Présentation de GFC Consulting [PDF]

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Zitiervorschau

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INTRODUTION GENERALE La comptabilité est un système d’information qui permet d’évaluer la situation financière d’une organisation. Elle est souvent présentée comme un « mal nécessaire », la comptabilité est une obligation relativement lourde à effectuer sous la contrainte des règlements de la loi, les entreprises l’a voient sous cet angle car ils sont obligé de calculer les impôts qu’ils doivent à l’Etat, ce qu’ils acceptent difficilement. Toutefois, les entreprises ne voient pas le côté positif et essentiel dans la tenue de la comptabilité en tant qu’outil de contrôle et de gestion. Elle permet de faire un bilan détaillé de l’année, d’établir une photographie claire du patrimoine de la société, de permettre à son utilisateur le pouvoir de tracer ses évolutions futures, de déterminer ce qui peut être financièrement possible, et ce qui sera difficile voire impossible à accomplir. La comptabilité c’est un outil de contrôle interne elle permet d’enregistrer de toutes les informations financières : achats, ventes, versements, mouvements de fonds…, c’est aussi un outil de gestion car les états de synthèses de l’entreprise est une référence majeure à toute prise de décision majeure pour la société, la tenue régulière de la comptabilité permet même de déclencher une décision rapide et indispensable à la bonne continuation, voire à la survie de l’entreprise. Dans le cadre de notre formation professionnelle en comptabilité finance et audit, il est obligé de passer un stage pour compléter la formation. J’ai effectué un stage de deux mois dans le cabinet de GFC consulting qui est spécialisée dans la comptabilité, finance et conseil. Mon choix du cabinet comptable s’est basé sur le grand intérêt que je porte au domaine de la comptabilité et contrôle interne. Le stage effectué au sein de ce cabinet est un stage de fin d’étude d’une durée de deux mois, du 7 Avril au 30 Mars, Mon rapport comportera deux parties : la première sera consacrée à la présentation du cabinet. La deuxième partie elle traitera le fonctionnement du cabinet et les tâches effectuer.

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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION ET DESCRIPTION DU CABINET I- Historique : Cabinet GFC CONSULTING est un cabinet d’experts comptables constitué en 201X sous forme ,,,,,,,,, par Monsieur MUSTAPHA BOULASDAL, Expert-Comptable depuis,,,,,, actuellement ce cabinet comporte deux responsables.

II- Renseignement juridique et administratif : 1- Juridique : Raison sociale : GFC CONSULTING. Forme juridique : Activité principale : Finance Comptabilité Conseil en Gestion, Organisation et fiscalité. Siège Social : 177 NASSIM QUARTIER SIDI MAAROUF BUREAU 4. Cogérant : - MUSTAPHA BOULASDAL Administratifs : N° du registre de Commerce-Casablanca : N°CNSS : N°Patente :

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III- Domaine de compétences du cabinet : 1- Audit : L'audit comptable et financier est un examen des états financiers d'une entreprise. Il vise à vérifier la sincérité des comptes, leur régularité, leur conformité et leur aptitude à refléter une image fidèle de l'état des finances et actions comptables de l'entité auditée. Ce cabinet pratique l’audit au sien. xxxxx xxxxxx xxxxxx xxxxxx

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2- Comptabilité : La comptabilité est le recensement et la mesure économique de l’activité et du patrimoine d’une entité économique (Entreprise, Association, Etat…) Le cabinet se charge en comptabilité de : - La mise en place de systèmes comptables dans plusieurs entreprises , dans le cadre de la pratique de l’Expertise Comptable au Maroc ; - L’assistance et supervision de comptabilités dans des entreprises relevant de différents secteurs du privé ; - L’élaboration des manuels et procédures comptables ;

3- Finances : En finance le cabinet se charge de : xxxx xxxx xxxxx

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4- Organisation : La comptabilité se fait selon un système d’organisation, le cabinet d’experts comptables se charge de cette organisation à travers : -

L’enregistrement des achats et gestion des stocks ;

-

L’organisation et l’instauration d’un système de contrôle de gestion ;

5- Conseils : Le cabinet s’occupe du conseil juridique : Création et différentes modifications des sociétés. Et du conseil fiscal : Régimes fiscaux des sociétés, Conseil et Assistance en matière de contentieux administratifs, judiciaires et fiscaux. Les interventions du cabinet se sont effectuées dans divers sociétés, on en cite :  Conseiller en contrôle interne.

6-Formation : La formation est définie comme l’ensemble des activités visant essentiellement à assurer l’acquisition de capacités pratiques et de connaissances. Le cabinet effectuer :  La formation de comptable (EHTP, enseignement privé…)

IV- Moyens techniques et humains du cabinet : 1- Moyens techniques : Le cabinet de GFC CONSULTING sont dotés de la logistique adéquate, en matériel informatique composé de : -

3ordinateurs, 2 portables ;

-

X imprimantes ;

-

L’ensemble des logiciels de traitement de textes et tableurs ;

-

Logiciel de comptabilité :  SAGE COMPTABILITE ;

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2- Potentiel Humain : Le cabinet comportent actuellement un expert-comptable et deux comptables de niveau universitaire (Licence en économie et ISTA) et deux stagaires.

