la production. a) Notamment avec l’emploi par la sous-traitance. b) Mais en opposition on va avoir une concentration financière. 4) Les marchés financiers permettent d’outiller les DRH. a) Délégation du pouvoir sans perdre le contrôle sur les travailleurs. i) On donne des OBJ à atteindre, mais on les laisse faire. b) On va standardiser les procédures → ce point apparaît en 1987 aux USA pour se répandre assez vite. 12 - Quel encadrement institutionnel faut-il pour que le fordisme s’épanouisse ? Le fordisme est le processus auto-entretenu, de redistribution des gains de productivité sous la forme d’augmentation salariale. Le fordisme est un modèle de production se basant sur : - La standardisation des process de production, des biens produits, etc… - Il fonctionne sur l’augmentation de CA par l’augmentation de la production. - Il se caractérise par de grandes entreprises industrielles. - Le fordisme produit ses biens pour ensuite chercher à les écouler. - Ce modèle se caractérise par la production et la consommation de masse. Ce modèle s’épanouit après la WW2 permettant un taux de croissance d’environ 5%-6%/an de 1945 à 1973 (environ). Pour que le fordisme puisse avoir cet impact sur notre société, économie (et ceux toujours à notre époque) un certain cadre institutionnel à dû être mis en place. - Notamment le changement de certaines règles. Le cadre institutionnelle post-WW2 (fordiste) : - La monnaie est accompagnée est substituée en partie par le crédit. - Permettant d’alimenter la consommation de masse → de permettre aux ménages les plus modestes de consommer. - L’Etat fait État-Providence. - Il va organiser la redistribution des revenus → point important du fordisme. - Il va mettre en place la protection sociale (Maladie, vieillesse, Chômage, la Pauvreté, etc…) - Le rapport salarial est encadré par de le droit du travail, par la possibilité de d’ascension sociale → promotion interne. - La concurrence est limitée notamment par la politique d’aménagement du territoire ⇒ les entreprises de réseaux. - L’ouverture internationale est limitée avec la fermeture des économies. Il faut de plus : - Une sur certaine homogénéité de la société ⇒ consommation de biens similaires. - Une main-d'œuvre abondante et mobilisable.
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C’est l’époque où on voit l’entrée de nouvelle catégorie dans le salariat : - Les femmes. - Les ruraux. - La main-d'œuvre immigrée.
13 - Dans les théories économiques : les entreprises maximisent-elles toujours leurs profits ? La théorie économique est majoritairement libérale. Elle se base sur un agent représentatif de la société. Cette théorie se base sur 3 axiomes principaux : 1) Elle part de l’individu, l’homo-economicus et celui-ci est autonome. - Il n’est pas influencé par les autres, les classes sociales, l’Eglises, l’Etat… - Il a des préférences stables. 2) Ce même individu est rationnel. - On fait des choix sensés en fonction de la situation et des préférences. - Comme le choix est le meilleur, il n’est jamais déçu. 3) L’individu doit être parfaitement informé. - Il faut une transparence de l’information ⇒ condition de liberté qui est liée. Selon la théorie libérale, la maximisation des profits est le but recherché des entreprises. Seulement dès les 1930’s des théories viennent en modification, et expliquent que les objectifs des entreprises sont multiples. - En 1932, A. Berle et G. Means écrit une étude “La révolution managériale”. - Ils expliquent que le développement des sociétés par action va complexifier les OBJ des entreprises. - Il va y avoir une séparation entre la propriété du capital et l’exercice du pouvoir. - Les actionnaires vont chercher à obtenir le plus de dividendes possibles. - Les gestionnaires vont chercher à augmenter le CA. - En 1959, W. Baumol fera une étude empirique et remarquera que les entreprises ne maximisent pas leur profit mais bien leur taille. - Les revenus et le prestige des managers sont davantage dépendant de la taille des entreprises que de leurs bénéfices. - Les coûts fixes sont élevés à l’époque alors pour devenir rentable il faut produire le plus possible. - Stratégie de volume. - En 1967, J.Galbraith explique que la technostructure va avoir des intérêts offensif et les propriétaires des intérêts défensifs. - La technostructure est composée des spécialistes qui composent les entreprises. Elle cherche le pouvoir : - La croissance de l'entreprise. - La croissance de l’emploi. - Les promotions. - La croissance des salaires. - Les propriétaires cherchent : - La survie de l’entreprise. - La reproduction de l’entreprise. - Le prestige de l’entreprise. - Et non seulement le profit maximum. De plus, d'autres théories expliquent que les entreprises ne peuvent pas maximiser leurs profits. - La rationalité limitée. - Qui explique que par le manque d’information parfaite, d’impossibilité de penser à chaque possibilité et conséquences alors les agents ne peuvent pas prendre les meilleures décisions et donc ne peuvent maximiser les profits. - Seulement faire des profits acceptables.
