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Plus malin que le diable 1. Résumé de “Plus malin que le diable” de Napoleon Hill : Grâce à une mise en scène originale et brillante – une discussion entre lui et le Diable – Napoleon Hill nous révèle sa philosophie de l’accomplissement personnel et sept principes clés à appliquer pour nous libérer pleinement, tant sur le plan matériel que spirituel. Par Napoleon Hill, 2011, 304 pages Titre original : “Outwilling the Devil”
Chronique et résumé de “Plus malin que le diable” de Napoleon Hill Introduction
“Plus malin que le Diable” ou l’histoire d’un vieux manuscrit secret, dépoussiéré et révélé après plus de 70 ans !
Dès le début du livre, la préface et une note destinée au lecteur nous apprennent cette histoire incroyable : “Plus malin que le diable” est, en réalité, un manuscrit dactylographié à la machine à écrire par Napoleon Hill en 1938. Ce recueil a été caché et verrouillé par la famille de Hill pendant 72 ans avant d’être révélé au monde en 2011 ! Il semblerait que ce soit l’épouse de Napoleon Hill qui craignait, à l’époque, les réactions que ce livre susciteraient. Le plus étonnant, c’est que les propos subversifs de Napoleon Hill sont plus que jamais pertinents et puissants dans le contexte actuel. Pour faire ce lien avec notre époque, Sharon Lecheter, experte en développement personnel, nous éclaire, en tant qu’annotatrice du livre, sur les propos visionnaires de Napoleon Hill de “Plus malin que le Diable“.
Un récit original, qui retranscrit un entretien entre Napoleon Hill et le Diable
“Plus malin que le diable” est le résultat de 25 années de travail dédiées par Napoleon Hill à l’étude des êtres les plus talentueux. L’originalité du livre réside dans la forme du récit. Pour nous dévoiler toute la sagesse de l’expérience qu’il a acquise et du travail qu’il a réalisé, Napoleon Hill a choisi, dans “Plus malin que le Diable“, la métaphore théâtrale d’un dialogue entre lui-même et le Diable en personne ! Au cours de cette discussion, l’auteur va alors :
o Disséquer les peurs des hommes et leurs processus. o Nous révéler les sept clés censées nous rendre libre matériellement et spirituellement. o Nous ouvrir les yeux quant au but de notre existence et ainsi, nous donner le courage de devenir celui ou celle que nous voulons être. Mais avant d’entamer ce dialogue, Napoleon Hill se confie d’abord sur sa propre expérience de vie pour nous dévoiler : o Comment il a tiré profit de ses échecs ; o Comment il a atteint son plein potentiel en rencontrant son “autre-soi” ; o En quoi cette découverte a modifié sa vision de la foi et de la vie.
PARTIE 1 : L’histoire de l’auteur Chapitre I – La première rencontre de Napoleon Hill avec Andrew Carnegie 1.1 – Trois points essentiels à retenir de l’entretien de Napoléon Hill avec Andrew Carnegie C’est suite à un entretien avec Andrew Carnegie que Napoleon Hill commence, en 1908, son long travail d’étude qui vise à analyser les causes de l’échec et celles du succès. De ce que nous raconte Napoleon Hill, on peut retenir trois points importants mentionnés par Carnegie durant cet entretien “déclic” :
Les établissements scolaires n’enseignent pas les principes du succès individuel : les jeunes passent près de quatre à huit ans à acquérir des connaissances abstraites, sans savoir comment utiliser cette connaissance une fois qu’ils l’ont obtenue. Or, selon Carnegie, il est évident que :
“Le monde a besoin d’une philosophie du succès pratique, intelligible et conçue à partir de connaissances factuelles, acquises grâce à l’expérience d’hommes et de femmes dans la grande Université de la vie.”
On apprend davantage comment réussir auprès des “ratés” (il faut comprendre par là les hommes et les femmes qui, en fin de vie, sont déçus de ne pas avoir réalisé le but qui leur tenait à cœur) qu’auprès des personnes dites prospères. En effet, les “ratés” nous enseignent ce qu’il ne faut pas faire. La cause du succès n’est pas dissociable de l’homme lui-même : pour Carnegie, il s’agit d’une “force intangible de la nature” qui pourrait être proprement appelée “l’autre-soi”.
1.2 – L’œuvre de Napoléon Hill suite à cet entretien décisif
Le discours de Carnegie, au cours de cet entretien, change définitivement la vie de Napoleon Hill. Après cette rencontre, Napoleon Hill décide d’entreprendre un long de travail de recherches sur les raisons de l’échec et du succès. Durant 25 années, l’auteur analyse le cas de plus de 25 000 hommes et femmes considérés comme des “ratés” et plus de 500 considérés comme “prospères”. En compilant ses données, Hill fait ressortir dix-sept principes qui mènent au succès et trente causes de l’échec. On sait aujourd’hui que tout ce travail a conduit Napoleon Hill à de nombreuses publications, dont :
Les fameux huit volumes de “La Loi du Succès”; L’ouvrage incontournable “Réfléchissez et devenez riche“.
1.3 – L’éveil spirituel et le concept de “l’autre-soi” Tandis que “Réfléchissez et devenez riche” est largement reconnu comme le livre de référence du développement personnel de Napoléon Hill, le manuscrit “Plus malin que le Diable”, écrit l’année suivante, semble marquer, quant à lui, l’éveil spirituel de Hill. En effet, Napoleon Hill nous explique, dans la première partie de “Plus malin que le Diable”, la découverte de son “autre-soi”, terme mentionné par Andrew Carnegie lors de son entrevue avec lui. Cette découverte a lieu, comme Carnegie l’avait prédit, à la suite de deux tournants majeurs de la vie de l’auteur : deux situations inconfortables qui le forcèrent à réfléchir pour trouver une issue à des difficultés qu’ils n’avaient jamais expérimentées jusqu’alors.
1.4 – Le premier tournant majeur de la vie de Napoleon Hill Pendant de nombreuses années, Napoleon Hill est allé d’un job (ou d’un projet d’entreprise) à un autre, en quête d’une vie professionnelle exaltante. Pourtant, malgré son succès financier, Napoleon Hill confie qu’il ne se sentait jamais vraiment satisfait, jamais heureux. C’est pourquoi, en 1923, il abandonne, pour la énième fois, une affaire au salaire confortable. Mais cette fois, cette décision a des conséquences différentes : Napoleon Hill n’arrive pas à rebondir. Il se retrouve sans argent et sans plan, et pour la première fois, les tentatives qu’il met en place pour résoudre sa situation n’aboutissent pas. Cette expérience le dévaste totalement ! Les mois passent jusqu’au jour où il décide de sortir marcher pour s’aérer. Alors qu’il se trouve dans l’indécision la plus complète, Napoleon Hill vit, au cours de cette balade, une étrange expérience qui va le bouleverser et mettre fin à ses difficultés : il reçoit, dit-il, comme un “ordre intérieur” sous la forme d’une pensée. Le message de cette pensée est clair et distinct : il doit rentrer immédiatement chez lui pour achever la philosophie du succès. Et pour cela, il lui faut réunir l’ensemble des données qu’il a accumulées pour en faire une série de manuscrits !
