PFE Régnier - Mémoire de PFE [PDF]

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Zitiervorschau

INSA de STRASBOURG Spécialité GENIE CIVIL

[Etude des frais de chantiers d’une entreprise générale] [Rapport de PFE] Auteur : Vincent REGNIER, élève de 5ème année Tuteur : Abdellah GHENAIM Maitre de stage : Jean-David DE MIL

*ANNEE 10-11+

Remerciements Avant toute chose, je tiens à remercier et à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour l’expérience instructive et pleine d’intérêt qu’elles m’ont fait vivre durant cet ultime stage avant l’entrée dans la vie active au sein de l’entreprise SRC – VINCI Construction : Monsieur Boulu Gauthier, directeur général d’SRC, pour son accueil et la confiance qu’il m’a accordé. Messieurs Hervé Mathias, Jean-David De Mil, Hervé Morin et Pierre Danner pour m’avoir intégré rapidement au sein de l’entreprise et pour m’avoir accordé toute leur confiance ; pour le temps qu’ils m’ont consacré tout au long de cette période, sachant répondre à toutes mes interrogations. L’ensemble du personnel SRC pour leur accueil chaleureux et leur disponibilité.

1

Resume Dans le contexte d’une entreprise générale spécialisée dans la réhabilitation, l’outil de travail qui assiste le service étude de prix pour établir les budgets d’un chantier est fondamental. L’objet de cette étude est de réactualiser l’outil de calcul de l’entreprise. Cette étude se limite aux frais de chantier. Les ingénieurs étude de prix chiffrent un projet en suivant des plans d’architectes et le CCTP. Lorsque l’affaire est remportée, les équipes travaux doivent se tenir au budget déterminé par le service étude. Une erreur lors de l’étude est très préjudiciable : si le chiffrage est trop important, l’affaire risque d’être traitée avec un concurrent. Inversement, si le budget libéré est trop juste, les équipes travaux ne parviennent pas à réaliser les travaux avec le budget mis à leur disposition : le prix de vente n’est pas suffisant et l’entreprise peut perdre de l’argent. Dans le contexte actuel ou les marchés sont peu nombreux, les entreprises répondent avec des marges limitées, parfois nulles, voir négatives s’il y a un manque d’activité. C’est pourquoi il est fondamental de se rapprocher au maximum de la réalité du terrain lors du chiffrage. L’ensemble des dépenses doit être anticipée et maitrisée. Lorsque le chantier est terminé, les déboursés secs de Gros Œuvre et tous corps d’état peuvent être comparés aux dépenses réelles. Les écarts sont relativement faibles et satisfaisants. Grâce à de nombreuses consultations et une bonne connaissance de la construction, le service étude est capable d’établir avec précision les débours et d’obtenir des dépenses proches de la réalité du terrain : celles obtenues par les équipes travaux. Cette précision permet à la direction de SRC d’anticiper les critères financiers des opérations et d’anticiper au mieux les marges réalisées. Cependant, un aspect du calcul du budget échappe à cette précision : les frais de chantiers. Le service étude s’est aperçu qu’il y avait une disparité entre les dépenses sur le chantier et les budgets anticipés. Cette somme n’est pas négligeable puisqu’elle représente en moyenne 20% du prix de vente. Le but de cette étude est donc de mettre au point la feuille de calcul permettant d’approximer les dépenses « frais de chantier ». Cette feuille Excel sera par la suite utilisée par le service étude pour rendre plus appropriée l’estimation quantitative et financière des divers points compris dans les « frais de chantiers ». Basé sur l’ancien outil, ce travail doit être plus pertinent à la fois sur la forme (lisibilité, facilité d’utilisation) et sur le fond [actualiser les prix, mieux anticiper le côté quantitatif (adaptation des frais de branchement et de consommation en fonction de la nature du chantier)]. Les services étude de prix des trois directions opérationnelles de l’entreprise étaient désireux de pouvoir utiliser cette nouvelle feuille à la fin de mon projet de fin d’étude.

2

Chaque article doit être approché en considérant systématiquement quatre axes :

M.O.I

PRORATA

FdC

Cette étude détaille certains points de la feuille frais de chantier. Nous détaillons chaque article selon les quatre axes énoncés précédemment notamment pour : LOCATIONS

-

La grue Le coffrage des éléments verticaux Le coffrage des éléments horizontaux Prorata

ACHATS

Summary It is essential for building firm to be able to estimate the price of a building project in order to propose their best price. A mistake can have important damages: if the price is too high, another firm can be chosen; if the price is too low, the firm will loose money. The SRC Company, subsidiary of group VINCI accommodated me for four months in its service "Studies of Price" to carry out there my training course of end of studies. I made profitable this period to make a study with an aim of creating tools for valuating spending due to indirect expenditure. These results will be employed in the studies of prices department of the firm. The aim of this study is to build a tool in order to be more rigorous and precise. Each article that defines Indirect Construction Costs will be considered in four ways of thinking: -

Locations Purchases Workforce Consumptions

The new tool must be more rigorous in order to be close to the reality on the building site, but also easy to use. Engineers will work with this new spreadsheet that’s why it needs to be very efficient.

Mots cles Etude de prix – frais de chantier – feuille de calcul – Main d’œuvre indirecte – location – achat prorata

3

Sommaire Remerciements ....................................................................................................................................... 1 Résumé .................................................................................................................................................... 2 Summary ................................................................................................................................................. 3 Mots clés ................................................................................................................................................. 3 1-

Introduction ..................................................................................................................................... 8

2-

Présentation de l’entreprise ............................................................................................................ 9 1.1.

Présentation du groupe VINCI ................................................................................................. 9

1.2.

VINCI Construction ................................................................................................................ 10

1.3.

SOGEA Construction .............................................................................................................. 11

1.3.1.

Chiffres clés ................................................................................................................... 12

1.3.2.

Organigramme fonctionnel de SOGEA Construction en Ile-de-France ......................... 12

1.4.

L’entreprise SRC .................................................................................................................... 13

1.4.1.

Organigramme fonctionnel de SRC ............................................................................... 15

1.4.1.2. Le service commercial : ................................................................................................ 16 1.4.1.3. Le service Etudes de Prix .............................................................................................. 16 1.4.1.4. Equipe travaux .............................................................................................................. 17 1.4.2. 2.

3.

4.

Lien entre les différentes équipes ................................................................................. 17

La problématique .......................................................................................................................... 19 2.1.

Définition des frais de chantier ............................................................................................. 20

2.2.

Encadrement et maitrise ....................................................................................................... 21

2.3.

M.O.I ...................................................................................................................................... 22

2.4.

Location et achat ................................................................................................................... 22

2.5.

Installation ............................................................................................................................. 22

2.6.

Prorata ................................................................................................................................... 23

Outils de calcul « frais de chantier » ............................................................................................. 24 3.1.

Outils existant ........................................................................................................................ 24

3.2.

Objectif .................................................................................................................................. 24

3.3.

Difficultés............................................................................................................................... 24

3.3.1.

Des chantiers très divers ............................................................................................... 24

3.3.2.

Grande clarté du document .......................................................................................... 25

Architecture de la feuille de calcul ................................................................................................ 26 4.1.

Trois onglets .......................................................................................................................... 26 4

4.2.

Onglet « BM » ........................................................................................................................ 26

4.3.

Onglet « source » .................................................................................................................. 26

4.3.1.

La surface hors œuvre ................................................................................................... 26

4.3.2.

Le taux horaire moyen................................................................................................... 27

4.3.3.

Le planning .................................................................................................................... 27

4.4. 5.

La grue ........................................................................................................................................... 30 5.1.

Location ................................................................................................................................. 30

5.1.1.

Location de la grue ........................................................................................................ 30

5.1.2.

Equipements de la grue ................................................................................................. 30

5.2.

M.O.I ...................................................................................................................................... 31

5.2.1.

Montage/démontage de la grue ................................................................................... 31

5.2.2.

Fondations ..................................................................................................................... 31

5.3. 6.

Onglet « frais de chantier » ................................................................................................... 29

Achat...................................................................................................................................... 31

Les banches ................................................................................................................................... 32 6.1.

Ancien outil............................................................................................................................ 32

6.1.1.

Location ......................................................................................................................... 32

6.1.2.

MOI ................................................................................................................................ 32

6.1.3.

Limite de l’outil .............................................................................................................. 32

6.2.

Amélioration de l’outil........................................................................................................... 32

6.2.1.

Location ......................................................................................................................... 32

6.2.2.

MOI ................................................................................................................................ 35

6.3.

Location supplémentaire....................................................................................................... 36

6.3.1.

6.3.1.1.

Ancien modèle ....................................................................................................... 36

6.3.1.2.

Amélioration .......................................................................................................... 36

6.3.2.

7.

Les passerelles ............................................................................................................... 36

Tour d’étaiement pour ouvrage verticaux .................................................................... 37

6.3.2.1.

Location ................................................................................................................. 37

6.3.2.2.

M.O.I. ..................................................................................................................... 37

6.3.2.3.

Achat ...................................................................................................................... 37

Note sur la sécurité : ..................................................................................................................... 38 7.1.

Location et achat du linéaire de gardes corps périphériques ............................................... 39

7.2.

Location des garde-corps des dalles alvéolaires et prédalles ............................................... 39

7.3.

Location des barrières grillagées pour protection d’ascenseur ............................................ 39 5

7.4. 8.

Protection des personnes extérieures au chantier ............................................................... 39

Les tire-pousses ............................................................................................................................. 40 8.1.

Ancien outils .......................................................................................................................... 40

8.2.

Voiles de grandes hauteurs ................................................................................................... 40

8.2.1.

Location du matériel...................................................................................................... 40

8.2.2.

M.O.I. ............................................................................................................................. 42

8.3.

Etaiement des pré-murs ........................................................................................................ 42

8.3.1. 8.4. 9.

Location ......................................................................................................................... 42

MOI et achat .......................................................................................................................... 43

Les mannequins ............................................................................................................................. 44 9.1.

Ancien outil............................................................................................................................ 44

9.1.1.

Achat.............................................................................................................................. 44

9.1.2.

Limite du modèle ........................................................................................................... 44

9.2.

Amélioration proposée.......................................................................................................... 44

9.2.1.

Achats ............................................................................................................................ 44

9.2.2. MOI ...................................................................................................................................... 44 10.

Coffrage pour plancher ............................................................................................................. 45

10.1. 10.1.1.

Location ......................................................................................................................... 45

10.1.2.

M.O.I. ............................................................................................................................. 45

10.1.3.

Objectif .......................................................................................................................... 45

10.2.

11.

Amélioration ...................................................................................................................... 45

10.2.1.

