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FD S 61-949 Novembre 1995 Indice de classement: S 61-949
Systèmes de sécurité incendie Commentaires et interprétations des normes NF S 61-931 à NF S 61-939 E
Fire safety systems - Comments and interprétations of the standards NF S 61-931 to NF S 61-939 D Brandschutzsysteme - Erlaüterungen und Interpretationen der Normen NF S 61-931 bis NF S 61-939
Fascicule de documentation publié par l'AFNOR en novembre 1995.
Correspondance
À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux internationaux ou européens traitant du même sujet.
Analyse
Ce document constitue un guide d'utilisation des normes relatives aux systèmes de sécurité incendie sous forme de questions posées par les utilisateurs de ces normes et des réponses apportées par la commission de normalisation compétente. Il doit permettre une meilleure interprétation des textes normatifs et pourra servir de base à la révision de ces normes.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : sécurité incendie, bâtiment, dispositif de sécurité, système d'alarme, détecteur d'incendie, déclencheur de sécurité, signalisation, issue de secours, évacuation des personnes, spécification, installation.
Modifications Corrections Édité et diffusé par l'Association Française de Normalisation (AFNOR),Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex-Tél.: (1) 42 91 55 55
1. QUESTIONS RELATIVES À LA NORME NF S 61-931 Décembre 1990
QUESTIONS D'ORDRE GÉNÉRAL Ql Certains articles figurant dans les normes de la série NF S 61-930 visant les Systèmes de Sécurité Incendie (S.S.I.), ou certains commentaires, renvoient le lecteur au «texte d'application». Peut-on préciser ce point ? RI Au sens de ces normes, le texte d'application est constitué du (ou des) texte(s) qui rende(nt) obligatoire l'application des règles visant les S.S.1, à l'opération considérée. Ce peut être, par exemple et dans l'ordre de priorité:
Q2
-
un texte réglementaire applicable paru au Journal officiel de la République française
-
une norme faisant référence aux normes visant les S.S.I. le cahier des charges propre à l'opération considérée. Quelle est la différence entre un matériel intégré à un autre matériel et un matériel implanté?
R2 Les deux définitions sont les suivantes : ou
matériel implanté : Matériel ou équipement complet incorporé dans l'enveloppe d'un autre matériel équipement mais conservant sa propre gestion ; - matériel Intégré : Matériel ou équipement conçu pour être incorporé dans l'enveloppe d'un autre matériel ou équipement, tout ou partie des moyens de gestion étant communs aux deux matériels au équipements.
QUESTIONS EN REFERENCE A UN PARAGRAPHE Paragraphe 5.4 01 Est-il obligatoire de prévoir une A.E.S. pour assurer la télécommande d'un D.A.S. par rupture de courant ? RI Non, car seuls les D.A.S. dont un fonctionnement intempestif ne peut entraîner un défaut de mise en sécurité du bâtiment considéré sont autorisés à être télécommandés selon ce principe. Cependant, pour des raisons de confort d'exploitation (déclenchements intempestifs à la moindre interruption d'énergie de télécommande), il est conseillé de secourir cette télécommande par une alimentation autonome.
2. QUESTIONS RELATIVES À LA NORME NF S 61-932 Septembre 1993
QUESTIONS D'ORDRE GÉNÉRAL Q1 L'exclusion figurant dans le 2ème alinéa du domaine d'application, concernant l'installation du Système de Détection Incendie, vise-t-elle l'ensemble des conditions fixées par la norme ou seulement les conditions de mise en œuvre ? Rl Cette exclusion ne concerne que les conditions de mise en œuvre. Les prescriptions des articles 12 et 13 fixent les éléments à fournir par l'installateur au niveau du dossier d'identité et lors de la réception des systèmes concernent le S.D.I. au même titre que le S.M.S.I. Q2
Dans le S.M.S.I., comment installer des commandes manuelles locales supplémentaires lorsque celles-ci sont imposées par certains textes d'application ?
R2
Dans la plupart des cas visés, il est possible d'obtenir la commande manuelle locale d'un (ou plusieurs) D.A. . en utilisant un Dispositif Adaptateur de Commande (D.A.C.) équipé d'un organe de sécurité à manipuler. De plus, dans le cas des S.S.I. de catégories A et B, cette possibilité est offerte au niveau des Matériels Déportés dans les conditions exposées à la question réponse visant le paragraphe 5.5 de la norme NF S 61-934 (niveau d'accès 1).
Q3
Dans un établissement composé de plusieurs bâtiments distincts, doit-on Installer un S.S.I. unique pour l'ensemble de l'établissement ou peut-on installer un S.S.I. dans chaque bâtiment ?
R3
On ne peut pas répondre à cette question d'une manière générale. Ceci dépend, notamment, de la conception de l'installation par la personne chargée de la coordination, de l'organisation du service de sécurité et de l'avis des autorités compétentes en regard du texte d'application, Il y a lieu, cependant, de noter que l'installation d'un S.S.I. par bâtiment suppose, au minimum - soit la présence, en permanence, d'un personnel d'exploitation de chaque S.S.I. (au niveau de chaque matériel central pour les S.S.I. des catégories A et B); - soit l'exploitation des S.S.I. des catégories A et B au moyen d'une Unité d'Aide à l'Exploitation (U.A.E.) installée dans un poste de sécurité unique pour l'établissement. Dans ce cas, il est nécessaire, de plus, de placer, au poste de sécurité, des tableaux de report de signalisation normalisés de chaque C.M.S.I. tels que prévus au paragraphe 3.3 de la norme NF S 61-935 ainsi que, pour la catégorie A, des tableaux de report des tableaux de détection incendie.
Q4 Certaines Unités de Signalisation (U.S.) peuvent présenter des voyants non utilisés en vue, par exemple, d'une future extension du système. Comment doit être traité l'affichage de ces voyants ? R4 Chaque composant du S.S.I. doit être identifié afin de faciliter les opérations d'exploitation, de vérification et de maintenance. En particulier, les voyants non utilisés de l'U.S. doivent être clairement identifiés comme tels. Q5
Quels sont les D.A.S. dont la position doit obligatoirement être signalée ?
R5
Les D.A.S. suivants doivent faire l'objet, dans tous les cas, d'un report de signalisation de leur position d'attente et de leur position de sécurité -
volet pour conduit collectif ;
-
exutoire pour cage d'escalier mise à l'abri des fumées par surpression mécanique
coffret de relayage pour ventilateur de désenfumage. Le D.A.S. suivant doit faire l'objet, dans tous les cas, d'un report de signalisation de sa position d'attente - volet de transfert pour utilisation en immeuble de grande hauteur (si le volet quitte sa position d'attente alors qu'un ordre de mise en sécurité de la Zone de Sécurité (Z.S.) correspondante est en cours, la signalisation de la fonction désenfumage de cette Z.S. doit indiquer un défaut de position de sécurité). De plus, lorsqu'ils sont mis en œuvre en tant que D.A.S. communs à plusieurs Zones de mise en Sécurité (Z.S.), les D.A.S. suivants doivent faire l'objet d'un report de signalisation de leur position de sécurité - clapet télécommandé ; - porte et rideau à fermeture automatique. Par voie de conséquence, tous ces D.A.S. ne peuvent être mis en oeuvre dans les conditions indiquées que dans le cadre de S.S.I. permettant le contrôle des positions de sécurité des D.A.S. (S.S.I. des catégories A, B ou C).
Q6 Les D.A.S. dont le mode de commande est «auto commandé» étant conçus pour ne passer en position de sécurité qu'en présence d'un sinistre à leur niveau, comment doit-on traiter leur signalisation lorsque cette option est imposée par le texte d'application ? La même question se pose en ce qui concerne les D.A.S. commandés localement par un D.A.D. installés dans un S.S.I. de catégorie B où C? R6
La signalisation de ces D.A.S. auto commandés ou commandés localement par un D.A.D. doit apparaître comme une fonction spécifique sur l'U.S.
Q7
La signalisation de la position des volets de transfert installés dans les IGH doit-elle être traitée dans le cadre de la fonction désenfumage ou dans celui de la fonction compartimentage ?