Napoleon Hill se met alors aussitôt au travail. Bien qu’il ait, au début, l’idée de s’être embarqué dans une mission folle et ridicule, l’urgence de continuer est plus forte que le désir d’abandonner. Il oeuvre sur ces manuscrits durant trois mois pour les achever finalement début 1924. Ceci l’aide à reprendre un nouveau départ dans sa vie. Il retourne ensuite dans le monde des affaires. Pour Sharon Lechter, la leçon à retenir de cette histoire, c’est que, comme Napoleon Hill ici, on peut tirer avantage des circonstances défavorables comme levier de motivation et trouver, ce qu’Andrew Carnegie appelle son “autre-soi” (le concept est expliqué plus en détail plus loin) : “Hill a su tirer profit de sa défaite temporaire, l’utilisant comme un stimulant pour se forcer à se plonger dans la réflexion et l’analyse, pour trouver son autre-soi.” Annotation de Sharon Lechter
1.5 – Le deuxième tournant majeur de la vie de Napoleon Hill
La période de plus grande détresse de la vie de Napoleon Hill
Comme on l’a dit, après avoir terminé ses travaux, Napoleon Hill parvient à retourner dans le monde des affaires. Or, un soir, lors d’une de ses conférences, il reçoit la visite, par hasard, de Donald R. Mellet, éditeur du journal de Canton appelé Daily News. Ce dernier se montre très intéressé par sa “philosophie du succès individuel”. Après s’être entretenus ensemble, les deux hommes signent un accord de partenariat qui engage Mellet à éditer les travaux de Napoleon Hill. Mais coup de théâtre ! Après qu’il ait découvert et révélé dans son journal l’existence de faits de corruption entre la police de canon et des trafiquants, Mellet est assassiné ! Du fait de leur rapprochement et collaboration, les meurtriers de Mellet croient Napoleon Hill directement impliqué dans cet affaire. Suite à un appel téléphonique anonyme l’exhortant à quitter la ville sur-le-champ, Hill prend le premier vol pour rejoindre la maison de ses parents en Virginie. Il y restera jusqu’à ce que les meurtriers de l’éditeur aient été arrêtés, six mois plus tard.
Selon Napoleon Hill, cette période fut la plus difficile de sa vie. En effet, ces longs mois de confinement forcé : o Génèrent chez lui un état d’indécision, de peur et d’oisiveté qu’il n’arrive pas à dépasser. o Lui font réaliser qu’il est incapable, lui-même, d’appliquer les dix-sept principes du succès qu’il enseigne à ses semblables. “Pour la première fois de ma vie, je sus ce qu’était la douleur d’avoir à chaque instant la peur au ventre. […] Après quelques mois de tension constante, mes nerfs commencèrent à lâcher progressivement. […] Lentement, je m’enfonçais pas à pas vers un état de léthargie si profond que je craignais de ne jamais pouvoir en sortir.”
L’idée lumineuse qui changea la vie de Napoleon Hill
Un retournement de situation se produit subitement, à l’automne 1927, plus d’un an après l’incident de Canton. Alors que Napoleon Hill est en train de marcher en se répétant continuellement qu’il va trouver une solution pour sortir de sa détresse, il connaît la même expérience vécue quelques années auparavant : une idée lui vient soudainement à l’esprit, à nouveau sous la forme d’un “ordre”.
Cette idée lui dit de se rendre à Philadelphie afin d’y recevoir l’aide dont il a besoin pour publier sa philosophie du succès. Malgré le fait qu’il ait conscience que cela n’ait pas beaucoup de sens, Napoleon Hill part le lendemain, sans argent pour Philadelphie : “Il se produisit une transformation biochimique de mon être, m’entraînant dans un état d’exultation que je n’avais encore jamais connu. Mon cerveau commença à se dégager de la léthargie dans laquelle il était plongé. Ma faculté de raisonnement se remit à fonctionner normalement.”
“L’autre-soi” de Napoleon Hill
Napoleon Hill nous raconte ensuite comment il a laissé son “autre-soi” prendre les commandes. Cet “autre-soi”, c’est ce dont lui avait parlé Andrew Carnegie : cette partie de soi censée se manifester dans les situations de crise “parce qu’elles obligent les hommes à modifier leurs habitudes et à rechercher de toutes leurs forces une issue à leurs difficultés”. L’auteur explique recevoir, en fait, pendant toute la durée de son séjour à Philadelphie, d’étranges ordres sous forme de pensées, avec certaines instructions : “Tu es maintenant complètement en charge de ton autre-soi. Tu as le droit de savoir que deux entités occupent ton corps, tout comme c’est d’ailleurs également le cas pour toute personne vivant sur Terre. L’une de ces entités est motivée par la peur et réagit à son impulsion. L’autre est motivée par la foi et réagit à son impulsion. Depuis plus d’un an, tu as été dirigé, comme un esclave, par l’entité de peur. Avant-hier soir, au cours de la nuit, l’entité de foi a pris les commandes de ton corps physique et tu es maintenant dirigé par elle. Pour plus de facilité, tu peux l’appeler ton autre-soi. Elle ne connaît aucune limite, aucune peur et ne reconnaît pas les mots tels que impossible.” Napoleon Hill comprend alors que cet “ancien soi” n’est pas mort, qu’il peut revenir reprendre le contrôle de la situation, mais qu’il ne peut, néanmoins, rétablir son emprise sur lui que par l’intermédiaire de ses pensées : “Ton autre-soi […] ne fera que te guider intelligemment pour te permettre d’atteindre toi-même l’objet de tes désirs.” En suivant ces “instructions”, Napoleon Hill vit une nouvelle naissance. Il se sent rempli de courage, dépourvu de peur ; ceci le pousse à persévérer pour atteindre son objectif. Il se met à penser comme l’homme prospère qu’il n’est pas mais qu’il veut devenir : “Si vous souhaitez le Succès, vous devez d’abord en porter le costume.”
Chapitre II – Un nouveau monde révélé à Napoleon Hill 2.1 – L’heure la plus sombre précède toujours l’aurore
Dans ce chapitre de “Plus malin que le Diable”, Napoleon Hill explique comment il réussit finalement à résoudre ses soucis financiers. D’abord, il trouve quelqu’un qui lui apporte le capital nécessaire à la publication de ses livres. Grâce aux ventes, il gagne alors suffisamment de revenus pour subvenir à tous ses besoins. Il se lance ensuite dans la commercialisation de voitures. En somme, la propre expérience de l’auteur nous fait comprendre que découvrir son autre-soi permet d’atteindre son plein potentiel : “Tes seules limites sont celles que tu établis toi-même dans ton esprit.”
2.2 – L’échec : une bénédiction cachée Chacun des grands leaders que l’auteur a étudié a connu des difficultés et des défaites temporaires avant de “réussir”. Pour lui, l’échec fait partie de la réussite : “Grâce à ma rencontre avec mon autre-soi, j’ai aussi découvert que chaque problème légitime, quel que soit son niveau de difficulté, possède sa solution. J’ai également réalisé que chaque défaite temporaire, chaque déroute, chaque forme d’adversité apporte avec elle le germe d’une opportunité potentielle.”