Hypothèse...................................................................................................................... 45

10.2.2.

Location du matériel de coffrage .................................................................................. 46

Installation électrique................................................................................................................ 50

11.1. 11.1.1. 11.2.

12.

Ancien outil........................................................................................................................ 45

Ancien outil........................................................................................................................ 50 Limite du modèle : ......................................................................................................... 50 Amélioration de l’outil....................................................................................................... 50

11.2.1.

Location ......................................................................................................................... 50

11.2.2.

Proposition .................................................................................................................... 51

11.2.3.

Achat.............................................................................................................................. 52

Prorata ....................................................................................................................................... 53

12.1.

Consommation électrique ................................................................................................. 53

12.2.

Consommation d’eau ........................................................................................................ 53 6

12.3.

Consommations diverses................................................................................................... 53

Table des figures Figure 1 : organigramme du groupe VINCI – source d’informations : Intranet VINCI ............................ 9 Figure 2 : Répartition du chiffre d'affaire des différents secteurs d'activité du groupe VINCI – source d’informations : Intranet VINCI ............................................................................................................. 10 Figure 3 : Répartition du chiffre d'affaire des différents secteurs d'activité de VINCI Construction – source d’informations : Intranet VINCI ................................................................................................. 11 Figure 4 : historique d'SRC..................................................................................................................... 13 Figure 5 : Répartition des effectifs SRC par fonctions ........................................................................... 14 Figure 6: répartition des types de chantier SRC .................................................................................... 14 Figure 7 : répartition des chantiers SRC par secteur d'activité ............................................................. 15 Figure 8: Organigramme fonctionnel de SRC ........................................................................................ 15 Figure 9: processus de déroulement d'une affaire depuis la phase étude jusqu'à la réalisation des travaux ................................................................................................................................................... 18 Figure 10 : Définition des frais de chantier ........................................................................................... 20 Figure 11: extrait de la feuille frais de chantier, chapitres 1&2: Encadrement et maitrise .................. 21 Figure 12: extrait feuille de calcul frais de chantier, surface des bâtiments......................................... 26 Figure 13 : tableau définissant la SHO................................................................................................... 27 Figure 14: extrait feuille de calcul frais de chantier, planning .............................................................. 27 Figure 15: nombre de banches de 2.8m de hauteur, ............................................................................ 34 Figure 16: banche à compas assemblée - Outinord .............................................................................. 35 Figure 17: extrait de la feuille de calcul frais de chantier, location de banches ................................... 35 Figure 18 : exemple d'utilisation de tour d'étaiement pour coffrage d'éléments verticaux ................ 37 Figure 19 : logo "la sécurité d'abord!" du groupe VINCI Construction ................................................. 38 Figure 20: documentation technique Outinord, banches B8000EV, www.outinord.fr ........................ 40 Figure 21: documentation technique Hunnebeck, www.hunnebeck.fr................................................ 41 Figure 22: principe de stabilisation des prémurs du fournisseur KP1 ................................................... 42 Figure 23: densité des tours d'étaiement pour pose de prédalles ....................................................... 46 Figure 24: densité des tours d'étaiement pour pose de dalles alvéolaires ........................................... 48 Figure 25: schéma d'installation électrique sur un chantier ................................................................. 51

7

1- Introduction Dans le cadre de mon projet de fin d’étude, j’ai rejoint une filiale de VINCI Construction, SRC. Cette entreprise spécialisée dans la réhabilitation avait une demande particulière : mettre au point un nouvel outil de travail pour assister le service études de prix à établir les budgets d’un chantier. Les différents services de l’entreprise ont remarqué que le budget prévu en frais de chantier ne correspondait pas de manière satisfaisante à la réalité du terrain. Cette demande se justifie des deux points de vue. D’une part, les équipes travaux qui considèrent qu’un budget devrait être prévu pour certaines taches jusqu’alors oubliées ; d’autre part, les équipes étude de prix qui aimeraient mieux maitriser le budget prévu pour les frais de chantier et approximer les dépenses plus rigoureusement pour, dans le cas échéant, traiter à un meilleur prix de vente. Mon objectif est donc de concevoir cet outil avec un maximum de rigueur et de précision pour répondre au mieux aux attentes du service étude de prix de l’entreprise. Le défi à relever est clair : mettre en place une nouvelle feuille de calcul frais de chantier à la fin de mon projet de fin d’étude. Cet objectif correspond à une réelle demande de l’entreprise : la recherche d’un maximum de précisions lors du chiffrage d’une affaire ainsi qu’un gain de temps. Pour y parvenir, des informations devront être récupérées sur un maximum de chantiers pour établir une feuille de calcul fonctionnant pour une majorité de chantiers SRC. Une fois ce travail de collecte d’informations effectué, un travail d’analyse sera réalisé pour mettre au point des modèles mathématiques permettant de simuler les dépenses en renseignant un minimum d’informations. Pour illustrer mon travail, une définition rigoureuse des frais de chantier sera établie après avoir présenté l’entreprise et ses différents services. Les principales évolutions de l’outil de calcul seront alors détaillées, explicitées et justifiées. Ces parties pourront également servir aux utilisateurs de l’outil de calcul pour l’apprivoiser et le comprendre.

8

2- Presentation de l’entreprise 1.1. Présentation du groupe VINCI Crée en 1899 par deux ingénieurs polytechniciens, Alexandre Giros et Louis Loucheur, VINCI est devenu aujourd’hui le premier groupe mondial de construction et de services associés. VINCI regroupe cinq entités :

Vinci Autoroutes Concession Vinci Concessions VINCI

Energies Contracting

Eurovia Vinci Construction

Figure 1 : organigramme du groupe VINCI – source d’informations : Intranet VINCI

VINCI emploie 190 000 collaborateurs dans une centaine de pays répartis sur les cinq continents. VINCI est connu à travers le monde grâce à des réalisations extraordinaires telles que : -

Le pont Rion-Antirion en Grèce, reliant deux plaques tectoniques en mouvement Tour Hines de la Défense, à Paris Le siège de France télévision à Paris Les métros de Rennes et Toulouse

Le Chiffre d’affaire 2010 du groupe VINCI s’élève à 33 376 millions d’euros. La répartition par entité de ce CA est le suivant :

9

VINCI Immobilier 603 M€

VINCI Autoroutes 4259 M€

VINCI Construction 13118 M€

VINCI Concession 838 M€

VINCI Energie 7102 M€

VINCI Autoroutes VINCI Concessions VINCI Energies Eurovia 7930 M€

Eurovia VINCI Construction VINCI Immobilier

Figure 2 : Répartition du chiffre d'affaire des différents secteurs d'activité du groupe VINCI – source d’informations : Intranet VINCI

1.2. VINCI Construction La société que j’ai eu l’occasion d’intégrer pour mon projet de fin d’étude est une entité de VINCI Construction. Leader en France et major mondial de la construction, VINCI Construction est le premier contributeur au chiffre d’affaire du groupe. Le secteur Construction du groupe réunit un ensemble de compétences dans les métiers du bâtiment, du génie civil, des travaux hydrauliques et des services. Son activité se répartit en trois composantes complémentaires : Un réseau de filiales locales (la France métropolitaine, avec Vinci Construction France, formée du rapprochement en 2007 de Sogea Construction et de GTM Construction, qui dispose d’un réseau de 370 centres de profit fortement ancrés sur leurs marchés régionaux et locaux.), des métiers de spécialité à haute technicité (les technologies spécialisées du génie civil avec Soletanche Freyssinet (structures, fondations et technologies du sol, ingénierie nucléaire) ; le dragage, avec DEME (détenu à 50 % par CFE) ; les infrastructures parapétrolières, avec Entrepose Contracting), le management de projets complexes, 10

avec VINCI Construction Grands Projets, qui intervient sur le marché mondial des grands ouvrages de génie civil et de bâtiment. Le résultat net du groupe est de 434 M€ grâce aux 72 000 salariés à travers le monde. En France, VINCI Construction compte 27000 Salariés et réalise pas moins de 9500 chantiers pas an. M. Gérard Bienfait, Ingénieur diplômé de l’ENSAIS est son président depuis janvier 2011. Le bâtiment est l’activité principale devant le génie civil – TP et les travaux hydrauliques :

66% bâtiment 24% 2%

8%

Génie civil - TP Hydraulique Métier de spécialité

Figure 3 : Répartition du chiffre d'affaire des différents secteurs d'activité de VINCI Construction – source d’informations : Intranet VINCI

1.3. SOGEA Construction VINCI Construction est issue du rapprochement entre deux filiales : SOGEA et GTM. L’entreprise qui m’a accueillie fait historiquement partie du groupe SOGEA. SOGEA Construction est née en février 2001 du rapprochement de SOGEA et de Campenon Bernard dans le cadre de la fusion de VINCI avec le groupe GTM. L’activité de SOGEA Construction est centrée sur 4 métiers : 

Le bâtiment : SOGEA Construction possède un savoir-faire reconnu dans le domaine des travaux neufs et de la réhabilitation, notamment en site occupé. Elle réalise aujourd’hui 50% de son chiffre d’affaires dans ce métier. Les domaines d’intervention y sont diversifiés : logements, bâtiments fonctionnels, bâtiments industriels, monuments historiques.

11



Le génie civil : dans le domaine des travaux publics et du génie civil, SOGEA Construction et ses filiales ont développé des solutions innovantes afin de relever les défis techniques inhérents à la réalisation de grands ouvrages d’art.



Les travaux hydrauliques : SOGEA Construction est aujourd’hui un des leaders français dans le secteur des travaux hydrauliques. Ses innovations portent aussi bien sur les techniques mises en œuvre sur les chantiers que sur les procédés qu’elle met au point dans le domaine du traitement de l’eau.



Les services : l’offre de services de SOGEA Construction englobe les aménagements et montages d’opérations et les offres de maintenance multiservices.

Son organisation repose sur :   

Une direction Bâtiment et Maintenance Ile-de-France qui regroupe les filiales franciliennes spécialisées dans le bâtiment et la maintenance industrielle, Une direction Travaux Publics France qui regroupe les travaux spéciaux, le génie civil lié à l’environnement, les travaux souterrains et le terrassement, Une direction Province qui regroupe près de 150 implantations réparties au sein de huit directions régionales, autonomes et responsables de leurs centres de profit.

1.3.1. Chiffres clés Voici quelques chiffres clés concernant SOGEA Construction pour l’année 2006, avant : Effectif : 13 000 salariés Chiffre d’affaire : 2 744 millions d’euros Résultat net : 103 millions d’euros

1.3.2. Organigramme fonctionnel de SOGEA Construction en Ile-de-France En Ile-de-France, SOGEA Construction est représentée par l’intermédiaire de quatre filiales spécialisées dans le Bâtiment et une cinquième dans la maintenance (Manei).

