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Catalogage avant publication de la Bibliothèque nationale du Canada Martineau, Raymond, 1912Mémoires d’enfance Autobiographie Publ. en collab. avec : Société historique du Cap-Rouge. ISBN 2-89544-059-X 1. Martineau, Raymond, 1912– Enfance et jeunesse. 2. Québec (Québec) – Mœurs et coutumes – 20e siècle. 3. Québec (Québec) – Biographies. I. Société historique du Cap-Rouge. II. Titre. FC2946.26.M355A3 2004
971.4'47103'092
C2004-940516-0
Raymond Martineau Préface de Jean Provencher
© Éditions MultiMondes et La Société historique du Cap-Rouge, 2004 ISBN 2-89544-059-X Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec, 2004 Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Canada, 2004
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Les Éditions MultiMondes reconnaissent l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour leurs activités d’édition. Elles remercient la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) pour son aide à l’édition et à la promotion. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – gestion SODEC. IMPRIMÉ AU CANADA / PRINTED IN CANADA
Note de l’éditeur Le manuscrit original de cet ouvrage consistait en cinq cahiers d’artiste soigneusement écrits et dessinés à la main par l’auteur. Nous avons voulu respecter cette présentation en reproduisant intégralement dans ce livre chacune des pages de ces cahiers, y compris la couleur et la texture du papier utilisé originellement. Commencée vers 1991 et terminée en 2001, la rédaction de Mémoires d’enfance s’échelonne donc sur une dizaine d’années, au terme desquelles l’auteur avait atteint l’âge de 89 ans. On comprendra que, vers la fin de l’ouvrage, la main qui traçait les lignes semble moins sûre et que calligraphie et couleurs varient quelque peu…
À la mémoire de Louise Lévesque Marcoux (1945-2003) qui nous a fait connaître ce précieux trésor et de Jean Déry (1930-2001) qui a fait les premières démarches de publication.
Préface l y a des livres qui sont de véritables récréations. Celui-ci en est un. D’abord, bien sûr, parce qu’il chante l’enfance. Temps donné, où lentement on apprend le monde, où on se fait les dents, où il faut bien à la fin reconnaître sa place. À la maison comme dans la rue.
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Et l’auteur nous y invite avec couleur. Couleur des mots d’abord, souvent fort simples, mais toujours étonnants, dirait-on, à cause de la manière qu’il a de les échapper, de les jeter dans la page. Il arrache ainsi l’adhésion, ne cesse de proposer le sourire. Et, pour vraiment faire comprendre, il n’hésite jamais à recourir au mot vernaculaire, mot perdu maintenant ou toujours vivant, actuel. Couleur aussi de ses illustrations soignées, à la fois naïves et pourtant si précises. Il y a là un véritable talent. Quel soin à émerveiller! Allez, retrouvezvous dans la page de cette Grande Échelle tournant le coin d’une rue, de ces enfants dévalant, au grand dam du constable, une des rues pentues du quartier. Et comment ne pas s’offrir cette page de Noël, où la grande variété des mets succède sans crier gare à la chute des étrennes. L’auteur d’ailleurs sait la titrer: « Noël était une fête extraordinaire ! » Comment ne pas avoir aussi envie de prendre place dans l’aristocrate des tramways, le Char Observatoire, ou simplement le Char Ouvert, pour aller faire le Grand Tour? Tout ce livre est ainsi. Une véritable récréation. Sans compter que nous retrouvons ici un témoignage tout à fait juste sur les manières de vivre dans un quartier populaire en Occident, en ce temps d’alors, sur les façons d’habiter, de fêter, de courir au feu, et quoi encore. Et pour les gamins de tous les faubourgs du monde, n’est-ce pas encore, même aujourd’hui, le haut lieu du «chamaillage», d’une perpétuelle guerre des boutons? Mais il y a plus. À l’occasion, cet ouvrage informe vraiment. L’historien du quotidien que je suis s’en étonne. Nous savons, par exemple, comment les enfants étaient nombreux à mourir en bas âge dans cette société d’il y a 100 ans. En 1916, quand on compare le taux de mortalité infantile au Québec à celui de 241 villes et banlieues des États-Unis, nous nous classons