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DEUXIEME PARTIE : LES FONDEMENTS DE L’ORGANISATION COMPTABLE : Cette partie marque le centre d’intérêt du rapport. Elle a donc pour mérite de faire découvrir de façon sommaire le monde de l’organisation comptable et la spécificité de cette organisation au cabinet HINAJE et SIBENALI.

I-La Notion de l’organisation Comptable : En citant les aspects généraux de la comptabilité, on peut voir comment la comptabilité est une matière très organisé par définition, ces aspects sont au nombre de six : 1- Les établissements doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de synthèses aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et de leurs résultats. 2- La représentation d’une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de conventions de base, constitutives d’un langage commun, appelés

principes

comptables fondamentaux. 3- Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le respect de principes comptables fondamentaux et des prescriptions du Code Général de la Normalisation Comptable, les états de synthèse sont présumés donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise. 4- Dans le cas où l’application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à obtenir des états de synthèse une image fidèle, l’établissement doit obligatoirement fournir dans l’état des informations complémentaires (ETIC), toutes indications permettant d’atteindre l’objectif de l’image fidèle. 5- Dans le cas exceptionnel où l’application stricte d’un principe ou d’une prescription se révèle contraire à l’objectif de l’image fidèle, l’établissement doit obligatoirement y dégénérer. Cette dégénération doit être mentionnée dans l’ETIC et bien motivée, avec

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indication, de son influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’entreprise immobilière. 6- Les principes comptables fondamentaux sont au nombre de sept :

Le principe de continuité de l’exploitation ; Le principe de permanence des méthodes ; Le principe du coût historique ; Le principe de la spécialisation des exercices ; Le principe de prudence ; Le principe de clarté ; Le principe d’importance significative.

Donc cette première partie a le mérite de joindre la conception des théoriciens de l’organisation comptable et la pratique du cabinet en la matière. Ainsi allons-nous nous intéresser d’une part à la notion de l’organisation comptable sur le plan générale, et d’autres parts à cette notion telle qu’elle est admise et pratiquée au cabinet car l’organisation est considérée comme très importante parce qu’elle est destinée à garantir la fiabilité des informations fournies et leurs disponibilité en temps convenable.

1- Sur le plan général : Le système comptable de l’entreprise doit être organisé de manière efficace pour être à même de produire l’information financière requise. L’organisation comptable est une composante de base de l’organisation générale de l’entreprise dans la mesure où elle va permettre de saisir et de mesurer l’ensemble de ses éléments en vue de les refléter et de les maitriser. La responsabilité de l’organisation et de la tenue de la comptabilité appartient à la direction générale de l’entreprise. Le concept de l’organisation comptable étant très large et très profond, nous allons nous intéresser aux aspects suivants :  Les pièces comptables ;  L’importance de l’organisation comptable pour une entreprise. A-Les pièces comptables :

 Définition : Les pièces comptables constituent les justifications de toute saisie comptable. Une pièce comptable est le document de commerce qui a servi de support à un enregistrement comptable. Les livres comptables sont les moyens commodes de consulter les pièces. Elles doivent être par conséquent bien classées. Cependant les pièces comptables peuvent au regard du comptable émaner de trois sources à savoir les tiers, les services de l’entreprise ou du chef 10

de l’entreprise. Le fondement de toute comptabilité est la collection des pièces qui ont servi à passer les écritures au journal.  Importance : L’importance de ces pièces est primordiale dans toute comptabilité. Le journal même tenu légalement n’est pas toujours une preuve opposable à tous le monde. Il ne peut servir de preuve qu’entre commerçants et même dans ce cas lorsqu’il y a doute, c’est aux pièces comptables qu’on devra se référer. Il n’y a pas d’enregistrement valable sans pièces pour l’appuyer.  Classement et conservation des pièces : La comptabilité étant une longue œuvre de classification, il existe de très nombreuses façons de classer les pièces. Pour la doctrine classique ancienne, l’idéal serait d’effectuer le classement des pièces conformément au plan des comptes. On pourrait ouvrir autant de dossier que de comptes ; chaque dossier comportant un sous-dossier débit et un sous-dossier crédit et si les pièces contenues dans un sous dossier s’avèrent trop nombreuses, on pourrait subdiviser ce sous-dossier en fascicules par mois, par semaine ou par jour. L’idéale serait donc qu’on puisse disposer pour chaque écriture d’autant de pièces que l’écriture comporte d’articles ; ainsi le classement serait la présentation matérielle des écritures passés. Une pièce comptable est un document légal qui met en valeur une opération modifiant la valeur des éléments du patrimoine de l’entreprise. Ainsi, elle justifie l’utilisation d’un compte. Les pièces comptables sont classées en fonction de leur objet dans différents classeurs notamment le classeur des achats (fournisseurs), le classeur des ventes (clients), le classeur de banque, le classeur des bordereaux de remises, le classeur des états de rapprochements ainsi que le classeur des opérations diverses au sein du cabinet.  Prescription : La prescription en matière commerciale étant de dix ans, registres et documents doivent être au moins dix ans. Les documents d’immobilisations seront conservés aussi longtemps que les immobilisations qu’ils concernent existeront pendant les dix années suivantes. Il est recommandable de conserver indéfiniment les principaux registres (livre d’inventaire, journal général, grand livre général) bien que le code de commerce n’oblige à conserver les documents et registres que pendant dix ans. Le tableau ci-dessous nous en dit un peu plus sur les différents délais de prescription.