2.3 – La foi : point de départ de toute réalisation
Une nouvelle vision de la foi
Suite à cette expérience, Napoleon Hill nous dit avoir complètement changé d’état d’esprit : o Même s’il ne saurait dire exactement de quoi il s’agit, Napoleon Hill dit avoir, après cette expérience, une foi absolue en son “autre-soi”. Pour lui, cet “autre-soi” est source de paix de l’esprit et de grande satisfaction personnelle. o Il prend conscience de la valeur de donner avant d’essayer d’avoir : toute l’aide que nous apportons à ceux qui sont dans la détresse reçoit une récompense. Cette gratification ne vient pas forcément de ceux à qui le service est rendu : elle provient d’une source ou d’une autre. o Nous ne sommes pas toujours conscient de tous les trésors que nous possédons : Napoleon Hill a pris la mesure de cette richesse intangible. Désormais, au lieu de prier pour obtenir davantage de belles choses, il prie pour exprimer sa gratitude quant à ce qu’il a déjà. Les lecteurs de cet article ont également lu : Les 10 étapes pour devenir indépendant financièrement Ainsi, pour Napoleon Hill :
o De simples faits de tous les jours représentent une richesse intangible : cette simple observation peut aider à supplanter la peur par la foi. o Chaque individu a le pouvoir de changer son statut matériel ou financier, en modifiant, avant tout, la nature de ses croyances. o La foi demeure la seule puissance capable de traduire un souhait en croyance, et une croyance en réalité. La voie d’un sixième sens
Selon Napoleon Hill : “Dans le domaine du raisonnable, rien n’est impossible à celui qui connaît son “autre-soi” et se fie à lui. À partir du moment où l’homme croit en une vérité, celle-ci trace son chemin pour devenir réalité. […] L’état d’esprit est le facteur déterminant qui fait qu’une prière fonctionne ou non.” Autrement dit, pour s”accomplir, il est primordial de transformer ses pensées de peur en pensées de foi. L’état d’esprit (connu sous le terme de foi) ouvre la voie d’un sixième sens. Grâce à ce sixième sens, on peut communiquer avec des sources de pouvoir et d’informations qui surpassent de loin celles de nos cinq sens physiques. selon l’auteur, avec le développement de ce sixième sens, “une puissance étrange vient à notre aide et obéit à nos ordres”.
PARTIE 2 : L’entretien avec le Diable Chapitre III – Un étrange dialogue avec le Diable 3.1 – Un entretien réel ou imaginaire ? Dans cette deuxième partie de “Plus malin que le Diable”, Napoleon Hill retranscrit une discussion qui se tient entre lui et le Diable. Bien sûr, le lecteur s’interroge sur l’origine d’un tel scénario ; mais l’auteur ne fournit aucune information à ce sujet : pour lui, peu importe finalement que cet entretien ait été réel ou imaginaire. Ce qui est important, à ses yeux, ce sont les informations qu’il contient et la manière dont chacun pourra en tirer tous les bénéfices possibles. Le dialogue consiste en une série de questions posées par Napoleon Hill et retranscrit les réponses apportées par le Diable en personne. La mise en scène fait penser au déroulement d’un tribunal mais le contexte physique n’y est absolument mentionné. Ce résumé ne reproduit pas la forme de la discussion mais synthétise :
Les idées essentielles que l’auteur veut nous communiquer à travers les paroles métaphoriques du Diable ; Les sept principes qui permettent de se libérer sur le plan physique, mental et spirituel.
3.2 – Qui est le Diable ? Au tout début de la discussion, alors que Napoléon Hill lui demande, en quelque sorte, de se présenter, le Diable :
Se décrit comme sans corps physique : il est une énergie négative et vit dans l’esprit des gens qui le craignent. La quantité de l’espace qu’il occupe dans l’esprit d’une personne est, dit-il, proportionnelle à la pauvreté et à la consistance de sa réflexion. Dit représenter la moitié négative de chaque atome de matière et de chaque unité d’énergie, mentale ou physique. L’autre moitié est occupée par son Opposition, appelé Dieu.
En somme, l’Univers est partagé entre :
Le Diable : qui contrôle les pensées négatives ; Dieu : qui contrôle les pensées positives ainsi que toutes les forces positives du monde (l’amour, la foi, l’espoir, l’optimisme…).
3.3 – La peur et la maladie = les deux principaux alliés du Diable pour contrôler les esprits
Première alliée du Diable : la peur
Selon le Diable, six peurs sont vraiment efficaces pour accroître son territoire dans l’esprit humain. La peur de la : o o o o o o
Pauvreté, Critique, Maladie, Perte de l’amour, Vieillesse, Mort.
Parmi ces peurs, deux peurs sont particulièrement puissantes pour faire des gens des proies faciles. Ce sont : o La peur de la pauvreté, o La peur de la mort. En matière de peur, l’arme la plus redoutable du Diable est celle de la peur collective. En guise d’exemples :
o Napoleon Hill mentionne, dans le contexte de l’époque : la guerre mondiale. o Sharon Lechter, annotatrice du texte, mentionne, dans notre contexte actuel : le terrorisme. Deuxième alliée du Diable : la maladie
Selon le Diable, un corps souffrant n’est pas enclin à la réflexion. C’est pourquoi, la maladie est son deuxième meilleur allié pour contrôler les esprits des gens. Dès lors, les pires ennemis du Diable sont les personnes en bonne santé de corps et d’esprit qui pensent et agissent selon leur propre initiative et qui inspirent les gens à penser et à agir ainsi.
Chapitre IV – L’habitude de “dériver” : la cause d’échec la plus courante 4.1 – Qu’est-ce que l’habitude de “dériver” ? Le Diable explique mettre en œuvre, chez les gens, l’habitude de “dériver”, autrement dit de “se laisser-aller”. Selon lui, les gens qui pensent par eux-mêmes ne dérivent jamais, alors que ceux qui pensent peu ou pas de leur propre chef, sont des “dériveurs” : “Le dériveur est celui qui permet aux circonstances extérieures d’influencer son esprit. Il préfère me laisser occuper son esprit, quitte à ce que je pense à sa place, plutôt que de s’embarrasser à
penser par lui-même. Il accepte tout ce que la Vie présente sur son chemin, sans protester ni combattre. Le dériveur ne sait pas ce qu’il veut de la Vie et passe son temps à récolter le fruit de son indécision.” Le Diable agit de la manière suivante :
Avant même qu’une personne ne soit née, il manipule l’esprit de ses parents (c’est ce qu’on appelle “l’héritage génétique”). Après sa naissance, comme moyen de contrôle, il utilise “l’environnement”. Il entre alors dans l’esprit des gens par le biais de pensées que les gens pensent être les leurs. Ces pensées sont la peur, la superstition, l’avarice, la cupidité, la luxure, la vengeance, la colère, la vanité et la paresse. Ensuite, le Diable détruit, chez les enfants, leur faculté de pensée par eux-mêmes. Pour cela, il amène les enfants sur le chemin de l’école sans but ni objectif. Puis, il laisse les éducateurs religieux, les parents, les professeurs et beaucoup d’autres adultes servir sa cause sans que ces derniers n’en aient conscience.
4.2 – Les adultes au service du Diable auprès des enfants
Les éducateurs religieux
À travers l’instruction religieuse, il est facile d’initier, chez les enfants, les premières habitudes qui les mènent à dériver. Il suffit de déconcerter leurs esprits “avec des idées indémontrables, qui concernent un monde sur lequel ils ne savent rien”. De plus, quand les éducateurs religieux enseignent aux enfants les vertus de Dieu, ils le font généralement en semant dans leur esprit la plus grande de toutes les peurs : la peur de l’Enfer !
Les parents
Le Diable pousse les parents à transmettre à leurs enfants leurs croyances et leurs convictions concernant la religion, la politique, le mariage et d’autres sujets importants. De cette façon, quand il obtient le contrôle de l’esprit d’une personne, il peut facilement perpétuer ce contrôle.
