MECANIQUE AUTOMOBILE - Débutant PDF [PDF]

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Zitiervorschau

LE VEHICULE AUTOMOBILE GENERALITE

EDITE PAR : KOUASSI JEAN-LOUIS PROFESSEUR DE LYCEE DE MECANIQUE AUTOMOBILE ET ENGIN TP

LES METIERS DE L’AUTOMOBILE

1- PRESENTATION DES METIERS La mécanique automobile est le secteur qui regroupe plusieurs métiers dont le métier de technicien en maintenance automobile. Il s’agit de l’entretien courant ou complexe de tout type de véhicule. Un mécanicien automobile ou technicien en mécanique automobile répare et entretient des véhicules automobiles. Son travail consiste à : - accueillir et conseiller le client ; - identifier les problèmes mécaniques, électriques ou électroniques ; - assurer les interventions courantes : démonter/remplacer les organes défectueux effectuer les révisions régulières. KOUASSI Jean-Louis

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Il a la compétence de travailler autant sur les composantes mécaniques d’un véhicule (le moteur, les organes de transmission et d’utilisation, etc.) que sur les composantes électriques (les systèmes d’allumage, de démarrage, etc.) et électroniques, les véhicules récents étant pour la plupart équipés d’ordinateurs de bord. Un mécanicien automobile peut se spécialiser également dans un type de véhicules, par exemple, les motos ou encore les camions lourds et les semi-remorques. Certains mécaniciens développent une spécialité dans une composante particulière, notamment le moteur ou le système d’injection, le système de climatisation, ou encore les différents systèmes électriques et électroniques… KOUASSI Jean-Louis

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2- QUALITES REQUISES

Un mécanicien automobile doit avoir les qualités suivantes :  le goût de la mécanique ;  une capacité d’adaptation aux nouveaux véhicules ;

 le sens de la responsabilité ;  la rigueur, la méthode et la précision ;  un esprit d'analyse, de réflexion et d'observation ;  une habileté manuelle et une rapidité dans le travail ;  une bonne résistance physique ;  un bon contact avec la clientèle ;  ne pas avoir peur de se salir.

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3- ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL

Le mécanicien en maintenance automobile peut travailler dans un garage, chez un concessionnaire automobile, dans des entreprises possédant une flotte automobile. Il peut travailler aussi dans des stations-service, des compagnies de transport ainsi que dans des usines de montage automobile. Ses qualités professionnelles le guideront vers des postes de responsabilités. Il peut aussi s’installer à son propre compte après quelques années de pratiques en créant : - un atelier de réparation de véhicules automobiles ; - atelier de vente de pièces détachées de véhicules automobiles.

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4- ENVIRONNEMENT JURIDIQUE

Pour la création d’un garage moderne la procédure administrative est la suivante : - immatriculation au registre du commerce ; - déclaration fiscale d’existence.

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LES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS D’UN VEHICULE AUTOMOBILE

1- NECESSITE - Besoin d’identité - Etre en règle vis-à-vis de l’état - Sécurité des passagers et des piétons 2- TYPES 2-1- Documents généraux 2-1-1- La carte grise La carte grise est la carte d’identité du véhicule automobile. Elle indique les caractéristiques d’un véhicule automobile, la date de première mise en circulation, le nom du propriétaire du véhicule…

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2-1-2- La vignette C’est une étiquette constatant le paiement de l’impôt sur l’automobile (valable pour 1an). 2-1-3- L’assurance C’est un contrat passé entre un propriétaire et une compagnie d’assurance qui le garantit contre les risques éventuels.

2-1-4- Le certificat de visite technique Il atteste le bon état mécanique d’un véhicule automobile (valable pour 1an pour les véhicules personnels et 6 mois pour les véhicules de transport).

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2-2- Documents de transport

2-2-1-La patente C’est l’impôt payé lorsque le véhicule exerce une activité industrielle ou commerciale (payable au trésor). 2-2-2- La carte de stationnement C’est la taxe payée lorsque le véhicule exerce une activité industrielle ou commerciale (payable au District ou à la Mairie).

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LE VEHICULE AUTOMOBILE 1- DEFINITION Le terme automobile qualifie tout engin capable de se déplacer par ses propres moyens. Pour cela, il doit être muni d’une réserve d’énergie nécessaire à son fonctionnement. 2- FONCTION Un véhicule automobile a pour fonction de : - transporter des personnes et/ou des marchandises ; - tracter des véhicules utilisés pour le transport de personnes et/ou de marchandises (remorquage, dépannage) ; - assurer un service particulier (camion pompier, ambulance, camping car, etc.).

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3- HISTORIQUE 1769 : le français CUGNOT réalise le premier véhicule automobile. Il est à vapeur et se déplaçait à une vitesse de 4 ou 5 km/h. 1860 : Le Français LENOIR fabrique le premier moteur à combustion fonctionnant à l’essence. Rendement: environ 3 %.

1862 : le physicien BEAU de ROCHAS invente le cycle à 4 temps. 1864 : OTTO fabrique le premier moteur à gaz avec compression et cycle à quatre temps défini par BEAU de ROCHAS. 1880 : L’Anglais CLERK fabrique le premier moteur à deux temps. KOUASSI Jean-Louis

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1885 : - Premier véhicule à deux roues à moteur fabriqué par DAIMLER. - Premier véhicule à trois roues fabriqué par Benz (breveté en 1886).

1893 : DIESEL fait breveter le principe de fonctionnement d’un moteur à huile lourde à auto-allumage. 1897 : MAN construit le premier moteur Diesel commercialisé. KOUASSI Jean-Louis

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1905 : L’industrie automobile prend son essor pour devenir, peu à peu, ce qu’elle est aujourd’hui. 4- CLASSIFICATION DES VÉHICULES AUTOMOBILES Selon leur utilisation les véhicules automobiles peuvent être classés en trois catégories : 4-1- Véhicules de tourisme (ou particuliers) Ils sont destinés aux promenades et affaires, et ne peuvent transporter qu’un nombre réduit de passagers (2 à 9 personnes maximum). Ils se caractérisent par le type de carrosserie, le luxe, le confort et la vitesse.

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4-2- Véhicules utilitaires Ils servent soit : - au transport de marchandises (camion remorque, camion semi-remorque fig3, camion benne fig2, fourgonnette fig1) ; - au transport en commun (car fig4 ou autobus fig5). Ils sont caractérisés par le volume (la capacité) et le nombre important de passagers.

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Il y a aussi : - les véhicules spéciaux (camions-citernes, véhicules de pompiers…). - Engins de travaux publics (bulldozers, niveleuses fig. 6…).

4-3- Véhicules légers Ce sont les motocyclettes, les vélomoteurs, les mobylettes, les tricycles …

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5- CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES D’UN VEHICULE AUTOMOBILE

A B C D E G

Empattement Longueur hors tout Porte-à-faux avant Porte-à-faux arrière Voie avant Largeur hors tout

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F H I

Voie arrière Hauteur hors tout Garde au sol

● Empattement (A) : distance entre l’axe de la roue avant et l’axe de la roue arrière. ● Longueur hors tout (B) : distance entre le pare-choc avant et le pare-choc arrière. ● Porte-à-faux avant (C) : distance entre l’axe de la roue avant et le pare-choc avant. ● Porte-à-faux arrière (D) : distance entre l’axe de la roue arrière et le pare-choc arrière. KOUASSI Jean-Louis

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● Voie avant (E) : entraxe des roues de l’essieu avant. ● Voie arrière (F) : entraxe des roues de l’essieu arrière. ● Largeur hors tout (G) : distance entre le côté droit et le côté gauche du véhicule.