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Durée

Document

4ans

-Pour la prescription fiscale.

10ans

-Documents comptables et pièces justificatifs. B-Nécessité de l’organisation comptable :

L’organisation comptable est un élément de base et plus que primordiale dans la tenue de la comptabilité d’une entité. De ce fait chaque entreprise doit porter un accent particulier pour la mise en place de cette dernière. Une bonne organisation comptable permet à l’entreprise une gestion efficace des flux d’informations comptables notamment la manière de classer les pièces, de les imputer, de les saisir et enfin de tenir non seulement à jour mais clair et sans ambiguïté. Pour être probante, la comptabilité doit satisfaire aux exigences de la régularité. Celle-ci est fondée sur le respect des principes et des prescriptions du présent plan comptable. L’organisation de la comptabilité suppose l’adoption d’un plan des comptes, le choix des supports et la définition de procédures de traitement.

2- Au cabinet HINAJE et SIBENALI : L’organisation comptable telle qu’elle est mise en place au cabinet HINAJE et SIBENALI ne diffère sensiblement pas de sa conception théorique. Au niveau de l’organisation matériel, les pièces comptables sont rangées dans des classeurs métalliques, classées de la date la plus récente à la date la plus ancienne. Au sein des classeurs, les pièces sont séparées par des intercalaires afin de différencier les pièces selon le mois de leur réalisation.

II- L’organisation

comptable,

un

ensemble

de

procédures : Nous allons étudier successivement comptables, les méthodes comptables et les procédés comptables.

1- Le système comptable :  Définition : Le système comptable est l’ensemble organique des registres ou documents permettant l’inscription chronologique des fais dès que la comptabilité en a connaissance. Les systèmes actuellement en vigueur, peuvent être ramené à quatre types principaux dont chacun peut 12

comporter des variantes. Ce sont : le système du journal unique, le système du journal grand livre, le système des livres auxiliaires et le système centraliseur.

 Rôle : Le système comptable détermine les méthodes et les procédés de travail qui permettent à l’entreprise de répondre efficacement aux deux fonctions comptables de base à savoir le journal et le grand livre. Sans oublier qu’il trace le chemin que doit respecter le comptable dans l’enregistrement d’un fait comptable, il faut :  Déterminer les opérations réalisées par l’entreprise (vente, achat)  Analyser et recenser les documents qui matérialisent les opérations à savoir les bons, les factures, les avis, de débit et de crédit.  Déterminer la voie précise de circulation de ces documents au sein de l’entreprise. Tous les systèmes sont représentées par des documents ou pièces comptables et sont classés et enregistrés correctement dans les comptes correspondants. Chaque entreprise utilise le système comptable qu’elle considère comme étant le plus approprié. Du côté juridique, la loi oblige chaque entreprise à tenir une comptabilité, cette dernière sert de base pour calculer les impôts que l’entreprise doit versée à l’Etat. De même elle constitue un moyen de preuve en cas de conflit « mal entendu » avec les fournisseurs ou les clients.  Principe du système : Selon le principe des livres auxiliaires, le travail comptable est réparti entre plusieurs employés ; chacun tenant un livre où il enregistre comme sur un brouillard toutes les opérations concernant ces livres tels que le livre de caisse, livre de banque, livre des achats, livre des ventes, etc. les opérations pour lesquelles il n’existe pas des livres auxiliaires sont enregistrées au jour le jour par le comptable principal sur le journal légal. Pour les autres écritures, le comptable principal reprend sur le journal à partir de chacun des livres auxiliaires la totalité des écritures passées chaque jour. Avec l’informatisation, au sein du cabinet les pièces comptables sont classées dans des classeurs au cours du mois de leurs réalisations suivant la date de l’opération mais aussi suivant son objet. C’est seulement à partir de ce moment que les écritures sont saisies dans le logiciel comptable utilisé (NT COMPTA).

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Schéma du travail comptable du système :