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L’opportunisme. - Il y a des agents qui chercheront à en profiter, pour payer le moins possible, même pas du tout. Et voir ne pas travailler laisser faire les autres…. - Le profit maximum avec des agents qui profitent
14 – Qu’est-ce que la théorie de la rationalité limitée apporte à l’analyse de l’entreprise ? La rationalité limitée est à l’origine un travail d’Herbert Simon dans les 1970’s. - Il va prendre appui pour réfuter l’idée principale des néo-classiques que tous les individus sont rationnels. - En effet, selon les néo-classiques, les individus : - Ont connaissances de tous les choix possibles qui s’offrent à eux. - Connaissent toutes les conséquences de leurs choix. - Il faut également savoir reporter ce choix à un indicateur unique. - En réunissant les 4 éléments, l'individu aurait une rationalité omnisciente → une perfection humaine → il ne serait jamais déçu. Herbert Simon, explique que cette rationalité n’est pas réellement vraie, elle est limitée par certains aspects… - Lorsque nous prenons une décision nous n’avons ni les moyens intellectuels, physiques, monétaires, temporels de vérifiées toutes les configurations possibles. - Nous prenons en fait, le choix qui nous SATISFAIT, nous CONVENIENT. Il apporte 3 changements par rapport à la théorie néo-classique : 1) L’information est imparfaite, on ne peut accéder à toutes les informations. 2) Nos capacités cognitives restent limitées, nous ne pouvons pas penser en permanence. - Les habitudes, les conventions rassurent et font gagner du temps. 3) Notre choix se fait forcément par rapport aux choix des autres. - Pour la route des vacances avec les bouchons par exemple… - En conséquence nous ne savons pas décider parfaitement. - Nous faisons de la rationalité limitée ou aussi appelée procédurale. Dans ce cas, pour le cas des entreprises : 1) On ne prend jamais la meilleure décision, mais une décision acceptable. 2) Les décisions sont en continu des compromis entre les différents membres de l’organisation. 3) Dans ce cas, la maximisation des profits n’est pas possible… 4) Ses OBJ sont alors plus compliqués. 15 – En quoi le Toyotisme est une rupture avec le Fordisme ? Le fordisme est le processus auto-entretenu, de redistribution des gains de productivité sous la forme d’augmentation salariale. Le fordisme est un modèle de production se basant sur : - La standardisation des process de production, des biens produits, etc… - Il fonctionne sur l’augmentation de CA par l’augmentation de la production. - Il se caractérise par de grandes entreprises industrielles. - Le fordisme produit ses biens pour ensuite chercher à les écouler. - De l’amont vers l’aval. - Ce modèle se caractérise par la production et la consommation de masse. - Il cherche à faire des gains de productivité. Le toyotisme est un modèle qui va fasciner le monde Occidentale dans les 1990’s. L'entreprise Toyota est créée par Toyoda à la base dans le textile → la soie. - Après la crise de 1929 les débouchés de la soie sont limités, Toyoda envoie son fils aux USA. - Et le secteur automobile va les impressionner. - Il va alors intégrer le secteur automobile dans son entreprise dans les 1930’s. - En 1932 l’ingénieur Ohno est recruté au sein de l'entreprise et cherche à améliorer les gains de productivité.
L’entreprise se base sur 3 piliers : 1) Le juste à temps. - La commande d’un produit déclenche la fabrication → permet d’éviter les formes de stockage. - De l’aval vers l’amont. 2) L'auto-activation de la production. - On fait des machines qui s’arrêtent automatiquement lorsqu’il y a une anomalie. - Puis on forme des salariés pour la réparation. - Permettant un enrichissement des tâches. 3) On évite les surcoûts → l’expression d’entreprise mince. - Pas trop de stock. - Une grande réflexion sera apportée sur les stocks. - S’il y a des stocks ⇒ mauvaise rencontre entre l’offre et la demande. - Il y a donc du sur-effectif, du sur-équipement, des sur-coûts. - Pas trop de salariés. - Pas trop de machine. Pour cela l’entreprise va : - Robotiser énormément sa production. - Alléger sa production → on produit ce que l’on vend. - La logistique est considérable. - L’implication des salariés est importante. - Le système d’information est très développé. Nous voyons alors que c’est plus un variant du fordisme, qu’une rupture. - Le gain de productivité reste le moteur du toyotisme. - Le travail prescrit n’a pas totalement disparu... 16 – En quoi la seconde révolution industrielle diffère- t-elle de la première ? Quelles en sont les conséquences sur les organisations ? Une révolution industrielle : est le passage rapide d’une économie traditionnellement fondée sur l’agriculture à une économie reposant sur la production mécanisée à grande échelle de bien manufacturés dans des entreprises.
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JE NE SUIS PAS SÛR DE METTRE CETTE DÉFINITION !!!