● Hauteur hors tout (H) : distance entre le contact des pneus

au sol et le haut du véhicule. ● Garde au sol (I) : distance entre le dessous de la carrosserie et le sol.

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6- CAPACITES DE CHARGES DU VEHICULE

PV (poids à vide) : c’est le poids du véhicule sans passager et sans bagage mais dont le réservoir à essence est plein. PTAC (poids total autorisé en charge) : c’est le poids maximum autorisé sur le véhicule : poids du véhicule + passagers + bagages. PTRA (poids total roulant autorisé) désigne le poids maximum autorisé pour un ensemble de véhicules (tracteur + remorques) : Poids maximum véhicule+ remorque (PTAC + poids de la remorque). CU (charge utile) : c’est le poids autorisé de charge. Il se calcule ainsi : PTAC – poids à vide.

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7- COMPOSITION D’UN VEHICULE AUTOMOBILE 7-1- Carrosserie Il est l’ossature du véhicule. Il : - supporte et protège les organes mécaniques, les passagers et les marchandises. - permet une bonne pénétration dans l’air. - confère à l’ensemble une ligne agréable.

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Sous-ensembles mécaniques 1- Radiateur 2- courroie d’alternateur 3- Alternateur 4- Filtre à huile 5-Bloc moteur 6- Démarreur 7- Pompe à essence 8- Disque d’embrayage 9- Arbre de roue 10- Amortisseur 11- Disque de frein 12- Roue 13- Pneumatique 14- Etrier KOUASSI Jean-Louis

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15- tuyauterie de frein 16- Ressort de suspension 17- Master-vac 18- Ventilateur 19- Vase d’expansion 20- Collecteur d’admission 21- Carburateur 22- Filtre à air 23- Culasse 24- Allumeur 25- Bobine d’allumage 26- Boîte de vitesses 27- Crémaillère 28- Joint flector 29- Colonne de direction 30- Volant KOUASSI Jean-Louis

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7-2- Le moteur Il transforme l’énergie chimique du carburant en énergie mécanique pour le déplacement du véhicule automobile.

7-2-1- Organes fixes du moteur  Le bloc-moteur Il sert de support à tous les organes principaux (piston, vilebrequin,...) et aux organes annexes (démarreur, conduits,...). C'est la pièce-maîtresse du moteur, le " châssis " de celui-ci. Il comporte les cylindres.

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Disposition des cylindres Moteur en ligne Les cylindres sont disposés verticalement dans un même plan. Inclinaison possible. Exemple : toutes marques

Critique : forme simple, moulage et usinage faciles, bonne accessibilité. Mais encombrement important à partir de 6 cylindres. KOUASSI Jean-Louis

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Moteur en V Les cylindres sont répartis en 2 groupes égaux suivant 2 plans convergents vers le vilebrequin. L’angle des deux plans est généralement de 60 ou 90. Généralement utilisé à partir de 6 cylindres et plus. Exemple : Mercedes, Peugeot, Renault…

Critique : Moteur compact, mais la forme complexe entraîne un coût élevé de fabrication. KOUASSI Jean-Louis

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Moteur à plat (en ligne) Les cylindres en ligne sont disposés horizontalement dans le même plan. Exemple : véhicules de transport en commun (Saviem, Berliet)

Critiques : son encombrement en hauteur est très réduit. Ceci permet d’abaisser le centre de gravité du véhicule. Mais mauvaise accessibilité de certains organes. KOUASSI Jean-Louis

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Moteur à plat opposé Comme pour le moteur en V les cylindres commandent le même vilebrequin mais opposés à 180°. Exemple : Citroën, Alfa Roméo, Volkswagen, Porsche.

Critiques : encombrement en longueur et en hauteur est très réduit. Ceci permet d’abaisser le centre de gravité du véhicule.

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DIFFERENTS TYPES DE BLOC Bloc non chemisé Les chemises (cylindres) sont directement alésées dans le bloc. L’inconvénient est que le réalésage est onéreux et limité (2 ou 3 fois). Bloc à chemises sèches Les cylindres sont constitués de fourreaux de faible épaisseur (1 à 3 mm) emmanchés dans un bloc en fonte ou en alliage léger.

Le remplacement est possible mais l’ajustement est serré. Il n’y a aucune communication avec le liquide de refroidissement. KOUASSI Jean-Louis

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Bloc à chemises humides Les cylindres sont amovibles et sont en contact direct avec le liquide de refroidissement. C’est un simple carter creux donc plus facile à usiner.

L’étanchéité de la partie inférieure se fait par joint. Les chemises sont en fontes centrifugée. L’avantage de ce bloc est la facilité de remplacement des chemises, donc faible coût de réparation.

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 La culasse Elle assure la fermeture des cylindres dans leur partie supérieure, et contient les chambres de combustion. Elle comporte les conduits des gaz (admission et échappement), les bougies d'allumage et/ou les injecteurs.  Le carter inférieur Il sert de réserve pour l'huile de graissage et participe également à son refroidissement

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7-2-2- Organes mobiles du moteur 1- Vilebrequin 2- Volant moteur 3- Coussinet de palier 4- Cales latérales 5- Coussinet de bielle 6- Bielle 7- Piston 8- Axe de piston 9- Segments 10- Vis de chapeau 11- Chapeau de bielle Le piston : Il subit la pression de l'explosion. La bielle : Liaison entre le piston et le vilebrequin, elle transforme la pression du piston en force sur le vilebrequin. KOUASSI Jean-Louis

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• Le vilebrequin : Il reçoit l'effort transmis par la bielle et fournit un mouvement circulaire à la sortie du moteur. • Le volant moteur : Il régularise le mouvement de rotation du vilebrequin. Il emmagasine une partie de l’énergie mécanique au temps moteur et la restitue aux temps résistants. LES ORGANES DE LA DISTRIBUTION

L’arbre à cames, les soupapes, les culbuteurs, les poussoirs, les pignons…

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Constitution d’un moteur thermique 1- Cache culbuteurs 2- Joint de cache culbuteurs 3- Rampe de culbuteurs 4- Arbre à cames 5- Culasse 6- Pignon arbre à cames 7- Carter de distribution 8- Courroie de distribution 9- Piston 10- Axe de piston 11- Bielle 12- Bloc cylindres 13- Vilebrequin 14- Pignon de vilebrequin 15- Courroie 16- Poulie 17- Carter d’huile 18- Joint de carter d’huile 19- Volant moteur KOUASSI Jean-Louis

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7-2-3- Organes annexes - Système de graissage : il lubrifie toutes les pièces en mouvement du moteur - Système de refroidissement : il refroidit le moteur afin de maintenir une bonne température de fonctionnement. - Système d’alimentation en air et en carburant : il est chargé de fournir au moteur un mélange (air-carburant) homogène. - Système d’allumage (moteur à essence) : il est chargé de provoquer la combustion du mélange au moment opportun.