Le schéma du travail comptable du système se présente comme suit : Documents

Comptabilité Auxiliaire

Caisse

Livre de caisse

Banque

Livre de banque

Ventes

Livre des ventes

Achats

Livre des achats

Divers

Livre des opérations

Balance

Bilan

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Journal légal

Grand livre

Livre d’inventaire

2- Les procédés comptables :  Généralités : Par procédé comptable, il faut entendre tout moyen matériel d’exécution du travail comptable (manuscrit, avec ou sans report, mécanographie, traitement informatique, etc.). Le choix de la méthode ne doit obéir qu’aux motifs de technique comptable. En principe, système et procédé doivent être au service de la méthode : le système doit être choisi pour des motifs de bonne organisation et l’on ne doit pas choisir d’abord le procédé avant la méthode et le système. Les procédés modernes veulent atteindre les objectifs variés comme : Diminuer la durée de travail ; Augmenter la sécurité en évitant des erreurs de report et de l’addition ; Rendre les documents plus lisibles ; Faciliter l’exploitation des renseignements comptables.  Les économies : En mettant en place un procédé comptable, l’initiateur doit chercher à faire des économies sur le temps, au niveau du personnel ainsi qu’en termes de délai. Au niveau du temps, l’économie peut être assurée dans les conditions suivantes : elle peut être réalisées par l’exécution simultanée de plusieurs travaux (ex : utilisation du décalque ou du papier carboné, la tenue simultané du bulletin de paie, du bulletin de paie et de la fiche individuelle comme tenue du journal et du grand livre) ; elle est encore assurée par l’emploi de fiches de comptes commodément placées dans un bac fixe ou mobile et par une bonne préparation préalable du travail. Au niveau du personnel si le travail comptable est correctement organisé avec le minimum de personnel avant l’introduction du procédé nouveau, il est probable que les employés auront moins de travail. Mais une suppression d’emploi ne serait possible que si le service est très important. En termes de délai, tout nouveau procédé doit se proposer avant de fournir plus de renseignements avec plus de précision et plus vite. En comptabilité, l’économie du délai est plus important que l’économie du temps.  La Sécurité : Les procédés modernes comme le traitement informatique apportent une grande sécurité quant à l’exactitude des écritures. Tout d’abord ils permettent le self-control. Beaucoup d’opérations 15

sont faites simultanément d’où suppression des reports, addition faite automatiquement et totaux désirés fournis en fin de travail. Mais ces procédés ne suppriment pas toute nécessité de contrôle. Le contrôle externe est par là aussi faciliter car il est nécessaire mais il n’est pas suffisant que le comptable puisse se contrôler lui-même ; il faut encore que l’organisation comptable soit telle que le contrôle soit aisé pour celui qui aura ultérieurement à contrôler la comptabilité. C’est là une condition de sécurité essentielle pour le Chef d’entreprise lui-même. Il est fondamental que le matériel employé tel qu’il soit puisse permettre les opérations de contrôle. « La comptabilité n’est pas faîte pour être faite mais pour être utilisé » il faut que celui qui l’utilise puisse s’assurer aisément de son exactitude. Pour pouvoir être utilisé, les documents comptables doivent être lisibles ; une raison pour l’informatisation du traitement de l’organisation et des informations que étudierons dans le point suivant.

3- La méthode comptable : A-Définition : Par la méthode comptable, il faut entendre, toute combinaison d’écritures permettant de représenter les faits. Ce sont les écritures qui caractérisent les méthodes. Il faut absolument connaitre les conditions fondamentales de la comptabilité pour comprendre la méthode comptable. De ce fait, on peut dire que tout établissement doit satisfaire aux conditions fondamentales suivantes de tenue de sa comptabilité conformément à la loi : Tenir la comptabilité en monnaie national ; Employer la technique de la partie double garantissant l’égalité arithmétique des mouvements « débit » et des mouvements « crédit » des comptes et des équilibres qui en découlent ; S’appuyer sur les pièces justificatives datées, conservées, classées dans un ordre défini, susceptible de servir comme moyen de preuve et portant les références de leur enregistrement en comptabilité ; Respecter l’enregistrement chronologique des opérations ; Tenir des livres et supports permettant dé générer des états de synthèse prévus par le présent plan comptable ; Permettre un contrôle comptable fiable contribuant à la prévention des erreurs et des fraudes et à la protection du patrimoine ; Contrôler par inventaire l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs ; 16

Permettre pour chaque enregistrement comptable d’en connaitre l’origine, le contenu, l’imputation par nature, par la qualification sommaire ainsi que la référence de la pièce justificative qui l’appuie. B- Les méthodes de la partie double et la partie multiple : Les différentes méthodes comptables usuelles peuvent se réduire à 3 principales : la première se faire par recettes-dépenses et reprise (comptabilité de caisse), la seconde se fait simplement par débit-crédit (comptabilité de situation) et celle de la partie double.  La comptabilité de caisse : La comptabilité par recettes et dépenses ou comptabilité de caisse et celle des particuliers et des petites entreprises. Elle fait simplement connaitre les variations de l’encaisse sans tenir aucun compte de causes de causes (produits et charges) ni des dettes ou des créances et ignore les autres éléments du patrimoine. Le tableau de travail se présente comme suit : Date

Libellé

Recettes

Dépenses

Soldes

 La comptabilité de situation : Les comptabilités par débits et crédits sont apparues au 12ème siècle et s’étaient réoccupées de tenir les comptes de créances et dettes. Très rapidement, le champ d’application e la notion de débit et crédit s’est étendu la gestion des biens de l’entreprise auxquels des comptes sont ouverts. On arrive ainsi à ouvrir un compte pour chaque élément du patrimoine. La comptabilité ainsi organisé permet de déterminer le résultat mais seulement par différence entre l’actif et le passif ou entre situation nette en fin de période et celle de début de période.  La comptabilité à la partie double : Selon ce principe, il faut nécessairement qu’à un début correspondant un ou plusieurs au crédit de montant égaux. En effet, l’apparition de notion de ressources et d’emplois pose la règle qu’il n’y a pas de ressources sans emplois et inversement. Par l’application de cette règle, il se dégage de l’ensemble de l’ensemble des opérations de l’entreprise les égalités suivantes : 17