La 1ere révolution industrielle se déroule au XIXeme siècle. - Elle se base sur une croissance extensive. - Une croissance extensive : est une croissance se traduisant par l’augmentation du volume de facteur travail. - Elle se base plus sur l’exploitation de la main-d'œuvre. La 2eme révolution industrielle se déroule entre 1880 et 1920 : - Cette révolution industrielle change de nature de croissance → la croissance devient intensive. - Une croissance intensive : Est une croissance se traduisant par l’amélioration des méthodes de production, en améliorant la productivité. - Cela va donner les grandes entreprises avec : - Beaucoup d’équipement → elles ont beaucoup de charges fixes et ont besoin de beaucoup produire. Cela va apporter 3 grands changements sur l’économie durant cette révolution : 1) Les structures de marché sont réduites. a) C’est l’apparition des oligopoles → concurrence forte. b) C’est une concurrence par les quantités et non pas les prix. 2) La prime au leader. a) Le pouvoir de marché sera important → la réputation. 3) L'apparition en masse des managers. a) Un seul homme ne peut plus tout gérer, il aura besoin de managers tellement il y a de fonctions… i) Dans la stratégie. ii) Dans le marketing. iii) Dans la R&D.
b) On va avoir une séparation entre la propriété du capital et l’exercice du management. 17 - Qu'est-ce qu'une entreprise patrimoniale ? En quoi diffère-t-elle d'une entreprise fordiste ? Une entreprise patrimoniale : est une entreprise où les dirigeants effectifs conservent une part significative du capital et un certain niveau de contrôle de l’organisation. - Ce sont les entreprises qui se forment à partir des 1990’s, donc des entreprises de notre époque. - Avec comme caractéristiques principales : - Celles où le commerce devient international. - Celles où le financement est international. Le cadre institutionnelle patrimoniale : - La monnaie devient financière. - Sert en grande partie au financement des entreprises, des Etats. - Elle change de nature pour la 3eme fois. - L’Etat est un État solidaire ⇒ s’occupe de plus en plus des laissés pour compte. - Il devient de moins en moins providence. - Le rapport salarial est basé sur la multi-flexibilité → l’adaptation... - La concurrence est désirée. - Elle permet soit disant d’être plus performante, plus qualitative. - Elle permet de faire baisser les prix. - L’ouverture internationale est totale. - Avec la mondialisation on ouvre tout. Le fordisme est le processus auto-entretenu, de redistribution des gains de productivité sous la forme d’augmentation salariale. Une entreprise fordiste se base sur : - La standardisation des process de production, des biens produits, etc… - Il fonctionne sur l’augmentation de CA par l’augmentation de la production. - Il se caractérise par de grandes entreprises industrielles. - Le fordisme produit ses biens pour ensuite chercher à les écouler. - De l’amont vers l’aval. - Ce modèle se caractérise par la production et la consommation de masse. - Elle cherche à faire des gains de productivité. Le cadre institutionnelle post-WW2 (fordiste) : - La monnaie est accompagnée est substituée en partie par le crédit. - Permettant d’alimenter la consommation de masse → de permettre aux ménages les plus modestes de consommer. - L’Etat fait État-Providence. - Il va organiser la redistribution des revenus → point important du fordisme. - Il va mettre en place la protection sociale (Maladie, vieillesse, Chômage, la Pauvreté, etc…) - Le rapport salarial est encadré par de le droit du travail, par la possibilité de d’ascension sociale → promotion interne. - La concurrence est limitée notamment par la politique d’aménagement du territoire ⇒ les entreprises de réseaux. - L’ouverture internationale est limitée avec la fermeture des économies. Le rapport salariale : - Les entreprises fordistes se basent sur un rapport salarial assez fort pour les salariés. - Les syndicats sont assez assez puissants. - Hors dans les entreprises patrimoniales ce rapport n’est que subordonné. - Les syndicats sont volontairement affaiblis par volonté politique libérale. - L’augmentation des contrats précaires n'arrange en rien la situation… L’ouverture internationale :
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Est assez limité, les marchés ne sont que nationaux. Pour les entreprises de la nouvelle économie, les marchés sont internationaux.
Les emplois : - Le modèle fordiste se base sur des emplois stables, de longues durée, majoritairement ouvriers. - Le nouveau modèle constate une hausse conséquente de l’emploi précaire et se gonfle de cadres. - Pour cause de flexibilité, on cherche à baisser les coûts salariaux... La concurrence : - Dans le modèle du fordisme, elle est limitée, surtout dans les marchés à forts coûts de production. - Dans le modèle patrimonial, elle est souhaitée. - Elle permettrait de faire des gains de performance, de qualité. - Elle permettrait principalement de faire baisser les prix. Les indicateurs de performance : - Pour le modèle fordiste, l’indicateur de performance se base sur le temps passé à la production d’une unité de production. - Pour le modèle patrimonial, cet outil ne peut plus être le même, en effet les types de métiers changent dans la globalité. - Ainsi, on utilise l’indicateur de la valeur actionnariale. La façon de manager : - Dans les entreprises fordistes, le management se fait du haut vers le bas. - A la Taylor, les tâches sont données, ainsi que les manières de faire. - Dans les entreprises patrimoniales, le management est plus tourné vers l'international et l’autonomie des travailleurs. - On va leur donner des OBJ et on leur laissera la liberté de les atteindre. - Ou encore avec les stock options. - Ou les normes ISO-9000... La finance : - Dans les entreprises fordistes, la finance des investissements ou encore de la production se fait majoritairement par le crédit ou encore par l’auto-financement. - Pour les entreprises patrimoniales, le financement se fait plus sur les marchés financiers, la Bourse. 18 - Quelles ont été les tentatives de sortie du fordisme ? Le fordisme est le processus auto-entretenu, de redistribution des gains de productivité sous la forme d’augmentation salariale. Une entreprise fordiste se base sur : - La standardisation des process de production, des biens produits, etc… - Il fonctionne sur l’augmentation de CA par l’augmentation de la production. - Il se caractérise par de grandes entreprises industrielles. - Le fordisme produit ses biens pour ensuite chercher à les écouler. - De l’amont vers l’aval. - Ce modèle se caractérise par la production et la consommation de masse. - Elle cherche à faire des gains de productivité. Il existe environ 5 tentatives de sortie du fordisme. - Elles auront permis l’émergence de nouvelles thématiques de gestion, de production, etc... Le modèle de la spécialisation flexible italien. - Se caractérise par l'entreprise Benetton. - Elle faisait travailler des PME traditionnelles localisées en Vénétie. - Firme de réseau.
