Projet Blida PDF [PDF]

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Zitiervorschau

République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté des Sciences de la Terre, de Géographie et Aménagement du Territoire Domaine Sciences et Univers Filière Géographie et Aménagement du Territoire

Politique d’Aménagement 3e année licence

Extension et développement urbain de Blida Initié par : CHABANE Rabah Hamza - 191931084619 BELAID Souhil – 191932055009 CHABANE Yanis Hamza Adnane – 191931069287 AIT MOHAMMED Nacerredine - 191933023858

Section A – Groupe 1 + 2

NOVEMBRE 2021

Résumé : On remarque que les petites villes Algériennes ont connu des changements importants dans leurs mouvements d’urbanisation qui sont caractérisés par une croissance et une extension urbaine anarchique. Durant ces années les petites villes algériennes sont renforcées par les programmes d’habitat collectif et lotissement réalisés dans le cadre des réserves foncières communales. Cette nouvelle forme de croissance et mutation urbaine a engendré une situation complexe avec des espaces non structurés laissant apparaitre une image désordonnée et une rupture entre les différentes unités urbaines. A l’instar de toutes les villes algériennes, la commune de Blida a connu le phénomène de la croissance urbaine « porte du Sud », en bordure de la Mitidja, est essentiellement l'expression du mouvement traditionnel qui pousse les montagnards, les gens du Sud, vers les plaines riveraines de la Méditerranée qui a aujourd’hui connu des mutations sur le plan social, urbain et environnemental, et a devenu un point de développement urbain des villes d’Algérie. Ce travail s'inscrit donc dans une optique d'amélioration de l'image de la ville de Blida. Il s'agit d'identifier la ville comme sujet d'étude et d'en diagnostiquer les différents disfonctionnements, ensuite proposer des solutions. En appréhendant les deux échelles d'intervention urbaine et architecturale, ce travail s'est fait selon différentes échelles.

Objectifs de l’étude : Le choix de ce sujet ne s’est pas fait au hasard, mais il présente un avantage pour nous autant que des aménagistes, car il consiste à compléter notre connaissance dans le domaine d’aménagement du territoire et l’organisation de l’espace. Pour la réalisation de ce travail, et l’atteinte des objectifs annoncés, nous avons suivi une méthodologie basée sur la : 1. 2. 3. 4.

Problématique générale et définition du choix de de l'air de référence. Prise de connaissance avec l'aire d'étude. Matérialisation de l'aménagement urbain. Développement des projets urbains situés à Blida.

Problématique : Depuis des années les villes algériennes ont connu une extension non contrôlée sous l’effet de la croissance démographique et les mouvements migratoire. Dans ce cas on va étudier un exemple d’extension urbaine de Blida. Blida n'est pas en reste des problèmes auxquels sont confrontées les villes du tiers monde mais sa particularité se trouve dans la stagnation de son évolution et la gestion de son développement urbain qui est dû d'une part à une inadéquation des instruments d'urbanisme dont elle a fait l'objet. Aujourd’hui elle se retrouve saturée et les différentes structures urbaines ne répondent plus, elle a vu une accélération de l’urbanisation ce dernier temps, cela nous amène à poser les questions suivants : 1. 2. 3. 4.

De quelle manière la région de Blida croit-elle ? Quelles sont les caractéristiques urbaines de cette ville ? Quelles sont les potentialités et les contraintes de la croissance urbaine ? Quelles sont les perspectives proposantes pour un développement local ?

Pour s’y faire nous utiliserons le plan de travail suivant :

SOMMAIRE I-

INTRODUCTION :..................................................................................... 3 1. Présentation :.............................................................................................. 3 2.

