Mini Fiche de Droit Administratif [PDF]

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Zitiervorschau

Année 2012-2013 , cours de M.Plessix

Fiches ADMIN

Surv vor i

Administration: « Mot femelle qui commence comme admiration et finit comme frustration ». G. Elgozy *Administration publique : institution(I), pouvoir(II), notion encadrée par le droit(III). C'est l'ensemble des organes en charge des intérêts collectifs de l'Etat I-Hauriou théorie de l'institution : une institution est 1°une organisation (=entité collective et impersonnelle) 2°une organisation sociale 3°une œuvre collective qui fonctionne de manière permanente. L'adm remplie ces critères organiques. Elle présente aussi des critère matériels : agir et décider. CE, 23 octobre 1959 "Monsieur Doublet": l'inaction de l'administration est condamnée CE,3mars 2004 "Consort Bourdignon et autres" son action tardive est fautive =>L'administration publique agit en vue de satisfaire l'intérêt général =>Si Etat non démocratique omniprésence de l'Adm, soumission des administrés, chef tout puissant =>Si démocratie alors : 1°administration soumise à la loi et sous le contrôle du Parlement, 2°sous l'autorité de l'exécutif 3°ses structures sont partiellement démocratisée ->Si Etat libéral alors l'Etat à un rôle d'arbitre, si Etat social alors l'Etat à des mission diverses (ex : combattre les inégalité) =>Si Etat fédéral pluralité des ordres juridiques, conflits de compétence, si Etat unitaire un seul ordre juridique (à distinguer : centralisation totale, déconcentration=quadrillage admin, décentralisation= abandonne le monopole de certaines taches adm à des collectivité infra-étatiques) II-l'adm est un pouvoir, un phénomène d'autorité, elle dispose de prérogatives de puissances publiques (édicte des actes= contraintes juridique, exécution forcée=contrainte matérielle) « L'Etat à le monopole de la contrainte légitime» Max Weber =>modèle de Weber, l'adm un phénomène bureaucratique: professionnalisation, hiérarchisation, centralisation,distance avec l'administré, secret, unilatéralité ->depuis 1970 évolution : besoin de transparence, désir de citoyenneté adm =>pouvoir législatif=fonction de vote de la loi, adm=fonction d'action, mais le parlement à besoin d'un service admin pour fonctionner et l'adm à un pouvoir normative et une fonction législative(projet de loi) =>pouvoir exécutif= pouvoir administratif : administrer c'est exécuter la loi, =>pouvoir juridictionnel : la juridiction a un système particulier (point de vue organique) mais à besoin d'administration pour fonctionner (point de vue fonctionnel) 1970 : création de AAI, très nombreux pouvoirs (ex : sanction) La France refuse de leur appliquer l'art 6-1 de la CEDH : ce ne sont pas des tribunaux. CEDH : théorie des notions autonomes : ce sont des tribunaux au sens de l'article 6-1 Arrêt du CE, 3 décembre 1999 Didier : revirement de jurisprudence, applique l'art 6-1 de la CEDH III-Adm 3notions juridique:personne publique (Etat, collectivités territoriale, EP, personne publique innommées ) l'autorité adm et l'agent publique =>distinguer personne publique et privé : prévue par la loi, interpréter la volonté du législateur ou en dernier recours la méthode du faisceaux d'indice (origine, but, relation avec les pouvoirs publiques, prérogative de puissance publique).Important car le droit appliqué en dépend.

*En France l'adm public est:I-celle d'une démocratie libérale(nature),II-celle d'un Etat unitaire(forme) I-La constit est fondée sur le principe de la démocratie, la nation s'exprime à travers ses élus. =>pouvoir législatif : principe de légalité, l'adm est soumise à la loi, les personnes publiques sont régit par la loi (ex : la loi décide le budget) « La loi ,expression de la volonté générale » Rousseau : c'est donc la norme supérieure Art 4 de la DDHC : les limites à la liberté ne peuvent résulter que de la loi Art 34 constit : délimite le domaine de la loi CE 17 février 1950 Dame Lamotte :instaure le principe de légalité la loi est le fondement et la limite de l'action d'une personne publique =>pouvoir exécutif : l'adm est sous son autorité directe, il y a une fusion totale entre les deux Art 20 constit « le gouvernement dispose de l'administration » Art 21 constit « Le premier ministre assure l'exécution des lois » CE 6décembre 1907 Compagnies des chemins de fer de l'Ouest: le président à le pouvoir d'édicter des réglements d'administration public :ce sont des actes administratifs car le président est une autorité administrative, ils peuvent être attaqués en justice Art 13 de la constit: détermine les compétences adm du président =>pouvoir judiciaire: libéralisme donc Etat de droit donc justice: les individus ont une protection juridictionnelle garantie par des procédures juridctionnelles Constit : met en place une organisation judiciaire, garantie les droits et libertés fondamentales de la DDHC, instaure un contrôle de la loi : le conseil constit art 16DDHC : droit de recourir à un juge lois du 16 et 24 aout 1790 (art 13)et décret du 16 fructidor an III : sep des fonctions adm et jud /!\constit Veme rep : limite le pouvoir législatif et renforce l'exécutif, elle parle d'autorité judiciaire et non de pouvoir judiciaire(pouvoir limité,en partie soumise à l'adm :contrôle du garde des sceaux), l'adm n'est pas entièrement soumise à la loi(car imprécise et le législateur laisse une marge):elle a un pouvoir discrétionnaire CE 28 juin 1918 Heyriès : instaure le principe de continuité II-la France est un Etat unitaire dont l'adm est déconcentrée et décentralisée Constit art1 « La république est une et indivisible » =>déconcentration : quadrillage administratif 1°Napoléon : préfets, 2°1962, 3°1992 ->les autorité déconcentrées restent soumises au pouvoir hiérarchique des autorités centrales qui exerce un contrôle d'instruction, d'annulation et de réformation CE 30 Juin 1950 Queralt: Les autorité hiérarchique possèdent le pouvoir hiérarchique de plein droit: il n'a pas besoin d'être prévu par un texte =>décentralisation : Ancien Régime : centralisation, désormais c'est l'inverse 1°art 72 constit 1958 :consacre le principe de libre admin des collectivités territoriale 2°loi du 2mars 1982 : création régions, les départements deviennent des collectivités territoriales 3°loi du 28mars 2003:art 1 constit modifié : ajout de « décentralisée », régions sont constitutionnalisées, les collectivités territoriales ont un pouvoir réglementaire 4°16 décembre 2010 : fusionner les élus régionaux et municipaux (évolution à suivre risque de disparaître) /!\les collectivités territoriales demeurent sous le controle de tutelle de l'Etat mais ce controle ne peux pas s'effectuer sans texte (loi du 2mars 1982):il s'exerce pour des raisons de légalité et non d'opportunité, ce controle s'exerce par déféré préfectoral (le préfet saisi le TA compétant pour juger de la légalité ou de l'illégalité de l'action de la CT:controle possible car les actes des CT ne deviennent executoires qu'a compté de leurs transmissions au préfet). Quelles sont les rapports que peut entretenir l'administration avec la science juridique ?

