Ovnis en France Edj474 [PDF]

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Zitiervorschau

Georges Metz

OVNIS en France Les enquêtes de Georges Metz

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EDITIONS INTERKELTIA

Collection dirigée par Christel SEVAL

Visitez et commandez sur notre site internet : www.interkeltia.com Ecrivez-nous : [email protected]

Nouvelle édition revue et complétée, Mai 2012

© Illustration Amar Djouad – www.djouad.com. Edité par les éditions Interkeltia, 7 rue Pasteur, Jouy en Josas, 78350 France. Tous droits réservés pour tous pays. ISBN 978-2-35778-035-4. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage sans l’autorisation expresse des auteurs. Imprimé en Bulgarie.

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uand les hommes regardent le ciel sous la voûte étoilée par une belle nuit d’été, leur esprit vagabonde. Ils se prennent à penser qu’ils ne sont peut-être pas seuls dans cet incommensurable univers, et que d’autres êtres aussi éloignés d’eux, les contemplent… S’ils existent, nous aimerions leur rendre visite, si nous le pouvions. Mais eux, le peuvent-ils ? De tout temps des esprits curieux se sont posé la question et ont tenté d’y répondre. Notre histoire regorge de légendes et de croyances en de mystérieux visiteurs. Des êtres aux pouvoirs surnaturels. Des esprits et des "Dieux" qui ont forgé la base de nos religions. Des traces de leur passage auraient été laissées dans nos traditions et nos vestiges par des artéfacts énigmatiques anciens ou contemporains comme les merveilleux dessins tracés au sol dans nos cultures, appelés "crop circles", ou agroglyphes, sources de polémiques. Cet ouvrage est en premier lieu destiné au cercle restreint des "ufologues" (1) et à un public averti en progression constante. En second lieu à ceux d'entre vous qui ont entendu parler du phénomène par ouï-dire, ou pour avoir été témoins personnellement d’observations à caractère étrange et qui voudraient se documenter. Nombre de personnes sont confrontées à la présence de curieux objets dans le ciel et, quelquefois, près du sol, d'apparitions aux trajectoires erratiques, d'aspect bizarre. Ils évoluent silencieusement et ne peuvent être identifiés. Ce sont aussi des phénomènes lumineux accompagnés de personnages d'aspect humanoïde sortants d’engins venant nous rendre visite, dans un environnement où nos sens communs sont mis en défaut par ce qui semble irrationnel et pourtant ressenti comme bien réel. Cette situation embarrassante conduit le plus souvent les témoins à mettre en doute leur raison et leur bon sens en occultant volontairement une vision intime difficilement partageable avec autrui. Les raisons de ce refus sont culturelles et sociales, suivant notre éducation. Mais comment intégrer ce qui paraît irrationnel dans un monde physique où la science a des difficultés à recon4

naître l'interaction de l’esprit avec la matière ? Les phénomènes observés et les contacts révélés par nos sens en éveil, ne permettent pas d’être absolument certains de pouvoir les inclure dans notre réalité ordinaire. Nous avons besoin de preuves matérielles qui conforteraient notre vécu pour s’assurer que nous n’avons pas rêvé. Les témoins sont le plus souvent pris dans un contexte hors du temps et de l’espace. Un "passage à vide" dans un ailleurs où les perceptions sont différentes. Le retour à l’instant précédent où le phénomène paranormal se manifeste, ne permet pas de l’inclure dans le cours de la réalité ordinaire. Le sens commun du vécu est perturbé dans sa continuité temporelle. Cette rupture est désignée par le terme anglo-saxon : "missing time", ou temps manquant. Les cas d’apparition à caractère ufologique, pris isolément, passent dans la plus grande majorité inaperçus, parce qu’occultés, et restent inconnus. C’est la quantité des observations, dont seulement une très petite partie a été rapportée par les témoins, qui permet de se pencher maintenant sur le sujet dit : Objets Volants Non Identifiés. Ces phénomènes sont mondiaux, et sont propres à embarrasser les plus hautes autorités de chaque pays. Le plus souvent, seuls sont pris en compte les rapports officiels des marins, pilotes militaires et civils, les opérateurs de radars et personnels ayant une responsabilité professionnelle devant rendre compte aux autorités. En France : la Gendarmerie Nationale, depuis 1974, recueille, conserve et transmet ses rapports au GEIPAN (Groupe d’Etudes et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés) bureau assimilable à une sous-commission du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales). La plus grande confusion s’est installée sur le sujet depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Les rumeurs les plus folles ont été répandues dans les médias. Ce livre est une recherche au cœur de récits hallucinants obtenus de première main auprès des témoins. Des témoignages dont l’importance et la nouveauté, par rapport à la littérature spécialisée qui n’est souvent qu’un "recopiage", apportent un éclairage unique et original sur le phénomène Ovni. Dans les faits rapportés ici, la sincérité des témoins n’a pu être mise en doute. Ceci n’est pas un gage d’authenticité ni de vérité. Le sceptique demandera légitimement des preuves matérielles.

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Ces preuves seront pourtant toujours discutables et sujettes à interprétation. Le problème de l’ufologie n’est pas seulement matériel, qui n’est qu’un aspect des choses. Il est aussi d’ordre philosophique et spirituel. Il relève d’un niveau de compréhension plus vaste. Une réalité existentielle supérieure qui transcende le sens commun. La conséquence directe de cette situation est qu'il est aléatoire, voir inutile, de rechercher des éléments de preuves uniquement matérielles, recherche qui s’est d’ailleurs jusqu’ici, le plus souvent, révélée vaine. L’aspect physique d’une observation n’étant qu’un instant fugace de notre perception, comme peut l’être la scène saisie par une photographie au dos de laquelle il est indispensable d’inscrire, outre le sujet, le lieu et la date de l’événement : c'est-à-dire donner un complément contextuel pour situer et comprendre la scène. (1) Ufologue : personne qui s'est spécialisée dans la recherche de témoignages concernant les OVNIs, et qui parfois, va jusqu'à proposer explications et théories. Cette activité bénévole est le plus souvent le fait d'initiative et de choix personnel qui se pratique discrètement parallèlement à une activité professionnelle. Elle atteint son plein développement en période de retraite, libérée de toute contrainte sociale.

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ous sommes un petit groupe d’enquêteurs, avec évidemment chacun, son historique particulier. Ce vaste sujet des Objets Volants Non Identifiés (OVNI), un univers d’interrogations, a rassemblé nos énergies et cimenté notre amitié. Je tenais aux quelques mots de qui vont suivre, afin de présenter cette petite bande de traqueurs de l’indicible, mousquetaires de la recherche d’une forme apparente d’irréalité, qui interfère avec notre monde et qui continue à nous transcender. Gérard Deforge a publié quelques unes de ses plus "belles" enquêtes au fil des pages de notre revue de référence, LDLN (1), que dirige avec un grand talent le respecté ufologue Joël Mesnard. Il vient aussi de graver un DVD rassemblant ses principales enquêtes. Directeur d’Ecole honoraire, que Gérard a dirigée pendant 23 ans, les parents d’élèves de l’école connaissaient son intérêt pour les OVNI et ils ne l’ont jamais pris pour un farfelu. A certains moments, même, les plus grands de ses élèves et aussi quelques parents lui communiquèrent des témoignages qui furent enregistrés à la gendarmerie de Pontoise. Un site sur internet rend compte de quelques-uns de ces témoignages (2). De même, vous pourrez trouver de sa part un très intéressant témoignage personnel, (3) enregistré par Franck Marie (4), qui dirigea l’importante base de données nommée "Banque Ovni". Gérard s’est surtout fait remarquer par la qualité de ses investigations dans l’affaire dite "d’Haravilliers" (5). Dans cette importante étude, on apprend qu’il y a au moins six témoins concernés à des degrés divers. De plus, Gérard a su faire partager son investigation à des sommités de l’ufologie, qui consolident sérieusement les indices de crédibilité de ce document. Il a pu en effet associer l’éminent ufologue Jacques Vallée, (que l’on ne présente plus !) à son enquête, ainsi que notre très regretté ami le Contre-amiral de Réserve Gilles Pinon (6) brutalement décédé prématurément, dans le temps de la rédaction de cet Avant-propos.

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Le deuxième mousquetaire, notre ami Jean-Claude Venturini, beaucoup trop modeste et discret pour être notoirement connu est pourtant d’une grande efficacité, grâce à ses compétences en mathématiques et en physique, d’un bon niveau. Après un cursus universitaire classique, complété par un DEA de mathématiques, il a travaillé dans des entreprises de pointe en technologie et statistiques. Il a à son actif de "belles" enquêtes, et a toujours cherché à nous aider à approfondir nos propres recherches en utilisant ses multiples talents. Facultés d’une grande utilité lorsqu’on cherche à discerner le réel de "l’irréel", auxquels nous nous trouvons confrontés. Quant à moi, Georges Metz, auteur du présent ouvrage, je suis technicien retraité après 32 ans dans l’industrie aéronautique. Ma spécialité professionnelle était le travail des métaux en feuilles appliqué aux appareils de laboratoire et le dessin industriel. Autodidacte, je pense avoir honorablement réussi une carrière, successivement comme chaudronnier, traceur, et pour finir technicien préparateur en méthode de fabrication dans d’importantes entreprises comme la SNECMA, Etudes prototypes moteurs et Dassault Aviation en fabrication cellule, avions militaires et civils. J’ai aussi beaucoup étudié et investigué dans le domaine de l’ufologie et suis un des plus anciens lecteurs et collaborateur de la revue LDLN. J’ai éprouvé le désir d’écrire ces " Mémoires d’enquêteur " après l’une de mes dernières rencontres avec un "contacté " exceptionnel : Robert L., dont la relation privilégiée avec des entités extraterrestres et la révélation de ce cas, après quarante années de secret obligé, constitue le noyau principal de mon ouvrage. J’ai souhaité associer mes deux amis dans cet "Avant-propos ", étant donné "qu’in fine", ils ont participé à l’approfondissement de cette enquête très particulière. Par exemple, Gérard a réalisé une vidéo d’une durée de 53 minutes, en présence du témoin, sur les lieux même de cette affaire dite des " Boules de l’Aveyron ", qui est une forme de complément visuel à la compréhension de cette enquête. Cas dans lequel j’ai été littéralement propulsé et qui a, au sens propre, bouleversé ma vie d’enquêteur ! Quant à Jean-Claude Venturini, aidé de plusieurs amis, il a pu approfondir des éléments particulièrement importants dans cette affaire, et cette contribution a permis d’augmenter les indices de crédibilité de l’incroyable histoire que vous allez découvrir. 9

J’espère que vous éprouverez de l’intérêt à prendre connaissance de ces enquêtes de terrain, et, plus particulièrement, celle consacrée à l’aventure exceptionnelle de notre grand témoin, et maintenant ami Robert L, appelé familièrement " Roro" par les "extraterrestres"… ! Georges Metz

(1)– Lumières Dans La Nuit, BP3 86800 St. Julien-l’Ars (2)-http://rr0.org/personne/d/DeforgeGerard/index.html (3)- http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Eragny. (4)- Franck Marie : Directeur de l’ex « Banque Internationale ufologiqueAuteur de « OVNI CONTACT », recensement de 400 témoignages concernant les OVNI du 5 Novembre 1990 (5)http://www.lesrepasufologiques.com/ovni%20extraterrestres% 20le%20cas%20d’haravilliers.htm (6)-Gilles Pinon : « Le miracle de Fatima », éditions Interkeltia

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VNI, de UFO (Unidentified Flying Object) d’où Ufologie (Etude des ovnis)

Définition. On décrit sous ce nom tous les phénomènes aériens ou extra- atmosphériques détectés visuellement ou par radar, et dont la nature ou la provenance n’est pas immédiatement identifiable comme un nuage, un oiseau, un objet emporté par le vent, ou de tout autre objet artificiel volant fabriqué d’origine humaine, comme un ballon, un avion, un hélicoptère. L’intérêt suscité par les Ovnis résulte de différentes idées, dont la plus simple pourrait être la manifestation de civilisations extraterrestres venant nous rendre visite, attirées par nos découvertes atomiques. D’autres hypothèses découlant d’analyses psychologiques de problèmes contemporains ont été envisagées pour résoudre le problème de ces apparitions insolites dans nos cieux. Les phénomènes observés. Les ovnis ont été diversement décrits comme se déplaçant rapidement dans le ciel ou en vol stationnaire en forme de disque, d’où l’appellation : " Soucoupe Volante ", de cigare, de triangle, ou de sphère ; lumineux, brillant uniformément d’un éclat argenté, ou mat, munis de feux fixes ou clignotants. La variété de ces observations suggère que ces objets, qui prennent quelquefois l’apparence d’aéronefs connus, n’ont sans doute pas une origine commune. Les disparitions sur place et les changements de forme faisant douter de l’appellation "d’objet" pour le terme : PANI (Phénomène Aérien Non Identifié) ajoute ainsi à la confusion des genres. Le plus grand doute colle ainsi à là réalité matérielle des phénomènes observés.

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Les phénomènes physiques. Outre le quasi absence de bruit, on note des bourdonnements et des vibrations chuintantes à proximité des observations de ce que l’on assimile à des machines volantes. Des artéfacts élaborés et dirigés par des intelligences non humaines. Des traces sont laissées au sol et constatées comme des brûlures, des dessèchements de la terre et des cultures, résultant de radiations d’une haute énergie. Des rayonnements de lumière colorée sont projetés avec des effets physiques les plus inattendus comme par exemple, des faisceaux de lumière tronquée. Des effets électromagnétiques sont constatés sur l’environnement. Les animaux et les hommes sont perturbés. Des radiations sont ressenties entraînant des blessures et des dommages corporels. Dans quelques rares cas, on signale des décès consécutifs à des rencontres rapprochées avec des ovnis, mais aussi des cas de guérisons miraculeuses avec ou sans présence d’entités humanoïdes. Le plus déroutant est le constat de la modification de l’espace et du temps. Les témoins de rencontre rapprochée sont confrontés à une autre réalité appelée : "Missing time" ou temps manquant qui font douter de la réalité de l’évènement. Il est rapporté des disparitions et des enlèvements supposant, soit une bienveillance pour notre avenir, ou une exploitation prédatrice de notre espèce, à notre insu. Différentes hypothèses sont développées qui conduisent à considérer le sujet comme tabou par les autorités dirigeantes des principaux pays de la planète. Cette situation d’évitement du problème, fait de l’ufologie un domaine délicat, difficile à aborder pour le commun des mortels comme pour le scientifique. Les phénomènes psychiques. D’éminents psychologues ou sociaux-psy ont tenté de ramener le problème de ces apparitions à des hallucinations et des dérèglements mentaux : des croyances religieuses angéliques, la fin du monde, ou comme un besoin insatisfait et salvateur de visiteurs d’un autre monde venant en quelque sorte sauver notre Terre.

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Les témoins sont confrontés à une intelligence qui dirige le phénomène. Leur mental est pris en compte suivant leur niveau culturel et leur mode de vie. Cette situation dominante est vécue comme un viol de conscience où le sujet terrorisé refuse toute acceptation de la situation, ou bien accepte de jouer le jeu de coopération et se place en état de soumission volontaire. Le plus souvent, dans les cas de rencontre rapprochée, les témoins ne se souviennent pas de ce qu’il leur est arrivé. Des régressions sous hypnose permettent quelquefois d’en apprendre davantage sur le vécu. Mais cette technique peu fiable est sujette à caution par des éléments induits perturbateurs. La psychiatrie a démontré que les témoins, même perturbés, avaient leur raison et n’étaient pas "dérangés"... Dans la majorité des cas, il s’ensuit une lente prise en compte de cette nouvelle réalité et le témoin s’en trouve transformé par une prise de conscience philosophique élargie de la vie terrestre. Ces sentiments nouveaux et intimes ne sont pas immédiatement partageables avec autrui. Surtout quand les témoins subissent des contacts répétés avec le phénomène physique et mental. Cette situation conduit le "contacté " à s’isoler du monde extérieur qui ne le comprend pas. C’est la raison qui explique que les témoins ont des difficultés à se confier à quelqu’un qui ne les prendra pas au sérieux, et se moquera de leur témoignage. Les enquêtes. C’est aux Etats-Unis où se manifesta d’abord l’intérêt du public par l’observation en vol de Kenneth Arnold à bord de son avion personnel au dessus de l’Etat de Washington le 24 juin 1947. Arnold put suivre les évolutions de neuf disques scintillants d’un éclat métallique, au-dessus du Mont Rainier à hauteur des pics couverts de neige. Les performances inégalées de ces objets aériens défrayèrent les agences de presse du monde entier. Cette date marque l’entrée en lice des disques volants appelés « Soucoupes Volantes » par les journalistes.

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De nombreuses autres observations d’objets volants inconnus audessus de l’Europe du nord en 1946 et aux Etat Unis, avaient été auparavant rapportées par la presse. Du fait de la position prédominante de ce pays après la deuxième guerre mondiale, les rumeurs les plus alarmantes créant une certaine confusion, seront reprises en main par les autorités civiles et militaires pour démentir et contrer la liberté de l’information. Diverses commissions seront crées au sein de l’Air Force et reprises ensuite comme les projets "Twinkle, Blue Book, Grudge et Signe" pour aboutir au rapport de la commission Edward U. Condon de l’Université du Colorado et dont les conclusions négatives amèneront l’Air Force à clore officiellement l’étude des UFOs en 1969. La communauté scientifique soulagée, les autres pays s’aligneront sur la décision américaine. En France, dès 1950, le deuxième bureau de l’Armée prendra les choses au sérieux. C’est le Ministre des Armées, Robert Gallet qui, en 1974, révèlera dans une émission à France-Inter, le travail de récolte de témoignages consignés par l’Armée de l’Air et la Gendarmerie Nationale. L’ensemble de ces témoignages était transmis au Groupement d’Etude des Phénomènes aériens créé par René Fouéré en 1962 le (GEPA). Groupement privé qui publiera un bulletin : Phénomènes Spatiaux jusqu’en 1977, suivi du GEPAN, organisme d’état au sein du CNES (Centre National d’Etudes Spatiales), qui deviendra le GEIPAN en 2005. Divers groupements privés les avaient précédés ; OURANOS en 1951 par Marc Thirouin et le groupement LDLN en 1958 par Raymond Veillith qui publiera la revue " Lumières Dans La Nuit " pendant trente ans, dirigée maintenant par Joël Mesnard depuis septembre 1988. D’autres revues à faible tirage, également vendues sur abonnement, ont eu une durée de vies éphémères ; alimentées seulement de coupures de presse et du travail d’enquêteurs amateurs et bénévoles. Des chercheurs indépendants appelés "ufologues ", des journalistes et des écrivains ont écrit un nombre considérable d’articles, et de livres de qualité inégale sur le sujet. Les avis et les hypothèses les plus diverses ont été présentés. Les témoignages rapportés recopiés de l’un à l’autre ne permettant pas toujours de remonter à la source de l’information, font qu’il est très difficile d’en authentifier 15

l’origine. Les témoins, le plus souvent anonymes, ne souhaitant pas être discrédités par leurs déclarations jugées incroyables par une personne non préparée. On touche là le cœur du problème des enquêtes personnalisées sur des témoins disposés à raconter leur histoire intime de rencontre avec l’insolite. Une confiance absolue doit s’établir avec l’enquêteur réceptif et impartial pour une écoute qui relève de la confidence. Une confidence comparable à une confession, par un témoin le plus souvent traumatisé par un phénomène hors du commun. Une chose invraisemblable et fantastique à peine racontable. De son côté, l’enquêteur doit être informé sur le sujet ufologique ; disponible et indépendant, sans esprit de profit autre que celui d’établir la vérité de l’expérience vécue ou subie par le témoin. Une bonne part d’intuition et de psychologie sont nécessaires pour mener à bien une enquête le plus souvent conduite dans des moments de disponibilité, dans un climat de détente propice à la confidence. Bien qu’une méthode d’investigation et qu’une préparation soient nécessaires, elles ne sont pas indispensables pour recueillir les premiers témoignages d’une rencontre ovni aléatoire et imprévisible. C’est l’enquêteur de terrain qui a le plus de chances de relever les témoignages et les premiers indices de crédibilité du phénomène ovni. Chaque cas pris séparément peut sembler illogique, incohérent, incroyable, déraisonnable. Bien des enquêtes n’ont pas été publiées intégralement dans tous leurs détails, jugées trop hâtivement irrecevables en l’état, avec quelques apparentes bonnes raisons. C’est la quantité de phénomènes semblables et comparables dans certains aspects les plus insolites, qui font que c’est justement sur ces points là qu’il faut porter notre attention et noter les témoignages dans leurs similitudes les plus flagrantes. Des témoins éloignés qui ne se connaissent pas, racontent les mêmes absurdités apparentes dans leurs détails les plus invraisemblables. Ils ne sont pas tous fabulateurs, dérangés ou fous. Il y a un problème, et ce problème est de taille. Les dérivatifs, évitements, dérobades pour tenter de fournir une explication valable et rationnelle, se heurtent aux faits les plus significatifs d’étrangeté, entraînant des interrogations et des explications à fournir aux esprits un tant soit peu cu16

rieux. L’ufologie a besoin de mobiliser les chercheurs dans toutes les disciplines scientifiques et philosophiques, au-delà de nos connaissances actuelles, remettant en cause nos acquis culturels, afin de prendre en compte le plus grand problème de notre temps : L’éventualité d’une intervention extraterrestre sur Terre. L’Hypothèse Extra-Terrestre (H.E.T) Les hypothèses possibles pour fournir une explication admissible au phénomène OVNI sont nombreuses. Elles ont fait l’étude d’un savant tableau synoptique divisé en deux principales parties : d’un côté le réel, et de l’autre l’imaginaire. Dès le départ le problème est faussé. C’est bien là un raisonnement cartésien issu de notre tradition philosophique. Une chose est, ou elle n’est pas. Ici il n’y a pas d’interférence. Le réel se divise en connu naturel : foudre en boule, planète, phénomènes optiques ou météorologiques. Ou bien artificiel, comme, ballons, avions, fusées etc… d’origine humaine comme armes ou expériences secrètes où pourquoi pas, non humaine, c’est-à-dire extraterrestre avec univers parallèles et voyages temporels, manipulation de la matière. L’imaginaire fait appel à des phénomènes de nature physique : mirages, illusions d’optique, reflets de phares, ou bien de nature psychologique : mystifications, fraudes, farces, rumeurs. Ou bien de dérèglements psychotiques : hallucinations, hystérie, etc… Ces hypothèses bien classées et compartimentées nous font peut-être oublier que le phénomène que nous voulons étudier relève d’une autre logique, où l’esprit et la matière sont intimement liés pour constituer n’importe quelle construction matérielle, intégrant le temps et l’espace. Un projet virtuel comme par exemple une maison, existe dans la tête de l’architecte. La réalisation devient une formalité physique réelle quand la maison est construite. A partir de ce raisonnement, tout devient possible. Ce n’est qu’une question de moyens. Aussi, nous ne nous embarrasserons pas de retenues. En acceptant l’HET comme solution provisoire la plus simple au problème Ovni, et en examinant les faits rapportés intégralement par les témoins 17

sans préjugés ni restrictions aucune. Ce parti pris que nous ayons affaire à une intelligence supérieure, a l’avantage de laisser le champ libre aux spéculations les plus audacieuses sur l’aventure spatiale que nous avons entreprise, au-delà de notre planète. En marge des observations d’Ovnis, la plupart des récits de contact avec des êtres inconnus présentent entre eux des similitudes étonnantes. Ces êtres nommés extraterrestres (E.T), sont décrits comme ayant forme humanoïde, de robot, voire de forme indéfinissable. D’après les témoins "contactés", les E.T observeraient la Terre et ses habitants depuis très longtemps et seraient soucieux de la gravité de la situation de nos civilisations actuelles. La recrudescence de ces contacts serait destinée à alerter les autorités terrestres au niveau politique et scientifique sur les dommages planétaires que nous pourrions engendrer. La prudence la plus élémentaire consiste à prendre ces hypothèses de contact avec le plus grand sérieux. En France, c’est le rapport COMETA qui, en 1999, ouvrira le débat en publiant un rapport adressé au Président de la République et au Premier Ministre. Ce rapport sera publié dans la presse et dans un numéro hors série du grand hebdomadaire national: VSD. Les OVNI et la Défense. " A quoi doit-on se préparer ? " Pour la première fois, des hommes, dont certains ont occupé de très hautes fonctions, tels : Le général Bernard Norlain, ancien directeur de IHEDN, l’institut des hautes études de la défense nationale. Jean-Claude Ribes, astrophysicien et ancien directeur de l’Observatoire de Lyon. Le professeur André Lebeau, ancien président du Cnes, Centre national d’études spatiales. L’ingénieur en chef des Mines, Christian Marchal. Le général de l’armée de l’Air, Denis Letty. L’amiral Marc Merlo. L’ingénieur général de l’Armement, Alain Orszag, et bien d’autres… Ces hommes ont accepté de cosigner un rapport circonstancié entièrement consacré au problème OVNI, jugeant qu’en fonction des connaissances acquises à ce jour, il posait suffisamment de ques-

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tions d’intérêt national pour que ces informations soient portées au plus haut niveau de l’Etat. Dans ce rapport très documenté, sont traités des faits depuis 1947. Des témoignages de pilotes français, et de cas aéronautiques dans le monde entier. Des phénomènes lumineux inquiétants. M. Giraud, pilote de Mirage IV (7 mars 1977) Le colonel Claude Bosc , élève pilote à Tours (3 mars 1976) Jean-Charles Duboc, commandant de bord du vol d’Air France AF 3532 (28 janvier 1994) Le cas de Laken heath (Royaume-Uni) (13-14 août 1956) L’avion RB-47 aux Etats-Unis (17 juillet 1957) L’affaire de Téhéran (18-19 septembre 1976) En Russie, à l’est de Moscou (21 mars 1990) Sans Carlos de Bariloche , (Argentine) (31 juillet 1995) Des cas d’observation près du sol, des traces et des rencontres rapprochées. Phénomène observé par de nombreux témoins à Tananarive (16 août 1954) Observation d’une soucoupe près du sol par un ancien pilote, JeanPierre Fartek (9 déc. 1979) Un cas à témoins multiples dans une base de missiles russes (28-29 juillet 1989) Le cas Maurice Masse à Valensole, Alpes-de- Haute- Provence ( 1er juillet 1965) L’observation des enfants de Cussac, Cantal (29 août 1967) Le cas de Trans-en-Provence, Var (8 janvier 1981) L’affaire dite de « l’Amarante » (21 octobre 1982) Il y est fait le point des connaissances et de l’organisation de la recherche en France. En 1977, le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) a reçu la mission de mettre en place une structure d’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) : le Groupe d’études des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) avec la participation de la Gendarmerie nationale chargée depuis 1974 de recueillir les témoignages se rapportant aux observations d’ovnis. Des instructions sont données pour collecter les rapports de l’Armée de l’Air et de l’aviation civile. Des méthodes d’analyse sont établies pour formuler des hypothèses et faire des essais de modélisation. Des conclusions en sont retirées 19

dont nous savons que les avis sont partagés en haut lieu, sur la conduite à tenir face à la recrudescence du phénomène au niveau mondial. Le rapport conclut courageusement : Finalement, pourquoi le secret ? L’association COMETA analyse avec pertinence la justification du maintient du secret au Pentagone chez les militaires américains. Chez les responsables des principaux pays on s’aligne sur les EtatsUnis, pour des raisons politiques et économiques. C’est partout l’expectative. Cette situation ambiguë et délicate sur la révélation, ou non, aux Etats-Unis, comme en France, a conduit le Contre-amiral Gilles Pinon, à la tête d’un collectif, à publier une lettre ouverte au Président de la République Française. ********** Lettre ouverte au Président de la république française (avril 2008) Le principe de précaution appliqué au phénomène ovnien Le document offre une présentation claire des données et de l'interprétation de manifestations, d'origine non terrestre, gouvernées par une ou plusieurs intelligences. Des méthodes hypothético-déductives, itératives et adaptatives de conception militaire, sont proposées pour faire face au problème d'une possible intrusion extraterrestre. La question d'une nouvelle forme d'incommensurabilité est posée sur la nature et les intentions de ces êtres, et les raisons de leur visite. L'accent est mis sur la désinformation et le brouillage installés. Le risque d'ethnocide planétaire face à ces intrusions qu'il devient difficile de cacher. La question de la conduite à tenir et de la stratégie à adopter dans les domaines : politique, militaire, scientifique, sociologique, philoso20

phique et bien entendu ufologique d'un phénomène planétaire concernant nos civilisations. Le texte complet est publié sur Internet en PDF : www.les confins.com/gilles_ pinon_lettre htm

Gilles Pinon (1942-2009) Aux Premières Rencontres Ufologiques Européennes de Châlons-en-Champagne, octobre 2005. Crédit photo : G.Metz

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La passion pour l'Espace Mon intérêt pour les "Soucoupes Volantes" a débuté quand j'avais 15 ans en 1947 La jeunesse d'avant guerre avait été nourrie de science-fiction avec Jules Verne et les illustrés en BD, (bandes dessinées) d'origine américaine des années 1930, avec des fusées explorant l'espace, à la conquête d'autres planètes. Des histoires de martiens, vénusiens, saturniens, en conflit avec la Terre. Une aventure coloniale, en somme, à l'échelle spatiale. Cet esprit de conquête se retournait contre nous dès la vague de 1954 sur la France, avec le sentiment que nous pourrions être à notre tour attaqués. Un vent de panique s'emparait de la population à l'automne de cette année avec les récits de survols d'ovnis, de pannes de voitures, et d'atterrissages rapportés dans la presse de l'époque. Le film américain : "Le jour où la Terre s'arrêta", laissait penser à une invasion imminente d'extraterrestres inquiets de nos conflits et de nos bombes nucléaires. Il faut avoir vécu cette période pour se rendre compte de l'émoi et de l'inquiétude du public qui, la vague passée, retournait à ses préoccupations journalières. Quelques livres traduits de l'américain, étaient sortis en France. " Le mystère des soucoupes volantes" de Franck Scully et "Les soucoupes volantes ont atterri" de Desmond Leslie et George Adamski . Chez nous, Aimé Michel et Jimmy Guieu, pionniers du genre, diffusaient leurs ouvrages que je dévorais avidement. Dans les grandes entreprises aéronautiques où j'ai travaillé, SNECMA, DASSAULT, où l'intérêt pour tout ce qui touche l'espace était vif, je recueillais parfois les confidences de collègues sur le sujet ovni. L'un à la pêche, avait vu une drôle de Lune dans le ciel à un endroit, où après réflexion, elle ne pouvait pas se trouver normalement. L'autre rapportait l'aveu difficile de ses beaux-parents d'avoir vu une meule de foin incandescente se déplacer au-dessus des champs ! Cette vision les avait remplis de panique, au point qu'ils refusaient d'en parler. D'autres encore avaient vu de curieuses lumières dans le ciel. C'est en parlant du sujet ovni que je récupérais un cas plus ancien encore.

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Une observation d’ovni en Haute-Savoie en 1940 ? J'ai recueilli l'information suivante auprès d’un collègue de travail, Serge Joly, sur l’observation de sa mère quand elle était scolarisée. Cette dame née Sylviane Bof (décédée en 1988) lui a raconté qu’en 1940 à l’âge de 7 ans environ, elle avait vu passer assez bas dans le ciel, au-dessus de la cour de l’école, une sorte de cloche. Un objet d’aspect métallique avec des lumières tout autour, qui émettait un « petit bruit » (sic) A la question des élèves de savoir ce que c’était … La maîtresse aurait répondu : « Ce sont les choses du ciel ». Quelques jours après cette observation concernant de nombreux témoins, la radio annonçait que le phénomène avait été aperçu en Italie. Cette observation a été faite au lieu-dit : Le Jotty, sur la Dranse de Morzine, au sud de Thonon et a laissé un souvenir d'enfance inoubliable à cette femme, qui devenue adulte, a éprouvé le besoin d'en parler souvent à son fils. L’ancienneté de ce cas du début de la seconde guerre mondiale au moment de l’invasion de la France, n’a pas permis de vérifier ce témoignage. Les habitants de l’époque avaient certainement d’autres sujets d’inquiétude que de savoir à qui attribuer un possible danger venant du ciel. Bibliographie : Pour les nouveaux ufologues comme pour les anciens. Un excellent recueil vient de paraître : "OVNI, le dossier des rencontres du troisième type en France" Un recueil des principales affaires classiques de l'ufologie d'expression française regroupant les articles de journaux, de revues et de livres d'auteurs connus et renommés. Diffusion du catalogue 352 pages, format A4, par l'auteur : Julien Gonzalez, 22 rue Turgot, 21000 Dijon. (Voir également son blog sur internet)

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A

u cours des années j'accumulais les livres et les revues. Ouranos fondé par Marc Thirouin en 1951. "Lumières Dans La Nuit" (LDLN) fondé en 1958 par Raymond Veillith et "Phénomènes Spatiaux"(PS) du GEPA de René Fouéré en1962. En août 1965, je passais mes vacances à Valensole (Alpes-deHaute-Provence) où avait eu lieu un atterrissage dans le champ de lavande de Maurice Masse en juillet, le mois précédent. L'endroit avait été ravagé par les touristes qui avaient laissé un trou en ramassant la terre. Le témoin, traumatisé, ne voulait plus voir quiconque. On le comprend. Le facteur avec qui j'avais discuté, faisait confiance à Maurice Masse qu'il connaissait bien, comme étant un homme sérieux qui n'affabulait pas. De passage en 1975, je rencontrais l'ancien Maire de Valensole qui m'assura de la véracité de l'affaire, et du témoignage d'habitants qui avaient vu au cours des années suivantes de mystérieuses fusées lumineuses passer la nuit assez bas dans le ciel. Cette même année 1975, je rencontrais Raymond Veillith à son domicile du Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) où il tenait un home d'enfants en même temps qu'il dirigeait la revue Lumières Dans La Nuit, spécialisée sur les mystérieux objets célestes et problèmes connexes. Je m'entretenais longuement avec cet homme passionné et attachant et m'abonnais définitivement à la revue LDLN. Ce fut une année de contacts où je m'étais fixé comme lieu de séjour un village, Le Vernet, près de Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) C'est ainsi qu'au restaurant de l'hôtel, venait quelquefois le fameux ufologue Aimé Michel que je pouvais rencontrer sur mon chemin de retour vers Paris. Cet érudit lourdement handicapé, plié en deux, soutenu par deux cannes, me reçut devant sa maison blanche de Saint Vincent-les Forts située au sommet d'une colline, dans ce magnifique pays des Alpes du sud. 24

Après les présentations d'usage, nous discutâmes de cas d'atterrissages les plus significatifs et de l'importance qu'il attachait aux enquêtes. Je fus impressionné par la vivacité de son esprit et l'expression de son regard aux yeux vifs qui transperçait l'interlocuteur. Ma situation en région parisienne et mes occupations professionnelles me laissaient peu de temps à consacrer à récolter des témoignages avant l'âge de la retraite. C'est en 1988 que je rencontrais à Paris le nouveau directeur de la revue LDLN, Joël Mesnard et lui offrais ma collaboration. Le soir du 5 novembre 1990 eut lieu une multitude d'observations d'objets lumineux ou sombres munis de feux, à basse altitude, audessus de la France et même au-delà de nos frontières. Cet évènement fut attribué par la NASA et les autorités, à la rentrée atmosphérique d'éléments du 3ème étage de la fusée russe Proton qui avait mis en orbite le satellite de télécommunication Gorizont 21. Une opportunité d'enquête allait enfin se présenter plus tard, quand je découvris le rapport de Joël Mesnard sur l'observation de l'IsleAdam (Val d'Oise). Dans le n° 318 de LDLN Libéré de mes obligations professionnelles, j'allais pouvoir faire de l'ufologie "de terrain" en recherchant des sujets d'enquêtes auprès des témoins. Une occasion n'allait pas tarder à se présenter, et bien d'autres un peu plus tard. Je mis de l'ordre dans mes livres et dans mes documents, avec ma participation active à la revue LDLN : "Lumières Dans La Nuit".

5 novembre 1990 L’Isle- Adam (Val d’Oise) Un virage de 300°, à 50 m du témoin, et une accélération foudroyante Par Joël Mesnard De tous les témoignages sur le 5 novembre que j’ai pu recueillir, celui-ci est l’un de ceux qui m’ont le plus frappé. Il est certainement à ranger parmi les plus solides et les plus significatifs. Il y a un seul témoin dans cette affaire : c’est une jeune femme, Claire Depeuille, qui m’a raconté son expérience le 29 mai 1993, sur les lieux mêmes où elle l’avait vécue, deux ans et demi plus tôt.

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C’est une femme active et dynamique, que sa profession amène à beaucoup voyager, parfois dans des pays lointains. Ses deux filles, alors âgées de 6 et 8 ans, se trouvaient en sa compagnie, ce soir du 5 novembre ; elles étaient assises sur le siège arrière de la voiture, mais n’ont pas observé le phénomène. Claire Depeuille circulait dans l’Isle-Adam (Val d’Oise), suivie de la voiture d’une amie. Celle-ci s’étant trouvée bloquée à un feu rouge, Claire Depeuille décida de s’arrêter pour permettre à son amie de la rejoindre. C’est ainsi qu’après avoir traversé un second carrefour, elle tourna à gauche dans l’avenue des Bonshommes, et s’arrêta presque aussitôt. Son regard était alors tourné vers le sud-est. Elle vit tout d’abord, dans l’axe de l’avenue, ce qu’elle prit pour une étoile filante, puis, l’instant d’après, deux projecteurs horizontaux, parallèles, se déplaçant approximativement du sud vers le nord. Presque aussitôt, ces deux projecteurs (portés par une masse sombre, dont elle distinguait mal les contours dans la nuit) tournèrent pour se mettre dans l’axe de l’avenue. La chose remonta donc l’avenue des Bonshommes, se rapprochant rapidement de la voiture à l’arrêt. La masse sombre aux contours assez indistincts, pouvait avoir la forme d’un triangle isocèle rectangle (un demi-carré), le grand côté en avant. Ses extrémités droite et gauche étaient masquées par les arbres bordant l’avenue. Le premier virage avait été pris à environ 300m du carrefour, et soudain, alors que l’énorme objet ne se trouvait plus qu’à une cinquantaine de mètres de la voiture, il bascula sur sa droite, prenant sur place un virage d’environ 300°, accéléra de façon foudroyante, et disparut en direction approximative de l’est. JM A la lecture de cette enquête sur un phénomène qui s’était passé à 4 Km de chez moi, sans que j’en ai eu connaissance, je décidais quatre mois plus tard de rencontrer le témoin de ce grand ovni rapproché, si bas au-dessus des maisons.

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Cette dame me reçut très aimablement chez elle un samedi matin, où elle me confirma le témoignage de son observation le soir du 5 novembre 1990 comme bon nombre de personnes. Pendant qu’elle me racontait son aventure, j’ai ressenti son émotion qui n’était pas feinte. J’ai pu ainsi compléter l’excellente enquête de Joël Mesnard sur un phénomène visuel insolite. J'ai pu aussi vérifier l’impact psychique de cette apparition laissé sur le témoin. Il est certain que ce soir là, il s’est passé autre chose qu’une simple rentrée atmosphérique d’un quelconque débris de fusée russe. Un cas typique de mimétisme du phénomène ovni. 5 novembre 1990 l’Isle- Adam (Val d’Oise) Complément de l’enquête de Joël Mesnard (LDLN n° 318, page 27) sur l’observation Ovni de Madame Claire Depeuille. Enquête de Georges Metz le 18 septembre 1993, (non publiée). Rappel des faits : Ce soir de novembre 1990, le témoin avait arrêté sa voiture à un croisement dans sa rue pour attendre une amie qui la suivait, moteur tournant, vitres fermées. Vers dix neuf heures, il faisait nuit. Le ciel était clair et sans nuages. L’observation dont la durée a été estimée à trente secondes a débuté en venant de la droite, entre les maisons, comme une étoile filante accompagnée d’éclairs. Une masse sombre avec deux faisceaux de projecteurs à l’avant, a viré à gauche pour se mettre en alignement de l’avenue, face au témoin. La masse sombre, en forme de triangle de la moitié d’un carré, avançant pointe à l’arrière a été estimée aussi grande qu’un avion de type Boeïng 747 en phase d’atterrissage, sans pouvoir être confondu avec un quelconque aéronef ; car beaucoup plus lent, très "bas" et silencieux. Hormis les deux puissants projecteurs, il ne montrait pas les feux de position habituels. L’ensemble, dont l’envergure dépassait largement les arbres bordant l’avenue, a viré à droite vers l’est en s’inclinant dans un virage serré, et a disparu rapidement derrière les immeubles. Réactions du témoin : 27

Cette dame a tout de suite pensé à un Ovni, "d’après ce qu’elle en connaît, comme tout le monde" (Sic) .Sa première réaction a été d’occulter l’évènement par un rejet de l’insolite. Quelque chose de bizarre, d’inhabituel, dont il ne fallait rien laisser entrevoir aux deux filles qui n’avaient rien vu, assises sur la banquette arrière de la voiture. Toutefois, une curiosité persistante le lendemain, a décidé Claire à interroger par téléphone la Tour de Contrôle de l’Aéroport de Roissy ; une information radio faisant état d’observations d’Ovnis en Belgique et dans le nord de la France. Roissy a confirmé son observation, le phénomène ayant survolé l’Aéroport le soir même du 5 novembre (Distance à 26 km. de l’Isle-Adam). Claire, d’éducation athée, s’est tournée ensuite vers la religion Protestante. Elle croit en une force directrice de nature spirituelle. Bien qu’ayant ressenti une certaine peur après coup, elle reste très intéressée par le phénomène, dans la mesure où celui-ci se présenterait d’une manière acceptable ; c’est-à-dire, pas trop irrationnelle ni traumatisante dans l’hypothèse extraterrestre. Depuis, elle a lu quelques livres sur le sujet Ovni, mais ne souhaite pas s’abonner à une revue comme Lumières Dans La Nuit, de crainte d’y trouver des récits peu rassurants tels que des "enlèvements et autres sévices"… Nous ne pouvons que la remercier pour son ouverture d’esprit et sa franche collaboration à notre enquête. C’est certainement l’impact de ce phénomène intelligent sur notre société qui reste le plus important. Pour un témoin qui parle, combien se taisent ? Leur esprit reste imprégné comme après une expérience complètement inédite; une nouvelle manière de considérer les choses autrement que nous les connaissons et les éprouvons. GM

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L’Isle-Adam, 5 novembre 1990

Le carrefour, vu vers le sud-est. La voiture était stationnée après la cabine téléphonique. De là on ne distinguait pas les extrémités droite et gauche de l'ovni, masqué par les arbres. 1- Premier virage, l'ovni est observé à 300 mètres de distance. 2- L'objet s'approche lentement et sans bruit, dans l'axe de l'avenue. 3- Soudain, à 50 m du témoin, l'Ovni bascule rapidement sur sa droite. 4- Il disparaît à très grande vitesse vers l'est, au-dessus des maisons.

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Haravilliers (Val d’Oise) Janvier 1998 Un énorme Ovni survole un groupe de chasseurs Une enquête de Gérard Deforge. Haravilliers se trouve à moins de 20 Km au nord-ouest de l'IsleAdam dans le site verdoyant protégé du Vexin situé dans mon secteur du Val d'Oise. C'est un extraordinaire cas de rencontre rapprochée du quatrième type (RR4) avec un Ovni. Un cas "d'abduction", C'est-à-dire un enlèvement à bord d'un vaisseau extraterrestre, qui se déroule dans un contexte hors du temps, et à l'insu des autres témoins. Quand je prends connaissance de cette formidable affaire publiée dans la revue "Lumières Dans La Nuit" (LDLN n°349, de janvier 1998), je suis tout de suite enthousiasmé à l'idée de m'impliquer dans l'enquête et je fais l'impossible pour rencontrer l'enquêteur Gérard Deforge, par l'intermédiaire de Joël Mesnard, directeur de la revue Lumières Dans La Nuit. Gérard Deforge est un retraité, ancien directeur d'école, qui a accentué son intérêt initial au phénomène Ovni après avoir été témoin d'un très curieux spectacle de lumières tournantes dans le ciel à Eragny (Val d'Oise). C'est à un véritable manège de spots lumineux en projection auquel le témoin, sa compagne et sa belle-fille, ont assisté: des ronds de lumière en projection comme ceux provenant de type laser utilisés dans les foires et les discothèques, appelés "sky trackers". A plusieurs différences près : il n'y avait pas faisceaux; que des ronds de lumière blanche. Ces lumières mouvantes ont présenté un étrange spectacle de ballet avant de plonger littéralement entre les immeubles devant les témoins stupéfaits. C'est le genre de manifestation à laquelle on ne s’attend pas! Ce témoignage a été publié (LDLN n° 337) et a accentué chez Gérard une vocation d'investigateur ufologique. Contact pris, notre rencontre aura lieu dans un restaurant du Centre Commercial de l'Oseraie à Osny. Nous sympathiserons immédiatement sur le sujet Ovni, et Gérard me racontera son contact avec le 30

phénomène. Comment il a été sollicité par la Banque Ovni de Franck Marie pour enquêter sur le cas d'Haravilliers, et sa rencontre avec Jacques Vallée. Il me fera connaître également ses amis : Jean-Claude Venturini et Marceau Sicaud avec qui nous formerons une équipe d'enquêteurs amenés à collaborer étroitement. Marceau Sicaud était un ancien de l'ufologie âgé et malade qui nous a quittés en janvier 2006. Cet homme aimable et accueillant qui savait si bien réunir les gens. Je l'ai connu peu de temps, mais son départ a soudé notre équipe pour participer à des investigations et compléter l'enquête sur le cas de "contacté" le plus extraordinaire que j'ai rencontré avec l'affaire des "boules de l'Aveyron" traitée plus loin. Mais revenons au cas d'Haravilliers où l'enchaînement des témoignages des personnes impliquées, dépasse les simples lois du hasard. Monsieur D…, est un retraité technicien supérieur de l'aéronautique, employé dans des postes sensibles. Ce matin du 10 janvier 1998 vers 7 heures, il se dirige au volant de sa voiture, une Peugeot 306, à un rendez-vous de chasse, au lieu dit "Le Ruel", hameau dépendant de la commune d'Haravilliers. Il est accompagné de trois amis chasseurs dans sa voiture, et suivi par un collègue seul dans une Citroën Xantia, avec son chien de chasse. Ensemble ils doivent rejoindre un ami : Monsieur K, qui les attend sur le parking du hameau "La Guibarderie", dans sa Mercédès. C'est le petit matin, il fait encore nuit. La voiture de M.D avec ses quatre occupants, circule doucement suivie par l'autre voiture. Les passagers sont frappés par la qualité de la météorologie locale, pas de brume nulle part, un ciel lumineux et étoilé. Dans l'environnement boisé, apparaît une zone illuminée au-dessus de l'horizon. C'est un spectacle tellement insolite et merveilleux que tous contemplent en silence. M.D ressent la curieuse impression d'être personnellement concerné par le phénomène lumineux qui se rapproche lentement face à la voiture qui progresse vers lui. Une énorme masse sombre surmontée de 6 ou 7 grands panneaux munis de puissantes rampes d'éclairage "d'environ 2 à 3m sur 5" 31

avec des lumières colorées : vert, rouge et jaune, qu'il compare à des rampes d'éclairage de stade, qui n'éclairent rien…! Ils vont bientôt passer sous cette "chose" à la rencontre d'un objet aérien de forme plate et ronde qui semble les attendre, coiffé de puissantes lumières. M.D ne stoppe pas son véhicule et continue à rouler. Il peut maintenant voir distinctement le "disque", d'environ 45 mètres de diamètre, haut de trois étages d'immeuble, immobile à une dizaine de mètres au-dessus d'eux. Ils atteignent l'aplomb du bord du disque volant stationnaire et absolument silencieux, "comme au parking" dira M.D, qui a baissé la vitre de la voiture, roulant lentement. Il peut maintenant le détailler avec précision. Le dessous est plat et gris avec des ouvertures rondes et sombres, régulièrement espacées, inscrites dans un bloc hexagonal en saillie. Au centre de l'objet, se trouve un grand creux d'environ 6 m de diamètre qui fait penser à une sorte de trappe d'ouverture. L'ensemble est imposant et paraît irréel. Le moteur de la voiture ne s'arrête pas." Un ange passe"… Personne ne parle. M.D, a une étrange sensation de tristesse. Son cerveau "se vide"; plus de pensée, plus de réflexe. Tout est extraordinairement calme. Le temps semble suspendu… M.D, comme les autres passagers de la voiture sont comme anesthésiés, et ne se souviendront de rien… Quand le témoin reprend conscience de ce qu'il fait, et où il se trouve, il estime difficilement le temps exact passé dans cet état très particulier. Sur le coup il ne se souvient de rien. Il est toujours au volant de sa voiture qui a parcouru 1,2 km. Comment ? Mystère ? Sur le parking du hameau, M.K attend patiemment l'arrivée des ses amis, assis au volant de sa voiture. Il leur décrira qu'une chose incroyable l'a survolé. Par le toit ouvrant vitré, il a pu voir le ciel s'assombrir subitement par une masse noire qui a projeté d'étranges faisceaux lumineux, déversant une multitude de taches multicolores sur sa voiture. Dans le même temps, il ressentait un inquiétant grondement vibratoire assourdi. Il a pu voir disparaître l'objet, très lentement au-dessus des arbres, en ayant le sentiment qu'il allait basculer vers le sol. Il voit enfin arriver M.D au volant de sa voiture, accompagné de ses amis, complètement incrédules, comme si rien ne s'était passé, à qui il raconte ce qu'il a observé et ressenti.

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A part M.K, personne ne saisira, ni commentera l'étrangeté de l'évènement. Ils retrouveront leurs autres amis, avec qui ils passeront ensemble leur journée de chasse habituelle. Ce n'est que deux heures plus tard, vers 9 heures, que M.D retrouvera quelque peu ses esprits, et qu'il se demandera ce qui a pu lui arriver. Pourquoi ne s'est-il pas arrêté complètement pour mieux voir le phénomène ? La scène à 7h30, représentée par M.D. Il montre la Peugeot 306 du témoin principal arrivant sous le bord de l’objet.

Dessin de M.D ci-dessous :

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Les effets physiques corporels Dans les jours qui ont suivi, M.D a ressenti de profondes irritations aux yeux, au point de consulter un praticien qui a diagnostiqué des brûlures. Sans révéler l'origine de la lésion, M.D a obtenu un certificat attestant un bombardement radio magnétique ou électrique d'origine inconnue, (voir document). Un autre effet physique s'est produit : une tache brune est apparue en haut de la pommette gauche correspondant au côté conducteur, quand il s'est penché par la vitre ouverte pour mieux voir l'Ovni. Cette tache est vraisemblablement due à un rayonnement de l'engin qui lui aurait bruni la peau. D'autres traces corporelles seront constatées plus tard. Les conséquences psychologiques Le témoin, avec qui je me suis entretenu également, s'est décrit comme étant un homme simple et discret. Peu bavard et ne se sentant pas un grand besoin de communiquer. Pourtant, depuis qu'il a subi ce phénomène, d'après les réactions de sa famille; ceux-ci le trouvent beaucoup plus enclin à discuter, extérioriser ses idées et impressions, à tel point que son fils a du mal à reconnaître son père et le rabroue gentiment. Le fils informera plus tard son père, que sa propre maison a été survolée par un Ovni. (Nous n'avons pas d'autre précision). M.D dit ne pas comprendre ce qui lui est arrivé et avoue avoir des pensées qui ne sont pas les siennes. Peut-être en rapport avec ce qu'il a vu. Des "flashes" d'informations de tous ordres qui arrivent sans prévenir. Des messages sur l'avenir de l'humanité pas très réjouissants. "Une catastrophe nous menacerait : La rencontre avec un gros astéroïde, peut-être" Des bribes d'informations scientifiques comme : "Connaissez-vous les tachyons " ? Des particules qui seraient capables de se mouvoir à une vitesse supérieure à celle de la lumière. M.D fait allusion à des entités qui lui auraient implanté une espèce de micro-puce dans son cerveau. Des pensées et des images s'impo-

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sent à lui comme un "visage" ayant plutôt l'apparence d'une tête de robot sans âme, ou une tête avec un heaume de chevalier. Une entité empreinte de tristesse et de pessimisme, qui met le témoin mal à l'aise. Une ingérence dans sa vie, que le témoin n'avait certes pas souhaité rencontrer !

Un mois plus tard, M.D a commencé à se ressaisir et à procéder à des vérifications. Il a d'abord voulu dessiner ce qu'il avait vu en prenant des cours de dessins, jusqu'à ce qu'il soit satisfait de ses représentations avec les détails nécessaires. Il s'est renseigné à la gendarmerie de Marines, de Pontoise et, d'Auvers-sur-Oise et à la tour de contrôle de l'aérodrome de Cormeilles-en Vexin. A la Mairie de Grisy et celle de Haravilliers. Rien ! Personne n'a rien vu, ni entendu parler de quoi que ce soit. Cependant, l'enquêteur s'est aperçu que l'engin avait survolé la maison du Maire d'Haravilliers. Renseignement pris, celui-ci a déclaré que contrairement à son habitude de se lever à 6 heures, il s'est réveillé exceptionnellement tard ce matin là à 9h 45 alors qu'il avait une réunion importante en Mairie et à bien failli être en retard.

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Autres phénomènes sur le témoin Deux mois plus tard, le 13 mai, les problèmes au visage étaient résorbés au niveau des yeux et la tache à la joue avait pratiquement disparu. Quelques jours après, le 20 mai, M.D a percé un très gros furoncle au niveau de la hanche, avec l'aide de sa femme. Cela a fait une excavation d'environ 1 cm avec un drôle de craquement qui les a surpris. Au fond du cratère, il y avait une sorte de germe gros comme un grain de riz de belle taille, qui a été expulsé. Depuis lors, M.D a constaté que les pensées "étrangères" qui l'importunaient régulièrement, avaient pratiquement disparu. Il a fait un certain rapprochement avec les deux phénomènes…, mais sans certitude, évidemment. Le matin même de la seconde visite de l'enquêteur Gérard Deforge, le témoin assiste à la vision d'une grande traînée en forme de flèche traversant la pleine Lune …. A coté, un peu à l'écart, en dessous, une "étoile" très brillante descend tout à coup "en feuille morte"….M.D interprète ces "signes" comme ayant un rapport avec les "messages" reçus. Le choix du témoin "privilégié" par le phénomène n'est pas anodin. M.D. prend contact avec le spécialiste du SEPRA, M. Vélasco, et renoue avec des gradés de haut rang. Il faut dire que le témoin à travaillé comme responsable de l'installation de systèmes de sécurité de la Base de l'Armée de l'Air de Taverny, Centre de Commandement de la force nucléaire française. Ces faits ajoutés aux autres, contribuent au mystère de, ou des "intelligences" qui dirigent et contrôlent le phénomène Ovni. Effets électromagnétiques et mécaniques. M.D constatera des problèmes sur sa montre. C'est une montre à quartz avec des aiguilles qu'il portait le jour de l'évènement du 10 janvier. Cette montre qui fonctionnait normalement, s'est arrêtée à partir de ce jour. M.D l'a portée chez l’horloger. Le diagnostique a été que le mécanisme de la montre était dans un tel état, qu'elle était irréparable. La montre fut portée chez un autre horloger, ami de l'enquêteur, qui constata que les aiguilles avaient sauté de leur axe, 36

et la pile bouton était complètement vide, ce qui est extrêmement rare. Mais en remplaçant les aiguilles et utilisant une pile neuve, la montre s'est remise à fonctionner, mais sans jamais donner l'heure exacte. Elle est toujours en retard. Un autre problème a été constaté sur la voiture de M.D. Une partie du toit s'est dessoudé. Il faut dire qu'en matière de tôlerie automobile comme dans d'autres industries, les tôles d'acier sont assemblées par points de soudure, en remplacement de rivets qui reviendraient trop chers. Ces points de soudure sont obtenus à l'aide de machines en forme de pince munies d'électrodes en alliage de cuivre bon conducteur, dans lesquelles on fait passer un courant électrique de forte intensité. Au point de contact, le métal s'échauffe et les tôles se soudent. Ce procédé réclame une énergie importante dans un temps très court et un réglage précis des machines pour obtenir des points de soudure corrects. Des contrôles et des essais de "déboutonnage" sont exécutés régulièrement pour assurer la qualité de l'assemblage. De la sorte, la rupture des points de soudure autrement que d'une manière mécanique est improbable. C'est ce qui à été diagnostiqué par le constructeur, mais réparé sur un véhicule sous garantie. La radio de bord est également tombée en panne, et il a fallu la faire réparer. Nous n'avons pas de détails concernant la panne, ni sur la réparation qui a été faite. Tout ce que l'on peut dire, c'est que tous ces effets électromécaniques réunis sont à mettre au compte de la rencontre rapprochée avec un Ovni. Les énergies nécessaires pour une telle mise en œuvre sont incompatibles avec nos moyens humainement disponibles. Même si ces moyens étaient réalisables, on ne voit pas la raison qui consisterait à les concentrer volontairement et localement sur un individu. Ce constat s'ajoute aux nombreux cas de rencontre "ufologique", qui, sans constituer des preuves formelles, fournissent des similitudes troublantes sur les conséquences et les effets rapportés par les témoins de RR3. (Rencontres Rapprochées du 3ème type). MD est décédé en septembre 2011 à l'âge de 76 ans. Nous perdons un ami qui a su confier son aventure.

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Haravilliers revisité Le 20 août 1999 à 22h30, Mme M. circulait en direction du hameau "Le Ruel" à bord de sa voiture Elle avait remarqué des lumières dans le ciel qui pouvaient provenir d'avions.

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Elle s'aperçut que ces lumières l'accompagnaient et la chose, visible de 5 cm à bout de bras, avait un aspect qui ne lui était pas familier. Elle aperçut également dans un champ, deux tracteurs dont les projecteurs semblaient orientés en direction du phénomène. Mme M. ressentit soudain une forte appréhension, se disant qu'il ne fallait pas franchir l'espace compris entre les tracteurs et l'objet. Elle arrêta sa voiture, sans sortir et sans arrêter le moteur, pour téléphoner, mais en vain. Il n'y avait pas de contact. Elle put observer l'objet lumineux immobile et les deux tracteurs qui étaient également à l'arrêt. Il lui sembla qu'elle n'entendait pas le bruit des tracteurs. La forme géométrique de l'objet dans le ciel était simplement silhouettée par des lumières clignotantes multicolores formant un triangle. Le détail le plus frappant était une forme lunaire ronde blanc jaune qui semblait en suspension sous la forme triangulaire. Cette lumière ne clignotait pas. Mme M. sentit la panique l'envahir : elle ne pouvait pas joindre son mari. Elle redémarra, malgré la peur, et se dirigea rapidement vers le village. L'objet était toujours là, mais Mme M. le perdit de vue. Cette dame, qui était cadre dans une entreprise commerciale, ne s'est jamais intéressée au problème Ovni. Elle avait eu connaissance par sa famille, des évènements du 10 janvier 1998, mais elle affirme que cette histoire lui était complètement sortie de la tête. Lorsque l'enquêteur, Gérard Deforge lui a montré le témoignage de M.D. et les dessins, elle n'a guère manifesté de surprise. Il faut ajouter que cette dame se rendait chez des amis dont la maison fut probablement survolée par l'Ovni de M.D. Elle lui a appris que le nom du hameau: "Le Heaulme" avait effectivement un rapport avec le heaume des chevaliers. Le hameau du Ruel a un lointain passé avec l'histoire des Templiers. Par la suite, Mme M. a ressenti des maux de tête inhabituels, le dimanche suivant sa vision du phénomène. M. K, était un ancien collègue de chez Dassault Les pièces du puzzle s'emboîtent….! Quand j'ai eu connaissance de l'affaire d'Haravilliers, qui se trouve près de chez moi dans le Val d'Oise, j'ai tout de suite cherché à contacter l'enquêteur Gérard Deforge pour rencontrer le témoin de cette fantastique affaire : Monsieur D.

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Je prenais aussitôt le téléphone pour joindre M.D qui acceptait aimablement de me rencontrer chez moi, en juillet 2003 et plus tard aussi, plusieurs fois chez lui où je fis également la connaissance de Jean-Claude Venturini ufologue et ami de Marceau Sicaud qui avait organisé une réunion à Pontoise où je m'étais rendu quelques années auparavant. Ce fut le début d'une rencontre de passionnés d'ufologie qui devait constituer une équipe de chercheurs et une collaboration qui devait déboucher sur un échange de compétences et un travail en commun sur l'extraordinaire affaire des "boules" de l'Aveyron du témoin Robert L. Nous sympathisâmes aussitôt avec M.D. Je l'écoutais attentivement pendant qu'il me racontait son aventure, avec des émotions qui ne laissaient pas de doutes sur la sincérité de son récit. Nous aurons l'occasion de nous voir plusieurs fois pour approfondir son témoignage. J'avais noté dans le rapport de Gérard Deforge, le témoignage de Monsieur K, l'homme de la Mercedes, qui attendait sur le parking, que ce monsieur était un ancien contrôleur des avions Marcel Dassault, sans autres précisions. Ce n'est que quand le contre amiral Gilles Pinon rendra visite à M.K, que j'apprendrai six ans après l'affaire de janvier 1998 que nous avions travaillé dans l'établissement Dassault Argenteuil; lui comme contrôleur, et moi comme préparateur de fabrication. Nous n'avions pas d'activités en commun,, mais lui me connaissait bien pour me voir souvent dans les ateliers et son nom me disait quelque chose. Le hasard est quelquefois curieux et le monde petit. Ce n'est que plus tard en 2008, après avoir obtenu ses coordonnées, que j'aurai une longue conversation téléphonique avec François K (je conserve son anonymat) en retraite dans le Var, où nous évoquerons nos souvenirs professionnels. Il me confirmera son témoignage sur ce fameux rendez-vous de chasse d'Haravilliers du 10 janvier 1998 et le phénomène subi dans sa voiture, quand il attendait ses amis sur le parking. Il se souvient d'avoir été survolé par une énorme masse noire à hauteur des arbres, avoir ressenti un grondement vibratoire et vu des 40

taches de lumières de différentes couleurs qui ont baigné sa voiture. Ce curieux phénomène s'est déroulé dans une ambiance irréelle où le fil du temps s'est trouvé décalé par rapport à la réalité. C'est ce qui est appelé un "missing time", ou temps manquant, en terme ufologique. Ce phénomène est connu pour se manifester à proximité d'ovni, avec l'hypothèse de physiciens, qu'il serait dû à des conséquences causées par le très puissant champ magnétique dégagé par l'ovni qui déformerait, en quelque sorte, l'espace et le temps. Cette hypothèse de notion de relativité du temps sera en quelque sorte confirmée par les déclarations de Robert L. témoin "contacté" et privilégié de l'Aveyron, affaire qui sera traitée plus loin, en tant que pièce maîtresse de cet ouvrage.

Meckla, Algérie , Haute Kabylie ( juillet1990) Deux jeunes filles sont survolées par des Ovnis Quand nous avions rencontré Fabrice Girard d'Albissin avec mon ami Jean-Claude Venturini, à la terrasse d'un café de Cergy, nous avions parlé de la Radio "Ici et Maintenant", qui diffuse l'émission "La Vague d'Ovni", de Didier de Plaige et évoqué le cas de Zahia, une jeune fille qui avait observé deux Ovnis avec sa sœur depuis la terrasse d'une maison, en Algérie. Il se trouve que Zahia est une amie de Fabrice et il nous a proposé de nous la présenter. Nous avons accepté avec joie, et c'est ainsi que nous nous sommes tous retrouvé au même endroit de Cergy-le Haut, terminus de la ligne RER A (Réseau Express Régional) desservant la grande banlieue parisienne, et avons fait la connaissance de Zahia. Par une belle matinée de juin, nous avons vu arriver une belle jeune femme grande et élancée aux trais fins, les yeux gris bleu et les cheveux frisés bruns roux. Il faut dire que sa mère est d'origine kabyle et son père un breton. Un mélange somme toute heureux de lointains ancêtres communs entre basques, et celtes….. De son vrai nom Claire L. (anonymat demandé), nous continuerons à l'appeler Zahia.

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La veille de notre entrevue a été diffusée par la même Radio I et M., une seconde émission sur le cas de Zahia, concernant une séance d'hypnose par le psychanalyste Daniel Goldschmidt. L'observation des Ovnis Zahia et sa sœur qui vivent en France, ont été élevées dans la tradition occidentale. En juillet 1990 elles se trouvent en Algérie dans le village de leur mère, Tizi Bouamane, commune de Meckla dans la région de Tizi Ouzou, grande Kabylie. C'est une région assez comparable à un paysage de Haute Corse, avec des montagnes arides et quelques arbres culminant à 800 mètres. Zahia à 19 ans et sa sœur 15 ans. Les deux jeunes filles sont montées sur la terrasse de la maison familiale pour se bronzer au soleil, à la manière européenne. Il est près de midi, le ciel est bleu, sans nuages, il fait chaud. Elles sont seules mais ont soudain l'impression d'être observées. Au loin, vers le nord, quelque chose est caché derrière un grand pin. Une masse sombre se dissimule dans le feuillage et sort lentement suivie d'une autre. Deux formes ovoïdes qui se rapprochent rapidement vers les jeunes filles pour s'arrêter à environ 150 mètres à la hauteur d'un immeuble de 30 étages. Deux objets plats comme des galets gris foncés immobiles dans le ciel, comme reposants sur un coussin d'air. - Aucun bruit - Pas de vent.

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La sœur de Zahia s'exclame : -" Ce sont des extra-terrestres"! Les deux jeunes filles ont eu très peur quand les objets sont arrivés sur elles,… au risque de les écraser! Ici, Zahia déclare son impression que le phénomène lisait dans ses pensées : — Un danger de mort, imminent — Et la réponse immédiate à leur inquiétude, fut un arrêt brutal des objets en sustentation devant elles. Les deux Ovnis, car ce ne sont pas des aéronefs connus, vont maintenant se livrer à une véritable démonstration. Un ballet de figures géométriques, accolés comme liés entre eux. S'élançant de la position "deux heures". (Terme de navigation aérienne désignant une position par rapport au cadran horaire). Déplacements rapides en tous sens. Haut, bas — Aller et retour — Eloignement, jusqu'a devenir des points noirs sous les yeux de Zahia et de sa jeune sœur, stupéfaites et émerveillées par la prouesse du spectacle aérien. Il est ici rapporté un sentiment de regret, de tristesse même ; auquel a semblé répondre un retour des objets s'arrêtant en l'air, devant les deux jeunes filles. Description des objets : ovoïdes, gris foncé. Aspect souple se déformant comme la texture d'une peau de dauphin. Ils ont toujours navigué ensemble, passants simultanément l'un devant l'autre dans leurs évolutions. La durée totale de l'observation est estimée de cinq à six minutes. Il n'a pas été remarqué un manque dans le temps passé. Zahia, le témoin principal, nous a déclaré avoir été déjà sujette dans sa jeunesse, à des phénomènes paranormaux tels que : Prémonitions — Sorties du corps en astral — Contacts télépathiques. Elle s'est renseignée sur l'ufologie en général et aussi en parlant autour d'elle, à ses parents et amis, sans toutefois rencontrer quelqu'un qui soit attentif à son écoute. Ni sa famille, ni ses amis ne la prennent au sérieux. Même sa propre sœur, pourtant témoin, ne souhaite parler de cette aventure et ne veut même pas donner son prénom. L'occasion s'est présentée avec l'émission radio de Didier de Plaige : "La Vague d' Ovnis " sur Radio Ici et Maintenant 95.2 FM diffusée tous les mardi soir sur Paris - Ile-de-France. 43

Après son premier témoignage, Zahia a accepté de subir une régression sous hypnose par un psychologue professionnel pour approfondir l'évènement et en savoir davantage sur ce qui lui était arrivé. La séance d'hypnose La consultation a été effectuée par le docteur Daniel Goldschmidt hypnologue et sophrologue diplômé; qui, sans ignorer le phénomène Ovni, a déclaré adopter une position neutre dans son investigation. Nous faisons également les mêmes réserves en ce qui concerne le bien fondé ou pas de cette consultation souhaitée par le témoin. Seule importe notre recherche dans le labyrinthe de l'ufologie. La séance d'hypnose effective s'est déroulée après une première séance d'essai et de tests sur la patiente. La semaine suivante, Zahia détendue, à l'aise, a été mise en transe hypnotique et en régression. ...........Je suis sur la terrasse au soleil, près de la cuisine ........Je vois quelque chose derrière le pin....J'ai peur...... Une masse noire...... Je vois un second objet.....Je vois deux objets......Ils se rapprochent progressivement....Pas de bruit........Ils foncent sur nous.....J'ai très peur......On va mourir.........Que va t-il se passer ?..... Ecrasement ?....Ca va trop vite ! Soulagement : Ils montent en diagonale. C'est gris foncé, noir métal, comme une peau de dauphin souple, et ça ondule....... Ils sentaient que l'on avait peur et sont montés très vite. (Ici, Zahia déclare qu'il y avait un rapport entre l'attitude des objets et ce que nous pensions. Un état d'âme, une sensation de contact. ) Il est demandé à Zahia d'aller voir à l'intérieur des appareils : Rien vu, mais des sentiments, des émotions. Une forme de vie à l'intérieur.......Vision d'images : Deux êtres différents.....Le premier a l'air humain, visage allongé, assez grand : 2 / 2,5 mètres, géant. Le deuxième être : Visage d'insecte, corps humain, yeux globuleux, nez à l'envers. Zahia décrit des mains dont l'une en forme de pince avec des doigts à quatre phalanges posés 44

sur une sorte de tableau de bord.-- Même ressenti : sagesse, maturité, nostalgie. .... Etres aimants. (Ici Zahia manifeste beaucoup d'émotion, pleurs, larmes) C'est comme s'ils avaient compris quelque chose nous concernant. Message au présent (en 2004) : constat de ce qui se passe sur terre – De quelle manière on élève les enfants. Images de sévices que l'on fait subir aux enfants : Viols, noyades, maltraitances. Intérêt de ce qui se passe sur terre – Etat général des enfants sur la terre – Images : enfants en haillons occupés à un travail d'esclave. .. Autre image : Elle se trouve sous un engin immense comme une ville – Un champignon strié. Ils viennent (Les êtres) d'en haut et d'en bas… Image d'appareils sortants d'un trou comme une grotte, venant de partout… Le praticien doit mettre un terme à la séance d'hypnose et calmer la patiente. Son avis est qu'il n'y a pas de psychose, mais on peut imaginer une création de l'inconscient. La première partie physique est convaincante dans la description de l'observation. La deuxième partie ne présente aucun symptôme de maladie mentale, mais sont des choses personnelles complexes où se mélangent des souvenirs oubliés. Un aspect symbolique d'un paradis perdu. Zahia s'est depuis renseignée au sujet des objets volants non identifiés et n'a pas l'impression d'avoir été enlevée. (Abduction). Il est prévu de faire d'autres séances d'hypnose pour compléter ces investigations. En fait, nous n'en saurons pas davantage sur le cas de rencontre rapprochée de Zahia. Par contre, elle acceptera de venir aimablement témoigner de son aventure en mars 2005 au repas ufologique parisien de la Défense, à Paris, organisé par Gérard Lebat. L'exposé de son observation sera écouté avec attention par l'assemblée présente dans la salle, très intéressée par le récit d'un témoignage direct. Des questions lui seront posées, auxquelles elle répondra volontiers avec sincérité sur ce qu'elle a vécu avec émotion, en compagnie de sa sœur. Elle commentera ses sentiments quand elle ressentit une "communication" toute personnelle avec ces "objets" qui se donnaient en spectacle. Cela est peut-être dû à ses facultés parapsycho45

logiques. Une sensibilité souvent remarquée chez les témoins, en quelque sorte prédisposés à des "visions" hors de la réalité ordinaire. Dommage que sa sœur, effrayée, et certainement moins réceptive, n'a pas souhaité s'exprimer. L'ami Fabrice Girard d'Albissin, qui était un artiste, a dessiné les deux jeunes filles : Zahia et sa sœur regardant les deux Ovnis venus les observer sur la terrasse de la maison de Kabylie. Fabrice a représenté également, sur les instructions de Zahia, la "tête" et la main en forme de pince de l'entité vue pendant la séance d'hypnose.

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Extraterrestres repérés à Fort Smith Arkansas, USA Mercredi 4 août 2004, à 22 heures. Le témoin oculaire A.T. et son amie se trouvaient sur l’herbe de Key Rodgers Park, juste après le boulevard de Midland à Fort Smith, Arkansas, (population de 80.268 habitants) quand ils ont repéré deux extraterrestres, tout près. — Moi et mon amie, traînions dans un parc du coin, quand nous avons vu deux personnages marcher hors des buissons à environ dix pieds, (3 mètres) de là où nous étions assis. Ils portaient des tenues grises ou grisâtres du type tuniques. Ils avaient des médaillons brillants, bronze ou or, au centre de leur poitrine ou épaules. Ils avaient des têtes comme celles des mantes religieuses et faisaient des bruits de cliquetis étranges. Leurs yeux changeaient du rouge sang à vert néon. Nous nous sommes tenus là, nous regardant les uns les autres pendant cinq ou six minutes, quand ils ont disparu dans une lumière blanche. Tous deux étaient d’approximativement sept pieds (2,1 mètres) de haut, mais celui de gauche était de quelques pouces plus petit. Ils sont apparus venant du sud, (la région du stade de Harper –JT.) à une vitesse de marche moyenne." Source : Ufo Roundup, Volume 9, N.32, 11 août 2004, Joseph Trainor, éditeur www. Ufoinfo.com/roundup Le rapprochement avec le cas de Meckla est inévitable.