R7 Les deux fonctions de ce D.A.S. sont à considérer dans l'ordre de leur mise en œuvre, à savoir: 1 - désenfumage 2 - compartimentage. En conséquence, du point de vue de la signalisation, ils doivent être traités dans le cadre de la fonction désenfumage qui est la première à être mise en œuvre en début de sinistre. Q8 Quelles sont les caractéristiques applicables aux liaisons entre, d'une part, une Unité de Signalisation (U.S.) et un tableau de report de signalisation (NF S 61-935, paragraphe 3.3) et, d'autre part, un tableau de signalisation d'un Équipement d'Alarme et un tableau de report de signalisation (NF S 61936, paragraphe 4.2) ? R8 Chacune de ces liaisons doit être soit réalisée en câble de la catégorie CR1, soit placée dans un cheminement technique protégé.
QUESTIONS EN RÉFÉRENCE À UN PARAGRAPHE Paragraphe 2.11 Ql Doit-il n'y avoir qu'une seule fonction de même nature dans une même Zone de mise en Sécurité (Z.S.) ? R1 Une Zone de mise en Sécurité (Z.S.) correspondant à la fonction «compartimentage» peut comprendre plusieurs Z.S. correspondant à la fonction c(désenfumage». À cet égard, il est utile d'introduire les notions de Zone de désenfumage (Z.F.) et de Zone de Compartimentage (Z.C.). Dans tous les cas, le désenfumage doit être réalisé à l'intérieur d'une Zone de Compartimentage et chaque Zone de désenfumage doit correspondre à un souscompartiment de la Z.C. Le principe de l'organisation géographique des zones énoncé dans ce paragraphe peut être le suivant Z.A. > Z.C. > Z.F. > Z.D. Paragraphe 3.2 Q1 L'indépendance implique-t-elle que le matériel du Système de Sécurité Incendie (S.S.I.) et celui de la Gestion Technique Centralisée (G.T.C.) ou de la Gestion Technique du Bâtiment (G.T.B.), par exemple, soient placés dans des locaux différents ? Rl Non, ces matériels indépendants peuvent être dans le même local à condition que le matériel permettant l'exploitation du S.S.I. soit regroupé en un emplacement réservé au seul service de sécurité (tel que décrit au paragraphe 2.17). Cependant, le texte d'application peut imposer des contraintes supplémentaires pour séparer les différents systèmes. Paragraphe 3.3
Q1 Peut-on préciser la notion d'aide à l'exploitation du S.S.I. ? Rl
L'annexe A du présent document constitue un guide visant l'aide à l'exploitation.
Paragraphe 4.1 Q1 Peut-il exister des zones de «déverrouillage d'issues de secours» ? Rl
Non, la zone de déverrouillage est impérativement la Zone d'Alarme (Z.A.).
Paragraphe 4.2 Q1 Il convient de préciser quels types de matériel peuvent être installés dans le volume technique protégé. Par exemple, un détecteur faisant partie du S.S.I. peut-il être installé dans un volume technique protégé ? R1 La norme n'impose ni n'exclut aucun matériel précis du S.S.I. dans les volumes techniques protégés. Le texte d'application peut autoriser la présence d'autres matériels concernant la sécurité des personnes. Paragraphe 4.3 Q1 Lorsque la signalisation d'un D.A.S. commun de compartimentage entre deux Z.S. n'est pas réalisée spécifiquement, ce paragraphe prévoit qu'elle soit alors assurée par les voyants de la zone mise en sécurité. Que doit alors indiquer la signalisation correspondant à l'autre Z.S. ? R1 La signalisation de la fonction compartimentage de la Z.S. concernée par la mise en sécurité doit être activée en passant de la couleur vert fixe (visible au moyen du bouton «BILAN») au rouge fixe (ou clignotant en cas d'anomalie) ; ceci incluant la prise en compte des états de tous les D.A.S. concernés, y compris le D.A.S. commun. La signalisation de la fonction compartimentage de la Z.S. non concernée par la mise en sécurité doit rester au vert fixe (visible au moyen du bouton «BILAN»). Le déclenchement du D.A.S. commun ne doit pas apparaître comme une anomalie dans cette Z.S. Paragraphe 5.1.3 Q1
Ce paragraphe s'applique-t-il à toutes les alimentations de sécurité ?
R1
Non, seules sont visées les Alimentations Électriques de Sécurité (A.E.S.) non spécifiques.
02
Qu'en est-il de l'alimentation des D.A.S. communs à plusieurs Z.S. et, en particulier, des ventilateurs de désenfumage ?
R2
Ce paragraphe ne s'applique pas à l'alimentation des D.A.S. communs à plusieurs Z.S. Cependant, le texte d'application peut imposer de telles conditions pour l'alimentation des ventilateurs de désenfumage (exemple : I.G.H.).
Paragraphe 5.4.3 Q1
La mise en sécurité d'un canton de désenfumage peut-elle être obtenue à partir de plusieurs dispositifs de commande (au sens de la NF S 61-938) 7
R1
Oui, dans le cadre du respect au paragraphe 8.2.2 de la norme NF S 61-938.
Paragraphe 6.1.2 Q1 Qu'entend-on par "facilement visitable" (1er alinéa) ? R1
Un examen visuel doit permettre de se rendre compte de l'état apparent de la ligne de télécommande et/ou de sa protection mécanique sur toute sa longueur.
Q2
Qu'entend-on par «volume» (2' alinéa) ?
R2
Au sens de ce paragraphe, le volume est un local au une circulation. Il inclut les placards ainsi que les faux -planchers et faux -plafonds à condition que ces derniers soient démontables.
Paragraphe 6.1.3 Q1 Quelles doivent être les caractéristiques de comportement au feu d'un câble multiconducteur comprenant une ligne de télécommande desservant un (ou plusieurs) D.A.S. télécommandés) par manque de tension et la (ou les) ligne(s) de contrôle, lorsqu'il traverse une ou plusieurs Z.S. autres que la Z.S. desservie ? R1 Dans la traversée d'une autre Z.S. que la Z.S. desservie, les lignes de télécommande par rupture de tension peuvent être en câble C2 mais les lignes de contrôle doivent être en câble CR1. En conséquence, s'il est fait usage d'un câble multi-conducteur assurant ces deux types de transmission, il est nécessaire que ce câble soit de catégorie CR1. Paragraphe 6.2.1 Q1 Comment doit être attestée la pression d'épreuve, en particulier au niveau des raccords ? R1 L'installateur devra fournir, à l'issue des essais de réception, une attestation justifiant de la résistance des canalisations et de leurs raccords à trois fois la pression de service avec un minimum de 90 bar. La résistance des canalisations peut être garantie, par ailleurs, par la délivrance d'un certificat de conformité à leur norme. Paragraphe 7.2.2 Q1 Un matériel déporté peut-il être placé dans une Z.S. autre que celle qu'il dessert ? R1 Non, le premier alinéa de ce paragraphe l'interdit car un sinistre survenant dans la Z.S. où se trouve le matériel déporté aurait pour conséquence d'altérer les fonctions de la Z.S. desservie. Si l'on désire commander plusieurs Z.S. à partir d'un matériel déporté, la seule solution consiste à placer ce dernier dans un volume technique protégé. Q2 R2
Au deuxième alinéa de ce paragraphe, qu'entend-on par «volume protégé» ? Il s'agit d'un volume technique protégé, au sens de la présente norme.
Paragraphe 8.3.1
Q1 nores
Ce paragraphe vise les diffuseurs Sonores (D.S.) non autonomes». Quels sont les «Diffuseurs Soautonomes» utilisables et sous quelles conditions 7
Ri Il s'agit des diffuseurs sonores intégrés aux Blocs Autonomes d'Alarme Sonore (B.A.A.S.) de type Sa tels que définis dans la norme NF C 48-150. Cependant, pour ce qui concerne le choix de la liaison, il y a lieu de tenir compte des mesures suivantes qu'il conviendra d'appliquer à compter du 1111 juin 1996: - si le B.A.A.S. de type Sa n'intègre pas la fonction de temporisation de la durée de l'alarme générale, la liaison avec le matériel central de l'Équipement d'Alarme doit être réalisée en câble de catégorie CRi ou en câble de catégorie C2 placé dans un cheminement technique protégé ; - si le B.A.A.S. de type Sa intègre la fonction de temporisation de la durée de l'alarme générale, la liaison avec le matériel central de l'Équipement d'Alarme peut être réalisée en câble de catégorie C2.