Situation: .................................................................................................... 3

3. Agglomération :.......................................................................................... 3 4. Cadres physiques et naturelles : ............................................................... 4 Géomorphologie et pentes : ................................................................ 7 Hydrographie :..................................................................................... 7 Caractéristiques climatiques : ............................................................ 7 Couvert végétal : .................................................................................. 7 Potentialités agricoles :........................................................................ 7 II- DEVELOPPEMENT : ................................................................................ 5 1. Structure spatiale :..................................................................................... 5 Habitat : ................................................................................................ 5 Typologie du cadre bâti : .................................................................... 5 Evolution du parc de logement : ........................................................ 5 Densité d’occupation du logement : ................................................... 5 2. Extension urbaine : .................................................................................... 5 Étapes de l’extension urbaine dans la région : ................................. 6 Portes de la ville : ............................................................................... 11 Facteurs de l’extension urbaine : ..................................................... 11 3. Perspectives et développement urbain : ................................................ 12 Orientations de l’aménagement du PDAU : ................................... 12 Objectifs du développement urbain : .............................................. 12 III- CONCLUSION : ...................................................................................... 13

Introduction Présentation : Lieu de rencontre, nœud de réseaux, terreau du développement économique, la ville et un milieu physique ou se concentre une population, elle constitue un indicateur de qualité pour les visiteurs étrangers et un repère d’identification pour la population locale alors cette dernière est un espace de vie multifonctionnel et multiculturel. Jamais les zones urbaines pont suscité autant d’intérêts contradictoires et d’inquiétudes que ces dernières années. Vue sur la ville de Blida Les villes sont aujourd’hui coincées entre la tentation de la fuite en avant et la nécessité de garantir l’avenir en répondant au double défi de développer un espace de vie, pour y maintenir et attirer des habitants, et en même temps d'assurer un développement économique durable. La ville de Blida s'est toujours développée par addition, comme d'autres villes du territoire national. Cela a créé des ruptures entre ces systèmes urbains

Situation : La ville de Blida, une ville qui se trouve à 47km de distance au sud-ouest de la capitale Alger. Elle se situe au pied du versant Nord de l'Atlas Blidéen et se prolonge jusqu'à la rive sud de la plaine de la Mitidja. La wilaya s'étend sur une superficie de 1479 km² dans la zone géographique du tell central elle et limitée comme suite : Au Nord: par la wilaya de Tipaza et de Alger. Au Sud: par la wilaya de Média. A l'Ouest: par la wilaya de Boumerdés et Bouira. A l'Est: par Ain-Defla. Source : Google Maps + Travail étudiant La ville est localisée sur le cône de déjection et surélevée à l'abri des inondations. Ce cône assure à la ville un bon site d'urbanisation qui a été façonné par les anciens canaux d'irrigation qui ont façonnés sa forme en éventail.

Agglomération : La courbe d’évolution de la population de l’agglomération de Blida a connu une très nette augmentation entre 1966 et 2008 selon les différents recensements généraux de la population et de l’habitat (RGPH). Certains éléments fondateurs de cette évolution seront développés dans la première partie de ce travail. Ainsi, la structure urbaine d’une agglomération, quelle que soit sa forme et ses caractéristiques, permet aujourd’hui d’en révéler long sur l’histoire de cette dernière. En effet, La notion de tache Courbe d’évolution de l'agglomération de Blida urbaine, représente l’emprise que va avoir l’espace bâti d’une ville sur le territoire et selon une vue verticale ; elle correspond à une première approche dans l’étude de l’évolution d’une structure urbaine en général et celle de la ville de Blida. Si pendant longtemps l’évolution de l’extension urbaine était observable grâce aux cartes topographiques plus ou moins anciennes, la matérialisation de la tâche urbaine peut être aujourd’hui grandement facilitée par l’utilisation de l’imagerie satellitaire

Cadres physiques et naturelles : Blida issue du découpage administratif de 1974, située au SUD/OUEST de la capitale, Blida par sa position centrale est une zone de contact entre trois axes : la plaine Mitidja où les terres agricoles sont parmi les plus riches du pays, l’Atlas Blidéen et la région de titrer dans le haut plateau. Blida est située en contact avec trois (03) milieux naturels de la région : La pleine, le Piémont et la montagne.

1. Géomorphologie et pente : La ville de Blida occupe une assiette relativement plate, offrant une dénivellation d’environ 5% du sud au nord-ouest. Cette pente se situe entre le piémont et le début de la Pleine.