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Taverny (Val d’Oise) juin 2001 Rencontre Ovni au sol avec humanoïdes Taverny est une ville de la grande banlieue parisienne située au nord de la capitale. C’est aussi là que se trouve enfouie dans la colline, la base de l’Armée de l’Air chargée de la surveillance du ciel, et le centre de commandement de la défense nucléaire du territoire. Cette situation n’est pas sans rapports, comme nous allons le voir, avec la curiosité de certains ovnis attirés par nos moyens stratégiques. L’un deux se serait même posé dans un champ non loin de là sur la commune de Béthemont-la-Forêt. L’événement se situe dans un champ en bordure de forêt dans la nuit du premier week-end après la fête de la musique, (21 juin) soit entre le 23 et le 24 juin 2001. Le témoin, Alain Besse, 51 ans, SDF (sans domicile fixe), dort dans sa voiture, une Ford Corsa blanche, à l’abri des regards dans ce lieu isolé, comme habituellement, depuis qu’il a perdu son activité artisanale dans le bâtiment. Il est réveillé dans la nuit entre 1:30 et 2 heures du matin par une lueur dans le champ. Une masse sombre ovoïde en forme de poire est près du sol à une centaine de mètres. Le profil de cette masse se détache sur le fond du ciel dégagé moins sombre. Une très forte lumière s’échappe d’une sorte de porte rectangulaire qui vient de s’ouvrir. Malgré la distance, l’ensemble est estimé de la taille d’une camionnette. Le témoin, surpris, pense à une ronde de police venant contrôler la voiture en stationnement dans cet endroit désert d’autant plus que deux silhouettes d’apparence humaine s’agitent en contre-jour de la porte et se dirigent vers lui.

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Le témoin montrant l'emplacement de l'Ovni au coin du champ

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Le témoin suit la scène, couché sur la banquette arrière de la voiture, la tête relevée devant la vitre entrebâillée. Les deux « visiteurs » qui se sont éloignés d’une vingtaine de mètres de leur véhicule, sont maintenant rejoints par un troisième personnage identique qui les fait se retourner vers le nouvel arrivant. Une concertation semble avoir lieu entre eux, car au bout d’un moment, les trois personnages font demi-tour vers la porte et rentrent dans l’engin qui les a amenés. Jusqu’ici aucun bruit quelconque n’a été perçu à cette distance depuis le poste d’observation du témoin. La « porte » se referme sur les visiteurs, entraînant la disparition de la forte lumière blanche qui s’échappait sans toutefois éclairer le sol. Reste visible, la masse sombre avec une lueur diffuse à la base de l’objet. L’engin opère un demi-tour sur place visible de trois-quarts arrière, avec une sorte de bourdonnement audible ….Bzzzz (Ici le témoin imite un bruit d’insecte), et décolle brusquement en s’élevant à plat sous un angle de 45 degrés, pour disparaître rapidement dans le ciel nocturne en direction du Nord-est. C’est terminé ! Il n’y a plus rien à voir !... Notre témoin surpris par ce revirement et par ce comportement est intrigué et reste perplexe. Cela n’est pas normal ! Il ne s’agit plus d’une ronde de police ; mais de tout autre chose de plus inquiétant, comme la visite de ces extraterrestres dont on parle tant ? L’observation qui a été brève, est estimée de 5 à 6 minutes depuis le début.

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Il n’est pas question d’aller raconter ces visions aux copains du stage de formation, ni à quiconque, et risquer de se retrouver dans une situation pire, ou bien de passer pour un demeuré ou un ivrogne…et se faire enfermer. Le témoin se tait, et on ne peut l’en blâmer. L’événement est volontairement oublié par mesure de prudence. La zone d’atterrissage ne sera pas visitée, ni l’endroit fréquenté comme refuge, car difficile d’accès. Il n’est pas signalé de trouble ni de dommages physiques, à part une nuit de sommeil gâché. L’aventure sera volontairement occultée. Jusqu’au jour où !... Deux années se sont écoulées, quand un soir de juillet 2003, Alain Besse voulant écouter la radio FM 97.4 " Rires et Chansons ", tombe sur l’émission Ovni du mardi soir sur FM 95.2 Ile-de-France "Ici et Maintenant" où il est question du rapport COMETA "Les Ovnis et la défense. A quoi doit-on se préparer ? " Intéressé, notre homme décide donc de téléphoner à la radio pour rapporter son observation qu’il a classée "Ovni", faute de mieux, dans l’ignorance quasi complète du sujet pour ne s’y être jamais intéressé, mais juste en avoir entendu parler. Cette fois la curiosité l’emporte et nous l’en félicitons. Son récit est diffusé la semaine suivante par la dite radio (1). C’est en écoutant également l’émission que je prendrai contact avec la radio, qui fera suivre ma demande de rencontrer le témoin pour enquêter sur place. Nous la remercions pour sa collaboration à notre revue "Lumières Dans La Nuit". Le témoin se manifeste par téléphone. Après un rendez-vous manqué, une rencontre a lieu à son domicile. Sa situation sociale s’est améliorée mais reste précaire. L’accueil est simple mais cordial dans un petit logement mis à disposition par la Croix Rouge. Alain Besse est un ancien artisan du bâtiment ayant eu des déboires et voulant s’en sortir.

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Il est croyant (catholique) et satisfait de pouvoir se soulager de son secret devant quelqu’un qui l’écoutera sans se moquer de lui. La description de l’observation est cohérente, banale, perçue au début comme un événement ordinaire de contrôle policier, avec quand même quelques éléments bizarres : ce véhicule arrondi trop grand, (il sera comparé ressemblant au profil de la Citroën Xsara Picasso de l’enquêteur) et cette grande baie rectangulaire trop éclairée dont la lumière ne diffuse pas. Ces types qui s’avancent en contre-jour, peut-être attirés par la voiture blanche de notre témoin que l’on doit distinguer sur le fond sombre de la forêt. Le témoin n’a pas eu vraiment peur, mais conscient d’avoir fait une rencontre insolite. Il ressort de son récit un accent de sincérité sans aucune dissimulation. Le site près de Béthemont-la-Forêt a été visité avec la voiture du témoin. Nous nous sommes engagés sur le chemin en bordure du bois et limite des champs. Malheureusement, ce jour là il pleuvait après les grandes chaleurs passées. Nous n’avons pu replacer la voiture au même endroit que le jour de l’observation, sans risquer de s’enliser dans ce chemin de campagne. Quelques photos ont été prises. Le champ est moissonné (vraisemblablement du blé). L’emplacement supposé de l’Ovni est estimé dans le chaume. Quelques zones de verdure débordant de la lisière du bois sur le champ sont visibles sans forme particulière quelconque. Pas de traces caractéristiques repérables. Il faudrait interroger le propriétaire du champ pour savoir s’il avait remarqué des traces en juin 2001. Le témoin ne se souvient pas de culture, la fréquentation des lieux n’ayant lieu que pratiquement la nuit. On peut émettre l’hypothèse d’une visite E.T. dérangée par la présence du témoin. La base de commandement militaire de notre force de frappe nucléaire de Taverny est à moins de trois kilomètres de cette observation Ovni au sol avec humanoïdes, que l’on peut qualifier de RR3. (Rencontre Rapprochée du troisième type)

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L’appréciation de l’enquêteur est favorable quant à la sincérité du témoin. Le récit est cohérent et sans fioritures. On demanderait une suite, mais le témoin ne le souhaite pas. Attendons quand même ! Si c’est le cas, il s’est engagé à nous le faire savoir et nous l’en remercions à l'avance. Etude technique de l’enquête. Analyse de l’observation. Renseignement pris auprès du Maire de Béthemont-la-Forêt : Mr. Cormery. Situé sur le territoire de cette commune plus proche que celle de Taverny. (Nous conservons la désignation de Taverny plus connue pour des raisons évidentes de corrélation avec la base militaire). Le terrain « La grande pièce » appartient à Mr. Bonneville et était cultivé en maïs en juin 2001. Aucune trace suspecte n’a été remarquée hormis celles laissées par les sangliers en lisière sur les dégagements nécessaires aux manœuvres des machines agricoles, qui ne peuvent avoir accès que par le seul chemin emprunté. Les visiteurs ne pouvaient que venir du ciel pour accéder au site. L’explication par un hélicoptère silencieux est à éliminer, le témoin ayant travaillé dans ce domaine en tant que militaire. La distance d’observation a été vérifiée (120 à 125 m). Ce qui laisse le loisir d’estimer la taille d’un véhicule. Plus curieux est le profil asymétrique de l’engin comparé à une voiture avec un avant et un arrière. Ce qui expliquerait le demi-tour formel sur place pour se mettre dans le sens du départ. Il est caractéristique de remarquer que l’on passe de l’observation d’un véhicule supposé terrestre à un engin aérien non identifiable. Ce cas de mimétisme est courant dans la démarche perceptive de l’observateur. On passe d’une explication difficile mais plausible à un constat d’impossibilité technologique flagrant et incompréhensible. Le décollage à 45° est logique pour un engin aérien qui éviterait les maïs déjà hauts en juin La lune était nouvelle le 21 juin, trois jours plus tôt que l’observation, et le ciel dégagé. La lumière sous l’Ovni est difficile à définir. Une lueur vaporeuse diffuse n’éclairant pas autour. Ce qui est souvent le cas rapporté, dans ce genre de phénomène. 54

Un important gage d’authenticité. Le silence du témoin pendant deux années, face un évènement insolite, qu’il a préféré cacher, jusqu’au jour où l’occasion s’est présentée de pouvoir en parler dans une émission ufologique. Enfin, une dernière interrogation : que venait faire ce véhicule aérien issu d'un autre monde, d'un "ailleurs" aussi près de la base militaire de Taverny ? Sinon venir tester nos moyens de défense ! Ou quoi d’autre ?

Plan du site de Taverny à Béthemont-la-Forêt

(1)_ Radio Ici et Maintenant (95.2 FM) 8 rue Violet, Paris 15° Tél. 08.92.23.95.20 Emission Ovni par Didier De Plaige assisté d’Alexandre Prely le mardi soir à 23 h:20.

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Photo surprise de deux Ovnis dans le ciel Mériel (Val d’Oise) 2 Septembre 2004 Je prépare mon appareil photo pour partir en vacances. C’est un Contax Tvs compact automatique 24x36 équipé d’un objectif Vario Sonnar 3,5-6,5 / 28-56 Carl Zeiss avec un film Kodak Color plus X de 200 ASA /24 poses. Le soleil va se coucher, et de la fenêtre de la cuisine plein Ouest, j’ai une large vue sur un ciel de nuages avec la présence de "Chemtrails", traces laissées par de nombreux avions. Je décide de prendre une première photo au grand angle de 28. Une pensée m’effleure à peine… que quelquefois on obtient une photo surprise de sujets inattendus, sans plus… Fin septembre, en famille, nous regardons les tirages photos papier et également une copie CD sur écran d’ordinateur de 17 pouces. Curieusement, ma compagne me fait remarquer ce que je n’avais pas vu : Deux petites taches plates noires horizontales dans le ciel sur la gauche de l’image. Ovnis ou poussières ? - Chacune d’elles mesure environ 0,8 à1° d’angle espacé de 17°. (A titre de comparaison, il faut noter qu’un diamètre lunaire fait 0,5 ° d’angle). A l’agrandissement de l’objet le plus haut dans le ciel, on peut voir un profil comme deux assiettes retournées l’une sur l’autre, les bords jointifs montrant une ligne plus sombre séparant une silhouette floue grisâtre à peine marquée. L’autre objet plus bas est un simple trait horizontal. Apparemment, ce ne sont ni des oiseaux, ni des avions. Tout cela n’est pas très probant et bien maigre. Après plus de cinquante années d’ufologie, le phénomène aurait quand même pu être un peu plus généreux. Mais peut-être a-t-il décidé que je n’avais pas besoin de voir pour croire – Ce n’est rien — Cela ne m’empêchera pas de poursuivre mes petites investigations ufologiques au sein de LDLN. (Lumières dans La Nuit)

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La reproduction de l'image en petit format ne permet pas d'apprécier pleinement l'anomalie dans le ciel. Le deuxième objet, plus bas, est invisible sur cette image.

La Frette- sur- Seine (Val d’Oise) Juillet 2004 Une formation de trois OVNIs traverse le ciel

M. Daniel C. (Pseudonyme, anonymat demandé) 50 ans, musicien professionnel, rentrait d’une soirée de concert, le mercredi 7 juillet 2004, vers 4 :00 / 4 :05 du matin. (Date confirmée par l’anniversaire de la fille du témoin) Sa maison est située à flanc de coteau en bordure de Seine, que sépare seulement la route. C’est la nuit, sa femme et sa fille sont couchées, tout le monde dort. De la façade ouest, la vue est entièrement dégagée et offre un large panorama d'observation du sud au nord, depuis la terrasse qui domine le paysage. Assis sur le bord de la table de jardin, Daniel s’accorde un moment de détente en fumant une cigarette. Il contemple le ciel parsemé de quelques nuages assez bas, moutonneux ; quand son regard est sou57

dain attiré presque au-dessus de lui, sur la gauche, par un puissant flash de lumière. Aussitôt après, trois feux verts intenses alignés formant un triangle à base très large, émergent d’un nuage. Ce ne sont pas des avions comme il a l’habitude d’en voir en phase d’atterrissage, en direction de Roissy ; mais plutôt de puissantes lumières irisées, type laser de spectacle, qui semblent s’échapper des côtés de chacun des trois objets dont il distingue les silhouettes, d’abord vues de face, qui s’approchent à basse altitude, grossissent et vont passer devant lui. Il peut les voir passer de profil, devant lui : Ce sont trois gros aéronefs à fond plat rectangulaire, aux angles arrondis ; le dessus est bombé avec les bords nervurés. Les flancs sont munis de courtes ailes recourbées vers le haut, surmontées chacune d’une énorme sphère. La trajectoire est régulière et semble rectiligne ; les objets conservant leurs positions respectives bien que rien ne les relie entre eux. Le témoin, surpris et curieux, doit lever la tête pour suivre la formation triangulaire qui s’approche en silence et la voir passer presque à l’aplomb de sa maison. L’ensemble est énorme, et peut à peine être masqué par la main, bras tendu. Le paysage est tout illuminé de vert, jusqu’aux arbres sur la rive d’en face la Seine. Le plus impressionnant est l’absence de bruit qui rend le spectacle irréel, insolite. Une apparition que l’on ne peut attribuer à quelque chose de connu. Chaque objet, d’apparence plastique mate, vert sombre, est entouré d’un fin halo vert clair fluorescent, dessinant les contours. Estimée avec le pouce et l’index en forme de« C », la taille de chaque objet est évaluée à celle de trois gros avions de transport. Le corps de la nef est nervuré par un large sillon longitudinal visible dans la phase d’éloignement, comme une immense plage arrière. Depuis les bords plus hauts, semblant venir de l’intérieur autour de l’emplanture des aillerons, s’échappe une lueur irisée jaune parsemée de formes noires. Les objets aériens s’éloignent lentement pour disparaître complètement vers le Nord, derrière un nuage que le phénomène éclaire par le dessous en laissant le témoin perplexe. C’est un spectacle grandiose et inoubliable, qui n’a duré que cinq à six secondes. Daniel n’en a parlé autour de lui que dans sa famille. 58

Le phénomène OVNI ne lui était pas inconnu, mais il ne s’y intéressait pas vraiment.

Dessin d’un vaisseau effectué par le témoin

Daniel a réalisé un croquis de l’un des objets qu’il a suivi du regard pour détailler sa mystérieuse structure. Dans sa description, on retrouve quelques points communs aux ovnis, comme le fond plat, le dessus bombé, le halo de lumière, le silence. Mais cette forme particulière est absolument nouvelle, avec ces boules qui font penser à des notes de musique, et qui nous oblige à faire le rapprochement avec son métier…. Un magnifique dessin 3D a été réalisé par son fils avec les corrections appropriées à l’observation. L’effet est très proche de ce qui a été vu, selon le témoin. Un appel à témoin a été lancé, malgré le peu de chance de trouver un observateur pouvant corroborer le phénomène à l’heure où tout le monde dort habituellement. Ce n’est pas la première fois que Daniel est confronté au phénomène OVNI.

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D’autres lumières ont été observées auparavant, dont une en plein jour à basse altitude au même endroit. Un petit nuage plat très brillant qui se déplaçait parallèlement au sol, pour ensuite s’élever brusquement dans le ciel. Là aussi ce ne pouvait pas être un avion. Une autre fois de nuit, un satellite dont il suivait la trajectoire, prend soudain la fantaisie de dévier sa course rectiligne pour effectuer une figure de boucle en forme d’oméga, et continuer son chemin tranquillement parmi les étoiles. Des observations récurrentes qui confortent l’hypothèse de témoins privilégiés.

Interprétation graphique de la formation des vaisseaux

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Vue du site de La Frette-sur-Seine, vers Taverny au nord. La maison du témoin était située sur le coteau, offrant une vue panoramique au-dessus de la Seine.

Meulan, juillet 2004 Une observation qui corrobore celle de La Frette C’est mon ami et collaborateur Jean-Claude Venturini qui a rapporté ce témoignage quand il a été hospitalisé quelques jours pour une intervention dans une clinique près de Paris. En parlant d’ovnis avec les infirmières, il a pu obtenir la confidence suivante : Une clinique à proximité de Meulan, (Yvelines) à 25 km de Paris. En juillet 2004, vraisemblablement une nuit du vendredi au samedi, entre 3h 30 et 4 h du matin, il se met soudainement à faire jour dehors, "comme en plein jour ", et un bruit sourd se fait entendre. Dans ce service, deux infirmières sont de garde. L’une d’elles se définit comme "très curieuse " : mon témoin, environ 45 ans, court 61

dans le bâtiment pour voir ce qui se passe ; l’autre "se cache", et lui demande de rester avec elle. Mon témoin regarde à l’extérieur, et distingue deux objets longs, à fond plat, à basse altitude. Le premier est plus petit que le second, mais de taille très importante. Ils émettent une lumière blanche très éblouissante qui éclaire tout le paysage, sans permettre de distinguer les détails de la structure des objets. Il lui semble apercevoir des " traits ", des " lignes ", sous l’un de ces objets. Rien ne permet au témoin d’identifier un engin volant connu. Le déplacement d’ouest en est (vers le Nord de Paris) est très lent. Le spectacle dure plusieurs minutes, pendant lesquelles deux malades sonnent pour demander ce qui se passe. Tel est le récit que me fit en juin 2005 cette infirmière, après m’avoir questionné sur la revue LDLN (Lumières Dans La Nuit) qui était sur la table de nuit. Elle m’avait promis de rechercher la date exacte, qu’elle pensait avoir consignée sur un agenda, et de me permettre de lui faire retracer complètement son cheminement à l’intérieur de la clinique, lors de l’observation. A chacune de ses visites, elle remettait au lendemain ; aussi ai-je compris qu’elle ne tenait pas à ce que son témoignage soit établi de façon plus officielle. Ne pas passer pour une folle ! C’est la raison pour laquelle je ne donnerai pas le nom de cette clinique. Ce témoignage ne pourra donc être validé plus à fond, mais il a le mérite d’exister, au cas où une autre observation serait révélée. Il est tout de même à corréler avec celui de La Frette-sur-Seine, qui a eu lieu le mercredi 7 juillet 2004 à 4 heures du matin. Comme à La Frette, le lieu d’observation domine la Seine ; Toute la vallée est illuminée, ici de couleur blanche, verte à La Frette. Dans les deux cas, les objets suivent le lit de la Seine : ici d’ouest en est ; du sud vers le nord à La Frette. Ces deux lieux sont distants de 16 kilomètres.

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On aurait ici plusieurs témoins : au moins quatre, et probablement plus, car il y a quatre services avec du personnel de garde dans cette clinique, ce qui potentiellement ferait 8 à 10 personnes, sans compter les malades. JCV

La Frette, bis. Le Val d’Oise visité par les Ovnis Après l’affaire des trois ovnis observés le 7 juillet 2004 à La Frettesur-Seine publiée dans LDLN n° 377 (pages 24 et 25) Le témoin, Daniel C, nous signale qu’une voisine, mise au courant de son observation, a également vu une chose étrange dans le ciel en rentrant de nuit, et presque au même endroit. Madame Nicole T. rentrait seule en voiture à son domicile, tard le soir du 22 avril 2005, par le quai de Seine en venant d’Herblay. Cette route qui longe la Seine sur deux files, est surtout fréquentée par les riverains. Elle est jalonnée sur environ deux kilomètres par des bacs à fleurs alternés de chaque côté de la route, obligeant les automobilistes à ralentir ou s’arrêter pour laisser passer la circulation inverse. Nicole roule lentement à la lueur des phares de sa Volvo V40 noire, à essence. Il est maintenant 00 h 20 du matin 23 avril. Arrivée à la hauteur de la rue "Mairie de La Frette-sur-Seine", son regard est attiré par les lumières de ce qui semble être un gros avion de transport. Il passe très bas, de droite à gauche en traversant la Seine en direction du Nord -Est. Ce n’est pas un avion avec ses feux de position habituels, mais comme deux poutres noires en forme de Vé ouvert à l’avant avec des lumières blanches en dessous qui n’avaient pas toutes la même intensité. Il avançait assez lentement en direction de…………..Taverny ! - Comme par hasard ! Nicole ralentit, et se penche pour mieux voir ce curieux avion qui avance pointe à l’arrière, dans le plus grand silence. Un avion classique aurait dû faire beaucoup de bruit à basse altitude, malgré les vitres fermées de la voiture. 63

Arrêtée, devant un bac à fleurs, Nicole essaye d’en voir davantage en suivant l’objet des yeux avant qu’il ne disparaisse derrière les maisons à flanc de coteau. Mais ce n’est pas possible, car tout à disparu. Les lumières se sont brusquement éteints. Le spectacle n’a duré que 3 à 4 secondes, et puis plus rien. Ce type de comportement est tout à fait caractéristique des apparitions / disparitions d’Ovnis. Le caractère d’étrangeté de cet insolite objet volant n’a pas échappé à notre témoin qui s’est empressé d’en faire part à son voisin Daniel. Un rapide croquis nous a été fourni avant l’enquête. Nicole, qui est une artiste, dessine et peint des aquarelles. Un beau dessin était prévu pour illustrer l’enquête. Cela n’a pas été fait, et c’est bien dommage. Nicole nous a avoué avoir été troublée par cette apparition et ressentir une sorte de blocage pour réaliser un dessin de ce qu’elle a observé ce soir là. Elle n’en aurait même pas parlé sans les confidences de son voisin. Beaucoup de points communs pour des observations Ovnis comparables. Même lieu, de nuit, les témoins se connaissent, et surtout : près de Taverny ! La Base stratégique de l’Armée de l’Air.

L'Ovni rappelle les "Lumières de Phoenix" (1997)

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L’homme en noir Les Repas Ufologiques parisiens sont des lieux de rencontres, non seulement d’ufologues, mais sont également ouverts au public passionné qui s’intéresse au phénomène Ovni. Ces rencontres ufologiques créées à l’initiative de Gérard Lebat, s’étendent maintenant dans de nombreuses villes de France. Elles sont l’occasion d’échanges d’informations et de contacts qui se rapportent au phénomène paranormal et au phénomène Ovni en particulier. Voir: www.les-repas-ufologiques.com C’est ainsi que j’ai pu recueillir les confidences de madame Thérèse Bieser sur l’apparition insolite d’un étrange personnage : — C’était en 1975 ou 1976. Je me rendais à mon travail en voiture. Je travaillais à Paris et venais de la banlieue Est. Je devais traverser le pont de Bercy en me dirigeant vers la Place d’Italie. Il devait être 9 heures du matin. Avant de traverser le pont, je me suis arrêtée au feu rouge. Il y avait des piétons sur les deux trottoirs du pont, ainsi que des voitures circulant dans les deux sens. Le feu passe au vert, et je suis le flot des voitures. Au bout de quelques mètres, je ressens une impression bizarre. Comme quelque chose qui « cloche ». Je me rends alors compte que brusquement, je suis toute seule sur le pont ; il n’y a plus de voitures, plus de piétons, alors que dans la seconde d’avant, tout grouillait de circulation. Je continue à avancer. Je suis dans un état bizarre, car je me demande où sont passés tous ces gens et ces voitures. C’est alors que je l’aperçois…. Venant dans ma direction, sur le trottoir que je longe en voiture, et tout seul sur le pont, un homme en noir se dirige vers moi. Il est vêtu de noir ; un costume noir et un chapeau noir. Je distingue qu’il porte une costume trois pièces. Avec son chapeau et ce costume, il détonne. Je dirais que son costume me paraît « vieux jeu ». Je lui trouve un air curieux. Il se rapproche. Il marche d’une allure nonchalante avec sa main droite dans sa poche. Je le regarde avec attention, et je constate que son teint est argenté. Sa main gauche aussi est argentée. Son teint n’est pas plombé comme quelqu’un qui

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serait malade, mais brillant de couleur argent ; ce détail me frappe beaucoup. Il me fait un petit sourire pour me montrer qu’il m’a bien vue, que je l’observe, et continue son chemin… …Puis soudain, je me retrouve dans le flot de la circulation ; des piétons sur les trottoirs, et moi complètement estomaquée de ce phénomène qui vient de se produire. Depuis tout ce temps, je n’ai jamais oublié cet homme en noir au visage argenté. Il n’avait pas l’air hostile. Je dois dire qu’à l’époque, je n’avais jamais entendu parler des « Hommes en noir » que l’on décrit toujours actuellement, et je n’ai jamais réussi à déterminer si j’avais vu un extraterrestre, ou si j’étais partie dans un monde parallèle. Je n’ai plus jamais revu d’homme en noir. " Fait le 22 février 2005. TB. Après ce témoignage courageux d’un phénomène d’apparition d’un personnage hors du temps, dans un environnement modifié ; on est en droit de se demander quel rapport il peut y avoir avec le phénomène Ovni. Ici, pas de vaisseau spatial. Pas de cosmonaute extraterrestre. Quel est le point commun entre ces deux situations ? Peut-on rejeter l’une, et accepter l’autre ? De quelle manipulation sommes-nous l’objet ? Malgré tous nos efforts de compréhension on a parfois envie d’envoyer tout promener et de tourner la page. Un monde parallèle ! Voilà bien l’explication que cette femme a proposée. A partir de ce postula, tout devient possible. C’est un rêve éveillé qui n’a pas pris de temps, ou une infime fraction de temps qui n’a pu affecter la maîtrise du véhicule par la conductrice en pleine circulation. Une ingérence s’est installée dans le cours normal de son activité physique. Tous, nous rêvons dans notre sommeil, bien tranquilles, allongés dans notre lit. Nous savons qu’un long rêve peut se dérouler dans un

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temps très court. Au réveil, nous savons reprendre le cours de la réalité ; nous savons faire la part des choses. A l’état de veille, quand nous avons une activité machinale qui ne demande pas trop de concentration, notre pensée peut vagabonder, rêvasser, au point qu’un observateur peut nous targuer d’être " dans la Lune " en ne prêtant pas attention à ce qui nous entoure. Notre pensée peut construire des images et des situations qui n’ont pas de réalité physique proprement dite. Des événements peuvent être qualifiés d’imaginaires, de rêves éveillés, voire d’hallucinations. D’éminents psychiatres, tel le docteur John Mack, se sont penchés sur le sujet des " abductions " ou enlèvements de personnes soustraites à leur environnement habituel. Des personnes sont sujettes à des visions étranges qui se superposent à la réalité ordinaire. De tous temps il a été rapporté des apparitions de signes, d'objets, de phénomènes dans le ciel et également sur terre. Des personnages humanoïdes se transformant quelquefois en animaux ou en monstres. Le folklore de tous les pays regorge d'histoires fantastiques, mises le plus souvent au compte des esprits de la nature ou des dieux de toutes sortes. Qu'est-ce que cela signifie ? Faut-il mettre toutes ces apparitions dans le même panier que les Ovnis ? Ou bien au contraire admettre que nous avons affaire à des manifestations d'un ordre supérieur qui manipulerait notre pensée en fonction de notre savoir contemporain ? Cette question est pour l'instant sans réponse. Il faudra nous contenter d'enregistrer ce que les témoins ont à dire sur leurs observations et les conséquences de contact avec une autre réalité. C'est ce que nous allons voir avec les rapports suivants obtenus de "première main" directement auprès des témoins. Le récit qui va suivre est sans conteste un modèle du genre en ce qui concerne le cas type d’un " contacté " par des phénomènes surnaturels en tous genres où se mêlent les histoires les plus invraisemblables subies par les témoins.

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Le cas de Michel G. que nous suivons depuis plusieurs années et avec qui nous entretenons des relations constantes, est caractéristique de ce que les anciens classaient dans les cas de possessions démoniaques. Nous n’en sommes plus là et pourtant, malgré nos certitudes scientifiques modernes, nous sommes démunis devant des phénomènes aussi insolites qui dépassent l’imagination.

Michel G. ou les tribulations d'un contacté. Entités mystérieuses, Ovnis, poltergeists, espaces modifiés, et phénomènes paranormaux. A notre connaissance, et après une expérience de plus de cinquante années de lectures, et d'étude de phénomènes ufologiques et paranormaux, il est assez rare de rencontrer un témoin ayant subi autant d'expériences de haute étrangeté, et qu'il soit décidé à en parler. Le récit qui va suivre a été rapporté à la suite d'une longue enquête auprès du témoin lui-même, Michel G. maintenant à la retraite, et dont les dernières années d'activité professionnelle ont été interrompues par un accident du travail : un traumatisme crânien ayant nécessité une opération délicate. Michel G. était responsable du service d'entretien du matériel d'une entreprise exploitant les sables et graviers dans le département de Seine et Marne. Les phénomènes qui vont être relatés se situent dans la ferme, près de Bray-sur-Seine (Seine-et-Marne), qu'il a habitée avec son père adoptif, et dans les environs, jusqu'à son lieu de travail. Il a perdu sa mère quand il était jeune et la vie n'a pas été facile pour lui dans un milieu très défavorisé. Michel n'est pas un inconnu pour nous à LDLN, puisqu'il a déjà fait l'objet d'une rencontre rapprochée d'OVNI en 1961 à l'âge de 17 ans et demi. Nous y reviendrons plus loin avec l'excellente enquête de Joël Mesnard parue dans LDLN n°314 (page 26) Commençons par raconter les souvenirs des événements subis par Michel en respectant autant que possible l'ordre chronologique. 68

Le site de la ferme de Bray sur Seine

Un tableau de la ferme des événements de 1961

Avertissement : Le récit rapporté est tel qu'il a été noté et consigné suivant les déclarations du témoin au mieux de l'esprit du sujet traité, sans influences 69

volontaires de l'enquêteur, a priori ou jugement de valeur, sur la véracité ou les preuves du témoignage. Des précisions ont été apportées chaque fois qu'il a été utile de le noter d'une manière indispensable et non exhaustive, avec un vocabulaire approprié à des événements exceptionnels. Les rencontres insolites s'étalant sur plus de quarante années nous ont conduits à répartir celles-ci par rubriques en commençant par les plus anciennes. L'historique des manifestations insolites vécues par Michel G. avant la première rencontre de 1961 remonte à son enfance dans la ferme où il habitait, par l'apparition d'un visiteur inattendu sur le terrain de la propriété. L'homme du souterrain. C'est l'été - Juillet / Août 1958. Michel a 14 ans. Il est seul dans la ferme de la propriété où il loge avec son père adoptif. C'est une bâtisse avec des dépendances, isolée en plein champ dans cette région agricole céréalière dépendant de la commune de Mousseaux les Bray. Il fait beau et chaud, le ciel est bleu avec quelques nuages. C'est l'après-midi vers 14 / 15 heures. Michel se promène autour du périmètre de la propriété à peine clôturée par un seul mur sur un côté. Il a maintes fois fait le tour sans remarquer quoi que ce soit de bizarre. Malgré le soleil aveuglant, il découvre en limite côté Est une ouverture dans le sol. Un trou rectangulaire de 1 x 2 mètres environ bien découpé, qu'il n'avait jamais vu ; des travaux peut-être ? Il se met à genoux pour observer l'intérieur qui semble profond de plusieurs mètres. Il distingue une lumière blanche genre fluo, mais n'en voit pas la source. Parviennent des bruits. On y travaille, mais à quoi ? On dirait des bruits de roues en fer sur le sol dur et d'autres bruits métalliques venant d'une autre direction. Il y a certainement du monde à l’intérieur avec un escalier pour descendre. Soudain sort un homme très grand, d’environ deux mètres ; il est en combinaison kaki avec une casquette à visière carrée de même couleur. Une allure de militaire qui le fixe et tend son bras droit vers lui comme pour le chasser. Il lui parle rudement dans un langage inconnu avec des phrases hachées. Le garçon est terrorisé et paralysé sur place 70

sans pouvoir bouger. Il a froid. Le temps semble interminable et il craint que l'homme vienne lui botter les fesses. Michel prend peur et se sauve à toute vitesse en pleine nature au milieu des champs et se cache dans un petit bois. Il ne rentrera chez lui que le soir, quand son père reviendra du travail. Jamais il n'osera venir revoir le trou de près et ne dira rien à son père de peur d'être réprimandé et surveillera souvent l'endroit du trou avec la crainte de voir revenir l'inconnu. L'OVNI de la ferme Novembre 1961. Bray-sur-Seine. C'est l'enquête qui avait été effectuée en 1993 par Joël Mesnard et diffusée sur LDLN n°314 Rappel des faits : Michel 17 ans et demi rentrait à bicyclette d'une séance de cinéma un dimanche soir de novembre vers 18h30. Son père adoptif étant resté à jouer aux cartes dans un café. C’est la nuit, et pendant qu'il suit le chemin qui monte à la ferme isolée dans les champs, il remarque une activité lumineuse autour des bâtiments; comme une réunion de véhicules, phares allumés. Un faisceau lumineux se dresse verticalement dans le ciel, semblant provenir de derrière le mur d'un bâtiment annexe. Parvenu à l'entrée, il pose son vélo contre un arbre et fait le tour du mur séparant la propriété pour voir d’où vient cette lumière. Là, à une cinquantaine de mètres, il découvre un énorme engin en forme de chapeau à large bord, reposant sur un gros cylindre formant pied, le tout ressemblant à un champignon géant. La partie supérieure du chapeau comporte des sortes de hublots et tourne sur elle même. Michel s'approche de cette machine qu'il ne connaît pas pour voir ce qu'elle fait là. L'objet est rouge sombre comme du fer chauffé qui produit sa propre lumière sans éclairer autour. Il passe sous le bord de la coupole vers le cylindre d'où s'ouvre une grande porte verticale coulissante qui s'encastre dans l'épaisseur de la structure. Il admire la qualité de la fabrication mais n'ose pas y toucher. Cela semble vivant et il pense que c'est habité. Curieux, Il avance la tête dans l'ouverture. L'intérieur est immense, bien plus qu'à l'extérieur, comme une église, et bien éclairé. On ne voit pas le plafond. La pièce est ronde avec une grosse colonne près du centre qui tourne verticalement, car il y a une sorte de câble enroulé autour. On entend un bruit de machine comme un gros ventila71

teur. Il ne voit personne à l'intérieur et se demande ce que cela pourrait bien être, ce qu'elle fait là, et à quoi elle pourrait servir ? Le pourtour de la salle comporte des sortes de vitrines en quart de cercle sur un sol bien lisse, impeccable. C'est plein de panneaux lumineux sur les parois avec des signes de couleur qui s'agitent. A ce moment, Michel déclare avoir reçu des quantités d’informations qu'il ne comprend pas; des choses dans sa tête …! Il ne sait pas très bien ce qui se passe …! Et puis le bruit de ventilateur s'intensifie pour devenir assourdissant et insupportable en même temps que les lumières des "vitrines" accélèrent leurs mouvements de clignotements. Michel est alors projeté en arrière par une force invisible; éjecté à plusieurs mètres sur le dos, dans la boue du terrain labouré…. Tandis qu'il se relève, surpris, la porte se referme pour disparaître complètement dans la masse, le pied cylindrique s'escamote en remontant dans le corps de l'engin qui tourne de plus en plus vite en augmentant de luminosité, qui de rouge, passe à l’orange vif. L'engin inconnu décolle du sol qu'il ne semblait pas toucher, s'incline, et s'envole rapidement. Il disparaît en un instant en moins de cinq secondes pour ne plus devenir qu'un point comme une étoile dans le ciel. Complètement abasourdi, stupéfait, Michel gardera pour lui cette aventure hallucinante. Cet évènement a profondément marqué le jeune homme qui ignorait tout de l'ufologie à cette époque. Il s'est renseigné depuis, auprès de personnes informées sur le sujet. Après avoir pris rendez-vous avec le témoin, je me présente à son domicile accompagné de l’ufologue Olivier Rieffel, fondateur de « Crash Ovni ». Nous faisons la connaissance de Michel G.......... (Qui souhaite l’anonymat). C’est un homme sympathique qui nous reçoit aimablement dans sa maison en bordure du village de Seine-et-Marne où il s’est fixé, heureux de nous voir s’intéresser à son vécu. Il nous fait le récit de sa rencontre avec l’Ovni posé dans le champ près de la ferme de son enfance, avec conviction, et nous confirme les faits qu’il vécut en 1961. Il nous propose de nous rendre sur place pour visiter les lieux. Nous partons en voiture sur le site de la 72

ferme situé à quelques kilomètres de là, au bout du chemin de Montléon depuis Mousseaux-les-Bray. Michel en a gardé un souvenir qui l'a marqué au plus profond de luimême. Il avoue avoir des difficultés à exprimer sa perception de l'événement dans sa totalité. Nous lui demandons de dessiner l’Ovni. Il y a une sorte de blocage. Les mots lui manquent parfois. Même les couleurs sont difficiles à désigner. Pourtant, Michel est un artiste qui peint de jolis tableaux. On peut même voir au mur la maison d’habitation de la ferme où il a vécu ses aventures. Il a développé certains dons de guérisseur, de voyance et de prémonition qu'il exerce quelquefois bénévolement à la demande de ses proches. L'homme reste discret sur ce sujet. Le témoin nous montre l'endroit où a eu lieu le phénomène. Nous prenons quelques photos. Je sens une certaine retenue dans ses explications. Il ne dit pas tout. Nous devrons nous revoir. Nous retournerons plusieurs fois sur le site, seulement lui et moi (2003 / 2004). La ferme a été détruite. Reste un bâtiment qui sert de hangar pour machines agricoles. C’est un lieu isolé situé en plein champ. Michel me montre l’endroit où il a posé son vélo. Il me raconte avec une certaine émotion ce qu’il a vécu. A chaque fois, Michel a ressenti un malaise indéfinissable, comme une présence invisible. La dernière fois qu’il est retourné seul, il a eu la perception très nette d'un son aigu comme le sonar d'un sous-marin, comme entendu dans certains films. Le même son qu'à l'époque de l'atterrissage de l’Ovni en 1961. Nous passons derrière le mur pour voir où s’est posé l’engin qui diffusait autant de lumière. Il estime son diamètre à une trentaine de mètres. La "machine " était faite d’une matière qu’il ne connaissait pas. Tout était lumineux et semblait vibrer comme si c’était vivant. Il était impressionné par l’aspect de la matière et n’osa pas y toucher. Quand il passa la tête par la porte qui s’était ouverte devant lui, il fut surpris par l’immensité intérieure de ce qu’il appelle : " l’assiette ". Michel s’exprime : " On aurait pu y mettre plusieurs camions à l’intérieur ". Mais il ne vit personne. La " construction " ne paraissait pas habitée. C’est au moment où il voit toutes ces lumières colorées qui s’agitent et clignotent en même temps qu’il reçoit un flot d’informations qu’il ne peut exprimer. Il se passe un 73

temps que Michel ne peut évaluer …Et puis soudain les lumières s’accélèrent très vite. Il est littéralement éjecté. La porte se referme, la base de l’engin remonte à l’intérieur. La rotation bruyante de l’engin s’amplifie et s’irradie d’une intense lumière orangée, avant de disparaître rapidement dans le ciel. Tel est le témoignage vivant de Michel G. Dans l’herbe, il n’y a aucune trace après plus de quarante ans. Pas de déviation de la boussole. Il n’y a pas eu d’enquête à l’époque des faits qui sont restés pratiquement ignorés. Michel me signale quand même que les arbres, le long du mur, ont dépéri par la suite, et ont tous fini par disparaître. Depuis, la nature a repris sa place et la végétation a repoussé. C’est avec une émotion non dissimulée que Michel me confiera avec difficultés les phénomènes paranormaux qu’il a du subir tout au long de sa vie. Un calvaire en quelque sorte, que j’ai pris la peine d’écouter comme une confession. Maintenant il me fait confiance. Quelque chose ne passait pas la première fois quand j’étais venu avec un collègue. Il me raconte brièvement les phénomènes qu’il a subis. Je lui demande d’écrire ses souvenirs seuls, à tête reposée, et de nous revoir pour établir un rapport d’enquête qui soit publiable. Nous sommes devenus des amis et resterons en contact pour rencontrer d’autres personnes.

Dessin du témoin Michel G.

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Michel montre d’où venait la lumière derrière le mur

L’endroit où était posé l’engin inconnu en 1961

La femme pâle sur le Rhin En avril 1965 un voyage est organisé avec balades en bateau sur le Rhin, pendant une semaine. Arrivée à Strasbourg – déjeuner et embarquement sur le bateau de plaisance pour l'après-midi. Il fait très beau. Tout le monde est sur le pont. Michel demande à visiter la

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chambre des machines; ce qu'on lui accorde volontiers. Il passe trente minutes à discuter avec le personnel naviguant, et en remontant sur le pont, tout le monde est debout sauf une jeune femme de 25 à 30 ans, en tailleur bleu clair, le visage au teint très pâle. Michel l’avait déjà remarquée, assise, sans l'avoir vue monter dans le bateau. Impassible, elle n'avait rien mangé. Michel l'observe – Il y a un grand silence qui se fait. ....... On dirait que le temps s'est arrêté.............. La femme a un regard fixe qui transperce.........Le temps s'écoule, impossible à évaluer........ Tout s'arrête et redevient normal quand le bateau arrive à quai. Il ne verra pas la femme descendre du bateau .La vision de cette femme l’intrigue, mais il n’en parle pas. Des bruits dans la ferme. Avril 1965 – Michel habite de nouveau dans la ferme. Son père vient de subir une opération assez lourde et est hospitalisé pour quarante-cinq jours. C'est pendant cette période que se sont déroulés les événements qui vont suivre et qui encore aujourd'hui le mettent mal à l'aise. Absent la journée, il rentre le soir vers 19 heures après un travail très dur, et ne se couche pas très tard. Dans les minutes qui suivent, des bruits insolites sont entendus dans la maison. Il semble "qu’on" ou quelqu’un, entre par la fenêtre de la pièce d'à côté, qui est inoccupée. Depuis la chambre, on entend bien le bruit des volets qu'on ouvre et la chute de chaussures sur le sol, et plus rien. Michel, fatigué, s'endort… Le lendemain soir en arrivant à la ferme, il condamne les deux paires de volets avec des tasseaux cloués dehors et dedans; ce qui le rassure un peu. Mais le troisième soir tout recommence à nouveau. C'est très net. On entend l'ouverture des volets et des fenêtres. Et, cerise sur le gâteau, on tente d'ouvrir la porte de séparation de la chambre. Il y a un jeu d'un centimètre dans le haut de la porte. Malgré la peur, il se lève et voit le bouton de la porte tourner; puis comme poussée par une force invisible, le haut de la porte s'entrouvre de plusieurs centimètres – Il est en présence d'un phénomène qui le dépasse et avoue sa peur. Le lendemain matin il constate que les volets n'ont pas été forcés et que les fenêtres sont fermées. C'est seulement plus tard qu'il a découvert des traces de griffes sur le mur, 76

sous la fenêtre de cette pièce condamnée. Michel, pas rassuré, se procurera même une carabine. Depuis le temps, la maison a été détruite, mais il a conservé une photographie sur laquelle on peut voir de nombreux et profonds sillons sur le mur. J’ai cette photographie qui, bien entendu, ne prouve rien. Le phénomène de "poltergeist" s'est reproduit presque tous les soirs pendant l'absence de son père, hospitalisé. Car c’est bien de phénomènes paranormaux dont il s’agit ici, que seul Michel peut voir. Il n’y a pas d’autre témoin.

Les traces de griffes sur le mur de la pièce inoccupée

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Les visiteurs nocturnes. 1965 — Quelques semaines après la sortie d'hôpital de son père, qui dort dans la même pièce. Michel est réveillé par des voix au milieu de la nuit. Ouvrant les yeux ; il y a dans la chambre des hommes et des femmes dans l'obscurité : Des êtres de lumière qu'il voit nettement. Des personnages grands et beaux, amicaux, vêtements lumineux à col "officier", souriants, au pied de son lit ! Et puis des voix dans sa tête qui l'invitent à venir avec eux…Comme il refuse, malgré l'insistance des êtres; l'un d'eux, qui semble être le chef avec une grande robe blanche et rose ornée d'un grand soleil, sort de sa poche droite, un tube qu’il braque sur lui....... Michel perd connaissance..... Et à son réveil très pénible, il a une terrible douleur au milieu du sternum et une envie de vomir. Son père qui dormait à côté, n'a rien entendu. Vidé de son énergie, Michel est soigné pendant plusieurs semaines sans grands résultats. Les analyses de sang de l'époque ont confirmé un état de fatigue extrême et une maladie de peau. Il s'est bien gardé de raconter quoi que ce soit à quiconque sur son aventure. Luzençy - Trois boules orange. Juillet 1967- Michel rentre de Luzençy (Près de la Ferté-sousJouarre) où habite sa fiancée, et se rend à son domicile distant de 75 kilomètres. Il fait nuit, le temps est lourd, le ciel est très étoilé. Il roule au guidon de sa mobylette et sort des lacets de la Ferté sous Jouarre au lieu dit : Le plateau de Rebais. Ayant franchi les dernières habitations, il remarque sur sa droite, à faible hauteur sur l'horizon, trois grosses étoiles en ligne qui semblent se déplacer. Il continue son chemin, quand soudain, le phénomène grossit considérablement sous la forme de trois boules orange de la hauteur des peupliers qui bordent la route, de 30 à 35 mètres de diamètre reliées entre-elles par un cordon lumineux, qui le survolent. Le moteur de la mobylette se bloque. Michel met pied à terre et observe le spectacle. A quelques centaines de mètres de lui les trois boules se mettent à tourner doucement au-dessus d'un bois. Soudain, l'une se détache des autres et descend au ras du sol. On a l'impression que le bois va brûler. Une onde de chaleur se dégage et la boule monte pour rejoindre les deux sphères qui continuent de tourner. 78

Michel est resté ainsi sur place environ une heure sans qu'aucune voiture ne passe. Cette caractéristique du phénomène d’isoler le témoin de son environnement est classique dans les rencontres rapprochées. Il lui semble être dans un "ailleurs". C’est seulement quand la mobylette a de nouveau fonctionné qu’il est rentré chez lui. Les deux jumelles dans le train et l’homme en noir Septembre 1967 - Michel est en France depuis quelques mois en projet de mariage. Il se rend par le train à la Caisse d'Epargne de Meaux pour un transfert d'argent destiné à l'installation de son couple. Le voyage dure environ une demi-heure. Dans le wagon, en face sur la banquette de gauche, il y a deux jeunes femmes de 25 / 30 ans. On dirait des jumelles. Ce qui le trouble le plus, c'est la ressemblance incroyable avec la passagère du bateau sur le Rhin. Ensemble, elles tournent la tête vers lui et le fixent sans un mot. Elles ont la même position des bras le long du corps et des jambes sur le sol. - C'est le silence.- .... On n’entend plus le bruit du train....... Les sons naturels de l'environnement reviennent seulement à l'arrêt du train en gare de Meaux. Michel n'est pas bien dans sa peau. Ces deux rencontres rapprochées insolites, à deux ans d'intervalle... Il se pose des questions et regarde si on ne le suit pas dans la rue. Mais si! Un homme en noir avec un chapeau le suit effectivement. Michel fait demi-tour et retourne rendre l'argent à la Caisse d'Epargne en disant que quelqu'un le suit dans la rue et qu'il reviendra le chercher plus tard. Spectateurs en noir, applaudissant. Août 1975- A la sortie du village de Soucy (Yonne). Un samedi matin vers 6 heures, par très beau temps. Michel part de chez lui pour faire une ballade à bicyclette comme tous les week-ends. A un endroit du parcours de son trajet sortant de la commune de Soucy ; il monte une côte en lacets d’environ trois kilomètres. Au sortir de cette difficulté, apparaît soudain sur la droite de la route un groupe de 10 à 15 hommes, tous habillés de noir, en cotte, chaussures montantes, pull et casquette noirs également. Aucun son ne sort de leur bouche. Ces hommes l'applaudissent, mais au ralenti........Michel prend peur, malgré son âge (31 ans) ; il s'écarte vive79

ment sur la gauche, de peur, surtout, qu'on le fasse tomber. Il accélère le rythme devant ces gens inquiétants. Il n'a pas regardé derrière lui. Sans aucune habitation à des kilomètres à la ronde pour le rassurer, tout aurait été possible. Temps manquant sur chantier. Avril 1986.- Michel est à son travail sur le site à 7 heures du matin avec en charge d'alimenter en carburant les engins de chantier à chenilles qui partent en déplacement. Au volant d'un volucompteur de 3,5 tonnes diesel, il parcourt un kilomètre à faible vitesse pour accomplir son travail. Le parcours est le même depuis quinze jours. Il faut normalement dix minutes pour faire ce trajet. (C’est une zone privée qui comporte des routes goudronnées). Le temps est très beau, le soleil montant dissipe la brume. Deux cent mètres après son départ, il se retrouve soudain sur un chemin qu'il ne connaît pas. Le paysage a changé. C'est d'une beauté irréelle. Il a l'impression d'être dans un rêve dans un pays d’Afrique. La piste est couleur ocre. Il n'y a rien à l'infini, pas d'animaux non plus. Michel est inquiet et perd la notion du temps…Il roule dans un paysage inconnu… Au bout d’un moment il retrouve enfin sa route. Il est 10 heures à son arrivée pour faire le plein des véhicules. Les chauffeurs l'attendent depuis plus d'une heure et l'un d'eux est en panne sèche. On lui demande d'où il vient ? Mais il est incapable de fournir une explication. A son retour, on lui demande ce qu'il a pu faire? Il ne le sait pas luimême. Il a seulement roulé pendant plus d'une heure avant de retrouver son chemin. Michel a vécu un " missing time ", ou temps manquant. Une perte de repères temporels. Les hélicoptères noirs et l'oiseau géant. Mars 1987.- Il est 7 h 30. Michel arrive au volant d'un G7 diesel en mission de travail sur l'un des sites désaffecté de son entreprise. 300 mètres le séparent de l'entrée du chantier jusqu'au garage où il doit se rendre. Le jour commence à se lever, mais malgré la pé80

nombre, il distingue sur la gauche trois hélicoptères noirs sans signes distinctifs, posés moteurs arrêtés près de la berge d'un étang. Roulant dans l'herbe, il se dirige vers eux. A quelques dizaines de mètres de ceux-ci, se dresse un homme grand (1,90 / 2 mètres) en combinaison kaki sans aucun signe particulier, qui s'avance vers lui. Michel lui demande s'il est en panne ? Mais l'homme lui demande ce qu'il fait là et d'une manière autoritaire, lui intime de partir. Michel lui répond sur le même ton, qu'il travaille ici et qu’il a à faire. L'autre ne répond pas et Michel reprend le chemin du garage.

Le site de l’exploitation et le garage désaffecté

Michel devant l’entrée du garage 81

La porte du garage étant déjà ouverte, Michel se dirige vers un établi situé à une quinzaine de mètres. Sur la gauche il y a un poêle à fuel à air pulsé d'environ 1,70 mètre de hauteur et sur le côté, se confondant avec la couleur grise du poêle, est blottie une créature, qui se lève... et lui fonce dessus ! C’est un gros animal sombre qui ressemble à une chauve-souris géante sans poils ni plumes, d'un mètre de haut. Un long cou avec un bec de héron et des dents sur les côtés – L'animal agressif pousse des cris rauques – Michel saisit un morceau de ferraille à portée de main et fait face à la bête menaçante. La bête recule, ouvre des ailes immenses de plus de trois mètres d'envergure et s'envole au faîte du hangar avant de s’enfuir par la porte d'entrée restée ouverte, et sort en planant. Dans le même temps se font entendre les hélicoptères qui démarrent. Michel se précipite au dehors et en voit maintenant cinq au ras du sol à moins de cent mètres. Leur forme est différente de ce qu'il peut connaître. Ils n’ont pas d'hélice à l'arrière, et un fuselage très long. Ils décollent les uns derrière les autres dans un vacarme de moteur à explosion avec l’oiseau sorti du garage qui les suit à grands battements d'ailes. Cette scène fantastique est rapidement perdue de vue, masquée par l'environnement boisé du site. Michel est sur le coup de l'émotion, les événements le dépassent complètement. Tout ça en moins d'un quart d'heure. Il est secoué par ce qu'il vient de vivre. Ca fait beaucoup pour un seul homme. Je compatis sincèrement au traumatisme subi par le témoin. La description de l’animal ne ressemble à rien de connu. Après quelques recherches, je montre à Michel des images d’animaux qui pourraient convenir à l’identification. Le plus approchant est la ressemblance avec un reptile volant préhistorique de type ptérodactyle : Pas de plumes, peau lisse gris foncé, long cou et bec denté, pattes griffues, et ailes immenses. Une vision de cauchemar d’un autre temps, digne des meilleures réalisations de science-fiction. Le fantastique qui vient se mêler à l’ufologie pour nous embrouiller encore davantage.

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L’intérieur du garage d’où a surgi l’animal

Michel fait face à la bête agressive. Une sorte de monstre d’un autre âge. Un reptile volant ptérodactyle de l’ère secondaire Dessin Ph. Auger

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Le témoin explique la vision fantastique de l’envol des engins " hélicoptères " noirs rejoints par " l’oiseau " mystérieux. Image composite de l’enquêteur GM.

Le passager sous la pluie. (1) Octobre 1987.- C'est le soir, en semaine; il est 19 heures. Michel est rentré de son travail dans le pavillon situé en bordure de la commune rurale. Il se souvient d'avoir oublié de payer sa facture de téléphone, et bien qu'il puisse remettre au lendemain, il décide de porter un courrier le soir même à la Poste voisine. Il pleut des "cordes", mais courageux, il décide de prendre le volant de sa Citroën BXi-TRD à moteur diesel, et part dans la nuit… Plus loin, à 500 mètres de chez lui, la route est rectiligne, et dans le faisceau des phares sur la droite de la route, il distingue une forme humaine debout sous la pluie. Compatissant, il s'arrête; ouvre la portière pour prendre l’auto-stoppeur. Le plafonnier ne fonctionne pas. Seuls les phares éclairent la route. L'individu prend place rapidement et s'assoit sur la lettre posée sur le fauteuil du passager. Michel redémarre aussitôt et tourne son regard pour échanger quelques mots avec l'inconnu qui tourne la tête vers lui. Ce n'est pas un visage ! C'est une tête avec un masque et deux yeux en amande

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qui deviennent lumineux rouge sombre et le fixent. Il a comme deux plaques à la place des oreilles. L'horreur ! Stupeur… et freinage brutal de Michel ! L'être sort brusquement sous la pluie battante, marche en se dandinant et se met à courir à toute vitesse à travers le champ fraîchement labouré. Michel sort à son tour sous la pluie battante et lui court au train pour l'attraper. Mais, quoique très sportif à l'époque, il se fait facilement distancer par l'individu qui disparaît dans la nuit....! Il ne courait pas, il volait ! Impossible qu’un homme normal, même un champion de course, puisse courir aussi vite dans un champ de labour détrempé !

Dessin du visage de l’entité effectué par le témoin

Michel revient jusqu'à la voiture les pieds sans chaussures et couverts de boue. Le plafonnier fonctionne de nouveau. Il devra conduire pieds nus jusqu’à la Poste pour porter sa lettre. Ce n'est que le lendemain que Michel se rendra compte que la portière droite ne ferme pas. Impossible de faire fonctionner la serrure. Elle est cassée, cisaillée net d'une manière anormale et bonne à changer. (Nous aurions aimé examiner les morceaux; malheureusement elle a été jetée.) Un autre détail qui peut avoir son importance : à notre question de savoir si la lettre déposée sur le siège a été mouillée ? Michel a répondu par l’affirmative.

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Plusieurs bizarreries sont à remarquer dans cette aventure fantastique. Le choix du témoin de poster une lettre qui pouvait attendre un moment plus favorable. Une incitation à sortir comme obligée, malgré le mauvais temps. Le passant sous la pluie nocturne qui ne cherche pas à s’abriter. Il ne fait pas signe à la voiture qui passe. Le plafonnier en panne quand on ouvre la portière (Il fonctionnera ensuite). L’être fantomatique qui ne prononce aucune parole. Les yeux rouges et lumineux qui font penser à un robot. Les plaques à la place des oreilles (1) La fuite de l’être à l'aspect non humain dans des conditions difficiles. L’enveloppe mouillée, que Michel aurait dû préserver de la pluie. Le bris anormal de la serrure de la portière, abandonnée, qui aurait pu servir comme pièce à conviction. (1) Une entité semblable avec des plaques sur les oreilles, a été observée en 1972. Cas de Santa Isabel (Argentine) Voir LDLN n°144 p.16 à 20 – Inforespace n°19 – L’album de J.Lob et R.Gigi « Les apparitions OVNI » page 182. Le piéton géant. Juillet 1988 - Michel est seul au volant d’un C15 diesel, le temps est beau et chaud. Il est sur la route privée à 200 mètres des bâtiments qui bordent la route de chaque côté, dont l’un à droite sert de garage et d’atelier. En face, à gauche, quelqu’un est adossé debout contre le mur du bâtiment. C’est un grand type qui mesure 2 à 2,5 mètres, tout vêtu de noir. La voiture se rapproche. Michel se demande qui cela peut bien être ? Soudain, le type traverse la route devant la voiture en quelques enjambées : impossible pour un homme normal ! L'individu se rend directement en face, devant la paroi du garage dépourvue de porte... et disparaît à l’intérieur ! Michel, surpris et intrigué par l’intrus, contourne rapidement le bâtiment par le chemin de derrière et entre dans les lieux en voiture pour coincer l’être mystérieux qui s’est caché dans la remise. Quelques secondes après, arrive le chef de Michel, qui lui raconte ce qui vient de se passer. Ils fouilleront partout pendant un bon moment pour chercher le bonhomme ; même dans une mare d’eau où il 86

aurait pu se cacher. Rien, le type s’est volatilisé dans la nature. Les deux hommes sont perplexes et pensent avoir eu à faire à un farceur. C’est la version que Michel retiendra devant son responsable, bien qu’il sache à quoi s’en tenir, exaspéré par tous ces phénomènes qu’il est seul à voir et lui gâchent la vie. Est-ce le même personnage que le passager sous la pluie ? Une entité venue d’ailleurs qui ne serait observable que pour des personnes sensibles qu'à certaines fréquences d'ondes vibratoires, comme les sons et les couleurs, ou d'autres types d'ondes ? Le débat reste ouvert. Nous avons revisité les lieux ensemble et pris une photo depuis la route où a été vu le personnage en noir adossé au mur, comme si il attendait le passage de Michel en voiture. Sur la photo il y a plusieurs anomalies. Devant les bâtiments de chaque coté de la route, il y a une tache blanche près du sol audessus de l’herbe. On pense à quelques fleurs sauvages. Quand on agrandit l’image, on peut voir qu’il n’en est rien. Les taches cotonneuses et informes pourraient faire penser à des orbes, comme on peut en observer sur des photos numériques. Il s’agit ici d’une photo sur film négatif couleur argentique qui peut expliquer des défauts sur l’émulsion. Rien de bien probant, jusqu’au jour où Joël Mesnard, le directeur de la revue d’ufologie : " Lumières Dans La Nuit" dans laquelle l’article a été publié, découvre une autre anomalie. Juste au-dessus du toit du bâtiment, à droite sur la photo ; on peut voir dans le ciel une forme grise aplatie, d’origine inconnue, que l’imagination pourrait attribuer à une soucoupe volante. A l’agrandissement, on ne voit rien de plus qu’une tache floue diffuse. C’est bien maigre pour formuler une quelconque interprétation qui irait dans le sens souhaité d’une manifestation ufologique.

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La route où a traversé le géant noir entre les deux bâtiments

Le furoncle et la perle dans le dos. Hiver 1988 — Michel accomplit un travail très physique, et depuis plusieurs jours, il a mal entre les omoplates, jusqu'à un point où ses bras sont bloqués. Un soir en faisant sa toilette, la douleur devenant plus vive, il regarde dans un jeu de miroirs ce qui peut lui faire si mal, et remarque un énorme furoncle dans le milieu de son dos. C'est très impressionnant. Il essaie tant bien que mal de le percer mais n'y arrive pas. Ce n'est qu'au bout de plusieurs jours qu'enfin il extrait ce qui ressemble à une perle oblongue de 4 à 5 millimètres de long et très dure. Quelques jours plus tard, tout est terminé. Aucune douleur et tout a disparu. Michel avait rangé cette perle mais l'a égarée depuis... Il ne désespère pas de la retrouver. Quelques temps après, il est allé chez son médecin pour un rhume et n'a parlé que du furoncle. Il n'y avait aucune trace sur la peau de son dos. Dommage que la "perle" n’ait pas été retrouvée. Une analyse aurait pu donner des indications sur sa composition, à défaut de son origine. Cet épisode suggère bien entendu l’implant d’un corps "étranger" qui aurait été posé à son insu. Il faut envisager un cas "d’abduction" où Michel aurait subi une manipulation par une, ou des intelligences visant à le marquer pour suivre son comportement, face à des évé-

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nements que nous qualifions de paranormaux. Ceci n’est qu’une hypothèse comme le "Système de contrôle" cher à l’éminent ufologue franco-américain Jacques Vallée. Le triangle et la quille. Mars 1993 — C'est l'après-midi, il est 14 heures 10. Michel est sur son lieu de travail. Il conduit un engin de chantier, un chargeur Carterpillar. Il alimente en sable une installation de triage. Il fait un froid glacial. Le ciel est bleu avec quelques nuages, pas de vent. Le site est parsemé de petits îlots de verdure, et c'est sur l'un d'eux que va se produire le phénomène. A 400 mètres, décolle au ras du sol un engin semblable à une aile delta de couleur sombre qui, au bout de 50 mètres de course, se transforme en une quille géante de 20 mètres de haut, qui fonce et se positionne au sommet d'un pylône de haute tension de 400.000 volts. La quille se ballade à petite vitesse au ras des fils, dans un sens, puis dans l'autre, aller-retour. Le manège a duré 10 minutes. En final, l'engin s'est repositionné au faîte du pylône, est parti lentement à la verticale, puis à disparu dans le ciel. Michel était seul ; il n’y a pas d’autre témoin qui pourrait confirmer le phénomène. Un ovni triangulaire, comme beaucoup d’autres le plus souvent vus de nuit, avec des lumières. Ici c’est en plein jour, près du sol, avec une séance de transformation de forme doublée d’un spectacle de marionnettes à l’attention du témoin ahuri. Qui croirait une chose pareille ? Un « festival d’absurdités » comme l’écrivait le grand spécialiste Aimé Michel. Une démonstration d’illusionniste propre à décourager le témoin d’en parler ouvertement d’une part ; et également l’auditeur d’une telle histoire incroyable, dont la solution de facilité serait de mettre en doute l’équilibre psychique du témoin. La couronne tournante. Octobre 2001 — Michel rentre de son travail vers 17 heures 30. La nuit est tombée, il pleut à verse. Arrivé à deux kilomètres de son domicile, sur la gauche et à moins de 20 mètres d'altitude surgit un ensemble de lumières rouges. Il a tout de suite pensé à un petit avion 89

de tourisme en rase-mottes. Mais en passant au-dessus de lui, il s'agissait de tout autre chose. Apparaissent alors de gros points de lumières rouges fixes. Une couronne qui se met à tourner sur place au-dessus d'un champ. L'observation a duré 15 secondes au plus, à cause d'un camion qui le suivait et qui le collait, il n'a pas pu s'arrêter. L'engin avait un diamètre minimum de 30 mètres. Une occasion de perdue de pouvoir observer plus longtemps un aéronef venu d’ailleurs, ou peut-être d’une autre dimension. Jet de lumière - Radiation - Brûlure. 16 novembre 2001- Temps froid, humide, ciel peu étoilé. Il est 5 heures dix du matin. Michel part rejoindre son lieu de travail distant de 15 kilomètres au volant de sa Passat TDI.- A mi-parcours il remarque une lueur dans le rétroviseur intérieur et pourtant ne voit aucune voiture. Puis soudain, une clarté très vive, comme un soleil qui éclaire l'environnement et l'intérieur de la voiture, au travers de toutes les vitres. Il distingue une boule rouge qui file droit dans le ciel, en parallèle avec la route. Il s'arrête de lui-même à un carrefour et voit une sphère qui diminue de volume jusqu'à devenir une étoile qui s'arrête net dans le ciel. Cette histoire aurait pu s'arrêter là, mais en arrivant à son poste de travail, il apprend par ses collègues que la peau de sa figure est brûlée. Michel a eu des démangeaisons pendant une semaine. La peau a séché et pelé en plein mois de novembre. Ce n'est pas banal. Un effet probant de radiation ayant atteint Michel, en rapport avec le rayonnement d’un intense flux lumineux qui ne peut être attribué au soleil. La libellule géante pilotée par deux petits êtres. Au moment où j’allais boucler le dossier (septembre 2004) relatif aux nombreuses observations de Michel G, en précisant quelques détails, il s’est souvenu avoir observé un objet volant insolite dans son enfance à l’âge de 10 ans en 1954, à l’époque des premiers avions à réaction. C’est-à-dire il y a 50 ans. Une année mémorable pour les plus anciens de nos lecteurs de la revue d’ufologie :"Lumières Dans La Nuit". Année qui vit déferler une véritable vague de « soucoupes volantes » sans précédent sur la France. A cette époque, on ne parlait pas d’ovnis, mais de MOC 90

(Mystérieux Objets Célestes). Les faits se sont passés toujours dans cette région de Seine-et-Marne à Vulaines (N.19) près de Provins. Mais laissons la parole à Michel qui se souvient…… — C’est le printemps, je joue avec mes petits voisins dans un grenier situé au-dessus de la maison que j’habite avec ma famille. -Il fait très beau- Peu avant midi, nous entendons le bruit de deux avions à réaction volant très bas au-dessus des toitures. Je me précipite dans la cour avec mes quatre copains pour les voir, mais leur vue est masquée par des bâtiments agricoles. C’est à ce moment que, venant de la droite, surgit un phénomène étrange. Un engin aérien ayant la forme d’une libellule géante, ailes comprises, descend et se pose en douceur au milieu de la cour. L’ensemble était d’un rose très vif, transparent. Tout l’intérieur était visible. A l’avant, un habitacle avec deux êtres assis dans des fauteuils devant un poste de commandes et qui regardaient partout au-dehors. A l’arrière, on pouvait voir comme une structure faite de tubes rose foncé où ce n’était que du vide. C’est resté là entre 30 secondes et une minute et c’est reparti très doucement, en prenant de l’altitude, et dans un grand silence. Plusieurs adultes étaient également présents, dont mes parents. Ce récit vient s’ajouter au fantastique des autres cas paranormaux déjà cités et aurait dû se trouver en tête de la liste des faits relatés précédemment ; mais nous avons choisi de présenter ce cas de mimétisme du phénomène pour la fin. Mais rien ne permet de penser qu’il n’y aura pas une suite, comme dans un roman, ou plutôt un conte de fées. Nous aurions aimé rencontrer les témoins. Mais depuis cinquante ans…… Michel G. est occupé à préserver sa santé et son équilibre mental par ces remises en mémoire d’événements pénibles et déstabilisants qu’il faut quelquefois extirper avec patience et douceur, dont les confidences ne s’obtiennent pas spontanément. Les questions brutales sont à éviter. Les personnes ayant subi des chocs de cette importance nous comprendront. Michel nous a aimablement fait un dessin de mémoire de l’objet 91

volant observé à la place des avions à réaction qu’il souhaitait voir. Objet ou manifestation surnaturelle à ajouter au bestiaire de l’album de la famille ufologique. Nous ne prendrons pas parti pour qualifier ces apparitions déroutantes qu’il faut accepter de la manière dont elles se présentent. Le lecteur appréciera et jugera selon ses propres convictions. Sur le dessin de Michel, on voit un petit personnage aux commandes de ce qu’on peut appeler l’appareil aérien ; la tête du pilote surmontée de ce qui ressemble à deux antennes. A notre question, Michel répond que c’était ainsi et que les deux occupants tournaient la tête en regardant autour d’eux mais ne semblaient pas voir ou remarquer les spectateurs au nombre d’une dizaine de personnes, dont environ cinq adultes, tous sidérés et paralysés de peur. Michel se souvient que plus tard, les jours suivants, les adultes parlaient entre eux de choses mystérieuses qu’ils ne comprenaient pas. Dans la suite des événements, ce "contacté" privilégié sera amené à jouer un rôle important aux "Premières Rencontres Ufologiques Européennes" de Châlons-en-Champagne en octobre 2005. Ses facultés de clairvoyance vont permettre de repérer et déceler certains "contactés" privilégiés comme lui, porteurs de curieuses cicatrices et quelquefois d’implants dont l’origine n’est pas clairement établie et qui laisse supposer une abduction "extraterrestre". Ces facultés ne sont pas de son choix. Il les subit plutôt qu’il ne les provoque. Il est souvent sollicité pour soulager bénévolement des personnes de son entourage et même invité à faire une démonstration de ce que l’on considère comme une sorte de pouvoir sur les choses et les gens. Cela ne va pas sans l’affaiblir, altérer ses défenses immunitaires qui causeront des problèmes de santé. C’est bien ainsi que les guérisseurs peuvent agir sur autrui, par une dépense d’énergie qui les prive de pouvoir se protéger eux-mêmes. Nous sommes restés en contact avec Michel, qui continue à être l’objet de manifestations de type Ovni et paranormales dont il me tient désormais informé.

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Dessin de Michel G. de l’ovni " Libellule " piloté par deux êtres ayant atterri en 1954 à Vulaines (Seine et Marne)

Concentration des phénomènes subis par Michel G

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Présences, apparitions Ce sont des "présences", le plus souvent diffuses ou invisibles. Michel est dans sa cuisine, en train de cuire son repas, une poêle à la main. Il sent une "main" qui passe dans ses cheveux. Il se retourne brusquement pour faire face à l'intrus….! Il n'y a personne ! Une autre fois, il reçoit un ami en pleine journée. Ils sont tous deux attablés. Quelqu'un passe dans le jardin, le portail étant fermé. Quand l'ami lui dit : "Il y a quelqu'un dans ton jardin". Michel le rassure en lui disant : "Je sais ce que c'est". Une ombre passe à travers les murs, et une vague silhouette plus grande qu'un homme debout, entourée d'éclats colorés, se dessine au milieu de la pièce devant l'ami terrorisé. Celui-ci n'est pas prêt de revenir ! Missing time Dernièrement il s'est passé une chose curieuse. Une perte, un décalage, ou plutôt un temps supplémentaire. Il est six heures, la radio diffuse les informations. Michel prend sa douche et procède à sa toilette dans une ambiance bizarre…. Même s'il est rapide, il lui faut au moins dix minutes ou un quart d'heure…. Il ressort de la salle de bain…. Il est toujours la même heure….! Michel est surpris. Il y a quelque chose qui cloche. Il vérifie les réveils, montres et pendules….Il n'y a pas eu de panne. C'est à n'y rien comprendre. Il reste perplexe et n'ose pas réveiller sa compagne qui dort. Phénomènes paranormaux. Michel G. témoin privilégié Samedi 13 décembre 2008 _ Seine et Marne Il est 11 heures. Michel G. me téléphone et me raconte ce qui lui est arrivé. Il y a environ un mois, un soir de tempête. Michel est installé dans son fauteuil et regarde la télévision. Dehors tombe une forte pluie. Un fond musical se superpose au son de la TV et se mêle au bruit du vent. Il coupe le son de la TV. La musique persiste.