12

SOGEA Construction

BATEG

Compenon Bernard

MANEI

SICRA

SRC

Figure 4 : historique d'SRC

1.4. L’entreprise SRC J’ai intégré l’entreprise SRC pour réaliser mon projet de fin d’étude. SRC (Société d’Ingénierie et de Réalisation de Constructions) est une entreprise générale spécialisée dans la réhabilitation en Ile-de-France. L’adresse du siège social est la suivante : SRC Energy IV 34, Avenue de l’Europe BP 266 - 78 147 VELIZY Cedex Cette filiale regroupe une centaine de collaborateurs pour un chiffre d’affaire de 65 millions d’euros. Cette filiale VINCI se compose principalement de cadres et peu d’ouvriers. La majeure partie des travaux réalisés sur les chantiers est effectuée par des sous-traitants. SRC est composée de 140 employés dont la répartition est la suivante :

13

75%

ouvriers 19%

cadres

6%

Employés, Techniciens et Agents de Maitrise

Figure 5 : Répartition des effectifs SRC par fonctions

SRC possède une qualification Monument Historique (MH) lui permettant d’intervenir sur des patrimoines inscrits ou classés. Fort de ses compétences en matière d’ingénierie technique et de gestion de chantiers tous corps d’état, SRC axe son développement sur des maîtres d’ouvrages publics et privés à fort potentiel et à investissement récurrent. SRC s’intéresse à des marchés d’un montant de 1 à 15 millions d’euros. Riche d’une expérience en rénovation de plus de vingt ans, SRC réalise vingt-cinq chantiers par an. Cette entreprise réalise trois types de chantier : La réhabilitation (sa spécialité) mais aussi des chantiers de neuf et de mixtes.

12% 19% Réhabilitation 69%

Neuf Mixtes

Figure 6: répartition des types de chantier SRC

Ces chantiers sont réalisés dans à travers tous les secteurs d’activités : 14

10% 30% 22%

Scolaire Logement Bureau Santé

20%

Ouvrages fonctionnels

18%

Figure 7 : répartition des chantiers SRC par secteur d'activité

1.4.1. Organigramme fonctionnel de SRC L’entreprise SRC est composée de trois directions opérationnelles (DOP). J’ai intégré la DOP 2 dans le but de faire le lien entre les équipes travaux et études.

Service

financier

service étude

Direction technique (méthodes)

DIRECTION

DOP 1

DOP 2

équipes travaux

Commercial

Ressources humaines

DOP 3

Figure 8: Organigramme fonctionnel de SRC

Chacune des trois DOP est organisée de la même manière. Elles sont supervisées par un directeur opérationnel et sont composées de trois services : 15

-

Le service commercial Le service étude Les équipes travaux

1.4.1.2. Le service commercial : Ce service permet de décrocher des marchés et d’obtenir des chantiers. Il étudie les offres et les CCTP correspondant au savoir-faire de l’entreprise. Si le budget de l’opération, les travaux à réaliser et le délai correspondent au savoir-faire SRC, alors le dossier est transféré aux études de prix pour déterminer un budget et répondre à l’appel d’offre. 1.4.1.3. Le service Etudes de Prix Le service Etudes de Prix de la « DOP 2 » à laquelle je suis attaché est composé de cinq ingénieurs Etudes de prix. Chaque ingénieur travaille sur une affaire et fait régulièrement le point avec son supérieur au moment des bouclages des prix. L’ingénieur Etudes de Prix est l’un des pivots essentiels dans le traitement d’une opération. La réussite ou non d’une affaire dépend de son travail.

Lors d’une opération, l’ingénieur Etudes de prix : -

-

-

Analyse les pièces constitutives de l’appel d’offre (plans architecte, plans et pièces techniques, Cahier des Conditions Administratives Particulières (CCAP), Cahier des Conditions Techniques Particulières (CCTP)) ; Visite les lieux ; Contacte un métreur qui réalise les métrés nécessaires ; Détermine les prix unitaires (coût des matériaux et matériels), les temps unitaires (quantité de main-d’œuvre nécessaire pour réaliser une unité d’ouvrage) pour la réalisation du gros œuvre. Ces prix et temps unitaires correspondent aux Déboursés Secs Gros Œuvre (DS). Calcule les Déboursés des Corps d’Etat Techniques (CET) après avoir consulté plusieurs entreprises spécialisées; Chiffre les Déboursés des Corps d’Etat Architecturaux (CEA) après avoir consulté plusieurs entreprises ; Evalue les frais de chantier (moyens en matériel, frais de personnel, d’énergies et de consommables…) ; Etablit un planning général d’exécution des travaux.

Le client définit des besoins. Il les transcrit dans un document en détaillant lot par lot l’ensemble des taches à réaliser. Ce document appelé Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) est transmis à l’entreprise pour qu’elle puisse étudier le dossier. Le service étude l’analyse et le chiffre pour établir un budget concernant ce chantier. Lors de son étude, il est en contact avec le client afin de bien comprendre les problématiques du projet, d’établir une analyse de risques et de monter un dossier technique correspondant aux 16

attentes de celui-ci. Parallèlement à cela, l’ingénieur Etudes s’attache à trouver des solutions en variantes (techniques ou architecturales) afin de pouvoir proposer des baisses de coûts de construction en phase de négociation. Une fois calculés les Déboursés Secs (DS) Gros Œuvre, corps d’état technique et architecturaux (CET et CEA) puis additionnés les Frais de Chantier, il ne reste plus qu’à appliquer la totalité des valeurs du « chapeau » (frais généraux, dépenses administratives et financières puis bénéfices) pour déterminer le Prix de vente (PV) hors taxes qui sera remis au client. Une marge sur le chantier est donc fixée comme objectif. 1.4.1.4. Equipe travaux Les équipes travaux sont chargées de réaliser les travaux obtenus par SRC. Il s’agit principalement d’un travail d’encadrement puisque l’entreprise possède peu de main d’œuvre propre. Elles sont constituées par DOP d’un directeur de travaux, d’ingénieurs travaux principaux, d’ingénieurs travaux et de conducteurs de travaux.

1.4.2. Lien entre les différentes équipes Le service étude rédige un document détaillant l’ensemble des budgets par article du CCTP. Cette première étude permet de déterminer le prix de vente et donc, de prévoir un budget pour le chantier. Une première réunion est alors organisée entre le service étude et l’équipe travaux pour discuter de ce budget : la passation. Sont alors expliquées les variantes proposées par le service étude (par exemple, l’utilisation de mur de 18 plutôt que de 20 cm comme préconisé dans le CCTP) et les impasses. Le document de passation est structuré de la manière suivante : - 1 : Description de l’opération - 2 : Intervenants - 3 : Données contractuelles - 4 : Document remis au client - 5 : Intervenant de l’étude - 6 : Déboursés - 7 : Frais de chantier - 8 : Feuille budget et marge - 9 : Offres consultations - 10 : Analyse de risques et améliorations - 11 : Recommandations commerciales

Les chapitres 6 et 7 sont les deux chapitres qui me concernent pour mon étude. Le document est remis à l’équipe travaux qui se lance alors dans une phase de préparation de chantier. La consultation des sous-traitants, la proposition de variantes au client, l’étude du projet permet à l’équipe travaux d’annoncer le budget qui lui semble nécessaire à la réalisation du projet. Une seconde réunion est alors organisée pour analyser la différence entre les budgets définis par les études et celui des travaux. Un objectif est alors annoncé. Nous pouvons schématiser ce processus de la manière suivante : 17

Client

Définition du besoin rédaction d'un CCTP

Appel d’offre

Résultat réellement réalisé Réalisation des travaux

Service Etude: BUDGET

Bilan financier

Obtention du marché Objectif

Passation Equipe travaux

Phase préparation du chantier Figure 9: processus de déroulement d'une affaire depuis la phase étude jusqu'à la réalisation des travaux

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2. La problematique Lors de la phase étude, les ingénieurs études de prix chiffrent un projet en suivant des plans architectes et le CCTP. Lorsque l’affaire est remportée, les équipes travaux doivent se tenir au budget déterminé par le service étude. Une erreur lors de l’étude est très préjudiciable : si le chiffrage est trop important, l’affaire est traitée avec un concurrent, inversement, si le budget libéré est trop juste, les équipes travaux ne parviennent pas à réaliser les travaux avec le budget à leur disposition : le prix de vente n’est pas suffisant. Dans le contexte actuel où les marchés sont peu nombreux, les entreprises répondent avec des marges limitées, parfois nulles, voir négatives s’il y a un manque d’activité. L’entreprise peut alors être amenée à perdre de l’argent en cas d’erreur lors de la phase étude de prix. C’est pourquoi il est fondamental de se rapprocher au maximum de la réalité du terrain lors du chiffrage. L’ensemble des dépenses doit être anticipée et maitrisée. Lorsque le chantier est terminé, les Déboursés Secs Gros Œuvre, et tous corps d’état peuvent être comparés aux dépenses réelles. Les écarts sont relativement faibles et satisfaisant. Grâce à de nombreuses consultations et une bonne connaissance de la construction, le service étude est capable d’établir avec précision les débours et d’obtenir des dépenses proches de la réalité du terrain : celles obtenues par les équipes travaux. Cette précision permet à la direction de SRC d’anticiper les critères financiers des opérations et d’anticiper au mieux les marges réalisées. Cependant, un aspect du calcul du budget échappe à cette précision : les frais de chantiers. Le service étude s’est aperçu qu’il y avait une disparité entre les dépenses sur le chantier et les budgets anticipés. Cette somme n’est pas négligeable puisqu’elle représente en moyenne 20% du prix de vente. Dans la prochaine partie, nous trouverons une définition précise de ce que sont les frais de chantier.

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2.1. Définition des frais de chantier Encadrement

chef de service / chef de groupe / Ingenieur(s) travaux principal / ingénieur(s) travaux

Maitrise

chef(s) de chantier / chef(s) d'équipe / aide(s) chef de chantier

M.O.I

Conducteurs d'engins / montage démontage de grues, de banches et de passerelles / implantation traçage / manoeuvres

Grues

transport / montage / démontage / fondations / Réception / contrôle technique / vérification equipements

Autres moyens de levage

grues mobiles / Transport montage démontage monte materiaux, lift, plate formes /installation nacelles

Petits matériels

pompe à béton / compresseur /

Echafaudages, étaiements

echafaudages / tour escalier chantier / Tour escalier public / passerelles en console / Etaiements

transpalette / ...