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7-2-4- Fonctionnement Moteur à essence Le moteur à essence fonctionne suivant le cycle à quatre temps. Premier temps : ADMISSION Le piston est au point mort haut (PMH), la soupape d’admission s’ouvre et la soupape d’échappement se ferme. Le piston descend en aspirant le mélange air-essence. La soupape d’admission se ferme quand le piston est au point mort bas (PMB). KOUASSI Jean-Louis

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Deuxième temps : COMPRESSION Le piston est PMB, les deux soupapes sont fermées. Le piston remonte en comprimant les gaz frais (mélange air-essence).

Troisième temps : COMBUSTION-DETENTE Le piston est PMH, les deux soupapes sont toujours fermées. La bougie produit une étincelle qui enflamme le mélange gazeux. L’explosion repousse violemment le piston vers le bas.

C’est le temps moteur. KOUASSI Jean-Louis

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Quatrième temps : ECHAPPEMENT Le piston est PMB, la soupape d’échappement s’ouvre et la soupape d’amission reste fermée. Le piston remonte en chassant les gaz brûlés.

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Moteur diesel 1er temps : ADMISSION

2ème temps : COMPRESSION

Les deux soupapes sont fermées. Le piston monte pour comprimé l’air.

La soupape d’admission est ouverte et celle de l’échappement est fermée. Le piston descend en aspirant l’air uniquement. KOUASSI Jean-Louis

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3ème temps : COMBUSTION-DETENTE L’injecteur injecte le gazole à haute pression (100 à 200 bars) dans l’air chaud. Le carburant s’enflamme, la pression qui en résulte repousse le piston vers le bas, c’est le temps moteur. Pendant cette phase, les deux soupapes restent fermées. 4ème temps : ECHAPPEMENT La soupape d’échappement s’ouvre, celle de l’admission reste fermée. Le piston remonte en chassant les gaz brûlés.

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7-3- Les organes de transmission Situés entre le moteur et les roues motrices, Ils transmettent l’énergie mécanique produite par le moteur aux roues motrices.

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7-3-1- L’embrayage Il permet de : - établir progressivement la liaison mécanique entre le moteur et le reste de la transmission au démarrage. - maintenir cette liaison en permanence pendant la marche normale. - supprimer temporairement cette liaison lors des changements de rapports de vitesses.

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7-3-2- La boîte de vitesses Elle permet de : - modifier le rapport entre la vitesse de rotation du moteur et celle des roues. - rendre possible la marche arrière du véhicule par inversion du sens de rotation des roues motrices. - réaliser de façon permanente la séparation des roues motrices du moteur.

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7-3-2-1- Boîte de vitesses automatique Boîte de vitesses disposant d’un système capable de déterminer de façon autonome le meilleur rapport de transmission. Un système électro-hydraulique piloté par un calculateur électronique gère le passage des vitesses. Le levier de sélection P : parc (stationnement). Cette position doit être sélectionnée véhicule à l’arrêt. Le véhicule est immobilisé mécaniquement. Le moteur peut être démarré. NB : - Si le conducteur n’appuie pas sur la pédale de frein, en même temps qu’il actionne la clef de contact en position démarrage, le moteur refuse de se mettre en marche. KOUASSI Jean-Louis

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- Si la position « P » n’est pas correctement sélectionnée, la clef de contact ne peut être extraite. R : recul (marche arrière). Cette position doit être sélectionnée véhicule à l’arrêt. Une fois cette position enclenchée, les feux de recul sont alimentés et le véhicule « rampe » (soit sans intervention du conducteur, le véhicule recule ou avance à très faible allure; afin d’augmenter l’allure il suffit d’accélérer). Pour immobiliser le véhicule, il faut exercer une légère pression sur la pédale de frein. NB : - Par sécurité, si le véhicule est encore en mouvement ou si le régime du moteur est trop élevé, le boîtier électronique interdira la réalisation. N : neutre (point mort). Il n’y a pas de blocage de la transmission. Le véhicule n’est pas immobilisé. Le moteur peut être démarré. KOUASSI Jean-Louis

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D : drive (marche avant). Passage automatique des vitesses. Cette position peut être sélectionnée aussi bien en marche qu’à l’arrêt. 3 : Cette position peut être prise à tout moment. Le quatrième rapport est mis hors circuit, seule la première, la deuxième et la troisième vitesse peuvent être utilisées. 2 : Cette position peut être prise à tout moment. Les troisième et quatrième rapports sont mis hors circuit, seule la première et la deuxième vitesse peuvent être utilisées. 1 : Cette position peut être prise à tout moment. Les deuxième, troisième et quatrième rapports sont mis hors circuit, seule la première vitesse peut être utilisée.

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7-3-2-2- Boîte de vitesses automatisée ou robotisée Boîte de vitesses mécanique classique à engrenages, greffée d’un système automatisé électrotechnique qui pilote l’embrayage et la sélection des vitesses. A tout moment, selon les constructeurs, le conducteur a le choix de passer du mode automatique au mode manuel et inversement. Commandes de boîte robotisée N : neutre = point mort D : drive = marche avant normale R : reverse = recul

C : manœuvre A/M : basculement en mode automatique/manuel et inversement KOUASSI Jean-Louis

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7-4- Le pont Il permet : - de transmettre le mouvement de l’arbre de transmission aux roues motrices qui lui son perpendiculaires (renvoi d’angle). - aux roues motrices de tourner à des vitesses différentes, dans les virages, sur une route bosselée, lorsque les pneumatiques sont inégalement usés ou différemment gonflés (différentiel).

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7-5- Modes de transmission 7-5-1- Les tractions Ce sont les véhicules dont les roues motrices sont à l’avant.

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7-5-2- Les propulsions Ce sont les véhicules dont les roues motrices sont à l’arrière.

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7-5-3- Véhicules 4X4 (ou 4WD ou AWD) On appelle 4X4 un véhicule dont les quatre roues peuvent être motrices, ce qui permet une meilleure motricité et adhérence sur les sols instables : boue, graviers, sable... On peut distinguer principalement deux types de 4X4 : -les 4X4 permanents : par exemple Lada, nouvelles LandRover, 504 Dangel… - les 4X4 débrayables : dont les roues avant peuvent être débrayées. Par exemple Toyota, Pajero, Daihatsu... NB : - 4WD : en Anglais, Four Weel Drive - AWD : en Anglais, All Weel Drive

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Comme dans tout véhicule, nous trouvons un moteur, un embrayage, une boîte de vitesses, un arbre de transmission, des arbres de roues. Pour les 4X4, s'ajoute une boîte de transfert qui se situe juste derrière la boîte de vitesses.

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Son rôle est de transmettre aux roues le mouvement de la boîte de vitesses, soit au pont arrière uniquement (position 4X2, encore appelée H2) soit aux ponts avant et arrière (position 4X4, appelée H4 ou L4). Sa deuxième utilité est qu'elle possède deux rapports : - un rapport de 1, où la vitesse de sortie de la boîte de transfert est égale à la vitesse d’entrée. C’est la "grande vitesse" ou H4 (comme High 4). - un rapport où la vitesse de sortie est égale à la vitesse d’entrée divisée par deux environ, mais avec deux fois plus de puissance, permettant de grimper de fortes pentes, de sortir du sable mou ou de la boue collante. C'est la "petite vitesse" ou L4 (comme Low 4).