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C’est une sorte de mélodie agréable et reposante qui semble venir de partout et de nulle part. Le phénomène se prolonge pendant une heure et quart. Michel ne trouve aucune explication sur l’origine de cette musique. Pendant qu’il me raconte cet évènement, il s’interrompt brusquement pour me décrire ce qu’il voit, alors assis dans son fauteuil, le téléphone en main. Derrière la vitre de la fenêtre, le soleil est à gauche dans le ciel dégagé et, à droite, à la même hauteur, une forte lueur à deux largeurs de main, soit 42 cm à bout de bras tendus ; il voit ce qui semble être un autre soleil plus grand, de plusieurs couleurs : un jaune vif au centre entouré d’un beau bleu cerclé d’orange. Il n’a pas d’appareil photo ni de film sous la main, mais veut monter chercher ses jumelles. L’objet, si c’en est un, n’a pas bougé par rapport à la fenêtre, mais se déforme lentement. Je l’invite à raccrocher le téléphone et de bien observer calmement ce qui se passe ensuite. Je le rappelle plus tard… Cette lumière s’est agrandie en grossissant jusqu'à cinq fois, avant de s’éteindre complètement sur place. L’observation a duré un quart d’heure. Les jumelles n’ont pas permis d’en voir davantage. Cette observation est à verser au dossier de l’insolite, maintes fois éprouvé par Michel, à un moment où la narration d’un phénomène en entraîne un autre. (*)

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(*) « Michel G. ou les tribulations d’un contacté » (LDLN n° 314 déc. 1992, n°379 nov.2005, n° 380 fév. 2006)

Hantise Communication de Michel G. le 15 décembre 2009 Michel dort à l'étage de sa maison. Il est seul dans sa chambre, quand il est réveillé vers minuit quarante par quelque chose qui occupe la partie droite de son lit et qui bouge. Il sent le poids d'un corps par-dessus les couvertures et le souffle d'une puissante respiration se fait entendre. Surpris par cette présence insolite près de lui qui le paralyse dans son demi-sommeil, il ouvre les yeux. La chose

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en question détale, mais il ne voit rien dans la pénombre de la chambre faiblement éclairée. Quelqu'un était vraisemblablement sur le lit, couché à côté de lui. Michel se réveille complètement angoissé et rassemble ses forces pour allumer la lumière. Il se lève et fouille partout à l'étage, sans rien trouver. Personne. Il descend au rez-dechaussée, rien non plus. Personne dans la maison. Michel est terrorisé. Il est certain que quelqu’un est entré dans la chambre et s’est couché à son côté…! Michel ne peut se rendormir. Il allume la radio pour se rassurer et s'assoit pour boire une tisane. Il ressent une présence invisible qui l’observe. Il reste ainsi à attendre, angoissé, avant de remonter se coucher trente minutes plus tard. Dans la chambre, il essaie de regarder la télévision. Il y a du courant, mais l’écran reste blanc sur toutes les chaînes. Aucune image. Une situation qui n'est certainement pas sans rapport avec l'événement de la nuit. C’est plus qu’un simple cauchemar. Une présence surnaturelle, invisible, semble s'être introduite dans la maison. Dans cette atmosphère angoissante, Michel a bien du mal à trouver le sommeil….! Et l’aventure n’est pas terminée…! Mystérieuse blessure. Trois jours plus tard, le 18 décembre. Michel se réveille vers cinq heures. Il n’est pas très bien. Son bras gauche est raide, froid, presque insensible. De plus, une douleur dans le voisinage du coude se fait sentir. Il remonte difficilement la manche de son pyjama. Il ne peut voir qu’un petit trou rond d’environ un centimètre de diamètre, bien découpé, comme à l’emporte-pièce, sur quelques millimètres de profondeur. Ca saigne doucement, un peu de sang a taché le drap. Michel ne comprend pas d’où peut provenir cette blessure. Il a surtout très mal. La douleur dure une quinzaine de jours avant de se refermer complètement au bout de trois semaines. Michel n’a pas consulté de médecin. Sa compagne, qui est infirmière, le soignera et prendra une photo de son bras avant que la plaie ne se referme complètement.

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Ce n’est pas la première fois que des phénomènes de poltergeists se manifestent dans sa maison. Comme nous l’avons vu dans les histoires précédentes, un sort semble s’acharner sur notre témoin. A son grand désespoir, un esprit malin vient l’importuner et lui pourrir la vie. Nous n’avons pour l’instant pas d’explication à cet acharnement ni aux motivations qui pourraient inspirer le choix des victimes. Michel est exaspéré par ces phénomènes incessants et pénibles qui s’écartent des manifestations célestes et des personnages qu’il peut voir se matérialiser devant lui.

Faits insolites en Seine et Marne et dans l’Yonne Un de nos lecteurs de LDLN, Pascal Lahaie, nous rapporte les faits insolites dont il a été le plus souvent témoin lui-même ou son entourage dans une zone réduite de quinze kilomètres. Contacté plusieurs fois par téléphone par ce correspondant, je lui ai demandé de m’écrire son témoignage, dans un premier temps, avant d’envisager une enquête approfondie. Un malentendu s'est installé quand j'ai voulu enquêter et poser des questions indispensables sur ses observations. Le témoin s'est froissé, pensant que je mettais sa parole en doute. N’ayant pu nous rencontrer, mais sollicité de nouveau par Pascal, revenu à de meilleurs sentiments, c’est donc à titre indicatif et avec son accord que je présente les observations d’un témoin sans que j’aie eu la possibilité d’enquêter directement auprès de lui. Pascal Lahaie s’est également entretenu plusieurs fois avec Michel G,(Le fameux "contacté" de Seine et Marne), sur leurs observations et leurs expériences respectives.

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Barbey (77) le 27 septembre 1977 Pascal se souvient des deux observations de sa mère quand il était jeune homme. Il était près de 19h15 quand sa mère revenait de Montereau, par la D 29, sur une mobylette. A la hauteur du lieu dit : "Le chemin vert", une boule jaune orangé d'un diamètre apparent à celui de la pleine lune, la survolait. "L'engin venait du nord-ouest et se dirigeait vers le sud-est à une vitesse élevée. Elle stoppa son vélomoteur pour continuer l'observation. Une voiture s'arrêta également. La boule disparut derrière le parc du château, masquée par le sommet des arbres. L'observation dura moins de trente secondes. Les deux témoins se quittèrent sans trouver d'explication, ni échanger leurs noms. La seconde observation eut lieu dans le village même, le 19 janvier 2002, vers 17 h 40. Elle sortait après avoir fermé le portail, quand son attention fut attirée par un objet en forme de cigare de couleur rouge, d'une longueur d'environ quinze mètres, volant à basse altitude. L'engin, qui se dirigeait d'Est en Ouest, disparut après 4 à 5 secondes d'observation. Ces deux phénomènes, ainsi que celui vu le 24 novembre 2004 (LDLN n°376 p.30) allaient et venaient d'une parcelle nommée : "le fossé d'Enfer", mais n'est-ce qu'une coïncidence…?

Marolles sur Seine (77) dans la nuit du 15 au 16 août 2001. Traces suspectes. Un cercle de 2,5 mètres est apparu dans le champ de betteraves de M.Guyon qui vit à la ferme du Moulin. Il affirme que ses deux chiens ont jappé vers trois heures du matin cette nuit là. Une photo a été prise où l’on voit une zone où la terre est à nu au milieu d’un champ. Il n’y a pas de traces d’accès visible, et l'on ne voit pas de raison de vouloir brûler des déchets à cet endroit.

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Des prélèvements de terre on été fait. Nous n’avons pas les résultats. De toute façon il aurait dû être réalisé des tests de germination comparatifs avec des prélèvements hors site. Il n’y aura pas de suite à cette affaire.

Les sosies dans la forêt Il est 14 heures, ce samedi 5 février 2005, lorsque Jacques B., un ami habitant Luisetaines, et Pascal, partent en voiture pour Châtenay sur Seine. Ils doivent élaguer un arbre dans un des bois de Jacques. En parcourant environ dix kilomètres, Ils parlent de l’actualité, de la pluie et du beau temps. La météo est clémente pour la saison. A la sortie de Châtenay, ils empruntent un chemin de traverse qui coupe une voie ferrée inutilisée depuis de nombreuses années. Soudain, alors qu'ils sont sur le passage à niveau, un flash d’une grande puissance les éblouit et tout redevient normal. A peine cet éclair "éteint", ils prononcent : "cinquante quatre" (54) en même temps, sans que cela ait un rapport avec la conversation qu'ils avaient au moment du flash ! Ils parcourent encore quelques centaines de mètres, et Pascal arrête le véhicule à l’orée du bois où ils doivent travailler. Nouvelle curiosité de la journée : le trajet, qui prend 10 à 15 minutes habituellement, en à pris 25 ce jour là, sans qu’il y ait d’explications. En sortant leurs différents outils de la voiture, ils commentent les événements en cherchant à les comprendre. Le flash ne peut être un arc électrique, la voie n’ayant jamais été électrifiée ! – Un orage ? – Très peu probable. Il fait beau, mais frais. Au loin, sur le chemin qu'ils viennent d’emprunter, deux cavaliers se dirigent vers eux. Jacques est décidé à leur demander s’ils n’ont rien vu d’anormal. Lorsqu’ils arrivent à leur hauteur, ils s'aperçoivent que ces cavaliers, sont, en fait, leurs sosies parfaits ! Ils avaient l’impression de se regarder dans un miroir. Les cavaliers les saluent, et ils leur répondent en disant bonjour, avant de les voir disparaître en s’évaporant ! Il va sans dire qu'ils ne leur ont rien demandé, tellement ils étaient surpris.

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Les deux amis pensent se dépêcher pour accomplir leur tâche. Cependant, en vérité, le temps s’écoula lentement, beaucoup plus lentement qu’à l’ordinaire. Pascal pense qu’il est important de signaler qu’il s'occupe, de temps à autre, des chevaux d’une amie, sans que toutefois cela soit régulier. Le 24 juin 2005, ils retournent dans ce bois, et sont sans problème sur le site vers 14 H30. Peu de temps après leur arrivée, un "cycliste" apparaît, au sens littéral du terme : C’est le sosie du grandpère de Pascal, décédé il y a 14 ans… Que se passe- t-il donc dans ce lieu désert ? (pas d’habitation à moins d’un kilomètre) Est-il arrivé quelque chose en 1954, lors de la grande vague d’apparitions OVNI ? Cinquante ans après, il est un peu tard pour retrouver des témoins. Ce témoignage s’ajoute à ceux déjà nombreux rencontrés dans le département de Seine et Marne. Nous avons ici le cas d’un témoin confronté de près à des phénomènes insolites récurrents. Pascal Lahaie, qui s’est entretenu plusieurs fois avec Michel G pour comparer leurs expériences, contrairement à toute attente, n’a pas entièrement convaincu celui-ci. Difficile d’émettre un avis quand il n’y pas eu d’enquête, ni de vérification. Il m’a paru toutefois important de rapporter ces informations à caractère hautement insolite où le fantastique se mêle au quotidien.

Balloy (77) — Le 24 juin 2006. De curieux feux d’artifice. M. et Madame Meunier circulant sur la D.411 observent un feu d’artifice en direction du sud. Cela les intrigue, car il n’est pas courant de voir un feu d’artifice à cette date. Ils s’arrêtent et observent plusieurs minutes ces feux qui semblent provenir des communes de Vinneuf ou de Chaumont (89 Yonne). Les secrétariats des mairies, interrogés, affirment qu’aucun feu d’artifice n’a été tiré ce jour là.

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Chaumont (89)_ Le 25 juin 2006. Des traces étranges dans un champ de blé. Au cours d’une promenade, Pascal Lahaie remarque de curieuses traces de passage dans un champ de blé. Ce qui attire l’attention, c’est surtout une large trace sinueuse comme un chemin, qui part de la route jusqu’à la lisière du bois, éloigné de plusieurs centaines de mètres. La largeur du passage correspond à celui d’une voiture où le blé est couché dans le sens de la marche. Il est peu probable qu’il puisse s’agir de traces laissées par un véhicule sans empreintes de roues. Trois photos ont été prises. Le chemin en question est coupé en plusieurs endroits par ce qui semble être les traces parallèles d’un tracteur venu constater les dégâts dans le blé. Le mystère reste entier. D’un côté, la route est surélevée par rapport au champ, et forme un talus d’au moins deux mètres de haut à la pente très raide, qui empêche l’accès d’un véhicule. A l’autre extrémité, le couloir de blé couché se termine à l’orée du bois où les arbres serrés interdisent le passage d’un engin quelconque. La largeur de la voie n’a pas été mesurée, l’agriculteur en ayant interdit l’accès, prétendant qu’il y avait trop de dégâts sur la récolte. Cependant cette voie devait avoir une emprise de 1,75 mètre. On peut, bien sûr, envisager l’exploit de farceurs motivés, poussant devant eux une sorte de rouleau sur plusieurs centaines de mètres. Tout cela n’est guère plausible pour un canular qui, somme toute, demanderait beaucoup de motivation et d’énergie pour passer presque inaperçu au regard des passants qui ignorent ou se posent peu de questions sur l’ufologie.

Marolles sur Seine _ Le 8 juillet 2006 à 10h 15 sur la D.411. Un Ovni triangulaire. Pascal Lahaie dans sa voiture observe de façon furtive dans le ciel, un objet triangulaire métallique de couleur marron, stationnaire, au dessus d’une antenne relais de téléphone. Pris dans un flot de circulation important, il s’arrête dès que possible. Une autre voiture est déjà stationnée. Le conducteur descend 102

et lui dit qu’il a aussi observé un triangle en statique au dessus de l’antenne. D’abord de couleur noire, il devint marron puis rouge avant de disparaître. L’observation a duré 15 à 20 secondes. Pascal a relevé le nom et le téléphone du témoin. (non communiqué).

L'homme du camion en costume noir Le 20 juillet 2006, vers 9h 30, sur la D11, à l'entrée de Montereau – Fault Yonne, à quelques kilomètres du lieu d'observation du triangle. Pascal s'arrête à un rond-point, car il y a pas mal de circulation. Un camion le suit, lui fait des appels de phares, et s'arrête aussi. Un grand type en costume noir descend de la cabine. Il semble qu'un autre homme est à la place du passager. Au moment où Pascal redémarre, l'homme en costume noir s'approche de la voiture de Pascal et lance un violent coup de pied contre la carrosserie, sans aucun mot d'explication. La scène inattendue se passe dans un environnement bizarre… Les bruits de la route sont comme assourdis…! L'homme en noir remonte dans son camion, recule, prend le rondpoint et disparaît dans la circulation…! Pascal, surpris, a juste le temps de relever le numéro d'immatriculation du camion, de couleur sombre, avant que celui-ci redémarre en le doublant. Pascal n'avait commis aucune faute justifiant un tel comportement. Il se rend au commissariat pour porter plainte pour agression et dégradation de véhicule parce qu'il y a la marque du coup sur la voiture. La carrosserie est enfoncée au-delà d'un simple coup de pied, et le garagiste lui annonce une sévère note de réparation. D'après la police, la plaque correspond à un camion remisé à la casse, il y a quelques mois….Bizarre !

Barbey – Le 13 juin 2009. Un hélicoptère noir survole la maison Il est 12h30 lorsque Pascal sort de chez lui pour ramasser le courrier que le facteur vient de déposer dans la boite aux lettres après avoir 103

donné un coup de sonnette. Le facteur s'est éloigné, quand Pascal ouvre le portillon de la boîte et lève machinalement les yeux vers le ciel. Et là, il voit un hélicoptère noir à environ 20 mètres d'altitude, en statique au-dessus de la maison. Pascal se demande ce que cet hélicoptère peut faire aussi bas, car l'appareil est absolument silencieux, et aucune marque n'est visible, qui permettrait de l'identifier. Les vitres du cockpit son teintées et ne permettent pas de voir s'il y a un pilote à l'intérieur. Au bout de quelques minutes, l'engin se déplace de quelques mètres en le survolant, avant de faire demi-tour et disparaître en direction du nord. L'apparition qui semblait guetter Pascal n'a pas permis au facteur d'être également témoin de la scène. Un cas classique de témoin unique, comme si cela n'était destiné qu'à lui seul. Ce cas vient s'ajouter a ceux des contactés "ciblés" par le phénomène qui choisit ses victimes en réitérant ses apparitions. Pascal rentre chez lui, il est 12h35…

Vimpelles – Le samedi 1er août 2009. Une escadrille de "boomerangs" Pascal revient de chez un ami en empruntant la D 18, en direction de Montereau Fault Yonne. Vers 15 h50, il aperçoit quelque chose au-dessus de la commune de Vimpelles. Intrigué, il ralentit en baissant la vitre, et voit des "avions" en formation en "V". Aucun bruit ne semble venir de ces engins totalement noirs. Pascal décide de s'arrêter pour mieux observer les évolutions de l'escadrille. Il descend enfin de la voiture pour s'apercevoir qu'il ne s'agit pas d'avions, mais de quatre aéronefs en forme de "boumerang" qui, à la hauteur d'Egligny, mettent le cap au Nord-ouest. Ils le survolent sans bruit et s'éloignent pour disparaître à la hauteur des ruines de l'Abbaye de Preuilly. Il y avait un "leader" avec un engin derrière, sur sa droite, et deux autres sur sa gauche.

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Il n'a pas distingué d'ouvertures sur les appareils, qui avaient 5 à 6 mètres d'envergure. Ils volaient très bas, car ils ont repris de l'altitude en raison du relief, avant de disparaître au loin. Pascal Lahaie persiste et signe dans ses déclarations.

Fontainebleau, 8 août 2010. Une forme blanche Pascal se promène dans l'après-midi vers 15 h, en forêt de Fontainebleau, en bordure de la route N.6. Il marche seul dans le bois et entend des bruits de branches dont il ne peut déterminer la provenance. C'est alors qu'apparaît une forme humaine blanche et nuageuse devant lui qui remonte lentement verticalement avant de disparaître dans les arbres. Bouleversé par cette apparition rapprochée, je serai prévenu par Pascal les jours suivants.

Barbey , 27 juin 2011. Encore un hélicoptère noir. Pascal Lahaie, est déjà connu pour ses observations insolites. C'est encore une fois un hélicoptère au comportement étrange qu'il aura le temps d'observer. Ce lundi après-midi vers 16 heures, Pascal marche en direction du chemin de halage qui longe la rivière de l'Yonne près de Barbey (Seine et Marne). Il arrive près du pont qui enjambe la rivière à cet endroit, lorsque sur sa droite coté nord-ouest, il découvre un hélicoptère posé dans un champ de betteraves à une cinquantaine de mètres. Les pales de l'appareil tournent au ralenti et malgré la proximité, il n'entend aucun bruit, à part celui que fait le tapis roulant de la sablière. Il ne ressent pas non plus le déplacement d'air que devrait faire les pales de l'hélice. Pascal est intrigué par cet étrange appareil posé, semblant attendre un passager. Curieux, Pascal observe la scène. Personne autour, ni à proximité. L'hélicoptère est entièrement noir. La verrière du cockpit est égale-

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ment noire et ne laisse entrevoir s'il y a un pilote, ou quelqu'un à l'intérieur. C'est une scène bien étrange pour un hélicoptère, ou ce qui lui ressemble, vienne se poser à cet endroit. Pascal observe la suite des événements, pour voir ce qui va se passer. Si quel qu'un va en sortir, ou si un passager va venir embarquer ? Après quelques minutes d'attente qui paraissent interminables, l'appareil décolle enfin et s'élève du sol toujours sans bruit ni déplacement d'air et disparaît lentement en se dirigeant vers l'ouest. C'est une scène impossible à comprendre en étant aussi près. Normalement un hélicoptère fait beaucoup de bruit et dégage un souffle puissant, surtout au décollage. Cette scène insolite vécue par notre ami Pascal, est à verser au dossier des objets volants non identifiés. Bien que l'apparence d'un appareil aérien reconnu comme un hélicoptère soit en premier lieu identifié comme tel. Il apparaît que le comportement de cet engin volant ne soit pas conforme à un engin connu. Cette situation étrange n'est pas nouvelle, mais reconnue comme une manifestation de mimétisme du phénomène Ovni, qui prend l'apparence d'un objet familier. La littérature ufologique abonde de cas de ce genre où le témoin croit assister une scène banale qui se transforme en une situation impossible et non conforme à la réalité. Pour avoir connaissance de l'événement, il faut qu'une relation particulière s'établisse avec le phénomène, d'une part, et la personne qui reçoit la confidence du témoin privilégié d'autre part. Parents ou amis réceptifs suffisamment à l'écoute, pour aboutir dans les dossiers d'un enquêteur spécialisé qui consignera l'observation. C'est le cas avec Pascal, chaque fois qu'il fait une observation insolite. Il me téléphone et je prends des notes, je lui demande de consigner son observation par écrit. Je retape le texte et lui renvoie pour approbation ou modification. Pascal Lahaie ne répondra pas, ne verra plus rien. Il est décédé brutalement d'une crise cardiaque le 11 août 2011 à l'age de 49 ans. 106

Michel G qui devait venir lui rendre visite pour vérifier sur place, viendra voir sa mère et présenter ses condoléances. Ainsi se termine l'histoire tragique d'un "contacté" victime de manifestations paranormales pour lesquelles nous n'avons pas d'explication.

Ermont (95-Val d’Oise), juin 2001 Une mystérieuse lueur verte survole le Nord –Ouest de la capitale. Une enquête de G. Metz et Jean-Claude Venturini. En janvier 2007 nous sommes contactés par une jeune fille de 25 ans, Anne-Elodie Toussay qui nous fait part de son observation qui a eu lieu 6 ans plus tôt depuis le quatrième étage de la fenêtre de son logement, à Ermont, en compagnie de son amie Elisa O. (Anonymat demandé) Déposition du témoin principal Anne-Elodie. — Je me trouvais sur mon balcon en compagnie d’une amie. Nous terminions de fumer une cigarette et étions sur le point de rentrer, lorsque j’aperçus cette luminescente boule verte qui semblait venir de Beauchamp, Taverny, ou peut-être d’un peu plus loin ? Elle filait vite (environ 2 à 3 fois la vitesse d’un avion), parallèle à l’horizon, et à survolé l’hypermarché Cora et ses enseignes lumineuses, ainsi que les maisons avoisinantes. Mon amie s’était retournée pour ouvrir la porte vitrée et était par conséquent, dos au phénomène. Je n’ai pas su évaluer le temps qui a pu s’écouler entre le moment où j’aperçus l’Ovni et le moment où je prévins mon amie. Je lui dis : " Hé !....... ! Qu’est- ce que c’est ?" Au moment précis où elle se retourna, l’objet sembla s’immobiliser. (Il était à peu près face à nous à hauteur de nos yeux), puis a disparu vers la gauche très rapidement en remontant en direction du ciel,

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dans un rayonnement vert clair intense, nous laissant complètement stupéfaites. Après cette observation silencieuse, j’entendis plusieurs chiens du voisinage aboyer ». L’observation dura entre 5 et10 secondes. " Anne-Elodie Toussay Le 17 janvier 2007 Après cette déposition précise, nous nous rendons au domicile du témoin, au quatrième étage de l’immeuble à Ermont. (Val d'Oise) Anne-Elodie nous reçoit seule, son amie n’étant pas disponible. Elle nous fait part de certaines divergences entre elles sur la date et les détails de l’événement. Depuis la fenêtre, on a une vaste vue plein Ouest en direction de l’autoroute A115 et de l’hypermarché Cora juste devant. C’est un panorama classique de petits immeubles et de pavillons de banlieue. A gauche de la fenêtre se trouve la porte fenêtre donnant sur un petit balcon, le lieu de l’observation. Nous procédons aux relevés et questions habituelles. Première remarque d’importance. La date d’abord déclarée en mars 2001 par Anne-Elodie est ramenée après réflexions entre amies, à fin juin. C’est-à-dire après les épreuves du Bac. Cette date est importante. Elle nous rappelle l’atterrissage d’un Ovni avec humanoïdes du 24 juin 2001 près de Taverny à proximité de la Base stratégique de l’Armée de l’Air (*) et l’observation de la formation de trois astronefs verts non identifiés à la Frette sur Seine en juillet 2004 (**) Nous prenons quelques photos depuis la fenêtre, et relevons les angles de site à la boussole. En partant de la droite vers la gauche, face à l'Ouest :

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1 – Apparition de l’Ovni au Nord-Ouest.

Azimut 315°

2 – Stationnement au-dessus de l’hypermarché Cora. Az 300° 3 – Disparition de l’ovni au-dessus des cheminées. Az 250° Soit une trajectoire de 65° que nous chronométrons plusieurs fois : 6 secondes au top du témoin qui se remémore l’événement dans une continuité logique. Ce qui reste dans la fourchette du temps estimé par Anne-Elodie. Toutefois nous notons la remarque du témoin Anne-Elodie, qui avoue ne pas savoir su évaluer le temps mis entre la vision de l’ovni et le moment où l'amie Elisa a été prévenue. Si l’on retient l’hypothèse du survol probable de l’autoroute située à 800 m, le phénomène aurait parcouru 1000 m, à la vitesse moyenne de 600 km/h. Anne-Elodie qui est légèrement myope et qui ne portait pas ses lunettes lors de cette observation, estime la dimension de l’objet vu comme une tache lumineuse aux bords flous, de la dimension du C de l’enseigne Cora. Son amie Elisa est d’accord sur la largeur, mais précise qu'il s'agissait d'un objet long et aplati. Ce qui correspond au type d’Ovni discoïdal généralement observé baptisé: "Soucoupe Volante". Nous relevons 0,4 cm à bout de bras soit à peine 0,4° pour une distance de 600m sur la carte. L’altitude de l’objet relevé au théodolite de poche, un simple rapporteur pendulaire fixé sur un tube de visée nous donne 1°, à 2° de hauteur au-dessus de l’horizon. Ce qui confirme l’observation à hauteur des yeux depuis le quatrième étage. En affinant les relevés à l’aide de Google Earth sur Internet, le C de l’enseigne Cora mesure 4m de large. Ce qui conduit à évaluer un objet de 5,3m au-dessus de l’autoroute à 800 mètres de distance.

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Hormis la taille de l’objet estimé de 2 à 3 mètres par le témoin, la description reste cohérente avec les mesures effectuées. La couleur : vert fluo désignée correspond assez bien à ce que l’on peut observer quelquefois sur une flamme de gaz brûlant des impuretés. On peut en faire l’expérience en chauffant par exemple un fil de cuivre. La phase 3 de l’observation, juste avant la disparition, est caractéristique. L’accélération brutale de l’objet vers le ciel est liée à l’augmentation lumineuse qui passe du vert, au vert clair intense, correspond favorablement à une logique d’apport d’énergie. Les hypothèses électromagnétiques formulées pour la propulsion des Ovnis semblent pouvoir s’appliquer à l’attitude des chiens, qui même s’ils ne pouvaient rien voir, n’ont pas manqué de se manifester, incommodés par un quelconque effet. Ceci est une caractéristique bien souvent remarquée dans le monde animal, comme la perception d’ultrasons. Nous avons retenu avec attention la remarque de sa déposition sur l’évaluation du temps qui avait pu s’écouler entre le moment où elle aperçoit l’ovni et celui où elle prévint son amie. Que s’est-il vraiment passé ? Auraient-elles subi un temps manquant (missing time) qui n’a pas été noté, ni vérifié ? Nous ne le saurons sans doute jamais. Nous remercions Anne-Elodie pour son témoignage et souhaitons, bien entendu, la version de mademoiselle Elisa O. sur son observation. Après quelques difficultés, nous arrivons à convaincre Elisa de témoigner par écrit. Nous posons les questions concernant la taille, la forme et la durée de stationnement de l’ovni ou "pan", et si le phénomène suggère l’impression d’avoir été en présence de quelque chose de vivant ? Déposition de son amie Elisa O. — Cela s’est passé en avril, mai 2001, vers 20h00. Nous étions sur le balcon de mon amie Anne-Elodie, lorsqu’elle m’interpelle pour 110

me monter une lumière verte fluo dans le ciel au- dessus du logo de Cora. Nous l’avons observé plusieurs secondes, et la lumière est partie à une vitesse impressionnante. J’ai eu l’impression "qu’ils" savaient qu’ils étaient observés. J’ai eu peur. Je me suis sentie très bizarre. Le fait de vous en parler me gêne et me mets très mal à l’aise. Je ne sais pas si j’ai été suffisamment précise ? La taille, je ne saurai pas vraiment dire, si ce n’est que l’ovni avait l’air loin et donc grand. Il était plutôt de forme ovale et est resté stationnaire pendant quelques secondes au-dessus de l’enseigne, pour finalement partir à une vitesse impressionnante. Une différence se confirme en ce qui concerne la date de l’observation, pour Elisa. Ce serait plutôt mi- mai 2001, tard dans la soirée. Elisa se souvient s’être retournée quand son amie s’est exclamée : Hé …! Qu’est-ce que c’est ? Autant dire que sa vision du phénomène a été encore plus brève que celle de son amie. Elle a juste eu le temps de voir l’objet lumineux arriver rapidement au-dessus de l’horizon en venant de la droite et ralentir pour marquer un court temps d’arrêt au-dessus de l’enseigne du magasin Cora pendant quelques secondes et disparaître aussitôt très rapidement vers le ciel. L’objet est décrit de forme aplatie. Une lumière verte assez importante plutôt floue. D’un beau vert fluo au centre, dégradé sur les bords. La dimension correspond à celle indiquée estimée. C’est-à-dire de l’ordre de 4 à 5 mètres pour une distance de 600 à 800 mètres. Lors de l’observation, Elisa avait 18 ans et portait des lentilles de contact. C’est une jeune fille sensible qui a été plus impressionnée que son amie Anne-Elodie par le phénomène lumineux. Pour elle, un élément psychique est intervenu entre le phénomène lumineux et elles deux 111

Pour sa part, elle pense que le fait de l’avoir observé a été perçu et a déclenché sa disparition. C’est en partie pour cette raison que nous avons eu des difficultés à pouvoir la rencontrer pour confirmer son témoignage écrit et lui poser des questions. Au début de l’enquête, elle ne souhaitait pas y participer. Nous avons dû la convaincre que son témoignage était important pour confirmer l’observation de son amie. Si Anne-Elodie, bien qu’intriguée par cette soudaine apparition n’a pas été trop traumatisée par la suite, il n’en a pas été de même pour Elisa. Après notre entretien, nous avons réussi à la mettre en confiance et obtenir quelques confidences d’ordre personnel en lui posant la question de savoir si elle avait constaté des conséquences physiques ou des dommages psychologiques après son observation ? Nous lui avons seulement demandé si elle avait bien dormi après coup ? En fait, elle nous a avoué que non. Couchée dans son lit, elle s’est trouvée sortir de son corps et flotter "au-dessus" sans pouvoir bouger. Pour elle, ce n’était pas un rêve, mais bien réel et elle se sentait tout à fait consciente. Elisa a eu très peur. Elle devinait une présence dans la chambre et a craint que quelqu’un vienne la chercher pour l’enlever. Cette certitude s’est installée dans son esprit et nous comprenons ses réserves. Voici un extrait de son interview : — Je peux vous donner une précision par rapport au rêve, parce que, je ne sais pas s’il m’est arrivé la même chose, mais je sais que j’ai eu peur. J’ai fait un rêve après et je suis sûre que ce n’est pas un rêve. J’ai eu très peur dans mon rêve, il y a une présence, et je sors de mon corps... Je vois quelque chose sortir de mon corps et on me donne la possibilité de partir et moi, je sais que je peux le faire.

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Et je ne le fais pas, parce que j’ai peur de mourir. Et après je me réveille, et je suis sûre que ce n’est pas un rêve. — Tu avais l’impression que c’était réel ? — J’en suis sûre. En tout cas je me rappelle. J’ouvre les yeux, donc je me réveille. Mais j’ai eu tellement peur, enfin je ne sais pas. — Tu as vu quelque chose ? — Non, on me parlait. On me disait que je pouvais partir hors de mon corps. Je ne savais pas où j’allais. Nous l’avons remerciée de nous avoir reçus pour témoigner de son expérience personnelle en nous efforçant de la rassurer et en l’invitant à nous prévenir si un autre cas se présentait. En conclusion, nous pouvons dire que ces deux jeunes filles ont été interpellées par un phénomène aérien lumineux inconnu qui a perturbé leur compréhension. Un événement physique et psychique qui n’a pu être interprété d’une manière logique et rationnelle. Informées sur l’existence du phénomène Ovni, elles ont cherché à contacter des ufologues et raconter leur aventure. On ne peut que les en féliciter. Cette démarche sera fructueuse, parce quelle va déboucher sur un autre cas d’observation de l’une de leurs amies, et nous permettre de déclencher ultérieurement une autre enquête.

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Elisa O. avec son amie Anne-Elodie Toussay

Anne-Elodie montre la trajectoire de l’objet lumineux (*) « Un Ovni au sol avec humanoïdes à Taverny (Val d’Oise) en juin 2001». LDLN n°370 page 1 (**) «Une formation de trois Ovnis traverse le ciel à La frette- sur- Seine (Val d’Oise)». LDLN n°377 page 22

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Schéma panoramique du site de l’observation d’Ermont

L'Ovni marque un temps d'arrêt au-dessus du magasin CORA

Deux lumières ovales se rapprochent dans le ciel. A la suite de l’enquête d’Ermont (Val d’Oise) avec Jean-Claude Venturini, nous avons reçu un témoignage de Cynthia R, une amie de l’une des témoins : Elisa O. 115

Cette jeune fille s’était toujours dit qu’elle voulait voir, au moins une fois dans sa vie, un "truc" bizarre, non identifié, voler dans le ciel comme dans les films : "Indépendance Day" ou : "Men in Black" qui, soit dit en passant, l’avaient habituée à des images….insolites. Ce vœu fut exaucé le 13 janvier 2007 à 22h 30. Cynthia était dans une voiture, allongée à l’avant sur le dos, la tête sur les genoux de son ami, les yeux face au ciel. Lui était assis, et n’avait donc pas le même champ de vision qu’elle. La voiture était garée sur le parking du cinéma d’UGC à Rosny (Val d’Oise). Elle n’a pas de souvenir quant à la luminosité du parking, elle pense qu’il était éclairé. Cynthia a cru d’abord voir les lumières rouges d’un avion. Les lumières allaient de gauche à droite. Elle les a vues quand elle était allongée, puis debout, quand elle est sortie rapidement de la voiture pour montrer les lumières à son ami qui ne les avaient pas encore aperçues. Mais deux autres personnes avaient observé ces lumières. Des lumières identiques, de même taille, se déplaçaient en parallèle, côte à côte. L’une allait plus vite que l’autre ou bien l’attendait. Petit à petit, Cynthia s’est rendu compte qu’elles allaient beaucoup trop vite pour un simple avion. Les objets avaient l’air d’être légers, leur mouvement était fluide, extrêmement rapide. D’ailleurs, elles n’étaient pas rouges comme on a l’habitude de les voir, mais orange. Elle en voyait les contours comme ceci : (Cynthia a dessiné une couronne) — Il n’y avait pas de nuages, le ciel était noir, sans étoiles, il n’y avait pas de différences dans les couleurs, c’était la même couleur orangée. Il y avait deux lumières qui se déplaçaient en parallèle. Puis l’une d’entre elles s’est rapprochée de l’autre. Cynthia a vite compris que ce n’était pas un avion. Il y avait là deux engins orange, ovales. La lumière était discrète, pas trop forte. Elle pense qu’il fallait avoir les yeux "dans le ciel" pour les voir. C’était comme quadrillé, mais elle ne se souvient plus très bien des détails. Et ça allait très vite, car ça n’a duré que quelques secondes. C’était haut dans le ciel, mais peut-être moins haut qu’un avion. La lumière était discrète,, son ami a eu du mal à les voir tout de suite. Ici Cynthia donne son avis : "Une version camouflage pour ne pas les voir". 116

Car ça ne faisait aucun bruit par rapport aux avions qu’on voit dans le ciel. On avait l’impression que ça glissait dans le ciel. — C’était comme si il n’y avait pas de moteur. On aurait dit de la haute technologie. Quelques instants après, il y eu un brouillard épais, de telle sorte qu’on ne vit plus rien dans le ciel. Avant l’arrivée de ces lumières, le ciel était plus clair que lorsque les lumières sont passées. Cynthia ne se souvient plus des détails du brouillard. A l’époque quand elle a raconté ça, on ne l’a pas crue. D’ailleurs aujourd’hui, elle n’en parle plus. Car ça ne paraît pas normal, ça dérange, ça interroge, ça perturbe. Ce qui est certain, c'est que n’était pas un avion, ni des oiseaux, ni des faisceaux lumineux qui sortent de discothèques. C’était deux Ovnis silencieux, ultra rapides, ovales, orange, qui n’avaient pas l’air de se soucier de ce qu’il y avait en bas ! Après, c’est Cynthia qui interprète : — Ca avait l’air d’un jeu, d’une course.

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Charles P. Un "contacté" de haute volée En nous rendant aux Premières Rencontres Européennes de Châlons-en-Champagne en octobre 2005 avec Michel G, le témoin de Seine et Marne et mon ami Jean-Claude Venturini. Nous devions retrouver sur place un témoin de choix, Robert L. de cette fameuse affaire des " Boules de l’Aveyron ". Nous ne nous attendions pas à rencontrer autant de témoins qui estimaient être porteurs d’implants inconnus, sous-entendu d’origine "extraterrestre". Nous avons fait la connaissance de Charles P. avant qu’il prenne le micro, pour exposer brièvement son cas pendant la conférence de Budd Hopkins, le spécialiste américain des "abductés", présenté par Jean-Luc Rivera et Marie-Thérèse De Brosses. L’intervention de Charles P. fut brève et ne sembla pas beaucoup retenir l’auditoire, plutôt captivé par le programme en cours. Une investigation sur le cas de ce témoin s’imposait. Charles P. avait été plusieurs fois témoin de phénomènes de type Ovni et pensait même avoir été peut-être "abducté", c’est-à-dire : enlevé à son corps défendant et soumis à des interventions chirurgicales dont il portait encore des traces de cicatrices. Michel G. le "contacté" de Seine-et-Marne, avec ses dons de médium et de guérisseur, se proposait de confirmer la présence, ou non, de corps étrangers dont les témoins seraient porteurs. C’est ainsi que Michel a pu détecter, à l’aide de ses seules mains, pas moins de cinq témoins Ovni porteurs d’implants d’origine inconnue. L’information s’est vite répandue parmi les visiteurs et les "clients" qui défilaient chacun leur tour au stand des correspondants LDLN pour se faire "ausculter" par Michel. 118

Charles était l’un de ceux-ci, installé sur une chaise. En examinant la jambe gauche de Charles, Michel découvrit une trace de cicatrice sur le mollet. En imposant ses mains, il lui déclara immédiatement déceler la présence d’un petit objet comme un fil en forme de "V", certainement métallique. Nous nous demandions comment ce corps étranger avait pu être introduit dans sa jambe ? Michel répondit aussitôt qu’il a eu la vision d’une sorte de seringue en forme de portemine qui aurait expulsé l’implant en sous-cutané. Les branches en "V" de l’objet implanté se seraient ensuite écartées en se recourbant, l’empêchant ainsi de ressortir. Charles nous montra également une trace ronde de la taille d’une médaille ou d’une grosse pièce de monnaie, qu’il avait au milieu de la poitrine, dans le creux du sternum. Cet endroit lui est particulièrement sensible et ne supporte même pas une main posée dessus, même si elle est très douce. Il y a comme une boule à l’extrémité du sternum. Il est incapable de dire depuis combien de temps il a cette trace. C’est comme s’il l’avait toujours eue. Peut-être quand il avait 7 ou 8 ans et qu’il a vu le "chariot de feu". Il nous montra aussi la trace triangulaire qu’il a au fond de la langue en tirant largement celle-ci. La marque est en creux, comme si on en avait enlevé une partie. Charles ne sait pas où ni quand, ces interventions ont pu avoir lieu. Il nous a déclaré s’en être aperçu quand il se lavait les dents. Le dentifrice ne se déposait pas à cet endroit sur la langue. Nous étions tous, les observateurs, autour de lui, très intrigués par ces traces de cicatrices d’origine inconnue. C’est ce cas de "contacté", que nous allons présenter maintenant, bien que l’enquête eut lieu plus tard par des contacts successifs et la collaboration précieuse de l’enquêteur Gérard Deforge qui n’avait pu se rendre aux Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne. Un cas récurrent de "contacté" Charles est un homme d’une soixantaine d’années avec lequel nous partageons une amitié sincère bien que récente. Ses expériences, ses dons, font de cet ami un être tout à fait à part de ceux que l’on peut classer sans aucun doute dans la catégorie des "contactés".

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D’abord, ses "expériences" ont été répétitives. Elles ont débuté depuis l’enfance. Elles ont jalonné sa vie, tels les petits cailloux du Petit Poucet. Elles ont pris des aspects différents. Les formes de communication qu’il a entretenues avec le "phénomène" lui paraissent relativement banales, à son niveau. Une règle d’or s’est imposée à lui comme à d’autres grands témoins, assurément bien ciblés par ces sortes d’intelligences qui nous sont encore inconnues. Cette règle d’or, ils l’ont ainsi énoncée : — A certains moments de notre vie très particulière, ne pas chercher à en savoir plus que ce que l’ « on » veut bien nous communiquer, et obéir aux injonctions qui nous sont données, en particulier au sujet du droit à divulguer. Quand ces grands témoins s’expriment, c’est qu’ils considèrent qu’ils en ont reçu l’autorisation… Charles P. se souvient quand il était enfant en 1954, vers 7/ 8 ans, quand il habitait à Bézancourt, hameau de La Héronde (SeineMaritime) Le Chariot de feu. Un soir d’automne, à la nuit tombante, Charles jouait à la balançoire avec un de ses camarades d’école, Joël C., qui devait avoir un an de plus que lui. Ils étaient chacun chez leurs grands-parents respectifs où ils avaient été élevés. Ils étaient donc chez le grand-père de Joël, Mr H et, au-dessus de la plaine, devant eux, ils ont vu cette chose magnifique : "Le chariot de feu ". Aujourd’hui il dit un "cigare". Mais pour lui, ce sera toujours le chariot de feu. C’était de forme oblongue. Ce "cigare" était très lumineux, de toute beauté, comme s’il se trouvait dans un "feu". Assez bas ; Altitude d’environ 200 à 250 m. Il demeurait à une distance constante par rapport à eux. Il avançait par déplacements irréguliers et stationnait dans le ciel. Les deux garçons se sentaient observés. Ils ont arrêté de jouer et étaient les yeux collés à cette chose magnifique. Quand elle avançait, une grande gerbe de feu sortait de l’arrière, avec plein d’étincelles. 120

Le "cigare" s’est arrêté plusieurs fois, et est reparti autant de fois avec le même phénomène. Il crachait du feu lors de ses déplacements. Charles se souvient que le ciel était dégagé et il faisait assez frais. Il se voit encore sur la balançoire ce jour là et s’en rappellera toute sa vie. C’était magnifique. La chose était peut-être de la longueur du majeur des doigts de la main, à bout de bras. Au bout d’une période de quinze à vingt minutes, le "cigare" est parti à une vitesse fulgurante dans une grande gerbe de feu. En rentrant à la maison, il en a parlé à son grand-père et qui lui a répondu : "Ca, c’est encore une connerie des Russes ". Il ne sait pourquoi, mais il se souvient textuellement de sa réponse. Il a mis cette réponse dans sa poche et l’affaire était close, mais il a toujours pensé à cette observation. Le buisson ardent Un soir, au mois de septembre ou octobre 1976, vers 23 h, Charles revenait de Quiberville sur Mer, en voiture, accompagné d’Yvon, un garçon de 15 ans, Ils aperçurent au loin, posé sur le sol, dans une plaine, un objet très étrange. Charles avait la conviction d’être en présence d’un Ovni ; même d’un engin extraterrestre. Il raconte son observation : — Au loin à 1 km, je me suis dit que peut-être les cultivateurs travaillaient bien tard ce soir là, la moisson étant terminée. En me rapprochant, la lumière était si intense, je pensais qu’un tracteur était en feu. Mais non, rien de tout cela. Dés que je fus à 300 ou 400 m de l’engin, une sensation de paralysie montait en moi, et plus j’approchais, plus j’étais pétrifié. Impossible de dire un mot à mon passager. Impossible de remuer, ne serait-ce que le petit doigt. Mes mains étaient posées sur le volant, comme soudées ; impossible de ralentir ou d’accélérer. Heureusement, j’étais en ligne droite, sinon j’aurais été bien incapable de tourner le volant. En passant devant "l’engin", j’ai vu comme une grosse "soucoupe" de 8 à10 m de diamètre, posée sur le sol.

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L’objet était tellement éclairé que je ne pouvais pas distinguer la matière. Des lumières orange, avec par endroit des reflets bleuâtres. A ces endroits, je pensais voir des formes de hublots. Bien que les lumières jaillissaient de toute la matière de l’engin, aucun endroit autour n’était éclairé. En passant devant cette chose, je n’avais qu’une pensée. D’ailleurs, ce n’était pas une pensée, c’était une voix qui me parlait mentalement et avec insistance ; Ce sont des extraterrestres. Je cherchais à voir quelqu’un, car j’étais paralysé, mais conscient. Dès que j’eus quitté la zone à proximité de l’engin, une sensation de liberté se faisait en moi, je me sentais de plus en plus libre au fur et à mesure que je m’éloignais. Je ressentais le phénomène inverse que quand je m’en étais approché. Par contre, je n’avais pas retrouvé la parole. J’avais reçu l’interdiction d’en parler à qui que ce soit. Je suis rentré chez moi sans pouvoir dire un mot à mon passager. Quelques kilomètres plus loin, je voulus faire demi-tour, ayant retrouvé ma liberté de mouvement ; je voulais revenir, voir de plus près. Impossible ! Une force en moi m’en empêchait, comme elle m’empêchait de parler à mon compagnon de route. Une fois arrivé à la maison, j’étais encore sous le coup du choc. J’ai déchargé ma voiture (nous revenions de cueillir des moules). Je suis rentré à la maison. J’ai offert un pot au jeune homme. J’avais retrouvé la parole. Je discutais avec mon épouse. Je voulais lui dire ce que j’avais vu, mais il y avait toujours cette force surnaturelle qui m’en empêchait. Sur le plan de l’écoulement du temps, une durée aussi longue de mon absence, ce jour-là, me semble incompréhensible. Quelque chose me disait : "tais-toi", et je pensais : "ce sont des extraterrestres, ce sont des extraterrestres ….. ". Je me suis mis à table, j’ai mangé, je n’avais pas très faim. A la fin du repas, je suis allé me coucher. Je n’ai pas fait une nuit agitée, mais je pensais toujours aux extraterrestres, bien plus qu’à l’engin lui-même. J’avais eu l’impression d’avoir reçu un message. Le lendemain matin, j’en ai parlé à mon épouse et je n’avais plus aucune sensation. Mais pendant 3 ou 4 jours, je pensais sans cesse à mes visiteurs ; car j’avais la certitude qu’il y avait du monde à l’intérieur de l’engin.

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Bien souvent je me suis demandé pourquoi j’avais eu cette impression de passagers à l’intérieur de cette ‘’ chose ‘’, alors que je n’ai vu personne. Le mystère demeure toujours et pourtant, je cherche. L’engin avait une hauteur de 2 mètres environ, mais peut-être plus. Ce récit date de 1984. Pendant tout ce temps, il m’était interdit d’en parler, sauf à mon épouse. Charles P. La suite est intéressante, elle apporte beaucoup de précisions. Le jeudi 22 février 1996, en compagnie du Cdt J.G (*), Charles se rend à Paris chez l’hypnologue Dany Dan faire une régression hypnotique. Malgré le sujet qu’il allait aborder, aucun problème particulier ne vient contrarier le rendez-vous. Aucune animosité, aucun rejet. Charles était assez nerveux, tendu. Et pourtant il voulait se conditionner afin "d’ouvrir la porte" à son praticien. Il pense que c’était la crainte de tout rater, de rester fermé sur lui-même. Malgré une mise en condition assez difficile, il a réussi, ou Dany Dan a réussi, à ce qu’il se laisse aller. A se prêter à l’expérience de l’hypnose. Ce qu’il a dit lorsque qu’il était en transe lui paraît crédible, mais il ne peut en certifier la véracité. Charles n’a pas vécu cette expérience avec sa conscience. Ce qui l’étonna, c’est l’événement qu’il restituait, daté de 1970. A cette époque, il n’avait pas 17 ou18 ans, mais 24 ans. Il était marié. Il habitait à Petit-Quevilly (76), banlieue proche de Rouen, où il dirigeait un magasin de fruits et légumes. Il ne pouvait pas être dans sa chambre chez sa grand-mère. De plus, sa grand-mère est décédée cette année-là. Il reconnaît la chambre et la fenêtre, mais l’époque ne colle pas, et n’a aucun souvenir concernant le sujet. Quand il a dit à Dany Dan que c’était terminé, il commençait à se réveiller, peut-être ne fallait-il pas aller plus loin, il n’en sait rien. Le réveil a été clair et net, il n’a ressenti aucune gêne, aucun malaise, c’était terminé. Deux effets bizarres : Pendant que Dany Dan demandait à Charles ce qu’il faisait avec ses "visiteurs", il lui répondait qu’il était bien, et qu’ils étaient gentils. Dany Dan, par ses questions, le gênait. Charles discutait avec ces êtres, il leur parlait, et eux lui répondaient ; et cela dans la plus 123

grande sympathie, comme s’il les connaissait depuis très longtemps. Il a dit à plusieurs reprises qu’ils étaient gentils, c’est son intime conviction. Ses visiteurs ne lui sont pas hostiles, il sait qu’il en existe des mauvais, mais pas ceux-là. Pourquoi a-t-il toujours pensé cela ? Il ne sait pas. La deuxième chose, c’est quand J.G. est venu à côté de lui sur le canapé. Charles avait l’impression de voir son aura, d’une couleur jaune orange pâle, et J.G. lui a paru comme étant un "ennemi" ! C’est la raison pour laquelle il a eu un ton accusateur envers lui, et pourtant, sorti du contexte, il n’a aucune animosité envers J.G. Le lendemain matin, il l’a appelé au téléphone pour lui dire ces deux événements. A ce moment, il "pouvait" le faire, mais pas la veille. Pourquoi ? Charles a demandé à J.G. de ne pas lui en vouloir, mais il a toujours dit la vérité, et même si dans le monde où nous vivons, la vérité n’est pas toujours bonne à dire, que ce n’est pas considéré comme une grande vertu, il ne changera pas. Etre franc et honnête ne lui a jamais rien rapporté, ce n’est pas grave ! Il est "lui-même" et il tient à le rester. Charles est entré chez Dany Dan en espérant trouver une réponse à ses questions, il est sorti en s’en en posant encore davantage. Il se pose la question à propos des ET : "Que me veulent-ils ? Quels sont mes rapports avec eux ? Que pouvons-nous nous dire ?" Mais là, Dany Dan a peut-être "loupé" le coche… La lumière n’est pas faite, les zones d’ombres se prolongent. Le soir, il a dormi chez sa fille S. à la Garenne Colombes, il a passé une nuit tout à fait normale et il aurait été capable de rentrer chez lui aussitôt la séance terminée. Il ne savait pas ce qui pourrait se passer dans les jours à venir, mais il se sentait prêt à recommencer. La mise en condition serait beaucoup plus facile. S’il peut arriver à savoir ce qu’ils (les ET) attendent de lui, s’il peut savoir qui il est, il n’y a pas de raison d’arrêter de fouiller plus loin, si cela peut servir au monde… Charles a écrit au Cdt J.G. après la séance d’hypnose :

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(*) JG est le Commandant Jean-Gabriel Grelé ancien pilote, qui a écrit plusieurs livres sur le phénomène Ovni. 27février1996 Cher monsieur G., mon commandant. C’est terminé, "je suis débranché". Comme je sais que vous allez partir en vacances et que vous n’êtes pas un homme à prendre des vacances oisives, je me suis empressé de vous envoyer mon rapport, suite à ma régression. Je vous l’avais dit jeudi soir, tout devait bien se passer. D’après Dany Dan, et vous-même m’aviez dit que j’aurais dû souffrir de cette séance… Tout comme mon réveil, cela s’est très bien passé, je ne suis peut-être pas un homme normal… Moi je ne trouve pas, mais je vous laisse seul juge. Peu importe, car le chemin est encore long. Par contre, je sais qu’à partir de ces lignes, "j’ai perdu un ennemi". J’espère que j’aurai encore le plaisir de vous rencontrer. Vous avez pu vous en rendre compte, le "sujet" ne me fait pas peur, bien au contraire. Je crains plus les hommes que mes visiteurs. Je vous avais dit que quelles que soient les révélations, je ne les craignais pas. Je peux encore aller beaucoup plus loin. Le phénomène est facile à comprendre pour moi, mais pour les autres, il faudra certainement beaucoup de temps. Rien n’est vrai, rien n’est faux. Là, je parle des philosophies humaines. Ce que j’ai vu, ce que je n’ai pas dit, Dany Dan ne m’en a pas donné l’occasion, il ne m’a peut-être pas formulé les bonnes questions. Je n’ai pas vu grand-chose, mais si cela peut servir à d’autres témoins et à Dany Dan, peut-être que nous pourrions progresser dans la recherche. L’être qui m’a accueilli dans la lumière était sombre, plutôt noir, comme s’il était habillé d’une combinaison, de la tête au pied. Il était de proportion humaine, bras, jambes, corps, mais je n’ai pu voir ses membres, mains …. etc. à cause de cette combinaison. Je me souviens des jambes, mais pas des pieds. D’ailleurs, je ne lui regardai pas les pieds, mais bien de face, je n’avais aucune crainte. La tête semblait de proportion normale, sauf que les oreilles étaient grandes. Elles arrivaient à hauteur du sommet du crâne environ, 125

elles étaient fines et pointues, noires comme le corps, comme si la combinaison avait des oreilles. Ses yeux noirs semblaient être fixes, perçants, mais pas inquiétants. Cet être semblait être au service des autres. Je suis entré dans une sorte de couloir, pièce pas très large, ni longue, les parois semblaient métallisées, comme du fer blanc, parois nues, concaves. Au milieu de cette pièce il y avait une "table d’opération", table dont je ne peux définir la composition. Je n’ai pas fait attention. J’étais attendu par trois êtres qui se trouvaient à gauche ; le quatrième se trouvait à droite et m’a semblé être le chef. Il a dû entrer en même temps que moi, sauf que lui devait venir d’une autre pièce à droite. On aurait cru un chirurgien avec ses assistants. Ils étaient complaisants. A aucun moment, je n’ai été bousculé, c’est Dany Dan qui me bousculait : il allait plus vite que le "scénario". Ces quatre êtres étaient habillés d’une blouse ou d’une combinaison bleu clair, tirant sur le vert, portant ceinture de même couleur. Leur masque ressemblait tout à fait aux masques des chirurgiens dans nos hôpitaux. Ces êtres étaient de même taille que le premier, de ma taille environ, plus minces que moi (je pesais 70kg à l’époque), ils ne devaient pas porter "de sac de patates", sauf qu’ils n’avaient pas d’oreilles apparentes. Au bout de la seringue, il n’y avait pas d’aiguille comme j’ai cru le voir au début, mais un tube qu’on m'a enfoncé dans la jambe. Pendant toute cette opération, je me suis laissé faire; je ne me souviens pas d'avoir eu la moindre crainte ou de ressentir la moindre douleur. J’ai eu l’impression de venir dans cette salle comme si j’allais chez mon docteur, comme si j’en avais l’habitude et que je les connaissais. J’ai longuement "parlé" avec ces êtres, comme si je les connaissais, mais je ne peux pas dire si notre conversation était "orale", c’est certain. Je communiquais avec eux. Comment ? Qu’avons-nous pu nous dire ??? Le mystère demeure. En revenant à la voiture, j’ai vu Yvon, la tête baissée, comme s’il dormait. Je me souviens des clefs sur le Neman, mais pas d’avoir démarré la voiture, et repartir. Le film s’est arrêté là ! Bien entendu, je n’affirme rien, c’est ce que j’ai vu sous hypnose. Je veux rester prudent, le délire serait mon pire ennemi. 126

PS : Quand Dany Dan m’a demandé "quand ils allaient arriver", je lui ai dit qu’ils étaient en route. A ce moment j’ai vu une formation d’Ovnis, mais elle était encore très loin, elle ne semblait pas pressée d’arriver. Lorsque mes visiteurs, par la fenêtre de ma chambre (j’avais peutêtre 7/8ans) m’ont donné ce "bonbon", en l’avalant, j’ai senti que c’était une pastille métallique. Charles P. Analyse du cas Charles P, et du "buisson ardent" Bien qu’on ne puisse accorder un crédit inconditionnel à l’hypnose, où plusieurs facteurs peuvent intervenir de la part du patient se préparant à un scénario de son vécu ; comme de la part du praticien qui, par ses questions orientées, viendrait induire les réponses de l’hypnotisé. A contrario, la séance peut révéler des souvenirs enregistrés dans l’inconscient qui restent secrets à l’état de veille. Dans le cas biblique du " buisson ardent", lorsque Moïse reçoit une communication avec Dieu provenant d’un buisson ardent qui ne se consume pas. (Ex. 3 : 2-6) Nous sommes devant un cas classique de rencontre rapprochée. C’est Charles, le témoin privilégié, qui est préparé au phénomène. Il pense immédiatement avoir affaire à des extraterrestres. Il est partiellement paralysé à proximité de l’Ovni, tout en restant conscient. La "soucoupe" est décrite de type classique avec ses lumières qui n’éclairent pas autour. Le témoin reçoit une communication psychique qui conforte ses soupçons. Le message confidentiel lui est personnellement destiné avec divulgation partiellement réservée. Tout laisse supposer qu’il a été "abducté" et son passager mis en sommeil. L’hypnose révèle un enlèvement dans un "ailleurs" hors du temps ordinaire, avec intervention corporelle.

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Charles, en transe, révèle être sur une table d’opération, entouré d’entités humanoïdes L’une de ces entités paraît être une sorte de subordonné aux ordres d’un responsable. Il est mis en "confiance", et on le prépare à une pose d’implant. L’outil employé est décrit semblable à un tube, ou une sorte de seringue sans aiguille. C’est exactement ce qu’a décrit Michel G pendant son "auscultation" médiumnique". Ce détail est d’une extrême importance, car il l'ignorait complètement, tout comme moi. Observation près de la Lune Ce soir, 15 avril 1984, dimanche des Rameaux, Charles est dans sa chambre. Depuis son lit, il scrute le ciel et regarde la pleine Lune, avec ses jumelles. Par moment, il lui semble voir un peu à gauche de la Lune et audessous, des lueurs comme des signaux lumineux. La Lune se trouve au Sud-ouest. En début de nuit, il y avait quelques nuages, mais après, le ciel était dégagé. Ces lueurs clignotent, Charles se lève, car étant "branché" sur les Ovnis, il doit essayer de voir quelque chose. Depuis le début de la soirée, il avait le sentiment qu’il verrait un Ovni, mais il n’y avait rien d’anormal à cela puisque chaque soir, il était en attente d’une observation insolite. Il se concentre dans la direction de ces "clignotants", ferme les yeux et essaie de communiquer par transmission de pensée avec ses "visiteurs": s’ils étaient là ? Dans sa tête, il voit comme une soucoupe volante, et s’acharne à se concentrer encore davantage. Est-ce le hasard, ou si vraiment son message a été reçu ? Toujours est-il qu’à minuit pile, il aperçoit dans le ciel, venant d’Ouest, et se dirigeant vers l’Est, un fuseau couleur jaune pâle, d’une vingtaine de centimètres de long et d’une dizaine de hauteur, (à bout de bras), suivi d’une traîne de couleur blanche d'une longueur réelle estimée à 3 à 4 m, passer à une vitesse réduite, moins vite qu’un avion, sans aucun bruit. Il ne pense pas qu’il s’agisse d’un avion, car il n’y a aucun feu clignotant, aucune lumière rouge. La couleur de l’Ovni est constante. Il 128

suit l’objet jusqu'à ce qu’il soit masqué par le mur de la tour d’en face. Charles réveille son épouse pour lui dire qu’il sort… car il a vu un Ovni. Il s’est donc habillé et il marche jusqu’au Centre Commercial, mais ne voit plus rien. A minuit quarante, il revient à l’appartement et prend aussitôt des notes. Les traces corporelles A Chalons en Champagne en 2005, en examinant la jambe gauche de Charles, Michel découvrit une trace de cicatrice. En imposant ses mains, il lui déclara immédiatement déceler la présence d’un petit objet comme un fil en forme de V, certainement métallique. Nous nous demandions comment ce corps étranger avait pu être introduit dans sa jambe ? Michel répondit aussitôt qu’il a eu la vision d’une sorte de seringue en forme de porte-mine qui aurait expulsé l’implant en sous cutané. Les branches en V de l’objet implanté se seraient ensuite écartées en se recourbant, l’empêchant ainsi de ressortir.

Michel G. examine la jambe de Charles P.

Charles nous montrait également une trace ronde de la taille d’une médaille ou d’une grosse pièce de monnaie qu’il avait au milieu de la poitrine, dans le creux du sternum. Cet endroit lui est particulièrement sensible et ne supporte même pas une main posée dessus, 129

même si elle est très douce. Il y a comme une boule à l’extrémité du sternum. Il est incapable de dire depuis combien de temps il a cette trace. C’est comme s’il l’avait toujours eu. Peut-être quand il avait 7 ou 8 ans et qu’il a vu le "chariot de feu".

Une mystérieuse boule au niveau du sternum

Il a aussi la trace triangulaire au fond de la langue en tirant largement celle-ci. Cela s'est passé la nuit. La marque est en creux, comme si on en avait enlevé une partie. Un matin au printemps 1995, en se lavant les dents, Charles a ressenti un picotement sur la langue. Il regarde, et à sa grande stupéfaction, il voit un creux au fond de sa langue : une plaie cicatrisée. Le dentifrice ne tenait pas à cet endroit qui restait rose. Charles a appelé son fils pour lui montrer. Il l'a vu blêmir quand il vu que son père était marqué. C'est une empreinte triangulaire en forme de cœur, encore bien visible maintenant.

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Les boules de pierre Derrière la maison de Charles se trouve un terrain bordé d'une haie vive. Un jour, alors que Charles tondait son gazon, une pierre, entraînée par la lame de la tondeuse, vola dans les airs et retomba sur le gazon. Ce qui attira de suite l'attention de Charles, c'est que cette pierre avait une forme extrêmement régulière et n’avait pas été même ébréchée par le couteau de la tondeuse. Charles, ayant ramassé l’objet parfaitement sphérique, très intrigué, abandonna sur le champ sa tondeuse, commença une exploration minutieuse de son terrain. Il découvrit, disposées en cercle, un certain nombre de ces pierres, toutes aussi belles et intactes, d’une surface totalement lisse, avec des sortes d’incrustations différentes les unes et les autres, parfaitement originales et assurément inhabituelles. Ce qui sembla extraordinaire à Charles, comme à nous certainement bien plus qu'a lui, c’est que l’une de ces pierres rondes fut trouvée à un mètre environ du sol, "assise" sur la fourche branchue d’un arbrisseau de thuya de sa haie. La pierre était donc manifestement venue d’en haut. La propriété de Charles étant soigneusement protégée par des clôtures, il était impensable que ces objets aient été rapportés de la rue par une main étrangère. Toutefois, il ne faut pas oublier que nous sommes près de la mer. En cherchant bien, avec un peu de patience, on peut trouver des petits galets très usés quasi sphériques. On peut très bien imaginer que des enfants qui en auraient fait une collection, s'en soit débarrassés au cours d'un jeu ou d'une dispute en les jetant par-dessus la clôture de la propriété. Mais des là à les disséminer par hasard selon un cercle quasi parfait…

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Charles eut l’opportunité de confier l’analyse de certains échantillons de ses pierres à un laboratoire, par l’intermédiaire de l’UEC (UEC-Union Européenne de Chercheurs pour le Droit de Savoir), ainsi qu’à un Laboratoire de Géologie sous-marine. Ces deux laboratoires conclurent qu’ils ne pouvaient déterminer la nature de ces minéraux ! L’une de ces pierres ne lui fut pas rendue, elle aurait été égarée. Cependant, quelle ne fut pas la surprise de Charles lorsque Jacques Pattenet responsable du GEIPAN, présenta sur FR3 quelques échantillons d’objet trouvés lors d’enquêtes sur les ovnis, parmi lesquels il fut certain d’avoir reconnu…sa fameuse pierre ronde qui avait été "égarée"… Voici d’ailleurs le rapport qui fut transmis à Charles, par le canal du premier laboratoire, contacté par l’UEC, (Association aujourd’hui éteinte). Communauté Européenne. Union Européenne de Chercheurs pour le droit de savoir.17 Allée des Lavandes Les Hameaux du Soleil (53270 Villeneuve-Loubet) Devise de l’UEC : Ne jamais rien croire à l'aveuglette au risque d'être fréquemment frustré, ne rien repousser d'emblée, commencer par douter pour ensuite enquêter, et là peut-être, découvrir la vérité sous l'apparence de maints émerveillements. Cher adhérent à l'Union, L'Union Européenne de Chercheurs pour le Droit de Savoir a bien reçu votre lettre du 24 Juillet dernier, accompagnée d'une boîte plastique, dont l'intérieur contenait une pierre arrondie de teinte ivoire tombée dans votre jardin. Cette pierre, passée à la loupe, recèle des marques gravées en forme de croissant simple ou double, comme deux ailes d'oiseaux. Le pourtour est parsemé d'une croûte jaunâtre, qui une fois grattée, donne à la poudre obtenue, un effluve rappelant l'intérieur d'une chambre de moteur électrique. Ce caillou, de la grosseur d'une agate, n'est pas commun, il est excessivement poli, comme un objet d'antiquité ayant supporté plusieurs siècles. Autre particularité, nous avons demandé à notre photo-

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graphe de réaliser quelques clichés agrandis pour essayer de décrypter si possible le symbolisme, s'il existe. Au développement de la pellicule, la couleur blanche a viré au bleu vert émeraude. Est-ce une erreur de prise de vue, ou cette pierre émet-elle des radiations ? Nous le saurons après avoir effectué un second tirage. Pour continuer l'expertise, nous envisageons de la présenter à un laboratoire d'étude minéralogique. Combien de pierres analogues non par la forme mais par l'aspect avez vous ramassé ? Sont-elles aussi bien polies, et ont-elles cette légère croûte jaunâtre saupoudrée sur la périphérie ?…………… Dans l'attente d'une suivante poste, nous vous adressons cher adhérent tous nos remerciements pour le travail ufologique que vous accomplissez, et vous prions de croire à notre fraternelle amitié. Le Coordonnateur :

Claude C

Ces pierres au nombre d’une vingtaine sont lisses, et à peu près sphériques. Leur dimension varie de 19 à 40 millimètres de diamètre. C’est une pierre très dure de teinte grisâtre. L’une d’entre elles a été sciée en deux au disque diamanté. Trois pierres prêtées à des laboratoires pour examen, n’ont pas été rendues à leur propriétaire, qui maintenant refuse de s’en séparer. Il va sans dire que si un jour vous avez un élément matériel insolite inexplicable d’origine inconnue et que vous le confiez à un organisme privé, plus ou moins officiel, vous n’avez aucune chance de le retrouver. Gardez vos originaux en lieu sûr. La boule de Pantin (Seine St Denis) Guy Coatanroch est un ami ufologue à qui est également arrivé une histoire de "boule", ou bille de pierre extraordinaire. En octobre 2011, il se rend au cimetière de Pantin avec sa femme pour entretenir les tombes de famille. Sa voiture est garée dans une allée. Près d'une fontaine, où il vient remplir son seau, il se retrouve nez à nez avec un couple qui lui souhaite le bonjour avec un accent du

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midi .A leur dires, ils étaient de Nîmes et entament la conversation au sujet de la région où vit notre ami. Rien d'extraordinaire à cela. Ils avaient remarqué le numéro de sa voiture immatriculée dans le Tarn ou il réside plusieurs mois de l'année. C'est un couple bizarre. Lui a une grande bouche rectangulaire. Elle, une petite brune avec des couettes et un fort accent du sud de la France. Guy leur répond aimablement. Un sentiment de malaise s'installe en leur présence. On ne les a pas vus arriver. Ils n'ont aucun accessoire de nettoyage comme tous les visiteurs. Ils remontent presque aussitôt dans une voiture noire en faisant un signe de la main. Curieux personnages dont on se demande ce qu'ils étaient venus faire là ? Guy s'engage dans l'allée pour rejoindre son épouse près des tombes à nettoyer, quand un objet roule sous ses pieds devant lui, sans savoir d'où il venait ? C'est un caillou rond, ou plutôt une grosse bille de la taille d'un calot. Intrigué par cette découverte, il le ramasse et le met dans sa poche pour le conserver. C'est une bille blanche d'aspect marbre satiné. Une sphère presque parfaite d'environ 3 cm de diamètre, qui posée sur une table, roule en ondulant à cause de deux légères déformation en calottes opposées. Le poids de la bille est de 50 g et sa densité de 3,3 correspond au cristal. L'objet est indifférent à l'aimantation et ne dévie pas une boussole. Par contre, un pendule de quartz réagit fortement en giration rétrograde. Un examen plus approfondi serait nécessaire, ainsi qu'une analyse de laboratoire. On ignore si cela peut être un objet manufacturé quelconque ou un caillou naturel ? La similitude avec les boules de Charles est frappante. Elle laisse Guy perplexe et le trouble, avec l'impression qu'il doit garder cette boule… Reste l'hypothèse d'une manifestation paranormale d'un objet venu d'ailleurs, comme les mystérieuses pierres de Charles P. Trancas, Argentine, province de Tucuman Cette affaire de petites boules nous fait penser à l'histoire des 'boulettes" de Trancas, du 21 octobre 1963. (PS n°33 p.18) La famille Moreno, du domaine de Santa Teresa soupait aux chandelles, suite à une panne de l'installation électrique autonome. La servante et trois filles de la maison sont intriguées par des lumières 134

venant de la voie ferrée proche. Des silhouettes de personnages vont et viennent dans un couloir de lumière entre deux objets lumineux distants l'un de l'autre, posés sur la voie. Les jeunes femmes sortent avec une torche électrique pour voir ce qui se passe. Elles sont prises de panique devant les lumières de fenêtres provenant d'un engin discoïdal de neuf mètres de diamètre qui se balance doucement devant elles et sont projetées au sol par un souffle de chaleur qui les fait fuir. D'autres objets s'illuminent sur la voie ferrée. Six en tout, dont le plus proche projette un curieux double faisceau de lumière cylindrique de trois mètres de diamètre, qui avance lentement vers le hangar, qu'il "ausculte" pendant une vingtaine de minutes. Une femme plonge même son bras dans le faisceau calorique qui ne fait pas d'ombre et ne se déforme pas. Chacun des engins projette leurs faisceaux sur les bâtiments de la ferme. A l'intérieur de la maison, il fait clair comme en plein jour, la température s'élève rapidement et les enfants sont trempés de sueur dans leur lit. Peu après, un rayon de lumière, provenant de l'engin le plus proche, est projeté au loin, vers la ville de Trancas. Les objets se regroupent ensuite pour s'éloigner à basse altitude. Après le départ des engins, à l'endroit où se trouvait l'objet principal, se dégageait une odeur de soufre, et les Moreno découvrirent un tas de petites boules, de la taille d'un doigt, entassées en pyramide, formant un cône parfait de 90 cm de hauteur. L'arrangement ainsi bien ordonné, ne pouvant être que l'œuvre manifeste d'une présence intelligente. Le jour suivant, sur la voie ferrée, ils trouvèrent d'autres boulettes semblables qui s'écrasaient facilement entre les doigts. Une analyse, faite par un laboratoire, révéla qu'elles contenaient 95,5 % de carbonate de calcium et 3,5% de carbonate de potassium. ******************* D’autres observations seront faites par Charles P, en présence de témoins. Le 15 novembre 1983 depuis Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) Il est 5h45. Charles et sa femme boivent le café. Il fait froid, le ciel est clair et étoilé, quand ils aperçoivent une boule très brillante blanche, possédant une queue assez courte de couleur jaune orangée, qui traverse le ciel à une altitude assez basse. 135

Charles interpelle son épouse qui observe avec lui le passage de ce phénomène. Ils l’on suivi environ 15 secondes, quand trois points ressemblant à des étoiles de feu d’artifice s’en sont échappés. Rien n’est tombé, tout cet amas de points est resté bien compact et cela s’est éteint d’un seul coup, comme lorsque l’on éteint la lumière. (Cela a un certain rapport avec l’observation de M.D. - voir l’affaire d’Haravilliers, par Gérard Deforge) Ce n’est pas la première fois que Charles observe une telle lumière dans cette direction. En vérifiant à la boussole, il confirme que la lumière venait de l’est et allait en ligne droite vers l’ouest. La boule allait plus vite qu’un avion type Mirage, comme on en voit parfois. Vers 6h10, en déchargeant le camion et surveillant très souvent le ciel, il voit, tout à coup, comme une étoile filante qui arrive de l’ouest (était-ce le même objet de retour ?) et se dirige vers l’est. La boule semble suivre une courbe sur l’horizon et se diriger vers le sol. C’est, par contre, beaucoup moins loin. Il est précisé que le ciel était très clair, mais que, par ciel couvert, il est certain qu’on aurait vu aussi ces phénomènes : c’était relativement à faible altitude et a été vu à 5h56 par deux autres témoins : Madame H. de Rouen-les Sapins, et M. G. de Totes. Le 4 avril 1986, c’est Luc Jean, délégué régional de Seine Maritime pour LDLN, qui reçoit un appel téléphonique de Charles P. à 21h45, il lui annonce qu’avec sa femme, trois de ses enfants et une amie, ils observent depuis dix minutes une forme qui oscille à basse altitude entre Forges-les-Eaux et Pierreval (Seine-Maritime) A la jumelle, cela ressemble à une assiette renversée avec un genre d’antenne sur le dessus. (Dans nos archives, nous avons une photo prise à Rouen, le 5 mars 1954, d’un objet similaire) Le récit de Charles P. : — A 21h35, en fermant les volets de ma chambre, j’aperçus à hauteur des arbres une grosse boule orangée qui se balançait, descendait et remontait très lentement. Cette boule se trouvait à 242° ouest, 20 à 25 ° de hauteur angulaire. J’ai tout de suite pensé à Vénus, car à cette période, elle se trouvait également à l’ouest, mais plus haute. De plus, cette boule était plus 136

grosse que notre chère planète à confusion …. J’ai donc pris mes jumelles. Au début, je ne voyais qu’une boule se balançant, mais au bout de 2 à 3 minutes, cette boule s’est penchée et là, à ma grande surprise, j’ai vu nettement une forme de soucoupe. Je n’aime pas employer ce terme, mais c’est exactement ce que j’ai vu, une soucoupe avec à son sommet une antenne. J’ai donc appelé mon épouse et mes enfants pour qu’ils me disent ce qu’ils voyaient. C’était la même chose. A 21h45, je me suis décidé à appeler le responsable régional LDLN. Coïncidence ? Celui-ci n’était pas étonné de mon appel, car lui aussi, à ce moment là, observait une boule dans le ciel. Nous avons pris rendez-vous pour observer ces phénomènes. Je suis parti avec mes deux fils. Pendant quelques kilomètres, je voyais cette "chose" légèrement sur ma droite, mais avant d’arriver à Buchy, celle-ci s’est déplacée et seuls mes enfants pouvaient la voir. Nous avons perdu la trace de l’Ovni et sommes arrivés au rendez-vous fixé avec mon ami ufologue. 22H10 : Rencontre du responsable Luc Jean de LDLN avec Charles et ses deux fils. Ils quittent ensemble la route RN28 et s’enfoncent de 500 mètres dans la campagne pour être tranquille. De là, ils observent tout d’abord une toute petite boule blanche qui parcourt les airs à très basse altitude (environ 25° ) sans clignoter, sans éclat, sans bruit, le tout durant une bonne minute. Perplexes, ils redoublent d’attention et aperçoivent une série de flashs de lumière blanche, de grande envergure, venant de l’autre côté de la RN28. Dans le même temps, ils voient une boule rouge au-dessus d’un bosquet. Après s’être assurés que ces flashs n’émanent pas de phares de voitures (ceux-ci sont trop petits par rapport aux feux des flashs). Ils repartent en direction du lieu où se situe cette boule, traversent la route nationale, et s’arrêtent, feux éteints, pour attendre un nouvel éclair, et se diriger vers lui. Celui-ci ne tarde pas, il ne semble pas loin. Ils remontent tous en voiture, parcourent encore 700 mètres et stoppent près d’un château d’eau. Au bout de quelques secondes, ils aperçoivent un engin (c’est le mot qui convient) assez important, qui s’envole de derrière le château d’eau en prenant la direction de l’Est. A la jumelle, cet engin, à moins de 100 mètres d’eux, leur parait énorme, d’aspect solide, sans 137

halo. Il est muni de deux grosses lumières blanches à l’avant, deux orange à l’arrière, il est muni d'une sorte de gyrophare à son extrémité, dont la luminosité augmente et diminue sans arrêt, et très lentement. Cet objet disparaît après avoir opéré un angle à 180 degrés Ouest, d’où a débuté l’observation, jusqu'à l'Est, où elle s’est terminée. Les témoins sont retournés ensuite à leur premier poste d’observation : tout avait disparu ! Plus de boule rouge, plus aucun flash émis. Il était 23h30. La durée totale des observations avait été de plus de deux heures. Commentaires de Charles P. "Nous avons noté que nous étions heureux pendant toute cette observation. En effet, ayant déjà été témoin d’un ovni au sol avec effets physiques, j’attends avec impatience le jour où il me sera possible d’avoir un contact avec "ceux" qui dirigent ces engins... Pour cette observation, nous n’avons ressenti aucun effet particulier. Nous nous sommes tellement préparés à un contact avec nos visiteurs que nous avons plutôt éprouvé une certaine déception de n’avoir vu que cela. Nous sommes retournés dès le lendemain sur les lieux. A priori, il n’y a pas eu atterrissage, aucune trace n’ayant été trouvée dans l’immense plaine autour du château d’eau. Nous avons laissé des affiches dans toute la région et n’avons aucun autre témoin. Aucune anomalie magnétique n’est à signaler. D’après nos informations, aucun appareil militaire ou civil ne devait se trouver à cet endroit, au moment de l’observation". Isneauville le 12 juin 1986 (Témoignage paru dans le LDLN n° 267268 p.35) Ce rapport d’observation par six témoins est remarquable par la qualité de sa description, de la part d'un témoin fiable, qui n’en est pas à son premier contact avec le phénomène ovni. On peut penser que c’est Charles qui sert de support et d’entremetteur, en quelque sorte, aux autres témoins qui, on va le voir, ne sont pas tous réceptifs à l’idée de visiteurs extraterrestres ! Il ne fait aucun doute que le phénomène intelligent, mène le jeu. Il manipule la réceptivité des observateurs en fonction de leur ouver138

ture d’esprit. Cela ressemble à un parcours initiatique dont on ne connaît pas les règles, ni les aboutissements. D’autres témoignages de Charles, déjà publiés dans la revue LDLN. Le 27 août 1994 le temps était calme mais frais, le ciel dégagé. A cette heure de la nuit, il y a un trafic important d’avions venant d ‘Angleterre, et remontant sur la Belgique ou se dirigeant vers Paris. A 22h 40, un de ces avions semblait être suivi par deux « boules » de couleur jaune orange. Derrière l’avion, une petite boule et une plus grosse, (environ deux fois plus grosse), suivant la même trajectoire, du NO vers le SE. Arrivée sous "la Grande Ourse", la petite boule a disparu tout d’un coup, tandis que la plus importante est montée doucement pour s’intercaler « entre les étoiles » de cette constellation. Elle s’est stabilisée, et est restée ainsi jusqu’à notre départ. Par sa couleur et sa grosseur, elle se confondait parfaitement avec les étoiles. Cette boule ne bougeait absolument plus. Charles l’a regardée pendant cinq minutes et est rentré. Le 29 novembre 2005 de Grémonville à Croix – Mare " Ce jour-là, alors que je me rendais au centre commercial " Carrefour – Barentin", au nord de Rouen, j’ai vu un énorme "cigare" …/… …J’étais seul dans ma voiture et je voulais stationner pour regarder aux jumelles, mais vu qu’il avait beaucoup plu, les accotements de la chaussée étaient détrempés. Le seul endroit où j’aurais pu stationner…..était occupé par une voiture arrêtée, dont le conducteur téléphonait. Le ciel était nuageux en altitude, mais très clair sous la couche de nuages. Le "cigare" se déplaçait dans une partie du ciel resté bleu, à une hauteur angulaire d’environ 40 à 45°. Cette observation s’est prolongée entre 15H 02 et 15H 08. J’écoutais Europe 1 et, à 15H 03, cette radio a annoncé l’heure. C’est pourquoi je suis certain de l’heure, et du temps d’observation. 139

Je circulais sur la D20 qui coupe la A29 et feue la RN 15, au nord de Rouen. J’ai fait cette observation sur une distance d’une dizaine de kilomètres, de Grémonville à Croix-Mare. Je suis persuadé que mon observation aurait pu commencer plus tôt et durer plus longtemps, si je n’avais pas été gêné par les arbres. Le "cigare" était immense : 4cm à bout de bras, 1cm environ d’épaisseur, (j’ai pris les mesures avec mon pouce et l’index). De couleur vert-foncé, voir noir, de forme oblongue, cet objet avançait lentement, et à une vitesse régulière. Ca ne pouvait être un nuage ou un aéronef, ni un ballon. Ayant déjà fait plusieurs observations, je suis certain de cela. Je l’ai perdu de vue quand les arbres me l’ont caché, et je n’ai pu le retrouver. Direction SSO, 150° environ. J’ai refait le trajet avec une boussole. Le cigare venait du NO. Pour moi c’est une chose bien étrange. Qu’ai-je vu ? Le saurai-je un jour ? Trois mois plus tard, je n’ai trouvé aucun autre témoin. Cela ne me paraît pas étonnant, et c’est peut-être même tant mieux pour les personnes qui auraient pu m’accompagner… " CP. Au cours de sa vie active, Charles fut donc confronté à différentes situations qui, en dehors même de ses contacts avec les ovnis ou ses « trouvailles », dispositions et caractéristiques qui ne sont pas le lot commun, le placèrent face à des expériences proprement invraisemblables. Et pourtant…voici quelques exemples. Vraiment, de drôles de clients … Charles se trouve dans son magasin. Juste le temps de faire ses stocks le matin avant l’ouverture pour la mise en place et de décharger le camion l’après midi. Pendant une semaine, lorsque qu’il rentrait du MIN (Marché d'intérêt National), une dame entrait en même temps que lui dans le magasin. Il n’a jamais su comment elle arrivait. Elle était là, entrant par 140

la porte principale. Une dame très classe, habillée d'une robe et d'un chemisier blanc, l'ensemble un peu rétro, mais chic. Cheveux milong, blonds, yeux clairs, bleus ou verts. Une dame assez grande : Im75 /Im80, mince. Cette dame venait chercher deux fruits et lui posait des questions très courtes sur le mode de culture des fruits et sur la nature en général. Elle était très aimable, souriante et pouvait être une cliente en vacances qui appréciait son travail. Charles avait reçu un diplôme d'honneur national " Très Nature", pour la qualité de ses fruits. Cette femme était là, du mardi au vendredi, quelle que soit l’heure d’arrivée de Charles qui n’était jamais la même, et il ne la voyait jamais repartir. Il faut dire qu’il n’y prêtait pas attention. Charles lui disait au revoir et puis elle s'en allait. Où ? Comment ? Le vendredi soir, cette dame lui a dit : "Au revoir Monsieur P……. ", avec un grand sourire et d'une manière saccadée. – Au revoir Madame ! Chaque matin de cette même semaine, il rencontrait un monsieur chez tous les commerçants chez qui il allait faire ses courses. C'était un peu comme un rituel: libraire, boucher, boulanger. Ce monsieur, costume foncé, chemise blanche, cravate, tenue impeccable. Coiffé en arrière, cheveux bruns plaqués. Il était mince, 1m 65 environ, pas très grand. A chaque fois que Charles se retournait pour sortir des magasins, il se trouvait nez à nez avec lui. D'où venait-il ? Cela chaque matin et, par trois fois, il se trouvait derrière lui. Le samedi matin, Charles sort de chez le boulanger, 1e dernier commerçant de son "rituel", ce monsieur lui dit avec un large sourire "AU-REVOIR MONSIEUR P…….. , de la même manière que la dame de l'après midi, articulation saccadée, très distincte. Cela l'a surpris, lui a paru bizarre, cette façon de parler. Comment pouvait-il connaître son nom ? Il n'y avait qu'à l'intérieur qu'il pouvait le lire, ou alors il le connaissait par personnes interposées.