* Les relations entre le droit administratif et l'administration est dirigé par trois grands modèles (I) et par la distinction entre droit public et droit privé. I-Trois grands modèles de relations entre le droit et l'administration : =>L'Etat de police : où l’administration est soumise au droit qu'elle élabore et sans lequel elle ne peut pas vivre (Ex:la France sous l'Ancien régime). La protection de l'individu n'y est pas satisfaisante. =>L'Etat légal :où l'administration est soumise à la loi( ne peut agir qu'en vertu d”elle)qui exprime la volonté nationale(ex: France après la révolution) =>L'Etat de droit:où l'administration ,en tant que pouvoir, est soumise au respect du droit car comme tout pouvoir elle est potentiellement arbitraire et liberticide.Des mécanismes de garantis, de protection, des droits des administrés sont mis en place (protection des administrés satisfaisante: ils peuvent faire valoir en justice la méconnaissance par l'administration de l'un de leurs droits). II- Modèles complété par la distinction droit public/droit privée: auquel l'administration est-elle soumise? Plusieurs solutions: =>Modèle anglo-saxon : l'adm. est soumise au droit privé(au même droit que les personnes privées) =>Modèle des pays de droit continental: distinction affirmé entre le droit privé et le droit public, l'adm. est assujettie au respect du droit privé mais aussi public car elle poursuit la satisfaction de l'intérêt général. =>La France est un pays de droit continental,son droit adm est caractérisé par la dualité et l'autonomie ->la dualité française présente deux aspects: la distinction droit public / droit privé (car pays de droit continental: La vie publique pose des questions que le Code civil ne peut pas résoudre) et la distinction entre le droit administratif et le droit de l'administration (le droit administratif n'est qu'une partie du droit applicable à l'administration: elle est tantôt soumise au droit privé, tantôt soumise au droit public). ->Le droit administratif est autonome: lorsque l'administration exerce des missions de services publics aux moyens de PPP, les législations de droit privé sont inapplicables de plein droit. TC 1873, Blanco : énonce que lorsque le droit privé est inapplicable c'est les règle dégagées par JJ (droit jurisprudentiel)qui s'appliquent,il pose le principe de l'autonomie du droit adm qui(idée de base du droit adm) *L'ordre juridictionnel administratif dispose d'une structure propre(I), d'un statut propre(II) et d'une organisation propre(III) I- Le dualisme juridictionnel ne signifie pas que la France n'est pas un Etat unitaire: il n'existe qu'un seul pouvoir juridictionnel et toutes les juridictions relèvent de l'Etat. =>Les juridiction adm. À compétences générale statuent sur une catégorie indéterminée de litiges et sont régie par le Code de justice administrative entré en vigueur le 1er janvier 2001. On a: -Le Conseil d'Etat créé par Napoléon Bonaparte (art 52 de la constitution de l'an 8) qui reprenait le Conseil du roi sous l'Ancien régime et qui est la juridiction administrative suprême et siège au Palais royal. A l'origine il dispose uniquement de la justice retenue(rend des avis),puis avec la loi du 24 mai 1872 il devient une véritable juridiction(dispose de la justice déléguée). Il est à la fois juge (attribution juridictionnel: première instance, appel et cassation ) et conseiler juridique( attributions consultatives:Conseiller juridique du gouvernement.) , de fait il est composé de l'élite administratives ("Ce sont des fonctionnaires qui font offices de juges"Debré: ils ne bénéficient du statut de magistrat que dans les faits) son président est symboliquement le premier ministre maisla présidence est en pratique exercée par son vice-président, nommé par décret du président de la République. CE 13 décembre 1889, Cadot: le CE devient juge de droit commun du contentieux administratif. Entre 1889 et 1953, il a été seul juge du droit administratif (puis crétion de TA , CAA et JAS)

