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Plan communal de développement de la ville d’Agadir 2010 / 2016 Diagnostic territorial I – Identité : Agadir
(mot qui signifie « grenier collectif fortifié » en tachelhit (berbère) (Tifinagh : , Arabe : )أڭادير, est une ville du sud-ouest marocain située sur la côte
Atlantique à environ 500 km au sud de la ville de économique du royaume du Maroc .
Casablanca la capitale
Son climat est doux et tempéré (les températures sont fortement influencées par le front Alizé présent tout au long de l'année) et rarement pluvieux entre novembre à mars (le cumul annuel des précipitations à Agadir est de 250 mm).L'ensoleillement est de plus de 300 jours par an, mais la brume et la rosée matinale en été ne sont pas rares. Températures moyennes :
14 °C à 16 °C en janvier et 19 °C à 22 °C en juillet.
II - Présentation générale de la ville d’Agadir : (Potentialités, Atouts / Contraintes, Obstacles) (Forces : Faiblesses)
La ville d’Agadir est la capitale du Souss Massa-Draa ; elle est aussi le chef lieu de l’agglomération du Grand Agadir qui est la cinquième agglomération urbaine au plan national de part sa population. Constitution du Grand Agadir / Neuf communes urbaines et rurales : -
o4 communes Urbaines (Agadir,Inezgane,Ait Melloul,Dcheira Al Jihadya) 05 communes rurales(Drarga,Taghazout,Aourir,temsia,KLiaa) Superficie : 819 KM 2 Population : 816045 habitants (673.406 urbains ; 142.639 ruraux)
Sur le plan de l’organisation administrative du territoire, la ville d’Agadir relève du commandement territorial de la Préfecture Agadir Idaoutanane qui est le chef lieu de la Région Souss Massa Draa.
Du fait de sa position de carrefour entre le Nord et le Sud, la ville d’Agadir a connu depuis le milieu des années 70 un développement économique important qui a induit une croissance démographique résultant non seulement de l’excédent démographique naturel, mais aussi et surtout d’une forte immigration. En effet, les enjeux démographiques occupent une place essentielle dans l’analyse de son processus de développement ;(la population enregistré dans Agadir intra-muros est de: 345.019 habitants avec un taux d’accroissement de la population assez élevé, soit : 3,7% (RGPH / 2004).
La ville d’Agadir occupe aujourd’hui une superficie urbanisée de 90 km2, faisant partie intégrante et indissociable de l’agglomération du Grand Agadir qui se présente comme un agrégat urbain « pièces détachées).le développement urbain y a été structurellement déterminé par son environnement naturel -Bordée au nord et à l’est par la barrière naturelle de la montagne et par le parc national du Souss Massa au sud, la ville se développe aujourd’hui sur la plaine le long de la rive nord de l’oued Souss et des grands axes routiers Marrakech et Essaouira)- qui a imposé les tendances lourdes
du développement spatial, et impliqué de fortes contraintes en matière de gestion et encadrement urbains et particulièrement en terme de gestion des risques inhérents aux nombreux cours d’eau qui traversent la ville (Oueds : Lhouar,Tanaout,Tildi,Ghazoua) qui descendent des reliefs de l’Atlas. A ce contexte hydrographique spécifique s’ajoutent d’autres facteurs qui amplifient les risques d’inondations, à savoir : Dégradation de la couverture végétale et érosion des sols sur les flancs des reliefs environnants. Les très fortes pentes (dénivelée) des oueds qui augmentent la vitesse d’écoulement des eaux (phénomène de ravinement des berges). Comblement par endroit des lits des oueds par les dépôts de matériaux de remblais ou par des constructions (exemple : Gare routière sur le lit de oued Lahouar). Sous dimensionnement de certains ouvrages sur les oueds (exemple : Dalots sur oueds Lahouar ,Ghazoua )
Imperméabilisation des surfaces urbanisées par les divers revêtements ( exemple :Quartier Illigh et Hay Al Mohamadi)
Occupation des espaces en bordure des oueds qui sont prévues initialement en zones vertes dans les documents d’urbanisme (exemple : Bordure de oued Lahouar )
Les crues des oueds cités sont donc des risques majeurs qui menacent la ville, tant sur le plan des infrastructures, constructions et habitations (exemples : RN1 sur le tronçon Illigh / entrée Tikiouine ;Boulevard Mohamed V ;Avenue des FAR ;Avenue Cadi Ayyad ;Etablissements touristiques ;Gare routière ;Bidonvilles et douars situés sur les berges des oueds…etc.) ; que sur le plan des pertes humaines potentielles (Voir l’étude en l’objet réalisée par l’Agence du Bassin Hydraulique de Souss Massa Draa).