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Charles n’avait jamais vu ce monsieur dans le magasin. Il n’a pu voir s’il achetait quelque chose, ou s’il faisait ses courses. Il arrivait toujours quand Charles repartait. Surpris et étonné, il a surveillé ce monsieur pour voir de quel côté il allait, et voir la plaque minéralogique de sa voiture, s'il en avait eut une. Pas de monsieur, pas de voiture : "Fondu" ? Envolé ? Charles a essayé de se renseigner auprès de services compétents. Aucun renseignement. Si c'étaient des MIB, (Men In Black) au moins ceux-là étaient très « sympas », comme l'ont toujours été ses " visiteurs". Ce témoignage émanant d’un "contacté" privilégié, conforte l’hypothèse d’extraterrestres se mêlant à la population d’une façon naturelle et anodine, dans notre quotidien. Certains signes et coïncidences curieuses entretiennent ce climat de mystère. Un matin, vers trois heures, Charles dormait dans sa caravane car la maison était en travaux. Il se réveille et une force lui demande de se lever. Etant habitué à ce genre de phénomène, il se lève et sort…. Au Nord-ouest, à une hauteur angulaire de 40° env., il voit une belle boule jaune orange au-dessus de la maison d'en face. Cette boule clignote plusieurs fois, part à une très grande vitesse, et disparait. Un coucou ? Un au revoir ? Il ne sait pas. Il faut dire que pendant près de 20 ans, il a été habitué à ce genre de manifestation. De fin 1995, date à laquelle son épouse est décédée, à l'année 2006, chaque matin, vers trois heures, il était réveillé par la sonnerie du téléphone, mais personne au bout du fil ! Le téléphone sonnait-il vraiment ? Il le pense, mais il se pose quand même la question …? Conclusion sur le cas de Charles P. Bien des mystères restent entiers sur le cas de ce "contacté privilégié" qui reste serein et curieux par rapport aux phénomènes avec lesquels il recherche le contact pour en apprendre davantage.

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Contrairement à d'autres "contactés", Charles reste disponible. Il ne semble pas trop souffrir de cette situation, et se prête volontiers aux investigations nécessaires avec une certaine naïveté dont certains médias pourraient abuser. Bien que j'aie été autorisé à révéler son nom, j'ai préféré lui conserver l'anonymat pour le mettre à l'abri de manipulations mal intentionnées à son égard. C'est une des raisons pour laquelle le cas de Charles P. avait été mis en réserve à l'instar de divers problèmes d'éloignement et de disponibilité. Ces différents obstacles ont pu être enfin surmontés avec l'aide précieuse de mon ami et collaborateur Gérard Deforge qui m'a permis de mener à bien la présentation et la révélation de ce cas extraordinaire.

Sannois, mai 2006 (Val d’Oise) Un objet lumineux au-dessus de Saint Leu-la-Forêt Marie est une fervente des Repas Ufologiques Parisiens. Elle s’intéresse depuis longtemps à l’ufologie et aux phénomènes paranormaux. Elle connaît beaucoup de monde dans le milieu ufologique et pratique l’astronomie en amateur. Elle sait distinguer ce qu’est un avion d’une étoile filante. Elle a plein d'idées aussi, comme des projets de recherches spatiales. Marie nous reçoit aimablement chez elle, Jean-Claude Venturini et moi, dans son appartement duplex, en compagnie de "Youyou", le chat familier de la maison. Elle nous raconte son observation. Nous enregistrons la conversation, dont voici un extrait : — C’était un objet de forme un peu oblongue, pas vraiment circulaire. En fait, ça avait une forme arrondie à l’avant, en fuseau à l’arrière. L’avant était rouge-orangé flamboyant très marqué, très fort. Le bord de fuite à l’arrière était bleu, un bleu électrique et tout le corps de l’objet était blanc, mais alors blanc…

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Nous lui suggérons d’exécuter un dessin et enchaînons sur la dimension de l’objet, par rapport à un diamètre lunaire de 0,5 °, soit 0,5 cm à bout de bras (base 57,3cm) — C’est-à-dire qu’au début quand je l’ai vu, ça attire l’œil parce que j’ai quand même la proportion des avions qui passent sur la ligne au-dessus de Montmorency. Donc c’était beaucoup plus gros qu’un avion. Je dirais trois fois, quatre fois même plus gros qu’un avion. Le téléphone sonne, Marie s’absente un instant. Nous nous livrons à une petite estimation. Les pistes en ligne droite depuis l’Aéroport de Roissy vers l’ouest sont à quelque 20 km. La trajectoire des avions passe à environ 5 km du point d’observation situé coté sud. Ce qui pour un avion moyen de 45 m représenterait un objet de l’ordre de 180 m. Pourquoi pas ? Marie revient et poursuit sa description. — L’objet était assez rapide, très rapide, et surtout très lumineux. Et vu la taille que ça avait, je me suis dis : Oh ! Si ça descend, si ça tombe sur terre, ça va faire bobo ! Parce que vu la taille, c’était quand même assez volumineux, d’après ce que je vois. Alors, je me suis dit… Je me suis posée la question. Je me demande si c’est une météorite ? Ce qui m’a paru bizarre c’est…heu... Une météorite ? Des observations que je fais quand j’observais …en astronomie. La vitesse est soit à peine…C’est-à-dire quand on voit des objets passer à très grande vitesse au-dessus du ciel en haute altitude, ça fait même pas à peine un clignement d’œil. C’est extrêmement rapide. Là, ça avait une rapidité suffisante pour que je puisse le voir, peut être deux clignements d’œil, mais en même temps, ça n’avait pas la vitesse de ce que je connaissais habituellement en astronomie. Moi, j’étais persuadée que c’était une météorite. C’était énorme.

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Je pensais qu’il y aurait eu des crépitements beaucoup plus importants. Parce que vu l’altitude que ça avait,…Il y a plusieurs choses qui m’ont choquée. Quand Marie parle de crépitements, il faut comprendre non pas des bruits, mais les projections d’étincelles d’une combustion qui serait causée par la rentrée d’un bolide dans l’atmosphère terrestre. Il faut préciser également que cette observation nocturne était absolument silencieuse. — C’était pour moi insolite dans ce que je voyais. Mais c’est vrai qu’au départ, j’ai pensé tout de suite à une météorite. Vu l’altitude, je me suis dis ça va plonger, ça va tomber sur terre. Parce que l’altitude et l’angle étaient tellement inclinés, en fait, ça va faire un truc énorme. …J’ai pensé, punaise ! Mais si ça tombe sur terre, qu’est-ce qu’on va se prendre… Marie dessine ce qu’elle a vu sur une feuille de papier. Une figure allongée en forme de goutte d’eau inclinée vers le sol. Le centre est blanc. La partie avant, le bord d’attaque, arrondi, rouge dégradé orangé. Les bords jaunes, et la partie arrière effilée, bleu électrique. Les proportions de l’objet seront reportées ultérieurement sur un dessin d’après photographie prise depuis la fenêtre du lieu de l’observation. La trajectoire de l’objet a été courte, comme le temps d’observation. — Ce qui m’a frappé, c’est que sur une courte distance, ça a disparu d’un coup. Cela m’a choquée parce que ce n’est pas normal. Dans un objet qui poursuit sa course, j’aurais dû le voir jusqu'à l’horizon et diminuer de taille…Et puis les avions, je les entends. Mais là aucun bruit, rien. Marie est ingénieur informatique, proche de la retraite. De formation très cartésienne, elle nous fait part de certains phénomènes parapsychiques très personnels qu’elle subit depuis son adolescence, à son corps défendant. Cette confidence renforce nos constatations d’enquêteurs sur les caractères à la fois matériels et psychiques des manifestations para145

normales sur les témoins non préparés à observer un phénomène céleste irrationnel. — Là, ce qui était assez bizarre, ce qui m’a paru étrange…C’est comme si j’attendais quelque chose…Je suis montée regarder le ciel comme je le fais souvent. J’observe souvent les étoiles. Mais là je suis restée plus longtemps que d’habitude…Un bon moment, je me suis dit : "mais qu’est-ce que j’attends ? " Parce que ça m’est arrivé quand j’attendais des gens. Je ne savais pas pourquoi. Je percevais à un moment donné un truc télépathique qui me disait : Attends ! Et là, ça m’est arrivé. Je me suis toujours aperçue que ça correspondait à quelque chose de très particulier…Là, j’ai eu l’impression qu’il fallait que j’attende… Donc, cela ne m’a pas étonné de voir… Nous montons à l’étage de l’appartement duplex où, depuis la fenêtre au sixième étage, on a une vue sur la colline de Montmorency. Sur la ligne de crête un peu à gauche, on peut apercevoir la Base de Commandement de l’Armée de l’Air de Taverny qui se trouve à 7,4 km. La zone qui semble intéresser particulièrement les manifestations d’Ovnis.* Une photo du site est prise, qui servira à représenter l’observation de Marie. Notre référence par comparaison lunaire n’étant pas suffisamment significative pour Marie, nous l’avons laissé représenter l’objet sur la photo. Dans le ciel, de gauche à droite, depuis son apparition au niveau de la Base Aérienne, jusqu'à sa disparition dans sa trajectoire plongeante vers le sol. Cette manière de procéder permet de mieux apprécier la dimension de l’objet observé dans son environnement. Connaissant l’angle de prise de vue de 50° de l’objectif, nous relevons, toutes proportions données, un objet de 2 ° de valeur angulaire sur une trajectoire de 7° à une altitude de 8°. Ce qui, traduit en langage pratique, correspond environ à un objet de la taille du pouce pour une trajectoire d’une largeur de main, bras tendu. Ces estimations restent compatibles avec la première évaluation de Marie de quatre fois la taille d’un avion vu à la distance 146

d’observation concernée. C’est-à-dire dans le couloir aérien des avions de ligne se dirigeant vers l’ouest, distant de 5 km, d'où semblait se trouver l’Ovni. Un calcul proportionnel de 5000 : donne respectivement à titre indicatif :

57,3

X

°

nous

Objet : 2° = 175 m Trajectoire : 7° = 610 m Altitude : 8° = 700 m Il est bien évident que toutes ces estimations sont subjectives et révisables en fonction de données plus précises. Un objet lumineux ayant tendance à être perçu plus gros qu’il n’est réellement. Cette observation, bien que brève, est remarquable pour la précision des éléments fournis et retenus pour l’établissement de notre enquête de terrain. Nous espérons trouver des témoignages visuels ou autres tels que radars de contrôle aérien. GM-JCV

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148

Calzac Eglise (Theix près de Vannes). 1998 Golfe du Morbihan Les Lumières nocturnes Les Repas Ufologiques Parisiens sont quelquefois l’occasion de rencontres fortuites, inattendues, quant aux coïncidences amenant à rapporter des témoignages d’observations insolites. C’est ainsi que nous avons fait la connaissance de madame Myriame B, lectrice de notre revue LDLN et déjà elle-même témoin d’Ovni. Elle nous a parlé de sa cousine Sarah B, demeurant à Theix près de Vannes, dans le golfe du Morbihan, témoin avec son compagnon, Marcel C, d’un spectaculaire phénomène céleste Curieusement, et par un heureux hasard, Theix est exactement l’endroit où se rend régulièrement l’enquêteur dans la famille de sa femme. Rendez-vous est pris en mai 2007 à Theix au domicile de Sarah qui se trouve à quelques kilomètres au lieu-dit : Calzac-Eglise. C’est un petit hameau groupant quelques maisons dans une campagne vallonnée, couverte de prés et de bois, auquel on accède par une petite route sinueuse bordée d’arbres. La maison est située en contrebas de la route. Une terrasse offre une vue dégagée sur la campagne environnante. Mais c’est de l’autre côté, vers le sommet de la colline qu’a eu lieu l’observation nocturne. Sarah me reçoit aimablement. Son compagnon n’est pas encore rentré, mais nous décidons de commencer l’enquête sans lui. De cette manière nous aurons des témoignages séparés. C’était l’été, ou tout au moins à la belle saison qu’a eu lieu l’événement. Le couple était rentré tard d’une sortie, vers minuit, minuit et quart. Il avait plu, car il avait fallu mettre des bottes pour aller voir dehors. En sortant de la voiture, leur regard a été attiré par un important phénomène lumineux. La nuit était claire et le ciel étoilé. Sarah raconte :

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— Il y avait de drôles de lumières blanches qui tournaient. On aurait dit une énorme roue. A la question de la dimension, et par comparaison, il est indiqué qu’on aurait eu du mal à cacher la couronne avec la main, bras tendu. Un dessin s'impose. Sarah trace un cercle qui remplit toute la surface de la feuille que je lui tends, et dessine des ronds à l’intérieur, tout autour d’une sorte de cadran avec deux traits à l’emplacement des aiguilles d’une horloge, qui marquerait minuit et quart. En somme, l’heure de l’observation. Je fais cette remarque à Sarah, qui n’avait pas fait le rapprochement. Le phénomène est malicieux, comme nous l’avions déjà remarqué, il ne manque pas d’humour ! Sarah explique que ces traits étaient blancs comme les traces que laissent les avions dans le ciel. Cela ressemblait à une énorme couronne constituée de taches floues qui tournaient sur elles-mêmes, toutes dans le sens des aiguilles d’une montre. Tout l’ensemble de la couronne, comme un carrousel, se déplaçait en tournant de gauche à droite sur une grande partie du ciel. Sarah fait le geste du bras en tournant, à la manière dont on essuie une vitre en décrivant des boucles avec la main. Le phénomène spectaculaire et inquiétant a pu être observé ainsi pendant une dizaine de minutes par les deux témoins, depuis la route limitée en haut par les arbres, virevoltant et se rapprochant du sol comme s’il allait s’écraser. Cette observation est complètement silencieuse. Elle n’a pas manqué de surprendre les témoins par son aspect inhabituel. Quelque chose de complètement inconnu. Notre allusion à l’hypothèse de projecteurs ou de faisceaux lasers en provenance d’une quelconque discothèque, ou fête foraine, a été de suite écartée comme explication. En effet, l’absence de nuages pouvant refléter les spots de projecteurs ayant été remarquée et de plus, pendant un jour de semaine. 150

Devant l’importance du phénomène, son aspect insolite de jamais vu, ni de comparable, les témoins ont été choqués. Ne trouvant aucune explication valable, ils sont allés se coucher, non sans une certaine inquiétude doublée d’une peur de l’inconnu. Les voisins, interpellés le lendemain et qui n’avaient rien vu, n’ont pas apporté de soutien ni d’approbation à leur observation. Ils se sont cantonnés dans une réserve prudente doublée d’une certaine suspicion moqueuse à leur égard. Cette attitude est malheureusement courante et le plus souvent mal ressentie par les témoins. Nous avons pu joindre l’autre témoin, monsieur Marcel Cougoulic, quelques jours plus tard, qui nous a raconté son observation qui a pu être enregistrée. MC — Hé bien, je ne sais plus à quelle époque c’était. Je pense que c’était au mois de juin. Un soir, en rentrant je laisse ma voiture devant chez le voisin, et je vois quelque chose qui attire mon attention, comme des lumières. Et puis bon, je regarde de plus près ce que c’était. Effectivement, il y avait comme des cercles qui tournaient sur eux-mêmes et puis il y avait des lumières sur tout le tour, et ça allait de gauche à droite au-dessus du toit d’une maison. Et puis, bon, quand j’ai vu ça, je suis venu chercher Sarah. Nous sommes allés voir ça tous les deux et puis au bout d’un moment on a même presque eu peur parce que ça allait de gauche à droite en se rapprochant vers nous. Du coup, on est parti. On se demandait…On était ici sur place. On a presque eu peur d’ailleurs, par ce qu’on se demandait ce que c’était vraiment. Au départ, Je pensais que c’était des lasers comme on voit dans les boîtes de nuit. Non, non, ce n’était pas du tout ça. Ca n’avait rien à voir. C’était vraiment impressionnant, quoi ! GM — Main tendue, ça faisait quelle dimension, à peu près ? MC — C’était grand, c’était assez immense, ha oui ! Plusieurs mètres de diamètre. C’était rond. Et c’était deux ronds qui tournaient comme une bande magnétique sur une cassette. Comme 151

quand on embobine d’un côté et ça se rembobine sur l’autre. C’était deux ronds comme ça, avec des lumières autour. Des grosses lampes de couleur néon, un peu bleues-blanches. Oui, c’était ça vraiment qui a attiré mon attention d’abord. Et puis au départ je pensais que c’était des lasers de boîte de nuit, mais non, non, rien à voir. Ce n’était pas du tout ça. Quand j’ai vu ça je suis venu chercher Sarah. On est retourné voir à pied. Effectivement, il y avait bien quelque chose. .GM — Il faisait bien nuit ? MC — Ah oui, l’heure exacte, il était …euh…je ne me souviens plus… mais il était bien minuit, quoi ! GM — Et le ciel, comment il était ? MC — Le ciel, je n’ai pas fait attention non plus. Il y avait des étoiles, Donc, pas tant que ça de nuages. Il y avait des étoiles, sûr. GM — C’était l’été ? MC — Je crois que c’était autour de mai ou juin. Oui, à cette époque là, à peu près. GM — C’était dans quelle direction ? MC — Juste au nord, là, côté nord, au-dessus d’une longère rénovée occupée par des gens. C’était au-dessus de leur maison d’ailleurs. GM — Votre dame m’a dit que vous étiez montés sur la route. MC — Oui, on est monté sur la route…C’était juste là, à cinquante mètres, quatre vingt mètres, pas plus loin. C’est là que je suis venu la chercher.... "Tu viens voir!" Au début elle me disait : Mais ça va pas, tu rêves. J’ai dit : Mais viens voir, mets les bottes et viens voir ! C’est là qu’elle est venue voir, et puis effectivement, il y avait deux cercles. Oui, pour moi il avait deux cercles. Et ça tournait comme dans une cassette avec des lampes, c’était impressionnant. Et puis 152

ça tournait comme ça… Et puis ça allait à gauche, puis ça allait à droite en tournant, et puis ça s’approchait vers nous.... Difficile de définir la distance et la taille du phénomène que l’enquêteur tente de cerner par évaluation à l’aide de la main. MC — Ca s’approchait et ça venait vers nous. On n’est pas resté là. Et puis du coup, nous sommes partis, et puis depuis on n’a jamais rien revu de semblable. GM — Vous n’avez pas eu d’effets, ou quelque chose après ? Vous avez bien dormi ? — Cela ne vous a pas perturbés ? MC — Non ! On n’a pas porté plus d’attention que ça après. On n’a pas vu l’ampleur que ça pouvait prendre. Si ça se reproduisait, on ferait plus attention à plus de choses la prochaine fois. Je n’ai jamais vu ça depuis, mais ça me fait peur ! On se demande ce que c’est. Et puis après, comme moi je pars souvent le matin de bonne heure au travail, des fois je me disais, si j’en rencontrais au dessus de ma tête ici… ça fait peur. C’était bas. Ce n'était pas très haut audessus du toit de la maison, en fait. C’est en haut derrière. GM — On ira voir ? MC — Oui ! Je peux vous faire voir, si vous voulez. Nous nous dirigeons un peu plus haut à une centaine de mètres sur la route bordée d’arbres. Un dégagement sur le côté de la route laisse apparaître un groupe de maisons. MC — Je vous fais voir où on était, quand on a regardé ça. Cela fait que ce n’était pas très loin. Surtout que ça s’approchait, et on a eu la trouille ! GM — Vous pensiez que ça allait se poser ? MC — Se poser, pas vraiment, mais comme ça s’approchait de nous, on se demandait, on avait peur. Qu’est-ce que c’était ? On ne savait pas ! Heu !... Ca faisait froid dans le dos. 153

GM – Cela semblait vous concerner personnellement ? MC — Oui, voilà ! Du coup on est revenu, et nous sommes rentrés. Le lendemain on est retourné voir un peu quand la nuit est tombée. Mais à la même heure, un peu avant. Mais on n’a jamais rien vu. GM — Vous en avez parlé aux voisins ? MC — On en a parlé aux gens qui habitent dans la maison, et eux, ils nous ont crus. Ils ont eu la même chose en Espagne. Quelque chose de semblable. Ils avaient une résidence en Espagne et ils ont vu quelque chose comme ça aussi. Alors ils nous ont crus. Mais par contre, il y en a d’autres qui nous ont pris pour des fous. GM — Et ici personne n’a rien vu ? Vous ne vous souvenez pas s’il y a eu du bruit ? — Si les chiens ont aboyé ? MC — Non, ça ne nous a pas attiré plus l’attention. On était pris à regarder ça. On est resté facilement dix minutes, un quart d’heure, à regarder ça tous les deux. Puis au bout d’un moment où ça venait vers nous, c’est là qu’on a pris un peu peur. Sarah voulait appeler les gendarmes. Et puis si on appelle les flics, ils vont venir. Puis on s’est dit : ils vont nous prendre pour des fous. Les flics vont venir et il n’y aura plus rien. Sarah voulait appeler la gendarmerie, elle…! L’enquêteur fait remarquer que les gendarmes ont des ordres pour remplir les dépositions des témoins pour ce genre d’affaires. GM- Vous n’avez pas fait de déposition par la suite ? MC —Non ! Ils seraient venus, ils auraient vu, bon d’accord, mais voilà…On aurait peut-être dû… Maintenant ça fait quelques années. On est rentré dans la maison en 1997/98. Ca devait être dans ces années là, au printemps, ou au début de l’été.

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Nous ne pourrons pas obtenir plus de précisions sur la date. Cette déposition a été prise sur le vif et rapportée pour l’essentiel, d’après l’enregistrement sans aucune préparation, sur un petit enregistreur audio numérique. Ce deuxième témoignage de Marcel, pris séparément, hors de la présence de sa compagne Sarah, est quelque peu différent. Pour Sarah : des taches de lumière blanche qui tournent sur ellesmêmes, disposées en couronne. Cette couronne tournoyant en boucles dans le ciel. Pour Marcel : Les mêmes taches de lumière, dont il n’est pas précisé si elles tournent sur elles-mêmes. Par contre, nous avons ici deux "objets " en rotation dans le même sens comme des bobines de "cassettes", ou bien en sens contraire, comme indiqué sur le dessin ? Ce point reste à préciser. De plus, il a été ajouté que les deux "objets" se confondaient parfois pour s’écarter ensuite. Cette caractéristique de deux ovnis se confondant en un seul, a été souvent remarquée dans d’autres cas, comme l’absence de bruit. Pour ce qui concerne l’attitude des voisins, qui à cette heure de la nuit étaient couchés, seuls les habitants de la maison ont cru nos témoins bien qu'ils n'aient rien vu, parce qu’ils avaient subi un événement semblable. Reste le plus important. C’est l’intérêt du phénomène qui manifeste sa présence aux témoins quand il se sait observé, en s’approchant d’eux au point de les effrayer. On ne peut que noter ici, une forme d’intelligence, comme souvent, dans d’autres cas. La spontanéité et la sincérité des témoins ne font aucun doute pour l’enquêteur. Leur angoisse et l’aveu de leur peur n'ont pas été dissimulés devant une situation de crainte et d’expectative, sur la signification et l’attitude à adopter face à un événement imprévisible.

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Les lumières nocturnes de Calzac-Eglise

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Témoin principal : Robert L. (1)

A

la fin de l’année 2004, après avoir lancé la diffusion du nouveau logo LDLN sous forme d’un autocollant ; je recevais un nombreux courrier de demandes, et aussi quelquefois de témoignages d’observations et de confrontations au phénomène OVNI. L’un de ces témoignages était assez ancien, et suffisamment éloigné de mon secteur pour envisager de confier l’enquête à un enquêteur plus proche couvrant le secteur de l’Aveyron. Un échange de correspondances avec le témoin Robert L. m’amenait à me rendre compte que cette affaire, bien mystérieuse, était bien connue des anciens ufologues et avait déjà été enquêtée dans la revue LDLN, et aussi reprise dans d’autres ouvrages (2).Tout n’avait pas été dit. Des suites et des conséquences considérables avaient été volontairement occultées. Cette région de l’Aveyron ne m’était pas inconnue, car j’y avais séjourné l’année précédente. Je décidai donc de prendre l’enquête en main et me rendre sur place, dans la location que je connaissais. En me replongeant dans mes documents d’archives, je pouvais reconstituer un dossier des évènements antérieurs avant de développer le sujet en complétant l’enquête.

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La ferme de l’Aveyron où les occupants furent harcelés par de mystérieuses boules de lumière, intelligentes…

Le témoin principal Robert L. Résumé de l’affaire des " boules" juin 1966 – janvier 1967 : Une ferme isolée dans un hameau de l’Aveyron était harcelée par des boules lumineuses. Le phénomène avait duré plusieurs mois, 158

terrorisant toute la famille composée de l’aïeule, de sa fille, de son gendre, et de leur fils Robert, qui deviendra le témoin principal visé par le phénomène. De grosses boules de lumière apparaissaient le soir, au ras du sol, et s’éteignaient subitement. Les boules réintégraient une sorte de colonne, également lumineuse, en forme d’obus dressé dans les champs. L’engin décollait ensuite rapidement et sans bruit. Les boules semblaient dirigées ou menées par une intelligence. Une fois, le père voulant surprendre une boule par derrière la maison, se trouva contré dans ses intentions et abandonnera la manœuvre. Un soir, le fils Robert, excédé, décide de répondre à la provocation et de poursuivre l’une d’elles. Robert sera alors témoin d’une rencontre rapprochée : un Ovni de type " soucoupe volante ", occupé par deux humanoïdes. Les conséquences de cette rencontre seront surprenantes et inattendues………. (1) Le nom de famille du témoin est connu mais l’anonymat a été demandé pour raison de tranquillité familiale et de sécurité professionnelle. (2) Bibliographie : "Lumières Dans la Nuit". LDLN n° 107, août 1970_ n° 108, oct. 1970 et n°109, dec.1970.Repris dans le livre LDLN « Mystérieuses Soucoupes Volantes » page 146 par Fernand Lagarde. Ed. Albatros 1973. LDLN n°135 p.20, mai 1974 Le livre « Le collège invisible » de Jacques Vallée, pages 46 à 50. Ed. Albin Michel 1975 L’album de BD : « Les Apparitions OVNI » de Jacques Lob et Robert Gigi, p. 163 Ed. Dargaud 1979. Les Ovni et les Extra-terrestres dans l’Histoire, de Yves Naud, livre 4ème- éd. Famot-p.138 à 144 L’affaire des " boules" Les événements se sont passés aux abords et autour d’une ferme dans un groupe de bâtiments comprenant deux familles, dont l’une d’elles sera la cible principale.

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Nous pouvons maintenant révéler le lieu exact, qui avait été tenu secret dans la première enquête de l’époque dirigée par le regretté et prestigieux ufologue : Fernand Lagarde. Il s’agit du hameau de Roumagnac, dépendant de la commune de la Fouillade, située à 17 km au sud de Villefranche-de-Rouergue par les routes départementales D.922 et D.160. L’habitation de la famille concernée est une maison ancienne d’une dizaine de pièces, aux murs épais. Elle possède un étage où se trouvent les chambres, d’où la vue est très étendue sur une campagne vallonnée de 400 à 500 mètres d’altitude. La demeure longe la route départementale, peu fréquentée. Autour d’une cour, sont les dépendances, jouxtant la ferme des voisins. Nous sommes le soir du mercredi 15 juin 1966. Il est environ 21 heures 30. C’est l’aïeule de 76 ans, qui depuis la fenêtre de sa chambre au premier étage, aperçoit les premières lumières insolites. De grosses boules au loin, dans les champs, qui se déplacent près du sol. Dans l’esprit de la grand-mère, ce sont des "feux" qu’elle ne cessera de nommer comme ça. Des " feux " inhabituels qui ne ressemblent à rien de familier. Des lumières à plus d’un kilomètre qui se rapprochent de la ferme. D’abord intriguée, la vielle dame craignant l’incendie, prend peur, et appelle son gendre. Tous deux observent trois boules de lumière inquiétantes qui s’éteignent parfois, pour réapparaître plus loin. Que l’on se mette à la place des témoins dans une campagne paisible, en pleine nature. Il fait nuit ; en face d’eux une colline à 1,2 km environ, qui culmine à plus de 400 mètres d’altitude, rien ne gêne la vision, seulement les champs, un vallon où coule un ruisseau et la pente qui remonte vers la ferme. Dans l’obscurité d’un paysage qu’ils connaissent bien pour le voir chaque jour, ils voient ces " feux" qui descendent la colline et remontent traversant les champs et les haies. Ils se posent des questions. Ce ne peut être un orage, ni la foudre en boule. Tout est silencieux. Mais c’est la hantise du feu qui fait peur à tous dans les campagnes. Malgré le désir d’une explication rationnelle, on ne comprend pas le comportement de ces boules menaçantes, semblant être pourvues d’une volonté propre. 160

Le père voit une boule, qui s’est approchée à 15 mètres de la maison. Rien qu’une grosse boule de lumière de 1,20 m de diamètre, le bas légèrement aplati. Elle ne touche pas tout à fait le sol ; à 15 centimètres peut-être. Puis soudain, plus rien. Elle disparaît. Elle s’est éteinte brusquement comme une lumière que l’on éteint, pour réapparaître plus loin, à 500 mètres. Intrigué, il décide d’aller voir de plus près, au dehors. Il revoit la boule, et dressé au loin dans un champ, un autre objet lumineux comme un arbre qui brûle. Mais il n’y a ni flamme, ni fumée……. Puis il voit les boules. Il en compte six qui se déplacent lentement en file indienne, au pas d’un homme ; allant et tournant, espacées les unes des autres de plusieurs mètres. Un étrange carrousel qui va durer une demi-heure. Le père est ébahi, ne comprend toujours pas. Les boules rejoignent l’objet vertical à l’extrémité pointue comme un "obus", et vont s’y accrocher, s’y fondre et disparaître à l’intérieur. Le témoin n’osera pas s’approcher davantage de l’objet mystérieux. Las d’observer, mais rassuré pour l’incendie, il ira se coucher. Des observations lumineuses s'étaient produites avant ce 15 juin, mais le père n’en avait pas parlé. D’autres observations auront lieu les jours suivants. Il faut rappeler que dans les années 1966 / 67, il n’y avait pas d’éclairage extérieur au village. Que les gens étaient couchés au plus tard aux environs de 22 heures. Il n’y avait pas de télévision. Chaque famille avait seulement un poste de radio servant à écouter les informations, et le journal écrit; un seul hebdomadaire lu par les gens du village, intitulé "Le Villefranchois". Tous les gens des alentours étaient agriculteurs et ne connaissaient d’aucune manière le sujet qui va être traité ici. C’est le fils Robert, 20 ans à l’époque, qui va maintenant entrer en scène. Il n’a encore rien vu. Il nous a fait récemment le récit suivant : — Le samedi 25 juin 1966, je m’étais rendu aux environs de 21 heures à la fête votive du village de Lunac à 5 Km du lieu des faits, avec la voiture de mon père, une Peugeot 203.Bref, rien de particulier. Je quitte la fête vers 1 heure 30 du matin et rentre chez moi. C’est là, arrivé dans la cour de la maison, que j’ai compris que quelque chose d’inhabituel était en train de se produire ; car mes 161

parents n’étaient pas couchés, et les lumières de la maison allumées. Je me suis dis : Qu’est-ce qu’il y a ? Peut-être une bête malade, ou quelqu’un du village, un voisin qui ne va pas bien. Je demande ce qui se passe. Mon père et ma grand-mère parlant en même temps, me décrivent ce qui est arrivé. Il y avait des lumières qui se promenaient autour de la maison. Cinq à six lumières de un mètre à un mètre vingt de diamètre. Elles venaient d’un "obus" lumineux dressé immobile au fond de la vallée. Ces boules de lumière couleur blanc / jaune n’éclairaient pas. Elles se sont approchées progressivement de la maison sans aucun bruit. Ma grand-mère me dit qu’elle s’était couchée tout habillée, de peur que ça mette le feu. Par moments, ces lumières s’éteignaient comme si on tournait un interrupteur, puis ça revenait. Elles circulaient au pas d’un homme en s’approchant de plus en plus de la maison. Tout le monde avait peur ! Je regarde partout dans la direction que mes parents et mes voisins m’indiquent ; mais je ne vois rien. J’invite tout le monde à boire une infusion à la maison. On discute un moment…... C’était la guerre froide !.... Mon père pense à du matériel militaire secret, voire un appareil égaré ayant échappé au contrôle... Bref, tout le monde va se coucher. Je regarde encore. Il n’y a rien, et je pense à une méprise. Fin de cet épisode. La moisson arrive, le gros du travail de l’année. Personne n’en parle plus. Le retour des boules — Le Lundi 2 janvier 1967, vers 21 heures, mon père m’appelle :" Viens voir, il y a de nouveau les lumières comme au mois de juin". J’arrive et ne vois rien, mais un léger sentiment d’inquiétude s’empare de moi. Deux minutes passent… Rien ! Je rentre dans la grange et je vais tirer du foin pour nourrir les bêtes le lendemain. A ce moment là, mon père m’appelle. Je sors de nouveau et je vois le phénomène pour la première fois. Mon cœur se met à battre plus vite et je me dis qu’effectivement, il y a quelque chose – Qu’est ce que cela peut être ? Des boules d’un blanc / jaune sans aucun bruit. Un engin en forme d’obus d’où arrivaient et se

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détachaient ces boules qui s’approchaient de la maison. Quel est ce trafic ? Des engins militaires spéciaux, ou alors quoi ? – Bref ! – Le manège dure jusque tard dans la nuit, puis tout le monde va se coucher sans être rassuré pour autant. Cette notion de peur ou d’angoisse devant ces phénomènes déconcertants, on la retrouve chez les deux femmes. Depuis les premières apparitions, il règne dans cette ferme un sentiment d’insécurité, comme une menace qui plane, et à l’appel du père, la coupe déborde et la mère se met à pleurer. L’aïeule qui se veut forte, et qui essaie de remonter le moral de sa fille en l’apostrophant, n’en est pas pour autant rassurée. Dans cette séquence, le fils est confronté avec le phénomène. Appelé à devenir un témoin important, il n’avait encore rien vu et n’avait pas attaché un très grand crédit au récit des soirées de juin 1966. Alerté, il ne voit rien de prime abord, et sa première réaction fut que ses parents avaient eu des visions. Il devient à son tour spectateur et va s’intéresser au phénomène. Il raconte : Le mercredi 4 janvier 1967, vers 21 heures, mon père m’appelle encore. Les boules sont là avec le gros « obus » au fond de la vallée. Les boules vont et viennent dans un étrange ballet tout en s’approchant des maisons d’habitation. Nous avions deux chiennes à la maison, et mon père leur commande d’aller sur les boules pour voir ce qui va se passer. Les boules reculent puis s’éteignent comme quand on coupe la lumière sur un bouton. Les chiennes reviennent, rien ne se passe. Puis les boules se rallument de nouveau pour rejoindre "l’obus". Le vendredi 6 janvier au soir, le père sort pour voir les bêtes. Une boule est là tout près dans la cour, entre la maison et l’étable. Il ne dit rien, mais décide intérieurement d’aller chercher une lampe de poche et de faire le tour de la maison en passant par la route, pour surprendre cette «boule» par derrière. Il passe à l’exécution, mais parvenu sur la route la boule est là, semblant l’attendre, l’obligeant à modifier son plan…

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" L’obus " dans le champ récupérant les " boules "

Une boule au comportement intelligent vient narguer le fermier

Elle semble avoir deviné ses intentions et les avoir devancées. On peut invoquer le hasard, mais le fait va se produire une deuxième fois dans les mêmes conditions, lorsqu’elle lui interdira l’accès du 164

chemin de terre. Nous sommes conduits à envisager une connaissance préalable de la boule des intentions du témoin, ou au minimum, le calcul et la prévision de son comportement. Le père change donc de direction en s’éloignant d’une soixantaine de mètres sur la route. La boule le suit en longeant la route dans le pré, derrière la haie où débouche un chemin de terre. La boule est encore là, lui bloquant le passage. Découragé, il renonce et retourne vers la maison. La boule le raccompagne en le suivant sur la route. Le fils, prévenu, descend à son tour, mais tout a disparu… Cependant, quelques minutes plus tard, ils revoient ensemble une étrange procession dans la campagne : six boules alignées qui se dirigent vers " l’obus" dressé en plein champ, avec à son sommet un étroit et puissant faisceau lumineux qui tourne, tel un phare dans la nuit. Les deux hommes appellent alors la mère et l’aïeule pour voir le spectacle, mais les femmes apeurées refuseront de sortir. Finalement, le père montera se coucher et le fils restera seul à contempler la suite des événements…. Il distingue l’obus avec trois "branches" de chaque côté. Et à un moment donné, une boule sur chaque branche… trois boules de chaque côté; cela faisait six boules qui disparaissent ensuite comme absorbées par l’obus. Quand le jeune homme regagne sa chambre, un peu plus tard, le phare tournait. On y voyait par intermittence, comme en plein jour.

L'obus" dans le champ avec son puissant phare

Une enquête avait été effectuée dans la ferme des voisins, attenante.

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Le cultivateur avait confirmé avoir aperçu des lumières certains soirs, pensant plutôt à des enfants qui se seraient amusés avec un gros phare. A part une fois où il a vu une lumière qui se déplaçait, au même endroit que les témoins. L’orientation de son habitation étant différente de celle de ses voisins et de plus, gêné par les bâtiments, explique peut-être que les occasions de faire des observations étaient plus aléatoires. La poursuite en voiture Le lendemain et les soirs suivants, les boules et l’objet mystérieux seront encore observés jusqu’au soir du mercredi 11 janvier, où les évènements vont se précipiter. De la fenêtre de sa chambre, Robert revoit "l’obus" assez loin, toujours en plein champ. Il voit une boule arriver près de la ferme par un chemin et s’arrêter sur la route où elle reste là un bon moment…Alors, cédant à une impulsion subite, le jeune homme décide de prendre la voiture et de poursuivre la boule… — C’est à ce moment que germe une idée dans mon esprit. A savoir, prendre la Peugeot et mettre un coup de pare-chocs à la boule. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je préviens mon père. Il doit être 23 heures environ. Je monte dans la voiture ; il y a suffisamment de carburant, un coup de démarreur et me voilà parti à la poursuite de cette boule mystérieuse… Mais voilà qu’arrivé à une trentaine de mètres, la boule se met à fuir devant moi, à la vitesse de la voiture… J’accélère….la boule aussi, et nous atteignons jusqu’à plus de 90 km à l’heure. C’est là, 500 mètres plus loin, qu’il revoit " l’obus " à gauche, (ou un autre semblable) qui se tient au bord de la route. "L’obus" n’est maintenant qu’à une trentaine de mètres du témoin, venant de l’étang voisin. La voiture est arrêtée. L'obus mesure bien 2 à 2,5 mètres de large. L'objet est estimé mesurant 13 mètres de hauteur. Il se tient à environ deux mètres du sol. Il est d’un blanc lumineux avec une sorte de halo marron à son sommet. Et là, notre témoin revoit la boule qui s’était arrêtée plus loin devant, ou une autre. 166

C’est au moment où Robert ouvre sa portière qu’un sifflement se fait entendre. La luminosité de l’obus s’accroît. Il s’incline à 45° et une sorte de buée verdâtre apparaît à la base. Il décolle aussitôt dans une sorte de glissade latérale, et il part à une vitesse incroyable. La boule, elle, est restée sur la route à 150 mètres un peu plus haut, semblant l’attendre. Robert redémarre et la poursuite continue, la boule conservant toujours la même distance quelle que soit la vitesse de la voiture qui parcourt ainsi 3 kilomètres de montée depuis la ferme. Soudain, arrivé au point culminant où la route redescend avant d’atteindre l’embranchement avec la route nationale, le moteur ralentit, la voiture et les phares s’arrêtent. Le démarreur ne répond pas non plus. La voiture termine les quelques dizaines de mètres au point mort et Robert se gare sur le bas-côté. Devant lui, au carrefour, la boule s’arrête un instant avant de sauter le fossé et s’immobiliser dans un champ. C’est alors qu’il est pris de panique car… Il voit arriver à gauche, dans le ciel qui "s’entrouvre", une lumière orangée qui vient dans sa direction…un objet plat … une " soucoupe" qui descend ….qui descend à une vingtaine de mètres de lui, oscillant au-dessus du pré à quelques mètres du sol. Un vaisseau, de la taille d’un mini bus ou d’une camionnette, avec un phare rouge à l’arrière. L’engin s’incline vers lui, ce qui lui permet de voir deux dômes sur le dessus, à l’intérieur desquels il distingue deux personnages flous, d’apparence humaine, vêtus de combinaisons blanches, l’ensemble baignant dans une sorte de brouillard vert…. Le jeune homme effrayé ressent alors comme une vague de chaleur quand il baisse la vitre!..... Il éprouve une sorte de paralysie qui l’empêche de bouger ….. Tout est silencieux, à l’exception d’un panneau routier de signalisation qui vibre étrangement durant quelques secondes…. Puis soudain, il entend un sifflement aigu, qui s’amplifie en même temps que la luminosité de la « soucoupe » augmente et qu’elle s’élève rapidement d’une cinquantaine de mètres. Puis elle redescend d’un seul coup, comme si elle tombait…. Jusqu’à 2 ou 3 mètres du sol….Et repart vers le ciel à une vitesse fulgurante, entourée d’un intense halo lumineux blanc et jaune tout autour…. !

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La rencontre extraordinaire après la poursuite de la boule de lumière. Un vaisseau spatial d’un autre monde à double dôme avec deux passagers a calé la voiture et paralysé le témoin. Un panneau indicateur vibre étrangement sous influence magnétique de l’engin qui s’envole à une vitesse fulgurante.

A ce moment, il semble que Robert ait perdu conscience…….Il raconte : — Je reprends conscience …Il ne fait pas chaud... je suis dans le fossé... Je me demande ce que je fais là ?... Je ne me souviens pas. Je remonte dans la voiture qui redémarre avec les phares et je rentre à la maison. Arrivé dans la cour, mes parents sont soulagés de me voir arrivé. Ils me demandent ce qui s’est passé, et jusqu’où j’ai poursuivi la boule pour mettre si longtemps, car il est 4 heures du matin ! Je leur demande pourquoi ils n’ont pas prévenu les voisins ? La réponse est simple : il y avait deux boules qui bloquaient chacun des deux passages autour de la maison. Nous ne pouvions pas sortir. Elles sont restées là tout le temps, et sont reparties juste un peu avant que tu rentres. On a vraiment eu peur. 168

— Je dis :" bon on va se coucher ". Fin de cette journée. Après cette rencontre inoubliable, au cours des semaines suivantes, Robert subira le choc de son aventure comme d’autres témoins avant lui. Il sera pris de somnolence irrépressible pendant deux mois jusqu’à la mi-mars, avec des périodes de 18 à 20 heures de sommeil par jour ; d’un sommeil peuplé de rêves et de sensations étranges. Le témoin raconte : — Le dimanche 15 janvier 1967, malgré une bonne nuit passée, vers 10 heures du matin, je commence à avoir sommeil et je vais au lit. Je me réveille seulement en fin d’après midi. Bref ! Pendant une dizaine de jours, je dors parfois 20 heures sur 24. Je dormais énormément. Il fallait que je dorme, il n’y avait pas à tortiller… et quand ça me prenait je ne pouvais plus tenir debout. Autrement quand j’étais éveillé, je me sentais en pleine forme. En tout cas je ne vais pas voir de médecin. Et puis progressivement la somnolence s’est améliorée vers le 15 mars. Par contre, il y a autre chose, mais ça, je ne sais pas comment l’expliquer. Il me semblait…? Je ne sais pas comment dire ça…je conservais ma conscience, mais je ne pouvais ni bouger un bras, ni un doigt, ni une jambe, ni rien…, pendant quelques secondes. Surtout le matin, vers quatre ou cinq heures, quand j’étais éveillé...Tout à coup je parlais, je me laissais aller...mais au bout de quelques instants je ne pouvais plus remuer. Je conservais la conscience, l’esprit, et il me semblait que je flottais. Il me semblait que l’esprit était hors de mon corps. C’est difficile à expliquer. J’essayais de commander mon corps, mais je ne pouvais pas ; j’étais comme mort, quoi. Pourtant j’avais la conscience, mais mes membres n’obéissaient plus. La deuxième fois, j’ai eu peur quand j’ai eu ça. Je me suis dis que cette fois j’étais paralysé ! Retour des boules en Aveyron au même emplacement D’après LDLN n°135 p.20 (Mai1974)

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Par F. Lagarde

— Voyons, R…vous me disiez que vous aviez fait d’autres observations l’année dernière, pourriez-vous me dire dans quelles circonstances et à quel moment ces observations ont eu lieu ? — C’était vers 22 h, le soir du 1er septembre 1972. J’étais à la fenêtre et c’est alors que j’ai aperçu un engin lumineux qui descendait vers le champ. Alors je suis vite descendu et je suis parti dans le champ vers cette sphère lumineuse. Elle descendait lentement, très lentement, et moi je courais très vite pour m’approcher. Et je l’ai observée, j’étais, disons, à 20 mètres… – Quelles étaient les dimensions de cette boule ? — C’était une sphère de la grandeur de ma voiture…vers 4 m. de diamètre. Elle s’est arrêtée à 3 m. du sol…,2 ou 3 m. Elle n’était pas éblouissante et de couleur verte… verte comme les feuilles des arbres. Elle éclairait faiblement le sol débordant un peu la dimension de la sphère. — Pourquoi ne vous êtes pas approché plus près ? Vous aviez peur ? — Non, mais une voiture est arrivée sur la colline en face, sur le versant droit de la petite rivière, tous phares allumés, et le phénomène a cessé. C’était une voiture de gendarmerie en patrouille avec au-dessus son phare tournant. La sphère a disparu, comme éteinte. Le lendemain le phénomène a reparu, et ça a été à peu près le même scénario. A peu près à la même heure et au même endroit (c’est à 5 ou 600 m de sa maison dans sa propriété). Quand je me suis approché, la luminosité décroissait à mesure que j’approchais. Pendant que je marchais, une voiture identique à la veille s’est avancée sur la colline en face, par la même route, et la sphère a disparu sur place. — Pensez-vous que ce soit la lumière des phares de la voiture qui a fait cesser le phénomène ? (Après avoir longuement hésité et après rappel de faits précédents).

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— Je ne pense pas que les phares ont fait cesser le phénomène. Je pense que c’est le phénomène qui ne désirait pas être observé par les occupants de la voiture. — Certainement que la nuit, cette boule se voyait de loin, les gendarmes ont dû apercevoir cette boule lumineuse. Ils ne pouvaient pas ne pas la voir. — Il est probable, en effet, qu’ils ont dû l’apercevoir. — Vous m’aviez dit que votre père avait vu également ces boules un peu avant vous, je crois ? — Oui, mon père m’a dit qu’au mois d’août il avait vu une boule verte qui remontait le vallon se dirigeant vers Villefranche, près du sol, suivant sa dénivellation. Toujours aux alentours de 22 :00 h. N.D.R. - On notera la récurrence de l’apparition du phénomène exactement aux mêmes lieux. Il est vrai que dans ce cas précis, il s’agit du même témoin et qu’il existe de ce fait une ambiguïté sur une hypothèse de cause : la nature du sol, ou la personnalité des témoins. De nombreux autres faits font cependant penser qu’il doit bien s’agir de la nature du sol. Le fait aussi qu’il attribue au phénomène une intelligence, ce dont personnellement je ne doute plus depuis longtemps. R… depuis ses observations, il recherche le contact… peut-être l’at-il eu déjà sans le reconnaître ? F. Lagarde Il serait intéressant de savoir si les gendarmes ont vu quelque chose d’insolite ces soirs là, le 1er et le 2 septembre 1972 ? Un rapport circonstancié a peut-être été rédigé dans ce sens ? Cette affaire de boules au comportement intelligent n’est pas la seule. Déjà seize ans plus tôt en Vendée, un cycliste avait connu une aventure semblable. 171

Poursuite d’une boule de lumière en Vendée Les faits rapportés ici datent du début du printemps 1951. Un jeune vendéen de 11 ans, Mr C. (Anonymat demandé) rentrait chez lui le soir à vélo de Monsireigne à Sigournais. Après avoir traversé le village du "Petit Clou" et amorcé la route en descente avant la remontée vers le bois, il remarque un feu qu’il a du mal à identifier. Une carriole, ou un feu venant de derrière le buisson, qui se retrouvait sur la route et venait vers lui. Il voit alors une grosse boule à 1,50 m du sol, d’une teinte jaune orange, avec des reflets violets. Curieux, notre cycliste décide de foncer sur la boule pour voir le phénomène de plus près. Arrivé à une dizaine de mètres pour croiser la boule, lui à droite, elle à gauche ; celle-ci lui coupe la route et repart dans l’autre sens assez vite devant lui. Arrivé à la hauteur du bois, la boule se dirige encore sur lui et repart de nouveau. Elle fait ainsi plusieurs fois la navette. Le témoin intrigué engage alors une sorte de course poursuite pour rattraper la boule en pédalant autant que lui permet l’entraînement de la dynamo d’éclairage, mais sans succès. La boule allant plus vite que lui, il ne pourra la rattraper. Tout d’un coup, elle est repartie, elle a disparu et il ne l’a plus revue… Ce soir là, il faisait beau. On voyait les étoiles. Pas d’orage ni de foudre. Le témoin évalue le diamètre de la boule à environ 70 cm comme les gros ballons que l’on voit sur les plages. La boule lumineuse et phosphorescente au contour bien défini n’éclairait pas autour. Aucun sifflement ni bruit ne fut entendu. C’était vraiment une chose bizarre. Le témoin fait remarquer que c’était comme si la boule était dirigée par une volonté. Une sorte d’intelligence. La boule s’était livrée à une sorte de jeu provocateur et taquin entre eux sur une distance d’environ 800 mètres en moins de deux mi172

nutes. C’était comme si la boule avait attendu le cycliste et s’échappait pour ne pas se laisser approcher. Après la disparition du phénomène, le témoin, déconcerté et agacé, s’empressera de rentrer chez lui où son frère pourra témoigner de son état d’excitation bien légitime et confirmer son observation. Mr C. ne se souviendra pas d’avoir eu des ennuis avec sa montre ou l’éclairage de sa bicyclette pendant ou après l’observation. Les quelques personnes à qui il fera part de son aventure ne le croiront pas vraiment, ni ne lui accorderont d’importance. Mais il restera ferme dans ses déclarations. G.M. 2008 – Référence LDLN n°162, février 1977 p. 18-20 La région sera le théâtre de plusieurs observations ovni dans le ciel et au sol. Saint Prouant. le 17 septembre 1954. Un cigare volant à Sigournais le 24 septembre et à Benet le 2 octobre. Monchamps, atterrissage du 6 octobre et Monsireigne les 3 et 29 mars 1975. Ici se termine le rapport sur la première enquête dirigée par le regretté Fernand Lagarde (Décédé le 3 novembre 1994 à l’âge de 87 ans) concernant l’affaire des " boules de l’Aveyron" qui, à l’époque, avait suscité de nombreux commentaires et de prudentes réserves, autant de la part des enquêteurs que des ufologues eux-mêmes. Lagarde s’exprimait pour finir : — Bien des choses restent encore dans l’ombre, et seront peut-être publiées plus tard, si nous pouvons les étayer. Le témoin a été revu après cette enquête, et tout dernièrement encore il est venu me voir. Peut-être que le contact que nous souhaitions tous les deux ne s’estil pas fait ? Je lui ai fait part des problèmes que posaient certaines déclarations, et j’ai appris certaines choses. Acculé par mon désir d’en savoir plus, comme tant d’autres témoins et à plusieurs reprises, il m’a déclaré ne pouvoir tout dire, une voix intérieure lui interdisant de tout révéler !

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Lagarde serait comblé quarante ans plus tard. Robert L, a tenu sa promesse et peut révéler maintenant ce qu’il ne pouvait pas dire à l’époque. Les témoins étaient « boule…versés », les enquêteurs perplexes et dubitatifs, quant aux ufologues, ils étaient certainement partagés. Une certitude pour nous aujourd'hui : Le phénomène prouvait son intelligence en poursuivant un but précis, en attirant le témoin dans un endroit isolé à l'abri des regards. Certains faits étaient déjà connus dans le domaine ufologique. D’autres moins, comme les réactions des boules aux intentions et aux actions des témoins et des animaux. Les boules absorbées par « l’obus » et la vibration du panneau routier métallique, analogue à l’observation de Vins-surCaramy (Var), le 14 avril 1957 où une « soucoupe méduse » en forme de toupie géante munie de tigelles lumineuses survola la route à 2 ou 3 mètres du sol, faisant vibrer successivement deux panneaux indicateurs au carrefour de la D 24 sur la route de Vins. (3) (3)Phénomènes.Spatiaux n° 17, page 6 - Catalogue. Vallée 390, « les phénomènes insolites de l’espace » pages50 à 53 - Ouranos n° 21 Une nouveauté contemporaine : La "soucoupe" avec double dôme (4) ou cockpit occupé chacun par ce qui semble être les pilotes d’un véhicule aérien, et ses évolutions démonstratives vues de près. Le temps manquant pour le témoin "missing time" qui, sans être une nouveauté, s’ajoutait à ce cas pour le moins extraordinaire. L’affaire se terminait sur un phénomène de paralysie nocturne où tout n’avait pas été dit. C’est ce qui va être révélé maintenant avec les confidences de Robert L. La révélation En septembre 2005, je me rendais en Aveyron pour un séjour de quelques semaines près de Villefranche-de Rouergue. Là, je rencontrais le témoin Robert L. Nous avions déjà sympathisé auparavant avec nos correspondances antérieures. L’homme avait atteint maintenant la soixantaine d’années, qu’il portait allègrement avec beaucoup d’entrain et de vivacité. 174

Grande était ma curiosité, après les surprenantes révélations dont j’étais le premier, selon lui, à bénéficier. Il s’agissait essentiellement de nombreuses…… visites nocturnes dans sa chambre. L’information avait de quoi ravir le plus chanceux des enquêteurs. Cette révélation n’avait rien pour me surprendre. J’avais déjà lu de nombreux récits de ce genre. Cela me paraissait une suite logique qui donnait un sens aux évènements antérieurs. Nous nous sommes rendus sur le site de la ferme de Roumagnac. Un ensemble de bâtiments isolés au bord d’une petite route de campagne, dans un paysage vallonné et verdoyant. Depuis, les parents de Robert sont décédés. Le paysage n’a pas beaucoup changé. L’ancienne et solide maison a été rénovée. L’activité rurale à dû changer, car des constructions sont en ruines et abandonnées. Les nouveaux propriétaires étant absents, nous avons pu visiter autour et faire quelques photos. Robert m’a montré les endroits où apparaissaient les "boules" et "l’obus" dans les champs et le chemin que son père a suivi pour contourner la "boule" qui lui a barré le passage. Nous avons refait le trajet en voiture d’environ trois kilomètres, où le témoin a poursuivi la « boule» qui savait si bien éviter les tentatives de collision, pour nous mener jusqu'à l’endroit où sont apparus la "soucoupe volante" et ses deux mystérieux occupants. Robert a revécu avec intensité et une certaine émotion l’instant de l’apparition de "l’Ovni" quand "Le ciel s’est ouvert" (5) et qu’il s’est retrouvé dans un " ailleurs", un environnement différent, où les bruits et les sons n’étaient pas les mêmes. J’écoutais, et laissais le témoin parler, sans trop l’interrompre pour ne pas couper le récit. J’avais, bien entendu, étudié le dossier antérieur. Robert pouvait me confirmer certains détails en réponse à mes questions. Je l’aiguillais pour fouiller dans ses souvenirs et me fournir des précisions sur son observation. Robert m’a montré la fenêtre de sa chambre au premier étage, d’où la vue s’étend au nord-ouest. C’est dans cette chambre qu’il recevra

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de nombreuses visites nocturnes de lumières et de manifestations d’entités que l’on pourrait qualifier "d’extraterrestre". On aborde ici un phénomène à peine évoqué dans la première enquête de 1970 effectuée par trois enquêteurs de LDLN, sous la direction de Fernand Lagarde, à qui il avait tenté de fournir des explications. Arrivé devant lui, il n’avait rien pu dire. Quelque chose indépendant de sa volonté l’en avait empêché. Le phénomène va durer plus d’un an où Robert va subir un examen sélectif complet d’évaluation de ses capacités génétiques. Il sera préparé physiquement par des exercices de Yoga et recevra des informations et des instructions. Il sera en quelque sorte conditionné pour recevoir une proposition de collaboration et informé de ce qu’on attend de lui. (4) Aimé Michel avait rapporté un dessin en forme de soucoupe double dôme parmi des représentations rupestres de symboles ressemblants étrangement aux descriptions contemporaines d’ovnis dans la grotte de Colignac (Lot) - LDLN n°168.p.28,29. Aux dernières nouvelles (mars 2009) : un ovni à double dôme aurait été observé au Canada. Prince George, Colombie britannique - Un soir de mars 1975.

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Ovni double dôme - Canada

Observation par madame Ann Gervis (ou Gervais), ses enfants et un voisin. Deux lumières rouges qui allaient l’une vers l’autre sur une trajectoire de collision, mais qui en fait n’étaient pas à la même altitude. Madame Gervais a fait une photographie (ici agrandie) de l’un des deux objets en forme d’anneau ou de U, avec deux dômes sur le dessus. (TOP SECRET hors série 2008 n°5, page 42)

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Le plan de la ferme de Roumagnac et les dépendances

(5) C’est un terme que l’on retrouve de nombreuses fois dans la bible «les cieux s’ouvrirent »pour désigner une apparition céleste (Ezéchiel- 1 ; 1 - Luc- 3 ; 21 -Jean- 1 ; 51) Egalement dans d’autres témoignages d’observations rapprochées d’objets spatiaux où il est émis l’hypothèse d’une influence magnétique modifiant localement l’espace environnant. Des précisions seront fournies plus tard à Robert sur ce phénomène.

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Le plan des phénomènes autour de la ferme de l’Aveyron

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Les Visiteurs nocturnes (Bedroom visitors) On entre ici au cœur des évènements qui ont tous lieu dans la chambre du témoin : des visites nocturnes d'entités connues sous le nom de "bedroom visitors", dans le langage anglo-saxon de l'ufologie. Ces visites vont s'étaler sur environ deux ans. Depuis le 11 janvier 1967 après la rencontre avec l'ovni, jusqu'à janvier 1969 au départ du témoin avec ses visiteurs. Ceux-ci l'ont choisi pour le tester et l'évaluer sur ses aptitudes génétiques, et le préparer méthodiquement à accepter un don génétique de sa personne. Le phénomène est décrit selon un processus classique de contact. Le témoin est apparemment éveillé - Il ne rêve pas - La scène est ressentie comme une réalité consciente. Le visité entre dans un état second. Il ressent une présence puissante qui le paralyse. Il ne peut pas bouger, pas s'échapper. Son esprit semble flotter au dessus de son corps. Il est très conscient de la situation. Il est entièrement sous contrôle, et subit l'évènement sans pouvoir intervenir d'aucune manière physique. Un phénomène "dimensionnel" interfère avec le témoin. Impossible de dire si c'est une énergie lumineuse qui pénètre la chambre close, ou bien si c'est le témoin qui est transporté ailleurs; un autre environnement. La chambre n'a plus de murs. Le phénomène sera éprouvé plusieurs fois pendant deux ans. Des personnages de grande taille, d'aspect humanoïde, entourés d'une très forte lumière, l'observent autour de son lit. Une communication mentale s'établit entre les visiteurs et le témoin passif. Mais laissons le témoin s'exprimer: A travers la matière. — Régulièrement, au fil des jours et des mois, jusqu’au début de l‘année 1969 ; une lumière très forte rentrait dans ma chambre, fenêtres fermées, à travers la matière des murs. Puis je rentrais progressivement dans un état différent. Un engourdissement me prenait. Cela se passait plutôt le matin. J’étais comme paralysé, ne pouvant plus bouger. J’avais l’impression de ne plus avoir de corps. Je flottais au-dessus du lit... Il me semblait que mon esprit était en dehors de mon corps... Il ne me restait que la conscience... Je ne 180

sais pas comment expliquer cela - Un changement d’état. Au début, les premières fois j’avais très peur. Mais peu à peu, je m’y suis habitué, et finalement ce n’est pas si terrible. Autour de moi, je voyais des personnages. D’abord trois ou quatre, tous très grands ; plus de deux mètres environ ; des humanoïdes longs et minces, blonds au visage fin, les yeux légèrement bridés. Il y avait des hommes et des femmes. Quelquefois ils étaient plus nombreux, jusqu’à neuf personnes qui entouraient mon lit. Tous étaient habillés d’un vêtement collant d’une seule pièce ouverte au cou et aux poignets; une sorte de combinaison brillante aux reflets métalliques avec une large ceinture. Les femmes portaient de longues robes aux reflets métalliques. Leurs bras étaient très longs également, et descendaient jusqu’aux genoux, avec des mains aux doigts fins. Tous me parlaient. Surtout celui qui se présenta comme le "Guide" et m’appelait familièrement : " Roro ", surnom qu’il me donnait (Bien que personne de mon entourage, parents ou amis, n’employait). J’ai eu de nombreuses visites dans ma chambre. Je me souviens ; ils m’avaient mis un bracelet de lumière autour de mon poignet. Une sorte de gros anneau qui se remplissait de sang, et me donnait des picotements. Le lendemain matin, je n’avais plus de traces. Le " Guide" m’a rapporté que leur hiérarchie avait estimé qu’ils m’avaient trop pris ! Les visiteurs me donnaient des informations et des conseils. Le Guide me disait : " Tes parents sont des gens bien – Tu as des caractéristiques qui nous intéressent. Nous sommes tous des savants. Des explorateurs d’étoiles venant d’une autre galaxie. Nous avons 20.000 ans d’avance sur votre civilisation que nous surveillons depuis longtemps. Nous sommes chargés d’entretenir la vie sur les planètes habitées comme la terre. Nous faisons partie d’une sorte de confédération intergalactique supervisée par neuf Supérieurs Inconnus qui dirigent les galaxies. Nous visitons les planètes en développement comme la vôtre. Nous connaissons toute votre histoire et toutes les langues parlées de la terre. Ils savent tout de nous ; de notre civilisation, de nos croyances, de nos agissements : Dissensions, guerres, destructions, pollutions du sol et de l’atmosphère. Ils connaissent nos religions et tous les pro181

phètes qui ont contribué à notre évolution. Leur but n’est pas de s’ingérer dans nos affaires. Cela leur est interdit. – Nous avons notre libre arbitre – C’est à nous de faire le choix de notre avenir individuel et collectif. Ils m’ont enseigné beaucoup de choses que je ne savais pas ; (Il est question de 300.000 contactés sur terre !) Comme moi ! Cette affirmation rejoint celles faites par d’autres "contactés" comme celle de Pierre Monnet qui indique le chiffre de 296.000 contactés en 1975 (6) (6) « Les Extraterrestres m’ont dit », page 76. Editions Alain Lefeuvre 1978 Le changement. — Petit à petit, je me livrais à la pratique d’une forme de Yoga transmise par eux. J’ai senti un début de transformation positive de mon esprit et de mon corps. Beaucoup plus de résistance physique ; modification du schéma de pensée. Calme et réflexion. Bref, je me suis senti plus libre - Plus de trente cinq ans après, je pratique toujours les mêmes exercices, dans le même ordre et avec le même bénéfice ; me ressourçant au besoin, selon les pratiques posturales et respiratoires. Ressentant tout le temps un bien-être intense et une douce chaleur à l’intérieur de moi. Si rarement il m’arrive de ressentir une poussée de fièvre, je sens rapidement en moi comme quelque chose qui se met en route à l’intérieur de mon corps, et la forme revient très vite. Deux ou trois heures au plus, sans aucun médicament et sans rien y faire. Combien de temps cela durera-til ?