Le système l’Éducation nationale
“Les écoliers ne sont pas éduqués pour développer et utiliser leur propre esprit, mais pour adopter et utiliser les pensées des autres.” À l’école, on enseigne presque tout aux enfants sauf la façon d’utiliser son propre esprit et de réfléchir par soi-même. On abreuve les enfants d’informations inutiles, si bien qu’ils sont trop occupés pour avoir l’opportunité de penser avec justesse ou d’analyser correctement les données enseignées par leurs professeurs. De même, les enfants apprennent que toutes les solutions à leurs problèmes et leurs conflits ne sont pas entre leurs mains mais entre celles du professeur, le représentant des autorités. Ils sont ainsi découragés de penser par eux-mêmes et endoctrinés à adhérer au concept qu’ils sont incapables de résoudre leurs problèmes.
Les professeurs devraient plutôt être utilisés comme des guides, qui aideraient les enfants à établir eux-mêmes leurs propres voies et moyens de développer leur esprit.
4.3 – Les domaines de “dérive”, de “laisser-aller” Le Diable amène les gens à dériver dans tous les domaines de leur vie :
La santé : on n’enseigne pas ou peu aux enfants comment manger correctement par exemple. Le mariage : les hommes et les femmes se marient souvent sans aucun but ou plan visant à maintenir une relation harmonieuse. Les occupations : dès la sortie de leurs études, les jeunes dérivent dans le premier emploi qu’ils peuvent trouver, en l’absence de tout but ou objectif précis autre que de gagner leur vie. Les économies : les gens sont complètement contrôlés par la peur de la pauvreté. L’environnement : les gens se laissent dériver dans des environnements sans harmonie et désagréables.
Pour le Diable : Paresse + Indifférence = procrastination = dérive. Grâce à cette formule, il lui est facile d’habituer les gens à entretenir des pensées négatives. Et ces pensées dominantes négatives vont provoquer des actions négatives.
4.4 – Ceux qui pensent par eux-mêmes ne dérivent pas Dériver est la cause la plus commune de l’échec dans tous les milieux sociaux. Toutefois, la méthode du Diable qui consiste à faire dériver les gens ne peut pas fonctionner avec les gens qui pensent en termes constructifs, qui ont un but précis et qui désirent intensément acquérir des richesses matérielles et spirituelles. “Les gens qui pensent avec rigueur ne commettent de dérives sur aucun sujet. Ils reconnaissent le pouvoir de leur propre esprit. Par-dessus tout, ils s’emparent de ce pouvoir et ne le cèdent à aucune personne ou influence.” Par conséquent, le Diable ne contrôle aucun “non-dériveur”, présent ou passé. Et rien ne peut mettre un terme à son contrôle, dit-il, à part les gens eux-mêmes.”
4.5 – Profil du dériveur Voici ci-dessous les traits caractéristiques du “dériveur”. Le “dériveur” :
Ne possède aucun but dans la vie. Manque de confiance en lui. N’accomplit rien qui nécessite pensées et efforts. Dépense tout ce qu’il gagne.
Est souvent malade ou souffrant pour des raisons réelles ou imaginaires. Dispose de peu ou pas d’imagination. Manque d’enthousiasme et d’initiative. Choisit si possible le chemin qui lui opposera le moins de résistance. Montre des difficultés à contrôler ses émotions. Présente une personnalité dénuée de magnétisme. N’attire personne. A des opinions sur tout, mais des connaissances précises sur rien. Se montre “touche-à-tout” mais bon à rien. Néglige de coopérer avec ceux qui l’entourent. Fait la même erreur encore et encore sans jamais apprendre ni profiter de ses échecs. Est étroit d’esprit et intolérant. Attend tout des autres, mais donne peu ou rien en retour. Peut commencer beaucoup de choses mais n’en termine aucune. Condamne lourdement le gouvernement, mais n’indique jamais comment celui-ci peut être amélioré. Ne prend aucune décision, et s’il est vraiment forcé d’en prendre une, retourne sa veste à la première occasion. Mange trop et fait peu d’exercice. Boit volontiers un verre d’alcool, surtout si celui-ci est payé par quelqu’un d’autre. Emprunte de l’argent pour aller parier, espérant rembourser ses dettes par ses gains. Critique ceux qui réussissent dans la vocation qu’ils ont choisie.
4.6 – Profil d’un “non-dériveur” Le “non-dériveur” :
S’engage toujours sur une chose clairement définie en utilisant un plan réglé avec précision. Travaille continuellement sur le but majeur qu’il s’est défini dans la vie, ainsi que sur les objectifs qui visent tous ce but principal. Sait exactement ce qu’elle veut et est déterminée à l’obtenir, quels qu’en soient le temps ou le prix. Fait des réponses directes, ne tente pas d’y échapper. Accorde de nombreuses faveurs aux autres, mais n’en accepte pas ou peu. Se trouve en première ligne, dans un jeu ou sur le champ de bataille d’une guerre. Exprimera franchement qu’il ne connaît pas les réponses lorsque c’est le cas. Possède une bonne mémoire. N’utilise pas d’alibi pour ses lacunes et ne blâme jamais les autres pour ses erreurs. Rayonne par sa présence et est une source d’inspiration pour les autres. Possède un esprit qui lui est propre et l’emploie dès qu’il en a l’occasion.
En résumé, la grande différence entre le “dériveur” et le “non-dériveur”, c’est que, contrairement au “dériveur”, le “non-dériveur” emploie son propre esprit et pense par lui-même.
Chapitre V – Les ruses utilisées par le diable pour prendre le contrôle des gens et les faire dériver
5.1 – Première ruse : la flatterie “La flatterie est une de mes armes les plus utiles. […] La flatterie est un appât […] pour tous ceux qui souhaitent prendre le contrôle des autres. Elle possède une grande puissance d’attraction parce qu’elle opère au travers de deux des faiblesses les plus répandues chez l’humain : la vanité et l’égotisme.”
5.2 – Deuxième ruse : l’échec “Le monde a produit des milliers d’inventeurs aux capacités supérieures à celles de feu Thomas A. Edison. Mais ces hommes sont demeurés de parfaits inconnus, alors que le nom d’Edison passera à la postérité, parce qu’il a su convertir l’échec en tremplin vers la réussite, tandis que d’autres l’utilisaient comme alibi pour n’avoir obtenu aucun résultat.” Ainsi, la capacité à surmonter l’échec sans se décourager est un atout capital dans la réussite de toute entreprise quelle qu’elle soit. En réalité : “Chaque échec apporte également le germe d’une opportunité potentielle.” Pour saisir cette opportunité, on doit admettre que la plupart des échecs ne sont que des défaites temporaires et que, quelles que soient les circonstances, la défaite ne doit pas être une excuse pour dériver.
5.3 – Troisième ruse : la propagande “La propagande, c’est tout dispositif, plan ou méthode qui permet d’influencer les gens sans qu’ils puissent se rendre compte qu’ils sont manipulés, ni avoir une idée de la source de cette influence.” Pour le Diable, la propagande est un mécanisme subtil qui engourdit la raison et réduit la volonté. Elle est partout, dans les :
Nouvelles du monde, Écoles, Églises, Films Émissions de télévision et radio, Publicités, Journaux et sur les panneaux d’affichage, Tous les milieux professionnels.
Et c’est par l’intermédiaire de tous ces propagandistes que le Diable déclenche des épidémies, des guerres, précipite des entreprises dans la panique, suscite des conflits entre employeurs et employés, monte le gouvernement contre les entreprises et l’industrie, pousse les gens à s’entretuer…
5.4 – Quatrième ruse : la corruption Le Diable utilise ce que les gens désirent le plus en guise de pots-de-vin, à savoir :
L’amour, La soif d’expression sexuelle,
L’attrait de l’argent/l’appât du gain, Le désir de nourriture, L’obsession de la bonne affaire/le jeu, La vanité chez les femmes, l’égotisme chez les hommes, Le désir d’être un héros ou une héroïne, L’envie de maîtriser les autres, L’intérêt pour les poisons et les narcotiques, Le désir de l’expression individuelle par les mots et les actions, Le désir d’imiter les autres, L’envie de perpétuer la vie après la mort.