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 Véhicules 6X4 C’est un véhicule qui se déplace sur six roues mais seulement quatre sont motrices. Se sont les ponts arrière. Il ne possède pas de boîte de transfert principale. Il n’a pas de réduction. Le mouvement est directement transmis de la boîte de vitesses aux ponts arrière. Il possède un différentiel inter pont entre les deux ponts arrière. Différentiel inter pont bloqué il a 50 % sur chaque pont arrière.

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 Véhicules 6x6 permanents Il se déplace avec trois ponts moteurs ou six roues motrices. Il possède une boîte de transfert principale entre le pont avant et les deux ponts arrière, et une boîte de transfert secondaire entre les deux ponts arrière. Les deux boîtes de transfert sont à différentiels. Lorsqu’ils sont bloqués chaque pont reçoit 33 % de la puissance.

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 Véhicule 8X4 Il se déplace sur huit roues ou quatre essieux, mais seulement les deux essieux arrière sont moteurs. Les deux essieux avant sont directeurs. Il n’a pas de boîte de transfert principale, donc pas de réduction. La puissance est transmise directement de la boîte de vitesses aux ponts arrière. Les deux ponts arrière possèdent un différentiel inter pont. Différentiel inter pont bloqué il a 50 % sur chaque pont arrière.

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7-6- Les organes d’utilisation 7-6-1- La direction Elle permet d’orienter et de diriger le véhicule automobile.

1- Volant 2- Colonne 3- Levier de connexion 4- Rotule 5- barre de commande KOUASSI Jean-Louis

6- Boîtier 7-Bielle pendante 8- renvoi 9- biellette de connexion 10- Barre d’accouplement 60

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7-6-2- La suspension Elle permet de : - assurer le confort des passagers et du matériel transporté. - protéger les organes du véhicule. - améliorer la tenue de route.

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7-7- Le système de freinage Il permet de : - ralentir ou d’arrêter le véhicule automobile (frein principal) ; - maintenir le véhicule à l’arrêt (frein à main ou de stationnement). 1- Flexible 2- Maître cylindre 3- Pédale 4- Cylindre de roue

5- cylindre récepteur 6- Canalisation

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 IMPORTANT Lors d’un freinage, le transfert de masse du à l’énergie cinétique surcharge l’essieu avant et déleste l’essieu arrière. Le freinage des roues arrière doit être inférieur à celui des roues avant pour éviter le dérapage et la perte de contrôle du véhicule. 7-7-1- Le système de freinage antiblocage des roues : ABS Lors d'un freinage d'urgence, la force importante appliquée à la pédale de frein entraîne souvent un blocage des roues. Un blocage des roues implique principalement : - une augmentation des distances de freinage ; - la suppression de la dirigeabilité du véhicule ; - une diminution de la stabilité du véhicule. KOUASSI Jean-Louis

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Le système antiblocage des roues (ABS : Antilock Brake System) consiste à « défreiner » une roue qui atteint ou se rapproche trop de la zone de blocage, améliorant ainsi la capacité de freinage et le contrôle de la direction du véhicule. 1- Calculateur 7-7-1-1- Constitution 2- Capteurs de roue 3- Correcteur de freinage 4- Maître cylindre 5- Groupe hydraulique 6- Témoin de contrôle 7- 8- Accéléromètres (latéral et longitudinal) KOUASSI Jean-Louis

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7-7-1-2- Principe Le système ABS se rajoute au système de freinage conventionnel. Tant que les roues sont stable, l’ABS reste passif. Les pressions admises dans les étriers de frein sont celles générées dans le maître cylindre par le conducteur. Lorsque le calculateur détecte le début d’instabilité d’une roue, il empêche la poursuite de sa montée en pression.

Si l’instabilité se poursuit, la pression est diminuée rapidement. Lorsque cette roue réaccélère, la pression de freinage effectue une succession de montée en pression lente (par palier) jusqu’à ce que la roue présent à nouveau une tendance au blocage, et le cycle recommence. Selon l’adhérence, 4 à 10 cycles de régulation peuvent se dérouler par seconde. KOUASSI Jean-Louis

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Le conducteur s’aperçoit d’une régulation ABS par les pulsations de la pédale de frein. Ces pulsations sont dues au refoulement du liquide de frein dans le maître cylindre et aux pulsations de remontées en pression. 7-8- Les pneumatiques-roues Seul point de contact entre le véhicule et la route, le pneumatique à pour fonction de : -porter la charge ; -assurer la transmission des couples d'accélération et de freinage ; -assurer le guidage du véhicule ; - participer à la suspension et au confort.

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7-8-1- Normalisation des pneumatiques

1- Largeur du pneu en mm. 2- Rapport Hauteur /Largeur en % (ex: 65% de 195). 3- Type de carcasse : R = radiale. 4- Diamètre de la jante en pouce (15 pouces x 2,54 cm = 38,1 cm). 5- Indice de charge (615 Kg). 6- Indice de vitesse maximum (H = 210 Km/h). 7- Nom du fabricant. KOUASSI Jean-Louis

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8- DOT (Department of transportation). Date de fabrication, exemple : 0807 = pneu fabriqué la 8ème semaine de 2007. 9- Pneu tubeless : sans chambre (sinon "tube type"). 10- Le symbole de flocon de neige, signifie approprié pour l’hiver. 11- M+S (Mud + Snow : boue et neige) indique une sculpture adaptée à la neige et la boue. C’est un pneu d’hiver (voire toute saison). 12- E : homologation selon la réglementation CEE et Le chiffre « 2 » est la désignation pour le pays (le "2" indique la France).

14- TWI (Tread Wear Indicator) : présence de témoins d'usure. 15- Outside ou EXT = côté extérieur. 16- Sens de roulement.

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Tableau Indice de charge

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Tableau Indice de vitesse

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NB : - Il est interdit de monté des pneumatiques avec des indices de charge et de vitesses différents de ce qui est préconisés par le constructeur. - Il faut respecter les préconisations du constructeur.

Code du pays d’homologation 1 : Allemagne 4 : Pays-Bas 7 : Hongrie 2 : France 5 : Suède 8 : Tchécoslovaquie 3 : Italie 6 : Belgique 9 : Espagne

11 : Royaume Unis 12 : Autriche 13 : Luxembourg

7-8-2- Pneumatique tubeless C'est un pneu qui est monté sans chambre à air. Son enveloppe est recouverte sur la face interne d'une couche de gomme imperméable à l'air.

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Comparaison entre un pneu Tubeless et un pneu tube type Pneu Tubeless

L'absence de chambre à air permet : - un gain de poids ; - l'absence d'échauffement interne entre le pneu et la chambre ; - amélioration de l'équilibrage ; - suppression des risques de création de poches d'air entre le pneu et la chambre ; - suppression des risques d'oxydation à l'intérieur de la jante ; - en cas de crevaison, le pneu se dégonfle lentement donc diminution des risques d'éclatement.