-Les juridictions administratives générales du fond (les tribunaux administratifs et les cours administratives d'appel)juridictions de droit commun (ce n'est plus le CE: fin de Cadot) créées pour désengorger le Conseil d'Etat( le CE ne peut pas tout faire tout seul) elles sont soumises au contrôle de cassation du Conseil d'Etat. -Les tribunaux administratifs (successeurs des conseils de préfecture de Napoléon crées par le décrét loi du 30 septembre 1953) sont au nombre de 42, se seont les juridictions de premières instances c'est en principe devant eux que doit être porté tout recours contentieux contre l'administration.Le TA compétent est celui du domicile du défendeur (sauf execpetion comme l'immobilier à Paris). - Les cours administratives d'appels( créées par la loi du 31 décembre 1987) juges d'appel des jugements rendus en dernier ressort par les TA, elles sont au nombre de 8 et avec leur appartition le CE a perdu, sauf rare exception, sa compétence d'appel (ex: contentieux des élections où il statu en 1er et dernier ressort).La cour compétence est celle dans le ressort de laquelle a son siège le tribunal dont le jugement est attaqué par voie d'appel. =>Les juridictions administratives à compétences spéciale sont des organismes hétérogènes ayant une compétence limitée d'une catégorie spécifique de litige. Elles sont d'organisation variés (ex: peuvent être permanentes ou provisoires, de premier ou dernier ressort, composées de juge pro ou pas...)mais il y a un facteur d'unité : elle relèvent toute du contrôle de cassation exercée par le Conseil d'Etat. CE Assemblée 7 février 1947 D'Aillières: la possibilité de pouvoir former un recours en cassation, même si aucun texte ne l'a prévu, est un principe général du droit (donc y compris les JAS) II- La statut de l'ordre juridictionnel administratif est particulièr: le juge administratif présente des qualités inhérentes au statu de juridiction, mais également des qualités propres aux systèmes français. =>Le D.internationale distingue deux qualités inhérentes au statut de juge : l'indépendance, & l'impartialité. Ces deux principe ont une valeur constitutionnel:ils sont rattachés à l'article 16 de la DDHC. ->L'indépendance:être indépendant c'est être libre de toute influence extérieure, un organe est indépendant lorsque dans l'exercice de ses fonctions, il ne reçoit ni instructions, ni pression. Cette indépendance doit être prévue au plus haut niveau de la hiérarchie des normes juridiques afin de ne pas être méconnue: ce n'était pas le cas pour la juridiction administrative jusqu'à la révision constitutionnel du 23 juillet 2008 CC le 22 juillet 1980, Loi de validation: Le CC avait déjà comblé ce vide en recourant au principe fondamental reconnu par les lois de la république (principe d'indépendance confirmé par . l'article 6-1 de la CEDH bient qu'elle ai une vision différente que l'indépendance ce qui l'a poussé à remette en cause la France (ex: le fonctionnaire étant soumis à un lien de subordination hiérarchique ne peut pas siéger dans une juridiction lorsque celle-ci connait une question relevant du champ d'activité de l'autorité administrative hiérarchique dont il dépend) /!\ Le CE est épargné par cette vision de l'indépendence car bien que només par le président les membres sont inamovibles (l'avancement ce fait à l'ancienneté) ->L'impartialité: être impartial c'est être à l’abri de tout partie pris qui serait forgé en dehors de l'instance procédurale, on doit se forger une conviction dans le cadre exclusif du procès . La CEDH distingue deux conceptions de l'impartialité : la subjective(le juge ne doit avoir aucun parti pris personnel ) l'objective ( certains faits objectifs peuvent nourrir chez le justiciable des doutes sur l'impartialité de la juridiction: théorie anglo-saxonne de l'apparence ,il ne suffit pas que la justice soit juste, il faut qu'elle le semble). En réalité désigne un cas de figure précis : c'est l'hypothèse ou un même juge aurait exercé successivement plusieurs fonctions. A l'occasion de ses fonctions successives, on ait retrouvé les mêmes juges, les mêmes parties et le même litige. Alors dans cette configuration-là, on eut dire que le justiciable peut nourrir le sentiment que le juge saisi s'est déjà forgé une opinion sur l'affaire.