Selon le Diable : “Celui qui ne dérive pas prend ce qu’il veut de la vie, mais il le prend selon ses propres règles. Celui qui dérive prend tout ce qu’il peut obtenir, mais il le fait selon Mes règles.”
5.5 – Ce qu’il faut faire pour s’immuniser contre l’habitude de dériver En fait, tout le monde peut se défendre simplement de l’habitude de se laisser aller, grâce aux méthodes suivantes :
Penser par soi-même en toutes circonstances : l’être humain n’a le contrôle sur rien, à l’exception de ses propres pensées. Définir avec précision ce que l’on désire de la vie, puis créer un plan pour l’atteindre : être prêt, si besoin, à sacrifier tout le reste plutôt que d’accepter la défaite permanente. Analyser l’échec temporaire et en tirer “les graines du profit”. Être prêt à rendre un service utile, de valeur équivalente à toutes les choses matérielles que l’on demande à la vie et commencer par rendre ce service en priorité. Admettre que le cerveau est un récepteur qui permet de recevoir des communications du “dépôt universel de l’Intelligence infinie”, communications qui aident à transformer les désirs en leur réplique matérielle. Reconnaître que notre meilleur atout est le temps : il nous appartient totalement et est le seul moyen de traduire nos rêves matériellement ; il est alors essentiel de gérer son temps comme un budget, afin de ne pas le gaspiller. Comprendre qu’on perd le contrôle de son esprit à cause de la peur : pour reprendre le contrôle, nous devons retrouver confiance et croire au fait que la vie nous apporte tout ce que nous lui demandons. Reconnaître que la vie est exigeante et sans compromis possible : soit on la maîtrise, soit elle nous maîtrise. C’est pourquoi il est indispensable de ne jamais accepter de la vie quelque chose dont on ne veut pas. Se rappeler que nos pensées dominantes attirent leur équivalent physique, par une loi de la nature avérée.
Les lecteurs de cet article ont également lu : À trois pas de l’or : comment transformer des obstacles en opportunités La formule simple, qui combine ces dix points en un seul est résumée ainsi par Napoleon Hill : “Soyez précis dans tout ce que vous faites et ne gardez jamais à l’esprit des pensées inachevées. Prenez l’habitude de parvenir à des décisions arrêtées sur toute chose.”
Chapitre VI – Le concept de “rythme hypnotique” expliqué dans “Plus malin que le Diable“ 6.1 – Qu’est-ce que le rythme hypnotique ? Dans ce chapitre de “Plus malin que le Diable”, Napoleon Hill développe, à travers sa discussion avec le Diable, un concept qu’il appelle le “rythme hypnotique”. Pour comprendre ce concept, l’auteur nous rappelle d’abord qu’il existe, selon la Nature, un équilibre parfait entre les éléments et l’énergie de l’univers :
Les étoiles et les planètes bougent avec une précision parfaite et toutes conservent leur place dans le temps et l’espace. Les saisons se succèdent au fil des ans avec une régularité immuable. Un gland devient un chêne et le pin pousse à partir d’une graine de son espèce : un gland ne devient jamais un pin et une graine de pin ne produit jamais un chêne.
Selon Napoleon Hill, cet équilibre parfait entre la matière et l’énergie est maintenu grâce à une forme d’énergie universelle divisée en différentes longueurs d’ondes. Ce processus de division est perpétué par l’habitude. Pour mieux saisir ce principe fondamental, l’auteur fait une comparaison avec la façon dont on apprend la musique :
En premier, l’esprit mémorise les notes. Les notes sont ensuite reliées entre elles par la mélodie et le rythme. À force de répétition, l’esprit fixe la mélodie et le rythme.
De la même manière, chaque nouvelle pensée ou geste physique répété maintes et maintes fois devient une habitude et se transforme en un rythme organisé. Il s’agit du rythme hypnotique.
6.2 – Comment rompre avec l’habitude ? Tout d’abord, il n’y a aucune raison pour celui qui ne dérive pas d’éviter l’influence du rythme hypnotique : en effet, cette loi lui est favorable puisqu’elle va fixer ses habitudes, les rendre permanentes et ainsi matérialiser ses buts, plans et objectifs dominants.
Par contre, celui qui dérive a tout intérêt à éviter l’influence du rythme hypnotique. Deux conditions sont alors indispensables pour cela :
En premier lieu, il faut qu’il ait le désir ardent de s’en dégager ! Ensuite, sa tentative de rompre avec l’habitude doit être entreprise avant que la nature ne la rende permanente par l’intermédiaire du rythme hypnotique.
“Si votre esprit a peur de la pauvreté, votre esprit attirera la pauvreté. Si votre esprit réclame l’opulence et s’y attend, votre esprit attirera les équivalents matériels et financiers de l’opulence. Ceci en accord avec une des lois immuables de la nature.”
6.3 – Le hasard n’existe pas : tous les actes sont issus des pensées
“Vous êtes là où vous êtes et ce que vous êtes à cause de vos pensées ET de vos actes.” L’idée à retenir, c’est que le hasard n’existe pas. Derrière toute réalité se trouve une cause. On attribue parfois ce qui nous arrive au hasard, mais c’est en réalité, parce que cette cause est trop éloignée de l’effet qu’on ne sait expliquer la situation autrement. Selon Napoleon Hill, il ne peut y avoir d’action sans qu’elle ait été au préalable modelée dans l’esprit. En outre, toutes les pensées possèdent, selon lui, leur équivalent physique.
“Ceux qui ne dérivent pas n’attendent pas que l’opportunité soit placée sur leur chemin. Ils créent l’opportunité afin qu’elle corresponde à leurs désirs et à leurs demandes à la vie !”
Chapitre VII – Graines de peur Dans ce chapitre de “Plus malin que le Diable”, la confession du Diable permet à Napoleon Hill de mettre en évidence trois points cruciaux :
Pour accéder à “l’Intelligence infinie”, il est indispensable de faire confiance et de mettre en œuvre notre propre pouvoir de penser :
À défaut, on développe un état d’esprit négatif (peurs, incertitudes, indécision) qui pousse à l’habitude de se laisser aller. Cette habitude se cristallise et devient ensuite permanente par la loi du rythme hypnotique. On se retrouve comme piégé et impuissant à se secourir soi-même.
Le succès et l’échec sont le résultat des habitudes :
L’habitude définit notre rythme de pensées et ce rythme attire l’objet de nos pensées dominantes. Autrement dit, une personne qui pense en termes de puissance, de succès ou d’opulence, rend ces possessions désirables. La personne, à l’inverse, qui nourrit des pensées de misère, d’échec, de découragement et de pauvreté va attirer des influences indésirables. “Toutes les personnes qui réussissent utilisent le rythme hypnotique, consciemment ou inconsciemment, en s’attendant au succès et en le demandant. La demande devient une habitude, le rythme hypnotique se conforme à l’habitude, et la loi de l’attraction harmonieuse le traduit en son équivalent matériel.”
Il existe une méthode pour ne plus être influencé par un environnement dont on ne veut pas :
Cette méthode consiste en sept principes de psychologie et permet de renverser l’application du rythme hypnotique du négatif vers le positif (pour qu’il puisse servir au lieu de détruire). C’est ce que Napoleon Hill développe à travers les paroles du Diable, dans la seconde partie de la discussion.