Résultat = Actif - Passif Résultat = Produits – Charges d’où Actif + Charges = Passif + Produits qui est l’égalité de la balance de vérification. La comptabilité à la partie double est caractérisée par l’existence simultanée dans un même comptabilité de deux types de comptes : les comptes de situation (actif et passif) et les comptes de gestions (charges et produits) lié entre eux par une relation : Actif + Charges = Passif + Produits Il est donc possible de déterminer le résultat de deux manières différentes qui se contrôlent comme le montre les égalités ci-dessus. Le cabinet HINAJE et SIBENALI emploi à la fois la méthode de la comptabilité de caisse et celui de la comptabilité à partie double.

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TROISIEME PARTIE : FONCTIONNEMENT DU CABINET ET LES TÄCHES REALISEES I-L’organisation du traitement de l’information : L’informatisation des systèmes de traitement des informations s’applique aussi à la comptabilité. Cette informatisation offre une possibilité supplémentaire de contrôle d’exactitude et de cohérences des données saisies. Les logiciels de comptabilité sont le plus souvent « multi-sociétés » : ils permettent la tenue simultanée de plusieurs dossiers. Chaque dossier constitue une comptabilité d’entreprise. Parmi l’ensemble des logiciels comptables existant on retrouve : Ciel compta, NT compta, EBP comptabilité, etc. Lors de la création d’un dossier, il faut procéder à quelques travaux de paramétrage (identification de l’entreprise, définition de l’exercice comptable, création d’un plan de comptes ou aménagement du plan de comptes proposé par défaut par le logiciel, choix d’un journal unique ou d’un journal divisé. La mise à jour du plan de comptes, la consultation et l’édition sélective du journal, comptes et documents de synthèse devient extrêmement souple. En bref, l’organisation du traitement es informations se fait en cinq phases que nous détaillerons dans les lignes suivantes.

1- L’imputation

:

L’imputation est un concept important en comptabilité. Elle permet une catégorisation des postes budgétaires notamment à des fins de comptabilité administrative. Avant l’imputation des pièces comptables, on procède à leurs classements selon leurs dates de réalisation et selon leurs objets. L’imputation est l’inscription d’un mouvement comptable à un compte débité ou crédité, il faut mettre la date de réalisation de l’opération, son libellé, le nom du journal, le numéro de pièce, le numéro de chèque s’il y a lieu.

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2- La saisie : La deuxième phase consiste au report des écritures imputées sur les pièces comptables dans le journal. Du fait de l’informatisation de toutes les structures, le cabinet utilise un dispositif informatique pour la saisie des informations relatives aux pièces comptables. Le logiciel de comptabilité utilisé par le cabinet est « NT compta ». L'écriture comptable étant cependant la matérialisation des opérations et des transactions lors d'une année comptable dans une entreprise sa saisie englobe à la fois l'utilisation des comptes et des périodes comptables. Organisée autour du plan comptable, la saisie des écritures s’effectue dans des journaux comptables pris en charge par le logiciel : journal des ventes, journal des achats, journaux de trésorerie (banque, caisse, ...). Au sens strict la saisie des opérations se fait dans un registre électronique appelé brouillard. Un plan comptable standard est fourni avec le logiciel de comptabilité et peut être paramétré pour répondre aux spécificités de l’entreprise. Lors de la saisie, on procède simultanément au numérotage des fiches d’imputations relatives aux pièces comptables. Sous « NT Compta », la saisie de ces écritures s'effectue essentiellement dans le menu «Saisie». La saisie se fait en renseignant le système sur les rubriques suivantes : 

Le journal (choix du journal dans la liste disponible) ;



L’année de l’exercice (année de l’exercice actif) ;



Le mois (choisis dans les 12mois disponibles).

Ensuite, il suffit d’entrer et de valider les écritures concernant les pièces comptables, chaque écriture comporte : 

Le jour ;



Le numéro de compte ;



Le numéro de pièce ;



Le libellé de l’opération ;



Le montant débit ou crédit ;



Le numéro de compte du tiers ;

3- Le brouillard du journal : Le brouillard est le livre sur lequel on prend note des opérations de banque ou de commerce, à mesure qu’elles se font, pour les reporter ensuite sur le livre journal, sans surcharges ni ratures. C’est ce qu’on nomme aussi brouillon et main courante. Les écritures passées sont alors dites "provisoires". 20

Au niveau des logiciels informatique, le brouillard de journal est le journal où on saisie les écritures comptables mais qui ne sont pas encore validé, c'est à dire que tout est encore modifiable. Le comptable édite après chaque saisie le brouillard et contrôle les écritures saisies avec ceux imputées. Il peut éventuellement corriger les erreurs d'imputation (mauvais numéros de compte et/ou mauvais montants). Une fois contrôlées, les écritures provisoires doivent devenir définitives. Le comptable doit alors valider les écritures. La validation a pour effet, de supprimer les écritures du brouillard et de les reporter à titre définitif dans le grand-livre. Une écriture validée ne peut être corrigée que par contre passation dans le nouveau brouillard et nouvelle validation. Cette phase de correction des erreurs à travers l’impression du brouillard de journal constitue la troisième phase du processus de traitement des informations.