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Pneu tube type

- Lors d'une crevaison, la mise à plat du pneu est immédiate et dangereuse. - Lors du gonflage, une poche d'air peut rester emprisonnée entre la chambre à air et l'enveloppe, ce qui entrainera un sous-gonflage. - Lors du montage, il y a risque de pincement ou d'étirement de la chambre, ce qui augmente le risque de crevaison. KOUASSI Jean-Louis

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7-8-3- Roue La roue sert de support au pneumatique et assure sa liaison avec le moyeu du véhicule. 7-8-3-1- Description

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 Le voile Le voile assure la liaison entre la jante et le moyeu de la roue. Pour les roues en tôle d’acier, le voile peut être en général du type : - à voile avec ajours ; - à voile fendu ; - à voile nervuré.

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Remarque : Ces différents types d’ouvertures dans le voile ont une double fonction, à savoir : - permettre le refroidissement des freins ; - alléger l’ensemble de la roue.  La jante La jante est le support de l'enveloppe. Les jantes sont soit en acier, soit en alliage léger pour diminuer le poids et améliorer l'esthétisme. La jante est profilée différemment suivant qu’elle reçoit des pneus avec ou sans chambre à air.

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Permutation des pneumatiques Pour équilibrer l’usure de la bande de roulement, il est recommandé de permuter les pneus tous les 12 000 km ou avant si l’usure s’avère irrégulière. Lors de la permutation, vérifiez l’équilibrage des pneus. Vérifier également l’usure et les dégâts subis par les pneus. Une usure anormale est généralement due à une pression incorrecte des pneus, à un mauvais parallélisme, à un mauvais équilibrage, à un freinage brusque ou à un virage pris très rapidement. Recherchez des bosses sur la bande de roulement ou sur le côté du pneu. Remplacez le pneu si vous constatez l’un de ces dysfonctionnements. Remplacez le pneu si la toile ou le fil câblé est visible. Après la permutation, vérifiez la pression des pneus avant et arrière et vérifiez que les écrous sont bien serrés.

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CONTROLES DES PNEUMATIQUES La pression des pneumatiques doit être effectuée pneu froid. Un pneu est considéré froid lorsqu’il n’a pas roulé plus de 3 km ou qu’il n’a pas roulé depuis 2 heures.

Si le pneu est chaud, il faut ajuster sa pression de + 0,3 bar. Mais si à chaud la pression est supérieure à la pression préconisée de + 0,3 bar, une règle d’or s’applique : Ne jamais dégonfler un pneu chaud. Les valeurs de pression constructeur se trouvent généralement sur étiquette collée sur le pied de caisse du véhicule (en ouvrant la portière) ou encore dans la trappe à essence. KOUASSI Jean-Louis

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Un bon gonflage des pneus offrent plusieurs garanties au conducteur qui sont : -une plus longue longévité de vie ; - une meilleure adhérence et plus généralement une meilleure Sécurité (éviter l’éclatement, les imprécisions de direction, …) ;

- évite la consommation de carburant (meilleur roulage). Pour une efficacité optimale, vérifiez régulièrement la pression et l'état des pneus, particulièrement durant les permutations : en effet, de nombreux véhicules spécifient une pression différente sur les roues arrière et avant. NB : L’unité de pression PSI (pound per square inch), c’est une unité anglo-saxonne de pression qui signifie une livre par pouce carré. La pression des pneus en automobile est parfois donné en psi. Pour convertir des psi en bar il suffit de diviser par 14,5 en effet 1 bar = 14,503768 psi. Par exemple si vous devez gonfler vos pneus à 38 Psi il suffit de les gonfler à 2,6 bar (38 ÷ 14,5 = 2,62). KOUASSI Jean-Louis

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L’usure de la bande de roulement • Les problèmes de gonflage : LE SOUS GONFLAGE

LE SUR GONFLAGE

On observera une usure très accentuée sur les bords de la bande de roulement.

On observera une usure très accentuée au centre de la bande de roulement.

CONSEQUENCES - Mauvaise tenue de route. - Instabilité du véhicule (tangage). - Risque de renversement du véhicule. - Consommation de carburant (+ de résistance au roulement). - Usure anormale et prématurée

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- Diminution

de l’adhérence. - Diminution du confort. - Mauvaise tenue de route. - Usure anormale des pneumatiques

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• Les problèmes liés à une défectuosité du train avant : LE PARALLELISME EST DEFECTUEUX

On observera une usure très irrégulière sur un coté de la bande de roulement. Bavures de gomme, usures.

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LE CARROSSAGE EST DEFECTUEUX

On observera une usure très régulière et très accentuée sur un coté de la bande de roulement.

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• Les problèmes liés à une défectuosité de suspension : On observera une usure en vague ou a facette.

REMARQUE - La pression de gonflage doit être vérifiée régulièrement, au moins une fois par quinzaine sur des pneumatiques froid. - Ne pas oublier la roue de secours (en adoptant la pression la plus élevée nécessaire au véhicule).

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DEPOSE D’UNE ROUE 1- Précautions - Stationner sur un emplacement plat, stable. - Immobiliser le véhicule à l’aide du frein de parc. - Mettre des gants. - Sortir la roue de secours, la vérifier.

- Sortir les outils (cric, clé). - Caler les roues du véhicule (fig. 1). Il est recommandé de caler les roues opposées à celle qui doit être déposée.

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2- Dépose - Débloquer les écrous (ou les vis) de la roue. Appuyer sur la clé vers le bas dans le sens contraire des aiguilles d’une montre (fig. 2).

NB : - Eviter d’appuyer sur la clé avec les pieds car elle peut glisser sur l’écrou et provoquer des blessures (fig. 3).

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- Placer le cric, près de la roue à déposer, sous une partie renforcée du châssis (fig. 4).

- Ne pas placer le cric sur une surface molle car il peut s’enfoncer dans le sol sous le poids du véhicule. Il est important de placer le cric verticalement sans aucun angle d’inclinaison pour qu’il ne glisse pas. Il doit ensuite être remonté manuellement jusqu'à ce qu’il atteigne l’endroit indiqué (fig. 5).

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- Ajuster ensuite la manivelle et tourner la dans le sens des aiguilles d’une montre pour lever le véhicule (fig. 6). La roue à déposer doit être à 10 cm environ du sol.

- Placer une chandelle aux points renforcés sous le bas de caisse (fig. 2). - Dévisser ensuite complètement les écrous (ou les vis) et enlever et la roue.

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3- Repose - Monter la roue de remplacement et visser les écrous avec la main en s’assurant qu’ils sont bien dans le filetage des vis du moyeu. Assurez-vous de ne pas monter la roue à l'envers, vérifiez que la valve servant à gonfler le pneumatique est orientée vers l'extérieur du véhicule.

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NB : Les pneus sont montés en fonction de leurs caractéristiques. Le respect de leur sens de montage est très important, d’une part pour une meilleure évacuation de l’eau en cas de pluie et d’autre part pour un bon comportement du véhicule dû à la dérive des pneus. • Les pneus asymétriques ont un sens de montage. Les côtés intérieur et extérieur sont marqués sur les flancs (fig. 7).