Source : MapInfo + Travail étudiant

2. Hydrographie : La ville de Blida est traversée par plusieurs oueds, placée au sommet du Cône de déjection de l'oued Sidi El-Kébir lui-même formé par trois oueds : l'oued Tamade-arfi, l'oued Taksebt et l'oued Taberkachent. Il a fallu l'endiguer et repousser son lit vers l'ouest. 3. Caractéristiques climatiques : Blida subit, de par sa position géographique, la double influence de la mer et de la montagne qui domine la ville. Son climat est donc de type méditerranéen. • Les précipitations : Elles sont importantes et régulières entre 600 et 700 mm par An. Elles sont fréquentes de décembre à avril, elles sont insuffisantes de juin à septembre. • Les températures : Hiver : maxima 12°, minima 4° Été : maxima 40°, minima 18°. • Les vents dominants : ils sont du Nord, Nord-ouest au printemps, de l'Ouest et Nord-ouest en hivers. Les vents du Nord-est, adoucissent le climat dans la région de Blida durant la période chaude, et sont quelques peu atténués par les contreforts de L'Atlas Tellien. • L'humidité relative : elle est de 82% pendant les mois de Décembre et de Janvier, cette humidité diminue sous l'influence de la sécheresse et la continentalité par temps de sirocco, jusqu'à atteindre une valeur de 57% au mois d'août. 4. Couvert végétal : Blida se compose principalement d’une importante plaine et d’une chaîne de montagnes au Sud : la plaine de la Mitidja, qui s'étend d'Ouest en Est une zone agricole riche. On y trouve des vergers, apiculture, agrumes, arbres fruitiers, vigne, mais également des cultures industrielles. La zone de l’Atlas blidéen et le piémont, la partie centrale de l’Atlas culmine à 1 600 mètres, les forêts de cèdres s'étendent sur ses montagnes. Le piémont dont d’altitude varie entre 200 et 600 mètres, présente des conditions favorables au développement agricole. 5. Potentialités agricoles : L’agriculture reste la vocation essentielle de Blida avec la plaine de la mitidja et ses terres fertiles. Elle constitue donc le principal secteur d’activité avec une superficie agricole totale SAT qui s’élève à 67 474 ha. Répartition des terres en (ha) – Source : DSA

Structure spatiale Habitat : L’habitat constitue l’un des éléments principaux de la structure urbaine, il constitue la part la plus importante et la fonction dominante dans l’espace urbain. Il constitue la fonction la plus importante dans le tissu urbain d’où son confort et son accordement aux différents équipements et les infrastructures de viabilisation sont primordiales.

1. Evolution du parc de logement : L’étude de l’évolution du parc de logement d’une ville est très importante pour toute analyse urbaine, puisqu’elle peut déterminer le rythme de l’expansion urbain et permet de connaitre les besoins futurs en matière de logements.

Évolution du nombre de logements de BLIDA

2. Typologie du cadre bâti : C’est l’étude dans un milieu urbain donné, de l’ensemble des types qui permettent de caractériser le tissu construit. Le système bâti regroupe l’ensemble des masses construites de la forme urbaine, quelle que soit leur fonction (habitation, équipement, commerce….etc.), ou leur dimension. Le bâti constitue le plein urbain. Au niveau de la commune Blida on remarque la présence de différents types d’habitat : maisons individuelle, collectif, traditionnelles, coloniales, ainsi que d’habitat précaire.

Typologie de l’habitat de BLIDA en 2008

3. Densité d’occupation du logement : Elle est présentée par le taux d’occupation par logement et le taux d’occupation par pièce. • Taux d’occupation par logement (TOL) : C’est le rapport entre le nombre d’habitants et le nombre de logements, le TOL est considérer comme un révélateur de l’évaluation des conditions de vie des habitants, et reflète le niveau culturel et social de la population • Evolution du taux d’occupation par logement : Taux d’occupation par logement de BLIDA en 2008 Il a connu un essor galopant avec l’augmentation du nombre de population. • Taux d’occupation par pièce (TOP) : C’est le rapport entre le nombre de la population et le nombre des pièces, il est considéré comme un indice de niveau de vie de la population, il indique une moyenne de 2 pièce par logement et un TOP de 2 personnes par pièce.