4- L’analyse des comptes tiers : Cette quatrième étape consiste à l’analyse des comptes réciproques ; plus précisément les comptes de la classe 6 « les comptes de charges » et de la classe 7 « les comptes des produits » respectivement avec les comptes de la classe 4 « les comptes des tiers » celui des fournisseurs et des clients. L’analyse se fait en plusieurs phases :  L’impression du grand livre des comptes ;  L’identification des décaissements faits ;  La correction des erreurs. L’analyse des comptes tiers est une étape très importante dans le traitement des pièces comptables car elle permet de déceler les imputations et les saisies mal faîtes ou oubliées (absence de pièces comptables ou omissions). Elle repose sur le principe de la comptabilité à partie double. Cette dernière est la base du système comptable utilisé par toutes les entreprises et organisations notamment le cabinet HINAJE et SIBENALI. Elle est fondée sur l'idée selon laquelle les opérations et la situation financière d'une organisation peuvent être représentées par des comptes On parle de partie double car une transaction est enregistrée dans (au moins) deux comptes : au moins un compte débité, au moins un compte crédité.

5- L’Etat de rapprochement : L’état de rapprochement est le document qui justifie l’écart entre le solde du compte banque tenu par une entreprise et le solde du compte de l’entreprise tenu par la banque. Cet écart total est expliqué par le détail des opérations qui n’ont pas été enregistrées. Il a pour but de vérifier la concordance des deux comptes (compte banque et extrait de compte) et de déterminer le même solde. Il s'agit en fait d'un contrôle où les différences peuvent provenir des oublis 21

d’enregistrements, des agios que nous découvrons sur l’extrait de compte, des erreurs de nos livres, des décalages de certaines opérations que nous connaissons d’abord et que la banque enregistre après, ou inversement. Pour établir un état de rapprochement bancaire il faut :  Un extrait de compte tenu par la banque ;  Le compte banque tenu par notre comptabilité pour la même période ;  Le dernier état de rapprochement bancaire. En faisant apparaître les différences d’enregistrement entre notre comptabilité et les comptes du banquier, l’état de rapprochement permet de visualiser :  Les erreurs de comptabilisation (ex : inversions de chiffres, écritures « oubliées », opérations comptabilisés deux fois, etc.) ;  Les anomalies dues au banquier (il se peut parfois qu’il fasse des erreurs d’enregistrement) ;  De justifier la « réalité » des enregistrements comptables passés car toute différence avec le compte du banquier y est expliquée… La réalisation régulière et “rapide” de l’état de rapprochement rend l’ensemble de la comptabilité plus fiable et “à jour” car il vaut mieux s’apercevoir rapidement qu’on amis un zéro de trop sur le chèque d’un salarié, etc. L’état de rapprochement est donc l’un des outils de vérification de notre comptabilité, que les erreurs soient dues à une mauvaise pré-comptabilisation ou à une erreur de saisie.

Remarque : Chaque donnée, entrée dans le système de traitement par transmission d’un autre système de traitement, doit être appuyée par une pièce justificative convaincante.

II- Les documents comptables de synthèse : 1- La balance des comptes : La balance comptable ou balance des comptes est un document comptable regroupant l'ensemble des comptes d'une entreprise. Dans sa présentation courante, pour chacun des comptes (classés dans l'ordre du plan comptable), la balance fait apparaître :  Le numéro du compte ;  L’intitulé du compte ;  Le total des débits ;  Le total des crédits ;

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 Le solde du compte, qui apparait dans la colonne « Solde débiteur » ou « Sole créditeur » selon le cas. Un solde est dit « débiteur » si le total des débits est supérieur au total des crédits, et « créditeur » dans le cas inverse. La balance doit être équilibrée, c'est-à-dire que le total des débits doit être égal au total des crédits (ou le total des soldes débiteurs doit égaler le total des soldes créditeurs). Cet équilibre permet de vérifier que les opérations ont été correctement enregistrées (en respectant le principe de la partie double). Toutefois, une balance équilibrée ne constitue qu'une indication : les erreurs peuvent se compenser et la balance ne permet pas de détecter les erreurs d'imputation de compte (utilisation d'un compte inapproprié). La balance comptable permet d'établir, au final, le bilan, le compte de résultat et l’annexe légale. C’est en réalité la balance après inventaire qui permet l’établissement de ces documents comptables de synthèse. On retrouve trois types de balance :  La balance avant inventaire : La balance avant inventaire propose une vue synthétique des comptes de situation et de gestion avant les travaux d’inventaire. La constatation de la dépréciation de certains éléments d’actif, la mise à jour des stocks de la régularisation des comptes de gestion ont permis d’ajuster la comptabilité à la situation réelle de l’entreprise et d’en proposer une image fidèle. Dès lors, il convient de clôturer les comptes pour déterminer le résultat de l’exercice et présenter les documents de synthèse :  Bilan ;  Compte de résultat ;  Annexe légal.