• Les pneus unidirectionnels ont un sens de roulement. Celui-ci est indiqué par une flèche sur les flancs. • Les pneus « standards » se montent avec l’inscription « DOT » vers l’extérieur.

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- Serrer ensuite les écrous, à l’aide de la clé de roue jusqu'à ce qu’ils butent contre la jante, sans toutefois faire trop de pression.

- Descendre le véhicule. - Serrer et bloquer les écrous à l’aide de la clé de roue. On doit procéder au serrage des écrous à la diagonale.

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IMPORTANT :

- Ne jamais serrer avec la pression des pieds au risque d’abîmer les écrous. De plus avec le temps et le mouvement circulaire de la roue, les écrous se resserrent automatiquement et ils deviennent difficiles à desserrer par la suite. - Vérifier le serrage après avoir roulé 50 km, puis 200 km et ensuite périodiquement. - Il est conseillé de remplacer simultanément les deux pneus d'un même essieu. - Lors du remplacement des pneus d’un essieu, les enveloppes neuves doivent être montées à l’arrière du véhicule. - Il est impératif que les roues soient équilibrées au montage. - Après le montage de pneus neufs, il est recommandé de conduire à une vitesse moyenne pendant les 100 premiers kilomètres, jusqu'à ce que la surface de la bande de roulement soit un peu rugueuse (rodage). KOUASSI Jean-Louis

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7-9- Sous-ensembles électriques L’équipement électrique permet de : - produire l’étincelle nécessaire à la combustion du mélange gazeux ; - lancer le moteur thermique sans effort musculaire ; - fournir l’éclairage et d’actionner la signalisation ; - faire fonctionner divers appareils facteurs de confort et de sécurité. 7-9-1- La batterie La batterie a pour rôle de : - fournir l’énergie électrique pour démarrer le moteur thermique ; - fournir l’énergie électrique nécessaire au véhicule à l’arrêt du moteur thermique ; - stocker l’énergie électrique. KOUASSI Jean-Louis

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7-9-1-1- Constitution

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7-9-1-2- Caractéristiques Sur une batterie d’automobile, l’on trouve les indications suivantes :

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7-9-2- Système de démarrage Le circuit de démarrage comprend l’ensemble des organes permettant la mise en marche autonome du moteur thermique.

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7-9-3- Système de charge Le circuit de charge comprend l’intégralité des organes permettant l’alimentation électrique de l’ensemble des consommateurs du véhicule et la charge de la batterie.

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LE CHASSIS – CARROSSERIE 1- FONCTION Il constitue « l'ossature » du véhicule. Il supporte et protège les différents organes du véhicule, les passagers et les bagages. Il contribue à la vitesse en permettant une bonne pénétration dans l’air. Il confère à l’ensemble une vue esthétique. 2- QUALITES -Rigidité : les organes du châssis doivent garder des positions relatives constantes (ils ne doivent pas se déformer sous l’influence des inégalités de la route). - Légèreté : pour ne pas augmenter le poids mort du véhicule. KOUASSI Jean-Louis

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- Robustesse : résistance aux efforts, poids et chocs transmis par les roues. - Assurer une bonne tenue de route : le centre de gravité doit être le plus bas possible. 3- DIFFERENTS TYPES DE CHASSIS-CARROSSERIE 3-1- Châssis élémentaire Deux poutrelles appelées "longerons", sont reliées par des traverses et renforcées par des croisillons ou des goussets. Profils en I et U = solidité et légèreté. Encombrants, lourds et ne favorisant pas la position du centre de gravité, ces châssis sont utilisés en poids lourds, Mais abandonnés depuis longtemps en véhicules de tourisme. KOUASSI Jean-Louis

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3-2- Châssis tubulaire Les traverses, longerons et support de structures sont en tubes. Système très léger. Utilisé sur les voitures de course. 3-3- Châssis plate-forme Son architecture est voisine du Châssis élémentaire. Longerons et traverses sont recouverts d'une tôle d'acier servant de plancher à la carrosserie. Le restant de la carrosserie est généralement vissé sur le châssis. Ce système fut abandonné lors de la disparition des 2 CV Citroën et Renault 4. KOUASSI Jean-Louis

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3-4- Châssis-poutre Principalement constitué d'une poutre centrale (tube), il est complété par des éléments latéraux (soutien de la carrosserie) et des " fourches " AV et AR, supportant le groupe moto-propulseur ainsi que les trains roulants. 3-5- Châssis-coque Universellement utilisé. Ensemble châssis et coque monobloc. Il est constitué d'éléments en tôle dont l'assemblage est réalisé par soudure électrique ou par point. Renforts AV et AR pour supporter les organes mécaniques. KOUASSI Jean-Louis

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IDENTIFICATION DES VEHICULES Le véhicule est identifié par 2 éléments : - Le type (nom) constructeur ; - Le numéro de série.

Ces 2 éléments sont inscrits sur la plaque d’identité du véhicule rivetée dans le compartiment moteur. Cette plaque comporte de nombreuses autres indications.

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1- EMPLACEMENT DU NUMERO DE CHASSIS Le numéro de châssis ou numéro de série (En anglais VIN : Vehicule Indentification Number) est une indication très importante pour une voiture. En effet, c’est, par exemple, grâce à lui que le concessionnaire peut retrouver tous les éléments relatifs à votre véhicule, pièces de rechange, options et équipements, date et usine de fabrication, pays, etc. KOUASSI Jean-Louis

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Divers endroit sont utilisés selon le constructeur et/ou les exigences du marché de destination. Cependant : - Il y en a toujours dans le compartiment moteur (1) ; - Pour des raisons liées à la sécurité, il est toujours mis à un ou plusieurs autres endroits du véhicule (certains inconnus du grand public). C’est ainsi qu’on peut le retrouver aussi : Dans le coffre arrière (4)  Sur un des passages d’une des roues arrière ou avant (5, 6).  Sur un des longerons du châssis…

Sous le pare-brise juste devant le conducteur (2) (en général pour le marché nord américain) KOUASSI Jean-Louis

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Sous le siège passager (en général une ouverture est faite sur la moquette…).

Sur le montant de la portière côté conducteur (3). C’est une étiquette auto-adhésive qui se détruit au décollement assurant au ainsi son inviolabilité.

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2- DECODER UN NUMERO DE CHASSIS Le numéro d'identification du véhicule : NIV (ou numéro de châssis) est une combinaison normalisée (ISO) de 17 chiffres et/ou lettres, depuis 1981, pour tous les constructeurs dont la production annuelle dépasse les 500 véhicules par an.