Détruite quasi totalement le 29 février 1960 - sur le plan géologique, Agadir est située sur « l’accident sud-atlasique », séparant la chaîne du Haut-Atlas de l’Anti-Atlas à l’origine du séisme - la ville d’Agadir s’est développée au sud de l’épicentre du
séisme en s’éloignant de la faille et de la zone à risque, et ce après l’édiction de normes spécifiques à sa reconstruction (Normes parasismiques révisées en 2000 : RPS 2000). Mais force est de constater que malgré toutes ces mesures préventives, les conséquences d’un nouveau séisme sont difficilement prévisibles et quantifiables. Elles doivent donc être évaluées à l’aune des caractéristiques et conditions du développement urbain enregistré. Nonobstant toutes ces contraintes, la ville d’Agadir a su négocier de façon remarquable sa reconstruction et enregistre depuis cinq décennies, un développement urbain considérable, porté par une dynamique économique et sociale qui s’appuie sur des atouts naturels et des potentialités indéniables. Le tourisme, la pêche, l’industrie agroalimentaire, les services et l’université sont les piliers de ce développement économique remarquable ;tant et si bien que La ville d’Agadir - qui constitue un pôle considérable d’attraction de la population à l’échelle nationale dont l’aire de recrutement touche à la fois les provinces du Sud, les montagnes mais également les régions du Nord - est devenu actuellement un élément clé de l’armature
urbaine du pays. Cependant, malgré sa remarquable reconstruction qui est à bien des égards exemplaire, l’organisation socio-spatiale d’Agadir traduit un déséquilibre important entre un centre ville moderne et structuré, faisant office de pole administratif et touristique, et les autres quartiers qui se sont progressivement implantés de manière concentrique autour dudit centre, provoquant ainsi un effet d’opposition (centre/périphérie),dans une sorte de gradient de marginalisation induisant un effet de rurbanisation (Exemple : le grand problème que constitue le récent développement des habitations non réglementaires / HNR et particulièrement celles sises au nord de la ville sur les piedmonts à proximité de la faille de l’oued Lahouar ( Douars : Ighir oudardour et Ait Lmouden ; environ 4000 ménages).
En effet le centre ville n’a pas été l’objet d’une appropriation sociale par la population, ce qui n’a pas permis de recréer des lieux de centralisé, d’animation et de mixité urbaine aboutissant à la création d’une identité propre de la ville d’Agadir. Cela a eu comme conséquence fâcheuse de renforcer l’isolement du secteur touristique et balnéaire < phénomène de ghettoïsation >. Une véritable approche de planification urbaine n’a vu le jour qu’avec l’adoption en 1995 du Schéma Directeur d’Aménagement Urbain (SDAU, du Grand Agadir), document élaboré par l’Agence Urbaine d’Agadir. Depuis un travail considérable a été entrepris en la matière, notamment par la dotation de l’ensemble des communes urbaines et rurales de l’agglomération Grand Agadir, de plans d’aménagement et plans de développement.
Grace à cette approche prospective et en s’appuyant sur sa position géographique qui en fait une véritable charnière entre le Nord et le sud du pays, la ville d’Agadir a pu faire valoir la diversité de ses fonctions, en tirant partie des nombreux atouts naturels dont elle dispose et particulièrement du légendaire dynamisme de sa population, et ainsi développer une grande attractivité pour l’investissement tant national qu’international, Ses performances dans divers secteurs économiques lui ont permis de se positionner comme deuxième pole de croissance et de développement dans le pays, derrière l’aire métropolitaine centrale, (la ville d’Agadir est actuellement une station touristique de renommée internationale qui génère d’importante rentrée de devises pour le pays).