Paragraphe 8.3.2 01
Qu'entend-on par «se rendre rapidement» (2' alinéa) 7 Ri à
Le reportdoitôtre situé detelle sorte que le personnel de surveillance puisse avoir letemps nécessaire l'identification de la Zone de Détection (Z.D.) correspondant au détecteur et/ou au Déclencheur Manuel (D.M.) sollicité et à l'exploitation de l'alarme restreinte avant la mise en fonctionnement automatique de l'alarme générale.
Paragraphe 8.4.2 01 norme cédés
Ce paragraphe prévoit que les D.A.S. conformes aux dispositions de la fiche XIV de l'annexe A de la NF S 61-937 puissent être commandés de deux manières. Cela signifie-t-il que l'un des deux prosuffit à lui seul 7
Ri Oui, l'installation d'une Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours (U.G.I.S.) conforme aux dispositions de l'annexea de la norme NF S 61-934 dispense de mettre en place les dispositifs de commande à fonction d'interrupteur (réarmables au niveau d'accès 1) prévus pour la première option. Ces derniers sont alors remplacés par des dispositifs de demande d'ouverture.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:28:19 1999
AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585214 354 M -il-
FD S 61-949
Paragraphe 8.4.3 01 La commande d'arrêt des ventilateurs peut-elle s'effectuer par les voies de transmission du C.M.S.I. et les matériels déportés ? Rl ligne
Oui, dans ce cas les exigences sont les mêmes que pour toute voie de transmission et pour toute de télécommande.
02 fumage
Quelles sont les différentes commandes et télécommandes exigibles pour un ventilateur de désen?
B2
À partir de sa position d'attente, un ventilateur de désenfumage doit pouvoir être mis successivement: - en position de sécurité (ventilateur en fonctionnement «désenfumage») - à l'état d'arrêt, même en présence de l'ordre de mise en sécurité - en position d'attente après disparition de l'ordre de mise en sécurité.
L'ordre de mise en position de sécurité est délivré par le C.M.S.I. ou par le D.C.S. par l'intermédiaire d'un coffret de relayage pour ventilateur de désenfumage (NF S 61-937 - fiche XIII). Le dispositif de mise à l'arrêt, prévu par la norme NF S 61-932 (paragraphe 8.4.3), est mis à la disposition des sapeurs-pompiers qui peuvent arrêter le ventilateur de désenfumage, pour des raisons propres à leur intervention, alors que la mise en sécurité continue à être imposée aux D.A.S. (en particulier, aux coffrets de relayage pour ventilateurs de désenfumage). Ce dispositif ne doit pas être confondu avec le réarmement. Dans l'état actuel des textes, il doit donc intervenir en aval du coff rat de relayage, sous la forme d'un dispositif de commande télécommandé intercalé sur le circuit d'alimentation de chaque ventilateur. L'organe à manipuler de la télécommande de mise à l'arrêt doit être situé à proximité du C.M.S.I. ou du D.C.S.. Enfin, la position «ouvert» du dispositif de commande télécommandé doit être signalée en tant que défaut sur l'Unité de Signalisation lorsque le D.A.S. est en position d'attente. Pour ce faire, il est admis que cette signalisation sait commune à tous les ventilateurs desservis par le coff rat et soit effectuée par l'intermédiaire du contact de position d'attente prévu au pararaphe 7.1 de la fiche XIII. Après une mise à l'arrêt telle que décrite ci-dessus, le processus de mise en sécurité des D.A.S. étant toujours valide, on doit pouvoir remettre le ventilateur en fonctionnement «désenfumage». Il est admis que cette opération puisse être effectuée soit à partir de l'organe à manipuler de la télécommande de mise à l'arrêt, soit localement en intervenant directement sur le dispositif de commande télécommandé. La commande manuelle intégrée au coffret de relayage est une obligation de la fiche XIII de l'annexe A de la norme NF S 61-937, elle permet de faire fonctionner localement le coffret et le (ou les) ventilateurs(s) commandées) pour essais sans avoir à déclencher un processus général de mise en sécurité. Enfin, après disparition de l'ordre de mise en sécurité, le réarmement (fiche XII[, article 6) s'effectue par l'intermédiaire du coffret de relayage. L'organe à manipuler de la télécommande de réarmement doit être placé dans la Zone de mise en Sécurité (Z.S.) concernée.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:29:06 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585215 290 M FD S 61-949
- 12 -
Article 12
01 Rl
En quoi consiste la coordination La coordination permet la réalisation des tâches suivantes:
-
définition des zones (Z.D., Z.S. et Z.A.) en liaison avec les autorités compétentes
-
élaboration d'un cahier des charges définissant: -
la catégorie du S.S.I. ;
-
les constituants du S.S.I.
-
les dispositifs de commande des D.A.S.
-
la nature des liaisons ;
-
les options de sécurité des D.A.S.
-
les alimentations de sécurité (A.E.S., A.P.S.)
-
la procédure de réception
-
suivi de l'installation avec création et mise à jour du dossier d'identité;
-
respect du cahier des charges et suivi des essais
-
établissement du procès-verbal de réception.
Copyright par le ÂFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:29:58 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585216 127 M - 13 -
FD S 61-949 QUESTIONS RELATIVES À LA NORME NF S 61-934 Mars 1991
QUESTIONS D'ORDRE GÉNÉRAL (Il Une information correspondant à la neutralisation automatique du désenfumage des autres zones desservies par le même ventilateur peut-elle être indiquée par l'Unité de Signalisation (U.S.) au niveau 1 ? RI
Cette information n'est pas prévue par la norme, elle est contre-indiquée sur l'U.S.
02 Peut-on autoriser un dispositif permettant un essai fonctionnel du C.M.S.I. sans qu'il y ait commande du (ou des) D.A.S. 7
R2 Oui, sous réserve que cet essai ne p uisse concerner qu'une seule zone à la fois. Cet état doit être signalé sur l'U.S. en tant que dérangement (voyantjaune fixe) dans la zone concernée. Sa commande doit être située au moins au niveau d'accès Il. 03 Peut-on installer une commande manuelle, à la disposition de l'exploitant, permettant d'inhiber l'automatisme entre le Système de Détection d'incendie (S.D.I.) et le C.M.S.I., l'Unité de Commandes Manuelles Centralisées (U.C.M.C.) restant seule disponible pour la commande des D.A.S.? R3 sont
Oui, pour essais ou maintenance dans le cadre d'une aide à l'exploitation de base. Les exigences alors les suivantes:
-
l'U.C.M.C. doit rester opérationnelle;
-
l'inhibition ne doit concerner qu'une seule Z.S.
-
la commande doit être placée, au minimum, au niveau d'accès Il l'inhibition doit être signalée en tant que dérangement sur l'U.S. (voyant de couleur jaune fixe).
04 Peut-on prévoir une mise hors service des lignes de télécommande des D.A.S. (pour assurer la maintenance) ? R4 Oui, mais seulement aux niveaux d'accès 111 ou IV, pour une seule fonction et dans une seule Zone de mise en Sécurité incendie (Z.S.) à la fois. 05 Est-il permis qu'un court-circuit puisse provoquer un déclenchement intempestif d'un matériel commandé 7 R5 Non, sauf dans le cas particulier de la mise en court-circuit d'une ligne de télécom mande d'un D.A.S. fonctionnant par rupture de courant (sécurité positive). Ct6 Peut-on avoir une signalisation qui Indiquerait que le C.M.S.I. a bien pris en compte une Information en provenance du Système de Détection d'incendie (S.D.I.) devant entraîner une mise en sécurité et/ou une commande de mise en sécurité en provenance de l'Unité de Commande Manuelle (U.C.M.C.) 7 R6 Oui, mais uniquement dans la cadre d'un système d'aide à l'exploitation tel que visé par le paragraphe 5.6 et à condition que cette signalisation soit accompagnée d'un libellé clairement défini.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:32:01 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585217 063 M FD S 61-949 - 14 07 Peut-on prévoir, suite à la mise en sécurité automatique d'une zone, le blocage de l'automatisme des autres zones, tout en laissant la possibilité de commande en mode manuel 7 R7
Cette option peut être prévue pour répondre aux exigences de certains textes d'application (par
exemple, pour les I.G.H.). La configuration ne devra pouvoir être déterminée qu'aux niveaux d'accès 111 ou IV (au sens de la norme NF S 61-931). 08
Le traitement des informations peut-il être commun au C.M.S.1 et au S.D.J.?