Exemples de contact et de dialogues Le fameux boîtier ovale Question : " Quelle est cette espèce de boule que vous avez tout le temps à la main ? "

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— Ah ! Cela t’intrigue ce boîtier que nous avons en permanence avec nous. Eh bien ! Ce petit appareil nous sert à communiquer, à donner notre position aux vaisseaux en orbite lointaine autour de la terre ou en attente dans les parages au- dessus du sol ; cachés dans un ou plusieurs carrefours d’espace inter-dimensionnels, que vos savants n’ont pas encore découverts ; mais aussi à nous défendre en cas d’attaque. Il nous permet d’apporter une réponse adaptée soit contre une bête féroce sur une planète hostile en début d’évolution, ou contre des formes de vie qui veulent nous attaquer, formes de vies organiques ou inorganiques. Mais aussi à nous sortir d’un mauvais pas : tomber à l’eau, dans un ravin ou autre. Changer la composition de la matière etc… Affirmation — Il est dommage que vous consacriez une bonne partie de votre énergie et de vos moyens pour vous disputer et vous tuer. La vie sur notre planète est sacrée. Vous devriez travailler ensemble sur votre belle terre avec un seul gouvernement et un système de contrôle objectif de celui-ci ; car à un problème donné, correspond une seule solution ; celle qui va donner le plus de satisfaction au plus grand nombre. Les dirigeants d’une planète doivent apporter le minimum à ses habitants : Toit, nourriture, vêtements, énergie. Mais les habitants se doivent, dans la mesure de leurs possibilités, apporter leur savoir, leur travail à la construction d’un monde meilleur. Celui qui peut le plus doit aider celui qui peut le moins. Vous êtes loin de ce schéma. Question : Avez-vous une religion ? — Ce que nous savons de l’univers et de celui que vous appelez : DIEU, n’a rien à voir avec vos pratiques et vos croyances. Ce Nom signifie pour nous : Energie, Connaissance, Organisation, Information, Création, Dilatation, Expansion et Rétraction. Adaptation et Evolution, deux formes d'énergies indispensables l'une à l'autre. Le chaud et le froid, le solide et le liquide etc… La forme humaine représente la constante la plus répandue dans tous les Univers, mais avec des variantes : taille, poids, intelligence, force etc… Ce183

pendant, il y a aussi d’autres formes intelligentes non humaines très organisées et évoluées. La Vie est partout et beaucoup de planètes sont habitées. Nous avons de nombreux échanges cosmiques. Le camouflage. — Régulièrement, certains soirs, on pouvait voir aux heures tardives, comme des phares de tracteurs dans la nuit. C’était à s’y méprendre, car dans les champs voisins, des agriculteurs travaillaient à la lumière de leurs phares puis rentraient chez eux. Puis la lumière du phare restant ; je dis bien lorsque tout dormait ; la lumière grossissait et devenait insoutenable. Je savais alors "qu’ils" allaient venir me voir. Et le contact se produisait. Parfois aussi la nuit, les chiens hurlaient à la mort. Déclaration " Avant tout, je voudrais dire que cette expérience vécue par ma famille et par moi, est indépendante de notre volonté. Que j’ai compris très vite être la personne visée par ces gens. Que cela a remis en cause l’enseignement religieux que j’avais reçu. Remis en cause aussi, l’idée que je m’étais faite de l’univers. Que cela a amené en moi, de manière progressive, une nouvelle approche conceptuelle de notre univers. J’ai compris aussi que cela ne servirait à rien d’en parler à qui que ce soit ; ni au médecin qui n’y comprendrait rien. Les moyens de présentation et d’investigation de ces gens, leurs méthodes de travail dépassant, de loin, tout ce qui pouvait se faire sur terre. Je voudrais dire à ceux qui me liront ou me connaîtront, que je n’ai aucune prétention, que je n’ai aucun pouvoir, que je ne cherche à convaincre personne, et que si j’ai accepté, à la demande de ces gens venus d’une terre lointaine, certaines choses ; cela reste avant tout une expérience individuelle enfouie au fond de mes tripes. Peu importe d’être cru ou pas, c’est le dernier de mes soucis. Je pense que beaucoup de personnes ont vécu des choses similaires. Pourquoi je parle de cette affaire ? Simplement en fin de carrière, et rencontrant monsieur Metz, j’ai décidé de livrer la suite, sans d’ailleurs aucune conviction, que cela puisse aider à la recherche. Je suis donneur de sang bénévole, et à 184

un certain moment, j’ai accepté que celui-ci serve de temps à autre à la recherche. J’ai eu des inquiétudes, des interrogations, parfois aussi de l’angoisse par rapport à l’inconnu. Mais cela m’a forgé, a transformé ma vie. J’ai pris des risques calculés avant de faire un long voyage. Je n’avais rien à perdre. Je me suis dépassé, et je considère que cette expérience a été plus que bénéfique sur tous les plans. Comment je me sens à l’heure actuelle ?- Bien dans mon esprit, bien dans mon corps, plein de vitalité, de souplesse et de jeunesse. Une grande sérénité. En ce qui concerne l’enquête proprement dite, à savoir, sur ce qui a été déjà publié. Je ne vois pas la nécessité d’y revenir. Il est bien évident que si j’avais pris des notes, il y aurait moins d’oublis. A l’époque, il ne m’était pas venu à l’idée de le faire. Dans les campagnes, il n’était pas coutume de beaucoup écrire. Dans l’ensemble, ce qui a été écrit correspond bien à ce qui a été vécu à l’époque par ma famille et moi-même. Il est facile de comprendre aussi que je ne pouvais révéler l’ensemble de ce vécu à monsieur Lagarde, bien que celui-ci ait ressenti que je ne lui avais pas tout dit. – C’était trop tôt. Les années 1967 / 1968 ont été deux années où certains souvenirs sont dans le flou. Je confirme : qu’après la soirée mémorable pour moi, du mercredi 11 janvier 1967, j’ai dormi pendant quelques jours 18 heures sur 24. Que la lumière blanche intense pénétrait à l’intérieur de ma chambre où je perdais conscience. Et ensuite, que des " humanoïdes " s’affairaient autour de mon corps pour prélever des "composants humains" comme ils me l’ont dit plus tard. Cela a duré plusieurs mois…Et ensuite, leur manière d’opérer a changé. Un dialogue venant de leur part a été établi. Là, j’avais toute ma conscience. L’impression de flotter ou de ne plus avoir de corps ; mais dans aucun cas de figure, jamais de douleur, toujours de la politesse et de la prévenance. C’est là, que la personne que j’appellerai "le Guide" s’est présentée à moi en tant que : Explorateur d’étoiles. Que tous venaient d’une galaxie voisine. Que leurs connaissances scientifiques avaient 20.000 années d’avance sur la nôtre. Qu’une autre réalité (la leur) allait s’imbriquer dans la

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mienne si je le voulais, avec le moins de gêne possible, occupant les espaces vides. Puis nos rapports (toujours le contact établi par eux) se sont améliorés. Je les attendais dans ma chambre, en pleine possession de mes moyens psychiques et physiques. Le dialogue s’instaurait; échanges sur des sujets philosophiques, – alimentaires, – culturels, – politiques, – évolution humanitaire, – comportement – avenir de la planète,– ressources énergétiques – Entretien du corps physique avec une première approche du Yoga, et préparation à celui-ci. Des exercices physiques, des mouvements et des postures à pratiquer régulièrement tout au long de ma vie pour me maintenir en forme (J’ai commencé ces mouvements et exercices le 1er octobre 1968) Ils m’exposaient parfois certains détails de la vie sur une planète différente de la nôtre, se présentant comme explorateurs d’étoiles. Ils m’informaient sur la coexistence d’autres univers à travers le nôtre, non encore découverts par notre science terrestre, le respect et le droit de la vie des humains, et la non- propriété du sol (la planète appartient à tous et à personne en particulier) — l’obligation de chaque personne intelligente à aider celle qu’il l’est moins...etc… Ces contacts toujours établis par ces êtres, venus d’une terre étrangère, ont duré sept années avec des intervalles plus ou moins longs. Eux, que m’ont-ils fait, ou que m’ont-ils pris ? Je n’en sais rien, et je ne tiens pas tellement à le savoir. Si je leur ai rendu service, j’en suis heureux, eux aussi m’ont beaucoup apporté." En novembre 1969, LDLN avait reçu une lettre qui avait déclenché l’enquête de l’Aveyron. — Je ne me souviens pas d’avoir écrit à LDLN en 69, bien que le " Guide" m’ait dit en septembre de la même année, qu’il serait bon d’informer partiellement un organisme de recherche sur les Ovnis. Ensuite, pour éclaircir un deuxième point ; je ne me souviens pas de la date à laquelle j’ai été abonné à "Science & Vie", ce qui peut paraître curieux, je le conçois. Par contre, j’ai travaillé dans les travaux publics en tant que conducteur d’engins (pelles mécaniques), jusqu’à ce que je rentre à 186

l’hôpital de Rodez en tant qu’agent des services hospitaliers en 1977, pour devenir plus tard aide-soignant. L’année où je n’ai pas travaillé est 1969. Année blanche, mais particulièrement différente, où une rencontre riche en évolution personnelle, m’attendait. Robert L. Septembre 2005 Robert L, nous a fourni des documents sur ses états de service, ainsi qu’un relevé de carrière de la Sécurité Sociale montrant une activité nulle pour l’année 1969. Après la rencontre de notre témoin avec l’Ovni, et les nombreuses visites d’entités qu’il faut bien qualifier "d’extraterrestres", puisque qu’ils prétendent eux-mêmes venir d’une autre galaxie. Robert donc, notre témoin "choisi" par ces visiteurs, va subir une préparation de près de deux années qui va aboutir à une proposition de voyage. Une sorte de contrat pour un stage d’un an avec les visiteurs. Un engagement apparemment librement consenti par le candidat au "don" de matériel génétique destiné au peuplement d’une hypothétique et lointaine planète. Tout sera pris en charge par les visiteurs. Robert qui va avoir vingt-trois ans et peu d’avenir dans le milieu rural où il vit, estime ne rien avoir à perdre, et va accepter la proposition avec, il faut le dire, un certain courage et une bonne dose de témérité. Préparation de départ — Au cours de l’année 1968, vers le mois de septembre, les visiteurs m’ont demandé si j’accepterais de les accompagner en voyage pendant l’année suivante. Voyage qui ne comporterait aucun risque. Je serai pris dans le vaisseau (appelé machine par le "Guide"), au cours de la première semaine de l’année 1969, pour rentrer un peu avant la Noël de la même année. Il m’a demandé d’y réfléchir et d’en parler à mes parents ; ce que j’ai fait, uniquement à mon père. J’ai entrevu une possibilité d’évolution personnelle et de vivre quelques temps avec des gens différents de cette Terre. J’ai pesé le pour et le contre ; d’autant plus que le "Guide" m’avait assuré m’apporter toute la sécurité nécessaire et de pouvoir savoir ce qui se passait chez moi à la ferme (par l’image et le son) à Rouma187

gnac. D’autant que je n’avais vraiment aucune attache particulière qui pouvait me retenir, pas de copine. Et puis j’ai ressenti l’occasion extraordinaire qui m’était donnée. J’ai dit à ma mère et à ma grand-mère que j’irai à Paris travailler l’année 1969 et à mon père, que je partais avec les visiteurs. Il n’y a pas vu beaucoup d’inconvénients. J’ai toujours eu la liberté de décider. J’ai prévenu mon employeur, (aujourd’hui décédé) de ma démission pour la fin de l’année 1968, en lui disant que je partais à Paris. Comme j’étais jeune, il n’y a pas vu d’inconvénients. Au cours d’une dernière rencontre dans ma chambre en septembre, j’ai dit à mon ‘Guide’ que j’acceptais sa proposition. Il a paru très content et m’a dit de ne rien prendre comme bagages, car tout me serait fourni et que je ne manquerai de quoi que ce soit. Je devrai descendre au fond du pré le jour qu’il m’indiquerait, là où ‘l’obus’ arrivait, et de patienter jusqu’a ce que le vaisseau se soit éteint, et qu’une lumière jaune s’allume, celle-ci étant le signe que le champ magnétique de protection du vaisseau soit annulé. Entre temps, ils (les visiteurs) m’apprenaient les premières techniques d’approche du Yoga ; c’était passionnant. J’étais parfois un peu angoissé à certains moments en me disant « tu vas peut-être mourir », mais l’envie était plus forte. Le "Guide" m’avait dit de ne rien prendre comme vêtements, à part ceux que j’avais sur moi ; que je ne ramènerai aucune preuve de mon séjour avec eux. Qu’il valait mieux être discret pour la sécurité des uns et des autres. Qu’ils n’avaient pas encore été repérés, et qu’il ne fallait pas donner à qui que ce soit des preuves de leur existence. L’humanité n’étant pas encore prête. Petit à petit, au fil des jours, je me préparais mentalement à être en harmonie avec eux en attendant le jour du départ. On pourrait s’étonner de l’ambiance familiale ? Robert m’a fourni la réponse : C’était un milieu rural où l’on parle peu. Seul le travail de la ferme et les considérations matérielles comptaient. Chacun ses occupations et ses affaires. Pas de questions de détails personnels, ni de justifications à fournir. Robert était majeur et libre de faire ce qu’il voulait.

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Le Voyage en Inde - La Grotte — Au cours de notre dernière rencontre, où j’avais accepté de partir, mon "Guide" m’avait informé du lieu de destination dans une grotte en Inde près de la frontière avec la Chine. La date de départ était fixée pour le mardi de la première semaine de janvier 1969. (Le 7 janvier) J’ai donc passé Noël 68 à la maison. J’ai informé mon père que je partais avec mes amis, et à ma mère et ma grand-mère que je partais travailler à Paris. Que je n’aurai pas le temps de communiquer beaucoup, voir que je ne donnerai pas de mes nouvelles avant de revenir. Mon père savait que je ne communiquerai pas, mais que je serai en sécurité. A la date prévue, le soir vers 22 :30, je me dirige au fond du champ, là où ‘l’obus’ avait stationné, avec pour consigne de ne pas m’approcher du vaisseau tant qu’il ne serait pas éteint et que je monterai sur la passerelle uniquement quand je verrai la lumière jaune. Tout d’un coup, en arrivant dans le champ pour les attendre, j’ai eu peur de ne pas pouvoir respirer une fois dans la ‘machine’. (Le terme : machine était souvent utilisé par le ‘guide’) Peur injustifiée, car presque aussitôt, j’ai reçu un message télépathique de mon ‘guide’ pour me rassurer, me disant que je n’avais pas de souci à me faire ; que tout était prévu pour moi, et que ma sécurité était assurée. J’attendais depuis quelques minutes, lorsque j’ai vu arriver la "machine"... Robert s’en va, comme ça, seul à pied, un soir de janvier, à peine vêtu d’un pantalon, d’une chemise et d’un pull sur ses sousvêtements, sans bagages ni montre. Malgré la nuit, il trouve son chemin. Si son père était au courant de sa destination, sa mère et sa grand-mère auraient dû se poser des questions. Si Robert n’a pas eu à simuler un départ organisé pour Paris ; (nous sommes en pleine campagne loin de tout). Il faut envisager que les femmes avaient subi une inhibition qui les empêchait de poser des questions. Robert ne se souvient pas d’avoir eu des difficultés pour préparer son départ. On est ici dans la logique des enlèvements où les témoins de " l’abducté" peuvent être mis hors circuit de la réalité ordinaire.

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Nous sommes le mardi 7 janvier 1969. Robert prend le chemin qui sort de la ferme et se dirige dans le champ à quelques centaines de mètres en contrebas, à l’endroit où s’était posé l’obus. Renseignement pris auprès de météorologie locale entre Villefranche-de-Rouergue et La Fouillade pour cette soirée; la température était plutôt douce pour la saison. Nous avons une confirmation supplémentaire par monsieur Raymond Gibelin qui enregistrait les données météorologiques pour le compte de Météo-France depuis son domicile de Quins qui se situe à quelques 600 m d'altitude et à 25 km à l'est de Roumagnac pour ce même jour du départ de Robert. Température le matin : 3,8°, et de 7,5° le soir. Vent sud-est. Ciel nuageux avec averse de grêle à 17 heures. Nous remercions monsieur Gibelin pour cette importante précision, d'autant plus qu'il a été personnellement témoin d'une observation ovni publiée le 8-02-2002 par La Dépèche.fr "Il a vu un Ovni dans le ciel du Ségala" Aveyron : Raymond Gibelin, habitant à Quins, a vu, hier matin, une "boule rouge ou orange foncé" au-dessus de sa maison. — Je sortais pour vérifier qu'il n'y avait pas de verglas sur le chemin avant que ma petite fille n'aille à l'école. Et en regardant le ciel entre le hangar et la maison, j'ai vu cette boule rouge ou orange foncé avec une petite traînée derrière". Raymond Gibelin n'en revient toujours pas, alors qu'il décrit, ce jeudi, vers 14 heures, ce qu'il a vu le matin même. — C'était huit heures moins cinq. L'heure à laquelle je vais relever les données météorologiques, comme je le fais tous les jours depuis trente-neuf ans ", ajoute ce presque octogénaire résidant à Quins, membre du cercle des observateurs aveyronnais de Météo-France. Il explique même qu'il s'agit d'un véritable "coup de chance": " — D'habitude je sors par l'arrière de la maison pour aller jusqu'au poste et à la station météo, et je fais le tour pour entrer par la porte de devant. Or ce matin, j'ai inversé mon chemin. Un pur hasard qui m'a permis de voir cette chose bizarre."

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Car Raymond Gibelin est dans l'expectative. Il a véritablement vu quelque chose dans le ciel aveyronnais à cette heure où le soleil darde à peine ses rayons. Mais définir avec certitude ce qui a attiré son regard est une autre histoire. "Tout s'est passé en moins d'une seconde" Il s'agit sans conteste d'un objet volant non identifié (Ovni, dans le langage courant). Mais de là à penser qu'il s'agit d'une soucoupe volante, il y a un pas. L'idée l'a pourtant effleuré, que l'homme n'ose pas franchir. " Tout s'est passé très vite. Moins d'une seconde en fait. Cette chose se déplaçait dans le sens sud-est, sud-ouest, parallèlement au sol. Et je suis sûr que ce n'était pas une comète ou une étoile filante", assure-t-il d'un ton péremptoire. Raymond Gibelin a cependant prévenu les gendarmes de la brigade territoriale de Naucelle de ce phénomène toujours inexpliqué. Et c'est d'ailleurs lors de cette alerte qu'il a appris qu'un homme a vu la même chose, à peu près à la même heure, alors qu'il quittait Rodez. Mais pour ce témoin, il pourrait s'agir d'une météorite. Une version qui convient à "Monsieur Météo", même s'il attend d'en avoir la confirmation, ou l'infirmation officielle. Les militaires se doivent en effet d'ouvrir une enquête à la suite de cette affaire. Raymond Gibelin sera donc entendu dans les jours à venir par les gendarmes naucellois qui dresseront un procès-verbal. Lequel sera ensuite transmis au service d'étude des phénomènes rares atmosphériques (SEPRA) devenu GEIPAN en 2005, qui dépend du Centre National des Etudes Spatiales (CNES). Cette instance possède, en effet, une banque de données suffisamment importante pour pouvoir expliquer, scientifiquement, les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN) remarqués dans le ciel français. Et cet organisme mènera une enquête approfondie avant de la faire passer au comité des programmes scientifiques du CNES. Cette affaire de boule rouge, ou orange foncé, aperçue ce jeudi matin dans le ciel de Quins ne sera donc pas classée. Fin de citation de La Dépêche D.S

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Que faut-il comprendre de cette dernière phase ? Cette affaire de Quins, qui comporte deux témoins, dont un est particulièrement qualifié pour observer le ciel, ne serait donc pas classable ? Reprenons plutôt notre affaire, autrement intéressante, quand Robert arrive à son rendez-vous dans le champ près de la ferme, ce soir là…

L'embarquement Une lumière rouge apparaît au loin au-dessus de l’horizon et se rapproche rapidement. (Ici le témoin s’exprime) : " Le ciel s’est entrouvert". Il constate une modification de la voûte céleste où il peut voir les étoiles qui crèvent les nuages bas. L’environnement lui-même change. Les bruits ne sont plus les mêmes. Un appareil aérien apparaît brusquement du sud-est, traversant le ciel de gauche à droite en décrivant un large virage en arc de cercle. C’est une machine volante. Un objet plat, lumineux, rouge comme le fer chauffé, entouré d’un nuage jaune orangé. Il descend en se balançant légèrement dans un bruit de vibration, atterrit et se pose sans vraiment toucher le sol à quelque distance du témoin. Le vaisseau ressemble par sa forme, à celui qu’il a vu deux ans plus tôt, mais celui-ci est plus grand avec un seul dôme. Le diamètre est estimé à une vingtaine de mètres. Le spectacle est impressionnant. 192

Robert est inquiet. Apparaît une colonne de lumière jaune sous l’engin. Il peut maintenant s’approcher en toute sécurité. Une sorte de rampe d’accès avec trois marches se déplie sous l’appareil. Le jeune homme se présente dans la lumière et monte les marches. Une porte s’ouvre dans la paroi ; il rentre. Le "Guide" est là, qui l’attend, main tendue. C’est le même personnage que Robert a vu dans la chambre. Il rassure Robert : " Tout est prévu pour toi. Tous tes besoins essentiels sont prévus ". Il l’invite à s’asseoir dans un fauteuil confortable qui s’adapte parfaitement à son corps. Tout est calme dans l’appareil ! Rien ne bouge ! Pas de bruit ! — Tout s’est passé comme prévu. Je me suis approché de la machine. Je suis monté sur la passerelle, puis trois marches, un sas s’est ouvert en coulissant... Mon ‘Guide’ est apparu souriant, main tendue et m’a invité à m’asseoir sur un fauteuil très ergonomique. Ce que j’ai fait, pas du tout rassuré. La salle était arrondie en forme de voûte et bien éclairée par une lumière dont on ne voyait pas la source. La porte, ou plutôt le sas, s’est refermé et a complètement disparu dans la paroi. J’attendais le démarrage sans rien ressentir tellement le véhicule était stable. Au bout de quelques minutes, j’ai demandé au guide si nous ne partions pas ? Il m’a regardé et a souri, puis s’est tourné vers une partie du vaisseau où la paroi est devenue transparente. Il m’a dit : " Lève toi et regarde " — Je me suis levé et j’ai vu très bas, avec une impression de vertige, les lumières d’une ville dont j’ai pensé à tort ou à raison que c’était Marseille ? L’image était en relief et en couleurs. C’était vraiment extraordinaire ! Le Guide m’a dit que nous étions à environ 40.000 mètres d’altitude. Tout cela sans aucun bruit et dans une stabilité parfaite. Il y avait une certaine émotion de ma part. Nous étions seuls. Aucune parole n’a été échangée pendant le trajet, à part le ‘guide’ qui m’a dit que tout allait bien. Ces gens là se montraient sobres en discours, juste le nécessaire, comme les orientaux. Même pendant l’apprentissage du Yoga, J’avais droit à la prise de posture par l’exemple ; j’observais et j’essayais de faire pareil. Après environ une heure de voyage, le "Guide" m’a dit : «Nous sommes arrivés ». Un panneau s’est ouvert, et nous sommes descendus du véhicule.

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Le "Guide" m’a amené dans une sorte de chambre où il y avait un lit comme ceux que je connaissais ; des toilettes à côté comme nous les avons à l’heure actuelle, mais avec un matériau très doux, du papier wc, de l’eau sur un lavabo. Comme j’étais fatigué, le ‘Guide’ m’a suggéré d’aller au lit et que nous verrions la suite demain matin… — J’ai assez mal dormi, et me suis réveillé quelques heures plus tard. Le "Guide" m’a montré la salle où l’on mangeait. Il y avait une table en bois et sur la table un grand bol de café fumant et des fauteuils ergonomiques. Nous nous sommes assis sur son invitation et il a bu la même chose que moi. Après avoir déjeuné, je suis allé faire ma toilette dans la chambre où j’ai trouvé un rasoir mécanique du même style que celui que j’utilisais à la maison, disposé sur le lavabo avec une glace en face de moi. En continuité, il y avait aussi une douche." Nous aurions aimé avoir une description plus précise de la "chambre" attribuée à l’invité de ces mystérieux hôtes. Bien que Robert ait été traité avec certains égards, la chambre tient davantage de la cellule adaptée spécifiquement pour le recevoir. Dans la pièce sans fenêtre, les murs arrondis en voûte se confondent avec le plafond. Il n’y a pas d’angles vifs. Ils sont absolument lisses et faits d’une matière inconnue, comme du métal. L’éclairage qui semble se régler automatiquement, n’a pas de source visible. Tout est net et propre. Personne ne s’occupe du ménage. Le lit sera retrouvé chaque jour refait .On ne sait pas non plus comment sont éliminés les déchets, s’il y en a ? Tout parait programmé dans le moindre détail. Il est également rapporté que l’eau du lavabo n’avait pas besoin de savon pour nettoyer et que la lame du rasoir n’était jamais changée. On peut imaginer que cette civilisation a trouvé le moyen de faire agir l’esprit sur la matière ou de la faire répondre sur commande à la volonté pour créer des objets matériels utilitaires. Robert a été doté d’un vêtement semblable à ceux des hôtes extraterrestres. C’est une sorte de collant souple et fin d’une seule pièce sans poches, ouverte au cou, aux chevilles, et aux poignets, aux qualités extraordinaires d’élasticité. La matière indéfinissable de cette seconde peau, se distant à volonté et s’adapte parfaitement 194

au corps. La couleur aux reflets métallisés est variable et c’est un parfait isolant du froid et du chaud. Ce vêtement lui sera changé environ tous les quatre jours ; pas pour des raisons d’hygiène, (le vêtement ne se salissait pas) mais il avait besoin d’être vérifié et régénéré pour captage des rayons magnétiques. Des bottines très souples complètent l’habillement. Robert remarquera plus tard que les femmes portent quelquefois de longues robes aux couleurs changeantes, et les hommes de larges ceintures, dont il apprendra qu’elles peuvent servir à s’élever du sol par lévitation. — La toilette terminée, le "Guide" m’a présenté deux personnes féminines. La première, je l’appellerai la "Biologiste", car elle m’a dit qu’elle était médecin biologiste ; la deuxième s’est présentée comme anthropologue ou " Ethnologue". Ensuite, nous avons fait le tour d’une partie du propriétaire et un grand couloir, où à quelques mètres d’intervalle il y avait trois pièces assez grandes. Le " Guide" m’a dit de ne pas entrer dans ces espaces, car il y avait derrière l’une des champs électriques très importants, derrière la deuxième, des champs magnétiques énormes et, dans la troisième, je risquais des radiations. La "télévision" extraterrestre en relief 3D. — Nous sommes revenus dans ma chambre où un appareil semicirculaire était posé sur une table basse. Cela ressemblait à un grand écran gradué en noir avec des repères lumineux qui se déplaçaient à mesure de l’avance du temps, minutes, heures, jours, mois, années. Le temps passé devenait noir, et celui à venir était bleu. Le matériau qui le composait, semblait être du plastique dur. Je pouvais aussi voir chez moi des images en relief et en couleurs, sous différents angles : le hameau, la ferme, l’étable, l’intérieur de la maison, mes parents. Voir et entendre tout ce qui se disait comme si j’y étais. C’était un émerveillement. Du coup, je me suis senti moins dépaysé. Le Guide m’a appris à m’en servir. Il suffisait d’approcher les doigts des boutons pour que cela fonctionne.

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On a ici la description de ce que l’on peut désigner comme une télévision en couleurs et en relief. Il semblerait que cela soit un prélude à nos futures découvertes technologiques à venir. Les scènes se présentent avec un décalage horaire correspondant aux heures de repas habituels à la ferme, relativement compatibles avec le décalage horaire entre l’Inde et la France. Nous tenterons de développer plus loin cette étude du lieu possible de la grotte. Par vision sous différents angles, il faut comprendre dans tous les sens, à la manière d’un oiseau. C’est comme s'il y avait des caméras partout, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de la ferme. Les petites boules de lumière observées autour d’ovnis pourraient bien être des sortes de sondes faisant office de mouchards pouvant rapporter l’image et le son ainsi que d’autres renseignements. Robert a fait un croquis de l'appareil de "télévision" avec un écran qui n'est ni rond, ni carré, ni rectangle, mais plutôt en forme d'œil d'une soixantaine de centimètres de largeur. Dans la bordure arquée du bas de l'écran, se trouvaient alignés quatre boutons de commande. A gauche le bouton de Marche/Arrêt, ensuite le bouton de réglage permettant de voir la maison, la grange et la cour. Il suffisait de tourner le bouton comme sur un poste de radio pour accorder la vue sur la zone choisie. Robert précise qu'il pouvait voir l'intérieur de la maison avec les trois pièces du bas et les trois chambres de l'étage en coupe, comme si le mur de la maison n'existait pas, avec les personnes à l'intérieur. Il pouvait aussi voir les dépendances, la grange et la cour, avec une vue plongeante sur la ferme vue d'en haut, avec la maison du voisin M.Guibert. Il précise que les images étaient en couleur et en relief, en profondeur, à l'intérieur de l'écran. A droite, deux autres boutons qui ne servaient pas, le dernier en forme de Z. Au-dessus de l'écran, au milieu de la bordure en arc de cercle, se trouvait un petit "triangle de liaison", faisant vraisemblablement office d'antenne. Seul le son était de moins bonne qualité. Le "Guide" s'en était "excusé" et y avait remédié.

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La transmission était en temps réel avec le décalage horaire d'environ six heures dans les activités journalières. Le "Guide" lui avait dit aussi qu'une "sonde" avait été installée au sommet d'un grand chêne qui se trouvait en face de la fenêtre de sa chambre, coté Ouest. Rentré chez lui fin novembre 1969, Robert avait cherché la "sonde" qui devait se trouver dans le chêne. Mais l'arbre était si haut, et ne pouvant atteindre le sommet, il abandonna la recherche. La sélection des lieux fait plutôt penser à un système analogique, non digital, basé sur la recherche d'une résonance électromagnétique, comme nos premiers systèmes hertziens, présentant une forte "analogie" avec la recherche des stations en modulation d'amplitude (type ondes courtes). On se demande même si les premiers téléviseurs, dans les années 1950, n'avaient pas ce type de bouton qui nécessitait un accord. Tout laisse à penser que nos visiteurs auraient eu un souci de mimétisme de la technologie terrienne pour présenter à Robert un appareil dont les commandes se rapprochaient le plus de ce qu'il connaissait, alors que leur technologie leur permettait sans doute beaucoup mieux. Cela impliquerait que ce type d'appareil a été conçu pour Robert, ou plus simplement pour pouvoir aussi servir à regarder les émissions de TV des terriens. Ce qui serait très logique…!

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L’écran en relief 3D Similitude avec un autre appareil de télévision exotique (*) Un appareil semblable est décrit par un retraité qui peignait dans la campagne française en mars 1955. Il voit se poser une "soucoupe volante" d'où sortit une "femme" vêtue d'une combinaison de vol qui lui fit comprendre qu'elle avait établi dix contacts analogues avec 198

des personnes différentes. Elle revint ainsi sept fois rendre visite à notre témoin qui insistait pour le laisser entrer dans son appareil. Mais en vain…, jusqu'à leur dernière rencontre où son désir fut exaucé. La visiteuse, prudente, qui ne s'éloignait jamais de plus d'une dizaine de mètres de son appareil, l'invita enfin à pénétrer dans son astronef. Très ému, il remarqua d'abord une sorte de poste de pilotage en métal brillant, surmonté d'une plaque en demi-lune d'environ 1m,50 de rayon, sur laquelle apparaissaient des points lumineux reliés entre eux par des lignes sombres. Les parois de la cabine ainsi que le parquet étaient en métal. Sur la "demi-lune" transparente, se trouvaient trois gros boutons disposés en triangle, des commandes sans doute. Les "points" colorés, reliés entre eux par des lignes sombres, qui, par un effet de perspective, semblaient suspendus dans le vide ou en "profondeur", dans ou derrière la plaque transparente. Un "télescope" exotique, lui aussi Le même témoin qui avait sollicité l'enquêteur lui présenta un appareil bizarre… lui laissant entendre qu'il pourra le conserver, après lui avoir montré la manière de s'en servir…Devant l'enquêteur incrédule, notre retraité ouvrit alors une mallette et en retira une sorte de tube récepteur de télévision. C'est-à-dire un objet cylindro-conique, brillant comme l'aluminium poli, d'une longueur d'environ 45 cm et de 20 cm de diamètre dans la partie évasée en cône et de 6 à 8 cm de diamètre dans la partie cylindrique. L'enquêteur anonyme, en sa qualité de technicien, fut fortement intrigué lorsqu'il examina soigneusement l'appareil ; il le soupesa : environ 2,5 à 3 kg….. Il fut stupéfait quand il constata que le métal du cône se transformait en une sorte de verre ou en matière opalescente ! En d'autres termes, l'assemblage moléculaire et atomique du métal était modifié. Perdant son caractère de métal, il devenait " verre laiteux" comme un tube cathodique. Cet appareil était donc un instrument d'optique à l'extrémité cylindrique duquel s'ouvrait un oculaire qui procédait de la même manière; la structure du métal se changeait cette fois en une matière transparente comme du verre ! 199

Le technicien examina soigneusement ce qui aurait pu être les "bords" sans trouver aucun joint qui permettait une quelconque séparation des matières différentes. Ce que l'état de nos connaissances techniques ne permet pas de réaliser. Le témoin et l'enquêteur se rendirent ensuite sur une montagne pour tester l'appareil. Il suffisait de tourner la molette de la partie cylindrique pour obtenir un effet de "zoom" à grossissement variable, sans avoir à ajuster l'image, qui restait parfaitement nette. Toutefois, lorsque l'on déplaçait l'appareil pointé, par exemple, sur la cime d'un arbre pour en examiner le tronc, l'image du feuillage ne cédait la place à l'image du tronc qu'avec un certain retard de translation, amortissant le bougé de l'observation. Il faut noter que depuis cette époque, il existe des jumelles avec atténuation du "bougé" permettant une vision plus confortable particulièrement appréciées dans les cas de forts grossissements. Cet effet est également visible sur les caméras et les appareils photo numériques récents, équipés de stabilisateur optique destiné à la prise de vues sportives à déplacement rapide. L'instrument fut pointé sur le sommet d'une montagne distante de 17 km, où se trouvait une station de téléphérique. Sidéré, l'enquêteur vit non seulement la construction, mais distingua aussi parfaitement la roue métallique d'entraînement du câble du téléphérique. Surpris, il lut même le matricule en relief sur la roue et vit les taches de cambouis entre les chiffres. (Soit à titre comparatif : 1 million de fois la largeur d'un doigt de 1,7 cm vu à 17 Km). Il est évident que cette histoire invraisemblable rapportée par un écrivain de science-fiction suspect et controversé au sein même du milieu ufologique, avait de quoi surprendre par cette révélation qui fournissait une preuve de l'existence de visiteurs extraterrestres, par la description d'un objet qui n'était pas réalisable par nos technologies industrielles. L'affaire se termina mal, puisque le témoin et l'enquêteur disparurent de la circulation. Subirent-ils des interdictions, des pressions et des menaces pour les faire taire ? Toujours est-il que le contact fut rompu jusqu'au jour où un parent donna des nouvelles du témoin qui, après avoir été malade, avait reçu la visite de quatre hommes mystérieux qui s'entretinrent longuement avec lui. Quel fut cet entretien ? 200

Le technicien enquêteur ne put en apprendre davantage sur le sort du malheureux peintre retraité qui avait reçu en cadeau un appareil optique d'un autre monde. Il avait déménagé et refusait catégoriquement de donner son adresse. Il avait peur et se cachait. Cette "intervention" de quatre hommes mystérieux que l'on baptisera plus tard "men in black", ou hommes en noir, ressemble à des envoyés "d'ailleurs", qui viendraient en quelque sorte réparer une bévue. L'interdiction d'une preuve prématurée de l'existence extraterrestre. On peut imaginer que la visiteuse aurait commis un excès de zèle en donnant un objet qu'elle aurait dû garder pour ne pas laisser une preuve tangible de son passage. Tout cela peut faire partie d'un plan de mise en condition pour éviter une révélation brutale de l'existence d'autres mondes, qui viendrait bouleverser profondément l'équilibre fragile de nos sociétés terriennes. (*) Jimmy Guieu, "black out sur le soucoupes volantes"Ed. Fleuve Noir,1956. Page 218 La vie à l'intérieur de la "base" — Le temps passait très vite. L’heure du repas étant arrivée, nous sommes passés à table avec les deux autres dames. Nous avons mangé une assiette de céréales, blé et viande. Celle-ci était présentée en une boule ; il suffisait de l’écraser pour qu’elle se disloque en petites billes minuscules. Après le repas, le "Guide" et "l’Ethnologue" sont partis, et je me suis trouvé seul avec la "Biologiste". Nous avons de nouveau visité les lieux, et ensuite elle m’a fait une proposition concrète concernant le sujet de ma présence et du don de semence à laquelle je m’étais engagé. Ce sujet sera traité plus loin. Le soir, au crépuscule, nous sommes sortis de la grotte en prenant une sorte d’ascenseur, et nous nous sommes retrouvés sur une plateforme à l’air libre. Malgré le clair-obscur, j’ai pu remarquer que l’environnement était très accidenté avec de hautes montagnes et des pics quasiment inaccessibles. Nous sommes restés dehors une bonne heure, puis nous sommes rentrés par le même chemin. Une 201

petite balade au grand air était la bienvenue, à peu près tous les soirs. "

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Robert L. décrit la "grotte" comme une base construite à environ 1000 mètres de profondeur sur un piton rocheux dans une zone de montagnes abruptes inaccessible de tous les côtés et des vallées encaissées en contrebas. La nature sauvage paraît hostile et dangereuse. Quelques arbres autour et de la neige sur les sommets. La température y est supportable, et le climat tempéré malgré l’altitude. Sur un autre versant, un énorme rocher en surplomb, sous lequel se trouve un immense trou d’accès pour les vaisseaux. La base extraterrestre souterraine dont le témoin a pu voir trois étages, est entourée d’une triple ceinture d’isolement avec des points d’appui, qui la met à l’abri d’éventuels tremblements de terre prévisibles et de toute manière protégée par des champs spéciaux d'énergie. Il n’est pas exclu que la base fasse plus de trois étages. L’entrée et la sortie des engins, invisibles du ciel, se font par le dessous de la montagne, par une trajectoire en "col de cygne" dans un conduit en forme d’entonnoir qui débouche dans un immense "parking" souterrain où stationnent les vaisseaux. C’est par là que le vaisseau est entré avant d’arriver au lieu de séjour. Robert en voyait quelquefois entrer et sortir. Il estime le diamètre du conduit en col de cygne assez grand, car les vaisseaux qu’il a pu voir avaient un diamètre maximum de 30 mètres environ. Le départ des passagers est différent. Le vaisseau peut venir prendre les piétons sur la plateforme extérieure. Les passagers sont amenés par un ascenseur circulaire d’un type particulier. On entre dans la cabine par une porte coulissante. La porte d’accès est petite, environ 1,5 mètre de large. Elle s’ouvre et se ferme automatiquement. La cabine d’environ 2,5 mètres de haut, ne semble pas avoir de plafond. Elle coulisse dans la cage d’ascenseur comme un piston dans un cylindre. La montée s’effectue sans aucune sensation de déplacement. Arrivés en haut, au niveau de la plateforme, une trappe s’ouvre en coulissant latéralement à plat sur le sol. La cabine s’arrête au niveau de son plafond ouvert, et c’est le plancher qui continue à monter pour déboucher sur la plateforme extérieure. Une fois fermée, elle se confond avec l’herbe. On ne la voit plus du tout. Toutes ces cons203

tructions à l'aspect métallique sont lisses et ne laissent voir aucun mécanisme apparent. La réalisation est admirable (7). Il est aussi question d’un système de monte-charge pour les véhicules, qui débouche sur la plateforme de départ, pouvant servir également d’arrivée moins discrète pour les vaisseaux. Cela a été dit à Robert, mais il ne l’a pas constaté par lui-même. On peut imaginer un système élévateur, comme il en existe sur les porte-avions. (7) La même remarque avait été faite par Michel G, témoin de Seine et Marne en 1961 devant la porte de l’Ovni où il n’est pas entré. Il admire la qualité de la fabrication, faite d’une matière qui semble vivante qu’il n’ose pas toucher (LDLN n°379, page 35) On peut entendre et voir plus bas, au fond, une cascade qui doit alimenter la base en eau. Cette base de haute technologie et d’un grand confort, est superbement organisée. Il y règne une atmosphère d’ordre et de discipline. Tout semble être prévu dans le moindre détail. Robert ignore depuis quand les étrangers sont installés dans cet endroit. Il y a des couloirs, des salles bien éclairées et des hangars pour les vaisseaux de différentes tailles où s’active du personnel d’entretien. Il croise diverses personnes qui le saluent courtoisement sans prêter d’attention particulière à sa présence. Robert peut aller librement partout, accompagné, ou quelquefois seul, sauf dans certaines zones dont il a été averti d’éviter d'y entrer. Il se risquera pourtant un jour à braver l’interdit. Il sera une fois empêché d’avancer par une barrière invisible. Un champ de force entravant, qu’il compare à une sorte de mélasse engluant ses mouvements, et dont il aura les plus grandes difficultés à s’extraire. Plus il enfonçait sa main, plus il avait du mal à l'enlever. L’expérience hasardeuse ne sera pas renouvelée. Des recherches ont été menées pour situer l’endroit où pourrait se trouver cette mystérieuse grotte. La zone retenue sur la carte se trouverait dans cette partie du Ladakh, limite entre l’Inde et la Chine, dans les montagnes de la chaîne de l’Himalaya. Le territoire est vaste et la recherche difficile. Nous manquons de repères. 204

Des rumeurs vivement démenties faisant état d’une intense activité d’ovnis ont été rapportées. Les militaires indiens et chinois auraient interdit une zone qui serait sous haute surveillance. Les gens de cette région signaleraient percevoir régulièrement de grands et petits ovnis. Les gouvernements de ces deux pays s’efforceraient de minimiser et d’étouffer l’affaire. Sous toutes réserves, la source : India Dailly 2004 a publié trois articles sur le sujet : 1 – Rumeurs d’une base Ovnis du côté Indien de la frontière Chinoise L’armée indienne et la population locale installées dans la région Tarai de l’Himalaya (du coté indien) signalent une activité très inhabituelle, ainsi que de nombreuses apparitions diurnes d’ovnis. Certains pilotes d’hélicoptères se plaignent au sujet d’un système de brouillage perfectionné. Un jeune Népalais a produit un dessin décrivant ce qui semble bien être un vaisseau extraterrestre en vol aperçu alors qu’il jouait avec plusieurs amis. Les garçons rapportent que ces véhicules ne faisaient aucun bruit, pouvaient décoller verticalement, flotter sans subir les effets de la pesanteur et même disparaître soudainement. Certains pilotes de l’Armée de l’Air Indienne ont discrètement révélé avoir observé d’étranges objets en vol près de l’Himalaya, aux alentours de la frontière chinoise. Un moine tibétain en Inde a récemment déclaré que ces phénomènes ont commencé après l’essai nucléaire indien en 1998, et que depuis, le nombre d’apparitions s’est encore accru. Selon quelques scientifiques de la Geological Survey of India, des ovnis et des créatures étranges ont régulièrement visité une zone spécifique de 100 km2 pendant ces derniers mois. Le secteur nord de l’Himalaya appelé Prades s’avère être le terrain d’apparitions très spécifiques. Une rumeur circule parmi la population locale, selon laquelle « Ils débarqueront » dans les environs dans les 7 prochaines années. Or, de nombreux ufologues indiquent qu’en 2012, des êtres venant de la constellation K-9 débarqueront sur la Terre et se feront alors

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connaître. Est-ce donc la dernière phase du débarquement prédit par les Mayas, plus de mille ans auparavant ? Une chose est sûre, on a ordonné au gouvernement et à l’armée indiens de rester discrets. Les militaires échangent sur le sujet à huis clos et persistent à exposer qu’ils ne peuvent rien dire de plus, invoquant la sécurité nationale. Mais au moins l’un d’entre eux est sorti de la réserve et a annoncé qu’il s’agissait certainement d’ovnis. Tout indique qu’une base d’atterrissage est en construction dans la roche dure de l’Himalaya. Le site choisi est un terrain difficile situé dans la «zone neutre » entre l’Inde et la Chine. Il se passe un autre fait intéressant : dans ce secteur, une augmentation des activités militaires indiennes et chinoises assez considérable pour qu’en d’autres circonstances, on en déduise que les deux pays y sont en guerre. Les gens dans cette région signalent percevoir régulièrement de grands et de petits ovnis. Les armées indiennes et chinoises prétendent qu’il s’agit de véhicules espions. A l’ISRO, (Indian Space Research Organisation) on dit tout bas que ces ovnis sont en train de concevoir et de construire un site d’atterrissage avec l’aide des gouvernements indien et chinois. (Source : India Daily, octobre 2004, http://www.indiadaily.com/editorial/10-09-04.asp) 2 – Les agences Indiennes et Chinoises de l’espace restent discrètes au sujet de récentes rencontres avec des Ovnis Dernièrement, l’espace aérien indien a été le théâtre de nombreuses apparitions d’ovnis. D’après quelques fonctionnaires de l’ISRO qui restent publiquement réservés, l’excitation à ce propos n’est pas justifiée. Mais nombre d’entre eux insinuent qu’en 2012, il y aura des atterrissages officiels dans 6 pays autour du monde et que l’Inde en fait partie. Il apparaît que les ovnis exécutent essentiellement des missions de reconnaissance dans le but d’établir le contact avec le gouvernement et l’armée indienne. Il serait ainsi enseigné à l’Inde la façon de mieux appréhender les technologies nucléaires, de l’espace, ainsi que dans d’autres domaines de pointe.

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Apparemment, l’Inde va pouvoir tirer profit de ces récentes rencontres. L’un des ingénieurs de l’ISRO s’est récemment exprimé sur le projet secret le plus abouti de l’Inde portant sur les systèmes de propulsion anti-gravité ainsi que du fait que quelques scientifiques sont en train d’étudier cette technologie de pointe sous une forme globale. Sollicité sur ce qu’il entendait réellement par forme « globale », sa réponse se référa à des technologies déjà opérationnelles développées plus par l’intégration et la mise en œuvre que par un processus de recherche et de créativité. Par ailleurs, le personnel de l’armée de l’Air Indienne a également fait état de programmes intéressants en cours à l’Hindoustan Aeronautics Limited, première organisation indienne pour la recherche, le développement et la production avionique. Trois de ces programmes impliquent la propulsion antigravité pour la fabrication de vaisseaux. Un autre tout aussi intéressant est celui sur le mécanisme de la technologie furtive pour rendre les objets de vol invisibles même pour l’œil. S’il est vrai qu’ingénieurs et techniciens de l’ISRO ont été postés dans différents endroits de l’Himalaya et opèrent près de la frontière Indo-Chinoise, cela ne signifie pas qu’ils y ont aménagé un chantier de lancement de vaisseau spatial. Dans ce cas, qu’y installent-ils ? Curieusement, selon certaines sources, la CNSA (China National Space Administration) a aussi entrepris des activités semblables sur l’autre versant de l’Himalaya. Or, la Chine fait aussi partie de la liste de 6 pays où de tels atterrissages sont annoncés pour 2012. Pour certaines raisons, à l’instar des USA ou de la Russie, la Chine fait également machine arrière dans ses projets d’exploration lunaire. A Beijing (Pékin), au sein de quelques cercles intimes du gouvernement, une rumeur circule selon laquelle « on a ordonné » à la Chine d’abandonner tout voyage dans l’espace au-delà de 100 milles (160 kilomètres) de la terre d’ici 2012. (Source : India Daily, & novembre 2004) 3 – Preuves supplémentaires de contacts extraterrestres avec l’armée et le gouvernement Indien

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Subhra Jain, une reporter indépendante à New Delhi, y a rencontré par hasard un militaire indien au grade élevé dans une boîte de nuit. Ce qu’elle allait découvrir lors de cet entretien a de quoi chambouler notre vision du monde. Selon elle, des extraterrestres ont visité l’Inde et le reste du monde pendant des milliers d’années. Récemment, la plupart des puissances de la planète ont été officiellement contactées. L’Inde n’y fait pas exception. «Ils entrent toujours en contact au moyen des stations radar au sol de l’armée» rapporte-t-elle. L’Himalaya indien et la frontière chinoise du Ladakh furent le premier théâtre de leurs récentes prises de contact. Ils cherchent à enseigner à l’Inde les lois et les règles de l’Univers multidimensionnel. L’Inde programme une expédition inhabitée sur la Lune, et plus tard, une autre sur Mars. On a indiqué à l’ISRO "ce qu’il faut faire et ne faut pas faire ". A une semaine près, un commandant de vol de l’Armée de l’Air Indienne, à peine retraité, donna une conférence sur le sujet de son choix aux camarades de classe de son plus jeune fils, dans leur école au Bangalore. Devinez quel thème il choisit : en plein dans le mille ! C’était la base souterraine d’atterrissage pour ovnis au Ladakh. Il engagea l’exposé en traitant du développement des nouvelles technologies et des nouveaux accomplissements dans l’espace. Les élèves l’ont fixé du regard et l’ont interrogé sur les différents aspects et la provenance de cette nouvelle technologie. Puis ils commencèrent à l’interpeller, comme s’il était en train de plaisanter, mais il répondit en fournissant des descriptions détaillées de la base d’atterrissage. A Leh, au Ladakh, d’après Tsering Spalzang, un haut fonctionnaire, toutes les activités paranormales se passent au vu et au su de l’armée indienne. Il y a des zones qu’elles interdisent pour des raisons de sécurité. La vallée du Ladakh est hautement sécurisée par le gouvernement indien. C’est un secteur délicat et personne n’y est admis, que ce soit du coté indien ou du coté chinois. Le terrain est tel qu’il est impossible d’apercevoir les constructions souterraines cachées sous les montagnes massives du cœur de l’Himalaya

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Un porte-parole du ministère du pétrole indien, récemment enquit sur le prix élevé du pétrole a indiqué que l’inde exploite des sources d’énergie alternatives grâce aux technologies de pointe. Questionné au sujet des dites technologies, il a mis hâtivement fin à la conférence de presse déclarant que ce sont des informations classées secrètes. D’après certaines rumeurs à New Delhi, les ovnis et les extraterrestres ont officiellement pris contact avec le gouvernement indien. Au début, ce dernier a été un peu dérouté, ne sachant pas comment réagir. Plus tard, les choses se calmèrent et il semble qu’il ait maintenant compris que ces extraterrestres sont amicaux. Kargil et Ladakh sont des points chauds au Cachemire qui verront probablement le premier échange nucléaire, si jamais cela arrive. Trois nations s’y affronteront, chacune disposant de la puissance nucléaire : L’Inde, la Chine et le Pakistan. En 1999, le Pakistan et l’Inde se sont affrontés lors d’une escalade qui aurait pu aboutir à une guerre nucléaire à Kargil. Sur l’insistance de Bill Clinton, le Président des Etats-Unis à l’époque, le Pakistan se défila au dernier moment, permettant d’éviter le pire de justesse. Depuis, d’après les résidents locaux et les militaires indiens, ce secteur a connu un maximum d’apparitions d’ovnis et de signes de présence extraterrestre. (Source India Daily, 19 décembre 2004) Des informations confidentielles dont je ne peux citer la source, feraient état que cette zone sensible, déjà sous haute surveillance par nos satellites français, pour des raisons politiques, et stratégiques, serait également l'objet de curiosité d’observations concernant les Ovnis. Le site : http://newsoftomorrow.org/ « Chine, Inde, bases souterraines et OVNIs » donne des informations et des cartes. Si ces éléments apportent des informations qui vont dans le sens des révélations de notre témoin Robert L; il nous faudrait d’autres preuves de l’existence de cette base souterraine ET.

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28 août 2011. Incroyable, la Chine et l'Inde révèlent ensemble : L'existence d'une base secrète OVNIS dans l'Himalaya Réunion de crise le 22 septembre 2011 – BANGALORE, INDE - Les autorités indiennes et chinoises ont confirmé l'existence d'une base souterraine OVNI dans l'Himalaya. La Kongka est une crête dans l'Himalaya à la frontière entre l’Inde et la Chine. Elle est contestée au Ladakh. La partie nord de la Chine est connue sous le nom de l'Aksai et la partie sud-ouest indienne comme le Ladakh. C'est là que l'armée indienne et chinoise se sont battues dans une guerre majeure en 1962. La région est une des zones les moins accessibles dans le monde et par voie d'accord, les deux pays ne patrouillent pas sur cette partie de la frontière. Une base OVNI Selon les témoignages des habitants des cotés indien comme chinois, c'est d'ici, d'une base régulière, qu'ils ont vu sortir des ovnis. Selon plusieurs sources sur place, les bases souterraines d'OVNI sont légion dans la région, et les gouvernements indien et chinois le savent depuis très longtemps. Incroyable ! La Chine et l'Inde ont publiquement confirmé leur existence. "L'Inde a trouvé une base active d'OVNIS dans l'Himalaya. Nous travaillons avec la Chine et l'ONU pour discuter de la façon de traiter cette incursion étrangère ", a déclaré le ministre indien de la Défense, AK Antony. "Nous ne voulons pas que nos populations soient alarmées. Nous sommes confiants que nous pouvons contenir cette menace d'une culture étrangère. " L’expert en UFO, le Dr John Malley, du Groupe d'experts des Nations Unies sur les Extraterrestres, a pu visiter le site (avec Frank lac de WWN) et a confirmé que les vaisseaux spatiaux observés entrant et sortant de la base viennent de la Planète Gootan. "Les vaisseaux spatiaux avaient une lumière violette émanant du fond de leur navire, et des marques distinctes sur la face inférieure. Ceci est un

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navire Gootan classique. Il ne s'agit pas, cependant, d’un de leurs navires de guerre. " Dr Malley a fait le tour du monde, parlant aux différents gouvernements de l'invasion extraterrestre en cours (ce qui qu’il pense durer jusqu'en décembre 2015). Il leur a proposé leur aide sur la meilleure façon d'affronter les aliens. «Nous devons nous comporter d'une manière appropriée lorsqu'il s'agit des Gootans, sinon, nous sommes condamnés », a déclaré Malley. Pourquoi l'Inde communique les informations maintenant ? Ils n'avaient pas le choix. Récemment, certains pèlerins hindous en route vers le Mont Kailash ont vu d'étranges lumières dans le ciel. Les guides locaux disent alors que cela n’a rien de nouveau, que le phénomène est normal dans cette zone frontalière. Les pèlerins ont d'abord contournés les postes de garde chinois, sans succès, sur ce, ils ont ensuite décidé de passer du côté indien, mais quand ils ont essayé d'approcher le site, la patrouille frontalière indienne a également interdit l'accès, malgré leur permis de voyager entre les deux pays. Un des pèlerins (Sukhbir Siwach) est un écrivain pour le Times of India (le plus grand journal en langue anglaise en Inde) et il avait prévu un exposé sur le cover-up de la base alien par l'Inde. Le gouvernement a été incapable de l'arrêter (un écrivain courageux) - de sorte que le gouvernement indien rend aujourd’hui public l'information. WWN a examiné le site avec le Dr Malley. Les habitants de Aeras commencent à rire quand ils sont interrogés sur ces observations d'OVNI. Selon eux la présence extra-terrestre est bien connue et est en profondeur dans le sol. Ils croient que les gouvernements indien et chinois dissimulent leur existence pour quelque raison. Mais aujourd’hui, les habitants de cette zone frontalière sont heureux de savoir que l’Inde et la Chine ont révélé la base OVNI au monde entier. 211

Pourquoi ne l’ont-ils pas signalé à la presse internationale ? La zone où la base d'OVNI est située, entre la plaque Eurasienne et la plaque indienne a créé des frontières de plaques convergentes, où l’une plaque plonge sous l’autre. C’est-à-dire qu’on est présence de l'un des rares endroits dans le monde où la profondeur de la croûte terrestre est deux fois plus épaisse ! L'inverse est constaté dans les points chauds comme sous le parc National de Yellowstone, aux Etats-Unis, là, la croûte y est en l’occurrence très mince. Parfait pour les vaisseaux spatiaux extraterrestres. Le Groupe d'experts des Nations Unies sur les Extraterrestres a convoqué une réunion d'urgence pour le 22 septembre 2011 afin de traiter du problème de la base d'ovnis. Espérons qu'ils viennent avec une solution pacifique pour faire face aux Gootans. Source: Article du 25 août 2011 Weekly World News Etrangement la NASA et le Vatican organisent conjointement une conférence de presse entre le 11 et le 15 septembre 2011, une semaine simplement avant la réunion de crise sur la situation dans l’Himalaya ! Il semblerait bien que cette fin d’année 2011 reste dans l’Histoire de l’Humanité comme étant la Grande révélation au monde de l’existence d’une intelligence extraterrestre. www.wikistrike.com/article-incroyable-la chine-et l-inde-revelent La "biologiste" — Dès les premiers jours dans la Grotte, le "Guide" m’avait dit que je serai pris en charge par la "Biologiste». Elle m’informerait de ce qu’elle attendait de moi. Elle est venue dans mon espace de vie. Une très jolie dame, mince, grande, environ deux mètres. Le visage souriant, les yeux bridés comme les orientaux. Elle m’a demandé assez rapidement si je voulais participer à un programme de peuplement d’une planète qui devenait habitable, et prête à recevoir des êtres vivants semblables à nous, les humains de la terre ?

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Sans me laisser le temps de répondre, elle a enchaîné en me disant que pour moi cela consistera à m’allonger sur une table, et à recueillir mon sperme par masturbation et qu’elle s’en chargerait. Les séances auraient lieu une fois tous les deux jours. Cela pour la durée de mon séjour à la grotte. J’ai réfléchi à sa proposition – (Pas de vie sexuelle sans cela) et j’ai accepté. Elle est donc venue le lendemain dans mon espace de vie environnemental avec un tube spécial en verre, ou je ne sais pas, mais en tout cas transparent. Elle a recueilli ma semence dans le tube, puis est repartie aussitôt dans son labo pour "traiter le matériau", me disait-elle. Au cours de ces séances, elle enlevait parfois sa tunique pour faciliter la tâche, et j’ai pu constater que son corps nu était comme celui des femmes de notre planète. Une fois, au bout de quelques mois, je lui ai proposé d’avoir un rapport normal. Ce qu’elle a refusé catégoriquement, en me disant avec un regard désapprobateur, que ce qu’elle faisait avec moi était une mission importante pour une nouvelle race humaine. L’air de me dire qu’elle n’était pas là pour son plaisir, mais pour une mission. La "Biologiste", et le peu de personnes que j’ai pu côtoyer dans la grotte, avaient une grande maîtrise de leurs sentiments. Ils avaient un contrôle d’eux-mêmes extraordinaire. Jamais un mot plus haut que l’autre. Tout était programmé à l’avance. Ils ne semblaient jamais surpris. Et avec cela, gentillesse, politesse, courtoisie étaient toujours de mise. La mission, le travail, la culture. L’évolution personnelle et collective était pour eux le plus important. Il y avait peu de place pour l’amusement. J’ai tout de même réussi à la comprendre un peu, car elle s’occupait bien de moi. Nous nous promenions souvent dans les couloirs de la grotte. Elle lisait parfois avec moi la revue "Science et Vie" et m’expliquait des thèses que je ne comprenais pas .Elle n’insistait pas. Cela me mettait mal à l’aise, face à cette personne possédant un si grand savoir. Elle me disait de ne pas m’en faire, (de soucis) car j’avais toute ma vie pour avancer, et beaucoup plus encore. Elle

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me disait, et mon "Guide" aussi, que la mort n’existait pas. Uniquement un passage difficile pour nous humains. Elle me disait que nous avions des corps physiques merveilleux et très complets, que nous abîmions tous les jours par notre ignorance de ses besoins fondamentaux, par nos excès alimentaires, médicamenteux et que nous ne savions même pas les faire fonctionner correctement. C’est pour cela que leur hiérarchie leur avait ordonné pour moi, en compensation, de m’apprendre les techniques du Yoga afin que je puisse avoir une vie sans problèmes de santé et équilibrée. Le Yoga étant la méthode la plus efficace pour maintenir la grande souplesse du corps et de l’esprit. Qu’eux-mêmes le pratiquaient assidûment.

La vie… L’Ambiance… Les Visiteurs… Considérations sur notre civilisation. — Il est difficile pour nous occidentaux qui avons toujours la manie de parler, de vouloir tout juger selon nos critères souvent incomplets, de critiquer sans avoir toutes les données du sujet et bien souvent sans avoir analysé de manière neutre et objective tous les tenants et les aboutissants. La manière d’apprendre aux autres, et plus particulièrement à moimême le Yoga était la démonstration pratique de la prise de posture. Cela dans le silence le plus complet. Autrement dit, selon mon Guide : celui qui veut apprendre quelque chose à son voisin doit d’abord connaître son sujet avec ses avantages et encore plus, ses inconvénients, de manière à ne pas conduire son élève dans une impasse ; voir plus grave encore ! Autrement dit : chacun doit et a le devoir d’acquérir une expérience de vie dans plusieurs domaines de compétence et devenir un professionnel. Chacun a aussi le devoir d’aider celle, ou celui qui est plus faible, moins dégourdi, ou plus en retard. Ce n’est que de cette manière que l’on arrive à faire avancer un peuple rapidement. — Nous avons aussi beaucoup discuté sur différents sujets. Mon Guide me disait que :

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Les conditions climatiques allaient changer progressivement. Que la planète allait se réchauffer dans les années à venir. Que l’axe de la terre basculerait, et que le Pôle Nord changerait, amenant des modifications de climat dans certains pays, sans préciser lesquels. Il me disait que notre façon de faire et de concevoir les pays modernes avec une organisation économique axée sur d’énormes gaspillages de matière première et d’énergie ne pourrait durer que très peu d’années. Que nous serions obligés par la force des choses de changer de fond en comble nos organisations. Au sujet de nos organisations politiques sur " La dualité démocratique", où une partie de nos élus passaient leur temps à critiquer ce que faisait l’autre, devra être abandonnée un jour ou l’autre pour passer dans : L’Unité Mondiale de construction et d’évolution positive pour le bien-être de la Terre. Conseils de vie physique et mentale. — Mon Guide, ainsi d’ailleurs que la Biologiste me donnaient des conseils pour que ma vie soit le plus près possible de l’ordre de l’Univers et du respect des lois de la nature. Au niveau de l’alimentation : ne manger que ce qui est nécessaire aux besoins du corps. Manger de tout, mais en quantité modérée. Boire de l’eau, un peu de jus de fruits. Que le repas comporte au moins la moitié de céréales : Riz complet, blé, orge, avoine, maïs avec une grande partie de légumes, un peu de viande, un peu de fruits, mais pas trop, un peu de vin, mais du meilleur (le moins acide possible). Eviter les repas trop copieux qui encrassent l’organisme. Eviter les musiques fortes qui perturbent l’équilibre psychologique. Eviter les comportements violents qui dégradent l’esprit.

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Eviter de fumer ; ce qui détruit le cerveau et fragilise le système osseux. Eviter tout comportement dicté par l’émotion qui rend partial, non objectif. Avoir toujours, et en toutes circonstances, un comportement modéré. Rechercher toujours la vérité sur tout. Se montrer ouvert à tout ce qui est nouveau en analysant ce que cette nouveauté peut apporter de bien ou de mal. Chaque nouveau jour devant être utilisé par moi pour acquérir des connaissances nouvelles, enrichir l’expérience de vie, la qualification. Etre très exigeant pour moi-même tout en respectant à priori les idées des autres. Si celles-ci ne sont pas bonnes, les combattre tout en respectant la personne en lui démontrant qu’elle a tort. S’adapter aux différentes situations qui peuvent se présenter au fil des jours. Respect de la hiérarchie. Aider les autres à trouver leur propre voie. Avoir toujours à l’esprit une conduite économique. Préserver la nature et économiser les ressources terrestres. Conseils d’hygiène. — Se laver à l’eau et au savon tous les jours. Eviter les bains prolongés qui ramollissent le corps. Faire de l’exercice physique quotidiennement, avec un temps d’effort soutenu. Marche, vélo, danse, arts martiaux ; dans un esprit d’évolution et non dans un esprit de compétition. Bien sur pour moi, pratiquer une heure de Yoga tous les deux jours, ainsi que des exercices spéciaux appris (technique de récupération rapide). Aller aux toilettes au moins une fois par jour (le matin en se levant), y rester un bon quart d’heure afin de bien vider l’intérieur et éviter les putréfactions. Sauter un repas, au besoin, si nécessaire. Eviter les comportements négatifs : les critiques, les négations. Les remplacer par l’analyse de ce qui ne va pas, et mettre en œuvre des dispositions pour faire évoluer la situation dans le bon sens. Avoir toujours à l’esprit que tout ce qui se passe dans l’univers est enregistré dans l’énergie et qu’il est possible de tout voir dans les moindres détails : 216

Les évènements, grands ou petits, tous les actes et comportements faits par chaque créature humaine ou non, quel que soit l’univers ou la planète où elle vit. Commentaires du témoin, Robert L. — On peut voir aujourd’hui certaines discussions être à l’ordre du jour : pollution, économie d’énergie, attitudes comportementales négatives, et voir que l’homme de la Terre s’éloigne de plus en plus de la sagesse, de l’ordre de l’univers. La planète devient ingouvernable. Son équilibre climatique, sanitaire, social, économique est en jeu. Il est grand temps d’y remédier par des réformes planétaires touchant tous les domaines de ce qui est vivant, comme de ce qui ne l’est pas. Sinon notre planète deviendra instable, imprévisible, catastrophique et finira par perturber l’économie et le rythme de vie des terriens où personne ne se sentira plus en sécurité. L’ambiance. — Il régnait à l’intérieur de la grotte une ambiance de paix, de douceur, d’harmonie. Les occupants donnaient l’impression d’une grande sérénité. Ils avaient l’air de savoir à l’avance ce qui allait se passer. Connaissance des évènements. Chacun savait ce qu’il avait à faire. Mon Guide parlait souvent de l’ordre et de la discipline. D’après lui, tout devait être discuté, ensuite décidé, et à partir de ce moment chacun devait se plier à la décision prise. Les dirigeants devaient accompagner et faire un suivi dans le temps, afin de voir si les décisions étaient vraiment bonnes. Les "Visiteurs" et la réunion. Après ces déclarations d’ordre politique et philosophique et le constat sur l’état de notre condition de terriens; qui "vu d’en haut" par un observateur extérieur à nous, ne manque pas de fondement ni de vérité, aussi dure soit-elle; Robert va être le témoin d’une réunion de travail avec des visiteurs venus de très loin, du fin fond de notre galaxie, ou bien d’une autre… ?

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Les conditions d’arrivée extraordinaires de ces visiteurs et le spectacle qui va lui être offert, pourraient être sortis d’un récit, ou d’un film de science fiction – Que l’on en juge ! — Un jour, la Biologiste me dit qu’il y allait avoir sous peu une réunion importante à la grotte où des gens de très loin, d’autres systèmes solaires, viendraient. On était devenu un peu en sympathie tous les deux… ; enfin avec le recul je me dis qu’elle n’avait pas du tout sympathisé, mais bon… Elle avait envie que j’assiste de manière passive comme observateur à cette réunion et qu’elle allait en parler à son supérieur : Mon "Guide". Celui-ci n’y tenait pas trop, mais il finit par accepter avec l’assurance que je n’interviendrai d’aucune manière, sans exclamations ni aucune question de ma part. Etant assurée de ma passivité, le jour venu, la "Biologiste" vint me chercher pour nous rendre dans une grande pièce que je ne connaissais pas. Il n’y avait aucune lampe nulle part et pourtant c’était bien éclairé par une lumière blanche. C’était très agréable, on se sentait bien à l’aise. La pièce était ovale comme la grande table autour de laquelle étaient disposés ces mêmes fauteuils particuliers aux formes très ergonomiques. Il n’y avait encore personne d’arrivé. Je m’assis sur un fauteuil en retrait, avec la "Biologiste" à côté de moi. Soudain, d’un coup, apparut un premier personnage à côté d’un siège et il s’assit. D’autres arrivèrent de la même manière et s’assirent autour de la table. Alors là, Il y en avait des grands et des petits. Des gens de couleurs différentes. Des gens qui avaient la peau noire et d’autres qui avaient les yeux bridés comme les chinois. Ils se regardaient sans rien dire... Je crois qu’ils se comprenaient par transmission de pensée. Il y en avait qui parlaient dans des langues inconnues que je ne comprenais pas. Voilà que soudain apparurent au-dessus, au milieu de la table, des images en relief en trois dimensions. Des planètes, des soleils, des vaisseaux spatiaux étaient représentés. On se serait cru à l’intérieur de l’espace. C’était magnifique, en mouvement. Parfois les gens en réunion parlaient avec ceux apparaissant à l’intérieur des images. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Un moment donné il y avait une planète avec au moins trois soleils qui tournaient autour. 218

Alors la Biologiste, de temps en temps me disait un mot : — Tu vois l’univers, tu vois, il est fabuleux. A la fin de la réunion, toutes les personnes se sont levées et se sont littéralement évaporées. Ils ont disparu comme ils étaient venus. Nous sommes ressortis avec la Biologiste, mais elle ne m’a rien dit. Une réunion à laquelle je n’ai rien compris. " Les "Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne" J’ai invité Robert à se rendre aux Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne en octobre 2005 où je pouvais lui présenter d’autres "contactés" comme Michel G. dont les facultés de perceptions paranormales pourraient éventuellement apporter certaines vérifications sur son état physique. Robert m’avait confié qu’il soupçonnait posséder un corps étranger dans le dos : un "implant" qu’il avait ressenti en 1971, dont tout porte à croire qu’il soit d’origine extraterrestre. Michel G. se proposait de confirmer la trace de cet implant par la simple imposition de ses mains. C’est ce que l’on va étudier plus loin… Robert, qui est devenu notre ami, m’avait accordé sa confiance et avait accepté l’invitation avec joie. Nos souhaits allaient être comblés au-delà de nos espérances et je dirais même avec une certaine facilité qui dépasse l'imagination. J’avais prévu de présenter Robert L., et Michel G., (un autre cas dont le témoignage de ses rencontres n’avait pas encore été publié), à quelques ufologues confirmés dans les cas "d’abduction". Cela n’a pas été possible dans le cadre des colloques et conférences de ces spécialistes de l’ufologie. De toute façon, ces témoignages de haute étrangeté de caractère paranormal, peu ou pas connus, méritaient des investigations plus complètes et élaborées. Ces rencontres de Châlons ont permis de découvrir d’autres témoins et de confirmer, selon Michel G., qu’ils sont tous porteurs d’implants. Ce qui accréditerait l’hypothèse d’une intervention E.T.