Réactions de méfiance, d'hostilité d'un certain nombre de juristes français à cette conceptions: injustifé car la CEDH est favorable à une appréciation concrète de l'impartialité objective, au cas par cas, ex: l'impartialité objective interdit que des fonctionnaires qui statuent sur une demande d'aide sociale puisse ensuite statuer sur la même affairedans une commission spécialisée . L'impartialité objective interdit que des mêmes magistrats statue successivement à l'égard des mêmes parties sur le même litige, la même affaire. =>Il existe également des caractères propres à la juridiction administrative française liés à notre histoire -> dualité de juridiction: avec l'Article 13 de la loi des 16 et 24 aout 1790,(qui sert de fondemment à Blanco) les fonctions judiciaires sont distinctes et demeurent séparées des fonctions adm, cela a trois conséquences: - Interdiction pour le pouvoir judiciaire de s'immiscer dans l'action administrative, - Interdiction pour le pouvoir judiciaire de s'immiscer dans le contentieux administratif, - Nécessité d'une juridiction spéciale et spécialisée dans le traitement du contentieux admin. CC arrêt du 23 janvier 1987, Conseil de la concurrence: La loi des 16 et 24 aout 1790n'a pas en ellemême valeur constitutionnelle, mais conformément à la conception française de la conception des pouvoirs elle a tout de même valeur constit. ->La dualité fonctionnelle: le cumul des fonctions juridictionnelles et administratives pour certaines juridictions administrative(ex:CE qui est aussi caractérisé par la règle de la double appartenance qui veut qu'au cours de sa carrière, un conseiller d'Etat est simultanément affecté dans une section administrative et dans une section contentieuse) CEDH 28 septembre 1995, Procola: la CEDH a considéré que l'impartialité du CE du luxembourg était méconnue parce que 4 des 5 membres s'étaient d'abord prononcé à titre consultatif sur la légalité d'un règlement, puis ensuite l'avaient jugé dans le cadre de leur fonction contentieuse. Décret du 6 mars 2008 le Code de justice administrative : les membres du CE ont l'interdiction de participer aux jugements des recours dirigés contre les actes pris après avis du CE, s'ils ont pris part à la délibération de cet avis CEDH arrêt du 15 juillet 2009, UFC Que choisir de Côte d'or: le système français est compatible avec l'article 6 de la Convention (impartialibé objective)tant que les membres ne statuent sur une même affaire en formation consultative puis en formation contentieuse III- L'organisation du travail juridictionnel français comporte des particuliarités concernant les formations de jugement et les acteurs rendant les jugements. =>Concernant les formations de jugement, les juges administratifs statuent sans aucun rituel judiciaire(ex:ne portent pas de robe). :il n'existe pas de distinction structurelle entre les organes d'instructions et des organes de jugement, la même juridiction prent en charge toute l'instance, mais les juridictions administratives comportent des subdivisions (= formation) qui selon les étapes de la procédure statueront en formation d'instruction ou de jugement. (ex:pour les TA et les CAA des chambres composées d'un président et de 2 conseillers. Pour le conseil d'état 6 sections administratives et 1 section du contentieux, elle-même subdivisée en 10 sous sections travaillant en binome) =>Les acteurs du jugement importants sont le rapporteur et le rapporteur public. ->Le rapporteur, membre de la formation de jugement chargé d'établir un rapport ( étape décisive qui prépare le futur délibéré)et de préparer un projet de décision sur lequel travailleront les autres membres Role contraire à l'article 6-1 de la Convention ? - la note et le projet de décision doit-elle être communiquée aux parties et avocats?(négatif: le rapporteur n'est pas une partie. - est-ce contraire au principe de l'impartialité objective, est-ce un pré-jugement?(ça dépend: soit le rapporteur a les mêmes attributions que les autres membre et peut participer aux délibérés, soit il a

des attributions d'instructions et de poursuites et ne peut pas) -> Le rapporteur public (ancien "commissaire du gouvernement" rebatisé en 2009) il expose à travers des conclusions son opinion juridique sur les questions et les solutions qu'elles appellent à la fin de l'audience(après les parties et avocats). Il est membre à part entière de la formation de jugement, et a le droit d'assister au délibéré sans y participe CEDH 1 juin 2001 Mme. Kress: Valide le système français de rapporteur public car on demande avant l'audience le sens général de ses conclusions au rapporteur public et que l'avocat peut déposer une note en délibéré où il réplique à ce qu'à dit le rapporteur public. Mais condamne la participation du commissaire du gouvernement aux délibérés (théorie de l'apparence) Depuis 2010 les parties et leur avocat ont le droit de prendre la parole en dernier, après les conclusions du commissaire du gouvernement. Depuis un décret du 1er aout 2006, le commissaire du gouvernement n'a plus le droit de participer aux délibérés devant les juridictions administratives du fond, mais au CE il a le droit d'y assister sauf si une partie demande expressément qu'il n'y assiste pas. *La compétence de la juridiction administrative n'est pas automatique: le juge adm. Doit répondre à des critères(I) et il arrive que le juge judiciaire soit compétant(II) I-adage « La compétence suit le fond »:quand on délimite la compétence du juge administratif, on délimite l'étendu du droit administratif (car dualité). Le problème c'est que le droit français réserve certaines compétences en matière administrative au profit du juge judiciaire. =>La compétence du juge administratif se forge autour de deux critères : -le critère de la fonction administrative: Avant vision organique de sa compétence (sep des pouv : comme adm incompétent vis à vis du judiciaire /!\ peut tout de même interpréter la loi) puis ordonnance du 17 novembre 1958 et passage à une vision fonctionnelle (qui privilégie la fonction sur l'organe): ce n'est pas parce qu'un organe adm exerce une fonction, qu’elle est nécessairement administrative, de même un organe non adm peut exercer une fonction adm.Il est compétant pour tout ce qui touche à l’administration. 19 février 1875, Prince Napoléon : CE incompétent pour les actes du gouvernement bien qu’il proviennent d’une autorité adm (pouv.executif). CE Section, 6 novembre 1936, Arrighi.: ne peut pas annuler une loi, ni constater son irrégularité Ordonnance du 17 novembre 1958: qui prévoit la compétence du juge administratif : pour les litiges d'ordre individuel concernant les agents employés par l'assemblée parlementaire et l’action en responsabilité pour les dommages causés par les services parlementaires. TC 27 novembre 1952, Préfet de la Guyane : JA compétent pour tout ce qui touche à l'organisation du SP de la justice judiciaire. mais incompétent pour tout ce qui touche au fonctionnement de la justice judiciaire. CE Assemblée 29 juin 1990, G.I.S.P.I. ; JA peut se prononcer sur l’interprétation d’un traité sans avis du ministre des affaires étrangères (CE Ass. du 9 juillet 2010, Mme Cheriet-Benseghir : première application) CE Assemblée 5 mars 1999, Prés de l'ANa : CE compétent pour les marchés publics passé par l'AN: il existe bien une fonction administrative au sein de l’AN. CE Assemblée 4 juillet 2003, Papon : CE incompétent, il ne peut pas s'immiscer dans un contentieux touchant la fonction parlementaire ou à la procédure judiciaire. CE Assemblée 25 octobre 2002, Brouant, : application de l'idée fonctionnelle, CE incompétent car l'acte

