Neqrouz Rihab 71 [PDF]

  • 0 0 0
  • Gefällt Ihnen dieses papier und der download? Sie können Ihre eigene PDF-Datei in wenigen Minuten kostenlos online veröffentlichen! Anmelden
Datei wird geladen, bitte warten...
Zitiervorschau

Nom : NEQROUZ Prénom : Rihab Filière : ACG

Sujet : De nos jours la géopolitique est présentée comme une rivalité inébranlable entre les grandes puissances qui devant elles deux choix ou bien l’un ; Soit s’allier avec l’hyperpuissance et se positionner, soit de se résilier à contrecarrer l’hégémonie de cette hyperpuissance et s’isoler.

La géopolitique est l’étude des relations qui existent entre la conduite d’une politique de puissance et le cadre géographique dans lequel elle s’exerce qu’il n’y a pas de démarche géopolitique sans, au départ, une analyse de la terre, notre plante, comme un vaste et unique champ de manœuvre ». La géopolitique est selon Yves Lacoste « une nouvelle manière de voir monde qui dépasse la simple lecture des données économiques et propose d'autres mobiles que la recherche de profits ou la conquête de terres fertiles ». Il présente la géopolitique comme un savoir penser l'espace terrestre et les luttes qui s'y déroulent c’est une méthode particulière qui repère, identifie et analyse les phénomènes conflictuels, les stratégies offensives ou défensives centrées sur la possession d'un territoire, sous le triple regard des influences du milieu géographique, pris au sens physique et humain, des arguments politiques des protagonistes du conflit et des tendances lourdes et continuité de l'histoire . Le terme géopolitique comprendre les cartes et comment les hommes perçoivent le territoire et cherchent à l’utiliser à leur profit. C’est comprendre les relations entre les États, en lien avec l’histoire et la géographie. Comprendre les systèmes de puissance, de valeurs, comprendre ce qui fait avancer le monde. Chaque pays a sa propre vision géopolitique, en fonction de son histoire, de sa situation, de sa puissance. Chaque pays développe une géopolitique particulière, qu’il est important de connaître, surtout pour les plus grands. La géopolitique est présentée comme une comme une rivalité inébranlable entre les grandes puissances qui devant elles deux choix ou bien l’un ; Soit s’allier avec l’hyperpuissance et se positionner, soit de se résilier à contrecarrer l’hégémonie de cette hyperpuissance et s’isoler. Alors on peut demander comment les États-Unis garde cette hyperpuissance en appliquant la politique d’endiguement ?

1

Nom : NEQROUZ Prénom : Rihab Filière : ACG

Toute géopolitique est une réflexion sur la puissance. La puissance est le produit de la force des acteurs et de leurs situations géographiques. En d’autres termes, la puissance d’un Etat ne tient pas seulement à la solidité de son potentiel militaire, humain, économique etc. mais aussi à sa situation géographique. Elle vise à analyser le lien étroit qui unit la politique et la géographie la politique d’un Etat est fortement conditionnée par de multiples constantes géographiques. Depuis la fin de la guerre froide avec l’effondrement de l’URSS en 1991, les relations internationales sont plus complexes. Dans un premier temps on a parlé d’hyperpuissance américaine avec la chute de leur rival, les États-Unis pouvaient s’affirmer comme la principale puissance mondiale à tous les niveaux (économiques, militaire, mais aussi culturel et politique) En 1945, les États-Unis sont devenus une des deux superpuissances mondiales. Lors de la chute de LURSS, les États-Unis sont devenus la seule première puissance politique, militaire, économique et culturelle, mais ils sont de plus en plus concurrences dans un monde multipolaire. Quand on cherche à définir l’état actuel des relations entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie, on tombe inévitablement sur le vocable de containment, l’endiguement qui est une stratégie de politique étrangère adoptée par les États-Unis après-guerre. L'endiguement visait à stopper l'extension de la zone d'influence soviétique au-delà de ses limites atteintes en mars 1947 et à contrer les États susceptibles d'adopter le communisme. La Guerre froide conduit les dirigeants des États-Unis à redéfinir la politique étrangère du pays. Sans nommer l'Union soviétique, Il dénonce la violation des accords de Yalta et expose une théorie des dominos : si l'Amérique n'aide pas la Grèce, les pays voisins tomberont les uns après les autres. C'est ce que l'on appellera la politique d'endiguement (containment), inspirée par George Kennan. Les États-Unis ont même exclu toute forme d’intervention militaire, mais il s’efforcerait dorénavant d’isoler la Russie sur le plan économique, politique et technologique. La coopération dans le domaine spatial et nucléaire ou sur quelques dossiers spécifiques (Afghanistan, Iran, Syrie) d’intérêt commun resterait cependant de mise tant qu’elle fonctionnerait normalement. Bref, Washington s’emploie à reprendre, en la modernisant, la notion d’endiguement, fondement de la position occidentale face à l’Union soviétique du début à la fin de la Guerre froide.

2

Nom : NEQROUZ Prénom : Rihab Filière : ACG La notion de containment est due à la réflexion de l’un des plus remarquables diplomates américains du XXe siècle, George F. Kennan. En revanche, en ce qui concerne la Chine, plus que pour toute autre nation peut-être, la relation avec les États-Unis est primordiale. Première puissance économique, politique et militaire du monde, et unique superpuissance depuis la fin de la guerre froide, l’Amérique constitue pour de nombreux Chinois un modèle et un rival évidents. L’essor sans précédent de l’économie chinoise, sa montée en influence régionale et globale, et l’ambition de l’ancien empire du Milieu de retrouver sa place parmi les Grands, c’est-à-dire une place d’excellence, et à terme la première place, tous ces facteurs bien connus conditionnent fortement, non seulement la relation sinoaméricaine, comme on l’a vu, l’ensemble de la politique étrangère et de sécurité de pékin . À la fin des années 1990, les relations sino-américaines étaient marquées par une dose plus forte de confrontation que de coopération. Certes, l’Administration Clinton laissait la Chine accéder à l’OMC mais les tensions autour de Taiwan, du Kosovo, de la modernisation de l’APL et de l’espionnage chinois aux États-Unis restaient vives, alimentant dans ce pays le syndrome de la menace chinoise. La Chine devient rapidement un nouveau type de menace pour l'Occident, non pas tant en raison de ses capacités militaires croissantes - bien que cela soit un facteur - mais parce qu'en termes économiques et techniques, elle est déjà un concurrent des États-Unis, et un concurrent dans un monde très différent. En guise de conclusion le choix d’alignement a la puissance dominante reste le choix qui assure pour les payes un positionnement fort au niveau international et garanti leur stabilité.

3