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Le vendredi 14 octobre 2005 Robert L. arrive le soir à Châlons, accompagné de sa femme et de sa fille cadette de 16 ans. Après un voyage de plus de 700 kilomètres, il est en pleine forme. Cet homme dispose d’une santé extraordinaire qu’il dit avoir reçue de ses hôtes extraterrestres en compensation de ses bons et loyaux services, rendus à une cause de niveau cosmique pour une planète lointaine. Nous procédons aux présentations d’usage entre les contactés. Après quelques hésitations, le courant passe aussitôt entre eux. Nous faisons la connaissance d’un autre témoin également contacté qui a subi une régression hypnotique révélant une intervention corporelle. Nous nous retrouvons à neuf personnes au restaurant "Buffalo Grill" près du parc d’exposition, pour dîner. Il y a Robert L, et sa famille, Michel G., le Contre-amiral Gilles Pinon, Christel Seval, tous deux conférenciers, mon ami Jean-Claude Venturini et votre serviteur. Les questions se portent naturellement sur Robert qui confirme son aventure avec l’accent volubile de son terroir. On passe rapidement sur l’affaire des "boules", la poursuite en voiture et l’apparition de l’Ovni. On s’attarde sur les visites des extraterrestres en chambre avec la description des entités de grande taille aux pouvoirs extraordinaires… Les séances de Yoga préparant le départ en vaisseau spatial dans des conditions de transport exceptionnelles de confort. L’arrivée dans la grotte en Inde qui se révèle être une base de très haute technologie où tout est organisé dans le moindre détail. Une merveille digne des meilleures réalisations de science-fiction. Dans le tumulte de la salle, on enregistre la conversation que l’on ne peut rapporter ici dans son intégralité. Nous en venons vite à la brûlante question des prélèvements de sperme que Robert nous confirme sans ambages : — J’avais droit à une séance de masturbation. Ce n’était pas forcement désagréable. Donc voilà, tous les deux jours, pendant pratiquement un an. Peuplement de mondes ! Robert décrit la grotte dans les montagnes avec un croquis de la "base". Les entrées dissimulées, l’ascenseur desservant les trois étages qu’il a pu voir. Les couloirs et les salles interdites par un barrage de refoulement où il a tenté de pénétrer. La réunion autour de la 220

table avec l’apparition des invités par téléportation. La conférence avec des images en trois dimensions, préfigurant ce que nos savants s’efforcent de réaliser dans un avenir proche. Ce qui paraît maintenant à la portée de notre technologie de pointe. Robert revient sur la déclaration de la « Biologiste » en sortant de la réunion : — Tu vois l’Univers…, tu vois, il est fabuleux. La vie que vous menez sur terre, mais vous êtes fada ! Vous êtes fada (8). Vos dirigeants sont des malades mentaux, ce sont des conquérants, ce sont des arrivistes. Dans quelques années tu verras arriver une société qui ne pensera qu’au fric, qui ne pensera qu’au pognon. C’est arrivé là, on y est. Et puis elle me dit : Ca durera un temps, mais vous allez vous casser la gueule. Et après tout, c’est à vous de trouver vos propres solutions. Le "Guide" me disait à peu près la même chose. Un jour on en avait discuté avec lui. J’avais dit : Mais pourquoi vous n’intervenez pas ? Pourquoi ? Qu’est-ce que vous en pensez ? – Il me dit : Peut-être que l’on pourrait travailler ensemble, mais les humains, les dirigeants de votre planète, ils sont trop conquérants, et puis ils n’ont rien à nous apprendre. Il est devenu lugubre, à ce moment là, il est devenu blême. On n’a rien à faire avec vous. Votre planète, depuis qu’on y vient, on vous connaît. De toute manière, on a au moins 20.000 ans d’avance sur votre technologie. Si on voulait détruire votre planète, avec un petit appareil, on pourrait vous rayer de la carte en quelques secondes. Mais on l’aurait fait depuis longtemps si on voulait le faire. Il est à remarquer que l’expression ou la compréhension de l’interlocuteur se faisait dans le langage pratique et courant utilisé par le témoin. On retrouve ce genre d’adaptation au langage du témoin dans de nombreux cas de rencontre du troisième type. (RR3). La question revient sur la boule que le "Guide" avait dans la main, comme d’autres également. — Ah, la boule ! Oui, la boule ! (9). C’était un appareil qui permettait de communiquer, de trouver la position, de se défendre éventuellement. De donner des informations. Ah, je ne l’ai pas dit en221

core. Un jour, (ou plutôt un soir) avec la Biologiste et moi, il est monté sur la plate-forme. Il avait la boule. Il ne s’en séparait quasiment pas. Et alors il me dit : Regarde cet arbre là bas. Alors, il a fait…Il a passé la main dessus. Il me dit : Prends cette boule. Tu mets la main, tu mets ton doigt, celui là. Tu mets ton doigt là. Tu orientes bien. (Il tenait la boule par-dessous pour l’orienter vers l’arbre). Mille dieux, mon pauvre ! Cet arbre est parti en fumée. Il n’y avait plus d’arbre. Il n’y en avait plus ! Après cette démonstration de puissance, "l’invité" va faire d’autres découvertes. Nous faisons remarquer que s’il y avait des arbres, ce n’était pas en très haute altitude. Ce qui pourrait donner une indication sur la zone où pouvait se trouver la grotte servant de base à ces visiteurs extraterrestres. Vérification faite, des arbres poussent à une altitude de 2500 mètres, dans l'Himalaya. Robert avait déjà demandé au guide pourquoi on ne sortait pas un petit peu l’après-midi ou dans la journée ? La réponse était qu’il ne fallait pas se faire repérer. Ce qui laisse supposer que l’endroit pouvait être habitable. (8) Les interlocuteurs avaient adapté leur langage à celui de Robert. De même que tout était mis en œuvre pour qu’il retrouve ses habitudes de vie de manière à ne pas être trop dépaysé. On peut même penser que les accessoires mis à sa disposition comme la literie, les sanitaires, la toilette et les couverts pouvaient être d’origine terrestre ou bien tout simplement copiés par une manipulation de la matière. Cette proposition est également valable pour les " Men in Black" et leur équipement parmi nos populations. Ils se confondent en se dissimulant sous nos apparences et nos habitudes en adoptant notre langage. (9) Il est ici question de l’objet que les entités extraterrestres tiennent dans la main, qui semble être une sorte de télécommande portative "à tout faire", maintes fois observée. C’est aussi une arme qui peut paralyser les témoins. Avril 1968, Tosa del Mare (Espagne). Un car de touristes observe un humanoïde sorti d’un véhicule spatial qui vient d’atterrir. L’individu tient une boule brillante à la main. (Catalogue ibérique n°40 – LDLN n° 112, p.6 222

Juin 1968 Carlo Paz (Argentine). Une jeune fille rencontre un grand personnage devant la porte du motel Il tient une boule bleue à la main .Elle est retrouvée évanouie par son père qui voit s’envoler un engin. 25 juillet 1968 Olavaria (Argentine). Quatre militaires sont paralysés par trois grands êtres porteurs de boules qu’ils tiennent en main avant que les soldats les mettent en joue avec leurs armes. LDLN n° 95. L’alimentation — Le Guide me parlait souvent d’alimentation. Il me disait qu’on ne mangeait pas correctement. Qu’on mangeait trop de viande, trop de graisses. Et alors, les repas c’était toujours la même chose. C’était des céréales avec de la viande, enfin ça avait le goût de viande de toute manière. C’était de grosses boules. Une boule avec une assiette et des céréales. Quand on mettait la fourchette à peine appuyée sur la boule, ça ne s’effilochait pas ; ça faisait des billes ultra minuscules ; des billes jaunes, marron comme de la viande. Tandis que nous, la viande hachée, ça va s’effilocher. Là, c’était des billes, ça s’écrasait. C’était bon quand même. Pour la boisson, c’était de l’eau uniquement. Il me disait que nous avions complètement dévié et qu’il fallait manger uniquement pour se nourrir. C’est un peu ce que je fais maintenant. Je mange très peu. Je fais remarquer, en plaisantant, que l’on n’aurait jamais dû venir au restaurant, ce qui provoque des rires dans l’assistance. La question passe sur le café qui avait le même goût sucré que celui que faisait sa mère à la maison. Suivent des discussions d’ordre général sur nos modes de vie. — Dans vos pays, votre démocratie consiste surtout en deux parties essentielles. Vous avez une partie qui se bat contre l’autre avec des arrivistes des deux côtés qui cherchent à ramasser, et le peu qui reste, et bien c’est pour les autres. Chez nous on ne fait pas comme ça. Chez nous, chaque être humain, s’il est plus dégourdi, plus intelligent que les autres, va aider celui qui l’est moins.

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Quand nous avons un problème, nous allons réfléchir. Il y aura des solutions, mais après il y aura la solution. A un problème unique : une solution unique. La meilleure, celle qui se rapproche le plus, de ce qui peut correspondre et aider. Qui peut amener à résoudre le problème. L’Univers est mathématique. Tout est mathématique. Tout est ordonné dans l’Univers. Regarde ton corps. Il y a beaucoup de gens qui le détruisent. N’importe quoi ! Ils ont des accidents. Mais le tissu va se reconstituer. La moindre cellule, le moindre truc, c’est intelligent. Parce que cette énergie là, ça vient d’encore plus haut que nous .Mais il arrive un moment où ça ne va pas se reconstruire. On vieillit, bon c’est vrai. Mais ce vieillissement et le temps mis pour vieillir correspondent à la pesanteur de la planète et au rayonnement solaire. Nous avons à peu près réussi à résoudre tous les problèmes qui concernent la matière physique. La réponse à la question de leur durée de vie est de : entre 400 et 500 ans. Le Temps et l’Espace. Une chose qui avait choqué Robert : nous disons que nous avons trois dimensions. — Non, vous n’avez pas trois dimensions. Vous avez une dimension. Cette dimension vous la placez en longueur, en largeur et en hauteur parce que vous faites des erreurs dans vos mathématiques. Vous avez une dimension. Vous avez un espace. Cette dimension vous la placez dans un espace. En gros, ça correspond à vos mathématiques. Mais vos mathématiques sont révolues. Les nôtres ont 20.000 ans d’avance sur les vôtres. Mais il y a une dimension et un espace. Robert insiste : Nous avons trois dimensions : la longueur, la largeur et la hauteur, avec le temps que l’on considère comme la quatrième dimension. Mais le Guide ne voit pas les choses comme ça. — Il n’y a pas de temps ! Et la mort n’existe pas non plus ! La mort n’existe pas. 224

Tu vois là, tu vas vivre quelques années encore de plus, et quand tu seras mort, peut-être que tu retrouveras à peu près le même état dans lequel tu étais avant de naître. Vous avez peur de la mort parce que vous croyez que vous existez par rapport à votre corps physique. Tu vas travailler sans doute sur des machines, mais après, il faudra que tu viennes travailler sur les humains. Robert L. rentrera comme aide soignant à l’hôpital de Rodez en 1977 où il s’occupera principalement des personnes âgées parce que les problèmes liés à la vie et à la mort l’intéressaient. Il n’a pas voulu aller ailleurs. Il a vu des gens mourir. Cela lui a permis de mieux comprendre, peut-être, le processus. Une personne peut être vivante, un corps physique, la personne bouge. Elle est morte, elle ne bouge plus. Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ? C’est parce qu’une partie, la partie essentielle a quitté le corps. Automatiquement, la nature veut que quand le corps physique ne fonctionne plus, il s’esquive. On ne le voit pas avec les yeux, ni eux non plus. Mais ils ont des appareils pour le voir. Pour eux, le corps physique est un "container". Quelle que soit la planète. Le schéma dans tous les univers est le même, parce que tous les univers sont construits pratiquement de la même manière. Quelle que soit la morphologie des individus, le physique importe peu. Le"Guide" : " Le container, on s’en fout ! (10), ce qui compte, c’est l’être humain dans sa réalité. Par contre, pour vivre dans un monde physique, il faut un corps. Donc il faut créer des corps avec des souches de gens qui soient costauds. C’est pour ça que l’on t’a choisi. Parce que tu as les composants qui nous intéressent pour repeupler une autre planète de notre système solaire. (Il s'agit de leur système solaire). (10) On retrouve cette affirmation dans l’affaire d’Haravilliers. Le témoin rapporte dans les propos du robot au casque : " Nous les corps, on en a rien à faire ! " LDLN n° 352 page 23 – Par Gérard Deforge 225

Question de Robert au "Guide" sur leur système solaire. — D’après ce que nous savons de ce que vous connaissez de l’Univers. On est dans une galaxie voisine, mais cela ne servirait à rien qu’on vous le dise, même à vos savants, parce que notre système n’a pas encore été découvert. On vient de très loin. Des indications sont données sur les moyens de transport par des comparaisons de matériels employés sur terre, en fonction de la distance à franchir. A pied, en bateau, en voiture, en train, en avion, en voyageant dans une dimension. — Pour nous c’est pareil. On a des machines qui s’adaptent à l’environnement. Si l’on partait dans d’autres planètes, ou dans d’autres galaxies, dans le sens de la longueur, il nous faudrait des milliers d’années, mon pauvre. Alors évidemment, nous on triche, on ne part pas dans notre galaxie dans le sens de la longueur. On construit des machines qui puissent passer dans un autre Univers. Il faut créer une machine qui résiste et qui puisse engendrer de gros champs magnétiques qui puissent ouvrir une porte pour passer dans l’autre Univers. Vous avez l’impression que le ciel s’ouvre. En fait, c’est rien. C’est simplement un sas, un tunnel plus ou moins grand, en fonction de la puissance de la machine .On passe à travers là dedans. On y est très vite. Au sujet d’une éventuelle panne du vaisseau au-dessus d’une ville, sur une planète ou autre. Le guide avait répondu : — Même que le matériel de propulsion tombe en panne, il suffit… On inverse la polarité et c’est comme une pierre qui tombe. Mais seulement, la pierre au lieu de tomber, c’est comme si elle montait à la verticale. Notre vaisseau est repoussé à la verticale.

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Cette affirmation va à l’encontre des crashes d’ovnis comme celui de Roswell. Mais il peut s’agir d’entités n’ayant pas le même niveau technologique. — Nos machines se déplacent dans des dimensions de l’espace qui existent depuis les origines, mais que vous n’avez pas encore découvertes, et dont vous ne soupçonnez même pas l’existence. L’univers est énergie électrique et magnétique. Pour pouvoir passer d’un type d’univers à un autre, nos machines doivent créer un champ spécial qui écarte les neutrons, les protons, etc…Enfin, tout le tissu qui sépare les différents univers. Cela demande une grande précision et un grand savoir-faire qui pourrait tourner au tragique si cette technique n’était pas maîtrisée, (perte de pilotes et d’équipages). Vu de l’extérieur, on a l’impression que le "ciel s’ouvre" et que l’on voit une faible partie d’un univers différent, ou de voir des étoiles ; ce qui est en quelque sorte vrai. Pour laisser passer nos machines, le diamètre d’ouverture peut varier de plusieurs mètres à plusieurs centaines, voire à plusieurs kilomètres, suivant les dimensions de nos machines. Dans la région où tu vis, le sud de la France, ce que tu appelles le vent d’autant, souffle parfois, ce qui modifie légèrement et localement le champ magnétique terrestre. Certaines personnes sensibles ressentent ces changements ; ce qui peut modifier leur comportement. Il y a aussi quelques endroits sur terre, peu nombreux, qui permettent le passage naturel dans d’autres univers. Mais il faut un matériel spécial pour les détecter ". Il est remarquable que le Guide décrive ici ce que les physiciens avancés désignent comme les « Vortex spatiaux temporels », et la science-fiction comme la « Porte des étoiles » menant aux mondes parallèles. On retrouve ces prémonitions dans nos littératures et dans l’imaginaire de nos savants inspirés de réalisations futuristes. La fenêtre dans le ciel Cette perception exceptionnelle d'un "ciel qui s'ouvre" sur une autre dimension, en quelque sorte, est relatée à plusieurs reprises dans un document lui aussi exceptionnel… Il s'agit du livre "Hunt for the Skinwalker", décrivant les travaux du NIDS, (un panel de scienti227

fiques de haut niveau), ayant travaillé pendant huit années à essayer de décrypter les évènements de haute étrangeté survenus dans un ranch de l'Utah. Ce document a été publié en France sous le titre : "La science confrontée à l'inexpliqué" (Edition le Mercure dauphinois) traduit par l'ufologue Gildas Bourdais. Par exemple, page 102 de ce livre, on peut lire ceci :… …"Tom ressentit cette perception étrange comme s'il y avait eu un accroc ou une trouée dans le ciel à 1,5 km de là, et qu'à travers cette fenêtre, il avait pu avoir accès à un espace différent ou peutêtre à un temps s'écoulant différemment. Il jura qu'il avait, de façon absolument certaine, vu une portion de ciel bleu par l'échancrure. C'était la nuit de l'autre côté… …C'est après avoir été certain d'observer cette fenêtre de ciel bleu que Gorman commença à se dire que les évènements survenus sur le ranch pourraient sans doute être expliqués en faisant intervenir des notions telles que les univers de dimensions différentes, les réalités alternatives ou d'autres notions analogues." Et à la page 313 : Sur une période de deux ans, au début des années quatre-vingt-dix, une famille habitant un ranch, du nom de Bradshaw, endura une série effrayante d'évènements inusités. Leurs tribulations commencèrent avec des visions fréquentes d'orbes lumineuses dans le ciel, puis progressèrent avec les évènements de type poltergeist dans leur maison, puis des épisodes très dramatiques d'apparitions de Sasquatch, des visions d'aliens "gris", des chocs avec une sorte d'entité invisible, des harcèlements et des mutilations de leur bétail et de leurs chiens, et l'apparition de "portes" de lumière. Les Bradshaw ont dit qu'ils avaient aperçu un autre monde de l'autre côté de cette porte, une description remarquablement semblable à certaines choses vues sur le ranch de l'Utah…Les Bradshaw pensent que les entités et les énergies qu'ils ont rencontrées venaient d'une autre réalité et qu'ils étaient capables de se glisser vers ou hors de notre monde à travers un point de fusion, ou "porte", qui s'était ouvert de quelque façon sur leur ranch.

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Note de l’enquêteur : Ici s’achève le texte de l’enquête publiée dans la revue " Lumières Dans La Nuit ". Le Directeur Joël Mesnard n’ayant pas souhaité poursuivre plus loin les révélations du témoin : Robert L, pour des raisons qui lui sont propres et compréhensibles. (LDLN n°381 avril 2006, 382 juillet, 383 décembre 2006 et 384 février 2007) Cette pause dans la publication a permis d’approfondir et de poursuivre les investigations sur un sujet difficile et délicat à traiter. Des informations complémentaires et des réponses aux questions des premiers lecteurs sont venues s’ajouter. Tel le récit de l’ufologue : Guy Coatanroch qui conforte le phénomène des « boules de l’Aveyron » avec le témoignage tardif, mais combien important de son cousin André Unal. André UNAL et les " Boules de l’Aveyron " Par Guy Coatanroch – 23 novembre 2006 — Je m’intéresse de plus près au phénomène OVNI depuis que mon beau-père a aperçu dans le ciel d’Albi vers le sud-ouest, « … une lumière extrêmement brillante qui s’est ‘dépliée comme un double mètre’ et a éclairé le sol de façon à très bien voir par terre… » vers 10h du soir d’un été des années 70. Ce phénomène a été expliqué par la presse comme étant le lancement raté d’un engin militaire d’une base des Landes. D’après les explications de mon beau-père, je n’ai pas cru à cette conclusion car ce phénomène a été aperçu de très loin en France d’autant plus qu’ancien artilleur et fréquentant alors quelques anciens de l’Arme, je me suis informé auprès de personnes compétentes et ai eu l’assurance qu’à cette époque de l’année, il n’y avait eu aucun tir au centre d’essais des Landes... Un article avec photographie a paru sur la ‘Dépêche’. Mon beau229

père me l’avait envoyé mais je ne l’ai pas conservé n’y attachant pas d’importance. Par la suite, ni sceptique, ni croyant à la même époque, je regardais vers 19 h, de la fenêtre de notre chambre à Gonesse, les essais d’atterrissage d’un gros transport aérien sur la piste Nord nouvellement construite à Roissy, lorsque j’ai vu tournant autour de l’appareil une sorte de nébuleuse grise avec comme des morceaux de papier d’emballage marron-gris, planant et virevoltant comme des feuilles mortes. Ceci a suivi l’avion pendant un moment, puis s’en est détaché et a poursuivi vers l’est un moment et a disparu. Je n’ai pas cherché d’explications. Mon épouse et mon fils que j’avais appelé ont aperçu la même chose que moi. C’est depuis ce temps que je me suis abonné à LDLN, pour essayer d’en savoir un peu plus… après m’être demandé qu’elles pouvaient être l’origine d’observations inexpliquées ou mal par les médias et pour ma part, la plupart du temps, pas naturelles. Ce qui m’amène à vous écrire ceci et ce qui me préoccupe toujours : Dans les années 60, un cousin de mon épouse, André UNAL habitant Sauveterre de Rouergue se rend avec son véhicule chez un de ses copains un samedi soir afin d’aller ensemble à un bal donné dans un village de l’Aveyron. Il arrête sa voiture au bord de la route et se rend dans un chemin proche pour satisfaire un besoin urgent quand il aperçoit venant vers lui des boules lumineuses flottant au ras du sol, comme de grosses perles luminescentes, d’environ un mètre de hauteur. Il prend peur, remonte précipitamment son pantalon, au point de se salir et se précipite à la ferme des parents de son copain, toute proche. Bouleversé, arrivant avec peine à s’exprimer il leur raconte ce qui lui est arrivé. Ne mettant pas en doute ses paroles, son copain et son père le persuadent de retourner avec eux vers le lieu de l’incident. Rendus sur place, ils aperçoivent à nouveau les boules. Le père fait des appels lumineux avec une lampe électrique, ce qui a comme conséquence de faire disparaître subitement les boules dans un grand éclair blanc. André UNAL a par la suite comme de légères brûlures formant des squames sur le visage et un traumatisme moral et psychologique important qui le marque jusqu’à son décès le 25 décembre 1993,

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jour de Noël. Je ne crois pas à une affabulation. Il ne voulait pas trop en parler car le peu qu’il le fit, lui apporta préjudice et moqueries. Pour ma part, j’avais essayé de remplir plusieurs fois avec lui le questionnaire préconisé sur un des numéros de LDLN. Mais d’une façon bizarre, par quatre fois, un événement fortuit nous a empêché de le faire. La dernière fois que je l’ai vu, nous évoquions encore ce phénomène lorsqu’il m’a dit et ceci m’a troublé : " Si tu veux, un soir, on retournera tous les deux et tu verras… il me suffit de les appeler… ". Ce qui m’interpelle dans cette histoire, c’est que j’ai bien eu du mal à rassembler mes idées au fil des années’ afin de coucher sur le papier ce qui est relaté ci-dessus, après enquêtes, très discrètes, bien entendu. En conclusion personne dans la famille qui était au courant ne se souvient plus de rien, de l’identité de son copain et des ses parents, ni sa sœur, ni sa future épouse qu’il fréquentait alors. Mais j’ai découvert récemment un récit ressemblant de près à ce que je viens de vous raconter. Il s’agit de toute une série d’apparitions inexplicables survenues dans l’Aveyron, aux abords d’une ferme occupée par une famille de quatre personnes : un cultivateur, sa belle-mère, sa femme et son fils… des boules de lumières hautes d’un mètre vingt environ, ce qui m’a poussé à raconter cette histoire. Etant donné sa nature, je ne pense pas que le cousin André ait pu lire ce témoignage. G.C Notre témoin Robert L n’a pas vraiment connu André Unal de six ans son aîné, mais sa mémoire lui rappelle que c’était un gars qu’il voyait en fréquentant les fêtes et les bals de la région de l’époque, dans les années 60. On peut penser que les "visiteurs" cherchaient des contacts avec des sujets réceptifs pouvant convenir à ce qu’ils attendaient d’eux. Ce témoignage tardif, mais combien précieux, de la rencontre d’André Unal avec les « boules », l’année 1967, a donc eu lieu en pleine période de celle de Robert L. à Roumagnac distant de Sauveterre de Rouergue d’une vingtaine de kilomètres !

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Le retour Robert poursuit : — Ainsi donc, les jours et les mois ont passé jusqu’à vers le 20 novembre 1969, où j’ai repris la "machine" pour rentrer à la ferme, accompagné de la Biologiste, de l’Ethnologue, et du Guide qui, à l'endroit d’où nous étions partis, m’a remis une enveloppe jaune contenant 27000 francs pour me dédommager d’une année passée sans salaire, et pour les services rendus. Une poignée de main de sa part et de grosses bises des deux dames. Puis les recommandations suivantes : "Roro, ne parle pas de cette expérience à qui que ce soit avant 40 ans, car non seulement tu ne serais pas cru, mais en plus certains pourraient te faire des misères. Nous serons présents tout au long de ta vie, mais sans notre intervention. Ta vie sera telle que tu la feras, mais par contre tu jouiras d’une très bonne santé. Tu t’en rendras compte seulement quand tu seras arrivé au terme de ta carrière. Bonne chance et bon courage, merci encore ". " Quand je suis descendu, j’avais les larmes aux yeux. Il faisait nuit. Je suis remonté du champ à la maison, j’ai frappé à la porte, mon père est venu m’ouvrir et m’a dit qu’un courrier était arrivé la veille lui signifiant que je rentrais le lendemain soir. On se demande bien qui a pu envoyer un courrier au père de Robert pour le prévenir de l’arrivée de son fils ? Robert avait été informé que les "visiteurs" disposaient d’agents hauts placés dans les secteurs clés de nos civilisations, pouvant intervenir discrètement en cas de besoin urgent. Le guide lui a également affirmé que des extraterrestres plus petits qu’eux, et ressemblant aux humains, travaillaient sur Terre dans le plus grand secret, dans des entreprises de haute technologie. Ceci donne une explication sur la provenance de la lettre et la remise de billets à Robert. La somme ainsi offerte représentait l’équivalant de deux ans et demi de salaire. 232

Ma vie… La rencontre et Après… — J’ai aujourd’hui le souhait de parler un peu de ce qui a été ma vie dans ma prime jeunesse et de mon enfance. Dés l’âge de trois ans je suis devenu assez conscient de ce qui se passait dans mon environnement familial et des réalités de la vie. Mon père me disait qu’il était important de pouvoir se débrouiller tout seul et de pouvoir subvenir à ses besoins essentiels (propreté, écouter, obéir, manger toute nourriture, travailler). J’ai commencé l’école à l’âge de cinq ans. Il y avait trois kilomètres pour s’y rendre à pied le matin et pour en revenir le soir, été comme hiver; car à l’époque (1951) il n’y avait pas de ramassage scolaire. Vers l’âge de douze ans, après le retour de l’école, il y avait les travaux domestiques. Il m’arrivait souvent d’aller labourer les champs en nocturne pendant que mes parents s’occupaient du bétail. J’avais du mal à appuyer sur les pédales d’embrayage et de frein du tracteur familial (un Pony 812). Je manquais de force, et pas d’hydraulique ! Les conditions étaient les mêmes pour tous à cette époque. Néanmoins j’ai passé et obtenu mon certificat d’études à quatorze ans sans difficulté. Mes parents m’ont récompensé, car j’ai eu une mobylette et une moto à seize ans. J’avais beaucoup de liberté. Mes parents étaient très matérialistes et ne regardaient pas au-delà du travail quotidien de la ferme. La même chose avec les voisins. Les considérations matérielles revenaient souvent. Ce qui changeait, c’était le dimanche, où nous allions à la messe. Au niveau santé, j’avais souvent des migraines très fortes qui me pourrissaient la vie et qui m’obligeaient à aller me coucher jusqu’à ce que ça passe, en prenant des cachets de Véganine, d’Aspro, de Kalmine ou de Préfagil. Bref, le travail à la campagne n’était pas de tout repos et je me destinais à reprendre la ferme familiale. Puis est arrivée la rencontre avec ces personnes venues d’une terre lointaine qui m’ont énormément surpris au départ. La remise en question personnelle de la religion. La manière de manger, de penser, de vivre. Ils m’ont ap-

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pris que la Terre n’était pas la seule planète habitée. Que des êtres vivants peuplaient l’Univers, qu’il y avait d’autres Univers. Que ceux-ci n’étaient pas vides, qu’ils étaient remplis d’une énergie considérable. Que nos corps physiques étaient loin d’être les plus performants et les plus beaux. Que nos corps étaient en pleine évolution, perfectibles, bien que dans l’ensemble ils donnaient toute satisfaction, et que c’était nous qui commettions des erreurs. Que nous étions assez bas sur l’échelle de l’évolution, et que régulièrement nos corps physiques recevaient des impulsions pour avancer vers un meilleur état. Imaginez comment j’ai dû faire pour intégrer toutes ces nouvelles données. D’autant plus que le Guide m’a dit que j’avais mieux à faire que de travailler dans l’agriculture, et que je devrais plutôt me destiner à voir comment fonctionnait un corps physique. Quand je lui demandais ce qui allait se passer pour moi, il me répondait invariablement : " Tout viendra au moment voulu ". Il me disait : " Ta santé va s’améliorer rapidement, tu n’auras plus ces maux de tête qui t’empoisonnent la vie ". Et effectivement, je dois dire qu'ils se sont de plus en plus espacés pour disparaître ensuite complètement. Le Guide me disait que leur réalité devait s’intégrer dans la mienne, sans que cela occasionne aucune gêne pour moi et qu’elle devait être invisible pour les autres. Personne ne devait se rendre compte. Elle devait rester secrète et personnelle. Qu'en compensation, au lieu de trimer toute une vie à travailler durement, ils allaient me donner les moyens de travailler sans aucune difficulté et sans effort, en étant en bonne santé pendant de nombreuses années. Et effectivement, je peux dire que cela s’est bien produit, car bientôt quarante ans après, je suis en très bonne forme. Et je dois reconnaître qu’une énergie très grande m’a été d’un grand secours. Après mon retour de la "grotte" fin 1969, ma façon de vivre a changé. Je suis devenu plus résistant sur tous les plans ; physique et mental. La pratique des exercices appris avec les visiteurs m’a rapidement donné une force considérable et permis d’être uni en moimême; de voir les évènements sans y apporter trop de sentimentalité.

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J’ai travaillé ensuite dans le secteur de la santé, cela m’a beaucoup apporté. J’ai vu mourir beaucoup de personnes de part ma fonction d’aide-soignant et compris ainsi les limites du corps physique humain. J’ai vu la vieillesse et la dégénérescence, ainsi que la manière très imparfaite de soigner. Ce que j’ai retenu de ces rencontres avec les visiteurs : — Que la Terre n’était pas la seule planète habitée. — Que la vie était présente dans tous les Univers. — Que chaque planète habitée et ses habitants disposaient de la possibilité d’évoluer et en avaient le devoir. — Que chaque planète habitée l’était avec des corps physiques différents des nôtres. — Que de l’énergie était disponible en quantité illimitée pour les besoins de ses habitants. — Que la mort n’existait pas, mais était un passage immédiat vers une autre forme d’existence. — Que nous devions trouver nous-mêmes les solutions à nos problèmes. — Que nous devrions déjà accepter des gens d’un physique différent, car l’avenir nous habituera à des gens encore plus différents. — Qu’il était possible de franchir des distances incommensurables quand on possédait la technique pour le faire. — Que certains habitants d’autres planètes visitaient la Terre et qu’ils avaient des corps physiques loin d’être aussi performants que les nôtres sur terre.

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— Que la Fédération Galactique avait des vaisseaux dans l’espace tellement gigantesques que cela dépassait notre imagination. (11) — Que la plupart des visiteurs n’avaient pour but que le bien des différents mondes. — Personnellement j’ai le sentiment d’avoir vécu une expérience sortant de l’ordinaire sans toutefois pouvoir en apporter la preuve. Je suis persuadé que de nombreuses autres personnes ont vécu des expériences similaires mais n’en parlent pas, et n’en parleront sans doute jamais. J’ai tenu le secret, mais arrivé à l’automne de ma vie, j’ai voulu que cela se sache. Cette expérience m’a finalement apporté énormément et a été pour moi largement positive. Elle m’a permis d’acquérir plus, que ce que j’aurais été, si j’étais resté à la ferme. A la question : Aurons- nous un jour la visite officielle des explorateurs interplanétaires ? — Personnellement je n’en sais rien. Cela dépendra sans doute de nous, et de notre capacité à pouvoir digérer d’abord le fait que la vie existe ailleurs que sur cette terre. Nous ne sommes ni les plus beaux, ni les plus forts, ni les plus évolués, ni les plus savants de l’univers. Peut-être devrons-nous aussi laisser certaines de nos ambitions et nos désirs de conquête au rancart. Je ne souhaite aucunement me glorifier de ce qui m’est arrivé à cette époque. Je n’y suis pour rien. J’en ai été l’observateur, puis le témoin passif. Je ne désire pas en tirer un profit quelconque, mais seulement informer, en espérant que ceux qui ont vécu des expériences similaires puissent aussi témoigner.

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Il m’apparaît depuis longtemps que je sers de cobaye et de terrain d’expérience. Que je suis suivi dans le temps partout où je me trouve, et surtout qu’à travers moi, et d’autres, "Ils" veulent voir nos réactions face à eux, et comment nous évoluons et cherchons à faire connaître leur existence au plus grand nombre de gens. Bien souvent au fil de mes aventures, je me suis senti bien seul. Mais enfin, si cela doit faire avancer la recherche, tant mieux – Ne pensez-vous pas comme moi ? J’ai parfois le sentiment d’être entre deux mondes. Mais je ne suis pas le seul, il y a Michel G. que je connais, et tant d’autres que nous ne connaissons pas… " Robert L.

Décembre 2005.

(11) - La presse a diffusé des photographies prises par le télescope spatial Hubble d’objets insolites auprès des anneaux de Saturne. (Avril 1996) Un scientifique de la NASA, le Dr Bergrun a révélé des photos de la sonde Voyager montrant les anneaux de Saturne où l’on peut voir trois objets en forme de cigare. La taille de l’un de ces objets est estimée être celle de la Terre. C’est-à-dire suffisamment grand pour supporter une civilisation entière. On retrouve ces informations sur Internet : http://ufoweb.free/saturne.htm Pierre Monnet rapporte également dans ses "contacts " que les extraterrestres avaient des bases sur Saturne et son anneau. « Les extraterrestres m’ont dit », page 128.

Fragments de discussions avec… Il reste au témoin, Robert L. quelques souvenirs de ses rencontres avec ses visiteurs et quelques discussions qui sont restées gravées dans sa mémoire, tant cela pouvait différer de ce qu’il avait appris au cours de son enfance. Au sujet de la religion, il a demandé au Guide s’ils croyaient en Dieu ? Le Guide a tenu le discours suivant :

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— Non, nous n’avons pas à proprement parler de religion dans le sens où vous l’entendez, vous sur Terre. Si nous devions en avoir une, elle serait scientifique. Notre religion se base sur la connaissance de l’Univers, et de l’espace qui nous entoure, des lois qui régissent celui-ci, car la moindre parcelle de matière où elle se trouve, est intelligente et constructive. Je vais te donner un exemple : Si tu te fais une entaille par exemple à un doigt, coupure de la peau. Le corps cherchera à la réparer. Tu appelles cela la cicatrisation. Si lorsque la plaie est presque cicatrisée, tu te refais la même coupure au même endroit ; encore une fois le corps va recommencer à se guérir, et ensuite sans arrêt autant de fois qu’il le faut. Le corps physique est donc intelligent. Roro, tu pourrais dire que c’est Dieu qui a œuvré à l’intérieur de toi et que la cicatrisation s’est faite d’une manière très intelligente. De même tous tes organes à l’intérieur de toi travaillent toujours avec une grande harmonie et une grande intelligence pour te maintenir en vie. La force de celui que tu appelles Dieu est constamment en œuvre en permanence. Pour nous, Dieu est cela, mais encore beaucoup plus avec des lois que vous ne connaissez pas. Même nous, on ne les connaît pas encore toutes. Ne serait-ce que pour les immenses distances qui séparent nos mondes et nos galaxies. Et bien on pourrait dire que Dieu a tout prévu pour qu’on se rencontre, car des lois que vous ne connaissez pas encore permettent de combler ces grandes distances en peu de temps. On peut donc dire que Dieu cherche et aiguise notre soif de connaître sa création. Qu’est-ce que la mort ? — La mort n’existe pas. Elle représente seulement la destruction du support physique. Il faut comprendre que le corps physique est seulement un container de l’être intelligent qui l’habite. Le container est soumis aux lois de la planète sur lequel il évolue. Il y a dans l’Univers des planètes qui vieillissent la matière plus rapidement que d’autres. Cela est dû à de nombreux facteurs que nous connaissons bien : soleil plus ou moins proche, force de gravitation plus ou moins grande, lumière, température ambiante, conditions climatiques, conditions de vie et degré d’évolution des habitants, différence de teneur du gaz respirable en composants, variations du taux 238

de CO², de l’azote, de l’oxygène, de l’hydrogène et d’autres composants, de l’alimentation des habitants. Est-ce que les habitants de votre planète travaillent dur comme nous ? — Les habitants chez nous travaillent, mais moins péniblement que sur votre planète, car les technologies et les différentes sources d’énergie exploitées nous permettent d’avoir beaucoup de loisirs. Nos machines sur notre planète pourvoient à tout ce qui est le plus pénible et le plus essentiel pour nous et pour les êtres vivants. Nous respectons et vivons en harmonie avec notre monde et son environnement, car toute planète est une entité et un organisme vivant. " Est-ce que je pourrais vivre sur votre monde ? — Au niveau biologique, tu pourrais y vivre facilement. La configuration de notre planète ainsi que ses paramètres sont sensiblement les mêmes que sur la tienne. Par contre, déjà au niveau de l’adaptation aux techniques les plus simples utilisées tous les jours par les habitants, il te faudrait plusieurs mois. Ne parlons pas du reste : tu serais tellement dépaysé que tu ne t’y plairais pas. Pourtant, il y a des habitants de ta Terre qui sont chez nous et qui ne veulent plus retourner sur Terre. Et puis, les habitants de notre planète sont très disciplinés. Le désordre n’est pas permis. Chaque habitant dispose d’un grand espace de liberté, mais dans le plus grand respect des coutumes et des lois qui sont en vigueur. Naturellement, tout sujet peut être abordé. Mais il faut que tu comprennes que nous vivons dans un monde de paix, d’amour, d’harmonie et d’échange, depuis des millénaires. Avez-vous des gens qui souffrent ou sont malades ? — Non ! La maladie n’a plus de prise sur nous depuis des temps immémoriaux. Notre médecine permet d’éviter ce que vous avez sur Terre : la souffrance. Pourtant nous vieillissons aussi, mais lorsque notre corps physique n’est plus viable, nous en changeons. Car nous arrivons de façon scientifique à séparer ce que tu appellerais l’âme, du corps physique. Nous faisons pousser des corps physiques sans 239

occupant jusqu’à maturité, ensuite le corps est prêt à être occupé par quelqu’un. Je ne dirai plus rien sur ce sujet, car cela remet en question toutes tes croyances et tes convictions. Je vois que cela te choque. Il me semble que tu penses souvent à la souffrance et à la mort; que cela ne te trouble pas. Continue la pratique du Yoga telle que nous te l’enseignons. Cette méthode te permettra d’arriver très loin, et en tout cas, de pouvoir mener une vie de travail sans souffrir et sans trop te fatiguer. Et puis nous te laissons un héritage; pas celui que tu crois, mais si tu suis bien nos directives, tu seras toujours uni avec toi- même et rarement fatigué. Il n’y a pas de méthode plus efficace pour agir sur les organes à l’intérieur du corps, que les exercices. Pratique-les et quand tu seras à l’automne de ta vie, tu pourras voir les bienfaits de notre enseignement. Est-ce que vous viendrez un jour ouvertement sur notre planète en vous présentant au peuple ? — Là ! Roro, tu m’en demandes trop. Notre monde est très éloigné du vôtre. Il y a des races humaines qui sont plus près, et qui sont dans votre Galaxie. Mais pour qu’une civilisation prenne contact avec vous, il faudra vous familiariser avec elle ; d’où l’importance des visites. Mais cela dit, rien n’est impossible, mais en ce qui nous concerne, nous viendrons uniquement si ceux qui auront pris contact avec vous, nous y invitent, et vous également. Cela demandera déjà à vos gouvernements de nous reconnaître en tant que civilisation humaine et intelligente, et lorsque vous manifesterez de manière hautement visible envers nous, des intentions pacifiques. Ce n’est pas le cas aujourd’hui à cause de votre passion idiote de vous croire les seuls, les plus savants et les plus forts de l’Univers. Les Univers ne vous appartiennent pas. A nous non plus, mais nous avons tous droit d’y vivre e de les parcourir en les respectant.

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Révélations pendant les Rencontres de Châlons. Comme je l’ai dit, le témoin Robert L. avait décidé de venir aux Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne en octobre 2005. Mon enquête était à peine commencée, et malgré mon impatience, j’ai renoncé à présenter son cas en public. A part quelques ufologues avertis et bien occupés chacun par leur programme et leur emploi du temps. J’avais avec moi : Michel G. le témoin de Seine-et-Marne dont les témoignages n’avaient pas encore été publiés (Voir LDLN n° 379 de novembre 2005 et le n° 380 de février 2006). Les deux témoins, qui ne se connaissaient pas, ont rapidement sympathisé et les échanges ont été abondants à propos de ce que chacun avait vécu. Le soir, au restaurant, l’auditoire composé de quelques oreilles attentives de mes amis : Jean-Claude Venturini, qui m’a aidé dans mes investigations et ses connaissances en informatique pour l’établissement de mon enquête, le contre-amiral Gilles Pinon, conférencier et auteur d’un livre sur la Vierge de Fatima. Se trouvait également Christel Seval, conférencier et auteur d’un livre à paraître. A ce petit groupe s’est joint un témoin d’observation Ovni : Charles P. qui présente des signes de mystérieuses cicatrices dont il ignore l’origine. Il pense avoir été enlevé. Un cas d’enquête en perspective…..et maintenant comblée. (L'enquête a finalement été menée par Gérard Deforge. Elle est publiée sur le site Internet des Repas Ufologiques de Paris). Les questions et les réponses de Robert fusaient dans le brouhaha de la salle, ce qui gênait l’enregistrement de l’entretien du témoignage de Robert. Ce fut un bref rappel de l’affaire des " boules", la poursuite en voiture, la rencontre de l’ovni piloté par les deux humanoïdes, et les visites en chambre motivant la préparation du séjour dans la grotte servant de base à nos mystérieux visiteurs, intéressés par les qualités

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génétiques de notre témoin. On s’interroge bien évidemment sur les preuves de la véracité de l’événement hors du commun vécu par Robert L. Sans mettre en doute la sincérité du témoin, ni sombrer dans une crédulité satisfaite, nous nous bornerons à rester neutres en recherchant, sinon des preuves, tout au moins des indices qui nous permettraient de corroborer le récit. La discussion allait bon train, passant d’un sujet à l’autre pour finir sur le cas de l’implant que Robert ressent dans son dos. De nombreux témoins "abductés", c’est-à-dire enlevés avec ou sans leur consentement, prétendent posséder des implants; des petits objets étrangers introduits à l’intérieur de leur corps. C’est ce dont est persuadé Robert après son retour, sans savoir ni où, ni quand l’opération a pu être effectuée. Travaillant dans un hôpital, il avait trouvé un prétexte pour obtenir des radiologies de son dos sans donner la vraie raison, au risque de passer pour un "dérangé". Les radios n’ont malheureusement rien révélé de particulier. C’est ce que nous avons tenté de vérifier avec le concours de Michel G. à l’aide de ses qualités extrasensorielles. Nous quittons le restaurant tard dans la soirée pour rejoindre l’hôtel juste en face. Soirée à la cafétéria de l’hôtel

RL : Robert L… GM : Georges Metz MG : Michel G… CP : Charles P… JCV : Jean-Claude Venturini Châlons-en-Champagne, vendredi 14 octobre 2005, il est près de 23 heures. Nous sommes à la cafétéria de "l’Etap Hôtel". Nous nous installons au fond de la salle faiblement éclairée. Michel examine le dos de Robert, assis sur une chaise. Il repère la zone située dans le bas à droite de la colonne vertébrale avec un stylo à bille. Malgré le bruit que fait la télévision, on enregistre la scène avec deux petits magnétophones de poche. Je prends des photos

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avec un appareil numérique (12) dont je connais à peine le fonctionnement. Michel a posé ses mains sur le dos de Robert. MG — Il est là,… il est ici, voilà…. Attends bouge pas… Il est là!… RL — Il a…un périmètre de déplacement….Mais ça, je m’en suis aperçu depuis un moment ! MG — Ce truc là, voilà. Voilà la gueule qu’il a. (Michel décrit un ressort à boudin de la taille d’un crayon long comme le doigt) Il se déplace… N’y touche pas parce que je le vois presque là…. Alors attends…. Ne bouge pas ! C’est à ce moment que je prends la première photo. Le spot rouge illumine le dos de Robert. Il se passe un événement extraordinaire : Quelque chose a réagi et bouge sous la peau. Je déclenche aussitôt l’appareil. La photo est prise avec le flash incorporé. Michel fait un bond en arrière. Il a pris une décharge électrique dans les doigts ! Je prends une deuxième photo qui fait réagir l’implant supposé, (J’ai l’impression que le flash n’a pas fonctionné) et quatre autres photos à la suite. (13) RL — Il s’est barré!… Il est rentré,…. Rentré dedans…Il est rentré là…il doit être "emmerdé"! (sic) JCV — C’est un petit extraterrestre ! (Rires) … RL — Là, il s’est barré ! GM — C’est un truc comme dans les films ! C’est un truc qui se déplace ! Hein ! C’est un truc vivant, qui se déplace. (Effectivement, tout le monde autour a pu voir un mouvement interne dans le dos de Robert) 243

MG — je ne pensais pas qu’un truc comme ça me donne un coup de jus. Ca fait psitt… RL — Alors, il faut bien que je me comporte comme tout le monde. Autrement, ça poserait des questions. Je pose ma main sur le dos de Robert. Quelque chose vibre à l’intérieur ! C’est très net ! J’essaye même de l’enregistrer en posant le magnétophone dessus. Cela ne donnera rien. MG — J’ai mon doigt qui me fait vachement mal, hein ! Ça m’a électrisé le doigt, dis donc ! Michel estime un implant étranger d’au moins 13 centimètres qui s’est faufilé en se tortillant à l’intérieur du dos de Robert. Tout le monde est perplexe et s’accorde à penser que quelque chose de vivant : un symbiote (14), a réagi à nos investigations et n’a pas apprécié notre intervention … …Le lendemain matin tout le monde se retrouve dans la salle de l'hôtel pour prendre le petit déjeuner. Michel a toujours mal à sa main encore engourdie. Robert lui, nous fait part, avoir été réveillé et gêné à plusieurs reprises, par un bruit. Une sorte de vibration intense, comme le bruit que pourrait faire un gros insecte. La lumière allumée n’a pas permis de déceler d’où cela pouvait provenir. (Il avait pris une chambre seule pour lui; sa femme et sa fille étaient dans une autre chambre) Auparavant, il m’avait rapporté le fait suivant :

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Rencontres Ufologiques de Châlons-en-Champagne

Michel examine le dos de Robert

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(12) Il s’agit d’un appareil récent Panasonic Lumix à stabilisateur d’image. Il est équipé d’une lampe .d’assistance de mise au point. Cette lampe d’une portée utile de 1,5 mètre projette un spot de lumière rouge sur la zone à photographier. Il est possible que le faisceau spot émette des fréquences infrarouges. (13) Six photos ont été prises en deux minutes. La première est sombre, la deuxième est très sous-exposée et demande à être éclaircie à l’aide d’un logiciel approprié. Les quatre dernières sont noires et inexploitables. Vu les séquences, il est possible que le flash n’ait pas eu le temps de se recharger. (14) Symbiote : Chacun des êtres associés en symbiose. (Larousse) Symbiose : Union étroite entre des personnes, des choses. Biologie : Association de deux ou plusieurs organismes différents qui leur permettent de vivre avec des avantages pour chacun. Les bip-bip dans la Ford Fiesta. — Au cours de l’année 1999, dans le courant du mois de mai, mon épouse m’a fait remarquer que toujours à la même heure : 14h : 30, on entendait une sorte de bip-bip strident dans la voiture, sans pouvoir déterminer la provenance. Le lendemain j’écoute, et effectivement, j’entends moi aussi le bip-bip. Une sueur froide passe dans mon dos. Le souffle court, je me dis qu’est-ce qu’ils me veulent encore. Deux ou trois jours après, j’entends ce bip dans ma voiture : Une Lada, à ce moment là, encore à 14h: 30. Puis à mon travail, lorsque je suis occupé dans la chambre d’un patient résident. Impossible de déterminer la provenance ; dans le mur, dans le plafond, dans un placard, rien ? Cela dure deux à trois mois, puis plus rien". Le fait m’a été confirmé par sa femme Yvonne, quelque peu inquiète d’avoir à subir ce genre de désagrément. La voiture de madame est une Ford Fiesta avec moteur diesel. Cela ne s’est jamais reproduit depuis.

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La voiture miracle. Un autre fait paranormal s’était produit auparavant dans sa jeunesse. En rentrant le soir d’une sortie, dans la voiture d’un ami sur une route sinueuse en forêt, que la lueur des phares éclairait à peine. La voiture avait brusquement calé, surprenant son conducteur. Robert lui, n’avait pas bougé. Les deux compagnons sortirent immédiatement de la voiture pour constater qu’ils étaient arrêtés au bord d’un précipice. Ils n’ont pas compris ce qui s’était passé. Robert n’a jamais revu ce camarade complètement terrorisé par cette aventure. Lui, Robert, a pensé qu’il était en quelque sorte protégé par ses amis extraterrestres. Conclusion de Robert L. — Je suis conscient que ce phénomène apporte plus d’interrogations que de réponses. Que le phénomène se camoufle très facilement ; qu’il est parfois farceur. Je me souviens l’année dernière où j’avais pris la voiture de mon épouse. Lorsque j’ai voulu arrêter le moteur diesel après avoir tourné la clef de contact ; celui-ci a continué à tourner normalement et j’ai dû enclencher une vitesse, lâcher l’embrayage et freiner en même temps pour que le moteur s’arrête. Cela s’est produit plusieurs fois jusqu’en fin de matinée, puis tout est rentré dans l’ordre. Enfin, il faut vivre avec. J’en ai pris mon parti, mais malgré tout, je ne sais toujours pas à quel groupe appartiennent mes " messagers". Mais à quoi cela m’avancerait-il ? Quel est le but de ces êtres, étaient-ils seulement de passage sur notre planète l’espace d’un temps ? Suis-je quelqu’un parmi tant d’autres servant de terrain d’expérience à une humanité différente de la nôtre ? Personnellement je crois qu’une immense technologie est en œuvre sur notre planète en surveillance ; surtout arrivée comme cela semble être le cas, à un palier d’évolution. Les implants… Questions… Réflexions.

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Une réflexion sur les implants d’origine inconnue, dont on parle dans le domaine ufologique, nous semble la bienvenue. Bien entendu, nous n’avons pas la prétention d’apporter la réponse à la question sur ce sujet qui concerne un nombre en progression "d’abductés", révélés au hasard, soupçonnant en être porteurs, mais le plus souvent à leur insu. A défaut de réponse immédiate, nous pouvons toujours poser les questions et émettre des hypothèses. Ce sont également les questions que s’est posé notre témoin Robert L., avec le bon sens caractéristique et la lucidité de cet homme issu du milieu rural. Nous croyons à la sincérité de ses propos après qu’il nous ait accordé toute sa confiance. — Quel est le rôle de ces implants ? — A quoi servent-ils ? — Quelle est la logistique mise en œuvre pour collecter les mations ?

infor-

— Servent-ils à localiser les implantés ? — Ont-ils une incidence sur le comportement des porteurs ? — Servent-ils de catalyseur d’énergie ? — Exercent-ils une surveillance du porteur ? — Agissent- ils sur le porteur et l’environnement ? — Certains implants pourraient-ils être "pseudo matériels" comme dans le cas de Robert ? Bien qu’il soit difficile de répondre à toutes ces questions, compte tenu le la technologie mise en œuvre, dépassant de loin nos propres possibilités pratiques, nous pouvons envisager le pire.

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C’est-à-dire partir du principe que nos visiteurs sont capables de pratiquement tout faire, y compris agir sur nos propres pensées et de là, notre comportement. Nous n’avons d’autre choix que d’admettre à priori l’hypothèse d’une interaction entre l’esprit et la matière. C’est une proposition qui de toute façon s’est maintes fois vérifiée dans les témoignages de rencontres rapprochées. Il conviendrait d’analyser dans le détail les effets de ces phénomènes classés ufologiques et paranormaux, avant de vouloir essayer d’en comprendre les causes et comment cela peut-il être possible. Pour sa part. Robert pense que les "visiteurs" souhaitent être informés de ce qui se passe au niveau de l’environnement du porteur de l’implant. Les porteurs ainsi équipés, ou qui pensent l’être, devraient noter ce qui peut changer dans leur vie : Effets psychiques et physiques de toute nature agissant sur leur comportement. Révélations d'une voyante : Les implants "La Terre, mémoire et instrument de civilisations galactiques" Alt, médian des sphères de Valérie Furstenberger et Rosaanna Narducci-Baux Extrait : (page 113 du livre) …Après l’activation d’implants auriques planétaires, les petits gris exigeaient des expériences de toutes sortes sur les corps des victimes. Comme les médecins corrompus constatèrent le rejet d’organes, chez certaines personnes, ils consultèrent les gris. C’est pourquoi les gris prirent la direction des opérations. Il leur fallait créer un implant permettant d’éviter tout rejet et toute inflammation. Pour le constituer, ils prenaient les substances organiques nécessaires chez le futur greffé. Il y avait deux sortes d’implants physiques :

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1– l’implant constitué d’un morceau métallique ou fragment de cristal de silicone ou autre matière, fut inséré dans le corps de l’être humain. La partie la plus brillante de l’objet, presque lumineuse, devenait dure au contact de l’air. Elle était injectée sous-cutané. Sa forme était cylindrique ou ovoïde (généralement 4 mm de long, 1 mm de diamètre) et comprenait de nombreux appendices crochus et translucides. Pour éviter tout effet secondaire, une enveloppe protectrice gélatineuse entourait cet implant. 2– l’implant biologique était une des parties intégrantes du corps manipulé dans le but de transmettre des ordres directement au système nerveux. Pour ceci, il fallait prélever des échantillons de cellules, isoler l’ADN, le cultiver, le transformer et fabriquer des récepteurs transmetteurs biologiques. Les manipulateurs utilisaient aussi les structures bioniques du cerveau pour s’en servir comme transmetteurs récepteurs d’ondes (à ce jour, ce sont des ondes radio). Ces implants étaient souvent insérés dans les zones sexuelles. Un autre implant ressemblait à un ordinateur miniature portable. Situé au centre de la poitrine, il était utilisé comme unité centrale qui stockait le programme activé. En bas de la cage thoracique, un second implant biologique émetteur recevait les signaux de l’implant précédent et le transmettait à un troisième situé sur le haut des côtes. Tous étaient reliés par de minuscules fils métalliques, dont un, le plus mince, faisait la liaison avec un petit fragment à la base du cou. C’était une interface qui connectait cet ensemble à la moelle épinière, à la base du cerveau. L’implant disposait de 5 électrodes sur chaque nerf. La 1ère envoyait l’information vers le neurone, la 2ème l’annulait et la 3ème réinsérait le signal ou un autre. Les deux dernières renversaient les directions et déconnectaient le système. De cette manière l’ensemble se comportait comme un terminal de contrôle et n’empêchait aucunement les fonctions motrices de l’homme. Une autre catégorie d’implant placé derrière l’oreille gauche avait l’aspect d’un petit cristal blanc ou caillou noir permettant aux aliens de retrouver leurs victimes. A l’aide d’un implant déposé au 250

3ème œil, les gris créèrent des hommes-robots, de véritables machines à tuer qui anéantissaient les ennemis des gris, grâce à une sonde laser issue de ce 3ème œil. Ces êtres n’étaient plus maîtres d’eux-mêmes et n’étaient plus responsable de leurs actes. Ces implants pouvaient être détectés et neutralisés par divers moyens. Au 20ème siècle, ces mêmes implants existent toujours et sont insérés à des personnes enlevées par les gris. L’imagerie de résonance magnétique (IRM) et le scanner sont des moyens actuels qui décèlent les variations du champ magnétique. Les stimulations d’implants provoquent des chocs électriques douloureux au moment des auscultations. Le gaussmètre est un autre appareil qui mesure les champs électromagnétiques. En ce qui le concerne, Robert nous fait part de son extraordinaire résistance physique et ses facultés de récupération. Il jouit d’une santé et d’une vitalité exceptionnelle depuis sa rencontre avec le phénomène Ovni. Il raconte la performance qu’il a eu l’occasion de réaliser pour un ami dans l'embarras. L’exploit physique. — Ah oui ! C’était un collègue de travail. Le mur du jardin s’était écroulé. Il y avait 70 marches d’escalier et des paliers à descendre pour y accéder entre deux rues. Il me dit : " Est-ce que tu pourrais m’aider à descendre les matériaux, parce que l’entreprise veut bien me faire le mur, mais par contre, personne ne veut descendre le matériel ? " — Je dis bon, je vais essayer ; parce qu’il avait déjà deux ou trois personnes qu’il avait embauchées à l’ANPE (Agence Nationale pour l’Emploi). Les gars ont fait un voyage avec les seaux à la main, mais ils n’en ont pas fait deux. En plus c’était un gars de chez moi. Alors, je m’étais fait un truc comme les chinois, avec du bois pour mettre un seau de chaque côté, ça faisait 90 kilos en tout, 45 kilos de chaque côté, j’avais pesé. J’ai descendu comme ça plusieurs dizaines de tonnes de matériaux.

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Deux journalistes du journal local "Centre Presse" passaient par là. Quand ils m’ont vu, ont voulu me photographier, mais j’ai dit : " Non pas question ! " — J’ai refusé ! Robert nous a fait d’autres révélations concernant des particularités biologiques. Il est donneur de sang dans l’hôpital où il travaille. Il lui a été dit que son sang avait des particularités extrêmement rares. Pas d’anticorps non plus, ce qui est une anomalie. Il a dû intriguer le corps médical qui n’a pas posé de questions. Robert s’est bien gardé de révéler quoi que ce soit sur son aventure. Il lui reste encore un an à travailler (2006 / 2007). Si ses employeurs connaissent un jour ce qui lui est arrivé, ils seront bien surpris, car il est tenu en haute estime dans son travail d’aide-soignant et a été longtemps reconnu pour ses qualités de médiateur en tant que responsable syndical. Il apparaît à Robert depuis longtemps de servir de cobaye et de terrain d’expérience ; qu’il est suivi dans le temps et l’espace et que surtout, à travers lui et d’autres "contactés", ces visiteurs d’outre Terre veulent voir nos réactions face à eux. Et comment nous évoluons et cherchons à faire connaître leur existence au plus grand nombre d’entre nous. — Bien souvent à travers toutes mes aventures, je me suis trouvé bien seul. Mais enfin, si cela doit faire avancer la recherche, tant mieux ! Ne pensez-vous pas comme moi ? J’ai parfois le sentiment d’être entre deux mondes. Et je ne suis pas le seul…. …Au sujet de l’absence d’anticorps dans mon sang, il s’agit de la non fabrication d’anticorps spécifiques lorsque je suis rentré travailler au centre hospitalier de Rodez en 1977. Comme tout le monde, j’ai eu droit à la cutiréaction pour savoir si j’avais des anticorps dans mon sang contre la tuberculose. Je n’en avais pas. J’ai donc eu droit au vaccin du BCG et à deux rappels de celui-ci. Ensuite on m’a fait de nouveau une cuti. Je n’avais aucun anticorps pouvant me protéger de la tuberculose. Pourtant, je n’ai rien attrapé. Ensuite, en ce qui concerne l’hépatite B, lorsque le vaccin est devenu obligatoire après un contrôle d’anticorps, je n’en avais aucun. J’ai donc eu droit au vaccin de l’hépatite B et à deux rappels 252

et encore un contrôle. Là aussi je n’avais aucun anticorps pour d’autres maladies. Et pour le reste, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que je n’attrape jamais de grippe. J’ai été vacciné normalement au DTTAB, tétanos. Je n’ai jamais éprouvé le moindre malaise suite à ces vaccins. Je suis du groupe O+, et donneur de sang.

A propos de "L’Ethnologue". Il y avait cette autre femme à qui Robert avait quelquefois affaire, celle qu’il a appelée : "L'Ethnologue", anthropologue, philosophe, éducatrice de vie. Ce qu’il a retenu de ses entretiens avec elle c’est que les jeunes, chez eux, partaient à ce qui pourrait correspondre chez nous à l’âge de douze ans, dans des centres de formation. On évaluait leurs capacités et l’on développait leurs compétences. Elle lui disait que la famille était une très belle chose mais qu’il y avait un gros inconvénient. A savoir : le risque d’isolement. Dans une famille, il pouvait y avoir des soucis sans que personne ne le sache. Ce qui ne pouvait se produire chez eux grâce à l’organisation de leur société où la règle impérative de base était de veiller à ce que chacun individuellement et collectivement puisse accéder au bien-être et au bonheur. Elle lui disait souvent que dans leur monde, ils vivaient ensemble dans le respect de chacun en amour et en harmonie. Que les animaux étaient respectés et la capacité de leur intelligence était développée au plus haut point. Elle lui a appris aussi que chacun avait un "devoir d’évolution". Que c’était un grand bonheur de vivre, donné par le Créateur. Que chaque créature avait le devoir de faire avancer les choses, à son niveau bien sûr. Elle lui disait aussi que toute matière organique ou inorganique nous était donnée comme de l’argile et que c’était à nous de la transformer, de la conditionner, de l’associer, pour la mettre au service de chacun, pour le bien-être de tout ce qui vit dans le respect mutuel. Robert a reçu quelques indications concernant les "boules de lumière" comme celles qui avaient visité la ferme de ses parents. Selon "l’Ethnologue" :

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– Que les boules étaient de matière inorganique organisée ! – Que c’était comme du plasma. Un état gazeux fortement ionisé ! – Que c’est de la matière sans en être ! – Que ça sert à prendre des images et du son, des mesures de température, de gravitation. – Mesurer le degré d’hostilité ou de bienveillance. – Les boules peuvent se dissoudre par nécessité. — Dans les éléments constitutifs de l’atome, il y a une matière, un élément que l’on ne connaît pas encore. Il est présent partout dans les matériaux. Ils s’en servent pour constituer cette boule de plasma où ils mettent une intelligence. Appareil photo, caméra, sondeurs etc.… Mais ces atomes, les sages peuvent s’en servir pour constituer un corps physique pour pouvoir se montrer à des niveaux inférieurs. Autrement dit, ils peuvent prendre la forme qu’ils veulent. C’est le mythe protéen. Toutes ces informations dont Robert s’est souvenu, n’avaient pas été, ou difficilement comprises à l’époque où il les a reçues. Ce qui l’a amené à s’intéresser à des revues de vulgarisation scientifique en même temps que, bien entendu, à l’ufologie. Comme l’exprime notre ami et dévoué collaborateur Jean-Claude Venturini : — Je pense qu’effectivement, d’une façon générale " Ils" étudient notre comportement face à l’idée d’eux qui se développe, et qu’ils aident à développer. La présence de l’ethnologue n’est pas gratuite. Et l’on peut trouver une symbolique dans la trinité qui s’occupait de Robert. "Le Guide" : Il dirige. Il est un modèle pour l’esprit. "La Biologiste" : Elle s’occupe du corps, des individus dans leur fonctionnement. 254

"L’Ethnologue" : Elle s’occupe des relations entre les personnes, entre les corps et l’esprit. Il serait intéressant de développer cette idée. Car ce n’est pas le fait du hasard si Robert a été confié à trois êtres représentant un type de valeurs morales spécifiques.

Une sortie en France En fouillant dans sa mémoire, Robert L.., nous rapporte une sortie à bord d’un vaisseau aérien extraterrestre avec une démonstration des possibilités de l’appareil, confronté avec un avion de chasse de l’Armée de l’Air. — Dans le courant du mois d’octobre 1969, la "Biologiste" m’a demandé un soir, si cela me plairait de faire une sortie en vaisseau spatial avec eux, et que si c’était le cas, ils m’emmèneraient faire une bonne ballade le surlendemain. J’avais quelques heures pour y réfléchir. J’ai dit que j’étais d’accord et donc, on viendrait me chercher le moment voulu. Sortie prévue : départ à 15 heures. J’étais prêt, et un quart d’heure avant, la Biologiste vint me chercher. Nous montons par l’ascenseur sur la plate-forme où nous attendait un vaisseau lenticulaire. Un vaisseau de combat, me précise-t-elle. J’évalue le diamètre à une vingtaine de mètres. (15) En entrant je vois plusieurs personnes à l’intérieur et je marque involontairement un temps d’arrêt, car la "biologiste" me dit : "viens t’asseoir sur ce fauteuil et n’aie pas peur, je suis à côté de toi, il ne nous arrivera rien, tout est contrôlé ". Il y avait là mon "Guide", la "Biologiste", "l’Ethnologue", un personnage observateur qui semblait être le responsable de l’opération, deux pilotes, et moi-même. Les sièges très ergonomiques étaient disposés en rond. Toutes les personnes, sauf les pilotes, étaient assises et il restait deux sièges vides. Un total de neuf sièges, avec ceux des pilotes, plus en avant. Ils étaient debout devant un tableau de bord très complexe bardé de voyants de toutes les couleurs et de commandes digitales qu’ils ne faisaient qu’effleurer. Il n’y avait pas le moindre bruit – Le plus grand confort – Une douce lumière blanche éclairait l’intérieur du vaisseau et un panneau transparent d’où l’on pouvait voir

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l’extérieur. Pas d’attache de siège, pas de sensation de départ. Et comme je regardais au dehors, j’ai vu soudain le sol s’éloigner à une vitesse fantastique. Pas de sensation d’accélération, ni de compression. La biologiste m’a dit que c’était normal, car le vaisseau était protégé par un champ de force très important ; que tous les mécanismes du vaisseau avaient une intelligence et savaient ce qu’ils devaient faire, et qu’ils faisaient tout pour protéger la vie à bord, et se protéger eux-mêmes, et que de plus, ils pouvaient s’autoréparer. Pendant un moment personne n’a rien dit. Puis le guide s’est tourné vers moi et m’a dit que nous survolions l’Italie et que nous allions arriver en France ; que la vitesse de la machine serait réduite à environ mille kilomètres à l’heure à une altitude d’environ dix kilomètres. Que nous allions rencontrer en France des avions militaires volant le plus souvent par deux, dépendant de la Zone de Défense Sud–Méditerranée. Et effectivement, au bout de quelques instants j’ai aperçu devant nous un avion de type " Mirage III " à quelques centaines de mètres. L’autre avion était plus loin, mais je ne l’ai pas vu. Le guide me dit en souriant que nous allions donner quelques frayeurs au pilote, et des sueurs froides dans son dos. Nous nous sommes présentés sur sa droite à une cinquantaine de mètres de lui, deux ou trois mètres plus haut. A ce moment là, le pilote nous a vus, il a tourné la tête vers nous. Le guide m’a fait remarquer que le tableau de bord de l’avion de chasse s’affichait sur un deuxième panneau. Effectivement, je pouvais voir ce tableau qui, sur le coup, m’a semblé dérisoire et primitif par rapport à celui du vaisseau. Nous avons viré légèrement sur la droite et l’avion nous a suivis. Puis nous sommes passés au-dessus de lui vers sa gauche, puis en- dessous, puis revenus au-dessus de lui, toujours à la même distance, légèrement à sa droite. J‘ai pu voir les lettres : FB (16). Le guide semblait beaucoup s’amuser. Le vaisseau a accéléré un peu, l’avion aussi et il nous suivait. Il voulait s’approcher de nous. Puis j’ai vu l’avion s’éloigner à toute vitesse, ne devenir qu’un point et l’ai perdu de vue. Le guide m’a dit que ce n’était pas l’avion qui s’était éloigné mais nous ; car l’avion se serait éclaté et que donc, ils étaient souvent obligés de partir très vite, ce qui dissuadait les pilotes de suivre et de casser leur avion, ou de s’encastrer dans le champ de force de celui-ci. J’ai dit au guide : "et si l’avion nous avait tiré dessus ?". Le guide m’a répondu que cette manœuvre aurait été perçue dans le vaisseau. Et que même si 256

l’avion nous avait tiré dessus, la machine ne risquait rien car il y avait le champ de force qui aurait détruit le projectile quel qu’il soit, et il a ajouté que lorsque la machine déployait le champ de force, rien de solide, de liquide ou de gazeux ne pouvait la toucher. Puis il a ajouté qu’ils n’avaient pas le droit de détruire l’avion; que ce serait une faute très grave sanctionnée par leur hiérarchie, mais que s’il le fallait, acculés dans l’impossibilité de faire autrement, l’avion pouvait être déstructuré et brisé en milliers de morceaux, mais que le pilote ne serait pas touché et ferait fonctionner son siège éjectable. La vie humaine comptant au plus haut niveau de priorité. Ensuite nous avons ralenti, zigzagué à droite et à gauche, observé le paysage avant de rentrer à la grotte quand le soleil allait bientôt se coucher. J’ai gardé un très bon souvenir de cette impressionnante sortie ". Robert L déc. 2005 On a ici le témoignage direct d’un passager terrestre invité à bord d’un véhicule spatial d’origine extraterrestre. Le compte rendu d’une opération de contact / démonstration / intimidation, pour ne pas dire provocation, d’un Ovni avec un avion militaire français. La technologie employée ne surprend pas. Elle confirme nos connaissances ufologiques sur les performances de ces appareils. On peut remarquer l’absence de sensation d’accélération et de mouvement à l’intérieur du vaisseau, et la maîtrise complète de la manœuvre. L’écrasante suprématie technologique et surtout, ce qui est nouveau, mais que nous soupçonnions déjà, l’information complète des "Visiteurs" sur nos capacités aériennes, nos armes de défense, et le contrôle parfait de tous les paramètres en présence. Une précision en ce qui concerne la vision depuis l’intérieur du véhicule extraterrestre. La structure devient transparente à l’endroit où l'on regarde, comme une fenêtre qui se déplacerait sur la paroi. On a également un exemple de "multivision" plus ou moins agrandie, de points vue différents issus de sondes réparties dans l’espace. Il a quelquefois été rapporté l’observation de petites boules autour d’Ovnis, pouvant être interprétées comme des "yeux" ou des sondes télécommandées. 257

Mais dans le cas du tableau de borde de l'avion, on peut se demander si leur technologie ne permet pas de voir de n'importe quel point de l'espace, d'une manière plus furtive. Si cette affirmation est vraie, et rien ne laisse penser qu’elle soit fausse, elle ne devrait pas manquer de faire du bruit, (ou pas du tout !) ; si elle inquiète les autorités françaises. Ce qui lui est facile de vérifier dans ses archives, sauf si le pilote n’a pas rédigé de rapport circonstancié. Un appel est lancé à ce pilote s’il désire rencontrer le témoin en toute confidentialité

Le tableau de bord du Mirage III vu par Robert

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La rencontre de Robert avec le Mirage III FB de Dijon

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Structure du code radio sur Mirage III Le code radio comporte 5 lettres : F u x y z 1) : F  France 2) : U  Pratiquement toujours U pour les chasseurs de l’Armée de l’Air. 3) : X  L’escadre. En général les lettres : G, H, et I. Une escadre peut comprendre 2 à 3 escadrons. 4) : y  L’escadron, qui peut comprendre 15 à 20 avions. 5) : z  L’avion. Les deux dernières lettres de ce code radio figurent sur la carlingue des 2 côtés de l’avion, précédées d’un tiret lui même précédé d’un nombre désignant lui aussi l’escadre. Ainsi : "2 – FB" désigne : 2 = Escadre de Dijon. F = Escadron " Côte d’Or ". B = L’avion. Ainsi " 2 – FB ", à un moment donné, identifie parfaitement l’avion et donc le pilote référencé sur un plan de vol. Remarque 1 : Les Mirages III C étaient monoplaces et les Mirages III B étaient biplaces. Remarque 2 : Le numéro « 8 » à l’arrière sur la queue est le numéro de série de l’appareil. Il est donc le huitième Mirage III C sorti des usines.

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Conclusion provisoire de l’affaire des boules de l’Aveyron. Ici se termine provisoirement la longue enquête révélée trente six ans (1969/2005) après le séjour de Robert L parmi les visiteurs d’un autre monde comme "ils" se sont présentés. Ce qui porte à quarante ans le secret (1966/ 2006) conformément au souhait des visiteurs. Les faits ont été rapportés au mieux avec les réponses aux questions essentielles les plus pertinentes, que pourraient se poser les lecteurs ufologues avertis. Rien ne permet d'affirmer que ce témoignage soit vrai ; mais rien ne permet de penser non plus qu’il soit faux ! Certains détails ufologiques sont comparables à des affaires semblables que le témoin ne pouvait connaître. Notre appréciation est favorable en ce qui concerne la sincérité du témoin. Il est tout à fait conscient du problème que son cas va poser et s’exprime : — Vous avez fait un gros travail de mise en forme et de mise en avant des éléments les plus intéressants de mon séjour avec les visiteurs. C’est très bien ! Mais ne pensez-vous pas que cela risque de choquer les lecteurs ? Il y en a qui vont ricaner fortement. Il est bien dommage que je ne puisse apporter aucune preuve matérielle. A l’heure où il me semble que beaucoup d’ufologues se demandent pourquoi "Ils" ne prennent pas un contact officiel, ,je crois qu’il est facile d’imaginer la réaction de la majorité de nos semblables. Réaction de surprise du peuple. Réaction des plus pauvres et des plus ignorants qui voudraient une amélioration immédiate de leur condition. Réaction des gens malades et incurables qui voudraient une guérison immédiate et se précipiteraient. Réaction des religieux de toutes sortes qui verraient d’un mauvais œil cette intrusion et la réaction des dirigeants planétaires qui verraient arriver la perte rapide de leur pouvoir. Et pensons-nous à l’angoisse de certains coupables d’agissements négatifs qui ressentiraient rapidement la

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peur d’être démasqués. Interrogeons-nous objectivement : Sommesnous prêts ? Il faut à mon avis que les ufologues travaillent encore, et de plus en plus, à faire connaître les observations et informer le public, et que les gouvernements disent la vérité aux peuples de la planète. RL mars 2006 Robert L. nous a donné son avis qui reste libre à chacun de partager ou non, selon ses convictions les plus profondes. Toutes ces questions ont déjà été objet d’un long débat que ce témoignage français, pour une fois, ne va pas manquer de remettre au goût du jour. Je dois rendre hommage à notre regretté Fernand Lagarde, qui avait dirigé la première enquête de l’Aveyron. Je pense qu’il aurait été curieux de connaître la suite extraordinaire de ce dossier ufologique. Investigations sur la rencontre Ovni / Mirage III Des recherches ont été menées sur le pilote et l’avion qui aurait "rencontré" le vaisseau extraterrestre, selon le témoignage de Robert L, à bord du dit vaisseau. Avec l’aide précieuse de mon ami Jean-Claude Venturini, nous avons fait des recherches sur les avions Mirage marqués FB en activité en 1969. Le seul appareil possible correspond au Mirage III C n°8 marqué 2FB à l’avant du fuselage. Cet avion de l’Escadron Cote d’Or était basé à Dijon (BA 102) avant et après octobre 1969. Notre enquête au Service historique de la Défense de Vincennes nous a conduit à une liste de pilotes dont les sorties sont consignées sur les documents : COTA : Cahier d’Ordre et de Travail Aérien : Rapport d’activité de l’Escadron, jour par jour et vol par vol (Date, Type d’appareil, n° de série, code, nom du pilote, etc…) 262

JMO : Journal de Marche et d’Opération : Rapport semestriel des chroniques de l’Escadron. (Liste de l’effectif, entrants, sortants, Liste des appareils, et rapport par mois.) Compte rendu du débriefing : Eventuel. Compte rendu de contrôle aérien : Eventuel. Dans ces documents, il n’est pas fait mention particulière concernant l’observation d’un appareil non identifié. Quelques rares anciens pilotes officiers de haut rang à la retraite interrogés, se souviennent vaguement d’incidents de ce genre. Par contre, une visite non officielle d’un ancien pilote d’une autre génération à la Base de Dijon, (BA 102) a permis de compulser un carnet de vol individuel. Le carnet, dont il manque des pages, rapporte le débriefing du pilote ; le Capt. Pascal JOUAN (aujourd’hui décédé), qui parle de phénomènes lumineux incompréhensibles et perturbateurs observés en fin de matinée à une altitude entre 15000 et 16000 pieds. L’avion : sans doute un Mirage III E, parti de la Base de Luxeuil, participait à une opération de reconnaissance d’un appareil sans identification, ou qui ne répondait pas par radio (sic). Date et heure de l’incident : 27 octobre 1969 à 11:27 GMT (12:27 heure légale en France), à 15700 pieds, par beau temps, au sud de Lyon, dans une zone interdite de vol. Dans son carnet, le pilote préconisait de vérifier les rayures et l’aspect optique de la verrière du cockpit ou de changer de produit de nettoyage ! (Un élégant euphémisme !...) S’il n’y a pas eu de rapport officiel sur l’observation d’un Ovni, cela n’empêche pas qu’il aurait pu en parler à son entourage. Après l’incident, l’appareil a atterri à Dijon pour faire le débriefing, au lieu de Luxeuil. Pourquoi ? Il n’a pas été trouvé de trace d’un Capitaine JOUAN aux archives de Vincennes (janvier 2008). D’après l’archiviste de Dijon, le carnet de vol devrait se retrouver à Vincennes.