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Benetton fonctionne en district industrielle : Ce sont des ensemble de PME localisées dans un bassin d’emploi traditionnel. Entre les PME circulent les matières 1ere. Les PME sont en concurrence. - Cette méthode est : - Flexible. - Réactive. Benetton n’a que 2 fonctions : - Le marketing. - Modéliser les goûts des consommateurs. - Multiplier les saisons, les couleurs. - Les campagnes publicitaires marquantes... - L’ingénierie chimiste ⇒ pour créer des couleurs. Seulement à partir des 1990’s elle a des difficultés. - La concurrence internationale dans le textile va s’accroître énormément… - Des grandes entreprises vont faire varier les produits et pour de faibles coûts… - Notamment Zara et sa volonté de produire 65 000 nouveaux produits/an. - La fin des accords multifibres. - Avant, fabriquer un tee-shirt en Chine coûtait 4€ mais il y a des taxes pour augmenter son prix pour réduire la concurrence sur le marché européen par exemple. - Entre 1995-2005 les taxes se réduisent → démantèlement des cadres… - Pour qu’en 2005 il n’y ai plus d’accord.
Le modèle de General Motors d’Alfred Sloan. - Le modèle de Sloan se base sur la différenciation des produits. - Il pense dans les 1950’s que les entreprises doivent pouvoir produire plusieurs modèles de produits. - Des modèles par rapport au prix. - C’est un modèle socio-culturel de la consommation. - C’est un modèle qui va analyser de manière “génétique” les produits : - Une standardisation allégée. - Le produit paraît : - Singulier pour le client. - Mais standard pour le producteur. - On peut combiner pleins d’éléments pour faire la différenciation. - Couleur. - Options. - Services, etc… - Il pense que la différenciation s’articule comme suit : - Tout ce que le client ne voit pas doit être standard. - Tout ce que le client voit peut faire le travail de la différenciation. - L’objectif de Sloan est de combiner les économies d'échelle et les économies de variétés pour proposer une diversité de modèles. - Avec le marketing. - La robotisation de la chaîne de production. - Les sociétés d’information → obtenir le profil des clients. - A partir des 1990’s, Sloan rencontre des difficultés. - La concurrence internationale sera trop importante… - Notamment avec le Dumping… - La robotisation de l’industrie va impacter l’entreprise également... Le modèle de socio-techniques de Volvo. - C’est un modèle célèbre dans les 1980’s. - C’est sans doute le modèle qui remet le plus en cause le fordisme. - La division de travail disparaît. - C’est le même ouvrier (ou presque) qui assure le montage intégral du véhicule. - L’intelligence du produit est de rigueur → l’ouvrier doit comprendre le fonctionnement des produits. - Accentuation sur la formation des ouvriers ! - Ils deviennent des opérateurs. - Le but de Volvo est de produire des voitures de qualités et assez cher. - Seulement en 1992, l’expérience s’arrête, Volvo change de stratégie.
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L’ouverture internationale sera fatale à cette stratégie...