contesté se rattachait à l'exercice des fonctions du Conseil Constitutionnel -le critère de l'acte administratif: Fondé par les article 13 des 16 et 24 aout 1790 et le décret 16 fructidor an III( séparation du judiciaire et de l'adm) le juge judiciaire n'est pas compétent pour connaitre (=apprécier la légalité, annuler) des actes adm. unilatéraux : donc compétence naturelle du JA pour le contentieux des actes administratifs unilatéraux. TC 17 octobre 2011, SCEA du Chéneau : juridiction administrative peut seule connaitre des recours réformation des décisions prises par l'administration dans l'exercice de ses PPP TC 12 mars 1997, Préfet de police de Paris : relève aussi de la compétence adm le contentieux des mesures d'injonctions prononcées à l'encontre de l'administration (=mesures d'instructions) CC du 23 janvier 1987, Conseil de la concurrence : du fait de la sep des pouv le domaine de compétence adm a valeur constitutionnelle (à l’abris du législateur. / !\ En France: régime de dualité des juridictions ça peut poser des problèmes de répartition des compétences il reviendra au TC (instance paritaire composé de 4 conseillers de la C cass, et de 4 conseillers d'Etat dont la décision est tranché par le ministre de la J en cas d’égalité, et crée par la loi du 24 mai 1972) les difficultés proviennent du fait que le JA n'a pendant longtemps pas été un vrai juge donc des matières sont revenues par dérogation au JJ, ex : TC 16 juin 1923, Septfonds : le juge civil est compétent pour interpréter les actes adm réglementaires (mais pas individuel ou en apprécier la légalité) TC 17 octobre 2011, SCEA du Chaineau : le juge judiciaire civil peut interpréter la légalité d’un acte adm sans poser de question préjudicielle au JJ (si jurisprudence administrative et si ça concerne la conformité au droit de l'UE) II-Si des matières reviennent par dérogation au JJ d’autres lui sont réservés par nature du fait de la loi des 16 et 24 aout 1790 : il est le juge naturel de certains litiges (et cela même si un acte administratif est mis en cause) mais il n'est jamais compétent pour statuer dans la légalité d’actes adm unilatéraux =>il est le gardien naturel de l'état civil (compétant en principe pour les contentieux judiciaire en droit français) et politque (compétent pour apprécier la validité des certificats de nationalité) des personnes =>Il est le gardien naturel de la liberté individuelle (=publique : le droit de ne pas être détenu arbitrairement et arrêté arbitrairement, inviolabilité du domicile privé) : la privation de la liberté individuelle par une autorité adm doit être confirmée par un JJ (mais s'il s'agit d'apprécier la légalité d'un acte adm unilatéral à l'origine d'une atteinte à la lib ind, seul le JA est compétant) CC16novembre 1954 Clément, et TC12mai 1997 Préfet de police de Paris: la compétence du JJ est limité au contentieux de la réparation des dommages résultant d'actes adm uni ayant porté atteinte à la lib ind article 66 de la Const de 1958:« Nul ne peut être arbitrairement détenu. L'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi. » =>Il est gardien naturel de la propriété privée immobilière et est compétent pour réparer les atteintes irrégulières à la propriété privée par l'adm et pour statuer sur les dommages intérêts à alouer, mais jamais compétent pour apprécier l'irrégularité de l'acte adm à l'origine de l'atteinte. Pour cela il utilise notamment la théorie de l'emprise irrégulière et la théorie de la voie de fait.

Résulte d’une

emprise Les atteintes à la propriété privée immobilière Dépossessions entachées d’irrégularité

JJ

Condamner l’adm à verser une indemnité

Concerne :

Voie de fait Les atteintes à la propriété privée immobilière et aux libertés individuelles Atteinte au droit de propriété ou à une liberté fondamentale, qu’importe si l’acte est entaché ou non d’irrégularité A des pouvoirs fort, peut faire cesser l’acte

Constaté par

Le juge adm

Le juge adm ou jud mais seul le juge jud peut la réparer

La loi 8 mars 1810 relative à l'expropriation pour cause de salubrité compétence au JJ (pas encore juge)pour transférer le droit de propriété et pour évaluer l'indemnisation de la violation de propriété. TC 8 avril 1935, Action française : la voie de fait nécessite que l’adm ait portée une atteinte grave soit au droit de propriété, soit à une liberté fondamentale CC 25 juillet 1989, Urbanisme et agglomération nouvelle :les attributions immobilières du JJ sont consacrées par un principe constitutionnel (la propriété privée est l'un des droits de l'homme, protégé par l'article 2 de la DDH) *Les sources du droit adm sont diversess, ont distinguent : les sources nationales(I) et les sources suparanationales(II). => Les sources nationales du droit administratif regroupe les sources législatives et réglementaires, les sources jurisprudentielles et les sources constitutionnelles. source legislatives