Locations

FRAIS DE CHANTIER

Securité

Coffrages

garde corps / extincteur / fermeture ascenceurs / ...

coffrage planchers / coffrage voiles / coffrage poutres / ...

Coffrages

Achats Petits matériels

Cantonnement

Aménagement dans existant / Bungalows / Roulotte de chantier / Aménagement divers

Installations Voiries et clotures - eau / électricité / eclairage /

Cantonnement

téléphone / consommation bureaux / ...

Prorata Chantier

carburant / bennes / frais de voirie

Figure 10 : Définition des frais de chantier

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Détaillons le contenu de chacun de ces articles en illustrant nos propos dans un exemple simple. Attention, cet exemple donne des pistes de réflexion et n’est en rien une liste exhaustive de l’ensemble des articles de la feuille de calcul des frais de chantier.

2.2. Encadrement et maîtrise Ces deux chapitres permettent d’imputer au chantier toutes les dépenses dues à l’encadrement et le personnel non « productif » du chantier. Les salariés inhérent à la réalisation des travaux sont directement imputés sur le chantier et ne font pas partie du « chapeau ». Le reste des frais fixes du personnel non productif SRC est comptabilisé dans le chapeau. Le chapeau permet l’imputation au chantier d’une partie de l’ensemble des dépenses de l’entreprise qui ne sont pas inhérentes au chantier. Ainsi, les salaires des employés du siège (secrétaires, service gestion, direction), les dépenses occasionnées par le fonctionnement du bureau (photocopieuse, fax, électricité, location de voiture pour le personnel…) sont payés par les chantiers. Ce chapitre n’est pas à améliorer. Lors de l’étude du dossier, les équipes études façonnent un planning des différents lots et travaux à réaliser. L’encadrement du chantier va dépendre de ce planning, mais également de facteurs tels que la difficulté et de la technicité du chantier ou du délai. Par ailleurs, les prix unitaires de chacun des membres de l’encadrement et de la maîtrise sont parfaitement connus par le service des ressources humaines et mis à jour régulièrement. Illustration : Prenons l’exemple d’un chantier de Neuf SRC, sur une durée de 10 mois. Sont imputés sur le chantier un ingénieur travaux principal à mi-temps et un ingénieur travaux sur l’ensemble du chantier, un chef de chantier à plein temps pendant la phase gros oeuvre, ainsi qu’un stagiaire pendant 2 mois. On obtient alors sur la feuille de calcul frais de chantier le décompte suivant : Prix unitaire

durée Coût total de la maitrise Figure 11: extrait de la feuille frais de chantier, chapitres 1&2: Encadrement et maitrise

Pour des raisons évidentes de confidentialité, les prix unitaires ont été censurés.

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2.3. M.O.I Il s’agit de prendre en compte l’ensemble de la Main d’Œuvre Indirect du chantier. Certaines taches nécessitent de la main d’œuvre qui n’est pas nécessairement répertoriée dans les débours. Lorsque l’ingénieur étude de prix chiffre une affaire, il doit penser à chacune des taches à exécuter sur le chantier pour réaliser l’ouvrage mais doit également se poser la question de la main d’œuvre nécessaire pour chacune de ces taches. Une partie de cette main d’œuvre est entièrement consacrée à la réalisation de l’ouvrage : c’est la main d’œuvre directe. La main d’œuvre directe est valorisée en débours. Ce chapitre permet de considérer les coûts du travail qui ne peuvent être directement liés à la réalisation mais qui lui sont nécessaires, ce sont des frais généraux de fabrication. Illustration : Reprenons le chantier de gros œuvre de Plaisir (78), et plus précisément le bétonnage de voiles banchés : une partie de la main d’œuvre est prise en compte dans les débours : le temps de coffrage et de ferraillage par exemple. Or, pour pouvoir utiliser ces banches, il a fallu les assembler lors de la livraison, les déplacer à l’aide de la grue, assembler des rehausses et sous hausses en fonction de la hauteur de certains voiles, puis les désassembler en fin de chantier. Ainsi, doit figurer dans la M.O.I la main d’œuvre suivante : -

Le grutier Le temps d’assemblage des banches Le temps d’assemblage intermédiaire Le temps de désassemblage des banches

2.4. Location et achat Un chantier nécessite de l’outillage, du matériel, des prestations… Certains sont achetés, d’autres loués. Le coût du matériel n’est pas pris en compte dans les débours. Les débours permettent de chiffrer la réalisation d’un ouvrage en prenant en compte la main d’œuvre pour le réaliser, la matière première… Ces deux chapitres (Achat et Location) répertorient et comptabilisent l’intégralité du matériel nécessaire au bon déroulement du chantier. Il s’agit frais de matériel non affectable. Illustration : Continuons avec l’exemple des voiles banchés : la feuille frais de chantier permet d’anticiper les dépenses liés à l’ensemble du matériel nécessaire à cette étape : de la location de la grue et des banches à la location d’une aiguille vibrante. Pareillement, pour cette étape le chapitre achat répertorie l’intégralité des dépenses comme (liste non exhaustive) : l’achat des mannequins, des aimants, du bois pour les coffrages traditionnels…

2.5. Installation On retrouve dans cet article l’ensemble des frais liés à l’installation de chantier. Il s’agit de la location pour la base vie, les travaux sur la voirie (clôtures, marquage temporaire,…) pour la mise en sécurité du chantier. Illustration : Il faut prévoir une base vie pour l’ensemble des ouvriers, ce qui a un coût. 22

2.6. Prorata Cet article permet de chiffrer l’ensemble des dépenses liées aux consommations du cantonnement et du chantier de manière générale. En résumé cet article rassemble l’ensemble des frais communs aux entreprises pour l’exécution du chantier tels que l’électricité, l’eau, le téléphone. Illustration : Pour la réalisation du gros œuvre, il faut alimenter la grue en électricité.

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3. Outils de calcul « frais de chantier » 3.1. Outils existant Les équipes étude de prix travaillent actuellement sur un fichier qui ne les satisfait plus. D’une part, les études doivent se faire rapidement et avec précision ce que ne permet plus l’ancien outil, d’autre part, les articles ne correspondent plus aux attentes des ingénieurs études de prix. Les points à améliorer sont les suivant : -

Vérification des prix unitaires pour les articles courants. Les articles plus exceptionnels nécessitent une consultation approfondie. Automatisation de certains articles pour un gain de temps Ajout d’articles pour répondre aux exigences des nouveaux chantiers et obtenir une liste exhaustive (autant que possible) des dépenses occasionnées par un chantier Détailler les articles pour limiter les ambiguïtés

Un premier travail de modernisation a été réalisé sur cet outil par une étudiante ESTP en PFE en 2008, mais inachevé.

3.2. Objectif Le but de mon PFE est donc de finaliser la feuille de calcul permettant d’approximer les dépenses « frais de chantier ». Cette feuille Excel sera par la suite utilisée par le service étude pour rendre plus appropriée l’estimation quantitative et financière des divers points compris dans les « frais de chantiers ». Basée sur l’ancien outil de travail, je dois la rendre plus pertinente à la fois sur la forme (lisibilité, facilité d’utilisation) et sur le fond : actualiser les prix, mieux anticipé le coté quantitatif (adaptation des frais de branchement et de consommation en fonction de la nature du chantier). Les services étude de prix des trois DOP désirent pouvoir utiliser cette nouvelle feuille à la fin de mon projet de fin d’étude. Si mon travail abouti sur un outil efficace, le service étude de prix pourra alors répondre aux appels d’offres de manière précise et proposer des budgets pertinents aux équipes travaux.

3.3. Difficultés 3.3.1. Des chantiers très divers Nous avons vu dans la présentation de l’entreprise qu’SRC réalisait des chantiers très variés : de la réhabilitation et du neuf, aussi bien des bureaux que des logements ou du médical… L’outil de calcul de la feuille « frais de chantier » doit être commune à l’ensemble des chantiers SRC. Il faut que l’outil soit flexible pour s’adapter à chacun d’entre eux.

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3.3.2. Grande clarté du document Malgré la grande diversité des chantiers à couvrir, le document ne doit pas être trop long à remplir et être très lisible pour faciliter son emploi aux futurs utilisateurs des services études. Le premier travail est de réaliser une liste exhaustive de l’ensemble des dépenses à prendre en compte dans les frais de chantier. Pour cela, je dois prendre contact avec les équipes travaux de divers chantiers pour connaitre leurs dépenses. De nombreuses notes seront ajoutées au document pour guider les utilisateurs et facilité la prise en main du nouvel outil. En parallèle, un « guide d’utilisation » sera à leurs dispositions pour connaitre l’intégralité des hypothèses et garder un œil critique sur cette feuille de calcul des frais de chantier.

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4. Architecture de la feuille de calcul 4.1. Trois onglets Contrairement à l’ancienne feuille de calcul, la nouvelle se décompose en trois onglets :  La BM  Les frais de chantier  L’onglet source

4.2. Onglet « BM » Ce premier onglet est un condensé d’information. On y trouve le prix de vente avec la part de chaque lot (les déboursés), la marge, les impasses et les variantes proposées au client pour réduire les coûts de son ouvrage mais aussi les frais généraux de l’entreprise et les frais de chantier.

4.3. Onglet « source » L’onglet source permet à l’utilisateur de caractériser le chantier qu’il veut chiffrer. Certaines grandeurs sont récurrentes dans les calculs de frais de chantier. Pour cela, cet onglet intitulé « source » est à remplir en premier lieu. Cet onglet permet à l’ingénieur étude de prix de ne renseigner qu’une seule fois les données.

4.3.1. La surface hors œuvre L’une des premières informations à informer pour que l’outil fonctionne est la surface et le nombre de niveaux des bâtiments à construire ou à réhabiliter :

Figure 12: extrait feuille de calcul frais de chantier, surface des bâtiments

Les éléments constitutifs ou non de la SHO sont les suivants :

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éléments constitutifs de la SHO les sous-sols les stationnements dans la construction les terrasses à plus de 0,60 m du sol naturel les balcons, les loggias les surfaces non closes en rez-de-chaussée les niveaux intermédiaires les toitures terrasses les combles

éléments non constitutif de la SHO les auvents les terrasses à moins de 0,60 m du sol naturel vide occasionné pars par les trémies d'escaliers les cabines d'ascenseurs acrotères, bandeaux, corniches ou marquises

Figure 13 : tableau définissant la SHO

Cette information est capitale pour la suite de la feuille de calcul. Nombre d’articles utilisent cette information pour être chiffrés.