Taux d’occupation de pièce de logement de BLIDA en 2008

Extension Urbaine Elle est le résultat de la croissance historique d’une ville sur son site, qui compose d’un certains éléments physique et technique, et pour connaitre et comprendre le phénomène de l’extension urbaine ou (l’étalement urbain), il faut passer d’abord aux différentes étapes pour préciser son évolution dans le passé, l’actuel et l’appréhender au futur.

Étapes de l’extension urbaine dans la région de BLIDA Toute formation et croissance d’une ville sont dues à la satisfaction des facteurs politiques, économiques et démographiques, complexes ; donc il est indispensable d’aborder la ville à son niveau zéro, à l’aide de l’évolution historique. BLIDA comme toutes les villes a connu le phénomène d’extension urbaine, on les montre par étape dans deux phases :

Phase D’implantation : 1. Période pré ottomane (avant 1519) implantation Oued Sultan En premier temps les habitants des tribus d’Oued Soltane s’installaient autour d’une ligne de ruissellement, avec l’utilisation d’une placette centrale qui laisse le passage de cette ligne de ruissellement et entourée par des maisons orientées vers le centre de la placette (Douar).

2. Période Ottomane (1519 – 1830) • Les nouvelles installations de Sidi Ahmed el Kebir et Maures : Avec l’arrivé de l’hydraulicien Sidi Ahmed El Kbir et le groupe des maures-andalous chassées d’Espagne, on assiste a une nouvelle installation près des tribus d’Ouled Sultane. Cette espace fut entourée par un rempart percé de trois portes (intersection des lignes de ruissellements et le rempart). • Première densification d’Ouled Soultane : Dans cette période la première densification de la ville prend une forme d’anneau autour du noyau primaire. L’emplacement des portes en fonction des lignes de ruissellement, ce sont qui laissent l’entrée et la sortie de l’eau. • Première extension vers la plaine de la Mitidja : La ville est entourée par une nouvelle enceinte percée par cinq portes. Dans cette période on assiste la destruction du 1er rempart et le remplacer par un parcours de dédoublement, et les anciennes portes sont remplacées par des placettes. Le côté sud de la ville est réservé pour la citadelle, cette position est permet la protection de la ville contre les tribus de Beni Salah situé dans les montagnes. • Deuxième extension de la ville : Dans cette étape suit la ligne de ruissellements principaux et leur réseau qui va vers le nord-ouest. La création d’un souk qui relie Bab Edzair et Bab El-Kbour, et trois mosquées : Ben Saadoun en 17eme siècle par Mohamed Ben Baba Ali, mosquée de Bab Edzair et la mosquée de Sidi El Kbir a subit une extension. Dans cette période la ville de Blida a pris les caractéristiques d’une ville musulmane maghrébine. • Troisième extension de la ville : Dans cette étape suit la ligne de ruissellement secondaire (une branche de la ligne de ruissellement principale). Celle de la rue du Bay (le quartier turc). Cette extension dû la présence de la citadelle qui est considéré comme barrière de croissance artificielle, ainsi le cimetière et le marché à bestiaux. La rue du Bay devient une ligne de développement principale.