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au 238e rang. Une misère. Nous perdons nos enfants. Nos médecins s’en alarment: les conceptions traditionnelles de la vie et de la mort tiennent bon, du genre C'est le Bon Dieu qui arrange ça. Maintenant qu'il est baptisé, que le Bon Dieu le prenne. Et les enfants partent, les uns après les autres, surtout de «maux d’été», de gastro-entérite, de diarrhée verte, beaucoup à cause du lait non pasteurisé, de la ville contaminée par les ordures et le fumier de cheval. Édouard Montpetit, notre premier économiste, parle de la «procession des petits cercueils blancs» quand vient l’été, cette saison qui devrait être pourtant si généreuse. C’est tout dire comment la mort des enfants est alors courante, banale, d’autant moins grave que familière. On ne sonne même jamais le glas pour souligner le départ d’un plus jeune. Et l’auteur nous montre ici en trois pages, avec force dessins, comment le champ de patates du grand-père, après la récolte, devenait le lieu où, étant enfant, on imaginait envoyer une poupée dormir «au ciel», à l’image de ces parents allant mener leur enfant au cimetière. À ma connaissance, jamais n’avions-nous eu de pareil témoignage de la mort infantile vécue par des enfants de ce temps. Et j’aime ces maisons où l’auteur habita dans le faubourg Saint-Jean, tout autant rue Richelieu que rue Saint-Jean, en plein cœur de Québec. Ses dessins nous montrent, par exemple, que le bain ne voisine pas les toilettes. Et tout est dit alors. Il y aurait une longue histoire de l’eau à écrire. Au milieu du 19e siècle, quand on met en place l’aqueduc dans les villes de Québec et de Montréal, on imagine d’abord seulement un évier dans les maisons pour l’eau qui vient, avec renvoi menant aux égouts, mais pas de toilettes. Pour se soulager, le meilleur lieu d’aisance demeure la «catherine» ou la «bécosse», petite cabane étroite au fond de la cour, pas loin de l’écurie, couverte en planches, au toit en appentis. En hiver, l’usage du seau, du pot de chambre ou de la chaise percée est généralisé. Dans un quartier comme celui-ci, à Québec, les toilettes n’apparaissent que dans le dernier quart du 19e siècle. Et on ne connaît pas encore le bain. On continue de se laver à la « débarbouillette », soit à l’évier de la cuisine, soit dans la chambre avec le bassin et le pot à eau. Le bain arrive cependant bientôt. Où donc le placer, cet importun? Et c’est ainsi qu’il se retrouve distant des toilettes, simplement à l’endroit où l’on dispose de l’espace requis. Nous mettrons du temps d’ailleurs à l’apprivoiser, ce bain maintenant dans nos demeures. Il n’y a pas
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très longtemps encore la coutume était de seulement s’y plonger le samedi soir, une fois la semaine. Ah oui, j’aime ces maisons où l’auteur habita. Il décrit, par exemple, celle de sa grand-mère, au 526 rue Saint-Jean, à la façade, trouve-t-il, trop ornementée, dont il nous propose pourtant un magnifique dessin. Mais cette maison témoigne à sa manière. Elle est l’œuvre d’un architecte de la fin du 19e siècle. Ces derniers font tous preuve d’audace alors. Nous sommes quand même rue Saint-Jean, une rue commerciale, autrement plus passante que les autres rues du quartier. Et pourquoi ne pas suggérer dans cette rue «éclatante» des façades plus animées, plus spectaculaires? Quant au demi-sous-sol avec oriels, que l’auteur occupe alors avec sa famille, il s’agirait-là d’une façon de rentabiliser l’espace au moment où tout le monde a envie de se retrouver en ville. Les spécialistes le disent: «Dégagée de terre, la cave, jusque-là utilisée pour le rangement, peut être aménagée à des fins résidentielles. Cet aspect n’est pas à dédaigner en cette époque de spéculation immobilière.» Et les oriels apportent plus de lumière à un pareil logis. Que dire davantage ? Sinon que j’ai tant aimé aussi que l’auteur gagne Cap-Rouge, dans son adolescence, qu’il nous apprenne qu’ils étaient alors des rois sur le fleuve, depuis leur lieu jusqu’à l’île d’Orléans, en esquif à voile, à faire la nique aux grands bateaux de passage. Et à la fin, j’ai tant apprécié qu’il chante la Fête-Dieu, haut moment traditionnel dans l’année, alors la plus grande des manifestations en plein air, la célébration de l’été qui vient. Car, après la Fête-Dieu, venait l’été. La convention le voulait et ils en étaient tous certains. Ce livre amusant et sans prétention n’en est pas moins riche et instructif. Grâce à son patient travail, à son indéfectible mémoire et à son indéniable talent de conteur et de dessinateur, Raymond Martineau a su, à un âge où la plupart des gens ont cessé toute activité créatrice, construire un véritable pont entre les générations. Une inspiration toute carougeoise, sans doute! Jean Provencher Historien et auteur
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Avant-propos ite merveilleux de l’arrondissement Laurentien de la grande Ville de Québec, le Vieux Cap-Rouge est encore aujourd’hui l’illustration vivante du village québécois des 18e et 19e siècles. C’est un milieu de vie que la Société historique du Cap-Rouge s’acharne, malgré ses faibles moyens, à préserver et à promouvoir, car il recèle plein de trésors cachés.