R8 Non, car dans ce cas la séparation entre les deux sous-systèmes (S.D.I. et S.M.S.I.) exigée par le paragraphe 5.5 de la norme NF S 61-931 ne pourrait être obtenue. 09 Dans quelles conditions doit s'effectuer la remise à l'état de veille du C.M.S.I. à la suite d'un ordre de mise en sécurité ? RS La remise à l'état de veille du C.M.S.I. après un ordre de mise en sécurité doit être effectuée à partir d'un organe de réarmement placé au niveau d'accès Il. Le réarmement ne doit pouvoir s'effectuer qu'après disparition de la cause ayant entraîné l'ordre de mise en sécurité.
QUESTIONS EN RÉFÉRENCE À UN PARAGRAPHE Paragraphe 2.2 01 être
Les constituants principaux du matériel central du C.M.S.I. (U.C.M.C., U.S. et U.G.A.) peuvent-ils réalisés en différentes parties physiquement distinctes 7
Rl Oui, à condition que les liaisons entre ces constituants soient surveillées et protégées mécaniquement selon les règles d'installation. Il est cependant précisé qu'un ensemble modulaire conçu par le constructeur pour être monté en monobloc et installé effectivement en monobloc est considéré comme constitué de parties non physiquement distinctes. Paragraphe 4.3 ai À partir d'un ordre de commande de mise en sécurité, le C.M.S.I. peut-il émettre automatiquement des ordres de télécommande séquentiels à destination de certains D.A.S. (par exemple: retard sur la mise en fonctionnement d'un ventilateur de désenfumage pour obtenir une ouverture optimale des volets) ? Rl
Oui, sous les conditions suivantes:
- l'ensemble du processus de commande de mise en sécurité doit être réalisé en une durée maximale de 30 a à partir de l'instant de l'ordre de commande initial ; - l'instant de commande de chaque D.A.S. ne doit dépendre que d'une temporisation préétablie par référence à l'instant de l'ordre de commande initial, et non de la mise en sécurité du D.A.S. précédemment télécommandé.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:25:39 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585218 TTT M
FD S 61-949 Paragraphe 4.7 Dl Peut-on Implanter des voyants supplémentaires sur l'Unité de Signalisation (U.S.) 7 RI Non, les seuls voyants de l'U.S. sont strictement ceux qui sont prévus par la norme NF S 61-935. Toute autre signalisation intéressant le S.S.I. ne peut figurer que dans le cadre d'un système d'aide à l'exploitation tel que visé au paragraphe 5.6. Paragraphe 5.1 01 Le C.M.S.I. peut-il être alimenté à partir de plusieurs Alimentations Électriques de Sécurité (A.E.S.) spécifiques 7 RI
Oui. Dans ce cas, la signalisation sur l'Unité de Signalisation (U.S.) devra être commune.
02 Est-il possible d'alimenter l'électronique du C.M.S.I. par une alimentation conforme aux exigences demandées pour celle du S.D.I. 7 R2 Oui. Cette alimentation peut d'ailleurs être commune avec celle du S.D.I. si le C.M.S.I. n'a qu'une Zone de mise en Sécurité incendie (Z.S.). Sinon, l'alimentation doit être spécifique à l'électronique du C.M.S.I. Paragraphe 5.5 01 partie
Peut-on avoir, sur un matériel déporté, des signalisations et des commandes doublant tout ou de celles qui constituent l'U.S. et l'U.C.M.C. du matériel central du C.M.S.I. 7
RI Oui, sans restriction, pour ce qui concerne la signalisation. Par contre, de telles commandes manuelles ne peuvent équiper le matériel déporté que si elles sont placées au moins au niveau d'accès 1. 02 Est-il possible de constituer une Unité de Commande Manuelle (U.C.M.C.) selon le principe du matriçage, nécessitant d'actionner simultanément deux boutons poussoirs pour obtenir la mise en sécurité d'une fonction dans une zone (un bouton poussoir pour sélectionner la Zone de mise en Sécurité et un deuxième bouton poussoir pour sélectionner la fonction) 7 R2 Non, la mise en oeuvre d'une seule fonction dans une seule Zone de mise en Sécurité doit être réalisée au moyen d'un seul bouton poussoir de l'U.C.M.C. Paragraphe 5.6 01
Peut-on préciser la notion d'aide à l'exploitation du S.S.I. 7
RI
L'annexe A du présent document constitue un guide visant l'aide à l'exploitation.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:34:30 1999
AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585219 936 M FD S 61-949
- 16 -
Paragraphe 5.7 Dl
À quels essais le laboratoire doit-il procéder pour vérifier que la surveillance des lignes est assurée
Rl que
Pour la coupure, on vérifie conducteur par conducteur et pour le court-circuit, on vérifie, dans chacâble, par couple de conducteurs en considérant toutes les combinaisons.
Paragraphe 6.1 01 durant
Dans le cadre d'essais, quelles fonctions est-il nécessaire de maintenir en état de fonctionnement 1 h, après 12 h d'autonomie en état de veille 7
Rl Il convient de pouvoir assurer toutes les fonctions de la Zone de mise en Sécurité pour laquelle la puissance installée est la plus importante. Paragraphe 6.4 Dl Comment doit-on signaler un défaut affectant une vole de transmission mais ne perturbant aucune fonction (cas d'une voie de transmission rebouclée) 7 Rl Un tel défaut doit être signalé en tant que dérangement par un voyant jaune fixe, accompagné d'une signalisation sonore. Ce voyant ne doit être associé ni à une fonction ni à une Zone de mise en Sécurité (Z.S.). Cette signalisation peut être commune à l'ensemble des voies de transmission. 02 Un défaut affectant l'une des liaisons entre le matériel central et un matériel déporté du C.M.S.I. peut-il entraîner une absence partielle de fonctionnement 7 R2 Oui, sous réserve qu'un tel défaut ne puisse affecter, au plus, qu'une seule fonction dans une seule Zone de mise en Sécurité et ne puisse en aucun cas perturber le fonctionnement en sécurité de la gestion des issues de secours tel que prévu au paragraphe A.3.6 de l'annexe A de la norme NF S 61-934. Paragraphe 6.6 01 La liaison entre le S.D.1 et le C.M.S.1 doit-elle être surveillée quel que soit le mode de transmission («fil à fil», «bus», ... ) 7 Rl peut
Oui. Dans le cas d'une liaison dite «fil à fil», elle doit s'effectuer par circuit, dans les autres cas elle être générale.
02 Lorsqu'un Système de Détection d'incendie (S.D.I.) et un C.M.S.I. sont dans une même enveloppe, doit-on surveiller la liaison interne à cette enveloppe entre le S.D.I. et le C.M.S.I. 7 R2 les
Oui, comme dans le cas général. Il est cependant admis de ne pas effectuer cette surveillance pour C.M.S.I. qui ne comportent qu'une seule Zone de mise en Sécurité (Z.S.).
03 Lorsqu'un défaut apparaît sur la liaison surveillée entre le Système de Détection d'incendie (S.D.I.), et le C.M.S.I., doit-on signaler ce défaut tout en laissant disponible le fonctionnement de l'Unité de Commande Manuelle 7
R3
Oui.
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Paragraphes 7.2 et 7.3 01 Les limites de tension ne sont-elles pas à préciser davantage si l'on veut les rendre totalement compatibles avec les caractéristiques des entrées de télécommande des D.A.S. (paragraphe 5.2.2 de la NF S 61-937), en tenant compte d'une chute de tension maximale en ligne de 5 % 7 Rl En effet, il y a lieu de lire au premier tiret du paragraphe 7.2 ainsi qu'en 7.3 - «(Uc - O,l Uc)» au lieu de «Uc». Paragraphe 7.4 01 de
Que doit-on prévoir lorsque les D.A.S. télécommandés par un ordre de type impuisionnel n'ont pas contacts de position de sécurité 7
Rl En cohérence avec les dispositions du paragraphe 7.5 et avec celles des paragraphes 5.2.4 et 7.3 de la norme NF S 61-938, il est autorisé, dans tous les cas, de suspendre la réitération au bout d'une période minimale de 2 min. (12 Quelles sont les dispositions à prendre si l'Unité de Signalisation indique qu'un D.A.S. a quitté intempestivement sa position de sécurité 7 R2 On réitère l'ordre de mise en sécurité dans les mêmes conditions que celles prévues aux paragraphes 7.4 et 7.5 de la norme NF S 61-934. Paragraphe 10.2 01 Ce paragraphe prévoit que l'on doit tenir compte, dans certains cas, de conditions d'environnement particulières pour les matériels constitutifs du C.M.S.I. S'agissant des Matériels Déportés, quelles précisions peut-on apporter 7 Rl
On considère deux cas typiques applicables aux matériels déportés
1 - le Matériel Déporté est prévu pour être installé dans des locaux ou emplacements permettant son exploitation dans les mêmes conditions d'environnement qu'un Matériel Central (environnement de type (cposte de travail») ou dans un volume technique protégé (au sens de la norme NF S 61-932): alors, les essais d'environnement applicables sont ceux qui sont prévus pour les tableaux de la détection d'incendie; 2 - le Matériel Déporté est installable dans des conditions autres que celles spécifiées dans le cas précédent: alors, il doit satisfaire aux conditions d'environnement applicables aux éléments sensibles de la détection d'incendie.