PARTIE 3 : Les sept principes secrets pour une liberté spirituelle, mentale et physique, énoncés dans “Plus malin que le Diable“ Chapitre VIII – Premier principe énoncé dans “Plus malin que le Diable“: le but déterminé “Tout être humain, qui a la possibilité d’être déterminé et définitif dans son objectif et ses plans, peut amener la vie à lui livrer tout ce qu’il lui a demandé.”
8.1 – Les deux freins majeurs au principe du but déterminé
Le manque d’autodétermination
Cette acquisition ou non-acquisition se fait lorsqu’on est très jeune. En effet, l’enfant construit son système de croyances principalement par imitation de ses parents et des adultes qui l’entourent. Ces derniers peuvent alors lui transmettre leurs propres peurs, limiter son potentiel de pensée et détruire toute possibilité d’adopter un but déterminé (en remplissant notamment son esprit d’envie, de haine, de cupidité, de luxure, de revanche et de toutes autres pulsions négatives).
L’amour
L’amour, tout comme la peur, est une force émotionnelle qui peut complètement évincer notre volonté et notre raison. Or, sans la volonté ni la raison, il ne reste plus rien pour atteindre un but déterminé. C’est pourquoi l’amour devrait donc toujours rester sous contrôle. “L’amour pour quoi que ce soit ou pour quiconque, à part l’amour du but déterminé, peut devenir dangereux. L’amour est un état d’esprit qui obscurcit la raison, la volonté et rend quiconque aveugle aux faits et à la vérité.”
8.2 – Un but déterminé et un plan déterminé = réussite Pour réussir, nous devons être déterminé et précis dans toutes nos pensées et tous nos actes. En plus d’avoir un but déterminé, nous devons également établir un plan déterminé. Même si on ne peut pas toujours être performant, on devrait toujours rester déterminé. D’autre part, si nos plans échouent, on peut les remplacer par d’autres, mais on ne change pas de but. On persévère jusqu’à finalement trouver un plan qui réussisse.
Chapitre IX – Cinq éléments clés de la spiritualité dans l’accomplissement personnel 9.1 – Le devoir Le devoir est souvent compris et utilisé avec un tout autre sens que ce qu’il est réellement. Ce que veut nous dire Napoleon Hill à travers les propos du Diable, c’est que le premier devoir que chaque être humain se doit d’accomplir est envers lui-même. Ainsi, chaque personne se doit à elle-même de trouver comment vivre une vie accomplie et heureuse. Au-delà de cela, elle peut aussi assumer la responsabilité d’aider les autres.
9.2 – Les prières Les prières doivent se fonder sur un but déterminé de manière à placer celui qui les pratique sur la voie du rythme hypnotique :
“La personne qui prie, avec un but déterminé et la foi qu’elle va l’atteindre, met en mouvement les lois de la nature qui transmutent son désir dominant en sa réplique matérielle. Voilà comment fonctionnent les prières. […] La loi de la nature est simple : “Sache ce que tu veux, adapte-toi à mes lois et tu l’auras.”
9.3 – Les forces positives et négatives
Dans cette partie de la discussion, le Diable explique à Napoleon Hill que ce que les hommes nomment :
Toute-Puissance s’exprime par ce qu’on désigne comme les forces du bien, les forces positives de la nature. Diable s’exprime par ce que l’on désigne comme les forces du Mal, les forces négatives.
L’une est aussi importante que l’autre. Selon lui, les forces positives et négatives du système entier que forme l’Univers sont parfaitement équilibrées l’une par rapport à l’autre, et “si cet équilibre de puissance venait à basculer du moindre millième de degré, l’Univers entier serait rapidement réduit à une masse inerte.”
9.4 – La foi La foi est un état d’esprit qui :
Ne connaît aucune forme de pensée négative ; Consiste en un but déterminé, renforcé par la croyance en l’obtention de l’objet qui le constitue.
9.5 – La puissance potentielle de l’homme Ni l’école ni les institutions religieuses ne donnent aux enfants une connaissance pratique de leur propre esprit, autrement dit, ne leur apprend à obtenir ce qu’ils veulent de la vie. Le système scolaire n’enseigne pas, non plus, comment adopter une attitude déterminée et oblige à mémoriser des faits plutôt que d’apprendre à les organiser et les utiliser de façon pratique. Napoleon Hill termine ce neuvième chapitre de “Plus malin que le Diable” par une longue liste de tous les changements qui permettraient d’améliorer le système scolaire et d’enseigner les principes du succès individuel aux jeunes. Quelques exemples parmi les très nombreuses propositions :
Abolir les classes (et les remplacer par des tables rondes), Proposer une éducation personnalisée et guidée, Enseigner l’indépendance financière, Mettre en place, dans chaque école, un groupe auxiliaire de professeurs, constitué de professionnels des affaires, de scientifiques, d’artistes, d’ingénieurs et de journalistes qui dispenseraient des connaissances pratiques et tangibles sur sa profession, son entreprise ou son activité.
Chapitre X – Deuxième principe énoncé dans “Plus malin que le Diable” : l’autodiscipline Dans ce chapitre de “Plus malin que le Diable“, Napoleon Hill nous explique pourquoi l’autodiscipline – ou la maîtrise de soi – est ce qui nous rend capable d’avancer vers un but déterminé. “Chacun doit obtenir la maîtrise de soi. La personne qui n’est pas maîtresse d’elle-même ne pourra jamais en diriger d’autres. Un manque de maîtrise de soi est, à lui seul, la forme d’indétermination la plus destructive.” Ce que l’on comprend de la discussion de Hill avec le Diable, c’est qu’il est, à ce sujet, primordial, avant tout, de maîtriser les trois appétits principalement responsables du manque d’autodiscipline chez l’homme. Selon le Diable, dès lors que l’homme sera devenu maître de ces trois appétits, il aura développé suffisamment de discipline personnelle pour conquérir facilement ceux qui sont de moindre importance.
10.1 – Le désir de nourriture Les gens qui mangent sagement et entretiennent bien leur système digestif possèdent généralement une bonne santé et un cerveau qui fonctionne correctement. Une alimentation inappropriée (suralimentation, mauvaise association des aliments, etc.) est, à l’inverse, responsable de la majorité des maladies du corps.
10.2 – Le désir sexuel “Si les humains contrôlaient leurs désirs sexuels et les transmutaient en une force motrice, qui leur permette de mener à bien leurs occupations, […] ils ne connaîtraient jamais la pauvreté.” Selon le Diable, l’émotion sexuelle est :
“Un atout quand elle est contrôlée et dirigée en vue d’obtenir les fins désirées”, mais elle est “une cause d’égarement quand on la néglige ou qu’on lui permet de mener à la luxure.” Aussi naturel que le désir de nourriture. La source de la plus grande force motrice de l’homme, à savoir l’énergie créatrice.
C’est pourquoi, l’émotion sexuelle devrait être comprise, maîtrisée et dirigée au service des hommes. La personne qui a acquis cette autodiscipline peut transmuter l’émotion sexuelle en activités constructives. Cela devrait être enseigné à l’école et dans chaque maison où se trouvent des enfants.