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La Société historique a déjà révélé par ses publications les moments historiques survenus dans son environnement. En effet, Cap-Rouge a été le témoin privilégié d’événements qui ont marqué l’histoire du Québec, du Canada et même de l’Amérique du Nord. C’est là que s’est réalisée, de 1541 à 1543, la première tentative de colonisation de la Nouvelle-France. Cap-Rouge a été aussi un endroit stratégique au moment de la conquête de 1759. Le commerce du bois, la poterie et l’agriculture ont dominé les 18e et 19e siècles. Le développement du chemin de fer provoque la construction d’un viaduc monumental entre 1906 et 1912 qui donne au Vieux Cap-Rouge son visage typique d’aujourd’hui. Jusqu’en 1970, Cap-Rouge vivait une vie tranquille à l’image des villages du Québec avec ses maisons traditionnelles rassemblées près de l’église et de l’école. C’est ce qui existe encore aujourd’hui et ce qui fait la fierté des Carougeois, même si le développement résidentiel encercle le territoire. Depuis peu, la Société historique a entrepris de révéler les trésors qu’elle a commencé à recueillir de la part des vieilles familles de Cap-Rouge : manuscrits, photos, objets, histoires de familles, etc. Plusieurs fonds ont été créés pour préserver ces souvenirs qui autrement risqueraient de disparaître à jamais. Elle veut les mettre à la disposition du public et ainsi enrichir notre mémoire collective. La présente publication fait partie de cette dynamique.
Mémoires d’enfance
On peut noter que ces récits sont un exemple typique du style de vie de l’époque où les familles devaient parfois faire le saut en ville pour les besoins du travail et de l’éducation. Raymond Martineau décrit, dans deux des cinq chapitres, ses souvenirs d’une enfance passée dans des quartiers de Québec. Grand voyageur de par le monde à l’automne de sa vie, il était déjà, dans son enfance, un grand explorateur de sa région. À l’occasion du 30e anniversaire de fondation de notre société, nous n’aurions pu rêver d’un plus beau projet. Un gros MERCI donc à Raymond Martineau de léguer au monde francophone ses mémoires d’enfance si finement illustrés et si brillamment racontés. Lorsque je voyais M. Martineau en train d’écrire et dessiner ses histoires dans sa maison voisine de celle de mes beaux-parents, je n’aurais jamais cru, comme lui-même d’ailleurs, que ses œuvres puissent être offertes au public. Je suis très heureux d’y contribuer en tant qu’un des membres fondateurs de la Société historique du Cap-Rouge, ancien président et trésorier actuel. Nos remerciements s’adressent également à nos partenaires qui nous ont accordé leur confiance dans ce projet et sans qui le livre tout en couleurs que vous tenez entre les mains n’aurait pu voir le jour. Bonne lecture! Yvon Lirette La Société historique du Cap-Rouge
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Table des matières Préface de Jean Provencher ......................................................................xi Avant-propos d’Yvon Lirette, Société historique du Cap-Rouge..............xv
I – Tendre enfance...............................................................................1 II – Rue Richelieu...............................................................................29 III – 526 rue St-Jean ............................................................................59 IV – Cap Rouge ...................................................................................89 V – 5e et dernier cahier ....................................................................119
Notes sur l’auteur.................................................................................147
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Raymond Martineau dans son atelier de la Côte de Cap-Rouge en 2004. Photo François Simard
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Notes sur l’auteur
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aymond Martineau est né le 17 juillet 1912 dans la paroisse Notre-Damedu-Chemin à Québec. Son père, Oscar-Elzéar-Joseph Martineau, s’était marié à Cap-Rouge en 1910 avec Adélaide Feeney. Michael Feeney, père de cette dernière, avait acheté, en 1907, la belle maison blanche et verte que nous connaissons aujourd’hui, située au 4164, de la Côte de Cap-Rouge.