4.3.2. Le taux horaire moyen L’utilisateur doit également renseigner le taux horaire moyen de la main d’œuvre. Celui-ci est disponible au service des ressources humaines de l’entreprise et est régulièrement remis à jour.

4.3.3. Le planning Ce planning se présente sous la forme suivante :

Repère A

Repère D

Repère B

Repère C

Figure 14: extrait feuille de calcul frais de chantier, planning

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L’exemple du 2.2. a été repris pour illustrer, rappel : durée de 10 mois avec un ingénieur travaux principal à mi-temps et un ingénieur travaux à temps plein sur l’ensemble du chantier, un chef de chantier à plein temps pendant la phase gros oeuvre, ainsi qu’un stagiaire pendant 2 mois. Les zones colorées en vert sont les informations que l’utilisateur doit compléter. Il faut dans un premier temps complété le repère A par les lettres suivantes : -

"P" : Préparation "PN" : 0.5P+0.5N "N" : Neutralisation (Désamiantage/Déplombage) "NG" : 0.5N+0.5G "PG" : 0,5P+0,5G "G" : Gros œuvre "GC" : 0.5GO+0.5C "C" : Corps d'état sec "NC" : 0.5N+0.5C

Les durées de chacune des phases sont alors obtenues directement. Il faut ensuite compléter l’imputation de la maitrise et l’encadrement (repère B) ainsi que les moyens de levage sur le chantier (repère C). Les quantités de nombreux articles peuvent alors venir être automatisé grâce à ce planning. Il suffit de faire références aux durées de chaque article calculées dans le repère D. Par exemple, nous connaissons la durée de location de la grue, nous connaissons alors la durée de location du matériel inhérent à la grue grâce à ce tableau. Nous avons vu que l’utilisateur rentrait dans le planning général du chantier, les mois de gros œuvre ou de corps d’état, mais aussi des renseignements concernant l’encadrement. Toutes ces informations renseignent automatiquement les chapitres « ENCADREMENT » et « MAITRISE » de l’onglet frais de chantier. Avec l’exemple prit précédemment, nous obtenons :

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Lorsque l’onglet source est intégralement complété, l’utilisateur peut alors se consacrer aux frais de chantier à proprement parler, article par article.

4.4. Onglet « frais de chantier » L’outil de calcul des frais de chantier se décompose en 7 chapitres détaillés lors de la définition. Ces chapitres se succèdent sur la feuille Excel. Nous avons défini les frais de chantier dans une partie antérieure, les articles qui le composent seront détaillés ci-après :

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5. La grue 5.1. Location 5.1.1. Location de la grue La grue est l’une des importantes dépenses de la phase de gros œuvre. Cependant, il est impossible d’automatiser cet article puisqu’un trop grand nombre de paramètres influe sur le coup mensuel d’un tel engin. Ses caractéristiques géométriques (hauteur sous crochet et longueur de la flèche), sa puissance (tonnage maximum, tonnage en bout de flèches) son installation (embase scellée ou non) et ses équipements (système de gestion des interférences, système anticollision) interviennent dans le prix de location. C’est pourquoi il est impératif dès la phase d’étude de consulter pour obtenir un prix. Les consignes du groupe Vinci imposent de louer la grue chez le fournisseur de matériel SOLUMAT. Une liste non exhaustive de trente-sept grues disponible au dépôt a pu être dressée avec un tarif mensuel à titre indicatif. Ces grues sont classées en fonction de leur puissance, exprimée en tonne*mètre. La puissance d’une grue est le résultat du poids de la charge maxi multiplié par sa portée. Les constructeurs donnent la plus grande valeur.

5.1.2. Equipements de la grue La grue n’est pas le seul élément à louer. Il faut également prévoir l’ensemble des équipements de la grue nécessaire pour un chantier. Voici la liste du matériel prévu dans la feuille frais de chantier : -

Voie de grue Signalisation aéroportuaire nocturne, à prévoir si la grue se trouve dans un couloir aérien Projecteur pour grue* Radio commande Talkie-walkie* Benne à béton* Benne à terrassement Elingues* Palonnier Fourche à palette* Nacelle d’évacuation pour blessé* Panier de manutention

Chacun de ces prix ont été actualisés en fonction des visites de chantiers que j’ai faites lors de mon PFE. Chaque article ayant la mention « * » est automatisé. Ils sont inhérents à la location d’une grue. De même, les palonniers sont loués dès lors qu’il y a des éléments préfabriqués sur le chantier (information renseignée en rubrique location).

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5.2. M.O.I 5.2.1. Montage/démontage de la grue Lors du montage de la grue, l’entreprise doit mettre deux ouvriers à dispositions des équipes de ⁄ montage extérieures :

5.2.2. Fondations Les fondations de cette grue requièrent de la main d’œuvre propre à SRC. Les retours chantiers ont permis d’obtenir une moyenne de 44h pour la construction de fondations pour un massif en béton armé ou de longrines. Pour des fondations particulières (pieux, micropieux), SRC fait appel à une entreprise spécialisée. L’ensemble fondation comprenant main d’œuvre et matière première sera compté à la suite de l’article de location de la grue. Les fondations doivent être démolies dans le cas où il s'agit d'un chantier vert. Une autre solution technique est de faire les fondations plus basses. Les fondations gênent l'écoulement des eaux, le développement des racines etc… c’est pourquoi un article est disponible pour prévoir ou non de la main d’œuvre à cet effet.

5.3. Achat L’entreprise prévoit d’acheter systématiquement un pavillon pour installer en haut de la grue pour une bonne visibilité de l’entreprise, ainsi que différents panneaux et bâches.

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6. Les banches 6.1. Ancien outil 6.1.1. Location Pour obtenir la quantité de banches à louer, l’utilisateur doit faire une étude méthode relativement approfondie pour déterminer la quantité des différents éléments à louer : -

Banches de hauteur 2.80m (quatre largeurs : 2.4m ; 1.25m ; 0.9m ; 0.625m) Sous hausses de hauteur 0.5m (quatre largeurs : 2.4m ; 1.25m ; 0.9m ; 0.625m) Sous hausses de hauteur 1m (quatre largeurs : 2.4m ; 1.25m ; 0.9m ; 0.625m) Rehausses de hauteur 0.5m (quatre largeurs : 2.4m ; 1.25m ; 0.9m ; 0.625m)

6.1.2. MOI L’assemblage des banches et leur démontage en fin de gros œuvre sont pris en compte avec une cadence de 64h pour 112 m² de banches.

6.1.3. Limite de l’outil Certains éléments de location sont manquants et doivent impérativement être ajouté. A chaque chantier, l’ingénieur étude de prix doit avoir un raisonnement quant à la quantité de banche à louer. Ce travail prend du temps et peut amener des erreurs. Un outil automatisé et fiable serait une grande progression.

6.2. Amélioration de l’outil 6.2.1. Location Que ce soit un chantier de neuf ou de réhabilitation, la quantité de banches à louer ne dépend que de l’avancement par jour et des hauteurs des voiles à bancher. L’idée du nouvel outil « frais de chantier » étant de gagné du temps, l’utilisateur ne rentrera que ces deux grandeurs ainsi que la durée de location. Par ailleurs, en recoupant les informations de plusieurs chantiers, le matériel loué est le suivant : -

Des banches de 2.8m de hauteur de trois largeurs différentes : 0.625m ; 1.25m et 2.5m Des sous hausses de 1.00m de hauteurs pour les trois mêmes largeurs Des rehausses de 0,50m et de 0,30m de hauteurs toujours pour les mêmes largeurs

Le retour chantier a permis de tirer les proportions de location des différentes largeurs. On a alors comme répartition : -

70% de 2.5m 20% de 1.25 10% de 0.625m

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Ces proportions ont été confirmées par les retours chantier mais également par le bureau des méthodes de SICRA – VINCI CONSTRUCTION. Enfin, pour palier au phénomène de banches « dormantes » (liés aux choix architecturaux du bâtiment, ou à d’éventuels problèmes sur des banches…), nous considérons environs 20% de perte : on raisonne avec un linéaire à coffrer = linéaire à coffrer réel*1,2. Un coefficient permet de simuler l’influence de l’architecture sur la location des banches : une architecture compliquée (beaucoup d’angles, des noyaux durs…) entraine obligatoirement une location supplémentaire. L’utilisateur renseigne un coefficient « λ » (λ=1 si l’architecture est simple, λ=1,2 sinon) qui influe sur la quantité de banches à louer. Avec ces informations, il est possible d’anticiper la quantité de banches nécessaire sur un chantier en suivant le raisonnement suivant: Soit « L » le ml de voiles à bancher par jour : on major par 1,20*L - Soit « a » la quantité de banches de 2,50 à louer - Soit « b » la quantité de banches de 1,25 à louer - Soit « c » la quantité de banches de 0,625 à louer Nous avons le système suivant : (1) (2) (3) (4) D’où, d’après * (1) ; (2) et (3) ] :

Et, d’après [ (1) ; (2) ; (3) et (4) ] :

Cette méthode n’est correcte que pour des voiles de hauteur 2,8m de hauteur sont nécessaires.

. Au-delà, plusieurs banches de

Attention : pour une question de logique, les grandeurs « a », « b » et « c » doivent être paires. Utilisation de sous-hausse et de ré-hausses : Pour des raisons de sécurité, il est interdit de superposer deux sous-hausses ou deux ré-hausses. Leur utilisation en fonction de la hauteur de voile à bancher suit donc les tableaux ci-après :

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Figure 15: nombre de banches de 2.8m de hauteur, de sous-hausses de 1.00m et de ré-hausses de 0.30 et 0.50m en fonction de la hauteur du voile

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Pour plus de flexibilité pour la location, trois phases de bétonnage de voiles peuvent être renseignées dans la feuille de calcul. Pour chacune d’entre elles un avancement, une durée et une hauteur doivent être indiqués. A la location de banches s’ajoute la location des compas écarteurs. Il faut compter un compas par paire de banches louées. Par ailleurs, un angle peut être loué en fonction du linéaire de banche sur le chantier.