type écrite

caractéristiques Générale et impersonnelle

réglementaire écrite

Générale et impersonnelle

jurisprudence

Décision de justice

Doté de l’autorité de la chose jugée, elle est limitée au litige

PGD

Le juge est source de droit non-écrite, le PGD peut neutraliser un texte mais pas aller à son encontre Norme supréme, elle est applicable à l’adm . Le CC veille à ce que les loi la respecte

constitution

écrite

texte Loi : voté par le parlement dans les formes et selon la procedure prévue par l’art 34 de constitution Règlement : édicté par une autorité adm, l’auteur et la forme ne sont pas forcément les mêmes Le juge applique un texte et en fait son interprétation (le précise)

importance Grande, L’activité principale du juge est d’ appliquer des textes législatifs. Grande, les acte réglementaire ont pour conséquence que les acte adm ont pour source leur propres règle Grande,le D adm est un D jurisprudentiel dans ses fondement hist : il n’a pas fait l’objet d’une codification avec Napoleon La jurisprudence en établie les règles fondamentale depuis l’arrêt Blanco

Souvent dégagé par le juge des textes à l’occasion d’un litige (il comble ses lacunes), ils peuvent exister sans textes Constitution : c’est la Grande, c’est la norme suprême et norme supréme elle s’applique à l’adm même. Bloc de constitutionnalité : le CC en dégage les PFRLR

CE, Section, 5 mai 1944, Dame veuve Trompier-Gravier … : création implicite des PGD CE, Assemblée, 26 octobre 1945, M. ARAMU : création explicite des PCD CE, Ass 25 juin 1948, Société du journal l'Aurore : PDG : non-rétroactivité des actes adm CE, Assemblée, 8 décembre 1978, GISTI :PGD ,droit à une vie familiale normale. CE, Assemblée, 24 mars 2006, Société KPMG, PGD : le principe de sécurité juridique. CE, Assemblée, 28 mai 1954, BAREL :PD l'égal accès de tous à la fonction publique CE, Assemblée, 7 février 1947, D'Aillières PDG applicable sans texte : recours en cassation contre toute décision de justice administrative es. CE, Assemblée, 17 février 1950, Dame Lamotte : PDG :le recours pour excès de pouvoir CC 16 juillet 1971, Liberté d'association : préambule intégré à la constit CE Assemblée, 3 octobre 2008, Commune d'Annecy : Toutes les normes constitutionnelles ont valeur constitutionnelle. (même la Charte de l'environnement). CE 16 janvier 1982, Nationalisation : Toutes les normes constitutionnelles ont la même valeur

=>Les sources supranationales du droit administratif découle du droit international, le droit de l’UE et le droit de la CEDH, elles découlent de la mondialisation du droit. source

Constitue :

importance

jurisprudence

conséquences

Normes :

D.inter national

L’ensemble des des normes juridiques issues des relations entre deux ou plusieurs Etats

Gagne en importance depuis la 2nde moitié du 20eme.s article 55 de la Constitution : affirme l'autorité en droit français des traités internationaux.

CE 30 mai 1952, Dame Kirkwood, un justiciable peut invoquer la méconnaissance d'une norme internationale par un acte adm CE Assemblée, 8 février 2007, Gardedieu l’état engage sa responsabilité si un acte adm le viol

Développement de conventions ayant pour objet de protéger les droits et libertés fondamentaux contre l’ arbitraire administratif

Primaires : Traités : ratifié par le pres Accords : approuvés par le parlement

source incontournable du droit adm : crée un ordre juridique européen intégré aux ordres juridiques nationaux : le juge de droit commun du droit communautair e est le juge national!

CJUE 4 déc 1974, Van Duyn : on peut demander a bénéficier des droits d’ une directive non transposée ,précise et inconditionn elle CE 22 déc 1978, Cohn Bendit : la directive n'a pas d'effet direct et ne crée pas de droit à l'égard des individu CE 30 oct2009, Mme Peureux :directive précise et inconditionn

les Etats conservent leur souveraineté, mais acceptent de de transfèrer des compétances à des organismes les représentant. ( Commission à Bruxelles, Conseil à Strasbourg, CJUE à Luxembourg

droit dérivé : --règlements -directives européennes : (fixe le résultat, mais laisse la liberté des moyens à employer)

D. de l’UE

Un des volet du droit européen c’est le systéme juridique de l’europe communautaire

Dérivées : Actes juridiques Décisions Principe nonécrit Coutume (CE Assemblée, 6 juin 1997, Monsieur Aquarone.)

droit primaire :traités instituant une communauté entre les états(ex : Rome, Lisbonne)

Conditions d’application La norme doit : -exister juridiquement -être autorisée par le D fr - publiée au JO -disposer de l’effet direct pour être invocable par le justiciable (CE 11 avril 2012 GISTI) pour cela elle ne doit pas avoir pour objet unique de régir les relation entre Etat et elle doit être précise et inconditionnelle Réglements : applicable directement du fait de leur seule publication au JO de l'UE Directives :les états disposent d’un délais pour les transposer

elle peut être invoquer contre un acte adm D. de la CEDH

L’autre volet du droit européen, c’est l’un des organe du conseil de l’Europe (l’autre étant l’ass. Parl du conseil de l’E)

Elle est chargée de faire respecter la convention internationale qui a été signé à Rome le 4 novembre 1950(respect des droits de l’H et les lib. fondamentales)

Ça jurisprudence ne peut pas être ignoré du droit français

Elle peut être saisi de recours individuel (que si)mais ne peut pas emettre de sanction autre que l’octroi de dommage et intérêt

Elle emet des décisions qui s’imposent au état et les obligent à accorder leur droit interne (sinon domageintérêt)

le justiciable doit avoir épuisé tout les recoures interne avant d’y faire recours