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- 18 QUESTIONS RELATIVES À L'ANNEXE A DE LA NORME NF S 61-934 Mars 1991
QUESTIONS D'ORDRE GÉNÉRAL 01 La ligne desservant le dispositif de demande d'ouverture doit-elle être à sécurité positive ? Rl Le mode de transmission des informations sur cette ligne n'est pas précisé par le texte. Le paragraphe A.3.8 impose cependant que tout défaut sur cette ligne doit entraîner automatiquement le déverrouillage immédiat de la porte (ou des portes) concernée(s) et la signalisation sur l'U.S. Ck2 Le maintien du verrouillage de la porte considérée doit-il être réalisé à l'aide d'un bouton poussoir au niveau d'accès 1 repéré «prolongation de temporisation» ? Si oui, ne faudrait-il pas prendre des précautions contre les fausses manipulations ? R2 Oui, le maintien du verrouillage doit être réalisé au niveau d'accès 1, par un bouton poussoir ou tout autre moyen à accès immédiat. On ne prévoit pas d'autres précautions particulières. 03 R3
Quel est le niveau d'accès pour la commande de prolongation de temporisation (T2) 7 Le niveau d'accès 1.
04 Si un système de contrôle d'accès équipe, par ailleurs, l'issue gérée par l'U.G.I.S., faut-il inhiber les signalisations de défaut résultant de l'utilisation «confort» de la porte 7 R4
Oui. De plus, cette inhibition doit être gérée par chaque D.A.S.
05 Est-ce qu'une fonction optionnelle permettant un verrouillage permanent des issues en dehors de l'exploitation de l'établissement (dit «verrouillage permanent de nuit») est acceptable 7 R5 Oui, à condition que cet état soit clairement signalé et que toutes dispositions constructives soient prises pour qu'en position «jour» ce dispositif ne risque pas d'empêcher le déverrouillage des issues dans le cadre du fonctionnement de l'U.G.I.S. L'utilisation d'un tel dispositif relève de la responsabilité de la personne chargée de l'exploitation de l'établissement.
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QUESTIONS EN FTÉFÉRENCE À UN PARAGRAPHE Paragraphe A.1 01 Quelle est la couleur du voyant correspondant à la demande d'ouverture? Rl Ce voyant doit être de couleur rouge clignotant durant les temporisations (Tl + T2) et rouge fixe après déverrouillage. Paragraphe A.2.3 01 visé
Quelles sont les conditions d'influence externe applicables au dispositif de demande d'ouverture par ce paragraphe 7
Rl Du point de vue fonctionnel, ce dispositif est effectivement un Matériel Déporté. Cependant, il doit satisfaire aux conditions d'influence externe applicables au D.A.S. (dispositif de verrouillage électromagnétique pour issue de secours) auquel il est associé. Il y a donc lieu de lui appliquer les dispositions du paragraphe 4.2.3 de la norme NF S 61-937 (indice de protection IP 42). 02 S'il est fait usage d'un botter à bris de glace en tant qu'organe à manipuler d'un dispositif de demande d'ouverture, comment peut-on distinguer ce matériel d'un Déclencheur Manuel (D.M.) ? R2 La distinction entre ces deux équipements paraît effectivement devoir s'imposer. À cet effet, la norme NF X 08-003 relative aux couleurs et signaux de sécurité prévoit, dans son annexe C, l'identification des équipements par leur coloration. La couleur rouge est réservée aux équipements de lutte contre l'incendie (les D.M. entrent dans cette catégorie), la couleur verte aux équipements (autres qu'incondie) de sauvetage et de secours. Il est donc recommandé de distinguer l'organe à manipuler d'un dispositif de demande d'ouverture par la couleur verte, en plus de l'affichage informatif obligatoire. Paragraphe A.3.2 01 par
Le déverrouillage des issues doit-il être commandé par le déclenchement de l'alarme restreinte ou le déclenchement de l'alarme générale 7
Rl Un texte d'application peut imposer le déverrouillage dès le déclenchement du processus d'alarme sans être en contradiction avec ce paragraphe (il en est ainsi pour ce qui concerne les E.R.P.). Paragraphes A.3.3 et A.3.4 Ul Dans quelles conditions l'interruption du courant qui alimente le déclencheur électromagnétique du dispositif peut-elle s'effectuer par l'intermédiaire d'un relais intercalé entre la ligne de télécommande par rupture de tension et l'alimentation de l'électromécanisme de déverrouillage de chaque porte 7
Rl À condition que le relais fasse partie intégrante du dispositif électromagnétique de déverrouillage et qu'il satisfasse donc aux exigences qui lui sont applicables dans le cadre de la f iche D.A.S. correspondante, le principe de la sécurité positive étant respecté jusqu'au mécanisme. Ceci suppose qu'il existe, pour chaque dispositif équipant chaque porte, une entrée d'alimentation électrique dont la coupure provoque également le déverrouillage. Le mode de fonctionnement du D.A.S. reste bien du type «à énergie intrinsèque», car le passage en position de sécurité (déverrouillage) ne nécessite pas d'énergie de fonctionnement.
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Paragraphe A.3.3 01 Peut-on intercaler une électronique entre le bouton poussoir ticommande manuelle de déverrouillage» et l'appareil d'interruption (relais), sous réserve du paragraphe A.3.6 7 Ri Oui, en fait, la seule véritable exigence de rupture directe est celle du paragraphe A.3.4. Il faut lire au paragraphe A.3.3: ccle déverrouillage de chaque bloc-porte doit être télécommandé par rupture de tension ayant pour résultat l'interruption du courant qui alimente le déclencheur électromagnétique du dispositif.» Paragraphe A.3.4 01
Quel doit être le niveau d'accès de cette commande de déverrouillage général immédiat ?
Ri
Le niveau d'accès 1.
02 Dans le cas d'une porte comportant un dispositif électromagnétique de déverrouillage à relais intégré (voir la question commune aux paragraphes A.3.3 et A.3.4 traitée ci-dessus) sur quel circuit l'interrupteur de déverrouillage général immédiat peut-il être disposé 7 R2 Dans ce cas, cette commande par interrupteur peut être intercalée soit sur l'alimentation électrique du D.A.S., soit sur la ligne de télécommande par rupture de tension. Paragraphe A.3.6 01
Le paragraphe A.3.6 Implique-t-il un contrôle de tous les composants ?
Ri Cette exigence implique une analyse théorique de la chaîne de commande. Généralement, cette analyse conclut à la nécessité d'une redondance pour éviter le non-déverrouillage des issues en cas de défaillance de l'un des composants. Le constructeur doit présenter un justificatif au laboratoire en regard de ce point. Paragraphe A.3.8 01
Doit-onavoir unesignalisation dodéfaillanceparligne ou peut-on avoir unesignalisation commune?
Ri Les signalisations de défaillance communes ou par groupe de lignes sont acceptables, cela relève du «confort» de l'exploitation pour faciliter les opérations de maintenance.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:36:48 1999 AFN1 FD S 61-949 9.5 M 1012372 0585224 2T3 M - 21 -
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QUESTIONS RELATIVES À LA NORME NF S 61-935 Décembre 1990 QUESTIONS D'ORDRE GÉNÉRAL (Il Dans un S.S.I. de catégorie A, les informations de contrôle de position des D.A.S. peuvent-elles transiter par le S.D.I. avant d'être traitées par le C.M.S.I.? Rl Non, car une telle disposition serait contraire au principe fondamental de la séparation des sous-systèmes énoncé au paragraphe 5.5 de la norme NF S 61-931. (12 Certains dispositifs de commande, tels que le bouton d'essai des voyants, et l'arrêt des signalisations sonores, peuvent-ils être communs à l'Unité de signalisation du C.M.S.1 et au tableau du S.D.I.? R2 Oui, mais seulement dans le cas où le Système de Sécurité Incendie ne comporte qu'une seule Zone de mise en Sécurité (Z.S.). 03 (jaune R3
Lorsqu'il est utilisé un même voyant jaune pour signaler les dérangements (jaune fixe) et anomalies clignotant), quelle signalisation adopter en cas d'apparition simultanée de ces deuxtypes de défaut 7 La priorité doit être donnée à la signalisation de dérangement (jaune fixe).