Le modèle allemand par la qualité. - Le modèle allemand cherchera à faire des biens d’équipements, des véhicules de qualités pour également comme Volvo pouvoir les vendre cher. - Ce sont des biens à haute valeur ajoutée. - Ce modèle va se développer sur 2 piliers : 1) Le système éducatif et sa cohérence avec le système productif. - Développement d’un enseignement d’apprentissage de qualité. - Les ouvriers en Allemagne : - Sont très qualifiés. - Ont une bonne capacité d’adaptation. - Polyvalent. - L’Allemagne va développer une compétitivité basée sur la qualité. - Mais également avec Schröder permettre une bonne compétitivité coûts. 2) La Gouvernance des entreprises. - Avec les Mitbestimmung, les salariés sont associés aux décisions de l’entreprise. - Le Comité d’Entreprise doit être consulter pour des questions : - De formation. - De bâtiments. - De rémunération. - Des règles de travail, etc… - Conséquences : - La direction est alors moins autoritaire envers les salariés. - Il va y avoir moins de licenciements. - Il va avoir un engagement total pour le salarié. - Cette politique permet de faire de l’Allemagne le 1er pays exportateur du monde. - Mais avec le changement du modèle allemand… qui sont lourdes de conséquences. - Baisse des dépenses sociales. - Délocalisation vers l’Allemagne de l’Est. - Détricotage du compromis allemand, etc... - Dans les 1990’s : - La globalisation va effriter les accords sociaux qui sont une base de ce modèle. - La réunification de l’Allemagne de l’Est va également affaiblir l’Allemagne. Le modèle japonais de la production allégée. - C'est un modèle qui va énormément fasciner le monde Occidental dans les 1980’s. - L’entreprise Toyota, du créateur Toyoda, est à la base une entreprise de textile. - Après avoir envoyé son fils aux USA, elle se spécialise dans les 1930’s, dans le secteur automobile. - L’entreprise se base sur 3 piliers : 1) Le juste à temps. - La commande d’un produit déclenche la fabrication → permet d’éviter les formes de stockage. - De l’aval vers l’amont. 2) L'auto-activation de la production. - On fait des machines qui s’arrêtent automatiquement lorsqu’il y a une anomalie. - Puis on forme des salariés pour la réparation. - Permettant un enrichissement des tâches. 3) On évite les surcoûts → l’expression d’entreprise mince. - Pas trop de stock. - Une grande réflexion sera apportée sur les stocks. - S’il y a des stocks ⇒ mauvaise rencontre entre l’offre et la demande. - Il y a donc du sur-effectif, du sur-équipement, des sur-coûts. - Pas trop de salariés. - Pas trop de machine. - Et dans les 1990’s - 2000’s : - L’ouverture internationale sera fatale à ce système. - Par la sur-commande, le manque de stock sera alors fatal pour cette stratégie. - Les jeunes japonais se détournant de ce type d'emploi, l'entreprise se retrouve en difficulté.
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L’éclatement de la bulle spéculative japonaise, forcera les japonais à plus épargner, ce qui rajoute un difficulté au toyotisme.
19 – Qu’apporte la théorie des coûts de transaction à l’analyse libérale de l’entreprise Selon la théorie libérale, le modèle du marché est performant. - L’individu : - On part d’un individu qui est autonome. - Il ne se laisse pas influencer. - Cet individu est rationnel. - Cet individu doit être parfaitement informé. - Selon eux, la seule manière de faire société est de passer par les marchés → le marché est une conséquence. - La coordination et l’allocation se fera par celui-ci… La théorie des coûts de transaction est une analyse de Ronald Coase datant de 1937. - Il va expliquer que le recours au marché va se compléter de coûts. - Des coûts pour s’informer sur la qualité des produits. - Des coûts pour s’informer sur les compétences des travailleurs. - Lors du recrutement. - Lors de la recherche de travailleur pour des projets, etc… - Des coûts pour établir des contrats. - Des coûts pour s’assurer de ne pas se faire escroquer... Il existe alors 2 types de coûts de transactions : - Les coûts de recherche de prix adéquats. - Les coûts de négociation. Il explique alors qu’on a intérêt à internaliser un certain nombre de transaction pour limiter les coûts. - Faire soi-même, plutôt que de recourir au marché. La théorie des coûts de transaction rapporte également qu’il existe des coûts associés aux entreprises, tout comme il en existe avec le marché. - Les coûts d’organisation. - Avec la bureaucratie - Avec l’opportunisme. Cette théorie ajoute alors que l’entrepreneur doit choisir entre les coûts de transaction et les coûts d’organisation. - Il prendra le coût qui sera le moins élevé → pour ensuite choisir de passer soit par le marché soit par de l’auto-production. - C’est alors pour la 1ere fois que les libéraux expliquent pourquoi les organisations existent ! 20 - Pourquoi qualifie-t-on aujourd'hui le capitalisme contemporain de capitalisme patrimonial ? Le cadre institutionnelle change du capitalisme contemporain : - La monnaie devient financière. - Sert en grande partie au financement des entreprises, des Etats. - Elle change de nature pour la 3eme fois. - L’Etat est un État solidaire ⇒ s’occupe de plus en plus des laissés pour compte. - Il devient de moins en moins providence. - Le rapport salarial est basé sur la multi-flexibilité → l’adaptation... - La concurrence est désirée. - Elle permet soit disant d’être plus performante, plus qualitative. - Elle permet de faire baisser les prix. - L’ouverture internationale est totale. - Avec la mondialisation on ouvre tout. Une entreprise patrimoniale : est une entreprise où les dirigeants effectifs conservent une part significative du capital et un certain niveau de contrôle de l’organisation. - Ce sont les entreprises qui se forment à partir des 1990’s, donc des entreprises de notre époque.
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Avec comme caractéristiques principales : - Celles où le commerce devient international. - Celles où le financement est international.