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En ce qui concerne l’avion identifié : Le Mirage III 2FB n° 8, parmi la liste des opérations. Nous avons la sortie de cet appareil le même jour : (27 octobre 1969) de 10:08 à 10:58 GMT Piloté par l’Adjudant FEVRIER (nous n’avons pas le prénom), pour un vol de contrôle VSV local ou Luxeuil ; (On se demande bien un contrôle de quoi ?). Le COTA n’indique pas d’observation suspecte. L’avion identifié, la date probable, la plage horaire, correspond au témoignage de Robert L. Parti d’Inde (Heure légale pour tout le pays : GMT -5 :30 de décalage horaire). Soit 9 :30 GMT + 0 :50 de voyage (Robert avait estimé une petite heure) ; Ce qui nous amène à 10 :20 GMT au dessus de la France, compatible avec la plage de sortie de l’Adjudant FEVRIER sur lequel nous devrions concentrer nos recherches. La Base 102 de Dijon-Longvic avait déjà été "visitée" En regardant l'histoire de la Base aérienne de Dijon sur :www.ba102.fr. On peut lire le nom du sergent FEVRIER et du lieutenant JOUAN "1965 - Du 18 au 21 janvier 1965, exercice "La Fayette" à Orange (10 appareils) De nouveaux pilotes sont affectés à la 2, pour préparer à la création d'un troisième Escadron, les CNE Letty, les LTT Salmon et SGT Février…" On retrouve ici une trace du pilote FEVRIER qui n'était alors que sergent. "Le 9 avril 1965, un OVNI est observé à la verticale de Pierrelatte, on fera appel à la deuxième Escadre, spécialiste du vol stratosphérique; le Cdt Forget se chargera lui-même de la reconnaissance, il identifiera l'objet comme un ballon sonde à 50000 pieds.

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D'autres missions à très haute altitude viseront à des survols dissuasifs au-dessus du rideau de fer." Si ce n'était qu'un ballon sonde, pourquoi dans ce cas déclencher d'autres missions à très haute altitude jusqu'au rideau de fer ? "Le 18 juin 1971, accident à Badenweiller en Allemagne du Mirage III n° 422 F-UGLO de l'EC 03.002 "Alsace", le Ltt JOUAN sera tué…" (Je pense qu'il a été nommé capitaine à titre posthume) Dans son livre : "Alerte dans le ciel" (Edition Alain Lefeuvre 1981), Charles Garreau écrivait à la page 216 : ….Le 21 juillet 1969, vers 23 heures, un disque lumineux s'immobilise très haut dans le ciel. Il est dans l'axe des pistes de la base aérienne 102 de DijonLongvic, où sont basés les Mirages III de la 2ème escadre de chasse et quelques bombardiers atomiques "MirageIV" Cette observation au-dessus d'une base militaire à lieu trois mois avant la "Sortie en France" de Robert L. Un indice de plus, qui nous ramène à la base de Dijon et à ses pilotes. S’il existe un rapport, il est probable qu’il soit classé « Secret Défense », et cela ne nous surprendrait pas. Mais les temps changent et les mentalités évoluent dans le sens de la reconnaissance d’une réalité de visites extraterrestres. Nous n’avons plus le choix. Comme le rapport COMETA publié en 1999 : " Les OVNI et la Défense" A quoi doit-on se préparer ? Qui termine ainsi sa publication : …Seule une pression croissante de l’opinion publique, éventuellement soutenue par les résultats de chercheurs indépendants, des divulgations plus ou moins calculées ou encore un accroissement brutal des manifestations d’Ovnis, pourraient, peut-être, amener les dirigeants et les responsables américains à modifier leur attitude. Il ne semble pas que l’on en soit déjà là.

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Depuis cette déclaration et les évènements d’écroulement boursier en provenance des Etats-Unis de fin 2008, on se demande bien pourquoi on devrait encore s’aligner sur la politique des américains en matière d’information ainsi que des orientations à prendre sur l’état du monde ? Des contacts sont dirigés au plus haut niveau, d’une façon générale, pour la prise en compte de l’ufologie, avec la création de l’Académie d’Ufologie de Jacky Kozan et de la "Lettre ouverte au Président de la République" pour sensibiliser l’opinion à laquelle à participé notre ami le Contre Amiral Gilles Pinon. De mon coté, je m’efforce de faire en sorte que l’affaire Ovni / Mirage III soit connue au niveau aéronautique par la firme Dassault, au sein de laquelle j’ai été employé comme technicien de fabrication. En premier lieu par politesse vis-à-vis de mon ancien employeur et également dans l’espoir d’obtenir de l’aide, pour la recherche du pilote dont le rapport, s’il existe, pourrait confirmer l’évènement de la rencontre de l’avion avec l’ovni où se trouvait Robert. Je suis en relation permanente avec le témoin Robert L. (Son nom est connu de quelques ufologues, mais ne sera pas divulgué pour des raisons bien compréhensibles de sécurité et de tranquillité). Il m’a chargé de transmettre les révélations de son contact qui se manifeste par des phénomènes dont il est l’objet, ainsi que des membres de sa famille. Robert a eu trois enfants : Un garçon d’un premier lit, qui apparemment se porte bien, et fait sa vie, et deux filles d’un second lit. Robert a pris sa retraite du service publique dans son emploi d’aide soignant à l’hôpital, mais a conservé un emploi à mi-temps dans la profession. Avec sa femme, il s’occupe de ses deux filles dont la santé demande beaucoup de soins et d’attention. A l’âge de huit mois, ses deux filles ont commencé à présenter des troubles d’autisme qui se sont confirmés. Aucun diagnostique médical n’a permis de déterminer l’origine exacte de la maladie. Cette situation est venue se rajouter d’une façon troublante à cette affaire. Nous entrons ici dans un domaine délicat d’intimité médicale familiale, que j’aurais voulu éviter. Les événements récents, vraisemblablement liés à ce qu’il a vécu en tant que "contacté", ne sont certainement pas isolés à son cas de haute étrangeté. 266

Pour reprendre l’ordre des événements, il faut revenir à la présence de Robert aux "Premières Rencontres Ufologiques" de Châlons-enChampagne de 2005. On se souvient qu'il était venu avec sa femme et sa fille cadette Bénédicte (15 ans). La jeune fille diminuée psychiquement, vit avec ses parents. Notre ami Michel, médium et guérisseur occasionnel, s’était proposé d’apporter un soulagement à son état. C’est ce qu’il a fait sur place à l’hôtel où nous étions et plus tard à distance en traitant la jeune fille sur photo, avec une mèche de ses cheveux. Des améliorations de son état ont été constatées au cours des mois suivants. Nous savions que sa sœur aînée, Aurélie (20 ans) était plus atteinte. Dans un établissement spécialisé le jour, et le soir chez ses parents. Cette dernière était devenue très agitée, en proie à des excès de violence graves et inquiétants, malgré les tranquillisants administrés. Robert et sa femme sont croyants, mais non pratiquants. Chacun de son côté, sans se concerter, a demandé de l’aide. Sa femme de manière spirituelle, et lui psychiquement, à ses visiteurs, les sollicitant de venir soulager leur fille aînée. Le 9 octobre 2007, Yvonne la femme de Robert voit un rectangle de lumière inexplicable ramper sur le mur de sa chambre où elle dort seule. Elle pense à des phares de voiture ; mais cela paraît impossible. Dans les 48 heures qui ont suivi, une ceinture rougeâtre est apparue sur la peau de la jeune fille. Elle a brusquement fait des progrès au niveau de la parole et du comportement. A l’institution où elle est placée, on l’a trouvée complètement transformée. Elle réclame vouloir "faire de l’informatique" et du dessin !....Les dirigeants de l’établissement ne comprennent pas, et se demandent ce qui s'est passé ? Intervention médicale ET ? Le 14 décembre à 3 heures du matin, Robert se lève pour aller aux toilettes. Dans le couloir il voit une lumière très intense passer sous la porte de la chambre de sa fille aînée Aurélie. Cette lumière est anormale ; c’est comme une sorte de brouillard rampant qui déborde 267

dans le couloir. Robert suppose une visite d’origine extraterrestre comme cela a dû se produire le mois précédent. Il décide de ne pas intervenir dans la chambre pour ne pas déranger le phénomène et s’assoit par terre en tailleur, dans le couloir. La lueur intense diminue progressivement au bout d’un quart d’heure. Il va uriner et revient. La lumière a complètement disparu. Il est 3h 20. Il n’intervient toujours pas dans la chambre de sa fille. Dans son esprit, Robert pense que l’aide qu’il a demandée était à l’œuvre pour sa fille Aurélie. Le lendemain, celle-ci se lève normalement comme si rien ne s’était passé…..Et puis déclare le matin, que cette nuit, elle a fait "un tour en avion"…. ! On reste perplexe devant ce genre de récit. Une abduction ? Une intervention miraculeuse de nature extraterrestre ou autre, à caractère thérapeutique ? Nous ne le savons pas. Mais on peut l’admettre, tout au moins provisoirement. Faisons comme si !.....On verra bien la suite. Depuis octobre, Aurélie a pris 3 kilos ! ************** On aimerait bien aller se rendre compte sur place. C’est ce qui va être entrepris avec mes amis et collaborateurs : Jean-Claude Venturini, qui connaît Robert L ; et Gérard Deforge, qui est l’auteur de l’enquête de l’affaire d’Haravilliers (17), curieux de rencontrer Robert. Nous partons donc du Val d’Oise, un matin de mai 2008, tous les trois dans la voiture de Gérard. Bagages et matériel vidéo dans la Renault Espace de Gérard ; direction Rodez en Aveyron. Nous avons l’intention de filmer une séance de Yoga et de retourner sur le site de Roumagnac où se trouve la ferme autour de laquelle ont été vues les "boules" et les phénomènes qui ont suivi. Le soir même, à Rodez, après les présentations d’usage, nous nous dirigeons pour dîner avec le témoin Robert, sa femme et leur fille cadette à la Cafétéria Casino de Rodez.

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En route, les discussions vont bon train. Nous enregistrons les conversations et les déclarations de Robert dans le jeu des questionsréponses. Il faut se rappeler que ce que nous rapporte le témoin sont des informations principalement issues du "Guide" de Robert et qu’elles datent de 1969. Robert nous parle calmement en faisant appel à sa mémoire, de ses hôtes extraterrestres et d’autres entités qui lui ont été décrites comme des "sondeurs d’âmes". Les sondeurs d’âmes : — Des gens anciens, des gens calmes qui peuvent transformer l’énergie en matière avec leur esprit ou la matière en énergie. Ce sont des gens qui souvent régissent certaines lois sur certains mondes. Qui peuvent intervenir. Qui peuvent également se déplacer sans vaisseaux et sans appareil. Ces entités peuvent vivre sur le même plan de matérialité que nous et sur d’autres plans également. Nous comprenons sur des plans plus spirituels. Revenons aux hôtes de Robert. – En principe ils sont sur le même plan que nous humains, ou bien ils s’adaptent à notre niveau de matérialité. Robert se demande si c’est le yoga ou l’implant qui lui donne cette énergie, ou si ce sont les deux ? Nous pensons qu’il ne doit pas être le seul contacté dans ce cas. En effet, il est confirmé que des expériences diverses et variées sont réalisées, mais pas les mêmes sur la même personne. Robert aurait bien voulu ramener quelque chose de là-bas (la grotte) mais le Guide n’a pas voulu. Nous pensons que même un cheveu aurait suffit dont on pourrait maintenant analyser l’ADN avec nos nouvelles techniques. Tout ce que Robert a pu rapporter, c’est l’enveloppe que lui a remis le "Guide" à son retour dans le champ prés de la ferme fin 1969. C’était des bons billets bien de chez nous. 27.000 francs, ce qui représentait l’équivalent de deux ans et demi de salaire, en dédommagement d’un an d’absence sans travailler. On se demande d’où pro269

venait cet argent ? Il lui a été dit que certains des leurs (ET) travaillaient avec des terriens dans des entreprises et des usines à des postes à responsabilité élevées, d’une façon clandestine. Des postes où ils ne sont pas tenus de faire des discours. Des gens tout à fait retirés, des ingénieurs dans les industries de pointe comme l’aéronautique et la marine. Quand Robert avait demandé comment ils avaient fait pour atterrir au même endroit en pleine nuit, le Guide avait souri. Maintenant avec nos progrès en localisation par satellites, on comprend mieux pourquoi. Ce qui nous paraissait insoluble à cette époque ne nous surprend plus. Il faut bien comprendre que ce qui nous semble relever de l’incompréhensible et de l’absurde sur le moment s’éclaire par nos progrès scientifiques et technologiques. Ce simple exemple nous conduit à raisonner d’une manière prospective en admettant provisoirement que la réalité peut dépasser la fiction. Le véritable savant est celui qui peut mesurer ce qu’il sait, en regard de tout ce qu’il ignore. En arrivant sur le parking du centre commercial nous continuons d’enregistrer tant bien que mal la conversation. On revient sur la rencontre du vaisseau avec l’avion Mirage III. Il faut rappeler que notre témoin se trouvait à bord, assis sur des sièges en compagnie de sept personnes. Ses compagnons habituels : Le Guide, la Biologiste, l’Ethnologue, un chef de bord et deux pilotes debout devant leur pupitre de commande. Le voyage part de la grotte base souterraine située en Inde vers la France. Robert revit l’évènement avec émotion. Il narre ce qu’il a vécu d’une voix rapide dans la façon de parler des gens du pays aveyronnais. Nous posons nos questions. RL : Robert L (Le témoin) GM : Georges Metz (L’enquêteur) GD : Gérard Deforge (Collaborateur) JCV : Jean-Claude Venturini (Collaborateur) JCV — Tu n’as vu qu’un seul avion ? RL — Je n’ai vu qu’un seul avion. Pendant qu’on était au-dessus de l’Italie, le Guide à dit : On va réduire la vitesse à environ 1000 km 270

à l’heure, et on va descendre à environ 10 km. On va le suivre (l’avion) et on va passer derrière. Effectivement, j’ai vu l’avion en face. Carrément, on a fait un virage, on est passé derrière, et juste en dessous, à la même vitesse (que l’avion). Il me dit : "Regarde le panneau là". Il y avait le panneau là, bon, avec des zigzags et des trucs partout. C’était pas les quadrants du panneau du vaisseau. Il y avait des lumières partout, et puis d’un coup, juste à côté : là c’est le tableau de bord de l’avion que nous suivons. Alors sur le coup, il m’a paru tout à fait rudimentaire, par rapport à ce que je voyais à côté. Il me dit : "maintenant on va s’approcher, on va le doubler à droite, juste au-dessus, on va lui donner des sueurs froides !" Il rigolait, le Guide, …"on va lui donner des sueurs froides au pilote !". Alors il a tourné la tête et on est passé par-dessus comme ça, là, et on est revenu au même endroit, mais sans passer ni derrière ni devant ; on suivait toujours comme ça, (Robert fait un geste tournant) et on est revenu au même endroit. JCV — A combien de mètres à peu près, de l’avion ? RL — Entre…Oh ! A peu près une cinquantaine de mètres. On n’était pas loin ! GM — Tu l’as vu tourner la tête ? RL — Oui ! Il a tourné la tête. Même après quand on a fait le tour comme ça….Euh !....Quand on a été repositionné, on est resté quelques instants comme ça, et l’avion je l’ai vu qui s’inclinait vers le vaisseau. Et alors là, d’un seul coup….Chuuuuuu… l’avion est devenu un petit point. GM — Il a tourné la tête à droite ou à gauche ? RL — A droite ! JCV : A droite vers vous ? GM : Vous étiez à droite !

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RL — Et là, le Guide m’a dit : "Ce n’est pas l’avion qui s’en va, c’est nous ! Parce qu’il serait rentré dans le champ de force. Il y a des pilotes qui se sont déjà tués pour ça ! Alors on va aller très vite ! JCV — Et les lettres ? Tu les as vues ? RL — FB, quand on était stabilisé, oui FB ! JCV — Quand tu étais à droite ? Et tu ne te souviens pas du numéro qui était devant ? RL — Malheureusement, non ! JCV — Les numéros sont moins en évidence que les lettres. En effet, quand on regarde la photo de l’avion, on s’aperçoit que le 2, séparé d’un tiret des lettres FB, n’est pas rempli en gras. Seul apparaît le pourtour du chiffre 2 indiquant l’Escadre de Dijon. Ce qui par contraste le rend moins lisible par rapport aux lettres FB. RL — FB, oui, ça m’a frappé ça….Et puis il y avait le gars que je n’aimais pas trop. Parce que quand je suis monté dans le vaisseau, il avait l’air de… il ne rigolait pas. Il avait l’air vraiment austère. Une sévérité absolue. Il m’a regardé, et il a regardé les gens. Il regardait partout….Oh là là ! Il ne me plait pas, qu’est-ce qu’il va me faire celui-là ? GM — Le Chef de bord ? RL — Oui, il regardait partout. Apparemment, c’est lui qui dirigeait les opérations. GM — Il dirigeait les deux pilotes ? RL — Oui, je pense….Le Guide, même la Biologiste, me disaient : " De toute façon, on ne risque rien. Il (l’avion) peut envoyer un missile, il peut arriver n’importe quoi…

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Aucun élément organique, physique ou gazeux ne peut pénétrer dans le vaisseau. " …Ils m’avaient parlé de la structure des vaisseaux. Il y a plusieurs parties ; Il y a la partie habitacle qui est circulaire ou plus ou moins circulaire. Celle là hyper protégée des rayonnements, car il y a des rayonnements très forts qui nous tueraient. JCV — Des rayonnements qui sont produits par le vaisseau ? RL — Oui ! Tout est fait pour préserver la vie. Il y a des "cerveaux électroniques" qui contrôlent toutes les manœuvres, toutes les opérations ; Les cerveaux électroniques sont plus puissants que nos cerveaux. Une discussion s’engage sur le terme "électronique". On convient d’admettre que le mot entrait progressivement du domaine technique au langage courant. RL — C’est dommage que je ne sache pas dessiner. Ensuite le vaisseau, il y a trois éléments. L’élément extérieur qui est porteur d’énergie et peut transmettre des rayonnements soit faibles, soit très puissants. Ensuite il y a une partie de vide où il y a une couronne, une ceinture qui tourne avec du matériel qui sont des aimants très puissants qui tournent. Ensuite il y a une partie métallique et une autre partie en aimants qui tournent en sens inverse de l’autre. Ensuite il y a du matériel de protection, du matériel d’isolement, et ensuite on trouve l’habitacle. JCV — Et la porte ? Et l’accès au vaisseau se faisait plutôt par le dessous ? RL — Par le dessous ou par un côté ! J’avais demandé combien pesait un vaisseau ? Il (le Guide) m’a dit : 30 tonnes. JCV — Et la hauteur ? RL — La moitié de l’arbre ! (ll désigne un arbre parmi ceux sur le parking) 273

JCV — 5 à 6 mètres, quoi ! GM — Il était plus grand que le premier où tu étais parti ? RL — Oui ! C’était plus grand. Robert avait évalué précédemment le diamètre du vaisseau à 20 mètres. Mais d’après ce qui lui a été dit, ce vaisseau pouvait faire jusqu'à 30 mètres de diamètre comme ceux qu’il a pu voir dans le hangar de la grotte. Nous n’insistons pas sur ce sujet. Robert s’était inquiété d’une panne possible qui entraînerait la chute du vaisseau au sol. Il lui avait répondu que au contraire de s’écraser, il "monterait" et qu’il serait récupéré par un autre vaisseau. Même si rien ne fonctionne, cela n’arrive jamais. GM — Ce qui n’explique pas les crashes d’ovnis soit-disant récupérés. RL — Ce ne sont peut-être pas les mêmes !....Bon, après il y a les fameux…, les gros vaisseaux qui sont aussi gros que des planètes. Qui peuvent "réorbiter" une planète correctement… Oui, mais là, ce sont de grosses machines très puissantes… ça dégage des énergies… on peut la remettre sur orbite correctement dans sa trajectoire, dans ses différents mouvements. GM — Qui sont construits entièrement par eux ? (les gros vaisseaux) RL — Oui ! Il me dit : "On a des vaisseaux tellement grands, que ça dépasse votre imagination. Vous n’avez pas conscience de ce que l’on peut faire." GD — Est-ce que vous avez su à un moment ou à un autre, d’où venaient-ils ?

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RL — D’une autre galaxie ! Le groupe avec qui j’avais à faire m’a dit : "On ne vient pas de votre système solaire ni de votre galaxie. On vient d’une autre galaxie voisine ". Il m’a été dit aussi que l’on pouvait comprimer ou étirer le temps. On peut le comprimer ou bien l’étirer. GM — Oui ! Cela ne m’étonne pas ! RL — Bon ! On va casser la croûte ? **************** On rentre dans le restaurant cafétéria Géant Casino de Rodez et on s’installe sur une table ronde à l’écart ; malgré le bruit, on continue tant bien que mal à enregistrer les conversations. **************** On profite de la table pour élaborer quelques croquis des vaisseaux que nous a décrits Robert. Ils sont ronds en forme de couvercle avec une protubérance centrale sur le dessus pour l’habitacle. En dessous se trouvent trois ou quatre pieds sphériques rétractables qui assurent la stabilité et la direction des mouvements. La structure est lisse d’apparence gris métallisé, quand l’appareil est posé, à l’arrêt. On ne voit ni porte, ni hublots et les couronnes tournantes font partie de la structure. L’allure générale nous fait aussitôt penser à la "soucoupe volante" de type "Adamski", et diverses photos d'ovnis montrant des anneaux concentriques; un détail que Robert ignorait auparavant. L’accent est mis sur le sas d’entrée qui apparaît à l’ouverture et disparaît à la fermeture, sans que l’on puisse en distinguer l’emplacement. Cette particularité surprend par son authenticité, comme dans bien d’autres cas maintes fois signalés par les témoins de rencontre rapprochée. Une porte se dessine et s’ouvre là où il n’y avait rien. C’est tellement bien imbriqué qu’on ne la voit pas. Cela voudrait dire que la porte est préexistante dans une certaine dimension. C’est un effet d’optique qui est expliqué par le "Guide", à Robert :

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— C’est comme dans le vaisseau. A certains moments, on peut en avoir une partie dans la dimension terrestre, et l’autre partie dans une autre dimension. Robert prend l’exemple d’un sous-marin quand il monte en surface. Il y a une partie à l’extérieur et l’autre partie sous l’eau. Si quelqu’un entre dedans par le haut, il ne voit que ça ; mais après il va dire que c’est gigantesque."(18) La description du puissant éclairage interne de l’habitacle dont on ne peut en voir la source est également un point commun, cité dans les témoignages, de même que l’insistance mise sur l’ambiance ouatée, le silence, et le confort isolé du monde extérieur. Robert reprend ce que lui avait dit le "Guide" à propos de la guerre froide entre l’Est et l’Ouest. "Que nos dirigeants étaient des fous et des arrivistes. Qu’ils allaient peut-être se faire la guerre un jour ou l’autre et qu’il faudrait y mettre un terme avant d’être obligé d’intervenir". Les hôtes de Robert n’avaient plus envie maintenant que les civilisations se détruisent comme il y en a eu dans le passé. Il est mentionné par le Guide la destruction d’une civilisation sur une autre planète, il y 300.000 ans. Littéralement détruite alors qu’elle avait atteint un niveau technologique beaucoup plus avancé que la nôtre. Il était également évoqué la possibilité qu’une grosse panne "antimilitariste" soit déclenchée simultanément sur une base russe et américaine. Ce que Robert ignorait, c’est que c’était arrivé. Simultanément, nous ne savons pas, mais des informations secrètes ont filtré sur des mises en panne totales de communication sur des bases stratégiques de lancement de missiles. Robert nous parle de son enfance et de son adolescence difficile avec les travaux les plus durs de la ferme, de son service militaire écourté en qualité de soutien de famille et des terribles migraines qui le faisaient cruellement souffrir. Ce qui l’isolait encore un peu plus de son environnement. Nous ne savons pas ce qui a motivé le choix des "visiteurs" de la ferme de Roumagnac. Mais il est sûr que leur attention s’est portée sur lui à la vue et à l’insu des autres personnes de son entourage.

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Les phénomènes de contact avaient toujours lieu tard le soir ou dans la nuit. Robert pense que c’était lui qui était personnellement visé. Pendant les deux années de visites nocturnes, il a été définitivement débarrassé de ses abominables migraines. Le Guide lui avait dit : — En fait, tu as une très bonne santé, mais tu es comme une machine, tu as un corps physique, et des fois il y a un mauvais réglage….Tu vas vivre ta vie, bien ou mal…..C’est une de tes dernières vies sur Terre. Après on viendra te récupérer…. ! " 277

On ne sait pas ce que le Guide voulait dire par là ? Cela voudrait-il dire que l’on à plusieurs vies et que Robert serait récupéré à la fin de la sienne ? En corps ou en esprit, on ne sait pas …? Des personnages de la Bible ont disparus de façon mystérieuse sans que l’on retrouve leur corps. A l’instar de prophètes comme Hénoch " qui marcha donc avec Dieu, et on ne le vit plus, parce que Dieu l’avait pris" (19). L’enlèvement d’Elie qui monta au ciel dans un "char de feu" devant son disciple Elisée (20). Des hommes, des femmes et des enfants, des familles entières disparaissent mystérieusement sans raison ni mobile apparent comme s’ils avaient été soustraits à leur vie quotidienne, sans laisser de traces, emportés vers un lieu où on ne les retrouve jamais. Faut-il comprendre que certains d’entre nous sont destinés à échapper à une mort naturelle sur cette Terre comme le prédit la Bible ? Robert nous remet à chacun un document qu’il a lui-même tapé sur ce que ses "hôtes" lui ont dit et qu’il ne pourra révéler que dans quarante ans. (17) Voir l’enquête de Gérard Deforge sur l’affaire d’Haravilliers disponible sur Internet. (18) Le lecteur intéressé par le sujet de la physique relativiste peut lire les livres de vulgarisation de G.Gamow : "Un, deux, trois, l’infini" et "Mr. Tomkins au pays des merveilles" Dunod 1955-57 Rudy Rucker ; " La 4ème dimension " Seuil /science ouverte 1985 Ces ouvrages présentant des exemples concrets, exempts de formules mathématiques compliquées. (19) Genèse V-24 et XI-5 – (20), II Rois II-11-13

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Tu pourras en parler dans quarante ans… Ce que tu devras leur dire… R.L. — J’ai été élevé dans la religion catholique, le curé nous disait que ceux qui n’étaient pas de cette religion ne verraient jamais Dieu, ou les enfants qui n’avaient pas reçu le baptême n’allaient pas au ciel, que dois-je croire ? Le Guide : — Tout cela ce sont des âneries des représentants de chaque religion qui pensent que la leur est la meilleure. Roro, il y a ce que les gens croient et ce qui pour nous est l’ordre de l’Univers. Ce que nous appelons l’ordre de l’Univers est l’ensemble des lois et des manifestations de la nature qui régissent la vie, la naissance, la vieillesse, la mort, la marche des planètes, leur création, leur organisation, leur évolution, la marche du et des systèmes solaires, de la plus grande à la plus infime molécule. Tout cela n’a rien à voir avec le sectarisme et l’orgueil des différents représentants des religions du monde. Tu appartiens, ainsi que toutes les créatures quel que soit leur univers, à un schéma organisé par des forces énergétiques qui dépassent tout ce sur votre Terre pouvez concevoir, oui Roro, tu es un enfant à part entière de l’Univers, et tu as un rôle à y jouer. Changement de rôle — A la grotte — Nous te proposons une collaboration étroite avec nous, bien sûr, cela ne sera pas facile pour toi, au lieu d’être agriculteur comme tu voulais, nous allons te proposer un enseignement et la mise en pratique de techniques qui vont te transformer rapidement. Nous avons besoin de toi pour une mission importante qui va permettre des progrès sur une planète lointaine dans une autre galaxie. En échange nous allons te permettre d’avoir une santé meilleure, tu as de grosses migraines je crois, nous allons t’arranger ça si tu le

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veux. Tu as tout à y gagner. Nous allons venir te voir régulièrement. En contrepartie nous te demandons de n’en parler à personne. Le silence absolu, et nous savons que nous pouvons compter sur toi. RL — C’est vrai que j’ai des maux de tête terribles, mais si vous venez souvent, les voisins vont s’en apercevoir avec vos lumières si puissantes ". Le Guide — Pour ce qui est de la discrétion, nous on s’en occupe, mis à part en juin et en janvier. A partir de maintenant, personne ne nous verra, ni ton voisin, ni les gens des villages alentours et rassure toi, on ne fera de misères à personne. Notre avance technologique nous le permet facilement. La Biologiste : — Nous sommes en train de peupler une nouvelle planète dans notre galaxie et pour cela il faut des gens avec des qualités physiques différentes au niveau des groupes sanguins, et d’autres caractéristiques de la composition des cellules humaines, lors d’un peuplement d’une planète. Cela part d’un niveau éloigné, et ensuite au fil des siècles et des millénaires, les gens se rapprochent, créant des liens de parenté de plus en plus serrés, ce qui diminue la solidité de la race et on peut tomber au bout, bien entendu de milliers d’années, dans la consanguinité, pouvant amener la destruction massive de populations entières. Ce qui rend nécessaire le brassage à grande échelle de populations, ou la modification de l’arbre de construction du corps physique. RL — A l’époque je n’avais pas compris, mais maintenant je suppose qu’elle voulait parler du génome humain." L’Ethnologue : — Ma mission est de voir comment les différents systèmes sociaux, les rapports humains, les échanges, les communications, sont organisés sur les planètes que nous connaissons et que nous visitons. Mais aussi les climats, les températures extrêmes, ainsi que tous les paramètres qui permettent la vie, ou qui ne la permettent pas, ainsi 280

que l’adaptation de races différentes sur une planète donnée, en fonction de paramètres que sur votre Terre vos savants connaissent, mais aussi sur des paramètres que vous êtes encore loin de découvrir. Sur notre planète notre organisation de vie est basée sur la paix entre tous les êtres, femmes et hommes avons les mêmes devoirs et les mêmes droits mais en tenant compte de la spécificité féminine et masculine. La plupart des gens travaillent il n’y a pas de retraite, ni de conflits sociaux. Il y a des veilleurs — qui sont ceux qui vérifient le bon fonctionnement de nos lois et de nos décisions auprès du plus petit d’entre nous. Nos dirigeants choisis en fonction de leur compétence, et de leur volonté de servir ont le devoir de veiller à ce que chaque personne vive correctement. Il y a chez nous de l’abondance. Il n’y a pas d’argent. Vos dirigeants sont des arrivistes, des conquérants par la force, soif de pouvoir, d’argent, et de domination, malades physiques et mentaux, incompétents ne tenant pratiquement pas compte des masses de population qu’ils asservissent. Vous êtes esclaves des gouvernements de vos pays, il y en a beaucoup sur votre planète. Sur la nôtre il n’y en a qu’un seul. Qui s’occupe du plus petit comme du plus grand. Le Guide : — Votre planète est maltraitée. Vos extractions de différents minerais, charbon et du pétrole risquent de modifier à la longue le champ magnétique de la planète, le métal passant du sous-sol, s'allégeant, vers la surface devenant donc plus lourd. Ce qui fera basculer l’axe ainsi que les pôles qui se décaleront par rapport à l’orientation actuelle dans l’espace, ce qui provoquera un changement climatique. Cela se produira en même temps que la Terre traversera dans l’espace une zone de turbulences. Rien ne s’arrête. Tous les systèmes planétaires se déplacent les uns par rapport aux autres, certains s’éloignant, d’autres se rapprochant, la danse de l’Univers. Des Univers meurent, et d’autres naissent. Vos gouvernants ont peur de nous. Pourquoi ? Sont-ils mal à l’aise de n’être pas seuls dans l’Univers ? Ils savent très bien que 281

nous ne voulons aucun mal aux habitants ; ils connaissent en petite partie les capacités de nos engins. Pourquoi ne veulent-ils pas en parler aux populations? Ils tournent en dérision les rapports de ceux qui nous voient et qui le disent. Alors la confédération interplanétaire a décidé de montrer nos capacités au plus grand nombre de gens possible. Il faut que la Terre entière sache que nous existons et que l’intelligence manifestée est partout dans l’Univers. RL — Y aura-t-il un contact plus tard ? — Les Directeurs des systèmes solaires décideront, mais dans le siècle suivant. " — (C’est-à-dire au 21ème siècle.) Notre organisation — Notre planète, ainsi que celles qui ont accès à un niveau de technologie importante, sont gérées par un gouvernement planétaire, celui-ci contrôlé par des groupes de "sages", des habitants ayant une grande expérience dans la plupart des domaines qui interfèrent dans notre vie. Ces sages que nous appelons "sondeur d’âmes", sillonnent l’ensemble de notre système solaire. Ils peuvent lire la pensée la plus profonde et la plus cachée. Ils voient les gens non pas tels qu’ils veulent paraître parfois, mes tels qu’ils sont réellement. Ces sages sont très craints de nos habitants, et même de nos dirigeants, parce qu’avec leurs pensées ils peuvent manipuler la matière. Ils ont un statut particulier, et n’ont pas besoin nécessairement d’un vaisseau pour se déplacer. Dans nos mondes, la contestation, la désobéissance, la tricherie envers notre morale ou à notre code de déontologie est sévèrement punie. Par contre nous avons bien entendu une grande liberté individuelle : se promener, visiter d’autres planètes. La plupart des habitants de nos mondes on visité des planètes plus évoluées et d’autres moins. Parfois certains voyages sont organisés dans de grands vaisseaux, vers les différents systèmes d’autres mondes. Conflits, guerres, mais aussi ce qui est bon dans ces organisations est étudié et montré à nos peuples, afin de comparaisons. Ils se rendent compte que toute déviation à ce qui est établi chez nous peut être très dangereuse à terme. Nécessité de l’ordre, de la discipline, 282

de l’envie de progresser et d’être utile. La fainéantise n’est pas admise chez nous. Chacun travaille selon ses propres compétences. Chacun devra accepter un poste correspondant à son savoir faire. S’il veut un poste d’un domaine inférieur à ses capacités, ses avantages seront moindres que celui qui occupe ce poste avec capacité correspondante. Pourquoi cela, pour aller toujours vers le haut. Les naissances sur notre planète ne se produisent pas au hasard. Elles sont discutées, évaluées. Elles sont programmées en fonction des composantes génétiques, du besoin, et du nombre d’habitants. Tout chez nous est organisé. A un certain âge, les enfants vont rejoindre des centres d'évaluation et ensuite de formation. Ils partent de chez leurs parents comme ce serait chez vous, vers l’âge de douze ans, pour ensuite assurer la mission qui leur est assignée. ************* Les quarante années de secret imposées par les "visiteurs" de Robert arrivées à leur terme, ces révélations s’inscrivent dans la recrudescence des observations et des manifestations ufologiques mondiales, difficilement contenues par les gouvernements des principaux pays. Il est de notre devoir d’investigateurs, de porter témoignage, sans a priori ni jugement de valeur, auprès du cercle restreint du petit monde ufologique d’une part, à nos responsables de tous niveau d’autre part, en posant le problème du contact d’intelligences extérieures à notre planète la Terre. De nombreux autres contacts extraterrestres ont eu lieu de par le monde. Quelques-uns nous sont parvenus, et beaucoup d’autres resteront à jamais hors de notre connaissance. Souvent parce qu’ils ont été refoulés comme irrecevables par les témoins eux-mêmes, par crainte de ne pas être pris au sérieux par la communauté humaine. Il conviendrait de se pencher sur ces cas avec une attention soutenue, avec une absence de préjugés face à ce que notre entendement considère comme irrationnel. Nos questions reviennent inévitablement sur le mode de vie rencontré par notre témoin dans la grotte, base de ses "hôtes" extrater283

restres en Inde. Robert nous confirme ce qu’il a déjà dit sur l’alimentation qui lui a été offerte, à base de céréales et de protéines, qui ressemblait à de la viande hachée, de l’eau, et aussi du café. Comparé à notre position d’enquêteurs occidental et de surcroît français, il y a un gouffre dans notre mode alimentaire, avec ce que ces gens là nous proposent ! Pas de fruits ni de sucreries. Un mode de vie ascétique dans une civilisation hautement technologique et scientifique, où l’esprit prime sur le corps, qui ne serait qu’une enveloppe. Une sorte de Théocratie universelle dans l’ordre et la discipline, garantes de la pérennité des civilisations. Ils ne sont pas optimistes sur nos sociétés telles qu’elles sont dirigées. Vu "d’en haut", on ne peut leur donner tort !... Nous avons certainement des progrès à faire. Nous avons notre libre arbitre dans la mesure où nos actions ne détruisent pas la planète et l’ordre de l’Univers. D’après ce que Robert a vu, ils sont des humains constitués matériellement comme nous, et spirituellement aussi, mais d’un ordre supérieur. Il semble que leur mode de reproduction sexuel soit le même que le nôtre. L’homosexualité ne serait pas permise. Il y en avait parfois chez eux comme dans d’autres civilisations qui "déviaient". Dans ce cas, comme dans d’autres cas de déviance, ces êtres étaient en quelque sorte réorientés dans le "bon sens". Le mot réorienté était souvent employé pour combattre des déviationnismes, en considération de leur système d’organisation. Robert rapporte la comparaison de la prolifération excessive, inconsidérée, de la folle avoine dans un champ de blé. Robert a ressenti qu’ils avaient une peur panique des gens qui déviaient. De l’ordre, de la discipline. Ils ne voulaient pas que les civilisations se détruisent comme ils avaient pu le constater. Ils seraient même peut-être obligés d’intervenir si les civilisations en venaient à se détruire. Il est rapporté par le "Guide" : Que la "Fédération Galactique" était déjà intervenue !

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Ils font partie de cette Fédération, mais des gens d’autres planètes qui font cavaliers seuls, viennent sur notre Terre. Ils les laissent faire dans la mesure où il n’y a pas de conflits. Nous n’arrivons pas à savoir s’il s’agit d’un conflit entre eux au sujet des terriens, ou ces autres visiteurs avec nous. En ce qui concerne nos divisions internes entre pays, il est clairement dit qu’ils seraient obligés d’intervenir en simultané sur des bases nucléaires américaines et russes. Nous savons maintenant que nous sommes des terriens sous surveillance et que des interventions ont eu lieu de part et d’autre, en provoquant des pannes inexplicables sur des bases de lancement de missiles nucléaires, qui ont conduit à des accords pour limiter ces armes stratégiques. Il est parfaitement clair que nous sommes depuis longtemps sur surveillance dans nos agissements sur tout ce qui pourrait gravement endommager la vie sur notre planète. Des interventions ont lieu sous forme de boules de lumière dotées "d’intelligence", pouvant opérer matériellement et psychiquement sur les choses et tout être vivant, animal ou humain. Dans la grotte, à l’intérieur de la base, il n’a pas été vu d’enfants, mais la "Biologiste" qui a été vue nue, sexuée, avec un nombril, indique un mode de reproduction de ces extraterrestres humanoïdes identique au nôtre. Par contre il y avait d’autres présences, chez eux, qui ne naissaient pas. Ils avaient des embryons humains dans des containers ou des couveuses, où ils développaient des corps en entier, jusqu’à l’âge correspondant de 18/20 ans. C’était rapide. S’il y avait une certaine catégorie de gens qui ne mouraient pas dans un corps qui ne fonctionnait plus, ils enlevaient l’esprit de ce corps pour le mettre dans un autre corps, à l’aide d’une "machine". Robert n’a pas vu ces corps en gestation développés "in vitro". Ces propos sont rapportés d’après ce qui lui a été dit. Ces informations sont très importantes, car antérieures à ce qui a été publié plus tard dans les rapports semblables issus de la littérature américaine : Des manipulations génétiques d’origine extraterrestre, faisant état de "contactés" mis en présence de corps en gestation baignant dans des réservoirs transparents remplis de liquide.

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Ceci est une autre histoire que nous n’aurons pas le loisir d’explorer ici. ************* La soirée se poursuit dans le jeu des questions/réponses où Robert nous confirme ce qu’il avait déjà raconté sur la vie quotidienne dans la base souterraine extraterrestre. Le rythme régulier des activités journalières, levé, déjeuner, yoga, déjeuner, repos de 3 ou 4 heures, discussions, études, dîner, sortie le soir à l’extérieur. L’ensemble supervisé par les trois personnages principaux : Le Guide, la Biologiste, l’Ethnologue, comme il les appelait. Une présentation de la vie dans l’Univers, dirigée par l’Esprit contenu dans la plus infime partie de la matière où tout s’organise naturellement et automatiquement, quand les conditions nécessaires sont réunies. Nous nous quittons devant l’hôtel pour nous reposer du voyage et de cette fructueuse soirée. Demain matin nous sommes conviés à une démonstration de yoga apprise par Robert pendant son séjour parmi "ses" extraterrestres. La séance de yoga filmée Rodez, salle municipale. Nous installons notre matériel de prise de vues, éclairages, caméra, prise de son, appareils photo, etc… Tout ce qu’il faut pour réaliser un petit documentaire de ce fameux yoga spécial que personne parmi les spécialistes ne connaît, et qui entretient si bien la forme exceptionnelle de notre témoin. Les conditions d’enregistrement sont bonnes. Nous assistons à la démonstration des postures de yoga maintenues dans le calme et le plus profond silence. Nous prenons presque le rythme de la respiration de Robert dans cette ambiance feutrée de concentration partagée. Nous pourrons ainsi obtenir une cinquantaine de minutes d’excellent film documentaire que pourront analyser les connaisseurs de cette discipline, et porter témoignage de l’authenticité de la démonstration d’un yoga extraordinaire comme il a été déclaré qu’il

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ne se pratiquait que dans les grades élevés des moines des monastères tibétains. Ces exercices devaient se pratiquer comme il l’avait appris selon une technique appelée : étirement en décontraction ou aussi, élongation relâchée. Ce que Robert avait dû apprendre tous les jours de sa formation à la grotte sous la direction de la "Biologiste" et de "l’Ethnologue". Exercices en quelque sorte personnalisés, qu’il devrait pratiquer toute son existence en fonction du poids, de la taille, de la façon de marcher étant droitier, de la profession, du débit du système glandulaire, et de la vitesse d’élimination des déchets. C’est la raison des postures qui ne sont pas obligatoirement symétriques, en rapport avec les positions incorrectes dues au travail, et aux activités quotidiennes. Tout un programme que Robert appliquera depuis maintenant quarante années, pendant une heure, un jour sur deux, réduits à un jour sur trois depuis sa retraite. C’est cette pratique du yoga qui lui permettra de conserver la santé et cette forme physique exceptionnelle pour son âge. Travailler accroupi, à genoux, sans ressentir la moindre gêne, avec une grande souplesse, et une grande liberté de mouvements.

Robert dans une attitude de yoga 287

Autres questions / réponses : Après le déjeuner au restaurant où nous complétons nos questions avec les mêmes réponses de Robert sur certains points de détails, concernant l’emploi du temps journalier. La relative liberté dont il disposait dans la base. Mises à part les zones dangereuses interdites d’accès, et l’impossibilité de sortir la journée à l’extérieur, tout se passait bien pour Robert et le temps lui paraissait passer assez rapidement. A l’instar d’autres "contactés", nous avons un doute sur le temps physiologique réel passé par le témoin, dans un contexte environnemental non conventionnel. Onze mois terrestres sont-ils nécessaires pour obtenir les matériaux génétiques recherchés par les visiteurs extraterrestres sur notre planète, dans un espace incontrôlable ? Nous subodorons un décalage dans le temps entre le nôtre et celui subi dans cette base E.T. Pendant les onze mois que Robert a passé dans la grotte, ses cheveux et ses ongles ont dû normalement pousser. Un entretient, disons mensuel, devait être normalement nécessaire. Ce service de soins corporels consistant à lui couper les cheveux et les ongles était assuré par la "Biologiste". Mais nous n’avons pas pu connaître le nombre d'interventions, pendant son séjour. Robert ne se souvient pas exactement. Comme il le dit lui-même, le temps passait vite. Il existe des zones de flou dans les souvenirs de son séjour. Son horloge interne était-elle décalée ? Nous ne le savons pas. Ce problème de temps biologiquement passé par Robert reste donc entier. Comme ses hôtes extraterrestres le lui ont dit eux-mêmes : Ils vieillissent moins vite dans la grotte, au sein de leur "bulle d’espacetemps", qu’à l’extérieur de la grotte, parmi nous. L’idéal pour eux, c’est de vivre dans leurs grands vaisseaux de l’espace, où ils ne vieillissent pratiquement pas. Nous avons de nombreux exemples de décalage dans le temps parmi les "abductés".

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Par rapport à nous, l’expérience peut être plus courte dans le temps pour le témoin lui-même qui revient dans notre monde avec des heures ou des jours, voire dans certains cas, des mois ou des années, ou bien l’inverse. Le témoin enlevé revient vieilli, comme dans le cas du caporal Valdez, qui disparaît un quart d’heure devant ses hommes, et réapparaît avec une barbe et une montre décalée de cinq jours supplémentaires. (21) (21) LDLN n° 169, nov. 1977 pages 15-16 Mon ami Jean Sider m’a fait parvenir un cas vieux de 60 ans au Brésil.Lieu : Entre Barra Mansa et Volta Redonda, Rio de Janeiro le 4 décembre 1949 Témoin : Mario Restier …Vers 17h00, le témoin, un universitaire âgé de 23 ans, rentrait chez lui en voiture. Soudain il vit un appareil discoïde très près du sol à 15 mètres de sa voiture. L’objet faisait environ 12 mètres de diamètre, et il se posa à proximité de la route. Mario perçut une voix lui disant de ne pas s’affoler. Deux occupants d’une taille d’environ 1,65 m sortirent de l’appareil ; lesquels "invitèrent" le brésilien à monter à bord. Là, il vécut surtout un épisode classique dans ce type d’incident : Un voyage dans un autre monde, un endroit où le ciel était bleu, mais avec absence de soleil. Il eut affaire à des robots et des humanoïdes vivants. Ces derniers lui firent visiter des magasins et des usines dans une ville munie d’un dôme protecteur, avec des routes suspendues. Il visita aussi un muséum où il remarqua des images de la Terre qui mettaient en évidence la violence des êtres humains. Le reste de ses souvenirs ne présente guère d’intérêt, sauf sur un point. En effet : Quand il fut restitué à son environnement, plus de quatre mois s’étaient écoulés, puisqu’il réapparut seulement au domicile de son père, le 1er avril 1950. Mais pour Mario, il ne s’était écoulé que trois jours.

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Il a rapporté tous ses souvenirs spontanément sans le recours à l’hypnose ; d’autant que lorsqu’il les livra à l’enquêteur, cette technique n’était pas encore utilisée par les ufologues brésiliens. L’enquête initiale fut faite bien plus tard, à la fin des années 1960, par le Dr. Walter Buhler, qui la publia dans le bulletin de la SBDEV, société. Brésilienne privée dévolue aux recherches sur les ovnis, dont il était le directeur. (SFR, Vol. 27, n°5, et n°6, page 19. Article de Richard W. Heiden, qui cite le SBEDV Bulletin n°60, janvier 1968, pp. 12-18 et n° 61, avril 1968, pp.24-25. Voir aussi les relations partielles dans FSR Vol.22, n°4, 1975 p.23, et Vol. 21, N°3, et 4, 1976 p. 37). Fin de l'article Propos et note de Jean Sider : — Cette révélation tardive s’expliquerait par le fait que le témoin a d’abord eu peur du ridicule et que c’est le cas d’abduction des époux Hill de 1961, révélé en 1966 aux Etats-Unis dans le livre de G. Fuller (The Interrupted Journey) et deux ans plus tard au Brésil, qui a pu l’inciter à raconter son histoire aux ufologues locaux. Il y a aussi une anomalie dans le fait que le témoin prétendit aussi avoir vu dans le muséum, une salle réservée à notre planète, avec une inscription inattendue : TERRA, qui veut dire Terre en portugais (et en latin). Cela jette la suspicion sur cette affaire, mais cela aussi pourrait faire partie du leurre de réalité virtuelle, celui-ci ayant été adapté à la langue du témoin. Ce ciel bleu sans soleil suggère fortement un leurre de réalité virtuelle. Quant à cette absence de plus de quatre mois, cela pourrait s’expliquer par un enlèvement physique provisoire dans un lieu étranger au nôtre où l’écoulement du temps est différent. On peut aussi supposer que le témoin a été emmené en un lieu isolé de notre planète, et sa mémoire consciente a été manipulée de façon telle, à donner l’impression d’une anomalie temporelle. Ce cas, s’il est de bonne foi, serait donc le premier du genre de l’ère des soucoupes volantes, car les chercheurs considèrent encore que c’est le cas des époux Hill en 1961 qui a inauguré la saga des UFO- abductions."

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J.S Curiosité d’apparence ufologique à la Cathédrale de Rodez L’après-midi nous laissera le temps de visiter la cathédrale NotreDame de Rodez. Cet édifice dont les vestiges remontent à 516 reconstruits vers l’an 1000 et la reconstruction en 1277 pendant trois siècles comporte de magnifiques vitraux et des tableaux de scènes religieuses. Il existe une curieuse fresque peinte directement sur la pierre, dont les vestiges, très endommagés par le temps, laissent voir des scènes de l’Assomption de la Vierge Marie appelé également Dormition, qui est montrée en plusieurs petits tableaux juxtaposés. Sur plusieurs d’entre eux, la Vierge est représentée sur son lit de mort, surmonté d’un curieux dais qui le surplombe, sans aucun support. Un objet conique aplati est sensé représenter l’Esprit Saint au-dessus de la Vierge. La position de l’objet montre, sans ambiguïté, qu’il est vu par-dessous. On se demande bien où l’artiste a pris son inspiration pour interpréter une telle manifestation céleste ? Nous n’irons pas prétendre y voir la stylisation d’une quelconque "soucoupe volante" contemporaine, comme peuvent le montrer des tableaux de scènes religieuses, soit des scènes montrant des objets dans le ciel, entourés de traits indiquant la diffusion de rayons lumineux, dirigés vers la scène principale du sujet religieux en question. Le lecteur disposant d’un accès à l’internet peut trouver quelques sites montrant des "ovnis" dans des tableaux d’inspiration religieuse. (http://www.lesconfins.com/peinture et ovnis). Retour sur les lieux de la ferme de Roumagnac Cette seconde et dernière journée en compagnie de Robert et son épouse Yvonne, sera consacrée, avec mes amis, à visiter la ferme de Roumagnac, à une soixantaine de kilomètres à l’ouest de Rodez, où ont eu lieu les premières apparitions de "boules" de lumière, et les phénomènes attribués d’origine extraterrestre qui ont suivi.

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Dès le matin, nous nous retrouvons au domicile de Robert pour nous transporter tous dans le monospace de Gérard. Nous sommes reçus très aimablement par le couple qui nous fait visiter sa maison et les chambres où ont eu lieu de curieux phénomènes récents, datant de quelques mois : Dans la chambre où Yvonne a observé cette curieuse lumière rampante sur le mur. Nous examinons avec attention la fenêtre sur le jardin entouré de végétation, d’où pourraient provenir des lumières de la route latérale : pas de possibilité. L’armoire à glace également, qui aurait pu refléter une quelconque lumière extérieure. Aucune explication logique à ce phénomène lumineux n’a été trouvée satisfaisante. Nous passons au couloir où Robert s’est assis devant la chambre de sa fille quand une très forte lumière débordait sous la porte. C’est une petite chambre avec une simple lampe au plafond, de faible puissance, dont on peut constater à peine la lueur depuis le couloir, quand la porte est fermée. Il n’y a pas non plus de lampe de chevet, ni d’autre éclairage pouvant justifier un tel débordement lumineux. Robert a su à quoi s’en tenir quand il s’est assis dans le couloir, en attendant sans intervenir dans la chambre de sa fille. Sa femme nous confirme avoir instamment souhaité une intervention miraculeuse, tout comme son mari. Ce souhait a été formulé à l’insu l’un de l’autre, chacun de son côté. On peut interpréter l’amélioration de la santé d’Aurélie comme on veut. Intervention extraterrestre ou non. Seul le résultat compte. Roumagnac, la ferme des phénomènes ufologiques. Il est décidé que nous nous rendrons d’abord à Villefranche de Rouergue à une vingtaine de kilomètres au nord du village de Roumagnac pour le déjeuner, où je connais un fameux restaurant. Nous arrivons dans la ville animée ce jeudi 15 mai, où, par chance, c’est jour de marché. Nous trouvons miraculeusement une place de parking pour nous garer, et montons vers la place historique entourée de maisons anciennes et des arcades, où s’étalent les marchands sous leurs bâches multicolores, parmi la foule des acheteurs et des touristes. On y trouve les produits locaux comme les fruits et légumes du terroir, avec les typiques charcuteries aveyronnaises, et

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ces fameux gâteaux cuits à la broche qui nous sont offerts par Robert, avec un carton de vin comme souvenir de la région. Nous redescendons par les ruelles jusqu’au pont qui enjambe la rivière Aveyron, jusqu'au restaurant de "l’hôtel de l’Univers" où nous attend une table. La spécialité est la tête de veau ravigote (22), appréciée parait-il, par notre ancien président de la République, fin gourmet, Jacques Chirac, client de ce restaurant. Le plat que je propose surprend, certainement plus par ignorance que part une méfiance qui sera vite comblée par un ravissement des palais, avec la sauce gribiche qui accompagne la tête de veau, et les fameuses pommes de terre du Ségala. Une surprise à laquelle mes amis ne s’attendaient pas. Après les glaces et le café, nous reprendrons la route du sud vers la ferme de Roumagnac, but de notre sortie. Le choix du trajet nous conduit à refaire le parcours inverse que celui fait par Robert en 1969, quand il avait poursuivi la boule de lumière avec la voiture. On s’arrête à l’endroit où est apparu l’ovni double dôme, quand la voiture est tombée en panne. La route et les bas-côtés ont été modifiés depuis. Robert revit l’évènement en nous montrant où il s’est garé; le panneau de signalisation qui vibrait, et comment est arrivé l’ovni ; ses évolutions au-dessus du champ, et où se trouvait le fossé où il s’est réveillé après sa perte de connaissance, cette mémorable nuit de janvier 1967. On s’attarde un instant pour assimiler le déroulement du phénomène vécu et prendre quelques photos. Gérard filme la reconstitution de l’événement. Plus loin, vers la ferme, à trois kilomètres, on marque un temps d’arrêt où a été vu "l’obus" dressé la seconde fois, dans le champ près de la route. Robert nous montre où la "boule" l’attendait dans le haut de la côte. La ferme de Roumagnac est en vue parmi quelques maisons disséminées dans la campagne vallonnée. On se gare pour terminer à pied, et observer le site. L’endroit est peu habité. Un tracteur passe plusieurs fois, conduit par un homme qui nous observe, et doit se demander ce que l’on fait là. On arrive à la ferme qui semble inoccupée. Robert nous montre la fenêtre de la chambre où il dormait et le champ en contrebas vers la rivière et la route. C’est le champ où

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venait "l’obus" et où s’était posé le vaisseau venu chercher Robert pour le séjour en Inde. Nous nous engageons dans le champ, quand un homme se dirige vers nous. En fait, c’est le nouveau propriétaire de la ferme, que Robert connaît. Il n’est pas question de lui dire ce que nous sommes venu faire. Aussi, je suggère à Robert, embarrassé, de déclarer que nous sommes des amis à qui il montre la ferme de son enfance. Un pèlerinage, en quelque sorte. Après les présentations et l’évocation des souvenirs communs, le nouvel exploitant agricole nous invite aimablement dans la maison pour visiter et prendre un rafraîchissement. On ne pouvait espérer mieux. L’imposante bâtisse aux murs épais, date de 1766. Coïncidence, les événements des "boules" ont eu lieu 200 ans plus tard ! Le bâtiment comporte une dizaine de pièces dont seul le bas est occupé pour gérer l’exploitation agricole. La pièce principale à l’énorme cheminée est aménagée en bureau et lieu de travail. Les pièces de l’étage auquel on accède par un escalier de pierre, sont à l’abandon, ou servent de débarras. Robert nous montre ce qui était les chambres en enfilade, et la dernière qui était la sienne avec les fenêtres qui donnaient une vue étendue sur les champs. Il nous montre où se trouvait son lit autour duquel venaient les visiteurs nocturnes. La pièce est maintenant encombrée de caisses et de cartons de boîtes de pâté de fabrication artisanale. Même quand la ferme était habitée, il y a quarante ans, le confort était des plus rustiques et la vie rude. On comprend le choix que Robert avait fait pour sortir de ce milieu rural rudimentaire sans véritable perspective d’avenir. Quand j’étais venu seul avec Robert, trois ans plus tôt, la maison était fermée et le propriétaire absent. Nous n’avions pu voir que les extérieurs. Mes deux amis, JeanClaude et Gérard étaient ravis de leur visite sur ce lieu plein de mystères, qui méritait le voyage. Ce complément d’enquête repris quarante ans plus tard à permis de détailler et de renforcer l’impression d’authenticité du témoignage de Robert, par les précisions données en réponse aux questions qui auraient pu échapper à la compréhension de cette extraordinaire aventure, révélée par le témoin lui-même. Retour à Rodez et derniers témoignages.

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Le dessin pariétal Après cette agréable journée passée ensemble entre amis, nous regagnons le domicile de Robert, dans la banlieue de Rodez. Attablés autour d'un verre, Robert nous parle encore de la grotte et du dessin qu'il a vu sur une paroi. Ne sachant pas bien dessiner, il nous fournit les indications d'une sorte de logo de 1,5 m de hauteur sur 0,9 m de large que nous avons reproduit aussi fidèlement que possible. On peut l'interpréter comme un sigle symbolique de deux disques pouvant représenter des planètes reliées par un trait vertical, de bas en haut. Le disque du bas est coiffé d'un jambage en A, et celui du haut d'un V, tous les deux finement tracés. Au centre du trait vertical plus épais, se trouve une petite barre horizontale coiffée d'un petit chapeau pointu qui suggère un véhicule spatial à mi-parcours entre les disques qui pourraient représenter des planètes dont l'une rayonnant son savoir, irait visiter l'autre. Le symbole planétaire est donc réversible de bas en haut, suivant comment on se place. En émetteur vers le haut, ou en récepteur vers le bas. C'est une interprétation qui a le mérite de correspondre aux propos de ces extraterrestres qui se sont présentés eux-mêmes comme des explorateurs d'étoiles et de planètes habitées. Un dernier dîner nous réunira ensemble avant de terminer notre court séjour. C’est avec satisfaction que nous quitterons le couple qui nous a si bien accueilli et renseigné sur la formidable aventure de Robert, pendant ces deux jours passés ensemble. Je remercie mes amis Gérard et Jean-Claude pour leur fidèle collaboration ; les égards et la discrétion dont ils ont fait preuve dans les précautions à prendre pour mener à bien les questions qu’ils ont posées.

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Dessin pariétal vu dans la grotte en Inde

Conclusion de notre visite. L’enquête n’est pas vraiment terminée. Il reste des points à élucider qui confirmeraient la véracité du témoignage de Robert :

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Le témoignage du pilote de l’avion Mirage III identifié 2 FB. Par confirmation du pilote lui-même, s’il est encore vivant, ou quelqu’un qui aurait recueilli ses confidences de l’époque. L’Armée de l’Air sait-elle quelque chose ? Il y a-t-il eu un rapport de fait ? Rien n’est moins sûr ! Des confidences ? Nous ne savons pas. Nous supposons que ce pilote impressionné par cette rencontre, a dû se confier un jour à son entourage pour se libérer de ce qui peut être vécu comme un traumatisme que l’on ne peut conserver indéfiniment pour soi. En tant qu’enquêteur nous ne désespérons pas d’aboutir à un "aveu", même confidentiel et anonyme. Le problème de l’implant que Robert aurait dans le dos et que lui auraient mis ses "hôtes" extraterrestres. Nous avons relaté l’examen que Michel G, (un autre contacté), aurait décelé et les réactions électriques constatées devant témoins aux Rencontres Ufologiques de Châlons en Champagne. Dans la logique de l’implantation d’une sonde extraterrestre, pour contrôler le témoin, on peut penser que notre intervention peut ne pas plaire ; ce qui expliquerait l’avertissement envoyé sous forme d’une décharge électrique dans les doigts de Michel. Dans ce raisonnement, on peut se demander s’il est opportun de poursuivre l’investigation sur l’implant ? La radiographie ne laisse rien supposer d’un corps étranger sous la peau, ou dans les chairs. Il est possible qu’un quelconque écran empêche de voir l'implant ? Une tentative d’examen au scanner IRM avait été envisagée, ainsi qu’une régression hypnotique avec le concours d’une personne "haut placée" à Paris, que je ne nommerai pas, impliquée dans le domaine de la recherche ufologique officieuse. Cette tentative a échoué, sur un malentendu d’organisation et de prescription médicale demandée au témoin. Ainsi que la nécessité de ma responsabilité et de conserver la maîtrise de ces investigations. (22) Sauce ravigote :Vinaigrette mêlée d'œufs durs pilés, relevée de câpres et de fines herbes. Appelée aussi sauce gribiche.

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Un signal d'alerte ? Un fait curieux s'est produit dans la nuit qui a suivi notre entrevue avec cette personne "haut placée", pour préparer nos investigations. Robert, notre témoin, s'est endormit rapidement, puis s'est réveillé et a eu l'intuition que quelque chose allait se produire. Il avait vécu souvent cette situation, pleinement éveillé. Soudain, un léger bruit métallique de machine électrique portative se fit entendre, comme une "disqueuse", en même temps que son corps se paralysait jusqu'à ce qu'il ne puisse plus bouger. Le bruit s'est amplifié, ainsi que la "force" qui le maintenait immobile. Il a malgré tout essayé de bouger, mais en même temps la pression et le bruit sont devenus insupportables dans ses oreilles. Puis cette la pression et le bruit ont disparu de manière très progressive. Ces phénomènes, dont il pensait en avoir terminé, étaient revenus. Robert ne sait toujours pas pourquoi …? Il s'est ensuite endormi normalement et s'est réveillé en pleine forme, comme à chaque fois. Faut-il conclure à une manifestation de ses "hôtes" E.T par l'intermédiaire de son implant ? Et comment interpréter le message ? Estce un encouragement, ou au contraire une mise en garde pour conclure un accord d'analyse qui ne serait pas "approuvé" par ces intelligences ? Si la collaboration à échoué, c'est qu'elle ne devait pas se faire. Il ne faut rien regretter. On ignore ce qu’un rayonnement électromagnétique sur un l’implant pourrait induire sur la santé et la sécurité du témoin ? La responsabilité que m’a confiée Robert, et mon éthique d’enquêteur est partagée entre ce qu’il est possible et souhaitable d'entreprendre avec les moyens techniques humains pour en savoir davantage à tout prix sur nos "visiteurs". Dans cette hypothèse, on peut se poser la question de savoir si nous avons le droit, ou la permission de pousser plus loin les investigations ? Pour ce qui est de la régression hypnotique à appliquer dans les cas de temps manquant (missing time) ou bien d’enlèvement, en terme ufologique (abduction) ; mon opinion est réservée sur le résultat, ou 298

l’efficacité à accorder à la véracité de l’événement réellement vécu par le témoin De toute manière, Robert le principal intéressé, malgré son désir d’en savoir davantage sur son état, ne souhaite pas qu’on lui enlève son implant. Car il a le sentiment que cela lui ôterait sa vitalité physique exceptionnelle et qu’il vieillirait d’un seul coup prématurément. Priorité lui est donnée de poursuivre ou non, les investigations psychiques et corporelles qu’il souhaiterait, en prenant les précautions nécessaires pour le maintien de sa sécurité. Il ne faut pas perdre de vue qu’en voulant tester un sujet "contacté", les ufologues testeurs peuvent également devenir eux-mêmes, les sujets du test qu’ils auront entrepris ! Si l’ufologie n’est pas à proprement parler une science, elle procède néanmoins de la méthode scientifique en vigueur dans des domaines où la méthode ne tient pas compte de la "leçon de choses" présente dans son intégralité expérimentale, un vécu à la fois physique et spirituel, par rapport à des phénomènes réels ou ressentis comme tels. Il ne suffit pas seulement de voir, d’entendre, de sentir, de goûter, de toucher ; il faut aussi comprendre et interpréter l’information par une démarche correcte d’esprit, de suite à donner à cette information, avec une part d’intuition personnelle. Les témoignages recueillis par des observateurs en pleine possession de leurs cinq sens, et facultés mentales, interprètent ce qu’ils ont vu et ressenti, par rapport à leur culture générale du moment et leur croyance religieuse. Que penser du témoignage d’un être frustre et inculte ou privé tout simplement de vue ? Nous avons des témoignages de tous pays, de toutes cultures, d’hommes, de femmes, d’enfants. Avons-nous seulement un témoignage d’aveugle ? Quel pourrait-être la validité d’un témoignage d’abduction d’un non voyant par rapport à celui d’un scientifique disposant de tous ses sens ? Quel témoignage aurait le plus de crédit ? Nous n’en savons rien !

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Il manquera toujours une dimension de réalité que nous n’aurons pas, avant de découvrir un moyen d’aller au-delà de notre simple ressenti environnemental. Les témoins de rencontre rapprochée font souvent état d’avoir reçu de grandes quantités d’informations compressées, en un temps très court. Ils sont dans l’incapacité d’en rapporter la moindre compréhension. Bien qu’enregistrée, cette information devrait être décryptée à la bonne vitesse. Ce qui suppose un décalage dans le temps, comme la fréquence du sifflet d’un train, selon qu’il vient ou qu’il s’éloigne de l’auditeur. La bonne fréquence est celle où on se trouve dans le train, et nous sommes dans la situation des vaches qui regardent passer le train. C’est un problème de relativité. Pour imager le propos, prenons deux trains qui roulent dans le même sens sur des voies parallèles. Vous observez vos voisins, généralement calmes, par les fenêtres, et d’autres que vous pouvez voir bouger dans leurs activités du moment, tant que les vitesses des trains sont sensiblement égales. Dès que les vitesses ou déplacements deviennent différents l’un par rapport à l’autre ; vous voyez défiler successivement les fenêtres derrière lesquelles les passagers semblent de plus en plus figés dans leurs mouvements comme de simples images fixes à mesure des écarts de vitesse. Ce phénomène de relativité peut facilement se vérifier en gare, quand un train part avant l’autre, et que vous êtes bien placé pour voir défiler les rames. On pourrait aussi imaginer avoir un cerveau capable de lire complètement un livre en le feuilletant d’un mouvement du pouce. C’est ce que l’on fait pour retrouver une page, une marque ou une illustration que nos yeux ont le temps de saisir. Pour écouter un enregistrement sonore, c’est la même chose. Il faut être à la bonne vitesse de lecture. C’est ainsi que pour investiguer sur le phénomène ovni, il va falloir trouver d’autres outils que ceux à notre disposition pour cerner l’évènement dans une partie plus grande de sa globalité ; car des théoriciens imaginent ou supposent que nos visiteurs sont dans une gamme de vibration supérieure à la nôtre, à laquelle ils doivent s’adapter pour se rendre provisoirement visibles à nos sens. Une réalité d’espace et de temps où toute action physique et spirituelle s’inscrit quelque part dans l’Univers. 300

L'action spirituelle des phénomènes paranormaux est encore moins accessible aux individus ordinaires. C'est ce qui expliquerait que les témoins n'interprètent pas la même vision des choses. C'est l'hypothèse du "rêve éveillé" de certains ufologues. Ce qui n'explique pas les preuves physiques de ce phénomène subtil qui s'adresse à la "conscience totale" du témoin. Un état de conscience modifié, où la conscience normale ne peut tout retenir, ni déchiffrer. Le chemin à suivre. Vers les ETOILES Réflexions de l’été 2008 — Par Robert L. — Depuis longtemps j’observe ce qui se passe au niveau de l’actualité. Dans la plupart des domaines qui concernent tous les aspects des besoins fondamentaux de l’espèce humaine, et je peux me rendre compte que à partir de ce que j’ai appris lors de ma rencontre, et des connaissances que j’ai pu acquérir avec des personnes d’une civilisation plus avancée que nous sur terre. Je constate la dérive dans la plupart des modes de pensée et de vie des habitants de notre planète. Le "Guide " me disait que d’après leur analyse, nos sociétés mondiales allaient vers une course effrénée à la compétition dans tous les domaines, et à une course idiote à l’enrichissement personnel. Ceux qui sont à des postes de direction, ou de commandement, ne penseraient d’abord qu’à leur enrichissement personnel et à celui de leurs familles, au détriment des autres, le plus grand nombre, sans doute les plus méritants. Il trouvait lamentable et absurde le fait d’acheter financièrement des hectares de terre par milliers, alors que chez eux, et sur les planètes avancées en sagesse, la terre appartenait à tout le monde, du fait d’y être né, mais à personne en particulier. J’ai pu me rendre compte, au cours de ces quarante ans après ma rencontre, que leurs affirmations de l’époque se sont dans l’ensemble réalisées.

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Tant qu’il y aura des gouvernements différents avec des façons d’agir opposées, et des pays dont les habitants sont si éloignés en évolution les uns des autres avec des frontières et des conditions de vie différentes, aucune avancée vers la paix et les bonheurs des peuples de la terre ne pourra se faire. Qu’est-ce que je peux voir ? Notre économie de marché, ou capitalisme, ne fonctionne que lorsqu’on augmente toujours la production et la consommation. La publicité malsaine qui encourage à consommer. On nous fournit des idées toutes prêtes, on gaspille les ressources. On nous prend pour des idiots avec des idées toutes faites. On peut résumer notre vie sur Terre en quatre thèmes principaux : Produire toujours plus. Consommer toujours plus. Détruire toujours plus. Polluer toujours plus Beaucoup d’humains en vivent, et en meurent. Sans cela le système ne fonctionne pas ! Pourtant, il y a des milliers et des milliers de produits qui ne servent à rien. Les sucreries, certains alcools, les déodorants, un grand nombre de produits chimiques. Par exemple pour les bouteilles, autrefois il y avait la consigne, maintenant, on jette. Consommation d’énergie à outrance. Il est relativement facile de trouver des millions d’exemples de cette nature. Bien sûr, il ne faut pas tout rejeter, ni tomber dans le piège de tout suspecter, mais il faut rester dans le raisonnable. Il n’est pas nécessaire d’être grand observateur pour constater que de plus en plus d’humains tombent dans la consommation pathologique, cela dans la plupart des éléments de vie.