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Source : PDAU de Blida 5

Phase d’expansion : 1. Période coloniale 1830-1962 : Jusqu’en 1839 l’armée française avait tourné autour de la ville sans l’occuper ; mais sa présence avait donné lieu à des installations militaires qui marquent encore l’espace urbain actuel. Ces installations avaient pour but de contrôler le territoire contre d’éventuels attaques. Nous citons donc : le camp supérieur de Joinville au nord-ouest, le camp d’inférieur de Montpensier au nord-est, les camps de Beni Mered et Chifa. Ces installations étaient de vrais postes avancés pour sécuriser et pacifier le territoire. • Les interventions intra-muros entre 1842-1926 : Les premières interventions sur la ville furent militaires pour but de consolider la défense et de contrôle la ville ainsi de démontrer la puissance du colonisateur en imposant son ordre : ➢ L’implantation du fort militaire sur l’ancienne citadelle. ➢ La démolition de la mosquée de Sidi Ahmed El Kbir et le remplacer par une église. ➢ Remplacement de vieux rempart par un mur en pierre largement au-delà du tracé primitif. ➢ Remodelage de l’espace urbain et création de deux axes reliant les quatre portes importantes de la ville (Bab Dzair, Bab Kbour, Bab Rahba et Bab Sebt). Ces axes sont devenus les deux principaux axes structurant la ville. ➢ Reconversion des anneaux d’irrigations en réseaux d’égout, sur lesquels se sont développés des parcours de développement, fixant une forme d’urbanisation multidirectionnelle. ➢ La vie quotidienne des deux communautés (européenne et musulmane) s’organisa autour des deux marchés (marché européen et marché arabe), ce qui a renforcé la dualité de la ville et sa division ethnique en deux parties.

• Les interventions extra-muros entre 1926-1962 : La ville finit par englober toutes les surfaces libres à l’intérieur de l’enceinte (sauf les installations militaires qui restèrent des barrières de croissance). ➢ Le mur d’enceinte fut abattu (1926), et transformé en Boulevard de ceinture structurant. La notion du dedans et du dehors a disparu et sera remplacée par la notion du « Centre, Périphérie ». De ce fait, il y a eu un franchissement de la barrière de croissance. La ville a connu une prolifération et un développement urbain dirigé vers les axes principaux, le parcours territorial (celui de Koléa) devient la ligne matrice de la croissance due à la présence de la gare ferroviaire et des parcours de développement (seguias) qui ont également contribué à ce phénomène. ➢ L’extension de la ville continue très rapidement vers le nord, le long des canaux d’irrigations de tant l’époque ottomane et qui ont jouées un rôle majeur dans l’urbanisation de la ville. ➢ La construction de l’hôpital militaire de Joinville en 1932 et la propagation des constructions vers les parties inferieures de la montagne et vers la Dalmatie a l’Es, les constructions des infrastructures militaires à empêcher la croissance urbaine vers l’Ouest, sa disposition était un ensemble de casernes dans le Sudouest, l’hôpital militaire au Nord-ouest et l’aéroport militaire. ➢ Les plus fortes poussées d’urbanisme furent ressenties pendant la guerre d’indépendance, surtout entre 1958-1960 durant cette période furent construit des immeubles collectifs, ainsi que des lotissements par l’état et les promoteurs privés.

2. Période poste indépendance (après 1962) : À l’indépendance, 1/5 de la surface intra-muros est occupée par l’armée, ce qui a bloqué les opérations de restructuration de la vielle ville. Il y a eu : ➢ L’aménagement de nouveaux lotissements entre les parcours de développement à l’échelle urbaine qui mènent vers Ouled Yaich, Béni Mered. ➢ Construction des équipements sanitaires, administratives, sportives, …à l’extérieur de la ville qui ont joué un rôle attractif pour la population. ➢ L’habitat spontané, qui a commencé surtout après la 2ème guerre mondiale s’intensifie de plus en plus et prend des proportions alarmantes. (Enclavement du piémont, cité Ben amour, etc.).

Il y a eu quelques actions d’aménagement dans le centre historique comme : ➢ Remplacement de l’ancienne église par la mosquée « EL KAWTHAR ». ➢ Démolition des installations militaires (l’hôpital militaire Ducrot et le dépôt Équestre) et construction, à la place, du nouveau projet d’équipement plus l’habitat mixtes. Blida devient chef-lieu de la wilaya en 1974. Les années qui suivent ont vu la construction de grands ensembles tels Khazrouna, 1000 logements…etc. Dans la partie Nord-est de la ville. Cet étalement urbain a eu pour conséquence une conurbation reliant l’ancienne ville à Ouled Yaich, Beni Mered, Bouarfa. Quelque action d’aménagement dans le centre historique comme le remplacement de l’ancienne église par la mosquée El Khaoutar, la démolition des installations militaires, la construction de nouveaux projets d’équipements et d’habitations mixte…etc. En 1975 des grandes opérations de logements sont apparues de type collectif. En 1987 on notera une croissance abstraite qui se distingue par sa rapidité et son ampleur ce qui a engendre l’établissement des instruments d’urbanisme (PDAU, POS, PUD, PUM, PCD…).