Illustrons ces propos avec un exemple simple :

Figure 16: banche à compas assemblée Outinord

Soit des voiles de 4,1m de hauteur à bancher avec un avancement de 20 ml/jour, on obtient : (Remarques : les chapitres phase 2 et phase de grandes hauteurs ne sont pas déployés, les PU et Coûts sont masqués pour des raisons de confidentialités)

Figure 17: extrait de la feuille de calcul frais de chantier, location de banches

6.2.2. MOI Comme nous l’avons défini précédemment, il s’agit de considérer l’intégralité de la main d’œuvre utile à la réalisation des voiles mais pas directement imputable. Il faut donc considérer la main d’œuvre nécessaire à l’assemblage des banches lors de la livraison sur le chantier : installer les passerelles, les échelles, les pieds stabilisants, les compas… mais également les interventions 35

d’assemblage en cours de chantier pour les hauteurs variables comme les ré-hausses, sous-hausses et voiles de grandes hauteurs. D’après un retour chantier, il faut 3 jours à trois ouvriers pour assembler 50ml de banches, soit 63h pour 140m². Partant de cette donnée, on obtient les temps d’assemblage pour toutes les quantités de banches. Pour notre exemple ci-dessus, on obtient 75h de main d’œuvre avec un prix unitaire égale au taux horaire moyen des ouvriers sur le chantier. Cet article est automatisé en fonction des banches louées : un assemblage prévu pour la phase 1, un autre pour la deuxième phase et un pour les voiles de grandes hauteurs. Le bétonnage de voiles entraine la location de matériel complémentaire : une grue ainsi que l’ensemble des outils lié au bétonnage (comme par exemple les tuyaux de bétonnage ou même une aiguille vibrante) mais également des accessoires pour le réglage (clés, tiges filetés, aimants…). Il n’est pas très intéressant de détailler ces articles : leur quantité est fonction du nombre de grue et du linéaire de banches louées. Les prix unitaires de chacun des articles ont été vérifiés (et corrigés le cas échéant) en comparants les factures de différent chantiers.

6.3. Location supplémentaire Dans certaines conditions, des équipements doivent être loués pour la réalisation des voiles. Pour bancher des voiles en façade, des passerelles peuvent être louées, ou dans certaines dispositions, des tours d’étaiements sont plus judicieuses. De même, pour la réalisation de la cage d’ascenseur, un podium d’ascenseur doit être monté, il faut le prévoir en location.

6.3.1. Les passerelles Pour réaliser les voiles banchés en façade, il est parfois nécessaire de louer des passerelles pour travailler en sécurité. 6.3.1.1. Ancien modèle L’utilisateur était libre d’informer la quantité minimale utile sur le chantier. Or, il est interdit d’optimiser la location en organisant des rotations comme pour les banches. Le fournisseur de matériel VINCI-SOLUMAT refuse la location sans plan méthode de pose des passerelles. Note : La CRAM impose la location d'un nombre de passerelles suffisant pour sécuriser l'intégralité du bâtiment 6.3.1.2. Amélioration Il suffit à l’utilisateur de rentrer le périmètre du bâtiment pour obtenir la quantité de passerelle à louer. Pour le transport des passerelles un plateau transporte 2 piles de 3 niveaux de passerelles de 8m, soit : 48 ml par transport. Il faut veiller à ce que les modèles de location respectent toujours les indications, les recommandations et les obligations dictées par les organismes officiels tel que la CRAM.

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6.3.2. Tour d’étaiement pour ouvrage verticaux

Hauteur sous banche

6.3.2.1. Location Illustrons tout d’abord un cas ou des tours d’étaiement peuvent être louées pour bancher un voile en façade.

Linéaire au sol Figure 18 : exemple d'utilisation de tour d'étaiement pour coffrage d'éléments verticaux

Données :  Dimension d’une tour d’étaiement : 1,2m x 1,6m, hauteur réglable par vérins  1,2 mètre MAXIMUM entre deux tours d’étaiement Soit :  L le linéaire au sol  H la hauteur sous banches  N le nombre de module de tours maximum  l le linéaire de tour

D’où : (

)

La location de garde-corps périphériques est également à prévoir, tout comme les poutrelles (2*3,30m par tour d’étaiement) pour supporter le platelage bois. 6.3.2.2. M.O.I. La main d’œuvre indirect pour les tours d’étaiement est détaillée dans les articles concernant le coffrage de planchers ultérieurement. [Voir 10. Coffrages pour plancher] 6.3.2.3. Achat Le platelage bois est à prévoir. La surface est facilement obtenue en multipliant la longueur au sol L par la largeur d’une tour : 1,60m.

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7. Note sur la securite : La sécurité est un élément fondamental sur les chantiers. Mais cela a un coût. Il faut la prendre en compte dans le budget du chantier lors de la phase d’étude du dossier. C’est pourquoi de nombreux articles pour la sécurité des ouvriers mais aussi des personnes extérieures au chantier existent. Nous pouvons citer entre autre l’achat des équipements individuels de sécurité, les barrières pour clôturer le chantier, la location de potelets pour les protections collectives, l’achat des planches rouge. La location des éléments de sécurité est relativement simple à estimer en suivant les textes officiels imposés par la CRAM (comme pour l’exemple des passerelles). Il est plus difficile de quantifier la main d’œuvre nécessaire à la mise en sécurité permanente du chantier. Il n’existe pas « d’homme sécurité » sur le chantier. Chaque ouvrier participe à la sécurité sur le chantier. Cependant, il faut estimer le nombre d’heures utile à cet effet. Mais attention, cela peut avoir un effet pervers. En effet, lorsque le chantier est gagné par le service étude, le budget établi est transféré aux équipes travaux. Il ne faut en aucun cas qu’un article sécurité prévoit un budget en nombre d’heures. En effet, si ce budget est atteint, les équipes travaux seront tentées de faire des économies en négligeant la sécurité pour ne pas dépasser le budget. VINCI ne peut pas se permettre de faire des économies au dépend de la sécurité de ses compagnons. Illustrons ces propos par un exemple, celui des potelets pour la mise en sécurité des terrasses. Comme énoncé dans les paragraphes précédents, le matériel à louer est compté dans les frais de chantier. Cependant, il n’y apparaît pas d’article main d’œuvre indirect pour l’installation des potelets, des planches rouges et autres tubes métalliques pour garde-corps. Le temps nécessaire à leur installation n’est pourtant pas directement imputable à la réalisation d’un ouvrage… Chacune de ces taches est intégrée à la main d’œuvre directe pour la réalisation des voiles. Cela permet de libérer un budget pour la sécurité en ne présentant aucune limite budgétaire visible aux équipes travaux. Cette méthode a été formulée par la direction suite à une concertation avec les équipes travaux. Ce raisonnement montre à quel point les entreprises telle qu’SRC cherchent à sécuriser un maximum leurs chantiers.

Figure 19 : logo "la sécurité d'abord!" du groupe VINCI Construction

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Concernant le matériel de sécurité à louer :

7.1. Location et achat du linéaire de gardes corps périphériques Il s’agit de rentrer le périmètre du bâtiment. En effet, il faut systématiquement sécuriser l’intégralité du bâtiment. Cette quantité n’est à rentrer qu’une seule fois par l’utilisateur mais servira à la fois à la location des potelets et à l’achat des planches rouges. On compte un potelet tous les 1,20 mètre linéaire de garde-corps, un niveau de planches rouges pour les plinthes et deux rangées de tubes métalliques pour garde-corps périphériques.

7.2. Location des garde-corps des dalles alvéolaires et prédalles  

8 unités pour la pose de prédalle, 4 d’un côté de la prédalle, 4 de l’autre. Pour les dalles alvéolaires, un potelet tous les 1,2 mètre des deux côtés de la dalle (arrondi sup de la longueur des dalles / 1,2)

Comme expliqué précédemment, il n’y a pas de main d’œuvre indirect à prévoir. La pose de ces éléments de sécurité est à prévoir dans les déboursés, dans le temps de mise en œuvre.

7.3. Location des barrières grillagées pour protection d’ascenseur Note : La CRAM impose un modèle unique de barrière grillagée pour protection. Prochainement, la barrière grillagée du niveau le plus bas devra être équipée de porte pour accès blessé en cas de chute, article prêt mais en attente de retour prix SOLUMAT Leur quantité est automatisée : l’utilisateur doit rentrer le nombre de cage d’ascenseur dans la construction.

7.4. Protection des personnes extérieures au chantier L’ensemble des barrières pour la protection du chantier aux personnes extérieures est prévu dans les frais de chantier. On distingue plusieurs types de barrières, de différentes grandeurs, mobiles ou non, des portails, des passages piétons couverts, des travaux de voirie… Pour chaque article il faut également comptabiliser de la main d’œuvre. Des travaux de voirie peuvent également être faits dans le but de sécuriser le périmètre du chantier. Il n’est pas rare de voir des marquages provisoires de passage piétons, de place de parking ou de circulation. L’utilisateur rentre alors les quantités qui correspondent le cas échéant.

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8. Les tire-pousses Un autre élément ne doit pas être oublié en location : les tires-pousses. Ils jouent à la fois un rôle pour la sécurité du chantier avec la stabilisation des éléments, et un rôle dans la mise en œuvre de certains éléments pour le respect des règles de l’art.

8.1. Ancien outils Il n’existe pas d’article concernant les tirant-poussants. Il faut donc le créer de toute pièce. Ce genre d’oubli crée des dépenses sur le chantier hors-budget.

8.2. Voiles de grandes hauteurs 8.2.1. Location du matériel Il faut comprendre l’utilisation des tirant-poussants pour envisager la location :

Figure 20: documentation technique Outinord, banches B8000EV, www.outinord.fr

On remarque qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser des tire-pousse pour des voiles banchés à l’aide d’un seul niveau de banche 2,8m. D’après les tableaux précédents, pour toute hauteur de voile superieur à 4.3m, il est nécessaire de disposer de tirant-poussants. La quantiter à avoir à disposition sur le chantier est fonction de la cadence mais également de la fréquence des tirant-poussants.

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Figure 21: documentation technique Hunnebeck, www.hunnebeck.fr

Pour des voiles de grande hauteur (jusqu’à 6,60m), la stabilité est assurée par deux tire-pousse : un en pied de banche, l’autre en hauteur. Pour des banches plus grandes, l’ingénieur étude de prix devra consulter un bureau des méthodes. Cependant, cette limite n’est pas très contraignante chez SRC car les voiles de grandes hauteurs ne sont réalisés qu’exceptionnellement. Par ailleurs, l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) stipule dans son formulaire E3M01-79 que « pour chaque élément de coffrage isolé et pour une longueur de banche de 5m maximum, il faut au minimum deux stabilisateurs, écartés d’une distance sensiblement égale à la moitié de la longueur de la banche. Pour des longueurs de banches supérieures à 5m, la distance entre deux stabilisateurs ne devra jamais dépasser 2,50m ». On distingue deux tire-pousses : ceux en tête de banche (B) et ceux en pied (A). La location de ces éléments n’a pas le même prix unitaire, c’est pourquoi il faut les distinguer. On remarque tout de même que la quantité de tire-pousse (A) 100/290 cm et la même que celle de (B) de 300/700 cm. Soit « a » la quantité de (A) et « b » la quantité de (B) ; donc a = b. La boucle ne fonctionne que si la hauteur des voiles de grandes hauteurs ne dépasse pas les 6,6m. Dans le cas inverse, l’utilisateur est informé qu’il faut « consulter ». Soit « L » l’avancement en grande hauteur des voiles en mètre linéaire par jour. Comme pour la location de banche, on majore cette valeur de 20%. Il faut prévoir la location des tire-pousse qui 41

équipe les banches grande hauteur non utilisées sur le chantier en zone de stockage pour assurer la stabilité. (

)

Le *2 correspond au fait qu’il faille équiper les deux faces des voiles.