Après des études primaires à l’Académie Saint-Joseph du faubourg Saint-JeanBaptiste dirigée par les frères des Écoles chrétiennes, Raymond, à la suite d’un concours, sera nommé boursier du Gouvernement provincial et fera son cours secondaire moderne à l’Académie Commerciale de Québec. Après plusieurs déménagements, la famille s’installera rue Saint-Joachim, face à l’école des Beaux-Arts. C’est à cet endroit que Raymond suivra son cours en architecture et y sera diplômé architecte. Sa sœur Paule y suivra également son cours en peinture. Après avoir fait sa cléricature au bureau de Berchmans Gagnon à Sainte-Marie et à Thetford, il travaillera chez les architectes Rousseau et Bégin et, enfin, au bureau de Raoul Chênevert avec qui il s’associera et collaborera à plusieurs projets. En 1940, âgé de 28 ans, il s’enrôlera dans l’armée et suivra un cours d’officier à Brockville, en Ontario; il sera nommé lieutenant et capitaine dans différentes batteries d’artillerie côtière. Ces fonctions l’amèneront à travailler à Saint-John au Nouveau-Brunswick, à Halifax et à Sydney, en Nouvelle-Écosse, et à Saint-Jean de Terre-Neuve. Il travaillera également aux usines de Sorel pour la mise au point d’un canon de 25 (poids de l’obus). Le gouvernement canadien l’enverra par la suite dans le Grand Nord pour surveiller l’installation de trois postes de sismographe et de surveillance de la Russie. Par la suite, à l’ancien fort Penouille en Gaspésie, il surveillera l’installation de canons de 4,7 pouces de diamètre qui, à cause de leur longue portée, seront utilisés plus tard sur des navires de guerre. Il sera démobilisé à la fin de la guerre, en 1945, et entrera au Service civil fédéral en 1949. Il sera nommé architecte de district à Québec et par la suite à celui de Montréal-Québec. Il sera chargé de projets pour la construction de plusieurs bâtiments fédéraux dans le domaine des prisons et des postes. Il surveillera les travaux
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d’érection de la prison de Sainte-Anne-des-Plaines, de l’Institut Leclerc, de Cowansville, de Saint-Vincent-de-Paul (dôme), de Sainte-Anne-de-Bellevue et de l’Hôpital des vétérans de Sainte-Foy (anciennement le CHUL). Parmi les édifices des postes, il surveillera l’agrandissement à la gare du palais et l’édifice des Postes de la rue Saint-Paul à Québec. Les travaux de plusieurs autres bureaux secondaires, dont celui de la rue Maguire à Sillery, seront également surveillés par son département de construction. De 1940 à 1972, année de sa retraite, Raymond aura voyagé à travers le Canada et gardera le goût des voyages. Avec sa sœur Paule, il fera plusieurs séjours en Espagne qu’il parcourra en tous sens. Il voyagera aussi en France et en Italie. Pendant 65 ans, il occupera ses loisirs comme dessinateur, peintre et aquarelliste. Ces dernières années, il a complété les cinq cahiers illustrés rappelant plusieurs anecdotes et descriptions précises de son enfance. Depuis quelques années, il demeure dans la maison de la Côte de Cap-Rouge et réalise encore dans son atelier plusieurs peintures et aquarelles de son village ou d’ailleurs. Durant les Fêtes de Noël, sa sœur Paule et lui envoyaient à leurs amis de jolies cartes illustrant le village sous différents aspects. Raymond a un franc-parler, une vivacité d’esprit et un goût de la vie qu’il manifeste en riant. Son expérience de vie dans plusieurs domaines en font un être attachant et une source d’information unique. L’échange de plusieurs documents et photos anciennes de Cap-Rouge pour la Société historique a été l’étincelle d’où jaillirent une aventure et une amitié sincère. La Société historique du Cap-Rouge, qui transmettra un jour les documents aux Carougeois, remercie bien sincèrement Paule et Raymond qui ont ouvert leur cœur pour transmettre un témoignage si précieux et des documents très rares. Les familles Martineau, Feeney et Delisle auront marqué, par leur implication dans plusieurs domaines, l’histoire de ce beau village devenu la magnifique ville que nous connaissons aujourd’hui. Jean Déry (1930-2001) Société historique du Cap-Rouge (Ce texte du 26 juillet 2000 provient de la SHCR, du fonds privé de Jean Déry.)
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Merci à nos partenaires
Monsieur Sam Hamad Député de Louis-Hébert Ministre des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs Ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale
Arrondissement de La Cité Arrondissement Laurentien Service de la Culture
Monsieur Pierre Reid Ministre de l'Éducation
Conseil d'administration 2003-2004 le président, Philippe Gaboury le vice-président, Guy Petitclerc la secrétaire, Louise Slater le trésorier, Yvon Lirette le directeur, Léon Prince
La Société historique du Cap-Rouge 4165, chemin de la Plage Jacques-Cartier Cap-Rouge (Québec) G1Y 1W3 Téléphone: (418) 641-6380 Site Web: http://pages.globetrotter.net/shcr/ Courriel: [email protected]
MM-MémoiresEnfance Intérieur
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