C14
Est-il nécessaire de surveiller la liaison entre le C.M.S.I. (ou le D.C.S.) et son A.E.S lorsque celle-ci en est physiquement séparée 7 R4 Non, mais le câble de liaison devra satisfaire aux dispositions prévues par la norme NF S 61-932 visant les câbles d'alimentation en énergie électrique de sécurité.
QUESTIONS EN RÉFÉRENCE À UN PARAGRAPHE
Paragraphe 3.2 Gl Après acquittement du signal sonore suite à un changement d'état, est-il nécessaire d'émettre à nouveau ce signal à l'apparition de certains événements, sans qu'il y ait pour autant changement d'état 7 Rl Oui, mais uniquement en cas de nouvelle anomalie ou de nouveau dérangement affectant une autre fonction ou une autre Zone de mise en Sécurité que celle concernée initialement. 02
Le signal sonore peut-il être le même, quel que soit le changement d'état ?
R2
Oui.
(13 Peut-on émettre le signal sonore de changement d'état dès l'émission d'un ordre de mise en sécurité à partir de l'U.C.M.C ou du D.C.S.? R3 Non, la signalisation sonore n'est pas liée à l'émission de la commande mais à la confirmation du changement d'état jusqu'au niveau des D.A.S.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:37:39 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585225 13T M FD S 61-949
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Paragraphe 3.3 01 L'arrêt du signal sonore du tableau de report doit-il être obtenu en même temps et avec le même moyen d'acquittement que celui qui est visé au paragraphe 3.2 7 Ri
Oui.
02 Est-il nécessaire d'installer un voyant de dérangement sur l'U.S. pour signaler un défaut sur la liaison entre l'U.S. et le tableau de report 7 R2 Non, cependant s'il est installé, il doit être de cou leur jaune (f ixe en cas de dérangement) et peut assurer la signalisation des dérangements de liaison d'autres tableaux de report éventuels. Paragraphe 4.1 01
À quels essais le laboratoire cloit-il procéder pour vérifier que lasurveillence des lignes est assurée ?
Rl Pour la coupure, on vérifie conducteur par conducteur et pour le court-circuit, on vérifie, dans chaque câble, par couple de conducteurs en considérant toutes les combinaisons. Paragraphe 4.2 01
Dans quelles conditions peut-on effectuer le réarmement après un dérangement 7
Ri moyen
Après disparition du défaut, l'extinction du voyant jaune peut se faire soit automatiquement, soit au d'un bouton poussoir spécifique repéré «RÉARMEMENT DÉRANGEMENT».
02
En cas de défaut affectant une ligne de contrôle ou une vole de transmission postérieurement à la mise en position de sécurité du (ou des) D.A.S. correspondantes), quelles informations l'U.S. doit-elle délivrer 7 R2 En général, la dernière information i(crédible» avant l'apparition du défaut de ligne doit être maintenue. Dans le cas présent, l'information correspondant au passage en position de sécurité (voyant rouge fixe) doit être maintenue en même temps que la signalisation du dérangement. Paragraphe 4.3 01 Dolt-on surveiller aussi, dans tous les cas, la ligne de télécommande entre un maté riel déporté du C.M.S.I. et un D.A.S. 7 Ri La surveillance des lignes de télécommande est obligatoire pour toute commande fonctionnant par émission de courant. Il est cependant admis qu'une ligne de télécommande reliant un matériel déporté d'un C.M.S.I. à un D.A.S. puisse ne pas être surveillée si les conditions suivantes sont simultanément respectées: - la longueur de la ligne de télécommande est inférieure à 2 m - la totalité de la ligne de télécommande, le matériel déporté et le D.A.S. télécommandé se trouvent dans le même volume (local ou placard) et est facilement visitable sur toute sa longueur; - une protection renforcée contre les chocs mécaniques est assurée à la ligne de télécommande (la protection sous conduit rigide continu est réputée constituer un minimum satisfaisant à cette spécification).
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:39:00 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585226 076 M - 23 -
FD S 61-949
Paragraphe 5.2 01 Que doit-on indiquer sur l'U.S. lorsque la signalisation de position d'un ensemble de D.A.S. correspondant à une fonction dans une Zone de mise en Sécurité n'est pas prévue ? Rl
Dans ce cas, seul le voyant jaune doit être utilisé, dans les deux états possibles suivants -
éteint (état de veille);
-
allumé fixe (état de dérangement).
(12 Est-il nécessaire d'installer un voyant vert lorqu'il n'existe pas de contrôle de position dans la zone de sécurité concernée 7 RZ Non.
Paragraphe 5.4 01 Comment doit-on traiter la signalisation dans le cas d'un D.A.S. de compartimentage commun à plusieurs Zones de mise en Sécurité (Z.S.) 7 Rl La signalisation de la fonction compartimentage de la Z.S. concernée par la mise en sécurité doit être activée en passant de la couleur vert fixe (visible au moyen du bouton c(BILAN») au rouge fixe (ou clignotant en cas d'anomalie); ceci incluant la prise en compte des états de tous les D.A.S. concernés, y compris le D.A.S. commun. La signalisation de la fonction compartimentage de la Z.S. non concernée par la mise en sécurité doit rester au vert fixe (visible au moyen du bouton «BILAN»). Le déclenchement du D.A.S. commun ne doit pas apparaître comme une anomalie dans cette Z.S. Paragraphe 6,1 01 La signalisation prévue au paragraphe 6.1 peut-elle être commune à toutes les alimentations de sécurité ? Rl
Doivent faire l'objet d'une signalisation particulière sur l'U.S. - toute alimentation de sécurité non spécifique (au sens des normes NF S 61-939 et NF S 61-940) -- l'A.E.S. spécifique alimentant un C.M.S.I. ou un D.C.S.
Dans le cas où le C.M.S.I. (ou le D.C.S.) est alimenté au moyen de plusieurs A.E.S. spécifiques, il y a lieu de rendre commune sur l'U.S. la signalisation de ces alimentations de sécurité. 02 Peut-il y avoir un seul voyant général «Défaut alimentation» sur l'U.S, la signalisation de la nature du défaut (défaut source de sécurité ou défaut source Normal-Remplacement) se trouvant en dehors de ilu.s. 7 R2 Non, il est nécessaire d'installer sur l'U.S. les deux voyants de couleur jaune prévus par le paragraphe 6.1.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:39:36 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585227 T02 M FD S 61-949
- 24 QUESTIONS RELATIVES À LA NORME NF S 61-936 Décembre 1990
QUESTIONS EN RÉFÉRENCE À UN PARAGRAPHE
Paragraphes 4.1.1 et 4.1.2 01
Doit-îl y avoir une fonction d'acquittement processus par Zone de diffusion d'Alarme (Z.A.) 7
Ri corps
Oui (c'est le cas, par exemple, d'un Équipement d'Alarme couvrant plusieurs bâtiments ou plusieurs de bâtiment).
02 Les fonctions de réarmement et d'acquittement processus peuvent-elles être réalisées par 1'utilîsation de la même commande ? R2
Non, sauf lorsqu'il n'existe qu'une seule Zone de diffusion d'Alarme (Z.A.).
Paragraphe 4.1.1 01 Comment doit-on interprétrer l'alinéa concernant l'interrruption du processus d'alarme au niveau d'accès Il 7 Ri Il convient de lire : «I'U.G.A. 1 doit être disponible pour tout autre processus de diffusion de l'alarme générale, qu'il soit d'origine manuelle ou automatique». 02 Peut-on assurer le retour automatique à l'état de veille générale après disparition de l'information délivrée par le Système de Détection Incendie (S.D.I.) durant la temporisation 7 R2
Oui.