Le capitalisme contemporain porte une grande importance à la finance. - Il se forme dans les 1990’s et construit les entreprises de notre époque. - Au cœur de ce capitalisme le point central est la finance → c’est le nerf de la guerre. - Que se soit pour le financement, avec la bourse, les crédits, etc... - Que se soit pour les nouveaux indicateurs de productivités. - Car les anciens ne permettant plus de mesurer la productivité des travailleurs, étant devenus pour une grande majorité des cadres… - Cette indicateur est la valeur actionnariale → basé par rapport à la valeur des titres des entreprises qu’ils vont avoir sur les marchés financiers. - Que se soit dans la manière de manager les travailleurs. - On veut atteindre des OBJ, alors on leur laisse le choix des méthodes/ de l’autonomie, mais ils doivent atteindre l’OBJ qui tourne autour de la valeur actionnariale. - On peut même leur donner des stock options de l'entreprise leur permettant de garder un contrôle sur le travailleur tout en prônant l’autonomie de celui-ci. On voit bien que pour ses entreprises la finance est le moteur de la croissance. - Et du fait que ses entreprises composent la majeure partie de l’économie, c’est pour cela que le capitalisme contemporain (après le modèle fordiste et après les 5 tentatives de sorties) se nommera également capitalisme patrimonial, notamment par Michel Aglietta... 21 - Les NTIC ont-elles augmenté la productivité dans les entreprises ? Un gain de productivité : est un gain temporel lors de production d’une unité de bien ou service. - Dans une situation de gain de productivité : - Situation initiale : 1 travailleur produit 1 chaussure en 10 minutes. - Situation avec un gain de productivité : 1 travailleur produit 1 chaussure en 5 minutes. - Lorsque nous constatons un gain de productivité : - Il devrait y avoir une baisse du prix du bien, du service/ de la prestation. - Il devrait y avoir des licenciements. Les NTIC ont suscité une bulle financière dans le début des 2000’s, créant ainsi une crise financière. - Les NTIC sont les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communications. - Hors, ces NTIC n’ont pas réellement permis de faire des gains de productivité. - Dans certains cas, on en a même perdu. - Les doctorants, qui doivent faire face à des attentes plus importantes et à beaucoup plus d’informations à trier. - Dans d’autres cas, les NTIC ont permis aux travailleurs de se réorienter sur d’autres activités. - Dans le milieu bancaire : - Les opérations les plus élémentaires sont maintenant effectuées par les clients eux-mêmes. - Les banques sont plus financières, la nature de l’épargne change. - Cela demande du temps pour les conseillers. - Les banquiers vont plus s’intéresser aux ménages ayant un plus gros porte-feuille. - De plus, dans ce milieu nous avons remarqué, en paradoxe du gain de productivité : - De l’embauche massive. - Et la productivité n’a pas réellement augmenté. Alors, à partir des 1980’s le progrès technique n’est plus synonyme de gain de productivité. - Les NTIC viennent en soutien aux travailleurs, pour les améliorer. - Capital + Travail = K + L.
22 - Pourquoi aucune des tentatives de sortie du fordisme dans les années 80 n’a survécu aux années 2000 ? Les tentatives de sortie du fordisme des 1980’s ont laissé place aux entreprises patrimoniales. - On dénombre 5 tentatives de sorties : 1) Le modèle italien de la décentralisation de la production, avec Benetton. 2) Le modèle américain de la différenciation de la production d’Alfred Sloan avec General Motors. 3) Le modèle suédois de Volvo. 4) Le modèle allemand basé sur la qualité. 5) Le modèle japonais de Toyota, basé sur l’allègement de la production. Au début des 1970’s le modèle fordiste entre en crise. - De nouveaux problèmes de débouchés apparaissent. - Les institutions entrent en crise. Dans les 1990’s ces nouveaux modèles entrent en crise. - Ils montrent des difficultés d'adaptation aux nouveaux contextes arrivant et périront. - Mais ils apporteront de nouveaux outils qui seront réutilisés par les entreprises patrimoniales. Le modèle italien ne va pas tenir avec la concurrence internationale. - Notamment avec la Fast-Fashion. - Et les autres concurrents comme Zara proposant 65 000 nouveaux produits/an. Le modèle américain ne tiendra pas également pour une grande partie avec la concurrence internationale. - Notamment avec le dumping… La concurrence internationale sera également la perte du modèle suédois. Pour le modèle allemand la hausse de concurrence sera un des problèmes. - Mais il en existe d’autre qui vont fragiliser ce modèle : - La globalisation va effriter les accords sociaux étant la base du modèle allemand. - La réunification allemande. - Qui portera préjudice également pour les autres pays européens, comme la France… - La réunification allemande ne sera pas que néfaste au pays d’Outre Rhin… - Mais le vrai problème du modèle allemand, qui le rendra plus fragile, est l'arrivée au pouvoir de Schröder. Le modèle japonais ne tiendra pas par rapport à son manque de stock (donc la concurrence internationale). - Il aura également un problème de main d'œuvre → les jeunes se sont détournés de ce type d’emplois. - Mais aussi par rapport à la bulle spéculative qui, lorsqu’elle a éclaté contraint les japonais a plus épargner… Nous résumons que ce qui est venu à bout des nouveaux modèles post-fordiste - Est le changement de cadre institutionnelle. - Et notamment l’ouverture internationale. - Agissant avec le pilier du degré de concurrence et de l’ouverture internationale. 23 - Selon la théorie économique, pourquoi les entreprises existent-elles ? La théorie des coûts de transaction est une analyse de Ronald Coase datant de 1937. - Il va expliquer que le recours au marché va se compléter de coûts. - Des coûts pour s’informer sur la qualité des produits. - Des coûts pour s’informer sur les compétences des travailleurs. - Lors du recrutement. - Lors de la recherche de travailleur pour des projets, etc… - Des coûts pour établir des contrats. - Des coûts pour s’assurer de ne pas se faire escroquer... Il existe alors 2 types de coûts de transactions :
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Les coûts de recherche de prix adéquats. Les coûts de négociation.