Mais force est de constater que cet essor économique présente des fragilités certaines qui rendent sa consolidation et sa pérennisation très problématique .En effet, des problèmes inhérents à divers dysfonctionnements de la ville et de sa gestion laissent planer des incertitudes et risquent d’obérer son l’avenir. Les conclusions contenues dans les restitutions des travaux de consultation, sur les problématiques analysées ainsi que les études thématiques réalisées en 2003, dans le cadre d’une large concertation avec les acteurs de la ville, s’imposent aujourd’hui comme une Référence pour tout travail futur de planification urbaine dans le Grand Agadir. Le diagnostic élaboré devrait être sans conteste le support des travaux du diagnostic du Plan Communal de développement / PCD.
II - Extrait du diagnostic participatif réalisé en 2003 Travaux réalisés :
Travaux de l’agenda 21, Ateliers de consultations de la ville, (Profil environnemental du Grand Agadir) Ateliers de préparation d’un pacte urbain de la ville, Ateliers d’assistance technique de l’U S A I D…. Planification stratégique participative / PSP (Grand Agadir).
Les grandes problématiques avaient été déclinées en Sept(06) grands axes : o Axe 01 : Les problèmes d’intégration urbaine et sociale de quartiers sous équipés. o Axe 02 : Les problèmes du tourisme et du développement durable. o Axe 03 : Les problèmes liés à l’environnement, qualité de vie et services urbains. o Axe 04 : Problèmes liés au transport et à la circulation. o Axe 05 : Problèmes liés à l’absence d’une stratégie de développement intégré de la ville d’Agadir. o Axe 06 : Entraves à l’investissement public et privé
Conclusions relatives à l’Axe 01 Les problèmes d’intégration urbaine et sociale de quartiers sous équipés. - Persistance des bidonvilles et extension rapide des zones urbaines irrégulières et insalubres sur des sites à risque (douars des piémonts), - Inadéquation de l’offre en logements réguliers par rapport aux moyens financiers de larges couches de la population, -Absence d’insertion économique et sociale d’une part importante de la population urbaine (vulnérabilité et pauvreté). - Non intégration des espaces périurbains dans les documents d’urbanisme élaborés.
- Insuffisances des infrastructures de base et des équipements socio-collectifs au niveau des quartiers irréguliers - Déficiences et limites des intervenants des établissements publics et privés dans le domaine de la production foncière et immobilière. - Difficultés de coordination entre les différents intervenants institutionnels dans le secteur de l’habitat, - Manque de stratégie intégrée et de vision commune et partagée entre les différents partenaires institutionnels dans le secteur de l’habitat, - Absence de contrôle de la progression de l’habitat sous-équipé (manque de volonté de la part de l’administration quant à l’application de la loi en matière de lotissement et de construction, centralisation des décisions quant à la gestion du foncier, faiblesse des moyens allouées par les collectivités locales). Conclusions relatives à l’Axe 02 Les problèmes du tourisme et du développement durable. - Prédominance d’une offre classique d’hébergement (hôtels de standing de 4-5 étoiles), au détriment des autres offres et particulièrement celles mieux adaptées aux touristes nationaux (résidences touristiques). - Activités touristiques organisée autour du : Organisation d’une composante importante de l’espace urbain autour de l’activité touristique (Agadir est l’unique ville au Maroc où un quartier s’est entièrement organisé autour de l’activité touristique : effet d’isolement géographique et psychologique de la zone touristique) ; - Des lourdeurs et contraintes administratives qui entravent le fonctionnement des entreprises touristiques, les fragilisent et les rendent très vulnérable face à la concurrence internationale (absence de politique touristique, ingérence de l’administration dans les affaires des professionnels, non conformité et non objectivité des critères de classement des établissements hôteliers et des restaurants, etc.….) - Fiscalité complexe et injuste et non incitative à l’investissement.