Paragraphe 4.1.2 01 Comment doit-on interprétrer l'alinéa concernant l'interrruption du processus d'alarme au niveau d'ac@ Il 7 Ri Il convient de lire : «I'U.G.A. 2 doit être disponible pour tout autre processus de diffusion de l'alarme générale». 02 Peut-on assurer le retour automatique à l'état de veille générale après disparition de l'information délivrée par les Déclencheurs Manuels (D.M.) durant la temporisation ? R2
Oui.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:39,.56 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585228 949 M - 25 Paragraphe 4.1.3 01 Comment doit-on comprendre l'expression «mécaniquement protégé» ?
FD S 61-949
Ri L'objectif étant d'éviter toute manoeuvre intempestive, il peut être atteint au moyen d'une protection par volet (telle que citée par le texte) ou par tout autre procédé tel que, par exemple, deux boutons distants à enfoncer simultanément. Paragraphe 4.1.5 01 La nécessité de surveiller les liaisons s'applique-t-elle également aux lignes de commande des Blocs Autonomes d'Alarme Sonore (B.A.A.S.) de type Sa (au sens de la norme NF C 48-150) ? RI Non, car la commande des B.A.A.S. de type Sa s'effectue par une ouverture de boucle. Une rupture de ligne a donc pour effet de déclencher le fonctionnement du B.A.A.S. et ne peut donc passer inaperçue. Seul un courtcircuit de la ligne aurait pour effet de neutraliser cette commande, ce dernier risque n'a été pris en compte qu'en cas d'incendie (voir 01-Rl au sujet du paragraphe 8.3.1 de la NF S 61-932). 02 Le voyant jaune signalant un dérangement sur les liaisons externes au coffret assurant le fonctionnement de l'Équipement d'Alarme (E.A.) avec le S.D.I. doit-il être fixe ou clignotant 7 R2 Si l'Unité de Gestion de l'Alarme (U.G.A.) est intégrée au S.D.I., le voyant jaune peut être clignotant, ceci afin d'être en harmonie avec la norme européenne EN 54-2. Si l'U.G.A. est intégrée au C.M.S.I., il convient d'appliquer les dispositions de la norme NF S 61-935 (voyant jaune fixe). Paragraphe 4.1.6 01 RI
À quoi correspond l'état d'alarme générale C'est la période durant laquelle les diffuseurs d'alarme générale sont activés.
02 Les signalisations décrites dans la norme NF S 61-936 doivent-elles être conformes aux spécifications de la norme NF S 61-935 ? R2 Ces signalisations ne sont pas visées par la norme NF S 61-935, cependant il y a lieu d'appliquer, notamment, les paragraphes 3.7, 3.8 et 4.2 de cette norme. 03
L'Équipement d'Alarme peut-il être intégré au tableau du Système de Détection Incendie (S.D.I.) 7
R3 Il est admis que l'U.G.A.1 d'un Équipement d'Alarme de type E.A.1 puisse être intégré dans le tableau du Système de Détection Incendie. Dans ce cas, l'Équipement d'Alarme est géré dans le cadre du S.D.I. Cette disposition ne peut s'appliquer qu'à la seule fonction d'alarme d'évacuation. 04
Peut-on utiliser le même voyant jaune pour signaler un défaut sur les liaisons des diffuseurs sonores
et pour signaler qu'un diffuseur sonore est hors service 7 R4
Oui.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Normalisation Mon Dec 20 13:41:37 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585229 885 M FD S 61-949
- 26 GUESTIONS RELATIVES À LA NC)RME NF S 61-937 I)écembre 1990
GUESTIONS D'ORDRE GÉNÉRAL 01 La (ou les) ligne(s) de réarmement à distance des D.A.S. doivent-elles faire l'objet d'une surveillance 7 Ri Non, car il s'agit d'une fonction de «confort». C12
Les dispositifs d'amenée d'air d'une installation de désenfumage n'étant pas explicitement visés par norme NF S 61-937, quel sont les D.A.S. qui peuvent être utilisés pour assurer cette fonction 7
R2 Dans une installation de désenfumage, il n'est pas systématiquement fait appel à des dispositifs télécommandés pour assurer l'amenée d'air. Par exemple, certains textes d'application prennent en compte les portes d'accès au volume à désenfumer. Cependant, s'il est fait usage de dispositifs télécommandés, il est nécessaire de choisir ces derniers parmi les D.A.S. les mieux adaptés au problème. Les D.A.S. suivants peuvent être utilisés - ouvrant en façade ; - volet pour conduit unitaire ou collecteur - volet pour conduit collectif. QUESTIC)NS EN RÉFÉRENCE À UN PARAGRAPHE Paragraphe 3.12 01 Guel est le risque pris en compte par ce paragraphe 7 Ri Le réarmement du D.A.S. à distance, c'est-à-dire son retour en position d'attente, est généralement obtenu au moyen d'un moteur électrique ou d'un vérin pneumatique. Cette fonction n'étant pas une fonction de sécurité, les conditions d'émission de l'ordre de réarmement ne sont pas visées par les normes S.S.I. De ce fait, il est à craindre que la tension (ou la pression) nécessaire au réarmement soit maintenue d'une manière intempestive au niveau de l'entrée correspondante du D.A.S. Dans ces conditions, si l'on ne respecte pas le paragraphe 3.12, lorsqu'un ordre de mise en position de sécurité intervient, il se produit un phénomène de «pompage» de l'organe mobile du D.A.S. Paragraphe 4.1.1 01
Comment le laboratoire doit-il vérifier la protection des pièces contre la poussière 7
Ri La vérification s'effectue par examen visuel des dispositions constructives prises pour réaliser cette protection. Le fabricant devra prévoir les conditions d'entretien du matériel sur la fiche de maintenance qui l'accompagne.
Paragraphe 4.2.1 01 Les énergies électriques de télécommande et de fonctionnement peuvent-elles être communes dans certaine cas 7 Ri
Oui, dans le cas d'un D.A.S. alimenté tel que défini au paragraphe 2.8 de la norme NF S 61-937.
Copyright par le AFNOR Association Francaise De Norrnalisation Mon Dec 20 13:40:41 1999 AFN1 FD S 61-949 95 M 1012372 0585230 ST7 M - 27 -
FD S 61-949
Paragraphe 4.2.2 01
À quoi les «autres équipements électriques» correspondent-ils 7
Ri Aux appareils électriques autres que ceux qui correspondent aux circuits de télécommande et qui participent généralement à l'énergie de fonctionnement. 02 Sur une carte électronique où sont présents des circuits de télécommande et d'alimentation du moteur, s'agit-îl de vérifier la qualité de l'isolement entre les circuits en TBTS et les autres 7 R2 Oui, la vérification consistera à faire les essais décrits dans le paragraphe 8.6 de la norme NF EN 60-742. Paragraphe 4.2.9 01
À quels matériels correspondent les «boîtiers du DAS» 7
Ri Dans ce paragraphe, on entend par (cboitier» toute enveloppe dont le rôle est d'assurer une protection mécanique à un matériel électrique du D.A.S. 02
Dans quelles conditions peut-on utiliser des câbles téléphoniques de la catégorie C2 7
R2 Les câbles téléphoniques de la catégorie C2 peuvent être utilisés, sauf pour transmettre les ordres de télécommande en dehors des boîtiers du D.A.S. Paragraphe 4.2.1 0 (Il Ri
Une carte électronique fait-elle partie du matériel électrique 7 Oui.
02
Qu'entend-on par «autres matériels électriques Basse Tension de puissance» ?
R2 Il s'agit des matériels nécessaires à une fonction «confort» du D.A.S. tels que, par exemple, le réarmement. 03
À quelles conditions l'écran de protection doit-il satisfaire 7
R3
Il doit être de catégorie MO et être relié à la terre s'il est métallique.
Paragraphe 4.3.3 01 Qui doit vérifier la pression d'épreuve des canalisations pneumatiques Intégrées au D.A.S. ? Ri Il appartient au fabricant de fournir la preuve au laboratoire que le matériel correspondant répond aux exigences.
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- 28 QUESTIONS RELATIVES À L'ANNEXE A DE LA NORME NF S 61-937 Décembre 1990
QUESTION D'ORDRE GÉNÉRAL 01
Quelles sont les prescriptions applicables aux ouvrants télécommandés installés en toiture 7
RI Pour ce qui concerne la conformité aux normes visant les S.S.I., les ouvrants télécommandés installés en toiture doivent répondre aux prescriptions de la fiche VI de l'annexe A de la norme NF S 61-937. Les caractéristiques aérauliques (détermination de la surface utile) relèvent du texte d'application.