8.2.2. M.O.I. L’ensemble de la main d’œuvre est compté en débours : l’installation des tire-pousse est déjà intégrée dans le montage des banches de grandes hauteurs. Les banches de grandes hauteurs ne sont pas les seuls équipements à nécessité des tirantpoussants : les pré-murs doivent en être équipés.

8.3. Etaiement des pré-murs 8.3.1. Location Le constructeur KP1 illustre l’étaiement des pré-murs dans son guide d’utilisation de la manière suivante :

Figure 22: principe de stabilisation des prémurs du fournisseur KP1

Sur les plans de préconisation de pose, chaque pré-mur doit être stabilisé par deux tirantspoussants pour la phase provisoire. Les pré-murs sont équipés de réservations aux de leur hauteur pour venir fixer les tirant-poussant. Les pré-murs de hauteur h 3,20 m 300/700 cm

La stabilité des pré-murs doit être assurée par les tirants-poussants depuis la première étape de la mise en œuvre jusqu’à ce que le plancher supérieur assure la stabilité du pré-mur. Cette durée dépend de l’avancement quotidien du chantier.

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Il faut prévoir l’ensemble des tire-pousses nécessaire pour 120 m² de plancher et pour la pose d’un jour supplémentaire : le jour ou le plancher est bétonné, les tirant-poussants restent en place mais des pré-murs peuvent être posés. Hypothèses : -

dans un chantier cyclé, on coule entre 100 et 150m² de plancher par étape, pour notre étude on prendra une moyenne de 120m² de plancher on suppose que les pré-murs sont uniformément répartit sur le chantier

Soit : -

« L » la longueur total de pré-murs sur le chantier « l » la largeur moyenne des pré-murs « S » la surface du chantier « A » le nombre moyen de mètre de pré-mur par étape de 120 m² de bétonnage de plancher

-

« B » le nombre moyen de pré-mur par étape de bétonnage

-

« C » nombre de jour pour réaliser les 120m² de plancher « c » la cadence du plancher en m²/jour

-

« n » le nombre de pré-mur « N » le nombre de tirant-poussants à louer D’où : (

)

8.4. MOI et achat Toute la main d’œuvre nécessaire à la mise en place de tire pousse est de la main d’œuvre directe. Cela signifie que tout travail effectué sur le chantier concernant les tire-pousse corresponde à du temps de coffrage et donc est imputé à la main d’œuvre nécessaire à la réalisation de l’ouvrage. Il n’y a pas d’article dans le chapitre MOI concernant les tire pousse. De même, il n’y a pas de matériel à prévoir en achat pour l’emploi de tire pousse. Un autre élément inhérent à la location de banches est à prendre en compte dans cette feuille de calcul de frais de chantier : les mannequins pour la réalisation des ouvertures en façade.

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9. Les mannequins 9.1. Ancien outil 9.1.1. Achat Seul un article concernant les mannequins était prévu dans le chapitre « achat ». L’utilisateur se chargeait de rentrer la quantité nécessaire sur le chantier.

9.1.2. Limite du modèle Aucune information ne guide l’ingénieur étude de prix dans son choix. Par ailleurs, les équipes chantiers ne décident pas toujours d’acheter l’intégralité des mannequins, mais de les concevoir sur place. En effet, il peut être judicieux de fabriquer les mannequins qui ne seront utilisés qu’une seule fois (exemple des ouvertures à la dimension unique sur le chantier). Par ailleurs, commander les mannequins nécessite de la place pour le stockage, ce qui n’est pas toujours le cas pour les chantiers SRC.

9.2. Amélioration proposée Deux possibilités :  Les mannequins sont fabriqués sur le chantier.  Les mannequins sont achetés. Note: Les mannequins sont fabriqués sur le chantier si le nombre de réutilisation est faible. Pour les bétons blancs, l'ENSEMBLE des mannequins est acheté pour avoir un rendu irréprochable. Le mètre linéaire de mannequins sur le chantier est renseigné en rubrique « achat ».

9.2.1. Achats Dans le cas où les mannequins sont achetés, il faut estimer la quantité nécessaire à la réalisation de l’ensemble des ouvertures. D’après les constructeurs, il peut y avoir jusqu’à 30 réemplois pour un mannequin en bois. D’après les retours chantier, il n’y a qu’une dizaine de réutilisations seulement en moyenne par mannequin. Au-delà, l’état de surface du béton n’est pas digne de la qualité pour laquelle l’entreprise s’engage. Dans le cas où les mannequins sont fabriqués sur place, la matière première doit être comptée en achat. La quantité de bois nécessaire a été obtenue en faisant la moyenne de plusieurs chantiers : pour un linéaire d’ouverture sur le chantier renseigné par l’utilisateur, une quantité de bois à l’achat est immédiatement calculée.

9.2.2. MOI Si les mannequins sont fabriqués sur place, la main d’œuvre nécessaire à leur fabrication ne peut être considérée comme main d’œuvre directe puisque qu’il y a plusieurs utilisations possibles par mannequin. C’est pourquoi il faut faire apparaitre un article « construction de mannequins » dans la rubrique M.O.I. En interrogeant les ingénieurs travaux ainsi que les chefs de chantier, j’ai pu obtenir un temps de fabrication en fonction du mètre linéaire de mannequins à construire. Il faut compter 0,10 h/ml. 44

10.Coffrage pour plancher Nous avons détaillé la majorité des articles concernant la réalisation des ouvrages verticaux. Consacrons désormais un chapitre au coffrage des planchers. A la manière des voiles, de la location, des achats ainsi que de la main d’œuvre est à prévoir dans cette feuille frais de chantier. L’entreprise SRC réalise des chantiers avec des planchers :  Coffrage traditionnel avec tours d’étaiements  Système de pré-dalles, pose sur tours d’étaiements  Système de dalles alvéolaires, pose sur tours d’étaiements  Coffrage Ischebeck ou Peri Pour chacune de ces solutions techniques, nous continuerons à raisonner selon le triptyque : MOIAchat-Location.

10.1. Ancien outil 10.1.1.

Location

Chaque surface de plancher à louer devait être renseigné manuellement. De même pour la location des étais de séchage. Certains aspects sont à reprendre : la location des poutrelles n’est pour le moment pas prévue, affiner la location des étais de séchage, différencier en fonction de la hauteur des niveaux à coffrer.

10.1.2.

M.O.I.

En fonction des surfaces louées, de la MOI étaient prévue pour le montage des tours d’étaiement. Ces articles ne seront pas modifiés mais juste complétés par des notes pour plus d’informations.

10.1.3.

Objectif

Les ingénieurs études n’ont absolument pas le temps de faire une étude méthode approfondie c’est pourquoi une surface de plancher doit être calculée en rentrant un minimum d’information.

10.2. Amélioration 10.2.1.

Hypothèse

Le raisonnement est réalisé pour des chantiers cadencés. Lors du phasage du chantier, une cadence est fixée. En effet, un chantier ou le stockage de matériel est limité ne pourra pas avoir la même cadence qu’un chantier à l’architecture simple et ou les contraintes de stockage sont quasiinexistante. Les chantiers SRC ne permettent pas tous d’avoir une véritable cadence. C’est pourquoi l’utilisateur de cette feuille de calcul se doit de rester critique sur les quantités de matériel à louer et juger de la validité du modèle pour le cas du chantier à étudier. Pour chacune des solutions techniques, l’utilisateur se doit de renseigner les points suivants : 45

   

Cadence du chantier : elle est déterminée lors du phasage. Dépend de la complexité du chantier, de son architecture, Surface totale à coffrer : en fonction de la cadence et de la surface totale, permet de déterminer la durée de location du matériel. Hauteur du niveau à coffrer : influence sur la quantité de matériel à louer. La surface en m² de plancher bétonnée en une étape de bétonnage : cette quantité diffère selon les chantiers. D’après le service méthode et les retours chantiers, il est difficile de bétonner moins de 100m² de plancher (les sous-traitants ne sont pas intéressés par de petites surfaces). La moyenne SRC se trouve entre 100 et 150m² par étape. L’utilisateur raisonnera par niveau : en fonction de la géométrie du bâtiment, les niveaux seront coulés en n phases.

10.2.2.

Location du matériel de coffrage

SYSTEME DE PREDALLES Expliquons brièvement le procédé de pose de prédalles : - Etape 1 : mise en place des tours d’étaiements - Etape 2 : mise en place des poutrelles - Etape 3 : pose des prédalles - Etape 4 : ferraillage - Etape 5 : bétonnage Données :  Dimension d’une tour d’étaiement : 1,2m x 1,6m, hauteur réglable par vérins  Les tours sont réparties de la manière suivante :

Figure 23: densité des tours d'étaiement pour pose de prédalles

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Une tour reprend : Soit :   

STOT la surface totale à coffrer S la surface à bétonner en une étape. C la cadence du chantier

Note : Cadence chantier pour pose de prédalle chez SRC 70-90 m² / jour   

N le nombre de module de tours à louer H la hauteur du niveau à coffrer L le linéaire de tour à louer

Il faut suffisamment de tour pour coffrer l’ensemble de la surface S et deux jours d’avancement (1 jour de séchage puis un jour de décoffrage)

La durée de location d des tours est donnée par la cadence :

Si la hauteur H du niveau à coffrer est inférieure à 5,50 m, alors le séchage s’effectue avec des étais. Au-delà, séchage avec 50% des tours. On considère que le séchage est réalisé avec un étais tous les 5m² au niveau n et un tous les 10m² au niveau n-1. On prend une moyenne de un étais tous les 7,5 m² pendant les trois semaines de séchage. Trois semaines de séchage soit 21 jours. Il y a au minimum deux weekends donc 17 jours d’avancement à équiper :

On ne fait pas le séchage avec tour d'étaiement car c’est trop onéreux. Pour des grandes hauteurs, séchage avec une tour sur deux d'où 15 m² par tour pendant 21 jours. Chaque tour supporte deux poutrelles de 3,30m. Il faut louer 2*N*3,30 mètres de poutrelles. Note : On peut distinguer trois phases pour être plus précis au niveau de l’estimation. Exemple : si le Rez-de-chaussée n’est pas de même hauteur que les étages courant, possibilité de distinguer (notamment pour le séchage).