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2-1- Code d’identification du constructeur (Positions 1 à 3) Code d'identification mondiale du constructeur (WMI : World Manufactured Identification) attribué par la Society of Automotive Engineers (SAE). Il est composé de la désignation du pays de fabrication (Etats Unis, France, Japon, Corée du Sud, etc.), du fabricant (Renault, Peugeot, Toyota, etc.) et du type de véhicule (particulier, utilitaire, etc.) Chaque fabricant possède un code WMI. Le premier caractère désigne normalement le pays où le véhicule a été assemblé. Par exemple, « 1 » représente les Etats-Unis, « 2 » le Canada, « 3 » le Mexique, etc. Le deuxième caractère donne l’identité du constructeur. Le troisième caractère indique soit le type de véhicule, soit la filiale du groupe constructeur. KOUASSI Jean-Louis

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2-2- Code composition du véhicule (Positions 4 à 9) Vehicule Description Section : VDS (section de description du véhicule) qui indique les caractéristiques générales du véhicule. C’est dans cette partie que sont données, selon le constructeur, des spécifications telles : le modèle, le type de moteur, le type de carrosserie, la version. La position neuf (9) indique le code équipement du véhicule, mais le plus souvent, c’est un chiffre de contrôle, établi selon un algorithme mathématique, servant à vérifier la validité du NIV. 2-3- Code année du véhicule C’est toujours en dixième position. Il donne l’année modèle du véhicule. C’est un chiffre ou une lettre et répond à un cycle continue partant de la lettre J et allant jusqu’au chiffre 9. KOUASSI Jean-Louis

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Certaine lettre ne sont jamais utilisée pour désigner une année modèle. Ce sont les lettres O, Q, U, Z. Les codes années normalisés J = 1988

T = 1996 4 = 2004 C = 2012 L = 2020

W = 2028 6 = 2036

K = 1989 V = 1997 5 = 2005 D = 2013 M = 2021 X = 2029 7 = 2037 L = 1990

W =1998 6 = 2006 E = 2014 N = 2022 Y = 2030 8 = 2038

M = 1991 X = 1999 7 = 2007 F = 2015

P = 2023 1 = 2031

9 = 2039

N = 1992 Y = 2000 8 = 2008 G = 2016 R = 2024 2 = 2032

A = 2040

P = 1993 1 = 2001 9 = 2009 H = 2017 S = 2025 3 = 2033

B = 2041

R = 1994 2 = 2002 A = 2010 J = 2018

C = 2042

T = 2026 4 = 2034

S = 1995 3 = 2003 B = 2011 K = 2019 V = 2027 5 = 2035 KOUASSI Jean-Louis

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Etc.

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2-4- Code plan (usine de fabrication) Selon la norme, la onzième (11) position (un chiffre ou une lettre) désigne toujours l’usine où le véhicule a été assemblé. En général c’est une information que l’on ne peut retrouver que sur les documents internes des constructeurs. 2-5- Numéro d’ordre dans la série Comme son nom l’indique, il s’agit du numéro distinctif de « l’article » parmi tous les autres avec lesquels il est fabriqué. C’est toujours une combinaison de 6 chiffres. NB : Les positions 10 à 17 correspondent à la section d’identification du véhicule, en anglais : Vehicule Identification section : VIS (section).

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LE TABLEAU DE BORD

1-Les aiguilles du tableau de bord 1-1- Le compteur kilométrique Options : affichage digital (chiffre) ou analogique (aiguille) Fonction : il donne la vitesse instantanée du véhicule en Km/h. Source : il prend l’information à la sortie de la boite de vitesse ou directement sur une roue à l’aide d’un capteur.

On intègre souvent au panneau du compteur, un totaliseur global qu’il enregistre la distance totale parcourue par le véhicule depuis sa sortie d’usine. IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE MODIFIER SA VALEUR KOUASSI Jean-Louis

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1-2- Le compte tour moteur Options : très souvent analogique et rarement digital sur les modèles courants. Fonction : il indique à temps réel la fréquence de rotation du moteur en tours par minute (tr/min). NOTA • Quand l’aiguille est dans la zone rouge cela signifie que le moteur est dans des conditions de mauvais rendement énergétique (donc la consommation s’en ressentira …) • La limite maximale est variable selon la catégorie du véhicule et le type de moteur (essence ou diesel). Par exemple : pour un même modèle on peut avoir un compte tour gradué à 8000 pour la version essence et à 6000 pour la version diesel. KOUASSI Jean-Louis

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1-3- Le thermomètre moteur Options : Analogique (aiguille) ou par un système à 2 voyants (un bleu quand le moteur est froid, un rouge quand il est trop chaud et tous éteints quand tout est normal) Fonction : il donne la température instantanée du moteur. A RETENIR : un moteur ne doit être ni trop chaud ni trop froid. L’aiguille doit donc toujours être dans une position intermédiaire qui est marquée sur tous les cadrans. Sur les voitures modernes, la température normale de fonctionnement se situe dans une fourchette de 70 à 100°c

NOTA : Lorsque la température du moteur est trop élevée, il faut immédiatement l’arrêter et s’adresser à un spécialiste. KOUASSI Jean-Louis

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2- Les autres voyants et alertes du tableau de bord 2-1- Les voyants verts et bleus 2-1-1- L’indicateur de direction Symbole

Signification Clignotent individuellement à gauche ou à droite selon que le conducteur actionne la manette dans l’un ou l’autre sens pour indiquer la direction dans laquelle il va. Clignotent ensemble lorsque la fonction « détresse » est activée

NOTA : Ils sont toujours accompagnés d’un «tic-tac»

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2-1-2- L’indicateur de feux de route Symbole

Signification C’est un standard international utilisé par tous les constructeurs. Il est le seul voyant bleu des tableaux de bord actuels ! Ils indiquent la mise en marche des feux de route.

2-1-3- L’indicateur de feux de croisement Symbole

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Signification Sur les tableaux de bord qui en sont dotés, ils indiquent la mise en marche des feux de croisement.

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2-1-4- L’indicateur de feux antibrouillard Symbole

Signification Ce sont aussi des pictogrammes standards. Le témoin de feux antibrouillard avant est vert, et le témoin de feux antibrouillard arrière est orange.

2-2- Les voyants et alertes rouges, jaunes et orangés 2-2-1- Niveau de carburant trop bas Symbole

Signification Que faire ? Combiné à la jauge de carburant, il S’approvisionner à s’allume pour informer le conducteur que la station service la le niveau de carburant a atteint le dixième plus proche du contenu du réservoir (réserves).

NOTA : Une panne sèche est fatale au système d’injection des moteurs diesel de dernière génération (à rampe commune) et au pot catalytique. KOUASSI Jean-Louis

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2-2-2- Système de préchauffage Symbole

Signification

Que faire ? Attendre que le Ce voyant indique que les bougies de voyant s’éteigne préchauffage sont en train de «travailler». pour démarrer le Il s’éteint à la fin du préchauffage. moteur

2-2-3- Désembuage lunette arrière Symbole

Signification Il indique que le désembuage électrique de la lunette arrière est en cours de fonctionnement.

Que faire ? Le couper quand la lunette arrière est suffisamment clair.

NOTA : Le désembuage électrique consomme beaucoup d’énergie. C’est rare mais il arrive que la lunette arrière explose sous l’effet de la chaleur de la résistance de désembuage. KOUASSI Jean-Louis

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2-2-4- Chauffage rétroviseurs Symbole

Signification

Que faire ?

Il signale que le système de Le couper lorsque les désembuage des rétroviseurs est rétroviseurs sont en marche. suffisamment clairs.

2-2-5- Système de maintien de vitesse (Cruise control) Symbole

Signification Il signale la mise en service du système de maintien de la position d’accélération prédéfini par le conducteur.