Au début de l’exercice suivant, les soldes des comptes de bilan seront reportés lors de la réouverture du journal et du grand livre.  La balance après inventaire : Une nouvelle balance est établie par reproduction de la balance avant inventaire corrigée de l’ensemble des écritures d’inventaire. Elle présente l’état des comptes en fin d’exercice.  La balance de clôture : Cette balance ne regroupe plus que les comptes de bilan, résultat net compris, puisque les comptes de gestion ont été soldés. Les comptes de bilan sont soldés à leur tour pour clôturer 23

définitivement l’exercice tandis que le journal et le grand livre sont fermés après la dernière écriture.

2- Le compte de résultat de l’exercice : Le compte de résultat récapitule les charges et les produits de l'exercice, sans qu'il soit tenu compte de leur date de paiement ou d'encaissement. Le Plan Comptable Générale rappelle que selon le régime juridique de l'entité, le solde des charges et des produits constitue :  Soit un bénéfice ou une perte ;  Soit un excédent ou une insuffisance de ressources.

Aucune compensation ne peut être opérée entre les postes de charges et de produits.

3- Le bilan : Le bilan est un tableau récapitulatif de la situation financière d’une entreprise à une date donnée, il comporte plusieurs éléments dont : -Actif : Partie gauche du bilan ou sont regroupés tous les éléments du patrimoine ayant une valeur économique pour l'entreprise. -Passif : Partie droite du bilan qui regroupe l'ensemble des ressources dont dispose l'entreprise pour financer son activité. -Immobilisations : Ensemble des biens et créances destinés à rester de façon durable dans le patrimoine de l'entreprise. Les immobilisations nettes sont les immobilisations brutes après imputation des amortissements cumulés pour dépréciation. -Capitaux propres : Ressources laissées de façon permanente à la disposition de l'entreprise, souvent appelées "passif interne". Ils comprennent les apports initiaux des associés et une fraction du surplus monétaire. -Capitaux propres = Capital + Primes + Réserves + Report à nouveau + Subventions d’investissements + Provisions réglementées + Résultat net de l’exercice. -Dettes à plus d'un an : Moyens de financement mis à la disposition de l'entreprise par des tiers contre rémunération tels que les emprunts bancaires ou obligataires -Dettes à moins d'un an : Moyens de financement fournis à l'entreprise par des tiers contre rémunération à court terme tels que les découverts ou les crédits de trésorerie -Dettes d'exploitation : Crédits consentis à l'entreprise par ses fournisseurs. Elles ne sont pas en principe rémunérées et s'opposent en cela aux dettes financières. 24

-Disponibilités : Ensemble des moyens de règlement dont dispose l'entreprise, notamment les comptes bancaires assimilés et la caisse -Créances d'exploitation : résultent directement du fonctionnement du cycle d'exploitation. Elles sont constituées par les créances non matérialisées (crédit clients) et des effets de commerce non échus. -Stock : Ensemble des biens et services qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise pour être, soit vendus, soit consommés au premier usage. -Actif circulant : Ensemble des actifs correspondant à des éléments du patrimoine qui, en raison de leur nature, n'ont pas vocation à rester durablement dans l'entreprise, sauf exceptions. Il comporte les stocks et en cours, les avances et les acomptes versés sur commandes, les créances, les valeurs mobilières de placement et les disponibilités. -FRN, Fond de roulement net : différencie entre les capitaux permanents (long terme) et les valeurs nettes immobilisées (long terme). -BFR, Besoin en fond de roulement : Besoin de financement du cycle d'exploitation que l'on estime devoir être couvert par des capitaux permanents. -Trésorerie : Peut se définir comme la différence : Fond de roulement - Besoin en fond de roulement, ou Découvert – Disponibilités -Capitaux permanents : Moyens de financement utilisés par l'entreprise de façon permanente et durable. Valeurs réalisables et disponibles à court terme Actif circulant après l'imputation du stock.

III- Les tâches réalisées et les observations globales : 1- Les tâches réalisées : Lors de mon stage, j’ai été amené tout d’abord à observer le processus de classification des factures selon l’entreprise, ainsi que la saisie de ces factures et tout ce qui concerne l’enregistrement des achats, des ventes, des opérations de banque ou de caisse ou encore l’enregistrement de la TVA, le calcul des acomptes à partir de l’impôt sur les sociétés ou de la cotisation minimal, etc. Afin de me familiariser avec ce monde, j’ai essayé d’exécuter ces tâches. Dès mon premier jour, l’expert comptable m’a placé dans un bureau avec un employé qui a pris soin de m’expliquer comment est ce que l’on procède. Il a commencé par me donner des factures d’une entreprise et m’a donnée un journal vide sur papier pour que je puisse enregistrer les opérations d’achats. Après avoir finit, il m’a expliqué la part patronal ainsi que salariale de l’impôt sur le revenu. Toutes ces choses sont déjà connues en théorie, mais la 25