M.O.I : D’après les retours chantier, un ouvrier seul monte une tour d’étaiement de 2,80m pendant une heure. Une demi-heure seulement est nécessaire à son démontage. ⁄ 47

PLANCHERS TRADITIONNELS Même raisonnement que pour les prédalles avec une cadence plus faible: Note : Cadence chantier SRC 40-60 m² / jour Même surface S pour les étapes de bétonnage. Même densité d’étaiement pour la phase de séchage. Un élément diffère cependant par rapport au système de prédalle : du bois est à prévoir en achat pour le coffrage. Les poutrelles sur les tours d’étaiement ne sont pas suffisantes, un réseau de poutrelles secondaires est nécessaire. Il sera prévu en rubrique « achat », sous le nom « bois divers pour coffrage de plancher ».

DALLES ALVEOLAIRES Il est relativement rare de trouver ce système de plancher sur les chantiers SRC. Il a pourtant été décidé de l’intégrer à la feuille frais de chantier. Données :  Dimension d’une tour d’étaiement : 1,2m x 1,6m, hauteur réglable par vérins  Dimension d’une dalle alvéolaire : 1,2m de large, la longueur est à renseigner Note : Cadence chantier SRC 60-120 m² / jour Note: chez SRC, entre 100 et 150m² de plancher bétonné en une étape (retours chantier, retour méthode (Nadia) et retour chef de chantier (Olivier)) Il faut louer suffisamment de tours d’étaiement pour équiper les dalles alvéolaires d’une étape de bétonnage et de deux jours de travail (un jour de séchage et un de décoffrage) Soit :  STOT la surface totale à coffrer  S la surface à bétonner en une étape  C la cadence du chantier  l la longueur des dalles alvéolaires  N le nombre de module de tours à louer N = 2 * nombre de dalles alvéolaires  H la hauteur du niveau à coffrer  L le linéaire de tour à louer

Pour le séchage, on remplace chaque tour par 4 étais (2 par poutrelle par dalle) pendant les trois semaines de séchage. Figure 24: densité des tours d'étaiement pour pose de dalles alvéolaires

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ISCHEBECK OU PERI Même raisonnement que pour les prédalles / coffrage traditionnel avec une cadence de: Note : Cadence chantier SRC 40-60 m² / jour Même surface S pour les étapes de bétonnage. Même densité d’étaiement pour la phase de séchage. Modèle réalisé sur Boulogne, vérifié avec Servan et quai de Valmy. Pour le transport, on compte 200 m² d’équipement par plateau. Attention, les articles location sont systématiquement majorés par le matériel nécessaire au coffrage de la surface totale. Sans cette sécurité, les articles donnent lieu à des aberrations puisque basés sur la cadence. Par exemple, louer trois semaines d’avancement pour les étais de séchage alors que la phase de coffrage n’en dure que deux.

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11.Installation electrique 11.1. Ancien outil Il faut louer l’intégralité des armoires nécessaires à l’installation électrique. Cependant, la quantité et les armoires à louer sont fonction du chantier. L’ancien outil ne différencie pas les installations en fonction de la puissance requise sur le chantier, ni même du type de chantier et de l’ampleur du chantier. Par ailleurs, l’estimation du nombre d’armoire de distribution (coffrets) se basait sur un nombre de mètres linéaires moyen de circulation par niveau. Si l’on compare ce modèle à la réalité sur le terrain, de grosses erreurs surviennent.

11.1.1.

Limite du modèle :

On se doit de vérifier que référencer cette article à un linéaire de circulation est bien la meilleure approche : le linéaire de circulation n’est utilisé que pour cette étape et demande donc à l’utilisateur de métrer. Il serait surement judicieux de se référencer à une grandeur bien connue : la surface SHO.

11.2. Amélioration de l’outil 11.2.1.

Location

La mise en place de l’alimentation électrique va dépendre : - du type de travaux : Réhabilitation ou neuf - des moyens mis à disposition du chantier (moyens de levage : lift, grue,…..) - de l’importance des travaux à effectuer La base d’une installation électrique d’un chantier est composée de :  Une armoire de comptage Tarif Bleu, Jaune ou vert Tarifs : Le choix du tarif peut être automatisé en fonction des moyens de levage sur le chantier : - Tarif bleu pour les chantiers sans grue : inférieur à 36 kVa - Tarif jaune pour les chantiers avec grue/lift : de 36 à 240 kV - Tarif vert pour chantier multi- grue à partir de 250 kVa 

Le TGBT (Tableau Général de Basse Tension) est la source propre de l’alimentation électrique du chantier. Il fait le lien entre l’arrivée du fournisseur (comme EDF en France) et le réseau client (particuliers, professionnel,……..) Le TGBT comporte toutes les commandes de coupure de circuit, les systèmes de protection de ces circuits ainsi que les protections spécifiques aux personnes.



une armoire de répartition alimentant l’armoire pied de grue, l’armoire de cantonnement et les armoires de distribution. Elle peut comporter 2 à 5 grilles de départs en fonction du besoin du nombre d’armoires qui va venir se raccorder.



Une armoire pied de grue pour chantier à grue 50



Une armoire de cantonnement alimentant les bungalows, une armoire prévue à pour 10 bungalows. Elle se trouve à proximité des bungalows.



Une armoire pied de colonne alimentant tous les armoires étages (nécessaire que dans les immeubles de plus de 4 niveaux)



Les armoires de distribution (armoires AD7 dans les étages)

L’installation électrique est toujours suivant le modèle ci-après :

Armoire de comptage TARIF (jaune, bleu ou vert)

TGBT

X armoires de répartition ou armoire à 3 grilles de départ

Armoire de pied de grue/lift

Armoire de distribution n°1

Armoire de pied de colonne

Armoire de distribution n°2

Armoire de cantonnement

...

Armoire de distribution n°X

Figure 25: schéma d'installation électrique sur un chantier

11.2.2.

Proposition

Le but est de se baser sur la surface du bâtiment à rénover ou à construire. Il faut se référer à une surface par coffret et non plus un linéaire de circulation comme référence. En recoupant les informations de différents chantiers (de neuf, de réhabilitation ainsi que du mixte), on obtient une surface moyenne par coffret par type de chantier : 250m² pour les chantiers de neuf 520m² pour les chantiers de réhabilitation

Attention, quel que soit la surface d’un étage, il faut tout de même équiper tous les étages d’un coffret électrique pour une réalisation neuve, et en équiper seulement 2/3 en réhabilitation.

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11.2.3.

Achat

Chacune des armoires doit être reliée. Il faut compter un linéaire de câble. On distingue deux tarifs : le premier avant l’armoire principale, le second après l’armoire principale. L’utilisateur doit renseigner ces deux longueurs.

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12.Prorata 12.1. Consommation électrique Un chantier est un gros consommateur d’électricité. Il est pourtant très difficile d’anticiper cette consommation. De nombreux appareil et équipements sont à prendre en compte : la grue, les cantonnements, l’éclairage, le préchauffage, le petit matériel de chantier (liste non exhaustive). Une moyenne sur une dizaine de chantier a été réalisée. On distingue deux éléments particulièrement gourmands en énergie : la grue (et autre moyen de levage comme un lift) et le préchauffage. Sans ces deux facteurs de consommation, une moyenne pour tous les chantiers SRC a été établie. Si une grue est présente dans le planning de l’onglet source, alors une surconsommation est comptabilisée. Le préchauffage dépend de la météo et donc de la date de début des travaux. Il est généralement utilisé dans les phases de finition, de novembre à mars. Le préchauffage entraine une surconsommation très importante. L’ingénieur étude de prix renseigne donc la surface à chauffer ainsi que la durée d’utilisation. Le retour chantier était particulièrement difficile à obtenir. Les factures arrivent parfois plusieurs mois après la fin du chantier. Il n’y a pas réellement de traçabilité à ce niveau sur les chantiers. Rares étaient les ingénieurs travaux consciencieux qui réalisaient eux même les relevés sur des compteurs installés par leur soin.

12.2. Consommation d’eau A l’image de la consommation électrique, il est très difficile d’obtenir les consommations en eau. On distingue deux périodes : avec ou sans l’influence de gros œuvre, très gourmand en eau. Une moyenne sans gros œuvre a été calculée, avec gros œuvre également. La différence des deux consommations nous donne la plus-value de consommation en période de gros œuvre. Les durées sont reprises du planning de l’onglet « source ».

12.3. Consommations diverses Le téléphone, les tirages de plans, les fournitures de bureaux, l’entretien des photocopieuses sont autant de dépenses à prendre en compte dans les frais de chantier. Chaque article ne « pèse » pas très lourde par rapport au budget global d’une opération mais la somme de chacun des articles n’est pas négligeable. Elles sont automatisées en fonction de la SHO (tirage de plan), du personnel imputé sur le chantier (fournitures de bureau, téléphone) ou une moyenne entre tous les chantiers SRC (entretient d’une photocopieuse).

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13.Conclusion L’établissement de la nouvelle feuille de calcul frais de chantier nécessite un travail proche de celui d’un bureau des méthodes en ayant l’objectif d’un service étude de prix. Il faut essayer d’approximer au mieux la réalité du chantier en choisissant des modèles simplificateurs pertinents en ayant quatre axes de pensées pour chacune des taches à réaliser : - Les coûts induits par la location - Ceux dû aux achats - La M.O.I nécessaire - Bien faire la part des choses entre Frais de chantier et Débours La rédaction de nombreuses notes, parfois illustrées de schémas, simplifiera l’utilisation de cet outil pour les ingénieurs études de prix. Cependant, il faut que l’utilisateur reste critique vis-à-vis de ce nouvel outil. Les articles automatiques ont été obtenus en choisissant certaines hypothèses. Il se peut que certains chantiers sortent du cadre défini par les hypothèses. Ces articles ont été rédigés dans le but de couvrir un maximum de situations, notamment les cas très classiques, mais ne garantissent pas 100% des chantiers. C’est pourquoi il est indispensable que ce travail de base soit approfondi et régulièrement mis à jour pour créer un fond de bibliothèque de prix opérationnels et fiables. D’un point de vue personnel, ce stage m’a permis de découvrir une autre facette de ce que pouvait être le métier d’ingénieur génie-civil. En effet, je n’avais découvert que les chantiers et jamais les bureaux. Cette expérience me permet de mieux cerner le fonctionnement interne d’une entreprise, depuis la phase commerciale jusqu’à l’exécution des travaux.

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