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Que faire ? Veiller à ne pas le laisser enclenché en permanence et surtout en ville !

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2-2-6- Pression des pneus Symbole

Signification Que faire ? Il alerte le conducteur lorsque la pression Procéder au plus vite de l’un des pneus est anormale. au gonflage à la Cette information est fournie par des bonne pression des capteurs et radio intégrés à la valve de pneus mis en cause. chacune des roues.

2-2-7- Système ABS (Anti Blocage Système) Symbole

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Signification Lorsque la clé de contact est mise sur ON ce voyant doit s’allumer durant 5 à 6 seconds et s’éteindre si tout est normal.

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Que faire ? S’adresser à un spécialiste pour un diagnostic avec l’outil adéquat.

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2-2-8- Direction assistée électrique Symbole

Signification

Ce voyant doit s’allumer lors du contact et s’éteindre au démarrage du moteur. S’il continue de s'allumer c’est qu’il y a un problème au niveau du système électrique d’assistance de direction

Que faire ?

S’adresser à un spécialiste.

2-2-9- ESP (système de régulation électronique du comportement dynamique du véhicule) Symbole

Signification

Il s’allume pour 3 raisons : - Lors de l’auto diagnostique pour 5 à 6 secondes. - Lorsque le système réagit à un changement de trajectoire anormal : tant que durera la manœuvre. - Lorsqu’il y a un problème électronique de manière continue. KOUASSI Jean-Louis

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Que faire ?

S’adresser à un spécialiste si le voyant reste allumé en permanence. Professeur de lycée

2-2-10- Transmission intégrale Symbole

Signification S’allume lorsque le véhicule est en mode transmission intégrale et s’éteint lorsqu’on quitte ce mode. Autrement il y à un problème. Il peut se mettre à clignoter ou rester allumé en permanence.

Que faire ? S’adresser à un spécialiste pour diagnostiquer la transmission intégrale

2-2-11- Usure des plaquettes de frein Symbole

Signification Il indique au conducteur qu’au moins une plaquette ou garniture de frein de la voiture est usée.

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Que faire ? Remplacer au moins le jeu auquel appartient la plaquette ou la garniture usée.

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2-2-12- Niveau d’huile Symbole

Signification Il vient en sus à la jauge à huile du moteur. Il s’allume lorsque le niveau d’huile moteur est trop bas ou trop haut (aucun des 2 n’est bon)

Que faire ? Mettre à niveau l’huile moteur. Si le voyant reste allumé malgré tout, s’adresser à un spécialiste. Cela peut être dû à un problème de capteur ou autre…

2-2-13- Pression d’huile moteur Symbole

Signification Ce témoin doit s’éteindre lorsque le moteur démarre. S’il reste allumé, cela signifie que la pression de l’huile dans le circuit de graissage n’est pas bonne. Ceci peut être à divers facteurs tels : - Une fuite - Un filtre à huile trop colmaté (très rare) - Un manomètre en mauvais état

Que faire ?

ARRETER IMMEDIATEMENT le moteur et amener le véhicule chez un spécialiste

2-2-14- Présence d’eau dans le filtre à carburant Symbole

Signification Utilisé presque exclusivement sur les voitures diesel, ce voyant s’allume lorsque le décanteur d’eau du filtre à gazole est plein.

Que faire ?

Vider le décanteur en ouvrant une vanne située sous le filtre à gazole et actionner la pompette jusqu’à ne plus voir sortir de l’eau

2-2-15- Température excessive du moteur Symbole

Signification Ce voyant s’allume lorsque la température du moteur dépasse la limite maximale acceptable.

Que faire ? Attendre que le moteur soit froid pour vérifier le niveau de liquide de refroidissement. S’il est bas compléter et essayer le véhicule pour vérifier. Regarder s’il n y a pas de fuite ou un tuyau défectueux. Si le problème persiste s’adresser à un spécialiste.

2-2-16- Airbag Symbole

Signification Ce voyant s’allume : -Lors de l’autodiagnostic pour 5 à 6 secondes - Lorsqu’un air bag est désactivé - Lorsqu’il y a un problème dans ce système

Que faire ? Aller voir un spécialiste et ne jamais tenter quoi que ce soit comme intervention par vous même !

2-2-17- Système anti démarrage Symbole

Signification Disponible sur les véhicules munis de ce système anti démarrage, il s’allume ou clignote dans les cas suivants - Lors de l’autodiagnostic pour 5 à 6 secondes - Lorsqu’on tente de démarrer le moteur avec une clé non reconnue. - Lorsqu’on n’a pas entré le bon code de déverrouillage - Lorsque le moteur est bloqué par l’antivol.

Que faire ? S’adresser à un spécialiste pour réinitialiser le système d’anti démarrage ou pour une clé neuve, la coder dans la mémoire du véhicule

2-2-18- Circuit de charge de la batterie Symbole

Signification Il s’allume lorsque la batterie n’est pas correctement chargée. Ceci peut être du à des facteurs tels : - Un alternateur en panne - Une batterie défaillante - Une rupture de courroie d’alternateur

Que faire ?

Faire vérifier le circuit de charge de la batterie par un électricien automobile

2-2-19- Port de ceinture de sécurité Symbole

Signification Ce voyant restera allume 5 à 10 minutes après contact pour informer le conducteur qu’au moins un des passagers n’a pas attaché sa ceinture de sécurité. - Il est des fois accompagné d’un gong. - Il peut aussi s’allumer en cas de problème avec les prétensionneurs de ceinture de sécurité.

Que faire ? Toujours attacher votre ceinture de sécurité lorsque vous prenez le volant

2-2-20- Niveau ou pression de liquide frein Symbole

Signification Il s’allume lorsque le niveau du liquide de frein est trop bas dans le vase. Sur certain modèle il sert aussi d’indicateur pour le frein à main tandis que sur d’autre il signale une anomalie dans le système électronique d’assistance au freinage d’urgence ou au système électronique de répartition du freinage.

Que faire ? Vérifier le niveau de liquide de frein dans le vase et compléter si nécessaire. S’assurer que le frein à main est desserré. S’adresser à un spécialiste pour les systèmes électroniques.

2-2-21- Frein de parking serré Symbole

Que faire ? Bien s’assurer que le frein à main est desserré avant Rarement utilisé sur les modèles actuels, ce voyant sert exclusivement de faire avancer le à signaler au conducteur que le frein à véhicule. main est serré Vérifier si le contact de levier n’est pas coincé.

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Signification

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2-2-22- Portière ouverte Symbole

Signification Il informe le conducteur qu’au moins une des portières n’est pas fermée ou est mal fermée.

Que faire ? Vérifier la fermeture des portières. Vérifier le bon état des contacts de portières

NOTA : Sur certains véhicules ce voyant est accompagné d’un gong lorsqu’une vitesse est engagée.

2-2-23- Male arrière ou hayon ouvert Symbole

Signification Il informe le conducteur que la male arrière ou le hayon est ouvert ou mal fermé

Que faire ? Toujours s’assurer de la bonne fermeture de la male arrière ou du hayon

 Les alertes sonores Selon le modèle les alertes sonores vont du simple bip au gong ou à une voix synthétisée. KOUASSI Jean-Louis

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Professeur de lycée