pratique est différente. Le travail a été fait en prenant des entreprises réelles et donc il a permit une meilleure compréhension tout en offrant la possibilité de relier la théorie à la pratique. Dès le deuxième jour, on m’a donnée des factures d’achats à enregistrer sur le logiciel NTCompta. Les jours d’après on me ramenait toutes les opérations qu’il y avait à faire : achats, ventes, calcul de la TVA due ou bien du crédit de TVA. J’ai aussi remplis les déclarations de TVA qui se font sur un papier rouge, ensuite je suis passé au calcul des acomptes. J’ai eu la possibilité de calculer les acomptes de plusieurs sociétés et de remplir la feuille de déclaration pour le paiement des acomptes. J’ai pu aussi calculer l’impôt sur le revenu la part salariale et patronale, j’ai aussi appris à enregistrer tout ceci au livre journal. Durant mon stage, j’ai également eu l’opportunité à un moment donnée d’aller à la perception des impôts pour payer les impôts de quelques entreprises. Pour bien enregistrer sur les factures que ce soit d’achats ou de ventes ou autres, je procède à leurs classements selon le mois, car pour les saisir sur le logiciel, il faut d’abord choisir le type de journal c'est-à-dire banque, caisse, achat, etc., ensuite, il faut mettre le mois de la facture, le jour exacte, le numéro de compte, sur l’intitulé il faut mettre le numéro de chèque si c’est une opération de banque sinon le numéro de facture et ensuite si c’est en débit ou crédit, après le montant de la facture, il faut aussi cocher la case TVA si elle est récupérable et mettre le montant de TVA.

2- Les observations globales : Mon stage au sein du cabinet HINAJE et SIBENALI était mon troisième contact avec le monde professionnelle, j’ai été très bien accueillit par tout le personnel du cabinet, ils ont été très attentifs avec moi, ils ont bien pris soin de m’expliquer tout leurs travails. Quand au rapport humain, les relations entre l’expert comptable et les employés sont consensuelles, les employées reçoivent des instructions qu’ils assimilent à des conseils et non des ordres. Vu leur savoir faire, leur expérience, et leur maitrise de leur travail, cet ordre ne peut être perçu que comme étant une petite « aide ». Par propre expérience, certains travaux comme la saisie des factures ou encore l’enregistrement de la TVA paraissent faciles mais en réalité ils ne le sont pas, car ils exigent beaucoup d’attention, de patience et de sang froid en raison de leur répétition, qui est tout aussi épuisante que stressante aussi bien moralement que physiquement car il y a chaque jour un nombre important de factures à enregistrer.

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En ce qui concerne les horaires de travail, le cabinet ouvre ses portes à 8h, la pause déjeuner est au choix : chaque employé déjeune quand il sent qu’il a faim. Il bénéficie pour cela de 30minutes de déjeuner par jour. Le soir le cabinet ferme ses portes à 17h mais parfois si un employé est en retard par rapport à son travail et qu’il doit le terminer, il reste. Mais les employés du cabinet et l’expert lui-même passe beaucoup de temps au travail voir après la fermeture les samedis et les dimanches quand le dépôt du bilan approche c'est-à-dire du 01/01 au 31/03 le dernier jour du dépôt du bilan, le cabiner se voit obligé de travailler ainsi durant ces 3mois car les sociétés, souvent, ne commencent à apporter leur facture qu’à la dernière minute. Ceci se passe aussi vers la fin de chaque mois ou de chaque trimestre pour la déclaration de la TVA, les entreprises ramènent leurs factures toujours au dernier moment ce qui fait que les employés ont bien plus de travail à faire que si les sociétés avaient la gentillesse de ramener tout à temps. Le bilan de ces cinq semaines de stage a été très positif, sans lui je n’aurai jamais pu acquérir autant d’expériences et autant d’information sur le travail des comptables et de l’expert comptable, qui est en pratique un peu différente de ce qu’on apprend en théorie. Je peux même dire que cette expérience au sein du cabinet HINAJE et SIBENALI a été très enrichissante, maintenant je porte tout un autre regard envers le travail des employées ; celui de l’admiration car ils font tous leurs possibles pour améliorer l’image du cabinet qui les emploie.

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CONSLUSION En stage, on était appelé à vivre intensément la vie professionnelle de très près. Grâce à cette expérience, on finit par acquérir une certaine maîtrise de soi, et un savoir faire pour résoudre les problèmes qui se posent. Aussi on comprend que le domaine de la comptabilité, n’apparait à sa juste valeur que lorsqu’on le voit de plus prêt. Néanmoins, il y a lieu de signaler que certaines contraintes de délai, et ainsi que les exigences du client obligent le cabinet à s’adapter aux mieux à la situation en s’éloignant de certains principes. Grâce à ce dernier, j’ai pu m’acclimater à la vie professionnelle mais aussi, acquérir beaucoup d’informations sur le monde d’expertise comptable, qui est un univers très intéressant et je ne regrette à aucun moment de l’avoir choisi. Ne réalisant pas au départ que ce stage pouvait être aussi instructif, je reconnais que je serai tenté pour effectuer un autre mois de stage en période de dépôt de bilan.

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ANNEXES

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