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Pour l’avenir D’abord, il conviendra de créer une gouvernance mondiale approuvée par tous les peuples de la Terre. Cette gouvernance devra être composée des représentants de tous les peuples. Hommes et femmes les plus sages, et les mieux instruits dans toutes les disciplines ; car cette gouvernance devra respecter les plus petits. A ce propos, le "Guide" me disait que notre manière, ou plutôt notre système de démocratie n’était pas le bon. Malgré que ce soit quand même mieux qu’une dictature, mais que nos systèmes démocratiques coûtaient très cher en argent, comme en énergie humaine. Et lorsqu' un parti politique était en place par le vote, l’opposition faisait tout pour pourrir les relations, et même nuire au bon fonctionnement de ceux qui étaient pour un temps à la tête du pays. Arrêter nos conflits destructeurs et tueurs de vies humaines, nos mesquineries. Donner à manger à tous ceux qui meurent de faim, de soif, de froid, de chaleur. Il incombera à cette gouvernance un grand devoir d’éducation de tous les peuples de la Terre, et changer nos manières de penser, et nos comportements, tout en conservant nos patrimoines, et nos cultures spécifiques. Il incombera ensuite à cette même gouvernance, de créer une force militaire unique sur la planète, dont les desseins seront l’établissement de la vraie paix dans le monde. Mais pour cela, il lui faudra virer d’abord tous les dictateurs avec fermeté, mais sans violence. Nous devrons trouver également d’autres idées de fonctionnement sur les échanges mondiaux en matière monétaire, ou sans argent, car celui-ci est un grand pollueur. Les échanges devront être équitables pour tous les peuples terrestres, où qu’ils se trouvent. L’agriculture devra respecter les différentes spécificités de chaque pays ; Réduire, voir supprimer les monocultures qui nuisent à l’environnement.

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La Recherche énergétique Les trois personnes rencontrées à la grotte, m’ont dit que nos savants devraient s’efforcer d’orienter les recherches en matière d’énergie sur l’électromagnétisme, et la domestication de cette énergie inépuisable qui se trouve partout en abondance dans tout espace. A ce sujet, le "Guide" affirmait que nous pourrions avoir le choix pour le chauffage des maisons. Soit de continuer à distribuer le courant électrique produit par une centrale électromagnétique, par des câbles sur des centaines de kilomètres ; mais ce transport par câbles a la particularité de pertes énormes d’énergie par ce mode de transport, comme habituellement. Soit de créer des moteurs à propulsion, par l’énergie universelle, comme eux le font. Soit chaque maison d’avoir un petit moteur électromagnétique d’une taille de 50 sur 50 cm, qui produirait suffisamment d’énergie pour plusieurs immeubles. Ce même principe de moteur pourrait faire fonctionner les automobiles, bateaux, avions, tracteurs, etc …, sans bruit. Et il me dit en rigolant : "Ta 203 Peugeot pourrait tourner tout le temps, sans jamais mettre de carburant. Elle serait usée, alors que le moteur magnétique serait encore en bon état. Fini les centrales nucléaires construites de cette manière. Fini le pétrole, les éoliennes, les cultures à carburants, et fini le vacarme des moteurs. "L’Ethnologue" me dit que si nous mettions de suite ces découvertes et ces énergies en place, cela pourrait créer, à cause de l’organisation actuelle de nos sociétés, des désordres importants. Car cela supprimerait énormément de main-d’œuvre. Il faudrait donc faire les changements de manière lente et progressive, pour ne pas détruire notre patrimoine culturel et nos richesses planétaires. Voir la référence à "l'ethnocide" planétaire évoqué par Gilles Pinon, dans sa "lettre ouverte au Président de la République française".

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La recherche spatiale (état d’esprit) Lorsque nous aurons fait suffisamment de progrès pour aller vers la Lune, Mars, ou plus loin, nous devrons y aller sans désir de conquérir quoi que ce soit, l’esprit ouvert. Le "Guide" m’a dit que nous serions sur surveillance. Que si des idées belliqueuses germaient dans l’esprit des spationautes, ils seraient empêchés d’effectuer leur programme. "Vous devez venir en paix, avec sincérité, honnêteté, franchise, et humilité. Sinon, nous vous en empêcherons", me disait le Guide. Toutes ces conversations que j’ai pu avoir à la grotte, me reviennent en mémoire. Nous avons du chemin à faire encore, avant de pouvoir nous libérer de tous ces esclavages, grands ou petits. Bien évidemment, il ne faut pas tout rejeter. Il faut garder ce qui nous semble bon. Nous ne changerons pas aussi facilement nos modes de pensée souvent égoïstes et égocentriques. Je crois personnellement que ce qui fait le plus de mal à l’heure actuelle, est la démesure financière entre ceux qui perçoivent des millions de dollars ou d’euros, qui travaillent, certes, et ceux qui travaillent énormément pour à peine survivre. Moi je pense que ce système va s’écrouler plus ou moins rapidement. Quant à la recherche ufologique, elle est en bonne voie. Sur ce sujet, les mentalités et les opinions sont en train de changer rapidement. Les arcanes secrets sont en train de s’ouvrir petit à petit, entièrement. Il vaut mieux aller lentement et aller loin. Alors peut-être après, lorsque l’ensemble et la majorité des gens de la planète seront prêts, il pourra y avoir une possibilité de rencontre….Parole du "Guide". Les informations que j’ai données ont été prononcées par les différentes personnes qui avaient un contact avec moi. Elles sont gravées dans ma mémoire. Lorsque je suis assis le matin devant le clavier, et à ce moment là seulement, les mots arrivent très rapidement, et je n’ai plus qu’à écrire. 305

Quand les mots ne viennent plus, je relis le texte qui est cohérent et exprime la réalité du vécu. R.L. A part quelques rares corrections grammaticales nécessaires de style et de syntaxe, nous avons pris soin de respecter au mieux les mots et les expressions du témoin dans leur contexte en conservant le récit et la narration de l’extraordinaire et exceptionnelle aventure de Robert L. Les révélations de première main patiemment et laborieusement accumulées au cours de toutes ces années, viennent grossir et conforter le lourd dossier de l’HET (Hypothèse Extra-Terrestre) rapportée par l’ensemble des "contactés" de tous pays et de toutes cultures. Il n’est pas question, ici, d’émettre une opinion pour ou contre cette hypothèse qui semble la plus probable et la plus cohérente. Mon seul but est de transmettre des témoignages ufologiques en exposant les similitudes troublantes et les inévitables corrélations. Le chercheur curieux devra se faire lui-même son opinion sur ce qui est devenu le plus grand problème de notre temps : La prise de conscience que nous ne pouvons pas être seuls dans l’Univers. La littérature ufologique et paranormale rapporte une multitude de faits dont les sources incontrôlées indisposent le plus souvent le lecteur avide de sensationnel et de merveilleux. Il n’est pas de quête sans effort intellectuel, ni spirituel, pour parvenir à la connaissance du monde et de notre statut planétaire. Des refuges peuvent être trouvés dans les philosophies et les religions transmises par des esprits éclairés et bienveillants. Nous disposons de nombreuses sources d’informations permettant à chacun de se faire son idée en utilisant notre libre arbitre pour découvrir la raison de notre existence et le but de notre destinée universelle.

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Parcourir le chemin — Puisque vous le souhaitez, je vais aborder un sujet sur lequel j’ai eu quelques indications lorsque j’étais à la grotte. Cela à la suite d’une question posée à mes trois interlocuteurs ; à savoir: Comment parvenir à l’évolution humaine individuelle et comment est-elle reconnue pour accéder à une vie meilleure et a des mondes, ou planètes avancées ? Réponse des trois personnes : (Le Guide, la Biologiste, l'Ethnologue) — L’ordre de l’univers exige que toute espèce ayant une intelligence évolutive avance sur la voie du progrès, de la compréhension, du comportement. Pour cela les habitants de toutes les planètes disposent de temps accordé. Pour votre Terre, le temps d’une révolution globale d’Univers (un ensemble de planètes) est de 864000 ans. On retrouve les trois premiers chiffres 8. 6. 4. très souvent. Ces trois chiffres sont inscrits sur le temps d’une journée terrestre. Certaines sociétés secrètes de votre planète pratiquent une initiation qui dure trois jours (72 heures). Ensuite trois autres jours d’une autre épreuve, total 144 heures. Un cycle d’une journée d’Univers dure 144000 ans. Le cycle complet dure six jours d’Univers. Calcule donc la durée du cycle complet, tu as les mêmes chiffres. Lorsqu’une personne est bien avancée sur le chemin, elle se distingue par ses capacités personnelles. Elle va être remarquée immanquablement par des êtres qui ont déjà parcouru ce chemin. Elle va donc être prise en main par ceux-là mêmes qui la devancent. Ensuite il devient de moins en moins nécessaire de se rencontrer dans le monde physique, les réunions se font sur d’autres plans ; ces personnes en phase de grande évolution deviennent souvent solitaires, car elles ne seraient plus comprises de leurs pairs. Nous les appelons : "Étudiants de la solitude". Les sociétés secrètes, du moins certaines, permettent d’avancer grandement, mais vient un moment où il faut s’aventurer seul ou seule, sur le chemin, car les femmes peuvent, et doivent aussi le parcourir.

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Comme je t’ai dit (le guide), regarde et observe attentivement la nature. Si tu regardes la création tu comprendras mieux les créateurs. Je te donne un exemple (l’Ethnologue): A ta ferme tu as des chiens et des chats. La différence, un chien t’aide à rassembler les vaches, il aide à des tâches spécifiques, il à été crée pour vous aider. Il n’a rien à voir avec un loup, ce n’est pas la même espèce. Le chat dans ta maison, il est propre, il ne salit pas car il fait ses excréments et les recouvre, il ronronne, il te divertit, il peut coucher dans ton lit sans problème, il à été programmé pour cette mission. Il en va de même pour toute la nature et toute vie sur toute planète. L’ensemble a été étudié conçu et programmé pour que tout le système planétaire, comprenant aussi le climat, chaleur, pluies, vents saisons etc. puisse s’auto suffire. Tu vois, l’Univers, comme ont te l’a déjà dit, est organisé, et tu le verras au bout de quelques années de pratique du yoga, et de réflexion. Tu seras émerveillé et en admiration devant le grand œuvre gigantesque qui t’entoure. Alors tu comprendras que les créateurs ne se sont pas moqués de la race humaine qui est admirable, mais vous n’avez pas encore compris, ni ressenti, toute la splendeur de la création. Même vos corps physiques sont des merveilles de fonctionnement, tu t’en apercevras après quelques années de pratique." — J’ai essayé d’être le plus fidèle possible dans mes souvenirs, mais c’est un sujet difficile, surtout pour moi au niveau des chiffres et des nombres qui ne veulent pas dire grand-chose pour moi. Le chemin est long, il ne faut pas désespérer. R.L.

Sosie et phénomènes Michel G, le "contacté" de Seine et Marne, était dans un cabinet médical attendant son tour avec trois ou quatre personnes. Sur son côté gauche se trouvait assis un homme, la tête penchée en avant, qui ressemblait à Robert L que Michel connaît bien.

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Ce sosie portait des lunettes claires montrant bien ses yeux. Michel le regarda avec insistance, tant la ressemblance était frappante, se demandant ce qu’il faisait là, si loin de chez lui. Tandis qu’il le regardait, l’homme a relevé la tête et s’est tourné vers lui en lui souriant gentiment. Les yeux de l’inconnu se sont soudain allumés d’une lumière rouge. Cela faisait comme des petits triangles brillants sur chacun d’eux, en plein milieu de l’œil. Cette ressemblance frappante et le phénomène inattendu lié à l’attitude de l’inconnu, ont laissé Michel interdit, en voulant lui adresser la parole. Il s’est trouvé comme paralysé, incapable de bouger. Le temps et les bruits un instant suspendus, comme dans un ailleurs… Et puis, tout est redevenu normal. Les yeux de l’homme se sont éteints, comme s’il ne s’était rien passé. Michel n’a pas osé lui faire part de son étonnement devant l’assistance des autres consultants âgés qui arrivaient dans ce cabinet commun, où est installé un autre médecin. Michel a pris son tour pour une rapide consultation de renouvellement de médicaments. En sortant, l’homme avait disparu. Pensant qu’il était passé chez l’autre médecin, il a guetté les gens à la sortie pendant un bon moment pour revoir cet homme, sans succès. Personne n’est ressorti du cabinet, ni lui, ni les autres personnes. Et il n’a jamais eu l’occasion de revoir ce patient venir consulter. Cet événement a marqué Michel comme beaucoup d’autres phénomènes surnaturels antérieurement subis. Un phénomène de décalage dans le temps que Michel était seul à voir et à interpréter. Pour qu’un tel témoignage parvienne à la connaissance afin de pouvoir être publié, il faut être dans l’intimité du témoin, comme des proches parents ou amis. Et encore faut-il que ceux-ci ne rejettent pas une telle absurdité venant d’un esprit considéré comme étant dérangé, hors norme. Le fait même de le rapporter ici conduit l’enquêteur à prendre un risque sur la recevabilité des affaires précédentes concernant Michel G.

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Pour quelle raison faudrait-il rejeter cette histoire rapportée avec empressement, comme faisant partie d’un tout que le témoin perçoit à son corps défendant, sans pouvoir apporter d’autre témoignage que le sien ? La solution de facilité consisterait à conclure que le témoin est possédé par quelque "diablerie" propice à lui montrer des objets célestes et des entités sorties de nulle part. Ces phénomènes hallucinatoires itératifs ciblés sur la même personne démontrent qu’il y a des sujets prédisposés à en être les victimes. N’oublions pas que Michel est un sujet sensible apte à percevoir des événements passés ou à venir. Un don de voyance qu’il n’a pas demandé et qu’il utilise parfois pour rendre service pour des soins ou des conseils. Ce don de guérisseur ne lui permet pas de se guérir luimême.

L'affaire Gaston Oble. Une abduction en 1928 ? Comparaison et similitudes avec le cas de Robert L. La revue LDLN dans son numéro 375 de novembre 2004 a rapporté une étrange histoire. Un homme, René Oble, ancien militaire de carrière, maintenant retraité âgé de 70 ans, a décidé de révéler après 19 ans de silence, dans une lettre laissée par son père Gaston à son décès en 1985. Résumé de l'affaire Gaston Oble Gaston Oble est né en 1910 à Lusignan dans le Poitou dans une famille de paysans. En 1928, à l'âge de 18 ans, il disparaît dans le pré où il gardait les vaches. Il revient trois ans plus tard en 1931 avec une valise de billets de banque. En 1933 — Gaston Oble se marie — 1934, naissance de son fils René Oble

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En 1942 — C'est la guerre et l'occupation. Gaston disparaît une seconde fois du foyer familial. Retour en 1945, à la Libération —Fin de la deuxième guerre mondiale. Pendant ce temps, son fils René (de 8 à 11 ans) est élevé par sa grand-mère paternelle. En 1951 — René Oble entre à l'école militaire. En 1955, il se marie, et fait une carrière outre-mer pendant 27 ans, et ensuite a des activités humanitaires en Afrique et au Moyen Orient. 1985 — Décès de Gaston Oble à l'âge de 75 ans. Son fils René découvre la "lettre" de son père, confessant la double vie qu'il a vécue en contact avec des extraterrestres. 2003 — René Oble met un terme à ses activités professionnelles. 2004 — révélation de la "Lettre" de Gaston Oble à la revue ufologique LDLN. 1928 — L'enlèvement de Gaston Oble par des ET. Gaston gardait les vaches. Appuyé sur un bâton, il rêvassait…Soudain, une sorte de couvercle de lessiveuse est tombée à côté de lui, sans aucun bruit. Il y a eu un grand éclair rouge et vert et cet objet est devenu un énorme engin gris et scintillant, gros comme un camion. Deux petits bonshommes nus sont sortis en traversant la paroi et l'ont attrapé en le tirant à l'intérieur de l'engin. Il est aussitôt recouvert d'une sorte de gélatine et perd le contact avec l’environnement…Il sombre dans un léger sommeil, ne voyant, ni n'entendant rien…? Il reprend ses esprits quand la gélatine a fondu et qu'il entend une voix lui dire en français, de ne pas avoir peur et qu'il ne lui arrivera aucun mal. Il est invité à traverser la paroi pour se retrouver dans une grande salle ronde, à côté de l'objet qui l'a emporté. Devant lui, une foule de terriens nus le regardent en souriant. Plus loin, à travers le mur brillant, il peut voir des petits bonhommes ex311

traterrestres grisâtres également nus. Environ un mètre de haut, couleur gris clair, pas de cheveux, des yeux ronds et fixes, visages figés, bouche en forme de "O". Deux petits trous recouverts d'une peau translucide à la place du nez. Pas d'oreilles, mais à la place deux petites bosses translucides. Les pieds et les mains sont comme les nôtres. Pas de sexe, mais une petite bosse à la place. C'est la description d'une "abduction" classique par des humanoïdes que l'on appellera plus tard : "petits gris". Ce qui est nouveau, et plus rare, c'est le grandissement soudain dans un éclair, de l'objet apparu silencieusement au sol, et sa disparition en rétrécissant dans un second éclair. L'objet semblant venir d'un autre espace pour retourner d'où il vient. Ici ce n'est pas dans le ciel. Comme Robert L. Le phénomène a lieu au sol devant le témoin que l'on n'a aucune raison de ne pas croire, compte tenu de l'époque et du milieu culturel du jeune homme. Gaston se retrouve dans un local blanc et rond, (murs et plafond) semblable aux lieux souvent décrits, avec le plancher qui est plat sur lequel il se déplace comme sur Terre. Il respire normalement et n'a ni chaud ni froid. Comme pour Robert L dans la "Grotte", l'endroit est agréable et confortable à vivre physiquement. Il n'a ni faim ni soif. Robert mangeait frugalement et ne buvait pas entre les repas. Dans les deux cas, la curiosité l'emporte. Gaston dispose d'un "mur d'énergie" transparent qu'il peut traverser pour accéder à un "cerveau central" de renseignements pour demander et étudier. Des instructeurs parlant français viennent le voir à la demande, au mur d'énergie. Contrairement aux "grands blonds" en contact avec Robert, qui respiraient et mangeaient, les petits humanoïdes de Gaston, n'entrent pas dans son local, car ces extrarerrestres ne respirent pas, (1) ne s'alimentent pas, ne dorment jamais, et ne se reproduisent pas, mais travaillent toujours. Ils reproduisent tout à partir d'un modèle que ramènent les navettes depuis la Terre. Pour se laver, pas besoin d'eau. Il suffit d'aller dans une salle commune, se mettre dans un endroit déterminé du mur d'énergie pour être débarrassé instantanément de tout, y compris barbe et poils.

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Robert lui, disposait de l'eau d'une douche qui n'avait pas besoin de savon pour se laver. Tout restait propre et entretenu dans la "base ET" de la grotte de l'Himalaya. Pour les soins corporels, Robert disposait d'un rasoir mécanique classique à lame, peut-être ramené sur place ou copié et reproduit à l'identique. Les soins des cheveux et des ongles étaient assurés par la "Biologiste" affectée à sa personne, sans savoir avec quels outils ni quels moyens. Le vêtement collant qu'il portait, ne se salissait pas mais avait besoin d'être "régénéré" tous les quatre jours. Un extraterrestre semblable à ceux déjà vus apparaît à Gaston dans un cercle de lumière sur le mur d'énergie. Il vient vers lui avec une sorte de boîte lumineuse sous la tête, car son cou était à peine visible, et reste debout sans bouger. Il lui explique que la petite boîte qu'il porte lui délivre l'air dont il a besoin pour venir le voir. (Lui sert peut-être à transmettre le son de sa voix) Gaston s'aperçoit qu'il peut traverser son image et se retrouver derrière lui, de l'autre côté du mur. Une fois face à face, il lui parle en français, ce qui lui permit de voir que sa bouche ne bouge presque pas. Cette façon de communiquer met en doute des paroles audibles en faveur d'une sorte de dialogue par télépathie avec un personnage virtuel holographique. Pour Robert qui assiste à une conférence d'extraterrestres, ce sont des personnages en relief qui apparaissent au milieu d'une table de réunion et conversent avec les participants. Ces un peu ce que nous sommes capables de faire maintenant en vidéo conférence en deux dimensions en attendant de pouvoir le faire en trois dimensions (3D). Gaston peut poser les questions qu'il veut pour permettre son instruction proprement dite, à son rythme, en lui assurant que ce sera très rapide. En dépit de sa curiosité et de son niveau d'instruction qui ne lui permettait pas de tout appréhender. Ce n'est donc que petit à petit, aidé du cerveau central, que Gaston a pu comprendre ce que sont les extraterrestres, ce qu'ils veulent, à quoi ils le destinent, et quel est son avenir.

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Dès le début, le jeune homme a fait part de l'inquiétude probable de ses parents. Il reçoit une réponse très concise de ne pas trop s'inquiéter de ce qui se passe sur Terre et de sa famille, la vie sur cette planète y étant très courte. Son avenir ici, (dans le vaisseau) devant être meilleur. Gaston nous résume le principal retenu de leur science et de leur philosophie. Pour eux, parler de Dieu c'est parler du cosmos. Voici ce qu'ils en disent : — Pour nous, ce que vous appelez Dieu est information. Nous l'avons démontré par les mathématiques. Cette information est préexistante à la création actuelle. Par l'observation du vivant, nous savons aussi que cette information est orientée, même si son agencement dans le temps de chaque planète est aléatoire. C'est cette information qui fait exister le cosmos, à la fois éternellement et d'une manière cyclique. Il y a en effet un avant à la création éternelle actuelle. Le cosmos fonctionne comme suit : le départ de la création actuelle est une explosion d'énergie-matière, finie. L'énergie et la matière, c'est la même chose. Cette énergie-matière est en expansion créant en conséquence les galaxies, les soleils, les planètes et le vivant. Vous comme nous sommes des morceaux de cette énergie-matière. Cette expansion s'accélère continuellement. Un moment viendra où d'aucune planète on ne pourra voir un autre soleil ni même une autre planète. Les soleils s'éteindront de toute façon au fur et à mesure qu'ils auront brûlé toute leur énergie. La quantité d'énergie-matière étant finie et éternelle, elle continue d'exister mais se transforme. Lorsque tous les soleils seront éteints l'énergie-matière du cosmos se concentrera en un point immatériel qui est information. C'est un cycle éternel création-expansioncompression-création…"(2) Robert rapportait à peu près la même chose de ses ET : — Ce que nous savons de l'univers et de celui que vous appelez DIEU, n'a rien à voir avec vos pratiques et vos croyances. Ce nom signifie pour nous : Energie, Connaissance, Organisation, Information, Création, Dilatation, expansion et Rétractation Adaptation et 314

Evolution, deux formes d'énergies indispensables l'une à l'autre...Tout est mathématique, tout est ordonné dans l'Univers…" Les extraterrestres de Gaston Oble pensent pouvoir améliorer la vie dans le cosmos d'une manière rationnelle et logique par la connaissance et le travail en intervenant dans l'information. Les vaisseaux — A quoi servent-ils ? Faute de point de repère dans l'espace, Gaston ne sait pas où se trouve son vaisseau, mais il peut en déduire qu'il est soit proche, soit à l'intérieur du système solaire. Il n'est pas matériel dans le sens où nous l'entendons. En effet, son enveloppe extérieure est pure énergie-matière comme ils disent. On ne peut le voir de l'extérieur. Il est donc invisible de notre planète. De l'intérieur il est immense mais comme les extraterrestres peuvent dilater ou compresser l'énergie, il doute qu'il soit possible de déduire sa présence dans le cosmos par ses effets sur son environnement. Ils ont quitté leur planète il y a des milliers d'années équivalent terrestre pour se réfugier dans des vaisseaux, car une collision avec un corps céleste était programmée depuis longtemps. Il existe plusieurs vaisseaux, comme une escadrille, qui n'a pas toujours été positionnée au même endroit. Ces vaisseaux se partagent la surveillance de l'environnement de "l'escadrille" par la surveillance des planètes proches. Il s'agit d'interception d'émission de toutes sortes, mais aussi d'envoi et de récupération "d'espions" sur la planète considérée. Pour la Terre et des raisons de commodité et d'efficacité il s'agit en général d'anciens terriens. Certains vivent avec eux depuis des milliers d'années. Plusieurs sont en cours de mutation de leur vivant et ressemblent de plus en plus aux véritables extraterrestres. Leur morphologie change. Beaucoup n'ont quasiment plus d'organes génitaux par exemple. Ce vaisseau est en charge de la surveillance de notre système solaire et donc de notre Terre. Il n'est pas rationnel d'intervenir d'aucune manière dans la vie d'une planète ou de ses habitants, ni même de se faire connaître. Si cela arrive par accident, le témoin est enlevé et transporté dans le vaisseau. Il pourra y vivre et s'il le veut, participer aux recherches.

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S'il faut en croire Gaston, ces extraterrestres là ne sont pas gênés pour l'enlever à sa famille pendant trois ans sans lui demander son avis! Curieuse éthique de considérer ainsi l'intégrité et la liberté de l'individu. Il faut peut-être considérer ici, la bonne intention de l'intérêt général ? Après tout, nous pratiquons de même avec les animaux pour leur bien-être…, et du nôtre…! On ne s'embarrasse pas non plus à sacrifier quelquefois des hommes pour l'intérêt de la "nation" ou la satisfaction du plus grand nombre ! Il est évident que cette attitude condescendante à notre égard ne facilite pas les relations que nous souhaiterions avoir avec ces "visiteurs". La furtivité constatée et pleinement confirmée ne nous laisse pas d'autre choix que de dénoncer ces manifestations occultes. Les "visiteurs" grands blonds de Robert s'étaient présentés comme des explorateurs d'étoiles visitant les planètes en développement comme la nôtre depuis longtemps, surveillant notre évolution et sachant tout de nous. Leur plus grand soin était également de passer inaperçu. Il ne fallait pas être repéré ni donner des preuves de leur existence, l'humanité n'étant pas encore prête à les reconnaître et les assimiler. Ils ont réussi à convaincre Robert que leur "invitation" à les suivre était nécessaire pour participer à une noble cause. Dans les deux cas, les "abductés" ont été choisis parmi les individus peu cultivés, probablement plus malléables, pour mener à bien une entreprise planétaire dont on subodore mais ignorons les motivations, les buts et les aboutissants... Gaston poursuit : — Il existe cependant d'autres extraterrestres venant du grand ailleurs. Avec certains, le vaisseau peut communiquer, avec d'autres non. Mais cela ne semble pas les inquiéter. Ces inconnus ne semblent être que de passage. Ils ne paraissent s'intéresser à la Terre qu'à titre de collecte, de renseignements. Il est possible qu'ils soient à l'origine des observations relatées par les médias de la Terre. Ce n'est pas le problème de mes extraterrestres. Le "Guide" de Robert : — Notre monde est très éloigné du vôtre. Il y a des races qui sont plus près dans votre Galaxie. Mais pour qu'une civilisation prenne 316

contact avec vous, il faudra vous familiariser avec elle; d'où l'importance des visites…Cependant, il y a aussi d'autres formes intelligentes non humaines très organisées et évoluées. La Vie est partout et beaucoup de planètes sont habitées. Nous avons de nombreux échanges cosmiques… Nous faisons partie d'une sorte de Confédération Intergalactique… Gaston : — Concernant l'étude du vivant, il y a cependant des choses qu'ils ne comprennent pas très bien pour le moment. Par exemple, concernant la Terre, ils constatent mais ne comprennent pas, l'utilité de la diversité du vivant conscient (3). Ils en connaissent le processus mais se posent la question du pourquoi… Ils étudient nos émotions aussi et eux ne semblent pas en avoir. Ils sont rationnels…Le concept de nations différentes leur est étranger ainsi que ses conséquences comme les langues différentes. Il semble que sur toutes les planètes visitées, il n'y ait qu'une unique vie consciente… Il n'y a donc qu'un seul peuple sur une planète. Le concept de démocratie n'est pas très bien appréhendé non plus. Pour eux, pour chaque problème il ne peut y avoir qu'une seule réponse possible et c'est celle qui est la plus rationnelle et logique. Si un problème se pose, les extraterrestres n'ont pas besoin de communiquer entre eux, tous sans exception trouvent en même temps la seule réponse possible. Voilà pourquoi aussi la Terre les intéresse. Robert rapporte la même chose de la conception et de l'organisation de ses extraterrestres. — Dans vos pays, votre démocratie consiste surtout en deux parties essentielles. Vous avez une partie qui se bat contre l'autre avec des arrivistes des deux côtés qui cherchent à ramasser, et le peu qui reste, et bien c'est pour les autres. Chez nous on ne fait pas comme ça. Chez nous quand nous avons un problème, nous allons réfléchir. Il y aura des solutions, mais après il aura la solution. A un problème unique : une solution unique. La meilleure, celle qui se rapproche le plus….Qui peut amener à résoudre le problème. Robert avait remarqué que ses "hôtes" n'avaient pas forcément besoin de se parler pour se comprendre entre eux et exécuter la même tâche. Toutes leurs actions semblaient parfaitement coordonnées, 317

chaque individu paraissant obéir à une volonté commune vers le même objectif. Cela fait penser à l'organisation des insectes comme les abeilles ou les fourmis. Santé — Longévité Pour Gaston, les extraterrestres vivent très longtemps. Ils sont partis de leur planète il y a des milliers d'années terrestres. Aucun n'est mort, dit le cerveau central. Pourtant il est arrivé que des navettes ne soient jamais rentrées au vaisseau….Tous les habitants des vaisseaux bénéficient de la même longévité, même si certains ont besoin de respirer. Les terriens qui sont parmi eux finissent par acquérir des changements en mutant de leur vivant. Certains organes s'atrophient puis disparaissent … Aucune maladie ne peut se déclarer sans qu'en amont un manque ne soit satisfait à temps. Neurones ou autres cellules sont réparées ou changées à temps, ce qui supprime le vieillissement. Ils peuvent même changer le cerveau et y injecter une mémoire ancienne. Pour Robert, on trouve l'équivalent : — Leur durée de vie est de 400 à 500 ans…Le temps mis pour vieillir correspond à la pesanteur de la planète et au rayonnement solaire… La maladie n'a plus de prise sur nous. Pourtant nous vieillissons aussi, mais lorsque notre corps physique n'est plus viable, nous en changeons. Car nous arrivons à séparer de façon scientifique l'âme du corps physique. Nous faisons pousser des corps physiques sans occupant jusqu'à maturité, ensuite le corps est prêt à être occupé par quelqu'un… Ils vieillissent moins vite à la grotte dans leur bulle d'espace-temps, qu'à l'extérieur sur Terre. L'idéal pour eux, c'est de vivre dans leur grand vaisseau de l'espace où ils ne vieillissent pratiquement pas. En mission sur Terre Au courant de l'année 1931, il est demandé à Gaston s'il accepterait de revenir sur Terre pour servir de correspondant, manquant au vaisseau. Flatté d'être choisi pour cette mission, il a accepté, spécifiant seulement qu'il ne voulait pas partir trop longtemps et risquer d'y mourir. 318

C'est ainsi qu'il s'est retrouvé en compagnie de deux autres terriens et d'un extraterrestre dans le même type de navette que lors de son premier enlèvement. Le processus fut le même qu'à son départ de la Terre. Réduction instantanée de l'engin, "gélatine" partout à l'intérieur, traversée du mur d'énergie extérieur du vaisseau et léger endormissement. A l'approche de la Terre, fonte de la "gélatine" et posé dans un pré, un lieu dit Le Planty, près du village de Buxerolles (banlieue nord de Poitiers). Comme convenu, un homme l'attendait avec une valise contenant des vêtements, car il était nu et il lui a remis une carte marquée de l'emplacement de l'atterrissage, dates et heures des prochains contacts avec lui, toujours la veille de l'arrivée d'une navette, environ tous les trois mois. La date d'arrivée d'une navette servant de contact de rattrapage en cas de problème, au même endroit que l'atterrissage. Dans la valise se trouvait un gros tas de billets de banque, pour lui permettre de vivre. L'homme prit note de son adresse chez ses parents, puis lui remit une feuille de papier concernant sa mission. C'était facile, Il s'agissait essentiellement d'acheter des livres de mathématique et de physique les plus récents possible et de ramasser des échantillons de plantes diverses. Il prit le train pour rentrer chez lui près de Lusignan. C'est ainsi qu'un matin il arrivé à la ferme de ses parents après trois ans d'absence, qu'il justifia en ayant travaillé de ferme en ferme. Après quelques récriminations pour avoir abandonné les vaches et fugué, le calme revint avec l'argent et les cadeaux rapportés et on ne parla plus de sa disparition. Similitudes Pour Robert L, sa "mission" volontaire dans une grotte de l'Himalaya se termine en novembre 1969, quand le vaisseau extraterrestre le ramène près de sa ferme de l'Aveyron. Le "Guide" le remercie pour les services rendus de don génétique et lui remet une enveloppe contenant 27.000 francs en compensation d'une année de salaire perdu. Il est tenu à garder le secret pendant 40 ans. Plus tard, il supposera être sous surveillance à cause d'un corps étranger qu'il pense avoir dans le dos.

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Gaston fit son service militaire, se maria en 1933 et l'année suivante naissait son fils René. La petite famille vint s'installer à Poitiers où Gaston se fit embaucher comme manœuvre dans le bâtiment en déclarant se rendre avec la petite moto achetée, sur différents chantiers de la région où il était logé sur place. Ce qui lui permettait une grande liberté de mouvements pour mener à bien sa "mission", à l'insu de tous, tout en subvenant largement aux besoins de sa famille grâce au soit disant "pécule" de ses parents dans la valise, que sa femme Germaine n'aurait jamais osé ouvrir. Les contacts avec le correspondant avaient lieu sans problème au même endroit. Gaston ne se perdait plus pour retrouver le pré la nuit. Ils fraternisaient un peu plus à chaque visite en venant de Belgique, plaque tournante des atterrissages de navettes, avec divers correspondants comme lui. Il remettait sa collecte, prenait une nouvelle commande et repartait. Gaston n'a jamais eu le courage d'informer son correspondant de son mariage et de la naissance de son fils René. Les choses ont continué comme cela jusqu'en 1942, où nous étions en pleine guerre. La France était coupée en deux. Le Poitou était en zone occupée, et se déplacer devenait dangereux. Son contact avait encore plus de problèmes que lui pour se déplacer. Il l'a averti qu'il serait plus prudent pour eux de rentrer au vaisseau. Ce dernier allait s'approcher de la Terre pour récupérer en un seul voyage tous les correspondants avec une multitude de navettes. C'est à ce moment qu'il l'a informé de sa situation pour gagner du temps. Il risquait de tomber malade et mourir sur Terre. Il pouvait être aussi imprudent et laisser entendre par inadvertance qu'il était en contact avec des êtres venus d'ailleurs. On n'aurait pas manqué de l'enfermer dans une maison de fous jusqu'à la fin de ses jours. Dans ce cas personne ne pourrait rien pour lui. Aucune navette ne pourrait le localiser. C'était le bon moment pour partir, disait-il, cela ne paraîtrait pas bizarre, car à cette époque beaucoup de gens disparaissaient, soit à cause des bombardements, soit arrêtés par les allemands. Après quelques allusions à sa femme concernant l'argent quelle pourrait prendre au cas où il lui arriverait malheur, il a pris sa décision et, au rendez-vous suivant, il a informé son correspondant qu'il était prêt à partir. 320

Cette fois, pas de gélatine, le vaisseau était tout près de la Terre et en quelques minutes ils étaient à bord. Gaston était content mais avait le cœur gros. Second séjour dans le vaisseau A bord du vaisseau, Gaston a repris sa vie d'avant et au fil du temps, les événements de la Terre le concernaient de moins en moins. Il étudiait beaucoup pour comprendre lui aussi les secrets de l'Univers. Un seul but pour tous : accéder à l'information initiale avant la fin du cycle (?) et espérer acquérir ainsi l'immortalité. Mais avant de vraiment participer aux recherches, il lui faudrait sûrement plusieurs centaines d'années terrestres pour assimiler les informations données par les extraterrestres ou par le cerveau central, soit aussi quelquefois par des survols en navette de planètes inconnues. Pour les extraterrestres du vaisseau, les voyages dans le cosmos ne dépendent ni de la vitesse de la lumière, ni du temps, ni de l'énergie utilisée pour pousser une fusée. L'Univers est en expansion. De plus cette expansion s'accélère continuellement. Plus la taille d'un objet est importante, un système autour d'une étoile par exemple, plus son temps propre est lent. De même plus un objet est petit, plus son temps propre est rapide. En raison de cette constatation, les extraterrestres ont trouvé un moyen de voyager dans l'espace-temps. Ils se servent de l'infiniment petit. Il existe peut-être d'autres moyens. C'est pourquoi ils ne veulent pas perturber la vie sur une planète habitée. S'il y a une relation entre deux civilisations, la moins évoluée va copier celle de la plus en avance. De ce fait elle ne se tourne pas vers des recherches originales. Même une civilisation moins avancée peut trouver une direction de recherche à laquelle les extraterrestres n'ont pas pensé. Robert rapporte à peu près le même discours de ses extraterrestres : — Nos machines se déplacent dans des dimensions de l'espace qui existent depuis les origines, mais que, vous n'avez pas encore découvertes et dont vous ne soupçonnez même pas l'existence. L'univers est énergie électrique et magnétique. Pour pouvoir passer d'un type d'univers à un autre, nos machines doivent créer un champ spécial qui écarte les neutrons, les protons etc… Enfin tout le tissu 321

qui sépare les différents univers… Ils m'exposaient parfois certains détails de la vie sur une autre planète… Les habitants se doivent, dans la mesure de leurs possibilités, d'apporter leur savoir, leur travail à la construction d'un monde meilleur. Fin de l'aventure ? Dans le vaisseau, Gaston étudiait toujours beaucoup. C'était un vrai plaisir. Par curiosité il voulait tout savoir. Grâce aux émissions de radio de la Terre, il savait un peu ce qui se passait, mais il était de moins en moins intéressé. Gaston assimilait doucement les concepts scientifiques des extraterrestres, tout en étudiant le néerlandais avec la vague idée d'exécuter peut-être quelques missions de correspondant sur Terre. Début 1945, les extraterrestres considérèrent que les conditions étaient favorables pour envoyer de nouveau des correspondants en Europe. Les envoyés passeraient inaperçus en raison des mouvements de population très importants. On lui a demandé s'il acceptait de retourner sur Terre. Ce fut donc le retour à l'endroit habituel, mais ce n'était plus le même correspondant. Cette fois, il fut habillé d'un bleu de travail et d'une veste de soldat américain. Il avait aussi une petite valise avec beaucoup d'argent, des billets, et dans les musettes, du linge et des journaux récents contenant des articles sur le retour des prisonniers et déportés. Le correspondant l'a informé de la date du futur contact, et il est arrivé la nuit suivante à la maison. L'argent posait un problème. Pendant le trajet de Buxerolles à Poitiers, il a eu le temps de trouver une explication. Après avoir confirmé à sa femme que les allemands l'avaient arrêté en ville en 1942, puis envoyé le même jour en Allemagne, travailler dans une usine de munitions sans autre explication que celle donnée par eux, à savoir la nécessité de remplir un train en partance, personne n'a mis en doute son histoire. Pour l'argent, il a raconté qu'au cours d'un bombardement, le groupe français de l'usine s'était réfugié dans une ancienne caserne de la ville, la supposant détruite, elle ne le serait pas de nouveau. Dans les gravats, ils ont trouvé un coffre éventré, bourré d'argent de tous les pays. Ils se sont partagé l'argent français et ont attendu l'arrivée des américains. C'est passé comme une lettre à la poste. 322

Par contre, un peu plus tard, la radio et les journaux annonçaient que les billets devaient être changés. Au-dessus d'une certaine somme, il faudrait en justifier l'origine. Cela n'était pas prévu. Impossible de contacter le correspondant avant la date prévue de l'échange. Au contact suivant, le correspondant avait tout prévu. Les billets anciens ont été brûlés et remplacés par les billets nouveaux. A sa femme, Gaston a dit que son patron avait un moyen de les changer après la date obligatoire, et qu'il avait pu changer les siens. Sa femme semblait douter, mais elle n'a rien dit. Dans sa lettre, Gaston se souvient aussi que les journaux faisaient grand cas des explosions atomiques sur le Japon. Cela lui semblait important d'en discuter avec son correspondant. Les extraterrestres ne pouvaient qu'être au courant. Mais il devait savoir s'il devait orienter ses recherches de livres scientifiques dans cette direction, et ne voyait pas très bien comment faire, à partir d'une petite ville française. Il a donc abordé le sujet avec son contact, au rendez-vous suivant. A lire les journaux français, il lui semblait que c'était une affaire très importante et dénotait une avancée considérable de la science sur Terre. Mais il a été surpris de la réponse disant qu'il n'y avait pas de demandes particulières des extraterrestres à ce sujet. Pour eux c'était l'aboutissement normal d'un certain programme de recherche propre aux terriens. Ils n'en faisaient pas grand cas. Au pire, lui disait son correspondant, une certaine forme de civilisation pouvait disparaître, mais l'humanité ou la Terre sûrement pas. Cette opinion d'observateurs passifs sur le devenir de nos civilisations ne semble pas les émouvoir ni susciter beaucoup de compassion. Ni l'humanité, ni la Terre n'étant en danger. Pour les extraterrestres de Robert, le ton était différent, malgré le choix de non ingérence ET. — Il est dommage que vous consacriez une bonne partie de votre énergie et de vos moyens pour vous disputer et vous tuer. La vie sur notre planète est sacrée… Ils ne voulaient pas que les civilisations se détruisent comme ils avaient pu le constater. Ils seraient même peut-être obligés d'intervenir si les civilisations en venaient à se détruire.

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Il est rapporté par le "Guide" que la "Fédération galactique" était déjà intervenue, notamment sur les sites stratégiques nucléaires américains et russes. Le point de contact de Gaston avec son correspondant et la navette extraterrestre devait être changé. En effet, le pré habituel était cerné de plus en plus par de nouvelles constructions. L'endroit ne permettait plus l'arrivée d'une navette en toute discrétion. Le prochain rendez-vous aurait lieu dans la région toulousaine (carte à l'appui). Pour les suivants, ce n'était pas encore fixé. La région toulousaine était loin et cela ne l'arrangeait pas. Et puis nous étions maintenant en 1979, Gaston en avait un peu assez de cette vie sur Terre. Son fils René était casé depuis longtemps et sa mère pourrait vivre avec le reste de l'argent. Gaston prenait de l'âge sur Terre, et avait quelques petits ennuis de santé. Bien qu'il sache que sur le vaisseau on lui redonnerait une bonne santé et qu'il pourrait débarrasser sa mémoire des scories inutiles, il ne convenait pas qu'il traîne sur Terre trop longtemps. Bref, il devait fixer avec son correspondant la date de son retour définitif au vaisseau. Hélas, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Il avait pris son billet de train pour Toulouse depuis longtemps. Mais le jour du départ coïncidait avec un changement d'horaire. Si bien que Gaston a raté le train. Arrivé à la gare de Toulouse, il est allé dans un hôtel pour attendre le rattrapage qui, comme toujours, était la nuit suivante du rendezvous. Il espérait même partir avec cette navette. Mais le soir même, à l'hôtel, il a eu un malaise, début probable de la maladie mortelle dont il était maintenant atteint. Il s'est retrouvé à l'hôpital de Toulouse, bien après l'heure de la navette. Ce fut pour lui une catastrophe. De retour à Poitiers, il ne cessait de se torturer l'esprit pour trouver comment joindre son correspondant, dont il ne connaissait ni le nom ni l'adresse. L'homme ne lui avait jamais demandé la sienne. Il n'avait rien dit à sa femme, dans l'espoir que ses amis extraterrestres trouveraient le moyen de le localiser. Finalement, il a pris la décision de laisser une trace de son histoire à son fils René sans lui dire cependant, car il espérait toujours qu'on viendrait le tirer de là, d'une manière ou d'une autre.

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Voici donc ce que disait cette lettre, que René Oble affirme avoir trouvée dans une poche du blouson de son père, juste après sa mort. Ce que vous venez de lire n'est qu'un résumé d'une transcription de la lettre manuscrite originale expurgée de diverses considérations d'ordre purement familiale. Nous aurions bien aimé obtenir une copie manuscrite de cette lettre de Gaston Oble laissée à son fils René, qui sans apporter une preuve, permettrait d'ajouter une pièce d'importance au dossier. Une demande a été faite dans ce sens en prenant contact avec René Oble pour instruire et étayer le fond de l'affaire et établir des comparaisons avec celle de Robert L. Un entretient s'est établit aimablement d'abord par téléphone et ensuite par courrier où nous avons échangé des documents concernant les deux affaires.

(1) La Cosmogonie d'Urantia), décrit dans son fascicule 49 (http://www.urantia.fr/livre/PDF) – les mondes habités – Les mondes des non-respirateurs – "La majorité des planètes habitées est peuplée d'êtres intelligents du type respirateur, mais il existe aussi des ordres de mortels capables de vivre sur des mondes ayant très peu d'air ou même pas du tout… La vie sur les mondes des non-respirateurs est radicalement différente de celle que vous connaissez. Les hommes qui ne respirent pas n'absorbent pas de nourriture et ne boivent pas d'eau comme les races d'Urantia (la Terre)" (2) Pour Urantia, il est question de : "La respiration de l'espace" dont le cycle complet dure environ deux milliard d'années. (Fascicule 11 - l'île éternelle du Paradis.) (3) Pour Urantia, la Terre est une planète décimale, un monde expérimental de vie. Neuf mondes sur dix ne sont pas expérimentaux. Sur le dixième il est permis de s'écarter davantage des archétypes de la vie. (Fascicule 36 – Les Porteurs de Vie).

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Monsieur Oble a envoyé la lettre suivante : R. OBLE ………………

Le 28 septembre 2009

Cher monsieur, bonjour. Désolé de vous écrire à la machine, mais je ne peux plus écrire à la main. Il n'y a pas que cela. Mon épouse et moi perdons très vite la mémoire. Ça nous pose de gros problèmes. Je ne peux plus conduire et j'ai de temps à autre des problèmes d'amnésie et d'élocution. C'est ainsi, par exemple, que quelques jours après avoir reçu votre lettre, je ne me souvenais plus de la date de décès de mon père. Au reçu de votre lettre, j'ai cherché ce qu'il me restait en archives. Impossible de retrouver le livret de famille de mes parents. J'ai pensé que je l'avais brûlé par erreur. J'en étais tellement persuadé que j'ai envoyé un mail à Mr Mesnard car je savais qu'il connaissait la date du décès de mon père, car il m'avait dit à l'époque qu'il avait envoyé un enquêteur à l'hôpital de Poitiers pour avoir des renseignements sur la mort de ce dernier et qu'on avait répondu à cet enquêteur que les archives de cette année avaient disparu. Donc, je lui avais bien communiqué cette date. Il ne m'a pas répondu. Finalement ce jour, je viens de redécouvrir le livret de famille de mes parents. Il n'en est pas de même de la lettre originale de mon père et du double de l'extrait que j'avais tapé à l'époque à toutes fins utiles. Le 16 mai 2003 (PV 1475 gendarmerie de Pamiers) nous avons été cambriolés. Cet extrait à disparu. Ce vol est étrange. Mon épouse et moi étions toujours en mission humanitaire et ne rentrions en France que tous les six mois, quelques jours, pour renouveler nos visas ou pour régler des problèmes d'impôts. Notre maison restait donc tout le temps inoccupée. Jamais nous n'avons été cambriolés. En 2003 nous sommes rentrés quelques jours pour nous faire opérer de la cataracte. Nous avons quitté notre maison juste deux jours pour une clinique de Toulouse. C'est donc pendant ces deux jours que nous avons été cambriolés. Toute la maison était chamboulée. Tout ce qui était dans les 326

meubles était à terre. Curieusement, n'ont disparu que mes archives militaires et mes dossiers d'ONG. En gros tout ce qui était marqué archives et quelques babioles sans valeur. Cependant, j'avais toujours sur moi, l'original de la lettre de mon père. C'est ce qui m'a permis d'en taper par la suite un autre extrait pour Mesnard. A l'époque, les gendarmes pensaient à des gitans et c'est ce que j'ai pensé aussi. Autre chose. Quelques temps après la publication de la lettre de mon père sur LDLN. J'avais reçu un étrange coup de téléphone. J'ai eu à l'époque le réflexe de noter aussitôt la substance de la conversation. Mais je ne me souviens pas si j'en ai envoyé une copie à Mesnard, aussi vous en trouverez ici une copie. En 2006, mon épouse et moi sommes revenus définitivement en France. Mes enfants trouvaient dangereux que nous vivions très isolés en montagne dans une grande maison sur trois niveaux. Nous avons donc vendu pour acheter une toute petite maison dans un village. Puis j'ai fait le vide dans les meubles et les papiers. Aucun de mes enfants n'a voulu conserver la lettre de mon père. Ils ne s'y intéressaient pas. Ne pensant plus connaître le fin mot de l'histoire je l'ai donc brûlée, y compris les quelques LDLN que j'avais et comme le reste de mes archives (plusieurs cartons). Il ne me reste donc plus rien de cette affaire. Ni l'original de la lettre ni un extrait tapé. Autre bizarrerie. Il y a un ou deux mois, je cherchais sur Internet des renseignements sur la Touraine. Un lien indiquait Touraine insolite. Sur la page je trouve : Abduction RR4. Je clique et je trouve l'article un peu caviardé, me semble-t-il de l'article de LDLN. Dans la colonne auteur, il est marqué mon nom et MIKERYNOS !!!! Je n'ai jamais rien envoyé au site Touraine et ne connais pas ce Mikerynos. C'est une personne ? Un éditeur en ligne ? Voilà, cher ami. Je ne peux guère vous aider. L'idée de vous envoyer une photocopie de la lettre de mon père avec noircissement des considérations familiales était une bonne idée, mais je n'ai plus ni l'original ni même un double de l'article envoyé en son temps à Mesnard. 327

Concernant l'affaire R.L. Que dire ? Il me semble que Mesnard, il y a longtemps, lui aussi, troublé par certaines similitudes avec la lettre de mon père, m'a demandé mon avis. Je ne me souviens plus de ce que j'ai pu lui dire à l'époque. Je sais, qu'en effet il se passe des choses troublantes du côté de la frontière entre la Chine et l'Inde. Mais comme toujours, ce sont des gens ignares qui voient ce genre de choses. La collecte de sperme ? Bizarre, mais pourquoi pas. A noter que l'absence de revenus sur le relevé de la caisse de maladie de R.L. ne prouve pas son absence de France. En effet, il suffit de travailler à l'étranger pour une entreprise étrangère. Dans ce cas on est payé en argent local et on cotise, si elle existe, à la caisse de retraite du pays dans lequel on travaille. Ce fut très souvent mon cas. De plus, si on réside en permanence dans un pays étranger (hors CEE) plus de 180 jours par an sans interruption, on est exonéré d'impôt sur le revenu en France. On paye des impôts dans le pays de résidence. Mon point de vue sur les extraterrestres en général. 1- Je crois en l'existence d'autres entités conscientes sur d'autres planètes pour des raisons statistiques. Sur les milliards de milliards de planètes dans le cosmos il serait bien étonnant que les humains de la terre soient les seuls. 2- Je note que, sur les millions de témoignages recueillis dans le monde, après enquêtes, il en reste quand même un nombre significatif d'inexpliqués, qui pose problème. Cependant, je note aussi, qu'à ce jour on manque de preuves matérielles irréfutables. Mais c'est vrai que beaucoup de musées possèdent des objets inexpliqués. Nous croulons sous le nombre de témoignages. Mais n'oublions pas que, par exemple en matière de justice, plusieurs témoignages concordants restent des indices et non des preuves.

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3- Je note aussi, que de plus en plus de scientifiques commencent à reconnaître à demi-mot la possibilité de contacts avec des "visiteurs ". Par contre, je ne crois pas trop à un complot mondial pour cacher ces faits. Connaissant un peu la puissance des médias américains, il est impensable de garder un secret aux USA bien longtemps. Comment croire qu'un ancien président ne parle pas, ou n'écrive pas, même à titre posthume ? Mais je me trompe peut-être. Voilà cher ami. Je ne vous suis pas d'une grande utilité. Je vous souhaite bon courage dans votre enquête. Et puis j'ai reçu un coup de téléphone. C'était quelques jours après la publication de la lettre de mon père. Peut-être était-ce la blague d'un plaisantin. En tout cas, ce coup de téléphone m'a paru curieux. Je vais essayer de me le remémorer le plus exactement possible pendant que la teneur en est fraîche dans ma mémoire, car il est évident que je n'ai pas un magnétophone en permanence à côté du téléphone. En voici la retranscription : — Bonjour, vous êtes Monsieur Oble.? Sur ma réponse affirmative, mon interlocuteur continua. Excusez-moi de vous déranger. Mon nom ne vous dira rien, nous ne nous connaissons pas. Je voulais savoir si le prénom de votre père était bien Gaston ? — Oui effectivement. Pourquoi ? Vous l'avez connu? — Oui, très bien. Il y a longtemps que je cherche votre adresse. — Cher Monsieur, vous ne risquiez pas de trouver mon adresse, j'habitais à l'étranger. Où diable avez-vous connu mon père et que puis-je pour vous ? — Voilà, c'est un peu particulier. Il paraît que vous détenez une lettre de votre père et que vous avez écrit à plusieurs magazines pour la publier, c'est exact ? 329

— C'est exact. Je l'ai trouvé curieuse. Mais comment savez-vous cela, vous êtes dans l'édition? — Non, pas du tout, mais on me l'a dit. Je voulais savoir si c'est exact. Voyez-vous, nous avons appris la mort de votre père avec beaucoup de retard. Nous ne savions pas ce qu'il était devenu et nous sommes étonnés que votre père ait écrit une lettre. Au nom de l'amitié que je lui portais, me serait-il possible de la lire, car ce que vous voulez publier n'est peut-être qu'un extrait. Je serais très heureux si, avec votre permission, je pouvais la lire en entier, chez vous par exemple si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Je peux me déplacer. — Vous n'êtes pas éditeur, dites-vous, je ne comprends pas très bien. En plus, vous avez connu mon père. Vous êtes très vieux alors. — Oui et non. Vous ne voyez pas qui je peux être ? .................... SILENCE .............. — Non. Attendez, ne seriez-vous pas vous aussi une sorte de correspondant comme écrivait mon père ? — Oui, c'est exact. ................ LONG SILENCE ............... — Vous êtes toujours là ? Oui. Écoutez, je suis un peu stupéfait et j'ai de la peine à vous croire. — Oui, c'est possible. Mais n'ayez pas peur. Je ne vous veux aucun mal. Je voudrais seulement que vous renonciez à publier cette lettre. Le mieux serait de la détruire en ma présence. Mais si vous voulez, je peux vous l'acheter très cher. — Ecoutez Monsieur, la question n'est pas là. C'est une lettre de mon père et j'aimerais savoir quoi en penser. La publier, c'est pour moi l'opportunité de contacter des gens qui pourraient peut-être m'éclairer sur les questions que je me pose. Vous comprenez ?

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— Oui je comprends. Mais pensez à plusieurs choses. D'abord, on ne vous croira pas. C'est la meilleure des solutions. Mais le contraire est possible. Vous risqueriez d'affoler des gens. Ce n'est pas rationnel. Vous y pensez ? — Oui, c'est possible, mais peu probable. Je vais donc essayer de la publier. Autre chose. Vous êtes peut-être un plaisantin, bien qu'il me paraisse curieux que vous connaissiez l'existence de cette lettre. Je pense que vous travaillez pour un magazine. — Non, non! Mais nous sommes très bien renseignés. — Au cas où vous seriez ce que vous prétendez être, puis-je vous poser quelques questions ? Je n'ai rien préparé, votre coup de fil me surprend. — Oui, une ou deux questions si vous voulez. — Si vraiment vous surveillez les Terriens, on est en droit de s'inquiéter, non ? — Mais non. Les civilisations avancées, comme vous dites, ne sont pas dangereuses. Nous surveillons notre environnement, c'est tout. — Vous n'avez pas d'armes ? — Pas du tout. Nous pourrions pourtant par exemple créer des ouragans ou modifier votre climat. — Mais pourquoi faire ? Ces cercles dans les champs, c'est quoi ? — Ça vous inquiète ? Il n'y a pas de quoi. D'abord, ce n'est pas nous. Il s'agit d'autres civilisations qui envoient des sondes sur votre planète. Ils disent que les Terriens écoutent le cosmos à la recherche d'autres civilisations. Nous leur avons expliqué que vous étiez plusieurs entités conscientes sur votre planète, dont les humains. Nous leur avons expliqué que les humains étaient sensibles à l'art et nous avons essayé de leur expliquer ce que c'était

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l'art. Alors pour vous faire comprendre qu'ils existent, certaines de leurs sondes impriment de l'art. Voilà tout. — Merci du renseignement. — Cher Monsieur, pensez à ce que je vous ai dit au sujet de la lettre de votre père. Ne perturbez pas vos semblables. Je reprendrai contact avec vous si vous le voulez bien et peut-être pourrions-nous nous voir. Merci de votre amabilité. — C'est ça. Au revoir, cher Monsieur. Nous n’en saurons pas davantage sur cette affaire de Gaston Oble transmise aimablement par son fils René. C’est avec son autorisation de publication que j’ai obtenu l’accord de René Oble en m’engageant à ne pas révéler ses coordonnées. Il ne souhaite pas être dérangé davantage sur cette affaire qui ne l’intéresse plus. Sa réponse a été : " Faîtes ce que vous voulez ". Je ne peux malheureusement pas aller plus loin dans cette affaire de contact ET. Très étrange en effet le cambriolage de la maison en mai 2003 avec la disparition de ses archives qui n’a toutefois peut-être aucun rapport avec l’ufologie et la lettre de son père révélée à LDLN fin juillet 2004. On peut y voir une opération de services secrets en rapport avec la politique des ONG. L’affaire du coup de téléphone, que j’avais lue ailleurs que les quelques lignes du n° 376 page 40 de LDLN (Un MIB au téléphone) est autrement intéressante. Son interlocuteur n’est pas net quand il demande si le prénom de son père était bien Gaston. (C’est en clair dans LDLN). Si cet homme a connu Gaston, il doit être âgé. Il dit "nous", comme s’il faisait partie d’une équipe qui fait penser aux personnes qui parlaient au marché avec lui. Le type ne voulait, ou regrettait la publication de la lettre qu’il souhaitait voir détruite. Si la lettre a été brûlée, ses désirs sont comblés. S'il avait le téléphone, il pouvait connaître l’adresse et venir voir René pour se présenter et en discuter. 332

Cette histoire est à mettre au compte des énigmes ufologiques non résolues.

Le cas Daniel Fry - Similitudes Observations faites à proximité et à l’intérieur d'un vaisseau spatial extraterrestre. Il existe de nombreuses similitudes dans les témoignages de "contactés" qui se sont trouvés en présence d’un engin aérien inconnu non terrestre, pour employer un qualificatif réservé, quant à son origine réelle. Dans son voyage à bord du vaisseau, Robert L. raconte. Il entre par une porte ou un sas escamotable sous l’engin. Il est installé dans un fauteuil bien adapté à sa morphologie. Il ne ressent aucun déplacement significatif du véhicule. Les parois deviennent transparentes et se transforment en fenêtres ou en écran. Le paysage s’éloigne rapidement en un temps très court. A l’instar de cette description, on peut reprendre le cas du célèbre contacté Daniel Fry. Cet ingénieur américain chargé en 1949 de superviser les installations de lancement des fusées de la base expérimentale des White Sands (Nouveau Mexique). Bien que controversé à l’époque, Fry a rapporté avoir été invité à bord d’un véhicule extraterrestre à faire un voyage des White Sands à New York. Un soir, le 4 juillet (C’est l’Indépendance Day, la fête nationale américaine) lors d’une promenade, Fry se dirigeant vers l’ancienne base expérimentale des V2. Soudain, masquant le ciel étoilé, un objet ovoïde survola l’ingénieur et se posa à une vingtaine de mètres de lui. Aucun bruit, si ce n’est le craquement des branches écrasées. Gardant son sang-froid devant cette apparition inattendue, Daniel Fry se dirigea vers l’engin et en fit le tour. Il estima son diamètre à 9

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mètres. Il s’en approcha et toucha la surface métallique brillante, aux reflets violacés. Il fut frappé de la trouver extraordinairement lisse et assez chaude. Il la heurta légèrement de la main et ressentit immédiatement un picotement dans les doigts Une voix inconnue sortie du néant, l’interpella familièrement dans sa propre langue (argot américain). Une sorte de dialogue télépathique s’installa, où à ses réponses à ses questions à peine formulées, il obtenait la réponse. L’inconnu indiqua qu’il se trouvait dans la centrale de commandes d’un vaisseau mère, au-dessus du globe terrestre. Il lui expliqua que le but principal de son expédition consistait à examiner si les facultés d’adaptation humaine étaient capables de recevoir des conceptions radicalement étrangères à ses modes de pensée. La voix l’invita à faire un petit voyage dans le vaisseau. " Voulez-vous faire un vol à destination de New York ? — interrogea la voix — Il y en a pour tente minutes aller-retour." Fry accepta. Une écoutille s’ouvrit à la base de l’engin, glissant vers l’intérieur. Il pénétra dans une cabine où se trouvaient quatre grands fauteuils, dont la forme était adaptée à l’anatomie humaine. Instinctivement, il s’accrocha à son siège. Quelques secondes plus tard, il eut l’impression que la Terre s’éloignait à une vitesse inconcevable, comme si elle était repoussée. Il ne ressentit aucune accélération, et il lui sembla que l’objet volant ne bougeait absolument pas. Sitôt après le décollage, les lumières de Las Cruses apparurent. Daniel Fry les aperçut à l’angle inférieur gauche de l’ouverture de la paroi devenue transparente. Il en conclut que l’appareil avait dû s’élever d’environ 300 mètres en 2 ou 3 secondes, soit une vitesse ascensionnelle de 5 à 6000 Km/heure. Pourquoi n’avait-il, alors, ressentit aucune sensation de mouvement ? La "voix" répondit aussitôt à cette question muette : — La force motrice de l’objet volant est sensiblement équivalente à celle du champ de gravitation. Elle se répercute non seulement sur 334

chaque atome du vaisseau spatial, mais aussi sur l’ensemble de la masse moléculaire renfermée, pilote et passagers… Au-dessus de New York, l’objet volant effectua un piqué de 32000 mètres, selon les estimations de Daniel Fry : — Des millions de points lumineux parurent émerger d’un océan de lumière, tels des diamants bleutés sur un écran sombre, raconta l’ingénieur. Le vol au-dessus de New York fut de courte durée. Le retour à White Sands fut encore plus rapide que l’aller. En sortant du vaisseau spatial, Daniel Fry fit quelques pas dans le sable en titubant, avant de se retourner encore une fois. L’écoutille s’était refermée. L’objet était maintenant entouré d’un halo rouge orangé. Il s’éleva soudain à la verticale, et Fry eut l’impression d’être arraché au sol, et faillit perdre l’équilibre. Néanmoins, il ne quitta pas l’objet des yeux. Au moment où il disparut de sa vue, la lueur rougeoyante avait fait place à un halo violet foncé. Daniel Fry adressa un rapport aux responsables de la base, rapportant le maximum de détails techniques. Mais étant donné les consignes de silence extrêmement strictes auxquelles était soumise la base des White Sands depuis les observations de Mc Laughlin, ce rapport ne fut publié que douze ans plus tard. En 1954, Daniel Fry en tira un livre, publié sous le titre : " The White Sands incident " De nombreuses éditions furent publiées en anglais, allemand, espagnol, suédois, danois, jusqu’en 1992, mais jamais en français.* Il est peu probable que notre témoin Robert L. ait eu connaissance de détails aussi précis pour inventer son histoire de voyage dans un vaisseau spatial, qui n’est pas de ce monde. * Cet extrait est tiré du livre "Alerte dans le ciel" Le dossier des enlèvements du journaliste et écrivain Charles Garreau. Edition Alain Lefeuvre 1981 PS : Parmi les investigations qui ont été menées dans la recherche du pilote de Mirage dans l’affaire de Robert L, nous avons eu un 335

éclairage fourni par un médium qui aurait visionné une scène où le pilote racontait à trois autres pilotes l'incident qu'il a vécu avec la soucoupe. Ses camarades l'on charrié là dessus, et il a décidé de ne pas en parler officiellement. Le nom de LERECLUS a été perçu par le médium comme étant le nom d'une personne qui aurait un rapport avec cette affaire. Ce pourrait être le nom de la femme du pilote ou d'un proche, si ce n'est pas le nom du pilote lui même.

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Epilogue et remerciements Ce livre contient l’étude d’un chercheur passionné par le phénomène Ovni et les problèmes connexes qui s’y trouvent rattachés. Outre les nombreux livres spécialisés accumulés sur le sujet, passant en revue les différentes hypothèses sur l’origine de ces mystérieux engins et compte tenu des milliers de témoignages recueillis de par le monde, il m’a paru indispensable d’utiliser mes loisirs de retraité à investiguer auprès des témoins sur les cas les plus étranges de contacts rapprochés avec des Objets Volants Non Identifiés. Ces manifestations n’étant pas été reconnues d’origine humaine, c’est l’hypothèse la plus probable qui a été retenue : Celle de civilisations extraterrestres venant visiter notre planète à bord de vaisseaux spatiaux. La logique voulant que ces vaisseaux soient dirigés par des intelligences d’autres mondes, c’est-à-dire de visiteurs interplanétaires qui viendraient voir ce qui se passe sur notre Terre, comme nous essayons de le faire pour explorer d’autres planètes. Considérant cette énigme comme le plus grand problème de notre temps, resurgi avec recrudescence depuis plus de soixante ans, il m’a semblé urgent d’investiguer directement auprès des témoins en faisant abstraction de toute opinion préconçue sur le sujet. C’est ainsi que j’ai été amené à enquêter, depuis plus de vingt ans, pour rapporter les cas les plus étranges défiant l’entendement, au risque de déranger les esprits les plus rationnels. Je remercie les témoins qui ont bien voulu se laisser interroger et avec lesquels s’est établi un climat de confiance indispensable pour rapporter leur témoignage. Je remercie mes collaborateurs et amis Gérard Deforge et JeanClaude Venturini qui m’ont aidé dans ma tâche : Le directeur de LDLN (Lumières Dans La Nuit) Joël Mesnard qui a publié mes enquêtes.

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L’organisateur des Repas Ufologiques Gérard Lebat qui m’a fait connaître des ufologues. Je remercie également les nombreux amis qui m’ont encouragé dans mon travail en soutenant mon engagement. Et bien entendu, mon éditeur Christel Seval, qui s’est intéressé à mon ouvrage pour en assurer la diffusion. Ce livre est aussi destiné à mes petits-enfants par adoption, Ninon, Marin et Augustin. Augustin qui a demandé à sa grand’mère : "Dis mamie c’est quoi les " esta ..terrestes " ? " Tu n’as qu’a demander à papy, il t’expliquera !..." Il est certain que l'avenir appartient à nos enfants qui sauront s'ouvrir aux réalités de l'Univers. Il en va de la connaissance générale des choses et des êtres au-delà de notre réalité ordinaire. Un domaine inhabituel qu’il nous faudra prendre en compte : La reconnaissance d'existences extraterrestres

Georges Metz

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Table des matières 3— 7— 11 — 16 — 17 — 19 — 21 — 22 — 23 — 24 — 29 — 40 — 46 — 47 — 55 — 56 — 60 — 62 — 64 — 67 — 69 … 70 ... 74… 75… 77… 77… 78… 78… 79 … 79… 83… 85… 87 …

Introduction Avant-propos Les Objets Volants Non Identifiés L'hypothèse Extraterrestre (H.E.T.) Les Ovnis et la Défense Lettre ouverte au Président (Gilles Pinon) La passion de l'Espace Une observation d'Ovni en 1940

Les enquêtes

Partie 1

l'Isle-adam, 5 novembre 1990 Haravilliers janvier1998 (Gérard Deforge) Meckla, Algérie 1990. Deux jeunes filles… E.T. à Fort Smith, Arkansas, USA Taverny 2001. Rencontre Ovni avec humanoïdes Photo surprise. Mériel (Val d'Oise) La Frette-sur-Seine 2001. Une formation de 3 Ovnis. Meulan (Yvelines) 2004 La Frette, bis. Le val d'Oise visité par les Ovnis L'homme en noir. Paris, 1975-1976 Michel G. ou les tribulations d'un contacté… L'homme du souterrain l'Ovni de la ferme La femme pâle sur le Rhin Des bruits dans la ferme Les visiteurs nocturnes Luzency, 3 boules orange les deux jumelles dans le train Spectateurs en noir, applaudissant Temps manquant Les hélicoptères noirs et l'oiseau géant Le passager sous la pluie Le piéton géant Le furoncle et la perle – Le triangle et la quille

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88… 89… 93… 95… 96… 97 — 99... 101... 102... 102... 103... 106 — 117 — 118... 119... 120... 127... 128... 130... 133... 137... 139... 142 — 148 — 156 —

158... 161... 164... 168... 170... 173... 179... 179... 181...

La couronne tournante Jet de lumière, radiation, brûlure – La libellule géante Présences, apparitions – Missing time – Phénomènes Hantise Mystérieuse blessure Insolite en Seine et Marne Les sosies dans la forêt Balloy – Chaumont L'homme du camion Un hélicoptère noir Vimpelles, une escadrille de "boomrangs" Ermont 2001. Une mystérieuse lueur verte Charles P. Un "contacté" de haute volée… Un cas récurrent de "contacté" Le chariot de feu Le buisson ardent Observation près de la Lune Les traces corporelles Les boules de pierre Trancas, Argentine, 1963 D'autres témoignages – Grémonville à Croix-Mare Vraiment, de drôles de clients… Sannois 2006. Un objet lumineux … Calzac-Eglise. 1998. Les lumières nocturnes

Retour en Aveyron.

Partie 2

L'affaire des "boules" autour d'une ferme (1966 / 67) Et prolongement inattendu (1968 /69) L'affaire des "boules" Le retour des boules La poursuite en voiture Le témoin raconte – Retour des boules en Aveyron… Poursuite d'une boule en Vendée La révélation Les visiteurs nocturnes (Bedroom visitors) A travers la matière Le changement

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181... 181... 182... 183... 186... 188 — 189... 191... 194... 197... 198... 200... 204... 211... 213 — 213... 214... 215... 216... 218 — 223... 226... 228... 228... 232 … 229 — 236... 240 — 241... 245... 246... 248... 250... 252... 254 — 258... 260... 261... 261... 263...

Exemples de contacts et dialogues Le fameux boîtier ovale Affirmation – Question : Avez-vous une religion ? Le camouflage — Déclaration Préparation de départ Le voyage en Inde — la Grotte Il a vu un Ovni dans le ciel du Ségala L'embarquement La "télévision" extraterrestre en relief 3D Similitude avec un autre appareil Un télescope exotique, lui aussi La vie à l'intérieur de la "base" Rumeurs d'une base Ovnis du coté indien … La " biologiste" La vie… l'Ambiance…Les Visiteurs… Considérations sur notre civilisation Conseils de vie physique et mentale Conseils d'hygiène L'ambiance — Les "visiteurs" et la réunion Les Rencontres Ufologiques de Châlons Le Temps et l'Espace – Question de Robert au "Guide" La fenêtre dans le ciel Note de l'enquêteur André Unal et les "boules de l'Aveyron" Ma vie…La rencontre…et Après… Fragments de discussions avec– Questions / Réponses Révélations pendant les Rencontres de Châlons Soirée à la cafétéria de l'hôtel – L'implant Les bip-bip dans la Ford Fiesta – La voiture miracle Les implants …Questions…Réflexions Révélations d'une voyante L'exploit physique A propos de "l'Ethnologue" Une sortie en France Rencontre Ovni / Mirage III Un appel est lancé à ce pilote Conclusion provisoire de l'affaire des boules Investigations sur la rencontre Ovni / Mirage III La base de Dijon-Longvic avait déjà été visitée 341

266... 268... 276... 278 — 278... 285... 287... 288... 290... 290 — 294... 297... 300 — 303... 304... 307... 309 — 309... 309... 310... 317... 318... 320... 321... 332 —

Intervention E.T. ? Les sondeurs d'âmes Vaisseau E.T. type Tu pourras en parler dans quarante ans… Ce que tu devras leur dire La séance de yoga filmée Autres questions-réponses Un cas vieux de 60 ans (de Jean Sider) Curiosité à la Cathédrale de Rodez Retour sur les lieux de la ferme de Roumagnac Le dessin pariétal Un signal d'alerte ? Le chemin à suivre vers les étoiles La recherche énergétique La recherche spatiale (état d'esprit) Sosie et phénomènes L’affaire Gaston Oble. Une "abduction" en 1928 ? Comparaison et similitudes Résumé de l’affaire L’enlèvement de Gaston Oble En mission sur Terre Similitudes Second séjour dans le vaisseau Fin de l’aventure Le cas Daniel Fry - Similitudes

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Epilogue et remerciements

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Georges Metz Ancien technicien de l’industrie aéronautique SNECMA, Dassault, il se passionne très tôt pour l’espace et les « Soucoupes Volantes ». Affilié au groupement « Lumières Dans La Nuit », ses enquêtes l’amènent à rencontrer des « contactés » sur des cas de haute étrangeté et les révélations concernant l’affaire des « Boules de l’Aveyron », objet principal de ce livre, avec la collaboration et l’aide de deux précieux ufologues et amis. 40 ans de secrets enfin révélés !

Gérard Deforge D’abord instituteur formé à l’Ecole Normale de Versailles, il a toujours enseigné dans la région de Pontoise. Pendant les 23 dernières années de sa carrière, il a dirigé l’école primaire du Village, à Eragny sur Oise. Passionné par « les choses du ciel » depuis son enfance, sa capacité d’écoute et sa plume facile lui ont permis de réaliser des enquêtes remarquées sur ces phénomènes que sont les OVNIS.

Jean-Claude Venturini Diplômé d’un DEA de mathématiques, statisticien, puis chef de service dans la société d’études de marchés NIELSEN, il s’est toujours vivement intéressé à tout ce qui pourrait répondre à la question : « Que fait-on là » ? En particulier à la physique, et par là à ses frontières épistémologiques que sont le paranormal et l’ufologie.

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