10.3 – Le désir d’exprimer des opinions vaguement organisées L’habitude d’exprimer des opinions sans fondement, autrement dit d’émettre des suppositions plutôt que se baser sur des faits, est très néfaste. La personne qui parle trop :
Cache souvent le besoin d’attirer l’attention des autres, d’impressionner favorablement. Or, c’est finalement exactement l’inverse qui se produit. Saute d’une pensée à une autre, sans jamais, finalement, achever quoi que ce soit. Informe son entourage de ses buts et de ses plans, donnant aux autres l’opportunité de profiter de ses idées.
La personne qui se contente de parler rarement, elle, a l’opportunité d’apprendre en écoutant les autres. Si cette personne est, en plus, un orateur magnétique, qui sait parler avec émotion, force et conviction, alors elle possède un atout formidable. Les lecteurs de cet article ont également lu : 10 choses à faire pour doubler vos ventes demain
Chapitre XI – Troisième principe énoncé dans “Plus malin que le Diable” : apprendre de l’adversité “Le succès est généralement tout proche de l’homme, au moment même où il renonce à combattre.” Dans ce chapitre de “Plus malin que le Diable”, le Diable et Napoleon Hill s’entretiennent sur le sujet de l’échec, l’adversité, les épreuves que nous rencontrons tous dans notre vie. Voici les principales idées qui ressortent de leurs échanges.
11.1 – Toute adversité apporte le germe d’une opportunité potentielle L’échec :
Est un état d’esprit que l’individu peut maîtriser. Engendre une crise, qui permet de libérer son esprit de la peur et de prendre un nouveau départ. Prouve que quelque chose n’allait pas dans les objectifs poursuivis jusque-là, ou dans les plans mis en place pour les atteindre, et force ainsi à rechercher une voie plus adaptée. Est l’occasion de se tester, d’évaluer la force de sa volonté et de sa détermination. Oblige à compter davantage sur des forces d’ordre spirituel, et moins sur des forces matérielles.
Selon Napoleon Hill, l’étendue du succès de ceux qui réussissent est exactement proportionnelle à l’impact des défaites qu’ils ont pu essuyer avant de réussir. En somme, le plus grand bénéfice de l’adversité est qu’elle nous pousse à revoir nos habitudes, et de cette manière, brise et réoriente la puissance du rythme hypnotique. Autrement dit : “L’échec est toujours une bénédiction, car il nous force à acquérir des connaissances ou à développer des habitudes qui conduisent à l’accomplissement de notre principale mission de vie.”
11.2 – Les actions et les pensées déterminent nos relations humaines Les habitudes de pensée d’une personne se cristallisent en une personnalité, positive ou négative, par l’action du rythme hypnotique. En d’autres termes, c’est selon le “tricotage” de nos pensées et de nos actions qu’on a une bonne ou mauvaise personnalité et qu’on construit la nature de toutes nos relations humaines. Le Diable précise que personne ne peut modifier la loi du rythme hypnotique, mais tout le monde, en revanche, peut se transformer soi-même et ainsi améliorer nos relations humaines.
11.3 – Notre sixième sens nous permet d’accéder aux archives cérébrales des autres et à l’Intelligence infinie
Selon Napoleon Hill, l’esprit de l’homme est constitué d’énergie universelle (appelée, par certains, l’Intelligence infinie). L’individu reçoit, s’approprie puis organise cette énergie en formes-pensées au moyen de son cerveau. Pour cela, le cerveau procède exactement de la même manière qu’avec les divers stimuli qui lui parviennent par l’intermédiaire des cinq sens physiques, sauf qu’ici, il reçoit les stimuli via un sixième sens (sens encore très peu exploré par l’homme). Ces stimuli sont toutes ces “impressions” mentales qu’on connait mais qui ne passent pas par nos cinq sens physiques. Ensuite, notre cerveau archive et classe les pensées dans notre mémoire. Selon Napoléon Hill, le cerveau d’un être humain peut, grâce au sixième sens, contacter les archives d’autres cerveaux et y consulter à volonté toutes les impressions qui s’y retrouvent rangées. La relation qui permet à une personne de consulter les archives cérébrales d’un tiers s’appelle “l’harmonie”. Il est également possible, au moyen de cette même faculté, de contacter et de recevoir des informations provenant de cette banque de données universelle nommée “Intelligence infinie”.
11.4 – Les pensées imprégnées d’émotions sont les plus puissantes Les pensées imprégnées d’émotions sont extrêmement puissantes et sont prédominantes dans notre cerveau. Ce sont elles qui poussent souvent l’individu à se précipiter dans l’action et à commettre des actes qui n’auront pas été soumis ou approuvés au préalable par ses facultés de raisonnement. Pour le Diable, ces “explosions émotives” détruisent généralement l’harmonie dans les relations humaines.
Chapitre XII – Les quatre derniers principes énoncés dans “Plus malin que le Diable” 12.1 – Quatrième principe : l’influence de notre environnement et de nos interactions sociales “L’environnement est constitué de toutes les forces mentales, spirituelles et physiques qui affectent et influencent les êtres humains.” Dans cette partie de la conversation, le Diable explique que notre environnement alimente nos pensées, pensées qui deviennent, on l’a vu, des habitudes mentales permanentes par l’action du rythme hypnotique. Plus précisément, on absorbe tous et récupère, consciemment ou non, les habitudes mentales de ceux avec qui on est étroitement associé. Aussi, les partenaires qui exercent la plus grande influence sur nous sont, dans l’ordre du plus influent au moins influent :
Notre conjoint (ou la personne avec qui nous partageons notre domicile) et notre associé professionnel ; Nos amis et connaissances intimes ;
Nos connaissances occasionnelles et les inconnus qui se trouvent dans notre environnement.
Pour se préserver de l’influence préjudiciable d’un environnement négatif, il nous faudra alors être attentif à bien choisir les membres de notre entourage immédiat : il est judicieux de nous associer à des gens dont les pensées prédominantes sont positives, bienveillantes et harmonieuses, afin de créer un environnement propice au développement et au maintien d’habitudes mentales positives. Selon Napoléon Hill, le Master mind ou Égrégore, qui est une alliance amicale d’un groupe d’individus déterminés à s’entraider pour réaliser un but précis, est une méthode extrêmement efficace pour bénéficier du meilleur impact de notre entourage.
12.2 – Les dix motivations qui inspirent la plupart de nos actions
Les pensées dominantes, sur lesquelles la loi du rythme hypnotique agit en premier, sont celles qui s’associent avec nos désirs et nos ressentis les plus intenses. Napoleon Hill a alors listé les dix désirs les plus intenses que l’on retrouve chez les humains. Ils représentent les dix motivations les plus répandues, qui inspirent la plupart des actions et entreprises humaines. Il s’agit du désir de :
1. Sexe et d’amour, 2. Nourriture, 3. S’exprimer spirituellement, mentalement et physiquement, 4. Se perpétuer après la mort, 5. Pouvoir sur autrui, 6. Richesse matérielle, 7. Connaissance, 8. Imiter autrui, 9. Dépasser autrui, 10. Les sept peurs fondamentales. Les désirs négatifs ne sont, quant à eux, que des désirs positifs frustrés.
12.3 – Cinquième principe : le temps C’est le temps (appelé aussi “quatrième dimension” par l’auteur) qui rend nos habitudes de pensées permanentes. En gros, il sanctionne l’individu pour ses pensées négatives et le récompense pour ses pensées positives, selon la nature et la finalité des pensées en question. Le temps que ça prend varie selon l’objet et la nature de nos pensées. Pour ainsi dire, il y a, dans le domaine de la pensée, “un moment juste pour semer des graines et un autre pour récolter les fruits, tout comme il existe un temps pour les semailles et un temps pour les récoltes, dans le domaine agricole”. On peut retenir que : “Le temps est l’allié de la personne qui entraîne son esprit à prendre des habitudes de pensée positives et, inversement, l’ennemi de la personne qui se laisse aller à des habitudes de pensée négatives.”