*Les sources sont organisées par le système de la hiérarchie des normes juridiques (I) laquelle doit-être respectée(II). I-Le système théorique de la hiérarchie des normes de Kelsen est une pensée positiviste poussée à l’extréme ,le droit est posé par l’Etat :il n’est pas naturel et doit évacuer les jugements de valeur, c’est une science composée de normes qui se donnent leur qualité juridique (pyramide et au sommet la norme suprême) ->une norme juridique est valable dès lors qu’elle respecte les règles de forme et de procédure relatives aux conditions de sa création.:on raisonne en terme de forme(=validité) et non de contenu(=conformité). Une norme est supérieure lorsqu’elle a pour objet d’énoncer les conditions de validité d’une autre norme, la valeur d’une norme et définie par sa place dans la hièrarchie. Constitution et bloc de constitutionnalité (art 55) Bloc de conventionalité (au sommet en D de l’UE) Bloc de légalité PGD et coutume internationale Jurisprudence Actes adm. Unilatéraux

(schéma de la hiérarchie des normes dans le système français) Ce système est remis en cause car il ne fait que soumettre les normes les unes aux autres sans permettre leur organisation => Le système français a longtemps ignoré Kelsen mais face aux problèmes de conflits de normes élevés par la constitutionnalisation et l’intertionnalisation du droit le concept de hiérarchie des normes a rencontré un certain succès même si notre système n’est pas exclusivement fondé sur des considérations de validité formelle : la pyramide n’exclue pas le fond (la place de l’auteur joue dans la place de la norme dans la hierarchie, ex : les PGD)

Droit international inférieur à la constitution car son ordre juridique repose sur la souveraineté des Etats : les Etats se soumettent aux normes internationales car ils le décident (on modifie la constitution avant l’adoption d’un traité qui lui est contraire). CE, Ass, 30 octobre 1998, Sarran : suprématie conféré aux traités par article 55 ne s’applique pas, dans l’ordre interne: la constitution est la norme suprême II- Il faut s’assurer que la valeur donnée à la norme (supériorité ou infériorité) est bien respecté : cette surveillance est assurée par les juges par le biais : -du contrôle par voie d’action : on saisir le juge d’un recours portant à titre principal sur la régularité d’une norme ou d’un acte juridique. - Le Conseil Constitutionnel peut être saisit pour contrôler la conformité d’une loi à la constitution, par voie d’action(contrôle préventif, à priori, réservée à des autorités politiques), mais aussi pour exercer un contrôle de la conformité des normes internationales et du droit interne ( soit d’un traité à la constitution et si incompatible on la révise ou le traité n’est pas appliqué, soit d’une loi d’application d’une directive à la constitution et si incompatible on censure), mais pas d’une loi à une norme internationale) -Le contrôle du juge administratif : On saisie le juge d’un recours pour excès de pouvoir (contrôle par voie d’action à posteriori exercé contre un acte adm entré en vigueur)qui est une action non obligatoire ouverte à toute personne ayant un intérêt à agir. Le règlement administratif sera jugé irrégulier et annulé si il s’avére qu’il viol un PGD, loi, norme international ou la Constitution. Le JA n’est pas compétent pour apprécier la conformité d’une convention internationale à la constitution mais les directives sont particulières : CE 8 février 2007 société Arcelor : CE admet sa compétence pour apprécier la conformité des directives à la Constit et recherche s’il existe dans les traités européens une disposition équivalente à la norme constitutionnelle invoquée : - Si oui le CE va apprécie la validité de la directive européenne au regard des traités européens (car pas le droit d’apprécier la contrariété d’une norme internationale à la Constitution française) - Si non on interroge la CJUE -du contrôle par voie d’exception (= moyen procédural de défense qui consiste, à soulever l’irrégularité d’une norme ou d’un acte afin qu’il ne soit pas appliqué au litige. On distingue l’exception d’illégalité, d’inconstitutionnalité des lois ou d’inconventionalité. -Conseil Constitutionnel : peut être saisi par voix d’exception (contrôle à postériori, ouvert à tout justiciable à l’occasion d’un procès)en cas de conflit entre une loi et la constitution -Le juge administratif ne peut statuer sur l’exception d’inconstitutionnalité d’une loi comme le montre la théorie de la loi écran ( la loi s’interpose et l’acte administratif attaqué est sauvé de l’annulation car comme le juge admne peut pas contrôler la constitutionnalité de l’acte, il vérifie juste que l’acte est conforme à la loi et considère l’acte attaqué légale) il peut néanmoins transmettre la QPC au CC. Cependant en vertu de l’arrêt du CE, Nicolo (1989) il peut vérifier la contrariété d’une loi nationale au regard d’une norme internationale et refuser d’appliquer une loi inconventionnelle au litige. *L’étude de la puissance publ et du SP permet d’apréhender l’esprit droit public(I)et son étendu (II) I-Ils sont toujours associer : le droit administratif n’est pas un droit de commandement mais de prestation de service. Pour autant il n’est pas dispensé de puissance et est fondé sur la notion de puissance publique ( = les pouvoirs publics ont une situation d'autorité mais cette dernière est au service de l’intérêt général) qui s'incarne à travers ses manifestations les prérogatives de puissance publique : -Les prérogatives d'actions qui permettent à l'administration de décider et agir, ex : -Le pouvoir d'action unilatérale : les relations privées sont basées sur l'égalité et le consentement des sujets de droit, les relations avec l’Etat sont inégales, il impose sa volonté -L’expropriation : permet à l'adm compétente d'édicter des actes unilatéraux réglementaires (pouvoir