- Absence de mesures d’encouragement et d’incitation à l’investissement (manque de subventions allouées au secteur en période de crise). - Faiblesse de la densité des relations de la ville d’Agadir avec le reste des sites et centres touristiques existants à l’échelle du triangle touristique MarrakechAgadir-Ouarzazate (manque de voies de liaisons rapides : autoroutes, lignes régionales de transport aériens). - Absence d’une véritable stratégie de développement touristique ayant pour objectifs de : + Promouvoir le produit touristique Agadir. + Assurer son intégration dans son environnement régional. - Inadéquation des politiques de planification et de gestions urbaines avec les contraintes et objectifs de développement du secteur touristique (prolifération de l’habitat insalubre, problème de la décharge publique, accessibilité aux services publics, l’extension urbaine anarchique et non réglementaire,) . Conclusions relatives à l’Axe 03 Les problèmes liés à l’environnement, qualité de vie et services urbains. - Absence de consensus sur la gestion des déchets solides entre les différentes collectivités locales concernées (inexistence de structure intercommunale chargée du suivi de la collecte des déchets solides et la gestion de la décharge publique à l’échelle de l’agglomération). - La décharge publique – sise dans le territoire de la commune d’Agadir- est destinée à l’ensemble des communes du Grand Agadir (ledit site présente d’innombrables problèmes : proximité des quartiers d’habitations, nuisances olfactives, pollution. - Inexistence d’incinérateurs spécialisés (dangers inhérents aux déchets hospitaliers et industriels). -Absence de consensus sur le choix du site d’implantation de la nouvelle décharge publique / Zone de Tamlaste - Commune rurale de Drarga : + Risque d’impact sur l’environnement (foret d’arganiers). + Risque d’impact sur les riverains.
- Insuffisance et inégalité dans les affectations par les communes, des moyens humains et matériels, à la collecte des déchets solides. - Inadéquation des techniques adoptées pour la collecte des déchets solides (accroissement effréné de petits dépotoirs disséminés à travers l’espace urbain). - Implantation non appropriées d’unités industrielles polluantes (cimenterie, huileries, etc.), qui causent des dégradations du paysage urbain et atteintes à l’environnement. - Implantation des ateliers de métiers artisanaux (soudeurs, réparateurs de véhicules, menuisiers, polisseurs de marbres….), insalubres, incommodes et nuisibles au sein des zones d’habitation. - Extension des locaux commerciaux et de services aux dépens des servitudes piétonnes. - Empiétement des constructions sur le domaine public communal - Insuffisance des espaces verts et récréatifs. - insuffisance des dispositifs de gestion des risques potentiels Conclusions relatives à l’Axe 04 Problèmes de circulation et transports: - Mauvais état du réseau routier à l’échelle de la ville (encombrement perturbation fréquentes de la circulation dans de nombreux points et axes de la ville). - -Mauvais état de la signalisation routière. - Inadéquation du réseau de transport collectif par bus avec la localisation spatiale des activités économiques et des grands équipements socioéconomiques existants. - Inadéquation de l’offre de transport collectif par bus aux besoins et attentes exprimés par la population (insuffisance du parc de bus, gestion de l’operateur de transport).
- Comportements à risque des chauffeurs de petits taxis (conduite dangereuse) Conclusions relatives à l’Axe 05 Axe 05 : Problèmes liés à l’absence d’une stratégie de développement intégré de la ville d’Agadir - La planification stratégique a occupé une faible place dans la définition et la formulation des programmes d’investissement de la commune d’Agadir (malgré les efforts d’encadrement entrepris par le ministère de tutelle, la < compétence planification stratégique > s’assume avec beaucoup de difficulté). - Le plan de développement économique et social / PDES, souffre de faiblesses majeures et reflète une incapacité à formuler une véritable stratégie de développement : o
Absence de savoir et savoir-faire en matière de développement local (méconnaissance de l’approche participative dans l’identification et la programmation des projets).
o Ressources humaines non formées en matière planification stratégique. o Faible implication des acteurs et intervenants dans la ville. o
Faibles relations avec les centres détenteurs de compétences en matière de planification stratégique (universités, centres de recherche dans la formulation des stratégies de développement communal).
o
Absence de leadership à l’échelle de l’agglomération grand Agadir capable de piloter des actions clairement identifiés et d’intérêt intercommunal (dispersion de l’investissement, décalage entre les objectifs des projets engagés et les besoins et attentes réels des populations) .