12.4 – Sixième principe : l’harmonie Dans la nature, la loi naturelle fonctionne toujours d’une manière ordonnée, en se conformant à la loi d’harmonie. Le terme d’harmonie, dans le sens employé par Napoléon Hill, signifie que : “La nature met toute chose dans l’Univers en relation avec d’autres éléments de nature semblable. Les influences négatives seront forcées de s’associer les unes avec les autres, quelles qu’elles puissent être. Les influences positives seront, elles aussi, contraintes de s’associer, aussi nettement et fermement.” Par exemple, les hommes qui réussissent sont très vigilants à ce que l’harmonie règne entre leurs associés.
12.5 – Septième principe : la prudence
Pour le Diable, on n’est jamais trop prudent ! En fait, la plupart des gens se créent des dangers beaucoup plus désastreux par un manque total de prudence plutôt que par un excès de prudence. Il est donc judicieux de toujours réfléchir soigneusement à ses projets avant de les mettre en œuvre : par exemple, dans le choix de ses associés, de ses fréquentations, dans la façon d’entretenir une relation avec eux. Le Diable souligne également que la peur et la prudence sont complètement différentes l’une de l’autre.
Résumé des idées à retenir, énoncées par l’auteur à la fin de “Plus malin que le diable“ Au terme de son entretien avec le Diable, Napoleon Hill réalise un petit résumé dans lequel il souligne trois points à retenir. 1. Les trois notions les plus importantes de toute la discussion Pour Napoleon Hill, les trois facteurs essentiels évoqués lors de sa discussion avec le Diable sont :
L’habitude de dériver, La loi du rythme hypnotique par laquelle toutes les habitudes deviennent permanentes, L’élément temps.
Selon l’auteur, nous avons là “un trio de forces qui permet de garder le destin des hommes intact”. Et ces trois principes sont encore plus puissants lorsqu’ils sont rassemblés comme une force combinée. 2. La plupart des gens sont à l’origine des difficultés dans lesquelles ils se trouvent “L’esprit ne dessine pas seulement notre paysage intérieur, il crée nos circonstances extérieures”. Extrait de la postface de “Plus malin que le Diable“, par Michael Bernard Beckwith Selon Napoleon Hill, nos difficultés sont rarement les conséquences de circonstances immédiates. Elles sont plutôt le point culminant d’une série de situations qui se sont consolidées avec le temps, par l’intermédiaire de l’habitude de dériver. 3. La formule du succès individuel = remplacer la peur par la foi + toujours avoir un but et un plan déterminé “Le seul problème que nous ayons à régler est de faire cesser la peur et de la remplacer par la foi.” Franklin D. Roosevelt
Selon l’auteur, seulement 2 personnes sur 100 possèdent un but majeur dans leur vie. Les 98 autres se laissent prendre au piège par l’habitude de dériver. L’auteur conclue de la manière suivante : “Si nous tentions de résumer, en une courte phrase, la partie la plus importante de ce que j’ai essayé de transmettre, cela ressemblerait à ceci : le désir dominant de chacun peut être cristallisé en sa réplique matérielle grâce à un but déterminé, soutenu par des plans bien précis, le tout consolidé à l’aide de la loi naturelle du rythme hypnotique et du temps !”
Conclusion de “Plus malin que le diable ” de Napoleon Hill “Plus malin que le Diable” est moins connu que le célèbre “Réfléchissez et devenez riche” de Napoleon Hill. Pourtant, il n’en reste pas moins un livre exceptionnel, et ce, pour de multiples raisons :
Son caractère visionnaire
“Plus malin que le Diable” est un manuscrit qui a été caché et placé sous les verrous pendant plus de soixante-dix ans ! Le simple fait qu’il soit resté aussi longtemps secret aux yeux du monde, dissimulé car jugé trop controversé pour l’époque, est en soi, une raison de le découvrir. Le plus incroyable, c’est que l’ouvrage n’a pas pris une ride… Le contenu est complètement d’actualité et ce qu’on y apprend retentit d’autant plus fortement dans notre époque incertaine. L’annotatrice exprime d’ailleurs son trouble à la fin du livre. “Est-il possible que “Réfléchissez et devenez riche” ait été le message qui convenait à l’époque de la Grande Dépression et que “Plus malin que le Diable” soit celui qui était destiné à notre époque ?” Incontestablement, par ce coup de maître, Napoleon Hill, démontre à quel point il était un incroyable visionnaire !
Son scénario très original
Le scénario mis en place par Napoleon Hill dans “Plus malin que le Diable” est original et brillant : sous la forme d’un dialogue philosophique, l’auteur met en scène un débat entre le personnage du Diable et lui-même. En forçant le Diable à lui livrer ses précieux secrets, et en décryptant ses propos, il réalise une étude remarquable sur les prisons que l’homme se construit, dans lesquels il s’enferme lui-même et qui l’empêchent d’accomplir ses buts personnels. Il faut aussi souligner, qu’à travers ce scénario, l’auteur nous livre tout ce qu’il a appris de ses années de travail et de recherches, mais également un aspect très spirituel. L’auteur y développe, par exemple, les notions de foi, d’Intelligence Infinie, la loi de l’attraction, les forces du mal et du bien…
Son analyse brillante et sa sagesse
L’analyse partagée par l’auteur dans cet ouvrage apporte des clés de réflexion pour “être plus malin que le Diable”. Elle invite ainsi à tracer et suivre son propre chemin jusqu’au succès, tout en apportant une contribution au monde. Avec ce livre, Napoleon Hill oriente chacun d’entre nous vers une démarche personnelle et spirituelle qui vise la liberté mentale et matérielle. De plus, lorsqu’il nous raconte son histoire personnelle, Napoleon Hill nous dévoile ses propres erreurs, ses doutes, ses échecs, ses faiblesses et comment il a su dépasser toutes ces épreuves. De cette manière, “Plus malin que le Diable” nous aide à comprendre tout ce qui freine notre développement personnel et notre esprit d’entreprise (peurs, procrastination, pensées négatives, manipulation) en prenant le lead sur nos actions.
Le message de l’auteur résumé par le Diable
Les propos du Diable retranscrits ci-dessous résument, à mon sens, en quelques lignes l’essentiel du message que l’auteur souhaite nous livrer dans “Plus malin que le Diable” : “Mes deux outils les plus efficaces pour maîtriser les êtres humains sont l’habitude de dériver et la loi du rythme hypnotique. […] La dérive n’est pas une loi naturelle, mais une habitude créée par l’homme, qui aboutit à sa soumission à la loi du rythme hypnotique. Les sept principes sont les moyens par lesquels l’homme peut briser l’emprise du rythme hypnotique et reprendre possession de son propre esprit.” Points forts :
L’originalité de la mise en scène. Le talent de l’auteur qui réussit, à travers ce scénario original, à nous enseigner une étude pertinente sur les raisons de nos réussites et de nos échecs dans la vie. L’approche visionnaire de Napoleon Hill dans le domaine du développement personnel et spirituel. Un livre qui aide à faire le point sur là où nous en sommes dans la vie, qui apporte des clés pour avancer et donne à réfléchir sur nos motivations personnelles.
Points faibles :
Beaucoup d’idées répétées tout au long du livre de manière reformulée. Certains passages pourront paraître un peu trop ésotériques à certains.
Ma note :
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