QUESTIONS RELATIVES À UNE FICHE
FICHE Il - Clapet télécommandé 01 Pourquoi le déclencheur thermique est-il en option de sécurité, alors que l'autocornmande est obligatoire dans tous les cas ? RI Le mode autocommandé est effectivement obligatoire, l'option consiste donc à choisir entre l'un des deux types de déclencheur thermique proposé dans la fiche.
FICHE VI - Exutoire de désenfumage 01
Quels sont les essais qui vont permettre de vérifier l'amortissement
RI les
Cette question est à l'étude dans le cadre de la normalisation européenne. Il conviendra de respecter dispositions qui seront retenues.
02 En quoi la «surface géométrique intérieure» de l'exutoire, telle que définie au paragraphe 7.1 de la présente fiche, diffère-t-elle de la «Surface Géométrique d'ouverture» (S.G.O.) habituellement utilisée lors des essais aérauliques par la laboratoire agréé 7 R2 La S.G.O. est une notion utilisée dans le cadre d'essais de gamme. Elle correspond à l'ouverture ménagée au niveau de la toiture, c'est-à-dire en partie basse de la costière de l'exutoire. Elle ne correspond pas nécessairement à la surface libérée par le vantail au niveau du cadre dormant et ne peut donc pas servir de base pour l'évaluation de la surface libre de l'exutoire.
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FICHE Vill - Ouvrent télécommandé en façade ai Quels sont les essais qui permettent de déterminer la surface utile de l'ouvrant 7 Ri En l'état actuel, il n'existe pas d'essais aérauliques pour les ouvrants en façade. Le seul mode d'évaluation existant est celui que prévoit l'instruction Technique nO 246 du ministère de l'intérieur qui consiste à appliquer un coefficient de 0,5 à la surface libre calculée. 02
Est-il autorisé d'installer un déclencheur thermique à C02 par groupe d'ouvrants
R2 Le (cdéclencheur thermique à C02» n'6St Visé par aucun teste normatif. En conséquence, à l'instar de toute fonction supplémentaire au S.S.I., la présence de ce matériel ne doit pas gêner le fonctionnement normal du (ou des) D.A.S. par l'entrée de télécommande; il doit donc être présenté à l'essai du D.A.S. comme une ccfonction de confort». Son installation éventuelle ne peut être visée que par un texte d'application.
FICHE XII - Rideau à dévêtissement vertical 01 moteur
Peut-on admettre que la télécommande de mise en sécurité s'effectue par l'intermédiaire d'un faisant partie du D.A.S. 7
Ri Oui, à condition que le matériel (comprenant le moteur) intercalé sur la ligne de télécommande du D.A.S. respecte les conditions imposées à un D.A.C. (NF S 61-938).
FICHE XIV - Dispositif de verrouillage électromagnétique pour Issue de secours
01 Certains électromécanismes nécessitent une puissance électrique relativement Importante pour le maintien du verrouillage, Dans ce cas, la coupure d'alimentation peut-elle être réalisée par l'intermédiaire d'un relais intercalé dans le circuit de télécommande 7 Ri Oui, à condition que le relais soit considéré comme partie intégrante du dispositif électromagnétique de verrouillage et que le principe de la sécurité positive soit respecté jusqu'au mécanisme. Ceci suppose qu'il existe, par ailleurs, une entrée d'alimentation électrique dont la coupure provoque également le déverrouillage. Le mode de fonctionnement reste bien du type «à énergie intrinsèque», car le passage en position de sécurité (déverrouillage) ne nécessite pas d'énergie de fonctionnement. De plus, lorsque le dispositif est déclenché par un dispositif de commande à fonction d'interrupteur (réarmable au niveau d'accès 1), il convient d'intercaler ce dernier sur l'alimentation (interprétation du commentaire non homologué de la fiche XIV, premiertiret). Enfin, il est recommandé de distinguer ce dispositif de commande par la couleur verte (voir aussi la question-réponse Q2R2 relative au paragraphe A.2.3 de l'annexe A de la norme NF S 61-934). 02 Dans le cas d'un dispositif de verrouillage constitué uniquement d'une «ventouse électromagnétique» associée à sa contre-plaque, est-il possible de réaliser la signalisation des positions d'attente et de sécurité au moyen d'un relais Installé en parallèle sur l'électro-aimant de la ventouse ? R2 Oui, dans la limite où ce relais fait partie intégrante du dispositif, les contacts secondaires devant respecter les dispositions de la présente norme (notamment les paragraphes 3.4 et 4.2.8).
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03 Peut-on intercaler une électronique entre le dispositif de commande à fonction d'interrupteur (réarmable au niveau d'accès 1) et le déclencheur électromagnétique du dispositif ? R3
Non.
04 Peut-on neutraliser la rémanence de l'électromécanisme au moyen d'un circuit électronique (ce problème se pose en particulier dans le cas d'un dispositif de verrouillage constitué uniquement d'une «ventouse électromagnétique» associée à sa contre-plaque) 7 R4 Non, le traitement de la rémanence ne peut être résolu que par un moyen mécanique et de façon intrinsèque. 05 En position déverrouillée, peut-on admettre qu'il soit nécessaire à l'utilisateur d'appliquer une force sur le vantail pour obtenir l'ouverture de la porte ? R5 Oui, sous réserve que l'ouverture puisse être obtenue sans qu'il soit nécessaire d'appliquer une poussée supérieure à 7 daN appliquée sur le vantail au niveau du point de manoeuvre (poignée, béquille, par exemple). 06
Au paragraphe 7.1 de la fiche, la référence au paragraphe 3.9 du texte de base n'est-elle pas erronée 7
R6
En effet, il faut remplacer 3.9 par 3.8.
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GUESTIONS RELATIVES À L'ANNEXE B DE LA NORME NF S 61-937 Décembre 1990 FICHE 1 - Déclencheur électromagnétique 01
L'essai du déclencheur se fait-il par Impulsion de courant 7
Rl Oui, en respectant les conditions définies au paragraphe 5.2.4 de la présente norme, pour les durées d'impulsion correspondant au cas le plus défavorable. 02 Quelles sont les définitions des termes «force (ou couple) résiduelle» et «force (ou couple) de rappel» figurant respectivement aux paragraphes 3.2 et 3.3 R2 Ces définitions sont les suivantes: force (ou couple) résiduelle : Force (ou couple) de collage qui subsiste durant une impulsion de déclenchement; force (ou couple) de rappel: Force (ou couple) qu'il est nécessaire d'appliquer en permanence à l'équipage mobile en position d'attente pour assurer l'éjection lorsque survient l'impulsion de désaimentation, de manière à contrer la force (ou le couple) résiduelle. FICHE Il - Ressort oléopneumatique 01 Au second alinéa de la définition, la référence au paragraphe 2.7 du texte de base n'est-elle pas erronée 7 Rl
En effet, il faut remplacer 2.7 par 2.8.
FICHE 111 - Vérin pneumatique
01
La plage de pression de service étant de 10 bar à 20 bar, peut-on utiliser un tel vérin sous une pres-
sion inférieure à 10 bar 7 Rl Oui, la plage de pression de service figurant dans la fiche, ainsi que toutes les autres caractéristiques requises, permettent uniquement de désigner le type de matériel rendu ainsi obligatoire ; pour ce qui concerne sa mise en cbuvre et son fonctionnement en tant que composant d'un D.A.S. donné, les spécifications et essais prévus par la présente norme doivent par ailleurs être respectés, compte tenu des valeurs nominales déclarées par le constructeur du D.A.S. (paragraphe 5.3.1 de la présente norme).
FICHE IV - Déclencheur thermique à alliage eutectique 01 alliage
Un tel déclencheur peut-il être constitué d'un simple ttfusible» (deux pièces de métal liées par un eutectique) intercalé sur le câble d'acier de la ligne de télécommande ?
Rl Non, car dans ce cas on ne respecte pas la condition figurant dans la définition de la présente fiche qui précise que ce composant ne doit pas nécessiter d'énergie pour son fonctionnement, alors que le dispositif proposé nécessite, pour déclencher, une force de tension minimale du câble d'acier. Par ailleurs, l'énergie de déclenchement ne peut être que du type intrinsèque, stockée au niveau du composant (ressort mécanique, par exemple).
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