o Eclatement de l’agglomération du Grand Agadir (la ville d’Agadir est confontée à une gestion de fait ,de problématiques se situant hors de son champ de compétence : gestion des déchets solides, abattoirs communautaires…) o
Défiance de la population envers les représentants élus
(un crédit plus important paraît être accordé à l’autorité de tutelle aux dépens des elus)
- Inefficacité des programmes stratégiques sectoriels, (Promotion de l’investissement ; Programme d’Action et de Résorption de l’Habitat Insalubre (PARHI) ; Plan Local d’Habitat et de
ont été développés par des institutions locales au niveau de la ville .Mais tous ces programmes s’inscrivent plutôt dans le processus de déconcentration entamé par l’Etat à travers des plans de développement locaux dans les domaines ci- après : Développement Urbain (PLHDU) ; Souss Massa Integrated Water Management (SIWM)),
o La lutte contre l’habitat insalubre, o Gestion rationnelle de l’eau, o Développement du tourisme, - Stratégies de développement faiblement articulées les unes aux autres et conduites à partir de logiques sectorielles : . Stratégies qui déclinent des objectifs de développement propre à chacun des acteurs ( difficulté à réunir les acteurs et intervenants publics et privés autour d’une problématique commune pour s’inscrire dans une approche intégrée prenant en compte les spécificités et les contraintes du développement local ),
. Absence d’une coordination d’ensemble des actions développées (absence d’un leadership clairement identifié), . Manque d’ancrage réel sur les contextes socioéconomiques locaux, . Système d’information souvent rudimentaire (par rapport aux exigences de la planification stratégique)
- Les projets proposés sont trop centrés sur le développement physique des Infrastructures (ne prennent pas suffisamment en compte les objectifs sociaux et économiques du développement) :
+ Lutte contre la pauvreté, + Amélioration des conditions de vie, + Promotion de l’emploi, + Approche genre. - Le pilotage de la réalisation des projets souffre de : + Absence ou insuffisance des études techniques ; + Manque ou insuffisance d’encadrement technique et de qualification (profils inadéquats). - Faiblesses internes à la commune urbaine d’Agadir : . Absence de programmation pluriannuelle.
. Faible capacité de la commune urbaine d’Agadir à maîtriser ses ressources (faibles taux de recouvrement des droits, taxes et impôts) ;
. Fiscalité locale inadaptée. Conclusions relatives à l’Axe 06 Entraves à l’investissement public et privé - Les investissements tant publics que privé connaissent des entraves qui relèvent du :
Problèmes liés au foncier :
- Complexité dans la procédure d’acquisition des terrains domaniaux et forestiers qui couvrent des superficies importantes du territoire de la commune urbaine d’Agadir. - Problèmes liés à l’immatriculation des terrains.
Manque de sites dédies à l’implantation des projets d’investissement (Zones industrielle).
III – Monographie / Etat des lieux de la ville d’Agadir. La monographie < L’Etat des lieux 2010 > de la ville d’Agadir, est déclinée en cinq (05) grands volets, à savoir :
Volet n° 01 : - Document faisant ressortir une < radioscopie > des quartiers de la ville : Il est constitué de : 1 - Canevas de renseignements sur les quartiers, (à renseigner par les intervenants) 2 - Cartes relatives au découpage de la ville en …….Quartiers .
Volet n° 02 : - Document faisant ressortir les services publics à caractère transversal Il est constitue de : 1 – Canevas de renseignement à caractère transversal sur les services publics.
Volet n° 03 : -
Document portant les données internes à la commune d’Agadir.
Il est constitue de : 1 - Canevas portant les renseignements sur les ressources humaines et financières de la commune urbaine d’Agadir.
Volet n° 04 : - Document portant sur le niveau d’interdépendance de la commune urbaine d’Agadir avec les communes limitrophes : Il est constitue de : Note faisant ressortir une appréciation de la qualité des relations et l’interdépendance entre la commune urbaine d’Agadir et les communes limitrophes, (projets d’investissement communaux qui risquent d’être en concurrence ou en redondance).