3. Période Actuelle : Cette période a connu une explosion urbaine tant au niveau du chef-lieu qu’au niveau des agglomérations secondaires, avec un renforcement du chef-lieu en matière d’équipement et les infrastructures de base. La présence de parcours territoriaux historiques, qui ont ordonnées la croissance, en premier lieu vers Koléa (Nord) et vers Alger en 2éme lieu. La ligne ferroviaire a joué un rôle de barrière de croissance, puis la gare ferroviaire est devenue un pôle de croissance, ce qui a favorisé le développement du quartier la gare. Les camps de Joinville et Montpensier sont devenus des satellites de croissance. Les deux axes principaux structurant la ville, orientent les directions NordOuest, Nord-est, et relient les quatre portes de la ville, ces deux dernier se croisent au niveau de la place d’armes qui a été créé pour regrouper les troupes, actuellement elle est devenue un espace de regroupement des activités commerciale et administratives.

Portes de la ville La ville était structurée par deux axes principaux, orientés Nord/Sud et Est/Ouest aboutissant aux quatre portes importantes de la ville: - Au Sud : Bab El Rahba. - À l’Ouest : Bab El Kbour. - Au Nord : Bab Essebt. - À l’Est : Bab Edzaïr. - Au Nord-Est : Bab Ezaouïa et Bab Khouïkha. Les portes de la ville ont été remplacées par les placettes (Bab Rahba, Bab Dzair, Bab Ezzaouïa, Bab Sept) et ou par des jardins, le cas de Bab Kbour.

Facteurs de l’extension urbaine Malgré que la croissance urbaine est considérée comme un atout de développement des sociétés, la vie de l’homme dans ce cas-là, doit devenir plus prospère et plus sonore et adéquate par l’avantage de la disponibilité et la satisfaction des différentes besoins qui assure la facilité dans tous les domaines, hormis elle d’une autre part une servitude à l’homme lui-même et son environnement à travers ses effets négative qui se réalise par les fausses orientations et l’absence des études concernant les conséquences et les impacts surtout sur le cadre bâti, sur les terres fertiles et sur l’environnement qui sont les trois acteurs qui touchent directement la vie des êtres vivants et la situation social, économique des habitants dans un territoire quelconque. L’évolution rapide et anarchique que connait le cadre bâti est induite par des besoins importants d’une population en croissance, mais aussi par un manque de suivi de planification de ses besoins en logements. Les causes principales qui ont favorisé et accéléré l’évolution du cadre bâti sont :

Atouts naturels : L’espace naturel et la topographie de la zone qui fait partie de la plaine de la Mitidja ainsi que d’une chaine de montagnes au sud (zone de l’Atlas Blidéen et Piémont) bien sur sans oublier le rôle des facteurs climatologiques qui sont dans l’ensemble favorables.

Ressources hydrauliques remarquable : A travers sa situation en contact avec la plaine de la Mitidja qui est riche en eau sous terrains au niveau de la nappe phréatique du quaternaire qui possède plusieurs aquifères.

Croissance importante de la population : La croissance de la population représente un facteur essentiel dans la progression du cadre bâti, puisque plus la population croitre et augmente, plus ses besoins deviennent importants, et en l’occurrence ses besoins en habitat. La population de la commune de BLIDA a connu des périodes de croissance différentes, cette croissance est dû essentiellement à : • L’accroissement naturel : comme étant l’un des facteurs essentiels qui favorise la croissance urbaine dans la commune de BLIDA. • Les flux migratoire : comme les autres villes algériennes, la commune de BLIDA a connu une immigration importante à cause de sa position stratégique.