normatif ), elle dispose du pouvoir de se délivrer le titre exécutoire sur lequel elle fonde son action. -L'exécution d'office :l'acte administratif est exécutoire par lui-même mais en principe l'adm ne peut pas passer elle mm à l'exécution forcée de ces décision et doit saisir un juge obtenir l'autorisation d’y recourir. (il y a des exceptions : L'urgence , pas d'autre voie de droit pour agir, dispositions de la loi ) -Les prérogatives de protection : l'administration a un certain nombre de garanties dont ne bénéficient pas les personnes privées(Ex: les biens des personnes publiques sont imprescriptibles et inaliénable, une personne publique ne peut pas être en faillite CE 1999, Canal de Giniag) => Un service public est une activité d'intérêt général exercée par ou sous le contrôle d'une personne publique : l’Etat n'est pas simplement là pour maintenir la paix sociale, mais aussi pour assurer croissance économique et progrès social. L'administration est prestataire de service : notion primordiale présentant une dimension théorique est politique (Etat providence, fonctionnaire au service des adm, dévouement à la chose publique). CE 6février 1903, arrêt Terrier : Le critère du contrat adm est le but d’intérêt général poursuivie. ->.L'administré n'est plus un assujetti mais un usager qui a des droits, le service public est au cœur de la solidarité sociale( théorie défendue par Dugui, positiviste opposé à la considération de l’Etat comme une personne morale). =>L'action administrative a connue deux grandes mutations : -L'éclatement du critère organique : toutes les activités d'un organe administratif ne sont pas toutes des actions de services publics(les actes des personnes publiques sont présumés d'intérêt public mais il peut arriver qu'elles exercent une activité de droit privé).,la multiplication de personne privé dans la gestion de service public. (ex :les personnes publiques n'ont pas nécessairement les moyens financiers pour assurer ellemême toutes les missions de service public. Financement privé de service public. 1938 CE, Caisse primaire aide et protection : arrêt de principe, on reconnait qu’une personne privée puisse exercer un service publique. -La dilution du critère matériel : théorie selon laquelle a la distinction autorité / gestion il faut opérer une nouvelle distinction : gestion publique / gestion privée (il prendre en considération le comportement : se demander si l’adm a entendue se comporter en puissance publique ou en particulier. Apparition de services publics industriels et commerciaux CE 1912, Société des granits porphyroïdes des Vosges: contrat privé même si il a était pris en vue d'un service public car, la ville s'est placé dans les mêmes conditions qu'un contractant privé TC 1921, Société commerciale de l'ouest africain : développe l'idée qu'il existe des SPIC II- L'étendue du droit administratif peut être délimité à l’aide de ces notions. Aujourd’hui le critère qui explique fondamentalement la compétence du juge administratif est le service public : -Un SPIC est un service qui par son objet, l'origine de ses ressources, et son mode de fonctionnement, ressemble à une entreprise privée. -Un SPA de par ces mêmes raisons, ne ressemble pas à une entreprise privée / !!\ SPA =/= juge administratif, SPIC =/= juge judiciaire : des critères perturbateurs entrent en compte : Organe de gestion Personne publique

Acte adm. unilatéraux

SPA

SPIC

Droit public : Leur annulation est le noyau de la compétence du JA(°0) Le pouvoir unilatéral d’action est la PPP de référence

Droit privé : Sauf si des actes réglementaires sont relatifs à l'organisation du service, Ou si des PPP sont mises en

place (°6)

Contrats :

Personnel :

Personne privée

Si sont inclus des clauses exorbitantes de droit privée : droit public (°2) Idem si il est conclu en vu de réaliser un SP (°3)ou si c’ est la volonté du législateur / !\une des partie doit être une personne public (°1) Droit public:Agents publiques(°4)

Responsabilité contractuelle :

Droit public(°5)

Acte adm unilatéraux contrats

Droit public car usage de PPP (°11) Droit privé sauf si ralatif à l’execution de travaux public (°13) ou si la personne privée est mandataire d’une pers publ Droit privé Droit privé : sauf si relatif à l’exécution du service publique, à la mise en œuvre d’une PPP ou dommages de travaux public (°14)

personnel Responsabilité contractuelle

°0CC 1987 conseil de la concurrence °1TC 1983 UAP. °2CE 1912, Société des granites des Vosges °3CE 1956, Epoux Bertin °4TC 1996 Berkali °5TC 1873 Blanco °6CE 1993 Matice °7 CE 1961 Etablissement campanon-rey °8 CE 1923, Lafrégeyre °9 TC 1954 Galland. °10 CE 1958 Barbaza. °CE monpeut et Magnier (1942 et 1961) °12 CE 1968 époux Barbier °13 TC 1963 Peyrot °14 CE 1983, Société de bureau Veritas °15 TC 1966, Veuve Calasse.

Droit privé pour l’usager, mais peuvent le cas échéant avoir une nature administrative pour le tier (°7)

Droit privé sauf pour le directeur du service et le comptable public (°8) Même solution que pour les contrats (°9), excepté si la victime est un tiers au service : droit privé (sauf si le dommage trouve sa cause dans des travaux public (°10) ) Droit privé sauf pour les actes réglementaires (°12) Droit privé si ils sont réaliser avec d’autres personnes privées sinon à vérifier Droit privé Droit privé : sauf si relatif à des dommages de travaux publics (°15)