Il explique alors qu’on a intérêt à internaliser un certain nombre de transaction pour limiter les coûts. - Faire soi-même, plutôt que de recourir au marché. La théorie des coûts de transaction rapporte également qu’il existe des coûts associés aux entreprises, tout comme il en existe avec le marché. - Les coûts d’organisation. - Avec la bureaucratie - Avec l’opportunisme. Cette théorie ajoute alors que l’entrepreneur doit choisir entre les coûts de transaction et les coûts d’organisation. - Il prendra le coût qui sera le moins élevé → pour ensuite choisir de passer soit par le marché soit par de l’auto-production. - C’est alors pour la 1ere fois que les libéraux expliquent pourquoi les organisations existent ! 24 - Comment l'ouverture internationale a-t-elle pu modifier les organisations à partir des années 80 ? Avant les 1980’s le modèle phare est le fordisme. Le fordisme est le processus auto-entretenu, de redistribution des gains de productivité sous la forme d’augmentation salariale. Une entreprise fordiste se base sur : - La standardisation des process de production, des biens produits, etc… - Il fonctionne sur l’augmentation de CA par l’augmentation de la production. - Il se caractérise par de grandes entreprises industrielles. - Le fordisme produit ses biens pour ensuite chercher à les écouler. - De l’amont vers l’aval. - Ce modèle se caractérise par la production et la consommation de masse. - Elle cherche à faire des gains de productivité. Le cadre institutionnelle post-WW2 (fordiste) : - La monnaie est accompagnée est substituée en partie par le crédit. - Permettant d’alimenter la consommation de masse → de permettre aux ménages les plus modestes de consommer. - L’Etat fait État-Providence. - Il va organiser la redistribution des revenus → point important du fordisme. - Il va mettre en place la protection sociale (Maladie, vieillesse, Chômage, la Pauvreté, etc…) - Le rapport salarial est encadré par de le droit du travail, par la possibilité de d’ascension sociale → promotion interne. - La concurrence est limitée notamment par la politique d’aménagement du territoire ⇒ les entreprises de réseaux. - L’ouverture internationale est limitée avec la fermeture des économies. Le fordisme entrant en crise, d’autre modèle tentent de venir en substitution : - Le modèle italien de Benetton. - Ce modèle va se baser sur la dispersion et la sous-traitance de sa production. - Avec notamment un district industriel. - Le Modèle américain de General Motors avec Alfred Sloan. - Ce modèle se base sur la différenciation que fera le client par rapport aux gammes de produits proposés par les entreprises. - Le modèle suédois de Volvo. - Ce modèle se base sur la qualification de ses travailleurs pour faire des produits de hautes qualités et à haute valeur ajoutée. - Le modèle allemand. - Ce modèle se base sur la qualité de ses produits.
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- Avec dans une moindre mesure une compétitivité coût. Le modèle japonais de Toyota. - Ce modèle se base sur l’allègement de la production. - On fait du “juste à temps”. - Évitant le stock. - Évitant d’avoir trop de facteurs de production (capital et travail). - Évitant d’avoir des sur-coûts.