Volet n° 05 : -Document portant la répartition des compétences entre les différents acteurs et intervenants dans la ville d’Agadir : 1- tableau de répartition des compétences
Radioscopie des quartiers / Volet n° 01
Services publics à caractère transversal / Volet n° 02 : Planification et Gestion de l’espace urbain Documents d’urbanisme : - SDAU : (date d’approbation, validité, projet en cours) - Plans d’aménagement : (date d’approbation, validité, projet en cours) Lotissements : - Réalisation (au cours des cinq dernières années) - Projets en cours ou prévus (en nombre de lots, en hectare équipé, date de réalisation ou de programmation, coûts réalisés ou prévisionnels) ;
Programmes de construction de logements : - Réalisation (au cours des cinq dernières années) - Projets en cours ou prévues(en nombre de logements, en hectares équipés, date de réalisation ou de programmation, coûts réels ou prévisionnels) ;
Programmes de résorption de l’habitat insalubre : - Réalisation (au cours des cinq dernières années) - Projets en cours ou prévues (catégorie de programmes ou types d’intervention, nom des opérations, nombre de ménages concernés, hectares équipés, date de réalisation ou de programmation, coûts réels ou prévisionnels) ;
Autorisations de lotir et de construire (délivrées par la commune au cours des cinq dernières années par entité géographique et par type de projets (maison marocaine ou habitat économique, villas, habitat collectif, nombre de dossiers, nombre de logements prévus et superficie..) ;
Patrimoine foncier de la commune (réserve existante ou prévue avec procédure d’acquisition en cours : statut juridique, superficie et localisation.
Utilisation des sols : -Zone d’habitat réglementaire (en hectare) :
(% de la superficie totale) ;
-Zone d’habitat insalubre (en hectare) :
(% de la superficie totale) ;
-Equipements et activités (en hectare) :
(% de la superficie totale) ;
-Voirie et places publics (en hectare) :
(% de la superficie totale) ;
-Forets et superficie agricole (en hectare) :
(% de la superficie totale) ;
- Terrains nus (en hectare) :
(% de la superficie totale) ;
- Terrains non aédificandi (en hectare) : - Oueds (en hectare) :
(% de la superficie totale) ; (% de la superficie totale) ;
Système de gestion de l’eau et assainissement liquide : 1 - Système de gestion de l’eau potable : - Gestion en Régie Autonome : RAMSA. Schéma ou plan directeur d’alimentation en eau potable : - Date d’approbation: 2 - Système de gestion de l’assainissement liquide : - Gestion en Régie Autonome : RAMSA. Schéma directeur d’assainissement : - Date d’approbation :
Station de traitement des eaux usées : - Date de réalisation : - Etat de fonctionnement Système de gestion du réseau électrique et éclairage : - Gestion déléguée par l’ONE ; - Réseau d’éclairage public : Régie directe
Système de gestion des déplacements, circulation et transports : Réseau viaire primaire et secondaire : (carte) Gare routière : - Date de réalisation : - Catégorie : Gare voyageurs, - Mode de gestion : gestion déléguée au privé ; Transport collectif urbain - Mode de gestion : Gestion déléguée sur le territoire du Grand Agadir - Operateur : ALSA
Plan de déplacements urbain : - En cours d’élaboration :
Système de gestion de la collecte et traitement des déchets solides : Mode de collecte des déchets solides : Régie directe Mode d’élimination des déchets solides (décharges contrôlées en %) : -
Mode d’élimination des déchets solides (décharges non contrôlées en %) :
Equipements marchands : Souks : nombre - Souk Ahad - Souk (autres) Grandes surfaces : nombre -
Date de réalisation :
lieu :
Equipements socio-collectifs : Etablissements scolaires (dépassant l’envergure du quartier) (Catégories, nombre, année de réalisation, gestionnaire, superficie occupée et localisation) Etablissements de formation professionnelle (Catégories, nombre, année de réalisation, gestionnaire, superficie occupée et localisation) Equipements de santé et d’hygiène (dépassant l’envergure du quartier) (Catégories, nombre, année de réalisation, gestionnaire, superficie occupée et localisation)