Abandon de l’agriculture : Parmi les facteurs d’extension urbaine, l’abandon du secteur agricole continue depuis l’indépendance à nos jours, qui est le résultat de certains facteurs dont en peut citer : • Les plans de développement qui négligent l’importance de ce secteur. • L’inégalité dans la distribution des revenus entre l’agriculture et l’industrie.

Perspectives et développement urbain Orientations de l’aménagement du PDAU : Blida est l’une des grandes villes d’Algérie, elle a subi des extensions néfastes et anarchiques, La ville est dotée d’un centre ancien, lieu de concertation des équipements et offre des services à caractère régional, celui-ci se trouve dans un état de saturation marqué. Pour une parfaite prise en charge de la ville et ses extensions, le PDAU du grand Blida préconise plusieurs orientations qui se répartissent comme suit : ▪ La maîtrise de la croissance urbaine et la rationalisation de l’occupation du sol par un processus de densification. ▪ Restructuration, Réhabilitation et rénovation des tissus urbains existants dont le centre-ville (cadre bâti, voirie et stationnement). ▪ Projection et développement de nouveaux centres périphériques. ▪ Le renforcement et la bonne répartition des équipements et services. ▪ Protéger et créer des espaces verts autours des agglomérations.

Objectifs du développement urbain : Ainsi toutes les perspectives de croissance et d’aménagement de Blida ont pour objectifs : ▪ La préservation des terres agricoles. ▪ Une meilleure cohérence entre les secteurs urbains de l’agglomération chef-lieu et les agglomérations secondaires périphériques. ▪ L’exploitation rationnelle des ressources agricoles et hydrique. ▪ La prise en charge du phénomène sismique comme étant un aléa récurent dans tout type d’aménagement ou de construction.

Conclusion Blida a connu une croissance démographique rapide depuis l’indépendance sous l’effet conjugué d’une forte croissance naturelle et d’un apport extérieure considérable. Dans son évolution, Blida a connu trois phases principales d’évolution (turque, coloniale, actuelle) qui de par leur spécificité structurelle et fonctionnelle se caractérisent par leurs aspects morphologiques et typologiques qui ont souvent tendance à se superposer. Actuellement, Blida est toujours une ville militaire (1ere Région militaire) comme elle l'était pendant le temps des Turcs et de la colonisation française. La localisation dans l’aire métropolitaine, sa situation privilégié en contact à la plaine de la Mitidja, à proximité d’Alger, les potentialités de milieu physique et du climat, les flux migratoires, l’exode rural, la disponibilité des réseaux hydriques assurent à Blida une évolution démographique qui due à une extension urbaine qui est malheureusement caractérisée par un anarchisme qui font des mutations sur tout le territoire communal. Parmi les principaux problèmes rencontrés dans la croissance et l’extension des villes, on trouve l’urbanisation anarchique et décousue, qui a un impact négatif sur le tissu urbain existant, face à cette inquiétude, l’intervention des autorités pour palier à ces phénomènes est indispensable pour mettre fin et régler ce problème qui s’est généralisé à travers le pays. Après notre étude analytique et détaillée sur l’état actuelle de Blida, une étude sur la structure naturelle et démographiques et une étude sur cadre bâti, on a obtenu des conclusions nous servir à connaitre les potentialités de la commune et ressortir ses principaux contraintes et problèmes, pour les traiter et les appendis et pour les régler au future, à travers des plans d’aménagement consiste a des théories avec une aptitude de superposition et d’application. L’objectif de notre étude était d’étudier principalement la structure spatiale de la commune de Blida et les effets d’extension urbaine sur les différentes composantes de l’espace (cadre bâti et milieu physique) Blida est une commune qui a connu des mutations importantes que ce soit sur le plan socioéconomique ou spatial. Dont, l’étude montre qu’elle a des problèmes dans son cadre bâti représentés par deux éléments principale qui sont la dégradation de tissu urbain et la surcharge sur les équipements et les infrastructures, cette situation incluse aussi des effets sur ses terres agricoles par effet, elle perdre son caractère rural, et sur l’environnement la victime numéro un de phénomène de l’urbanisation qui nécessite à l’immédiat un certain propositions pour assurer son développement local.