Cependant à partir des 1980’s le marché international est mis en avant → comme réponse à la crise du fordisme. - Nous voyons se mettre en place la généralisation des politiques de compétitivité → souvent prix/coût. - Les pays cherchent une croissance extérieure. - Les salaires sont de plus en plus conçus comme des coûts et non comme des débouchés… - La tentation de baisser les impôts → pénalisant la croissance et l’investissement. - L’Etat cherche un équilibre budgétaire. Les organisations vont se modifier avec l’ouverture internationale par rapport : - Au financement. - En effet, elles pourront alors chercher des financements directement auprès d’investisseurs, en passant par les bourses. - En lien avec le financement, les indicateurs de production. - En effet, à partir des 1980’s les entreprises vont se gonfler en cadres. - Ces travailleurs ne peuvent plus faire l’usage d’indicateur de productivité traditionnel. - Mais de nouveaux types d'indicateurs doivent être mis en place. - Un cadre fait plusieurs activités, on ne peut pas mesurer sa productivité alors qu’il : - Réponds à des mails. - Fait des rapports. - Fait des réunions, etc… - Il n’a pas une production aussi distinguée que les salariés, ouvriers, etc... - La valeur actionnariale sera alors la clé. - Les entreprises donneront plus de liberté aux travailleurs sous conditions d’atteindre l’objectif des 15% croissance actionnariale/an. - Ils pourront faire comme ils le désirent, mais doivent atteindre cet objectif. - Avec l’arrivée des normes ISO-9 000, il va également avoir un nouveau type de gestion managériale. - La concurrence va également impacter les entreprises. - Étant internationale, elle va changer de type et de d’importance. 25 – Selon Guillaume Duval, quelles sont les forces du modèle allemand (avant Schröder)? En quoi le modèle allemand a-t il été fragilisé ? Les points fort du modèle allemand (à rassembler en secteur en gros, puis développer un peu…) : 1) L’unification douanière et fiscale. - Le Zollverein. - L’Allemagne entame en 1834 avec ses principautés (sans l'Autriche) une union douanière et fiscale. - Sous forme en quelque sorte de l’Europe. - Permettant d’améliorer le marché intérieur allemand et notamment de permettre aux entreprises allemandes de devenir plus puissantes. 2) Décentralisation. - Un pays voulu sans Etat fort. - Après la WW2, les pays qui occupaient l’Allemagne ne voulaient pas revoir resurgir de si tôt une Allemagne aussi puissante qu’avant. - De plus avec la perte des territoires annexés lors de la WW2, l’Allemagne perd en pouvoir. - C’est alors que les Länders vont faire place. - Après la chute du mur de Berlin, il va y en avoir 16 Länders. - Ils permettront d’avoir un pouvoir de décision politique, économique, éducatif relativement bien réparti sur le territoire allemand. - La densité de la population allemande.
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La population allemande est 2X plus densément peuplée qu’en France. - En moyenne, 231 habitants allemand/Km² contre 114 en France métropolitaine. - La plupart des 103 universités allemandes ont un ancrage datant du Moyen-Âge dans les villes où elles sont implantées. - Alors qu’en France, la plupart des 75 universités françaises furent créées dans les 1960’s-1970’s ex nihilo (en partant de rien)...
3) Un pays où sa population est assez dispersée dans le monde. - Il est dit que quasiment chaque allemand à un oncle en Amérique. - Cela permet d’avoir avec les diasporas installés depuis des générations d’être parfaitement intégrés dans les sociétés en questions. - Association les sociétés en questions et la Maison Mère. - En France les contrats étranger sont en grande partie possible grâce à l’Etat français, on peut le voir lors des vols d'affaires des présidents de la Républiques toujours accompagnés de chefs d’entreprises… - En Allemagne cette aide apportée par l’Etat allemand n’est que très récente. 4) Le syndicalisme allemand. - Les coopérations entre entreprises allemandes. - En Allemagne les entreprises s’organisent entre elles pour limiter en partie la concurrence entre entreprises. - Contrairement à la France où à part quelques périodes pendant la France pétainiste et post-WW2, les entreprises étaient en concurrence. - Par exemple les corporations... - Les patrons français y sont assez hostiles alors qu’ils devraient → dilemme du prisonnier. - Et les lois de la DGCCRF leur interdisent... - La négociation de branche. - En Allemagne les négociations syndicales se font par branche et pour une durée de 2 à 3 ans en fonction des accords et des branches. - Après les accords passés les temps de grèves sont interdits. - La négociation ayant lieu par branche permet une vision plus large et donc un consensus dans l’intérêt du patronat. - Une vision moins accès sur la hausse des salaires… - Ces négociations permettent : - De limiter l’inflation. - De maintenir un haut niveau d’emploi ! - Donc de garder une bonne compétitivité coût de son industrie. - Le pouvoir du salarié, de l’ouvrier en Allemagne. - Les conseils de surveillance et les Conseils d'Entreprises (CE). - Les salariés doivent être présents lors de ces réunions, au bout d’un certain nombre de salariés dans l'entreprise il y a plus de salariés que de personnels de gestion de l’entreprise. - Ils peuvent mettre des véto sur des propositions. - Les patrons sont alors moins autoritaires sur eux. - Ces conseils de surveillance permettent d’élaborer des stratégies sur du long terme accroissant la compétitivité allemande. - La mobilité sociale dans les entreprises allemandes est plus présente permettant de garder une plus grande fidélité auprès de leur salariés. 5) Le modèle d’éducation allemand : - La bonne valorisation des diplômes en apprentissage allemand. - Les diplômes professionnelles allemands sont d’autant plus valorisés que les diplômes universitaires par la population. - La population allemande est alors une population travailleuse qualifié dans les tâches de son industrie. - La relation entre entreprises et universités,écoles, formations s'est fortement développée. - Permettant une bonne insertion des jeunes dans le monde du travail est assez tôt. - L’insertion professionnelle des jeunes est bonne →