Centres culturels (dépassant l’envergure du quartier) (Catégories, nombre, année de réalisation, gestionnaire, superficie occupée et localisation) Etablissements sportifs (dépassant l’envergure du quartier) (Catégories, nombre, année de réalisation, gestionnaire, superficie occupée et localisation) Etablissements de sécurité (arrondissements, commissariats, casernes de sapeurs pompiers, casernes militaires, base aérienne :
Administrations diverses : (lister les administrations)
Sites particuliers (patrimoine culturel ou historique): Sites portuaire et aéroportuaire
Données internes à la commune urbaine d’Agadir / Volet n° 03 : Ressources humaines - Ressources humaines (évolution par catégorie sur les 10 dernières années) Ressources financières - Analyse rétrospective (05 années)
Niveau d’interdépendance territoriale / Volet n° 04
Comme cité en introduction, la commune urbaine d’Agadir fait partie des neufs communes qui constituent l’agglomération du Grand Agadir qui est une macroforme qui enregistre d’intenses relations économiques et sociales entre ses diverses composantes spatiales. Ces relations dénotent d’une forte interdépendance entre lesdites communes- transcende les limites administratives des communes -, qui exige des décideurs concernés, l’instauration d’une gestion commune et intégrée du développement de l’agglomération. Les principaux domaines de compétence qui sont ainsi concernés sont
Planification urbaine, préparation et suivi du schéma directeur du groupement d’agglomération ;
Transport urbain et préparation du plan de déplacement urbain du groupement ;( ALSA) Traitement des déchets ;( Voir contrat de gestion déléguée) Assainissement liquide et solide et stations de traitement des eaux usées ;( RAMSA) Eau potable et électricité. (RAMSA / ONE) Création et gestion des équipements et des services ;( Abattoir, Gare routière) Création et gestion des équipements sportifs, culturels, et de loisirs ; Création, aménagement et entretien du réseau routier ; (Voiries et réseau TCSP) Création et gestion de zones d'activités économiques et industrielles ; (Voir P.II) Opérations d'aménagement ( Omrane et autres Aménageurs )
Outils institutionnels :
Groupement de collectivités
Groupement d’Agglomérion urbaine (Article 83 – 3 de la charte communale)
Société de Développement Local / SDL (Article 140 de la charte communale )
Partenariat Public privé / PPP
Contrat programme et contrat objectifs.
Répartition des compétences / Volet n° 05
Désignation
Infrastructures de base : - Eau et Assainissement - Electricité - Eclairage public - Voirie nationale et/ou locale - Transport publics - Stationnement/parkings - Télécommunications Equipements marchands - Marchés de gros - Magasins, marché, souks - Abattoirs Equipements sociocollectifs - Bâtiments administratifs - Enseignement - Santé de base - Cliniques et Hôpitaux - Sport et jeunesse - Complexes culturels - Cimetières Habitat et aménagement - lotissements et logements - Résorption habitat insalubre - Zones industrielles - Zones touristiques Environnement - Ordures ménagères - Espaces verts - Monuments historiques
Communes
Préfecture ou Province
Région
Etat, Etablisse ments publics et Agences
Operateurs privés
X X O X
O O O O
X
O
X
O
X X X
X O O
X
X
X X X X X X
O O O O O
X
O
O O X X O X
O O
O X X X
O O
X
O O X X O
O O O
O
X : Compétence exercée de manière permanente O : Compétence exercée de manière occasionnelle
X X O O X
O
O
Annexes cartographiques
EXTENSION URBAINE HORS PLANIFICATION
OCCUPATION DU SOL
TRANSPORT INTERURBAIN DANS L'AIRE TAMRI
METROPOLITAINE D'AGADIR - Réseau Autobus Réseau RATAG Réseau ZETRAP Réseau GAB
TAGHAZOUT
Station de Départ Limite Provinciale
AOURIR
N W
E S
ANZA
AGADIR
LAKHNAFIF O. TEIMA
ANT IQU E
TIKIOUINE DCHEIRA
INEZGANE
AT L
LAQLIAA
A.MELLOUL O. DAHOU TEMSIA
EL GUERDANE EL K. EL BEIDA
OUED ESSAFA SIDI BIBI
C Agence Urbaine d'Agadir
O CE
AN
BIOUGRA
AIT BAHA
S.I WASSAY
AIT M'ZAL BELFAA MASSA
AIT MILK